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vendredi, 14 juin 2024

Sur le site Le Nouveau Présent, une aimable revue de presse

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François Solchaga, Le Nouveau Présent cliquez ici

Le regretté quotidien Présent avait plus d’une fois alerté son public sur la quasi-impossibilité de survivre, pour un média papier, s’il n’a ni annonceurs ni mécènes. En outre, rappelait régulièrement le quotidien fondé par Madiran et Brigneau (et quelques autres), plus la périodicité est fréquente et plus la survie est difficile. Le quotidien papier, qui ne reste en principe en vente dans les kiosques qu’une douzaine d’heures au mieux, qui traite de l’actualité de la veille, et qui sera déjà dépassé par l’actualité du lendemain, est le plus vulnérable des médias, d’autant que ses vrais concurrents sont la radio, la télévision, les sites d’info en ligne.

C’est bien pourquoi ne survivent aujourd’hui que quelques quotidiens nationaux ou régionaux, soutenus par des milliardaires (ou par la volonté de l’Etat), et intégrés à des groupes industriels et financiers, aucun ne reflétant une ligne proche de l’opinion des 40% de Français qui ont voté Bardella ou Maréchal le 9 juin.

Mais la presse papier, expliquait toujours Présent, se vend mieux quand sa durée possible de vente est plus longue : un hebdo est mieux loti qu’un quotidien, un mensuel qu’un hebdo. Et un trimestriel, même à tirage modeste, peut survivre, face aux médias de l’instantané comme face aux médias classiques, qu’ils soient quotidiens, hebdomadaires ou mensuel.

Je voudrais évoquer précisément quelques trimestriels dont la longévité témoigne de la réalité de ce constat :

Poésie et tradition

La revue Altaïr se veut « périodique trimestriel de poésie et de tradition ». Elle est imprimée en Belgique de façon plutôt modeste. Mais grâce à quoi elle vient de fêter son 50e anniversaire. C’est en effet en juin 1974 que Jean-Pierre Hamblenne a lancé ce périodique, qui a sorti son 200e numéro. Altaïr publie de la poésie, et on imagine sans peine que le public, pour cette littérature-là, n’est pas extensible à l’infini. Mais ce trimestriel constitue une précieuse tribune pour les poètes : Louis de Condé, Joël Laloux, Jean Hautepierre peuvent ainsi diffuser leurs œuvres aux amateurs de ce genre littéraire plutôt négligé. La revue a compté aussi dans ses rangs des poètes aujourd’hui disparus mais qui méritent qu’on se souvienne d’eux : Pierre Pascal ou Pierre Dudan, bien entendu, dont les œuvres continuent à vivre, Alain Didier, qui rédigeait aussi la critique théâtrale dans Présent, Le docteur Paul Thauziès, qui signait ses recueils de poésie et ses romans du nom de Jean Rimeize. Altaïr n’oublie jamais de republier des poèmes venus d’un passé plus lointain : Maurras, Déroulède etc. C’est pourquoi la revue n’a pas été insensible à l’édition conjointe par les amis de Brasillach et les amis de Béraud d’un recueil illustré (et inédit) rédigé dans les prisons de Fresnes et de Saint-Martin-de-Ré, lors de l’épuration. Cette publication fait en effet une large place aux poèmes des bagnards. La « poésie carcérale » serait presque un genre à part entière. Pour ces poètes-là, en attente de leur jugement, voire de leur assassinat légal, chaque mot comptait, et suscite donc chez le lecteur, même 80 ans plus tard, un surcroit d’émotion.

« Valeurs dégénérées »

Autre revue trimestrielle à l’impressionnante longévité : Réfléchir et Agir, La couverture de son 82e numéro présente un dessin « art déco » ou « futuriste », pour illustrer son thème central : « l’économie de la puissance ». Un dossier d’une quinzaine de pages. La vision des auteurs, c’est que nous allons vers un affrontement global entre « l’Occident américano-sioniste d’un côté » et les autres, à savoir « un monde multipolaire » réfractaire aux « valeurs dégénérées ». C’est un point de vue, qui a l’avantage de permettre de trancher facilement les questions géopolitiques. Mais quand le monde se complexifie, devient multipolaire, précisément, cette vision assez gaullienne, en fait, risque de perdre de sa pertinence. Nous n‘en sommes pas encore là, et ce dossier a le mérite de nous pousser à prendre de la hauteur et du recul, et il donne une vision d’ensemble qui, dans le long terme, ne manque pas de cohérence.

Je vous avouerais toutefois que, pour ma part, je commence toujours par lire, dans R&A, les brèves des premières pages, et par sourire aux dessins d’Adolf… Quand une revue peut à la fois produire des dossiers fouillés et faire rire ses lecteurs, c’est que le produit est bon. Dommage que R&A ait cessé d’être vendu en kiosque, mais cela illustre bien la difficulté à faire vivre une telle revue, même de qualité et ne faisant pourtant appel qu’à des bénévoles.

L’héroïque abbé Perrot

Troisième revue trimestrielle : Synthèse nationale. Son format est celui d’un livre, sa présentation est celle d’une revue. Son numéro 66 laisse supposer qu’elle a donc 16 ans d’existence, si le calcul est bon.

Ce numéro est largement consacré aux élections européennes, dont le lecteur connait à présent les sidérants résultats, et le tremblement de terre que cela a déclenché ! Synthèse soutenait Marion Maréchal, ce qui n’était pas un mauvais choix, même si le score de la liste Reconquête a été modeste. Mais vous vous consolerez (façon de parler !) en lisant l’article sur l’héroïque abbé Perrot, qui fut assassiné par les communistes. C’est une revue à soutenir, le dosage des articles politiques, littéraires, d’actualité ou historique est parfait. Et grâce à son format et son dos carré, elle peut tenir verticalement dans votre bibliothèque. Un vrai gain de place !

Altaïr, JP Hamblenne, BP19 – 1420 Braine L’Alleud (Belgique)

R&A BP 90825 31008 Toulouse cedex 6

Synthèse nationale BP80135 – 22301 – LANNION PDC

synthesenationale@gmail.com

NDLR SN : merci à notre confrère et ami Le Nouveau Présent pour cet article élogieux pour notre revue.

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jeudi, 13 juin 2024

La France a plus que jamais besoin de Reconquête et d’Éric Zemmour

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Pierre Cassen Riposte laïque cliquez ici

La dissolution opérée par Macron, sans doute, comme je le disais dès dimanche soir, pour des calculs politiciens sordides, qui consistent à souhaiter la victoire du RN en 2024 pour mieux le discréditer en 2027, continue à opérer des déflagrations dans le paysage politique français.

D’abord, chacun a pu constater que la belle gauche morale, qui continue à imposer le cordon sanitaire à ses adversaires politiques, en jouant sur la rue, s’émancipe des beaux principes qu’elle impose à la droite, et sans vergogne s’allie, y compris avec les Insoumis, qu’elle qualifiait d’antisémites la veille, quand il s’agit de sauver des postes et leur boutique.

Chacun a pu avoir la confirmation que les notables LR sont de véritables traîtres à la France, et préfèrent conserver leurs petits avantages boutiquiers, se vendre à Emmanuel Macron, plutôt que d’avoir le courage d’Éric Ciotti, et de penser aux intérêts du pays, en rompant avec le piège de Mitterrand, imposant la division de la droite au nom de principes moraux à géométrie variable. C’est sans doute la première fois dans l’histoire qu’en toute illégalité, un président est destitué par un bureau politique auquel il ne participe pas, et le droit, ou pas, de disposer de l’investiture LR sera tranché dans les heures qui viennent par les juges.

Mais l’explosion en direct de LR, qui était inévitable, se conjugue à celle, tout aussi dévastatrice, de Reconquête. Chacun suit les différents rebondissements, depuis dimanche, que les fins connaisseurs de la vie politique avaient un peu anticipé en regardant le déroulement de la campagne européenne. Chacun voyait bien qu’il y avait deux campagnes de Reconquête, celle de Marion Maréchal, et celle d’Éric Zemmour et de Sarah Knafo. Les plus optimises espéraient qu’elles étaient complémentaires, et que chacun jouait un rôle. Les plus pessimistes craignaient que la différence stratégique, assumée publiquement par les protagonistes, sur l’attitude à adopter par rapport au RN, ne finisse tragiquement.

Chacun a remarqué que dimanche soir, Éric Zemmour a paru apprendre que Marion allait rencontrer toutes les composantes de la droite, pour parvenir à jouer de sa personnalité pour imposer, dans un contexte exceptionnel, l’union à laquelle tout le monde aspire pour gagner le 30 juin et surtout le 7 juillet. Les observateurs ont noté qu’alors que Guillaume Peltier, Nicolas Bay et Laurence Trochu applaudissaient cette annonce de Marion à tout rompre, Éric restait stoïque, sans doute parce qu’il avait l’impression que le président était contourné par la vice-présidente.

Chacun avait compris en écoutant lundi soir Éric Zemmour sur CNews qu’il laissait entendre qu’il avait eu beaucoup de mal à avoir des informations de la part de Marion sur les négociations qu’elle avait entamées. Il avait affirmé d’autre part, sentant que sa personnalité servait de prétexte au RN pour justifier le maintien de la division, qu’il ne demandait rien, qu’il n’entendait pas exiger un poste de député ni de ministre en cas de victoire. Rappelons que cet entretien a dépassé les records, à CNews, avec 1,2 million de téléspectateurs, preuve que la parole d’Éric est toujours attendue avec impatience.

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Marion Maréchal était ce jeudi matin sur TF1

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mardi, 11 juin 2024

Excellent état des lieux dressé par Christophe Guilluy

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Après moi le chaos ! Sauf qu’Emmanuel Macron n’est pas De Gaullle.  Dans cet excellent entretien avec Alexandre Devecchio du Figaro, le socio-géographe Christophe Guilluy, grand spécialiste de la France d’en bas, celle des Gilets jaunes, considère à juste titre que via cette dissolution, le président de la République cherche à effacer la raclée électorale qu’il vient de prendre. A remettre les compteurs à zéro de ce libéralisme économique accolé à une idéologie socialisante qui ont détruit petit à petit tout ce qui faisait la force, l’attrait et le squelette de notre pays. On paie la note de décennies de lâcheté de notre classe politique, de l’irresponsabilité des Mitterrand, Chirac, Hollande, Macron and C°.

