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jeudi, 14 mars 2024

Espagne : Près de 400 factieux indépendantistes catalans amnistiés par les Cortes

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Michel Festivi

Comme je l’annonçais la semaine dernière la loi d’amnistie exigée par Carles Puigdemont (en photo ci-dessus) le chef des indépendantistes catalans qui avait entraîné un mouvement considérable contre l’État espagnol, sa constitution et ses institutions vient d’être votée par 178 voix contre 172.

L’examen de la loi va désormais passer au Sénat dominé par le Parti populaire, mais malgré l’opposition de la chambre haute qui tentera de retarder l’application du texte, la loi sera sans doute entérinée définitivement fin mai selon les observateurs.

Cette mesure qui permet de blanchir même les actes de terrorisme et de trahison, et qui ne faisait pas partie du programme du PSOE (Parti socialiste ouvrier espagnol) du Premier ministre Pedro Sanchez en juillet 2023, au moment des élections législatives, constitue un détournement total du droit pénal espagnol au profit des seuls critères du droit européen comme l’ont reconnu les députés Junts, parti indépendantiste catalans, eux-mêmes lors du débat avant le vote, se félicitant de la conformité de ces dispositions au droit européen.

Alberto Feijoo le leader du Parti populaire, le premier parti aux Cortes a eu beau dénoncer la soumission de Sanchez aux indépendantistes catalans, et Santiago Abascal le chef de Vox (droite nationale espagnole) « un cas de corruption », rien n’y a fait. D’ailleurs Sanchez a refusé de participer aux débats, arrivant dans l’hémicycle juste avant le vote. Cette attitude hautaine et méprisante lui est habituelle.

Le 30 janvier, les sept députés Junts avaient refusé de voter la loi qui n’incluait pas les délits de terrorisme et de trahison. Immédiatement la plus haute instance judiciaire espagnole annonçait la reprise des poursuites contre Carles Puigdemont exilé en Belgique. Sanchez était donc soumis à une pression considérable des indépendantistes catalans.

Alberto Nunez Feijoo, président du Parti populaire, a pourtant dénoncé toujours et encore, comme Vox, la division de l’Espagne ainsi « qu’une absence absolue de conviction et de scrupules » de la part de Sanchez, et, comme en écho, un député catalan, Joseph Cervera rappelait au Premier ministre que de toute façon « le conflit politique entre la nation catalane et la nation espagnole existe toujours ». Comme quoi les indépendantistes catalans n’ont strictement aucune reconnaissance envers le PSOE, qui pourtant a fait exactement ce qui lui était demandé, le doigt sur la couture du pantalon. Jamais un tel exemple de soumission électoraliste n’avait été à ce point enregistré.

Cette affaire qui secoue grandement l’Espagne intervient de surcroît dans un climat délétère de plaintes nombreuses contre divers barons socialistes dont la présidente actuelle des Cortes Armengol, qui était alors présidente des Baléares jusqu’en mai 2023, pour des faits de prévarications lors de la crise sanitaire dans le cadre de marchés publics qui auraient été frauduleux.

Des élections auront lieu prochainement au Pays basque puis à l’automne en Catalogne. Il y a fort à parier que les indépendantistes de ces deux régions vont encore progresser. A moins que les élections européennes de juin ne rebattent les cartes pour la Catalogne ? L’éclatement de la nation espagnole n’a jamais été aussi proche. Cela contaminera-t-il d’autres pays européens comme la France ? Rien n’est moins impossible.

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lundi, 11 mars 2024

Portugal :  La droite de conviction en très forte hausse

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Michel Festivi 

La droite de conviction a très largement augmenté ses résultats d’hier soir dans le cadre d’élections législatives anticipées. En 2022 Chega (assez en portugais) avait réalisé une percée avec 7,2% et 12 députés. Cette fois ci avec plus de 18% il obtient 48 sièges ce qui est considérable dans une assemblée composée de 230 députés la majorité étant fixée à 116 sièges. Cela est d’autant plus méritoire que cette formation politique est très récente.

André Ventura (en photo ci-dessus) le patron de cette droite forte et de conviction peut jubiler il obtient 10 points de plus et 36 députés de plus.

Toutes les autres formations ont subi d’une manière ou d’une autre un revers. Les socialistes d’abord empêtrés dans une affaire de corruption à l’origine de ces élections anticipées. Le PS portugais qui avait obtenu la majorité absolue en 2022 perd 43 députés et près de 14 points.

Le conglomérat du centre ensuite, l’alliance démocratique, même si elle devient le premier parti au parlement elle obtient seulement 79 sièges deux de plus seulement que les socialistes et ne pourra pas réunir même avec les libéraux de majorité absolue.

Luis Montenegro le chef de cette alliance démocratique s’est déjà tiré une balle dans le pied en annonçant il y a quelques semaines que jamais il ne s’associerait avec Chega. Décidément même au Portugal la droite molle reste la plus bête du monde. En 2015 les socialistes n’avaient pas hésité eux à s’associer avec les communistes et les extrêmes pour gouverner alors qu’ils étaient arrivés en seconde position.

L’important reste le score de Chega. Les sondages ne lui donnait pas plus de 16% au maximum , il a battu ces prédictions. Il faut dire que l’insécurité et l’immigration massive favorisées par huit années consécutives de gouvernement socialiste ont joué en sa faveur. Il devient l’arbitre de la situation politique désormais.

Le Portugal, il y a cinquante ans avait failli passer dans le camp communiste, suite à la révolution dite des œillets, bien mal nommée, c’était plutôt la révolution de la faucille et du marteau.

Ce résultat est une très bonne nouvelle et espérons qu’il anticipe un très bon score de toutes les droites de conviction en Europe le 9 juin prochain. C’est le souhait que l’on peut, que l’on doit former. Le Portugal semble se réveiller, gageons que cela se généralise.

À propos du Portugal, pour information :

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vendredi, 08 mars 2024

Espagne : Amnistie pour les factieux et autres prévaricateurs, corruption à tous les étages.

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Michel Festivi 

L’Espagne socialo-communiste de Monsieur Pedro Sanchez en rajoute en permanence dans le pire. Fin janvier, le projet de loi sur l’amnistie avait été retoqué, les 7 députés indépendantistes catalans du groupe Junts (ensemble), avaient humilié Sanchez en refusant son projet de loi gouvernemental, qui selon eux n’allait pas assez loin dans l’effacement de leurs turpitudes et de leurs violations de la constitution.

Le journal conservateur ABC avait alors fait sa Une de sept « No », pour rehausser encore la claque ainsi donnée aux socialo-communistes qui composent ce gouvernement minoritaire. Tout autre premier ministre, ayant un minimum de dignité et de sens de l’État aurait aussitôt démissionné. Mais Monsieur Sanchez n’a aucun honneur, seul lui importe le pouvoir et sa conservation à n’importe quel prix et quoi qu’il en coûte à l’Espagne et aux Espagnols.

Aussitôt, il remit l’ouvrage sur le métier pour reprendre les contacts avec Carles Puigdemont exilé en Belgique et un accord a été trouvé, selon l’ensemble des articles de la presse espagnole, pour qu’une loi d’amnistie soit votée, sans doute dans les prochaines heures ou jours. Car désormais, Sanchez a accepté toutes les revendications de Junts, la loi inclura les crimes terroristes, de haute trahison, ainsi que tous les délits liés aux détournements de fonds. Bref Monsieur Sanchez a bu le calice jusqu’à la lie et elle est particulièrement amer.

Cela est d’autant plus grave, que lors de la campagne électorale des élections législatives anticipées de juillet 2023, que Sanchez avait provoquées suite à sa débâcle aux élections des communautés autonomes du mois de mai, le sujet de l’amnistie des chefs catalans n’avait quasiment pas été évoqué. De plus, le PSOE n’est que le deuxième parti aux Cortès, avec 121 députés et que sa coalition avec l’extrême gauche Sumar, dispose de moins de sièges que le Parti populaire et Vox réuni. Sanchez ne s’en sort que grâce à l’appoint des élus indépendantistes ou autonomistes catalans et basques, dans le cadre d’une coalition tellement hideuse, qu’elle a été surnommée outre-Pyrénées coalition « Frankenstein ».

Selon les derniers sondages d’opinion, 71% des espagnols seraient opposés à cette loi d’amnistie, outre que 40, 6% des électeurs socialistes espagnols seraient contre aussi, et que 56% d’entre eux refuseraient d’inclure les délits liés aux malversations et 37% d’y prévoir les crimes terroristes. (Journal El Español du 8 mars). Pour ce faire, le gouvernement a trituré les règles du code pénal espagnol et a bafoué les règles de droit, ce qui est dénoncé par une majorité de juristes et de magistrats. Mais Pedro Sanchez reste droit dans ses bottes et n’en a cure de la volonté des espagnols, et d’être à la tête d’un gouvernement minoritaire. Tout faire pour gouverner encore jusqu’en juillet 2027, est son but unique. 

Le journal El Mundo avait écrit à la suite du premier rejet de la loi fin janvier : « l’échange de l’impunité contre un soutien parlementaire relève de la corruption politique du pire genre. Une loi écrite par ses bénéficiaires est une loi corrompue. ». C’est bien de cela qu’il s’agit, l’Espagne est en pleine corruption de type Chaviste et cela ne semble pas inquiéter ni l’Europe, ni les institutions européennes, ni Madame Von der Leyen. Allez savoir pourquoi ?

L’Histoire comme toujours se répéterait-elle ? Les espagnols auraient-il oublié qu’en février 1936, à la suite de la victoire électorale frauduleuse du Front populaire (cela est désormais archi prouvé par le livre publié en 2017 par deux historiens espagnols Manuel Alvarez Tardio et Roberto Villa Garcia : 1936, Fraude y Violencia en las  elecciones del Frente popular, éditions Espasa), une loi d’amnistie permit de faire sortir de prison tous les révolutionnaires dont des catalans qui avaient pris les armes pour abattre les institutions démocratiques de la IIème république en octobre 1934, et instituer un régime soit communiste soit anarchiste en fonction des circonstances. C’est justement le sujet d’un article du 8 mars du journal El Debate titré « L’histoire se répète, la similitude entre l’amnistie de Sanchez et celle du Front populaire en 1936 ». En 1936, à la suite de ces fraudes et de l’anarchie généralisée qui s’en suivra, la guerre civile commencée en octobre 1934, reprendra en juillet 1936.

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lundi, 26 février 2024

Retour sur Manouchian, les communistes et la censure

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Michel Festivi 

Avec un peu de recul, on peut maintenant revenir sur cette affaire de Panthéonisation d’un immigré arménien, qui en 1943 fut arrêté par les Brigades spéciales de la Police parisienne, qui étaient sur sa trace depuis de nombreuses semaines. Manouchian, puisque c’est de lui dont il s’agit, fera l’objet d’un traitement médiatique exceptionnel dès son arrestation et celle de ses hommes, grâce ou à cause des nazis, qui monteront cette affaire en épingle au travers de la fameuse « affiche rouge », placardée sur tous les murs de Paris en février 1944. Bien d’autres courageux résistants ne connaîtront pas cette notoriété !

Manouchian, comme l’a souligné à plusieurs reprises Stéphane Courtois, était membre de l’Internationale communiste depuis le milieu des années 1920, et suivait à la lettre les ordres qui lui étaient donnés par ses chefs, c’est à dire de la direction clandestine du Parti communiste « français », dirigée alors par Jacques Duclos, en lien direct avec Moscou, où vivait Thorez, qui avait déserté et trahi la France.

La MOI était contrainte de multiplier les attentats contre les troupes d’occupation, pour que la résistance communiste puisse apparaître à la libération du territoire, comme la seule qui vaille, afin, dans un plus vaste élan populaire, tenter de parvenir au pouvoir et faire ainsi oublier les deux années de trahison du Parti entre 1939 et 1941. Et ce, quitte à faire prendre tous les risques à ces hommes, très peu nombreux en réalité, guère plus d’une soixantaine au maximum, comme le prouveront des historiens, comme Franck Liaigre, Les FTP nouvelle histoire d’une résistance, qui iront fouiller dans les archives, et qui ne se contenteront pas d’un travail superficiel, comme certains de leurs confrères.

Boris Holban, le chef des MOI va refuser les ordres du Centre, et sera démis de ses fonctions. En juillet 1943, il ne restait plus que peu ou prou 35 combattants. Ils seront quasiment tous arrêtés le 15 novembre 1943, suite à un fiasco opérationnel en date du 12 novembre. A ce moment-là, des voix vont se faire entendre, pour incriminer la direction du PC, de les avoir laissés tomber. C’est tout le sujet du film de Mosco, des terroristes à la retraite, réalisé au début des années 1980, qui fait parler des anciens des MOI revenant sur les lieux mêmes des faits. Le documentaire, primé dans plusieurs festivals, sera vendu à Antenne 2, qui le remisera aussitôt dans un placard, tant le directeur de l’époque, Jean Claude Héberlé craignait que les syndicats CGT ne s’offusquent de sa diffusion et qu’ils multiplient les grèves. Le parti communiste fera des pressions considérables pour que le film ne passe pas à l’antenne, faisant monter au créneau le ban et l’arrière ban de tous ses soutiens staliniens, comme l’inépuisable Robert Chambeiron, homme lige des soviets.  

Devant la levée de bouclier initiée d’ailleurs par feu le journal socialiste, Le Matin de Paris, le courageux Héberlé finira par saisir la Haute autorité de l’audiovisuel, présidée par la non moins courageuse Michèle Cotta, qui en désespoir de cause constituera, pour savoir si le film pouvait être vu par les Français, un « jury d’honneur » composé au petit poil de tous les cryptocommunistes de l’époque, les éternels époux Aubrac, communistes jusqu’au bout des ongles, elle encartée, lui pas ; Claude Bourdet soviétophile avéré  ; Henri Noguères qui avait toujours ménagé « la résistance communiste », et Pierre Sudreau, plus ou moins compagnon de route, qui avait comme très grand ami Guy Ducoloné, alors inamovible député communiste. Cet aéropage, taillé sur mesure, viendra soutenir mordicus la non diffusion du film. Mais suite à des manifestations d’intellectuels, d’Annie Kriegel notamment, ancienne de la MOI à Grenoble, qui soutiendra le film « le beau film de Mosco qui rend compte honnêtement des toutes ces interrogations et hypothèses ...qui sont parfaitement légitimes. », Georges Filloud, le ministre socialiste de l’information sur ordre de Mitterrand sans doute, imposera à Antenne 2 la diffusion du film. Nouveaux cris d’orfraie de l’Humanité et de tous les communistes, qui réussiront à imposer, avant la diffusion, dans le cadre des Dossiers de l’écran, la lecture par le très stalinien Charles Lederman, sénateur communiste, d’un avertissement, suivi d’un débat entre « historiens ». Néanmoins l’audience sera au rendez-vous, en ce mois de juillet 1985, 13 millions de téléspectateurs et 30% de part de marché, record battu pour cette émission très populaire alors. Les sondages confirmeront qu’une majorité de Français pensaient que le PC avait lâché le groupe Manouchian, ce que les historiens ont démontré.

