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mercredi, 20 décembre 2023

Eric Zemmour, pourquoi son combat est aussi le nôtre !

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Que ceux qui n’ont pas complètement compris les raisons du combat politique que mène Eric Zemmour, lisent cet entretien qu’il a donné au mensuel Causeur du mois de décembre. Justesse de l’analyse historique qui explique bien des choses, notamment la situation dans laquelle se retrouve la France aujourd’hui et plus largement ce que l’on appelle l’Occident. L’aveuglement de nos gouvernants et la médiocrité du personnel politique, incapable de penser car totalement inculte, sont en grande partie responsable du chaos dans lequel elles nous précipitent.

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Source : Causeur, décembre 2023.

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mardi, 19 décembre 2023

le temps perdu

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Vincent Trémolet de Villers 

Muni d’un microscope, la loi immigration offrira à l’entomologiste de quoi satisfaire sa curiosité. Il y verra un ministre de l’Intérieur venu de la droite trébucher en voulant convertir son camp, une première ministre venue de la gauche cajoler Éric Ciotti et Bruno Retailleau, une majorité déboussolée tiraillée entre des objectifs contradictoires et, comme toujours, Marine Le Pen qui se frotte les mains en at- tendant une nouvelle récolte. Mais si l’on quitte ce divertissement pour retrouver la réalité de notre pays, le tableau est beaucoup moins réjouissant. Et l’on se désole du temps perdu. Les effets de la pression migratoire se ressentent désormais à tous les niveaux de la société et dans les moindres détails de la vie quotidienne. Les millions d’étrangers qui vi- vent paisiblement en France sont eux aussi (et parfois en première ligne) les victimes de cette anarchie insensée que les belles âmes appellent politique de l’accueil. La vérité est que les pouvoirs publics sont complètement désarmés face à un phénomène qui embolise nos services publics, menace la sécurité ordinaire, fragmente la communauté nationale. Nul besoin de savoir le destin de la loi immigration pour tirer un enseignement essentiel : la France est à droite, l’opinion est très largement favorable à une politique migratoire de très grande fermeté et le Parlement ne peut être indéfiniment en décalage avec ces deux évidences. Par le jeu conjugué du Rassemblement national lors de la motion de rejet et des Républicains dans les tractations qui ont suivi, ce texte s’est rapproché un peu des aspirations des Français. Mais tout cela reste de l’ordre du symbole. Il n’y a pas d’alchimiste au Parle- ment pour transformer le plomb en or.

Avec sous sans cette loi, la France reste dépassée dans sa politique migratoire par le redoutable tandem où roulent à un rythme effrayant les jurisprudences des différentes cours de justice et la logique d’accueil inconditionnel de l’Union européenne. L’épisode politique interminable de ce projet de loi n’est qu’un événement d’apparence. Sur l’immigration, pour reprendre le contrôle, c’est aux Français qu’Emmanuel Macron doit demander leur avis.

Source : Le Figaro 19/12/2023

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lundi, 18 décembre 2023

Versailles : un rassemblement pour Thomas et les Français tués dans l’indifférence des élites

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Source Nouveau Présent cliquez ici

Un rassemblement était organisé à Versailles ce jeudi 14 décembre pour Thomas et toutes les victimes de la nouvelle barbarie (NDLR SN cliquez ici.)

La mort de Thomas, poignardé à Crépol, ne passe toujours pas pour une partie de la jeunesse française. Plusieurs rassemblements se sont tenus dans diverses villes de France pour rendre hommage à celui qui aurait pu être un de nos proches, un jeune français sans histoires. 

Plusieurs de ces manifestations ont été honteusement interdites par les autorités préfectorales. Les Préfets suivent en cela les consignes édictées par Gérald Darmanin qui est prompt à réprimer toute expression patriotique actuellement.

Si la justice a cassé un certain nombre de ces interdictions scandaleuses, d’autres, intervenues quelques heures avant l’heure de rassemblement, n’ont pas permis aux organisateurs de faire casser ces arrêtés iniques. Le visuel ci-dessous fait état des rassemblements interdits la semaine dernière uniquement et d’autres ont connu le même sort depuis…

Certains rassemblements parviennent toutefois à se tenir. C’est le cas de la manifestation organisée à Versailles qui se tenait ce jeudi 14 décembre. Organisé par Auctorum, une communauté militante qui agit à Versailles, le rassemblement a réuni plus d’une centaine de participants. Un chiffre à ne pas minorer et à apprécier à sa juste valeur, la manifestation se un soir de semaine, dans une ville très “bourgeoise” comme Versailles. Un rassemblement composé essentiellement de jeunes, venant de Versailles ou des Yvelines pour la majorité.

Prises de paroles

Le rassemblement, digne, a consisté en plusieurs prises de parole. Le responsable d’Auctorum a été le premier, puis a passé le micro à Maitre Pichon, un avocat qui a accompagné de nombreux combats des catholiques et des patriotes. Le responsable de la Cocarde Étudiante du 78 s’est ensuite exprimé. Tous ont insisté sur le besoin de s’engager au service des idées que l’on porte. Un message important pour une assemblée constituée majoritairement de jeunes. Des jeunes en quête de réponses face à un drame comme la mort de Thomas et de tant d’autres français. Maitre Pichon a part ailleurs insisté sur l’importance de ne pas rentrer dans l’escalade de la violence et de la surenchère physique, un scénario où les militants identitaires auraient tout à perdre.

Plusieurs slogans ont parsemé les discours, “Justice pour Thomas” ou encore “Darmanin démission!”. Le ministre de l’Intérieur n’a pas été oublié par les manifestants qui ne digèrent pas les interdictions de rassemblements et les procédures abusives de dissolutions d’associations patriotes. Un message de soutien a d’ailleurs été apporté à destination de la Citadelle et d‘Academia Christiana actuellement dans le viseur de Beauvau.

Une minute de silence a été suivie avant que la manifestation se sépare dans le calme. Dans le calme, mais avec détermination. les manifestants à qui nous avons parlé semblent tous mus par une volonté de ne plus accepter que des français se fassent massacrer dans l’indifférence quasi-générale. Ils comptent bien rappeler à l’État son devoir de protection envers les citoyens.

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Face à une Marion époustouflante, Mathilde Panot n’a pas fait le poids

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Jacques Guillemain, Riposte laïque cliquez ici

Tout d’abord, remercions ces deux femmes que tout oppose d’avoir accepté un débat sur un sujet existentiel. Car de la poursuite ou de l’arrêt de l’immigration va découler l’avenir de la France et des générations futures. Ceux qui n’en sont pas conscients connaîtront un jour un réveil douloureux, compte tenu du choc des cultures et du naufrage de l’intégration. Aucune politique n’aura la moindre chance de succès si on ne règle pas en priorité le dossier de l’immigration avec des mesures concrètes et radicales, autres que les discours sans lendemain qui sévissent depuis 40 ans. Abusés et trompés depuis 40 ans, par la droite et la gauche, les Français veulent une véritable révolution en matière de politique migratoire.

Nous en somme à la 30e loi sur l’immigration depuis 1980 et jamais les rapports entre communautés n’ont été aussi tendus, c’est-à-dire proches du face à face annoncé par Gérard Collomb, qui n’avait rien d’un illuminé ou d’un facho nostalgique des années 1930. En tant que premier flic de France, il était parfaitement renseigné et savait de quoi il parlait.

C’est donc un débat très attendu qui débute sur BFM-TV entre Marion Maréchal, vice-présidente de Reconquête et Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale.

Immigration, inflation, identité seront au menu. Reconquête contre LFI, c’est l’amour de la France et la défense de notre identité chrétienne contre la haine de ce que nous sommes et la grande braderie de notre civilisation au nom d’un multiculturalisme débridé.

Si on en juge par le sondage sur l’immigration paru dans le JDD ce jour, plus des 2/3 des Français veulent en finir avec l’immigration de masse, le droit du sol, le laxisme avec les clandestins, etc. On peut donc dire que LFI rame à contre-courant de l’opinion. Il y a bien une overdose d’immigration chez les citoyens.

Le débat commence

Un échange extrêmement animé, avec une Marion particulièrement offensive et déterminée. Elle a dominé largement le débat avec des arguments percutants. Un discours fluide au débit rapide, ne laissant jamais son adversaire débiter des contre-vérités. À plusieurs reprises, Mathilde Panot a paru déstabilisée face à la très motivée Marion.

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samedi, 16 décembre 2023

François Bousquet publie Alain de Benoist à l’endroit, « Pour rendre justice à l’immense travail de renouvellement des idées auquel il s’est livré depuis 60 ans »

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Source Breizh-info cliquez ici

François Bousquet, patron de la Nouvelle librairie et des éditions du même nom, rédacteur en chef de la revue Eléments, vient de publier un ouvrage intitulé Alain de Benoist à l’endroit, ouvrage hommage au parcours du plus fertile des écrivains  de la Nouvelle droite au cours de la seconde moitié du 20ème siècle et du début du 21ème siècle.