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Source : Le Figaro 11/06/2024

Christophe Guilluy, géographe de formation, est l’auteur de plusieurs ouvrages qui ont marqué la sociologie politique française. Dernier ouvrage paru, Les dépossédés. L’instinct de survie des classes populaires (Flammarion, 2022).

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dimanche, 09 juin 2024

Européennes : et les cocus sont…

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Pascal Praud a deux vertus : il écrit bien et il a du bon sens. On pourrait ajouter qu’il appartient à une droite sans œillère piochant ici ou là ce qui lui paraît juste. Il ne juge pas. Pour lui, ces élections sont un miroir aux alouettes. Le scrutin est joué d’avance et ne déterminera rien. En attendant, j’ai le final de la course cycliste du Dauphiné Libéré et je me fous complètement de Roland Garros. Chacun son truc.

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Source : Le Journal du dimanche 09/06/2024

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samedi, 08 juin 2024

L’Europe politique doit cesser de considérer les peuples comme des ramassis de crétins

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Chantal Delsol*

Peu d’entre nous ont douté du bien-fondé, au départ, d’une Europe institutionnelle, après cent ans de guerres fratricides et dans un climat mondial de plus en plus périlleux avec le déclin de l’empire culturel occidental. Il est peu d’anti-européens. Le problème est ce que nous avons fait de l’institution. Ce n’est plus l’idéal que nous devons juger dimanche – ce sont les réalisations.

Réunir des pays si divers et néanmoins culturelle- ment proches n’aurait dû se faire que selon la subsidiarité : laisser chaque pays maître de ses problèmes de proximité et déléguer des compétences régaliennes. Le malheur de l’Europe, c’est qu’elle a été construite non par les Allemands, mais par les Français. Et les Français en ont fait une copie de la France : une administration centralisée, où toute décision part du sommet et où l’on considère que les peuples sont incapables de gouverner même le balayage devant leur propre porte. (Rendez-vous compte ! dit notre président en tremblant dans son allocution d’avant-hier, si les pays avaient eu l’autonomie pour choisir leurs vaccins ! ils auraient choisi, forcément, des vaccins dangereux !) Les Allemands auraient sans doute fait de l’Europe une copie de l’Allemagne, où chaque nation aurait pu énoncer une phrase personnelle.

Jacques Delors, dans les années 1990, a retourné le principe de subsidiarité en principe jacobin – il est facile d’affirmer que tous les pays sont insuffisants quand on décrète d’en haut le niveau de suffisance, et ainsi plus personne n’est autonome. L’institution européenne est devenue un monstre centralisé (Delors lui-même l’a décrite en 1995 comme « un despotisme doux et éclairé »), où les normes sont édictées par des fonctionnaires non élus, avec la bénédiction des gouvernements nationaux, qui se débarrassent ainsi des responsabilités. Parce que le jacobinisme ne rêve jamais que d’égalité, nombre d’élites occidentales regrettent à présent l’élargissement, qui a fait entrer des pays si différents à tous égards et si difficiles à niveler. Autrement dit, l’Europe est tout sauf un fédéralisme – lequel signifie une cascade de souverainetés et d’autonomies diverses et superposées. Cela n’empêche pas les Français, qui ignorent tout à fait ce qu’un pareil mot veut dire, de crier au danger du « fédéralisme » en sous-entendant « centralisme », c’est-à-dire l’exact contraire. On voit l’impasse dans laquelle nous nous trouvons, doublée de confusions bouffonnes.

Avec la guerre en Europe, le redéploiement d’un ennemi qui nous veut du mal, et la perspective de l’isolationnisme américain, nous avons plus que jamais besoin d’une action commune européenne dans l’ordre de la défense. Mais acceptera-t-on que l’instance européenne concentre la monnaie, la défense et la sécurité, alors qu’elle ne nous laisse même pas gouverner nos vaccins, notre électricité ou notre agriculture ? Ce serait nous déshabiller tout à fait. Il serait logique, convenable, humain, que l’instance européenne gouverne la guerre et la monnaie, pendant que les nations s’occupent de leur agriculture et de leur électricité. Tout repose sur la faute originelle : le jacobinisme français érigé en principe européen. Nous risquons de perdre des guerres parce qu’on n’a pas laissé vivre nos régions et nos nations comme elles l’entendaient.

Car la colère gronde. Cette centralisation normative, que nos gouvernements élus ont confiée à des bureaucrates non élus (le Parlement européen a si peu de pouvoirs), ne concerne pas seulement les règlements par millions, l’obligation et l’interdiction de faire, mais aussi l’obligation et l’interdiction de penser. Autrement dit, la belle Europe des peuples, qui désormais ne voulaient plus se faire la guerre, est devenue la petite coterie de quelques élites imposant aux peuples à la fois leurs manières de faire et leurs croyances morales. C’est peut-être le plus intéressant à observer dans cette évolution : le centralisme politique instauré par Delors s’est étendu à un centralisme idéologique. La petite élite non élue qui gouverne nos pays se prétend pure- ment technique, mais en réalité elle est porteuse d’une idéologie mondialiste, libérale-dogmatique et libertarienne, progressiste au sens postmoderne. Et malheur à qui ne la suit pas dans ses directives, idéologiques autant que politiques ou économiques. Tout opposant, qu’il s’agisse d’un courant, d’un parti ou d’un pays entier, se voit traité en ennemi (désigné par des noms de maladies : « la lèpre populiste »). Autrement dit, quiconque s’oppose n’est pas un adversaire, avec lequel on discute, mais un ennemi à abattre. C’est dire que, dans l’Europe institutionnelle, l’ambiance n’est pas démocratique – la démocratie admet des adversaires, non pas des ennemis.

Ainsi l’Europe est-elle désormais, comme l’Amérique du Nord, un continent en proie à la polarisation extrême qui sépare les peuples des élites, les « somewhere » des « anywhere », les régionaux des mondiaux, la société des terroirs de la société des jets. Le plus terrible dans cette affaire est qu’il s’agit non seulement d’une querelle idéologique, mais aussi d’une guerre sociale. L’institution est dominée par une élite pensante et abstraite, qui affirme que l’Europe n’a pas d’histoire, que libérée de son passé elle est seulement ancrée dans l’avenir (!) ; qu’il faut aller le plus loin possible dans les réformes sociétales sans réfléchir à aucune limite, et imposer cela à tous les peuples européens sans discussion; ou encore que les cultures n’ont plus d’importance, seuls comptent le mélange et l’inclusion. Devant ces sottises irréalistes, on a bien envie de prendre le parti des peuples. On se demande s’il ne faudrait pas, d’abord, poser un pétard sur la table pour ramener les esprits au pauvre bon sens élémentaire et rustique : la mondialisation ne pourra pas remplacer entièrement la vie des régions et des nations, car l’existence des humains est particulière d’abord et ne peut viser l’universel qu’à partir des particularités; les souverainetés en cascade expriment la diversité des cultures et des sociétés, et leurs volontés d’autonomie, primordiale pour la liberté que nous chérissons ; on ne peut biffer entièrement le passé faute de se voir privé d’avenir ; nous ne vivons pas chez Embrassons-nous, Folleville, mais dans un monde où l’immigration n’est pas forcément une chance, mais parfois un obstacle ; les réformes sociétales extrêmes peuvent mener à des désastres et doivent donc pouvoir être discutées sans qu’on traite les opposants de Cro-Magnon ; les ennemis existent quels que soient nos rêves de « transformer les ennemis en voisins » (cela, nos élites s’en rendent compte péniblement depuis février 2022).

L’Europe politique requiert un changement primordial : cesser de considérer les peuples comme des ramassis de crétins. Reprendre à nouveaux frais le fondement démocratique qui veut l’autonomie des particularités, régions et nations. Le mépris et l’intolérance qui nous assaillent évoquent davantage un despotisme qu’une démocratie.

(*) Philosophe, ex-professeur d’université

Source :  Le Figaro 08/06/2024

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jeudi, 06 juin 2024

Drôle de D-Day

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Une fois encore, Pierre Lellouche frappe fort dans Valeurs actuelles en nous exposant un petit rappel autour de cette date du 6 juin qu’avait rayé de sa mémoire le général De Gaulle. Et pour cause, il n’avait pas été convié à la table des alliés. Avec le temps, le 6 juin a bourlingué. Pour ce qui nous concerne, on ajoutera, ce que Pierre Lellouche ne dit pas, que ce 6 juin marque l’invasion de la France, puis de l’Europe, par l’armée américaine, et la vassalisation qui va s’ensuivre et dont nous sommes toujours les victimes. L’Union européenne est un leurre, mais reste à trouver un compromis pour que l’Europe s’érige en puissance et non en valet de pied.

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Source : Valeurs actuelles 06/06/2024

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mardi, 04 juin 2024

Loi sur la fin de vie ou l’idéologie de la culture de mort

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Bernard Antony

Avant le vote par le Parlement de la loi dite « d’accompagnement des personnes en fin de vie », vingt-trois associations principales de soignants – infirmiers, psychologues, médecins – ont lancé en début de semaine un cri d’alarme.

Elles dénoncent la « rupture profonde » du texte proposé avec les réalités qu’elles expérimentent quotidiennement, mais aussi « le grand décalage avec les promesses faites ces derniers mois ». Elles constatent que le projet adopté par la commission spéciale « est un modèle dont l’objectif, assumé par les votants, est la possibilité d’accéder à la mort provoquée assistée par des soignants, dans les situations médicales les plus larges, y compris celles qui laissent espérer plusieurs années de vie ».

Elles déplorent que le fait de donner la mort devienne « un soin », que « ce projet de loi constitue une incitation implicite à demander la mort pour les personnes âgées, vulnérables précaires, isolées, celles-là mêmes que la loi est supposée protéger ».

On lit encore : « On nous garantissait une procédure encadrée. Nous découvrions que celle-ci sera expéditive »…

On parlait d’un « modèle français ». Et l’appel des soignants d’observer que « la seule exception française se situe dans la coercition qu’imposerait ce texte : aux pharmaciens, aux établissements sanitaires et aux établissements médico-sociaux qui seraient « tenus » d’organiser la procédure mortelle en leurs murs ; à l’ensemble des soignants enfin… dont l’engagement sera menacé par un délit d’entrave ».

Oui, d’entrave au suicide ! D’entrave à la mort !

Comme on le voit, l’ensemble des soignants a parfaitement compris que le projet de loi sur la fin de vie n’est qu’un texte hypocrite de la culture de mort.