C’est donc avec une stupeur totale que l’on a appris qu’Emmanuel Macron accordait au journal l’Humanité un entretien au sujet de la Panthéonisation du couple Manouchian, alors que ce journal communiste avait été en pointe pour que le film de Mosco, ne soit pas diffusé et soit censuré. Le Président de la république s’est une fois de plus totalement discrédité dans cette affaire, demandant en quelque sorte au criminel de défendre son crime. Dans le film, Philippe Garnier-Raymond, auteur d’un livre, l’affiche rouge, déclarait « A mon avis avec un grand cynisme, la direction des FTP a choisi leur sacrifice, de les abandonner, Je n’irai pas jusqu’à dire, faute de preuves, que le PCF les a cyniquement livrés à la Gestapo. » Et dans sa dernière lettre, Manouchian prophétise « Je pardonne à tous ceux qui m’ont fait du mal ou qui ont voulu me faire du mal, sauf à celui qui nous a trahi pour racheter sa peau et ceux qui nous ont vendus. »  

S’il y avait bien un parti et un journal qui auraient dû faire profil bas et être écartés en ces journées commémoratives, c’est bien le PC « F » et le journal L’Humanité. Son directeur de l’époque, le très stalinien Roland Leroy, piquera une colère mémorable en traitant tous ceux qui militaient pour la diffusion du film d’être « d’extrême-droite », c’était alors essentiellement des socialistes, trop contents de faire la nique aux communistes qui avaient quitté le gouvernement, et qui en juin 1984, aux européennes avaient été rattrapés par un Front national en expansion. Mais par la grâce d’un Président indigne et ignare, ou vice et versa, on eut droit à une commémoration communiste, dans la pire des traditions des pays soviétiques. Même Charles Tillon, et tous les exclus communistes d’alors, firent des déclarations pour que le film de Mosco soit diffusé. Annette Wievorka, qui étudia de près toute cette histoire put affirmer : « Les FTP-MOI sont dans une situation d’extrême précarité ? Qu’importe, pour les communistes l’homme ne fut jamais le capital le plus précieux...il n’y a pas de quoi fouetter une conscience de responsable communiste. »

C’est le remarquable historien Franck Liaigre qui aura le fin mot de cette tragédie « la faiblesse des coups portés aux allemands peut surprendre ; mais l’indigence des effectifs, le manque d’armes et la tactique employée l’expliquent. La volonté du comité, soucieux de châtier les traitres et de remplir les caisses, joue un rôle primordial. De sorte que les FTP ont au total tués plus de Français que d’Allemands. » Tout est dit.

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jeudi, 22 février 2024

Les stratégies judiciaires des islamistes

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Michel Festivi 

L’entrisme islamiste en France et en Europe est considérable. Seuls les aveugles et les sourds nous prétendront le contraire, comme la Commission européenne, le Conseil de l’Europe ou la plupart des gouvernements, dont le nôtre. Judith Waintraub, l’excellente journaliste du Figaro vient de publier, le 20 février, un article intitulé « Djihad judiciaire » : l’inquiétante stratégie d’intimidation des islamistes, où elle détaille avec de multiples exemples, la nouvelle avancée de cette idéologie totalitaire.

Tous les chercheurs, politologues, intellectuels de bonne foi, ont poussé un ouf de soulagement lorsqu’ils ont appris que la Cour de Justice de la République avait classé sans suite la plainte de Karim Benzema contre Gérald Darmanin qui avait fait ressortir les liens que le footballeur pouvait avoir avec Les Frères musulmans. Car ils sont tous victimes d’un harcèlement judiciaire pour avoir dénoncé la main mise idéologique du Frèrisme ou autres nébuleuses du même acabit, et une décision contraire les aurait particulièrement affaiblis.

La première à exprimer sa satisfaction suite à cette décision, ce fut justement Florence Bergeaud-Blackler, qu’il n’est plus nécessaire de présenter ici. Et cela d’autant plus, que depuis la publication de son dernier ouvrage sur les réseaux frèristes, elle est sous protection policière et qu’elle a fait l’objet de plusieurs tentatives d’intimidation, de menaces de mort, Judith Waintraub nous apprenant qu’elle vient de faire condamner l’un de ces harceleurs justement.

Mais les procédures judiciaires se multiplient toujours et encore contre ceux qui osent s’attaquer aux islamistes. Un autre universitaire, Bernard Rougier, auteur en 2020 Des territoires conquis de l’islamisme au PUF, a subi cinq procédures qu’il a toutes gagnées, mais quelle perte de temps, d’énergie et d’argent au détriment de son travail de recherche. L’une des spécialistes de ces harcèlements judiciaires, c’est une dénommée Rokhaya Diallo, qui a notamment pris en grippe le philosophe Pascal Bruckner, très en pointe contre l’intégrisme islamiste, il faut dire que Bruckner n’avait pas mâché ses mots face à cette égérie de l’islamo gauchisme, qui au surplus bénéficie de solides soutiens de divers réseaux aux USA et à l’ONU, comme le détaille cet article.

Car la « féministe intersectionnelle et décoloniale » (sic), comme elle se définit elle-même, a aussi attaqué Fatiha Agag-Boudjahat, pourfendeuse des islamistes et ardente défenseur de la liberté des femmes, vitupérant l’entrisme islamique, ainsi que les dérives de l’antiracisme et du féminisme à la sauce des foulards. Le pire c’est que ces pro-islamistes, ces crypto-islamistes sont soutenus comme au bon vieux temps du communisme triomphant par diverses associations, grassement subventionnées par nos impôts, dont les deux plus emblématiques sont le MRAP et la Ligue des Droits de l’Homme, parmi bien d’autres.

La LDH est quasi systématiquement présente devant les tribunaux au soutien des islamistes, ou de l’entrisme islamique, contre ceux qui refusent le port du voile, l’hidjab dans le sport, le burkini, les maires courageux qui prennent des arrêtés anti-burkini en savent quelque chose. Il faut dire qu’elle s’était déjà totalement déshonorée, ainsi que son président de l’époque Victor Basch, et toute sa clique dont l’avocat de gauche Rosenmark, en approuvant en 1936/1937 les procès de Moscou, en les justifiant au nom de « la grande Révolution française ». L’ignominie est donc son ADN.

Les musulmans qui osent quitter l’islamisme sont bien entendu les cibles des réseaux intégristes, comme ceux qui aussi fuyaient le communisme, après avoir été des affidés. L’un d’eux est Mohamed Louizi qui avait expliqué dans un ouvrage, Pourquoi j’ai quitté les frères musulmans, sorti chez Michalon en 2016. Il a récidivé en revendiquant de libérer l’islam de l’islamisme, publié chez Fondapol en 2018, ce qui supposerait supprimer près de la moitié des versets belliqueux, racistes, antiféministes et esclavagistes du coran, certains intellectuels musulmans ont fait des propositions en ce sens, en terre d’islam ils risquent la peine de mort comme Mohamed Taha, pendu au Soudan en 1985.  Selon Judith Waintraub, Louizi « aurait vécu un véritable calvaire judiciaire », subissant six procès en diffamation entre 2015 et 2021, suite à des articles publiés sur son blog. Il avait notamment mis en évidence la situation du lycée Averroès de Lille, dont j’ai abondamment parlé dans plusieurs articles, où un ancien enseignant, Soufiane Zitouni accusait alors la direction du lycée « de propager une conception de l’islam qui n’est autre que l’islamisme ». Mohamed Louizi avait été traité « d’hérétique », « d’apostat », ce qui est loin d’être neutre, l’apostasie étant punie de mort dans la loi de l’islam. Mais à part ça, comme le chantait en 1935, quatre ans avant la conflagration mondiale, les Collégiens de Ray Ventura « Tout va très bien Madame la Marquise, tout va très bien... »

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lundi, 19 février 2024

Espagne, ce dimanche 18 février, la Galice a voté

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Michel Festivi 

Cette région située tout au nord-ouest du pays, bordée au sud par la frontière portugaise et à l’ouest par l’océan atlantique, était appelée avec quelques mois d’avance, à renouveler ce dimanche son parlement régional. Ses principales villes sont Vigo, La Corogne, Lugo, Pontevedra, Orense, Saint Jacques de Compostelle sa capitale, et El Ferrol, qui s’est longtemps dénommée, El Ferrol del Caudillo, ville natale de Francisco Franco, mais ça c’était avant la politique d’effacement national entreprise par les gauches, et très peu critiquée par les partis de centre-droit.

Sa particularité politique, elle a longtemps eu comme Président, Manuel Fraga, qui fut ministre de Franco, l’un des rédacteurs de la constitution de 1978, et président de la Galice pendant plus de 15 ans, sous l’égide de l’Action populaire, parti qu’il fonda d’ailleurs. Ensuite, sauf un petit intermède socialiste, la Galice fut gouvernée par le centre-droit, très au centre et très peu à droite, le Parti populaire, qui eut comme dirigeant, depuis 2009, l’actuel chef de l’opposition aux Cortès, Alberto Nuñez Feijoo. Ce dernier, lorsqu’il est devenu Président du PP en 2022, avait cédé sa place à son Vice-président, Alfonso Rueda qui dirige cette région désormais.

Le parlement galicien compte 75 députés, la majorité absolue se situe donc à 38 sièges. Or, une bévue politique d’envergure a failli mettre à mal l’ordonnancement habituel qui voulait que la majorité de centre-droit fut reconduite sans difficulté. Feijoo, qui depuis cet été, pourfend la volonté du socialiste Pedro Sanchez d’amnistier les indépendantistes catalans, a laissé filtrer, que lui aussi avait proposé à ces mêmes indépendantistes, une amnistie sous condition, pour permettre une sorte de réconciliation entre Barcelone et Madrid, cela avait jeté l’effroi même dans son propre parti.

Aussitôt, la gauche et les autonomistes galiciens sont montés au créneau pour tenter de mettre à mal le Parti populaire et le faire chuter de son piédestal. Les sondages jusqu’à lors très favorables au PP, ont commencé à frétiller et à annoncer que le PP perdrait peut-être sa majorité et qu’une alliance PSOE-BNG, Bloc Nationaliste Galicien, parviendrait à le supplanter. Ne vous y trompez pas, le BNG, n’a de nationaliste que le nom, c’est en réalité un conglomérat de gauche qui revendique une plus grande autonomie encore de la Galice, pour éventuellement un jour, accéder à une indépendance.

Finalement, le psychodrame n’a pas eu lieu. En obtenant 47,5% des voix et 40 sièges, le PP conserve sa majorité absolue, même s’il perd deux députés. En revanche, le BNG a fait un bond assez spectaculaire, avec 31,57% des suffrages et 25 députés, soit 6 de plus qu’en 2020. Au final, le BNG a pompé les voix socialistes, le PSOE fait un très mauvais score, 14,04% et 9 députés, soit 5 de moins que lors de la dernière consultation.  Il y a eu incontestablement un sursaut du vote utile, car Vox qui n'a jamais été représenté dans cette région, obtient 2,19% des voix, mais bien maigre consolation, il fait mieux que les deux partis d’extrême-gauche réunis, Sumar et Podemos, qui ensemble totalisent 2,16%.

Sanchez se trouve donc affaibli, alors qu’il cherche à obtenir l’accord des indépendantistes catalans sur un texte sur l’amnistie, après un premier échec aux Cortès il y a une quinzaine de jours.  L’Espagne, comme la France, est confrontée aux manifestations agricoles qui tentent aussi de bloquer le pays, sans y parvenir, pour l’instant, toutefois. On attend maintenant avec impatience, les résultats des européennes de Juin, des élections sont aussi à programmer au Pays Basque en avril, et cet automne, on prédit des élections en Catalogne. Mais incontestablement, ce sont les élections européennes qui retiendront le plus l’attention, Bruxelles devenant de plus en plus, une sorte d’arbitre entre les indépendantistes et ceux qui s’opposent à la partition de l’Espagne, sur le terrain d’une future loi d’amnistie, l’utilisation de la langue castillane en Catalogne, l’éventuel référendum sur l’autodétermination catalane, et le contrôle du pouvoir judiciaire, qui en Espagne est quasiment totalement soumis aux politiques, la séparation des pouvoirs n’existant quasiment plus dans la péninsule, sans que cela n’inquiète la Commission européenne, puisque tout cela penche à gauche.

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dimanche, 18 février 2024

Universités : l’UNI dénonce la multiplication des prières et le port du voile intégral

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Michel Festivi  

La loi est totalement bafouée dans de nombreuses universités, les autorités laissent faire et sont d’un laxisme absolu. Que dit la loi : Si les étudiants peuvent prier c’est seulement dans des lieux expressément dédiés uniquement, et si le port de signes religieux ostensibles y est permis, contrairement aux écoles, lycées et collèges, le port du voile intégral y est formellement interdit, depuis une loi de 2010, plus motivée d’ailleurs semble-t-il pour des raisons de sécurité que de laïcité.

Le syndicat étudiant l’Union Nationale Inter-universitaire vient une fois de plus de dénoncer la non application de la loi. A Lille des étudiantes portent en toute impunité le voile intégral, d’autres prient ostensiblement dans la cour de l’établissement ou dans des salles de cours, des bibliothèques. A Montpellier, Aix ou Marseille, Strasbourg, Reims les mêmes phénomènes ont eu lieu. À chaque fois l’UNI a averti les autorités universitaires qui ne semblent guère s’en préoccuper. L’UNEF très à gauche, quant à elle n’y voit pas un problème et personne ne lui a jamais rapporté de tels faits a-t-elle dit, bien sûr, au pays des borgnes les aveugles sont rois.

Le Président de l’Université de Strasbourg s’est fendu d’un communiqué alambiqué « nous attendons de voir et surveillons cela de près... ». Autrement dit, circulez, il n’y a rien à voir. Le ministère de l’enseignement supérieur a bien rappelé la règle, mais sans plus. Apparemment, le « pas de vague » semble fonctionner à merveille, c’est d’ailleurs l’ADN de ce ministère comme celui de l’Éducation dite nationale. Pour autant, l’UNI estime que la montée en puissance des étudiants musulmans de France (EMF), n’est pas étrangère à cette prolifération politico-religieuse, ils gagnent des voix lors des élections aux Crous, ont failli avoir des élus à Grenoble et à Lille, et ont obtenu leur premier élu à Strasbourg. Cette organisation avait été créée en 1989, sous le nom de « Union islamique des étudiants de France »

À l’université d’Aix-Marseille, en octobre dernier, un étudiant priait dans la bibliothèque. Alertée, l’Université, non seulement n’a rien fait, mais a fustigé les représentants de l’UNI qui avaient rapporté ces faits, les "Cassandre" sont voués à ne pas être crus, s’est bien connu !

