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vendredi, 10 octobre 2025

Peuple... cherche Grand homme

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Nos gouvernants de droite ou de gauche modérées savent parfaitement que le pays est entraîné dans un tourbillon d’idéologie de type socialiste, qui représente en France une maladie chronique, et où le pays risque cette fois de laisser sa peau. Il faut préciser entre parenthèses que les gouvernants en question sont sujets à d’autres dérives idéologiques, mondialistes celles-là, dont les peuples sont exempts – mais en ce moment le danger pressant c’est le socialisme populaire. Le cri du cœur de cette philosophe pleine de bon sens  qu’est Chatal Delsol.

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Source :Le Figaro 9/10/2025

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Robert Badinter : l’avocat du diable au service des pires criminels

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Valentin Des Loges, Polémia cliquez ici

L’entrée au Panthéon de Robert Badinter est prévue ce 9 octobre, date anniversaire de la promulgation de la loi d’abolition de la peine de mort a été voulue par Emmanuel Macron. Pour Jean-Yves Le Gallou et l’équipe de Polémia, c’est une décision incompréhensible, tant la politique de Robert Badinter fut nocive pour la France. Jusqu’au 9 octobre, Polémia vous propose de nombreux articles montrant à quel point Robert Badinter a fait du mal à notre pays, rendant impensable sa panthéonisation. Ci-dessous, découvrez un article sur les criminels qu’il a défendu.

Polémia

L’avocat du diable

Robert Badinter est sans doute l’un des avocats et hommes politiques les plus influents et les plus célèbres du siècle dernier. Il est celui qui abolira la peine de mort en France, puis contribuera à son interdiction dans l’Union européenne. Il est aussi à l’origine de la « dépénalisation de l’homosexualité » (en réalité un abaissement de la majorité sexuelle pour les rapports homosexuels) et un ardent défenseur de la loi Gayssot. Mais il fut également l’« avocat du diable », plaidant pour ceux que beaucoup considéraient comme des monstres. De Patrick Henry à Roger Bontems, en passant par Yahiaoui, Robert Badinter mit au service de ces accusés toute sa maîtrise de la procédure et son talent d’orateur, défendant des coupables dont la responsabilité ne faisait guère de doute. Ce choix, aux yeux de certains, brouillait la frontière entre le bien et le mal, entre le moral et l’immoral, et pouvait sembler relativiser la gravité des crimes commis.

Les débuts : l’affaire N’Diaye (1963)

La première grande affaire de Robert Badinter remonte à 1963, avec le procès de Valdiodio N’Diaye, accusé, aux côtés d’autres ministres sénégalais, d’atteinte à la sûreté de l’État, de complot, d’abus de pouvoir et de séquestration. Dès ses débuts, Badinter choisit de défendre un homme compromis dans une grave affaire politique, en tentant de récuser les juges pour en contester l’impartialité. La manœuvre échoua : N’Diaye fut condamné à vingt ans de prison. Mais ce coup d’éclat suffit à faire connaître Badinter et à lancer une carrière où il se spécialisa dans la défense des criminels les plus décriés. Neuf ans plus tard, en 1972, il apparaissait à la cour d’assises de Troyes pour défendre Roger Bontems, complice dans une prise d’otages sanglante qui indigna la France. C’est à partir de ce procès que Badinter s’érigea en adversaire acharné de la peine de mort, au risque de placer les droits des criminels au-dessus de la mémoire des victimes et de brouiller le sens même de la justice.

1972 : l’affaire Bontems

Cette affaire, survenue en septembre 1971 à la prison de Clairvaux, impliqua Roger Bontems et Claude Buffet, deux détenus qui prirent en otage un surveillant et une infirmière avant de les assassiner sauvagement. Le procès s’ouvrit un peu plus d’un an plus tard, en novembre 1972, et Robert Badinter y intervint comme avocat de Bontems. Son objectif était clair : lui éviter la peine capitale, coûte que coûte. Pour cela, il déploya tous les artifices possibles. Il tenta de présenter Bontems comme un homme faible, soumis et manipulé par Buffet ; il insista sur le fait qu’il n’avait pas tué de ses propres mains, comme si cela effaçait sa responsabilité dans la tragédie ; il chercha à exploiter les failles de procédure en mettant en doute la preuve que Bontems ait pleinement accepté le meurtre des deux victimes. Badinter alla jusqu’à tourner en ridicule certains témoignages et, surtout, s’acharna à dissocier la responsabilité de Bontems de celle de Buffet. Sa plaidoirie se conclut par une formule qui fit du bruit : « La justice ne doit pas confondre le silence d’un homme faible avec la volonté de tuer. »

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jeudi, 09 octobre 2025

« Sacré-Cœur » : Ignoré par la caste médiatico-parisienne dominante, le film est largement plébiscité par le public

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Source Breizh-Info cliquez ici

Sorti dans l’indifférence quasi générale de la presse parisienne, le docu-fiction Sacré-Cœur : son règne n’a pas de fin, signé Steven et Sabrina Gunnell, s’impose pourtant comme l’un des phénomènes cinématographiques de l’automne.

Avec 43 620 entrées en moins d’une semaine et une moyenne de 103 spectateurs par séance, le film, projeté dans seulement 155 salles – et qui ne bénéficie pas d’une large publicité comme peuvent en bénéficier certaines daubes produites en France et subventionnées par vos soins – réalise la meilleure performance depuis 2021 pour une sortie limitée. Une prouesse qui, à elle seule, dit beaucoup du fossé grandissant entre la France réelle et la caste médiatique.

Un triomphe populaire et spirituel

Partout, les mêmes scènes : des salles pleines, des spectateurs refoulés faute de place, des séances supplémentaires ajoutées en urgence. Ce succès repose d’abord sur le bouche-à-oreille, mais aussi sur la ferveur d’un public catholique et patriote, souvent lassé d’être caricaturé ou méprisé.

Le film, produit par SAJE, retrace l’histoire de la dévotion au Sacré-Cœur de Jésus, depuis les apparitions du Christ à sainte Marguerite-Marie Alacoque jusqu’à son enracinement dans l’histoire de France, des tranchées de 14-18 à la basilique de Montmartre. Porté par une mise en scène soignée, alternant reconstitutions historiques et témoignages contemporains, Sacré-Cœur touche par sa simplicité et son message : rappeler à une France en perte de repères que l’amour du Christ reste une source de force, de paix et d’identité.

« Le monde meurt de ne pas se savoir aimé », dit la dernière phrase du film — comme un écho à la soif spirituelle d’un peuple à qui l’on refuse désormais jusqu’à l’affiche d’un film religieux dans les transports publics.

Quand la censure fait la promotion

Ironie du sort : c’est sans doute le refus de la SNCF et de la RATP d’afficher la campagne du film, au nom d’une prétendue « neutralité du service public », qui a déclenché sa notoriété.

Cette décision, perçue par beaucoup comme une forme d’anticléricalisme d’État, a provoqué un effet boomerang : Sacré-Cœur s’est retrouvé défendu par des voix venues d’horizons très différents — de Christine Kelly à André Bercoff, de Pascal Praud à Charlotte d’Ornellas — et relayé par des médias comme CNewsEurope 1RTL ou Le Figaro.

Ainsi, ce que la censure voulait étouffer est devenu un symbole : celui d’une France silencieuse, croyante, qui se reconnaît enfin sur grand écran. D

Alors que la plupart des productions françaises s’enlisent dans des récits moralisateurs et subventionnés, Sacré-Cœur rappelle qu’un autre cinéma existe : celui de la foi, de la beauté et du courage spirituel. Sans grands moyens, sans vedettes médiatiques, il réunit des milliers de spectateurs autour d’un héritage commun — celui d’une France façonnée par deux millénaires de christianisme.

Les critiques du public, unanimes, parlent d’un film « magnifique », « bouleversant », « nécessaire ». Sur AlloCiné, la note moyenne dépasse 4,4 sur 5, un score que bien des blockbusters subventionnés lui envient.

La revanche de la France des oubliés

Le succès de Sacré-Cœur ne relève pas seulement du religieux ; il est un symptôme culturel et politique. Dans un pays où la religion catholique est reléguée à la marge, où la culture populaire chrétienne est moquée par les institutions et invisibilisée par les grands médias, la réussite du film dit tout du décalage entre le pays profond et ceux qui prétendent le représenter.

Là où les élites voient « prosélytisme », le peuple voit beauté, mémoire et fidélité à ses racines.

Les prochains jours diront jusqu’où ira cette vague, mais une chose est sûre : le Cœur de Jésus bat encore dans les coeurs des peuples de l’hexagone, bien plus fort que ne le croient ceux qui l’ont rayé de leurs écrans. Face à une société qui idolâtre le vide, ce film rappelle que la foi n’est pas morte, qu’elle bouge, qu’elle vit, qu’elle émeut.

Et s’il fallait un signe de ce réveil, il est là : dans ces salles pleines, dans ces visages émus, dans ces applaudissements qui montent non pas pour une star, mais pour un symbole.

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Un régime à la dérive

Scène de cannibalisme sur le radeau de la Méduse - Louvre site des  collections

Camille Galic

La danse macabre se poursuit. Après plus de trois semaines de tergiversations, Sébastien Lecornu avait finalisé dimanche soir la composition de son gouvernement. Un exécutif que nous pressentions très éphémère, véritable radeau de la Méduse voué au naufrage. Mais, à la stupéfaction générale, il annonça dès lundi matin sa démission, avant que le chef de l’État ne lui demande, quelques heures plus tard, de surseoir à cette décision pour mener d’« ultimes négociations » en vue d’une « plateforme d’action pour la stabilité du pays ».

Le temps presse, car la Constitution exige que le projet de budget soit déposé à l’Assemblée nationale au plus tard le premier mardi d’octobre, soit le 7 octobre, après validation par le Conseil d’État et le Conseil des ministres. Le même jour, le Premier ministre était censé prononcer sa déclaration de politique générale. Rien de tout cela n’a été fait. Ces échéances, connues de longue date, rendent incompréhensible la valse-hésitation qui a précédé les récents coups de théâtre, sinon par l’insupportable légèreté des princes qui prétendent nous gouverner.

Le cactus Le Maire

Alors que l’absence de « rupture » avec les gouvernements précédents laissait présager une motion de censure du Rassemblement national, de La France insoumise, ou des deux, avec le soutien attendu des autres formations de gauche, c’est finalement des Républicains, et plus précisément de leur président Bruno Retailleau, qu’est venue l’estocade. À peine la composition du gouvernement dévoilée, le ministre d’État et de l’Intérieur a dénoncé la présence en son sein du « parjure » Bruno Le Maire, promu ministre d’État et des Armées – une nomination que le Premier ministre lui avait dissimulée. Ce mensonge par omission, jugé impardonnable, justifiant un vote de censure.

Par ce coup d’éclat, Retailleau cherchait-il à écarter un rival potentiel pour la présidentielle de 2027 ou à se démarquer de celui qui, grand argentier de Macron pendant sept ans, a contribué à alourdir la dette publique de « mille milliards d’euros » ? Nul ne le sait. Tout comme on ignore si la démission rapide de Le Maire suffira à apaiser la colère des Républicains, dont l’ex-nouveau ministre des Armées fut une figure emblématique à l’époque de l’UMP. Il en brigua même la présidence en 2012 et 2014, en vain, avant de rejoindre la Macronie en 2017, espérant y trouver une herbe plus verte et une reconnaissance à la hauteur de ses ambitions.