« Quel est celui qu’on prend pour moi ? », s’interrogeait Aragon. Quel est celui que l’on prend pour moi, doit se demander Alain de Benoist, depuis le temps qu’il y a méprise autour de son nom? Il est temps de la corriger. C’est l’objet même de ce livre : rendre à Alain de Benoist ce qu’il nous a donné. Voilà ce que cet homme a fait; voilà ce qu’il a dit; voilà ce qu’on a dit de lui. L’actif d’une pensée et le passif – trop souvent – de sa réception. Au bilan, c’est une entreprise intellectuelle hors norme, tant individuelle que collective. Celle d’un homme inclassable, lui qui, ironiquement, aime tant classer. 120 livres, 2 000 articles, 850 entretiens qui dessinent une œuvre fleuve et alluvionnaire. Il sera de plus en plus difficile à l’avenir de faire comme si elle n’avait pas existé.

Nous avons évoqué cet ouvrage avec François Bousquet, dans une interview à découvrir ci-dessous.

Breizh-info.com : Qu’est-ce qui vous a motivé à écrire sur Alain de Benoist et quel était votre objectif principal en retraçant l’histoire de la Nouvelle Droite ?

François Bousquet : Pour ne plus lire les âneries habituelles que nos adversaires, sinon nos ennemis, déversent sur nous. Pour ne pas leur laisser le monopole du discours et le ministère de la parole autorisée. Pour juger sur pièces notre histoire, et non sur la base de racontars ineptes et démoniaques qui, tous, reviennent à dire qu’on tend le bras alors qu’on n’a jamais tendue que la main. Les exemples ne manquent pas. Il suffit d’ouvrir les notices Wikipédia d’Alain de Benoist et de la Nouvelle Droite pour s’assurer que ce ne sont rien d’autre que des fiches démonologiques rédigés par des démons de petite envergure, comme les appelait Fiodor Sologoub. Car aujourd’hui ce sont les « démons » qui jugent – et condamnent – l’œuvre de Dostoïevski.

Pour dresser un bilan de parcours à l’occasion des anniversaires et commémorations de cette année 2023, marquée par les 80 ans d’Alain de Benoist et les 50 ans d’Éléments.

Pour rendre justice à Alain de Benoist et à l’immense travail de renouvellement des idées auquel il s’est livré depuis 60 ans.

Pour remettre à l’endroit notre histoire dans un monde de plus en plus de travers.

Pour prendre date avec le futur.

Breizh-info.com : Comment décririez-vous Alain de Benoist en tant que personnalité intellectuelle et quel impact pensez-vous qu’il a eu sur la pensée politique contemporaine ?

François Bousquet : C’est un personnage hors norme, hors cadre, au savoir encyclopédique et à la curiosité sans bornes, décidément inclassable, lui qui aime tant classer. Un intellectuel, une tête chercheuse, un philosophe politique, premier parmi ses pairs intellectuels, parce que, comme Charles Maurras avant lui, et certes dans un registre doctrinal différent, il laisse une œuvre personnelle et collective, française et européenne, en amont et en aval de la modernité : celle d’un courant de pensée auquel le nom de Nouvelle Droite est associé. Qu’ajouter de plus ? C’est un maître-penseur et un maître-passeur, tant il a introduit dans l’espace francophone quantité d’auteurs et de concepts qui n’étaient pas familiers sous nos latitudes. Quand bien même il ne se reconnaît plus sous cette étiquette, il a sorti la droite des cycles de répétition et de la fatalité de la relégation intellectuelle. Sur le fédéralisme, sur la critique de l’idée de progrès, sur l’identité, sur l’écologie, sur la subsidiarité, sur le politique, etc., etc. C’est une boîte à outils conceptuels, un thésaurus politicus, et une base de données pléthorique. Son influence a suffisamment été décisive pour que ses adversaires aient cherché à le tuer, médiatiquement parlant, à plusieurs reprises.

En 60 ans de vita intellettuale, il a beaucoup semé, jamais en vain, mais non sans toujours en recevoir les lauriers. Si certains ne lui concèdent que du bout des lèvres leur dette intellectuelle, impossible de s’intéresser au combat culturel, à la critique du libéralisme, à la démystification des droits de l’homme, au renouveau des politiques communautaires, aux politiques de civilisation – pour nous, l’Europe – sans passer par lui. L’Europe est du reste son terrain d’élection, le sien et celui de la Nouvelle Droite. Quelle famille de pensée peut se flatter d’avoir donné naissance à autant de « sœurs » dans l’espace européen, en italien, en allemand, en espagnol, en flamand, en russe, en latin et en cyrillique ? Nul n’est prophète en son pays, peut-être, mais Alain de Benoist l’aura été en son continent.

Breizh-info.com : Comment la Nouvelle Droite a-t-elle évolué au cours des 50 dernières années et quel rôle Alain de Benoist a-t-il joué dans cette évolution ?

François Bousquet : Il y a dans toute grande pensée des éléments de continuité et de rupture. La Nouvelle Droite n’y échappe pas, mais les grandes orientations restent les mêmes. La charpente et les murs porteurs. Il peut arriver que certaines thématiques soient mises en sourdine, au sens musical du terme. Par exemple, l’inégalitarisme, mais il serait faux d’en déduire qu’il a été révoqué : il a mûri, il s’est affiné. La critique de l’idéologie du Même et celle de l’homogénéisation du monde peuvent être interprétées comme en étant un des prolongements possibles. Pareillement de la cause « des » peuples, présente de bout en bout : concédons cependant qu’elle a pris une vigueur nouvelle en rencontrant la cause « du » peuple et celle des populismes. Il n’y a pas opposition, seulement incorporation de nouveaux thèmes qui viennent rééquilibrer les prémices de la Nouvelle Droite première manière. Prométhée corrigé par Orphée, Konrad Lorenz amendé par Marcel Mauss, Nietzsche confronté à Proudhon. Il en va de même de l’aristocratisme, qui ne serait qu’une lente agonie sans son fertilisant plébéien ; de l’ethno-différentialisme s’il n’était qu’un ethnocentrisme, etc.

Breizh-info.com : Comment répondez-vous aux critiques qui associent la Nouvelle Droite à des idéologies extrémistes ou radicales ?

François Bousquet : De confondre l’étymologie et l’idéologie. La radicalité remonte les fleuves, là où l’extrémisme se laisse porter par les courants tempétueux. Le prêt-à-penser médiatique est confusionniste, mélangeant les deux termes, alors que tout les sépare. L’un cherche à agir en profondeur, comme en atteste son étymologie – du latin radicalis, dérivé de radix, la « racine » (et non pas la race), qui va à la racine des choses et à la longue mémoire. L’autre s’en tient à la surface. Radical est actif, proactif, agissant ; l’extrémiste n’est même pas réactif, il est surréactif. L’extrémisme est un piège sémantique dans lequel notre adversaire cherche à nous enfermer en nous déclarant d’emblée infréquentables (voir le dernier livre de Mathieu Bock-Côté à cet égard). Longue cuillère ou pas, on ne dîne pas avec le diable.

Breizh-info.com : Quel avenir envisagez-vous pour la Nouvelle Droite dans le contexte politique et social actuel ?

François Bousquet : Continuer de produire une intelligence collective appelée Nouvelle Droite. L’intelligence collective n’est pas la somme des intelligences individuelles (elles comptent en tant que telles, celle d’Alain de Benoist est suffisamment évidente pour n’avoir pas à insister sur ce point), elle les dépasse et les transcende par les propriétés propres à chaque école de pensée, propriétés émergentes, polyphoniques, « consociationistes », comme dirait le grand penseur politique Althusius, qu’Alain de Benoist a fait connaître au public français. Les compositions instrumentales réussies et les orchestres ne fonctionnent pas autrement.

Propos recueillis par YV

Alain de Benoist à l'endroit, François Bousquet, Editions Nouvelle Librairie, 180 pages cliquez ici

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vendredi, 15 décembre 2023

Samuel Huntington avait raison

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Que nous dit au fond Samuel Huntington ? Que le facteur culturel est le facteur décisif de la politique globale. Que la mondialisation des échanges, loin d’effacer les différences entre les civilisations, les a exacerbées. Que la question « dans quel camp êtes-vous ? », qui était celle du XXe siècle et de la guerre froide, a été remplacée par une interrogation bien plus fondamentale : « Qui êtes-vous ? » Ce glissement est nettement visible dans le cas du conflit israélo-palestinien où l’empathie n’est plus dictée par des choix rationnels ou idéologiques mais par des appartenances religieuses et identitaires. Une relecture du Choc des civilisations - qui vient d'être réédité - par Eugénie Bastié.

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Source : Figaro 13/12/2023

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mercredi, 13 décembre 2023

Faudra-t-il repasser son permis de conduire tous les 15 ans ?

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Nicolas Gauthier

L’automobiliste serait-il en passe de devenir l’ennemi public numéro un ? C’est à croire. Ainsi, ce 7 décembre, les eurodéputés ont-ils décidé « d’introduire une période probatoire de deux ans, puis une visite médicale, avec un test de vision, pour prolonger la validité de son document au moins tous les 15 ans », rapporte La Croix. De nouvelles règles durcies pour rouler dans l'Union européenne, votées de justesse en commission Transports (22 voix contre 21) et qui concerneront tout le monde. Ouest-France se veut toutefois rassurant, expliquant que « le vote au Parlement est annoncé en janvier ou février et il faudra accorder le texte avec celui des États. Aucune chance que cela aboutisse avant les élections européennes du 9 juin. »

Ainsi faut-il savoir que le renouvellement du permis de conduire devrait donc être soumis à une batterie d’examens médicaux, de plus en plus délicats à affronter, au fur et à mesure de l’âge. Bref, les bien-portants sont des malades qui s’ignorent et la loi des suspects devient la règle ; ce, dans l’indifférence générale et au nom de la sacro-sainte sécurité routière.

Mais que nous disent les statistiques en la matière, méticuleusement compilées par la Ligue de défense des conducteurs ? Tout simplement que les seniors « causent deux fois moins d’accidents » que les juniors, pourtant en évidente meilleure santé. Aurélie Troussard, secrétaire générale de cette association ramant à contre-courant de la « bagnolophobie » ambiante, a ainsi beau jeu de rappeler « Tout porte à croire que cette mesure fera peser de nouvelles contraintes, aussi humiliantes qu’inutiles et coûteuses. » Et la même de poursuivre : « Les coûts administratifs et d’examens médicaux représentent autant d’argent qui serait si utile, par exemple, pour améliorer les secours et la médecine d’urgence qui sauvent des vies. » Et la cerise sur le pompon : « Il ne faut pas oublier qu’avec les déserts médicaux, on va assister à un engorgement des demandes. Que feront les conducteurs dont le droit à la conduite aura expiré et qui devront attendre de longs mois pour le renouveler ? »

Et la France rurale ?

Ainsi vont ces lois, votées par des élus se déplaçant dans des berlines conduites par des chauffeurs payés aux frais du contribuable et souvent concoctées par des assistants parlementaires ne se déplaçant qu’à pied, bicyclette ou taxi ; lesquels ignorent tout de la réalité de cette France tentant d’exister en dehors des mégapoles.

Là, en ces campagnes abandonnées des pouvoirs publics, où les facteurs ne passent plus ou que peu, où il faut bien prendre sa voiture pour aller chercher de quoi se nourrir pour la semaine, ce projet de loi européen pourrait faire figure de cataclysme. Car pour ces Français devenus étrangers en leur propre pays, la voiture n’est pas qu’un mode de vie mais juste la dernière façon de survivre. D’ailleurs, si le but de ces manœuvres européistes consiste à sauver des vies, ne serait-il pas plus urgent de se pencher sur l’état avancé de délabrement de nos petites routes, responsables à elles seules de plus de 30 % des accidents mortels en France ?

Une pétition tentant de bloquer cette mesure, aussi arbitraire qu’inique, et issue de sphères ne pouvant exciper de la moindre onction démocratique, a déjà rassemblé près de 200.000 signatures de citoyens refusant qu’on vienne s’immiscer en leur existence quotidienne.

Comme toujours, il convient de se méfier de la colère de la France bien élevée. À force de l’oublier, le gouvernement pourrait bien, un jour ou l’autre, en payer le prix. Plus ce jour tardera et plus ce prix sera élevé, à n’en point douter.

Source Boulevard Voltaire cliquez là

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Le nouveau numéro de la Lettre des Amitiés franco-espagnole est sorti

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Dans ce numéro, un bel hommage à Alberto Torresano décédé en septembre dernier cliquez ici.

Sommaire :

  • Éditorial d’Hélène Grimaldi
  • En Espagne
  • Dossier : Alberto Torresano ? Presente !
  • La lettre du marquis
  • Semper Fidelis
  • En France
  • Brèves
  • J’aime l’Espagne
  • Requiescat in pace
  • Le CFH vous invite à soutenir

Ecrire à : Cercle franco-hispanique BP 17/24 Théâtre 08000 Charleville-Mézières

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mardi, 12 décembre 2023

Trop lâche face aux islamistes, Darmanin est dans une dérive totalitaire

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Source Riposte laïque cliquez ici

Nous avons sollicité l’avis de Maître Pichon, suite à l’annonce de Darmanin, ce dimanche soir, de dissoudre l’association catholique Academia Christiana.

Riposte Laïque : Gérald Darmanin a donc annoncé, ce dimanche, la dissolution prochaine d’Academia Christiana, une association catholique créée en 2013. Et il annonce la prochaine dissolution de trois autres mouvements qu’il classe à l’ultra-droite. Cela vous surprend-il et quelle est votre première réaction ?

Maître Pichon : Je suis consterné. Je dois dire que s’agissant d’Academia Christiana, je suis quelque peu surpris et, ironie du sort, j’ai accordé il y a quelques jours une interview à cette association et nous avons évoqué la question des dissolutions d’associations non conformistes. Je ne pouvais imaginer que cela puisse concerner Academia Christiana tant cette association sympathique se borne à faire des conférences et des universités d’été. Nous sommes donc dans une dérive totalitaire.

Riposte Laïque : Faites-vous un rapprochement entre ces dissolutions et les interdictions de rassemblements en hommage de Thomas, ou pour d’autres raisons, qui se multiplient ?

Maître Pichon : Oui bien entendu. Cela s’appelle un contre-feu. Le pouvoir a été surpris par la réaction de l’opinion qui ne croit plus depuis longtemps les mensonges de la classe politico-médiatique sur les « jeunes », expression pour ne pas nommer les voyous issus de l’immigration. Qu’on le veuille ou non, les médias de Bolloré (Cnews, le Journal du Dimanche, etc.) donnent une crédibilité, contrairement aux infos sur les réseaux sociaux. Cette fois-ci il y a un risque de basculement et le pouvoir le sait.

Il préférera toujours les voyous de cité – qui ne menacent pas le pouvoir (on tolère même les zones de non-droit tant qu’elles ne menacent pas politiquement l’État) – à des mouvements de contestation plus sérieux comme les Gilets jaunes ou les mouvements patriotes. Donc on invente ce prétendu danger d’ultra droite pour faire peur à l’opinion.

D’autre part, Darmanin étant trop lâche pour nommer l’islamisme comme l’une des menaces numéro 1, il a besoin de dire qu’il combat tous les extrémismes et intégrismes pour faire avaler la pilule. Mais jamais un intégriste catholique ne se fera sauter avec un ceinture d’explosifs. Il récitera tout au plus le chapelet devant un centre d’avortement.

Riposte Laïque : Mais en dehors de protester, et d’aller devant le Conseil d’État, que peuvent faire les patriotes ?

Maître Pichon : Il faut bien entendu exploiter tous les recours possibles. En première instance, les tribunaux administratifs peuvent faire preuve d’indépendance mais le conseil d’État est devenu une institution serpillière qui valide toutes les restrictions des libertés depuis longtemps. Cela s’est renforcé depuis le COVID.

Riposte Laïque : Comment expliquez-vous que le pouvoir ne frappe qu’un camp, et ne s’attaque absolument pas à la violence de l’extrême gauche, ni aux associations islamistes ?

Maître Pichon : Je pense que si les islamistes peuvent constituer une menace physique évidente et dans une moindre mesure l’extrême gauche, ils ne prendront pas le pouvoir contrairement à Marine Le Pen – qui est pourtant très tiède sur ces questions d’atteintes aux libertés publiques – qui pourrait être élue si des élections avaient lieu aujourd’hui.

C’est la crainte numéro un du pouvoir et le concept d’ultra-droite constitue cet épouvantail facile. Je pense aussi que dans l’hypothèse où Marine Le Pen remporterait les élections, l’État profond ne laisserait pas les clés du camion aussi facilement et trouverait un moyen pour invalider les élections.

Donc on cherche à neutraliser à l’avance tous les patriotes un peu déterminés qui pourraient s’opposer à un coup de force du pouvoir qui glisserait alors vers la tyrannie en refusant de reconnaître le verdict des urnes.

Riposte Laïque : Pensez-vous que dans cette dynamique liberticide, des sites de réinformation contre le nôtre et d’autres puissent être un jour visés, et que des partis politiques comme Reconquête et le RN être aussi l’objet de demandes de dissolution ?

Maître Pichon : Pour les partis politiques je ne pense pas que ce soit immédiatement à l’ordre du jour même s’il faut s’attendre à ce que la justice persécute Marine Le Pen comme elle l’a fait pour Fillon. Quant aux sites, nous ne sommes pas en effet à l’abri même si le pouvoir s’était fait retoquer avec le projet de loi Avia contre la haine.

Riposte Laïque : Souhaitez-vous ajouter quelque chose, Maître ?

Maître Pichon : Face à la tyrannie, la seule réponse est la solidarité. Solidarité politique et financière avec tous les patriotes persécutés. Mais il faut aussi garder le calme des vieilles troupes et ne pas tomber dans les provocations du pouvoir même si cela peut paraître rageant.

Nos idées ne cessent de progresser depuis des années face à l’implacable force du réel et le pouvoir le sait. Ne lui tendons pas la perche inutilement.

Propos recueillis par Pierre Cassen

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lundi, 11 décembre 2023

Victor Aubert, président d'Academia christiana : “J’ai créé Academia Christiana parce que je me suis converti au catholicisme et j’avais envie de transmettre ce que j’avais reçu

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Victor Aubert, président et fondateur d’Academia Christiana, est interrogé par Valeurs Actuelles :

Academia Christiana est un institut de formation, un laboratoire d’idées et un réseau d’initiatives créé en 2013 par des étudiants et qui a pour objectif d’aider des jeunes à s’engager en vue du bien commun. Nos activités sont des universités, des sessions de formation, des conférences, des fêtes traditionnelles et des bals populaires.

Gérald Darmanin évoque un groupe de catholiques traditionalistes, revendiquez-vous cette appartenance ?

Je me revendique comme catholique tout court, attaché aux traditions de l’Église, à la liturgie traditionnelle, parce que je pense qu’elle m’aide et elle aide la jeunesse en particulier, on peut voir avec l’influence au pèlerinage de Chartres, à se rattacher au sacré, à mieux prier. Elle aide aussi une jeunesse en manque de repères dans le monde aujourd’hui. J’ai créé Academia Christiana parce que je me suis converti au catholicisme et j’avais envie de transmettre ce que j’avais reçu.

Vous attendiez-vous à être visés par une procédure de dissolution ?

Je ne m’attendais absolument pas à la dissolution. Je travaillais à mon bureau quand mon fils de 8 ans est venu me voir pour me dire que la police me demandait. J’ai été extrêmement surpris. J’ai cru que c’était une blague au départ. Je suis descendu et j’ai vu effectivement plusieurs gendarmes qui étaient sur le pas de ma porte et qui m’ont demandé de rentrer chez moi pour me remettre une lettre du ministère de l’Intérieur. Mes enfants étaient apeurés et ont été assez traumatisés par le fait de voir la police entrer chez lui pour dissoudre l’association créée par leur papa.

Que vous reproche le ministre de l’Intérieur ?

Gérald Darmanin nous reproche toutes sortes de motifs qui nous paraissent tous hallucinants, incompréhensibles, et manifestement sans aucun lien avec notre association. Il n’y a aucun fait dans cette lettre du ministère de l’Intérieur, si ce n’est que des propos d’intervenants, des articles qui sont détournés de leur signification originale. Comme on le dit dans une vidéo, on appelle à faire une armée de bâtisseurs et comme on peut appeler parfois à faire une armée d’entrepreneurs, le président peut demander une armée de médecins, etc. L’utilisation du mot « armée » est évidemment à prendre dans un sens métaphorique, spirituel. Il y a quelque chose d’assez ridicule dans ces accusations.

Que lui répondez-vous ?

Le gouvernement se trompe d’ennemis. Nous essayons de prendre des jeunes qui sont parfois traumatisés par des questions d’injustice dans notre société et nous essayons justement de transformer leur révolte, leurs sentiments en des choses créatrices pour les orienter vers un engagement au service du bien commun, que ce soit au sein d’écoles, au sein de la transmission, au sein de la culture, au sein de l’éducation, au sein du sport, dans les élections locales, d’être actifs dans leurs villes, dans leurs mairies, au nom du bien commun.

Cette procédure de dissolution intervient une troisième fois du côté de « l’ultra droite », depuis la mort de Thomas. Est-ce pour vous une dérive ?

Il est effectivement extrêmement curieux et étrange que notre dissolution intervienne après l’assassinat d’un jeune Français, comme si finalement la réponse à l’insécurité et à l’ensauvagement de la France, comme le dit le ministre Gérald Darmanin, était en gros l’interdiction de se réunir, de penser, de réfléchir autour de l’avenir de notre pays dans une démarche qui n’a jamais été belliqueuse. Je suis extrêmement inquiet parce que ce que nous avons fait, c’est simplement inviter des jeunes à réfléchir, inviter des gens à penser, les former, leur donner envie de s’intéresser à notre culture, à aimer notre héritage, nos traditions, notre pays. On souhaite nous condamner pour un délit d’opinion, pour des idées qui ne plaisent pas au gouvernement, parce qu’on ne souscrit pas à la doxa progressiste d’un gouvernement qui devient de plus en plus totalitaire.

Payez-vous votre proximité avec le mouvement angevins déjà dissous en 2021, l’Alvarium ?

Nous sommes en effet amis avec des jeunes qui ont participé au mouvement l’Alvarium. Eux- mêmes ont subi des attaques à la fois par les brigades antifascistes violentes et la seule chose qu’ils ont fait a été de résister à ces attaques, de se défendre. Leurs activités ne consistaient qu’à distribuer des maraudes en soutien aux SDF, faire découvrir la culture angevine, faire redécouvrir la gastronomie française. Comme ce sont nos amis, il est fort probable que nous payions cette amitié par une dissolution.

Que comptez-vous faire dans les prochaines semaines, prochains mois ?

Nous allons répondre à cette lettre du gouvernement point par point en montrant que tous les faits qui nous sont reprochés ne sont pas susceptibles d’être condamnés par la loi. D’ailleurs, pourquoi ne pas nous condamner plutôt que de nous dissoudre si ce que nous faisions était vraiment répréhensible ? Si le gouvernement décide réellement d’entamer cette procédure de dissolution, nous irons jusqu’au Conseil d’État et nous nous battrons jusqu’au bout pour la vérité et pour la justice dans notre pays.

Source Le Salon beige cliquez ici

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Moussa Darmanin, taupe de l’islam, dehors !

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Pierre Cassen, fondateur de Riposte laïque

Voilà ce que j’aurais dit si j’avais pu prendre la parole, comme prévu, à La Roche-sur-Yon cliquez ici.

Chers amis vendéens, permettez-moi, même si je sais que la Vendée n’est pas un bastion laïque, de vous parler, comme fondateur de Riposte Laïque, de la spécificité du modèle français et de la nécessité de le préserver. Je sais que l’Histoire et les massacres perpétrés ne font pas des Vendéens les plus grands défenseurs de la République. Pourtant, je suis certain que nous serons tous d’accord avec ce que disait le grand Victor Hugo, du haut de l’Assemblée nationale en 1850 : “Je veux l’Église chez elle, et je veux l’État chez lui”. La spécificité du modèle laïque français tient dans cette notion de séparation et elle rend l’islam, qui est une foi et qui est une loi, incompatible avec la France. Ce qu’a fait Macron, en commémorant une fête religieuse juive à l’Élysée, quand ses préfets harcèlent les crèches des maires patriotes, est un nouveau crime contre la France, et je vous engage à conspuer comme il le mérite ce nouveau forfait du fossoyeur de l’Élysée.

Je vais à présent vous parler de notre ministre de l’Intérieur, qui se vante de sa double culture, incarnée selon lui par le fait qu’il se prénommerait Gérald, mais aussi Moussa. J’avoue, quand je vois son bilan, que je ne vois pas grand-chose de Gérald, qui défendrait la France, mais que je ne vois que du Moussa, qui défend les adeptes de la RATP (Religion d’Amour, de Tolérance et de Paix) dans toutes ses décisions et prises de position.

Son bilan est d’abord accablant, puisque chaque année 500 000 nouveaux venus arrivent, majoritairement d’Afrique, et presque tous musulmans, renforçant donc une cinquième colonne qui, par son nombre et ses objectifs, constitue un péril mortel pour la France et ses ressortissants. Il se vante, depuis peu, d’expulser trois ou quatre clandestins par jour, quand il en laisse rentrer plus de 1 000 !

Cet homme est un menteur compulsif. Dès qu’un fait divers se produit, il n’a qu’une seule obsession : protéger les racailles musulmanes en proférant les pires inepties, qui se révèlent des mensonges d’État. La finale de la Coupe d’Europe de football se joue au Stade de France (elle aurait dû avoir lieu en Russie, mais il fallait punir Poutine !) et la France entière voit l’ampleur du scandale : une demi-heure de retard, des supporters espagnols et surtout anglais agressés par les habitants de Saint-Denis, et notre Moussa national qui raconte, un mois durant, y compris devant la représentation nationale, que tout est la faute des supporters anglais.

Suite à la mort de la racaille Nahel Merzouk, des émeutes ethniques secouent la France, et pas seulement les grandes villes, durant six jours. Alors que tout le monde voit qui sont les pillards, ceux qu’on appelle des chances pour la France, notre ministre de l’Intérieur nous fait le coup des Kevin et des Matteo, quand tous les rapports de police montrent que si les jeunes interpellés sont majoritairement français, ils s’appellent quand même pour la plupart Mohamed ou Youssef !

Le malheureux Thomas, pour lequel nous sommes présents ce jour, et qui aurait eu 17 ans hier, se fait poignarder mortellement par une équipe de racailles à couteaux, à Crépol, petit village de la Drôme. Moussa a les noms des sept principaux suspects, aucun n’a un nom ni un prénom français. Et pourtant, il osera accuser, à l’Assemblée nationale, une élue du RN de vouloir ethniciser un drame, de vouloir le récupérer politiquement,  et de ne pas savoir l’identité des prétendus assassins, alors qu’en Conseil des ministres, il avait révélé cela à tous ses collègues.

C’est le même Moussa qui laisse les Français se faire tuer tous les jours par des coups de couteaux, car, comme le disait Éric Zemmour, “ce sont toujours des Thomas qui sont tués par des Chahid”. Ce ministre de l’Intérieur s’est vanté de vouloir désarmer les Français, en leur intimant l’ordre de rendre leurs armes illégales dans les commissariats ou gendarmeries. Mais depuis des années que des migrants et des racailles se baladent dans les rues de France avec des couteaux, qu’a-t-il fait pour protéger les Français ? A-t-il ordonné des fouilles systématiques des jeunes au profil inquiétant, avec lourdes sanctions pour ceux qui auraient des poignards sur eux ? Jamais, comme si la situation actuelle paraissait lui convenir, à lui et à son patron Macron.

C’est cet homme qui, incapable de faire régner l’ordre dans le quartier de La Monnaie, à Romans, a donné à ses policiers et à son pathétique préfet de la Drôme des consignes impitoyables contre des jeunes patriotes venus exprimer leur colère après la mort de Thomas. Vingt arrestations, 6 comparutions immédiates, de très lourdes condamnations à six mois de prison pour certains, à 10 mois de prison pour d’autres. C’est le même qui a fait arrêter des jeunes patriotes lyonnais, coupables eux aussi d’avoir manifesté pour Thomas et collé des affiches en sa mémoire. Ils seront gardés à vue 48 heures et perquisitionnés, les flics piquant même l’argent d’un couple ! Voilà les priorités de Moussa, qui persécute les patriotes, et fout une paix royale à la racaille et aux fous d’Allah.

C’est cet homme, bafouant les lois et la Constitution qui donne aux citoyens le droit de manifester, qui, depuis six mois, use et abuse d’une circulaire illégale et ordonne à ses zélés préfets d’interdire toutes les manifestations patriotes, sous prétexte qu’elles inciteraient à la haine, ou pourraient voir des propos dangereux pour les valeurs de la République être tenus. Il a même réussi à faire interdire nos glorieux militaires de “Place d’Armes” de rassemblement parisien, poussant le vice jusqu’à les faire verbaliser de 135 euros comme s’ils étaient des malfrats. Il a réussi l’exploit de faire interdire, dans un lieu privé, l’hommage que l’Iliade voulait rendre à Dominique Venner, en banlieue parisienne, dix ans après sa mort.

Hommage aux jeunes Parisiens des Natifs, qui, en faisant un référé (coût 2 000 euros) ont permis de déjouer les interdits, la semaine dernière, comme les militant de l’Action française l’avaient fait, l’été dernier. Les juges du tribunal administratif ne peuvent en effet, quitte à discréditer encore plus la justice, cautionner de telles remises en cause du droit français. Or, pourquoi Darmanin, par tous les moyens, veut-il nous empêcher de manifester, quand il tolère toutes les manifestations des casseurs gauchistes et des pro-Palestiniens islamistes et racistes ? Tout simplement parce qu’il sait que nous représentons la majorité de moins en moins silencieuse des Français qui en ont de plus en plus marre de l’immigration, de l’islam, de l’ensauvagement de la France et des crimes quotidiens commis contre les nôtres, à cause de l’incompétence ou de la trahison de Darmanin.

Nous sommes donc obligés de constater que toutes les décisions de ce ministre vont à l’encontre de l’intérêt de la France, de la sécurité des Français, et ne pouvons donc que nous poser la question : Darmanin est-il une taupe de l’islam ? Poser la question, c’est y répondre, et nous ne pouvons que conclure cette hypothèse par ce mot d’ordre, que je vous invite à reprendre.

Dehors Darmanin, complice des islamistes !

Dehors Darmanin, complice de la racaille !

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dimanche, 10 décembre 2023

L’immigration, ce tabou dans l’effondrement du niveau scolaire en France

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C’est peu dire que l’école est un vrai sujet à l’heure même où chacun s’accorde à constater son effondrement. Les raisons sont multiples évidemment et l’ombre de mai 68 plane encore sur cette institution. Le gauchisme est passé par là avec la complicité des professeurs et le laxisme de l’Education nationale. De Jack Lang en passant par Bayrou, notre Education était de toute manière mal barrée. Sauf que c’est bel et bien à partir de l’école que se forge l’identité d’une nation et le sentiment d’appartenir à une communauté de destin. Hier, nos ancêtres étaient les Gaulois, mais aujourd’hui ? Joachim Le Floch-Imad, enseignant, met le doigt sur un sujet tabou : le poids de l’immigration dans notre système éducatif lourd de conséquences. Ce qu’il analyse ici, pour Le Figaro.

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Source : Figaro : 8/12/2023

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samedi, 09 décembre 2023

Les Français en ont ras-le-bol de la violence

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De Charybde en Scylla depuis les années Mitterrand, jamais la France n’avait connu un tel taux de violence. Emmanuel Macron culmine au sommet de cette Everest insécuritaire  malgré les ronds de jambes d’un ministre de l’Intérieur dépassé par les événements et d’une Première ministre réduite aux déclarations rassurantes. Laurent Obertone avait déjà donné de la voix dans son premier ouvrage, La France orange mécanique… en 2013 !  Il fait ici le point pour Le Figaro.

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Source : Figaro 7/12/2023

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vendredi, 08 décembre 2023

Facture des 35 heures

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Gaëtan de Capèle

Quatre semaines de moins que les Italiens, trois semaines de moins de qie les Allemands… Les statistiques sont têtues : la France demeure, jusqte après la Finlande, le pays d’Europe où l’on passe le moins de temps au travail sur l’ensemble de l’année. Peut-être a-t-on coutume de rétorquer, pour justifier cet état de faut, que nous sommes beaucoup plus productifs que les autres. Cette tarte à la crème ne vaut même plus : depuis plusieurs années, la richesse produite chez nous augmente bien moins vite que le nombre de salariés. C’est le revers de la médaille de la baisse du chômage. La productivité chute mécaniquement, et bien davantage ici qu’ailleurs.

Le point de départ de cette fâcheuse spécificité française, aggravée par le fait que les Français entrent plus tard dans la vie profes- sionnelle et partent plus tôt à la retraite, ne fait plus débat. Depuis plus de vingt ans, nous payons la loi sur les 35 heures, qui a sapé notre compétitivité en renchérissant le coût du travail, mais qui a aussi durablement détérioré sa valeur. Offres d’emplois infructueuses par centaines de milliers, absentéisme record, télétravail massif... La nouvelle relation au travail, devenu secondaire notamment parmi les jeunes génération, témoigne de ce délitement. Malgré toutes les possibiités données aux entreprises de contourner – au prix fort – ce carcan hebdomadaire, la France n’a jamais pu combler son retard sur ses concurrents. Résignés, les chefs d’entreprise ont fait le deuil de la suppression pure et simple des 35 heures, qu’ils traînent comme un boulet.

Emmanuel Macron a placé, à juste titre, la réindustrialisation au cœur de ses priorités économiques. Chacun constate combien la réouverture d’usines permet de ressusciter des régions autrefois sinistrées. Si le regain d’attractivité de la France ne fait pas de doute, beaucoup reste encore à faire afin de regagner les avant-postes de l’Europe. Le gouvernement promet de réformer jusqu’au dernier jour pour y parvenir. Mais sans répondre à cette énigme : comment redevenir les meilleurs et les plus compétitifs en travaillant moins que les autres ?

Source : Le Figaro 7/12/2023

 

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mercredi, 06 décembre 2023

Un grand entretien avec Bernard Germain sur Riposte laïque à l'occasion de la sortie de son nouveau livre "Union européenne : en sortir... au plus vite !"

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Source cliquez ici

Riposte Laïque : Vous venez de publier un nouvel ouvrage, aux Editions Synthèse nationale, intitulé Union européenne, en sortir… au plus vite ! Mais auparavant, vous avec écrit en 18 mois quatre autres livres cliquez ici !

Pourquoi autant de livres en si peu de temps ?

Bernard Germain : Pour deux raisons :

  • Parce qu’avant j’étais en dehors des partis politiques. Et de plus, j’avais une vie professionnelle assez prenante donc peu de temps libre
  • Depuis presque trois ans je suis à la retraite, je fais de la politique depuis fin décembre 2021 avec Reconquête et le fait d’être en retraite me donne du temps pour écrire.

Enfin et surtout, j’ai des choses à dire. Je souhaite également transmettre notamment aux jeunes, sur la base de mes connaissances et de ce que la vie m’a appris. C’est important de transmettre.

Riposte Laïque : Vous avez été présenté dans la presse comme le meneur de la bataille de Callac, ce qui vous vaut d’ailleurs quelques ennuis judiciaires. Pouvez-vous expliquer à nos lecteurs où on est la situation dans Callac, devenue le symbole de la résistance à l’invasion migratoire de nos campagnes ?

Bernard Germain : Je récuse totalement ce type de présentation. J’ai été l’un des animateurs du combat de Callac, mais j’étais loin d’être seul. Il y avait l’Association des amis de Callac et ses environs, il y avait les différents partis et organisations et puis n’oublions pas un certain Pierre Cassen qui nous a bien aidés. Ce fut un combat collectif.

Quant à la situation à Callac aujourd’hui, deux choses sont à noter. D’abord, Callac fut une magnifique victoire pour les patriotes et une cuisante défaite pour les immigrationnistes. Je pense d’ailleurs qu’ils ne s’en remettront jamais. Il n’y a qu’à les écouter pour s’en convaincre. Mais comme ces immigrationnistes sont des ennemis de la démocratie, ils n’acceptent pas de respecter la volonté des gens. Alors, ils font venir des migrants, malgré leur défaite, mais en tout petit nombre. C’est deux par-ci et quatre par-là. De temps en temps.

Heureusement on reste très loin du nombre prévu au départ. Mais le combat continue. Il ne faut surtout pas baisser la garde sinon il reviendront à la charge.

Riposte Laïque : Revenons sur votre dernier livre, qui sort ce jour. Vu votre titre, vous paraissez donc un chaud partisan de la sortie de l’Union européenne, comme d’ailleurs Alain Falento, auteur aux Editions Riposte Laïque de Sortir de l’Europe, question de vie ou de mort, ou bien des hommes politiques comme Florian Philippot ou François Asselineau. Qu’amenez-vous de nouveau par rapport aux ouvrages précédemment écrits sur ce sujet par les partisans du Frexit ?

Bernard Germain : D’abord, je n’ai pas lu, loin s’en faut, tous les ouvrages qui sont sortis sur le sujet. Donc j’ai un peu de mal à pouvoir dire objectivement ce que mon livre apporte en plus. J’ai écrit ce livre en cherchant à répondre aux questions que je me posais et pour lesquelles je n’ai pas trouvé de réponse.

L’intérêt de mon livre, si je peux me permettre de dire cela, c’est de repartir du début de l’histoire en déroulant le fil jusqu’à maintenant. Lorsqu’on plonge le nez dans cette histoire certaines choses sont absolument frappantes. Et la conclusion arrive logiquement : soit on accepte la disparition des nations, donc de la France, soit on sort de cette machine à broyer les nations et les peuples. Mais il faut avoir l’histoire complète pour arriver à cette conclusion. J’ai écrit ce livre avec le soucis d’essayer de permettre cela.

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23:54 Publié dans Bernard Germain, Livres, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Pierre De Gaulle serait fier d’être Russe

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Robert Spieler

Pierre De Gaulle, 60 ans, petit-fils de Charles De Gaulle et quatrième fils de l’amiral Philippe De Gaulle, vient de déclarer lors des discussions du Club Valdaï en Russie, réuni à Saint-Petersbourg en octobre dernier : « Je serais honoré de devenir russe », louant la « culture riche et sauvage », « l’intelligence » et « l’esprit » russe, estimant par ailleurs que la Russie offrait de « grandes possibilités ». Il ajoutait : « Je suis heureux de constater que vous vous battez pour les valeurs traditionnelles, la famille, la spiritualité [...] toutes ces valeurs ont disparu dans les pays occidentaux. » Pierre De Gaulle s’est aussi exprimé au sujet de la guerre en Ukraine, estimant que dans ce conflit, l’Occident avait “perdu” : « Je pense que l’Otan a perdu dans ce conflit parce que, ni l’Otan, ni l’Occident, n’ont plus la possibilité de poursuivre la guerre », « Il est nécessaire d’arrêter cette tragédie ». Il estime au sujet de la guerre en Ukraine que ce conflit a été orchestré par les États-Unis et par l’OTAN, dans l’unique but d’affaiblir la Russie. En attendant, la famille De Gaulle s’est désolidarisée des positions prises par Pierre De Gaulle, que son grand-père aurait peut-être approuvées.

Source : Rivarol 6/12/2023

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Insécurité, déni médiatique, immigration…

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Le meurtre du jeune Thomas à Crépol, les règlements de comptes dans les cités faisant des morts collatéraux, l’attentat islamiste à deux pas de la tour Eiffel samedi dernier : la France semble s’enfoncer dans une insécurité ordinaire. Peut-on atteindre un consensus sur le constat ? Y a-t-il encore un déni médiatique sur le lien entre immigration et délinquance ? Comment traiter politiquement ce sujet sans sombrer dans le spectre de la guerre civile ? Pour en débattre, Le Figaro a réuni Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne, et Mathieu Bock-Côté du Figaro. L’une comme l’autre viennent de publier, Chroniques du « rien n’est perdu » (L’Observatoire) et Totalitarisme sans goulag (Presse de la Cité) pour Mathieu Bock-Côté.

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Source : Le Figaro 5/12/2023

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lundi, 04 décembre 2023

Cauchemar français

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Vincent Trémolet de Villers

La France, ce n’est pas un coupe-gorge », avait proclamé il y a quelques années Eric Dupond-Moretti. La France est un pays où l’on risque de mourir d’un coup de couteau à toute heure, à tout moment, en tout lieu. L’adolescent qui se rend à un bal de village y laissera sa vie, le touriste qui contemple la tour Eiffel sera poignardé devant son épouse, le professeur sur le chemin de l’école sera froidement assassiné. Ces crimes diffèrent dans leurs motivations mais tous ramènent au nœud de vipères où s’entremêlent le laxisme migratoire, la désintégration culturelle, la délinquance systémique, le djihadisme d’atmosphère, la faiblesse judiciaire.

Dans cette France-là, le bourreau pleurniche comme une victime et la victime, dégât collatéral du grand projet multiculturel, est très vite oubliée. Qui se souvient des jeunes filles égorgées il y a six ans gare Saint-Charles ? De cet homme assassiné par un réfugié soudanais en ouvrant sa fenêtre en plein confinement? C’était à Romans-sur-Isère... De Samuel Paty en Dominique Bernard, on pourrait malheureusement poursuivre indéfiniment cette liste longue et tragique. Depuis 2012, le terrorisme islamiste a fait près de trois cents morts en France. Il faudrait faire aussi le décompte précis des attaques au couteau, qui sont quotidiennes. Que signifient ces agressions gratuites où le délinquant frappe pour tuer ?

Le parti du déni, celui qui se réfugie dans les méandres des troubles psychiatriques, celui qui s’accroche, de façon outrancière et, disons-le, pathétique, aux confettis de l’« ultradroite » comme à une bouée de sauvetage, ce parti doit comprendre que ses tentatives de falsification sont inutiles et plus encore contre-productives. Les Français connaissent le cauchemar français, puisqu’ils le vivent. Ils savent aussi que ceux qui savent s’acharnent à relativiser, à faire diversion. Ce déni d’État ajoute à l’insécurité physique et culturelle, une insécurité politique qui n’est pas moins alarmante.

Source : Le Figaro 04/12/2023

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dimanche, 03 décembre 2023

Parole de maire

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Qui mieux qu’un élu pour nous décrire la réalité d’un quotidien vécu par nos concitoyens, non plus dans les grandes villes de France et de Navarre mais désormais dans nos villages et nos bourgs ? L’assassinat d’un jeune garçon de 16 ans, sans histoire, par une bande de racailles tous issus de familles immigrés a amené la maire de Romans-sur-Isère, Marie-Hélène Thoraval, à prendre la parole et répondre aux questions du Journal du dimanche. Sûr qu’on n’aurait pas pu entendre sa voix dans Libération ou Le Monde et autres zozos sévissant sur les ondes officielles comme France Inter. On n’aura pas manqué non plus de remarquer qu’Emmanuel Macron ne s’est pas rendu au congrès de l’Association des maires de France, passage en général obligé de tous les présidents de la République. Il a préféré tenter de jouer les Zorro au Moyen-Orient où il passe pour un clown de seconde zone. Macron n’a rien compris au film. Il laisse pourrir la vie des Français. On ne peut pas dire qu’il n’est pas au courant, car la police fait son travail, sigle les délinquants, connaît la réalité sociale de l’immigration et son impact sur les populations. Il est un autre aspect que nos médias meanstream n’abordent pas, le ras-le-bol des immigrés en situation régulière, voire Français, qui en ont aussi assez de ces délinquants qui trafiquent de la drogue au pied de leur HLM.  Lisez le témoignage de Marie-Hélène Thoraval, ça vaut mieux qu’un discours de Darmanin ou Macron.

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Editorial Journal du dimanche, 3/12/2023

 

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samedi, 02 décembre 2023

Le RN veut dissoudre « l’ultra-droite » : et ensuite Reconquête ?

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Pierre Cassen cliquez là

Alors que six militants patriotes viennent de se voir lourdement condamnés, de manière inique, par les juges de Romans, pour une manifestation de soutien à Thomas, sans violence, alors que Darmanin et ses préfets multiplient les interdictions de rassemblement de groupes de jeunes patriotes dans toute la France, Jean-Philippe Tanguy, député du Rassemblement national, vient de confirmer jusqu’où pouvait aller la dédiabolisation de son parti.

Il a osé demander la dissolution de tous les groupes violents, acceptant déjà l’amalgame du pouvoir entre l’extrême gauche et l’extrême droite, alors que la seule violence en France est celle des premiers, et absolument pas celle des seconds. cliquez ici

Il a donc hurlé avec les loups, contre les plus combatifs des jeunes patriotes. Certains appelleront cela faire de la politique. Au nom de la dédiabolisation, on dit que l’islam est compatible avec la République, on vire le moindre militant qui ose dire le contraire, on soutient l’infâme Obono contre Valeurs Actuelles, on demande, il y a un an, la dissolution du GUD. Et à présent, même si on habille les choses en demandant également la dissolution de groupes violents d’extrême gauche, on justifie les décisions gouvernementales contre ce qu’on appelle l’ultra-droite.

L’attitude de Marion Maréchal (même si elle aurait pu éviter le terme « zozos » et surtout celle d’Eric Zemmour est autrement plus respectable.

La logique de Jean-Philippe Tanguy et du RN sera donc, à la prochaine offensive contre Reconquête, qui ne manquera pas de venir (les plaintes se multiplient contre Eric Zemmour, depuis son passage chez Apolline de Malherbe) sera donc de se joindre à la meute, et de demander, au nom de la dédiabolisation, la dissolution de Reconquête.

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jeudi, 30 novembre 2023

Sortie du nouveau numéro (n°80) de Réfléchir et Agir

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mercredi, 29 novembre 2023

Que restera-t-il de la France d’avant dans celle d’après ?

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Les « baby boomers » qui sont encore nombreux dans notre pays sont pour le moins dépaysés face à ce monde qui se déconstruit dans un chaos indescriptible. Fracture géopolitique d’un côté qu’a soudainement fait surgir la guerre en Ukraine, fractures françaises de l’autre face à une société qui partage de moins en moins un destin commun. La fin des « Trente glorieuses », dans les années 1970, marque la fin d’un monde au sein duquel chacun adhérait en tant que communauté de destin. Le grand foutoir va commencer avec les années Mitterrand qui verront les « soixante-huitards » au pouvoir et l’explosion de l’immigration dont nos politiques n’ont pas du tout mesuré la portée autant que la gravité. La France d’aujourd’hui se résume en un mot : le chaos. Les Français sont divisés, l’insécurité règne, la drogue circule à tous les étages, et l’Etat regarde passer les trains. Jérôme Fourquet*, analyste politique à l’Ifop et Jean-Pierre Le Goff**, sociologue, nous offre une lecture de ce basculement du monde d’avant à celui d’aujourd’hui.

Lire la suite ICI

(*) Dernier ouvrage paru, La France d’après, Le Seuil

(**) Dernier ouvrage paru, Mes années folles, Robert Laffont

Source : Le Figaro 27/11/2023

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dimanche, 26 novembre 2023

Europe, ça craque de partout

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A Bruxelles on a tout lieu de s’inquiéter. La montée en puissance des partis dits populistes ne cesse de monter non seulement dans les sondages mais aussi dans les urnes. Autant dire que les prochaines élections européennes qui auront lieu en 2024 risquent de réserver bien des surprises. Le Nord de l’Europe, hier encore fort laxiste en matière d’immigration rétropédale à la vitesse de la lumière. Ainsi en est-il pour la Finlande, la Suède, le Danemark. Et aux Pays-Bas, le parti populiste de Geert Wilders, le Parti de la liberté, vient de remporter les élections. Son programme est essentiellement anti-islamiste et va jusqu’à vouloir virer tous les marocains. Plus au Sud, l’Italie est gouvernée par une droite dure, même si Giorgia Méloni a mis de l’eau dans son vin vis-à-vis de Bruxelles. En Espagne, la droite populiste gagne des voix à chaque élection. En France, le Rassemblement national est le premier parti de France. Et même en Allemagne, ça tangue sérieusement avec la monte en puissance de l’AfD. Quelle « gueule » aura la prochaine assemblée européenne ? A priori pas la même que celle d’aujourd’hui. Ci-joint une bonne analyse de la situation en Allemagne avec la monte en puissance de l’AfD.

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Source : Breizh-info

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Quand l’ensauvagement s’invite aux fêtes de villages

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Geoffroy Antoine

Plusieurs agressions et expéditions punitives sont survenues dans des salles de fêtes communales au cours de l’année 2023

Le meurtre du tout jeune Thomas, lors d’un bal de village, s’inscrit dans une série d’agressions et violences commises à l’encontre de nombreux Français dans des conditions similaires. L’issue est rarement aussi dramatique, raison pour laquelle cette réalité échappe sans doute, mais la répétition a de quoi inquiéter.

C’est le cas de Dourgne (Tarn), commune de 1 300 habitants où, en mars dernier, des jeunes de la MJC (Maison des jeunes et de la culture) organisaient une soirée dans la salle des fêtes du village. Peu avant minuit, des dizaines d’individus, principalement originaires des quartiers sensibles de Tarbes, décident de s’y inviter. Rapid ment, la situation dégénère et plusieurs bagarres, parfois très violentes, éclatent, contraignant le président de la MJC à mettre fin aux festivités et à évacuer les lieux. Cette histoire est passée sous les radars médiatiques, seul Le Journal d’ici, un quotidien local, en a fait mention dans ses pages.

D’autres incidents de ce type ont émaillé l’année, au sein de villes moyennes, parfois dans un déchaînement de violence inouï. Avril 2023, Marcoussis, dans l’Essonne. Une famille célèbre un anniversaire dans la salle polyvalente de la ville. Tout se passe bien jusqu’à ce que des individus ultra-violents fassent irruption et se mettent à lyncher des convives, alors même que de nombreux enfants étaient présents. Existant dans les grandes villes, cette violence touche désormais des communes jusqu’ici relativement préservées. « La construction de cités dans des zones périurbaines, et rurales désormais, crée une grosse vague d’insécurité dans nos campagnes », explique un gendarme affecté en brigade départementale. Les profils et les méthodes des agresseurs se ressemblent. « Ce sont souvent des jeunes âgés entre dix-sept et vingt ans qui font des descentes. Ils agissent en groupe, parfois par grappes de dixouvingt!»

Dans le sud de la France, des morts tragiques ont été évitées. L’épisode de Saint-Martin-Petit, village du Lot-et- Garonne peuplé de 600 âmes, a ressurgi mois, des jeunes rugbymen du club local se rassemblent pour l’anniversaire de l’un des leurs, qui célèbre ses dix-huit ans, là encore dans la salle des fêtes. La soirée, qui se voulait conviviale, vire au drame. Des individus venus de Langon, commune voisine, débarquent armés de pistolets et de couteaux. Ils se mettent à invectiver les convives et les braquent avec leurs armes. Les jeunes rugbymen se débandent, trois d’entre eux se cacheront plus d’une heure dans un bosquet environnant, la peur au ventre. « Ils auraient pu se faire tirer dessus », raconte, inquiet, Pascal, président du comité des fêtes de Saint-Martin-Petit. « On ne voyait pas ça auparavant et je crois que ça ne fait que commencer ! soupire-t-il. Nous organisons plusieurs fêtes dans les prochains mois, je suis très inquiet pour la sécurité des invités. Je les défendrai moi-même si besoin ! »

Il n’y a pas que les témoignages. Les chiffres du ministère de l’Intérieur sur l’insécurité et la délinquance de 2022 attestent cette réalité. Cambriolages, vols violents avec ou sans armes et dégradations de biens sont en hausse dans les zones rurales. Pour Fabien Verdier, maire (SE) de Châteaudun (Eure- et-Loir) et président du Mouvement pour le développement des villes sous- préfectures, le sentiment d’insécurité des Français est une « réalité politique qui doit être entendue ».

Source :Journal du dimanche, 26/11/2023

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vendredi, 24 novembre 2023

La France "Orange mécanique"

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Yves Thréard

Cinq jours après la mort de Nahel, jeune Franco-Algérien de 17 ans, tué à Nanterre par un policier fin juin, la France avait déjà été mise sens dessus dessous, saccagée nuit après nuit. Dans une partie de la population, les accusations fusaient : contre les violences policières, les flics racistes, les cités abandonnées, les discriminations, les injustices... Cinq jours après la mort de Thomas, jeune villageois de 16 ans poignardé à la fin d’une soirée dimanche à Crépol, dans la Drôme, l’émotion est vive, mais sa mère ne crie pas vengeance juchée sur la plateforme d’un camion, et le pays n’est pas défiguré par des casseurs. Pour lui, pas de minute de silence observée à l’Assemblée nationale. Pourtant, le fait que certaines questions demeurent étrangement sans réponse devrait susciter l’indignation. Le profil et les motivations des suspects seraient loin, en effet, d’être anodins... Deux poids, deux mesures ? Pas d’amalgame ni de comparaison hasardeuse, prévient la police de la pensée. Gare à la récupération, à l’exploitation, à l’instrumentalisation politique!

Il est pourtant des réalités qui sautent aux yeux. Les circonstances terrifiantes de la mort de Thomas prouvent une nouvelle fois que la violence n’a plus de frontières. Crépol et ses 500 habitants, son clocher, son équipe de rugby, son ramassage scolaire, ses bistrots et son bal du samedi soir ne sont pas plus à l’abri de la criminalité qu’une cité de banlieue, qu’un quartier mal fréquenté. À la campagne, comme à la ville, règnent désormais la délinquance, le trafic de drogue, le racisme, y compris dans sa version anti-Blancs. La tragique histoire de Crépol n’est pas un drame local sous haute tension nationale, comme veulent le croire certains commentateurs. C’est la France telle qu’elle est à présent, telle qu’elle se déglingue depuis des années. La France «Orange mécanique» au délitement de laquelle sont mêlés de plus en plus de mineurs.

Emmanuel Macron voit en la mort de Thomas un «terrible assassinat» tandis que Gérald Darmanin dénonce « la faillite générale de notre société». Les mots sont justes, mais qu’ont-ils fait, ainsi que leurs prédécesseurs, pour l’éviter?

Source : Le Figaro 24/11/2023

 

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jeudi, 23 novembre 2023

Florent Pagny loue notre système de santé

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Antoine Margueritte

Florent Pagny fait la tournée des plateaux de télévision pour annoncer la rémission de son cancer. Tant mieux pour lui. Le chanteur séjourne désormais en France pour mieux suivre son traitement, pays qui a un système de santé encore efficace, grâce au financement de tous... ou presque. Condamné en janvier 2005 pour fraude fiscale, Florent Pagny a ensuite décidé de payer ses impôts là où l'on en paye peu.

En transit permanent entre la France et l'Argentine, l'interprète de Là où je t'emmènerai a fait voyager ses capitaux au Portugal en 2017 pour «de vraies raisons fiscales», avant de redevenir résident fiscal français en 2021.

Depuis, c'est grâce au système de santé hexagonal qu'il a vaincu son cancer. Dans l'émission «Quelle époque ! », présentée par Léa Salamé, le chanteur a souligné la qualité du système de santé français : « Je me promène dans le monde entier, [la France est] le pays où la médecine est la plus avancée, même avec les difficultés qu'on connaît. »

Mais d'où viennent les difficultés de l'hôpital si ce n'est du manque de moyens, censés venir de l'impôt ? On ne va pas lui imposer (on sait qu'il n'aime pas ça) d'y réfléchir, mais li serait intéressant que l'iguane fiscal à peau de croco use de sa liberté de penser.

Source : Marianne 23/11/2023

PS/ Laurent Pagny n'est pas l'unique exemple d'exilés fiscaux profitant de notre "généreux" système de santé.

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Napoléon, le deuil éclatant de la gloire

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« Il y a l’homme. On ne cite pas de créature plus émouvante. L’admiration ne tarit pas. Mémoire immense, génie de l’organisation, flamme de rêve, psychologie aiguë, puissance de travail, étendue et ressort de la volonté, le sujet est inépuisable et, l’épuiserait-on, il resterait le charme : le romantique charme d’une carrière unique par l’abrupte sauvagerie du point de départ, le vertige de l’apogée, l’éloignement du point de chute. Combinée au prestige d’une royauté militaire et civile, l’humanité chaude et vibrante, la familiarité, les passions, la flamme, la fumée de l’âpre démon ! On en raisonnerait indéfiniment. » Charles Maurras.

Le Figaro histoire consacre son dernier numéro à Napoléon et vient en résonnance avec le film de Ridley Scott, dont les avis sont partagés. Michel de Jaeghere dresse ici avec justesse et lucidité le bilan de ces heures de gloire de notre roman national.

Lire la suite ICI 

Source : Figaro 22/11/2023

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lundi, 20 novembre 2023

Mineurs non accompagnés

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Dans l’économie générale des migrations, il est une catégorie qui pose des problèmes bien particuliers auxquels l’Etat répond par la manière forte : les mineurs non accompagnés. On se demande bien comment des gamins peuvent passer les frontières quand on sait le racket qu’exercent les passeurs. Encore un mystère auquel ne répond pas notre ministre de l’Intérieur, un certain Gérald Darmanin, qui aurait par ailleurs des spasmes présidentiels. La région la plus visée est évidemment la Provence-Côte-d’Azue. C’est donc dans les Alpes-Maritimes que le Figaro a décidé d’enquêter. Et on s’aperçoit, non sans stupéfaction, que le préfet impose manu militari aux petites communes d’accueillir ces jeunes mineurs - pas tous mineurs d’ailleurs – qui iront grossir les rangs de la racaille qui sévit déjà dans nos villes.

Lire la suite ICI

Source : Figaro 9/11/2023

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vendredi, 17 novembre 2023

A la veille du "Forum de la dissidence" organisé par Polémia, Riposte laïque a rencontré Jean-Yves Le Gallou

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C’est toujours un plaisir d’écouter Jean-Yves Le Gallou parler de l’immigration, de l’identité, des journalistes… et des juges !

Source cliquez ici

Riposte Laïque : Vous organisez, avec votre équipe de Polemia, ce samedi 18 novembre, un forum de la dissidence consacré à ce que vous appelez “Le gouvernement des juges”. Vous qualifiez souvent la presse française comme le vrai premier pouvoir, considérez-vous qu’aujourd’hui, les juges pourraient supplanter les journalistes ?

Jean-Yves Le Gallou : Les juges mettent en œuvre la doxa journalistique. Et notamment le deux poids, deux mesures. Ils ne peuvent maintenir en détention préventive pendant quatre mois et demi un policier qui a fait un usage proportionné de son arme et condamner à 30 jours de travaux d’intérêt général une racaille qui a traîné un policier sur 35 mètres avec sa voiture qu’avec la connivence des médias de grand chemin.

Pouvoir médiatique et pouvoir judiciaire s’adossent l’un à l’autre. Regardez ce qui est arrivé dans des genres différents à Renaud Camus, à Éric Zemmour, à François Fillon. Le média dénonce, le juge poursuit, le média fait la publicité des poursuites et le cas échéant des condamnations. Résultats : libertés intellectuelles et libertés politiques sont broyées.

Riposte Laïque : Vous contestez souvent la prétendue indépendance de la justice française. Mais le fait que le garde des Sceaux lui-même passe devant les juges, comme un simple justiciable, ne montre-t-il pas que tout le monde est égal devant la loi ?

Jean-Yves Le Gallou: L’indépendance des juges est une blague, mais ils sont davantage soumis à leurs collègues et aux syndicats dominants (Syndicat de la magistrature, Union syndicale des magistrats) qui font leur carrière qu’au pouvoir politique proprement dit. Le monde des hermines est chafouin… Et les médias là encore donnent le “la” des “bons” ou “mauvais” jugements. Quant à la comparution pour un motif dérisoire de Dupond-Moretti devant la Cour de justice de la République, elle est une preuve supplémentaire de l’abaissement de la fonction politique

Riposte Laïque : En Israël, dès son élection, Netanyahou, qui voulait retirer aux juges des prérogatives qu’il s’était accordées, a vu la gauche mobiliser très fortement la rue contre un projet jugé dictatorial. On a vu Matteo Salvini, alors ministre de l’Intérieur, jugé pour avoir empêché le débarquement de clandestins sur le territoire italien. En Grande-Bretagne, la Cour Suprême vient de refuser au gouvernement la possibilité de transférer des migrants au Kenya. Comment expliquez-vous que ce que vous dénoncez en France se retrouve dans nombre de pays occidentaux ?

Jean-Yves Le Gallou : Tous les pays “occidentaux” fonctionnent sur le modèle américain où le pouvoir appartient aux cours suprêmes fédérales ou d’État. Les juges ont donc pris partout l’habitude au nom de “l’État de droit” d’interpréter les textes de loi et les décisions des exécutifs en fonction d’une interprétation politiquement correcte, voire wokiste, de principes généraux. C’est un déni de démocratie.

Riposte Laïque : Vous réclamez fréquemment l’abolition de ce que vous appelez les lois liberticides Pleven-Gayssot-Taubira. Pensez-vous que si cette mesure était prise, elle serait suffisante, et sinon, que proposeriez-vous d’autre ?

Jean-Yves Le Gallou : Cela changerait le rapport de force du tout au tout. La parole redeviendrait libre, finie l’autocensure et les génuflexions devant les icônes politiquement correctes.

Riposte Laïque : Pouvez-vous nous donner quelques détails sur ce forum, comment se déroulera-t-il, et peut-on encore s’y inscrire ?

Jean-Yves Le Gallou : Le colloque aura lieu samedi de 10 h à 18 heures, salle Athènes Servic, 8 rue d’Athènes à Paris. On y dialoguera avec des avocats, des juristes, des professeurs de droit, bref des experts, mais des experts critiques de la doxa, souvent des essayistes dont les livres seront en vente lors du forum : Aristide Leucate, Bertrand Saint-Germain, Marie d’Armagnac, Bruno Gollnisch, Michel Geoffroy, Éric Delcroix, Vincent Lambert, Jérôme Triomphe et Frédéric Rouvillois qui répondra à la question suivante : « Le gouvernement des juges, peut-on en sortir et comment ? »

On peut s’inscrire ici :
https://www.polemia.com/

Riposte Laïque : Souhaitez-vous ajouter quelque chose, Jean-Yves ?

Jean-Yves Le Gallou : Révoltez-vous !

Propos recueillis par Pierre Cassen

16:53 Publié dans Revue de presse, Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Macron sans boussole

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Yves Thréard

Quand tout va de travers, restent les artifices de communication. Ils permettent de détourrner l’attention ou de masquer l’inaction. Emma nuel Macron a maintes fois éprouvé l’astuce depuis qu’il est à l’Elysée. Chacun se souvient du grand débat, dont il n’est rien sorti, mais qui a fait impression pendant la crise des «gilets jaunes». À la fin de l’été dernier, le rendez-vous de Saint-Denis, longue séance de dialogue – en fait, de bavardage - avec tous les chefs de parti, avait aussi été salué. Chapeau, l’artiste ! Sauf qu’à force de tirer sur l’élastique de la com, le ressort s’est cassé. La deuxième invitation à Saint-Denis, ce vendredi, est snobée par nombre de res- ponsables politiques. Les Ciotti, Faure ou Bompard, on ne les y reprendra plus. Paroles, paroles, paroles...

Sale période, donc, pour le chef de l’État. Non seulement son verbe fait de moins en moins illusion, mais son obsession du « en même temps» rend illisible le cap présidentiel. On disait de François Hollande qu’il zigzaguait, qu’il flottait comme un bouchon au gré des circonstances. Comment interpréter autrement les propos d’Emmanuel Macron sur le Proche-Orient ? Un jour, Israël a, selon lui, le droit de se défendre ; le lendemain, il exhorte à cesser les bombardements sur Gaza. Même les diplomates français avouent leur incompréhension. 

Le président de la République devait-il participer à la manifestation contre l’antisémitisme ? On s’étrangle en apprenant que c’est un humoriste récemment condamné pour menaces de mort qui lui aurait conseillé de s’abstenir. L’intéressé lui servirait, dit-on, de « thermomètre » pour sonder le pouls du pays ! En attendant, on ne sait toujours pas ce qu’Emmanuel Macron pense sur la fin de vie ni, d’ailleurs, sur le projet de loi immigration. Quant à ses promesses de réforme constitutionnelle pour faciliter le recours au référendum, elles n’engagent que ceux qui y croient...

Alors que, dans le même temps, l’horizon économique s’assombrit, la boussole du pouvoir est en panne. Il est urgent qu’elle retrouve le nord.

Source : Le Figaro 17/11/2023

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