Pour Florence Bergeaud-Blackler, la chercheuse du CNRS très en pointe sur ce sujet, « il s’agit en réalité du bras étudiant des Frères musulmans installés en France... ils souhaitent imposer les fondements de la société islamique qu’elle veut voir advenir, cela passe par la banalisation du voile, des distributions de nourriture hallal…en transmettant l’éthique islamique dans la vie étudiante en l’y habituant doucement... » Mais comme toujours, les responsables universitaires ne veulent rien voir, rien entendre et surtout ne pas intervenir.

À n’en pas douter, ces manifestations ostensibles et illégales de l’islamisation universitaire vont continuer à se répandre, puisque personne ne les contre. L’UNI a dénoncé « l’absence totale de réactions de l’enseignement supérieur face à des faits purement illégaux. ».

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vendredi, 16 février 2024

Affirmer que Karim Benzema serait « en lien notoire » avec l’organisation islamiste des Frères musulmans ne serait pas diffamatoire

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Michel Festivi

Gérard Darmanin, qui est prompt à interdire toute manifestation patriotique, à affaire arrêter préventivement des personnes qui n’ont commis strictement aucun délit, mais qui ont le tort de se réunir sur la tombe de l’immense poète et écrivain Robert Brasillach assassiné judiciairement le 6 février 1945, et qui passe son temps avec zèle, à faire dissoudre des associations qui se contentent d’être contre l’immigration massive et illégale et contre la violence et le crime, avait aussi déclaré, le 16 octobre 2023 sur l’excellente chaine Cnews, que le joueur de balle au pied que le monde entier nous envie devait avoir «un lien notoire » avec les Frères musulmans.

Il faisait cette relation, car Karim Benzema avait twitté sur X, adressant « toutes ses prières pour les habitants de Gaza victimes une fois de plus de ces bombardements injustes qui n’épargnent ni femmes ni enfants ». Bien sûr, le footeux d’Arabie Saoudite, n’avait pas eu un mot de compassion pour les femmes violées et écartelées, les bébés enfournés, et les massacrés juifs du Hamas lors de l’attaque du 7 octobre dernier.

La gauche et l’extrême gauche française avait pris position contre Darmanin et soutenait avec force le footballeur bien sûr, tout à ses élans antisémites. Darmanin avait d’ailleurs persisté et signé en déclarant quelques jours plus tard que KB devait cacher quelque chose, « on peut se demander ce que fait un footballeur à tweeter une opinion politique et que, quand il le fait, il le fait de façon sélective. Je pense personnellement que cela cache quelque chose et ne pas le voir c’est être naïf ». Rajoutant « je pense que c’est mon rôle de dénoncer cela. »

 Aussitôt, le 16 janvier 2024, l’avocat de Karim Benzema avait adressé une très longue plainte, près de 100 pages, à la Cour de Justice de la République, seule instance judiciaire habilitée à juger des actes ou de propos des ministres dans l’exercice de leur fonction. Et bien, ce jeudi 15 février 2024, Monsieur Rémy Heitz, procureur général près la Cour de Cassation vient d’indiquer dans un communiqué officiel que la commission des requêtes de la CJR « retient que la plainte de Monsieur Benzema est relative à des propos qui ne lui imputent aucun fait qui soit de nature à porter atteinte à son honneur ou à sa considération », dès lors, la plainte de Monsieur Benzema a été classée sans suite. Je pense que cet avocat va désormais adresser une plainte avec constitution de partie civile pour qu’une information judiciaire soit ouverte ?

Mais comment doit-on comprendre cette décision de la Commission des requêtes ? Est-ce à dire que déclarer qu’une personne qui énonce que tel ou tel quidam est en lien notoire avec les Frères musulmans n’est pas diffamatoire à l’égard de ce quidam, car les Frères musulmans sont une organisation qui n’est pas islamiste, et qui n’a rien à se reprocher et cela d’un point de vue général ? Ou alors pour le cas précis des faits qui étaient reprochés à Monsieur Darmanin, ministre de l’intérieur, il pouvait à bon escient faire cette déclaration car il serait prouvé que Monsieur Benzema avait effectivement « des liens notoires », avec cette organisation islamiste, ce que KB conteste et a toujours contesté du moins officiellement ? J’avoue, qu’à ce stade de la procédure, je me garderai bien de faire une interprétation, dans un sens ou dans l’autre.

En septembre dernier, le militant de Reconquête, Damien Rieu, était poursuivi devant le Tribunal correctionnel de Lyon pour avoir affirmé que KB fréquentait un imam sulfureux, et avait juxtaposé trois photos de djihadistes l’index en l’air et une photo de KB, dans la même position, rajoutant « je crois que Benzema veut nous faire passer un message. » Damien Rieu était donc attaqué pour diffamation publique et le Parquet de Lyon, le représentant de l’état, avait requis sa condamnation fustigeant selon ses propres termes « un amalgame non seulement diffamatoire, mais abject », rien que cela, et demandait 10 000 euros d’amende pénale, KB avait de son côté sollicité 40 000 euros de dommages-intérêts, une paille pour ce multi milliardaire. Eh bien, le Tribunal avait fini par relaxer Damien Rieu de tous les chefs de poursuites, indiquant que si ces termes et montages pouvaient apparaître diffamatoires, le bénéfice de la bonne foi devait être appliqué au prévenu. Damien Rieu avait fait savoir que KB n’avait pas fait appel de la décision, qui était donc devenue définitive.

En tout cas, tenons-le-nous pour dit, en l’état de la décision de la CJR, affirmer que Karim Benzema « a des liens notoires » avec les Frères musulmans, ne saurait être diffamatoire à son égard. Et ce jusqu’au prochain épisode judiciaire bien sûr.

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mardi, 13 février 2024

Le lycée Averroès de Lille perd une première manche devant le Juge administratif.

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Michel Festivi 

Suite à la décision prise par le Préfet des Hauts- de- France le 10 décembre 2023, sur avis conforme de la Commission, de résilier le contrat d’association de ce lycée musulman avec l’État, pour divers manquements à ses obligations contractuelles, les avocats du lycée avaient saisi au fond et en référé le Tribunal administratif de Lille, contestant cette conclusion préfectorale.

Devant le Juge des référés, en urgence, ils réclamaient, dans l’attente du jugement au fond, le rétablissement de la subvention publique et donc la suspension de l’arrêté préfectoral, l’argent étant le nerf de la guerre. C’est cette prétention qui a été écartée ce 12 février, par l’attendu suivant « Il n’y a pas lieu de maintenir le contrat d’association liant le lycée Averroès à l’État jusqu’à ce que la décision de résiliation de ce contrat soit examinée par les juges du fond. ». Les recours administratifs, sauf exceptions n’étant pas suspensifs.

Ce n’est qu’une première manche, gagnée par le Préfet, qui n’avait pas ménagé sa peine, il faut le souligner, d’une très longue bataille judiciaire, sans compter le fait que la politique puisse s’en mêler d’une manière ou d’une autre à tout moment. Déjà les Conseils du lycée invoquent « une décision inacceptable » et vont saisir le Conseil d’état en cassation. Quant à la décision au fond, elle devrait intervenir selon un communiqué du Tribunal, avant la fin de l’année scolaire en cours.

Le juge des référés aurait retenu deux arguments, premièrement, deux refus de l’établissement d’un contrôle inopiné en janvier et juin 2022 par des inspecteurs d’académie, et aussi « un cours d’éthique » musulman très largement controversé, portant notamment sur la place et le rôle de la femme dans la société, la peine de mort pour apostasie, et la supériorité de la loi musulmane sur les lois de l’État. Bien sûr le Directeur du lycée pousse des cris d’orfraie et jure ses grands Dieux, qu’il n’en a rien été.

Ce lycée avait bénéficié, lors de son ouverture en 2003, du soutien de l’UOIF, devenue depuis Musulmans de France, issu de la mouvance frériste, portant notamment le combat pour le port du voile. Ce lycée compte aujourd’hui 400 élèves et 35 enseignants, 800 élèves avec le collège.

Bien sûr, les défenseurs du lycée ont, selon la bonne vieille théorie de l’amalgame des deux poids deux mesures, fait valoir la comparaison avec le fameux lycée catholique Stanislas et ses quatorze observations, qui avait défrayé la chronique ces derniers jours, s’outrageant d’une différence de traitement. En tout cas, à l’audience, l’avocat de la Préfecture et le Préfet lui-même avaient rappelé les liens du lycée avec la mouvance des Frères musulmans, le Préfet évoquant même « une idéologie séparatiste », ce qui bien sûr avait été rejeté en bloc par la direction de l’établissement.

L’anthropologue de l’islam et du frèrisme, Madame Florence Bergeaud-Blackler, chargée de recherches au CNRS, avait twitté sur X, le 2 décembre 2023 en fustigeant les réactions convenues des thuriféraires de ce lycée musulman, comme le directeur de sciences-po Lille, affirmant les liens de cet établissement scolaires avec les Frères musulmans. Car dit-elle : « Les Frères sont des « islamistes légalistes » en ce qu’ils diffusent leur doctrine séparatiste d’islamisation salafie en respectant le cadre légal. Ils déploient progressivement, territorialement et sectoriellement leur influence pour former des ambassadeurs de leur doctrine » C’est ce qu’elle avait expliqué dans son livre publié l’an passé chez Odile Jacob, Le Frèrisme et ses réseaux qui avait fait polémique et qui avait connu un franc succès et obtenu le prix science et laïcité.

Mais connaissant « la jurisprudence » du Conseil d’état, on ne peut que souhaiter, que la Préfecture ait un dossier « béton », bien ficelé.

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mercredi, 07 février 2024

Psychodrame en Allemagne : Où en est l’AFD ?

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Michel Festivi 

Depuis plusieurs fins de semaines, dans toute l’Allemagne, des milliers de gauchistes et de centristes se rassemblent pour demander la dissolution de l’AFD assimilée aux nazis, à Hitler, et ce, suite à une réunion qui s’était tenue en novembre dernier, à laquelle participaient certains groupuscules dont un ou deux représentants de l’AFD, réunion où horresco referens aurait été abordé le thème de la « remigration », le retour des immigrés dans leurs pays d’origine, effectivement quelle horreur !

Il n’en a pas fallu plus pour que resurgisse aussitôt le spectre de la réapparition des « heures les plus sombres de notre histoire, car le ventre qui a vu naître la bête immonde est toujours fécond... ». Bien sûr la classe politique allemande actuellement en perdition, notamment les socio-démocrates - (qui n’ont de démocrate que le nom) - du SPD et les centristes de la CDU se sont joints aux chants des sirènes pour s’associer aux pires extrémistes de gauche, afin de demander la dissolution de ce parti et empêcher ainsi des millions d’Allemands, d’avoir les représentants de leur choix.

N'est- ce pas d’ailleurs ce communiste de Brecht, qui avait proclamé « Puisque le peuple vote contre le gouvernement, il faut dissoudre le peuple ». Effectivement, le 17 juin 1953, en RDA communiste, État prison où des milliers d’Est allemands fuyaient où tentaient de fuir vers l’Ouest, eurent lieu des insurrections ouvrières, contre une hausse des cadences de travail et des baisses de salaire, insurrections qui furent réprimées dans le sang, avec l’aide des troupes soviétiques. Brecht n’hésita pas à soutenir le gouvernement communiste qui avait fait arrêter près de 30 000 ouvriers, il avait notamment écrit « Des éléments fascistes organisés ont essayé d’abuser de ce mécontentement... Seule l’intervention rapide et décisive des troupes soviétiques a permis de déjouer cette tentative. »

Mais de cela, les gauchistes, le SPD, la CDU n’en parleront pas, comme ils refuseront d’évoquer les vagues permanentes de l’immigration massive et la montée exponentielle de la délinquance. On préfère se référer aux sempiternelles années 1930, pour supprimer un adversaire qui fait de l’ombre et qui dérange le bel ordonnancement de l’entre-soi.

Pourtant les derniers sondages créditent l’AFD de 23% des intentions de vote aux prochaines élections européennes de juin, elle avait réalisé 11% en 2019 et 7% en 2014, un an après sa création. En septembre prochain, des élections capitales auront lieu en Saxe, Thuringe et Brandebourg, régions de l’Est très attirées, plus qu’à l’Ouest, par les thèses de l’AFD. Les manifestations anti-AFD, devraient de plus belles reprendre, attisées par « la grande peur des bien-pensants ». Il est bien connu que l’incapacité gouvernementale, associée au refus de nommer le réel et de résoudre les problèmes qui assaillent nos peuples européens, rendent enragés les tenants du désordre établi.

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mercredi, 31 janvier 2024

Espagne : Pedro Sanchez pris à son propre piège, pour le moment.

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Michel Festivi 

A vouloir tout céder, à vouloir en permanence finasser, non seulement on perd son honneur, mais qui plus est, on est rejeté par ceux-là même qui devaient vous soutenir. C’est exactement ce qui est arrivé mardi 30 janvier aux Cortès, les 7 députés indépendantistes Catalans de Junts n’ont pas voté la loi d’amnistie pourtant concoctée, négociée et renégociée depuis des semaines avec le gouvernement socialo-communiste espagnol.

Dimanche 28 janvier encore, des milliers de madrilène, à l’appel du Parti populaire avaient battu le pavé pour s’opposer à ce projet de loi très controversé. Condamné par nombre de juristes et de magistrats, ce texte qui bafoue allègrement la séparation des pouvoirs, qui prévoit même l’amnistie pour les actes de terrorisme, sauf les plus graves, ce qui ouvre la porte à toutes les interprétations possibles, n’allait pourtant pas assez loin pour les plus excités, les plus furieux des indépendantistes.

Le PSOE avait à l’avance proclamé, prévoyant sans doute cet échec « nous sommes satisfaits par le texte et n’envisageons aucun changement. ». Bien mal lui en a pris, car les socialistes vont devoir revoir leur copie, le projet va retourner en commission parlementaire et faire de nouveau l’objet d’âpres négociations, et n’en doutons pas, les socialistes et Pedro Sanchez en tête, vont une fois de plus se renier. C’est leur marque de fabrique.

Cet épisode parlementaire révèle une chose, l’extrême fragilité de ce gouvernement de bric et de broc, qui ne tient qu’avec le soutien de 7 députés jusqu’au-boutistes, qui en permanence font monter les enchères, selon le bon vieux principe, si on lui donne un doigt, il prend la main, puis exige le bras tout entier. En réalité, le patron de l’Espagne depuis les dernières législatives est un dénommé Carles Puigdemont, ancien Président de la Catalogne, condamné en Espagne pour sédition, et qui tapi en Belgique, attend son heure. Il n’a de cesse, lui et ses sbires de dénigrer la justice espagnole, de s’attaquer nominativement à certains courageux magistrats qui dénoncent des atteintes gravissimes à l’état de droit, sans que la Commission européenne ne s’en offusque au demeurant.

Car cette éventuelle future loi d’amnistie, concerne environ 400 délinquants qui ont bravé et bafoué la Constitution espagnole, en jouant avec le feu et les institutions. Lorsque j’avais interrogé à Madrid en octobre dernier l’historien Luis Pio Moa (entretien paru dans la revue Reconquête du Centre Charlier numéro 402 de novembre 2023), ce dernier m’avait affirmé que depuis l’arrivée des socialistes, la séparation des pouvoirs si chère à Montesquieu n’existait plus en Espagne. Les faits lui donnent raison.

En tout cas, tout va mal en Espagne aussi. Le 30 janvier, les trois principaux syndicats espagnols ont annoncé une série de mobilisations dans tout le pays au cours des prochaines semaines. Au-delà des Pyrénées, on invoque également « la bureaucratie étouffante générée par les règlementations européennes » et l’on dénonce aussi « les concurrences déloyales qui menacent la viabilité de milliers d’exploitations agricoles. ». Décidément, les institutions européennes, totalement déconnectées du réel, sont une machine à broyer les hommes et les peuples.

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jeudi, 18 janvier 2024

Espagne, un homme arrêté en Colombie impliqué dans l’attentat contre Alejo Vidal-Quadras, l’un des fondateurs de Vox.

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Michel Festivi 

L’enquête confiée au Juge espagnol de l’Audience national Francisco de Jorge et au Commissariat général d’information de la Police judiciaire de Madrid semble avancer. Un Vénézuélien a été appréhendé, ce mardi 16 janvier, en Colombie. Il s’agit d’un dénommé Greg Olivier Higuera Marcano, alias « Maquia ». C’est cet homme qui aurait été chargé de procurer la moto, une BMW C650GT, de couleur noire qui a été utilisée par le tireur, le 9 novembre dernier, pour servir à cet attentat.

Cette moto avait été retrouvée, en banlieue de Madrid, à Fuenlabrada, à moitié calcinée seulement. Cela, outre les images des caméras situées sur le lieu du tir, rue Nuñez de Balboa, avaient permis aux policiers de remonter la filière.  Maquia avait quitté l’Espagne pour se rendre en Colombie, où il a été arrêté.

On sait que c’est un franco-tunisien, Mehrez Ayari, qui a appuyé sur la détente de l’arme qui avait gravement blessé l’ex président de Vox et du PP en Catalogne. Maquia et Mehrez Ayari ont un lourd passé judiciaire, et s’étaient connus alors qu’ils accomplissaient une peine de prison en Italie selon les informations du Journal El Español. Pour l’instant, quatre personnes ont été appréhendées, ce Vénézuélien, Naraya Gomez qui avait loué à son nom la moto fournie par Maquia, sa compagne et le franco tunisien, toujours en fuite. Seul Naraya Gomez est en détention provisoire, la presse espagnole souligne qu’il est chiite.

Vidal Quadras a toujours affirmé à la Police qu’il avait reçu les mois précédents, des menaces de la part du régime iranien, suite à des articles où il soutenait l’opposition au Régime des Ayatollahs. Néanmoins, les autorités policières et de justice semblent être sceptiques vis-à-vis de cette piste, compte tenu notamment des multiples erreurs commises par le commando, ce qui ne correspond pas au professionnalisme des sicaires du Vevak, dépendant du ministère du renseignement et de la sécurité militaire d’Iran, comme le souligne El Español.   

Un chose apparaît certaine, toute la lumière est loin d’avoir été faite encore, et l’arrestation du tireur apparait comme indispensable pour établir les mobiles et la vérité des faits dans cette ténébreuse affaire, qui reste à suivre.

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mardi, 16 janvier 2024

Allemagne, l’AFD a le vent en poupe, alors interdisons l’AFD, « Afd-Verbot » !

Festivi-Michel-quadri.jpegMichel Festivi  

L’AFD depuis des mois multiplie les succès électoraux, surtout en région, notamment dans les Lands de l’Est, mais même les sondages lui prédisent désormais de grands succès aussi à l’Ouest et au niveau national. Cela ne peut qu’inquiéter les autres partis, notamment ceux de la coalition de gauche : SPD, écolos, libéros, qui sont déjà très sérieusement malmenés. Mais aussi la CDU qui voit bons nombres de ses électeurs la quitter pour une formation qui lutte vraiment contre l’immigration sauvage, l’insécurité, le terrorisme islamiste, la souveraineté économique et politique.

Ce dimanche à Berlin, mais aussi à Hambourg et Duisbourg, des gauchistes, mais pas que, ont manifesté pour que soit interdit ni plus ni moins l’AFD. C’est tellement plus facile l’entre-soi et l’endogamie politique. Car entre gauchistes, libéros, écolos, merkelistes de la CDU, on peut toujours s’entendre, comme larrons en foire. Et puis, rien de tel qu’une diversion pour tenter de faire oublier ses propres impérities.

Le prétexte, comme toujours et encore, « le retour du néo-nazisme », suite à une rencontre entre « identitaires », « néo-nazis », personnalités diverses, qui aurait eu lieu à Potsdam fin novembre, avec comme objet, horresco referens, l’éventualité de reconduire en Afrique, les immigrés irréguliers qui s’amassent en Allemagne.  Les médias du système ont même comparé cette réunion à la tristement célèbre conférence de Wannsee de janvier 1942, qui avait planifiée la solution finale, rien que ça ! Pourtant, seul apparemment un membre de l’AFD y assistait, mais même pas missionné par son parti, mais à titre personnel. D’ailleurs, les slogans et les pancartes ne brillaient pas par leur finesse, l’AFD = Nazis, tout simplement, selon la bonne vieille technique de l’agit-prop communiste.

Mais comment néanmoins expliquer que des millions d’Allemands seraient devenus des nazis en votant désormais de plus en plus nombreux pour l’AFD ? Les élections européennes de juin approchent, et l’AFD menace d’y faire un carton. Alors quand on veut tuer son chien, on dit qu’il a la rage, c’est bien connu.

Toute cette affaire sent le montage politicien à plein nez, la coalition gouvernementale est de plus en plus impopulaire et la CDU n’en profite pas électoralement parlant, normal elle ne dit rien de plus ou de mieux que les gauches. Donc, autant supprimer un parti avec de nombreux élus, qui bouscule l’agencement habituel, c’est tellement plus facile. Pourquoi d’ailleurs ne pas supprimer les élections tout simplement ? Selon le dernier sondage Forsa-RTL, 36% des électeurs de Thuringe, 34% de la Saxe et 32% du Brandebourg envisageraient de voter pour l’AFD, en septembre prochain. Mais selon un politicien du système, Andreas Wüst « L’Allemagne ne serait pas un pays comme les autres. » Ah bon, et les 45 ans de communisme totalement liberticide, sous l’emprise de la Stasi en RDA, à une époque où tous les Est-Allemands voulaient passer à l’Ouest ? On n’en parle plus ? Aimer son pays, vouloir le protéger de la délinquance, de l’immigration sauvage, du terrorisme islamiste, c’est être forcément un nazi, un fasciste, c’est bien connu.

Car l’Allemagne va mal, c’est cela la vérité, le fond du problème. Les agriculteurs manifestent aux cris de « Dehors la coalition, l’Allemagne meurt et le gouvernement est son meurtrier », les cheminots ont bloqué le pays pendant trois jours, ce qui est assez rare outre- Rhin. L’Allemagne commence à ressentir les effets de la politique stupide de la fin du nucléaire et voudrait d’ailleurs que la France en fasse de même, l’idéologie khmer verte étant particulièrement prégnante chez nos voisins et fait des ravages économiques. Et surtout, comme dans la plupart des pays européens, l’immigration massive et non contrôlée commence à peser fortement sur toutes les structures économiques et politiques.  

En tout cas, il est prévu que le Bundestag puisse se saisir d’une instruction contre l’AFD. Ensuite éventuellement, c’est la Cour Constitutionnelle de Karlsruhe qui statuerait. On sera donc amené à en reparler.

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lundi, 11 décembre 2023

Le lycée musulman Averroès de Lille va être privé de ses fonds publics

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Michel Festivi 

Comme la suite logique du vote de la commission qui avait donné son avis favorable à l’unanimité moins 9 abstentions, à la rupture du contrat liant l’état à ce lycée, le préfet de la région des Hauts-de France, Georges-François Leclerc a annoncé avoir résilié le contrat d’association entre l’État et le lycée musulman. Une longue bataille judiciaire va désormais commencer.

L’argent public à ce lycée représente les salaires des enseignants soit environ 1,2 millions d’euros par an, versés par l’état, outre 300 000 euros par an versés par la région. Depuis 2019, Xavier Bertrand son président refusait de la verser et à chaque fois, il y était contraint par une décision de justice.

Xavier Bertrand a dénoncé les lenteurs des procédures étatiques, « l’insuffisance du cadre actuel prévu par la loi séparatisme ». Effectivement, les dissolutions des mouvements patriotes pâtissent de l’extrême célérité des autorités, eux.  

Les reproches publics adressés au lycée Averroès touchent à la fois la gestion financière totalement opaque de l’établissement, soit « une insincérité générale dans les comptes du lycée, dont la gestion présente de nombreuses anomalies. » soit des prêts consentis par des associations et des dons réalisés dans un manque de transparence absolue.

Tout cela aussi en liaison avec une plainte pénale en cours diligentée par le Parquet de Lille sur le centre islamique de Villeneuve d’Ascq, enquête qui aurait mis en évidence un système de financement illicite de l’association Averroès par le biais de prêts non remboursés, outre la quantité anormalement importante d’argent liquide qui circulerait, selon le préfet.

Le rapport détaillerait que « la quasi-totalité des flux importants... sont liés à la mouvance frériste au travers de leur participation au collectif Mosquées du Nord », on retrouve là, une partie des arguments repris plus globalement par Madame Bergeault-Blackler sur sa dénonciation de l’emprise des Frères musulmans.

Les dirigeants de l’association Averroès seraient en lien avec les Frères musulmans, une partie importante des dons serait aussi d’origine qatarie. Sans compter le fait que des ouvrages prônant la peine de mort pour apostasie, ou la ségrégation des sexes ont été retrouvés dans la bibliothèque du lycée.

Déjà les avocats du lycée se sont mis à l’œuvre, cela promet de belles batailles judiciaires, le dossier est loin d’être fini. Les échanges lors de la réunion de la commission auraient été très tendus et l’agressivité des avocats à l’égard du préfet assez violente selon des personnes ayant assisté aux échanges.

Il est symptomatique de noter que le lycée Averroès a obtenu le soutien de Science Po Lille, le frérisme semble avoir beaucoup essaimé dans le Nord. Les députés LFI ont pris position, cela n’étonnera personne en faveur du lycée, dénonçant la décision du préfet avant même qu’elle ne soit prise. Les LR semblent divisés, puisque d’un côté Xavier Bertrand est déterminé contre ce contrat public, de l’autre, l’ancien sénateur LR et ancien président du conseil général du Nord, Jean-René Lecerf, soutien lui le lycée.

Le député PS du Nord Roger Vicot a tenu des propos stupéfiants : « Il y a une chape de plomb. Certains ont peut-être peur qu’on les taxe d’islamistes ». Qu’a-t-il voulu dire ?

Bien sûr les syndicats de gauche sont à fond pour le maintien du contrat d’association. Comme je l’indiquais, le dossier n’est pas près d’être clos.

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jeudi, 30 novembre 2023

Espagne : Le tireur qui a tenté d’assassiner l’un des fondateurs de Vox, Alejo Vidal-Quadras, serait un franco-tunisien actuellement en fuite.

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Michel Festivi 

Silence radio dans les médias français. La police spéciale madrilène a arrêté et fait mettre en détention un dénommé Naraya Gomez, incarcéré dans une prison madrilène à Soto del Real, où il est détenu au niveau 3, c’est-à-dire dans un quartier réservé à ceux qui relèvent du terrorisme.

C’est lui a qui a aidé le tireur en lui donnant tous les renseignements nécessaires pour réaliser son attentat. Le tireur justement, il s’agirait d’un dénommé Mehrez Ayari, un ressortissant français d’origine tunisienne, selon la police madrilène. Un mandat international de recherche et d’arrestation a été émis par les autorités espagnoles. Il serait âgé de 37 ans et aurait des antécédents judiciaires en France, selon les informations données par la presse espagnole. D’autres personnes seraient aussi recherchées.

C’est le Juge de l’Audience Nationale Francisco de Jorge qui suit l’affaire. Il se pourrait selon certaines sources, qu’une organisation en relation avec le régime iranien soit à l’origine de l’attentat, Naraya Gomez étant de religion chiite. L’affaire aurait été préparé méticuleusement, ce qui tranche avec la finition très imparfaite de l’opération. Alejo Vidal-Quadras aurait été suivi sur plusieurs semaines, avant d’être pris à partie quasiment devant l’entrée de sa résidence. La police a confirmé que les préparatifs ont débuté plus de trois mois avant le jour J.

En tout cas une chose est certaine, le silence règne parmi les radios et télévisions françaises. Cependant, on se doit de souligner que les nombreuses erreurs commises par cette équipe, comme le fait de ne pas détruire entièrement la moto, ou les trop nombreuses allées et venues de repérages, qui ont donné des informations précieuses aux enquêteurs, tranchent avec le professionnalisme du VEVAK, le ministère du renseignement et de la sécurité nationale iranien. Il est aussi possible, que le VEVAK ait missionné des intermédiaires, ce qui pourrait expliquer les loupés de l’attentat.  

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mardi, 28 novembre 2023

Le lycée musulman Averroès de Lille devrait enfin perdre ses financements publics

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Michel Festivi

Il y a quelques mois, j’avais tenu informé les lecteurs des financements étrangers dont bénéficiait cet établissement sous contrat avec l’état. Or le Préfet du Nord, Georges-François Leclerc vient de rédiger un rapport sur ce lycée privé musulman sous contrat.  Ce document de 12 pages est daté du 27 octobre 2023.

Au terme de ses investigations, le représentant de l’État sollicite la résiliation du contrat d’association avec l’état. Déjà en juin 2023, la Chambre régionale des comptes s’inquiétait grandement du contenu d’un « cours d’éthique », à connotation clairement salafiste. Si le contrat devait être résilié, le lycée ne recevrait plus de fonds publics, et notamment la prise en charge du salaire des enseignants. La CRC avait aussi relevé un manque certain de transparence dans les dons, et des irrégularités de gouvernance.

On vit une situation totalement ubuesque. En effet, depuis 2019 la région des Hauts-de-France refusait à juste titre de verser une subvention de 300 000 euros, prévu au contrat d’association, et chaque année, la justice la contraignait, car obligatoirement tout lycée sous contrat doit être subventionné par la région chargée de par la loi de la gestion des lycées de sa circonscription. Pourtant en 2014, il avait été prouvé que ce lycée avait perçu des versements provenant de fonds qatari de 950 000 euros.

Présent à la commission, mais sans droit de vote, Xavier Bertrand, Président de la Région des Hauts de France a déclaré à l’issue des débats et du vote : « Enfin ! J’ai un sentiment de soulagement teinté d’amertume. Cela fait depuis 2017 que la Région demande le retrait du contrat d’association. J’aurais aimé que cela se fasse plus rapidement, mais la situation ne pouvait plus durer. »

Les élèves étudient ou ont étudié l’ouvrage « quarante hadiths de l’imam An-Nawawi » qui approuve l’interdiction d’une femme malade de se faire ausculter par un homme, la séparation des femmes et des hommes sur les lieux de travail, qui considère normal la peine de mort appliquée à un apostat, et que seule la loi de dieu doit régler les litiges.

Il a été constaté que les filles et les garçons ne se mélangeaient pas en classe etc...Le préfet a rappelé le livre de Christian Chesnot et Georges Malbruno de mai 2019, Qatar Papers, sur les financements de l’ONG Qatar Charity et aujourd’hui encore, le préfet souligne « une part non négligeable de son financement provient d’espèces, donc d’argent non traçable ». 

Car, ce lundi 27 novembre, la commission consultative de concertation présidée par le Préfet de région, Georges-François Leclerc et composée de la Rectrice Valérie Cabuil, de quatre représentants des services académiques et de trois personnalités compétentes dans le domaine économique et social, ainsi que d’élus soit trois conseillers régionaux, trois conseillers départementaux, de trois maires, outre six directeurs d’établissements privés et trois parents d’élèves de l’enseignement privé ont voté par 16 voix pour, 0 contre et 9 abstentions, un avis favorable pour le retrait du contrat d’association.

Il appartient désormais au Préfet de région de prendre sa décision, le Préfet n’étant pas lié par cet avis obligatoire.

Ce lycée a eu depuis toujours des liens avec les Musulmans de France, l’ex UOIF, organisation issue des Frères musulmans, ce que reconnaît Éric Dufour, le chef d’établissement tout en jurant que ces liens anciens n’interviendraient jamais dans le fonctionnement de l’établissement.

Mais pouvait-il en être autrement pour ce lycée, créé en 2001, parce qu’en 1995 une vingtaine d’adolescentes avaient été expulsées de leurs établissements pour avoir porté le voile en cours ? Alors pourquoi les pouvoirs publics ont accepté en 2008 ce contrat d’association ? C’est le fond du problème. En 2012, l’établissement avait ouvert un collège, mais ce collège n’obtiendra pas de contrat d’association lui. Aujourd’hui lycée et collège totalise plus de 800 élèves. Le projet éducatif fait d’ailleurs références « aux valeurs universelles musulmanes », même si à tout bout de champ, les promoteurs répètent en boucle la défense des sacro-saintes valeurs de la « république ».

En tout cas, dès que la décision va être rendue, de nombreux recours vont être exercés comme l’ont déjà annoncé les responsables de l’association Averroès. Affaire à suivre.

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mercredi, 22 novembre 2023

Espagne : l’enquête sur les auteurs du tir contre Alejo Vidal-Quadras avance

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Michel Festivi 

Comme je l’indiquais dans un précédent article, Alejo Vidal-Quadras, qui fut député PP de Catalogne et Président de ce parti en Catalogne, puis député européen et l’un des fondateurs de Vox, avait été victime d’un lâche attentat, en pleine journée à Madrid le 9 novembre dernier, vers 13H30. Il avait reçu un tir de pistolet en pleine figure, qui lui a transpercé la mâchoire, ses jours ne sont plus en danger.

Si l’on en croit la presse espagnole, l’enquête avance à grand pas. Tout d’abord la moto sur laquelle avait pris place le tireur, c’est-à-dire le passager arrière, a été retrouvée en partie calcinée dans la banlieue de Madrid, à Fuenlabrada. Or les enquêteurs ont pu sur cette Yamaha noire relever des numéros d’identifications.

C’est ainsi qu’ils ont remonté la piste, qui les a conduits à arrêter trois personnes, tous en lien avec cette moto, deux hommes et une femme. L’un des individus a été interpellé près de Malaga, à Fuengirola. Le couple a été intercepté dans la région de Grenade, dans la ville d’eau de Lanjaron.

Selon les sources policières, relayées par la presse, aucun des trois ne serait l’auteur du coup de feu, l’arme utilisée serait un 9mm parabellum. L’homme appréhendé à Lanjaron serait un espagnol d’origine chiite, il aurait procédé à des repérages. Le tireur est toujours recherché, il serait franco-tunisien.

Les investigations se font sous le contrôle d’un magistrat et ont été confiées au Commissariat Général d’Information. La piste iranienne semble se confirmer même s’il faut rester extrêmement prudent.

En effet Vidal-Quadras a lui-même désigné l’Iran, puisqu’il est un soutien d’organisations iraniennes opposantes au régime des Ayatollahs. De plus, la presse a aussi révélé, que son père, photographe de métier, avait été l’un des photographes du Chah d’Iran.

En tout cas cette affaire survient alors que l’Espagne est en proie à de multiples contestations politiques, suite à la nomination de Pedro Sanchez du PSOE qui veut amnistier les auteurs catalans du coup d’état constitutionnel de 2017 et reprogrammer un nouveau référendum.

Le parlement européen est d’ailleurs saisi de ce dossier espagnol car le projet de Sanchez pourrait constituer une atteinte sérieuse à l’état de droit. Affaires à suivre.

 

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lundi, 20 novembre 2023

Le peuple espagnol se semble pas vouloir renoncer à défendre l’Unité de l’Espagne, pour l’instant.

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Michel Festivi 

Les jeux semblaient pourtant faits, Sanchez pensait sans doute qu’une fois investi par les Cortès, les manifestants rentreraient dans le rang. Et bien pour l’instant il n’en est rien. Samedi dernier, près de 600 000 espagnols ont manifesté à Madrid, contre la future loi d’amnistie, contre le projet de référendum sur l’avenir de la Catalogne et contre Pedro Sanchez.

Les autorités ont invoqué le chiffre de 170 000 manifestants, les organisateurs 1 million voire plus, mais selon des sources objectives, beaucoup plus de 170 000 ont défilé et il a été précisé un chiffre dépassant les 500 000 personnes. Le soufflet n’est donc pas tombé, puisque la semaine dernière les autorités avaient décompté la moitié moins de contestataires, alors que pourtant plusieurs grandes villes avaient accueilli des milliers et des milliers de marcheurs battant le pavé.

N’oublions pas que Sanchez n’a pas gagné les élections en juillet dernier, que son parti le PSOE est arrivé en seconde position, loin derrière le Parti populaire, en voix et en sièges, mais que par le jeu des alliances avec l’extrême gauche et tous les indépendantistes basques et catalans, il est parvenu à obtenir une majorité des plus hétéroclites, d’autant que pour ce faire il a tout cédé, comme je le rappelais dans mes précédents articles. Dès lors, il est d’autant plus scandaleux et contraire à la démocratie, que de vouloir changer la nature de l’Espagne, sans avoir la légitimité d’avoir vaincu dans les urnes.

Car les manifestants ne sont pas que du PP ou de Vox, ils ont aussi été convoqués par différentes organisations civiles. Après la fin du cortège, plusieurs milliers de personnes ont décidé de montrer leurs très fortes réprobations en se déployant devant la Moncloa, siège de la Présidence du Conseil et rue Ferraz, siège du PSOE. Plusieurs centaines de manifestants ont bloqué le premier tronçon de l’autoroute A6, provocant des embouteillages sur plus de 3 kms. Rue Ferraz, il faut savoir qu’un groupe de 3000 personnes poursuit depuis 16 jours ses protestations contre l’amnistie.

Ces projets de lois sont d’autant plus iniques, que pendant la campagne électorale, les socialistes avaient été plutôt silencieux sur ces thèmes. Qui plus est, pendant les débats d’investiture, Feijoo et Abascal ont démontré sans mal, déclarations à l’appui, que par le passé Sanchez considérait l’amnistie comme contraire à la Constitution. D’ailleurs bons nombres de juristes éminents pensent que cette loi serait une hérésie juridique. Les institutions européennes ont été saisi. Que feront-elles ? Rien assurément.

Autre difficulté et non des moindres, le nombre des futurs amnistiés. 300 environ comme le proclame Sanchez, qui pour tous ses mensonges devrait avoir le nez de Pinocchio, ou 1300 voire plus comme l’annonce Carles Puigdemont, le patron des indépendantistes catalans ?  Comme les tractations se sont faites dans l’opacité la plus complète, on n’est pas près de le savoir. Un indice, Sanchez ayant cédé à tout pour se maintenir au pouvoir, je penche pour le chiffre de Puigdemont, qui de toute façon fait désormais la pluie et le beau temps avec seulement 7 députés.

Comme l’a déclaré un manifestant « c’est un véritable coup d’état ». Si les espagnols connaissaient leur Histoire récente, si les livres scolaires, les programmes des écoles faisaient preuve d’objectivité, ils sauraient que les gauches ont toujours été à l’initiative de la violation de l’État de droit, et que les opposants aux gauches, ont dû intervenir pour mettre fin aux transgressions permanentes de la Constitution. Mais ça, en Espagne aujourd’hui, peu le savent, tant les lois mémorielles ont totalement annihilé la vérité historique.  Comme je le disais récemment, d’un mal peut sortir un bien si les Espagnols se réveillent, c’est en tout cas l’espoir que l’on formule.

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jeudi, 16 novembre 2023

Le socialiste Pedro Sanchez investi par Les Cortes

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Michel Festivi 

Par 179 voix, soit trois de plus que nécessaires Pedro Sanchez vient d’être investi par Los Cortes de Los diputados. Alberto Feijoo du parti populaire avait lui échoué à 174 voix, il y a quelques semaines.

En promettant tout aux indépendantistes de Carles Puigdemont, il n’y avait plus guère de suspens. Malgré les nombreuses manifestations hostiles depuis plusieurs semaines qui scandent la vie politique espagnole, malgré l’opposition de nombreux juristes et associations judiciaires, malgré les critiques de certains socialistes espagnols modérés, et les oppositions fermes de Vox et du PP, Pedro Sanchez est resté droit dans ses bottes et a préféré conserver son titre de Chef du gouvernement à tout prix, et à quel prix !

Le prix justement c’est l’éclatement de la Nation espagnole, c’est la fin de l’Espagne éternelle, Une, Grande et Libre.

D’ailleurs les leaders indépendantistes ne se sont pas privés lors d’un débat où les jeux étaient faits d’avance, de brocarder Sanchez et lui faire savoir que s’il ne leur donnait pas  dans les semaines à venir ce qu’ils réclament et même plus, ils n’hésiteraient pas à le destituer.

C’était assez pitoyable a voir et à entendre. Plusieurs politologues espagnols dissertent sur les qualités de négociateur politique de Sanchez. Or lorsqu’on lâche tout, il n’est pas du tout difficile de trouver des accords à sens uniques c’est à dire iniques. Les Basques ont déjà fait savoir qu’ils entendaient également que l’on s’occupe d’eux et qu’on les traite comme une nation et non pas comme une région.

Dans les négociations Sanchez a tout lâché sur les effacements des dettes et sur le transfert gratuit d’infrastructures ferroviaires où autres.

La députée des Canaries qui avait voté pour Feijoo il y a quelques semaines a rejoint Sanchez cette fois ci. Il faut souligner que les Canaries subissent une immigration illégale massive ce qui n’est pas sans poser d’énormes difficultés à cette île actuellement submergée. Elle a donc préféré trahir son camp.

Pedro Sanchez avait tenté de résoudre la question en dispersant bons nombres d’entre eux dans des municipalités espagnoles gouvernées par le PP !

D’ailleurs pendant ce jour et demi de débat, il a été totalement muet sur sa politique migratoire. Par contre pour donner des gages à sa coalition avec l’extrême gauche, il a multiplié les promesses de lois sociétales ou mémorielles allant dans le toujours plus à gauche.

Les Espagnols sont plus divisés que jamais. Les fractures se sont aggravées et amplifiées. L’Espagne va très mal. L’Europe vient de renvoyer à plus tard l’étude du dossier de la seconde langue, le Catalan, comme langue officielle de l’état espagnol au niveau européen, n’ayant reçu aucun dossier digne de ce nom et surtout pas une évaluation des coûts qui seront générés.

L’avenir est donc très incertain entre la future loi d’amnistie et le futur référendum sur l’avenir de la Catalogne. Ce gouvernement ira t il jusqu’à la fin de la législature soit jusqu’en juillet 2027. Nul ne peut aujourd’hui faire un pronostic sérieux. Mais nous voilà donc de nouveau avec un gouvernement « Frankenstein » une sorte de monstre à plusieurs têtes, et tout est possible, le pire sûrement, le meilleur si cela crée dans le pays un véritable électrochoc salutaire.

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mardi, 14 novembre 2023

Gilles-William Goldnadel versus Bernard-Henri Levy

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Michel Festivi 

A l’image de la société française, la communauté juive est également fracturée, divisée. A l’instar de nos élites sclérosées qui se refusent à voir le réel et de nommer les choses telles qu’elles existent, les élites de la communauté juive française, se partagent entre l’aveuglement et la clairvoyance.

Ainsi, Gilles-William Goldnadel  vient de déclarer dans une tribune du Figaro Vox du 13 novembre : « A quoi bon manifester si l’on s’interdit de nommer les responsables de l’antisémitisme ? ». Présent à la manifestation de dimanche dernier, et ce malgré beaucoup d’hésitations, à cause dit-il de son écœurement sur « la polémique surréaliste sur le RN » et par le mot d’ordre niais et hors sol de cette manifestation : « contre l’antisémitisme et pour la République », il a finalement, et au dernier moment, opté pour sa participation.

S’il a rencontré dit-il « un peuple français de toutes origines ou presque, des juifs mais autant de chrétiens ou d’agnostiques... la vérité m’oblige à dire...que je n’y ai pas aperçu beaucoup de musulmans, si ce n’est une délégation de mes chers Kabyles. »

Mais GWG n’élude en aucune façon les tares originelles de cette manifestation, « le saboteur en chef fut le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran », par ses propos d’un « vulgaire niveau politicien », contre le RN. J’ajouterai qu’Elizabeth Borne comme à son habitude a tenu des boniments scandaleux sur le RN, comme Gérard Larcher et Yaël Braun-Pivet aussi, qui ne sont pas à leurs honneurs et qui démontrent leur incurie totale et leur haine de tout ce qui est défense de la Nation. 

GWG pointe du doigt et avec justesse, le CRIF, qui « décida de mettre à l’index le parti patriote ». GWG nous expose que selon lui, la base de cette organisation, et notamment celle de province, ne serait pas en osmose avec Paris. Qu’elle le crie donc haut et fort et qu’elle le fasse savoir urbi et orbi !

GWG, et c’est tout l’intérêt de sa chronique, fustige les positions du CRIF qui fantasme sur le « péril de l’extrême droite », ignorant totalement « l’alliance mortifère entre l’extrême gauche et l’islamisme ». Et d’enfoncer utilement le clou : « La conséquence la plus funeste de cette cécité aura été de s’abstenir de résister à un phénomène migratoire massif et invasif dont les juifs français sont les premières victimes dans leur chair », j’ajouterai les français tout simplement.

Car pour GWG c’est entendu : « Les maux sont pourtant bien connus. Ils se nomment l’antisémitisme islamiste et l’extrême gauche complice, j’eusse voulu les entendre crier lors de cette manifestation qui n’aurait pas dû être qu’un défilé compassionnel. »

A rebours, à l’opposé, l’aveugle Bernard-Henri Levy, notre inénarrable philosophe à la blanche chemise, qui se répand sur tous les plateaux de radios et de télévisions pour présenter son dernier film sur l’Ukraine qui passera à la télévision publique, donc grâce à nos sous. Les derniers, pourtant financés par les deniers des contribuables, n’ont eu que de très faibles succès en salle, et le film produit par le Puy-du-Fou sur l’Histoire héroïque de Charrette, les a pulvérisés en nombre d’entrées. Mais le Puy-du-Fou n'a pas eu lui de financements publics, cherchez l’erreur.

BHL comme à son habitude pérore sur tout et commence par se passer la rhubarbe c’est effectivement ce qu’il sait le mieux faire, d’autant que les journalistes lui tendent le séné à profusion. Il n’a rien trouvé de préférable, cette icône des milieux germanopratins, de la gauche dégoulinante de caviar, que de traiter Jordan Bardella « d’antisémite ». Pour quels propos ? Lui-même serait bien incapable de le préciser. Mais tout patriote, selon sa grille de lecture est forcément « un antisémite ». Il est l’adepte du « je tire d’abord et je vois ensuite. »   

Jordan Bardella aurait émis la volonté de porter plainte en diffamation, j’espère qu’il le fera et que BHL sera condamné à la juste peine que mérite cette infamie. Même si BHL a indiqué dans cet interview sur le TV mag du Figaro, que « Bien sûr l’antisémitisme vient de l’extrême gauche », c’est plus fort que lui, toujours ses coups les plus durs sont réservés aux patriotes, ce qui en réalité est fait exprès pour se dédouaner à peu de frais du non politiquement correct qu’il instille à doses homéopathiques, et continuer ainsi sa voie dans ce milieu parisien totalement acquis aux thèses de l’extrême gauche.

En tout cas, pour moi, il n’y a pas photo. Entre des propos impeccables et clairs, nets et précis de GWG, et le brouillamini imbuvable et abscond d’un BHL qui veut tout confondre et tout mélanger, j’ai choisi, et depuis fort longtemps. GWG 1, BHL 0.

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samedi, 11 novembre 2023

Espagne : Un fondateur de Vox victime d’un attentat par balle à Madrid.

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Michel Festivi 

Quartier de Salamanque à Madrid le 9 novembre dans l’après-midi. Alejo Vidal-Quadras (photo ci dessus), 78 ans est grièvement blessé par le tir d’une arme à feu provenant d’un individu passager arrière d’une moto dans la plus pure tradition des attentats terroristes, il serait descendu de cette moto noire pour lui tirer dessus à bout pourtant.

Vidal-Quadras est catalan, il a longtemps milité au PP (centre-droit) et a été en Catalogne le Chef de ce Parti. En 2014 il a été l’un des fondateurs de Vox, même s’il s’en est éloigné depuis. Il est en tout cas un farouche adversaire de l’indépendance de la Catalogne. Il écrit toujours des chroniques dans un média de centre-droit : Vozpopuli.

Les lecteurs le savent, l’Espagne est actuellement en proie à d’importances manifestations contre l’amnistie et l’indépendance de la Catalogne voulues par Sanchez pour obtenir les voix de Junts, parti indépendantiste Catalan.

Santiago Abascal, le patron de Vox a déclaré : “Une période noire commence dans l’histoire de l’Espagne, aujourd’hui un coup d’état contre la Nation a été lancé.", en visant la politique de Pedro Sanchez. Les manifestations sont fortement réprimées par le ministre de l’Intérieur Fernando Malaska et ce pour discréditer les manifestants, souvent jeunes et très remontés contre l’éclatement du pays, au seul profit des gauches et de l’extrême gauche.

Mais qui est à l’origine de cet attentat terroriste ? La victime a vu sa mâchoire brisée, mais heureusement, ses jours ne seraient plus en danger. Physicien de formation, ancien professeur d’université, il a été élu au parlement de Catalogne, puis au Sénat en 1995 et au Parlement européen en 1999 pour le PP. Il fait figure d’opposant drastique aux indépendantistes catalans.

Alors, des extrémistes indépendantistes catalans ? Mais autre piste est évoquée, car c’est un opposant au pouvoir iranien, il participe régulièrement aux colloques de l’opposition aux islamistes d’Iran. Il aurait sur son lit d’hôpital avancé cette hypothèse. Donc restons prudent. Mais en tout cas et quelques que soient les auteurs de ce crime, L’Epagne vit des périodes qui ressemblent aux années 1930, où des opposants aux gauches se faisaient régulièrement abattre dans les rues de Madrid et des principales villes du pays.

Une chose est sûre aussi, qu’un homme de droite reçoive une balle en pleine tête à Madrid, n’a pas beaucoup ému les médias français et européens. Imaginons l’inverse. En tout cas, aucune radio, aucune télévision d’État en France n’en a parlé.

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jeudi, 09 novembre 2023

Serge Klarsfeld adresse une volée de bois vert aux Braun-Pivet, Gérard Larcher et autres Olivier Véran, et c’est assez jouissif.

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Michel Festivi 

Décidemment on a les politiciens les plus hypocrites du monde, pour rester dans les limites de la bienséance. Parmi les plus incommensurables, on retrouve les trois cités ci-avant, l’un des plus teigneux est sans doute Olivier Véran, mais dans l’aplatissement devant le politiquement correct, Gérard Larcher est un champion du monde. Il ne cesse d’encenser les communistes, les exemples abondent, et de vouer aux gémonies les militants et élus nationaux qu’il exècre. 

Tout dernièrement, Yaël Braun-Pivet et Larcher ont décidé d’organiser une marche contre l’antisémitisme. Aussitôt, et fort logiquement, Marine Le Pen a indiqué à ses militants et sympathisants d’y participer.

Immédiatement, nos deux présidents et de l’Assemblée nationale et du Sénat ont répliqué qu’ils ne marcheraient pas avec eux, les considérants comme des pestiférés sans doute, où des citoyens de seconde zone.

Serge Klarsfeld, que plus personne ne présente a été interrogé par le Figaro, Eugénie Bastié très précisément, le 9 novembre dernier.

Que nous dit-il ?  « Il me semble tout à fait positif que ce parti politique (Le RN), soit convié et donne son adhésion à une pareille marche... Le RN est un parti qui, sur le plan de l’antisémitisme, si on le compare avec la France insoumise ne peut mériter que des bons points. »

Et de rajouter, « nous avons constater qu’il y avait beaucoup de braves gens au Rassemblement National. Il n’y a pas eu de campagne du RN sur l’antisémitisme à partir du moment où Marine Le Pen est devenue Présidente. Ce que je vous dis est objectif. Quand je me suis rendu à Perpignan à l’invitation de son maire, Louis Alliot, j’ai été critiqué à l’époque. »

Quand Eugénie Bastié lui demande pourquoi selon lui LFI ne se rendra pas à cette marche, il est catégorique : « l’extrême-gauche a toujours eu une tradition antisémite. Je suis soulagé de voir le RN abandonner l’antisémitisme et se poser en défenseur des juifs… »

Et sur le virage de Jean-Luc Mélenchon, il l’explique par « des considérations électoralistes chez le leader de la France insoumise. Il compte sur le rassemblement des électeurs de gauche et parmi eux la population issue de l’immigration maghrébine. Avant, il y avait le prolétariat maintenant ce sont les minorités ethniques et religieuses. »

Tout y est dit et parfaitement résumé, et s’agissant des fractures françaises, il a cette analyse « A travers le monde, presque tous les musulmans ont pris le parti du Hamas et de la population de Gaza. Je rappelle à cet égard, que lors de son attaque surprise et terroriste, le Hamas a éventré des femmes même enceintes, des enfants, qu’il a massacré des vieillards, et qu’il a fait cuire dans un four un bébé, il faut quand même le dire et le redire.

Il a cette réflexion géopolitique que beaucoup perdent complètement de vue : « Cependant, il y a 15 millions de juifs dans le monde, et plus d’un milliard de musulmans ». On aimerait que d’aucuns s’en souviennent. Il rappelle le massacre de la mosquée de Hébron en Cisjordanie, par le terroriste juif Goldstein, il y a 29 ans de cela, et qu’il a été l’un des rares juifs à être allés au conseil municipal de Hébron pour porter ses condoléances au nom de son association, les fils et filles des déportés juifs de France. Et il conclut : « Tuer des musulmans, comme l’avait fait Goldstein était un acte immonde. J’aimerais entendre aussi des voix proches des Palestiniens aujourd’hui condamner avec la même fermeté les crimes immondes du Hamas. »

Effectivement, tous et toutes ont pu constater par les images vues partout, que pour les musulmans et les soutiens aux palestiniens, les crimes abjects du Hamas étaient applaudis partout dans le monde.  Encore une fois, on a le droit de critiquer la politique israélienne, mais on se déconsidère totalement en jetant un « voile » pudique sur les crimes terroristes du Hamas et autres organisations similaires. D’autant qu’en France, nous risquons tôt ou tard de connaître de nouveau les mêmes crimes terroristes qui ont déjà endeuillé notre malheureuse patrie, et qui proviennent tous des islamistes.

Il est un principe constant en politique, savoir qui veut vous combattre, savoir qui est votre véritable ennemi et comprendre pourquoi. Par le passé, de très nombreux hommes politiques se sont totalement fourvoyés en ne comprenant rien ni au nazisme ni au communisme et en ne reconnaissant pas qui il fallait combattre, et avec qui il fallait s’allier. Notre patrie en a subi les conséquences funestes et aussi nos compatriotes.  Nos gouvernants actuels et nos élites politiques sont aujourd’hui en France dans le même état d’aveuglement, et surtout le premier d’entre eux. Il est urgent d’ouvrir les yeux.

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mercredi, 08 novembre 2023

L’antisémitisme, une histoire des gauches : Madame Autain falsifie l’Histoire.

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Michel Festivi

Notre vaillante Clémentine Autain, du PC « F », puis de LFI, qui n’a jamais bien fort défendu les iraniennes qui se font tabasser, parfois à mort, pour le non-port du voile islamique obligatoire dans ces contrées, a cru devoir s’écrier que la lutte contre l’antisémitisme est un apanage de la gauche. « L’antisémitisme est historiquement un combat de la gauche » a-t-elle très exactement proclamé.

Continuant le terrorisme intellectuel que les gauches portent depuis deux siècles et plus, elle n’a pas eu honte de compléter : « Nous sommes les tenant historiques de l’émancipation humaine, normalement le combat contre tous les racismes et contre l’antisémitisme nous devons le porter ».

Toujours et encore cette antienne mille fois répétée, qui veut que les gauches soient dans le camp du bien et les droites reléguées dans le camp du mal, définitivement.

On le sait, les gauches, les communistes travestissent l’Histoire à leur profit depuis des lustres. L’Histoire du Parti communiste « français » n’est qu’une suite de manipulations, mensonges, trahisons, coups fourrés.

Non, Madame Autain, les gauches ont été et sont antisémites. Voltaire et Luther furent clairement antisémite. Mais les gauches aussi. Dans La question juive, Marx a fustigé « l’essence du judaïsme et la racine de l’âme juive, l’opportunité et l’intérêt personnel qui se manifeste dans la soif de l’argent ». La famille de Marx était juive pourtant avant de se convertir au protestantisme.

Ecrivant à son ami et commanditaire Engels, Marx lui dit lui évoquant le socialiste Ferdinand Lassalle : « un vrai juif de la frontière slave...sa manie de masquer le juif crasseux de Breslau sous toutes sortes de pommades et de fard. ».

Nos socialistes français donnent aussi clairement dans l’antisémitisme, comme Proudhon qui voit dans le juif : « l’ennemi du genre humain » et même une race « qu’il faut renvoyer en Asie et exterminer », rien que ça, du Joseph Goebbels avant l’heure. Marcel Déat qui fut socialiste de la SFIO, puis du Parti socialiste de France abhorrait Léon Blum et qualifiait sa passivité de « toute orientale ». Adrien Marquet maire SFIO de Bordeaux, puis socialiste indépendant disait aussi de Blum qu’il : « poussait à la guerre pour l’URSS et la juiverie ».

Mais la figure la plus percutante et indéniablement de gauche, le héraut du socialisme français, Jean Jaurès a tenu des propos antisémites. Son journal, La petite république, va traiter le député Reinach, défenseur de Dreyfus de « juif ignoble ». En 1885, Jaurès se rend à Alger et il décrit ainsi les juifs, fort nombreux en cette terre alors française : « par l’usure, l’infatigable activité commerciale et l’abus de l’influence politique, accaparant peu à peu la fortune, le commerce, les emplois publics... ils tiennent une grande partie de la presse, les grandes institutions financières et quand ils n’ont pu agir sur les électeurs, ils agissent sur les élus. ». Et en 1898, lors de son discours de Tivoli, il récidivera : « nous savons bien que la race juive, concentrée, passionnée, subtile, toujours dévorée par une sorte de fièvre du gain quand ce n’est pas par la force du prophétisme.... manie avec une particulière habileté le mécanisme capitaliste, mécanisme de rapine, de mensonge, de corset, d’extorsion ».

C’est le courageux Maire de Lavaur, Bernard Carayon, qui se bat contre la volonté gouvernementale d’imposer des migrants dans les toutes petites communes rurales qui a mis en exergue toutes ces citations dans son livre publié en 2014, aux éditions Privat, Comment la gauche a kidnappé Jaurès. Sa tribune dans le Figaro Vox du 19 février 2019 intitulée « l’antisémitisme, une histoire vieille comme la gauche », est une réponse anticipée à la falsificatrice historique Madame Autain.

Je lui rappellerai aussi, elle qui fut membre du PC « F », que Staline n’hésita pas à limoger son ministre juif des affaires étrangères, Maxime Litvinov, et à le remplacer par Molotov, le 3 mai 1939, donnant à Hitler le signal que les négociations en vue des futurs pactes Hitler/Staline pouvaient commencer.

Sait-elle, cette contrefactrice, que Staline en 1953 entrepris une campagne antisémite ignoble, « l’affaire des blouses blanches », qui visait des médecins juifs, car depuis 1945 un antisémitisme commença à sourdre partout dans les pays communistes. Sait-elle qu’en Tchécoslovaquie communiste, on fit la même chose dans le cadre des procès de Slansky et de ses comparses tous juifs, dont la plupart furent pendus haut et court. Et que sous Brejnev, des milliers de juifs réussirent à quitter l’URSS où ils étaient persécutés pour rejoindre Israël.

A-t-elle lu, cette ignorante, que les communistes français qui voulaient faire reparaître l’Humanité en juin 1940 en négociant avec les autorités allemandes avaient préparé « une déclaration d’intention » qui résumait leurs arguments à présenter à la Propaganda Staffel et que parmi ces critères, il y avait écrit noir sur blanc qu’ils avaient toujours combattu « le juif Mandel », expression antisémite écrite à trois reprises, pour bien montrer aux nazis leur communion de pensée.

A-t-elle pris connaissance de la missive que Maurice Thorez, secrétaire général du PC « F », qui avait trahi la France en pleine guerre, en désertant de son poste aux armées pour rejoindre l’URSS, pour de là-bas écrire à son compère Jacques Duclos, lui envoyant un texte qui dénonçait Léon Blum, et ce le 30 janvier 1940 en pleine guerre : « Tu auras reçu aussi une brochure sur ce chien de Blum... Je suis sûr que ton cœur... aura tressailli de satisfaction à la décoction appliquée sur la face dégoûtante de ton rival malheureux de 1928 ». A cette époque les communistes français défendaient le Pacte germano-soviétique et insultaient Blum.

Oui, Madame Autain l’antisémitisme est une histoire aussi vieille que la gauche. Aujourd’hui les propos tenus par bons nombres de LFI, proches des islamistes sont des propos antisémites. Car depuis plusieurs années, les actes antisémites sont dû aux islamistes qui soutiennent électoralement LFI. Mais cela vous ne voulez ni le voir, ni le dire.

Ce 7 novembre, Jean-Luc Mélenchon s’en est pris violemment à la marche contre l’antisémitisme, et François Hollande vient de déclarer que Jean-Luc Mélenchon n’était pas antisémite ! Décidemment la cécité et la gauche font toujours bon ménage.

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lundi, 30 octobre 2023

La France Insoumise, la mal nommée est devenue la France soumise aux islamistes.

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Michel Festivi  

Depuis le début de la guerre entre Israël et le groupe terroriste Hamas, soutenu par la République islamique d’Iran, LFI s’est jointe à toutes les manifestations de soutien à ces tueurs de femmes et d’enfants. Notre Danièle Obono nationale, a refusé mordicus de considérer le Hamas comme une organisation terroriste, il faut signaler d’ailleurs que l’AFP, dans ses dépêches aussi désormais.

Mélenchon y est allé de sa provocation habituelle, en fustigeant Madame Braun-Pivet qui « campe à Tel Aviv ». Même si Madame Braun-Pivet n’est pas, loin s’en faut ma tasse de thé, j’ai le souvenir que pour un jeu de mot de cet acabit, Jean Marie Le Pen, par le passé, pouvait être voué aux gémonies et attaqué en justice par des dizaines d’associations dites « anti-racistes ». Mais Mélenchon, l’islamo-gauchiste est un intouchable de la République, avec la complicité tacite des macronistes, qui ne l’attaquent jamais réellement, sauf en apparence.

Un député de la France soumise a prétendu qu’Israël procéderait « à un nettoyage ethnique » à Gaza, on peut toujours critiquer la politique israélienne, on en a même le droit, mais si nettoyage ethnique il y a, ce sont bien les islamistes qui en sont les responsables dans les territoires qu’ils contrôlent ou ont contrôlés, singulièrement en Syrie et en Iraq, où après leur passage, les chrétiens ont fui en masse.

Mathilde Panot qui préfère voir en France les femmes voilées, a refusé aussi de qualifier le Hamas de mouvement terroriste, alors que sa charte prévoit « l’anéantissement de l’État d’Israël et l’extermination des juifs du monde entier ». Sans doute Madame Panot pense qu’exterminer un peuple n’est finalement que banalité, où qu’il existe des peuples qui peuvent être anéantis.

Quant à notre Juge à la Cour de Justice de la République, la fringante Madame Obono, elle a désigné le Hamas comme « un mouvement de résistance ». Effectivement éventrer des femmes et des enfants relève de la résistance.

Cela me permet de rappeler que l’antisémitisme vient de la gauche, de Karl Marx, d’Engels, de Proudhon, de Jaurès, qui en leur temps ont multiplié les tirades antisémites que n’aurait pas démenti Der Stûrmer, l’hebdomadaire nazi de Julius Streicher, le pape de l’antisémitisme nazi, Gauleiter de Franconie.  Mais nos gouvernants l’oublient et préfèrent par commodité et ralliement au politiquement correct attaquer les patriotes en les traitant d’antisémites à tout propos et même hors de propos.

Tous les crimes antisémites commis ces derniers temps en France ont été le fait d’islamistes.

Dernièrement, le sinistre et funeste Olivier Véran a cru devoir mettre dos à dos et LFI et le RN, qu’on m’explique en quoi le RN peut-il s’apparenter à LFI ? C’est du macronisme pur jus, tout mélanger et noyer le poisson.

Aussi doit on rappeler que les communistes ne furent pas exempts d’antisémitisme et que de nombreuses campagnes eurent lieu en URSS ou en Tchécoslovaquie communiste, qui finirent au mieux par des expulsions après des emprisonnements, au pire par des exécutions.

Dans les années 1970 et 1980, des milliers et des milliers de juifs d’URSS s’exilèrent en Israël, chassés par des exactions antisémites d’envergures, relayées par le Parti Communiste de l’URSS, on l’a bien oublié. Finalement nos LFI, en sont les dignes héritiers.

Comme le décrit Valeurs Actuelles, dans un article du 27 octobre dernier, sous le titre « Les islamo-collabos de la France insoumise », en décembre 2022, des députés et personnages de « La France soumise », ont fait les honneurs à Salah Hamouri, un avocat franco-palestinien, qui avait planifié l’assassinat de l’ancien grand rabbin d’Israël et qui fut condamné à 7 ans d’emprisonnement.

En juin 2022, « La France soumise » s’est montrée très attentive à Jeremy Corbin, paradant à ses côtés, alors qu’il avait été écarté du Parti Travailliste pour propos antisémites. Et VA de décliner un certain nombre de manifestations ou de soutiens de « La France soumise », du même tonneau.

Sur Europe 1 et C News, ce dimanche 29 Octobre, Éric Zemmour a considéré que 69% des électeurs musulmans ont voté pour JL Mélenchon en 2022, que les mosquées avaient appelé à voter pour lui, comme les Frères musulmans. Pour Zemmour, par le soutien inconditionnel de Mélenchon au Hamas, sa participation au second de la présidentielle de 2027 est acquise. Les prédictions de Houellebecq, dans son livre, Soumission, datant de 2015, seraient-elle en train de se réaliser ? 

Je rappelais il y a quelques jours, que la jeune Iranienne Armita Garawand, molestée dans le métro de Téhéran parce qu’elle ne portait pas son voile, était en état de mort cérébrale ; on vient d’apprendre le décès de cette adolescente de 16 ans, et ce dans l’indifférence totale de notre « France soumise » et de ses compagnons de route. 

Où êtes-vous, Mesdames Panot, Autin, Garrido, Tondellier, Obono, Vallaud Belkacem, et consorts ? Où êtes-vous Messieurs Mélenchon, Bompard, Coquerel, Caron et autres ténors de « La France soumise » ? Le sort de cette jeune Iranienne vous passe au-dessus de vos écharpes parlementaires, comme celle des peuples soumis au totalitarisme islamiste ?  Le sort de la France aussi.

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jeudi, 26 octobre 2023

Iran, la répression des mollahs et autres fous du hijab s’amplifie dans l’indifférence totale des pays occidentaux et dans le silence absolu des islamogauchistes.

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Michel Festivi 

La terreur en Iran continue. Le 1er octobre dernier, une lycéenne de 16 ans qui ne portait pas le voile obligatoire en république islamique a été prise à partie, dans le métro de Téhéran, par la police des mœurs. La malheureuse est aujourd’hui en état de mort cérébrale.

Depuis le décès, l’an passé, de Mahsa Amini, maltraitée aussi par la même police, la répression après avoir un temps ralenti, a repris de plus belle. Il y a quelques jours deux journalistes qui avaient couvert ce tragique assassinat viennent d’être condamnées à 7 et 6 ans de prison, elles sont d’ailleurs détenues depuis un an.

Les chefs d’inculpation sont à la mesure d’un état totalitaire soviétique, chinois ou coréen du nord : Coopération avec les USA, complot contre la sécurité du pays et propagande contre la république islamique. On se croyait revenu au temps des procès de Moscou, ou devant le Tribunal du Peuple du sinistre Roland Freisler, lorsque les accusés étaient pendus à des crocs de boucher.

Être avocat en Iran est singulièrement dangereux. L’avocat de Mahsa Amini a été condamné à un an de prison pour « propagande » contre l’État après « s’être entretenue avec des médias étrangers et locaux sur l’affaire. » En Chine, les avocats sont des sortes de procureurs et plaident contre l’intérêt de leurs clients, demandant sa condamnation. Communisme et islamisme ont toujours fait bon ménage.

Mercredi dernier, les autorités iraniennes ont annoncé qu’au moins douze actrices, douze comédiennes seront désormais interdites de travailler, pour être apparues en public sans porter le hijab obligatoire, car « celles qui ne respectent pas la loi, ne sont pas autorisées à travailler » a déclaré le ministre de la Culture et de l’orientation islamique, cela ne s’invente pas, le sinistre Mohammad Mehdi Esmaeili.

Cela a été confirmé par un responsable cinématographique, Habib Il Beigi « elles ne peuvent plus tourner dans un nouveau film ». Effectivement de nombreuses actrices ont été vues têtes nues sur les réseaux sociaux, suite au mouvement de contestation de septembre 2022, après la mort de Mahsa Amini.

Et chez nous, des femmes ne supportent pas de ne pas porter le voile, notamment dans le sport ou à l’école. A mon sens un séjour en Iran ou en Afghanistan leur seraient plus que profitable. Madame Obono, qui vient d’être nommée à la Cour de Justice de la République a considéré que le Hamas n’est pas une organisation terroriste, du moins a-t-elle refusé de le qualifier ainsi, alors que soutenu par l’Iran, il n’avait pas hésité à massacrer atrocement des femmes, des vieillards et des enfants, mais cela n’est pas du terrorisme !

En république islamique, on suit la loi de l’islam, on se doit de porter le voile, sinon on va en prison, ou l’on est interdit de travail, de moyen de ressources, on est alors considéré comme une citoyenne de seconde zone, il faut dire que de nombreuses sourates du coran organisent l’apartheid entre hommes et femmes et entre croyants et incroyants. En France bientôt aussi...Notre ministre de l’intérieur lui, « s’amuse » et dénonce les tweets d’un footeux, c’est l’arbre qui cache la forêt. Pendant ce temps aussi les réseaux Fréristes étendent leur toile inexorablement, avec l’appui de nos institutions nationales et européennes.

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lundi, 23 octobre 2023

Nature et actions du Hamas : Établir un état islamique mondial par la terreur généralisée.

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Michel Festivi 

On est toujours trahi que par les siens, c’est bien connu. Le Hamas n’échappe pas à la règle. Grâce à un journal espagnol de droite, El Debate, on y apprend que le fils du chef de cette organisation terroriste, Mosab Hassan Yousef, a fui sa famille quand il a vu comment se comportait ce ramassis de tueurs patentés.

Dans ses déclarations, faites sur Fox news, reprises donc par El Debate, il précise qu’il s’est expatrié aux USA et qu’il s’est converti au catholicisme. Pour lui, le Hamas n’a que faire de la vie humaine, ni des palestiniens, sauf à être aveugle et sourd et d’une mauvaise foi insigne on s’en était aperçu.

Il relate avoir vécu au sein même des tueurs du Hamas, de les connaître parfaitement, il était de surcroît traité comme un prince en tant que fils du chef. Il fut le témoin de leurs crimes contre d’autres palestiniens, notamment en 1996.

Pour lui, le Hamas n’est pas un mouvement national. « C’est un mouvement religieux avec pour objectif d’établir un état islamique, le nationalisme lui importe peu, de fait ils sont même le contraire d’un nationalisme. Ils utilisent la cause palestinienne seulement pour réaliser leurs objectifs qui est de transformer le Moyen-Orient puis le monde en un état islamique ».

Car au-delà du Hamas, il y a l’Iran en point de mire. « Le Hamas sert les intérêts de l’Iran. Nous devons libérer Gaza du Hamas. Israël fait pour le peuple palestinien la meilleure action en tentant de renverser le Hamas. »

Voilà qui pourrait servir de réflexions à nos Nupes et à Madame Obono, mais j’en doute fort. L’extrême gauche française en acceptant de se compromettre avec l’islamisme s’est pris elle-même à son propre piège. Elle est électoralement acculée à soutenir les pires idéologies islamo-gauchistes si elle veut conserver sa clientèle et ne pas sombrer. Elle confond cause palestinienne et islamisme radical et n’a pas vu ou ne veut pas voir que désormais les Chefs palestiniens sont englués dans l’islamisme le plus total, et c’est la surenchère.

En tout cas, l’hydre islamiste se répand comme une trainée de poudre, et en orient et en occident. C’est effectivement comme le communisme essayait de le faire il y a des lustres. A cet égard l’excellent article paru dans le Figaro magazine de Michel Onfray, a un titre trompeur, comme l’ont relevé de nombreux commentateurs. L’islamisme n’est pas du tout un fascisme, pour les mille raisons qui ont été exposées, mais bien une tentative d’arriver par la contrainte à un gouvernement mondial, un califat planétaire, exactement comme le communisme avait tenté de le faire après 1945.

On ne brisera cette tentative hégémonique qu’en comprenant et analysant l’islam. Pour cela il faut lire et disséquer le coran. En 1934, le Maréchal Lyautey avait exigé de ses officiers qu’ils aient lu Mein Kampf, et pour cela avait demandé à un éditeur de droite de le traduire et le diffuser, c’était selon lui la condition sine qua non pour lutter contre hitlérisme. C’est la même chose aujourd’hui avec l’islam. Si on veut démontrer sa volonté prosélyte mondiale il faut l’avoir lu, car tout y est dit explicitement. Il faut arrêter avec les « pas d’amalgames et l’islam ce n’est pas ça ».

Pendant ce temps, en Iran, une jeune fille qui refusait le port du voile et qui a été frappée par des gardiennes de la révolution est en état de mort cérébrale. Mais de cela les sportifs, les footeux, les artistes engagés, les nupes et autres LFI s’en fichent comme de leur première chemise. D’ailleurs on ne les a pas entendus. Et pour cause.   

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lundi, 09 octobre 2023

Allemagne : Deux superbes victoires électorales pour l’AFD

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Michel Festivi 

Ce dimanche 8 octobre, dans deux des régions les plus riches d’Allemagne, la Bavière, l’un des Land les plus grands et les plus peuplés du pays, et dans la Hesse qui a Francfort comme capitale, loin de ses bases de l’Est du pays, l’AFD a démontré qu’elle avait bien le vent en Poupe.

Les partis gouvernementaux, le SPD, les Verts et les Libéraux ont subi une défaite cuisante, démontrant l’inquiétude grandissante des allemands sur l’immigration massive et la détérioration économique qui s’empare de l’Allemagne.

En Bavière, si la CSU, un avatar bavarois de la CDU, obtient 37% et 85 députés maintenant tout juste son score de 2018, l’AFD concurrencé par un parti régional très droitier le FW, obtient 14,60% des voix, soit plus de 4 points qu’aux dernières élections et 32 sièges, 10 de plus que précédemment.

L’AFD devance les Verts, et le SPD qui s’effondre avec 8,40%.

En Hesse, si la CDU obtient un très bon résultat avec 34,6% et 52 députés, l’AFD est désormais le deuxième parti avec 18,4%, 5,3% de plus qu’en 2018 et 28 sièges soit 9 de plus qu’à la précédente consultation.

Elle domine largement le SPD, les Verts et les Libéraux du FDP qui avec 5% se maintiennent in extremis pour la répartition des sièges.

Compte tenu du fait que les fiefs de l’AFD se situent dans les régions pauvres et déshéritées de l’Est du pays, ce sont de très belles victoires, qui en appellent d’autres. Le week-end dernier l’AFD a été à deux doigts de remporter au second tour une mairie de plus de 35 000 habitants.

Pourtant ce Parti est vilipendé par toutes la classe politique et les élites. Il est brimé, martyrisé judiciairement et politiquement. Cela nous rappelle aussi la situation française. La CDU trahit complètement ses électeurs, qui tous n’ont pas encore compris, pour l’instant... 

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L’Espagne se refuse à mourir : très importante manifestation à Barcelone pour une Catalogne espagnole.

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Michel Festivi 

Ce dimanche 8 octobre, l’organisation citoyenne : Société Civile Catalane, avait appelé au refus de l’amnistie pour ceux qui avaient violé la constitution en 2017, en organisant ce référendum illégal sur l’indépendance de la Catalogne, et au rejet de tout autre référendum.

Ce fut un très grand succès, d’autant que les partis politiques n’y étaient pas conviés officiellement, mais on a noté la présence à titre personnel d’Alberto Nuñez Feijoo le Chef du Parti populaire et de Santiago Abascal, le patron de Vox.

Déjà il y a une quinzaine de jours, une grande manifestation réunissant plus de 40 000 personnes, mais organisée à Madrid par le Parti Populaire, avait connu une grande réussite. Cette fois ci, dans le fief même des indépendantistes catalans et du Parti Junts, avec ses 7 députés qui permettraient à Pedro Sanchez d’être investi, le peuple espagnol et catalan a dit non et à l’amnistie et à l’organisation d’une nouvelle consultation sur l’indépendance de la Catalogne.

Les opposants à Carlos Puigdemont et à Pedro Sanchez scandaient « Nous avons cessé d’être la majorité silencieuse ! Vive l’Espagne ! ». Les principaux cris de ralliement furent : « Non à l’amnistie, Sanchez démission, Puigdemont en prison ». Car Puigdemont, avait courageusement quitté l’Espagne dans le coffre d’une voiture, et s’était réfugié en Belgique avec ses lieutenants, pour ne pas être incarcéré, compte tenu des condamnations qui lui ont été infligées.

Pedro Sanchez, que vient de désigner Felipe VI pour qu’il tente d’obtenir des Cortès l’investiture, après l’échec de Feijoo, a cruellement besoin du vote positif des 7 députés de Junts, le parti de Puigdemont.

En tout cas les images télévisées du cortège pour la catalogne espagnole étaient impressionnantes, les commentateurs les plus objectifs ont fait valoir que le cortège approchait voire dépassait les 200 000 personnes, et non pas 50 000 comme l’avait insinué la police du gouvernement séparatiste catalan.

De nombreuses personnalités ont pris la parole, pour dire tout le mal qu’elles pensaient de la politique de Pedro Sanchez, prêt à toutes les compromissions pour conserver le pouvoir. De nombreuses pancartes étaient brandies avec la mention « Pedro Sanchez mentiroso ». Le journal de centre-droit El Español, titrait : « Société Civile mobilise plus de 50 000 personnes contre une amnistie qui sert uniquement le pouvoir ». Quant au journal bien plus droitier, El debate, il évoquait la répulsion de Barcelone contre l’amnistie et reprenait les propos du socialiste, ex maire de La Corogne, Francisco Vàzquez, très applaudi, s’exclamant que les socialistes et les indépendantistes : « voulaient faire un Venezuela ».

Car pendant toute la campagne électorale, ni l’amnistie, ni le référendum ne furent un thème de campagne, et jamais ces questions ne furent mises sur la table par le PSOE et son Chef. Donc les électeurs n’ont donné aucun mandat ni pour amnistier les félons, ni pour provoquer un nouveau référendum.  En réponse à cette perfidie, de nombreux participants entremêlaient les deux drapeaux, celui de l’Espagne, et celui de la Catalogne, exprimant ainsi leur volonté de voir leur Région rester dans l’Espagne, que la Catalogne fasse partie de l’Espagne, de sa grandeur et de son Histoire.

Peut-être aussi voulaient-ils exprimer leur ras le bol de la dictature catalaniste qui pourchasse la langue Castillane et qui briment tous ceux qui veulent continuer, en Catalogne à parler la langue de Cervantès, imposant le seul Catalan  et refusant d’appliquer les lois qui imposent qu’au moins 25% des cours se fassent en espagnol dans les écoles et les lycées.

C’est en voyant tout ce peuple se dresser contre la partition, que l’on regrette amèrement que le Roi n’ait pas eu la force morale nécessaire pour refuser toute autre nomination, et ainsi renvoyer le peuple aux urnes.

Compte tenu du fait que les partis séparatistes catalans et basques, et le parti indépendantiste Junts, avaient dénié se rendre au Palais Royal, comme les usages constitutionnels l’imposent pour donner leur position, Felipe VI, avait un argument simple pour refuser de désigner Pedro Sanchez. A la vue de cette foule joyeuse, pacifique mais déterminée, défiler dans les rues de Barcelone, on ne peut s’empêcher de penser, que ce monarque ne mérite pas d’être au Palais d’Orient.

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mercredi, 04 octobre 2023

Espagne : Felipe VI n’a pas eu le courage politique de ne pas désigner Pedro Sanchez

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Michel Festivi 

Ce 3 octobre, après un deuxième tour de consultations, le Roi a finalement donné son feu vert au révolutionnaire socialiste, séparatiste et promoteur des lois les plus extrémistes et les plus scélérates en matière sociétales et politiques.

Le monarque aurait pu décider de ne plus investir personne, et ainsi de faire retourner aux urnes le peuple, et ce d’autant qu’avec ses 121 députés, le PSOE est seulement le deuxième parti aux Cortès et que ses éventuels soutiens, l’ERC, Junts, Bildu, n’ont pas daigné se rendre au Palais Royal, comme le veut la constitution, pour ce fameux tour de table.

Désormais Sanchez va pouvoir solliciter l’investiture, lors d’un prochain vote après deux jours environ de débats.

Peut-il y parvenir ? Assurément oui. Avec l’extrême gauche Sumar (31 députés) totalement acquise, l’ERC soit la gauche catalane (7 députés), Herria Bildu (l’ancienne ETA) (6 députés), Le Parti nationaliste Basque (5 députés), Sanchez peut cumuler 170 voix.

Au premier tour, c’est la majorité absolue qui est requise (176 voix), mais au deuxième tour une majorité relative suffit. Or le bloc des droites a démontré qu’il ne peut aller au-delà des 172 voix.

En réalité tout dépendra du parti indépendantiste catalan Junts, cornaqué depuis Bruxelles par Carlos Puigdemont, où il réside pour ne pas aller en prison, qui, avec ses 7 députés est faiseur de roi. Le sort de l’Espagne dépend donc d’un parti qui veut que la Catalogne quitte l’Espagne. Et le Roi, garant de l’Unité du pays l’a accepté.

Puigdemont pour son soutien, exige officiellement une amnistie générale de tous les membres de son parti qui se sont fourvoyés en 2017 dans un référendum inconstitutionnel sur l’indépendance de la Catalogne, et qui ont été condamnés par les Tribunaux. Sanchez est d’accord et veut la faire voter au plus vite, même si beaucoup de juristes et de personnalités crient au scandale.

Junts exige aussi que le gouvernement qui sera formé, organise un référendum sur l’indépendance de la Catalogne et monnaye ses voix à cela. Sanchez ne peut pas officiellement, pour l’instant, accéder à cette demande. Puigdemont menace de ne pas le soutenir. Mais ce n’est qu’une posture.

Au final les 7 députés Junts voteront pour Sanchez, ce qui lui fera 177 voix. Pourquoi le feront-ils ? Parce qu’ils y ont tout intérêt. Repasser devant les électeurs serait très risqué. Et d’autre part, une fois l’amnistie acquise, ils feront monter la pression pour obtenir tôt ou tard cette consultation.

C’est ce que l’on appelle la politique du salami, que connaissent parfaitement tous les révolutionnaires. Grignoter petit à petit, saucissonner, couper en tranche et tout le morceau viendra. Les communistes en étaient très friands (Tchécoslovaquie, Pologne, Hongrie etc…), et l’ont appliqué avec succès.

Bientôt l’’Espagne tiraillée entre les catalans, les basques, les galiciens, les valenciens et autres régionalismes va disparaître inexorablement. C’est finalement la politique bruxelloise : supprimer les nations. Le Roi se serait grandi en refusant ce piège diabolique. Mais décidemment, il sera dit que les Bourbons en Espagne, ne sont pas à la hauteur des enjeux du pays. Déjà l’arrière-grand-père de Felipe VI, Alphonse XIII avait, en 1931, quitté subrepticement le pays, sans abdiquer, abandonnant l’Epagne aux mains des révolutionnaires. Quant à Juan Carlos, bouffi de priapisme et de prévarications, il a dû s’exiler dans un pays du Golfe. Bel exemple !

Qu’au moins cette leçon nous serve en France. Macron avec ses idioties corses devrait méditer ce qui se passe outre-Pyrénées. On commence comme ça, on accorde une large autonomie et puis tout part en quenouille, et pourquoi ensuite refuser aux uns, ce que l’on a accordé aux autres. Certes, la France n’a pas la même Histoire que l’Espagne, mais sait-on jamais. 

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vendredi, 29 septembre 2023

Le destin de l’Espagne, dans les mains du Roi Felipe VI

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Michel Festivi  

Comme je l’appréhendais et l’indiquais dans ma précédente chronique, le deuxième tour de la tentative d’investiture d’Alberto Nuñez Feijoo, Président du Parti Populaire, soutenu par Vox et quelques députés régionalistes de droite, s’est soldé par un nouvel échec.

Ce deuxième scrutin qui ne requérait que la majorité relative, a connu le même score que le précédent, 172 voix pour le bloc des droites, contre 178 voix pour la gauche, l’extrême gauche, les séparatistes catalans et basques et les indépendantistes de Catalogne (Junts : 7 députés). (Le regroupement « Frankenstein » selon l’analyse d’un commentateur espagnol avisé).

Désormais, le Roi va reprendre ses consultations avec les représentants de tous les partis ayant un groupe aux Cortès, pour désigner éventuellement un autre prétendant, qui ne pourrait être que Pedro Sanchez, le leader du PSOE, si tant est que le Roi fasse une désignation.

Si les chefs des groupes ERC, Bildu et Junts refusent, comme ils l’ont déjà fait, de se rendre chez le Roi, on pourrait conserver l’espoir, que ce dernier, dans un accès de courage politique décide de ne plus désigner personne, ce qui provoquerait de nouvelles élections, après la trêve des confiseurs.

Si par malheur pour l’Espagne, le Roi désignait Pedro Sanchez comme candidat à l’investiture, il dispose s’il fait le plein, de 178 voix, soit 2 de plus que la majorité absolue. Mais cela suppose qu’il promette à Junts, le parti de Carlos Puigdemont, actuellement réfugié en Belgique, car condamné pour forfaiture, une loi d’amnistie et un futur referendum sur l’indépendance de la Catalogne.

Ce jour, juste avant ce vote, l’Association des Procureurs espagnols a demandé à Bruxelles, de faire en sorte que l’Espagne soit condamnée et privée de fonds européens, si cette amnistie était promise et organisée. A juste titre, cette Association a sollicité que les institutions européennes prennent les mêmes mesures contre l’Espagne, que celles prises contre la Hongrie ou la Pologne.

Mais on sait que Madame Von Der Leyen, abhorre les gouvernements de droite, surtout s’ils sont souverainistes, mais adule les gouvernements de gauche. Les deux poids, deux mesures étant la règle de l’Union.

Pour l’instant, Pedro Sanchez cache son jeu et ses intentions, et s’est bien gardé d’intervenir dans les débats aux Cortès, laissant ses seconds couteaux le faire à sa place, et ce pour ne pas se découvrir.

Très justement, Santiago Abascal, le patron des 33 députés de Vox, a attaqué Sanchez de front en lui assénant « qu’il était le président le plus corrompu de l’histoire de l’Espagne », ce qui n’est que la triste réalité, puisqu’il a fait amnistier en totalité ou en partie, tous les barons socialistes qui avaient été condamnés à de la prison ferme par la Justice pour prévarications.

Pedro Sanchez s’était au demeurant bien gardé d’insérer dans son programme électoral, qu’il amnistierait les condamnés catalans et qu’il provoquerait un nouveau référendum sur l’indépendance de la Catalogne, tout en acceptant les voix et l’alliance des successeurs des tueurs terroristes basques représentés par le parti Bildu, ce qui a provoqué la grogne de quelques vieux barons socialistes.

Ce ne serait d’ailleurs pas la première fois que les gauches violent la constitution espagnole. Dans les années 1933/1936, elles ont fait exactement la même chose avec la loi fondamentale de décembre 1931, qu’elles avaient elles-mêmes établie, ce qui provoqua alors la guerre civile. Violer la constitution, c’est une spécialité des gauches en Espagne. Le peuple aurait dû s’en rappeler, mais il a la mémoire courte.

Que fera Felipe VI, la balle est désormais dans son camp. L’Espagne est plus que jamais à la croisée des chemins.  

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