Tel que cela est déjà pratiqué dans les sociétés les plus déshumanisées. Comme en Belgique. Les sociétés où progresse l’abomination du mépris de l’humain, la réalité du racisme antihumain.

Le grand rabbin Haïm Korsia a parfaitement résumé cette moderne irruption de l’inhumain en deux phrases lapidaires : « On maquille un geste de mort donné par un proche en bienfait… J’en suis atterré ! ». Et d’annoncer : « Celui qui me soigne pourrait un jour me tuer ».

Ainsi va la dictature de l’idéologie mortifère grand-orientée maçonnico-macro-néronienne.

Source L'AGRIF cliquez ici

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lundi, 03 juin 2024

L’immigration comme remède à nos difficultés ? Un leurre.

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En dépit de ses effets contestés sur la cohésion nationale, l’accélération rapide des flux migratoires reçus en France est parfois présentée comme un mal nécessaire, pour rééquilibrer la pyramide des âges de la population et ainsi assurer le financement des régimes de retraite. D’autres avancent que l’immigration serait source de croissance économique et que ses effets sur les salaires de la population native seraient négligeables. Autant d'idées régulièrement affirmées sur lesquelles se penche l'économiste André-Victor Robert, auteur  de La France au bord de l’abîme (L’Artilleur 2024).

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Source : L’Observatoire de l’immigration et de la démographie

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vendredi, 31 mai 2024

ENTRETIEN PUBLIÉ AUJOURD'HUI DANS OUEST-FRANCE. Marion Maréchal : « Je veux une triple frontière contre les clandestins »

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Texte publié dans Ouest-France cliquez ici

La tête de liste Reconquête espère créer la surprise lors des élections européennes du dimanche 9 juin. « Cette triple frontière sera nécessaire pour dissuader, bloquer et expulser les clandestins », dit-elle

Quelle est la proposition phare de votre programme ?

La « triple frontière », pour dissuader, bloquer et expulser les clandestins. Une première frontière hors du territoire de l’Union, qui prendra la forme d’accords avec les pays de départ où nous ouvrirons des centres pour examiner les demandes d’asile. Une frontière européenne, avec la mise en place d’un blocus militaire naval en Méditerranée et le financement des murs demandés par les pays confrontés aux afflux de migrants. Une frontière nationale, basée sur la fin de la libre circulation des extra-Européens au sein de l’espace Schengen, la suppression de la directive sur le regroupement familial et la mise sous condition de l’aide au développement, réservée aux seuls pays qui accepteront de reprendre leurs ressortissants expulsés.

Comment organiserez-vous les contrôles au sein de l’espace Schengen ?

Nous avions des frontières nationales avant 1985. Il reste des barrières physiques à chaque point d’entrée sur le territoire national. On peut y restaurer des contrôles, avec des files rapides réservées aux Européens, qui n’auront qu’à montrer leur passeport, et des dispositifs facilitant le passage des transfrontaliers, type télépéage ou reconnaissance automatique des immatriculations. Mais les non Européens ne pourront plus passer d’un État à un autre sans visa et contrôle de celui-ci à chaque frontière.

Comment comptez-vous mobiliser vos électeurs le 9 juin ?

D’abord en leur rappelant qu’il n’y a pas de vote perdu ou inutile, puisque c’est la seule élection à la proportionnelle intégrale à un tour que nous ayons en France. Toutes les listes qui feront plus de 5 % auront des élus. Le seul vote utile le 9 juin, c’est de voter pour le parti qui défend le mieux vos convictions, avec le plus de force et de courage. C’est d’autant plus important que pour la première fois, la coalition qui dirige l’Union depuis des décennies (l’alliance des LR, des socialistes et désormais des Macronistes) peut être renversée. Le groupe, qui peut devenir la force centrale de cette recomposition à droite, est le nôtre, celui des conservateurs et réformistes européens (ECR), avec nos dix-sept alliés européens.

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Il faut lire le manifeste identitaire de Maximilian Krah, figure de l’AfD attaquée par le RN

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Maximilian Krah est au cœur d’une tourmente politique puisque ce sont ses déclarations – nous laisserons nos lecteurs juger du fond, de la forme et de l’opportunité de celles-ci par eux-mêmes  – qui ont déclenché l’expulsion de l’AfD du groupe ID au Parlement européen, à la demande du Rassemblement national. En réalité, la crise couvait depuis des mois entre le RN et l’AfD et Maximilian Krah n’a sans doute été qu’un prétexte à cette rupture vue comme inévitable par beaucoup de cadres du RN. Reste que Maximilian Krah est en fait très éloigné de la caricature qu’en font les journalistes ! En témoigne son passionnant livre-programme pour ces élections européennes. Michel Geoffroy l’a lu et il a été conquis.

Polémia

Michel Geoffroy, Polémia cliquez ici

Les amateurs de scandales entre le RN et l’AfD seront déçus

Les éditions La Nouvelle Librairie ont eu la bonne idée de traduire le livre publié en 2023 par Maximilian Krah qui sera candidat de l’AfD pour les élections européennes de 2024 : Politik von rechtssous le titre Allemagne : plaidoyer pour une droite identitaire, avec une préface de François Bousquet [1].

Cette publication vient à propos, au moment où les polémiques enflent contre l’AfD, des deux côtés du Rhin, puisque les sondages annoncent une percée électorale qui inquiète le Système.

Mais les amateurs de scandales médiatisés en seront pour leurs frais : le « plaidoyer pour une droite identitaire » de Maximilian Krah n’évoque ni la Seconde Guerre mondiale, ni les SS, ni la chevauchée des Walkyries. Et il ne propose pas de trucider les immigrants.

Le livre rassemble en réalité un ensemble de réflexions – de « vues de droite » pour reprendre le titre d’un essai fondateur d’Alain de Benoist – sur l’état de l’Allemagne, de l’Europe et du monde en général. Avec un fil conducteur, d’où le titre français de l’essai : quel serait la déclinaison d’un programme identitaire de droite, appliqué à différents domaines tels que l’État, l’économie, le social, les relations internationales, l’Europe ou le politique.

Maximilian Krah embrasse donc un très vaste champ de réflexion qui, bien que faisant évidemment souvent référence à la situation particulière de l’Allemagne, vaut aussi pour nous puisque l’Europe se trouve soumise à des maux convergents. Ce qui rend cet essai intéressant pour un Français aussi.

Il n’y a pas de solution progressiste à la crise du progressisme pour Maximilian Krah

« Ce ne sont pas les problèmes qui sont trop grands, mais le cadre du débat qui est trop étroit. Cela empêche l’application d’idées et de solutions qui pourraient sauver ce qui semble perdu [2] », écrit d’emblée Maximilian Krah dans son introduction, donnant le sens de l’ouvrage.

La crise de civilisation que nous vivons vient en effet de la mise en œuvre de l’idéologie progressiste (l’idéologie de la gauche dans sa forme libérale libertaire actuelle) et par conséquent, dès lors que le débat politique est monopolisé et censuré par les mêmes, aucune solution ne pourra en sortir. Cela explique la vanité du débat électoral actuel en Europe.

Il est donc temps d’oser une politique qui ne soit pas de gauche : une politique de droite et donc une politique identitaire. Car « la promesse de la droite politique est une vie en harmonie avec soi-même, la nature et les valeurs ancestrales, une vie qui vaut donc la peine d’être transmise [3] », écrit l’auteur. Tout ce que récuse la gauche quelle qu’en soit la forme ; car « l’identité de la gauche est la rupture avec ce qui est réellement [4] », écrit Maximilian Krah, qui a le sens des formules.

L’intellectualisme contre la nature et la tradition

L’auteur fait d’ailleurs justement remarquer que la gauche domine sur le plan idéologique parce que précisément elle ne peut exister qu’en faisant de très gros efforts de justification abstraite et intellectuelle pour prétendre qu’il faut s’écarter de la tradition et de la nature. Alors qu’être en accord avec la nature et la tradition, ce qui constitue le véritable positionnement de la droite à ses yeux, ne nécessite pas de tels efforts.

Donc, dans les joutes intellectuelles, la gauche est toujours mieux armée que la droite, mais cette domination ne traduit pas le fait que la gauche ait raison pour autant, comme nous le voyons clairement aujourd’hui.

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mercredi, 29 mai 2024

Parution du nouveau numéro (n°208) de la revue Éléments

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En vente dans les Maisons de la presse - 7,90 €

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Sur la corde raide… sans filet

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Caroline Galactéros

Nous ne pratiquons plus seulement le somnambulisme. Nous sommes désormais des funambules. Nous nous hasardons en tutu sur une corde raide, sans barre d’équilibre ni filet. Le gouffre se creuse entre deux parties du monde de plus en plus antagonistes dans leurs intérêts, leurs postures et leurs ambitions. En Europe, la sécurité est en lambeaux mais, à quelques semaines du scrutin européen, en France du moins, on fait comme si de rien était. Pourtant, la situation en Ukraine se détériore de jour en jour. Les tendances identifiées voici plus d’un an se confirment chaque jour d’avantage. Les forces ukrainiennes sont en mal criant d’hommes et de matériels, et le différentiel de puissance avec la Russie parait désormais irrattrapable. Tous les observateurs civils et militaires sérieux le savent. Les Anglo-saxons ont commencé à l’avouer à mi-mots dès le printemps 2023. Mais cela n’a pas l’air de les conduire à la raison, et les Européens moins encore. 

Tout au contraire, nous doublons, triplons la mise, comme investis d’une mission impossible mais sacrée. On nourrit l’escalade verbale, on verse des chaudrons d’huile bouillante sur le feu. « La Russie ne doit pas gagner, sinon c’est l’Europe qui est en danger ». Voilà une pétition de principe parfaitement fausse, et en plus moralement indéfendable pour les « valeurs » européennes, car cela revient à envoyer sans finalement de scrupules à la mort et en pure perte une jeunesse perdue pour une négociation inévitable que chaque jour perdu rendra in fine plus défavorable à leur pays. Mais on n’en a cure. Car ce mensonge permet d’autoriser progressivement l’envoi et l’emploi de matériels qui peuvent toucher le sol russe dans la profondeur. Est-ce légal ? On peut penser que oui. Est-ce légitime ? Peut-être que oui là aussi, au nom de la légitime défense. Mais le problème n’est à vrai dire pas la légalité ni la légitimité de l’usage de ces armements offensifs par leurs récipiendaires. Il est dans leur opportunité d’emploi… pour les puissances qui les ont offerts ou vendus (et aident souvent à leur mise en œuvre sur le terrain) et qui soutiennent l’Ukraine. Notre « co-belligérance », dont nous avons élevé l’analyse au rang de casuistique, devient en effet de plus en plus manifeste.  Par ailleurs, cet emploi d’armes de moyenne et longue portée ne saurait permettre un rétablissement de la position militaire ukrainienne. Cela ne va de facto que la dégrader davantage en durcissant la riposte russe. Surtout, faut-il le rappeler, l’Ukraine n’est pas une île. Elle est géographiquement située entre l’OTAN et la Fédération de Russie et dépend, pour sa sécurité comme pour sa survie économique, totalement de l’OTAN, des USA et de l’UE. En conséquence, l’emploi de ces armements par Kiev met directement en danger ses soutiens. Nous. D’où, pour une part, le rythme circonspect et décalé de leur livraison. 

