mercredi, 30 octobre 2024
Encore une hérésie historique de plus proférée par Macron, le mythe de El Andalus
Michel Festivi
Décidemment, Macron persiste et signe dans les ignominies historiques les plus infâmes à l’encontre de la France. De plus, cette manière de dénigrer l’Histoire de France ou de l’Europe depuis l’étranger est insupportable et même proprement inacceptable. J’avais écrit un jour que Macron était un ignare absolu, qui ne connaissait l’Histoire qu’aux travers des annales de Science po et de l’ENA, dont on sait que depuis des années, elles sont construites à partir des articles du Monde et de Libération. La preuve flagrante vient une nouvelle fois de nous en être donné sur ses stupidités proférées à propos d’une soi-disant civilisation de Al Andalus.
Mais avant de déblatérer des sornettes, que Macron se renseigne, qu’il lise les bons auteurs, qu’il se cultive un tant soit peu, bref qu’il prenne le temps de la réflexion, sa fonction le lui commande. Le très grand historien Serafin Fanjul, universitaire Espagnol, islamologue et arabisant, spécialiste de philologie sémitique, ancien directeur du Centre culturel hispanique du Caire et membre de l’académie royale d’histoire, a fait litière de ces âneries débitées à longueur de temps par des incultes et reprises à satiété par des journalistes qui ne se sont renseignés sur rien.
L’un de ses ouvrages, Al Andalus, l’invention d’un mythe : la réalité historique de l’Espagne des trois cultures a été publié en France aux éditions de l’Artilleur en 2017. Ce pavé de 715 pages est une somme historique de premier ordre. Fanjul dénonce ce mythe au travers d’une analyse critique implacable. Cette pensée arabisante s’est développée au XIXe siècle, par le biais du romantisme littéraire, dont Washington Irving (1783-1859) fut l’un des parangons. Cela reprend les discours biaisés du « bon sauvage » ou du « paradis perdu », c’est-à-dire d’arabes raffinés, supérieurs, cultivés succombant aux chrétiens barbares, ignorants et maladroits, l’orientalisme dévoyé par haine de l’occident.
Pour Fanjul, cette vision idéalisée d’une Espagne multiculturelle, terre de tolérance et de vie en commun entre trois cultures et trois religions monothéistes, est historiquement erronée. Il a notamment défini le Royaume de Grenade musulman (1238-1492) comme « une société monoculturelle, avec une seule langue, une seule religion. Une société terriblement intolérante, par instinct de survie, puisqu’elle était acculée à la mer. ». Il a énoncé aussi, que pendant les huit siècles d’occupation islamiste de l’Espagne « plus le pourcentage des musulmans étaient importants, moins la société était tolérante. ». Dans la Nouvelle Revue d’Histoire (numéro 62 de septembre-octobre 2012), Serafin Fanjul précisera « Les pouvoirs religieux d’Al-Andalus cherchèrent toujours l’islamisation totale et il y eut des exodes massifs de chrétiens vers le nord, jusqu’au XIIe siècle... ». C’est d’ailleurs ces exodes qui permirent la Reconquista.
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mardi, 29 octobre 2024
Un drôle de paroissien avec Emmanuel Macron au Maroc !
Michel Festivi
On le sait Macron aime attenter à la France et aux Français. « Il n’y a pas de culture française », avait-il claironné dès 2017, crachant sur la littérature, la peinture, la sculpture, la musique française et sa langue qui fut pendant plus d’un siècle la langue de tous les traités internationaux. Dans ce droit fil, il a affirmé que la France devait proférer des excuses pour « ses crimes contre l’humanité », pendant la période coloniale. Des historiens comme Bernard Lugan où Jacques Marseille, ont fait litières de ces accusations mensongères et scandaleuses. Visionnez l’entretien de Bernard Lugan sur Sud Radio avec André Bercoff cliquez ici « Comment la France est devenue la colonie de ses colonies ? » (L'Afrique réelle, 2022), ou lisez « Pour en finir avec la colonisation » (Editions du Rocher, 2006) démontre que pendant la brève période coloniale, les pays colonisateurs n’ont pas pillé l’Afrique et que les colonies étaient un boulet économique, politique et social. Car le mythe de la culpabilité coloniale est une arme permettant de désarmer moralement la France pour l’affaiblir et l’empêcher de s’opposer à l’immigration massive. Pour l’économiste Jacques Marseille, la France connu ses meilleures années de développement économique, après avoir perdu ses colonies (Empire colonial et capitalisme français, histoire d’un divorce chez Albin Michel).
On le sait aussi, Macron aime s’entourer de personnages sulfureux, ou totalement marqués idéologiquement à l’extrême gauche. Sans revenir sur l’affaire Benala, il n’hésita pas à nommer à la tête d’une commission chargée d’établir « les fautes » de la France en Algérie, le trotskiste Benjamin Stora, qui fut membre de l’AJS (Alliance des jeunes pour le socialisme), animé par des militants de l’OCI de Pierre Lambert, devenant de surcroit un permanent de l’OCI (Organisation communiste internationale) de 1976 à 1981. Il deviendra l’un des principaux fondateurs de l’UNEF-ID qui comprendra de très nombreux trotskistes. Et c’est à ce personnage là que l’on va confier une telle mission ! C’est comme si l’on demandait à un renard d’être le médiateur entre des poulets et des lapins. L’Histoire démontre que des personnalités faibles aiment à s’entourer de personnages sulfureux, comme le rappelait opportunément, Maurice Druon dans Les Rois Maudits.
Et bien qui voyons-nous dans la liste rajoutée des personnes officielles qui viennent d’accompagner Macron lors de son voyage d’État de trois jours au Maroc, un repris de justice condamné par les tribunaux français, Yassine Belattar ! Ce très proche de Macron depuis 2017, nommé par ce dernier en 2018 « membre du conseil présidentiel des villes », il avait démissionné notamment suite aux propos de Jean Michel Blanquer qui estimait « que le port du voile n’était pas souhaitable », et suite à la sortie qu’avait fait Julien Odoul du RN, qui avait fait justement remarquer, d’une femme voilée ne pouvait pas être présente dans l’enceinte d’un Conseil régional. A noter que Yassine Belattar n’avait pas manqué de menacer JM Blanquer « Si j’étais lui, j’éviterais de mettre les pieds dans le 93... » ! Cela n’avait guère ému la gauche et l’extrême gauche une fois de plus.
Jordan Bardella vient de déclarer sur X « comment ce prétendu humoriste, condamné pour menaces de mort, proche des antisémites du CCIF, peut-il être présent à ce voyage ? ». Belattar avait refusé de participer à la marche contre l’antisémitisme, invoquant la présence de « l’extrême droite ». Ce fervent militant du port du voile dans l’espace public, n’avait pas aussi hésité à injurier Jean Messiha en 2020, chrétien d’origine égyptienne « il a une tête de chameau » ! Cf le Figaro du 24 février 2020. Imaginons un seul instant que ce fut l’inverse. D’ailleurs le président de SOS racisme n’y avait rien vu à redire, et continua dans l’insulte « cette comparaison est infamante pour les chameaux ». Même l’islamogauchiste Jean Michel Apathie s’était insurgé contre le président de SOS racisme pour ses propos, c’est tout dire.
Enfin, le Tribunal correctionnel de Paris a condamné Belattar, en septembre 2023, à 4 mois de prison avec sursis, obligation de soins, pour des faits de menaces de mort à l’encontre de personnalités du spectacle.
C’est donc ce personnage, condamné par la justice et habitué aux polémiques injurieuses, qui accompagne Macron lors d’un voyage officiel. Si vous avez vu hier soir 28 octobre, les images sur Cnews, on pouvait constater sa proximité évidente, le bon peuple dirait « ils semblaient être comme cul et chemise » lui, et le ministre des Affaires étrangères. Au demeurant, sur la première liste officielle des accompagnants de Macron, ne figurait pas le nom de Yassine Belattar. Devant les incompréhensions et interrogations de certains, une liste complémentaire a été édifiée le faisant désormais apparaître en invité surprise en quelque sorte, comme dans le film « Devine qui vient diner ce soir ».
Dis-moi qui tu fréquentes, je te dirai qui tu es. On comprend mieux désormais, les prises de positions macroniennes contre Israël, donc pour le Hamas et le Hezbollah et en définitive pour l’Iran. On comprend mieux aussi pourquoi Macron s’échine à courir comme un roquet, collant aux basques de Jean Luc Mélenchon. Mais à ce petit jeu, Macron s’essoufflera et le trotskiste de LFI aura toujours un temps d’avance et la surenchère sera permanente.
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dimanche, 27 octobre 2024
Tribune libre : Et si l’avenir de la France se jouait au Moyen-Orient et à Téhéran ?
Michel Festivi
La question peut paraître provocatrice pour d’aucuns, mais l’est-elle vraiment ? Si le régime des Mollahs iraniens tombait, la déflagration qui en résulterait atteindrait toute la région et aurait des implications positives en France et en Europe. Certains pensent même que cela serait l’équivalent géopolitique de la chute du Mur de Berlin en 1989.
Car c’est l’Iran islamiste et totalitaire qui commande pour beaucoup au Moyen-Orient. Sans l’Iran, le Hezbollah n’aurait plus la puissance de frappe qu’il peut déployer actuellement. Sans l’Iran, le Hamas, les Yéménites ne pourraient plus lancer leurs roquettes ; sans L’Iran, on pourrait espérer voir le Liban redevenir un pays souverain, peut-être.
C’est pourquoi, la guerre d’Israël contre le totalitarisme islamiste iranien, si elle se poursuivait judicieusement, pourrait permettre la chute des fous de dieu. Car l’Iran va très mal. Son économie est en berne, l’inflation y est galopante, comme en Turquie d’ailleurs. Les oppositions au port du voile se multiplient, malgré tous les risques que prennent les femmes pour s’en défaire, les années de prison pleuvent sur celles, qui courageuses, défient les gardiens de la révolution et les femmes corbeaux qui collaborent avec le régime. Leur résistance ne rencontre que peu d’écho en France et certainement pas dans les rangs de la gauche et de l’extrême gauche, toute acquise à ses élans islamophiles, électorat oblige.
Il faut donc, contrairement à la position stupide de Macron et de notre gouvernement, encourager Israël à faire ce que nous, lâchement, nous ne voulons ou pouvons pas faire. Dans une récente tribune au Figaro, le philosophe Pascal Bruckner lançait « Tout atermoiement avec Téhéran sera payé au centuple par nos enfants et petits-enfants. » Pour Bruckner, l’Iran est aujourd’hui « miné par la destruction du Hamas, la décapitation du Hezbollah, les sanctions économiques et l’insurrection du peuple iranien. »
Il plaide pour une attaque conjointe israélo-américaine appuyée par la France, la Grande-Bretagne, les monarchies arabes pour abattre ce régime « qui pend les femmes, torture ses opposants, opprime ses minorités, sème la mort dans toute la région, indifférent au sort des Palestiniens qu’il instrumentalise à des fins d’hégémonie. »
Mais là où le bât blesse, c’est que cette coalition n’est pas prête à voir le jour, selon moi. La France et la GB sont diplomatiquement hors-jeu, et n’ont plus les moyens de quoi que ce soit, les États-Unis se retranchent derrière un isolationnisme classique après leurs cuisants échecs en Afghanistan et en Irak, seul Israël peut faire le travail, à condition qu’on la laisse intervenir et qu’on l’aide. Les états arabes n’interviendront pas, la Summa, la solidarité de la communauté des croyants, qu’ils soient chiites ou sunnites jouera toujours.
Bruckner est pourtant lucide lorsqu’il écrit : « Le cancer islamiste qui a gagné la planète, chiites et sunnites confondus, à partir des années 1980, a connu un essor considérable avec l’ayatollah Khomeiny et a donné naissance à ces innombrables métastases que sont al-Qaida, Daech (même s’ils se détestent), et les sectes djihadistes issues des Frères musulmans, eux-mêmes appuyés par Téhéran. ». Il poursuit avec acuité « leur haine du grand Satan global, USA, Europe et Israël, est plus forte que les dissensions théologiques entre chiites et sunnites. ». C’est pourquoi d’ailleurs, la grande coalition qu’il appelle de ses vœux est utopique me semble-t-il. Il oublie néanmoins, les millions de dollars ou d’euros provenant du Qatar et qui inondent nos sociétés occidentales, pour le plus grand profit du développement de l’islamisme.
Quant à la France, elle est en train de se déshonorer, par l’intermédiaire de ses représentants, de son Président de la République qui multiplie les idioties les plus crasses. Hué lors de la cérémonie en l’hommage des victimes du 7 octobre, ce dernier en a rajouté une couche. Répondant à distance à Benyamin Netanyahou qui avait évoqué « une guerre de civilisation contre la barbarie », celui qui est censé incarner la France répliqua « je ne suis pas sûr qu’on défende une civilisation en semant soi-même la barbarie. ». Comme il fallait s’y attendre Jean Luc Mélenchon a aussitôt réagi en approuvant cette déclaration. Approuver les scandaleux propos de Macron, c’est faire le jeu de LFI et de l’islamisme, car LFI fait tout pour complaire à l’islamisme. Sans le vote massif des banlieues, LFI verrait son électorat fondre comme neige au soleil. Et dire que beaucoup de ceux qui se qualifient comme patriotes ne veulent pas comprendre cette alliance objective !
Ne pas voir les vrais enjeux, au-delà des écrans de fumée est proprement inacceptable.
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jeudi, 24 octobre 2024
Les Frères musulmans agissent partout et aussi dans le sport
La faiblesse de notre État est incommensurable. La démission de nos autorités est permanente. L’école, l’université, et le sport sont des terrains de jeux privilégiés des islamistes. Il faut dire que ne rencontrant quasiment aucune résistance, ils s’en donnent à cœur joie, dans la gêne, il n’y a pas de plaisir, comme le dit le dicton populaire.
C’est ainsi, qu’aux championnats du monde de lutte (United World Wrestling), qui se sont déroulés début octobre à Astana au Kazakhstan, « une française », Sana Ndiaye, a pu en toute impunité et en contravention totale avec la loi, concourir en hidjab et monter officiellement sur le podium, toujours voilée de sa tenue islamiste. Elle a en effet obtenu une médaille d’or en jiu-jitsu et un d’argent en grappeling, une discipline de la lutte paraît-il.
Or, la règlementation interdit absolument toute manifestation religieuse ostentatoire, et on apprend que cette jeune fille de 17 ans, avait été exclue de la Confédération française de jïu-jitsu brésilien et de celle de judo en 2023 et ce à cause du port du voile. Pourquoi et dans quelles conditions a-t-elle été autorisée à défendre les couleurs de la France, sans respecter l’interdiction du port du vêtement islamique ? Pourquoi les responsables de cette fédération n’ont-ils pas été réprimés sur le champ ?
Déjà, en juillet dernier, au moment des jeux olympique, une athlète « française », Sounkamba Sylla voulait participer avec son hidjab. La ministre des Sports, l’insignifiante Oudéa-Castera avait rappeler en élevant la voix « un représentant d’une équipe de France est soumis à une exigence de neutralité qui empêche le port d’un signe religieux ostensible ». Devant l’extrême dureté du propos, cette jeune femme avait finalement caché son voile sous une casquette ! Bien sûr, rien ne se passa, et la ministre remisa son courroux. La sportive aurait dû être immédiatement exclue si un peu de courage politique existait...