On ne peut que se réjouir de voir ce multidiplômé, imbu de lui-même bien que fausse valeur absolue, une fois de plus mis en échec. Mais à quel prix pour la France ? Le monde entier se gausse, à juste titre, de cette tragi-comédie, tandis que le CAC 40 chute, entraînant les banques hexagonales dans sa dégringolade. La peur de l’avenir tarit les investissements, paralyse la consommation des ménages, freine l’activité des entreprises et alimente le chômage. Cette spirale affaiblit une économie déjà grevée, même très marginalement, par les indemnités et avantages versés depuis septembre 2024 aux ministres et ministricules des gouvernements successifs d’Attal, Barnier, Bayrou et désormais Lecornu, souvent sans sinécure à retrouver dans la fonction publique. Une bagatelle d’au moins un million d’euros, incluant les indemnités de chômage des membres de leurs cabinets, souvent pléthoriques.

Qu’attendre d’une VIe République ?

Quel sera le prochain acte de ce spectacle affligeant ? La nomination à Matignon d’un Bernard Cazeneuve ou, pis encore, d’un Gabriel Glucksmann qui nous entraînerait à bride abattue dans une guerre ouverte avec la Russie ? La formation d’un gouvernement en majorité de gauche qui abolirait la réforme des retraites, qu’Elisabeth Borne fit adopter à coups de 49-3, ce dont elle se repent aujourd’hui amèrement ?

Tout à la préparation de la grandiose panthéonisation le 9 octobre de l’humaniste-sic Robert Badinter auquel le site Polémia a consacré une série d’articles accablants (cliquez ici), le chef de l’État écarte pour l’heure toute dissolution de l’Assemblée (coût estimé : 180 millions d’euros pour de nouvelles législatives, qui du reste ne résoudraient rien) ou idée de démission, conseillée par son ancien Premier ministre Edouard Philippe et réclamée selon des sondages concordants par 70% des Français — dont 83% voient dans l’Élyséen le vrai responsable de la crise.

Née sous l’égide d’un mégalomane, De Gaulle, la Ve République pourrait bien s’achever sous le règne d’un autre, Macron. Mais gardons-nous de toute illusion : dans le marasme économique, moral et politique où se débat notre pays, quelles institutions pourraient le sauver ? Quel homme – ou quelle femme – providentiel(le) saurait redresser la barre ? Mais, comme le disait Guillaume d’Orange, bien avant Pierre de Coubertin : « Il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre »…

Article publié par le Nouveau Présent, cliquez ici.

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mercredi, 08 octobre 2025

Immigration : ce que disent vraiment les nouveaux chiffres de l’Insee (et ce que certains titres de presse passent sous silence)

Métiers en tension

La rédaction de Breizh-Info (cliquez ici)

L’Insee a publié, ce 7 octobre 2025, une note très dense (cliquez ici) sur les étrangers et les immigrés en France. Chiffres-clés : 6 millions d’étrangers résident en 2024 dans le pays (8,8 % de la population) ; 7,7 millions d’immigrés (personnes nées étrangères à l’étranger) vivent en France, dont 2,6 millions ont acquis la nationalité française. Au-delà des pourcentages, ces données confirment une transformation démographique profonde et une hausse soutenue sur le temps long, avec une recomposition très nette des origines.

Un chiffre réel… mais un récit médiatique partiel

Plusieurs médias ont titré que la part des étrangers en France (8,8 %) serait inférieure à la moyenne de l’Union européenne (9,6 %), insinuant qu’il n’y aurait « pas de raz-de-marée ». Le point est exact mais incomplet : la France se situe certes sous la moyenne UE pour la part d’étrangers, mais elle affiche des volumes très élevés et surtout une dynamique cumulative (immigrés + descendants) qui recompose le paysage démographique.

Rappel utile : un étranger est défini par la nationalité actuelle (non française), tandis qu’un immigré est défini par le lieu et la nationalité à la naissance (né étranger à l’étranger) — et peut donc aujourd’hui être devenu français. Résultat, un tiers des immigrés vivant en France sont Français (après naturalisation). À l’inverse, 0,9 million d’étrangers sont nés en France (surtout des mineurs qui deviendront Français sous conditions de résidence). Autrement dit : travailler uniquement avec la catégorie « étranger » minimise mécaniquement l’ampleur du fait migratoire.

Une hausse sur le temps long et une recomposition des origines

Sur un siècle, le nombre d’étrangers et d’immigrés augmente par vagues, mais la trajectoire récente est claire : depuis la fin des années 1990, les deux effectifs progressent (plus vite pour les étrangers depuis 2009, effet du ralentissement des naturalisations). Surtout, la structure par origine change radicalement. En 1968, trois étrangers sur quatre étaient européens ; en 2024, près de la moitié des étrangers ont une nationalité africaine (46 %) et un tiers une nationalité européenne (35 %). Cette recomposition est le fait majeur des cinquante dernières années.

La photographie est similaire du côté des immigrés par lieu de naissance : en 2024, 48,9 % des immigrés vivant en France sont nés en Afrique, 30,9 % en Europe. Les pays de naissance les plus fréquents restent l’Algérie, le Maroc, le Portugal, la Tunisie, l’Italie, la Turquie et l’Espagne.

Flux récents : 2023 éclaire l’amont des stocks 2024

Les stocks 2024 reflètent des flux antérieurs. Pour mémoire, 347 000 immigrés sont entrés en France en 2023, avec 46 % nés en Afrique. Ces flux récents expliquent la montée de la part africaine dans la population immigrée. Au niveau européen, Eurostat souligne qu’en 2024 la part des personnes nées hors UE atteint 9,9 % de la population de l’UE, un plus haut, ce qui met la France dans un mouvement continental plus large.

L’Insee note que la part d’immigrés naturalisés diminue depuis la fin des années 2000 : durcissement des critères, procédures, profils d’origine… Résultat, davantage d’immigrés restent étrangers plus longtemps, ce qui alimente la hausse de la part d’étrangers dans la population malgré des rythmes d’arrivées variables d’une année à l’autre. À l’inverse, les immigrés européens, bénéficiant déjà de la liberté de circulation, demandent moins souvent la nationalité.

Dire « 8,8 % d’étrangers, en dessous de la moyenne UE » ne suffit pas. La France est l’un des quatre poids lourds de l’UE en nombre absolu d’étrangers, avec l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie. Et l’essentiel de la recomposition se joue sur la montée des origines non européennes, tendance partagée au niveau de l’UE (29 millions de non-ressortissants UE vivent dans l’Union au 1er janvier 2024, soit 6,4 % de la population).

La démographie de descendance est décisive. En 2019-2020, 12 % de la population de métropole était descendante d’immigrés de 2ᵉ génération (nés en France de parent(s) immigré(s)). Autrement dit, l’empreinte migratoire est bien plus large que la seule catégorie « étranger ». Ce constat est encore plus net dans les classes d’âge jeunes.

Autre paramètre rarement rappelé dans les brèves : les femmes immigrées des cohortes 1960-1974 ont eu en moyenne 2,35 enfants, contre 1,86 pour les femmes sans ascendance migratoire (écart selon les origines, plus élevé pour l’Afrique du Nord et l’Afrique subsaharienne). Ces différentiels n’expliquent pas tout, mais pèsent sur la composition future des générations.

Un angle mort des titres « rassurants » : l’ampleur cumulée

La multiplication de brèves « rassurantes » (part en dessous de la moyenne européenne, etc.) occulte trois réalités :

  1. Le stock cumulé (immigrés + descendants) progresse et jeunifie une partie de la pyramide des âges, avec des effets à l’école, dans l’emploi, le logement, la politique de la ville, et la sphère culturelle.
  2. La recomposition des origines (part africaine en forte hausse) change la donne en matière d’intégration linguistique, d’accès à la nationalité (double nationalité impossible selon certains pays), et de politiques publiques ciblées.
  3. La baisse des naturalisations depuis la fin des années 2000 modifie la frontière statistique entre « étranger » et « immigré devenu Français », avec des conséquences politiques (droit de vote, accès à certains emplois publics, etc.).

S’en tenir au seul ratio « 8,8 % < 9,6 % UE » revient à minorer la vitesse de recomposition interne (origines, naturalisations) et l’impact territorial. Le même jour, plusieurs titres ont repris quasi mot pour mot l’angle « part inférieure à la moyenne UE », sans développer les chapitres les plus sensibles de la note (naturalisation en recul, descendance, structure par âge). C’est un choix éditorial ; ce n’est pas l’intégralité du diagnostic.

Ce qu’il faut retenir

  • 6 millions d’étrangers (8,8 %) et 7,7 millions d’immigrés (11,3 %) : la France vit une transformation migratoire majeure, masquée si l’on ne regarde que la catégorie juridique « étranger ».
  • Recomposition des origines : en 2024, 46 % des étrangers ont une nationalité africaine (contre 25 % en 1968). Les flux 2023 confirment cette tendance (46 % des nouveaux immigrés nés en Afrique).
  • Naturalisation en baisse depuis la fin des années 2000 : effet direct sur la « part d’étrangers » et sur l’intégration juridique.
  • Descendance et fécondité : 12 % de 2ᵉ génération en 2019-2020 ; fécondité des immigrées (cohortes 1960-1974) plus élevée que celle des femmes sans ascendance migratoire : vecteurs d’une transformation durable de la population.

Les chiffres de l’Insee s’appuient sur les estimations de population (recensement, séries réajustées) et distinguent soigneusement étrangers (catégorie juridique, comparable dans l’UE) et immigrés (catégorie statistique, propre à la France, permanente). Les comparaisons européennes reposent sur Eurostat (part d’étrangers et part de personnes nées hors UE). Lire les tableaux et définitions avant de conclure est indispensable ; c’est souvent là que se cachent les évolutions structurelles.

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mardi, 07 octobre 2025

Crise politique : ce dont les Français ne veulent plus, ce sont des arrangements entre ceux qui gouvernent depuis quarante ans

45 100+ Donner Un Coup De Pied Stock Illustrations, graphiques vectoriels  libre de droits et Clip Art - iStock | Football, Yoga, Plante des pieds,

YannV, sur Breizh-Info, cliquez ici.

La démission express de Sébastien Lecornu révèle une France à bout de souffle, dirigée par des élites qui rejouent sans fin le même théâtre politique, pendant que le pays sombre dans l’incertitude et la colère populaire.

La France a basculé un peu plus dans le chaos ce lundi 6 octobre. Moins d’un mois après sa nomination, Sébastien Lecornu a démissionné de Matignon, devenant le Premier ministre le plus éphémère de la Ve République. Une démission qui fait trembler les marchés, plonge un peu plus le pays dans la crise, et confirme ce que des millions de Français ressentent depuis longtemps : ils ne croient plus à ce système politique vermoulu, fondé sur les arrangements d’appareil et les carrières à vie.

Les mêmes visages, les mêmes combines

La scène politique française ressemble à une cour de récréation où se succèdent les mêmes acteurs, avec les mêmes égos et les mêmes échecs. Après Michel Barnier, tombé au bout de trois mois, Sébastien Lecornu aura tenu vingt-sept jours. Et demain ? Un nouveau Premier ministre, un nouvel équilibre de coalition, un nouvel exercice de communication pour « rassurer les marchés ». Pendant ce temps, les Français, eux, n’y croient plus.

Car ce dont le peuple ne veut plus, ce n’est pas seulement de l’instabilité : c’est de cette illusion de gouvernance, entretenue par des partis et des dirigeants interchangeables, tous issus du même moule technocratique, tous obsédés par le maintien d’un système dont ils profitent. Quarante ans d’alternance sans alternative : c’est cela, la vraie cause de la crise politique actuelle.

Le pays s’effondre pendant que Paris négocie

Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Avec 3 400 milliards d’euros de dette et un déficit qui dépasse les 5 % du PIB, la France est aujourd’hui plus risquée que l’Italie aux yeux des marchés. Les taux d’emprunt flambent, le CAC 40 s’effondre, les banques françaises dévissent. Et pourtant, dans les allées du pouvoir, on discute portefeuilles, ministères, équilibres partisans.

Pendant que les élites s’arrangent, les Français travaillent, paient, s’inquiètent. Pendant que Bruxelles s’alarme, les entreprises gèlent leurs embauches et les ménages épargnent par peur du lendemain. Et pendant que Macron cherche encore un Premier ministre de rechange, le pays décroche.

La colère d’un peuple lucide

Dans les rues, le diagnostic est implacable. Lassitude, colère, désintérêt, dégoût, haine qui monte. Ce n’est pas de l’abstentionnisme : c’est une forme de sécession démocratique. Une France majoritaire, silencieuse, qui n’attend plus rien de ceux qui l’ont trahie. Et qui se détourne lentement d’un régime à bout de souffle.

Car la vérité est là : la Ve République est morte de sa propre inertie. Un système conçu pour un général visionnaire s’est transformé en machine à cooptation, sans âme ni horizon. Aujourd’hui, ni les Républicains, ni la macronie, ni la gauche radicale ne proposent de rupture véritable : tous se contentent de gérer l’effondrement.

Pendant que la classe politique s’écharpe, la France réelle, elle, fait ses comptes : pouvoir d’achat en berne, déserts médicaux, explosion de la dette, insécurité galopante, immigration incontrôlée. Le contraste entre Paris et le pays profond n’a jamais été aussi abyssal.

Les observateurs parisiens, toujours prompts à commenter les alliances et les « rapports de force », ne comprennent pas que la crise n’est pas institutionnelle, mais existentielle. Les Français ne réclament pas un énième remaniement : ils réclament une révolution démocratique. Ils veulent que cesse la confiscation du pouvoir par une caste politique et administrative déconnectée.

Ce que cette énième crise révèle, c’est la nécessité d’une refondation complète. Pas un « rééquilibrage » ou un nouveau pacte partisan, mais une sortie du vieux monde politique. Il faut en finir avec les gouvernements issus de compromis stériles, avec les coalitions artificielles, avec les accords de couloir entre ceux qui gouvernent depuis quatre décennies.

Le peuple veut reprendre la main. C’est à lui de décider de ses priorités, de ses budgets, de ses dirigeants. Pas à une classe installée dans le confort de la Ve République. Tant qu’on n’aura pas admis cela, la France continuera de s’enfoncer, gouvernement après gouvernement, dans le désordre et le cynisme.

La démission de Sébastien Lecornu n’est pas un accident, mais un symptôme. Celui d’un système épuisé, incapable de se réformer, où l’on remplace un ministre comme on change une ampoule. Pendant ce temps, le pays réel s’enfonce dans la défiance, la peur, la colère.

Il ne suffira pas d’un nouveau Premier ministre pour éviter l’explosion. Il faudra une rupture, une vraie. Et cette rupture ne viendra pas d’en haut. Elle viendra d’un peuple qui n’a plus rien à perdre — sinon ses chaînes.

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dimanche, 05 octobre 2025

Exil en Roumanie

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Chaque dimanche, Pascal Praud met en général le doigt sur ce qui défie le bon sens au pays de Voltaire et dont les responsables sont la plupart du temps les petits hommes gris issus de cette administration qui a perdu son âme. Cette semaine, il s’en prend aux études de médecine. Déjà que l’on manque de médecins, nos petits hommes gris ont décidé qu’il était désormais impossible de redoubler la première année de médecine. Or, cette première année tourne au concours, ce qui est proprement un non-sens au égard à la difficulté que présente cette première année. Conclusion, ceux qui en ont les moyens partent étudier en Roumanie où les conditions des études et l’enseignement y sont excellents. Avec en prime un bilinguisme de rigueur vu que l’enseignement se fait en anglais.

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Source : Journal du dimanche, 5/10/2025

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La pulvérisation de la politique

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Mathieu Bock-Côté

Sébastien Lecornu, premier ministre depuis trois semaines, a annoncé vendredi, dans le fol espoir d’éviter la censure d’un gouvernement qu’il n’a pas encore formé, et qu’il ne voudrait pas voir avorté ni mort-né, qu’il renonçait à l’usage du 49.3. Il demande, ou plutôt quémande, aux partis de le laisser tenter un budget qu’ils pourront ensui- te refuser s’ils le souhaitent. C’est ce qu’on appelle chercher péniblement à s’installer au pouvoir ne serait-ce qu’un instant, en sachant qu’on en sera presque aussitôt expulsé.

C’est ce qu’on appelle aussi faire volontairement pitié, en prenant la position du faible, pour donner à ceux qui peuvent l’occire l’occasion de le gracier. On imagine une pièce de théâtre officiellement tragique mais involontairement comique : je suis si faible, je me menotte, je me lie les pieds, j’ampute même la langue, alors voudriez-vous, mes bons maîtres, me laisser la chance d’agoniser devant vous, et peut-être alors pourrais-je avoir votre clémence, pour un instant ou deux ?

Ce qui veut aussi dire qu’il construira son prochain budget, s’il parvient à le faire, dans un jeu d’alliances qui accouchera évidemment d’un texte bancal, étranger à toute réduction des dépenses de l’État. L’épouvantail de la taxe Zucman étant désormais rangé aux placards des idées radicalement sottes, il pourra multiplier les impôts nouveaux, à l’instar de la « taxe sur le patrimoine financier » évoquée ce vendredi, en faisant toujours les poches aux mêmes, qui se diront toutefois soulagés d’avoir échappé au pire. Le régime sait ruser pour se maintenir, et fabriquer les débats nécessaires pour effrayer les uns et faire taire les autres.

Mais le problème de Sébastien Lecornu dépasse largement la seule fabrication d’un budget, quel qu’il soit; il nous conduit à la faillite très visible, et confirme l’effondrement du système représentatif au cœur de la Ve République. Il est de plus en plus difficile de tricoter un gouvernement avec les lambeaux du bloc central, qui exerce une emprise quasiment totale sur les institutions. La république du général De Gaulle culmine dans une forme de giscardisme inversé où deux Français sur trois sont condamnés à l’opposition structurelle parce que leurs partis sont jugés indignes de gouverner.

On ne sait plus trop, d’ailleurs, s’il faut construire le Front républicain contre LFI, ou plus probablement contre le RN, mais on comprend qu’il en faut un absolument, car c’est seulement ainsi que le régime peut se maintenir, en désignant devant lui une bête immonde à combattre à tout prix. Dès lors, tout l’appareil de propagande du régime vire à l’exorcisme permanent contre le diable du jour. Le prix à payer est toutefois élevé : le pouvoir ne par- vient plus à se maintenir que par la mise en scène d’une légitimité négative.

L’idéologie dominante, hybride de l’extrême centre et de la gauche radicale, peut ainsi se maintenir, en transformant la France en chantier d’expérimentation idéologique, de manière toujours plus autoritaire, car elle est rejetée par les profondeurs du pays. Mais dans quelle mesure ceux qui gouvernent croient encore à ce qu’ils disent, au-delà de la répétition rituelle des formules creuses, qui contiennent généralement le mot « républiique » et qu’on prononce avec des trémolos dans la voix ? Une pensée politique ne tenant plus qu’en quelques expressions consacrées, verrouillées juridiquement, et fondées sur la possibilité de traîner devant les tribunaux ceux qui s’en éloignent, est une pensée morte.

À travers cela, la classe technobureaucratique qui s’est emparée des institutions et en crée sans cesse de nouvelles pour y recaser ses membres se permet encore un tour de manège, peut-être un dernier, en s’offrant même la grande vie comme on semble le faire à la mairie de Paris et dans la nomenklatura socialiste qui tourne autour, avant que le cirque ne se termine, que la troupe comique qui se prend pour une classe politique ne soit balayée malgré elle. Au pouvoir, ces gens-là se goinfrent, jouissent sans entraves.

La référence à la IVe République est convenue mais nécessaire. À l’échelle de l’histoire, un régime meurt quand il n’est tout simplement plus capable de répondre aux enjeux historiques qui touchent un pays. On craignait que la Ve République ne soit ensevelie sous la question migratoire. On se dit aujourd’hui qu’elle pourrait tout simplement mourir, car incapable de produire le plus élémentaire des textes : un budget.

La présente élite est en fin de parcours. Reste à voir si une autre se profile avec la vigueur nécessaire pour restaurer la souveraineté, redonner au pouvoir sa puissance créatrice ou si cette élite de remplacement, que l’on aime dire populiste, a à ce point intériorisé les codes et la mentalité du régime qu’elle guette seulement l’occasion de se bâfrer au banquet à son tour, tout en se distribuant les belles médailles et autres colifichets du mérite républicain.

Source : Le Figaro 4/10 /2025

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samedi, 04 octobre 2025

Le numéro hors-série de Valeurs actuelles consacré à Sarah Knafo

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Pouvoir liquide

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Vincent Trémolet de Villers

L’autocensure pour éviter la censure. Le premier ministre « le plus faible de l’histoire de la Ve République » contraint de s’affaiblir un peu plus en renonçant à l’article 49.3, l’un de ses leviers es- sentiels d’autorité. Le pouvoir se dépossède de ce qu’il lui reste de pouvoir et dilue un peu plus encore une responsabilité que plus personne ne veut endosser. Dans L’Étrange Défaite, Marc Bloch décrit avec précision ce réflexe mortel qui consiste à reporter sur le bureau d’à côté, l’autorité voisine, ce qui devrait être décidé ici et maintenant.

Emmanuel Macron qui se rêvait en Jupiter n’est maître d’aucune foudre, il est l’homme de la grande liquéfaction. Désormais, tout est liquide, c’est-à-dire fugace : le propre de ce mandat, c’est que plus rien ne tient et plus rien ne dure. Durer, c’est pourtant ce que demande le chef de l’État à un premier ministre sans majorité, sans gouvernement, sans projet, sans budget, sans assise dans l’opinion. Durer, tenir pour empêcher le retour aux urnes et protéger le président de la République des secousses encore vives du séisme politique que sa folle dissolution a provoqué.

Pour jouer son rôle de couverture de survie présidentielle, Sébastien Lecornu a fait le choix de revenir franchement à la IVe République. Nous allons donc subir, à l’Assemblée, une foire d’empoigne aussi intense que stérile, avec délires fiscaux (ça commence déjà à Matignon) et suspension de la réforme des retraites, sous l’œil effaré des marchés, pour une loi de finances qui ne sera évidemment pas adoptée. Ça finira, on l’a compris, avec une reconduction expédiée et contrainte du budget de l’année précédente.

Pour le reste pendant que la gauche britanique ou les sociaux-démocrates danois durcissent énergiquement leurs politiques migratoires, un premier ministre considéré comme de droite n’aborde ce thème (sous la menace des socialistes) qu’avec distance et crainte. Dans ce chaos institutionnalisé, le seul point de décision gouvernemental, c’est l’inscription express et prioritaire au Sénat de la loi sur l’aide à mourir. Un pouvoir impuissant sur la vie quotidienne qui s’empresse de légiférer sur la manière de mourir : symbole pathétique d’un État à bout de souffle.