Pour Washington, Il ne faut pas que l’Ukraine « gagne » militairement (ce que l’on sait impossible). Il faut juste qu’elle ne s’effondre pas totalement mais puisse, à ses propres dépens, faire souffrir la Russie dans la durée, jusqu’au dernier Ukrainien s’il le faut. Le calcul occidental est d’un cynisme total masqué par des envolées lyriques, mais c’est ainsi. Le statut de proxy a des avantages conséquents, notamment financiers, mais aussi des inconvénients de fond. Il ne faut pas s’imaginer acteur majeur quand on n’est qu’un instrument. C’est d’ailleurs aussi valable pour l’Europe… C’est ce que parait découvrir un peu tard le président Zelinsky. 

L’Occident mise dans cette escalade, sur le fait que Moscou bluffe et se laissera finalement faire en se rendant à nos desiderata prétendument moraux et légaux. Il suffit pourtant de regarder la carte militaire et d’écouter les multiples déclarations des responsables russes pour comprendre qu’il n’en sera rien. Mais on ne veut rien savoir. La vérité gêne, donc on l’escamote. C’est bien connu : ce dont on ne parle pas n’existe pas. On prend le pari de l’escalade ! Tout plutôt que d’avouer l’ineptie de nos calculs initiaux : faire tomber le régime de Vladimir Poutine et permettre le retour aux années 90, vues de notre côté comme l’Age d’or d’une Russie à terre, ouverte à l’ingérence et au pillage de ses ressources, mais considérée par les Russes, population dans son immense majorité et responsables confondus, comme une décennie noire de paupérisation et d’affaissement de l’Etat et de la grandeur russes. Cette « puissance pauvre » qui ose ne pas se soumettre à l’exceptionnalisme américain et prétend assurer ses frontières et reprendre en mains les leviers de sa puissance et de son influence dans le monde est un affront vivant à la préséance de l’Occident qui doit dominer et guider le monde en vertu d’un droit naturel d’essence quasi divine ! L’obsolescence de cette façon de penser le monde est l’éléphant dans la pièce. Mais on n’est pas à un déni près. On croit qu’on peut contourner l’animal…

On me dira que je noircis le tableau, que je suis défaitiste, que tout n’est pas si grave et que nous ne sommes pas des va-t-en guerre inconscients. Il est vrai que le récent voyage présidentiel en Chine a calmé les ardeurs françaises et abouti à une déclaration prudente de notre président affirmant, depuis Pékin, que la France n’était en guerre ni contre la Russie ni contre le peuple russe et qu’elle ne voulait pas de changement de régime à Moscou. Mais si l’envoi tonitruant de troupes combattantes françaises en Ukraine parait s’éloigner, le danger d’un engrenage irrattrapable demeure, et c’est Kiev qui est à la manœuvre. 

Le président Zelinski, qui n’est plus légalement président depuis le 21 mai et ne se maintient qu’au prétexte de la loi martiale et de la guerre, fonce dans l’abime qu’il voit comme son ultime chance de survie politique. Il n’a plus rien à perdre et ne craint pas l’engrenage pour les autres. Il veut plus d’armes, plus d’argent et surtout que l’OTAN entre dans la danse, avant l’élection américaine qui pourrait rebattre les cartes dans certains cas de figure. Les attaques ukrainiennes avec l’aide de l’OTAN sur les éléments de la triade nucléaire russe se poursuivent donc à bas bruit et on laisse Kiev franchir allègement les lignes rouges russes, pourtant inlassablement répétées par Moscou. L’idée est manifestement de détériorer le bouclier nucléaire russe jusqu’au point critique où le Kremlin n’aurait d’autre choix que de rétablir une crédibilité dissuasive en effectuant une frappe nucléaire tactique sur le sol ukrainien. A Kiev, dont le régime est aux abois, on se dit sans doute que ce serait la solution pour provoquer, en riposte à une telle frappe prévue par la doctrine nucléaire russe en cas de menace existentielle contre l’Etat et la nation russe, un engagement de l’Otan. L’occasion aussi peut-être, une fois l’affaiblissement des capacités russes atteint, de mettre les dernières forces ukrainiennes en jeu pour exploiter cette vulnérabilité momentanée et jouer son va-tout. 

Kiev n’a en effet plus les moyens depuis déjà des mois, de contenir la pression russe sur l’ensemble du front. L’affrontement est devenu de fait asymétrique et les frappes ukrainiennes sur les civils à Belgorod et ailleurs se multiplient. En toute impunité. Que croit-on qu’il va se passer ? Moscou a dit être prêt à négocier sur la base du réel et avec un interlocuteur légitime, ce que n’est plus le cas de Volodimir Zelinski depuis le 21 mai. L’alliance de plus en plus étroite avec la Biélorussie (on est au bord de la fusion des deux Etats) et la remise en jeu de l’ancien président ukrainien Yanoukovitch par Moscou visent à démontrer aux Américains et aux Ukrainiens qu’il n’y aura pas de dialogue efficace tant que les occidentaux n’auront pas cessé de prendre leurs désirs pour des réalités et accepté de regarder la réalité en face. 

L’Europe, quant elle, perdue, piégée, plus dépendante que jamais (de façon inversement proportionnelle à ses déclarations sur sa souveraineté stratégique) suit benoitement, comme d’habitude, les prescriptions de l’administration Biden, infestée de néoconservateurs en panique devant la détérioration du rapport de force entre l’Occident collectif face au Sud global. Personne ne semble se souvenir à Washington, Londres, Paris et même Berlin, que la diplomatie n’est pas faite pour les chiens, et qu’un affrontement de l’OTAN contre une Russie consolidée dont l’économie de guerre est de plus en plus intégrée à celle du pays tout entier serait une folie pour tous. 

Alors, on ferme les yeux et on prie. L’alliance russo-chinoise se renforce chaque jour, agrégeant autour d’elle bien au-delà de l’Iran ou même de l’Inde. On a beau fomenter des déstabilisations dans tous les coins du monde (Arménie, Iran, Géorgie, Slovaquie, etc..), on veut à toute force croire que les vieilles recettes qui ont marché dans les années 90 sont encore opérationnelles. On refuse de prendre la mesure de la résistance désormais forcenée et organisée de la majeure partie du monde à l’universalisme américain et européen.  

Quant au Moyen-Orient, ce qui s’y déroule sous nos yeux largement indifférents, ses convulsions dramatiques, ce vertige inhumain qui s’aggrave nous laissent abasourdis. Israël s’enfonce lui aussi dans l’impasse militaire, le déni, le discrédit moral et politique. En parallèle, les mascarades pseudo diplomatiques se poursuivent. Des palabres interminables, à Doha, Oman ou ailleurs paraissent n’avoir pour objectif que de montrer que « l’on fait quelque chose » pour enrayer la sauvagerie ou la duplicité des uns et des autres. Mais qui, parmi tous les acteurs régionaux, recherche encore sincèrement l’apaisement ? Postures et impostures mènent cette danse macabre. La guerre permanente comme mode d’action privilégié a encore de beaux jours devant elle. 

Source : le site geopragma cliquez ici

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mardi, 28 mai 2024

Hommage à Marie-France Garaud, décédée la semaine dernière

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Robert Spieler

Marie-France Garaud, femme forte, brillante, belle, talentueuse et distinguée mais malheureusement gaulliste, s’est battue pendant de longues décennies, hélas sans succès, pour l’indépendance et la souveraineté de la France.

Viscéralement anticommuniste, elle était opposée à la dissolution de la France dans une Europe supranationale. Elle est l’auteur, avec Pierre Juillet, de l’appel de Cochin du 6 décembre 1978 stigmatisant avec force « le parti de l’étranger ». Il s’agissait d’un réquisitoire contre la politique européiste et mondialiste de Giscard, alors endossé par Chirac qui n’en tint bien sûr aucun compte une fois aux responsabilités et même avant puisqu’il fit campagne en 1992 pour le oui à Maastricht. Marie-France Garaud fut candidate à la présidentielle de 1981 où elle obtint 1,33 % des voix et fut élue en juin 1999 député européen (1999-2004) sur la liste souverainiste Pasqua-Villiers.

On lui doit cette phrase assassine mais ô combien lucide sur Chirac : « Je croyais qu’il était du marbre dont on fait les statues. En réalité, il est de la faïence dont on fait les bidets. »

Source Rivarol n°3616 du 29 mai 2024 cliquez là

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lundi, 27 mai 2024

La folie #MeToo

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Si l’on avait tout lieu de voir d’un bon œil l’émergence du mouvement #MeToo, force est de constater qu’il prend des dimensions qui dépassent son logique objet d’être. Il suffit pour un homme d’être accusé non seulement de viol mais d’harcèlements divers et variés pour voir s’effondrer d’un coup une carrière. Sans même passer par la case justice et quand bien même cette dernière aurait dédouané l’accusé. L’enfer c’est les autres, disait Sartre. Dans son édito au Journal du dimanche, Pascal Praud, nous dit avec raison ce qu’il en pense. On partage.

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Source : Journal du dimanche 26/5/2024

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jeudi, 23 mai 2024

Paradis artificiels

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Alors que la violence sous toutes ses formes explose dans notre pays – mais pas que -, mais aussi outre-mer, on s’aperçoit que la drogue est bien souvent la source principale des règlements de comptes qui se déroulent quotidiennement sous nos yeux. Pierre Lellouche, pour Valeurs actuelles, dresse un dramatique constat de cette situation où l’on notera l’absence cruelle d’organismes spécialisés de lutte contre la drogue. Ce qui serait la moindre des choses.