En juin 2023, le Conseil d’État, prenant pour une fois son courage à deux mains, avait pourtant édicté, suite au recours de deux associations faisant de l’entrisme islamique au sein de la Fédération française de football que : « le principe de neutralité du service public s’applique aux fédérations sportives qui sont en charge d’un service public... Leurs agents et plus généralement toutes les personnes sur lesquelles ils ont autorité doivent s’abstenir de toutes manifestations de leurs convictions et opinions personnelles. Cette obligation de neutralité s’applique également à toutes les personnes sélectionnées dans une des équipes de France lors des manifestations et compétitions auxquelles elles participent ».
La déliquescence de l’État est doc totale, ni la loi ni la jurisprudence ne sont appliquées. Le représentant français de cette discipline de Lutte, se retranche lâchement derrière la fédération internationale qui autoriserait, selon lui, le port de l’hidjab. Pourtant, Sana Ndiaye avait été exclue du pôle espoir de l’équipe de France, car elle devait signer une charte au terme de laquelle, elle ne pouvait pas combattre voilée. Elle a reçu le soutien du Collectif contre l’islamophobie en Europe qui est clairement dans la mouvance Frériste, le terme « islamophobie » le prouve, cette sémantique est dans l’orbite des Frères musulmans. De plus, le club sportif de Sana Ndiaye a aussi été exclu par la Confédération française par sa commission éthique, anti-radicalisation politique et religieuse. Ce club, se situant a Neuilly-sur-Marne dans le 93, aurait selon une source policière, rapportée par le Figaro, été signalé aux services de renseignements. Ce club a été fondé par le père de Sana, Gary Bilal. Il avait notamment comme « éducateur sportif », un dénommé Taieb Bouhessane, qui, sur Instagram, annonçait organiser des compétitions sportives a destination de tous, donc « des petites filles voilées ». Il a aussi été exclu par la Confédération, mais continuerait ailleurs son prosélytisme.
L’araignée islamiste tisse donc sa toile en quasi-totale impunité. La Confédération aurait reçu de multiples témoignages, des captures d’écran sur plusieurs clubs en France et un responsable aurait indiqué au Figaro « On a eu des pressions pour que les compétitions s’arrêtent aux heures de la prière. On doit souvent vérifier que les vestiaires ne se transforment pas en salle de prière. Certains clubs veulent que les filles s’entrainent entre elles, voilées, avec un entraîneur femme, et qu’il n’y ait aucun contact visuel avec les garçons. Il y en a même qui organisent des séminaires de jiu-jitsu couplés avec un pèlerinage à La Mecque ! On a l’impression d’être un peu seul à faire appliquer la loi. ».
Que fait le ministère des Sports ? Que fait le ministre des Sports ? Les autorités françaises sont complètement aux abonnés absents, alors qu’ils ont tous les moyens juridiques pour intervenir fermement. C’est un scandale absolu, un de plus me diriez-vous. À quoi sert le fameux « Conseil des sages de la laïcité », auquel appartient le sociologue Médéric Chapitaux, auteur d’un livre courageux, Quand l’islamisme pénètre le sport, publié aux PUF en 2023, et qui réclame, lui, une application stricte de la loi et de la jurisprudence. Le fait que le ministère des Sports, contacté par Le Figaro, à la suite de son article publié le 22 octobre, n’est pas voulu réagir, en dit long sur l’inanité de nos gouvernants qui malgré leurs beaux discours trompeurs, ne font rien pour combattre et contrer l’emprise islamiste. LFI serait-il déjà au pouvoir ? Cf « Athlètes voilées, prières dans les vestiaires...La lutte, ce sport gangréné par un islam conquérant » Le Figaro du 22 octobre.
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mardi, 22 octobre 2024
À Lyon, on efface la trombine de l’Abbé Pierre pour la remplacer par l’effigie de Lucie Aubrac : les Lyonnais vont-ils y gagner au change ?
Michel Festivi
La presse, dont le Figaro, nous informe qu’à Lyon, qui fut la capitale des Gaules, des militants de l’association Mouv’enfants, ont, sur une Fresque murale d’un immeuble, supprimé la bobine de l’Abbé Pierre, pour lui substituer celle de Lucie Aubrac, qui joua un rôle certain dans la résistance lyonnaise, surtout au Parti communiste. Ces militants ont déclaré « Que l’Abbé Pierre retourne là où il est et qu’on ne rende plus hommage à un agresseur ». Fermez le ban.
Cette Fresque, peinte en trompe-l’œil sur un édifice, est censée représenter des Lyonnais célèbres. Mais sur quels critères ? C’est tout le problème. Cette peinture murale fut initiée sous l’égide de l’ancien maire très controversé, que fut Michel Noir. Parmi les personnalités contemporaines y figurent Bernard Pivot le célèbre animateur de l’émission Apostrophes, Bernard Lacombe le joueur de balle aux pieds, Paul Bocuse qui fit resplendir la cuisine française dans le monde entier, Frédéric Dard, le créateur de San Antonio, Bertrand Tavernier le cinéaste et historien du cinéma, et donc jusqu’il y a encore quelques jours, notre Abbé Pierre national, dont la bobine avait été taguée avant de disparaître.
D’aucuns me feront à juste titre remarquer, que parmi les Lyonnais célèbres, on aurait pu peindre la bonne bouille de Henri Béraud, très grand écrivain et journaliste de la Cité des gones. Il fut en effet le seul et unique littérateur à recevoir en 1922, deux prix Goncourt, pour Le Vitriol de lune et Le Martyre de l’obèse. Mais, lui qui était alors à gauche, revenant d’URSS en 1925, publiera une critique acerbe du régime bolchévique, Ce que j’ai vu à Moscou, et les communistes, en 1944, lui feront payer très cher cette dénonciation implacable, en le faisant condamner à mort pour quelques articles anti-anglais, eux qui avaient collaboré avec les nazis lors du Pacte Germano/Soviétique et qui n’avaient cessé de fustiger la France Libre et les Anglais.
Désormais, c’est Mademoiselle de Barbantante, du nom de l’un des pseudos de Lucie Aubrac, qui rejoint ce mur chargé d’Histoire. Il y figure aussi l’aveugle et sourd Edouard Herriot, qui cracha sur les 5 millions de morts Ukrainiens lors de l’Holodomor des années 1932/1933, génocide communiste ordonné par Staline et tout le politburo. On y trouve aussi, et c’est plus heureux, les Frères Lumières inventeurs, ou du moins propagandistes de talent du Cinématographe.
J’avoue, que je n’ai jamais supporté l’Abbé Pierre. J’ignorais bien sûr tout de ses affres et de ses frasques. Mais ce symbole de la propagande obligée du charitarisme frelaté (excusez ce barbarisme), où l’on nous martelait à tout bout de champ les immenses qualités de cet individu, matin, midi et soir, sur toutes les radios et chaines de télévisions, m’insupportait drastiquement. Ce matraquage dégoulinant de morale m’était proprement désagréable au plus haut point. Voir ou entendre tous ces pseudos artistes, ces hommes et femmes du show bizz, se prosterner devant lui m’était totalement exaspérant. Mais les Français l’adoraient, allez savoir pourquoi ?
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Bernard Kouchner, ex-communiste devenu islamo-compatible
Michel Festivi
Tout le monde se souvient du « French doctor », le porteur de sac de riz qui arpentait la planète au secours de la Terre entière - la France et les Français qui souffrent, ne l’ont jamais intéressé. Non, l’excitation de notre éminent sauveur de l’humanité, c’était de contrer partout et en tout lieu la souveraineté des pays et apporter, notamment en Europe, les « bienfaits » du mondialisme, de l’européisme échevelé. Toute la classe politique et médiatique avait à son égard les yeux de Chimène. Mitterrand, Chirac et Sarkozy l’ont adulé. D’ailleurs, il fut longtemps « la personnalité préférée des français », selon les mystères de sondages, dont tous ignorent les règles, sauf ceux qui les promeuvent et se font grassement payer pour répandre leur propagande. Car en réalité, il ne fut jamais élu.
Plusieurs fois ministre de la Santé, Sarkozy l’adouba. Il est vrai que ce gesticulateur d’épaules, monté sur talonnettes, préférait finalement les gauchistes à ceux qui se situaient beaucoup plus à droite sur l’échiquier politique, et en 2007, nombreux furent de ses partisans qui grincèrent des dents à la nomination comme ministre du parcoureur de la Planète, et parmi eux, feu Patrick Devedjian, qui fit savoir que l’ouverture ministérielle « pouvait aller aussi jusqu’aux sarkozistes ».
Kouchner joua un rôle misérable et détestable comme représentant spécial du secrétaire général de l’ONU, de 1999 à 2001 en ex-Yougoslavie, en déversant toute sa haine et sa morgue contre le peuple Serbe, de religion orthodoxe, et en soutenant à fond les islamistes du Kosovo. Il fut l’un de ceux qui approuvèrent chaudement les bombardements onusiens sur la malheureuse Serbie ; Serbie qui fut pourtant notre précieuse alliée durant la Première Guerre mondiale, mais presque tout le monde l’avait oublié. C’est cet appui qui le fit nommer à ce poste, sur proposition d’Hubert Védrine, par le tristement célèbre Kofi Annan. Pendant 18 mois, Kouchner va tout entreprendre pour que les islamistes kosovars prennent en main tous les rouages de ce nouvel État, volé aux Serbes.
Il ne fut jamais inquiété dans son action scélérate, alors que pourtant le procureur du Tribunal Pénal international pour l’ex-Yougoslavie, Carla Del Ponte, dénoncera son refus de toute coopération avec ses services, veto qu’il opposa vigoureusement aux enquêteurs de cette dernière, ce qui ne permit pas d’incriminer le dénommé Hashim Thaçi, l’un des chefs de l’UçK, l’armée de « libération du Kosovo », soupçonné de pratiques mafieuses, de trafics de drogue et de dons d’organes. L’ancien chef de la police de la Minuk, acronyme de Mission d’administration intérimaire des Nations Unies au Kosovo, le capitaine canadien Stu Kellock, affirmera que Kouchner pouvait être informé régulièrement des exactions des islamistes kosovars et qu’il savait pertinemment ce qui se passait. Cf Le Figaro.fr du 8 mars 2016 « À peine élu, le président du Kosovo risque d’être inculpé. » Stu Kellock avait déclaré « Hashim Thaçi avait une influence directe sur la collecte des impôts, le trafic d’armes et la contrebande en tout genre. ». Dans un rapport au Conseil de l’Europe en 2010, un parlementaire Suisse Dick Marty estimait que Hashim Thaçi avait dirigé un trafic d’organes sur des Serbes et des Roms, les captifs étant conduits en Albanie voisine pour y être affreusement mutilés. Stu Kellock invoquant le rôle de Kouchner avait aussi indiqué : « Je ne peux pas affirmer qu’il connaissait le trafic d’organes, mais il est impossible qu’il n’ait pas eu d’informations sur le crime organisé au Kosovo. Le Commissaire de police l’informait régulièrement et les journalistes lui posaient de nombreuses questions à ce sujet. »
Bernard Kouchner a toujours adoré les totalitarismes rouges ou verts. Alors étudiant en médecine, il adhéra à l’UEC, l’union des étudiants communistes. Il travailla longtemps pour le magazine communiste Clarté, ce qui lui permit de se rendre dans la dictature cubaine pour y rencontrer Fidel Castro. C’est ainsi qu’il interviewera le Leader Maximo en 1963, pour Clarté, et à la question de savoir pourquoi Castro n’organisait pas d’élections, le dictateur rouge aura cette réponse stupéfiante : « Ah, les élections, ça a trop servi, c’est une saloperie ». Sa compagne de l’époque, qu’il rencontrera justement à Cuba, avait eu d’ailleurs une liaison avec le célèbre Barbudo. On les retrouvera, Kouchner et Evelyne Pisier bien des années plus tard, lorsque leur fille, Camille Kouchner dénoncera les viols qu’aurait commis sur son frère jumeau leur beau-père Olivier Duhamel. Les faits étant prescrits, il ne put être poursuivi. La gauche caviar, dégoulinante de moraline, qui ne sait même pas protéger ses propres enfants, dans toute sa splendeur. Le livre de Camille Kouchner, La familia grande, aura en 2021 un grand retentissement. Cette dernière accusera notamment sa propre mère, d’avoir couvert par son silence les agissements de celui qui donnait à la France entière des leçons de morale gauchisante et wokiste, et qui faisait la pluie et le beau-temps à Sciences Po et dans les médias du système.
Kouchner, qui se faisait oublier, est revenu dans l’actualité en étant l’invité de Radio J, ce dimanche 20 octobre. Il n’a pas eu de mots assez durs contre Israël, occultant totalement indirectement au passage le génocide du 7 octobre 2023 commis par le Hamas islamiste. Il est même allé jusqu’à affirmer qu’il pouvait être normal finalement « d’avoir une réaction antisémite quand on voit ce qui se passe à Gaza ». Pourtant, en France, les actes antisémites auraient triplé depuis le début de cette année. Visiblement, comme au Kosovo, Kouchner jette « un voile pudique », sans jeu de mot de ma part, sur le problème de l’islamisme galopant partout dans le monde, que ce soit au Proche et Moyen-Orient, ou en France et en Europe.
Kouchner n’a toujours rien compris à rien, visiblement. Il n’a pas voulu comprendre dans ses jeunes années le totalitarisme communiste, qu’il a soutenu ardemment, même s’il ira voir ensuite chez les socialistes ce qui s’y passe, pour obtenir des postes. Il n’avait pas voulu voir ou comprendre qu’au Kosovo les islamistes prenaient le pouvoir par la terreur la plus morbide. Aujourd’hui, il rejette toute vision géopolitique, en refusant d’intégrer l’action de l’Iran des mollahs sur le Hamas et le Hezbollah, le Yémen, la Syrie, qui ne pensent qu’à une chose, qui n’ont qu’un but, détruire Israël, ce que prônent également les plus excités de nos Lfistes. Exactement comme les États musulmans de l’époque, en 1948, avaient refusé la création de facto des deux États, le palestinien et l’israélien, se lançant à corps perdu dans une guerre et en se liguant contre l’État juif, que venait de proclamer Ben Gourion, pour l’annihiler dans l’œuf, État qui fut d’ailleurs à l’époque immédiatement reconnu par les USA et l’URSS, la France étant l’un des derniers pays à reconnaître Israël, contrairement à ce qu’a déclaré tout dernièrement notre ignare de président de la République. La guerre perdue par les États arabes, qui avaient déclenché cette action mortifère, avait conduit des milliers et des milliers de Palestiniens à se réfugier en Jordanie et au Liban, commençant ainsi à déstabiliser ces pays. Le Liban ne s’en remettra jamais au demeurant.
