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jeudi, 29 février 2024

Macron ou le vertige de l’escalade contre la Russie

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Avocat de formation, Pierre Lellouche a abandonné la politique en 2017 qui l’avait consacrée comme député et conseiller diplomatique de Jacques Chirac. Depuis, il poursuit sa carrière en tant que consultant en géopolitique, proche de think tank comme CF2R et l’IFRI. Il est par ailleurs, l’auteur de nombreux ouvrages traitant de géopolitique dont le dernier en date, Une Guerre sans fin (Ed. du Cerf). Ses chroniques, dans Le Figaro notamment, ne manquent jamais de pertinence.

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Source : Figaro 282/2024

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lundi, 26 février 2024

Ecole : une déchéance publique

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Malgré le poids de communistes à la Libération et le plan Langevin-Wallon, l’Education nationale a rempli sa mission d’apprendre aux petits français à lire, écrire et compter. La sélection s’effectuait en douceur et ne choquait personne. Conclusion, on avait au final d’excellents ouvriers, artisans, ingénieurs et les fonctionnaires faisaient leur boulot avec zèle (ils étaient moins nombreux !). Raison pour laquelle la période gaulliste se confond avec les Trente glorieuses. L’effondrement d’après 1968 ne se manifesta pas aussitôt, mais quand Bourdieu mit la main sur le cerveau de nos enseignants, la descente aux enfers commença, l’Education nationale partit en vrille. Pascal Praud, dans le Journal du dimanche, nous conte cette fort belle histoire de ce qui est devenu un naufrage et une fabrique de crétins.

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Source : Journal du dimanche 25/2/2024

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samedi, 24 février 2024

Ordre, contre-ordre, désordre

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Yves Thréard

Quelle semaine éreintante ! Elle aura une nouvelle fois montré qu’il n’est pas simple de suivre Emmanuel Macron dans le labyrinthe de sa pensée.

Le chef de l’État avait affirmé, à l’automne, en rappelant à l’ordre Élisabeth Borne, qu’il ne fallait surtout pas faire du Rassemblement national « l’héritier » du pétainisme. Lundi, dans un entretien à L’Humanité, il a pourtant exclu le RN de l’« arc républicain ». Mercredi soir, à l’occasion de l’entrée de Missak et Mélinée Manouchian au Panthéon, célébrés au nom de la Résistance étrangère, il prononce une ode au communisme, oubliant qu’il fut le cimetière de dizaines de millions de personnes. Puis, en cette fin de semaine, il devait se consacrer au monde paysan, en colère contre les normes et l’écologie punitive. Un débat était prévu ce samedi au Salon de l’agriculture, mais l’Élysée y a invité le collectif des Soulèvements de la Terre, mouvement ultraviolent, qualifié d’« écoterroriste » par le ministre de l’Intérieur, qui voulait le dissoudre. La présidence a eu beau plaider l’erreur, le mal était fait : les agriculteurs sont furieux. Même le ministre Marc Fesneau n’a pas compris cette invitation « inopportune ». Le grand débat a finalement viré à la débâcle. Gare au pugilat dans «la plus grande ferme du monde » !

On sait Emmanuel Macron volontiers joueur, provocateur, disrupteur. Mais ces penchants n’empêchent pas la cohérence. Certes, depuis l’épisode des « gilets jaunes », il va de crise en crise, dont il ne porte pas toujours seul la responsabilité. Pour mieux se poser en arbitre, cherche-t-il, dans une option un tantinet cynique, à faire monter les extrêmes? Ou, plus prosaïquement, tâtonne-t-il ? Celui qui reprochait à François Hollande de présider en zigzags ressemble chaque jour davantage à son prédécesseur. Ordre, contre-ordre, désordre, telle est l’image que donne de plus en plus sa politique.

Les agriculteurs, eux, ont une raison supplémentaire d’être révoltés. Au lieu de mettre la lumière sur leurs problèmes, les feux de l’actualité s’arrêtent sur une polémique qui n’avait pas lieu d’être...

Source : Le Figaro 24/2/2024

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jeudi, 22 février 2024

Le nouveau numéro (n°81) de Réfléchir & Agir est paru

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L’heureuse agonie d’un monde

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Entre un Macron qui ne sait pas où il va et encore moins où il veut aller, une classe politique en miettes – hormis le Rassemblement national – et cette gauche qui détient encore ce pouvoir de dire où se trouve le bien et le mal, exerçant de la sorte une véritable dictature intellectuelle, il était grand temps de faire taire les esprits libres et mettre au pilon la presse du groupe Bolloré  qui ose défier toute la doxa officielle. Michel Onfray, pour Paris-Match décrypte l’univers carcéral dans lequel nous enferme cette gauche qui à l’image d’un Olivier Duhamel ou d’un Gérard Miller se croyaient tout permis.

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Source : Paris-Match 22/2/2024

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mardi, 20 février 2024

Majorité ignorée

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Laurence de  Charette

Ce sont ces « trop » qui les exaspèrent, ces prétendus « trop », dans une réalité pourtant sans cesse rétrécie par les « moins ». Si les économistes peinent à déterminer le bon indicateur pour définir les « classes moyennes», le réel, lui, s’en charge très bien : appartiennent aux « classes moyen- nes » ceux qui savent pertinemment qu’ils ne bénéficieront d’aucun dispositif, d’aucune aide – ou si peu-, parce qu’ils se situent systématiquement au-dessus, juste au-dessus, des seuils de solidarité, alors, précisément, qu’ils contribuent toujours plus au financement de la générosité publique – «Trop riches pour être pauvres, et trop pau- vres pour être riches », résumait bien Nicolas Sarkozy...

Or la grande foule des ni riches-ni pauvres, jamais « blindés », trop vite « fauchés », cette foule qui subit de plein fouet les crises en cascade, les lubies administratives et l’inflation galopante, va sans cesse croissant, en nourrissant, de pertes matérielles en démissions culturelles, un sentiment toujours plus grand d’abandon et d’injustice : plus des deux tiers des Français se reconnaissent désormais dans la « classe moyenne ». C’est sur cette « classe », qui précisément n’en est pas une, que pèse le délitement des services publics, l’effondrement des hôpitaux et la déréliction de l’école... Or cette « France de l’angle mort », selon l’ex- pression d’Emmanuel Macron, celle qui paie tout au prix fort, c’est la France du travail – celle de la première, deuxième, voire troisième ligne - sans laquelle l’économie ne tournerait pas. Elle a bien du mérite : il en faut pour préférer encore le rituel auto-boulot- dodo à la valse des subventions, quand s’efface le différentiel entre la flemme et l’action, quand s’étiole l’espoir d’un avenir meilleur.

La désespérance des classes moyennes, cette majorité ignorée, victime d’une forme de cas- sure morale, et gardienne malgré elle d’un trésor ostracisé, est loin d’être anodine. Car ce sont elles qui constituent, encore, le ciment léger d’une société victimaire déchirée par le communautarisme, et qui tiennent le fil, si fragile, qui relie la France d’en bas à celle d’en haut, le peuple à ses élites - , mais pour combien de temps ? On ne saurait trop conseiller à cet État Cigale, aujourd’hui bien contraint aux économies, de ne pas leur faire jouer, à sa place, le rôle de la Fourmi...