Source : Le Figaro 4/10/2025

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vendredi, 03 octobre 2025

La condamnation de Sarkozy est révoltante. Et c’est tant mieux !

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Audrey D’Aguanno

La chute d’un puissant a un petit un quelque chose d’assez jouissif pour le peuple. Et peut être un peu plus pour le nôtre, historiquement friand des têtes aristocratiques roulant sur la place publique. Le riche et très bling bling Nicolas Sarkozy ne pouvait y déroger. Mais peut-on pour autant se réjouir de sa condamnation ?

Non, car du vase de Pandore qu’elle représente est sorti un dangereux précédent, à savoir l’inversion de la charge de la preuve, un des principes fondamentaux du droit français, qui incombe désormais à l’accusé et non plus à l’accusation. Ce qui fonctionne peut-être aux États-Unis où les procureurs sont élus et renvoyés chez quand ils sont infoutus de faire leur travail correctement.

Mais outre ce périlleux tour de passe juridique, cette condamnation est regrettable parce que Nicolas Sarkosy, certainement un des pires fossoyeurs de notre nation, ne tombe pas pour ses crimes mais pour des chicotes : c’est pour avoir agi contre les intérêts de la France que cet oligarque devrait être jugé et condamné. En place et lieu d’une enquête de quinze ans qui n’a abouti à rien, on aurait aimé qu’il comparaisse devant ses administrés et leur expose les motifs de la destruction d’une nation souveraine, la Libye, contre les intérêts de la France, livrant cette dernière à une immigration-invasion sans précédent et lui faisant perdre son historique influence géopolitique dans la région, enjeu central dans les stratégies des États. (Les raisons humanitaires n’entrant en considération que lorsqu’ils desservent les intérêts de la nation qui attaque, ce qui n’est pas ici le cas).

Qu’il nous explique le pourquoi de la vente au rabais de l’or de la Banque de France, ce qui rappelons-le a fait perdre à notre pays environ 26 milliards d’euros (mais à bien profité au dollar américain). Un ministre de l’Économie pouvait-il ignorer la possibilité de l’augmentation du cours de l’or (de près de 100 % en seulement 3 ans) ? Et quand bien même, pourquoi le programme de vente a-t-il été poursuivi malgré cette hausse rapide et une baisse des taux d’intérêts, contrairement aux autres banques centrale européenne qui ont interrompu leurs ventes ? C’est à ces questions, entre autres, que l’ex-ministre de l’Économie devrait répondre.

Ces deux seuls méfaits justifiant à eux seuls une inculpation pour haute trahison, puisqu’ils signifient clairement « je ne roule pas pour la France »… pour ne parler de l’infâme fraude à la constitution dont il s’est rendu coupable en 2005 lorsqu’il bafouait le vote des Français qui avaient rejeté projet de Constitution européenne.

Le faire tomber pour d’autres raisons sans, qui plus est, en fournir de preuves tangibles, c’est le faire passer pour une victime du système judiciaire. Et donc lui assurer le soutien de ceux qui honnissent – à juste titre – les juges et leurs décisions iniques. Ce faisant, Sarkosy a été hissé au rang de héros, nouveau résistant de service luttant contre l’arbitraire de l’injustice française comme l’illustre sa dernière interview au JDD où il raconte sa soudaine popularité.

Cette sentence est un double échec pour Messieurs les juges puisque, vu son âge, celui qui se pavanait aux Seychelles après une première condamnation ne passera pas un seul jour en cellule. Par contre, tout le procès a laissé comme l’impression que les magistrats agissent sur des suppositions, et ils sont encore une fois perçus pour ce qu’ils sont : des juges politisés en roue libre qui instrumentalisent le droit de façon de plus en plus éhontée. Cette condamnation les expose encore un peu plus, et vient s’ajouter aux morts et aux viols découlant de leurs décisions ubuesques. Ces magistrats qui émettent des sentences inconcevables aux honnêtes gens, n’ont de cesse de montrer qu’ils peuvent plier la loi à leur bon vouloir, qu’ils sont hors de contrôle, qu’aucune instance ne les surveille, qu’ils n’ont de comptes à rendre à personne. Le dévoiement de la justice est total. À tous les échelons, quelle que soit la branche, ce système juridique est moisi, décrépi, rongé d’idéologie.

Et tels les aristocrates corrompus et débauchés qui étaient devenus odieux au peuple à l’aube de 1789, les juges sont de plus en plus critiqués et perçus comme nuisibles par le commun des mortels. Si nous sommes à la veille d’une nouvelle révolution, il n’est pas donné de le savoir… Mais la colère monte. Et ceux qui ont plongé et plongent quotidiennement notre pays dans le chaos sont de plus en plus identifiables.

Source : Breizh.info

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Christianophobie. Les chrétiens de France se sentent abandonnés par la République

IMAGES. Deux églises profanées en moins d'une semaine à Paris

Arthur Keraudren

Entre janvier et juin 2025, 401 faits antichrétiens ont été recensés par le renseignement territorial, contre 354 sur la même période en 2024, soit une hausse de 13 %, indiquait un article du Figaro publié au mois d’août dernier. Ces atteintes vont du vandalisme aux vols, en passant par des profanations ou des agressions physiques. Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a adressé début août un télégramme aux préfets afin d’assurer la « protection des lieux de culte chrétiens », justifiant cette vigilance par « un contexte d’augmentation [de ces actes] » et par « le niveau élevé de la menace terroriste qui continue de peser sur notre pays ».

La tendance est préoccupante, même si l’on avait observé en 2024 une baisse globale (770 actes contre 854 en 2023). Mais les incendies volontaires, eux, sont en augmentation : l’Observatoire du patrimoine religieux dénombrait 31 églises détruites par le feu en 2024, auxquelles s’ajoutaient 20 tentatives. Des chiffres rapportés par l’hebdomadaire La Vie le 24 septembre. Ces derniers mois, les exemples se sont multipliés : 27 églises vandalisées dans les Landes, la profanation d’une croix à Nice ou encore l’assassinat à Lyon d’un fidèle irakien de la paroisse Saint-Éphrem.

Le cri d’alerte des sénateurs

Face à cette situation, 86 sénateurs, menés par la sénatrice LR Sylviane Noël, ont publié le 26 septembre une tribune sur Boulevard Voltaire. Ils y dénoncent la recrudescence des atteintes aux fidèles et aux édifices. « Il est urgent de mettre en place un dispositif national de signalement et d’accompagnement des victimes d’actes antichrétiens, accessible au grand public, lisible et efficace », écrivent-ils.

Les parlementaires rappellent que « la liberté suppose que chacun puisse pratiquer sa foi sans craindre ni menaces ni profanations. L’égalité commande que l’État déploie les mêmes moyens de protection pour tous. La fraternité, enfin, nous oblige à considérer que lorsqu’un croyant est blessé, c’est l’ensemble de la communauté nationale qui est atteinte ». Mais ils dénoncent aussi « une indignation à géométrie variable », rappelant que l’incendie d’une statue de la Vierge à Guingamp a suscité bien moins de réactions que des actes visant d’autres cultes.

Un patrimoine et une foi fragilisés

Pour les spécialistes, la vulnérabilité du patrimoine religieux est flagrante. « Nos églises ne sont pas assez protégées », a alerté Benoît de Sagazan, rédacteur en chef du Monde de la Bible, auprès du journal Le Parisien le 28 septembre. Il souligne que trop peu de diocèses inventorient leurs objets sacrés, ce qui alimente les filières de revente à l’étranger.

Les sénateurs pointent enfin « le sentiment d’injustice » ressenti par les fidèles : « Car si la République a su créer, pour lutter contre l’antisémitisme et contre les actes antimusulmans, des plates-formes de signalement […] rien de semblable n’existe pour les actes antichrétiens et cette différence ne peut plus être passée sous silence ».

Dans un pays où l’on compte près de 46 000 lieux de culte chrétiens, les atteintes se banalisent, et les élus rappellent que « chaque atteinte à la foi d’un citoyen est une atteinte à la République elle-même ».

Article paru sur Breizh-Info, cliquez ici.

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jeudi, 02 octobre 2025

Les pleurs du Rassemblement National

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Balbino Katz

Je me trouvais à la maison de la presse du Guilvinec où je m’étais rendu pour acheter la revue éléments. En attendant de payer, j’ai écouté une vieille toupie couiner que Reconquête avait trahi le camp dit national en empêchant le RN d’accéder au deuxième tour dans une élection partielle. Il faut avoir le cœur solide pour supporter l’hypocrisie du Rassemblement national. Voilà un parti qui, depuis des années, rejette l’union des droites avec une obstination digne d’un couvent fermé à double tour, et qui s’étrangle aujourd’hui parce que Reconquête ose lui disputer un terrain électoral qu’il croyait réservé. L’élection partielle des Français de l’étranger, en Ibérie et en Méditerranée, a livré son verdict cruel : la candidate RN recule de six points, Reconquête progresse, et le second tour se joue sans la marinisme, promise à la défaite de toutes les manières. Le reste n’est que plainte et vitupération.

Cette réaction est une monnaie rendue à sa propre pièce. Car le RN a toujours préféré sa suffisance solitaire à la construction d’une majorité de droite. Il vit sur la rente d’un patronyme, gère son parti comme une petite entreprise familiale, expulse quiconque tente d’y introduire un souffle doctrinal nouveau. La politique s’y réduit à des joutes verbales dans les médias, comme si répéter ce que dit la télévision suffisait à fonder un destin national. Dans un pays qui s’effondre, Marine Le Pen se contente de singer l’air du temps, se rapprochant de la gauche par instinct de confort, et confiant les clefs à des hommes ternes comme Tanguy ou Chenu, pour qui la vision idéologique se limite à des ruminations gaulliennes et l’ambition à une gestion de carrière.

La purge orchestrée par Jean-Philippe Tanguy et ses affidés, au nom de prétextes fallacieux, contre Marion Maréchal et son micro parti, n’est pas un détail, elle illustre au contraire la logique profonde de ce parti : exclure systématiquement ceux qui pourraient incarner un projet plus vaste et nouer des alliances fécondes. En chassant les voix libérales ou identitaires, le RN s’est condamné à l’isolement. Il a choisi d’être seul, et il récolte le prix de cette solitude, dans une stratégie perdante qui ferme la porte à tout avenir.

Or, les électeurs sentent tout cela. Ils s’éloignent, doucement mais sûrement, vers ceux qui parlent encore le langage de la fermeté et de la fidélité. Reconquête, à sa manière, capitalise sur cette lassitude. Ses cinq pour cent ne sont pas anecdotiques : ils sont le signe d’une fissure grandissante dans la façade du monopole mariniste. Voilà pourquoi la réaction du RN sonne comme un caprice d’enfant gâté, qui ne supporte pas que ses jouets lui soient disputés.

Il y a dans ce spectacle quelque chose de pathétique, mais aussi d’inévitable. L’histoire punit toujours les formations politiques qui refusent d’écouter leur base, qui se replient sur elles-mêmes, et qui croient que l’échec répété deviendra un jour victoire par la seule force de l’habitude. Le RN ne parviendra jamais au pouvoir sans alliances, et encore moins sans vision. Il s’avance vers une catastrophe annoncée, et le plus ironique est que ses cris d’orfraie contre Reconquête révèlent au grand jour ce qu’il cherche à dissimuler : son impuissance, sa stagnation et son échec programmé.

On peut penser que Jordan Bardella, habile et lisse, survivra à cette décrépitude. Mais la maison qu’il héritera sera déjà fissurée. Reconquête, malgré ses fragilités, a ouvert une brèche. Et dans cette brèche, demain, pourrait passer tout ce qui reste d’énergie à la droite française.

Source : Breizh.info

 

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Sarah Knafo dans Valeurs actuelles

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Saint-Pétersbourg : une réunion internationale de conservateurs crée la surprise

Saint-Pétersbourg : une réunion internationale de conservateurs crée la surprise

(Polémia) Une conférence internationale d’une vingtaine d’organisations issues des rangs de la droite conservatrice et radicale, venues de trois continents, s’est tenue à Saint-Pétersbourg mi-septembre 2025. En présence d’Alexandre Douguine et à l’initiative d’un entrepreneur russe conservateur orthodoxe. Certains n’ont pas manqué de s’indigner de cette initiative qu’ils voient comme une opération d’influence, sinon d’ingérence, russe. Non sans raisons sans doute. Mais à mettre en perspective néanmoins, au moment même où le président Macron a été solennellement récompensé, le 24 septembre, à New York, en recevant des mains de Larry Fink, le président de BlackRock, le prix Atlantic Council Global Citizen. Sans doute en récompense des centaines de pépites technologiques françaises livrées depuis dix ans aux fonds d’investissement américains. Et après tout, si les globalistes s’autocongratulent, pourquoi faudrait-il diaboliser ceux qui s’y opposent ? Nos lecteurs trouveront ci-dessous une analyse de notre correspondant Yves Lejeune sur la conférence de Saint-Pétersbourg.

Yves Lejeune

Convergence antiglobaliste

Dans le cadre très officiel du palais Mariinsky, siège de l’Assemblée législative de Saint-Pétersbourg, des représentants de courants conservateurs et identitaires venus de plus de vingt pays se sont réunis les 12 et 13 septembre, à l’invitation de l’homme d’affaires russe Konstantin Malofeïev, fondateur de la chaîne orthodoxe Tsargrad TV, à la suite de la procession annuelle pour Saint Alexandre Nevski.

Parmi les intervenants figuraient le philosophe russe Alexandre Douguine, présent sur place. Alain de Benoist, mais aussi Alain Soral et Alexander von Bismarck (descendant du chancelier allemand Otto von Bismarck), se sont exprimés en visioconférence. Des trajectoires et des sensibilités parfois divergentes, mais réunies par un dénominateur commun : la lutte contre le globalisme et l’uniformisation du monde.

Autour d’eux, des délégations issues d’Espagne, d’Italie, de Hongrie, de Grèce, de Serbie, d’Allemagne, de Belgique, du Royaume-Uni, de France, mais aussi d’Amérique latine et d’Afrique du Sud.

Une plateforme d’échanges

Objectif affiché : créer une plateforme internationale de dialogue entre mouvements conservateurs, nationalistes et identitaires venus d’Europe et d’autres continents, un « front commun » contre le globalisme et l’idéologie progressiste.

Au-delà de la rhétorique, l’ambition formulée par les organisateurs est de donner une continuité à ce type d’échanges, en posant les bases d’un réseau transnational capable de relayer des thèmes communs : défense de la souveraineté des États, affirmation des traditions nationales et rejet de l’uniformisation culturelle.

Dans un contexte marqué par le conflit en Ukraine et l’isolement diplomatique de la Russie vis-à-vis des grandes capitales occidentales, le message envoyé par cette rencontre est clair : il existe, même à une échelle modeste, des acteurs prêts à maintenir un dialogue ouvert avec la Russie.

Une évolution du climat idéologique ?

Fort symbolique, cet événement traduit plusieurs choses :

  • Jamais, il y a trois ans encore, un tel rassemblement n’aurait trouvé les conditions pour exister. Dans un contexte où la solidarité avec l’Ukraine paraissait acquise dans l’ensemble du spectre politique européen, et en particulier au sein de la droite radicale, la perspective d’une réunion internationale organisée en Russie aurait semblé inconcevable.
  • Que des organisations et des partis — parfois classés aux marges du spectre politique — aient choisi de se rendre officiellement en Russie traduit une évolution du climat idéologique, un déplacement discret mais réel des sensibilités politiques. Si cet événement ne constitue pas encore un axe structuré ni une alliance durable, il illustre l’existence d’un espace de débat neuf, où souveraineté nationale, continuité historique et rejet de l’uniformisation culturelle servent de points de convergence.

Une coopération entre mouvements européens et organisations russes demeure toutefois une entreprise délicate, pour ne pas dire risquée, à contre-courant de la ligne diplomatique dominante en Europe. L’initiative a d’ailleurs immédiatement suscité une réaction vive dans certains médias « libéraux » en Europe de l’Est, qui ont multiplié les commentaires alarmistes.

La réunion de Saint-Pétersbourg illustre un déplacement progressif du débat au sein des droites européennes. Ce qui était hier inimaginable devient aujourd’hui envisageable, même à petite échelle. Ce n’est pas encore un tournant, mais c’est un signal à surveiller : celui d’une recomposition idéologique qui, demain, pourrait compter davantage dans les équilibres politiques du continent, en particulier institutionnels.

Article paru sur Polémia, cliquez ici.

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Partisans du RN contre Fans de Reconquête : les hooligans du néant

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Julien Dir

Ah, quelle farce. Chaque jour qui passe, les réseaux sociaux nous offrent le spectacle pathétique d’une guerre de tranchées entre groupies du RN et ultras de Reconquête, incapables de penser autrement que par les voix ou agissements de leurs chefs/élus respectifs. On s’insulte, on s’excommunie, on brandit des captures d’écran comme autant de trophées de chasse numérique. Pendant ce temps-là, la Bretagne, la France, l’Europe continuent de se déliter, l’immigration de prospérer, et l’État de se soumettre à toutes les idéologies mondialisées. Mais les “patriotes”, eux, préfèrent se déchirer dans un concours de pureté stérile.

Des bulles qui tournent en rond

Les partisans de Zemmour accusent les électeurs du RN de trahison, de compromission, de mollesse. Ceux de Marine et Bardella répliquent en expliquant que Reconquête les “plombe électoralement”. Les uns se prennent pour des stratèges, les autres pour des résistants. En réalité, ils ne sont que les otages d’une société de bulles : bulles médiatiques, bulles virtuelles, bulles narcissiques. Chacun vit enfermé dans son aquarium numérique, persuadé de représenter le “vrai peuple” alors qu’il ne fait que s’adresser à son reflet.

C’est la victoire du marketing sur les idées. Les uns se rassurent en jouant aux gaullistes de province, terroir et saucisson, les autres se grisent d’une radicalité de plateau télé. Mais au fond, ces guerres de boutique ne servent qu’à gonfler les egos de leurs chefs respectifs, qui se nourrissent de cette rivalité pour exister.

Les angles morts des uns et des autres

Les pro-RN hurlent que Reconquête leur “vole des points”. Jamais ils ne se demandent pourquoi tant d’électeurs sont lassés par les ambiguïtés sociétales d’un parti qui flirte parfois avec la gauche progressiste sur des sujets décisifs. À force de se travestir en parti de gouvernement respectable, à force de n’être qu’un RPR des années 90 et de refuser d’appeler à descendre dans la rue, le RN finit par singer ses adversaires.

À l’inverse, les pro-Zemmour ne comprennent pas que nombre de Français, fatigués, précarisés, veulent avant tout être rassurés. Peu leur importe la hauteur des discours ou la radicalité des propositions : ils se tournent vers Marine Le Pen et Bardella parce qu’ils apparaissent comme plus “proches du peuple”. Illusion ? Sans doute. Mais les illusions font partie du réel, et les ignorer, c’est se condamner à ne jamais gagner.

Le panier de crabes

Ces querelles intestines ne sont pas seulement ridicules, elles sont révélatrices : la politique est un tas de lisier où chacun patauge avec un rictus de haine. On se déteste, on se jalouse, on se fantasme en gladiateur d’Internet, alors qu’au fond, on partage les mêmes constats sociaux, les mêmes angoisses démographiques, la même colère contre la dépossession de notre pays.

Et comble du cynisme : ceux qui s’invectivent comme des chiens enragés sur les réseaux ignorent que dans la réalité, nombre de cadres du RN et de Reconquête sont copains comme cochons. On se vouvoie à l’antenne et on s’engueule pour le spectacle, puis on se tape dans le dos hors caméra. La guerre des supporters n’est qu’un théâtre d’ombres pour amuser la galerie.

Voilà le fond du problème : les vrais perdants, ce sont les militants, les sympathisants, les fans. Comme des hooligans sans stade, ils gueulent, ils insultent, ils s’écharpent… mais ils ne construisent rien. Ils vivent par procuration, attendant que leur chef providentiel conquière le pouvoir à leur place. Ils se passionnent pour des joutes virtuelles, plutôt que d’agir concrètement, de s’organiser localement, de prendre leur destin en main.

Ils ne voient pas que ce qui les divise n’est rien face à ce qui devrait les unir : la défense d’un peuple, d’une civilisation, d’une identité. Mais la politique moderne est devenue un spectacle, et comme tout spectacle, elle a besoin de son lot de supporters décérébrés pour exister.

Réveillez-vous

Alors oui, il est temps de secouer le cocotier. Droite nationale, droite identitaire, droite radicale : arrêtez de jouer aux hooligans du néant. Cessez d’être les groupies hystériques de leaders qui ne voient en vous qu’une masse de clics et de voix interchangeables.

Le véritable combat n’est pas sur Twitter ni sur TikTok. Il est dans la rue, dans les associations, dans les familles, dans les villages et les quartiers où se joue l’avenir. Le choix est simple : continuer à se haïr au nom de querelles d’appareil, ou bâtir une force populaire réelle, qui dépasse les boutiques partisanes et les petites vanités.

Parce que sinon vous finirez tous par ressembler à ce que vous prétendez combattre : des spectateurs passifs, consommateurs d’illusions, prisonniers de la société du spectacle. Et dans ce cas-là, vous ne mériterez même plus de parler de “patrie”..Qui aura disparu depuis bien longtemps…

Source : Breizh.info

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mercredi, 01 octobre 2025

A Saint-Brieuc la gauche s’en prend à Erik Tegner et se retrouve Gros Jean.

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Pierre-Yves Thomas 

Dans son Hors Série N°1 paru au début de l’année 2025, le magazine Frontières Media dénonçait la machine multi-rouages de l’immigration sauvage en France, machine composée entre autres de certains tribunaux convertis en simples chambres d’enregistrement pour clandestins, d’ONG maquereautées avec les mafias de passeurs, d’associations caritatives aux missions dévoyées et aussi d’avocats exploiteurs acharnés de la notion « d’état de droit ».

Ceci ne plut guère à une partie de la profession des hommes et femmes en robe noire, laquelle intenta donc un procès contre Frontières Media et contre son créateur et directeur, le journaliste Erik Tegner. Les intéressés ne goûtaient que très modérément le qualificatif d’avocats militants empêchant l’exécution d’OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français) ou l’appellation de tribunaux accélérateurs de l’invasion migratoire (sic), et ils enfourchèrent donc le cheval de la diffamation pour mener ce procès dont l’audience avait lieu au Tribunal de Grande Instance de Saint-Brieuc (22) ce mardi 30 septembre 2025.

En fin d’après-midi ce mardi, heure à laquelle débutait l’audience, Maître Frédéric Pichon, conseil d’Erik Tegnér et de Frontières Media, argua d’emblée la nullité de procédure pour cette action en justice des avocats et associés plaignants, notamment le barreau des avocats de Rennes, sur les deux chefs suivants :

1)      L’élection de domicile affichée par les plaignants n’était pas conforme au choix géographique du tribunal pour l’audience, concrètement le TGI de Saint-Brieuc. Une grosse jurisprudence à cet égard est quasiment unanime sur cette question technique.

2)      La plainte pointait du doigt les propos tenus par Frontières Media en termes de périphrases générales et imprécises entraînant des distorsions entre le contenu potentiellement incriminé et le sens des poursuites. Une tentative de lien par les plaignants entre un tableau descriptif et le corps de l’article ou des articles incriminés manquait également de précision. Sur ce point également, la jurisprudence est persistante en cassation.

A l’issue d’une demi-heure de délibérations au cours de laquelle s’exprimèrent successivement la Présidente de la Cour, Maître Frédéric Pichon pour Erik Tegnér et Frontières Media, puis finalement l’avocat des parties civiles, les juges se retirèrent pour délibérer et déterminer si l’exception de nullité invoquée faisait sens ou bien si l’audience devait se poursuivre.

Quelques dix minutes plus tard, la sentence tomba : la Cour a fait droit à l’exception de nullité au  titre de  :

1)      Non-conformité sur l’élection de domicile par la partie plaignante.

2)      Imprécision des faits reprochés.

Bien que Maître Pichon eut largement préféré une sentence, de toute façon à parier dans le même sens favorable mais cette fois sur le fond, il est à reconnaître que l’affaire fut rondement menée, ce en guère plus de 45 minutes au total.

Il fut par ailleurs à noter, au rendu du verdict, l’amertume palpable de la partie plaignante, en la personne des sept avocats présents représentant la partie civile, qui se sont finalement retrouvés Gros-Jean comme devant pour avoir voulu imposer leur idéologie et leur hargne immigrationniste à Erik Tegnér et à Frontières Media.

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Philippine : des affiches à son effigie arrachées par des militants de gauche

Capture d'écran X

Jean Kast

C’était il y a un an, déjà. Le 20 septembre 2024, Philippine, une étudiante âgée de 19 ans, était violée et tuée dans le bois de Boulogne par un Marocain sous OQTF, alors qu’elle sortait d’un cours à l'université Paris-Dauphine. Un triste anniversaire que certains médias ont voulu marquer en invitant la mère de la jeune fille sur leurs plateaux. Blandine de Carlan s’est notamment rendue sur celui de Christine Kelly, dans Face à l’info, où elle a fait part de sa colère, toujours vive, envers nos institutions, de son incapacité à pardonner au meurtrier de sa fille, mais aussi de sa reconnaissance envers les rares journalistes qui avaient pris le drame de Philippine « à bras-le-corps » quand d’autres n’avaient voulu y voir rien de plus qu’un « fait divers » insignifiant. « Je voudrais remercier spécialement madame Cluzel de la part de mon mari et de mon fils. On n'a jamais entendu un édito aussi beau, a-t-elle lancé, face à la directrice de la rédaction de BVVous avez décrit Philippine et ils l’ont retrouvée… Vous avez eu les mots justes. »

Les anti-Philippine

Mais, aussi incroyable que celui puisse paraître, le soutien à cette famille endeuillée n’a pas été universel. Il s’en est trouvé certains pour critiquer les hommages rendus à Philippine. On en a eu un nouvel exemple, cette semaine, à Lyon, où des militants ont été aperçus en train d’arracher des affiches à l’effigie de la jeune fille.

De nombreux internautes se sont scandalisés de ce geste attribué aux « gauchistes ». Ce n’est pourtant pas la première fois que cette haine se manifeste d’une telle manière. En septembre 2024, une minute de silence en hommage à Philippine avait été interrompue, à Vienne, par l’extrême gauche, aux cris de « Siamo tutti antifascisti ». On se souvient aussi d’un Conseil de Paris, en octobre 2024, au cours duquel Anne Hidalgo s’était dite « glacée » par des affiches rendant hommage à la même Philippine.

D’autres visuels en mémoire de la jeune femme avaient également été arrachés par des militants d’extrême gauche à Sciences Po Paris, en septembre 2024. « Elle est morte. Elle avait notre âge. On la respecte, s’il vous plaît ! », avait alors lancé un étudiant, face à celle qui était en train de déchirer rageusement les innocents portraits.

Ces visages qu’on ne veut pas voir

Ce même campus avait déjà été le théâtre d’une scène similaire, en novembre 2023. C’était alors des affiches en hommage à Thomas, tué quelques jours plus tôt à Crépol, qui avaient été retirées. « L'extrême gauche a arraché et jeté à la poubelle les affiches en moins d'une heure. Pour eux, seules les racailles méritent un hommage », avait déploré les étudiants de l’UNI, dépités.

Souvenez-vous aussi de ces photos d’otages israéliens qui avaient été arrachées dans plusieurs endroits de France. Dans les Bouches-du-Rhône, un militant écologiste avait été filmé en juillet 2024 en train de gratter les dernières traces du portrait placardé de Kfir Bibas, ce bébé kidnappé puis tué par le Hamas. À Paris, c’est une ancienne collaboratrice du Quai d’Orsay et intervenante régulière à Radio France qui avait été prise la main dans le sac, en novembre 2023, les bras chargés d’affiches fraîchement déchirées. « Israël assassin ! », hurlait-elle, face aux passants indignés.

Pour cette gauche, Philippine, Thomas, Lola, Kfir et les autres s’avèrent extrêmement gênants. Ils sont les victimes de l’ensauvagement de l’Occident, les preuves mortes de l’échec du « vivre ensemble ».

Article paru sur Boulevard Voltaire, cliquez ici.

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mardi, 30 septembre 2025

Après-demain, jeudi 2 octobre, sortie du nouveau numéro du magazine Frontières consacré aux maires complices de l'islamisme

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La rédaction de Frontières

Depuis des années, on nous répète que l’islamisation de la France ne serait qu’un fantasme, une invention de l’extrême droite pour faire peur. Pourtant, la réalité est tout autre. Derrière les discours rassurants, les décisions locales s’accumulent : subventions municipales, terrains cédés, salles prêtées, inaugurations complaisantes…

Pendant plusieurs mois, notre rédaction a mené une enquête minutieuse. Nous avons étudié des milliers de délibérations, de votes, de budgets municipaux et de prises de parole publiques. Le résultat est sans appel : partout en France, des élus de tous bords ont choisi l’aveuglement ou la complicité.

Dans ce numéro, Frontières publie un Top 30 inédit des maires les plus complaisants. Qu’ils soient de droite, de gauche ou sans étiquette, leur point commun est d’avoir troqué Marianne contre la soumission, au mépris de l’intérêt général.

Une enquête exclusive, appuyée sur des données factuelles, qui révèle l’ampleur d’un phénomène trop longtemps nié.

Un numéro à lire absolument pour comprendre comment, pas à pas, l’islamisation s’ancre dans nos communes.

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lundi, 29 septembre 2025

Royaume-Uni : la population explose sous l’effet d’une immigration massive

Manifestation d'extrême-droite à Londres: 110.000 personnes rassemblées,  neuf personnes interpellées

La rédaction de Breizh-Info, cliquez ici.

Selon les derniers chiffres officiels de l’Office for National Statistics (ONS), la population britannique a atteint 69,3 millions d’habitants en 2024. Une croissance record dont 98 % est directement imputable aux arrivées migratoires. Le phénomène s’accompagne d’une chute historique de la natalité, posant la question de la survie démographique et identitaire du pays.

Une croissance record, sans précédent depuis la guerre

Entre mi-2022 et mi-2023, le Royaume-Uni a connu une hausse de 755 000 habitants, soit la deuxième plus forte progression démographique depuis la Seconde Guerre mondiale. La seule année à avoir dépassé ce chiffre est celle qui l’a précédée, avec une augmentation de 890 000 personnes.

En comparaison, la croissance naturelle est dérisoire : à peine 16 239 naissances de plus que de décès, soit 2 % de l’accroissement total.

Dans le même laps de temps, 1,23 million de personnes sont venues s’installer durablement au Royaume-Uni, tandis qu’environ 496 500 ont quitté le pays. Le solde migratoire net atteint donc près de 739 000 personnes, représentant 98 % de la croissance démographique.

Contrairement à une idée reçue, la majorité de ces arrivées ne concernent pas les migrants illégaux en bateau, mais bien des flux migratoires légaux, autorisés par les politiques en place.

L’Angleterre en première ligne

Parmi les nations constitutives du Royaume-Uni, l’Angleterre concentre l’essentiel de cette poussée démographique, avec une hausse de 1,2 % de sa population en un an. Le Pays de Galles, l’Écosse et l’Irlande du Nord restent en retrait, avec des croissances inférieures à 1 %.

Alp Mehmet, président du groupe Migration Watch, a résumé la situation en des termes frappants : « Ces chiffres équivalent à ajouter chaque année une ville de la taille de Leeds. » Selon lui, le gouvernement britannique ferme les yeux sur des « niveaux catastrophiques d’immigration » et ne propose aucune stratégie pour les réduire.

Nigel Farage, figure du Brexit, a récemment insisté pour que s’ouvre enfin un débat sur l’immigration légale, qu’il juge hors de contrôle.

Les chiffres confirment une tendance de fond : faible natalité autochtone et immigration massive imposent un bouleversement démographique durable. Le politologue Matt Goodwin, en se basant sur les données officielles, estime que les Britanniques de souche deviendront minoritaires d’ici 2063. À l’horizon 2100, la proportion de Britanniques « blancs autochtones » tomberait à 22 %.

09:05 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 28 septembre 2025

Dans "Traditionalisme 2025 : le vrai bilan - Chiffres, cartes, enjeux", Julien Aubert et Academia Christiana font le point, sans fard, sur le courant traditionaliste, dans le monde et en France.

Traditionalisme 2025 : le vrai bilan — chiffres, cartes, enjeux

Cette vidéo "constitue un panorama rare, loin des slogans, qui devrait intéresser autant les fidèles déjà engagés que ceux qui cherchent à comprendre la place du traditionalisme aujourd’hui" (la rédaction de Breizh-Info). Pour la voir en français, cliquez ici.

Pour accéder à l'article que Breizh-Info a consacré à cette vidéo, cliquez là.

09:42 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Condamnation de Sarkozy : quand la justice se fait pouvoir

Jugement rendu : infos sur l'exécution du jugement rendu

Jean-Yves Le Gallou

La condamnation de Nicolas Sarkozy (voir le jugement intégral ici : lien) révèle le basculement vers la dictature des juges. Je ne prends évidemment pas parti aveuglément pour l’ancien président. Son bilan politique est globalement catastrophique. Mais j’entends montrer comment le pouvoir judiciaire s’est mué en pouvoir politique, hors de tout contrôle démocratique. Une dérive gravissime qui devrait inquiéter toutes les personnes de droite car la persécution judicaire s’étendra inévitablement.

De contre-pouvoir à pouvoir absolu

Autrefois, la justice était un contre-pouvoir. Elle est devenue LE pouvoir : anonyme, irresponsable, sans contrepoids. Les juges ne se contentent plus d’appliquer la loi : ils la façonnent et imposent l’agenda du politiquement correct. Ce que j’appelle la dictature judiciaire s’installe, à l’image du Brésil où l’ ancien président Bolsonaro est menacé de prison au nom de la démocratie…

L’emprise des juges sur tous les leviers

Le pouvoir judiciaire avance sur tous les fronts :
– Législatif : le Conseil constitutionnel fait et défait les lois.
– Exécutif : le Conseil d’État, la CNDA et les tribunaux administratifs décident du droit des étrangers à séjourner en France.
– Politique : des élus sont condamnés pour « délits d’opinion » (Jean-Marie Le Pen, Zemmour) ou éliminés par des « affaires » (Fillon, Marine Le Pen, Sarkozy).
Pendant ce temps, l’irresponsabilité des juges demeure totale. Quid de la séparation des pouvoirs ?

Fin des immunités et chute du pouvoir politique

La IIIᵉ République avait mis en place un système d’immunités parlementaires, gouvernementales et présidentielles. Celles-ci visaient à protéger les hommes politiques du risque pénal, à garantir leur indépendance et à assurer la séparation des pouvoirs.
En dehors des périodes de guerre (affaire Caillaux lors de la Première, exclusion des communistes en 1939, procès de Riom et procès de la Libération), les levées d’immunité ont été très rares, tout comme les procès politiques.
Tout a changé durant les années 1980. Dans un premier temps, l’immunité parlementaire de Jean-Marie Le Pen a été levée pour de simples délits d’opinion. Puis, dans un deuxième temps, une série de lois de « moralisation » ont vidé de leur contenu les immunités de tout le monde.
Désormais, c’est le calendrier judiciaire qui domine la vie politique. La magistrature joue au chamboule-tout lors de procès-spectacle, sortant du jeu présidentiel Fillon, puis Marine Le Pen, et mettant en prison un ancien président de la République.
Derrière les arguties prétentieuses sur l’État de droit, c’est une dictature judiciaire qui se met en place. Tandis que le retour de la prison pour les chefs politiques est sans doute le signe avant-coureur du retour de la violence politique. La terreur n’est jamais loin de la vertu. C’est la fin d’un régime politique, mais ce n’est pas la fin de l’histoire, c’est plutôt l’annonce de son grand retour.

Des priorités dévoyées

La justice manque de moyens mais se consacre aux grands procès politiques ou médiatiques – Fillon, Marine, Sarkozy, Pelicot – plus gratifiants pour l’ego des juges que la protection des citoyens face aux petites racailles. Pendant qu’on traque les dirigeants, les criminels violents, violeurs et narcotrafiquants bénéficient d’une impunité de fait. Dans le même temps, le Conseil constitutionnel et le Conseil d’État ouvrent toujours plus les frontières, et l’on panthéonise Badinter. Voilà la hiérarchie des priorités.

Sarkozy, un signal pour demain

Que l’on ne s’y trompe pas : la condamnation de Nicolas Sarkozy n’est pas seulement le châtiment d’un homme. Elle est un avertissement. Si Marine Le Pen nourrit le moindre doute sur ce qui l’attend, elle a tort. Le principal obstacle à toute politique de sécurité ou de remigration, c’est la dictature des juges.

Mettre en prison d’anciens dirigeants est la norme des républiques bananières, pas des démocraties. En condamnant un ancien président à la prison ferme, la France confirme son entrée dans l’ère de la dictature judiciaire. La terreur n’est jamais loin de la vertu. C’est la fin d’un régime, mais peut-être aussi le début du grand retour de l’histoire.

Article paru sur Polémia, cliquez ici.

09:12 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Réflexions sur les guerres en cours

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Nos contemporains sont dans une disposition d’esprit qui ne les pousse pas à accepter de faire la guerre. Non parce que la guerre est jugée par principe comme un « malheur » (un tel jugement est de tous les temps), mais parce qu’étant individualistes, ils en tirent la conclusion que nul ne peut décider à leur place de l’opportunité de risquer leur vie. Alain de Benoist consacre son éditorial sur le sens exact du mot guerre. En effet, de quoi parle-t-on exactement face aux conflits qui se déroulent en Ukraine et en Israël.

Lire la suite ICI

Source : Eléments, n° 218 septembre 2025

07:25 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 26 septembre 2025

Trump à l’ONU, l’Attila du politiquement correct

Assemblée générale de l'ONU : Donald Trump critique les Nations unies,  l'Europe et… la Russie | franceinfo

Pierre Boisguilbert

(Polémia) Le discours de Donald Trump à la tribune de l’ONU a inspiré notre chroniqueur Pierre Boisguilbert. Immigration, climat, islamisation… Le président des États-Unis d’Amérique a multiplié les attaques frontales contre le politiquement correct.


Un casseur de codes que les médias détestent

En général, les médias – encore – dominants sont en admiration devant ceux qui « cassent les codes » et « font bouger les lignes ». C’est vrai pour toutes et tous mais pas pour Trump. Là où il passe, le politiquement correct ne repousse pas. Le Monde n’en est pas encore revenu : « Donald Trump ne fait plus semblant. Il ne prétend à aucune respectabilité ou langage diplomatique, tout entier livré aux remugles de ses obsessions, sans considération pour les valeurs libérales que les États-Unis ont prétendu défendre et incarner pendant des décennies. » Le magnat s’est félicité de pulvériser des bateaux supposément aux mains des cartels de la drogue, au large du Venezuela. Il a fait la leçon aux Européens sur l’immigration et le climat, « un monstre à deux queues » qui menacerait leur existence, leur conseillant de privilégier des frontières fortes et les énergies fossiles.

Immigration, climat et ONU

Pour Trump, le changement climatique est une escroquerie idéologique dont le seul résultat est de ruiner les pays occidentaux au profit de leurs rivaux, entendez la Chine. Il préfère la prospérité du pétrole aux moulins à vent de l’écologie. Plus convaincant peut-être, son cri d’alarme aux Européens : si l’Europe ne se réveille pas, elle sera submergée par l’immigration. Il leur demande de faire comme lui et prouve qu’on peut stopper les flots. Son constat – l’écologie ruine l’Occident et la migration incontrôlée détruit son identité – est devant l’ONU une sacrée leçon à contre-courant mondialiste. Il prend l’organisation à revers même sur la reconnaissance de la Palestine. Cette institution, il la méprise, elle ne sert à rien, il le dit et constate que l’escalier mécanique était en panne comme le prompteur. Il se doute bien que ce n’est pas un hasard mais retourne les deux incidents contre l’organisation, preuve supplémentaire de son incapacité et de son inutilité.

Les échos de Powell, Raspail et Le Pen

Finalement, les Européens ont entendu un Enoch Powell vulgaire mais super puissant. « Avant qu’il ne soit trop tard », a dit Trump, et Enoch Powell le prophétisait déjà en 1968. Le discours des Rivers of Blood est prononcé le 20 avril 1968 lors d’un rassemblement conservateur à Birmingham. Powell craint qu’une augmentation de la population non blanche et des lois anti-discrimination n’entraîne des quartiers entiers peuplés d’immigrés reproduisant leur société d’origine, avec à terme des émeutes raciales, un sentiment de dépossession et même une partition du pays. Jean Raspail, dans Le Camp des saints, annonçait lui aussi la fin de l’Occident par l’immigration. Trump n’a pas la classe british ni le souffle du roi français de Patagonie, mais un bon sens de pionnier qui sait que l’histoire de son pays fut un grand remplacement des peuples premiers. Jean-Marie Le Pen disait : « je suis Sitting Bull », le chef sioux qui lutte pour la survie d’un peuple submergé. L’homme le plus puissant du monde nous promet l’enfer si on ne réagit pas. Il n’est pas sûr qu’il soit plus entendu par les fausses élites européennes, traîtres à leur identité historique, qu’un Powell, un Raspail ou un Le Pen… mais ils auront été une fois de plus avertis.

Article paru sur Polémia, cliquez ici.

14:36 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La réaction de Pierre Cassen (Riposte Laïque) après la condamnation (symbolique) d'un des agresseurs gauchistes d'Erik Tégner

09:08 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 25 septembre 2025

LFI déboutée de sa tentative de sa demande de « communication anticipée » du contenu du livre « Les Complices du Mal »

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La rédaction de Breizh-Info, cliquez ici.

Le tribunal judiciaire de Paris a débouté LFI qui réclamait la « communication forcée » des « Complices du Mal » le livre-événement d’Omar Youssef Souleimane dont la sortie est programmée le 2 octobre.

Dans ce livre annoncé comme le fruit d’une enquête remarquable, l’écrivain franco-syrien révèle de possibles relations entre La France Insoumise et des figures et organisations islamistes.

LFI avait saisi en référé le tribunal judiciaire de Paris contre la maison d’édition Plon afin d’obtenir « la communication anticipée et forcée » d’un exemplaire pour pouvoir « examiner le contenu avant publication »  dans le but de « préparer d’éventuelles actions en justice » du parti mélenchoniste.

Le juge des référés en a décidé autrement et entend préserver la liberté d’expression. De plus le juge estime que la question des liens entre LFI et des islamistes « est déjà largement exposé dans les médias et connue du public, atténuant le préjudice éventuel ». Il est vrai que la stratégie d’aller chercher les 600 000 voix qui lui manquent pour accéder au second tour de l’élection présidentielle « dans les quartier populaires » (lire : les quartiers à forte concentration d’immigrés et de descendant d’immigrés) ne plaide pas en faveur de Jean-Luc Mélenchon.

Revers de médaille : LFI a été condamné à verser 1 500 € à la maison d’édition Plon pour dédommagement de l’action engagée.

Rappelons que Omar Youssef Souleimane avait déclaré à la suite des polémiques entourant la sortie de son livre : « J’ai fui les persécutions du régime d’Assad en Syrie pour vivre librement dans la patrie des droits de l’homme, et je retombe treize ans plus tard sur des politiques qui voudraient me faire taire ! », en l’occurrence LFI et les gauchistes complices de l’islamisme.

09:31 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Tous d’extrême droite !

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Laurent Dandrieu revient dans Valeurs actuelles sur le concept d’extrême droite. Hier encore, entre la droite intellectuelle et la gauche itou, c’est par le dialogue et la confrontation des idées que passaient les joutes. Et pas toujours à fleuret moucheté comme en témoigne le dézingage du sartrisme par Jacques Laurent et toute la bande de La Parisienne dans les années cinquante. Aujourd’hui, la confrontation et le dialogue n’existe plus. La gauche ne livre que des anathèmes et celui qui revient le plus souvent, évidemment consiste à vous placer à l’extrême droite et à vous qualifier de facho. Comme le démontre Laurent Dandrieu, tout cela n’a plus aucun sens. On colle du fascisme à toute les sauces sans en connaître pour autant la réelle signification. Idem à ce sujet, avec le mot nazi. On nage dans la confusion. C’est le règne de l’invective. La pensée n’y trouve évidemment pas son compte.

Lire la suite ICI

Source : Valeurs actuelles 24/9/2025

08:57 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 23 septembre 2025

Le 2 octobre prochain, parution du n°9 de Frontières

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La rédaction de Frontières

Depuis des années, on nous répète que l’islamisation de la France ne serait qu’un fantasme, une invention de l’extrême droite pour faire peur. Pourtant, la réalité est tout autre. Derrière les discours rassurants, les décisions locales s’accumulent : subventions municipales, terrains cédés, salles prêtées, inaugurations complaisantes…

Pendant plusieurs mois, notre rédaction a mené une enquête minutieuse. Nous avons étudié des milliers de délibérations, de votes, de budgets municipaux et de prises de parole publiques. Le résultat est sans appel : partout en France, des élus de tous bords ont choisi l’aveuglement ou la complicité.

Dans ce numéro, Frontières publie un Top 30 inédit des maires les plus complaisants. Qu’ils soient de droite, de gauche ou sans étiquette, leur point commun est d’avoir troqué Marianne contre la soumission, au mépris de l’intérêt général.

Une enquête exclusive, appuyée sur des données factuelles, qui révèle l’ampleur d’un phénomène trop longtemps nié.

Un numéro à lire absolument pour comprendre comment, pas à pas, l’islamisation s’ancre dans nos communes.

Pour précommander le magazine, cliquez ici.

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Sur Breizh-Info, un entretien des plus intéressant avec la journaliste italienne Francesca Totolo

Trump wants to designate antifa as 'a major terrorist organization.' Can he  do that? | PBS News

 

« L’antifascisme militant sert à attiser la violence dans les rues pour accélérer la chute de l’Occident » Francesca Totolo.

 

Les mots "Bella Ciao" gravés sur une des balles destinées au militant conservateur Charlie Kirk ont remis sous les feux de la rampe les violences antifascistes. Un terme aussi galvaudé que celui de fascisme, puisque ce dernier est souvent attribué à quiconque ne partage pas la vision du monde progressiste. Et tendancieux : en se déclarant "antifasciste", l’extrême-gauche se place elle-même dans le "camp du bien". Prétendant combattre contre la résurgence du "fascisme", ses crimes sont excusés de fait quand ils ne sont pas carrément passés sous silence.

C’est ce que nous explique Francesca Totolo, journaliste et auteur italienne, dont l’ouvrage « Urgence antifascisme, Des anarchistes aux centres sociaux : les violences rouges en Italie »  [non traduit en français] cartographie les exactions perpétrées par l’antifascisme militant : une galaxie disséminée dans toute la péninsule, qui pratique systématiquement la violence politique et même le terrorisme… sous l’aile protectrice de l’administration et des partis de la gauche institutionnelle.

Breizh-Info.com : Vous avez consacré un ouvrage à la menace antifasciste en Italie où les agressions perpétrées par les antifas sont aussi fréquentes que sous-estimées. Peut-on réellement qualifier ce phénomène d’urgence comme l’évoque le titre de votre livre ?

Oui, c’est une urgence constante en Italie qui n’a jamais cessé depuis les années 1970. Assassinats politiques, attentats à la bombe, guérilla urbaine, embuscades dans les rues. Au cours des dernières décennies, l’antifascisme militant a trouvé différents prétextes pour répandre la violence dans les villes italiennes : de la lutte de classe pour à l’activisme pro-palestinien sur la peau des enfants tués à Gaza. Ces derniers jours, nous avons été témoins de toutes sortes de brutalités, des professeurs agressés dans les universités aux bars attaqués parce que fréquentés par ce qu’ils considèrent « des fachos ». Ce qui rappelle l’attaque, en mars 1976, à coup de cocktails Molotov d’un bar à Milan désigné comme le repaire de l’extrême droite. L’action avait été perpétrée par le mouvement extraparlementaire rouge « Avant-garde ouvrière » : sept clients étaient grièvement blessés, l’un d’entre eux est resté invalide à vie. Bien des assassins rouges n’ont jamais abandonné la chasse au fasciste.

La novlangue de gauche tente aussi de marquer comme fascistes les violences commises par ses propres rejetons, un peu comme dans les années 70 le Parti communiste italien minimisait les crimes rouges en racontant qu’ils étaient l’oeuvre de compagni che bagliano [camarades qui ont fait une erreur] et de « soi-disant » Brigades rouges , comme si la violence était une exception. Le journaliste Alberto Busacca, dans la préface de mon livre, souligne avec justesse : « Face à une violence de matrice progressiste, il y a toujours quelqu’un qui se réjouit en affirmant : « Voilà, c’est bien la confirmation que les vrais fascistes sont à gauche« . De cette façon, on suppose que les rouges sont tous des petits anges, et que quand ils lèvent la main ou les barres de fer contre quelqu’un  ils se comportent en fait comme des fascistes ». En mentant sur leur nature, on les excuse, on les déresponsabilise.

La violence de l’antifascisme militant est aussi très bien décrite par Francesco Polacchi dans « Io non prendo lezioni – Cronache degli anni di cuoio » [On ne me donne pas de leçon. Cronaques des années de cuir, non traduit en français] qui raconte, à la première personne, la genèse du mouvement estudiantin Blocco Studentesco, entre embuscades de matrice rouge, occupations des établissements scolaires et impossibilité d’entamer une confrontation avec les organisations étudiantes de gauche.

Breizh-Info.com : Pensez-vous qu’il existe un lien commun entre les violences antifascistes de votre pays et celles perpétrées ailleurs dans le monde occidental, des États-Unis à l’Allemagne, en passant par la France et l’Espagne  ?

Bien entendu, il existe un même fil conducteur et une même orchestration qui régit les violences antifascistes. C’était particulièrement évident aux États-Unis après la mort de George Floyd. Les grandes villes américaines ont été mises à feu et à sang par le mouvement Black Lives Matter et les antifa, tous deux parrainés par les mêmes sujets progressistes, comme le spéculateur George Soros. Une puissance de feu qui aurait été impossible sans leurs financements. Le même fil conducteur lie les mouvements antifascistes aux organisations woke des minorités ethniques, des associations LGBT et immigrationnistes. C’est la même haine rouge qui a été documentée après l’assassinat de Charlie Kirk en Amérique, au Royaume-Uni au sein des contre-manifestations « Welcome refugees » ou en France après la mort du franco-algérien Nahel Merzouk. L’ensemble des mouvements progressistes ont comme dénominateur commun l’antifascisme et le concrétisent à travers toute sorte de violences, verbales ou physiques. L’objectif final est la dictature de la minorité, déjà prophétisée par Antonio Gramsci, fondateur du Parti communiste italien, après le coup de main de Lénine qui fit dissoudre l’Assemblée constituante en Russie : « Une minorité qui est certaine de devenir la majorité absolue, voire la totalité des citoyens, ne peut pas être jacobine, ne peut pas avoir comme programme la dictature perpétuelle. Elle exerce provisoirement la dictature pour permettre à la majorité effective de s’organiser, de prendre conscience de ses nécessités intrinsèques, et d’instaurer son système en dehors de tout apriorisme ».

Breizh-Info.com : L’extrême gauche – qui se targue de représenter le « camp du bien » car elle affirme, à l’instar de toutes les idéologies politiques, œuvrer pour le bien de l’humanité – ne devrait-elle pas être pacifiste ? Ou la violence est-elle inscrit dans ses gênes ?

Pour y répondre, il suffit de penser à l’Épuration en France, ces tribunaux extrajudiciaires antifascistes qui condamnèrent à mort au moins 105 000 Français uniquement parce qu’ils étaient soupçonnés d’avoir collaboré avec les nazis. Ou aux résistants qui, en Italie, ont continué à fusiller des civils sans défense et à violer des femmes parce qu’ils étaient jugés proches du fascisme et ce, après la fin de la guerre. Et comment oublier la doctrine Mitterrand qui a accueilli en France des dizaines de terroristes communistes italiens ? L’antifascisme militant d’aujourd’hui est héritier de cette époque et le revendique sans complexe. Dans le « camp du bien », on trouve aussi les militants de l’organisation antifasciste allemande Hammerbande qui, à Budapest, ont massacré à coups de marteau et de battes plusieurs personnes parce que leurs vêtements rappelaient selon eux l’accoutrement fasciste. Les militants d’extrême gauche qui ont placé des engins explosifs devant les sièges de mouvements politiques de droite proviennent eux-aussi de l’autoproclamé « camp du bien » . Tout récemment Claudio Chiarotti du Parti démocrate à a rétorqué durant une réunion au conseil municipal aux élus de droite qui voulaient observer une minute de silence en mémoire de Charlie Kirk « Nous vous avons déjà pendus par les pieds une fois !», une menace fréquente en Italie et qui signifie « nous vous pendrons par les pieds comme nous l’avons fait de Benito Mussolini et de Clara Petacci ».

Notons que ceux qui ont célébré sur les réseaux sociaux le meurtre de Kirk, comme ceux qui ont détruit les monuments en son honneur, sont également considérés comme des braves gens.

Breizh-Info.com : Les années de plombs en Italie, ont-elles enseigné quelque chose ? Qu’est-ce que la stratégie de la tension ? Est-elle encore actuelle ?

Après l’assassinat de Charlie Kirk, plusieurs intellectuels de gauche ont fait des déclarations honteuses. Le journaliste Michele Serra a écrit sur le quotidien Repubblica : « Si les tueurs politiques sont tous égaux et méprisables, les victimes ne sont pas aussi égales entre elles », faisant écho au mathématicien Piergiorgio Odifreddi : « Tirer sur Martin Luther King et tirer sur un représentant de la MAGA sont deux choses très différentes ». Quant à l’écrivain Roberto Saviano, qui a fait de l’antifascisme son fond de commerce, il a déclaré ne pas pouvoir s’« associer à ceux qui disent que toute vie humaine doit être respectée». On pourrait multiplier les exemples.

Ces déclarations prennent racine dans le slogan antifasciste « tuer un fasciste n’est pas un crime » scandé dans les années 70 pour attiser les esprits et les bras des jeunes d’extrême gauche. Et le problème, c’est qu’il suffit de ne pas être gauchistes pour être taxés de fascistes ! Les années de plomb ne sont jamais terminées en Italie, la violence a seulement changé de peau sans jamais cesser. Je peux en témoigner moi-même. Pour l’instant, je n’ai pas subi d’agression physique mais plusieurs plaintes ont été déposées contre moi (j’ai toujours été acquittée), plusieurs campagnes de haine ont été menées par la presse pour me discréditer, et je suis l’objet de menaces de mort récurrentes sur les réseaux sociaux. Une violence différente certes, mais qui a pour but de vous réduire à un paria, de vous intimider. Et qui pourrait armer le bras de quiconque veut accomplir un coup d’éclat. Et cela se retrouve dans les plus hautes sphères : la présidente de la commission pour l’égalité des chances à Rome, l’élue écologiste Michela Cicculli a déclaré à mon sujet « Francesca Totolo ne devrait plus avoir d’espace ni de soutien sur les réseaux sociaux et encore moins en politique ». Mon crime ? Avoir divulgué les propos d’Antonella Bundu, candidate de « Toscane Rouge » d’origine sierraleonaise, qui voudrait « démanteler la blancheur » en Italie. La violence antifasciste se matérialise aussi par la volonté de faire taire ceux qui pensent différemment.

Breizh-Info.com : Sans vouloir donner l’impression d’être complotiste, diriez-vous qu’il y a un dessein derrière l’exacerbation du clivage gauche-droite, sensibilités qui semblent plus que jamais irréconciliables, partout dans le monde occidental ?

George Soros a écrit « Plus une situation s’aggrave, moins il en faut pour la renverser, et plus le côté positif est grand ». Et c’est précisément l’objectif du pouvoir progressiste. Déstabiliser et attiser la violence dans les rues pour profiter de la chute de l’Occident, surtout maintenant que la gauche s’effondre après avoir perdu des élections dans plusieurs états stratégiques. Nous l’avons déjà vu dans les Révolutions Colorées et les Printemps Arabes, false flag financés par des progressistes pour renverser des régimes, les soi-disant « États canailles », c’est-à-dire imperméables aux conditionnements extérieurs. L’Occident, celui d’aujourd’hui, doit être déconstruit parce que la population est devenue imperméable et réfractaire à l’idéologie progressiste.

Propos recueillis par Audrey D’Aguanno, cliquez ici.

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lundi, 22 septembre 2025

Sarah Knafo, eurodéputée et vice-présidente de Reconquête!, était l'invitée d'apolline de Malherbe, ce matin, sur BFMTV et RMC

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