Kouchner, sur Radio J, n’a pas eu un mot non plus pour les otages toujours détenus par le Hamas, même s’il prétend, pour la forme, avoir été choqué, ni par l’annexion du Liban par le Hezbollah chiite, qui normalement aurait dû, selon les directives de l’ONU, se retirer derrière le fleuve Litanie pour éviter de bombarder par ses roquettes le Nord d’Israël. Le prosélytisme islamiste est une vieille tradition de nos élites mondialisées. On comprend dès lors pourquoi, dans notre pays, il fait florès. Finalement, tout bien pesé, Bernard Kouchner est un fidèle allié de Jean-Luc Mélenchon, de Rima Hassan, et de tous ceux qui brandissent à tout va des drapeaux palestiniens, faisant le jeu des islamistes, comme Philippe Galouzeau de Villepin, qui lui aussi mange à tous les râteliers, le communisme et l’islamisme. Ces deux faces sont celles d’un même asservissement de l’homme. Lénine n’avait-il pas déclaré : « Le peuple n’a que faire de liberté. Il a seulement besoin de la certitude que son avenir ne sera pas un long chemin de croix. Il a besoin d’un guide en qui croire, et la seule question qui compte pour chaque homme est : être berger ou mouton ». Les communistes ont Marx et ses successeurs comme Lénine ou Staline, les musulmans ont Allah et Mahomet comme guides.
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vendredi, 18 octobre 2024
Les gauches n’arrêtent jamais le combat des idées
Michel Festivi
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mardi, 15 octobre 2024
Les procès des communistes restent à faire, et il y a du travail !
Michel Festivi
On apprend que la justice allemande vient de condamner à 10 ans de prison, un ex-agent de la Stasi de l’ancienne RDA communiste, et ce pour avoir tiré mortellement sur un Polonais qui fuyait ce pays prison. Les faits se sont déroulés il y a cinquante ans. Le condamné Martin Naumann aujourd’hui âgé de 80 ans avait 31 ans à l’époque, l’homme qu’il a froidement abattu, sur ordre, avait 38 ans.
Les agissements sont sordides, ce citoyen polonais, le 29 mars 1974, réussit à pénétrer à l’ambassade polonaise de Berlin-Est, et pour forcer son départ vers l’Ouest, brandit une fausse bombe. La Stasi va lui faire croire que son départ est accepté par les autorités, mais après avoir franchi deux postes de contrôle, l’agent Naumann va l’abattre, il sera même décoré pour cela. Ce procès, très rare au demeurant, n’a pu avoir lieu que grâce aux découvertes faites par deux historiens dans ce qu’il reste des archives de la Stasi, permettant de faire le lien entre le tireur et la victime.
La victime, Czeslaw Kukuczka travaillait dans le BTP et avait 3 enfants, qui se sont d’ailleurs constitués partie civile. L’un des avocats des enfants a très justement indiqué, que le tireur n’était que le dernier maillon de la chaîne et a demandé à ce qu’une enquête soit menée contre toutes les autres personnes décorées pour ce meurtre. Car c’est bien ce qui pose problème. Très peu de communistes dirigeants ont été jugés et condamnés, alors que la dénazification a fait emprisonner des milliers et des milliers de citoyens Allemands. Dernièrement, d’anciens gardiens de camps qui avaient à peine 20 ans en 1944/1945, ont été jugés et très sévèrement punis à près parfois de 90 ans.
Le chef communiste de la Stasi, Erich Mielke, patron de cette gestapo communiste de 1957 à 1989, est passé à travers les mailles du filet, fautes soi-disant « de charges suffisantes », ce qui est d’une hypocrisie et d’une hérésie absolue, puisque la loi allemande décrétait des organisations comme la gestapo ou la SS criminelles d’office, et tout chef ou responsable en ayant fait partie était ipso facto condamné de par seulement son appartenance. Mais pour la Stasi, non, hypermnésie du nazisme, amnistie du communisme, l’éternel deux poids deux mesures.
Il y a quelques années pourtant, en 2018, une exposition sur les archives de cette police politique avait été organisée au musée des archives à Berlin intitulée « Regards au cœur du secret ». Il faut savoir, qu’en 1988, un an juste avant la chute du Mur de Berlin, la Stasi comptait plus de 91 000 agents employés à plein temps pour espionner 16 millions d’habitants. Il faut aussi ajouter les quelques 189 000 collaborateurs « non officiels », des mouchards volontaires en quelque sorte qui surveillaient leurs voisins, leurs amis, leurs collègues de travail. La broyeuse de dossiers a néanmoins tourné à plein régime entre 1989 et 1990, on a pu heureusement sauver près de 16 000 sacs contenant des tas d’archives. Le film, La vie des autres, datant de 2007, nous en fournit une illustration implacable de ce phénomène digne du livre 1984, de George Orwell.
Lorsque j’ai visité cet été à Tirana, capitale de l’Albanie, le musée de la surveillance, j’ai appris que plus de 15% de la population étaient chargées de guetter les autres 3 millions d’habitants que comptaient le pays, sous le couvert de la police politique, la Segurimi. En Corée du Nord, ou en Chine communiste le même phénomène de surveillance généralisée se retrouve. En URSS, on se rappelle que même les enfants dénonçaient leurs parents et étaient félicités par le Régime communiste qui en faisait des héros soviétiques, des images d’archive le prouvent.
Cet indispensable devoir de mémoire n’a pas été entrepris sérieusement dans les anciens régimes communistes, d’où l’aura que les idées communistes continuent à avoir de par le monde et singulièrement en France. Pourtant, l’Allemande Margarete Buber-Neumann, ancienne communiste allemande, livrée par Staline à la gestapo lors du pacte Hitler/Staline en 1939, et qui avait connu et les goulags sibériens et Ravensbrück, était venue déclarer en 1949, à Paris, devant le Tribunal de la Seine, lors du procès intenté par Viktor Kravchenko, dissident soviétique, contre Les Lettres françaises, périodique communiste qui l’avait diffamé, que les goulags étaient pires que les camps allemands, cette vérité avait rendu fous furieux les avocats communistes et les communistes français de l’époque.
Décidemment la mémoire des cent millions et plus des victimes du communisme n’a pas la même valeur que les victimes du nazisme, sur le plateau de la balance. J’aime à rappeler que le communisme a tué avant, pendant et après le nazisme, et que cela continue encore de nos jours. J’aime aussi à rappeler que le totalitarisme nazi n’a duré que 12 ans, alors que le totalitarisme communisme a duré plus de 70 ans et qu’il continue toujours dans certaines contrées. Que l’Holodomor ukrainien fut d’une aussi forte intensité mortifère que la shoah. Mais pour mille mauvaises raisons, parfaitement expliquées par le philosophe Alain Besançon, qui fut membre de l’Institut, dans un opuscule éclairant datant de 1998, Le malheur du siècle, sur le communisme et le nazisme et l’unicité de la Shoah, les idées communistes restent prégnantes, alors que le nazisme est voué aux gémonies et aux poubelles de l’Histoire.
Comme ce brillant auteur l’a rappelé « le passé kominternien du parti communiste français, dûment exposé et documenté, ne l’empêche nullement d’être accepté dans le sein de la démocratie française » ; un remarquable historien François Kersaudy, qui vient de publier un livre sur le communisme a pu pareillement écrire « qu’une idéologie aussi mortifère puisse exercer un tel attrait et susciter autant de dévouements fanatiques, voilà qui restera sans doute, l’une des plus grandes énigmes de ces cent dernières années ». Pourtant, en 2006, le Conseil de l’Europe avait émis le vœu dans la résolution N° 1481, de « la nécessité d’une condamnation internationale des crimes des régimes communistes totalitaires », le parlement français et le parlement européen ont aussi pris des décisions similaires, que n’ont jamais votées bien sûr ni les communistes « français », ni les représentants de LFI, on s’en doute.
C’est cette mémoire des crimes du communisme qu’il faut en permanence avoir à l’esprit et rappeler toujours et encore aux communistes et Lfistes français, comme aux gauches en général, qui comme les trois statuettes de singes, se voilent les yeux, les oreilles et la bouche. Le combat des idées le mérite et nous oblige.
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lundi, 14 octobre 2024
Inexorablement les Frères musulmans poussent partout leurs pions
Michel Festivi
Refuser de voir que les Frères musulmans tissent leurs toiles d’araignées en France et en Europe, c’est soit être aveugle, soit être d’une mauvaise foi absolue. Que les pires islamogauchistes de la France insoumise et les gauches en général, pour les plus basses raisons politiciennes, fraient avec les totalitaristes musulmans est une chose, mais que des macronistes, des centristes, des républicains ne soient pas convaincus de la nécessité du combat frontal contre ceux qui entendent nous imposer leurs lois, la charia, et leurs mœurs, dont la séparation des hommes et des femmes notamment, est le signe d’une décadence abyssale du pays, qui a perdu toutes ses défenses immunitaires et tous ses repères les plus sains. L’Egypte qui était passée à la trappe par les Frères musulmans, s’en est sortie grâce à une action vigoureuse de son Président actuel.
Tout récemment, une enseignante de Tourcoing a été giflée par une élève voilée, à qui elle avait demandé de retirer son voile, avec sans doute toutes les précautions d’usage. Dans les écoles, collèges et lycées, le port du voile est strictement interdit, car il s’agit d’un signe ostentatoire religieux. La prof n’a fait donc qu’appliquer la loi. Or elle n’est guère soutenue par ses collèges apprend-on, dix d’entre eux ont apporté leur appui à l’élève voilée. Des bataillons de professeurs gauchistes ont été et sont en première ligne pour le prosélytisme islamique, certains en ont payé le prix fort. A n’en pas douter, cette élève est totalement manipulée par des Frères musulmans de son entourage. Elle sera jugée en décembre, pour l’instant elle a été placée sous contrôle judiciaire, je prends les paris qu’elle ne sera quasiment pas sanctionnée par une justice totalement laxiste pour ce genre de délits, contrairement aux propos convenus par la langue de bois de notre nouveau ministre de la justice, de l’injustice devrait-on dire.
Des intellectuels courageux, comme Florence Bergeaud-Blackler, tirent la sonnette d’alarme pourtant. Cette anthropologue, chercheur au CNRS, a multiplié les écrits et les conférences sur les procédés d’endoctrinement des salafistes et des Frères musulmans. Docteur en sociologie, sa thèse portait déjà sur « l’institutionnalisation de l’islam », elle a disséqué l’entrisme musulman par le marché halal. L’an passé, elle a connu un certain succès avec son livre, Le Frérisme et ses réseaux, ouvrage qui a rendu fous furieux les coallahborateurs, mais qui a reçu le prix de la revue des deux mondes. Menacée de mort, elle a dû obtenir une protection policière.
Il y a à peine un an, Dominique Bernard, professeur de français au collège-lycée Gambetta d’Arras a été poignardé à mort par un élève qui criait « Allah Akbar ». Ce criminel, âgé de 20 ans, est un tchéchène, né en Russie et fiché S. Sa veuve a cru devoir donner un interview au journal Le Monde. Pourquoi Le Monde, alors que ce quotidien est un suppôt des pires islamistes et défend le Hamas et le Hezbollah ? Elle refuse de mettre en cause l’Education dite nationale, déjà le syndrome de Stockholm qui pointe. Pourtant, elle indique que l’équipe de direction connaissait le caractère dangereux de cet individu, et l’avait signalé. Alors qu’a fait l’EN ? Rien, comme de coutume. Elle avoue aussi que son mari était tétanisé par cet élève et qu’il lui avait précisé que devant lui, il était attentif à ce qu’il pouvait dire. Nous sommes vraiment en pleine dhimmitude, et cette malheureuse femme ne s’en rend même pas compte.
Un professeur courageux, celui-ci, Didier Lemaire, qui a été enseignant de philosophie à Trappes pendant plus de 20 ans, dans une ville désormais sous dhimmitude, n’a pas cessé de « tirer la sonnette d’alarme ». Il a appelé à plusieurs reprises à lutter contre l’islamisme. Il s’est retrouvé aussi sous escorte policière. Il avait osé affirmer que Trappes était tombée aux mains des islamistes. Le Préfet des Yvelines d’alors, et le Maire de Trappes Ali Rabeh l’ont attaqué, vilipendé, stigmatisé, déniant l’évidence, le traitant bien sûr d’islamophobe. L’action du Préfet des Yvelines fut, j’ose le dire misérable, celle du Maire n’a bien sûr pas surpris.
Pourtant, l’exemple de Samuel Paty aurait dû ouvrir les yeux, visiblement non, comme je le dis souvent il n’y a pire aveugle et sourd que celui qui refuse de voir et d’entendre. Dans le Figaro-Vox, Alexandre Devecchio rappelle que depuis 2004, tout voile, toute abaya sont interdits dans l’enceinte scolaire. En 1989, après l’affaire dite de Creil, Lionel Jospin ministre de l’Education nationale avait baissé les bras et refusé de lutter contre l’islamisme. Il aurait même déclaré selon l’essayiste et enseignant Joachim Imad « qu’est-ce que vous voulez que cela me fasse que la France s’islamise ? ». Comme le souligne Alexandre Devecchio, nous payons encore aujourd’hui la lâcheté de l’État face à cette offensive islamiste.
À très juste titre, Alexandre Devecchio rapporte que « l’islamisation est le corollaire de l’immigration de masse, c’est d’abord par le nombre que l’islamisme entend triompher. Défendre la laïcité sans vouloir réduire drastiquement l’immigration, c’est se préparer, tôt ou tard, au scénario de Soumission ». Alexandre Devecchio plaide pour une politique d’assimilation, mais ce qui était vrai et possible pour les Polonais, les Russes, les Espagnols, les Maltais, les Portugais, les Italiens (et j’en sais quelque chose), ne l’est absolument pas avec des immigrés venus d’Afrique ou du Pakistan ou d’Afghanistan, travaillés qu’ils sont par la propagande islamiste et habitués à des coutumes et des mœurs radicalement différents des nôtres, à cent lieues de nos us et habitudes, il suffit d’aller dans ces pays pour s’en convaincre au premier coup d’œil. Alexandre Devecchio a beau dire « à Rome on vit comme les Romains, en France, on vit comme les Français », ce dicton, il y a belle lurette qu’il ne s’applique plus, de par la volonté de nos politiques depuis plus de 45 ans.
C’est pourquoi aussi il faut de la cohérence et de l’intelligence oserais-je dire. On ne peut pas lutter en France contre l’islamisation de notre pays, et en même temps soutenir le Hamas et le Hezbollah ou le Liban islamisé contre Israël. Cette position schizophrénique est totalement irresponsable. C’est pourtant la position d’un certain nombre de personnalités, de revues ou d’organismes qui se situent ou entendent se situer dans le cadre du combat national. Par cette posture, ils s’en excluent de facto. En Iran, des femmes et des hommes courageux refusent la théocratie des mollahs et contestent le port de vêtements dits islamiques. Nombreuses et nombreux sont ceux qui sont emprisonnés voire assassinés par la police des mœurs ou par les « gardiens de la révolution ». Car tout se tient, notre combat en France contre les islamistes, le combat des femmes et des hommes iraniens qui entendent revenir à une société de libertés, débarrassée de l’application de la loi coranique. Le combat d’Israël contre le Hezbollah, le Hamas, l’Iran, le Yémen qui veulent coloniser l’occident est juste. Bien sûr on me rétorquera que le gouvernement israélien a commis bien des fautes et des erreurs, c’est sans doute vrai, mais au-delà, pour l’essentiel, son combat actuel est le nôtre, comme le combat des pays libres dont les USA, contre le communisme, était le nôtre.
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mercredi, 09 octobre 2024
Le combat vital des idées
Synthèse nationale a publié un excellent article de Thierry Decrusy tiré du site Polemia cliquez ici qui rappelle l’indispensable et nécessaire combat culturel qui doit impérativement précéder la victoire politique. Pas de victoire politique sans réussite dans le combat des idées, ce qui est un préalable absolu comme l’avait démontré Antonio Gramsci.
En savoir plus et le commander cliquez ici
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mercredi, 02 octobre 2024
Espagne, il y a 90 ans, les gauches prenaient les armes pour abattre le régime
Michel Festivi
C’est toujours la même chose avec les gauches, qui se sont auto-auréolées par proclamation dans le camp du bien, avec bien souvent les complicités des fausses droites, des mous, des peureux et des tièdes qui refusent de les combattre sur le terrain des idées. Elles s’auto désignent être les parangons de la démocratie luttant contre le « fascisme », « siamo tutti antifascisti » comme elles l’ont beuglé scélératement lors des manifestations à la mémoire de la pauvre Philippine, ces derniers jours.
Il est donc plus qu’utile, indispensable même, de rappeler en permanence leurs permanentes déviances totalitaires staliniennes, qui consistent à interdire à leurs adversaires de les combattre au nom des libertés, défendues par ceux et celles qui ne pensent pas comme la doxa socialo-communiste, comme le résumait Saint Just « Pas de libertés pour les ennemis de la liberté. »
Justement, l’occasion m’en est donnée en ce 90ème anniversaire de la révolution des Asturies, qui vit en Espagne républicaine, les gauches, dont le PSOE, fomenter un coup d’état armé contre les institutions, tout simplement parce que ces mêmes gauches refusaient le résultat des urnes qui leur était défavorable.
Petit retour en arrière. Le 14 avril 1931, le surlendemain d’élections municipales qui avaient vu largement triompher les candidats monarchistes sur les candidats républicains dans la proportion de 8 sur 1 selon tous les observateurs dont l’historien Hugh Thomas, le Roi Alphonse XIII, soucieux d’éviter tous troubles et bains de sang, quitte l’Espagne, car dans les grandes villes seulement, les républicains l’ont emporté et ils menacent la paix publique (on notera que le résultat de ces élections ne fut jamais ni établi ni publié officiellement). Le régime républicain s’est alors auto-proclamé sans referendum ni consultation. En juin 1931, les élections constituantes donnent une large majorité aux gauches, qui élaboreront une constitution très anticléricale en décembre 1931.
Mais devant l’impéritie généralisée des gouvernements de gauche dirigés par Manuel Azaña qui ruinent le pays, en septembre 1933, le Président de la République, Niceto Alcala Zamora, est contraint de dissoudre les Cortès et d’appeler à de nouvelles élections. En novembre 1933, c’est le coup de tonnerre, les gauches sombrent, le PSOE qui avaient 150 députés tombe à 50 élus. Ce sont les droites qui l’emportent largement, la Confédération des droites espagnoles, la CEDA, dirigée par José Maria Gil Roblès devient le 1er parti d’Espagne, suivi par le parti républicain radical dirigé par Alejandro Lerroux, un modéré opposé aux gauches. (Lors de ces élections et pour la 1ere fois les femmes comme les hommes de plus de 23 ans purent voter).
Or, contre toute attente, le Président de la République, menacé par le PSOE et les gauches, va refuser de nommer Gil Roblès Chef du gouvernement et va même lui refuser tout ministre. C’est Alejandro Lerroux qui va assumer ce poste. Les gauches refusent le résultat des élections et menacent de prendre les armes si d’aventure des membres de la CEDA arrivaient au gouvernement.
Pendant toute l’année 1934, en prévision d’une éventuelle nomination de ministres Cédistes, les gauches se regroupent, s’organisent pour préparer un coup d’état révolutionnaire. A Oviedo, capitale des Asturies, un pacte organisationnel révolutionnaire est convenu, le 28 mars 1934, entre les anarchistes, les socialistes et des franges communistes. Depuis 1932, des armes de contrebande avaient été acquises et dispersées dans toute la péninsule. En Catalogne, les leaders catalans multiplient les proclamations révolutionnaires. Le 11 septembre 1934, un navire affrété par des socialistes, rempli de caisses d’armes est découvert par les autorités.
Le 1er octobre 1934, la CEDA retire son soutien au gouvernement centriste. Dès lors devant la crise institutionnelle, Alcala Zamora accepte à contre-cœur, de nommer 3 ministres de la CEDA mais toujours sous la Présidence d’un centriste du parti républicain radical. C’est l’étincelle qui va provoquer comme le dira bien plus tard l’historien espagnol Luis Pio Moa « la première bataille de la guerre civile. »
Aussitôt, dans tout le pays, les gauches redoutablement armées, attaquent des bâtiments officiels, des soldats, des policiers. A Madrid, Barcelone et dans la plupart des grandes villes des combats meurtriers se déroulent. Mais le gouvernement, après quelques jours de flottement, réussit à faire cesser les émeutes révolutionnaires, surtout en Catalogne (46 morts et plus de 100 blessés). Partout ? Sauf dans les Asturies où se sont regroupés dans cette région minière, la plupart des révolutionnaires les plus déterminés. En plus des armes, les mineurs disposent de la dynamite qu’ils savent parfaitement manier, les fameux dynamiteros.
Le gouvernement est débordé, près de 30 000 révolutionnaires lourdement armés conquièrent les principales villes de la région, la république asturienne y est proclamée. Les insurgés parviennent à s’emparer des manufactures d’armes de Trubia et de La Vega. Ils assassinent des prêtres, des commerçants, des personnes qualifiées de « bourgeois », comme en URSS. Des soviets sont installés, ils pillent des banques. Ils incendient les symboles religieux, La Cathédrale d’Oviedo est en partie brûlée, dont plus de 55 000 volumes remarquables de la bibliothèque universitaire.
Devant ces émeutes révolutionnaires, le gouvernement se résigne à faire appel au plus brillant général d’alors, un certain Francisco Franco, et ce d’autant que beaucoup de généraux républicains voire francs-maçons ont failli, Franco les destituera. En 15 jours, grâce à sa détermination calme mais implacable, et grâce surtout à ses soldats d’Afrique, du Maroc qu’il fait débarquer par le port de Gijón, il réussit à vaincre les rebelles et à rétablir l’ordre public. L’un des chef révolutionnaire Berlamino Tomas concèdera « Notre défaite n’est que momentanée, et bien que nous ayons des fusils, des mitrailleuses et des canons, nous n’avons plus de munitions... nous n’abandonnerons pas la lutte des classes... notre reddition d’aujourd’hui n’est qu’une simple halte...et nous nous préparons aux prochaines batailles ». Les combats qui recommenceront à partir du 18 juillet 1936, prouveront cette harangue. Le Lénine espagnol, chef du PSOE, Largo Caballero n’avait-il pas déclaré « je veux une république sans classe, mais pour cela il faut qu’une classe disparaisse ».
Cette première bataille de la guerre civile, voulue par les gauches laissera sur le tapis 256 militaires qui déploreront aussi 639 blessés, les insurgés pour leur part auront 940 morts et 1449 blessés. L’historien Ricardo de la Cierra écrira « la guerre civile commença en octobre 1934, il n’y a aucun doute à ce sujet ». Je laisse le mot de la fin à un républicain modéré, qui à partir de 1931 sera nommé ministre, puis ambassadeur d’Espagne aux USA, puis en France, il déclarera en exil bien après la fin de la guerre civile, lui qui fut membre de l’Académie Royale espagnole : « Le soulèvement de 1934 fut impardonnable. La décision du Président de la République d’appeler des membres de la CEDA au gouvernement était inattaquable, inévitable et même pas mal attendue depuis pas mal de temps. L’argument selon lequel Mr Gil Roblès cherchait à détruire la constitution pour instaurer le fascisme, était à la fois hypocrite et mensonger. Avec la révolte de 1934, la gauche espagnole perdait jusqu’à l’ombre d’une autorité morale pour condamner le soulèvement de 1936. »
Nous devons sans cesse rappeler l’histoire sanglante des gauches, nous avons tous les arguments pour le faire partout et en tout lieu. Il faut impérativement gagner la bataille des idées, c’est capital et ne pas laisser les gauches nous déverser sans réagir leurs mensonges permanents.
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lundi, 30 septembre 2024
Autriche, une victoire historique du parti de la droite nationale et populaire
Michel Festivi
Après les très bons résultats des partis classés par les grands médias « à l’extrême droite » lors des élections européennes, que ce soit le RN en France, Vox en Espagne, Fratelli d’Italia en Italie, l’AFD en Allemagne etc.…, après les excellents résultats en chiffres du RN en juillet (11 millions d’électeurs), voilà que le FPÖ (parti de la liberté) en Autriche vient d’emporter pour la première fois de son histoire, les élections législatives qui se sont déroulées ce dimanche, 29 septembre, et est devenu le premier parti du pays.
Déjà le 9 juin dernier, lors des européennes, le FPÖ avait devancé d’un point le VPÖ, le parti de centre droit autrichien qui gouverne l’Autriche, seul ou en coalition, en alternance avec les socialistes du SPÖ ; à Bruxelles, le FPÖ siège avec le Parti d’Orban et le RN. Lors du dernier scrutin législatif de 2019, le FPÖ était dans la tourmente, gangréné par un scandale qui touchait la gouvernance du Parti de l’époque. Il avait perdu près de 10 points et 20 députés, n’en conservant que 31, et était devancé par le SPÖ et le VPÖ.
Le mouvement s’est restructuré et est désormais dirigé par Herbert Kickl, qui n’hésite pas à fustiger la guerre en Ukraine en condamnant tout soutien à ce pays au nom notamment de la neutralité traditionnelle de l’Autriche. Le FPÖ veut faire de sa patrie « une forteresse » contre l’immigration sauvage et illégale. Il a dénoncé le VPÖ qui gouverne depuis 2019, en coalition avec les Verts, ce qui démontre la collusion permanente des centristes européens avec les gauches pour parvenir au pouvoir ou le garder.
Le FPÖ vient de faire un bond de 13 points, ce qui est considérable. Le VPÖ recule de 11 points. Et pourtant, Herbert Kickl ne mâche pas ses mots. Il parle ouvertement de "remigration". « Je ne vois pas ce qu’il y a de mal dans ce mot » a-t-il déclaré, ajoutant que cela concerne les étrangers « qui ne pensent pas devoir respecter nos règles. ». Kickl est aussi très remonté contre « la folie du genre et le culte de l’arc-en-ciel », accusant aussi les gouvernements européens et l’OMS (pendant la crise du Covid) d’avoir voulu « former un homme nouveau ».
Le Conseil national, comme se nomme la Chambre basse autrichienne, dispose de 183 députés. Le corps électoral avoisine les 6,3 millions de personnes. Désormais le FPÖ, premier parti d’Autriche aura dans la nouvelle assemblée, 58 élus, soit 27 de plus qu’en 2019, alors que le VPÖ n’en aura que 52, 19 de moins. La gauche, le SPÖ, se maintient avec 41 députés. Les libéraux auront 17 élus et les Verts qui faisaient partie de la coalition gouvernementale avec le VPÖ s’effondrent avec 15 élus, soit 11 de moins.
Le FPÖ est, comme tous les partis qui rejettent les oukases bruxellois, veulent empêcher l’envahissement migratoire et assurer la sécurité de leurs citoyens, vilipendé. Toute la presse le qualifie « d’extrême-droite » et rappelle à satiété qu’il aurait été fondé au tout début des années 1950 par d’anciens « nazis ». Même le Figaro y est allé de son complet « du retour de la bête immonde », soulignant néanmoins, que le FPÖ se garderait de toute accointance avec des « néo-nazis ». Quand il s’agit du Parti communiste ou de LFI, la presse et les médias français ne rappellent que très rarement leurs soutiens aux tyrans sanguinaires que furent Fidel Castro, où que sont Maduro au Venezuela ou Daniel Ortega au Nicaragua, qui musèlent toutes les libertés publiques, ou encore les soutiens permanents des gauches extrêmes françaises à la Chine communiste, parangon sans doute des libertés et de démocratie ! JL Mélenchon qui s’y connaît en totalitarisme, n’a jamais hésité à soutenir ces régimes qui ont du sang sur les mains. Comme il soutient ardemment aussi le Hamas et le Hezbollah, ce dernier étant à l’origine de l’assassinat de nos 58 militaires en 1983, qui étaient au Liban en mission humanitaire d’interposition. L’éternel deux poids deux mesures, l’amnésie du communisme sanguinaire, l’hypermnésie du nazisme, comme le rappelait l’historien Alain Besançon.
Le chef du FPÖ entend, a-t-il déclaré : « mener une lutte de libération contre le système ». Désormais, les tractations vont aller bon train pour former un gouvernement qui recueillera la majorité du Conseil national. Les politologues prévoient la formation d’un gouvernement pour la Noël, les Autrichiens y sont habitués. Le VPÖ peut s’allier avec le SPÖ pour parvenir à la majorité des 92 députés. Il peut aussi refaire une coalition avec le FPÖ comme cela avait été le cas au début des années 2000. Selon les publicistes autrichiens, le très à gauche président de la République, qui est un Vert, ne serait pas tenu d’appeler le chef du premier parti d’Autriche pour l’inviter à former un gouvernement. Il se dit aussi que le Chancelier en fonction, chef du VPÖ, Karl Nehammer, qui vient sévèrement de se faire conspuer dans les urnes, détesterait Herbert Kickl qui vient justement de l’humilier électoralement parlant.
En tout cas, cette victoire historique, au vrai sens du terme, ne peut que réjouir tous les patriotes qui dans leur pays respectif n’attendent qu’une chose, que l’on prenne enfin et résolument à bras le corps la lutte contre l’immigration sauvage et illégale, la lutte contre les laxismes généralisés et notamment judiciaires, la lutte contre le crime et les criminels qui tuent et violent nos femmes et nos enfants, et la chasse à ceux qui fraudent nos systèmes sociaux bien trop généreux. Qu’on le fasse vraiment et vite, il y a urgence.
12:46 Publié dans En Europe et ailleurs..., Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 23 septembre 2024
Les élections régionales dans le Land de Brandebourg, nouvelle très forte progression de l’AFD
Michel Festivi
Dimanche se sont tenues, dans ce Land de 2,5 millions d’habitants qui entoure Berlin et qui s’étend jusqu’à la frontière polonaise, des élections pour renouveler le parlement local et la formation d’un exécutif, avec à sa tête un ministre-Président.
Depuis la réunification en 1990 et l’organisation d’élections libres, le SPD - la gauche sociale-démocrate allemande - a toujours gouverné cette région. L’actuel patron du Land, Dietmar Woidke, qui en tient les rênes depuis 11 ans, y est très populaire. Devant la montée de l’AFD et l’impopularité croissante du Chancelier Olaf Scholz, Woidke a refusé que ce dernier vienne l’appuyer pendant la campagne. Pourtant, le Brandebourg est la région où se trouvent la résidence et la circonscription électorale de Scholz à Potsdam. Pour dramatiser le scrutin, Woidke avait déclaré qu’il démissionnerait si son parti, le SPD, arrivait en seconde position derrière l’AFD, selon une tactique éprouvée et bien connue.
Le parlement du Brandebourg compte 88 députés. Le 1er septembre 2019, lors du dernier scrutin, le SPD l’avait emporté avec 26, 18% et 25 élus, mais avait perdu plus de 5 points et 5 députés. L’AFD le talonnait avec 23,51% soit 11,4% de plus et 23 députés, 12 de plus. Loin derrière, la CDU avait eu 15 élus, les verts 10, et Linke le parti d’extrême gauche 10. Le SPD avait alors formé une majorité avec la CDU et les verts. C’est ce qui nous tiendra de baromètre pour savoir qui a perdu et qui a gagné aujourd’hui.
Les enjeux de ce scrutin étaient multiples, la maîtrise de l’immigration débordante, la sécurité publique, la fin de la guerre en Ukraine, très prégnante ici avec la proximité de la Pologne, et aussi des enjeux locaux, le gouvernement de Berlin ayant unilatéralement programmé la fin des immenses mines de charbon à ciel ouvert pour 2038, pour mettre fin aux centrales qui utilisent ce combustible. L’AFD a promis de lutter contre les réglementations environnementales trop contraignantes, et d’empêcher notamment la fermeture de la mine de Spremberg, un véritable symbole économique de cette région. À noter que le Brandebourg accueille de très nombreux réfugiés dont des ukrainiens, en masse.
Ce scrutin se tenait après ceux de début septembre qui avaient vu la victoire de l’AFD en Thuringe et une forte montée de l’AFD en Saxe (talonnant la CDU qui avait perdu du terrain). Dans le Brandebourg, les données étaient différentes, comme je viens de le souligner, cette région ayant toujours été gouvernée à gauche et son Président y étant très investi.
Finalement, il semble que la dramatisation du scrutin voulu par le SPD lui permet, de justesse, de se maintenir en tête, suivi de très très près par l’AFD, qui progresse encore, malgré toutes les avanies qu’elle subit et les attaques qu’elle doit affronter.
Avec une participation en très forte hausse de plus de 11% par rapport au précédent scrutin, le SPD arrive in extrémis premier avec 30,89% et 32 députés. Mais l’AFD qui n’a nullement pâti de la dramaturgie imposée par le SPD, obtient 29,33% des suffrages et 30 élus, soit 7 de plus qu’en 2019. À noté le très bon score du nouveau parti de gauche, foncièrement opposé à toute aide à l’Ukraine, le BSW, qui fait son entrée au parlement avec 13,48% et 14 députés, et qui a sans doute, à la marge, pris des voix à l’AFD. La CDU perd encore du terrain avec 12,10% et 12 élus. Les Verts, qui co-gouvernaient avec le SPD, perdent leurs 10 représentants avec 4,13% seulement, car ils ne dépassent pas la barre des 5% requise pour avoir des élus, tout comme Linke.
L’AFD continue donc sa progression après les excellents résultats de Saxe et surtout de Thuringe. Pourtant, les chausse-trappes, les avanies se sont multipliées contre elle. Elle est accusée de tous les maux, de résurgence du nazisme, de racisme endémique. Toute la classe politique allemande la voue aux gémonies. Malgré tout, les Allemands sont de plus en plus nombreux à lui apporter leurs suffrages. Il faut dire que la crise économique, la montée des périls (immigration, violences…) ne peuvent que les inciter à le faire. Certes, cette très courte victoire du SPD va donner à Scholz un peu d’air. Mais pour combien de temps ? Ce sera tout l’enjeu des prochaines semaines et des prochains mois.
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samedi, 21 septembre 2024
Le cri d’alarme de Boualem Sansal : « La France est un pays à la ramasse qui vit sur des gloires passées », entre montée de l’islamisme et déclin généralisé
Michel Festivi
De nouveau, le grand écrivain francophone Boualem Sansal, réfugié en France car poursuivi par les islamistes algériens (et qui vient d’obtenir la nationalité française), nous dit nos quatre vérités. Dans son dernier livre publié au Cerf (Le français parlons-en !), il nous met en garde, une fois de plus, contre la menace islamiste qui s’abat sur le pays, encore et toujours. Il tire la sonnette d’alarme, lui qui a connu, en Algérie, les années de plomb et la guerre civile.
Dans cet entretien avec Alexandre Devecchio, il fustige les idées chrétiennes dévoyées - G.K. Chesterton aurait dit : « Les idées chrétiennes devenues folles » -, surtout depuis Vatican II « qui est devenu une tête de pont à l’expansion de l’islam en terre chrétienne ». Il décrit le déclin inexorable de la France, du fait de ses gouvernements qui ne veulent pas lutter contre l’invasion migratoire.
Rappelant opportunément l’aphorisme de Nietzche dans L’Antéchrist : « Là où la volonté de puissance fait défaut, il y a déclin », Sansal ne peut que déplorer « la décrépitude, la désagrégation, la violence, la saleté » qui s’abattent sur notre malheureux pays. Comme tous les Français qui ont connu la France d’avant, celle où il faisait si bon vivre, celle qu’avait décrite le grand écrivain allemand, Friedrich Sieburg, dans un livre bien oublié aujourd’hui, publié en 1929, « Dieu est-il Français ? », à l’époque où notre patrie était considérée comme un pays de Cocagne. Ne disait-on pas aussi : « Heureux comme Dieu en France ! ».
Boualem Sansal revient sur le patrimoine « philosophique, religieux, politique, économique, diplomatique, culturel, scientifique, technologique », sur les vertus passées de notre peuple, « hier fécond, fier, courageux, industrieux, productif, inventif », mais qui a laissé dépérir tout cela au profit du wokisme généralisé, de l’islamogauchisme, du mondialisme échevelé, de l’abaissement, voire de l’abrutissement que génère notre système scolaire et universitaire (l’un des meilleurs au monde à l’époque des fameux hussards noirs de la République qui apportaient à tous leurs élèves les connaissances fondamentales et poussaient les meilleurs, parmi lesquels de nombreux enfants des classes populaires, à se dépasser).
Nous avions alors les meilleurs ingénieurs qui ont produit, grâce aussi à une main d’œuvre de qualité, les bateaux transatlantiques, les avions, le Concorde, les centrales nucléaires, Ariane, le TGV. Notre médecine, tenue certes par des Mandarins, étaient alors la meilleure au monde. Notre langue, nos lois, si subtiles et précises, faisaient que les traités diplomatiques s’écrivaient en français (que tous les dirigeants et diplomates du monde entier parlaient admirablement). Ne disait-on pas : « France, terre des armes, des arts et des lois ».
Boualem Sansal distingue trois causes majeures de notre bérézina, qui s’enchevêtrent les unes les autres : l’immense médiocrité de notre personnel politique, le poids gigantesque d’une immigration de très bas niveau qui refuse de s’intégrer, notamment « par esprit de supériorité religieuse », et enfin, « l’enracinement sur notre sol d’un islam profondément archaïque.... dont on ne voit pas comment il trouverait les moyens de se réformer et de devenir cet islam des Lumières que ses chantres appellent de leurs vœux sans savoir de quoi ils parlent et sans chercher à deviner la suite ».
Pour Boualem Sansal, les pires ennemis de notre pays sont - outre les apparatchiks des partis, les socialistes dégoûtés du peuple, les médias de service, les wokistes - les islamistes, les chantres des Lumières et les Insoumis réunis. Il rappelle qu’en 1962, au moment de l’indépendance, l’Algérie disposait d’un patrimoine unique, « moitié fourni par la nature, et moitié par la colonisation qui avait bien équipé la demeure en infrastructures diverses... ». Depuis, la médiocrité des dirigeants, la corruption généralisée ont tout dilapidé, faisant de ce pays une proie pour l’islamisme. Toute comparaison avec la France ne serait pas fortuite !
Dans son livre, Boualem Sansal met en exergue l’importance de la langue : « C’est la magie absolue ». Il précise : « Si nous ne pouvons pas nommer les choses, elles n’existent pas et nous cessons d’exister ». Il dénonce l’arabisation forcée de la langue en Algérie, qui a « abruti le peuple ». Il regrette que le français en France « se dévitalise » et devienne « du blabla postmoderne » car la baisse du niveau culturel est liée à la montée des tensions sociales et politiques. Et de préciser : « Oui, l’arabisation a été un tournant calamiteux suivi d’un autre, celui de l’islamisation effroyable... ».
Boualem Sansal est nostalgique, comme nous le sommes tous, de l’époque où le français était « un trésor commun... On adorait lire, on adorait les grands écrivains qu’on apprenait à l’école ». Il évoque, pêle-mêle, Albert Camus, Jules Vernes, Alexandre Dumas… Avec lui, c’est un Berbère non Kabyle, né français en 1949, en Algérie française, devenu, à partir de 1962, écrivain algérien de langue française et enfin, récemment, de nouveau français par naturalisation qui nous alerte, tel Cassandre, sur les dangers mortels qui nous attendent si rien ne se passe. Espérons qu’il soit écouté et surtout entendu !
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dimanche, 15 septembre 2024
Fête de L’Huma : les cent millions de morts du communisme ne gênent personne…
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jeudi, 12 septembre 2024
Deux rendez-vous avec Michel Festivi
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mardi, 03 septembre 2024
Allemagne : L’AFD a remporté une élection régionale et progresse encore
Michel Festivi
00:45 Publié dans En Europe et ailleurs..., Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mercredi, 28 août 2024
Michel Festivi présente son nouveau livre, La désinformation autour du Parti communiste "français", sur TV Libertés
L’Histoire du PC "F" ne fut que constructions de mensonges, trahisons, mystifications, complicités avec les pires totalitarismes, au nom "des lendemains qui chantent".
Dans son ouvrage "La désinformation autour du Parti communiste "français"", Michel Festivi, avocat honoraire, revient sur la non résistance des communistes "français" jusqu’au 22 juin 1941, expose la nature totalitaire bolchevique du PC "F", son emprise sur ses militants, ses listes noires, la liquidation de ses opposants, l’escroquerie historique du Parti des "75 000 fusillés".
Sont décrits les liens organiques et financiers du PC "F" avec la IIIème Internationale et l’URSS jusqu’en 1991, l’aveuglement toujours existant des dirigeants français pour les pires régimes et tyrans : Lénine, Staline, Mao, Castro, Pol Pot, Kim.
L’auteur plaide enfin sur la nécessité d’un Nuremberg du communisme pour arrêter de falsifier l’histoire. Un ouvrage qui relie en permanence l’histoire et l’actualité du PC "F", qui est toujours "une passion française".
TV Libertés
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L’Espagne submergée par une arrivée massive de migrants
Míchel Festivi
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dimanche, 25 août 2024
L’Allemagne : entre attaque islamiste, montée de l’AFD et censure politique
Michel Festivi
Le 23 août dernier dans la ville de Solingen, à l’Ouest du pays, lors de festivités locales placées « sous le signe de la diversité (sic) », un individu d’origine syrienne a perpétré une attaque au couteau qui a fait au moment où j’écris cet article, 3 morts, 8 blessés dont 5 graves, cet attentat aurait été revendiqué par l’État islamique. Aussitôt la seule réponse de la classe politique fut « l’indignation » comme à l’accoutumée. Le seul débat ouvert serait l’interdiction du port de couteaux dans l’espace public, comme si cela allait changer quelque chose, vis-à-vis de terroristes islamistes décidés et implacables. Mais aucun parti du système n’a envisagé que le problème se situait peut-être au niveau de l’immigration massive, débridée et totalement incontrôlée. Déjà, le 2 juin dernier un jeune policier de 29 ans avait été mortellement poignardé par un afghan à Mannheim.
Aujourd’hui, la classe politique des partis traditionnels est en émoi, que ce soit le SPD, les verts, les libéraux du FDP ou la CDU. En émoi non pas à cause de cette nouvelle tragédie, mais parce qu’ils craignent une victoire de l’AFD dans les Länders qui vont élire leurs députés en septembre. Car le 9 juin dernier, l’AFD avait enregistré le meilleur résultat national de son histoire avec 15,9% des voix et 15 députés européens. Trois Länders de l’Est du pays, le 1er septembre en Thuringe et en Saxe, le 22 septembre dans le Brandebourg vont renouveler leurs parlements régionaux.
Or, tous les sondages, même s’il faut s’en méfier, donne l’AFD en tête. Un autre parti dénoncé comme « populiste », mais d’extrême gauche obtiendrait aussi de très bons résultats. Il s’agit du mouvement BSW, issu d’une scission avec le parti Die Linke, ce BSW serait crédité de 11 à 19 % des voix. L’AFD serait créditée de 30% des suffrages. Dès lors, pour les partis mainstream, - ceux qui se succèdent au pouvoir en se passant la rhubarbe et le séné -, cette attaque islamiste tombe au plus mauvais moment. Ce parti BSW, que l’on traduit en français sous les termes : « Pour la raison et la justice », a été crée en début d’année par Sarah Wagenknecht. Son programme pour faire court est très à gauche économiquement et très à droite politiquement, critiquant une immigration incontrôlée, elle s’oppose aussi grandement, tout comme l’AFD, a tout envoi d’armes en Ukraine.
Nous verrons bien dans quelques jours, ce que donnera le résultat des urnes, car en Allemagne, toutes les élections se jouent sur un seul tour, ce qui évite les fraudes et les manipulations comme en France. En tout cas l’Allemagne, tout comme la France, est soumise à une censure politique généralisée et à un abaissement considérable des libertés publiques fondamentales. Le 14 avril dernier, un chef de l’AFD en Thuringe, Björn Höcke, a été condamné à 13 000 euros d’amende par un tribunal régional de Halle-sur-Saale, pour soi-disant avoir utilisé un slogan nazi. Fichtre : avait-il levé le bras ou crié « Heil Hitler » ? Que nenni ! il avait tout simplement, en 2021, lors d’un discours déclaré « Tout pour notre patrie, tout pour la Saxe-Anhalt, tout pour l’Allemagne ! ». Or les lois allemandes sur la dénazification (à quand la décommunisation ?), interdisent la reprise de slogans imaginés comme étant d’origines nationaux-socialistes. Figurez-vous, cher lecteur, que « Tout pour l’Allemagne » aurait été le cri ralliement des Sections d’Assaut de Ernst Röhm. J’imagine bien volontiers que déclarer que l’on souhaite tout pour son pays, a été prononcé bien avant les années 1920 et bien après. Mais non, dans l’Allemagne d’aujourd’hui, dire que sa patrie doit passer avant toute chose est strictement verboten et puni pénalement ! Ainsi va la démocratie dans notre pauvre Europe. George Orwell n’avait décidément rien inventé.
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jeudi, 08 août 2024
Psychodrame en Catalogne : Mais où est donc passé Carles Puigdemont ?
Michel Festivi
Suite aux élections régionales catalanes du 12 mai dernier, que j’ai commentées dans ces mêmes colonnes, les députés locaux se sont réunis pour entériner un accord gouvernemental entre le Parti socialiste catalan de Salvador Illa, PSC arrivé en tête avec 42 élus, et la gauche indépendantiste catalane de Pere Aragonès l’ancien Président de la Generalitat, l’ERC, qui avait subi une très forte déconvenue en perdant 13 élus. Ce scrutin avait vu la chute des élus indépendantistes, qui toutes formations confondues ne parvenaient pas à obtenir la majorité absolue des 68 sièges, ce qui ne s’était pas produit depuis plusieurs années.
Il a donc fallu des semaines et des semaines de négociations pour parvenir à un accord entre le PSC et l’ERC, même si cet attelage hétéroclite n’a pas la majorité absolue non plus. Pour cela il lui faut à tout le moins l’abstention bienveillante des 35 députés de Junts per Catalunya, le parti de Carles Puigdemont. Or ce dernier depuis la Belgique où il était réfugié depuis 7 ans pour ne pas être incarcéré, soufflait sur les braises et faisait monter les enchères, sollicitant tant et plus, avec grand succès d’ailleurs.
Or ce jeudi 8 août, il est rentré en Catalogne, plus précisément à Barcelone, a prononcé un discours devant des milliers de sympathisants. « Vive la Catalogne libre » a proclamé celui qui est toujours visé par un mandat d’arrêt international pour ses atteintes aux institutions et à la constitution espagnole en 2017. Le patron des procureurs espagnols aurait interrompu ses vacances pour se rendre à Madrid, donner l’ordre aux procureurs de ne pas mettre à exécution ledit mandat d’arrêt. Car les magistrats qui suivent le dossier rechignent et entendent l’incarcérer, considérant que la dernière loi d’amnistie ne peut pas concerner le délit de sédition, ce qu’a confirmé la Cour suprême, Puigdemont dénonçant « l’attitude de rébellion de certains juges », et vitupérant contre le Parti populaire et surtout contre Vox, très en pointe contre cette amnistie et contre toute tentative de séparatisme.
Il y avait urgence à ce qu’un nouveau gouvernement catalan soit investi, car en cas de carence au 26 août prochain, de nouvelles élections auraient dû être programmées. Depuis 2010, ce sera la première fois qu’un non indépendantiste sera à la tête de l’exécutif à Barcelone, mais il y a lieu de remarquer qu’il est passé par leurs fourches caudines.
Après son discours, Puigdemont se serait enfui et il est depuis lors introuvable, si tant est qu’on a bien voulu sérieusement le rechercher. Les Mossos, la police catalane, seraient à sa recherche, Donde està Puigdemont peut-on entendre (Où est Puigdemont ?). Car les enjeux pour les socialistes sont doubles. Tout d’abord reprendre le contrôle de la Catalogne, cela semble fait, même s’ils sont en réalité pieds et poings liés aux indépendantistes. Mais à Madrid, aux Cortès, Sanchez ne tient que par les voix des 7 députés Junts. Puigdemont peut à tout moment menacer de retirer son soutien et Sanchez tombera, il ne manque pas d’ailleurs de le faire. C’est pourquoi j’emploie le terme de psychodrame. Sanchez a tout intérêt à ce que le mandat d’arrêt contre Puigdemont ne soit pas mis à exécution, il y va du maintien de son pouvoir, et Puigdemont a tout intérêt de son côté à ne pas faire tomber Sanchez qui est son meilleur ennemi. La justice subit des pressions considérables, la séparation des pouvoirs est totalement bafouée, plusieurs magistrats qui ont en charge ce dossier ö combien sensible auraient fait valoir leurs droits à une retraite anticipée. En tout cas la police espagnole est la risée du monde entier, car elle aurait pu arrêter Puigdemont sans difficulté.
Tout cela semble cousu de fil blanc, et relève d’un véritable jeu de dupe, qui ne renforce pas la crédibilité du pouvoir et de sa police, qui fait semblant actuellement de le rechercher. Affaire à suivre, car les prochaines heures nous apporteront leurs lots de surprises.
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mardi, 06 août 2024
L’immigration massive incontrôlée et la délinquance étrangère provoquent d’importantes réactions en chaîne en Grande Bretagne
Michel Festivi
Depuis plusieurs jours, suite au meurtre effroyable au couteau, de trois fillettes et d’une dizaine de blessés, certains gravement, par le fait d’un individu de 17 ans d’origine rwandaise dans un club de danse dans la ville de Southport, une vaste colère populaire s’est emparée du pays et des émeutes ont éclaté dans de nombreuses villes, notamment des cités pauvres comme Liverpool et Bristol, mais aussi dans des quartiers de Londres.
Des hôtels accueillant des migrants ont été pris d’assaut, comme à Rotherham ou à Tamworth avec un slogan qui revient en boucle « Enough is Enought », ou aussi « Mettez-les dehors ». Beaucoup de commentateurs très mal intentionnés, y ont vu aussitôt la main de « l’ultra droite », tout comme le gouvernement travailliste qui a multiplié les propos guerriers contre les manifestants, leur promettant les foudres de la justice. On aimerait voir les mêmes réactions devant les exactions de l’extrême-gauche.
Cela doit-il surprendre quand on sait que l’immigration est totalement incontrôlée dans ce pays, comme dans d’autres d’ailleurs ? Les médias et les politiques d’outre-manche sont perplexes. Les autorités ont immédiatement accusé L’English Defense League, créée il y a une quinzaine d’années et qui lutte contre l’immigration désordonnée qui sévit en Grande Bretagne. D’autres n’ont pas hésité à fustiger la dernière campagne électorale qui avait vu le succès de Nagel Farage et de ses thèses nationalistes, protectrices des intérêts anglais. Comme d’habitude on préfère casser le thermomètre et ne pas examiner ou réfléchir sur les véritables causes de ces émeutes, « alimentées par un ras-le-bol généralisé de l’immigration incontrôlée et de la délinquance étrangère » comme le souligne Le Figaro, pourtant peu suspect d’extrémisme, dans un article du 5 août.
Car contrairement aux déclarations mensongères et falsificatrices des hommes politiques, lorsque l’on examine le profil de ceux, et ils sont nombreux, qui comparaissent actuellement devant les tribunaux anglais, curieusement pas surchargés et qui pourraient travailler 24H sur 24 selon les dires du premier ministre, se sont essentiellement dans une très grande majorité, des personnes issues des classes modestes qui ont été à l’origine de cette « colère populaire ».
Ce sont des pères de familles, de jeunes enfants, où des anciens, le plus âgé ayant 69 ans, qui ne sont pas politisés, qui n’appartiennent à aucun groupement, la plupart sont totalement inconnus des services de police et de justice parmi ceux qui ont été jugés ces derniers jours. Plusieurs policiers qui intervenaient ont été blessés. Le journaliste Du Figaro, qui rend compte de ces audiences a pu écrire « des profils qui semblent pour l’heure différents du récit des autorités, qui pointent la responsabilité de l’ultra-droite », et ce même s’il a relevé la présence, comme toujours dans ce genre de manifestations, de multirécidivistes.
Car les villes touchées, sont essentiellement des cités ouvrières, parfois classées comme les plus pauvres du pays, comme celle de Hartlepool l’une des plus démunies de Grande Bretagne, comme Aldershot au sud, où un hôtel logeant des migrants a été attaqué, où encore à Manchester, où les violences ont été nombreuses, tous ces lieux sont clairement marqués du sceau de la précarité.
Alors, doit-on se contenter de juger ou bien s’attaquer aux vrais problèmes qui assaillent le pays, immigration massive et incontrôlée, délinquance violente la plupart du temps impunie, elle. La réponse du gouvernement travailliste est on ne peut plus clair pour l’instant, il ne prendra pas le taureau par les cornes, il va faire libérer 500 places de prison, et a mobilisé 6.000 policiers spécialisés, et ce uniquement pour que soient écroués ces délinquants très particuliers, qui eux n’ont droit à aucune circonstance atténuante, et qui doivent être cloués au pilori. On aimerait que la même célérité de la justice s’abatte sur ceux qui au couteau, pillent, tuent et violent.
Mais le sujet migratoire est devenu central, puisque Tony Blair en personne a conseillé à son successeur, Keir Starmer, de s’attaquer vigoureusement au problème de l’immigration, lui suggérant un « plan pour contrôler l’immigration » et ce dans une tribune du Sunday Times. En tout cas le politiquement correct a encore de beaux jours devant lui, puisqu’un ancien ministre conservateur, Byron Davis a cru devoir rétropédaler après avoir déclaré que le mouvement anti-migrants était « politiquement justifié ». Par un fait exprès, compte tenu de l’origine de celui a porté les coups de couteaux mortels, il avait aussi précisé que le Parti travailliste portait une part de responsabilité dans ces émeutes pour s’être opposé au projet d’expulsion des migrants délinquants au Rwanda, comme voulait l’entreprendre l’ancien gouvernement conservateur.
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lundi, 29 juillet 2024
Le communisme n’est que ruine des peuples : l’exemple de Cuba et du Venezuela, bientôt la France avec LFI ?
Michel Festivi
On l’oublie encore trop souvent, outre les millions de morts que cette idéologie a engendrés depuis 1917, partout où elle est parvenue au pouvoir, le communisme et ses avatars n’ont apporté et n’apportent que misère et désolation.
Pourtant, des politiciens français, soutenus par un très large secteur des médias et de la classe politique ont encensé et encensent des pays qui n’ont procuré à leur peuple que détresse et dévastation.
En 2016, Jean-Luc Mélenchon avait rendu un vibrant hommage, comme toute la gauche française au demeurant, au moment de la mort du tyran et dictateur, Fidel Castro. Il twittait ainsi « à la mémoire de Fidel, fleurs et bougies... au pied de la statue de Simon Bolivar ». Même glorification pour Maduro et le Venezuela Chaviste, ou par millions, les habitants fuient ou tentent de fuir la misère et la corruption, le crime et la terreur. Il a soutenu mordicus Maduro qui refusait en 2019, d’organiser des élections, malgré les demandes pressantes de nombreux états. Ils soutiennent tous Cuba qui vit sous une dictature des plus sanglantes depuis 1959. Castro avait d’ailleurs déclaré au communiste Bernard Kouchner, en 1963, dans un entretien pour le mensuel de l’Union des étudiants communistes Clarté, « Ah, les élections ; ça a trop servi, c’est une saloperie... »
En réalité, la politique que veut mettre en place LFI et ses sbires, pourrait faire que notre pays s’apparente au marasme généralisé qui sévit dans ses contrées adulées par toutes les gauches françaises. À la mort de Castro, Hollande, Ségolène Royal et d’autres y étaient allés de leurs couplets laudateurs, avec de surcroit la larme à l’œil, nous rappelant, mutadis mutandis, les scènes d’hystéries collectives qu’avait vécu la France, lors de la mort de Staline ou de Thorez. Pierre Cot n’avait-il pas écrit dans la Pravda, le 9 mars 1953 « La mort de Staline est un immense malheur pour l’Humanité. ». On déplore le départ d’environ six à sept millions de Cubains qui ont quitté leur île, ou vivent désormais peu ou prou 11 millions de personnes, une véritable hémorragie.
Dans le Cuba dévasté par la disette et les pénuries, les coupures permanentes d’électricité, les apagones, souvent plus de 15H par jour - [et que l’on ne soutienne pas que c’est la faute du blocus, car les dirigeants et la nomenklatura communiste ne manque de rien eux] - dans ce pays où des millions d’habitants ont voté avec leurs pieds en rejoignant les côtes de Floride, les anciens champions olympiques vendent au plus offrant leurs médailles pour tout simplement survivre. Angel Valodia Matos, médaillé d’or à Sydney en taekwondo, a obtenu 51 000 dollars de la cession de son trophée ; Le lutteur Yasmany Lugo en a retiré, lui, 26000 dollars de sa médaille en argent ; quant au boxeur Roniel Iglesias il a battu tous les records avec un gain de 83 000 dollars pour sa médaille d’or des jeux de Londres, et a même négocié ses gants pour 40 000 dollars. Depuis les révoltes du 11 juillet 2021, des milliers de cubains ont été emprisonnés dans des conditions de détention horribles, selon l’Observatoire cubain des droits humains, basé à Madrid, dénonçant au passage la non réaction de la communauté internationale.
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mardi, 23 juillet 2024
La trahison « des modérés », une vieille histoire française
Michel Festivi
Je l’écris souvent, l’histoire politique de la France recèle des permanences par-delà les décades écoulées, et ce malgré des changements sociaux, économiques ou comportementaux.
Nous l’avons encore vécu, lors de ce frauduleux deuxième tour des élections législatives du 7 juillet dernier. La large victoire en voix du RN et de ses alliés, lui a été volée au niveau des sièges, certes à cause d’un système électoral totalement inique, le seul en Europe, faut-il le souligner, mais surtout et avant tout par les trahisons des droites molles, des centristes, des conservateurs de façade, qui ont proclamé reporter leurs suffrages, sur les pires des révolutionnaires, des classés S, des islamistes patentés, des antisémites notoires. Peu importe si leurs appels faisaient triompher les partisans de la tabula rasa. Il importait de tout faire, tout entreprendre pour jeter aux gémonies les tenants de l’ordre, de l’autorité, de la nation, selon un triptyque mit en vigueur aussi dans les années 1930.
J’y reviendrai et j’illustrerai mon propos de plusieurs exemples. Nous l’avons de nouveau vécu lors de la répartition des postes, et donc des prébendes, à l’Assemblée dite nationale, et une fois de plus, « des modérés », ont mêlé leurs voix à la pire engeance qui soit, pour écarter des élus RN, et ce contre tous les usages parlementaires, comme l’a récemment rappelé Bruno Gollnisch, indiquant qu’en 1986, avec 34 députés, le FN avait eu deux représentants au bureau de l’AN, et que Jacques Chaban Delmas, alors Président du Palais Bourbon, s’était toujours parfaitement comporté à l’égard des élus FN.
Mais déjà dans les années 1930, un grand écrivain, journaliste et académicien français, avait dans un livre qui connut alors un succès retentissant, fustigé la trahison non pas des clercs, mais des modérés.
Cet homme, bien oublié aujourd’hui, car relégué parmi les auteurs maudits, c’est Abel Bonnard, né en 1883 à Poitiers et qui fut tour à tour poète, écrivain-voyageur, diariste de renom et donc auteur en 1936 d’un livre d’importance et qui reçut les honneurs appuyés des plus grands écrivains de l’époque : Les Modérés. Les éditions Déterna, distribuées par Francephidiffusion, avaient eu l’excellente idée de le republier, en 2014, avec un avant-propos de Saint-Paulien. Il fut en 1936, salué autant par Robert Brasillach, André Bellesort, Charles Maurras, que par André Suarez, Henri Bergson, Henry Berstein ou André Maurois qui salua « un très beau livre, écrit dans une langue admirable et pensé noblement ». Georges Guilbaud déclara à Bonnard « Je vous ai lu avec la rage au ventre et la passion au cerveau car vous stigmatisez une société médiocre et oppressive avec des formules frappées dans le bronze. »
Elu à l’Académie française en 1932, Bonnard était alors l’un des phares de la vie littéraire et politique française. Maurrassien, il se rapprochera ensuite du PPF de Jacques Doriot, à l’instar de nombreux intellectuels même de gauche, surtout de gauche comme Ramon Fernandez. Bonnard sera nommé en avril 1942, lors du retour au pouvoir de Pierre Laval, ministre de l’éducation nationale. A la libération, il sera condamné à mort par contumace, s’étant avec son frère, exilé en Espagne. Finalement, Bonnard reviendra en France en 1958, purger sa contumace et sera condamné, par la Haute cour de justice, à dix années de bannissement avec sursis, et au surplus avec effet rétroactif en 1945, autant dire un acquittement qui ne disait pas son nom. Il mourra à Madrid en 1968, étant revenu vivre en Espagne.
Ce livre, Les modérés, est la dénonciation implacable des mous, des trouillards perpétuels, des égotistes, des opportunistes qui préfèrent, tout à coup, se dédouaner de leurs peurs en soutenant les pires des bouffeurs de bourgeois ou de curés. Ils sont en permanence, paralysés par leurs adversaires. Comme l’avait souligné Saint Paulien, leur faiblesse vient de ce qu’ils n’ont aucune doctrine, ni colonne vertébrale. Je rajouterai que l’idéologie des gauches leur a été inoculée et qu’elle les submerge.
Aujourd’hui, en 2024, c’est la même trahison des modérés. C’est Edouard Philippe qui appelle à voter pour un communiste ; Xavier Bertrand qui insulte les élus ou candidats RN, leur préférant l’extrême-gauche ; Gérard Larcher ou Bruno Retailleau qui refusent de prendre parti entre un RN et un LFI, tout comme Christian Estrosi ou Renaud Muselier, faisant au final le jeu des plus révolutionnaires. C’est toute la clique LR canal historique qui a exclu de faire reporter les voix de ses électeurs du premier tour sur les candidats nationaux, faisant élire l’extrême-gauche islamiste et antisémite, sans parler des bataillons des macronistes à l’image de Yaël Braun-Pivet qui s’est faite insulter pendant deux ans par les LFI, mais qui n’a pas pris position pour le RN en cas de duel entre eux. Alain de Benoist a très justement souligné dans un entretien pour Monde et Vie, que ce bal des hypocrites était favorisé par un système politique qui préférait « la coalition des perdants » aux vainqueurs du 1er tour.
On n’a pas oublié, non plus, qu’en 1998, lors d’élections régionales, le RPR et l’UDF pouvaient prendre à la gauche de nombreux exécutifs régionaux en s’alliant au FN d’alors. Ceux des élus locaux UDF ou RPR qui l’ont fait ont été exclus de leur formation politique et contraints de démissionner, laissant le PS et le PCF gouverner ainsi ces régions pourtant gagnées à droite. L’un des plus acharné, fut un dénommé Philippe Seguin, alors chef du RPR qui exclura par exemple Jean-François Mancel qui dans sa région avait passé un accord avec le FN. Charles Million dû aussi s’incliner en Rhône-Alpes sous les oukases de Jacques Chirac.
En 2011, dans une tribune Au Monde, Philippe de Saint Robert avait annoncé « Le centrisme est aujourd’hui partout ». C’est ce centrisme qui est à l’origine de la situation politique actuelle, le centre ayant toujours fait le jeu de la gauche en refusant le combat politique et idéologique et en se vautrant délibérément dans le camp des gauches.
Alors, tout est-il perdu ? Maurras affirmait qu’en politique, le désespoir est une sottise absolue. Il faut absolument que le mouvement national s’ancre plus encore dans la réalité et le quotidien des villes et des villages et qu’il démontre ses qualités. Bonnard fustigeait le manque de doctrine, l’individualisme étroit, il appelait à la constitution d’une élite, et surtout ne jamais faire le jeu de l’adversaire. C’est à cette tâche immense que les tenants de la nation doivent s’atteler. Une élite reconnue, concrète, mue par des idées précises et un corpus doctrinal qui entraînent le peuple. C’est seulement ainsi que l’on pourra renverser la trahison des modérés.
Les modérés,
Abel Bonard,
Déterna,
232 pages, 23,00 €
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mardi, 02 juillet 2024
Espagne, le Tribunal Suprême contre la loi d’amnistie
Michel Festivi
Un magistrat du Tribunal Suprême espagnol vient ce lundi 1er juillet de refuser d’appliquer la loi d’amnistie au profit des indépendantistes catalans votée il y a un mois.
11:06 Publié dans En Europe et ailleurs..., Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
jeudi, 27 juin 2024
Tribune libre : Bernard Germain a raison, il faut dimanche 30 juin, voter en masse pour le Rassemblement des droites
Michel Festivi
Sans polémiquer aucunement bien au contraire, je considère tout comme Bernard Germain cliquez ici, que dimanche 30 juin, dès le premier tour, il faut absolument voter en masse pour le Rassemblement des droites, soit pour le RN et ceux de Reconquête et des LR avec Éric Ciotti, qui le soutiennent, et ce nonobstant tous les élans de sympathie que l’on peut avoir pour Reconquête et ses électeurs.
Pourquoi ? Premièrement car les dangers sont immenses voire mortels pour la France. Ce ne sont plus des élections européennes, il en va de la survie du pays. Il faut écarter résolument ce ramassis antisémite, islamogauchiste, wokiste, fiscaliste et pro-immigrationniste que représente ce « Nouveau Front populaire », qui va des socialistes qui sont allés à la soupe, en passant par les communistes, les ultragauchistes de LFI et du NPA, avec même des fichés S et des racialistes. Ce bloc doit subir une défaite magistrale, et pour ce faire, il plus que capital que le bloc opposé soit très largement en tête dimanche, dès le premier tour. La macronie doit également par ce vote mordre sévèrement la poussière, ainsi que ce qui reste des LR, les Larcher, Retailleau, Pécresse et autres Bertrand, qui depuis 40 ans ont trahi sans vergogne leur électorat, ils doivent disparaître politiquement dans l’intérêt de la France et d’une vraie droite de conviction.
Deuxièmement, en politique électorale, ce qui compte c’est le nombre que l’on le déplore ou pas, c’est ainsi. Tout le reste n’a strictement aucune importance. C’est pourquoi, quand on est plutôt de droite, ne pas voter, voter blanc ou nul, c’est criminel, c’est donner deux voix à son pire ennemi. Une voix pour ne s’être pas exprimé pour son camp, et une autre voix car à gauche, ça vote et en masse et sans état d’âme. Donc dimanche, même si on n’est pas toujours d’accord sur tout loin s’en faut, et en politique c’est impossible, il faut voter et dès le premier tour pour le Rassemblement des droites.
Troisièmement, les candidats Reconquête, ne feront au mieux qu’un voire deux pour cent des voix, c’est-à-dire rien. J’espère que tous leurs électeurs se reporteront massivement au deuxième tour sur le candidat du Rassemblement des droites. Mais, en politique électorale, ce qui importe c’est le vote des indécis, des tièdes, des mous, qui n’ont pas d’idées préconçues, mais qui ne sont pas des idéologues de gauche. Ces derniers se reporteront en masse, au second tour, sur le Parti arrivé largement en tête, pour qu’il ait une majorité absolue, c’est une leçon de l’histoire politique électorale de la France de ces dernières décennies. Pour cela, il est donc très important qu’au premier tour, le Rassemblement des droites dispose d’une avance considérable qui le légitime définitivement. C’est de la psychologie politique évidente. Quand on hésite, on vote pour celui qui apparaît être le vainqueur, on l’a vu en 1978, en 1981 et à bien d’autres occasions.
Enfin, parce que pour que la France s’en sorte, il faut une majorité absolue au Parlement. Or si par malheur « le Nouveau Front populaire » obtenait une majorité relative ou pire absolue, le chaos fiscal, social, économique, immigrationniste, s’installerait partout. En cas de majorité relative, le « Nouveau Front populaire » trouverait des alliés pour gouverner, on l’a vu avec les traitrises de François Hollande, Raphaël Glucksmann, Carole Delga etc. Le pire de tous c’est Raphaël Glucksmann qui a trahi son électorat des européennes, lui qui disait pis que prendre de LFI. En se reniant, -alors que son père, André, avait dénoncé en son temps, en 1975, dans la cuisinière et le mangeur d’homme, le communisme stalinien à la mode Mélenchon ou Fabien Roussel-, il s’est déconsidéré à jamais.
Jérôme Jaffré, ancien président de la Sofres, directeur du Cecop et chercheur associé au Cevipof, qui ne passe pas pour un droitier conséquent, mais qui connaît très bien la vie politique et électorale française, vient d’écrire dans le Figaro ce 25 juin, « Le RN a des chances réelles d’obtenir une majorité absolue », cela passe incontestablement par un vote massif pour lui dès le premier tour. Ainsi nous ferons taire les DSK et les Anne Sinclair, traitres à leur communauté, qui ont appelé à préférer le « Nouveau Front populaire » comme Dominique de Villepin, et donc à soutenir le Hamas et tous les terroristes islamistes. La joie de voir les figures décomposées de la caste politico-médiatico-artistico- sportive dimanche soir doit nous inspirer. Ne vous laissez par faire !
11:09 Publié dans Législatives 2024, Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
vendredi, 21 juin 2024
Précipitez-vous pour voir le dernier film de Rithy Panh « Rendez-vous avec Pol Pot » :
Michel Festivi
Les charniers communistes, c’est-à-dire les famines en Russie bolchévique entre 1920/1922 qui firent entre 3 et 5 millions de morts ; celles d’Ukraine soviétique en 1932/1933 : l’Holodomor, 5 millions de morts, vieillards, femmes enfants, bébés, une autre Shoa avant l’heure, avec des scènes de cannibalisme avérées ; le « grand bond en avant » maoïste, 20 à 30 millions de victimes ; les dizaines de millions de morts de la « révolution culturelle » chinoise des années 1966/1976, tous ces drames auraient dû nous immuniser définitivement des folies meurtrières de l’idéologie communiste, sans compter les millions de vénézuéliens qui affamés, quittent leur pays au grand dam de notre Mélenchon.
Et bien non ! Lorsque les « hommes en noirs » se sont abattus sur le Cambodge en avril 1975, pour le transformer génocidairement parlant, en Kampuchéa dit « démocratique », assassinant près de 2 millions de personnes, l’ensemble des intellectuels de gauche ont applaudi à cette éradication humaine au nom « des lendemains qui chantent ». Il suffit pour les plus anciens d’entre nous, de se remémorer les titres louangeurs et les articles dithyrambiques du Monde, Libération, La Croix, ainsi que les reportages élogieux des radios et télévisions françaises : « Le drapeau de la résistance flotte sur Phnom Penh...Phnom Penh libéré dans lo liesse – Les rizières verdoyantes et les ateliers en tous genres en pleine activité...les rires et les chants des paysans bien nourris ne sont pas forcés... »
C’est pourquoi, si vous en avez la possibilité, il faut vous précipitez pour voir ce film de Rithy Panh. Né à Phnom Penh en 1964, interné dans un camp à 11 ans, il a pu quitter cet enfer rouge pour trouver refuge à Paris à l’âge de 16 ans. Après une période de totale occultation bien compréhensible, il entre à l’Idhec, et depuis, il multiplie les films pour faire revivre la mémoire tragique du génocide cambodgien. Ce long métrage, qui a été présenté officiellement à Cannes cette année, mais on n’en a bien sûr très peu parlé, suit l’arrivée au Kampuchéa « démocratique », en 1978, de trois journalistes français, acquis à la cause de cette révolution sanglante. Une femme, deux hommes, dont un reporter-photographe. Deux d’entre eux ont connu à Paris, en Sorbonne, des années auparavant, Pol Pot et certains de ses sbires criminels.
Petit à petit, l’horreur va leur apparaître dans toute son abjection. Au photographe d’abord, puis à la femme journaliste ensuite, et enfin après bien des circonvolutions, au journaliste maoïste, ami à Paris de Pol Pot, dénommé dans le film Alain Cariou, sans doute un tacle direct à Alain Badiou, philosophe et enseignant français, qui prit fait et cause pour le régime sanguinaire de Pol Pot, sans que cela n’émeuve beaucoup la caste politico-médiatique. Dans cette oeuvre, qui mêle des images d’archives, des maquettes et des figurines comme symboles de la tyrannie, ainsi que des métaphores allégoriques sur l’aveuglement des intellectuels face aux crimes de masse, Rithy Panh, tente d’exorciser le drame absolu qu’il a vécu à 10 ans, lorsque son pays disparaîtra dans la fureur et le sang.
L’histoire mise en scène et filmée par Rithy Panh, de ces trois journalistes français, qui veulent interviewer « le frère numéro 1 », c’est-à-dire Pol Pot, lui a été inspirée, par un livre d’Elizabeth Becker, traduit en français, Les larmes du Cambodge, et publié en 1986. Cette journaliste du très à gauche Washington Post, s’était rendue au pays Khmer, avec deux de ses confrères, qui seront les premiers occidentaux à pouvoir se rendre dans cet état-prison. La fin du film est impressionnante, et l’entretien avec le « frère numéro 1 », stupéfiante et bien à l’image des mensonges permanents de l’idéologie communiste et de l’aveuglement qu’elle induit.
Car comme l’avait proclamé notre Jean Paul Sartre national, ce résistant de la 25e heure qui n’avait pas sourcillé pour s’asseoir dans le fauteuil d’un professeur de philosophie évincé car d’origine juive en 1940, « Un régime révolutionnaire doit se débarrasser d’un certain nombre d’individus qui le menacent et je ne vois pas d’autres moyens que la mort, on peut toujours sortir de prison. (Magazine Actuel n°28 de février 1973), les Khmers rouges l’exauceront. Simone de Beauvoir l’avait aussi soulignée en 1957, dans La longue marche, son plaidoyer pour le régime maoïste « quand il s’agit non plus de détruire l’ordre ancien, mais de construire un monde neuf...ces sectes (en parlant des taoïstes), doivent être liquidées ».
Chez nous, en France, le Polpotisme vient de loin, de la Terreur, des guerres de Vendée, et la bête immonde est toujours bien vivante, si l’on en croit certaines déclarations mélanchonistes de nos insoumis islamogauchistes, ainsi que des communistes et de tous ceux qui soutiennent les crimes terroristes.
12:25 Publié dans Michel Festivi, Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 17 juin 2024
Le « Nouveau Front populaire » commence par une falsification historique et politique :
Michel Festivi
Dimanche soir 9 juin, alors que les résultats des élections européennes tombaient, Manon Aubry, l’hystérique représentante de la liste LFI, dénonçait « un système qui s’apprête à dire plutôt Hitler que le Front populaire ». Anticipant de quelques heures la recomposition de la gauche islamogauchiste et wokiste autour d’un regroupement dénommé « Nouveau Front populaire », largement dominé par les plus radicaux et les plus extrémistes, ce fameux cri de ralliement refaisait surface. Mais qu’en est-il de sa véracité historique ? A-t-il été prononcé par des factieux ? Ou bien a-t-il été inventé de toute pièce par des gauches qui à tout bout de champ reprennent l’antienne de « l’antifascisme », pour se refaire une virginité dévoyée en renvoyant les droites aux gémonies ? C’est ce que nous allons décrypter.
Quand donc est apparue pour la première fois cette apostrophe, reprise tout récemment par les extrêmes gauches ? C’est dans une lettre du comité central du Parti communiste allemand alors en exil, adressée à Maurice Thorez et publiée dans L’Humanité du 12 décembre 1936 que l’on peut lire « Oui, l’Allemagne aimant la paix et la liberté... n’a rien à voir avec les agissements des agents de Hitler en Alsace- Lorraine à côté de ceux qui proclament « plutôt Hitler que le Front populaire.... ». Pourquoi cette lettre des communistes allemands à Thorez ? Tout simplement pour l’assurer que même Allemands, ils n’entendaient pas revendiquer l’Alsace-Lorraine. Donc cette formule n’a pas été prononcée par des furieux « fascistes » ou « hitlériens », mais a tout simplement été exprimée par des communistes allemands. Il faut dire que trois années auparavant, le futur traitre et déserteur Thorez avait à Berlin, le 15 janvier 1933, à l’invitation du Parti communiste allemand, prononcé un discours au terme duquel, il ne s’opposait pas au retour de l’Alsace-Lorraine dans le giron du Reich, dénonçant l’obligation qu’avait alors l’Allemagne de payer des réparations de guerre, la traitrise communiste remonte à loin. Dans ce discours, Thorez après avoir fustigé la France et les socialistes français dira : « nous luttons pour la suppression définitive des réparations..., pour la libre disposition du peuple d’Alsace-Lorraine... y compris la séparation d’avec la France, pour tous les peuples de langue allemande, de s’unir librement » Dès le 30 janvier 1933, Hitler devenu Chancelier, s’empressera de suivre à la lettre les volontés de Maurice Thorez, qui faisait ainsi sien le programme national-socialiste.
Or, dans les manifestations violentes de l’extrême gauche de ces derniers jours, l’on retrouve cette falsification « Le Front populaire contre Hitler », brandi sur des pancartes, nous apprend le Figaro dans un article du 12 juin. Pour l’ultra gauchisme c’est une évidence, dans l’entre-deux-guerres, les droites auraient revendiqué vouloir préférer Hitler au Front populaire. On retrouve cette devise « Plutôt Hitler que Léon Blum », sous la plume d’Emmanuel Mounier, un philosophe chrétien très à gauche, dans un article intitulé « Les lendemains d’une trahison » publié dans la revue Esprit, le 1er octobre 1938, au lendemain des accords de Munich, qu’il dénonce : « on ne comprendra rien au comportement de cette fraction de la bourgeoisie, si on ne l’entend pas murmurer à mi-voix plutôt Hitler que Blum ». Là encore, il s’agit d’attribuer, d’imputer à des tiers des propos supposés qui n’ont jamais été tenus en réalité.
Car aucune source historique ne permet d’établir que ce slogan ait été prononcé, à aucun moment il n’est possible de l’assigner à telle ou telle personne ou groupe de personnes, hormis les volontés des gauches de l’entendre proclamer comme dans un cauchemar, par leurs adversaires, en rêve en quelque sorte. En réalité, cette accroche fut tout simplement créée de toute pièce par les tenants du Front populaire eux-mêmes et répétée ainsi ad nauseam, pour faire accroire sa véracité, alors qu’il ne s’agissait, une fois de plus, que d’une construction de mensonges, que d’un assemblage mémoriel. On ne le sait que trop bien, répéter et répéter un mensonge, peut devenir en histoire et en politique une vérité.
En revanche, « Plutôt Hitler que Blum », est exactement l’expression qui convient le mieux à l’attitude du Parti communiste « français », entre 1939 et 1941. Les communistes « français », se sont en effet très violemment attaqué à Léon Blum à cette période. Le 7 octobre 1939, André Marty, très haut dirigeant communiste de l’Internationale, député de Paris, membre du bureau politique, qui avait en Espagne révolutionnaire acquis le surnom bien mérité de « boucher d’Albacete », écrit une lettre ouverte à Blum, qui sera publiée dans la gazette Le Monde n°4 du 7 octobre 1939, hebdomadaire de l’IC, publié en Belgique. Cette lettre ouverte dénonce la collusion de la SFIO avec le gouvernement Daladier, qui suite à la signature du pacte Hitler/Staline du 23 août 1939, et à l’attitude des communistes qui prennent fait et cause pour l’URSS alliée des nazis contre la France, vient d’interdire la presse communiste et sa diffusion. André Marty est fou furieux contre Blum et il se déchaîne contre lui. Blum y est insulté, injurié, traité de valet de l’impérialisme français et anglais. Marty qui défend bec et ongles « le pacte des diables » et donc les nazis écrit « Vous, Blum, essayez de désorganiser la seule force qui s’oppose à la guerre de l’impérialisme français : le parti communiste. », « car nous sommes fiers d’être membres de l’internationale communiste de Lénine et de Staline, vous entendez bien Blum, de Staline ». On ne sera donc pas étonné de découvrir, que dans quelques mois, de nombreux députés communistes emprisonnés par les régimes finissants de la IIIe république, écriront au Maréchal Pétain ou à son ministre de la Justice, pour se proposer, comme délateur, d’être des témoins à charge contre Daladier et Blum, alors emprisonnés, en vue du futur procès de Riom. J’explicite tout cela en détail dans mon dernier livre qui vient d’être publié chez Dualpha, La désinformation autour du Parti communiste « français ».
Car le déserteur Maurice Thorez, s’était aussi emporté contre Blum, quand il rédigea depuis Moscou, où il s’était réfugié pour ne pas combattre avec les armées françaises les soldats de la Wehrmacht, en écrivant dans Die Welt, autre publication de l’IC depuis Stockholm, le 16 février 1940, en plein pacte Hitler/Staline, un article qui sera ensuite diffusé clandestinement en France en mars 1940 dans une brochure intitulée « Un portrait », ce qui suit : « Blum unit en sa personne l’horreur du socialisme...qui engendre des chiens sanglants... la classe ouvrière ne manquera pas de clouer au pilori ce monstre moral et politique... ». Thorez avait aussi traité Blum de « de reptile répugnant » dans un autre texte adressé à son compère Jacques Duclos. Dès lors, « Plutôt Hitler que Blum », est la formule qui résume parfaitement l’attitude du PC « F » entre 1939 et 1941, PC « F », aujourd’hui entièrement partenaire de ce « Nouveau Front populaire », plein de haine, de morgue et de mensonges.
En résumé, cette diatribe, n’a jamais été prononcée par un quelconque homme de droite ou supposé, mais résulte d’une manipulation mémorielle des gauches et des communistes : une de plus.
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jeudi, 13 juin 2024
Elections européennes (suite), remigration, vous avez dit remigration !
Michel Festivi
Il y a des mots qui fâchent, des mots interdits, que les oukases des gauches qui suintent les proscriptions à tout va et se répandent partout, entendent définitivement bannir du vocabulaire. J’ai souvent écrit que la guerre des mots est capitale dans le combat des idées. Le terme de « remigration » en est l’exemple type. Pourtant à l’issue des élections européennes du 9 juin, force est de constater que ce vocable que nos adversaires islamogauchistes voudraient sulfureux, retrouve et va retrouver toute sa place dans la vie politique européenne, car ce n’est pas un gros mot. Prenons deux exemples, celui de l’Allemagne et de l’Autriche.
On se rappelle, que suite à une réunion fin novembre 2023 à Potsdam, entre des cadres de l’AFD et des membres de la CDU, il avait été envisagé l’idée un programme de retour dans leurs pays d’un certain nombre d’immigrés, et ce de toute façon en liaison avec les pays d’où ces immigrés étaient originaires. Pas de quoi secouer un chat donc ! A la suite de cette révélation, et pendant des mois et des mois, des centaines de milliers d’Allemands ont défilé dans les principales villes du pays demandant ni plus ni moins l’interdiction et la dissolution de l’AFD. Les dirigeants de la coalition gauchiste qui gouverne outre-Rhin n’avaient pas eu de mots assez durs contre « ces fascistes, ces nazis ». La bête immonde est toujours de retour, c’est bien connu.
L’AFD qui avait le vent en poupe à la suite de plusieurs succès à des élections régionales ou municipales, était soudain donnée en totale perdition par tous les médias du système. Mais patatras, quelques jours avant le scrutin, lors de réunions de l’AFD, des immigrés avaient blessé au couteau de paisibles participants, même le Chancelier Scholz s’en était ému et avait dénoncé ces attaques. Les élections européennes allemandes ont apporté un démenti considérable aux prédictions funestes sur l’avenir de l’AFD.
Avec 15,9% des voix soit 4,5 points de plus qu’en 2019, elle se hisse en seconde position, derrière la CDU, devançant les socialistes du SPD. L’AFD conquiert 15 députés, 6 de plus qu’en 2019. Le SPD en perd deux, les verts 9. C’est la débâcle pour les partis de la coalition gouvernementale. C’est un revers cinglant pour tous les grands démocrates qui voulaient supprimer un parti politique toujours en ascension, et qui tremblent à des résultants exceptionnels pour l’AFD lors d’élections régionales en septembre dans l’est du pays. Il faut noter de surcroit la création d’un nouveau parti de gauche en Allemagne, mais qui s’est prononcé contre l’immigration et contre le soutien à l’Ukraine. Ce parti tout récent, dont l’acronyme est BSW, s’est constitué dans le cadre d’une scission de Die Linke, le parti d’extrême gauche. C’est un ancien membre du Parti communiste Est-allemand, Sahra Wagenknecht qui en a pris la tête. Ce parti tout jeune, vient d’obtenir 6,2% des voix et 6 députés. On en reparlera sûrement, car dans les zones de l’Est du pays il peut concurrencer l’AFD.
En Autriche, ce dimanche 9 juin, Le FPÔ, le Parti de la Liberté, annoncé aussi comme subclaquant, devient le premier parti du pays avec 25,4%, augmentant son résultat de plus de 8 points, et obtenant 6 députés, soit 3 sièges de plus. Des élections législatives sont prévues en septembre, là aussi le FPÔ pourrait arriver en tête et conquérir le pouvoir. Dans un article du 13 juin, Valeurs Actuelles nous apprend que Christian Hafenecker, le Secrétaire général du Parti, a demandé à l’Europe, le 11 juin la nomination « d’un commissaire à la remigration », car a-t-il précisé : « Ce que j’ai remarqué ces dernières semaines durant la campagne, c’est qu’il fallait avant tout une politique migratoire raisonnable, qu’il y a un besoin de remigration. ». Il y a fort à parier que notre Ursula Von der Leyen va s’étouffer de rage !
Le Chef du FPÔ, Herbert Kickl a quant à lui estimé que « les électeurs ont écrit une page d’histoire et exprimé la volonté d’ouvrir une nouvelle ère politique en Autriche et en Europe. » Une précision intéressante, le FPÔ siège au Parlement européen au sein du groupe Identité et Démocratie (ID), justement celui du Rassemblement National. Il faut toujours écouter ses alliés quand ils ont de bonnes idées.
15:54 Publié dans Européennes 2024, Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 10 juin 2024
Les européennes en Espagne, le PSOE résiste, le PP l’emporte, mais Vox améliore ses positions.
Michel Festivi
Les élections européennes en Espagne, se sont déroulées dans un contexte très particulier après des élections régionales qui avaient vu au Pays Basque et en Catalogne des poussées indépendantistes fortes. D’autre part le gouvernement socialo-communiste de Pedro Sanchez, minoritaire, est contraint de tout céder et aux indépendantistes- comme une loi d’amnistie qui pose d’énormes problèmes juridiques et judiciaires-et à son extrême gauche communiste, multipliant ainsi les lois sociétales les plus ubuesques, comme la liberté quasi absolue de changer de genre, sans quasiment aucune contrainte.
Comme l’a dit très justement un commentateur politique, il faut toujours comparer des élections, aux précédentes de même nature. L’Espagne envoi 61 députés à Bruxelles, 2 de plus que lors du scrutin de 2019. Son système électoral est complètement différent du nôtre, car il n’existe pas la barre fatidique des 5% des suffrages exprimés. Les sièges sont attribués au fur et à mesure en fonction des pourcentages obtenus jusqu’à épuisement des 61 sièges. Ainsi la liste CEUS, de gauche qui a obtenu 1,61% des voix a eu un député. Les abstentions ont dépassé les 50%.
La victoire en termes de voix et de sièges est revenue au Parti Populaire de centre droit, le PP qui augmente très nettement son résultat de plus de 14 points, et obtient 22 sièges soit 9 de plus que précédemment. N’oublions pas de souligner qu’en 2019, le PP se trouvait embarqué dans une tourmente interne extrême, après sa chute gouvernementale de 2018, où il avait subi une motion de censure qui l’avait éjecté du pouvoir.
Le PSOE, qui fait l’objet de multiples accusations de détournements de fonds ou de favoritisme, résiste néanmoins, en obtenant 20 députés soit 1 de moins seulement qu’en 2019. Mais c’est Vox, le parti de Santiago Abascal, qui réalise un très bon score avec 9,62% et un gain de plus de 3 points et deux députés de plus soit 6 sièges. Il figure donc sur le podium très loin devant le 4ème parti, un ramassis de républicains, alliés au groupe européen des verts.
Ce résultat est d’autant plus méritoire, que suite aux législatives de l’an dernier, Vox qui avait chuté en nombre de sièges avait connu une période de forte instabilité. Un vieux dicton populaire ne dit-il pas que lorsqu’il y a moins d’avoine dans la mangeoire, les chevaux se battent entre eux ! Vox avait déjà démontré aux dernières élections régionales catalanes d’avril qu’il résistait très convenablement en maintenant son très bon score, obtenu deux ans auparavant.
De plus, cette fois ci, Vox était concurrencé par un tout nouveau regroupement, mouvement constitué ces toutes dernières semaines, et dénommé assez malicieusement Se Acabo La Fiesta (SALF), la fête est finie. Il s’agit d’un mouvement assez iconoclaste, se voulant anti-corruption, fondé par Alvise Pérez, qui déploie une activité intense sur les réseaux sociaux et qui veut pourfendre « l’état profond », souhaitant lutter contre la prévarication généralisée qui gangrène son pays. A cet égard depuis plusieurs mois, des proches de Pedro Sanchez, dont son demi-frère et son épouse, Begoña Gomez, sont dans l’œil du cyclone, avec des enquêtes judiciaires qui se multiplient. Pedro Sanchez se permettant une pression absolue sur la justice. Comme ces personnages douteux du PSOE sont suspectés d’avoir détourné aussi des fonds européens, le Parquet européen se mêle désormais de cette affaire, ce qui a rendu fou furieux Pedro Sanchez, qui avait menacé de démissionner il y a quelques semaines sur l’air du « Retenez moi ou je fais un malheur ».
Eh bien, Se Acabo La Fiesta, contre toute attente, obtient plus de 800 000 voix, faisant jeu égal avec les communistes de Sumar, et recueille 3 élus avec 4,59% des voix. Incontestablement, ce parti a mordu sur l’électorat de Vox, ce qui rend le résultat de Vox encore plus intéressant. Quelle est la philosophie de ce parti ? Il est encore trop tôt pour le dire, les médias aux ordres le qualifiant invariablement « d’extrême droite ». Affaire à suivre.
A l’extrémité ouest de la péninsule, au Portugal, le parti de la droite forte, Chega, qui lors des dernières élections législatives avait fait une entrée en force au parlement avec 50 élus, obtient à ces élections auxquelles il se présentait pour la première fois, 9,8% des voix et 2 députés, derrière respectivement les socialistes portugais et l’alliance démocratique avec 8 et 7 sièges. Nous saurons dans les prochains jours dans quels groupes siègeront ces députés et comment se constitueront les groupes politiques qui refusent et le socialisme et le centrisme mou du PPE.
12:14 Publié dans En Europe et ailleurs..., Européennes 2024, Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |