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samedi, 10 juin 2023

Barrage : on accuse une fois de plus les Russes

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Il fallait s’y attendre, les Ukrainiens se sont empressés d’accuser les Russes d’avoir détruit le barrage de Nova Kakhovka, provoquant une catastrophe écologique de grande ampleur de toute la région. Et les médias « occidentaux » ont relayé aussitôt l’accusation. Sans entrer dans les détails la première question qui nous vient à l’esprit est : quel intérêt avaient les Russes de détruire ce barrage qui alimente en eau la Crimée ? Lisez le document ci-joint qui montre bien que les Russes n’avaient aucun intérêt à provoquer une telle catastrophe. Une fois de plus on nous enfume alors que les responsables ukrainiens mènent une guerre de plus en plus suicidaire au lieu de chercher un compromis.

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vendredi, 09 juin 2023

Annecy : Éric Zemmour a raison, cela s’appelle un francocide

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Alain de Peretti

Ce jour du 8 juin 2023 marquera-t-il une véritable prise de conscience des conséquences de l’immigration de masse ?

Après l’émotion suscitée par l’attaque à Annecy de ce qu’il y a de plus précieux, nos enfants, le peuple français sortira-t-il de sa léthargie et comprendra-t-il qu’il ne s’agit pas d’un fait divers monstrueux qu’on traitera par une minute de silence, comme ce matin à l’Assemblée nationale, par des marches blanches et des bougies ?

En effet, pour nous qui sommes « réveillés », nous avons compris depuis longtemps que tous ces faits traités comme faits divers ou tout simplement masqués par la presse sont un fait de société dont le lien est l’invasion migratoire par des personnes dont la culture est basée sur la haine de ce que nous sommes, et dont l’éducation entraîne des frustrations générant des désordres psychiques graves.

Force est de constater que ce genre d’atrocités se multiplie et que les profils des meurtriers ont beaucoup en commun. Et pas seulement leur déséquilibre psychologique. Ils professent souvent la même religion et se construisent dans la haine contre l’Occident et les mécréants que nous sommes. Or pour l’idéologie islamiste qui instille ses représentations ici comme de l’autre côté de la Méditerranée, être un mécréant, c’est ne plus vraiment être un être humain ; et l’élimination des mécréants peut être un hommage rendu à son dieu. Autre point à noter, la propagande de l’État islamique, via le magazine Dar al islam, faisait de l’école une cible car c’est là que se transmettaient selon eux la laïcité, l’impudeur et la mécréance. Le journal appelait clairement à commettre des attentats dans des écoles. cliquez ici

À ce stade, on peut parler de « francocide »
Si à cette heure les motivations de l’assassin ne sont pas explicites, il prétend même être chrétien, le fait qu’il soit syrien interpelle et nous replace dans un contexte de violence islamiste. On peut rappeler aussi que, si l’homme était désespéré de ne pas voir sa demande d’asile aboutir en France, s’immoler par le feu aurait eu plus de sens que de rejouer le massacre des innocents dans le jardin de l’Europe. Car c’est ainsi que s’appelle le lieu du crime.

Tragique ironie
Récemment, dans une vidéo, Marion Maréchal dénonçait les viols de plus en plus fréquents et violents sur des Françaises âgées, dont les auteurs ont tous le même profil que cet assassin syrien, dans le silence assourdissant des féministes patentées : là aussi un seuil de « décivilisation » a été franchi, ce qui est la conséquence logique de l’application d’idéologies gauchistes mortifères. Rappelons-nous la belle formule de Bossuet : « Dieu se rit des hommes qui maudissent les effets dont ils chérissent les causes ».

Si on ajoute à cela la longue litanie des agressions au couteau, le plus souvent par égorgement, marqueur culturel, pudiquement appelé par la presse « poignardé au cou », on se demande quand le peuple français va réaliser vers où on l’emmène.

L’important n’est-il pas d’interdire les colloques d’extrême droite et de combattre la récupération ? Éventuellement de débattre de l’âge de départ en retraite ? Ou de lutter contre les stéréotypes de genre à l’école ?
Nous sommes vraiment entrés dans « l’anarcho-tyrannie » conceptualisée par Samuel T Francis où l’État laisse tranquilles les racailles et accable les citoyens lambda par des réglementations tatillonnes assorties de privation de libertés.

Les évènements d’Annecy seront-ils l’électrochoc nécessaire au réveil de nos compatriotes ?

Dans la négative, les carottes seront cuites pour notre patrie la France !

Source cliquez ici

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Le nouveau numéro de Terre et peuple Magazine (n°95) est sorti

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jeudi, 08 juin 2023

Menhirs détruits à Carnac : la bureaucratie française en cause ?

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Samuel Martin

Cela pourrait être le prochain album d’Astérix : Obélix et les 40 menhirs. Mais ce n’est pas une fiction : 39 menhirs ont disparu à Carnac (Morbihan), dans la Z.A. de Montauban. Oh, pas de ces mégalithes qui font la réputation mondiale du site, pas des microlithes non plus : des pierres d’une cinquantaine de centimètres de haut. Elles sont parties dans des bennes de gravats et de terre lors des travaux de construction d’un magasin Mr Bricolage, ont peut-être été, depuis, concassées en gravier et on n’a pas le cœur à rire devant ce fiasco patrimonial qui vient d’être dénoncé sur www.sitesetmonuments.org, en date du 2 juin, par un Carnacois, Christian Obeltz, prospecteur-correspondant du Laboratoire de recherche archéologie et architecture de l’université de Nantes.

Jointe par nos soins, la mairie de Carnac se défend de toute erreur. Une première étude du site, classé ZPPA (Zone de présomption de prescription archéologique), avait été menée en 2015 suite à une demande de permis de construire pour un Super U. L’INRAP avait alors repéré des éléments qui posaient la question : « Une file de menhirs inédite à Carnac ? » Pour l’auteur de l’étude, Stéphan Hinguant, il s’agissait vraisemblablement « de la réutilisation probable de blocs issus de monuments mégalithiques plus anciens » (p. 43). Et d’ajouter : « Seules des observations complémentaires sur les monolithes, voire une fouille, permettrait de certifier l'origine néolithique de cet ensemble qui pourrait au final s'inscrire en bonne place dans la cartographie des monuments mégalithiques locaux » (p. 45). Mais, explique aujourd’hui la mairie, « aucune suite n’a été donnée par le maître d’ouvrage à la prescription de fouille émise par la DRAC, le permis de construire de ce supermarché ayant été refusé en raison de hauteur sous faîtage non réglementaire et de la présence d’une zone humide ». Fin du premier acte.

Puis un deuxième permis est demandé en 2022, pour Mr Bricolage, cette fois. Entre-temps, les réglementations ont évolué, explique la mairie : l’« alurisation » et la « grenellisation » des plans locaux d'urbanisme (PLU) (en référence à la loi ALUR et au Grenelle de l’Environnement) font que, désormais, la ZPPA est devenue une AVAP (une aire de valorisation de l’architecture et du patrimoine) ! Le dossier, transmis à l’UDAP (Unité départementale de l'architecture et du patrimoine), revient avec un avis positif qui a valeur décisionnaire : le permis est accordé.

Je vous aurais bien fait grâce des sigles – encore n’ai-je pas mentionné la DDTM ni le SCOT… –, mais ils semblent être la clé du gâchis qui vient d’avoir lieu à Carnac. Christian Obeltz accuse le maire de Carnac, mais aussi le Centre des monuments nationaux pour d’autres « aménagements brutaux » (le CMN a la responsabilité des alignements de Carnac), de se dépêcher d’aménager Carnac et d’y construire avant le classement probable du site au patrimoine de l’UNESCO, qui le rendrait intouchable. C’est peut-être un élément du problème, mais le mille-feuille administratif et les réglementations tous azimuts censées protégées l’environnement (dans son sens le plus large, englobant aussi bien la faune et la flore que les pierres de nos ancêtres) pourraient bien être la cause d’une décision ubuesque aboutissant à l’inverse du but recherché. Pour la mairie, le permis accordé respecte toutes les normes en vigueur, « conformément aux documents d’urbanisme » et seule la fatalité expliquerait cette aberration bureaucratique… bien que « cet imbroglio de réglementations » puisse être incriminé.

Reste que, de l’aveu même du cabinet du maire, « le site est détruit » définitivement et nul ne sait où sont passées les pierres préhistoriques. Le maire de Carnac, Olivier Lepick, est aussi le président de l’association Paysages de mégalithes, qui porte le projet de l’inscription, à l’UNESCO, des mégalithes de Carnac et des rives du Morbihan. On a connu sans doute meilleur porte-drapeau.

Source Boulevard Voltaire cliquez ici

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mercredi, 07 juin 2023

Comment retrouver une électricité bon marché ?