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Source : Valeurs actuelles, 23/05/2024

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dimanche, 19 mai 2024

L’Europe ! l’Europe ! l’Europe !

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L’Europe de Macron est une utopie. " L’Europe résume assez bien Emmanuel Macron qui aime la lampe merveilleuse d’Aladin, celle qu’il suffit de frotter pour voler au-dessus du réel. Le président entretient le flou, le vague et l’ambigu. Il excelle à discourir et rechigne à agir. L’Europe est un terrain de jeu idéal." Pascal Praud dans Le Journal du dimanche résume bien le sentiment qu’éprouvent de nombreux Français à l’égard de cette Europe trop technocratique et pas assez humaine.

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Source : Journal du dimanche 19/5/2024

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Dans le Pacifique, la France n’a pas d’amis

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Regis Le Sommier

Gérald Darmanin l’assure : « l’Azerbaïdjan, ce n’est pas un fantasme, c’est une réalité. » Le ministre français accuse « une partie des indépendatistes » d’avoir « fait un deal » avec la dictature d’Ilham Aliyev. Bakou réfute : « Nous démentons tout lien entre les leaders de la lutte pour la liberté calédonienne et l’Azerbaïdjan », affirme l’Azerbaïdjan, voyant dans les propos du ministre « une campagne de calomnie » dirigée par Paris. Gérald Darmanin n’a pas tort pourtant. Les faits sont là. D’abord dans les manifestations, où le drapeau de l’Azerbaïdjan a été brandi à de nombreuses reprises à côté de la bannière du FLNKS. Étrange, lorsqu’on réalise que Bakou se trouve à 14 000 kilomètres de Nouméa... Ensuite, par les déplacements – trois au moins –, d’une délégation de représentants des peuples autochtones à Istanbul, pour assister le 1er mars dernier à une conférence tous frais payés, selon les services de renseignement français, sur la décolonisation. Car derrière l’Azerbaïdjan, il y a bien sûr la Turquie...

Les représentants ont formé le groupe d’initiative de Bakou, un collectif de 14 mouvements luttant pour l’indépendance des dernières colonies françaises qui diffuse des communiqués. Il est plus difficile d’assurer qu’en dehors de cette aide « idéologique », une véritable stratégie de déstabilisation de l’archipel français ait été mise au point par les Azerbaïdjanais. Il reste évident que Bakou cherche à faire payer à la France l’aide militaire que celle-ci apporte à l’Arménie. Jeter de l’huile sur le feu dans un bout de France au-delà des mers est sans doute davantage une aubaine que la mise en œuvre d’un plan machiavélique. Attention à ne pas reproduire les travers des guerres d’Indochine ou d’Algérie, trop longtemps perçues comme des agitations orchestrées par l’Union soviétique et la Chine, ce qui permettait d’occulter la propre responsabilité de la France. Ce n’est pas l’étranger qui crée le problème, même si c’est souvent lui qui en profite. L’Azerbaïdjan n’est d’ailleurs pas le seul pays à militer pour l’indépendance du « Caillou ». Depuis de nombreuses années, la Chine cherche à s’ouvrir de nouvelles routes maritimes dans le Pacifique pour y accroître son influence. La Nouvelle-Calédonie l’intéresse au premier plan. Prenant acte du repli de la France en Afrique, Pékin pense tirer profit de l’affaiblissement de notre pays. La fermeture du réseau TikTok depuis le début des émeutes est une première réponse de la France. Cette décision tient d’abord au fait que TikTok sert d’instrument de com- munication et de promotion de leurs exploits pour les émeutiers. Mais il s’agit aussi d’envoyer un signal en mettant un coup d’arrêt au puissant réseau chinois. Les États-Unis ne sont pas en reste et poursuivent des visées expansionnistes à partir de leurs prés carrés des Philippines, de Palaos, des Îles Marshall, de Jarvis ou des Samoa. L’Australie regarde également d’un œil bienveillant la dégradation de la situation à Nouméa. Elle dispute depuis longtemps à la Chine ses ambitions expansionnistes dans la zone. Ayant fait main basse sur Samoa et Nauru, elle lorgne sans vergogne sur l’« or vert » calédonien, le nickel, dont les sous-sols de l’île contiendraient entre 20 et 30 % des ressources mondiales. La Nouvelle-Zélande, dont l’influence s’exerce sur Tokelau et Niue, fait partie des prédateurs. Même si l’exploi- tation de ce minerai qu’on appelle l’« or vert » est au bord de la faillite, ce qui provoque sur l’île une crise économique majeure (son cours est passé de 50 000 à 19 000 dollars la tonne), il reste très convoité. Cet intérêt pour les ressources minières de l’archipel et ses zones de pêche n’est pas nouveau. Jacques Chirac avait autrefois remis les Australiens à leur place en leur rappelant que pour des gens qui souhaitent l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie et le bien-être du peuple kanak, ils n’en avaient pas moins, au cours de leur histoire, massacré leurs propres autochtones

Source : Journal du dimanche 19/5/2024

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samedi, 18 mai 2024

Lire, et faire lire, le passionnant nouveau numéro (n°19) de La Revue d'Histoire européenne consacré aux crimes de guerre des alliés durant la Seconde Guerre mondiale

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Un dossier non-conformiste qui révèle ce que la doxa officielle nous a toujours soigneusement caché. A ne pas manquer...

Le Revue d'Histoire européenne, n°19, mai juin juillet 2024, 80 pages, 9,50 €, en vente dans les Maisons de la Presse.

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Lire aussi l'article su Riposte laïque cliquez là

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Macron rencontre Xi-Jinping et se prend une gamelle

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La guerre en Ukraine est en train de redéployer la carte géopolitique du monde. Et dans l’affaire il s’agit moins du destin de la Russie que celui de la Chine. L’Occident prend des sanctions contre la Russie mais se montre nettement plus prudente à l’égard de la Chine dont elle est devenue par trop dépendante. Emmanuel Macron s’est littéralement planté avec Vladimir Poutine et sa rencontre récente avec le Chinois XI-Jinping qu’il croyait pouvoir infuencer s’est révélée être un fiasco total comme l’explique ici Pierre Lellouche dans un édito de Valeurs actuelles (16/05/202)

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jeudi, 16 mai 2024

Vers l’interdiction de la croix celtique ?

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Jérôme Bourbon, Rivarol cliquez ici

SE DIRIGE-T-ON vers l’interdiction pure et simple de la croix celtique en France ? Cela paraît délirant mais ce n’est pas hélas improbable compte tenu de la folie répressive actuelle. Après le succès de la manifestation organisée par le Comité du 9 mai en hommage au militant nationaliste Sébastien Deyzieu, mort il y a trente ans en tombant d’un toit alors qu’il était poursuivi par la police de Charles Pasqua, alors ministre de l’Intérieur du gouvernement de cohabitation dirigé par Edouard Balladur, à la suite de sa participation à une manifestation interdite contre l’impérialisme américain, le député socialiste du Calvados, Arthur Delaporte, propose dans Libération daté du lundi 13 mai d’interdire purement et simplement l’usage de la croix celtique dans notre pays. Il faut dire que le Système a été ulcéré par la réussite d’un rassemblement pacifique se déroulant sans que se produisît le moindre incident (cela change des manifestations de gauche et d’extrême gauche ou des défilés syndicaux qui ont presque toujours leur cortège de casseurs !) réunissant près d’un millier de jeunes participants en plein Paris le samedi 11 mai après que le tribunal administratif eut cassé la décision préfectorale d’interdiction de la manifestation au motif que l’arrêté du préfet portait une atteinte grave et disproportionnée à la liberté de manifester. Cet acte d’indépendance de la justice administrative étonne positivement quand on sait que cette dernière se fait trop souvent la simple chambre d’enregistrement des décisions gouvernementales ou préfectorales, on l’a vu notamment au moment des crises covidesques où elle a validé toutes les décisions liberticides de l’Exécutif portant atteinte à la liberté de circulation, de manifestation, de réunion et de culte et on s’en est également aperçu lorsqu’elle a validé à deux reprises, d’abord en référé à l’été 2022, puis sur le fond au printemps 2024, la décision de la CPPAP (commission paritaire des publications et agences de presse) de nous exclure de ses registres.

Cette décision du tribunal administratif est une victoire pour les organisateurs du défilé en hommage à Sébastien Deyzieu qui ont su trouver les arguments juridiques de nature à convaincre les juges. Mais elle est aussi et surtout un camouflet pour le préfet de police de Paris, Laurent Nunez, et plus encore pour le ministre de l’Intérieur, Gérald Moussa Darmanin. N’oublions pas en effet que c’est après le défilé du 6 mai 2023 en hommage à Sébastien Deyzieu qui avait indisposé la gauche que le locataire de la Place Beauvau avait pris une circulaire ahurissante interdisant de manière systématique, à Paris et sur tout le territoire national, toute manifestation « de l’ultra-droite et de l’extrême droite ». Toute manifestation, c’est-à-dire des défilés, des colloques, des banquets, des offrandes florales à la sainte de la patrie, un hommage à un défunt dans un cimetière. Cette décision du tribunal administratif prise le samedi 11 mai 2024 au matin, quelques heures seulement avant le début du défilé pour Sébastien Deyzieu, marque-t-elle un coup d’arrêt à cette dérive liberticide du gouvernement désireux de complaire à de puissants groupes de pression, toujours les mêmes, ou est-elle seulement une victoire à la Pyrrhus qui ne changera rien sur le fond dans la durée ? Il est encore trop tôt pour le dire mais saluons pour l’heure cette humiliation pour le sinistre Darmanin. On se réjouira également que les défilés et manifestations en l’honneur de sainte Jeanne d’Arc aient pu avoir lieu normalement cette année, le dimanche 12 mai, qu’ils aient pu se tenir sans encombre et n’aient pas été interdits en amont.

LA GAUCHE étant connue pour son esprit sectaire voire totalitaire, elle ne saurait bien sûr accepter que les nationalistes et identitaires puissent eux aussi défiler dans la capitale pour rendre hommage à l’un de leur camarade décédé dans des conditions dramatiques. C’est pourquoi elle propose d’aller encore plus loin dans la répression. Il n’est donc finalement pas si surprenant qu’un député socialiste ose proposer l’interdiction de la croix celtique alors même que cet emblème immémorial est au cœur de nos traditions et de nos civilisations et que, si on le voit dans tous les cimetières d’Irlande, il est aussi présent en France dans nombre de monuments, de peintures et de sculptures et notamment au faîte de certaines églises. Thierry Bouzard a précisément consacré il y a quelques années un très intéressant ouvrage à la croix celtique qui démontre de manière documentée, précise et indiscutable à quel point ce symbole est ancré dans notre histoire et répandu dans notre civilisation (NDLR SN : voir ci-dessous). L’élu socialiste Arthur Delaporte, qui se comporte en cloporte, annonce donc à Libération — qui recueille religieusement son initiative — le dépôt rapide d’une proposition de loi destinée, tenez-vous bien, à pouvoir « interdire tout symbole utilisé par des associations reconnues comme anticonstitutionnelles et contraires aux principes d’amitié contre les peuples ». Rassurez-vous, le député ne vise pas là les associations communautaires juives, de la LICRA à l’OJE (Organisation juive européenne) en passant par l’Observatoire juif de France (OJF) qui ne trouvent rien à redire, mais vraiment rien, au génocide en cours des Palestiniens à Gaza et à la famine organisée par l’entité sioniste désireuse de se débarrasser des « animaux humains » que seraient les Gazaouis selon les propos publics du ministre de la Défense israélien. Non, le député Delaporte, que les électeurs auraient dû mettre à la porte, vise là exclusivement les associations et groupements nationaux et nationalistes.

« Il faut, gémit-il dans Libé, nous protéger contre les ennemis de la République et de la démocratie. Aujourd’hui l’article R645-1 de notre code pénal interdit le “port d’un insigne ou un emblème rappelant les uniformes, les insignes ou les emblèmes qui ont été portés ou exhibés soit par les membres d’une organisation déclarée criminelle” à l’issue de la Seconde Guerre mondiale par le très contestable tribunal militaire international de Nuremberg, “soit par une personne reconnue coupable par une juridiction française ou internationale d’un ou plusieurs crimes contre l’humanité”. Donc les nazis. Et uniquement leurs organisations reconnues comme telles. Résultat : on interdit la vente de drapeaux avec une croix gammée mais on peut se balader dans Paris avec une croix celtique alors que c’est aussi un symbole suprémaciste blanc, ethnodifférentialiste. Je propose donc de nous inspirer de ce que font les Allemands : interdire tout symbole utilisé par des associations reconnues comme anticonstitutionnelles et contraires au principe d’amitié contre les peuples. En changeant la loi, on pourrait interdire l’utilisation de la croix celtique puisqu’elle a été l’emblème de plusieurs groupements dissous en France. […] Il faut d’urgence muscler notre droit pour renforcer notre arsenal juridique. Pouvoir interdire ces manifestations et ces emblèmes qui participent de l’usage d’une symbolique tout en garantissant nos valeurs fondamentales. Ce qui a fait la force du nazisme, c’est aussi l’usage des symboles sur les masses. »

CE QUE le député Delaporte ne dit pas, c’est que la croix celtique n’a jamais été utilisée comme emblème par l’Allemagne nationale-socialiste et tout ramener au nazisme est grotesque et prouve de surcroît une certaine forme d’inculture, hélas très courante aujourd’hui, même chez les élus de la République. Et pour justifier cette nouvelle mesure liberticide, le député convoque sans surprise l’histoire (écrite par les vainqueurs) et la Mémoire : « Nous allons entrer dans une séquence de commémorations des 80 ans du Débarquement en Normandie. Je rappelle que la manifestation interdite du 7 mai 1994, au cours de laquelle meurt accidentellement le militant de l’Œuvre française à qui rendent hommage ces néofascistes chaque année, avait été organisée contre l’organisation des 50 ans du débarquement des Alliés, parce qu’ils ne voulaient pas que l’on commémore la fin du régime hitlérien ! Dans trois semaines, on rendra hommage à ces combattants qui nous ont libérés du nazisme. Comment accepter qu’on laisse s’afficher des symboles en plein Paris accompagnés de saluts hitlériens ? » On se demande où le député a vu dans ce défilé pacifique et remarquablement organisé des « saluts hitlériens » (il serait d’ailleurs plus juste historiquement de parler de saluts romains ou olympiques) mais, qu’importe, l’essentiel pour ces gens n’est pas de dire la vérité mais d’asphyxier sans cesse nos libertés.

Alors que les crimes et les délits, y compris les plus barbares, explosent dans notre pays, le Parlement n’a donc pas d’autre priorité que d’interdire la croix celtique. Et également d’euthanasier les vieux (et à terme aussi les autres) puisque le projet de loi appelé pudiquement sur la fin de vie va être examiné à partir de cette semaine par l’Assemble nationale. Le Parlement se garde bien également de condamner les crimes perpétrés par l’entité sioniste. Lors du dîner annuel du CRIF le 6 mai dernier, le Premier ministre Gabriel Attal, rappelant explicitement sa judéité, a justifié sans réserve l’action meurtrière de Tsahal à Gaza et n’a pas eu un mot de compassion, pas un seul, pour la population civile palestinienne martyrisée. Quant à l’Eurovision, où l’on exclut la Russie mais où Israël est membre de plein droit (l’entité sioniste serait-elle géographiquement en Europe ?), ce qui a suscité fort heureusement en Suède où se tenait cet événement certaines réactions outrées compte tenu des crimes commis par un Etat sioniste, terroriste, assassin et voyou, elle a fait étalage de mauvais goût, de pornographie, de satanisme (la chanteuse irlandaise était ainsi grimée en sorcière avec un accoutrement effrayant) et d’homosexualisme, le chanteur suisse qui a gagné la compétition, Nemo, se définissant comme non binaire (Libé salue avec enthousiasme « le monde queer de Nemo »). Pauvre Europe ! Jusqu’où est-elle tombée ?

Face à toutes ces immondices, recommandons-nous de sainte Jeanne d’Arc, fêtée dimanche dernier, et de la Vierge Marie, la vraie première Dame de France célébrée tout particulièrement en ce mois de mai qui lui est consacré, « le mois le plus beau » comme nos pères le clamaient dans un cantique populaire, simple et attachant.

Editorial de Jérôme Bourbon publié dans le n°3614 (15 mai 2024) de l'hebdomadaire Rivarol.

Sur l'histoire de la croix celtique :

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Qu’ils abattent Mohamed Amra comme Kelkal, Merah et les Kouachi

Pierre Cassen ne mâche pas ses mots...

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mardi, 14 mai 2024

La France qui dégringole

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Vincent Trémolet de Villers

Choose France, deux mots anglais pour camoufler, dans le décor somptueux d’un pays qui fut grand, un triste rétrécissement. Débat Attal-Bardella et peut-être Macron-Le Pen pour faire oublier, dans la fièvre des slogans, la passion du jeu médiati- que, le vide des caricatures, une situation économique et sociale proche de l’auto- destruction. En 2003, Nicolas Baverez publiait La France qui tombe, constat accablant sur notre dette, nos déficits, notre bureaucratie. Aujourd’hui, Jérôme Fourquet, dans une note pour Le Figaro qui fera date, décrit la France qui a dégringolé. Il y a vingt et un an, le poids de la dette publique, ramené au PIB, atteignait 63 %, aujourd’hui nous en sommes à près de 110 %. La vérité que décrit le politologue est implacable : ceux qui se sont succédé au pouvoir ont choisi de ne pas remettre en cause un modèle politique qui a sacrifié la production à la consommation. Dans cette grande fresque des quarante dernières années défilent les usines qui ferment, les entrepôts de logistique qui ouvrent. Les champions français qui passent sous pavillon étranger : Pechiney, Arcelor, Alcatel-Lucent, Lafarge, Norbert Dentressangle, Club Med, Latécoère... La grande distribution, qui redessine nos paysages, modifie nos comportements et tente de recouvrir tous les aspects de nos existences : «Il n’y avait pas d’espace funéraire Leclerc, mais ça semblait être le seul service manquant », écrit Houellebecq dans Sérotonine. Ce « stato-consumérisme » repose sur les aides publiques qui pénètrent nos existences jusque dans l’achat de notre vélo, la réparation de notre électroménager et même la reprise de nos vêtements troués ! Il s’appuie sur une fonction publique de plus importante subventions et une population immigrée « pièce essentielle du puzzle pour fournir des consommateurs nouveaux » (Pierre Vermeren), le tout sous l’emprise d’une administration droguée aux normes et aux réglementations. Mais, quand les caisses sont vides, que le travail s’insère entre les vacances, les week-ends et les RTT, que les règles sociales et environnementales découragent les énergies créatrices, le modèle s’épuise. Nous y sommes. Emmanuel Macron sait tout cela mais peut-il encore rattraper le temps perdu ?

Source : Le Figaro 13/5/2024

Enquête de l’Ifop sur l’Etat-guichet, un modèle à bout de souffle. Lire ICI

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lundi, 13 mai 2024

A Bélâbre (Indre), la révolte anti-CADA continue

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Francis Bergeron Le Nouveau Présent cliquez ici

Le samedi 11 mai, les habitants de Bélâbre, charmant village du sud-Berry, étaient appelés à manifester pour la septième fois en quinze mois cliquez ici. Une manifestation tournée une fois de plus contre le projet d’implantation d’un Centre d’Accueil d’Immigrés. Sept manifestations successives sans compter les réunions en salle, voilà qui est inédit pour un village de 900 habitants dont les sites internet vantent « le charme discret ». Il est vrai que ce village très rural est un peu loin de tout, comme l’a rappelé l’avocat et chroniqueur de CNews Pierre Gentillet, originaire du canton. Néanmoins 140 personnes (je les ai comptées !) ont répondu à l’appel de l’Union bélabraise contre le centre pour migrants. En face, une vingtaine de contre-manifestants ont chanté l’Internationale, séparés par…150 gendarmes.

La révolte des habitants (une pétition contre l’implantation du centre pour immigrés a recueilli 400 signatures de villageois en âge de voter, ce qui est une sorte de record !) trouve son origine dans le refus du maire Laroche de tenir compte de l’avis des habitants. Il y a ici un déni de démocratie manifeste, a rappelé Maître Gentillet.

Mais l’assassinat du jeune Matisse, poignardé à Châteauroux par un « réfugié » afghan a encore avivé la colère des habitants. C’est que Châteauroux, la préfecture du département, n’est que d’une cinquantaine de kilomètres. Et les Bélâbrais ignorent tout du profil des 32 « réfugiés » (en attente d‘expulsion ou de régularisation) qui doivent venir s’installer ici. Combien d’Afghans ? Combien d’islamistes ? La prochaine victime sera-t-elle bélabraise ?

Une usine désaffectée a été achetée et quelques millions d’euros de travaux sont prévus pour loger ces personnes.

  • N’ayez pas peur, ce seront des familles avec femmes et enfants, promet le maire, pour rassurer la population.

Mais l’assassin de Matisse n’a que 15 ans. Quant à sa mère elle a giflé au sol sa victime en train d’agoniser !

Fort heureusement les travaux de réhabilitation n’ont pas encore commencé, alors que le maire Laroche annonçait l’ouverture du centre pour cet automne. Il évoque à présent une ouverture des locaux en 2025. De nombreux recours contre ce projet ont été lancés par les voisins du bâtiment en cause, et sont loin d’avoir encore été jugés. Ludivine Fassiaux, la jeune animatrice de l’Union bélabraise, est optimiste : ce centre ne verra sans doute jamais le jour.

Quant aux bélabrais dans leur ensemble, en opposition frontale avec les édiles, qui se font discrets, ils se reconnaissent dans ce rôle de lanceurs d’alerte, au nom de tous les villages ruraux impactés par ces implantations artificielle de contingents de migrants venus de l’autre bout du monde, pour une durée indéterminée.

Le rassemblement s’est terminé par le témoignage d’un habitant de Calais, ayant pris sa retraite par ici, pour fuir les « incivilités ». Un récit qui fait froid dans le dos, et qui désespère ce « réfugié » dans son propre pays.

Il y a deux semaines, un élu de Châteauroux (sur la liste du maire ex-LR macroniste Averous) me disait au téléphone :

  • Bardella va faire 50% dans l’Indre, après l’assassinat du jeune garçon.

La presse locale (La Nouvelle République), très engagée ici à l’extrême gauche,  fustigera une fois de plus la « récupération de l’extrême droite ». Mais quelle « extrême droite », et quelle récupération ? Les faits parlent d’eux-mêmes, hélas.

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samedi, 11 mai 2024

Pourquoi se gêner ?

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Gaëtan de Capèle

Dans un peu plus de deux mois, la France sera le centre du monde. Des centaines de milliers de touristes, des milliards de téléspectateurs n’auront d’yeux que pour les exploits des athlètes, mais aussi pour sa culture, son patrimoine, son art de vivre. Le retour, cent ans après, des Jeux olympiques à Paris a mobilisé toutes les énergies. Épreuves sportives, festivités, sécurité, logistique... tout a été pensé au millimètre pour que la plus grande compétition sportive du monde organisée à Paris reste gravée dans les mémoires. L’événement doit être une fête, une joie collective, une fierté nationale.

La France entière aspire à profiter de cette parenthèse de temps suspendu. Toute ? Non. Un bastion syndical peuplé d’irréductibles protestataires résiste encore et toujours. Ses dernières forces sont regroupées en un point et un seul : le mal nommé service public. Drapés dans les grands principes, la CGT et ses camarades de SUD ou de Solidaires ont depuis longtemps trahi ses missions pour le mettre au service d’un corporatisme forcené. Pour ces derniers Mohicans, les Jeux olympiques sont avant tout un formidable outil de chantage. Tony Estanguet rêvait d’une « trève sociale » ? Emmanuel Macron avait foi en « l’esprit de responsabilité des syndicats » ? Message reçu cinq sur cinq : un préavis de grève a été lancé dans les trois fonctions publiques. A la SNCF, à la RATP, chez les aiguilleurs du ciel, chez les éboueurs, dans la police ou encore aux douanes, c’est, comme dirait l’autre, la foire à la saucisse : primes, augmentations, départs anticipiés à la retraite…le catalogue des revendications n’a plus de limites, y compris les plus extravagantes, comme chez les cheminots. Dans ces rouages indispensables au succès des JO, le « quoi qu’il en coûte» tourne à plein régime. Mais, après tout, pourquoi se gêner? Plus qu’à son tour, l’État leur a signifié qu’il préférait acheter la paix sociale plutôt qu’affronter une crise. Face aux professionnels du conflit, il a depuis longtemps renoncé à tout acte d’autorité, à toute restriction du droit de grève, même la plus outrancière. Il ne fait que récolter ce qu’il a semé.

Source : Le Figaro 11/05/2024

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mardi, 07 mai 2024

L'Irlande se réveille : des milliers de manifestants à Dublin contre l'invasion migratoire

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Source Breizh-Info cliquez ici

Une marche contre l’immigration dans le centre ville de Dublin a attiré un grand nombre de personnes lundi après midi, rapporte RTE. Les manifestants sont partis du Garden of Remembrance (jardin du souvenir) et ont emprunté O’Connell Street peu avant 15h30, où la présence policière était notable, avec notamment une file d’agents de la Public Order Unit (unité de maintien de l’ordre public).

Au GPO (Poste de Dublin), les gardes se sont interposés entre les marcheurs et un groupe plus restreint de manifestants pro-palestiniens. Après son départ, la marche anti-immigration s’est regroupée au Customs House Quay pour une manifestation qui a duré jusqu’à près de cinq heures du soir.

Des protestations « Get them out, get them out » contre le gouvernement ont été entendues tout au long de la manifestation, ainsi que des condamnations des groupes politiques d’opposition, rapporte RTE.

Les manifestants portaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire, entre autres, « L’Irlande appartient aux Irlandais », « Les droits civiques des Irlandais », « Arrêtez le traité de l’OMS sur les pandémies », « Déportations massives », « Les migrants économiques ne sont pas des réfugiés » et « Les vies irlandaises comptent ».

Des groupes locaux de Coolock et Newtownmountkennedy – où des manifestations ont été organisées récemment contre l’utilisation de bâtiments pour héberger des demandeurs de protection internationale – étaient également représentés. Des pancartes faisaient également référence à l’installation d’une nouvelle « plantation » de l’Irlande en référence à la colonisation de l’île par les Anglais. A noter quelques membres du Sinn Féin aperçus parmi les manifestants.

Comme partout en Europe, l’immigration est devenue l’une des principales préoccupations des peuples autochtones en Irlande. De nombreuses manifestations ont été organisées pour protester contre la transformation de bâtiments en logements pour demandeurs d’asile, et plusieurs incendies criminels ont été perpétrés.

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dimanche, 05 mai 2024

Cultures et dépendances

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J’avoue que j’ai découvert Pascal Praud en regardant CNews qui nous offre chaque soir une analyse des événements en contradiction avec les versions officielles diffusées sur le service public – France Inter, France Info, etc. Mais le virus de la bien-pensance gangrène aussi les soi-disant médias privés comme RTL, la galaxie BFM, etc. On est dans un pays sous surveillance où il devient de plus en plus difficile de cacher sous le tapis la réalité des faits ou l’envolée inexorable du Rassemblement national. Pascal Praud donc. Il est de cette école où la formation se fait dans l’écrit avant de passer à l’oral. Il a commencé comme journaliste sportif. Sportif il devait le rester car chaque semaine il dézingue avec la voix du bon sens les maux de cette société dans laquelle on a de plus en plus de mal à se reconnaître.

Lire la suite ICI

Source : Journal du dimanche 5/5/2024

 

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samedi, 04 mai 2024

Attal, Lecornu et Séjourné visés par une plainte pour avoir livré à une puissance étrangère du matériel affecté à la défense nationale

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Source France Soir cliquez ici

Paul Pellizzari est un Général de l’Armée de Terre à la retraite ayant mené une longue carrière dans l’armée et devenu spécialiste de l’armement et des munitions. Il a comme tous les Français pu constater certaines dérives de la part des membres du gouvernement, gouvernement qui pour lui manque un peu d’expérience. Ayant pu observer l’envoi de munitions et d’armement en Ukraine (la France a envoyé quelques trente canons César sur un stock de soixante-seize), il s’est interrogé sur la légitimité des décisions, leur légalité et leurs conséquences.  

En effet la France a envoyé outre des fonds en Ukraine, mais aussi des armes et des hommes. La ligne rouge de la cobelligérance a donc été franchie. 

Devant ce fait accompli et sans l’autorisation de la population française, le général Pellizzari a décidé d’agir en déposant plainte contre, le premier ministre Gabriel Attal, le ministre des Armées Sébatien Lecornu et Stéphane Séjourné le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères.  Ce dernier ministre n’ayant pas sollicité l’accord du secrétariat général du gouvernement avant la signature de l’accord de coopération franco-ukrainien enfreignant ainsi une autre ligne rouge juridico légale constituant en un viol éventuel de la constitution comme l’a révélé France-Soir ce 17 avril 2024. 

 La plainte auprès de la Cour de Justice de la République a donc été déposée début avril et vise les trois ministres pour avoir livré à l’Ukraine depuis le mois de février 2022 des matériels, constructions, équipements, installations et appareils affectés à la défense nationale. Des faits prévus et réprimés par l’article 411-3 du Code Pénal qui dispose que :   

« Le fait de livrer à une puissance étrangère, à une entreprise ou une organisation étrangère ou sous contrôle étranger ou à leurs agents des matériels, constructions, équipements, installations, appareils affectés à la défense nationale est puni de trente ans de détention criminelle et de 450 000 euros d'amende». 

En outre la plainte, que France-Soir a pu consulter, déclare que ces faits reprochés ont été commis par « ces personnes en qualité de dépositaires de l'autorité publique ou chargées d'une mission de service public, dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice de leurs fonctions ou de leur mission ». 

Le gouvernent français a livré à l’Ukraine pour plus de 3,08 milliards d’euros d’équipements militaires sous forme de dons entre le 24 février 2022 et le 31 décembre 2023.  Ces équipements ont été pris sur le stock des armées, affaiblissant nos capacités de défense. Le matériel fourni comprend des équipements individuels de protection (casques, gilets pare-balles, tenues NBC, armement de petit calibre, appareils de vision nocturne etc.), mais aussi des matériels majeurs : systèmes anti-char, pièces d’artillerie, défense sol-air, véhicules blindés, véhicules de transport, missiles air-sol, drones. Dans la plainte on peut lire que les dons à l’Ukraine amputent de « près de 25% puis de 40% les capacités de l’armée française ». Une paille pour certains. 

Un fait intéressant est que les véhicules blindés donnés à l’Ukraine sont totalement inadaptés au conflit et au terrain d’emploi !  

En tant que président, Emmanuel Macron est aussi chef des armées et il avalise politiquement l’ensemble des décisions de cession. 

L’article 411-3 du Code Pénal dispose que : « Le fait de livrer à une puissance étrangère, à une entreprise ou une organisation étrangère ou sous contrôle étranger ou à leurs agents des matériels, constructions, équipements, installations, appareils affectés à la défense nationale est puni de trente ans de détention criminelle et de 450 000 euros d'amende ». 

Le rapport parlementaire du 8 novembre 2023 fait état que « l’aide militaire ne doit pas abimer notre propre outil de défense ». En fournissant 40% de notre capacité d’artillerie n’abime-t-on pas notre outil de défense ? Une question à laquelle un ministre devrait répondre.   

De plus le rapport écrit aussi que la France est « alliée de longue date de l’Ukraine, impliquée dès 2014 dans le règlement de son conflit avec la Russie ». Mais l’Ukraine n’appartient ni à l’OTAN, ni à l’UE et aucun accord de défense ne préexistait avant l’envoi d’armes en Ukraine, pas plus qu’une déclaration de guerre autorisée par le Parlement en application de l’article 35 de la Constitution. 

Enfin la France et l’Ukraine ont signé le 16 février 2024, encore une fois sans l’aval du Parlement, un accord de coopération où la France s’engage sur 10 ans et 3 milliards d’euros en 2024. Ce qui affecte le budget de l’État et aurait donc dû faire l’objet d’un vote au Parlement sur fond de l’article 53 tel que nous l’avions écrit précédemment. Ce viol manifeste de la constitution a poussé le Sénateur Houpert et le député Dupont Aignan à saisir l’ONU. Cela vient à la suite de leur première saisine du Conseil d’Etat, se déclarant incompétent, le président Macron ayant décidé un jour avant de solliciter le Parlement pour un vote qui n’engageait pas sa responsabilité sur fond de l’article 50-1.  Une entourloupe supplémentaire. 

C’est bien devant ces faits et en soutien aux actions du sénateur Alain Houpert et du député Nicolas Dupont-Aignan que le Général Pellizzari a déposé sa plainte. En outre il commente la communication faite par Emmanuel Macron à propos de la mise à disposition de l’arme nucléaire pour défendre l’Europe. "Un pas de trop" explique le Général Paul Pellizzari. 

La Cour de Justice va-t-elle entendre les propos du Général Pellizzari ? L’affaire est sérieuse, car il y va de la souveraineté française en matière de défense nationale, mais aussi d’un départ de la doctrine diplomatique Française. Affaire à suivre.

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vendredi, 03 mai 2024

Nos juges sont intouchables, même en cas de lourde faute professionnelle

Source Riposte laïque cliquez ici

Quand vous passez devant un tribunal, vous avez une chance sur trois d’être jugé par un membre du Syndicat de la magistrature, ce qui n’est guère rassurant, sachant que des juges peuvent ne pas être adhérents de ce syndicat, qui devrait être dissous, et en appliquer les principes. Et le pire est que ces magistrats bénéficient, en cas d’erreur, voire de faute professionnelle, d’une impunité totale. Quelques exemples.

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Un jeune militant de l’Oriflamme avait été condamné en première instance à 4 mois de prison ferme, à une amende de 2900 euros et à 3 ans d’interdiction de détenir une arme. Son crime ? Avoir paisiblement manifesté à Saint-Senoux, près de Rennes, contre une lecture effectuée par des drag-queens devant des enfants de 3 à 6 ans. Le juge qui présidait ce procès inique s’appelle Béatrice Revail, et le procureur qui avait demandé 6 mois de prison ferme (quel scandale !), par ailleurs bien connu pour son indulgence avec la racaille se nomme Philippe Astruc.

Or, et heureusement, il demeure des juges qui font du droit, et pas de la politique, et la cour d’appel de Rennes a cassé ce verdict inique. cliquez ici

Mais nous avons des raisons d’être inquiets, puisque le maire de Saint-Senoux, l’écologiste Antinea Leclerc, a déposé plainte également contre Riposte Laïque, suite à cet article de Rose Martin que cette grande démocrate n’a pas apprécié. cliquez là

Nous avons donc toutes les chances de tomber de nouveau sur le tandem Revail-Astruc, qui ne seront pas sanctionnés pour le verdict inique qu’ils ont demandé pour l’un, et prononcé pour l’autre.

Dans un autre dossier, Riposte Laïque avait été condamné en première instance par le juge Caroline Kuhnmunch à une lourde amende à payer immédiatement à deux caissières voilées. Avant le procès, nous avions déjà évoqué nos inquiétudes quant à ce juge. cliquez ici

Nous avions d’autant de raisons d’être inquiets que nous avions vu ce juge faire preuve d’une agressivité invraisemblable contre Christine Tasin, à l’occasion de deux procès intentés contre la présidente de Résistance républicaine. Hélas, la suite a confirmé que nous avions raison d’être inquiets.

Il était impossible que Riposte Laïque perde ce procès, pour cinq raisons précises, dont la principale était que la plainte des deux caissières voilées visaient les éditions Riposte Laïque, qui n’avaient aucune responsabilité dans la parution de cet article. Or, en toute connaissance de cause, sachant qu’elle commettait une énormité juridique, le juge Caroline Kuhnmunch nous a lourdement condamnés.

Bien sûr, en appel, Riposte Laïque a été totalement relaxé, infligeant un sévère camouflet à Caroline Kuhnmuch, qui a commis une faute professionnelle. Que croyez-vous qu’il arriva ? Ce juge est à présent vice-président de la 17e chambre correctionnelle de Paris !

Moralité : les magistrats français font partie de la seule profession où des fautes professionnelles sont au mieux impunies, au pire récompensées, surtout quand elles visent des patriotes.

Mais bien sûr, j’ai confiance dans  la justice de mon pays…

09:40 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 01 mai 2024

Le nouveau numéro de Terre et peuple Magazine est sorti

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L'éditorial de Pierre Vial :

La France ne doit pas disparaitre

Certains vont sans doute trouver le titre de mon édito trop alarmiste. C’est qu’ils ne veulent pas regarder la réalité en face. Quand cette réalité va leur éclater en pleine figure, ils seront les premiers à se mettre à l’abri pour nous donner d’excellents conseils… quand nous, nous irons au casse-pipe… ces dernières années m’ont appris à savoir qui est qui, loin des illusions.

Il y a plusieurs façons de mourir. Il y a la mort physique pure et simple. Il y a aussi la mort spirituelle, qui fait que le mot « Français » ne recouvre plus aucune réalité charnelle, identitaire.

Cela va sans dire mais cela va encore mieux en le disant :  par Français nous entendons parler des hommes et des femmes d’origine européenne et en qui la race et la culture s’allient pour constituer une identité, portée par un peuple. Certains – toujours les mêmes - me reprochent d’utiliser le mot « race », trop connoté, trop marqué, trop compromettant. En somme, tabou. J’ai toute ma vie appelé un chat un chat et ce n’est pas à la fin de mon existence terrestre que je vais changer. Je laisse à ceux et à celles à qui cela donne des vapeurs le soin de s’adapter à l’air du temps. Mais qu’ils ne se fassent pas trop d’illusions : ayant côtoyé des maudits, dont je suis, ils restent à jamais des maudits. Ceci étant, les mots ont leur importance car ils sont des armes, c’est pourquoi j’utilise volontiers « Gaulois » pour désigner les vrais Français. Les gauchistes l’ont bien compris, qui ont lancé naguère leurs malédictions contre Astérix dans les colonnes de Libération. 

Eux qui veulent enlever à la France son identité ont bien compris que la clé pour arriver à leurs fins c’est la démographie. C’est pourquoi il n’y a rien de plus important que la question du peuplement. Tout doit donc être fait pour enrayer le suicide démographique de la France. À ceux qui prétendent qu’il n’y a pas de solution, je réponds que l’Histoire en fournit de nombreux exemples. Le premier devoir d’un futur gouvernement de Bloc National est d’avoir une politique nataliste dynamique, conjointement au Grand Ménage destiné à renvoyer chez eux les envahisseurs. Nous avons en tête des solutions très efficaces.

Nous sommes réalistes et pragmatiques. C’est dans cet esprit qu’il faut saisir toute occasion qui se présente pour faire avancer notre conception des choses. Les prochaines élections européennes en sont un bon exemple. Il n’y aura pas de possibilité de survie pour la France si elle ne retrouve pas sa souveraineté, confisquée par les Européistes de Bruxelles. Il faut donc impérativement que toutes (je dis bien toutes) tendances confondues, ceux qui refusent la fin de la France programmée à Bruxelles constituent un Bloc National, qui peut faire pencher la balance du bon côté. Ceux qui disent qu’il y a ceci ou cela pour refuser ce Bloc National sont soit des imbéciles, soit des traîtres – ou les deux à la fois. Aujourd’hui ne peuvent se justifier d’aucune façon les ego, les susceptibilités, les ambitions, les rancunes, l’appât du gain. LA PATRIE EST EN DANGER. Nous sommes maintenant nombreux à le dire : sans souveraineté politique, économique (énergétique, industrielle, agricole – la grande colère de nos campagnes est totalement légitime), militaire (La France dispose de 70 hélicoptères Tigre… mais la moitié seulement est opérationnelle !), culturelle, la France est condamnée à mort. Ou, ce qui revient au même, à être le Xe État d’une nébuleuse mondialiste. Donc que vive la CONFÉDÉRATION EUROPÉENNE DES PEUPLES où chaque peuple apportera sa contribution, avec son génie propre dans un faisceau de volontés, conscient que l’unité fait la force. Et une grande leçon de L’Histoire c’est que la force est la seule réplique efficace aux agresseurs de toutes sortes.

La France a tout à perdre à se mêler de questions qui ne la concernent pas. C’est vrai pour l’Ukraine. C’est vrai pour le chaudron africain, où nous avons usé bêtement notre armée. Voici des mois que Juifs et Palestiniens disent et redisent aux Européens qu’il faut choisir son camp. Beaucoup tombent dans le panneau. Ils ont tout faux. Car choisit-on entre la peste et le choléra ? Arabes et Juifs sont des Sémites, qui se disputent un héritage commun. Qu’ils règlent donc entre eux leurs querelles de famille. Nous n’avons pas à être les idiots utiles ni des uns ni des autres.

Pour le commander cliquez ici

16:39 Publié dans Les Nouvelles du Front de Pierre Vial, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |