lundi, 05 mai 2025
Roumanie : George Simion, le candidat souverainiste, inflige un camouflet à l’oligarchie euro-atlantiste
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C’est un véritable bras d’honneur que le peuple roumain vient d’adresser à l’oligarchie bruxelloise et à ses relais. Le 5 mai, George Simion (Breizh-info est le seul média francophone à l’avoir déjà interviewé), leader du parti AUR (Alliance pour l’Union des Roumains), est arrivé largement en tête du premier tour de la présidentielle roumaine, avec plus de 40 % des voix, malgré un contexte politique explosif et des tentatives évidentes de manipulation électorale.
Alors que l’élection présidentielle de novembre dernier avait été annulée dans des circonstances plus que troubles — notamment après la victoire surprise du candidat antisystème Călin Georgescu — la Roumanie était appelée de nouveau aux urnes ce week-end. Et le résultat est sans appel : George Simion, qui a pris le relais politique malgré de nombreuses différences, de Georgescu, s’impose comme la figure de proue d’une Roumanie décidée à retrouver sa souveraineté.
Une victoire populaire contre le système
Avec 40,87 % des suffrages, Simion devance très largement le maire globaliste de Bucarest, Nicușor Dan (20,97 %), et l’actuel président par intérim Crin Antonescu (20,13 %), qui ne sera pas présent au second tour prévu pour le 18 mai.
Dans un discours offensif, Simion a salué « une victoire exceptionnelle » et affirmé : « Aujourd’hui, le peuple roumain s’est levé. Il est temps qu’il soit entendu. Malgré les obstacles, malgré les manipulations… les Roumains ont parlé. »
L’élection survient dans un climat de fortes tensions. En novembre dernier, Călin Georgescu, alors vainqueur du premier tour, avait vu sa candidature annulée sur fond d’accusations d’« ingérence russe ». L’Union européenne avait alors été pointée du doigt pour sa pression exercée sur Bucarest afin d’empêcher l’élection d’un président ouvertement eurosceptique et opposé à la ligne belliciste en Ukraine.
Arrêté en février, Georgescu est poursuivi pour des motifs politiques à peine voilés : « incitation à des actions contre l’ordre constitutionnel », « diffusion de fausses informations » ou encore « création d’une organisation à caractère fasciste ou xénophobe ». En mars, il a été officiellement interdit de se présenter à nouveau, pour avoir — selon la commission électorale — « violé l’obligation de défendre la démocratie ».
Un comble, lorsqu’on constate le sort réservé aux candidats qui contestent la ligne euro-atlantiste…
Un second tour décisif face au système
Malgré ces manœuvres, Simion a choisi d’incarner la relève. Dimanche, il s’est présenté aux urnes aux côtés de Georgescu et a affirmé avoir voté en son nom. « Nous sommes ici avec une seule mission : le retour à l’ordre constitutionnel, le retour à la démocratie », a-t-il déclaré.
Dans une interview accordée à Breitbart News, Simion a affirmé vouloir faire de la Roumanie un allié de la future administration Trump, qu’il considère comme idéologiquement proche du mouvement AUR : « Vous pouvez me considérer comme un candidat MAGA — le seul candidat MAGA dans l’élection roumaine. »
Simion ne cache pas son objectif : incarner une rébellion démocratique contre la tutelle de Bruxelles, en revendiquant les idéaux de la révolution roumaine de 1989, détournés selon lui par des décennies de domination euro-atlantiste.
« Nous avons oublié que des hommes sont morts pour la liberté, pour des élections libres. Le combat continue. Il doit se transmettre de génération en génération. »
Ce scrutin partiel roumain constitue bien plus qu’une élection nationale : c’est un signal lancé à l’Europe occidentale. En s’unissant autour d’un candidat antisystème, souverainiste et pro-Trump, les Roumains rappellent qu’un autre chemin est possible — un chemin libéré de l’emprise technocratique, des diktats bruxellois et des récits imposés.
Le second tour du 18 mai dira si ce sursaut populaire peut se transformer en véritable basculement historique.
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08:43 Publié dans En Europe et ailleurs..., Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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