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Encore un scandale, lié aux fifrelins de Bruxelles. D’anciens capitaines d’industrie et un ancien ministre s’élève contre le yoyo des prix de l’électricité. Pour eux, mais pour nous également, il est urgent de suspendre le mécanisme européen d’accès régulé à l’électricité nucléaire historique (Arenh) afin de retrouver une électricité dont le prix est aligné sur son coût de production, défendent six cosignataires que voici :

Arnaud Montebourg, entrepreneur, ancien ministre de l’Économie et du Redressement productif ; Raphaël Schellenberger, député, président de la commission d’enquête visant à établir les raisons de la perte de souveraineté et d’indépendance énergétique de la France ; Henri Proglio, ancien PDG de Veolia et d’EDF ; Loïk Le Floch-Prigent, industriel, ancien PDG de GDF, d’Elf et de la SNCF ; Hervé Machenaud, ancien directeur exécutif d’EDF ; Nicolas Meilhan, entrepreneur, ancien conseiller scientifique à France Stratégie.

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Source : Le Figaro 6/6/2023

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Le « cimetière » des Autotlib d’Hidalgo en Sologne

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Source Jeune nation cliquez ici

La maire de Paris a voulu des « Autolib » pour sa ville. En voici le résultat en Sologne…

En Sologne, il n’y a pas que le château de Chambord…

Pour info à ceux qui se demanderaient ce que sont devenues nos belles voitures électriques parisiennes d’Hidalgo-Les Verts. Voici quelques photos prises par un résidant de Romorantin sur un entrepôt situé près de la déchetterie.

Inadmissible ! Il n’y a de responsabilité que pour les gueux…

Le majestueux fiasco parisien de la voiture électrique en libre accès…

Le fiasco parisien de la voiture électrique ou les fructueux investissements des « escrologistes » !

Bizarre, les écolos ne s’en vantent pas, ils préfèrent empêcher les enfants de rêver, supprimer les arbres de Noël, le Tour de France, les centrales nucléaires…

Dans le privé, une telle gabegie serait sanctionnée par la démission du responsable, voire son licenciement… L’argent des Français, du moins de ceux qui paient l’impôt, n’est pas utilisé avec toute la rigueur qui devrait être la règle.

Des centaines de batteries qui fuient et répandent leurs produits toxiques dans les sols.

Personne n’en veut. Personne ne sait qu’en faire. Fabricants et casses ne veulent pas les racheter. Même les recycleurs professionnels les ignorent. L’Inde refuse de les importer. L’usine de batteries a dû fermer, car aucun constructeur au monde n’a voulu de cette technologie des « batteries chaudes ».

Mme Hidalgo et ses amis verts, pourtant toujours prompts à « la ramener » sur à peu près tout, restent cois sur ce sujet. Trop gênant peut-être ?

La vue aérienne est impressionnante.

Des centaines de voitures électriques qui pourrissent… Des tonnes d’acide pour qui ?

Et dire que nos gouvernants ne veulent plus que des voitures électriques d’ici  à 2025…

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lundi, 05 juin 2023

Répartition des migrants et ingénierie sociale

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Dans sa chronique du Figaro (3/6/2023) Mathieu Bock-Côté s’en prend à ce gouvernement qui voulant montrer une image propre de la capitale en vue des Jeux olympiques n’a rien trouvé de mieux que de les exfiltrer dans nos campagnes et ordonné aux préfets de jouer les proxénètes. Inutile de dire, suite aux expériences menées à Callac et à Saint-Brévin, que ça va râler dans les chaumières et faire hurler des maires qui n’ont en rien été concertés, pas plus évidemment que les populations. Mathieu Bock-Côté dénonce également l’aspiration totalitaire de ce régime décidément peu démocratique d’interdire toute manifestation dès lors qu’il est possible de manipuler ce concept d’extrême droite qui ne veut plus rien dire. Du Rassemblement national à l’Institut Iliade, on se demande où est la sédition et l’atteinte aux valeurs de la République.

Il y a plus grave encore à nos yeux. Outre le fait que ce gouvernement n’a aucune ligne directrice concernant l’immigration si ce n’est sa soumission à tout ce qui touche de près ou de loin à l’islam – à l’image de trop nombreux élus -, les Français ont tout lieu de s’inquiéter de la montée de la violence dans nos villes et nos campagnes. Pas une seule journée qui ne se passe sans que la longue litanie des braquages, des vols et des viols ou des morts, ne viennent pigmenter la rubrique des faits divers de nos quotidiens. Ce pays est proprement en train de partir à vau l’eau tant la sécurité publique n’est plus assurée. Ce ne sont pas les policiers qui sont en cause, bien au contraire, ils subissent eux-aussi le laxisme pour ne pas dire l’incompétence d’un ministre de l’Intérieur aux ordres d’un patron qui l’est tout autant. Macron n’est pas prêt de trouver le remède contre le Rassemblement national. Mais les Français sûrement !

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jeudi, 01 juin 2023

Au cœur du narcissisme occidental : le protestantisme zombie

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Alors que 75 % de la planète refusent de nous suivre, comme le démontre le soutien ou pas à la Russie, nous ne cessons pas pour autant de nous autodésigner – nous l’Occident -  comme la «communauté internationale ». Nous sommes le monde, alors même que le monde est exaspéré par ce qu’il perçoit comme un conflit entre Européens de l'Ouest (nous) et de l'Est (les Russes). En cause, nous démontre Emmanuel Todd, ce fond protestant qui a irrigué le Nord et l’Est de l’Europe, dont l’Allemagne.

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Source : Marianne, 1er /06/2023

 

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mardi, 30 mai 2023

Immigration : les dirigeants LR font semblant !

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Les Républicains ont dévoilé, samedi 20 mai, un plan inédit censé mettre fin au « chaos migratoire français ». La vice-présidente exécutive de Reconquête, Marion Maréchal, déplore des omissions et se montre sceptique concernant la faisabilité et l’efficacité de leur proposition de « bouclier constitutionnel ».

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Source : Le Figaro 30/5/2023

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Le dévoiement du droit d’asile

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Militantisme des associations financées par l’État, jurisprudence délétère des cours européennes et nationales, lenteurs des procédures administratives... Dans un essai très documenté, La Vérité sur le droit d’asile (L’Observatoire ed.), l’avocat Philippe Fontana met à nu, derrière l’idéal de l’accueil universel, la réalité d’un système dévoyé.

Lire la site ICI

Source : Le Figaro 29/5/2023

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lundi, 29 mai 2023

DANS LE NOUVEAU NUMÉRO DE "LECTURES FRANÇAISES" (n°793 - mai 2023), UN GRAND ENTRETIEN AVEC DIDIER LECERF SUR SON LIVRE "FRANÇOIS DE LA ROCQUE, DES TRANCHÉES AU PARTI SOCIAL FRANÇAIS"

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dimanche, 28 mai 2023

La fable de la réindustrialisation macroniste

militant-mai-2023-525x749.jpegAndré Gandillon,

éditorial du

n°759 (mai 2023)

de la revue Militant

La mode est à la « réindustrialisation de la Fiance ». Comment ne pas y souscrire ? Aucun peuple ne peut espérer durablement la prospérité s’il ne dispose pas d’une base économique productive physique solide. L’agriculture et l’industrie en sont les éléments cardinaux. Tout Etat soucieux de souveraineté et de puissance se doit d’être pour l’essentiel autosuffisant, ou en passe de le devenir en cas de danger et de disposer d’un savoir-faire technique, scientifique lui permettant de ne céder en rien à d’autres puissances inévitablement concurrentes. N’oublions jamais que l’histoire des peuples s’analyse en termes de rapports de forces. Et, à la source de l’énergie qui nourrit la puissance d’un peuple se trouve l’élément spirituel, qui insuffle la volonté d’être et de s’en donner les moyens.

Toutefois, si une telle politique est de première urgence, nous devons savoir qu’avec la classe politique et technocratique aux affaires, il n’en sera rien. Pour une simple raison de bon sens : comment accorder quelque crédit à des gens qui sont les activistes zélés de la désindustrialisation de la France depuis les années 1980 ? Qui ont détruit notre filière nucléaire, d’abord en 1997 avec l’arrêt de Superphénix puis en 2022 sur ordre de Macron, du projet Astrid, détruisant notre autonomie électrique ?

D’ailleurs ils ont détruit tout ce qui faisait la puissance de la France : nous dépendons des GAFAM et donc des Etats-Unis pour l’informatique, le Plan calcul ayant été sabordé par une technocratie américanolâtre dès les armées 1969-1970. L’indépendance militaire a été supprimée depuis que Sarkozy a réintégré la France dans l’Otan, que De Gaulle avait quittée, d’ailleurs contre l’avis de la classe politique française, Mitterrand en tête, rappelons-le.

Aujourd’hui, la France est un « slave state » des Etats-Unis qui, à la faveur de leur guerre par procuration ukrainienne contre la Russie, se trouve handicapée, comme ses voisins par le coût d’une énergie devenu exorbitant et qui, par l’ineptie politique de ses dirigeants, n’a plus grand rayonnement mondial.

Si leur action sur le plan national est destructrice à tous points de vue – invasion migratoire, promotion de l’inversion des mœurs, destruction de l’économie, de l’instruction – à l’étranger, elle abaisse la France, la salit : Sarkozy, après quelques gesticulations dans la crise russo-géorgienne de 2008, restera celui qui a déstabilisé la Libye et plus encore le Sahel ; le nom de Hollande est associé avec Merkel à cet ignoble parjure que constitue l’aveu d’avoir trompé Poutine lors des Accords de Minsk à propos de la question ukrainienne. Quant à Macron, qui avec son «en même temps » dit et fait tout et le contraire de tout il laissera au pire l’image d’un personnage duplice, car se faisant le chantre du dialogue avec la Russie tout en poussant à la guerre contre elle. Au mieux il laissera celle d’un bouffon lorsque, menant une politique de laquais de Washington, il déclare, le 10 avril, en revenant de Pékin que la France et l’U.E. ne doivent pas suivre systématiquement la politique américaine.

Mais ces gens-là ne seraient pas en place si «l’élite » du régime républicain n’était pas elle-même devenue un cancer sur le corps de la France. Plus les classes d’âge passent plus le niveau de culture générale, de l’intelligence diminue, moins elles apprennent les bases du raisonnement Dès l’école primaire, l’instruction est altérée , l’apprentissage de la lecture, de la grammaire se font selon des méthodes qui lézardent inévitablement la stabilité de l’esprit et ne visent qu’à fabriquer des agents robotisés au service du mondialisme. La culture historique, littéraire est de plus en plus lacunaire et surtout orientée en vue du dénigrement sinon de l’occultation de notre tradition civilisationrelle. Car, comme l’écrivait Orwell, «le moyen le plus efficace de détruire les gens est de nier, d’oblitérer leur propre compréhension de l’histoire. » Tout ce personnel – qui méprise le vulgum pecus du haut d’autant plus qu’elle ignore son inculture – est difficilement récupérable ceux qui redresseront la France seront confrontés à ce que, d’une part, il manquera de gens de qualité, niais que d’autre part, il faudra inévitablement utiliser une partie au moins de ce personnel aux moyens carencés.

Redresser notre industrie ? Encore faut-il que la France dispose d’une main-d’œuvre qualifiée. C’est de moins en moins le cas et nombre d’emplois ne sont pas pourvus par manque de personnels formés.

Tout redressement de la Fiance a pour commencement le rétablissement d’une instruction reposant sur des principes éprouvés et sur un esprit de rigueur qui de nos jours fait défaut

Ceux qui prétendent nous gouverner sont à la fois les héritiers et les agents actifs d’une entreprise de démolition méthodique de la France et le défi principal qui se pose à nous est de former des élites à la tête bien faite et bien pleine, enchâssée dans notre tradition millénaire. Et le premier réflexe salutaire est de n’accorder a priori aucun crédit à ce que nous disent les media régimistes et la politicaille aux affaires ou en partenariat avec elle dans une opposition de théâtre, de la Nupes aux lepénistes : les dés sont pipés !

Pourtant l’esprit inventif ne fait pas défaut à la France et les entreprises novatrices de nature industrielle, créées par de jeunes esprits novateurs ne font pas défaut Maltraité, le génie français demeure et s’inscrit dans la lignée des Bollée, Renault qui ont largement inventé l’automobile, des Voisin et Blériot qui ont créé l’aviation. Or une administration tatillonne, une fiscalité spoliatrice, une absence de politique économique et financière digne de ce nom (l’économie orientée est un concept ignoré) d’un Etat devenu le kapo de l’oligarchie sataniste occidentale, font que nombre d’entre elles émigrent ou sont rachetées par des entreprises ou des fonds financiers étrangers.

Veut-on redresser la France ? Réduisons le poids de l’Etat, simplifions la carte administrative, non pas en regroupant les communes qui sont les seuls endroits où les Français peuvent dire utilement leur avis, mais en refondant cette coûteuse régionalisation qui met en place des hobereaux républicains et n’enraye en rien les déséquilibres territoriaux, cessons de financer à 60 Mds €par an l’entretien d’une immigration inassimilable.

Mais que nous propose-t-on comme « réindustrialisation » de la Fiance ? Le programme du «Grand reset » dont Schwab a exposé les grandes lignes, à savoir un projet gnostique, avec « Gaïa » pour idole, déconnecté du réel pour tenter de sauver un système économique confiorité à une asphyxie d’ionique liée à la baisse de rentabilité du taux de profit à une baisse de la productivité mais aussi et surtout les positions acquises par l’oligarchie mondialiste : il suffit de lire les « directives » annuelles de Lany Fink, le patron de Blaclaock, intimant aux entreprises de diminuer leurs émissions de gaz à effet de serre pour en être convaincu à dominante anglo-saxonne. En réalité il s’agit d’accélérer notre suicide industriel, sous prétexte de « décarboner » l’économie au motif de lutter contre le réchauffement climatique dont il est mensonger de dire qu’il est dû à l’activité de l’homme.

Dans l’immédiat, cela va surtout profiter à la Chine qui n’a promis de décarboner qu’après 2030 et qui va nous vendre éoliennes, panneaux solaires. S’il faut lutter contre la pollution, alors diminuons les intrants chimiques dans l’agriculture, assainissons l’alimentation, supprimons les pesticides abortifs, arrêtons les éoliennes qui massacrent les oiseaux !

Il nous faut sortir de la soumission à la superclasse mondiale financière, corrélée au projet satanique de transhumanisrne lui-même issu des cerveaux de la société fabienne et autres Round Table qui se sont arrogés le pouvoir spirituel à la faveur de la crise du christianisme occidental que l’Eglise romaine n’a jamais su traiter. L’Occident est a4ourd’hui devenu une anti civilisation avec l’inversion des principes naturels et leur promotion ce qui est le signe d’une pensée sataniste. La barbarie, a crapulerie sont aujourd’hui occidentales pour l’essentiel : en témoigne, s’il fallait un symbole, le bombardement par les fortes ukro-otanesques de Kiev, le jour de la Pâques orthodoxe 2023, de la cathédrale de Donetsk à l’heure même où les fidèles se rendaient à l’office de la Résurrection !

Actuellement, l’« industrie financière » parasitaire lancée depuis une quarantaine d’années approche de ses limites et une crise financière majeure guette à plus ou moins brève échéance. Il n’est plus possible d’en colmater les failles. La politique de renflouement des faillis, commencée avec celui du fonds LTCM en 1998 qui avait alors menacé – déjà – d’emporter le système, rejouée en 2008 n’est plus tenable, même en créant des signes monétaires virtuels, tant les masses à créer sont exponentielles à chaque crise.

Nous allons entrer dans des « quarantièmes rugissants» que la volonté américaine de maintenir coûte que coute une suprématie mondiale dont elle n’a plus les moyens, au prix d’un embrasement suicidaire de la planète ne peut que rendre plus terrifiants encore. Mais gardons l’espérance : l’Europe a survécu à la peste noire de 1348.

Source Jeune Nation cliquez ici

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samedi, 27 mai 2023

Non à la « fachophobie » !

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Éric de Verdelhan

« Fascisme (de fascio, faisceau) : Régime établi en Italie de 1922 à 1945, fondé sur la dictature d’un parti unique, l’exaltation nationaliste et le corporatisme… » (Définition du Larousse).

Les Français ne sont plus dévots. Un récent sondage nous apprend que plus de 60 % des gens ne croient plus en Dieu, et il ne resterait que 3 % de catholiques pratiquants en France (1). La « fille aînée de l’Église » est en train de mourir mais elle ne le sait pas encore. Elle n’a pas compris que ce qui fait la force d’une civilisation c’est son histoire, sa langue, mais aussi sa religion.

Le communisme d’antan n’avait pas réussi à tuer la religion « opium du peuple » et à imposer le matérialisme athée qui promettait « des lendemains qui chantent », mais la social-démocratie y est arrivée en quelques décennies: l’hédonisme narcissique, la flemme encouragée, le loto et le foot, la civilisation des loisirs, la sexualité débridée et le fric-roi sont les piliers de la nouvelle religion, celle de l’individualisme forcenée, de l’égoïsme et de la jouissance sans entraves.

Les Français ne sont plus dévots mais ils sont devenus… de veaux. De Gaulle les traitaient déjà de veaux il y a bien longtemps, mais je pense que cet état s’est aggravé depuis. Bovidés émasculés, dindons d’une mauvaise farce, pigeons, moutons de Panurge, etc. L’énumération du cheptel complet d’une ferme ne suffirait pas à définir la passivité, la soumission, la veulerie, la lâcheté d’un peuple dont le symbole reste le coq, le seul volatile capable de chanter fort sur un tas de fumier.

Il me faut, bien sûr, nuancer mes propos qui ne visent pas TOUS les Français.

Il y a encore, chez nous, des gens animés par un esprit de résistance, mais, comme durant la Seconde Guerre mondiale, ils représentent une infime minorité de la population. Dans ces résistants je n’englobe pas les manifestants permanents, les pétardiers de tous poils et autres révolutionnaires de gauche qui font semblant de s’opposer au régime, lequel les utilise comme repoussoir contre les patriotes. D’ailleurs l’un et l’autre se servent de l’immigration comme troupe de manœuvre contre les Français de souche (qu’ils détestent autant l’un que l’autre).

Sous le régime dictatorial d’Emmanuel Macron, l’ennemi à abattre c’est la droite nationale ou nationaliste (2). On va me juger excessif mais je trouve que la France ressemble de plus en plus à la Corée du Nord ou à l’ex-URSS car la chasse aux opposants ou aux « dissidents » est assez proche de celle que mène, ou menaient, les régimes totalitaires et les démocraties dites « populaires ».

Alors que l’État est incapable de faire respecter l’interdiction d’un « Teknival », de maîtriser les Blacks-Blocs ou les « Zadistes », de freiner les nombreux trafics de cannabis ou de cocaïne dans les banlieues de non-droit, de protéger ses flics ou gendarmes régulièrement assassinés par des racailles, le ministricule Gérald-Moussa Darmanin et son porte-flingue Laurent Nuñez tapent à bras raccourcis sur toute tentative de manifestation venant de ce qu’ils qualifient d’extrême-droite.

C’est ainsi qu’on interdit les défilés de Jeanne d’Arc, celui des anciens militaires de « Place d’Armes », ou celui en hommage à Dominique Venner, qui ne présentent pourtant aucun risque pour la sécurité intérieure du pays, contrairement aux manifestations organisées par les gauchistes.

Je rappelle, juste pour mémoire, que « La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen » du 26 août 1789 dit, dans son article 11 : « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi. »

Sans que la manifestation en elle-même ne soit expressément cité dans l’article 11, le Conseil constitutionnel, dans sa décision du 4 avril 2019, considère que le « droit d’expression collective des idées et des opinions » découle de cet article. En conséquence, le droit de manifester est un droit fondamental. Le décret-loi du 23 octobre 1935 fixait, pour la première fois, une réglementation sur l’action de manifester sur la voie publique (3).

Dans le même esprit de chasse à la « peste brune », dans les facultés, on fait annuler des conférences de gens jugés « fascistes » mais on donne la parole à Jean-Marc Rouillan, l’ancien terroriste d’« Action directe », présenté comme un prisonnier politique. Puis c’est Rima Abdul-Malak, la ministre de la Culture qui menace « CNews ».

Et Marine Tondelier, la nouvelle patronne des « Khmers verts » qui voudrait faire interdire « Valeurs Actuelles ». Puis les parlementaires s’en prennent au prêt consenti par une banque tchéco-russe à Marine Le Pen pour financer sa campagne de 2017 (4).

Et toutes ces atteintes aux libertés les plus élémentaires n’indignent personne ou presque. On voit même, summum de la collaboration rampante, Jordan Bardella qui demande à Darmanin de dissoudre le GUD, on croît rêver ou, plus exactement, cauchemarder.

Sous le régime, que je qualifie volontairement de « dictatorial », d’Emmanuel Macron, si l’on veut avoir une existence légale ou tout simplement normale, il faut soit être très riche, soit allogène basané, soit pédéraste, soit femme battue, soit mineur non accompagné… Bref il est indispensable d’appartenir à une minorité dite « discriminée ».

Ce triste constat m’a donné l’idée de dénoncer les discriminations dont je suis victime depuis des années. Des formes de ségrégation qu’on ne cite jamais parmi les… 26 critères de discrimination dénoncés dans notre pays qui est pourtant parangon des « droits-de-l’homme », pour la simple raison que le « mâle blanc » hétérosexuel, n’intéresse personne. On ne lui impose que trois choses : travailler dur, payer toujours plus d’impôts et surtout… fermer sa gueule.

Puisque ce pays décadent accepte avec complaisance le diktat des minorités soi-disant opprimées, je revendique moi aussi le statut de victime, mieux, d’espèce protégée.

Je vais vous parler des discriminations dont je fais l’objet et dont la pire, le plus sournoise car la plus injuste à mon égard, est la « Fachophobie » : on me traite de facho depuis un demi-siècle, et ça commence à bien faire ! Je reviendrai sur le sujet à la fin de cet article.

Pour avoir droit à quelques égards, disais-je, autant se placer en victime puisque, à la réflexion, dans notre vie de tous les jours, on est toujours le discriminé, l’opprimé, le stigmatisé de quelqu’un : on est dérangé par son voisin, maltraité par son conjoint, harcelé par les médias, présuré par le fisc, tête-de-Turc de ses collègues, souffre-douleur de son patron, etc., etc. Comme l’individu n’est plus responsable de rien, qu’il n’a que des droits mais plus aucuns devoirs, il est forcément une victime. Et puis c’est tellement confortable de geindre et de se faire plaindre !

Cette société d’assistés aime les mots qui se terminent par « phobie » et qui expliquent tous nos malheurs. Mais voyons, tout d’abord, ce que ces mots en « phobie » ont de ridicules :

Commençons par la Xénophobie : mot formé de deux racines grecques (xénos, « étranger », et phobos, « rejet, peur »). « Le mot xénophobie est un néologisme apparu dans la langue française au début du XXe siècle. C’est un substantif dérivé du néologisme « xénophobe » imputé à Anatole France, en 1901. « Xénophobe » apparaît pour la première fois dans le « Nouveau Larousse Illustré », en 1906 ». Dans « La trahison des clercs » (1927), Julien Benda parle de xénophobie comme l’un des aspects du patriotisme.  La xénophobie est donc de création récente mais, qu’on le veuille ou non, elle est naturelle : le xénophobe se méfie de l’autre parce qu’il en a peur.

Dans notre pays, qui aura connu dans son histoire, des guerres, des invasions et des vagues migratoires, la peur de l’arrivée massive de gens « différents » venus d’un ailleurs plus ou moins éloigné, est un sentiment tout à fait normal, un réflexe d’autodéfense légitime, une sorte d’instinct de survie. On peut donc considérer que parler d’« Islamophobie » n’est pas une ineptie : on peut avoir peur de l’Islam car depuis des attentats qui ont fait 300 morts et 900 blessés environ, on sait que les assassins sont rarement des Bretons ou des Auvergnats. D’ailleurs, je ne vois pas en quoi la peur de l’Islam salafiste – « l’Islamophobie » – devrait être considérée comme un délit.

En revanche, le mot « Homophobie », est ridicule : qui, en effet, a peur des « chevaliers de l’œil-de-bronze » ou des « prêtresses du gazon maudit » ? À moins de rentrer de façon suicidaire (si je puis dire), dans une boite-de-nuit gay, je ne vois pas où est le danger.

On peut en dire autant de « Grossophobie ». Certes il existe des bons gros bien sympathiques et des gros cons très méchants. Audiard, qui est l’un de mes maîtres à penser, a écrit : « Quand un homme de 90 kg dit quelque chose, celui de 60 l’écoute », mais qui a peur des gros ? Avec mes 85 kg, je ne fais peur qu’à ma balance (aussi, pour ne pas la traumatiser, j’évite de monter dessus).

Mais puisqu’il faut utiliser des mots terminant par « phobie », et bien, faisons-le :

Petit hobereau cévenol, je suis victime depuis ma plus tendre enfance d’« Aristophobie ». On me reproche mon nom à particule, ma naissance, et mon arrogance lorsque j’ose honorer la mort de Louis XVI ou la mémoire de quelque ancêtre ayant fini sa vie sur le « rasoir national ».

De plus, j’en ai marre d’être traité de « fin de race » par des gens qui nous expliquent que les races n’existent pas. Je suis parfaitement conscient d’appartenir à un monde qui se meurt, conscient d’être un des derniers Mohicans, un dinosaure, une espèce en voie d’extinction.

La petite aristocratie est persécutée depuis 1789. La grande noblesse, elle, s’est coulée dans le moule de la modernité; elle a adoptée les mœurs des dynasties bourgeoises ; elle est redevenue une noblesse de Cour avec tous ses excès (et le même mépris pour le peuple que sous l’Ancien Régime). Comme jadis, elle est imprégnée de la philosophie des Lumières et fréquente les Loges maçonniques. Nous ne sommes pas du même monde ; nous, nous sommes restés des gueux !

Quelques-uns de mes aïeux ont fini sur la guillotine (ou déportés) ce qui me donne le droit de demander repentance et pardon à la « Gueuse » si bien incarnée par Macron qui ne connaît que les « valeurs républicaines » (et l’Europe), et qui nie la notion même de nation. Une nation dont il ne connaît pas l’histoire et dont il conteste les valeurs. La Révolution est son marqueur idéologique, or elle n’a pas été tendre avec ceux de ma condition. Citons quelques exemples, juste pour démonter que je ne suis pas frappé de paranoïa : « Nous voulons abreuver nos frontières du sang impur de l’hydre aristocrate qui les infecte : la terreur est chez eux et la mort part de nos mains. Citoyens nous serons vainqueurs ! » C’est un extrait d’une lettre adressée par les volontaires du Bataillon de la Meurthe à la municipalité de Lunéville le 10 août 1792. Certes on peut m’objecter que ceci remonte à loin, et que les mœurs se sont adoucies depuis. Ceci prouve qu’on a oublié la période 1944-1945 appelée « l’épuration »(5). Selon Robert Aron : « C’est un véritable armorial, un annuaire des châteaux… que l’on pourrait constituer avec les victimes. D’autant que beaucoup d’entre elles ont eu le tort inexpiable, tout en étant anti-allemandes, de faire confiance à Pétain, ou bien d’être, dans la Résistance, d’un camp différent de celui de leur assassin… » (6).

Les assassins étant, très majoritairement, des FTP communistes.

Parlons d’une autre discrimination dont je suis l’objet – comme des milliers d’autres – dans LE pays de la Laïcité, ce pays qui refuse d’admettre ses racines chrétiennes : la « Cathophobie ». Vous noterez que je ne parle pas, comme certains, de « Christianophobie ». D’abord parce je trouve le mot affreux, ensuite parce que ce concept englobe tous les Chrétiens, or, en France, depuis la Révolution, c’est le Catholicisme que les Loges veulent éradiquer.

Tout a commencé, le 4 novembre 1789, par la confiscation des biens du clergé, puis la terreur a détruit les temples et tué bon nombre de curés « non-jureurs ».

L’œuvre de déchristianisation de la France était en marche, elle n’allait plus s’arrêter.

C’est d’abord Émile Combes, Franc-maçon qui, par la loi du 7 juillet 1904, interdit aux congrégations d’enseigner. Il fait fermer, en quelques jours, 2500 écoles religieuses.

C’est le général André, qui, le 4 novembre 1904, est giflé à la chambre par le député Syveton; point d’orgue de l’« affaire des fiches », dans cette « République des Francs-maçons » (on évaluait à 30 000 le nombre des Francs-maçons dans les instances politiques, parmi lesquels 250 députés et 200 sénateurs). 20 000 fiches ont été établies et transmises au Grand Orient de France.

C’est la loi de séparation de l’Église et de l’État, d’Aristide Briand, le 9 décembre 1905 et le scandale des inventaires qui se dérouleront dans un climat de guerre civile. L’apaisement ne viendra qu’après la saignée de la Grande Guerre, avec l’« Union Sacrée ».

C’est la scandaleuse condamnation de l’Action Française par Pie XI, le 25 décembre 1926 ou, plus exactement, l’interdiction faite, en 1927, aux adhérents de l’A.F, de recevoir les sacrements de l’Église. Ce drame va déchirer des familles et troubler les consciences.

C’est le Concile Vatican II, commencé sous Jean XXIII en 1962 et clôturé sous Paul VI en 1965, qui va prôner l’œcuménisme, abandonner le rite tridentin et le latin – langue universelle de l’Église – provoquant une forte crise des vocations et, en corollaire, une désertification des séminaires, des couvents et… des églises. Depuis, même le pape fait la chasse aux Catholiques traditionalistes.

Dernière discrimination : la « Fachophobie » dont j’ai parlé en préambule de cet article.

Depuis la dernière guerre, l’histoire, écrite par les Gaullistes et les Communistes, nous impose une culpabilisation perpétuelle de la droite nationale, assimilée au National-socialisme allemand ou au Fascisme italien. Ce qui est une insulte à la mémoire des nombreux résistants de droite ; ceux qui combattaient déjà quand les Communistes étaient encore les alliés d’Hitler.

La droite à laquelle j’appartiens – la nationalisme chrétien de Maurice Barrès – se rattache philosophiquement à l’ordre naturel, au message chrétien. Même s’il y a, à droite, des agnostiques et des athées, aucun d’entre eux ne conteste nos racines chrétiennes.

De nos jours, en dehors d’une poignée de Nazillons, le Fascisme n’existe pas chez nous, et pourtant l’antisémitisme est en pleine recrudescence. Un antisémitisme ethnique, raciale, religieux ?

C’est difficile à dire, d’autant qu’il existe aussi un « antisionisme » à l’égard de l’existence même de l’état d’Israël. À votre avis, à quelle ethnie, à quelle religion, faut-il l’attribuer ?

Je me garderai bien de répondre à cette question car je n’ai pas envie d’être poursuivi pour « incitation à la haine raciale ou religieuse ». Chez nous, « Le racisme n’est pas une opinion, c’est un délit », en revanche la connerie n’est pas une opinion mais, aussi incommensurable soit-elle, ce n’est pas non plus un délit. C’est bien dommage !

(1) - La religion la plus pratiquée en France est, de très loin, l’Islam.

(2) - Ceci mériterait un développement plus long mais je fais une différence – énorme – entre le patriotisme cocardier de Déroulède et le nationalisme de Barrès et Maurras.

(3) - Ses dispositions sont désormais intégrées au Code de la sécurité intérieure.

(4) - Rappelons quand même qu’à l’époque, AUCUNE banque française ne voulait lui prêter d’argent.

(5) - Période funeste à laquelle j’ai consacré un chapitre dans mon livre : « Mythes et Légendes du Maquis », Éditions Muller, 2019.

(6) - « Histoire de l’épuration » de Robert Aron, Fayard, 1967.

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jeudi, 25 mai 2023

Saint-Brevin : fiasco total de la manif de gôche contre “les violences d’extrême droite”

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Rose Martin Riposte laïque cliquez ici

J’étais au milieu des manifestants de gauche de Saint-Brevin. Quel bide ! C’était bien la peine ! Tout cela pour ça ! Deux mois après l’incendie de la maison du maire (dont on ignore toujours qui sont les incendiaires), quinze jours après la démission de l’édile à migrants Yannick Morez, suivie d’une gigantesque manipulation imputant à la prétendue extrême droite les violences subies par l’élu, on attendait des dizaines de milliers de manifestants dans la ville.

C’est que rien n’avait été laissé au hasard. Le maire avait été reçu par Elisabeth Borne et par la commission des lois du Sénat. Il avait pleurniché parce qu’il n’aurait pas été protégé par l’Etat. Il avait bien sûr, en bon maire divers de droite collabo, accusé l’extrême droite d’être la cause de tous ses malheurs, et ciblé le préfet, coupable d’avoir autorisé les manifestations des riverains du collectif de préservation de la Pierre Attelée, suspecté de connivence avec l’ultra-droite, selon la propagande médiatique.

Toute la gauche politique, syndicale et associative était mobilisée, les appels se multipliaient, il fallait défendre la République contre le fascisme, rien de moins! La pression était telle que le Rassemblement national et Reconquête avaient pris leurs distances avec le combat de Saint-Brevin, ce qui n’empêchait pas la gauche et les médias de les accuser d’avoir provoqué l’incendie de la maison du pauvre maire à migrants, qui, traumatisé, allait quitter la France et faire le tour du monde en bateau.

Tout était donc prêt pour un ras-de-marée républicain à Saint-Brevin. La gauche annonçait la présence de Fabien Roussel, le grand chef du PCF, d’Olivier Faure, le secrétaire de ce qu’il reste du PS, et Marine Tondelier, que des mauvaises langues présentent comme l’enfant de Sandrine Rousseau et de Bécassine, par ailleurs nouvelle cheftaine des Verts. On attendait avec impatience de savoir si le Guide Suprême Jean-Luc Mélenchon de la Révolution allait faire le voyage, et finalement, il le fit. Le matin du grand jour, les immigrationnistes d’Utopia accusèrent l’extrême droite d’avoir attaqué une de leurs boutiques, à Tours. Et bien sûr accusèrent Darmanin d’être complice par sa passivité. Manque de chance, le dangereux fasciste se révéla être un clandestin marocain. La journée commençait mal ! cliquez ici

On envoya donc Johanna Rolland, la grande prêtresse de la manifestation, le maire de Nantes qui voulait que Saint-Brevin ressemble à ce qu’elle avait fait de sa ville, la brillante directrice de campagne d’Anne Hidalgo et ses 1,75 % à la dernière présidentielle. Et la malheureuse élue de rappeler qu’elle aussi avait eu sa voiture brûlée il y a cinq ans, laissant entendre, bien sûr, que c’était un coup de l’extrême droite, alors que… cliquez ici

Bref, tout était prêt pour le grand sursaut républicain, comme ils disent. Certes, les militants de l’Action française avaient osé gâcher la fête, en faisant un collage de masse, la nuit précédente, sur Saint-Brevin. Mais les vaillants antifas, appelés au secours, avaient arraché les affiches sacrilèges et stickés toute la journée, pour que les masses de la ville comprennent le bon message. Tous les commerçants avaient fermé boutique, ce qui confirme qu’ils ont compris, eux, que le danger ne vient pas des manifestations des patriotes, mais bien de la gauche et des prétendus antifas.

Mais les choses commencèrent alors à se compliquer. Alors que tout le monde espérait le maire Morez présent à la grande manifestation contre la haine, celui-ci, dans un éclair de lucidité, se rendit compte qu’il se faisait un tout petit peu manipuler, et donc décida de bouder, et de faire une prise de parole à la mairie, à 18 heures, mais sans manifester. Cela commençait à faire désordre. La gauche, histoire d’occuper le terrain,  accusa la droite d’être absente. Mais difficile, pour les LR, qu’on ne vit pas par ailleurs aux manifestations des opposants au Cada, de s’afficher avec la gauche au lendemain d’une grande annonce sur leur plan anti-immigration. Cela aurait fait désordre.

Donc, malgré tous ces ratés, on attendait les masses, massivement présentes à Saint-Brevin. Et cela fut le fiasco du siècle ! Même la propagande de l’AFP, reprise naturellement par tous les journalistes, ne parla que de 1000 à 2000 personnes pour soutenir la vaillant maire de droite à migrants. Les gendarmes, mais aussi des Brevinois présents, annoncèrent le chiffre de 1300 participants. Le bide total ! cliquez là

Affolés, les propagandistes essayèrent de parler de plusieurs milliers dans leurs titres, mais personne n’osa parler de plus de 3000 manifestants. Les vieux renards Roussel et Mélenchon, présents, mais conscients du fiasco, se planquèrent, et évitèrent de se faire prendre en photo, contrairement aux nunuches écolos et socialauds.

La gauche, pour ne paraître ridicule, décida de rejoindre la place de la Mairie, et d’être présente quand Morez prit la parole. Un orateur catastrophique, par ailleurs, qui ne leva pas les masses. Le public, composé majoritairement de vieilles barbes retraités de l’Education nationale et des professionnels permanents de la politique payés par nos sous, essaya de mettre de l’ambiance en applaudissant longuement le maire à migrants. Mais l’ambiance n’était pas là, peu de cris hostiles aux “fachos”, et même pas de vitrines cassées et de voitures brûlées ! cliquez là

Bref, un rassemblement appelé par vingt partis politiques, associations et syndicats, soutenu par l’ensemble des médias, appuyé par le gouvernement, pour lutter contre la prétendue extrême droite, cela fait à peine plus de 1.000 personnes !

Tout cela pour ça. Le bide total, le fiasco du siècle ! Du temps de Mitterrand, la gauche savait au moins réussir des coups, comme celui de Carpentras, ou celui du maghrébin jeté dans la Seine un 1er mai, lors d’une manifestation du FN. Trente ans plus tard, alors qu’ils ont toutes les cartes en main, ils ne sont même pas capables de réussir à capitaliser l’énorme manipulation de Saint-Brevin, où, rappelons-le, les coupables de l’incendie des voitures et de la maison du maire ne sont toujours pas identifiés.

C’est dire l’état de décomposition de la gauche, et son décalage total avec le vrai peuple. Outre que ce sont des traitres, ce sont, en sus, des incapables et des tocards.

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dimanche, 21 mai 2023

Immigration : l’exemple danois

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A l’origine, le Danemark, ce petit pays de 5 millions d’habitants, était l’un des plus accueillants d’Europe en matière d’immigration. Avec la Suède qui est en train de revoir, elle aussi, sa politique migratoire. Quelques années plus tard, en raison des dégâts sociaux que provoque cette immigration, le pays a fait marche arrière et n’a pas fait dans la dentelle, elle est drastique. Sa politique anti-migratoire est mise en œuvre, non pas par un régime fasciste, mais les gouvernements sociaux-démocrates, à l’image de sa première ministre, Mette Frederiksen. Cotti, Marleix, Retailleau en rêvent…

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Source : Journal du dimanche, 21/5/2023

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vendredi, 19 mai 2023

L’entrisme des Frères musulmans en France

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Menacée de mort pour ses écrits, la spécialiste de l’islamisme, Florence Bergeaud-Blackler, pointe l’influence « considérable » de l’idéologie frériste sur des millions de personnes en France. Elle répond ici aux questions de Jean Chichizola et Christophe Cornevin pour Le Figaro (17/5/2023).

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jeudi, 18 mai 2023

Les bonnes intentions d’un président

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En annonçant la lutte contre les fraudeurs, la réindustrialisation du pays et l’encouragement  à favoriser l’enseignement professionnel, Emmanuel Macron a pris de bonnes mesures. Toutefois, le combat à mener n’est pas que là. Il est aussi dans la désertification de nos campagnes, dans les villes qui se meurent et les collectivités territoriales qui cachent leur misère à coups d’emplois publics. Par-delà, le problème de fond, cela reste la logique néolibérale qui est en train de détruire nos sociétés occidentales. Natacha Polony fait le point.

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Source : Marianne 18/5/2023

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mercredi, 17 mai 2023

La vérité sans voile

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Laurence de Charette

Sans doute la litanie des chercheurs bannis de l’université pour leur langage de vérité ne surprend-elle malheureusement plus... La pusillanimité de la Sorbonne devant la conférence de l’anthropologue Florence Bergeaud-Blackler sur l’entrisme des Frères musulmans illustre par trop parfaitement le propos même de l’auteur dans son dernier ouvrage (Le Frérisme et ses réseaux, l’enquête, préfacé par Gilles Kepel) : la terrible progression de l’emprise des mouvements islamistes en France et la cécité qui nous frappe depuis si longtemps devant l’adversité. Menacée de mort, insultée, Florence Bergeaud-Blackler n’est pourtant pas tout à fait pionnière en la matière. D’autres, avant elle, ont soulevé le voile. Ils ont mis en lumière le déploiement de l’islam politique en écosystèmes aux financements opaques et aux visées séparatistes, son aptitude à asservir nos institutions à son propre dessein – un dessein que les services de renseignements français comme européens ont au reste parfaitement et unanimement documenté : l’islamisation progressive de nos sociétés.

Et pourtant, il faut encore constater que le double discours - technique plus spécifique, mais identifiée, des Frères musulmans - et la victimisation dont se repaît le fondamentalisme atteignent toujours mieux leur but : la paralysie de toute autorité, le renoncement, la capitulation drapée dans les habits de l’« ouverture » ou, pis, de l’« humanisme ». La réislamisation des nouvelles générations et la montée du communautarisme qui menace aujourd’hui l’universalisme républicain ont prospéré avec la coupable complicité de l’islamo-gauchisme et dans le déni des autorités, volontiers généreuses avec des associations dont elles se gardent - par crainte du fameux procès en « islamophobie » - de chercher les véritables intentions. L’exemple du lycée Averroès de Lille montre combien les subventions publiques ont pu s’accommoder du voisinage de fonds privés opaques et de dérives salafistes. L’exécutif s’attaque aujourd’hui de plus près aux circuits financiers qui alimentent la confrérie frériste : il était temps. Nul doute cependant que, sans un véritable retournement politique, cette opération, si salutaire soit-elle, ne suffira pas à enrayer la progression du fondamentalisme.

Source Figaro 17/5/2023

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mardi, 16 mai 2023

Nouveau numéro de claquettes d'Emmanuel Macron

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Thomas Joly, président du Parti de la France

Hier soir sur TF1, Emmanuel Macron s'est une nouvelle fois livré à un numéro de claquettes pour distraire les Français pendant qu'on leur fait les poches.

Tout d'abord, il a décidé une nouvelle fois, sans consultation du Parlement ni du peuple, de livrer des armes à l'Ukraine, impliquant encore un peu plus notre pays dans un conflit qui ne le concerne pas.

Ensuite, le Président s'est gargarisé d'une attractivité exceptionnelle de la France pour les investisseurs industriels, sûrement séduits par des taux de prélèvements obligatoires néo-communistes et la mafia syndicale qui met régulièrement le pays à l'arrêt. Quant aux salaires, il est formel : ils doivent augmenter, mais ce n'est pas de son ressort...

À propos des classes moyennes, celles-ci devraient être, selon lui, reconnaissantes de tout ce qu'il a fait pour elles depuis 2017 puisqu'il a soi-disant baissé leurs impôts. Sauf qu'il s'agit en fait d'un tour de passe-passe comme avec la taxe d'habitation supprimée mais entièrement compensée par une hausse équivalente de la taxe foncière un peu partout. Les classes moyennes, aujourd'hui en grande difficulté, ont besoin d'un choc fiscal, pas de mesurettes de bonimenteur de foire.

Concernant l'augmentation fulgurante des prix des produits alimentaires, il a tout de même avoué que les industriels de l'alimentation ne répercutent pas la baisse du coût des denrées sur le marché mondial pour continuer à se goinfrer sur le dos des consommateurs. Toutefois, il s'est bien gardé de reconnaître la moindre culpabilité dans le contexte inflationniste provoqué par la production d'argent magique de la part des Banques centrales.

Enfin, Emmanuel Macron a balayé d'un revers de main la contestation populaire contre la réforme des retraites : les Français travailleront plus pour vivre de moins en moins bien et ils devraient même être heureux de cela.

Le Parti de la France estime que ce régime, de plus en plus autoritaire avec ses vrais opposants, est en bout de course et qu'il tente d’anesthésier - par des mensonges - nos concitoyens menacés par un effondrement économique, monétaire, social, identitaire, sécuritaire et moral comme ils n'en ont jamais connu jusqu'alors.

Source cliquez ici

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mercredi, 10 mai 2023

Nuages noirs sur l'Europe

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Jean-Gilles Malliarakis

L'Insolent cliquez ici

Misérablement désavoué à l'intérieur de ses frontières par sa prestation, ce 8 mai, sur les Champs-Élysées déserts, le chef de l'État a donc cherché à regagner en popularité. Il s'est donc posé le lendemain 9 mai en porte-parole de la "Journée de l'Europe".

Confondant une fois de plus la réalité de notre Vieux Continent avec les institutions hasardeuses qui le régissent, il présente celles-ci comme protectrices de nos peuples. Or, manifestement, les dangers grandissants qui nous menacent et se multiplient se voient occultés par ceux-là mêmes qui prétendent nous défendre.

Malheureusement, en effet, depuis la déclaration Schuman de 1950, sans doute méritoire en son temps, la puissance collective de l’Europe n’a guère avancé : elle a même reculé sur tous les continents. De nouvelles orientations ont été imposées par les traités de Maastricht en 1991 et de Lisbonne en 2007. Leurs conceptions sortaient largement des crânes tristes et gris de technocrates français comme Jacques Delors et Pascal Lamy, ses rédacteurs. Or, loin de nous libérer, elles nous ligotent un peu plus.

Dans le contexte de la guerre d'Ukraine, où l'Union européenne se reconnaît elle-même impuissante à se défendre sans le concours des États-Unis, d'autres dangers apparaissent.

Depuis le 6 avril et l'accord irano-saoudien conclu à Pékin le rapprochement stratégique du communisme chinois et de l'islamisme devient ainsi de plus en plus clair. Inutile de souligner le poids des signataires sur le front du pétrole.

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Trésor imaginaire

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Gaëtan de Capèle

La ficelle vaut ce qu’elle vaut, mais tout est bon, par les temps qui courent, pour retrouver un peu d’oxygène politique. Contrairement à la réforme des retraites, le gouvernement trouvera peu de contradicteurs face à lui pour s’opposer à son plan de lutte contre la fraude fiscale. A fortiori s’il vise en priorité l’évasion des très gros revenus et des grandes entreprises, deux gibiers de choix dans un pays si défiant à l’égard de la richesse. Personne ne viendra contester cette traque à grande échelle qui n’a rien de choquant en soi : quoi que l’on pense de la rapacité du fisc, se soustraire frauduleusement à l’impôt constitue bien un acte de délinquance.

La désignation des « ultrariches » et des « multinationales » à la vindicte populaire flattera sans doute les amis de Jean-Luc Mélenchon et apaisera peut-être un peu ces classes moyennes que le gouvernement rêve de reconquérir. Il n’est pas certain en revanche que cela soit d’un grand secours pour résoudre les problèmes budgétaires de la France. La tarte à la crème de la cagnotte cachée dans les paradis fiscaux sert traditionnellement de cache-misère pour justifier sur le papier des promesses électorales intenables. Nul n’est capable d’évaluer ce trésor imaginaire, pas même le ministre des Comptes publics. Au passage, les services de Bercy font déjà preuve d’une efficacité redoutable pour contrôler et redresser les contrevenants.

Sur le fond des choses, la France ne souffre pas tant d’un problème de fraude que de pression fiscale. Championne toutes catégories des impôts et taxes, pour les entreprises comme pour les particuliers, elle prélève plus que partout ailleurs, dans des proportions préoccupantes, pour un résultat édifiant : des déficits sans fin, une dette gigantesque et des services publics dégradés. Davantage que faire miroiter d’hypothétiques rentrées de capitaux, la voie la plus sûre pour retrouver les faveurs des classes moyennes commence par réparer ce qui ne fonctionne plus, en dépensant l’argent public avec discernement et efficacité.

Source : Le Figaro 10/5/2023

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mardi, 09 mai 2023

Les pharaons, ces élecriciens…

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Bernard Lugan

Madame Rama Yade, ancien ministre sous la présidence de Nicolas Sarkozy, a pris la défense du rappeur « maître Gims » qui, lors d’un entretien de nature surréaliste publié le 22 mars dernier sur Youtube, expliquait doctement que les anciens Egyptiens qui, selon lui étaient naturellement noirs de peau, connaissaient entre autres l’électricité : « Les pyramides (…) au sommet il y a de l’or. L’or, c’est le meilleur conducteur pour l’électricité. C’était des foutues antennes, les gens avaient l’électricité […]. Les Égyptiens, la science, qu’ils avaient, dépasse l’entendement et les historiens le savent. 

Dans sa défense du « rappeur-historien », Madame Rama Yade développe un argumentaire « encyclopédique » embrassant les millénaires allant du néolithique à l’Antiquité pour asséner sa vérité qui est que l’Afrique - lire les Noirs-, a détenu au début de l’humanité « le leadership » sur le reste des continents, en particulier sur l’Europe - lire les Blancs ».

Or, en dépit de ses immenses talents, Madame Rama Yade n’a pas inventé l’affirmation de la supériorité ontologique de la « négritude » actuellement mise en avant par l’afrocentrisme et le « décolonialisme »,. Cette idéologie racialo-revancharde repose en effet sur les postulats énoncés par Cheikh Anta Diop dans les années « 1950-1960 ». Autodidacte-compilateur ce dernier soutenait ainsi que l’histoire est une falsification des Blancs destinée à occulter le legs « nègre » au capital de l’humanité. Pour Cheikh Anta Diop, les Noirs ont en effet tout inventé, le premier homme était un Noir et l’ancienne Egypte était « nègre ». Or, par racisme, parce qu’ils ne pouvaient admettre de tout devoir aux Noirs, les Blancs ont caché que la culture grecque est « nègre » et que, par conséquent, la civilisation européenne dont elle découle est un héritage, un legs « nègre ».

Pour Cheikh Anta Diop :« Le Nègre ignore que ses ancêtres (…) sont les plus anciens guides de l’humanité dans la voie de la civilisation ; que ce sont eux qui ont créé les Arts, la religion, (en particulier le monothéisme), la littérature, les premiers systèmes philosophiques, l’écriture, les sciences exactes (physique, mathématiques, mécanique, astronomie, calendrier…), la médecine, l’architecture, l’agriculture, etc., à une époque où le reste de la Terre (Asie, Europe : Grèce, Rome…) était plongé dans la barbarie » .

Sans entrer dans une polémique stérile au sujet des fantasmes et des contre-vérités frisant le surréalisme contenus dans les lignes qui précèdent, disons simplement, pour nous en tenir à la seule agriculture, que vers – 5000 av.J.C., des Flandres au Danube se constitua une civilisation paysanne européenne utilisant la traction animale, tandis-que l’Afrique sud-saharienne, l’Afrique noire, n’a, quant à elle, découvert cette dernière, ainsi d’ailleurs que la roue, la poulie et la culture attelée… qu’avec la conquête arabe puis la colonisation, soit presque 6000 ans plus tard… Quant aux trois-quarts des plantes alimentaires consommées aujourd’hui au sud du Sahara (maïs, haricots, manioc, patates douces, bananes, etc…), elles sont d’origine américaine ou asiatique et elles y ont été introduites à partir du XVI° siècle par les colonisateurs portugais…

Or, nous devons bien avoir à l’esprit qu’avec l’afrocentrisme et ses dérivés, nous ne sommes pas face à de simples élucubrations, mais en présence d’une idéologie abreuvée au mythe d’une « nation africaine » dont l’histoire grandiose aurait été occultée à la suite d’un complot raciste de la science historique occidentale. Ses postulats farfelus sont devenus vérités à l’ère du wokisme et ils prospèrent dans la négation du réel. Pour oublier l’enfer de leur histoire, les afrocentristes s’inventent ainsi un passé paradisiaque, enfouissant leurs frustrations dans le refuge de l’imaginaire tout en proposant une compensation-revanche par l’invention d’une suprématie passée.

Source : le site l’Afrique réelle.

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dimanche, 07 mai 2023

Le travail d'un roi

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Philippe Gélie

Quoi de plus anachronique qu’un couronnement retransmis en mondovision au XXIe siècle ? Garde en bonnet à poil, régiments à cheval, calèches dorées, hermine, sceptre et couronne incrustée de diamants... La monarchie britannique ne nous a pas offert ce spectacle depuis soixante-dix ans, tout juste quelques mariages princiers, des funérailles et les jubilés de feu Elizabeth II. Mais, cette fois, ce n’est pas une  famille qui célèbre en public des événements privés, c’est une nation qui renouvelle un acte politique et institutionnel : l’intronisation d’un chef d’État à vie, chargé de représenter son pays et d’en maintenir l’unité menacée. Long règne à Charles III, 62e roi d’Angleterre et 13e  souverain du Royaume-Uni !

C’est un travail autant qu’un statut qu’a commencé à assumer l’ancien prince de Galles dès la disparition de sa mère, en septembre dernier. Un métier à temps plein éminemment paradoxal, qui consiste à en dire le moins possible, à se montrer sans vraiment agir, à rester consensuel en taisant scrupuleusement ses opinions. Elizabeth en résumait l’enjeu d’une formule : «On ne peut régner qu’avec l’assentiment de son peuple.» Le prix de ce consensus est la neutralité en toutes choses. Mais quel autre leader montre la voie sans la choisir ? Ce n’est pas trop dans le tempérament de Charles, prince écologiste qui se disait «dissident». La couronne met fin à la relative liberté de son interminable attente, soixante-treize ans en stage de formation...

À l’aune de notre omniprésence, absolutisme salutairement provisoire en République, il pourrait nous échapper que l’empreinte légère de la monarchie parlementaire outre-Manche constitue la garantie de sa longévité. Aux gouvernements de « faire » et de tourner dans la farandole politique ; Sa Majesté n’a d’autre objet que «durer». Pour cela, Charles III voit bien que la « Firme » devra être modernisée. Moins de protocole, de dépenses, de scandales... Le défi est clair : changer juste assez pour rester un point fixe, un repère immuable dans une société multiculturelle en profonde mutation. Cela n’empêchera pas la Couronne britannique de demeurer une source inépuisable de potins et de séries TV. Que demande le peuple ?

 Source Le Figaro 6/5/2023

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vendredi, 05 mai 2023

Tout le monde se fiche de Fitch

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Ah, la dette ! Ne serait-elle pas une sorte de monstre du Loch Ness ? Depuis cinquante ans qu’elle augmente et que les comptes publics explorent le nuancier des rouges du vif à l’écarlate, on nous promet une catastrophe qui ne s’est jamais produite. Bertille Bayart, dans le Figaro, nous en dit deux mots.

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Source : Le Figaro 4/5/2023

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jeudi, 04 mai 2023

L’Occidental comme une boule de flipper

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Emmanuel Todd n’a pas tort, ce que l’on appelle l’Occident part dans tous les sens, vu qu’il n’a plus de boussole. On assiste à des choses bizarres comme les vociférations de la Cour pénale de La Haye contre Poutine, la France qui s’agite sur fond de bruits de casseroles, l’égo de chacun errant dans le vide et qui a perdu de vue que sans communauté charnelle il n’y a pas d’individu complet. Emmanuel Todd dresse un tableau d’un Occident qui court on ne sait plus trop après quoi.

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Source Marianne 4/5/2023

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mercredi, 03 mai 2023

La droite française la plus bête d’Europe ?

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En Finlande, le parti de centre droit, arrivé en tête lors des élections législatives, a annoncé vouloir former une coalition gouvernementale avec la formation nationaliste et ani-immigration, deuxième de ce scrutin. Et ce cas n’est pas isolé en Europe, où les droites identitaires s’inscrivent désormais dans le paysage électoral où elles ne font pas que de la figuration. Dans cette tribune, cosignée par Eric Zemmour, Marion Maréchal et Guillaume Peltier, ils appellent les droites françaises à s’inspirer de cette stratégie d’union. Au risque de demeurer, en effet, la droite la plus bête du monde.

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Source : Le Figaro 2/05/2023

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lundi, 01 mai 2023

Covidisme, wokisme, giékisme ces nouvelles pestes idéologiques

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Jean-Yves Le Gallou*

Le politiquement correct ne cesse de produire de nouveaux variants. Covidisme, wokisme, giékisme occupent désormais le devant de la scène. Ils partagent une même logique.

Une prétention scientifique: ce sont des professeurs de médecine, des épidémiologistes, des modélisateurs qui ont imposé une pensée unique sur la Covid ; ce sont des sociologues, des historiens, des professeurs de lettres qui règnent en maîtres sur les campus woke aux États-Unis et en France ; ce sont certains paléo-climatologues et là encore des modélisateurs qui imposent, sans discussion possible, leurs perspectives sur l’origine réputée anthropique du réchauffement climatique.

Une grande intolérance: alors qu’en matière scientifique ne peut être dit vrai que ce qui peut être librement contesté, toute opinion dissidente est traqué et ses promoteurs diabolisés. Le prix Nobel Luc Montagnier, le professeur Didier Raoult, La généticienne Alexandra Henrion-Caude en ont été les victimes. Et gare à qui conteste l’idéologie du genre : à la Sorbonne et dans les grandes écoles, il faut raser les murs. Quant à François Gervais, auteur de L’urgence climatique est un leurre, il a expliqué qu’il pouvait écrire cela parce qu’il était professeur émérite, mais qu’il le déconseillerait à un jeune chercheur qui ruinerait ainsi sa carrière.

Une propagande médiatique univoque: l’ensemble des médias répète à l’envi les mantras du covidisme (le vaccin empêche la contamination…), du wokisme (les minorités sont d’éternelles victimes qui doivent obtenir des réparations), du giékisme (tout aléa météorologique est la conséquence du réchauffement anthropique de la planète). Tout ceci dans le but de provoquer un effet de sidération dans l’opinion.

Un sectarisme forcené conduisant à une chasse aux sorcières: des professeurs ne peuvent plus accéder aux salles de cours, des librairies sont attaquées, des maisons d’édition menacées, des météorologues climato-réalistes chassés. Des journalistes à gages se spécialisent dans la dénonciation des « fake news », entendez par là toute opinion dissidente de la doxa.

Une démarche liberticide : chaque épidémie idéologique justifie de nouvelles restrictions des libertés : liberté d’opinion, liberté de circulation, liberté de préférences. Il devient impossible de dire ce que l’on pense et d’aller où bon vous semble avec les moyens de transport de son choix. Et le giékisme s’en prend maintenant à la liberté de propriété avec le délire règlementaire sur les logements et l’usage de l’automobile.

Comment cela est-il possible ?

D’abord par la mise en place de cascades d’opinions d’autant plus puissantes que l’intolérance et l’ostracisme rendent difficiles l’expression d’opinions dissidentes.

Ensuite par la dynamique propre aux idéologies bien décrite par Vilfredo Pareto : l’interaction entre les « dérivations » idéologiques (les nobles causes) et les « résidus » (d’intérêt). Avec le covidisme il s’agit de sauver l’humanité et d’épargner ses proches de la maladie pour le plus grand bien de… Big Pharma. Avec le wokisme, il faut réparer des injustices séculaires pour mieux permettre à de petits groupes minoritaires (ethniques, religieux, sexuels) de s’emparer des leviers de pouvoir. Avec le giékisme, l’ambition est plus grande encore : sauver la planète pour le plus grand bénéfice des installateurs d’éoliennes, des promoteurs de fermes solaires (sic), des fabricants de batteries électriques et des entreprises d’isolation thermique des bâtiments.

À New York, Washington, Paris et Bruxelles, ce sont désormais les lobbyistes qui font les lois, leurs lois plutôt. Avec l’appui des grands médias propriétés de milliardaires et des GAFA.

Alors que faire ? Rester éveillé ! Ici, c’est le cas de le dire. Garder l’esprit critique. Livrer une guérilla incessante du faible au fort. Dénoncer les covidistes comme les nouveaux Diafoirus ; les wokistes comme des néo-lyssenkistes ; et les giékistes comme des tchékistes d’un nouveau genre.

Et préparer la renverse.

(*) Jean-Yves Le Gallou anime le site Polemia.

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dimanche, 30 avril 2023

Ouvrir enfin le débat sur l’immigration

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Mathieu Bock-Côté

Notre chroniqueur met bien le doigt où ça fait mal. Elisabeth Borne remet à plus tard sa loi sur l’immigration au motif d’absence de majorité. En fait elle veut une majorité dans l’axe républicain, c’est-dire auprès de ceux qui sont prêts à baisser leur froc. Car, sa majorité, elle l’aurait depuis belle lurette en composant avec le Rassemblement national. Evidemment pas avec la Nupes. L’hyprocrisie continue alors que les Français sont massivement hostiles à l’immigration. Une fois de plus on nage dans le déni de réalité.

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Source : Le Figaro 29/04/2023

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samedi, 29 avril 2023

Tension extrême

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Yves Thréard

Emmanuel Macron et son gouvernement sont bien en peine de savoir comment envisager l’avenir. Les sondages soulignent qu’une majorité de Français ne les écoutent plus. Il faut avouer qu’il n’y a rien de très folichon dans leurs interventions publiques. Les belles promesses, répétées mille fois, sur l’école, l’hôpital, l’écologie, la valorisation du travail n’emballent plus personne. La défiance est la plus forte. Pire, l’exécutif affiche aussi des discordances. Sur l’immigration, notamment, le chef de l’État et la première ministre ne sont pas sur la même longueur d’onde. Bref, les messages sont incompréhensibles, brouillés ou ne passent plus, et les messagers, impopulaires, sont rejetés.

Le pays est à l’arrêt, comme en panne. Hors l’abandon de la réforme des retraites réclamé à cor et à cri, les oppositions, de leur côté, n’ont rien à proposer. Tout comme les syndicats, qui misent sur une mobilisation unitaire historique pour le défilé du 1er Mai. Avec l’Élysée, le dialogue de sourds est d’autant plus profond que casserolades et sifflets sont désormais les modes d’expression de la colère. Quand les mots manquent, diagnostiquent les psychanalystes, restent le bruit et le tapage. Drôle d’ambiance qui traduit l’état de tension, voire d’exaspération, qui règne en France. Ce samedi soir, une bronca du public devrait accueillir la traditionnelle venue du président de la République dans les tribunes de la finale de la Coupe de France de football. L’événement est placé sous très haute surveillance. Des violences sont également redoutées autour des cortèges de la Fête du travail.

Comment sortir de ce climat malsain ? Élisabeth Borne vient de tendre la main aux syndicats pour tenter dialogue ». Après le 1er Mai, a-t-elle l’espoir d’en ramener certains à de meilleures dispositions à son endroit ? Et ainsi de casser, chéquier en main, le front uni qu’ils présentent depuis le mois de janvier? Acheter la paix sociale est une vieille recette à courte vue qui revient à coller un sparadrap sur une jambe de bois. Le mal français, lui, est profond.

Source : Le Figaro 29/4/2023

 

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vendredi, 28 avril 2023

Les vraies raisons de la colère des Français

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On aurait tort de croire que la révolte des Français contre Emmanuel Macron et ses sbires de ministres n’aurait pour seule et unique cause la réforme des retraites. La raison est bien plus profonde : les Français ont le sentiment que plus rien ne marche dans ce pays, que les élites n’en font qu’à leur tête alors que leurs difficultés au quotidien ne cesse d’augmenter dans tous les secteurs, de l’école à la justice en passant par les services publics où trouver un interlocuteur est quasi impossible. Sans parler des difficultés de plus en plus grandes pour se faire soigner. Pierre-Henri Tavoillot, dans Le Figaro (27/4) fait le point sur le sujet ;

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