Source : Le Figaro 20/2/2024

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lundi, 19 février 2024

Immigration : Fabrice Leggeri rejoint le RN

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Fabrice Leggeri, haut fonctionnaire – Normale Sup, Ena -, nommé en 2015 sur proposition de Bernard Cazeneuve, alors ministre de l’Intérieur (gouvernement François Hollande), a transformé Frontex en profondeur, d’une petite structure humanitaire à une police des frontières européennes. Ciblé par les ONG et la gauche pour sa gestion jugée trop ferme de l’immigration, il est poussé à la démission en 2022. Il vient de rejoindre le Rassemblement national et figurera en troisième position sur sa liste aux européennes. Le Journal du dimanche, au nom de la liberté d’expression lui a donné la parole. Il est assurément l’une des personnes les plus au fait des problèmes d’immigration en Europe et surtout du laxisme de Bruxelles, de la Commission et d’Emmanuel Macron en la matière.

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Source : JDD, 18/2/2024

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Reporters sans frontirères. (RSF), un pluralisme à sens unique

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Jules Torres

L’ONG peine à appliquer à elle-même ce qu’elle exige des autres. Outre Christophe Deloire, le bureau de Reporters sans frontières est composé de nombreuses figures du monde journalistique. Son président, Pierre Haski, ancien de Libération et cofondateur de Rue89, officie sur France Inter. Sa vice-présidente Françoise Sivignon, membre du Conseil économique social et environnemental (Cese), très critique de la politique européenne à l’égard des migrants. Michael Bergmeijer, ex-directeur général de Reuters Europe et membre d’Amnesty International, Angela Charlton, chef de bureau chez Associated Press à Paris, et Phil Chetwynd, directeur de l’information de l’Agence France-Presse, représentent les trois grandes agences qui fournissent l’essentiel du flux d’informations mondial en général, et français en particulier. Et décident, à ce titre, de la manière de trier, hiérarchiser et qualifier l’actualité. L’AFP refuse, par exemple, de qualifier le Hamas de « terroriste » en raison d’une absence de consensus mondial sur le sujet, mais n’hésite pas à « marquer à l’extrême droite » des personnalités qui contestent elles-mêmes l’étiquette... Choix éditorial non discuté par RSF.

Parmi ses autres membres (ils sont au total une vingtaine, avec quelques représentants de la presse mondiale) figurent Elaine Cobbe, correspondante de CBS à Paris, Louis Dreyfus, président du groupe Le Monde, et Pierre-Olivier François, journaliste et réalisateur pour Arte et France TV. Julie Joly, directrice du Centre de formation des journalistes (qui a succédé à Christophe Deloire à ce poste en 2012), et Cécile Mégie, directrice de Radio France International, y contribuent également, tout comme Anne-Cécile Robert, directrice adjointe du Monde diplomatique. Paul Moreira, fondateur de l’agence Premières Lignes, complète la liste. En 2022, il avait admis un manque de pluralisme - malgré lui ? - dans les médias sur la chaîne Thinkerview : « Chez les journalistes, tu as une majorité de gens qui votent à gauche ou écolo. » CQFD.

Source : Journal du Dimanche, 18/2/2024

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dimanche, 18 février 2024

La Russie se porte bien…merci !

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Pierre Bérard

Le narratif européen va de Charybde et Scilla et semble se précipiter vers l’abîme. Durand ce temps nos populations hébétés sont indifférentes au danger ou suivent les injonctions de la doxa.

Tous nos dirigeants et leurs experts de plateau qui annonçaient jusqu’en novembre 2023 la défaite de la Russie et nous demandaient d’aider l’Ukraine jusqu’à sa victoire comme Macron semblent avoir enfin compris que les forces armées ukrainiennes étaient épuisées et forcées de modifier leur comportement et opter pour une stratégie défensive. Aujourd’hui ils veulent nous faire croire que la Russie menace l’Union européenne. C’est tout simplement une désinformation grossière et délirante de plus. À cela plusieurs raisons rapidement esquissées ici :

Géopolitiques. La Fédération de Russie est un territoire grand comme 35 fois la France avec une population d'à peine plus de 2 fois celle de notre pays et avec une natalité déclinante. Les Russes ont sur ce territoire tout ce dont ils ont besoin. Leur agriculture produit plus qu’ils ne consomment et ils exportent en grande quantité des céréales et des engrais. Leur territoire regorge de pétrole (qu'ils payent 40 centimes d'euros le litre), de gaz, d’uranium et de toutes les matières premières nécessaires à une industrie performante. Quels serait leur intérêt de vouloir conquérir d’autres territoires qui leur sont totalement hostiles ? les Russes connaissent le prix de l'occupation de territoires hostiles et les pertes qu’ils ont subies en Afghanistan sont encore très présentes dans la mémoire collective.

Militaires. Ils n’en ont tout simplement pas les moyens. Ils ont mis deux ans pour conquérir et conserver 17% du territoire de l’Ukraine pays de 35 millions d’habitants alors que les populations des 4 oblats annexés étaient majoritairement des Russes brimés et bombardés par Kiev depuis 2014. Et il se lanceraient à la conquête de 500 millions d’habitants qui leurs sont hostiles ?

Politiques. Contrairement à ce que l’on essaie de nous faire croire la Russie est un régime autoritaire mais pas une dictature. Il y a une opinion publique et les réseaux sociaux fonctionnent comme chez nous (c’est à dire avec une censure comparable). D’ailleurs un institut américain a évalué les pertes russes en y recensant les messages de deuil et de condoléances. Et les Russes n’accepteraient pas une mobilisation générale pour se lancer dans une guerre de conquête. Pour les Russes, l’opération spéciale est la défense d’une terre et d’une population non seulement russophone mais ethniquement russe, et ils savaient ces populations sérieusement menacées, ce qui change tout.

L’Union européenne dirigée par des Young leader s’est imprudemment engagée, à la remorque des États Unis, dans un soutien financier et militaire inconditionnel vis à vis de l’Ukraine et surtout dans une large politique de sanctions contre la Russie. Au total les sanctions se retournent contre nous : l’Allemagne privée du gaz russe très bon marché (avec l’aide active de ceux que nous prenons pour des alliés indéfectibles) est entrée en une récession appelée à durer. Dans le même temps le FMI reconnait qu’en Russie le PIB s’est accru de 3,8 en 2023 ! La Russie que l’on devait ruiner selon notre génial ministre Bruno Lemaire s’en tire plutôt bien. tandis que dans la plupart des autre pays de l’UE les problèmes s’accumulent générant un fort vote « populiste ». Sur le plan militaire les Européens ont joué le mauvais cheval comme tend à le montrer la prise d’Avdviivka par les troupes russes. Mais l’UE s’entête et promet à l’Ukraine 50 milliards de dollars sur quatre ans au mépris, par exemple, du financement de ses systèmes de santé défaillants, de ses agriculteurs poussés à la faillite de sa ré-industrialisation ou de sa propre défense qui est partout à l'os. Les 50 milliards disparaitront dans le triangle des Bermudes qu’est l’Ukraine, un des pays les plus corrompus du monde

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Il y a 40 ans, Jean-Marie Le Pen crevait l’écran à L’Heure de vérité…

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Nicolas Gauthier

C’était il y a quarante ans, le 13 février 1984, sur Antenne 2, qui ne s’appelait pas encore France 2. Les moins jeunes de nos lecteurs doivent encore s’en souvenir. Ce soir-là, un certain Jean-Marie Le Pen avait, pour la première fois de sa carrière, les honneurs de L’Heure de vérité, l’émission politique la plus prestigieuse de l’époque.

Et ce qui aurait pu n’être qu’un moment télévisuel anodin devient un coup de tonnerre médiatique. À l’époque, tout l’état-major du Front national tient dans un trois-pièces du 11, rue Bernoulli, dans le huitième arrondissement parisien. Dès le lendemain, ses deux malheureuses lignes téléphoniques sont au bord de l’implosion. On fait la queue pour adhérer. La province n’est pas en reste, malgré une implantation des plus modestes. Bref, une étoile est née.

Certes, le FN avait déjà commencé un début de percée électorale, à Aulnay-sous-Bois (93) ou Dreux (28). Pour les rares clampins qui connaissent le nom de Le Pen, son image renvoie à celle du reître avec bandeau sur l’œil, à l’élection présidentielle de 1974. Mais cette émission change définitivement la donne. Son public d’avant ? Celui de meetings aux rangs clairsemés, ne rassemblant que sympathisants radicaux de longue date acquis à sa cause. Mais là, c’est pour la première fois au grand public qu’il s’adresse.

Et puis, il y a les élections européennes…

La preuve : quatre mois plus tard, le Front national recueille 10,95 % des voix aux élections européennes, talonnant ainsi le PCF (11,20 %). Bref, la vie politique ne sera plus jamais comme avant, le FN, avant de devenir RN, commençant à passer de jeune pousse à valeur sûre, d’opposition symbolique à force de gouvernement. Pour ce faire, il aura fallu quarante ans, mais tout aura symboliquement démarré ce jour-là.

Paradoxalement, et à revoir ce moment mythique, on constate, en revanche, qu’autre chose n’a pas changé depuis : l’obsession de ces journalistes à toujours vouloir tout ramener aux questions du racisme et de l’antisémitisme. Lors de cette Heure de vérité, Jean-Marie Le Pen doit donc rappeler que son nom était inscrit sur les monuments aux morts, alors que celui d’un Georges Marchais ne l’est que sur les fiches de paye des usines Messerschmitt, en Allemagne. Un demi-siècle plus tard, sa fille est encore tenue de se justifier de ces mêmes procès en sorcellerie.

Quant au mépris de classe, il est déjà là, lui aussi. Il suffit de voir le masque, à la fois mondain et suffisant, d’un Jean-Louis Servan-Schreiber, en costume sur mesure, tenter d’en tailler un à Jean-Marie Le Pen, dont le tailleur, lui, est manifestement un brin moins riche. D’où le renvoi du gandin dans ses cordes par le Menhir lui accordant que pour « élégant et feutré », son « inquisition politique » n’en est pas moins réelle.

Ce qui n’a pas changé non plus, c’est la clémence du microcosme politico-médiatique quant aux morts du communisme. La preuve par cette minute de silence improvisée, histoire de célébrer les victimes du goulag. Là, tout le monde est pris de court sur le plateau, comme elle le serait encore aujourd’hui ; et la séquence devient illico mythique.

Un visionnaire en matière d’immigration

Ce qui n’a pas davantage changé, c’est la clairvoyance de l’invité ; en matière migratoire, surtout. Jean-Marie Le Pen dénonce, avec quelques décennies d’avance, cette politique visant à importer de malheureux immigrés, histoire de tirer à la baisse le salaire des travailleurs français. Reconnaissons qu’en leur temps, Jean Jaurès et la CGT ne disaient pas autre chose. Mais le « petit plus » lepéniste consiste à évoquer l’explosion démographique du sud de l’Europe ; sujet désormais central du débat public.

Bref, ces propos tenus il y a quarante ans n’ont jamais été autant d’actualité. Et dans le registre de la clairvoyance, on peut encore se rapporter à ce débat plus récent l’ayant opposé, le 15 mars 2018, à Gérald Darmanin, alors ministre de l’Action et des Comptes publics.

Là encore, un Jean-Marie Le Pen visionnaire à propos de l’explosion migratoire à Mayotte, pour laquelle il entend déjà remettre en cause le droit du sol. Ce qui révulse, à l’époque, le jeune clone de Nicolas Sarkozy, alors que le même se targue maintenant de mettre en place semblable mesure dans cette île ultramarine.

À l’heure où ces lignes sont écrites, on peut mesurer le chemin parcouru en termes de lepénisation des esprits. Certes, on a souvent tort d’avoir raison trop tôt. Mais à force d’insister, on finit toujours par avoir raison, tout en espérant qu’il ne soit pas trop tard. Un jour viendra peut-être où les Français se rendront compte de tout ce qu’ils doivent, à leur corps défendant ou non, qu'ils l'aiment ou le détestent, à Jean-Marie Le Pen. Voilà qui ne serait que justice.

Sources Bld Voltaire cliquez ici, via Thomas Joly cliquez là

 

samedi, 17 février 2024

CNews : bienvenue au club !

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Martial Bild*

Dans l’affaire CNews, il y a tout d’abord une incroyable fumisterie. On attaque cette chaîne d’information pour manquement à la pluralité d’expression alors que les médias publics ne cessent de bafouer le pluralisme et la neutralité qu’exigent leurs missions.

Au-delà, il convient de scruter les acteurs du drame qui se joue sous nos yeux. Dans le rôle de la balance ou du délateur, il y a Reporters sans Frontières et son médiocre patron Christophe Deloire. Quand le défenseur des journalistes à travers le monde met au pilori des journalistes français !

Il y a le Conseil d’État. Par la volonté de Macron et de ses prédécesseurs, cette haute juridiction, tout comme le Conseil constitutionnel ou la Cour des comptes, est aux mains de socialistes, d’une gauche sectaire qui dans le cas présent prône le fichage des journalistes !

Et il y a aussi le Parti des Médias. La caste, qui avance en meute, applaudit à la répression ou à la censure de la presse de transition qui s’éloigne de la "doxa". La caste devient hystérique quand il s’agit d’évoquer la presse authentiquement alternative.

Tout cet ancien monde, qui perd pied, s’en prend à la liberté d’expression pour mieux conserver ses prébendes et ses privilèges. Tout ce petit monde agite, avec mépris et déraison, le spectre de "l’extrême droite" ou de "l'extrême droitisation"… 

Tout cela, TVL le vit depuis plus de 10 ans. Alors aujourd’hui, j’ai simplement envie de dire aux journalistes de CNews : bienvenue au club !

(*) Martial Bild est Directeur général de TVLibertés

 

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jeudi, 15 février 2024

le point sur la guerre en Ukraine, les bobards et la réalité

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Face à l’enlisement du conflit et aux échecs répétés des troupes ukrainiennes, l’Amérique relayée par les responsables Européens tentent de nous faire accroire que les Russes pourraient étendre le conflit aux pays membres de l’Otan. Les pays baltes, qui détestent les Russes, au même titre que le Pologne font ressurgir leurs traumatismes remontant à l’ère soviétique. Vladimir Poutine veut reconstituer l’espace occupé jadis par l’URSS, l’analyse des forces en présence suffit à démontrer qu’il n’est pas fou au point de se lancer dans une aventure sans lendemain. Les Occidentaux – Américains en tête – ont arnaqué Vladimir Poutine forçant ce dernier à intervenir. Eric Dénecé, patron du Centre français de recherche sur le renseignement (CFR2) démontre que les Russes ont mené cette guerre avec intelligence malgré quelques erreurs d’appréciation. Du coup, l’Amérique se désengage et les Européens vont se retrouver seuls à soutenir l’Ukraine. Inutile de dire que les Ukrainiens vont devoir négocier la paix. A quel prix ? Tout est là.

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Source : CF2R

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lundi, 12 février 2024

Mayotte, et ailleurs ?

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Yves Thréard

Parti sabre au clair pour contenir la déferlante migratoire qui accable Mayotte, Gérald Darmanin dit vouloir mettre fin au droit du sol sur l’archipel. Un tabou va- t-il enfin sauter ? L’expérience commande d’attendre pour juger. À plus d’un titre, cette réforme ressemble comme deux gouttes d’eau à celle de l’immigration, qui a défrayé la chronique ces derniers mois. D’abord, la fermeté affichée d’un côté est, au nom du « en même temps », compensée par une mesure de générosité : pour faire admettre une plus grande sévérité sur le front des expulsions, on se souvient que l’exécutif a sorti de son chapeau la régularisation des clandestins dans les métiers en tension. Ensuite, on l’a vu, le parcours législatif du texte peut changer pas mal de choses et déboucher sur un résultat très décevant.

Face à l’anarchie migratoire qui règne à Mayotte, une mesure peut également en cacher une autre. À la suppression locale du droit du sol, le ministre de l’Intérieur souhaite en effet ajouter l’abandon du visa territorialisé. En d’autres termes, les étrangers régularisés sur place pourront mettre, après, le cap sur le territoire métropolitain. Or de plus en plus d’Africains, venus du Mozambique ou de la région des Grands Lacs, débarquent à Mayotte. Tel un appel d’air, cette décision risque fort d’attirer encore davantage de migrants, effaçant du même coup l’objectif recherché en premier lieu. Il est à parier que l’archipel deviendrait une escale très prisée sur le chemin de l’Europe.

Gérald Darmanin veut, par ailleurs, inscrire son projet dans La nationalité le cadre d’une révision constitutionnelle. On sait la procédure longue et semée d’embûches. Le débat s’annonce houleux, en présence d’une majorité relative et tiraillée. La gauche est déjà vent debout contre ce qu’elle interprète comme une violation du principe d’égalité des territoires. Quant à la droite, elle devrait logiquement exiger que la suppression du droit du sol soit étendue à tout le pays.
À Mayotte, comme partout en France, pourquoi l’attribution de la nationalité serait-elle un dû ?

Source : Le Figaro  12/2/2024

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mardi, 06 février 2024

Revue de presse : Avoir des enfants, un « plus » pour un politique ? La réponse est oui

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Gabrielle Cluzel Boulevard Voltaire cliquez ici

Stupeur et tremblement. Un propos de Guillaume Peltier au micro de Sonia Mabrouk sur Europe 1/CNews a déclenché une vague d’indignation : « Marion Maréchal est maman de deux petites filles et ça compte beaucoup. » Guillaume Peltier ajoute être « assez gêné » par cette « nouvelle mode », cette « tendance » des politiciens à ne pas avoir d’enfants : il cite Emmanuel Macron, Gabriel Attal mais aussi les têtes de liste aux européennes Bardella et Bellamy. Pour lui, « à l’heure où la natalité est en berne, la politique familiale est attaquée […] avoir des enfants est un message politique ». Il précise vouloir le dire « sans jugement et avec beaucoup de délicatesse » : pour lui, ce n’est pas « un moins » de ne pas en avoir, mais « un plus » d’en avoir : « Avoir des enfants, c’est la garantie de sérieux, de concret par rapport au présent et par rapport à l’avenir. C’est la certitude que la valeur de transmission va l’emporter sur la valeur de l’ambition. » « C’est la garantie, conclut-il, qu’on pensera davantage à la prochaine génération qu’à la future élection. »

Blessant mais vrai 

On peut trouver le propos, en dépit des précautions oratoires, maladroit et potentiellement blessant pour les personnes nommément citées, car il fait fi des raisons intimes, qui sont parfois de grandes souffrances : on se souvient de l’ancien Premier ministre d’Écosse, Nicola Sturgeon, souvent cité parmi les dirigeants sans enfant, qui avait avoué avoir fait jadis une fausse couche. Mais la politique n’a jamais été le lieu le plus charitable du monde. Par ailleurs, si aborder la vie privée est interdit en politique, il faut que cette règle soit appliquée dans tous les sens : n’oublions pas que c’est Gabriel Attal lui-même qui a évoqué son homosexualité, dans un contexte totalement hors sujet, à l’Assemblée, il y a quelques jours.

Au fond, ce qu’assène Guillaume Peltier est-il fondamentalement faux ?

Les noms d’oiseaux fusent de partout, et en particulier du RN : « C’est tellement bidon, blessant et ridicule… », jette notamment, sur X, le député du Gard Pierre Meurin Jordan Bardella n’a que 27 ans ; et il se donne à fond pour son pays. Louis XIII n’est devenu père de Louis XIV qu’à 28 ans. Il était pourtant un grand roi. »

Difficile, bien sûr, de faire grief à un jeune homme de 27 ans de ne pas (encore) avoir d’enfants. Mais puisqu’on répète à l’envi que la jeunesse est un atout, n’a-t-on pas le droit de dire qu’en revanche, le manque d’expérience en est le revers ? Or, il se trouve que la parentalité est une incomparable expérience empirique, qui « vous enracine et vous oblige à prévoir l’avenir », vous force à « ne pas travailler pour votre bien-être à vous », qui « vous oblige à prendre des décisions qui s’inscrivent dans le temps long ». Ce n’est pas moi qui le dis mais Marine Le Pen, à l’auteur du livre Femmes dirigeantes, comment elles ont osé (Plon, 2022). Marine Le Pen use, du reste, de ce statut personnel pour faire campagne : à Saint Rémy-sur-Avre (Eure-et-Loir), en 2022, c’est en « mère de famille » que Marine Le Pen s’est posée pour défendre les « plus vulnérables ». Une posture rassurante que lui autorise - légitimement - sa situation personnelle.

Nicolas Sarkozy, dans le livre Chérie, j’ai rétréci la droite (Robert Laffont), avance quant à lui que le manque d’autorité d’Emmanuel Macron serait lié au fait qu’il n’a pas d’enfant. A-t-on le droit d’aborder ces questions ou sont-elles taboues ? Quand Gabriel Attal affirme qu’ayant été lui-même harcelé, il comprend les enfants qui le vivent, il s’avance un peu : si jeune soit-il, il fait référence à l’école d’il y a vingt ans. La dégringolade est si rapide, en France, que le harcèlement d’aujourd’hui n’est pas comparable à celui d’hier. Il faut être parent pour en prendre la mesure.

Symbole et malaise 

Puis si, individuellement, l’infécondité de ceux qui nous gouvernent (ou y prétendent) ne veut rien dire, elle est, collectivement, chargée de sens.

D'abord, pour le symbole : la natalité en berne de nos pays européens et de leurs dirigeants est révélatrice d’un état d’esprit - même si, encore une fois, chaque histoire est singulière - où la vie de famille, la procréation, l’envie de transmettre ne sont pas les priorités. Comme leurs nations, nos dirigeants acceptent de disparaître sans postérité.

Ensuite, pour le malaise qui en résulte : alors que l’horizon est si chaotique, que les peuples ont la certitude un peu plus forte, chaque jour, qu’une élite décide de leur avenir - et, donc, de celui de leur progéniture - sans les consulter, il y a comme une présomption d'« après moi le déluge » : quand, en 2015, celle qui, bizarrement, a été surnommée « Mutti Merkel » a ouvert la voie à une immigration massive en Europe, par la route syrienne, avec son célèbre « Wir schaffen das » [« Nous y arriverons ! »], c’est l’avenir des enfants qu’elle n’a pas qu’elle a obéré.

 

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Les agriculteurs, lanceurs d’alerte sur le déclin de l’Europe

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La colère des agriculteurs a mis en lumière les impasses du modèle de transition écologique promu par la Commission européenne, analysent l’économiste, Christian Saint-Etienne et le banquier d’affaires, Philippe Villin. En s’imposant des normes contraignantes sans exigence de réciprocité pour ses partenaires commerciaux, l’Europe est en train d’hypothéquer son avenir et de détruire sa croissance économique, estiment-ils. Si les dirigeants européens persistent dans leur aveuglement, cette politique ne fera qu’accélérer le déclin du Vieux Continent, concluent-ils, et cela profitera à la Chine et aux États-Unis, qui ont su donner la priorité à leur industrie nationale.

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Source : Le Figaro 5/2/2024

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lundi, 05 février 2024

Écologisme, date de péremption 2024

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Pascal Praud est un bon pourfendeur des idées reçues – enfin presque eu égard aux lignes à ne pas franchir -, chaque jour tout à la fois sur Europe 1 et sur la chaîne de télévision. CNews. Il tient également une chronique dans le Journal du dimanche, où, fort d’un solide bon sens, il dénonce les hérésies d’aujourd’hui. Sa plume est joyeuse, trempée dans le vinaigre quand il le faut, mais surtout sans illusion. Avec lui, on voit souvent l’envers du décor. La cuisine et ses tambouilles. Les agriculteurs dans la tourmente lui donnent l’occasion d’en remettre une louche contre Bruxelles, décidément la source de tous nos ennuis. Une Europe contre les Européens en quelque sorte, ce qui n’est pas le moindre des paradoxes.

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Source : Le Journal du dimanche, 4/02/2024

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Revue de presse : Hommage à Jean-Pierre Stirbois

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«… La présence de cinq millions d’immigrés pèse lourdement sur la vie économique de la France. Aussi, nous exigeons l’arrêt de l’immigration et leur retour dans la mère patrie. La priorité au travail doit se faire d’abord au bénéfice des Français »

(Propos tenus par Jean-Pierre Stirbois, lors des Législatives de… 1978).

Eric de Verdelhan, Riposte laïque cliquez là

Peut-être qu’un jour Marine Le Pen sera présidente de la République ? Tout est possible !

Elle n’a « pas de problème avec l’islam », elle est favorable à l’inscription du droit à l’IVG dans la Constitution, et elle est farouchement contre l’idée de « remigration ». Le RN ne s’interdit pas de rompre avec l’AFD allemand au Parlement européen. En voulant dédiaboliser son parti, Marine Le Pen a rejoint le système – « la bande des quatre » – que son père dénonçait autrefois.

Son parcours me rappelle celui de… François Bayrou, le crétin des Pyrénées. Il y a quelques années les grenouilles de bénitiers, les démocrates-crétins et les petits-bourgeois de province ne tarissaient pas d’éloge sur Bayrou, catholique, bien marié, père de six enfants, conservateur, etc. Il incarnait la droite telle qu’on la conçoit dans les salons mondains. Il était paré de toutes les vertus, de plus il avait commis un livre (1) sur le bon Roi Henri IV, le père de la « poule au pot », un des rares monarques qui fait l’unanimité auprès des Français. Certes le « Vert Galant » changeait plus souvent de religion que de chemise, il portait une ceinture de harengs pour éloigner les mouches, et l’une de ses nombreuses maîtresses lui déclara un jour « Ah Sire ! Il vous prend bien d’être Roi, sans cela on ne pourrait vous souffrir car vous puez comme charogne ! », mais il a laissé l’image d’un homme truculent, ripailleur, goinfre, trousseur de jupons, paillard, bref un roi bien français. Et puis un enfant baptisé – catholique – au vin de Jurançon ne pouvait pas devenir un mauvais monarque.

Au fil du temps, François Bayrou, dont l’air benêt cache une ambition démesurée et un ego susmentionné, a cheminé vers la gauche. Il a soutenu la candidature de François Hollande avant de s’allier avec Emmanuel Macron. Il a rejoint ce que j’ai appelé, dès 2017, « l’extrême centre ».

Marine Le Pen, elle, ne se réclame pas de la droite. Elle dit elle-même ne pas savoir ce qu’est la droite et racole chez les électeurs de Mélenchon. Certains – imbéciles, naïfs ou inconscients ? – trouvent qu’elle a bien mené sa barque en devenant enfin fréquentable. On nous dit que, grâce à sa dédiabolisation, elle fait dorénavant (presque) partie de « l’arc républicain ».

Si j’ai bien compris, ce fameux « arc républicain » est une sorte d’intronisation dans la secte (2) « ripoux-blicaine ». Un peu comme en franc-maçonnerie, il faut être parrainé pour en faire partie. C’est un entre-soi de la bien-pensance ; c’est elle qui définit le bien et le mal or, comme vous le savez, le mal absolu, bien pire que la vérole, c’est l’extrême droooâââte, le nationalisme, et le populisme.

Marine Le Pen, disais-je, sera peut-être au pouvoir en 2027, mais pour faire quelle politique ?
En attendant, elle ne semble avoir qu’un ennemi, « Reconquête ! » d’Éric Zemmour. Je note d’ailleurs que les médias consacrent leur une (ou leur antenne) à Jordan Bardella et évitent de parler de Marion Maréchal. On me dit que le RN a le vent en poupe pour les Européennes et que la liste conduite par Marion Maréchal fera un flop, donc qu’il faut voter RN. Ce raisonnement est stupide. Il s’agit d’un scrutin proportionnel donc il me paraît souhaitable, voire indispensable, que la liste de « Reconquête ! » obtienne un maximum d’élus, et ce pour trois raisons : la première c’est que le programme de « Reconquête ! » est le seul (pour l’instant) qui évoque sans la moindre ambiguïté le « Grand Remplacement » et la nécessaire « remigration ». La seconde est que le parti d’Éric Zemmour a subi deux échecs – à l’élection présidentielle et aux Législatives – et que je le vois mal se relever d’un nouvel échec. Si la liste de Marion Maréchal fait moins de 5 %, « Reconquête ! » ira rejoindre les partis qui font de la figuration faute d’arriver à s’entendre, comme « Les Patriotes » de Philippot, « Debout la France » de Dupont-Aignan ou « L’Union Populaire Républicaine » d’Asselineau. « La droite la plus bête du monde » aura, une fois de plus, réussi à se tirer une balle dans le pied.

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dimanche, 04 février 2024

Parution du nouveau numéro (n°44) de la revue Livr'arbitres

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samedi, 03 février 2024

La mairie socialiste du 10ᵉ arrondissement tente d’interdire la cérémonie des Bobards d’Or !

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Source Polémia cliquez là

Dans un communiqué de presse daté du 28 janvier, la maire socialiste du 10ᵉ arrondissement Alexandra Cordebard appelle le Théâtre du Gymnase Marie Bell à interdire la prochaine cérémonie des Bobards d’Or, que nous organisons dans ce théâtre depuis plus de 8 ans.

La cérémonie (parodique) des Bobards d’Or distingue, chaque printemps, les journalistes et les médias qui n’hésitent pas à mentir délibérément pour servir le politiquement correct. Elle est organisée depuis 2010 par l’association Polémia. L’édition 2024 se tiendra le 5 mars avec une nouveauté : les mensonges des personnalités politiques, répercutés dans leurs médias alliés, seront présentés au public.

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Ce communiqué diffamatoire d’Alexandra Cordebard reprend un certain nombre de mensonges que les bobardeurs professionnels ont répandu depuis des années. Bien loin des fantasmes, la réalité est tout autre : jamais Polémia n’a été poursuivi pour des propos qui tombent sous le coup de la loi.

Suite à ce communiqué, le Théâtre du Gymnase Marie Bell à décidé de refuser d’accueillir l’événement alors même que nous traitons depuis plusieurs mois avec eux et que la salle a déjà été réservée et entièrement réglée.

Nous ne céderons ni aux pressions de l’extrême-gauche parisienne, ni aux mensonges visant à nous salir.

Pour la 15ᵉ année consécutive, la cérémonie des Bobards aura lieu ! Rendez-vous le 5 mars prochain pour démasquer les propagandistes du système médiatique et leurs complices !

Réservez vos places cliquez là

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Parution du nouveau numéro de la revue Eléments

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Chez votre marchand de journaux, 7,90 €

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mercredi, 31 janvier 2024

Parution du nouveau numéro (n°98) de Terre & peuple Magazine

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En savoir plus cliquez ici

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mardi, 30 janvier 2024

Révolte des agriculteurs : « Nous sommes face à un choix de société et de civilisation »

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Pour l’historien Pierre Vermeren, la colère des agriculteurs est la conséquence de décennies de destruction de l’économie paysanne et d’ouverture au marché mondial, qui a livré les exploitants à des concurrences déloyales. À cela s’ajoute la multiplication des normes, des taxes et des lois sans prise en compte de la réalité du terrain. Au-delà du modèle agricole, c’est notre mode de vie qui est en jeu, explique-t-il. Face à la flambée des coûts de la vie, les Français consacrent une part toujours plus faible de leur budget à l’alimentation et délaissent les produits français pour des aliments de moindre qualité importés par la grande distribution.

Dans une société à la dérive qui doit suivre les injonctions contradictoires de ses dirigeants, les paysans sont devenus un refuge culturel de l’identité de la France, et il est temps, conclut-il, de leur faire confiance pour préserver notre art de vivre et protéger l’environnement dans lequel ils évoluent.

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Source : Le Figaro 30/1/2024

 

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dimanche, 28 janvier 2024

« Depuis 1971, le Conseil constitutionnel s’est érigé en quasi-législateur »

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Source Boulevard Voltaire cliquez ici

La loi Immigration, adoptée par le Parlement le 19 décembre dernier, a été lourdement censurée par le Conseil constitutionnel le 25 janvier. Guillaume Bernard, historien du droit et politologue, répond aux questions de BV et dénonce un coup d’État du Conseil constitutionnel.

Raphaëlle Claisse : La censure du Conseil constitutionnel sur la loi Immigration vous a-t-elle étonné ?

Guillaume Bernard : Cette censure était prévisible dans la mesure où, depuis une cinquantaine d’années, depuis 1971 plus précisément, le Conseil constitutionnel s’est érigé en quasi-législateur. Certes, il ne peut pas s’autosaisir, mais il a transformé le contrôle de constitutionnalité tel qu’il avait été prévu en 1958 par Michel Debré. En 1958, le contrôle était prévu après le vote de la loi et avant sa promulgation pour éviter qu’une loi ne déséquilibre les institutions. Or, depuis 1971, le Conseil a créé, de manière prétorienne, le bloc de constitutionnalité. En effet, il utilise un certain nombre de normes, comme la Déclaration des droits de l’homme, le préambule de la Constitution de 1946, pour juger de la politique qui est décidée par la représentation nationale. Il ne fait pas que défendre l’équilibre institutionnel, il prend des positions politiques pour autoriser, ou non, ce qui est voulu par les représentants des Français.

Deux moyens auraient permis aux hommes politiques de prévenir un tel fiasco, le premier était d’organiser un référendum, car pour l’instant, le Conseil ne se permet pas de vérifier la constitutionnalité d’une loi référendaire. La deuxième possibilité est de réviser la Constitution et d'y introduire un certain nombre de principes de défense de la nation, comme le principe de préférence nationale.

RC : Selon une députée Renaissance, le Conseil constitutionnel ne fait pas de politique. Qu’en pensez-vous ?

GB : Je ne partage pas cet avis, notamment pour les raisons que j’ai évoquées, c’est-à-dire le bloc de constitutionnalité composé de différents textes qui contient des dispositions qui sont parfois contradictoires et dans lesquelles le Conseil peut piocher à sa guise pour autoriser, ou non, la politique voulue par les représentants des Français. C’est donc une décision politique. Certes, le Conseil ne peut pas s’autosaisir, mais dans la mesure où il est saisi, il peut se permettre d’autoriser ou non une politique. On sait que les dispositions déclarées inconstitutionnelles sont censurées, elles ne peuvent pas être promulguées. Il y a donc un choix politique qui va à l’encontre du principe démocratique de l’État de droit et qui peut aller à l’encontre de la volonté générale. C’est extrêmement choquant.

RC : Selon vous, quelle serait la solution face à la mainmise du Conseil constitutionnel sur la vie politique du pays ?

GB : Il y a deux mesures à prendre de manière urgente. Tout d’abord, dans le contrôle de constitutionnalité par voie d’action, c’est-à-dire celui qui intervient après le vote de la loi et avant sa promulgation, il faut revenir à ce qui était prévu en 1958, à savoir un contrôle strictement par rapport à un texte constitutionnel, pour empêcher qu’une loi ne puisse faire revenir, par exemple, vers les régimes d’assemblée des IIIe et IVe Républiques. C’est un contrôle pour protéger l’équilibre institutionnel. Deuxième mesure à prendre : le contrôle de constitutionnalité par voie d’exception, créé par la révision de 2008 dans le cadre de la question prioritaire de constitutionnalité, qui permet à un justiciable de dire à l’occasion d’un procès qu’une loi viole ses libertés fondamentales. Là, le contrôle de constitutionnalité pourrait continuer à se faire par rapport au bloc de constitutionnalité, parce qu’il ne s’agit pas de faire entièrement confiance au législateur. En revanche, il faut que la décision prise par le Conseil, ne concerne que le cas d’espèce : écarter l’application de la loi et non abroger la loi.

Propos recueillis par Raphaëlle Claisse

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Quand la Constitution se retourne contre la nation

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Mathieu Bock-Côté

Ce qui devait arriver arriva : le Conseil constitutionnel a censuré jeudi l’essentiel de la loi immigration. Certes, et c’est la petite musique du jour, on explique que le Conseil constitutionnel, pour l’essentiel, n’aurait pas touché le fond du texte, et viserait essentiellement ses vices de forme – c’est la question des fameux cavaliers législatifs. On ne se laissera pas bluffer : ce pointillisme juridique témoigne surtout de la mise sous tutelle du Parlement par les juges, qui lui contestent désormais le droit élémentaire d’amender un texte de loi.

La Cour suprême française, puisqu’il faudrait bien l’appeler ainsi, se donne unilatéralement le droit de modifier l’équilibre des pouvoirs à son avantage - ce qu’elle fait depuis le début le début des années 1970 avec l’invention du bloc de constitutionnalité. Le déploiement de « l’État de droit» correspond en fait à une prise de pouvoir par les juges, qui depuis ne cessent d’étendre leur pouvoir - souvent aussi en interprétant de manière exagérément créative les principes constitutionnels, en fonction de l’évolution de l’idéologie dominante, qui tend à se confondre avec le sens de l’histoire. Le véritable arbitraire du pouvoir est là.

En fait, la France vit déjà, depuis un certain temps, dans une forme de VIe République qui cherche à se faire passer pour une version évoluée de la Ve. C’est ainsi que s’opèrent les coups d’État depuis cinquante ans : les institutions anciennes, comme celles relevant de la souveraineté populaire, ne sont pas abolies mais vidées de toute substance. Elles demeurent à la manière d’un vieux décor, même si le vrai pouvoir ne s’y trouve plus. Elles demeurent, car comme le notait en son temps Machiavel, le peuple tend à se montrer attaché à ses coutumes, à ses vieux rituels - bien davantage qu’à l’exercice réel du pouvoir, d’ailleurs, et il est bien vu, pour éviter sa révolte, de feindre de les respecter. Ces institutions vidées du pouvoir pourraient toutefois en être réinvesties, ce que rappellent tous ceux qui plaident pour une réforme constitutionnelle.

À l’échelle de l’histoire, on assiste à une inversion de la philosophie constitutionnelle. Traditionnellement, une constitution avait pour vocation d’organiser politiquement un peuple, de structurer sa vie politique, en lui donnant les moyens nécessaires pour agir par lui-même dans l’histoire. Elle n’était toutefois pas à elle-même sa propre fin. La sagesse politique rappelait qu’une constitution qui paralyse un peuple, déforme sa vie politique, le condamne à l’impuissance publique, est une constitution qui doit être changée, tout simplement.

C’est pour cela d’ailleurs que le général de Gaulle a fondé la Ve République : il jugeait la IVe structurellement impuissante. Il n’y avait pas chez lui de fétichisme institutionnel. Les institutions devaient servir les hommes et non l’inverse. Une bonne constitution n’est pas qu’un texte juridique : elle tient compte de l’histoire d’un peuple, de sa psychologie collective. Il n’en est plus ainsi. La Constitution désormais désincarne : un peuple est ainsi appelé à s’immoler symboliquement dans le droit – les principes constitutionnels un jour fixés et par les juges interprétés sont jugés plus importants que son identité profonde – d’ailleurs, existe-t-elle vraiment ? La Constitution se retourne contre la nation, l’État aussi.

Peut-être faut-il aussi y voir une radicalisation du contractualisme moderne, où la logique du contrat social s’extrémise au point de se substituer à toute vie organique – au point de la neutraliser, et de juger son dépérissement comme nécessaire. Mais il faudrait alors en venir à la conclusion que la pente naturelle de la modernité est fondamentalement impolitique – ou plutôt, qu’elle invisibilise le politique dans une technostructure sur laquelle l’homme a bien peu d’emprise, et qui se déploie sans qu’il ne soit possible d’en dévier le sens. L’histoire s’écrirait sans les hommes, devenus pantins des systèmes qu’ils ont mis au monde.

Mais ce serait encore là céder à sa ruse, car derrière cette évolution des institutions, prend forme un régime oligarchique qui ne dit pas son nom, et qui sert globalement les intérêts de ce qu’on appelle un peu communément les élites mondialisées. Dans leur esprit, le peuple est une catégorie politique dangereuse, toxique : il n’apparaît plus qu’à travers le concept marqué de « populisme ». Il est nécessaire de le contenir, de l’emmailloter, idéalement de le démembrer, pour qu’il ne puisse pas faire de mal avec ses réflexes régressifs, son passéisme insurmontable, et l’incapacité qu’on lui prête à comprendre le mouvement du monde.

En fait, il est nécessaire de le désarmer institutionnellement. Sans quoi il pourrait, à travers ses représentants, voter des lois que la morale réprouve et que le sens de l’Histoire, deviné par les théologiens de la modernité, n’autorise pas.

Source : Le Figaro 27/1/2024

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jeudi, 25 janvier 2024

Le massacre organisé de l’agriculture

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Voici des décennies que nos braves paysans servent de variable d’ajustement – avec l’armée – dans les comptes de la nation, tous les gouvernements donnant la priorité aux affameurs de la grande distribution. Cet irréalisme est tout à la fois le résultat d’une élite qui ne sait plus ce qu’est un peuple, et de l’Union européenne qui autorise des concurrences déloyales issues de territoires extra-européens et ne respectant pas nos normes sanitaires. Par ailleurs, que peut-on exiger d’une population qui bosse soixante-dix heures par semaine pour toucher en fin de mois des queues de cerise ? Voici trop longtemps que l’on maltraite nos paysans. Aujourd’hui, ils sont dans la rue et ce gouvernement a tout à craindre, car ils n’ont rien à perdre. Une fois de plus Natacha Polony, dans Marianne, dresse un réaliste bilan.

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Source : Marianne 25/1/2024

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mercredi, 24 janvier 2024

Le paysan et la « start-up nation »

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Vincent Trémolet de Villers

Des tripes et du sang jetés sur les grilles des préfectures, du foin qui pave les routes de la « start-up nation », une famille endeuillée, au petit matin, par un chauffard sous OQTF. Les roues immenses des tracteurs roulent déjà sur les confettis d’une rentrée où la politique fut trop souvent réduite à des querelles de casting, des polémiques de cour d’école. Bulles de savon à côté de la révolte existentielle de centaines de milliers de paysans qui ne veulent pas mourir.

Survivre, pour eux, c’est bien de cela qu’il s’agit. La conjugaison de normes écologiques de plus en plus contraignantes et d’une mise en concurrence intenable (puisque les concurrents n’obéissent pas aux mêmes règles) rend l’exercice suicidaire. Le harcèlement réglementaire, la surveillance sous couvert d’impératifs climatiques, le sentiment d’abandon face à l’ampleur de la tâche, la pauvreté matérielle sur fond de subventions nourrissent un peu plus le découragement. Il faut y ajouter les représentations dans lesquelles l’agriculteur français est trop souvent croqué comme une survivance des temps an- ciens, le dépôt d’une bouteille hors d’âge. Pour l’urbain méprisant, promoteur de viande de synthèse et du tracteur électrique, c’est au mieux le gardien d’un folklore qui agrémente un week-end à la campagne, au pire un pollueur qui assassine la terre, un voleur d’eau, une brute qui maltraite les bêtes : le moisi d’une société révolue. Pour l’opinion silencieuse (et majoritaire), le paysan, c’est un symbole, la figure immémoriale de la France laborieuse.

S’il est habile, Gabriel Attal parviendra à contenir la gronde avant qu’elle ne tourne en jacquerie. Supprimer la taxe sur le gazole, arracher les mauvaises normes, sortir du double jeu - non à Bruxelles et oui à Paris - sont un préalable, mais ce que nous disent ces engins agricoles sur l’autoroute résonne encore plus profondément. La puissance immatérielle du travail de la terre au pays de Sully, de Millet, de Giono est inversement proportionnelle à son déclin économique. Elle rejoint les attachements profonds et les vives inquiétudes de tous ceux qui ont quitté les champs depuis des générations mais veulent que continue la trinité de Braudel : pays, paysans, paysages.

Source : Le Figaro 24/1/2024

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mardi, 23 janvier 2024

Exemple d’insécurité urbaine : Montbéliard

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Célestine Gentilhomme, journaliste au Figaro, a enquêté dans la ville de Montbéliard (Doubs) pour évaluer les problèmes d’insécurité qui la mine. La maire LR, Maire-Noëlle Biguinet, en poste depuis dix ans, se bat avec ses moyens, trop limités, dont elle dispose. Car, note-t-elle, si la sécurité est du ressort de l’Etat, force est d’avouer que les élus locaux doivent, malgré eux, se substituer aux obligations de l’Etat en la matière. Elle a donc multiplié le nombre de policiers municipaux et installés des caméras dans les quartiers difficiles qui ont été rapidement détruites. Gérald Darmanin, à l’Intérieur, se contente de boucher les trous faute d’avoir une vision politique globale en matière de sécurité incluant la justice. La France de demain est là, en pire si rien n'est fait.

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Source : Le Figaro 23/01/2024

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dimanche, 21 janvier 2024

Italie : la Cour de cassation estime que le « salut fasciste » n’est pas un délit dans le cadre d’une commémoration

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Source Le nouveau Présent cliquez ici

Alors qu’elle se déroule depuis de très nombreuses années, dans les mêmes conditions, sans le moindre incident, la commémoration romaine de la tragédie d’Acca Larenzia a cette année suscité de très nombreuses réactions scandalisées dans le monde politico-médiatique international, sans doute dans le but de tenter d’embarrasser le gouvernement de Giorgia Meloni.

Chaque année, en effet, des centaines de militants de la droite radicale italienne se réunissent le 7 janvier, à Rome, pour honorer la mémoire de trois jeunes militants du MSI assassinés en 1978, au cours des tragiques « années de plomb ».

Franco Bigonzetti et Francesco Ciavatta, âgés de 20 et 18 ans, ont été assassinés devant le siège du Mouvement social italien via Acca Larenzia, dans le quartier de Tuscolano par des militants d’extrême gauche. Stefano Recchioni, 20 ans, lui, a été tué quelques heures plus tard par un capitaine des carabiniers au cours d’affrontements avec la police lors d’une manifestation organisée sur le lieu de l’attentat, la situation ayant dégénérée après qu’un policier a jeté sa cigarette dans la flaque de sang entourant l’une des victimes.

Cette année, étrangement, les images de la commémoration ont fait le tour de la planète, les médias redoublant de propos horrifiés et scandalisés, semblant découvrir un événement pourtant traditionnel à Rome, laissant par ailleurs penser que sa tenue et son ampleur résulteraient de la récente prise de pouvoir de Giorgia Meloni et de son parti toujours qualifié de « post » ou « néo » fasciste malgré tous les gages donnés par la présidente du Conseil italien pour se dédouaner de cet héritage. Au coeur de la polémique, les « saluts romains » effectués par les participants à l’énonciation du nom de chacune des victimes de la haine d’extrême-gauche. Une gestuelle traumatisante pour les éditorialistes de gauche, hurlant au retour de «la bête immonde» et des «heures les plus sombres » de l’histoire. Pour toutes ces belles âmes, il convenait de toute urgence de mettre en place une répression implacable contre ces jeunes hommes et femmes qui venaient, dans un silence religieux et sans la moindre violence, honorer la mémoire de trois jeunes militants victimes de lâches assassins qui n’ont jamais été retrouvés ni évidemment condamnés.

Las, la Cour de Cassation italienne, réunie en urgence face au psychodrame médiatique, a estimé que le « salut fasciste » n’était pas un délit dans le cadre d’une commémoration et qu’il ne pouvait susciter des poursuites pénales que s’il était lié à une volonté de refonder le parti fasciste.

Pour CasaPound Italia, le mouvement organisateur de la cérémonie : « la décision de la Cour de cassation est une victoire qui met enfin un terme à une série d’accusations et d’indignes polémiques qui ont éclaté après la commémoration d’Acca Larenzia ».

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samedi, 20 janvier 2024

Aberrations écologiques

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Gaëtan de Capèle

Mais où est donc passée l’«écologie à la française» voulue par Emmanuel Macron, accessible et juste, responsable et pragmatique? Les maires aux prises avec l’ubuesque ZAN - zéro artificialisation nette - de la loi climat et résilience se le demandent bien. Pendant que, persuadés de participer au sauvetage de la planète, les militants de la convention citoyenne jubilent, eux constatent que l’idéologie verte a encore frappé, détachée de toute réalité du terrain. Le résultat est sans appel : au nom du principe large et flou de la préservation de la biodiversité, les réserves foncières des communes se trouvent aujourd’hui dans les faits quasi congelées. Il faut faire preuve d’une naïveté confondante pour s’étonner des conséquences de cette situation créée de toutes pièces. Comme attendu, la pénurie de logements, considérée non sans raison comme une bombe à retardement sociale, s’aggrave mécaniquement sur fond de hausse des prix. Quant aux investisseurs que l’on cherche à attirer pour réindustrialiser nos régions, ils se demandent où installer leurs sites de production.

Le ZAN, avatar de l’angoissante ZFE qui interdit l’accès aux centres-villes, ne constitue pas la moindre des aberrations de nos ambitions écologiques. Les agriculteurs en savent quelque chose. Sommés de nous nourrir en produisant 100 % bio, sans engrais, sans pesticides - et à la force des bras, rêve-t-on à Saint-Germain-des-Prés -, ensevelis sous les normes et les contraintes, ils ne s’en sortent plus. Et se révoltent. Les propriétaires de logement ne sont pas en reste, victimes d’une réglementation tatillonne sur la rénovation thermique qui participe activement à la paralysie du marché immobilier. Dans l’énergie, le même dogmatime vert a failli ruiner la filière nucléaire, ce miracle industriel qui nous assurait l’électricité la plus abondante et la moins chère du monde. Il a fallu rien de moins qu’une guerre aux portes de l’Europe et une crise énergétique majeure pour reprendre nos esprits. L’écologie à la française est décidément un long chemin d’apprentissage.

Source : Le Figaro 20 /01/2024

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jeudi, 18 janvier 2024

Pauvre France !

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Emmanuel Macron dans sa conférence de presse de mardi soir nous a refait le coup du catalogue de bonnes intentions. Comment croire un président qui officie depuis sept ans maintenant pour en arriver à un pays qui se défait de toutes parts. Où que vous tourniez votre regard, un problème surgit. Et pas en bien. On ne refait pas un pays en claquant des doigts. Une fois de plus Natacha Polony, dans Marianne, nous dresse un état des lieux d’une brutale lucidité.

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Source : Marianne 18/1/2024

11:28 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |