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mardi, 25 mars 2025

La restauration n’a pas besoin d’immigration !

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Stéphane Manigold est le fondateur du groupe Eclore qui compte huit restaurants gastronomiques et six étoiles au Michelin. Il nous démontre dans cette chronique du Figaro que la restauration française n’a pas besoin d’un afflux massif de travailleurs étrangers, souvent des immigrés sans-papiers largement exploités dans le secteur de la restauration. Il nous explique pourquoi.

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Source : Le Figaro 25/3/2025

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En attendant 2027 ?

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Yves Thréard

François Bayrou serait-il à la recherche d’un second souffle. Education, accès aux soins, simplification bureaucratique, finances publiques, tels sont les quatre chantiers qu’il promet d’ouvrir.

Personne n’est dupe. Cela fait trente ou quarante ans que tous les gouvernements butent sur ces sujets. On ne voit donc pas comment le premier ministre y parviendrait aujourd’hui, sans majorité et dans un paysage politique plus fragmenté que jamais. Depuis son arrivée à Matignon et l’adoption du budget par 49.3, il ne se passe d’ailleurs plus grand-chose au Parlement. Projets ou propositions de loi sont vidés de leur subs- tance ou reportés à des jours meilleurs. La France poursuit son bonhomme de chemin somnambulique vers nulle part, sans cap ni boussole. L’essentiel pour la dyarchie de l’exécutif, c’est de tenir. François Bayrou a même ressorti de la naphtaline le débat sur l’identité française qui s’était terminé en queue de poisson sous Nicolas Sarkozy. Faute de mieux, on spécule à tout-va. À quand la prochaine tentative de censure ? À l’occasion de la fin du conclave sur les retraites ou du prochain budget ? Certes, mais qui y aurait intérêt ? L’avenir du RN et de Marine Le Pen est suspendu à la décision de la justice, lundi prochain. Quant aux autres partis, à l’exception de LFI, qui veut à tout prix la chute du régie, ils ont tout à redouter de nouvelles élections législatives. Au sein du pouvoir exécutif, on fait mine d’examiner des voies d’action pour sortir du procès en immobilisme. Pourquoi ne pas recourir à des ordonnances ? Pourquoi ne pas demander au peuple de trancher directement par référendum ? En vue d’une meilleure maîtrise de l’immigration, notamment. Certes, mais Emmanuel Macron serait-il en mesure de prendre ce risque ?

Rien de décisif ne se fera avant la présidentielle de 2027, prédit Édouard Philippe. Une chose est sûre : en l’état actuel des forces politiques, pour beaucoup adeptes de la dépense publique ou de réformes démagogiques à grands frais, il serait préférable de pas ajouter une crise à la crise qui tenaille notre pays.

Source : Le Figaro 25/3/2025

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lundi, 24 mars 2025

Le "Nouveau Présent" annonce la parution du Cahier d'Histoire consacré à Jean-Marie Le Pen

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Source Le Nouveau Présent cliquez ici

Né en 1928, Jean-Marie Le Pen s’éteignit le 7 janvier dernier, au terme d’une longue vie de combats, sur le terrain militaire mais surtout politique et civilisationnel comme il l’avait écrit dans ses Mémoires : « Si j’ai eu un sens, c’est de crier la vérité à temps et à contre-temps, d’être la voix qui refuse le mensonge […], une vigie, une sentinelle, un lanceur d’alertes », quels que soient les risques encourus.

Il méritait donc un hommage, celui que vient de lui rendre l’équipe de Synthèse nationale en lui consacrant son dernier Cahier d’histoire du nationalisme sous le titre Jean-Marie Le Pen — Le Menhir est éternel (1).

Dans ce document pour l’histoire réalisé sous la direction d’Aristide Leucate, est évoquée toute la carrière aussi longue que mouvementée du leader étudiant vite devenu le plus jeune député (sous l’égide de Pierre Poujade) que la République ait connu, avant de se porter volontaire dans la Légion étrangère pour servir son pays puis, à la tête du Front national, faire de ce qui n’était au départ qu’un groupuscule un élément incontournable du paysage politique français. Qu’on se souvienne du séisme provoqué par l’accession du Menhir au second tour de la présidentielle de 2002, après élimination du Premier ministre Jospin pourtant donné favori par tous les augures. Le « tour infernal » qui suivit montra l’ampleur de l’épouvante que cet exploit inspirait à l’anti-France.

Au hasard des dizaines de contributions — dont certaines dues à des camarades italiens, flamands ou québécois — les militants, les compagnons de route (ou parfois de galère…) et les adversaires revivront en lisant ce livre les combats menés, les accidents de parcours, mais aussi les succès qui, pour les nationaux, jalonnèrent grâce au « diable de la République » le dernier tiers du XXème siècle. On rêve à ce que serait devenu le FN si, plus jeune de vingt ans, le Breton avait pu se maintenir à sa tête et conduire les batailles actuelles… 

En 2019, c’est à Jean-Marie Le Pen que, pour le premier tome de ses Mémoires intitulé Fils de la Nation, avait été remis le Prix des lecteurs et Amis de Présent. On ne s’étonnera donc pas de trouver parmi les auteurs des témoignages réunis dans cet ouvrage plusieurs journalistes de ce quotidien — devenu le Nouveau Présent — comme Anne Le Pape, Camille Galic, Françoise Monestier, Rémy Tremblay, Michel Festivi, Franck Delétraz ou Jean-Claude Rolinat.

La Rédaction

du Nouveau Présent

(1) Jean-Marie Le Pen, 250 pages avec bibliographie et de nombreuses illustrations, 250 pages, 24 euros. Commandes à www.synthese-editions.com

dimanche, 23 mars 2025

Les scandaleux accords d’Evian de 1962

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Bernard Lugan*

Il y a soixante-trois ans, les 18 et 19 mars 2022, la France signa les « accords d’Evian » et ordonna le « cessez-le-feu » en Algérie. Un double anniversaire : celui d’un abandon et celui  d’une tragédie.

Le 18 mars 1962, à 17h 40, le général de Gaulle offrit en effet l’Algérie au FLN alors que l'armée française l’avait emporté sur le terrain. A cette date, 250 000 Algériens servaient sous le drapeau tricolore, soit cinq fois plus que les maquisards de l’intérieur et les membres de l’ALN stationnés en Tunisie ou au Maroc.

Sans la moindre garantie sérieuse, les évènements qui suivirent le démontrèrent tragiquement, plus d’un million d’Européens et plusieurs centaines de milliers de musulmans attachés à la France furent ainsi abandonnés au bon vouloir de l’ennemi d’hier (voir à ce sujet mes livres

Puis, le 8 avril 1962, par un référendum ségrégationniste puisque le pouvoir gaulliste l’avait ouvert aux seuls Français de métropole, les Français d’Algérie, pourtant les premiers concernés, en ayant été écartés (!!!), « les accords d’Evian » furent ratifiés par 90,81% de « oui ».
 Aujourd’hui, les enfants de ces 90,81% paient à travers le « grand remplacement » et les humiliations algériennes, l’indifférence, le soulagement, la lâcheté et pour certains, la trahison de leurs parents.

(*) A retrouver sur son site ICI

 

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vendredi, 21 mars 2025

Il est scandaleux que la France célèbre le 19 mars 1962

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Manuel Gomez
 
Que le gouvernement algérien, que l’Algérie commémore le 19 mars 1962, cela me semble tout à fait logique, mais que la France, ses chefs d’Etat et ses gouvernements successifs retiennent cette date comme celle de la fin de la guerre d’Algérie est une aberration.
 
Le 19 mars 1962 est une défaite politique pour notre pays. Ce 19 mars 1962, le chef d’Etat de l’époque et son gouvernement ont ordonné à l’armée française, victorieuse sur le terrain, de cessez le feu et d’offrir l’indépendance aux Algériens et, ce qui est non seulement plus grave mais honteux, c’est d’avoir permis le massacre de plusieurs milliers de Français, d’Européens et d’Algériens uniquement responsables de vivre dans ce pays entre ce 19 mars et le 5 juillet et, surtout, d’y mourir, torturés, assassinés, massacrés.
 
Cette date devrait s’inscrire dans l’histoire de la France comme celle d’une abdication honteuse devant un ennemi vaincu sur le terrain.
 
Le président de la République, Emmanuel Macron, a eu raison de l’affirmer « il y a bien eu crimes contre l’humanité en Algérie, mais ils ont été commis par les assassins du FLN et de l’ALN le 19 mars 1962 et les semaines qui ont suivi, jusqu’en juillet de cette même année.
 
Les “Accords d’Evian” obligeaient la France à un cessez-le-feu mais autorisaient le FLN et l’ALN à enlever, torturer, assassiner, massacrer à volonté de jeunes soldats, des civils innocents et des harkis, alors que l’armée française avait l’obligation de rester l’arme au pied, sur ordre de De Gaulle.
 
- Ce même jour, 19 mars 1962, à Eckmühl (Oran), 16 personnes, dont 3 femmes, sont enfermées dans un hangar et l’ALN (Armée Nationale Populaire) y met le feu. Elles sont toutes carbonisées (presqu’un Oradour-sur-Glane, l’Apathie).
 
- Ce même jour, la gendarmerie d’Oran signale que des dizaines d’Européens sont séquestrés, jusqu’à ce que mort s’ensuive, pour servir de donneurs de sang pour les combattants de l’ALN. On les retrouve la peau collée aux os et totalement vidés de leur sang.
 
Après ce 19 mars 1962, et je cite sous le contrôle de M. Eugène-Jean Duval, inspecteur général des armées et les archives officielles :
- 91 actions de guerre de l’ALN et du FLN contre la France.
- Le 20 mars 1962, 18 soldats tués et 3 blessés.
- 90 soldats français disparus.
- 239 soldats français, fait prisonniers par l’ALN, qui ne sont jamais revenus.
- 1580 civils européens disparus (dont des dizaines de femmes expédiées vers des bordels militaires de l’ALN).
 
Entre le 19 mars et le 5 juillet 1962, plus de 5000 enlèvements.
- 1165 civils assassinés.
- 1773 disparus.
- Plus de 60.000 harkis massacrés ainsi que leurs familles.
 
Interdiction, par le gouvernement français, à la Croix-Rouge Internationale de s’y intéresser : télégramme (très secret) signé Louis Joxe et daté du 2 avril 1962 : “Je serais, pour ma part, hostile à une intervention quelconque de la Croix-Rouge internationale dans tout ce qui concerne les arrestations et détentions d’Européens”.
 
- Après le 19 mars 1962, blocus de Bab-el-Oued. L’armée, l’aviation, les tanks, tirent sur les habitants.
 
- Le 26 mars 1962, sur ordre de De Gaulle, confirmé par Christian Fouchet, Haut-commissaire en Algérie à l’époque et ministre de l’Intérieur par la suite, l’armée française tire sur une population désarmée qui manifestait devant la Grande Poste de la rue d’Isly, à Alger : plus de 46 morts et 200 blessés.
 
La France a reconnu officiellement des morts pour la France, en Algérie, après le 19 mars 1962, c’est bien la preuve que les Accords d’Evian n’ont jamais marqué la fin de la guerre.
 
Sous les ordres des généraux Ailleret et Katz, l’armée française a terminé cette guerre, gagnée totalement sur le terrain, dans le déshonneur le plus total.
 
Leurs noms ont-ils été inscrits sur nos monuments aux morts ?
 
Messieurs les présidents de la République (d’hier, d’aujourd’hui et de demain) et Messieurs les maires des villes et communes de France dans lesquelles vivaient ces jeunes soldats et leurs familles, quand vous avez célébré, que vous célébrez ou que vous célébrerez cette date, un 19 mars, avez-vous osé, osez-vous ou oserez-vous, proposer et observer une minute de silence, pour tous ces morts pour la France, après le 19 mars 1962 ?
 
Si c’est le cas, vous les entendrez vous hurler leur mépris et leur colère.
 
Le 19 mars 1962, le chef de l’Etat français et son gouvernement ont autorisé que se commette, en Algérie, un crime contre l’humanité.
 
Source Riposte laïque cliquez ici

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jeudi, 20 mars 2025

Parution du n°4 de la revue "Sparta"

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Au sommaire : La rumeur du monde et la relance de Sparta

Dossier : le fascisme comme phénomène européen

Première partie

Au cœur du phénomène fasciste Philippe Baillet

Optimisme fasciste et pessimisme traditionaliste Enzo Erra

Le sens ultime du fascisme Enzo Erra

Tradition et intervention Adriano Scianca

La « modernité païenne » de Benito Mussolini Adriano Romualdi

Réflexions sur l’histoire et sur le fascisme

La page « Diorama filosofico »

Hymne de la Decima Mas

Seconde partie

À la périphérie du phénomène fasciste René Dupuis & Alexandre Marc

À l’ombre de la croix gammée (extraits d’un livre paru en 1933) Maurice Bardèche

Ce qu’aurait été l’Europe de Hitler Philippe Baillet

Éclipse et retour de la tradition. Sur les racines spirituelles du Mouvement légionnaire roumain Robert Poulet

Comment passa la dernière chance de l’Europe Emil M. Cioran

Le peuple juif, entre universalisme et strict particularisme Robert Poulet

Adieu au fascisme

Nécrologies

Laszlo Toth (1934-2021) Renato Del Ponte (1944-2023) Jean Haudry (1934-2023) Jean-Paul Allard (1940-2023) Roberto Fondi (1943-2024) Pierluigi Zoccatelli (1965-2024)

Comptes rendus

Georges-Henri Soutou, Europa ! Les projets européens de l’Allemagne nazie et de l’Italie fasciste, par Gérard Boulanger

Thierry Bouclier, La Gauche ou le monopole de la violence. De 1789 à nos jours, par David Rouiller

Antoine Dresse, Le Réalisme politique. Principes et présupposés, par David Rouiller

Andrea Scarabelli, Vita avventurosa di Julius Evola. Una biografia, par Gérard Boulanger

Olivier Moos, Le Guide du réac. Comment perdre ses amis et mourir seul, par David Rouiller

Sparta, n°4, 352 p. Pour le commander cliquez ici

    12:23 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

    Dans un livre choc, Michel Festivi dénonce les trahisons des gauches espagnoles de 1930 à 1936

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    Un grand entretien avec Michel Festivi sur Breizh Info cliquez ici

    Le 14 avril 1931, la monarchie Bourbonienne s’étant effondrée comme un château de cartes, la IIe République espagnole est auto-proclamée, par les gauches républicaines, grâce à des mouvements de foule incontrôlés, dans les plus grandes villes d’Espagne. Dans son livre « Les trahisons des gauches espagnoles » (Dualpha), Michel Festivi démontre, faits et références historiques à l’appui, comment « la légende dorée » de cette République espagnole alors à gauche, doit être remise en cause.

    Le livre met aussi en évidence que l’actuel débat politique espagnol, du fait de l’alliance gouvernementale de la gauche avec l’extrême gauche, est entaché, voire perverti plus que jamais par le ton et les clivages de cette époque, qui remontent à la surface.

    Nous vous proposons ci-dessous une interview passionnante de l’auteur, à contre courant de l’Histoire officielle.

    Breizh-info.com : Votre livre s’attaque à ce que vous appelez « la légende dorée » de la Seconde République espagnole. Qu’est-ce qui vous a motivé à remettre en cause ce récit historique dominant ? Vous semblez vouloir déconstruire une certaine mythologie entretenue par la gauche espagnole et relayée dans les cercles académiques et médiatiques. Pensez-vous que l’histoire de la Seconde République a été manipulée à des fins politiques ?

    Michel Festivi : L’historiographie universitaire, que ce soit en France ou en Espagne, est aux mains d’une clique autocentrée, une clique de l’entre-soi, qui véhicule les doxas des gauches, nous le voyons bien, que ce soit l’histoire de la révolution française, la collaboration et la résistance ou le PCF et aussi sur des sujets plus récents comme l’islamogauchisme. L’histoire de la IIème république espagnole n’échappe pas à la règle. À part une minorité d’historiens courageux comme les frères Salas, Ricardo de la Cierva, Luis Pio Moa en Espagne, Stanley Payne aux USA, Arnaud Imatz, Bartolomé Bennassar en France, voire Philippe Nourry ou Guy Hermet, la IIème république espagnole reste auréolée. On nous dépeint une république jeune, démocratique, rénovatrice, réformatrice, qui aurait été attaquée par un aéropage de conservateurs, de militaires, de fascistes en juillet 1936. C’est à l’encontre cette vision totalement fallacieuse que j’ai voulu m’attaquer, pour faire prévaloir la vérité historique d’une part, et ferrailler dans le cadre du combat des idées, car tout se tient. Oui, incontestablement, l’histoire de la 2de république a été manipulée à des fins politiques, pour asseoir la sempiternelle idée, que les gauches se situent dans le camp du bien, définitivement. Mais les choses évoluent. Je viens de lire un petit opuscule, publié en 2024 en Espagne, par une hispanisante suédoise, professeur en Suède et qui pourfend cette IIème république, le titre est sans équivoque même pour celui qui ne lit pas l’espagnol : El naufragio de la secunda republica, una democracia sin democratas, d’Inger Enkvist. Luis Pio Moa nous a donné un livre admirable sur la seconde république : La Segunda Republica Española : Nacimiento, evolución y destrucción de un régimen : 1931-1936. Mais ces livres n’existent qu’en langue espagnole, sauf les Mythes de la guerre d’Espagne.

    Breizh-info.com : Comment votre travail s’inscrit-il par rapport aux historiens officiels de la guerre civile espagnole ? Pensez-vous qu’il y a une forme de censure ou d’omission historique dans le traitement de cette période ?

    Michel Festivi : Je suis dans la continuation des travaux de Stanley Payne, d’Arnaud Imatz, Luis Pio Moa, Gonzalo Fernandez de la Mora, Miguel Platon, Burnett Bolloten, qui ont renouvelé l’historiographie officielle. Régulièrement, ces historiens sont attaqués, injuriés, sans que l’on ne leur oppose le moindre argument valable. La censure des grands médias est omniprésente. Jamais El Pais ne rapportera objectivement une recension d’un livre de Luis Pio Moa par exemple, qui pourtant a vendu ses mythes de la guerre d’Espagne à plus de 300 000 exemplaires. Il en a écrit des dizaines et des dizaines, dont tout récemment l’histoire du PSOE, El PSOE en la historia de España, pasado y presente del partido mas influyente en los ultimos cien años, qui est remarquable comme ses précédents, mais il ne fait pas la une des journaux, des radios et des télévisions du système, même s’il tient un blog très lu, mas españa y mas democracia.

    Breizh-info.com : Dès 1933, la gauche espagnole connaît une défaite électorale importante et choisit de se radicaliser. Pourquoi la gauche républicaine a-t-elle préféré prendre les armes en 1934 plutôt que d’accepter le verdict des urnes ? Cette insurrection d’octobre 1934 est souvent minimisée par certains historiens. Vous la présentez comme le véritable début de la guerre civile. Pourquoi cette date est-elle selon vous le point de bascule ?

    Michel Festivi : La révolution armée d’octobre 1934, qui a commencé très exactement le 4 octobre, avait été préparée de longue date, par le PSOE, des « républicains » de gauche, des franges communistes et des anarchistes, qui avaient constitué des phalanges rouges et caché des armes dans toute la péninsule. Depuis leur défaite électorale de novembre 1933, les gauches avaient fait pression sur le Président de la République, pour qu’il annule les élections. Puis ensuite, devant son refus, elles l’ont menacé de prendre les armes si d’aventure, il s’avisait de nommer des ministres de la CEDA, un rassemblement des droites espagnoles, 1er parti aux Cortès. Alcalà Zamora a cédé. Sauf qu’en octobre 1934, il n’a pas pu faire autrement que de nommer 3 ministres Cédistes, dans un gouvernement centriste de 15 ministres. Cela a été le signal du déclenchement de la guerre civile. Partout, dans toute l’Espagne, à Madrid, à Bilbao, à Valence, à Barcelone, les gauches ont attaqué les bâtiments gouvernementaux, les infrastructures pour prendre le pouvoir. Cela a échoué au bout de quelques jours, sauf dans les Asturies, où les anarchistes étaient les plus puissants et les plus organisés avec les socialistes de l’UGT. Les combats ont duré 15 jours, ont fait plus de mille cinq cents morts et des milliers de blessés. La Cathédrale d’Oviedo a été incendiée, des églises et des couvents ont été détruits, près de 40 prêtres ont été assassinés, ainsi que des hommes considérés comme de droite. Plusieurs historiens, même de gauche ont écrit que c’était la première bataille de la guerre civile. D’ailleurs, l’un de leur chef, le socialiste Berlamino Tomas, lorsqu’il s’est rendu aux autorités légales et légitimes du pays, a proclamé, sur la grande place d’Oviedo, que les combattants rouges, ne se rendaient que parce qu’ils n’avaient plus de munitions, promettant de reprendre les combats dès que possible. Depuis le début de l’année 1933, le Parti socialiste qui était un parti de masse, s’était complètement bolchévisé, sous la houlette de Largo Caballero, le futur « Lénine espagnol ». Il proclamait même, que son parti était plus à gauche que les communistes. Avec les élections perdues pour les gauches en 1933, la révolution armée d’octobre 1934 marque la fin de la république espagnole.

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    mercredi, 19 mars 2025

    Le Conseil d’État encourage la submersion migratoire sans limite de la France

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    Jean-Yves Le Gallou, Polémia cliquez là

    Le Conseil d’État vient de prendre une décision d’une importance considérable qui va encore amplifier l’immigration en France. Analyse par Jean-Yves Le Gallou, président de Polémia.

    Une décision qui ouvre totalement les vannes de l’immigration

    Le Conseil d’État vient de casser une décision de la CNDA (Cour nationale du droit d’asile), ouvrant ainsi le droit d’asile à tout Égyptien (ils sont 100 millions) se contentant de déclarer, sans preuve, qu’en raison de son homosexualité, il craint d’être persécuté en Égypte. Il s’agit d’une nouvelle démonstration pratique de l’existence d’un gouvernement des juges qui impose aux Français ses désirs politiques. Les implications de cette décisions sont apocalyptiques.

    Considérer qu’une simple déclaration d’homosexualité entraîne l’appartenance à un groupe social  ouvrant des droits à l’immigration en France est pour le moins problématique.

    La CNDA et le Conseil d’État reconnaissent des groupes sociaux étrangers susceptibles de bénéficier, sur simple déclaration, de la protection subsidiaire au titre du droit d’asile :

    - Femmes afghanes (25 millions)

    - Musulmanes sri-lankaises (2 millions)

    - Homosexuels togolais (combien sont-ils ? 600.000 ?)

    - Homosexuels égyptiens (5 millions ?)

    Cette discrète décision du Conseil d’État ouvre en fait la possibilité à plus de 2 milliards de personnes (provenant d’Afrique et de pays arabo-musulmans) de solliciter l’asile en France simplement en déclarant appartenir au groupe social homosexuel susceptible d’être mal perçu.

    La gauche toute-puissante au Conseil d’État

    Cette décision du Conseil d’État a été prise par des juges dont l’identité est connue. La transparence démocratique rend nécessaire de faire connaître le parcours des trois principaux auteurs de cette décision.

    Nicolas Boulouis, président de la 2ᵉ chambre, s’était déjà fait remarquer en mai 2021, lorsque le Conseil d’État a rejeté le recours-suspension déposé par Génération Identitaire, les empêchant de reprendre leurs activités avant la décision finale de leur dissolution. Lors de cette délibération, Nicolas Boulouis était l’assistant de Christophe Chantepy, proche du Parti socialiste et conseiller technique, notamment auprès d’Édith Cresson et de Pierre Bérégovoy à Matignon pendant le mandat de François Mitterrand. Par la suite, il a dirigé le cabinet de Ségolène Royal à l’enseignement scolaire (1997-2000), puis celui de Michel Sapin à la fonction publique (2000-2002). En 2007, Christophe Chantepy a fait campagne pour la candidate socialiste Ségolène Royal, avant de soutenir François Hollande lors de la primaire de 2011 et de diriger le cabinet de Jean-Marc Ayrault jusqu’en 2014. Énarque de la promotion « Fernand Braudel » (1987), ses principales nominations ont été obtenues sous des gouvernements socialistes ou macronistes, notamment son élection en décembre 2017 au collège de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), sa nomination comme président adjoint de la section administration au Conseil d’État (2016-février 2019) et comme président de la 2ᵉ chambre de la section du contentieux au Conseil d’État en février 2019. Précisons que Nicolas Boulouis a été nommé au Conseil d’État par la voie du tour extérieur en 2000, alors qu’il travaillait comme administrateur civil dans les services du Premier ministre Lionel Jospin.

    Amélie Fort-Besnard, rapporteure, était rapporteure publique lors de l’audience de l’Affaire du Siècle au tribunal administratif de Paris, le 14 janvier 2021. À cette occasion, elle a déclaré que l’inaction climatique de la France constituait une faute engageant la responsabilité de l’État, donnant raison aux quatre ONG plaignantes : la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme, Greenpeace France, Notre Affaire à Tous et Oxfam France. Le 21 décembre 2021, elle a également donné raison aux ONG CIMADE, GISTI (Groupe d’information et de soutien des immigré.e.s), Ligue des droits de l’homme (LDH), FASTI (Fédération des associations de solidarité avec tou-te-s les immigré-e-s) et COMEDE (Comité pour la santé des exilés), en annulant pour excès de pouvoir l’arrêté du 7 janvier 2021 ainsi que l’article 1ᵉʳ de l’arrêté du 7 avril 2021, pris en application de l’article L. 744-2 du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile.

    Dorothée Pradines, rapporteure publique, a été conseillère auprès du délégué interministériel à la prévention et à la lutte contre la pauvreté des enfants et des jeunes de septembre 2018 à août 2020. Ce poste était alors occupé par Olivier Noblecourt (du 15 novembre 2017 au 7 janvier 2020), ancien directeur de cabinet de Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale sous la présidence de François Hollande, et ancien assistant parlementaire de Michel Destot, député PS de Grenoble. Dorothée Pradines n’est pas formellement l’auteure de la décision qu’elle a simplement éclairée par son avis.

    Pendant que François Bayrou parle de sentiment de submersion migratoire, les juges militants s’activent à l’accélérer !

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    samedi, 15 mars 2025

    Nicolas Gauthier raconte Le Pen, l’homme derrière la légende

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    Nicolas Gauthier s’est souvent entretenu avec Jean-Marie Le Pen. La première fois, en 1986, a été comme une sorte d’acte manqué – Nicolas Gauthier s’en explique. Il a 22 ans, il bredouille trois questions et son magnétophone est en rade. Une sorte de panne, on n’ose dire sexuelle. Mais les deux hommes étaient faits pour sympathiser. Les entretiens s’enchaîneront et même les livres à quatre mains. Dans Le Pen comme vous ne l’avez jamais lu (Éditions Déterna), il nous livre le meilleur de leurs rencontres. Un personnage loin des clichés, de chair, de verbe et de verve ; peint et dépeint d’après nature – et pas d’après les caricatures ; avec vue sur la mer, depuis la Bretagne, et vue sur le monde ; à la ville comme à la scène ; dans la lumière des meetings et la pénombre des retraites forcées. Non pas seulement un Le Pen comme on ne l’a jamais lu, mais aussi jamais vu. Une sorte d’addendum à ses « Mémoires », tout ensemble « Fils de la nation » et « Tribun du peuple ». C’est le privilège des vieilles complicités, elles peuvent parler « à cœur ouvert et à bâtons rompus ». Au fil des pages, Jean-Marie Le Pen se révèle tel qu’en lui-même : affranchi, bravache, fidèle à ses convictions, insoumis jusqu’au bout. Une bête politique – rien d’une bête immonde.

    Peu de journalistes ont aussi bien connu Jean-Marie Le Pen. Comment le définiriez-vous politiquement, dans quelle famille, dans quelle tradition ?

    Comment définir cet homme qui répugnait souvent à se définir ? Pour lui, se définir équivalait un peu à se limiter. Voilà peut-être pourquoi les réponses qu’il donnait à cette question étaient souvent contradictoires. Ainsi, s’est-il, au fil du temps défini comme « national-libertaire », « économiquement de droite et socialement de gauche », allant même jusqu’à se présenter comme une sorte de « Reagan français » ; ce qui ne manquera pas de faire grimacer les lecteurs d’Éléments dont je suis. Il est vrai que c’était l’époque de la Guerre froide et que le parcours d’un Ronald Reagan n’était pas forcément pour lui déplaire : acteur de seconde zone, syndicaliste, venu tard en politique et en proie au mépris généralisé des élites américaines. Une fois je lui avais dit que, dans le fond, il était une sorte de « hippie d’extrême droite », ce qui l’avait fait beaucoup rire. Plus sérieusement et si l’on s’en tient aux trois droites de René Rémond, légitimiste, orléaniste et bonapartiste, on peut dire qu’il appartenait plutôt à la troisième. Une sorte de patriote populiste, en quelque sorte, mâtiné d’un brin de légitimisme, quoiqu’il ait toujours été un républicain farouche, n’hésitant pas à souvent moquer l’indécrottable royaliste que je suis. Tant de gens lui reprochaient de ne pas être un « véritable républicain » ; moi, je lui reprochais surtout de l’être trop.

    Et humainement ?

    Un homme dont l’immense gentillesse pouvait parfois confiner à la naïveté : combien de gens lui ont ainsi tapé du pognon que jamais ils n’ont remboursé ? Des wagons entiers. Je crois qu’il aimait sincèrement les gens, cherchait à les comprendre ; surtout ceux qui ne partageaient pas ses idées. En revanche, en bon Breton, il était capable d’entrer subitement dans des colères tonitruantes, pour redescendre sur terre quelques minutes plus tard, ayant tout oublié des raisons de son énervement. Mais je ne l’ai jamais vu se fâcher contre le petit personnel ; cela aurait été pour lui un abus de pouvoir. D’ailleurs, quand un cadre du mouvement se défaussait sur ce même petit personnel, il jugeait cela ignoble. Et là, c’était le gradé qui avait droit à un véritable savon. J’imagine qu’il raisonnait tel le soldat qu’il fut : pour lui, il n’y avait pas de mauvais soldats, juste de mauvais officiers. Que dire de plus ? Si, Le Pen était d’une curiosité intellectuelle insatiable. Il savait qu’à un moment de ma vie, je travaillais dans la presse rap. Alors, il voulait tout savoir de ces artistes, ceux qui avaient du talent et ceux qui en avaient moins, voir pas du tout. Une fois, nous parlions de Joey Starr, de NTM. Il l’avait à la bonne, tant les frasques à répétition de ce colosse martiniquais avaient le don de le faire marrer et qu’il était impressionné par son indéniable charisme scénique. Je crois qu’il parlait en connaisseur…

    Était-il, selon vous, trop à l’étroit dans les habits neufs de la vieille droite ? Qu’est-ce qu’il lui reprochait ? Et qu’est-ce que vous lui reprochez à votre tour, tant on a parfois l’impression que Jean-Marie Le Pen fait du Nicolas Gauthier ?

    Ce qu’il reprochait à la droite ? Son étroitesse d’esprit, justement. Son combat ne consistait pas à sauver la droite, mais à sauver la France. Il n’en avait que foutre de la droite. Il la méprisait autant qu’elle le méprisait, lui. Je crois qu’il avait plus d’estime pour les gens de gauche. Quand il affirmait que « Chirac, c’est Jospin en pire », il faut le croire. Jospin, socialiste et qui se conduisait comme tel, il respectait. Mais un Chirac qui se faisait passer pour un homme de droite, ça le mettait hors de lui. Après je ne sais pas si Jean-Marie Le Pen faisait du Nicolas Gauthier ou l’inverse ; mais c’est là me faire beaucoup d’honneur. Je sais juste que nous étions généralement d’accord sur l’essentiel. Peut-être à cause de ce point commun partagé : il n’avait jamais été salarié de sa vie – hormis quelques mois à Minute, comme chef de publicité – et je suis travailleur indépendant depuis plus de trente ans. Nous raisonnions donc en artisans un brin poujadistes. L’autre point commun, c’était la détestation de la bourgeoisie, qu’elle soit de gauche ou de droite. Je me souviens d’un soir, à Montretout où nous nous sommes croisés dans l’escalier. « Ben Nicolas, qu’est-ce que tu fais là ? », me demande-t-il. « Je monte à l’étage, on se fait une soirée pâtes avec Samuel Maréchal, Yann et la petite Marion. » Et lui, soudainement tout triste : « Putain, un dîner entre potes, tu as de la chance ! Moi, je vais encore me taper un dîner avec des bourgeois coincés. Qu’est-ce que je ne donnerais pas pour qu’on échange nos places… » Ça, c’était aussi Le Pen.

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    Journal du chaos

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    Dans "Politique magazine" de ce mois, un article sur le livre de Thierry Decruzy consacré aux "Brigandes"

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    vendredi, 14 mars 2025

    Interdiction de la projection du film « Silenced » à Lannion : la liberté d’expression bafouée [On vous propose le film en VOSTFR dans cet article]

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    Une nouvelle affaire de censure frappe la Bretagne. La municipalité de Lannion a pris la décision d’interdire une conférence privée et la projection du film "Silenced" , prévue ce jeudi soir par l’association Cercle Trégor & Goëlo. Cette décision fait suite à la pression exercée par une représentante locale de La France Insoumise (LFI), Mme Lepvraud, qui a exigé l’annulation de l’événement, qualifiant le film de « raciste », et la presse locale relayant l’information sans même avoir pris le temps manifestement de visionner le reportage, qui n’a absolument AUCUN caractère raciste, la polémique au Royaume-Uni étant essentiellement axée sur des accusations de diffamation (contredites dans le reportage) .

    Un documentaire réalisé par un lanceur d’alerte dissident

    « Silenced » est un documentaire réalisé par le lanceur d’alerte identitaire et patriote anglais Tommy Robinson, actuellement dans les geôles de la tyrannie anglaise. Il met en lumière les agressions commises contre de jeunes filles en Grande-Bretagne par des gangs pakistanais, ainsi que la complaisance de certains milieux politiques anglais face à ces crimes. Contrairement aux affirmations de Mme Lepvraud, le film n’est pas interdit en France et son interdiction à Lannion relève donc d’une décision purement politique.

    Selon le Cercle Trégor & Goëlo, l’interdiction a été prise après des pressions de l’extrême gauche locale. M. Paul Le Bihan, maire de Lannion, a cédé aux injonctions en publiant un arrêté municipal interdisant la conférence. Cette décision s’inscrit dans une dynamique plus large où la gauche radicale cherche à faire taire les voix dissidentes et à s’agiter dès qu’elle en a l’occasion.

    Le Cercle Trégor & Goëlo dénonce une atteinte grave à la liberté d’expression et une manœuvre politique visant à empêcher les débats d’idées. L’association rappelle que, selon la Constitution française, la liberté de réunion est un droit fondamental. Elle prévoit d’ailleurs d’engager des actions judiciaires contre les propos de Mme Lepvraud, jugés calomnieux.

    Un combat pour la liberté d’expression

    Cet épisode s’ajoute à une longue liste de censures, de menaces, d’interdictions et de pressions exercées par des groupes militants contre toute expression jugée dissidente, souvent avec l’appui des médias (c’est un journal hebdomadaire local, très rapidement alerté par la député communiste, qui a révélé la salle où devait se dérouler la soirée pourtant privée, ce qui a entrainé l’interdiction dans la foulée...) Le Cercle Trégor & Goëlo affirme cependant ne pas renoncer à son projet et annonce que le film « Silenced » sera projeté en Côtes-d’Armor, quoi qu’il en soit. L’affaire devrait donc connaître de nouveaux développements, notamment sur le plan juridique.

    La question demeure : dans quelle mesure la liberté d’expression est-elle encore respectée en France, lorsque des associations légalement constituées se voient interdire l’organisation d’événements privés sous la pression politique ?

    Parce qu’elle a un sens pour nous, nous vous proposons la version sous titrée du reportage, à chacun de se faire son opinion.

    08:35 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

    Lettre au président de la République

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    « Vous êtes légitimement inquiets », avez-vous asséné au début de votre allocution de mercredi dernier. Les Français ne l’étaient peut-être pas avant que vous leur teniez ce discours. Ils le sont à coup sûr depuis, s’interrogeant sur leur avenir, et surtout sur la destination que vous semblez avoir choisie pour la nation... » écrit Pierre Lellouche dans une de ses chroniques au Figaro.  

    Lire la suite ICI 

    Source : Le Figaro 12/3/2025

    07:55 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

    jeudi, 13 mars 2025

    Entretien avec Piotr Tolstoï, vice-président de la Douma

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    Le vice-président de l’Assemblée nationale russe, la Douma - Piotr Tolstoï -, explique à Valeurs actuelles, le point de vue des dirigeants russes sur la guerre en Ukraine et la grande réconciliation initiée par Donald Trump. Et d’énoncer cette évidence que les dirigeants européens – mais pas les militaires semble-t-il -, se refusent d’admettre : les Ukrainiens ont perdu la guerre.

    Lire la suite ICI

    Source : Valeurs actuelles 12/3/2025

    10:01 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

    Projection de « Silenced » signé Tommy Robinson, en Trégor ce jeudi 13 mars : la dérive totalitaire de LFI qui veut interdire la projection par la voix de Murielle Levpraud

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    La volonté de contrôle et de censure de La France Insoumise (LFI) franchit un nouveau cap. Murielle Lepvraud, députée LFI des Côtes-d’Armor, a officiellement demandé au préfet d’interdire la projection du film « Silenced », prévue jeudi 13 mars dans le Trégor. Le documentaire, réalisé par Tommy Robinson, journaliste britannique actuellement incarcéré au Royaume-Uni, aborde des sujets sensibles tels que l’immigration incontrôlée et les réseaux de proxénétisme opérant sous la protection du politiquement correct.

    Une fois encore, LFI adopte une posture autoritaires, refusant le débat et cherchant à imposer une censure idéologique, digne des pires régimes.

    Dans un courrier envoyé au préfet des Côtes-d’Armor, Murielle Lepvraud, qui n’a sans doute même pas visionné le reportage, qualifie « Silenced » de film véhiculant des thèses « racistes » et « complotistes », estimant que ses propos pourraient « attiser la haine et la discrimination ». Elle fustige également le caractère privé de la projection, organisée par l’association Cercle Trégor & Goëlo, qui réserve l’accès aux seules personnes inscrites à l’avance. Mais voici qu’un journal peu scrupuleux vient de tenter de révéler l’adresse supposée. Histoire de permettre une interdiction par le Préfet pour risque de trouble à l’ordre public provoqué par les gauchistes ? La méthode est parfaitement huilée

    Selon la députée LFI, cette précaution serait une « volonté manifeste d’échapper au contrôle des autorités et à une potentielle interdiction ». Une logique inquiétante, où la tenue d’événements privés devient suspecte aux yeux du pouvoir politique. En réalité, la projection est tout à fait légale dans un lieu privé (à moins que les communistes viennent jusque dans vos maisons pour décider ce que vous devez lire et visionner).

    Ce n’est pas la première fois que la gauche radicale tente d’interdire un film, une conférence ou un événement allant à l’encontre de sa vision idéologique. Cette nouvelle offensive contre Silenced rappelle des précédents récents où LFI a exigé la censure de débats et de personnalités dissidentes, au nom de la lutte contre un supposé « fascisme ».

    Le simple fait qu’un film aborde des sujets comme la criminalité liée à l’immigration, les réseaux de proxénétisme pakistanais ou les dysfonctionnements de la justice britannique suffit pour que LFI veuille en interdire la diffusion.

    Les méthodes de LFI et de la gauche radicale ne laissent plus de place au doute : leur vision de la démocratie consiste à imposer une pensée unique et à faire taire toute voix dissidente. Il ne s’agit plus d’un simple désaccord politique, mais bien d’une logique totalitaire, où le contrôle du discours public devient une priorité.

    Pendant que LFI mène son combat contre une projection privée, les véritables menaces sur la liberté d’expression et la sécurité publique continuent d’être ignorées. Rennes, Nantes, Paris : les dégâts causés par l’ultragauche dans les centres-villes, les attaques contre les forces de l’ordre, les saccages de commerces et les agressions politiques ne suscitent aucun intérêt de leur part.

    La liberté d’expression est-elle encore une valeur défendue en Europe ? La question se pose avec acuité alors que Tommy Robinson, lanceur d’alerte et militant identitaire britannique, croupit aujourd’hui en prison pour avoir osé dénoncer un scandale majeur dans son pays. Son crime ? Avoir réalisé le documentaire Silenced, un film exposant les liens troubles entre les gangs pakistanais de proxénètes pédophiles et des membres de la bureaucratie et de la classe politique britannique. Interdit outre-Manche, le film est néanmoins diffusé en France grâce à l’initiative du cinéaste Éric Mauvoisin-Delavaud.

    Le Cercle Trégor & Goëlo organise ainsi une projection privée du film le jeudi 13 mars 2025 à 19h. L’événement, qui se tiendra dans un lieu communiqué aux inscrits, sera suivi d’une conférence en présence de plusieurs personnalités du monde intellectuel et politique.

    Tommy Robinson : prisonnier politique en Angleterre ?

    Depuis octobre 2024, Tommy Robinson est incarcéré dans son propre pays. Habitué à la répression judiciaire pour ses enquêtes dérangeantes, il subit cette fois un acharnement sans précédent. Son documentaire Silenced expose l’omerta qui entoure les crimes commis par des gangs de proxénètes d’origine pakistanaise en Grande-Bretagne et la passivité complice des autorités. Une vérité jugée inacceptable par le gouvernement britannique, qui préfère l’emprisonner plutôt que de répondre aux accusations.

    Dans un contexte où toute parole dissidente est immédiatement censurée ou criminalisée, la diffusion de Silenced en France prend une dimension symbolique forte. Éric Mauvoisin-Delavaud, président du Rassemblement vendéen, mène depuis plusieurs mois une tournée à travers l’Hexagone pour permettre au public de découvrir ce film interdit. À chaque séance, le succès est au rendez-vous, témoignant d’un véritable intérêt pour la question des violences liées à l’immigration incontrôlée.

    Pour garantir la sécurité des participants et éviter toute tentative de sabotage, l’accès à la projection se fait uniquement sur réservation. L’adresse de la salle sera communiquée après inscription à l’adresse suivante : asso.tregorgoelo@gmail.com. Une participation aux frais de 5€ est demandée.

    Un débat avec des intervenants engagés

    Après la projection, une conférence-débat réunira plusieurs figures du monde identitaire et conservateur :

    • Bernard Germain, président du Cercle Trégor & Goëlo
    • Roland Hélie, directeur de la revue Synthèse nationale
    • Éric Mauvoisin-Delavaud, réalisateur et organisateur de la tournée

    Un moment d’échange essentiel pour décrypter les enjeux soulevés par Silenced et la répression croissante qui frappe ceux qui osent défier les dogmes du politiquement correct.

    Cette projection n’est pas qu’un simple événement cinématographique : elle est un acte de résistance. Face à un système qui tente d’étouffer toute critique de l’immigration et de ses conséquences, diffuser Silenced en France est un pied de nez à la censure qui sévit déjà en Grande-Bretagne.

    En participant à cette soirée, les spectateurs affirmeront leur droit à l’information et leur refus de voir des sujets essentiels évacués du débat public. Une occasion unique de découvrir un film interdit (1) et de débattre librement des réalités qu’il expose.

    (1) NDLR SN : Merci à Breizh info pour cet article. Juste une précision, à notre connaissance ce film n'est pas (encore) interdit en France.

    09:50 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

    « Trump est un va-t-en guerre, mais un va-t-en guerre commercial »

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    Alors que les rapports de force internationaux connaissent un basculement sans précédent, le site Breizh-info.com s’est entretenu avec Alain de Benoist pour décrypter les mutations en cours. Le philosophe et penseur de la Nouvelle Droite revient sur les récents événements qui ébranlent l’ordre mondial : le tournant stratégique amorcé par Donald Trump, la rupture entre Washington et Bruxelles, le désengagement américain en Ukraine et la montée en puissance des pôles de civilisation opposés à l’Occident.

    Dans cet entretien, Alain de Benoist analyse l’effondrement progressif du « monde d’hier » et les conséquences d’un réalignement géopolitique qui met l’Europe face à ses contradictions. Il évoque également l’impasse idéologique des élites européennes, engluées dans des combats moraux alors que le reste du monde privilégie la puissance et le pragmatisme. Face à un Emmanuel Macron fébrile, plaidant pour un réarmement européen qu’il n’a pas su anticiper, Alain de Benoist dresse un constat lucide sur la dépendance stratégique de l’UE et sur l’incapacité des dirigeants européens à comprendre la logique de puissance qui guide désormais les relations internationales.

    De l’influence grandissante de figures comme J.D. Vance aux États-Unis à la guerre économique et politique menée par Trump, en passant par le rôle de la Russie et de la Chine dans ce nouveau jeu mondial, Alain de Benoist pose un regard acéré sur l’accélération de l’histoire et ses implications pour les nations européennes. Une analyse percutante à découvrir sans détour.

    Lire la suite ICI

    Source : Breizh info

    07:44 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

    Autoroute A69 : une décision doublement inquiétante

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    Bruno Mégret, Polémia cliquez ici

    Une décision néfaste

    Cette décision irresponsable prise au nom de la biodiversité est une catastrophe pour les habitants de la région concernée dont une majorité d’entre eux souhaitaient pouvoir bénéficier du désenclavement que leur aurait apporté cette nouvelle voie.

    Pour l’État, c’est aussi un nouveau camouflet des juges qui sera très coûteux pour les finances publiques. Il faudra en effet indemniser le concessionnaire et les entreprises en charge de la construction de cet ouvrage. Il faudra également payer les travaux qui seront nécessaires pour sécuriser les ouvrages d’art déjà construits, sans compter les indemnités de chômage à verser aux quelque mille ouvriers, conducteurs d’engin qui se retrouvent sans travail du jour au lendemain. Si la Cour d’appel administrative et le Conseil d’État confirment le jugement de première instance, il en résultera pour la puissance publique un coût qui pourrait atteindre un milliard d’euros voire plus. Une somme colossale qui aura été dilapidée par des juges à un moment où l’État devrait réduire massivement ses dépenses.

    Mais au-delà des troubles régionaux qu’elle provoque, cette décision du tribunal administratif de Toulouse est aussi le reflet d’un mal profond qui détruit notre nation et dont l’affaire de l’autoroute A69 démontre qu’il ne cesse de prendre de l’ampleur. Ce mal est celui de la montée en puissance du gouvernement des juges, lequel se renforce et devient de plus en plus audacieux.

    Le pouvoir judiciaire domine les politiques

    Dorénavant, les politiques ne peuvent plus faire voter une loi sans qu’elle soit visée, voire censurée, par le Conseil constitutionnel qui joue désormais un rôle de tribunal idéologique au bénéfice du politiquement correct. Ils ne peuvent plus non plus prendre un arrêté ni un décret sans qu’il soit supervisé et souvent invalidé par la juridiction administrative.

    Une juridiction qui ne se contente plus de vérifier qu’une décision des pouvoirs publics est conforme à la loi mais qui juge en opportunité. En l’occurrence l’État, soutenu par toutes les collectivités concernées, avait jugé que ce projet d’autoroute Toulouse-Castres répondait à « une raison impérative d’intérêt public majeur » alors que les opposants au projet, c’est-à-dire les organisations écologistes d’extrême gauche, invoquaient une atteinte à la biodiversité.

    On voit bien que la décision à prendre entre ces deux options ne relève pas du droit mais d’un choix politique. Un choix qui appartenait donc au gouvernement et aux élus, ce qu’ils avaient d’ailleurs fait jusqu’à ce qu’un simple juge administratif s’imposant à l’État et aux représentants du peuple en décide autrement. Comme si un juge administratif était plus légitime et plus éclairé que le ministre des Transports, le préfet et tous les élus qui soutenaient ce projet.

    Une nouvelle étape vers le gouvernement des juges

    C’est donc en ce sens que cette décision aberrante de la juridiction administrative concernant l’autoroute A69 revêt une importance particulière car, si elle devait être confirmée en appel puis devant le Conseil d’État, ce serait une nouvelle étape qu’aurait franchie le pouvoir judiciaire dans sa volonté de dominer totalement les pouvoirs exécutif et législatif.

    Le pire c’est que les magistrats qui incarnent ce gouvernement des juges ne recherchent pas le pouvoir pour le pouvoir, ils veulent en user pour défendre une ligne idéologique, celle de l’extrême gauche islamo-écolo-wokiste.

    La victoire des zadistes

    Là encore, la décision prise à Toulouse est très éclairante. Si en effet cette décision de ne pas réaliser l’autoroute A69 est confirmée par le Conseil d’État, ce sera la victoire des zadistes qui ont empêché la construction d’un aéroport à Nantes. Ce sera la victoire des militants ultra-violents qui brûlaient des véhicules de gendarmerie lors des manifestations contre l’A69. Ce sera aussi la victoire de l’association Soulèvements de la terre, celle-là même que le ministre de l’Intérieur avait dissoute avant que les juges du Conseil d’État ne cassent le décret de dissolution.

    Il était déjà très long et très laborieux de réaliser une infrastructure nouvelle en France. Gageons que si rien ne change au plan politique et que la décision du tribunal de Toulouse est confirmée, il ne sera pratiquement plus possible de construire de grandes infrastructures dans notre pays : ni autoroutes, ni lignes TGV, ni centrales nucléaires, ni prisons, ni bassines, ni rien du tout.

    L’objectif de la déconstruction

    Ces gens-là en effet ne cherchent pas à défendre l’environnement mais à déconstruire la France. Une démarche très wokiste qui voit l’homme blanc comme responsable de l’asservissement des peuples du monde ainsi que du saccage et du pillage de la terre. Aussi doit-il, selon eux, s’effacer, laisser la place aux autres civilisations et ne plus toucher à la nature. L’autoroute qui est une invention humaine et qui sert les humains doit donc dans cet esprit disparaître au profit de la faune et de la flore, comme en a jugé le tribunal administratif de Toulouse

    Telle est la seconde leçon à tirer de cette décision de justice. Les écologistes qui ont obtenu l’arrêt des travaux et peut-être l’abandon du projet d’autoroute ne se battent pas pour que les Français bénéficient d’un meilleur environnement, ils mènent un combat de déconstruction de la France. Aussi, lorsqu’ils  déclarent  vouloir  « sauver  la planète », c’est en réalité à la disparition du monde blanc qu’ils travaillent.

    Si donc ils gagnent dans cette procédure, ce chantier abandonné, envahi par une végétation sauvage et parsemé de ponts qui ne mènent nulle part et n’enjambent rien, ne pourra que faire penser à l’un de ces films post-apocalyptiques où, après un désastre planétaire, la civilisation a disparu. Ce chantier interrompu pourra au moins servir de symbole très clair de ce que les écolo-wokistes veulent faire de notre avenir.

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    mercredi, 12 mars 2025

    Roumanie : la présidentielle confisquée, l’Union européenne refuse le débat

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    L’Union européenne affiche souvent en façade son attachement à la « démocratie en action », un slogan largement repris par le Parlement européen. Mais lorsque cette démocratie produit des résultats qui déplaisent aux élites bruxelloises, la règle du jeu semble pouvoir être réécrite à volonté.

    Lundi 10 mars, la coalition majoritaire du Parlement européen, surnommée la « coalition Ursula », a rejeté une demande des conservateurs visant à organiser un débat sur l’élection présidentielle roumaine. Motif invoqué ? Il ne saurait être question de laisser des « extrémistes » et des « amis de la Russie » remettre en cause l’État de droit en Roumanie.

    Cette décision intervient dans un contexte explosif : la veille, le candidat nationaliste Călin Georgescu arrivé en tête du premier tour en décembre dernier, a été interdit de concourir pour l’élection de mai. Un coup de force qui a déclenché des manifestations massives à travers le pays, dégénérant en affrontements violents avec la police anti-émeute.

    Une élection confisquée

    Depuis l’annulation du premier tour en décembre dernier, la Roumanie traverse une crise politique profonde. À l’époque, la Cour constitutionnelle roumaine (CCR), majoritairement composée de socialistes, avait invalidé le scrutin en raison de supposées interférences russes dans la campagne de Georgescu.

    Malgré cette annulation, le candidat souverainiste n’a cessé de gagner du terrain dans les sondages. À ce jour, il est crédité de 38 % des intentions de vote, soit bien au-dessus de ses concurrents. La décision du Bureau électoral central, qui s’appuie sur le jugement initial de la CCR pour justifier son exclusion du scrutin de mai, est donc perçue par une partie de l’opinion comme un déni de démocratie.

    Face à cette situation, des centaines de milliers de Roumains ont défilé dans les rues pour dénoncer une élection « volée » et exiger la démission du gouvernement de coalition dirigé par le PSD (Parti social-démocrate, affilié au S&D européen) et le PNL (Parti national libéral, rattaché au PPE). Dimanche, la tension est montée d’un cran, les manifestations se transformant en affrontements violents avec la police anti-émeute.

    Bruxelles verrouille le débat

    Alors que la crise politique s’envenime, deux groupes conservateurs du Parlement européen, le groupe Réformistes et conservateurs européens (ECR) et le groupe Europe des Nations souveraines (ESN), ont demandé l’ouverture d’un débat lors de la session plénière de la semaine. Leur requête a été immédiatement rejetée par la majorité pro-UE, qui préfère ignorer la contestation populaire.

    Siegfried Mureșan, vice-président du PPE et membre du PNL roumain, a revendiqué le blocage du débat en affirmant que « tous les groupes pro-européens – PPE, socialistes, Renew et Verts – ont voté contre cette tentative de manipulation ».

    Dans une déclaration qui a choqué certains observateurs, Mureșan a ensuite qualifié les députés de l’ECR et de l’ESN « d’extrémistes pro-russes », allant jusqu’à déclarer :

    « La Roumanie est gouvernée par l’État de droit, et nous n’avons pas besoin d’amis de la Russie au Parlement européen pour le remettre en question. »

    Cette accusation semble pourtant bien fragile, car si le groupe ESN est dirigé par l’AfD allemande – habituée aux attaques médiatiques – l’ECR, lui, est dominé par Fratelli d’Italia, le parti de Giorgia Meloni, une formation notoirement pro-Ukraine et favorable à un soutien militaire occidental à Kiev.

    Une issue déjà scellée ?

    Georgescu a déposé un recours contre son exclusion devant la Cour constitutionnelle, qui a été rejeté mardi 11 mars.  En cas d’éviction définitive, l’AUR devrait désigner un autre candidat, probablement son chef de file George Simion, également vice-président du groupe ECR.

    Cette manœuvre politique, associée au refus du Parlement européen d’ouvrir un débat sur la situation roumaine, renforce l’idée d’une démocratie sous contrôle, où les choix électoraux sont validés ou censurés en fonction des intérêts des élites bruxelloises. Alors que les Roumains continuent de descendre dans la rue pour réclamer la transparence et l’équité du processus électoral, la réponse de Bruxelles ne fait que jeter de l’huile sur le feu.

    11:19 Publié dans En Europe et ailleurs..., Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

    samedi, 08 mars 2025

    De la guerre

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    L’académicien Jean-Marie Rouart dans un texte paru dans Le Figaro (8/3) intitulé : « Comment comprendre cet engouement pour la guerre qui semble saisir Emmanuel Macron ? » s’interroge sur le soudain prurit guerrier du président. Nous en avons extrait les passages suivants.

    N’est-il pas irresponsable de jouer avec la troisième guerre mondiale ? Le jeu des alliances par effet de domino a montré tout à long du XXe siècle le risque qu’il y avait à se laisser entraîner dans des conflits qui ont abouti non seulement à la destruction de l’Europe, mais à la quasi-ruine des pays qui la composent. Est-ce donc l’exemple à suivre? Quant aux discussions de marchands de tapis sur la dissuasion nucléaire, n’a-t-elle pas quelque chose d’indé- cent au regard d’une menace aussi définitive ? Comment les grands responsables politiques peuvent-ils avec une sorte d’impudeur évoquer des situations qui entraîneraient à plus ou moins brève échéance la destruction d’une partie voire de la totalité de la planète ? La dissuasion nucléaire n’a pas été créée pour mettre le feu au monde au nom d’une générosité illusoire. Nous en avons payé déjà trop cher le prix.

    (…) Autre question qu’à mon avis on ne se pose pas assez : qu’est-ce donc aujourd’hui qu’être patriote? Dramatisons : pour quel pays est-on prêt à mourir? La France ? L’Europe, mais laquelle ? C’est une variante de l’interrogation de 1939 où l’Ukraine tiendrait le rôle de la Pologne : qui est prêt à mourir pour Dantzig ? Le feu nucléaire pose la question différemment. Il ne s’agit plus de mourir seul mais d’entraî- ner dans sa mort des milliers, voire des millions d’hommes, de femmes et d’enfants. Cela pose même la question de la survie de l’espèce humaine. Est-ce vraiment une menace sur laquelle nous avons réfléchi avant de jouer les apprentis sorciers ? Si patriote qu’on soit, on peut aujourd’hui se sentir un patriote de ce bien merveilleux, à la fois intime, personnel et universel, qu’est la vie. Mais il y aura toujours ceux qui, comme le docteur Folamour, le héros de Kubrick, préfèrent jouer les Sardanapale et, quitte à mourir, souhaitent disparaître dans un bain de sang collectif.

    (…) Dans ce climat anxiogène dont le président Macron visiblement requinqué tire une nouvelle légitimité, on peut s’interroger sur ce qu’il adviendra réellement de ce projet d’« économie de guerre », sorti en hâte des tiroirs, ainsi que des 800 milliards que Madame von der Leyen veut jeter dans la balance. Ces grands spectres, accompagnés de gesticulations et de réunions d’urgence, sont une spécialité européenne. Les actes ont parfois du mal à suivre. Ce qui en l’occurrence serait plutôt rassurant pour ceux qu’alarme cette précipitation dans la perspective guerrière avant d’avoir épuisé toutes les négociations en faveur de la paix, y compris avec la Russie, espace européen de culture européenne. Car, soyons carrément anticonformistes, il n’est pas inutile de donner une chance à la paix.

    Source : Figaro 8/3/2025

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    vendredi, 07 mars 2025

    Entretien avec François Fillon

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    Voici belle lurette que l’on avait oublié François Fillon, fort injustement poursuivi par une justice, une fois de plus, aux ordres du pouvoir politique. Si la qualité de nos hommes politiques d’aujourd’hui est leur médiocrité, ils n’en cultivent pas moins la rancoeur et n’oublient jamais de régler leurs comptes. Tous nos chefs d’Etat depuis De Gaulle n’ont pas dérogé à cette règles – on se souvient de Chirac à l’égard des balladuriens.

    Sa défaite a amené François Fillon à se retirer du marigot au fort relent de lisier. Pour la première fois depuis longtemps, il a répondu aux questions de Tugdal Denis dans Valeurs actuelles. Et l’on découvre un homme d’une extrême lucidité face au monde de chaos dans lequel nous ont précipité nos politiques. Il aborde ici tous les sujets, qu’ils soient nationaux ou internationaux, au point que nous sommes les premiers à souscrire à ses analyses pour la bonne raison que cela fait des décennies que nous claironnons la même chose.

    Lire l'entretien ICI

    Source : Valeurs actuelles 6/3/2025

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    jeudi, 06 mars 2025

    Dans le nouveau numéro de La Lettre des Amitiés franco-espagnole : un dossier consacré au général Franco

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    Le Cercle Franco-Hispanique, fondé le 20 novembre 1984, par Olivier Grimaldi, s’est fixé comme mission d’entretenir des liens étroits et fraternels entre les nationaux et nationalistes français et les différentes composantes du mouvement national espagnol. Le CFH contribue activement à faire connaître en France la pensée et l’action du fondateur de la Phalange, José Antonio Primo de Rivera, héros et martyre de la cause nationaliste ibérique et la victoire franquiste dans la croisade espagnole contre le bolchevisme.

    Éditorial :

    Chers Amis,

    En 1981, Georges Gondinet exprimait sa « volonté de changer radicalement de société, la volonté de mettre à bas un système inhumain ». (…) « Nous devons, plus que les mouvements nationaux d’avant-guerre donner une dimension spirituelle, transcendante à notre combat, en dépassant certaines limites propres au nationalisme. Nous devons unir la Tradition et la révolution. Contre la Subversion. En attendant l’aurore, si prodigieusement pressentie par la Phalange espagnole ».

    Si nos commémorations sont précédées ou suivies d’une messe, c’est parce que nous sommes dans la fidélité de la pensée de Jose Antonio Primo de Rivera et celle du Général Franco à qui nous consacrons notre dossier à l’occasion des cinquante ans de sa mort. « Nous voulons implanter une justice sociale profonde, pour que sur cette base les peuples retournent à la suprématie du spirituel ». C’est ce à quoi le Caudillo, chef de l’État espagnol, s’est attaché pendant une quarantaine d’année.

    La décadence de la France actuelle n’est pas que matérielle. « La République, bien-pensante et permissive, incapable de protéger les siens, laisse se répandre les horreurs, asservie à un discours progressiste qui dissimule des maux qu’elle a elle-même engendrés. Le système judiciaire, asphyxié par des années de réformes laxistes, est devenu impuissant face à la criminalité grandissante » (Frédéric de Longpré) ce qui ne l’empêche pas de trouver le temps et l’argent des contribuables pour condamner Yvan Benedetti à trois mois de prison pour avoir voulu déposer des fleurs sur la tombe de Pierre Sidos, tout en laissant les tombes de Jean-Marie Le Pen, Charles Maurras, Maurice Barrès et Robert Brasillach être profanées.

    « Un peuple sans morale est un peuple sans avenir ». Le nationalisme n’est plus une option. Il est urgent de redonner au peuple sa fierté et son honneur, de ne plus perdre de temps à voter pour les partis du système.

    Hélène Grimaldi

    Sommaire :

    • Éditorial d’Hélène Grimaldi
    • En Espagne
    • En France
    • Dossier : Francisco Franco Bahamonde (partie 1)
    • Brèves
    • Requiescat in pace

    Renseignements : cfh.grimaldi@free.fr

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    La censure est bien là !

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    Robert Spieler

    Une censure sans précédent se banalise dangeureusement dans notre pays, note Boulevard Voltaire : début janvier, sur France Inter, Jean-Noël Barrot, ministre des Affaires étrangères, a menacé de couper l’accès au réseau social X (anciennement Twitter), où s’informent des millions de Français, à l’image des 120 000 abonnés qu’y compte le média Boulevard Voltaire — une menace que seuls des États comme l’Afghanistan, la Chine ou l’Iran ont osé mettre à exécution jusqu’à présent. Une enquête contre le réseau a été ouverte par le Parquet de Paris.. Depuis quelques se- maines, les administrateurs de Reddit, l’un des forums de discussion les plus visités sur Internet, effacent systématiquement toute référence à des médias comme CNews, le JDD ou Valeurs actuelles qui disparaissent ainsi des écrans. Fin février, c’était C8 qui était supprimée de la TNT malgré des re- cords d’audience. CNews croule sous les amendes infligées par l’Arcom. La ministre du Numérique, Clara Chappaz, s’est, quant à elle, attaquée au réseau X, exigeant « que les opinions qui seraient de fausses opinions puissent être sorties de la plateforme ». On nage en plein Orwell. Elle a tenté de se rat- traper en disant qu’elle voulait éradiquer « les fausses informations ». De quel droit un gouvernement pourrait-il décider quelle est la Vérité ? Le président de la République et son ministre de la Culture ne cachent pas non plus leur projet d’organiser la “certification” officielle de l’information, ce qui revient à la filtrer. Tout cela, bien sûr, pour vous protéger des « Fake news » qui circulent sur la Toile. Comme nous sommes de grands malades, la directrice de la radio officielle, Radio France, est allée jusqu’à présenter ses programmes comme une “thérapie”. Il faut oser... Quant à France 2, chaîne, paraît-il, de service pu- blic, elle ment et diffuse avec un culot in- croyable de fausses informations. C’est ain- si que récemment, l’émission Complément d’enquête certifiait « l’absence d’impact de l’immigration sur la délinquance » en dépit de toutes les statistiques. Et puis, on se sou- vient de l’amende de 100 000 euros infligée à CNews où, lors d’une émission religieuse, un intervenant assimilait l’avortement à « une cause de mortalité ».

    En revanche, aucune sanction n’a été prise contre l’émission Quotidien de TMC qui fai- sait croire faussement que Jordan Bardella était incapable de répondre à une question alors qu’il y avait répondu sans hésitation. Mais demain, cela risque d’être pire, nous alerte Boulevard Voltaire, si la commission d’enquête de l’Assemblée nationale fait ap- pliquer ses conclusions, qui visent à placer sous le contrôle de l’Arcom « l’ensemble des médias en ligne ». Conclusion de Boulevard Voltaire : « Ils vont user de tous les leviers à leur disposition pour tenter de reprendre le contrôle sur l’information et l’opinion publique, et refermer chacun des espaces de liberté qui s’étaient enfin ouverts. Si les gardiens du médiatiquement correct ne ren- contrent pas une opposition suffisante, leur étau se resserrera inexorablement sur toutes les sources d’information à votre disposition et les idées présentes dans le débat public ».

    Source : Rivarol 5/3/2025

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    mardi, 04 mars 2025

    L’Europe sans pistolet

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    Vincent Trémolet de Villers

    « Tu vois, le monde se divise en deux catégories : ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent… » » Dans la brutaité des temps, c’est la doctrine de Sergio Leone qui gouverne les Etats-Unis. C’est sommaire, vulgaire, c’est la force qui l’emporte sur le droit, la société du spectacle qui atomise les raffinements diplomatiques ; c’est déplorable, mais c’est comme ça. Inutile de s’enivrer d’indignations, d’incantations, d’analogies historiques - Munich, Churchill -, nous sommes en 2025 et la France, soumise au grand chambardement trumpien, voit remonter à la surface des questions qui la hantent depuis soixante-dix ans. De Gaulle en 1963 : « Si elle n’est pas l’Europe des peuples, si elle est confiée à quelques organismes technocratiques, l’Europe sera une histoire limitée et sans avenir. Et ce sont les Américains qui en profiteront pour imposer leur hégémonie. » Philippe Séguin en 1992 : « Il ne faut pas rêver, demain, sans défense, sans diplomatie, la France n’aurait pas plus de marge de manœuvre que n’en a aujourd’hui... l’Ukraine. » Nous ne les avons pas écoutés. Nous avons délégué notre puissance et nous n’avions pas de plan B...

    « Nous sommes forts et nous ne le savons pas », a dit, lundi, dans un discours de bonne tenue, le premier ministre. Certes, mais la force a été volontairement diluée dans une Commission européenne de plus en plus liquide. Comment croire que la machine bureaucratique qui nous a dépossédés de tous les attributs du pouvoir, qui a été pensée contre l’idée même de puissance, pourrait nous la rendre ?

    « Emprunter, mutualiser, partager » ne fait ni une devise ni une « autonomie stratégique ». L’Europe n’est pas un empire : le cadre de la puissance, c’est l’État-nation. La geste héroïque de l’Ukraine en est la preuve vivante. Cela n’empêche pas les alliances in- dispensables entre États européens, cela n’empêche pas la défense d’une civilisation miraculeuse - mariage de la chrétienté et de la démocratie libérale -, mais cela nous oblige à revenir aux réalités premières. Seules des nations fortes peuvent construire ensemble l’indépendance européenne. À condition d’avoir des pistolets chargés.

    Source : Le Figaro 4/2/2025

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    L’État Macron protège les miliciens gauchistes payés pour casser du patriote

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    L'édito de Cyrano

    sur Riposte laïque cliquez ici

    Trois exemples résument la lâcheté complice de l’État Macron, face aux agressions, aux violences et aux intimidations des gauchistes. Rappelons qu’à ce jour, aucune organisation se disant antifa ou Black Bloc n’a été dissoute, aucun casseur antifa n’est arrêté préventivement avant une manifestation, quand la répression s’abat sur les militants patriotes.

    À Rennes, deux jeunes étudiants ont été massacrés devant la faculté de droit par une bonne dizaines de militants gauchistes, avec la complicité des services de sécurité de la faculté, parce que reconnus coupables d’être des « fachos », puisqu’ils militent l’un au RN, et l’autre à l’UNI cliquez ici.

    À noter que parmi les courageux agresseurs figure le désormais célèbre Simon Buxeraud, qui s’était illustré lors des présidentielles, sur un marché de Tours, en train d’agresser, d’insulter et de cracher sur des militants de Reconquête qui auraient pu être ses grands-parents. Aucune poursuite n’avait été engagée, à notre connaissance, par le procureur de Rennes de l’époque, Philippe Astruc, qui a pourtant trouvé le temps de déposer plainte contre Riposte Laïque. L’État Macron laisse donc des nervis gauchistes massacrer des jeunes étudiants qui ont le tort de ne pas partager leur vision du monde.

    Nous avons vu à Lorient, ce week-end, des faits qui pourraient prêter à rire s’ils n’étaient pas porteurs de menaces graves pour nos libertés. Deux mille militants de gauche et d’extrême gauche ont cru devoir manifester contre les prétendues violences d’extrême droite. Rien que l’intitulé de la manifestation n’aurait jamais dû être accepté, puisqu’elle est mensongère, les seules violences qui se déroulent dans le champ politique viennent de l’extrême gauche, et dans la vie quotidienne elles proviennent des racailles islamisées cliquez ici.

    Comment des préfets peuvent-ils donner l’autorisation d’organiser des manifestations dont ils savent pertinemment qu’elles tourneront au vandalisme, aux agressions contre les forces de l’ordre, à des voitures brûlées et à des boutiques pillées ? C’est ce qui bien sûr s’est passé à Lorient, où, comble du ridicule, les gauchistes ont attaqué deux permanences socialistes, sans doute pour démontrer que les violences venaient des « fascistes.

    Pour organiser une manifestation, il faut la déclarer et que quelqu’un en prenne la responsabilité. Les autorités demanderont-elles des comptes à l’organisateur de cette manifestation ? Bien sûr que non, pas davantage que quand, à Paris, Nantes, Rennes, Grenoble, les gauchistes cassent tout, avec une impunité garantie.

    Enfin, aux Sables-d’Olonne, à l’invitation d’une association d’Anciens combattants locaux, le président du Rassemblement Vendéen, Éric Mauvoisin, organisait sa cinquième projection du film de Tommy Robinson, « Silenced ». Loin de diffuser ce film dans des endroits secrets, une salle municipale avait été réservée, le maire, Yannick Moreau, au grand dam des communistes locaux, avait donné son accord, et justifié la diffusion au nom de la constitution, qui garantit le droit de réunion et d’association. Bien sûr, les crasseux habituels, membres des partis de gauche, des syndicats et des associations, qui n’avaient pas vu le film, ont malgré tout demandé son interdiction pour racisme supposé, et manifesté dans les rues des Sables-d’Olonne samedi, et devant la salle dimanche cliquez là.

    À noter que Ouest-France et les autres médias locaux gonflent grossièrement les effectifs gauchistes présents, tandis qu’ils divisent souvent par deux ou trois le nombre de patriotes présents. Les contre-manifestants n’avaient fait aucune demande de manifestation. Certes, les policiers ont remarquablement fait leur travail, mais s’ils avaient eu des consignes dignes de ce nom du préfet, ils auraient relevé l’identité de tous les manifestants présents et les auraient verbalisés pour leur présence dans une manifestation interdite. Enfin, il serait temps qu’un gouvernement digne de ce nom interdisent des manifestations qui n’ont qu’un seul but : perturber les initiatives d’adversaires politiques, coupables de « mal penser ». Il faut tout simplement interdire toute manifestation qui doit se dérouler le même jour qu’une manifestation.

    Au lieu de s’en prendre systématiquement à la mouvance patriote, un gouvernement digne de ce nom interdirait la politisation des facultés, il arrêterait les antifas violents dont il connaît forcément l’identité, il dissoudrait toutes les organisations gauchistes coupables de violences et d’agressions – c’est-à-dire toutes – et il interdirait toute contre-manifestation.

    Mais Macron, Bayrou et toute la gauche, européistes et immigrationnistes, sont bien contents de profiter des services des miliciens gauchistes pour intimider et agresser leurs seuls opposants, les militants patriotes, identitaires et nationalistes.

    NDLR SN : à propos des Sables d'Olonne cliquez ici

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    08:56 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

    lundi, 03 mars 2025

    MATHIEU BOCK-COTÉ DÉFEND L'ACTION FRANÇAISE ET JEAN-YVES LE GALLOU

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    18:07 Publié dans Revue de presse, TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

    Sur l’Ukraine, ouvrons les yeux

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    Les alliés de Kiev ont fait « un mauvais calcul stratégique» en ne voulant pas voir que la guerre en Ukraine était «existentielle» pour Moscou, déplore le professeur de stratégie, Olivier Zajec, qui analyse la brutalité inouïe de Donald Trump comme un tournant pour l’Ukraine, mais aussi pour l’Europe.

    Rien n’était écrit, mais le résultat est là : l’Ukraine, héroïque et courageuse, luttant pour son identité et sa dignité, est à genoux, saignée démographiquement. Elle va perdre des territoires. Elle ne bénéficiera que d’une protection conditionnelle des États-Unis, du moins sous Donald Trump. Les Européens auront un grand mal à garantir sa sécurité. Kiev n’adhérera pas à l’Otan. L’Ukraine, à l’encan, va se faire piller par son ancien soutien. Elle vivra dans la peur. Quelles que soient nos options analytiques, nous devrions tous être dévastés de ce résultat.

    Olivier Zajec, spécialiste français de la stratégie militaire, professeur à l’Ecole de guerre pendant douze ans, et auteur de nombreux ouvrages, nous livre ici son analyse sur la nouvelle donne géopolitique issue du conflit ukrainien et ses conséquences pour nous autres Européens.

    Lire la suite ICI

    Source : Le Figaro 1/3/2025

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    09:30 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

    dimanche, 02 mars 2025

    Trump tire le tapis sous les pieds des Européens

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    Face aux positions de Donald Trump concernant l’Ukraine et par-delà l’Union européenne, les Européens vont-ils pour une fois regarder la réalité en face ? Quels sont les conséquences et les enjeux du désengagement américain ? C’est à toutes ces questions que tente de réponde Pierrre Lellouche dans cet article percutant et réaliste du Journal du dimanche.

    Lire la suite ICI

    Source : Journal du dimanche 2/3/2025

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    10:57 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

    samedi, 01 mars 2025

    La dérive des continents

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    Philippe Gélie

    L’Amérique de Donald Trump est déjà loin de l’Europe. Alignée de fait sur les positions de Moscou à l’orée d’une négociation qui engage la sécurité de notre continent, elle poursuit ses intérêts sans considération pour le passé, les alliances ou les « valeurs ». Ceux qui croient encore pouvoir rattraper le président américain par la manche, grâce à leur attrait économique ou un sursaut de conscience lui révélant ses vrais amis, se ménagent un réveil brutal. Dans la jungle de Trump, les amis sont des profiteurs qu’il faut traiter en vassaux.

    Rien de bien neuf sous le ciel des relations internationales : chaque dirigeant se soucie avant tout des intérêts de son pays - la différence tient à la façon dont il les définit et les défend. En l’espèce, ranger toutes les décisions de Trump au rayon de la priorité nationale ne rend pas justice à sa singularité. L’homme d’affaires pragmatique se révèle extrêmement idéologique. Sa révolution vise à détruire un ordre dans lequel il estime que les États-Unis se font abuser - quand bien même ils l’ont eux-mêmes bâti et imposé.

    Cette force hostile venue de l’ouest est relativement nouvelle pour les Européens. Elle les place en étau entre un autocrate belliqueux qui déstabilise le continent et un marchandeur sans scrupule qui négocie son parapluie sécuritaire, les menace d’une guerre commerciale et soutient en leur sein des forces radicales. À Moscou, Vladimir Poutine n’en croit sûrement pas ses yeux et ses oreilles : qui aurait parié sur une telle dérive des continents, dans laquelle l’Amérique se rapproche de la Russie en passant par-dessus l’Europe ?

    En dépit de ce qu’il voit comme ses intérêts, Donald Trump n’a pas grand-chose à gagner dans son alignement sur le Kremlin. Il demande la paix à toute vitesse, mais l’autre veut la victoire et a tout son temps. L’Américain fait le jeu d’un tsar convaincu du déclin inéluctable de l’Occident démocratique et capitaliste, et qui voit en lui un accélérateur de l’Histoire. Certitude partagée par son homologue chinois, dont Washington espère briser l’alliance avec Moscou, sous-estimant la force de leur pacte idéologique. Problème : quand le chef de la Maison-Blanche se trompe de cible, c’est autant aux dépens de l’Europe que des États-Unis.

    Source : Le Figaro 01/03/2025

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    mercredi, 26 février 2025

    Réforme du marché de l’électricité en France : vers une facture en forte hausse pour les consommateurs pris en otage ?

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    Source Breizh Info cliquez là

    La réforme du marché de l’électricité prévue pour entrer en vigueur en janvier 2026 suscite une vive controverse. Loin d’apporter des solutions à la crise énergétique, elle risque d’entraîner une flambée des prix de l’électricité, pénalisant lourdement les ménages français. Une étude récente de l’UFC-Que Choisir révèle des impacts alarmants, mettant en évidence un alourdissement significatif des factures, notamment pour les foyers les plus dépendants à l’électricité cliquez ici.

    Une réforme menée en toute opacité

    La nouvelle régulation du marché de l’électricité a été négociée en toute discrétion entre le gouvernement et EDF, sans consultation des associations de consommateurs. Ce choix politique met fin au dispositif de l’ARENH (Accès régulé à l’électricité nucléaire historique), qui permettait jusqu’ici aux fournisseurs d’acheter une partie de l’électricité à un prix fixe auprès d’EDF. Désormais, l’intégralité de l’approvisionnement se fera sur le marché, exposant directement les consommateurs à la volatilité des prix de l’énergie.

    Ce changement radical, intégré dans la loi de finances pour 2025, a été adopté sans débat approfondi au Parlement, malgré l’opposition de nombreuses organisations de défense des consommateurs. Le gouvernement justifie cette réforme en affirmant qu’elle assurera une plus grande transparence et permettra une redistribution des profits d’EDF vers les ménages. Mais l’étude de l’UFC-Que Choisir démontre au contraire que cette redistribution sera très limitée, et que la facture des consommateurs va mécaniquement s’alourdir.

    Un impact financier considérable pour les ménages

    Selon l’analyse de l’UFC-Que Choisir, si cette réforme avait été appliquée dès 2025, le coût d’approvisionnement de l’électricité aurait atteint 117,29 €/MWh, soit une hausse de 44 % par rapport au niveau actuel (81,37 €/MWh). En conséquence, la facture d’un foyer moyen aurait grimpé de 19 %, représentant un surcoût annuel de 250 euros pour un ménage consommant 6 000 kWh/an.

    Les consommateurs les plus vulnérables, notamment ceux vivant dans des logements mal isolés et se chauffant à l’électricité, seraient les plus impactés. Les foyers situés en milieu rural, déjà confrontés à des hausses successives des prix de l’énergie, pourraient voir leurs dépenses exploser.

    Une redistribution biaisée des profits d’EDF

    Le gouvernement prétend que la nouvelle régulation garantira un reversement aux consommateurs des bénéfices générés par EDF sur les marchés de gros. Mais l’étude de l’UFC-Que Choisir révèle que cette redistribution sera extrêmement partielle. Seule une fraction des profits d’EDF sera restituée aux ménages, tandis qu’une part importante sera captée par l’État pour d’autres usages budgétaires.

    En moyenne, seuls 58 % des recettes de la taxe sur les bénéfices d’EDF seront reversés aux consommateurs, le reste servant à financer le budget public. Concrètement, sur 1 MWh vendu à 120 € sur les marchés, EDF sera taxée à hauteur de 28,5 €, mais seuls 17,1 € seront réellement reversés aux ménages.

    De plus, la mise en place d’un mécanisme d’écrêtement limite la taxation des superprofits d’EDF. Cette approche favorise une fois de plus l’opérateur public au détriment des consommateurs, qui voient leurs factures augmenter sans bénéficier pleinement des gains réalisés sur la production nucléaire.

    Le choix du gouvernement : protéger EDF plutôt que les consommateurs

    Cette réforme s’inscrit dans une volonté claire du gouvernement de privilégier la rentabilité d’EDF, dont il est l’unique actionnaire, au détriment des ménages français. Avec des bénéfices atteignant 10 milliards d’euros en 2023 et 7 milliards sur le premier semestre 2024, EDF n’a jamais été aussi prospère. Pourtant, au lieu de garantir aux Français un accès à une électricité abordable, l’État persiste dans une politique qui expose les consommateurs à des prix artificiellement élevés.

    L’UFC-Que Choisir critique également l’absence de filet de sécurité pour EDF en cas de baisse des prix de l’électricité sur les marchés de gros. Contrairement à ce que laisse entendre le gouvernement, la suppression de l’ARENH ne garantit pas que l’opérateur public puisse vendre son électricité à un prix couvrant ses coûts de production. Si les prix de marché chutent en dessous du coût de revient du nucléaire, EDF pourrait se retrouver en difficulté. Le gouvernement justifie alors la taxation limitée des superprofits d’EDF comme une contrepartie pour ce risque… au détriment, une fois de plus, des consommateurs.

    Vers une explosion des factures en 2026 ?

    Si aucune modification n’est apportée à cette réforme, les consommateurs français se retrouveront dès janvier 2026 avec des factures bien plus lourdes. Loin d’apporter une stabilité tarifaire, ce nouveau système les soumettra encore plus aux fluctuations des prix de gros, pourtant peu représentatifs du coût réel de production de l’électricité en France.

    Pour éviter un choc tarifaire en 2026, l’UFC-Que Choisir propose plusieurs mesures correctives :

    • Une taxation renforcée des profits d’EDF, avec un taux plus élevé et un seuil d’écrêtement abaissé.
    • Un reversement intégral aux consommateurs des recettes générées par cette taxation, directement sur leurs factures.
    • Une refonte de la régulation du marché de l’électricité, incluant non seulement le nucléaire, mais aussi l’hydroélectricité et d’autres sources d’énergie à faible coût.
    • La création d’un service public de l’électricité, garantissant des prix basés sur les coûts réels de production et non sur la spéculation des marchés.

    Le gouvernement doit revoir sa copie avant qu’il ne soit trop tard. En l’état, cette réforme marque une rupture avec le principe d’accès à une électricité abordable pour tous, et risque de creuser encore davantage les inégalités entre les Français face à l’énergie. Quand est ce que ceux qui ont massacré le nucléaire depuis des décennies et bradé à d’autres notre énergie passeront devant la justice populaire pour crime contre leur propre peuple ?

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    Français encore un effort

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    François Babeau, professeur des universités et fondateur du think tank Institut Sapiens, dresse, dans son ouvrage L’Ere de la flemme. Comment nous et nos enfants avons perdu le sens de l’effort (Buchet-Chastel), un réquisitoire contre l’abandon du sens de l’effort dans nos sociétés occidentales sujettes au libéralisme. Aujourd’hui, tout invite chacun à produire le moindre effort. Or, on oublie un peu trop que nos sociétés se sont bâties dans la sueur et le sang. On pourrait ajouter, mais l’auteur ne le fait pas, le fait que les Européens n’ont plus rien à conquérir, hormis le champ restreint de la science. Hier, la découverte du monde était un moteur puissant. Aujourd’hui on est face à une Europe inexistante qui se pose la question de savoir à quel âge doit-on partir à la retraite. Comme nous le disait le marquis de Sade : Français, encore un effort !

    Lire la suite ICI

    Source : Le Figaro 26/2/2025

    12:19 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |