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mercredi, 02 octobre 2024

Espagne, il y a 90 ans, les gauches prenaient les armes pour abattre le régime

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Michel Festivi

C’est toujours la même chose avec les gauches, qui se sont auto-auréolées par proclamation dans le camp du bien, avec bien souvent les complicités des fausses droites, des mous, des peureux et des tièdes qui refusent de les combattre sur le terrain des idées. Elles s’auto désignent être les parangons de la démocratie luttant contre le « fascisme », « siamo tutti antifascisti » comme elles l’ont beuglé scélératement lors des manifestations à la mémoire de la pauvre Philippine, ces derniers jours.

Il est donc plus qu’utile, indispensable même, de rappeler en permanence leurs permanentes déviances totalitaires staliniennes, qui consistent à interdire à leurs adversaires de les combattre au nom des libertés, défendues par ceux et celles qui ne pensent pas comme la doxa socialo-communiste, comme le résumait Saint Just « Pas de libertés pour les ennemis de la liberté. »

Justement, l’occasion m’en est donnée en ce 90ème anniversaire de la révolution des Asturies, qui vit en Espagne républicaine, les gauches, dont le PSOE, fomenter un coup d’état armé contre les institutions, tout simplement parce que ces mêmes gauches refusaient le résultat des urnes qui leur était défavorable.

Petit retour en arrière. Le 14 avril 1931, le surlendemain d’élections municipales qui avaient vu largement triompher les candidats monarchistes sur les candidats républicains dans la proportion de 8 sur 1 selon tous les observateurs dont l’historien Hugh Thomas, le Roi Alphonse XIII, soucieux d’éviter tous troubles et bains de sang, quitte l’Espagne, car dans les grandes villes seulement, les républicains l’ont emporté et ils menacent la paix publique (on notera que le résultat de ces élections ne fut jamais ni établi ni publié officiellement). Le régime républicain s’est alors auto-proclamé sans referendum ni consultation. En juin 1931, les élections constituantes donnent une large majorité aux gauches, qui élaboreront une constitution très anticléricale en décembre 1931.

Mais devant l’impéritie généralisée des gouvernements de gauche dirigés par Manuel Azaña  qui ruinent le pays, en septembre 1933, le Président de la République, Niceto Alcala Zamora, est contraint de dissoudre les Cortès et d’appeler à de nouvelles élections. En novembre 1933, c’est le coup de tonnerre, les gauches sombrent, le PSOE qui avaient 150 députés tombe à 50 élus. Ce sont les droites qui l’emportent largement, la Confédération des droites espagnoles, la CEDA, dirigée par José Maria Gil Roblès devient le 1er parti d’Espagne, suivi par le parti républicain radical dirigé par Alejandro Lerroux, un modéré opposé aux gauches. (Lors de ces élections et pour la 1ere fois les femmes comme les hommes de plus de 23 ans purent voter).

Or, contre toute attente, le Président de la République, menacé par le PSOE et les gauches, va refuser de nommer Gil Roblès Chef du gouvernement et va même lui refuser tout ministre. C’est Alejandro Lerroux qui va assumer ce poste. Les gauches refusent le résultat des élections et menacent de prendre les armes si d’aventure des membres de la CEDA arrivaient au gouvernement.

Pendant toute l’année 1934, en prévision d’une éventuelle nomination de ministres Cédistes, les gauches se regroupent, s’organisent pour préparer un coup d’état révolutionnaire. A Oviedo, capitale des Asturies, un pacte organisationnel révolutionnaire est convenu, le 28 mars 1934, entre les anarchistes, les socialistes et des franges communistes. Depuis 1932, des armes de contrebande avaient été acquises et dispersées dans toute la péninsule. En Catalogne, les leaders catalans multiplient les proclamations révolutionnaires. Le 11 septembre 1934, un navire affrété par des socialistes, rempli de caisses d’armes est découvert par les autorités.

Le 1er octobre 1934, la CEDA retire son soutien au gouvernement centriste. Dès lors devant la crise institutionnelle, Alcala Zamora accepte à contre-cœur, de nommer 3 ministres de la CEDA mais toujours sous la Présidence d’un centriste du parti républicain radical. C’est l’étincelle qui va provoquer comme le dira bien plus tard l’historien espagnol Luis Pio Moa « la première bataille de la guerre civile. »

Aussitôt, dans tout le pays, les gauches redoutablement armées, attaquent des bâtiments officiels, des soldats, des policiers. A Madrid, Barcelone et dans la plupart des grandes villes des combats meurtriers se déroulent. Mais le gouvernement, après quelques jours de flottement, réussit à faire cesser les émeutes révolutionnaires, surtout en Catalogne (46 morts et plus de 100 blessés). Partout ? Sauf dans les Asturies où se sont regroupés dans cette région minière, la plupart des révolutionnaires les plus déterminés. En plus des armes, les mineurs disposent de la dynamite qu’ils savent parfaitement manier, les fameux dynamiteros.

Le gouvernement est débordé, près de 30 000 révolutionnaires lourdement armés conquièrent les principales villes de la région, la république asturienne y est proclamée. Les insurgés parviennent à s’emparer des manufactures d’armes de Trubia et de La Vega. Ils assassinent des prêtres, des commerçants, des personnes qualifiées de « bourgeois », comme en URSS. Des soviets sont installés, ils pillent des banques. Ils incendient les symboles religieux, La Cathédrale d’Oviedo est en partie brûlée, dont plus de 55 000 volumes remarquables de la bibliothèque universitaire.

Devant ces émeutes révolutionnaires, le gouvernement se résigne à faire appel au plus brillant général d’alors, un certain Francisco Franco, et ce d’autant que beaucoup de généraux républicains voire francs-maçons ont failli, Franco les destituera. En 15 jours, grâce à sa détermination calme mais implacable, et grâce surtout à ses soldats d’Afrique, du Maroc qu’il fait débarquer par le port de Gijón, il réussit à vaincre les rebelles et à rétablir l’ordre public. L’un des chef révolutionnaire Berlamino Tomas concèdera « Notre défaite n’est que momentanée, et bien que nous ayons des fusils, des mitrailleuses et des canons, nous n’avons plus de munitions... nous n’abandonnerons pas la lutte des classes... notre reddition d’aujourd’hui n’est qu’une simple halte...et nous nous préparons aux prochaines batailles ». Les combats qui recommenceront à partir du 18 juillet 1936, prouveront cette harangue. Le Lénine espagnol, chef du PSOE, Largo Caballero n’avait-il pas déclaré « je veux une république sans classe, mais pour cela il faut qu’une classe disparaisse ».

Cette première bataille de la guerre civile, voulue par les gauches laissera sur le tapis 256 militaires qui déploreront aussi 639 blessés, les insurgés pour leur part auront 940 morts et 1449 blessés. L’historien Ricardo de la Cierra écrira « la guerre civile commença en octobre 1934, il n’y a aucun doute à ce sujet ». Je laisse le mot de la fin à un républicain modéré, qui à partir de 1931 sera nommé ministre, puis ambassadeur d’Espagne aux USA, puis en France, il déclarera en exil bien après la fin de la guerre civile, lui qui fut membre de l’Académie Royale espagnole : « Le soulèvement de 1934 fut impardonnable. La décision du Président de la République d’appeler des membres de la CEDA au gouvernement était inattaquable, inévitable et même pas mal attendue depuis pas mal de temps. L’argument selon lequel Mr Gil Roblès cherchait à détruire la constitution pour instaurer le fascisme, était à la fois hypocrite et mensonger. Avec la révolte de 1934, la gauche espagnole perdait jusqu’à l’ombre d’une autorité morale pour condamner le soulèvement de 1936. »

Nous devons sans cesse rappeler l’histoire sanglante des gauches, nous avons tous les arguments pour le faire partout et en tout lieu. Il faut impérativement gagner la bataille des idées, c’est capital et ne pas laisser les gauches nous déverser sans réagir leurs mensonges permanents.

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lundi, 30 septembre 2024

Autriche, une victoire historique du parti de la droite nationale et populaire

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Michel Festivi 

Après les très bons résultats des partis classés par les grands médias « à l’extrême droite » lors des élections européennes, que ce soit le RN en France, Vox en Espagne, Fratelli d’Italia en Italie, l’AFD en Allemagne etc.…, après les excellents résultats en chiffres du RN en juillet (11 millions d’électeurs), voilà que le FPÖ (parti de la liberté) en Autriche vient d’emporter pour la première fois de son histoire, les élections législatives qui se sont déroulées ce dimanche, 29 septembre, et est devenu le premier parti du pays.

Déjà le 9 juin dernier, lors des européennes, le FPÖ avait devancé d’un point le VPÖ, le parti de centre droit autrichien qui gouverne l’Autriche, seul ou en coalition, en alternance avec les socialistes du SPÖ ; à Bruxelles, le FPÖ siège avec le Parti d’Orban et le RN. Lors du dernier scrutin législatif de 2019, le FPÖ était dans la tourmente, gangréné par un scandale qui touchait la gouvernance du Parti de l’époque. Il avait perdu près de 10 points et 20 députés, n’en conservant que 31, et était devancé par le SPÖ et le VPÖ.

Le mouvement s’est restructuré et est désormais dirigé par Herbert Kickl, qui n’hésite pas à fustiger la guerre en Ukraine en condamnant tout soutien à ce pays au nom notamment de la neutralité traditionnelle de l’Autriche. Le FPÖ veut faire de sa patrie « une forteresse » contre l’immigration sauvage et illégale. Il a dénoncé le VPÖ qui gouverne depuis 2019, en coalition avec les Verts, ce qui démontre la collusion permanente des centristes européens avec les gauches pour parvenir au pouvoir ou le garder.

Le FPÖ vient de faire un bond de 13 points, ce qui est considérable. Le VPÖ recule de 11 points. Et pourtant, Herbert Kickl ne mâche pas ses mots. Il parle ouvertement de "remigration". « Je ne vois pas ce qu’il y a de mal dans ce mot » a-t-il déclaré, ajoutant que cela concerne les étrangers « qui ne pensent pas devoir respecter nos règles. ». Kickl est aussi très remonté contre « la folie du genre et le culte de l’arc-en-ciel », accusant aussi les gouvernements européens et l’OMS (pendant la crise du Covid) d’avoir voulu « former un homme nouveau ».

Le Conseil national, comme se nomme la Chambre basse autrichienne, dispose de 183 députés. Le corps électoral avoisine les 6,3 millions de personnes. Désormais le FPÖ, premier parti d’Autriche aura dans la nouvelle assemblée, 58 élus, soit 27 de plus qu’en 2019, alors que le VPÖ n’en aura que 52, 19 de moins. La gauche, le SPÖ, se maintient avec 41 députés. Les libéraux auront 17 élus et les Verts qui faisaient partie de la coalition gouvernementale avec le VPÖ s’effondrent avec 15 élus, soit 11 de moins.

Le FPÖ est, comme tous les partis qui rejettent les oukases bruxellois, veulent empêcher l’envahissement migratoire et assurer la sécurité de leurs citoyens, vilipendé. Toute la presse le qualifie « d’extrême-droite » et rappelle à satiété qu’il aurait été fondé au tout début des années 1950 par d’anciens « nazis ». Même le Figaro y est allé de son complet « du retour de la bête immonde », soulignant néanmoins, que le FPÖ se garderait de toute accointance avec des « néo-nazis ». Quand il s’agit du Parti communiste ou de LFI, la presse et les médias français ne rappellent que très rarement leurs soutiens aux tyrans sanguinaires que furent Fidel Castro, où que sont Maduro au Venezuela ou Daniel Ortega au Nicaragua, qui musèlent toutes les libertés publiques, ou encore les soutiens permanents des gauches extrêmes françaises à la Chine communiste, parangon sans doute des libertés et de démocratie ! JL Mélenchon qui s’y connaît en totalitarisme, n’a jamais hésité à soutenir ces régimes qui ont du sang sur les mains. Comme il soutient ardemment aussi le Hamas et le Hezbollah, ce dernier étant à l’origine de l’assassinat de nos 58 militaires en 1983, qui étaient au Liban en mission humanitaire d’interposition. L’éternel deux poids deux mesures, l’amnésie du communisme sanguinaire, l’hypermnésie du nazisme, comme le rappelait l’historien Alain Besançon.  

Le chef du FPÖ entend, a-t-il déclaré : « mener une lutte de libération contre le système ». Désormais, les tractations vont aller bon train pour former un gouvernement qui recueillera la majorité du Conseil national. Les politologues prévoient la formation d’un gouvernement pour la Noël, les Autrichiens y sont habitués. Le VPÖ peut s’allier avec le SPÖ pour parvenir à la majorité des 92 députés. Il peut aussi refaire une coalition avec le FPÖ comme cela avait été le cas au début des années 2000. Selon les publicistes autrichiens, le très à gauche président de la République, qui est un Vert, ne serait pas tenu d’appeler le chef du premier parti d’Autriche pour l’inviter à former un gouvernement. Il se dit aussi que le Chancelier en fonction, chef du VPÖ, Karl Nehammer, qui vient sévèrement de se faire conspuer dans les urnes, détesterait Herbert Kickl qui vient justement de l’humilier électoralement parlant.  

En tout cas, cette victoire historique, au vrai sens du terme, ne peut que réjouir tous les patriotes qui dans leur pays respectif n’attendent qu’une chose, que l’on prenne enfin et résolument à bras le corps la lutte contre l’immigration sauvage et illégale, la lutte contre les laxismes généralisés et notamment judiciaires, la lutte contre le crime et les criminels qui tuent et violent nos femmes et nos enfants, et la chasse à ceux qui fraudent nos systèmes sociaux bien trop généreux. Qu’on le fasse vraiment et vite, il y a urgence.       

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lundi, 23 septembre 2024

Les élections régionales dans le Land de Brandebourg, nouvelle très forte progression de l’AFD

Die AfD | Les partis au Bundestag allemand

Michel Festivi 

Dimanche se sont tenues, dans ce Land de 2,5 millions d’habitants qui entoure Berlin et qui s’étend jusqu’à la frontière polonaise, des élections pour renouveler le parlement local et la formation d’un exécutif, avec à sa tête un ministre-Président.

Depuis la réunification en 1990 et l’organisation d’élections libres, le SPD - la gauche sociale-démocrate allemande - a toujours gouverné cette région. L’actuel patron du Land, Dietmar Woidke, qui en tient les rênes depuis 11 ans, y est très populaire. Devant la montée de l’AFD et l’impopularité croissante du Chancelier Olaf Scholz, Woidke a refusé que ce dernier vienne l’appuyer pendant la campagne. Pourtant, le Brandebourg est la région où se trouvent la résidence et la circonscription électorale de Scholz à Potsdam. Pour dramatiser le scrutin, Woidke avait déclaré qu’il démissionnerait si son parti, le SPD, arrivait en seconde position derrière l’AFD, selon une tactique éprouvée et bien connue.

Le parlement du Brandebourg compte 88 députés. Le 1er septembre 2019, lors du dernier scrutin, le SPD l’avait emporté avec 26, 18% et 25 élus, mais avait perdu plus de 5 points et 5 députés. L’AFD le talonnait avec 23,51% soit 11,4% de plus et 23 députés, 12 de plus. Loin derrière, la CDU avait eu 15 élus, les verts 10, et Linke le parti d’extrême gauche 10. Le SPD avait alors formé une majorité avec la CDU et les verts. C’est ce qui nous tiendra de baromètre pour savoir qui a perdu et qui a gagné aujourd’hui.

Les enjeux de ce scrutin étaient multiples, la maîtrise de l’immigration débordante, la sécurité publique, la fin de la guerre en Ukraine, très prégnante ici avec la proximité de la Pologne, et aussi des enjeux locaux, le gouvernement de Berlin ayant unilatéralement programmé la fin des immenses mines de charbon à ciel ouvert pour 2038, pour mettre fin aux centrales qui utilisent ce combustible. L’AFD a promis de lutter contre les réglementations environnementales trop contraignantes, et d’empêcher notamment la fermeture de la mine de Spremberg, un véritable symbole économique de cette région. À noter que le Brandebourg accueille de très nombreux réfugiés dont des ukrainiens, en masse.

Ce scrutin se tenait après ceux de début septembre qui avaient vu la victoire de l’AFD en Thuringe et une forte montée de l’AFD en Saxe (talonnant la CDU qui avait perdu du terrain). Dans le Brandebourg, les données étaient différentes, comme je viens de le souligner, cette région ayant toujours été gouvernée à gauche et son Président y étant très investi.

Finalement, il semble que la dramatisation du scrutin voulu par le SPD lui permet, de justesse, de se maintenir en tête, suivi de très très près par l’AFD, qui progresse encore, malgré toutes les avanies qu’elle subit et les attaques qu’elle doit affronter.

Avec une participation en très forte hausse de plus de 11% par rapport au précédent scrutin, le SPD arrive in extrémis premier avec 30,89% et 32 députés. Mais l’AFD qui n’a nullement pâti de la dramaturgie imposée par le SPD, obtient 29,33% des suffrages et 30 élus, soit 7 de plus qu’en 2019. À noté le très bon score du nouveau parti de gauche, foncièrement opposé à toute aide à l’Ukraine, le BSW, qui fait son entrée au parlement avec 13,48% et 14 députés, et qui a sans doute, à la marge, pris des voix à l’AFD. La CDU perd encore du terrain avec 12,10% et 12 élus. Les Verts, qui co-gouvernaient avec le SPD, perdent leurs 10 représentants avec 4,13% seulement, car ils ne dépassent pas la barre des 5% requise pour avoir des élus, tout comme Linke.

L’AFD continue donc sa progression après les excellents résultats de Saxe et surtout de Thuringe. Pourtant, les chausse-trappes, les avanies se sont multipliées contre elle. Elle est accusée de tous les maux, de résurgence du nazisme, de racisme endémique. Toute la classe politique allemande la voue aux gémonies. Malgré tout, les Allemands sont de plus en plus nombreux à lui apporter leurs suffrages. Il faut dire que la crise économique, la montée des périls (immigration, violences…) ne peuvent que les inciter à le faire. Certes, cette très courte victoire du SPD va donner à Scholz  un peu d’air. Mais pour combien de temps ? Ce sera tout l’enjeu des prochaines semaines et des prochains mois.    

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samedi, 21 septembre 2024

Le cri d’alarme de Boualem Sansal : « La France est un pays à la ramasse qui vit sur des gloires passées », entre montée de l’islamisme et déclin généralisé

Boualem Sansal : « Les civilisations meurent, et l'Occident est sur le  chemin des pleurs »

Michel Festivi

 De nouveau, le grand écrivain francophone Boualem Sansal, réfugié en France car poursuivi par les islamistes algériens (et qui vient d’obtenir la nationalité française), nous dit nos quatre vérités. Dans son dernier livre publié au Cerf (Le français parlons-en !), il nous met en garde, une fois de plus, contre la menace islamiste qui s’abat sur le pays, encore et toujours. Il tire la sonnette d’alarme, lui qui a connu, en Algérie, les années de plomb et la guerre civile.

 Dans cet entretien avec Alexandre Devecchio, il fustige les idées chrétiennes dévoyées - G.K. Chesterton aurait dit : « Les idées chrétiennes devenues folles » -, surtout depuis Vatican II « qui est devenu une tête de pont à l’expansion de l’islam en terre chrétienne ». Il décrit le déclin inexorable de la France, du fait de ses gouvernements qui ne veulent pas lutter contre l’invasion migratoire.

 Rappelant opportunément l’aphorisme de Nietzche dans L’Antéchrist : « Là où la volonté de puissance fait défaut, il y a déclin », Sansal ne peut que déplorer « la décrépitude, la désagrégation, la violence, la saleté » qui s’abattent sur notre malheureux pays. Comme tous les Français qui ont connu la France d’avant, celle où il faisait si bon vivre, celle qu’avait décrite le grand écrivain allemand, Friedrich Sieburg, dans un livre bien oublié aujourd’hui, publié en 1929, « Dieu est-il Français ? », à l’époque où notre patrie était considérée comme un pays de Cocagne. Ne disait-on pas aussi : « Heureux comme Dieu en France ! ».

 Boualem Sansal revient sur le patrimoine « philosophique, religieux, politique, économique, diplomatique, culturel, scientifique, technologique », sur les vertus passées de notre peuple, « hier fécond, fier, courageux, industrieux, productif, inventif », mais qui a laissé dépérir tout cela au profit du wokisme généralisé, de l’islamogauchisme, du mondialisme échevelé, de l’abaissement, voire de l’abrutissement que génère notre système scolaire et universitaire (l’un des meilleurs au monde à l’époque des fameux hussards noirs de la République qui apportaient à tous leurs élèves les connaissances fondamentales et poussaient les meilleurs, parmi lesquels de nombreux enfants des classes populaires, à se dépasser).

 Nous avions alors les meilleurs ingénieurs qui ont produit, grâce aussi à une main d’œuvre de qualité, les bateaux transatlantiques, les avions, le Concorde, les centrales nucléaires, Ariane, le TGV. Notre médecine, tenue certes par des Mandarins, étaient alors la meilleure au monde. Notre langue, nos lois, si subtiles et précises, faisaient que les traités diplomatiques s’écrivaient en français (que tous les dirigeants et diplomates du monde entier parlaient admirablement). Ne disait-on pas : « France, terre des armes, des arts et des lois ».  

 Boualem Sansal distingue trois causes majeures de notre bérézina, qui s’enchevêtrent les unes les autres : l’immense médiocrité de notre personnel politique, le poids gigantesque d’une immigration de très bas niveau qui refuse de s’intégrer, notamment « par esprit de supériorité religieuse », et enfin, « l’enracinement sur notre sol d’un islam profondément archaïque.... dont on ne voit pas comment il trouverait les moyens de se réformer et de devenir cet islam des Lumières que ses chantres appellent de leurs vœux sans savoir de quoi ils parlent et sans chercher à deviner la suite ».

 Pour Boualem Sansal, les pires ennemis de notre pays sont - outre les apparatchiks des partis, les socialistes dégoûtés du peuple, les médias de service, les wokistes - les islamistes, les chantres des Lumières et les Insoumis réunis. Il rappelle qu’en 1962, au moment de l’indépendance, l’Algérie disposait d’un patrimoine unique, « moitié fourni par la nature, et moitié par la colonisation qui avait bien équipé la demeure en infrastructures diverses... ». Depuis, la médiocrité des dirigeants, la corruption généralisée ont tout dilapidé, faisant de ce pays une proie pour l’islamisme. Toute comparaison avec la France ne serait pas fortuite !

 Dans son livre, Boualem Sansal met en exergue l’importance de la langue : « C’est la magie absolue ». Il précise : « Si nous ne pouvons pas nommer les choses, elles n’existent pas et nous cessons d’exister ». Il dénonce l’arabisation forcée de la langue en Algérie, qui a « abruti le peuple ». Il regrette que le français en France « se dévitalise » et devienne « du blabla postmoderne » car la baisse du niveau culturel est liée à la montée des tensions sociales et politiques. Et de préciser : « Oui, l’arabisation a été un tournant calamiteux suivi d’un autre, celui de l’islamisation effroyable... ».

 Boualem Sansal est nostalgique, comme nous le sommes tous, de l’époque où le français était « un trésor commun... On adorait lire, on adorait les grands écrivains qu’on apprenait à l’école ». Il évoque, pêle-mêle, Albert Camus, Jules Vernes, Alexandre Dumas… Avec lui, c’est un Berbère non Kabyle, né français en 1949, en Algérie française, devenu, à partir de 1962, écrivain algérien de langue française et enfin, récemment, de nouveau français par naturalisation qui nous alerte, tel Cassandre, sur les dangers mortels qui nous attendent si rien ne se passe. Espérons qu’il soit écouté et surtout entendu !

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dimanche, 15 septembre 2024

Fête de L’Huma : les cent millions de morts du communisme ne gênent personne…

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Michel Festivi
 
Comme chaque année en ce week-end de septembre, toute la gauche française et bien au-delà, se retrouve à la fête de l’huma, pour festoyer sur des monceaux de cadavres, et raviver les pics des grands ancêtres.
 
LFI y tient aussi un stand, et son grand timonier, Jean-Luc Mélenchon, appelle ses troupes à un meeting. Fabien Roussel, le conducator du Nord, heureusement battu lors des dernières législatives, rameute ses militants. Or tout le monde sait que sans les subsides considérables des gouvernements successifs, il y a belle lurette que cette feuille de chou, soutien des totalitarismes et du wokisme, aurait cessé de paraître.
 
On me pose souvent la question : mais finalement le Parti communiste n’est plus une force de nuisance, pourquoi s’acharner encore contre lui ? Détrompons-nous, l’idée communiste est toujours particulièrement vivace en France, et il suffit de constater l’immense soutien médiatique et politique apporté à cette « fête » pour s’en persuader.
 
Il se trouve que je reviens d’un séjour dans les Balkans en partant de Budapest. Dans cette capitale si belle aujourd’hui, de cette Europe centrale qui a tant souffert du communisme, sur la place du Parlement, un bâtiment magnifique au demeurant, il se trouve un lieu de mémoire à la gloire de ceux qui à partir du 25 octobre 1956 se sont levés contre la tyrannie rouge, et il fallait avoir un très grand courage pour le faire.
 
Toujours à Budapest, on peut visiter, sur une grande avenue, le musée des totalitarisme, et les 50 années de communisme hongrois y tiennent une place prépondérante. Les photos des 2.000 victimes qui entre le 25 octobre et 4 novembre 1956 furent massacrées ornent des murs, sous un char soviétique qui rappelle l’implication directe de l’URSS dans ces tueries. Cet endroit mémoriel a été créé par Victor Orban en 2002.
 
Les hommes de la police politique communiste n’avaient pas hésité à tirer sur la foule qui s’était rassemblée pacifiquement. Néanmoins dans un premier temps, les leaders communistes hongrois s’étaient enfuis en URSS. Ils reviendront à partir du 4 novembre avec les sbires du KGB et les tanks de l’armée rouge, pour mieux martyriser leur peuple. Des milliers de morts, des milliers d’arrestations, près de 200 000 Hongrois qui vont fuir leur patrie, et ce dans l’indifférence coupable de l’Occident et notamment des USA, qui ne bougeront pas le petit doigt au nom de la coexistence pacifique.
 
On peut lire, dans le sous-sol dédié à la révolte de 1956, un fac-similé du torchon communiste de l’époque, France Nouvelle, titrant scandaleusement « Les atrocités commises en Hongrie par des contre-révolutionnaires » ! Honte à eux et à leurs successeurs.
 
Autre lieu de mémoire de la martyrologie communiste, c’est à Tirana capitale de l’Albanie qu’il se situe. Petit pays de montagne et de côtes découpées situé en face de l’Italie, cette contrée fut de 1944 à 1991 une sorte de Corée du Nord sous la direction génocidaire d’Enver Hodja,  qui fut d’ailleurs étudiant à Paris. Un des pays communistes européens les plus fermés au monde, une prison à ciel ouvert, et ce en pleine Europe, à quelques kilomètres de chez nous finalement.
 
Si vous allez à Tirana, sur la grande place centrale, en face de la belle cathédrale orthodoxe, se trouve un petit bâtiment de brique qui est en réalité un musée des horreurs. Dans ce lieu, sont exposés tous les moyens mis en place en 1944/1945 par la Segurimi, la police politique communiste. C’est dans ce bâtiment que la Gestapo ou la Stasi albanaise œuvrait.
 
Des instruments de torture, des moyens d’écoute pour espionner toute la population, des images de propagande, des cellules, bref tout l’aréopage des tortionnaires communistes. On y apprend que près de 15 % de la population était chargée d’espionner ses propres concitoyens. Les arrestations y furent massives et les exécutions aussi.
 
Mais de tout cela, de tous ces crimes du communisme, ni Fabien Roussel, ni Jean Luc Mélenchon ne parleront car ils ont toujours refusé d’apporter leur voix aux dénonciations des crimes communistes comme l’Holodomor ukrainien qui fit plus de 5 millions de victimes, génocide condamné à plusieurs reprises par le Parlement européen ou le Conseil de l’Europe.
 
Bien au contraire, et très régulièrement, des hommes politiques non communistes comme Édouard Philippe, qui veut devenir président de la République, ou encore Xavier Bertrand, leur apportent leur soutien, les dernières élections législatives l’ont encore démontré. Emmanuel Macron a aussi a encensé le communisme lors de la panthéonisation de Manouchian.
 
Comme l’avait écrit l’historien Marc Lazar, le communisme est toujours « une passion française » et les braises de cette idéologie mortifère sont « encore chaudes » dans notre pays. Elles sont même de plus en plus brûlantes.
 
Dans une déclaration à la Chambre des députés en 1997, interpellé par des parlementaires un peu plus courageux que d’autres, au moment de la parution du livre noir du communisme, le trotskiste alors Premier ministre Lionel Jospin avait prétendu que le PCF, son allié au gouvernement, avait changé. Mensonge d’État s’il en fut.
 
Non seulement le PCF n’a en rien renié son passé sanguinaire, mais désormais avec LFI et le NFP c’est toute la gauche française qui fait sienne cette histoire sanglante qui continue d’ailleurs en Corée du Nord, en Chine communiste, au Vietnam, au Laos, à Cuba et au Venezuela, deux contrées encensées par toutes les gauches françaises et notamment par Jean-Luc Mélenchon.
 
Amnésie du communisme, hypermnésie du nazisme comme aimait à le souligner Alain Besançon. Le nazisme a duré 13 ans, le communisme depuis 1917 a fait bien plus de morts, de déportés, et a dévasté des millions de personnes. Mais le PCF ou ses sympathisants continuent à pérorer sur toutes les chaînes de radio et de télévision. C’est ce paradoxe français qu’il faut en permanence dénoncer. Au surplus toute l’histoire du PCF n’est qu’une suite de trahisons, d’atteintes aux intérêts français, de manipulations comme je l’indique dans mon dernier ouvrage  La désinformation autour du Parti communiste « français ».
 
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jeudi, 12 septembre 2024

Deux rendez-vous avec Michel Festivi

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mardi, 03 septembre 2024

Allemagne : L’AFD a remporté une élection régionale et progresse encore

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Michel Festivi 

Malgré les coups bas, les tentatives de dissolution, les attaques permanentes juridiques et politiques, les manifestations massives des « antifas », les désinformations continuelles et les dénigrements systématiques des partis dits de « droite » comme la CDU, l’AFD poursuit sa course en avant.
 
Des élections régionales avaient lieu ce 1er septembre en Saxe et en Thuringe, pour renouveler les parlements locaux et ainsi désigner un gouvernement pour ces deux Länders. 
 
En Saxe, la CDU et l’AFD sont au coude à coude. Les chrétiens démocrates obtiennent 31,9%, le parti anti immigration et qui entend défendre l’Allemagne et les Allemands d’abord, 30,6%. En sièges l’AFD a désormais 40 élus, soit 2 de plus, la CDU 41, mais 4 de moins par rapport à la dernière consultation de 2019.
 
Le SPD maintient 10 élus, les verts en perdent 4. Mais c’est le nouveau parti d’extrême gauche « Pour la raison et la justice » BSW, qui créé il y a quelques mois, fait une entrée fracassante avec 15 élus et 11,8% des suffrages. Ce parti qui provient d’une scission d’avec Die Linke (la gauche), prône lui aussi une stricte politique migratoire et un arrêt de toute aide militaire à l’Ukraine. Die Linke n’aura elle aucun élu, elle était restée sur des positions classiques d’extrême gauche, ce qui a provoqué cette scission et sa débâcle.
 
En Thuringe, l’AFD a obtenu une victoire historique. C’est la 1ere fois qu’en Allemagne, depuis 1945, un parti qui combat le système politique imposé après guerre, réussit à être le premier dans une élection d’importance. Avec 32,8% soit un gain de près de 10 points, l’AFD obtient 32 élus soit 10 de plus qu’en 2019. La CDU maintient ses positions avec 23 députés. Mais le plus significatif c’est que les verts et les libéraux disparaissent de ce parlement. Le SPD n’a que 6 députés et Die Linke qui dirigeait la région depuis 2019 s’effondre avec 12 élus alors que le BSW obtient 15 élus. Si l’AFD et le BSW s’entendaient, ils pourraient gouverner, mais cette combinaison semble aujourd’hui, en l’état, guère probable. 
 
En Thuringe comme en Saxe, la CDU a claironné qu’elle refuserait toute alliance avec l’AFD préférant rechercher des accords avec la gauche et les verts. Les mêmes trahisons qu’en France se profilent. D’ailleurs Olaf Scholz, le chancelier, a appelé à des coalitions sans l’AFD. Mais la combinaison nationale allant du SPD, des verts aux libéraux du FDP est aujourd’hui particulièrement fragilisée. Les derniers attentats islamistes ont provoqué une onde de choc dans  tous le pays. Les attaques au couteau se multiplient et les réponses gouvernementales sont dérisoires et pitoyables.
 
Fin septembre, des élections auront lieu dans le Brandebourg, autre région de l’Est de l’Allemagne où l’AFD espère là aussi un très bon résultat. En 2019 elle avait battu la CDU et talonné le SPD. En tout cas gageons que des tripatouillages vont s’engager pour tenter de priver l’AFD de briguer des postes dans les futurs exécutifs régionaux. Gageons aussi que les crises que subit aujourd’hui l’Allemagne vont perdurer : immigration massive, dépression économique, augmentation des actes de violences. Il n’y a aucune raison que cela ne cesse, tant qu’une vraie politique qui place les intérêts supérieurs du pays en première ligne, ne verra pas le jour. Toute ressemblance avec des faits ou des situations pouvant se passer France ne serait que purement fortuite bien entendu. 

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mercredi, 28 août 2024

Michel Festivi présente son nouveau livre, La désinformation autour du Parti communiste "français", sur TV Libertés

L’Histoire du PC "F" ne fut que constructions de mensonges, trahisons, mystifications, complicités avec les pires totalitarismes, au nom "des lendemains qui chantent".

Dans son ouvrage "La désinformation autour du Parti communiste "français"", Michel Festivi, avocat honoraire, revient sur la non résistance des communistes "français" jusqu’au 22 juin 1941, expose la nature totalitaire bolchevique du PC "F", son emprise sur ses militants, ses listes noires, la liquidation de ses opposants, l’escroquerie historique du Parti des "75 000 fusillés".

Sont décrits les liens organiques et financiers du PC "F" avec la IIIème Internationale et l’URSS jusqu’en 1991, l’aveuglement toujours existant des dirigeants français pour les pires régimes et tyrans : Lénine, Staline, Mao, Castro, Pol Pot, Kim.

L’auteur plaide enfin sur la nécessité d’un Nuremberg du communisme pour arrêter de falsifier l’histoire. Un ouvrage qui relie en permanence l’histoire et l’actualité du PC "F", qui est toujours "une passion française".

TV Libertés

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Pour commander ce livre cliquez ici

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L’Espagne submergée par une arrivée massive de migrants

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Míchel Festivi

L’Espagne gouvernée par les socialo-communistes connaît actuellement une arrivée considérable de migrants clandestins. Les Îles Canaries sont en première ligne. Depuis le 1er janvier 2024 et jusqu’au 15 août dernier il est arrivé aux Canaries 22.304 migrants contre 9.864 en 2023 sur la même période, soit une augmentation de 126%.
 
Pour l’Espagne la hausse est de 66% : 18.745 arrivants hors Canaries contre 31.155 sur la même période. Ceuta et Melilla sont également totalement prises au piège par des milliers de marocains qui tentent de franchir illégalement les frontières de ces deux enclaves espagnoles. 
 
Le président du gouvernement canarien Fernando Clavijo a déclaré “l’archipel est sur le point de s’effondrer”. Pedro Sanchez le chef du gouvernement espagnol imaginait une loi lui permettant de dispatcher dans la péninsule ces migrants, et ce plutôt bien sûr dans les régions gouvernées par le Parti populaire. Pour l’instant cette loi stupéfiante est bloquée aux Cortes. 
 
Clavijo qui est l’impuissance même comme Sanchez au demeurant, a aussi marqué son incapacité à prendre ou à faire prendre des décisions drastiques en osant dire “ on ne peut pas mettre des murs à l’océan”. Belle preuve d’incompétence que voilà.
 
Comme en écho, l’Italie de Giorgia Meloni, qui au demeurant a largement remporté les élections européennes, vient de faire savoir que depuis le 1er janvier 2024, le nombre de migrants clandestins avait diminué de 65% depuis 2023, passant de 113.469 à 40.138, en 2022 ils étaient 55.921 toujours sur cette période du 1er janvier au 15 août.
 
Les mineurs représentaient 5.044 individus en 2024 contre 18.820 en 2023, la baisse est effectivement significative. Meloni a multiplié des accords intelligents avec la Libye et la Tunisie. Pedro Sanchez l’idéologue, en est lui incapable avec le Maroc, à cause de son alliance avec les communistes qui soutiennent à fond les Indépendantistes sahraouis. 
 
D’autre part, le gouvernement italien a pris des décrets renforçant les peines de prison contre les passeurs et les capitaines de bateaux. Il a aussi diminué les droits des migrants clandestins, et refuse de tenir compte des liens familiaux, qui interdisaient des expulsions. Tout cela s’est su très vite et les migrants se sont donc reportés en nombre sur l’Espagne et aussi sur la Grèce.
 
Il est insupportable de constater que certains politiques n’ont comme seule ligne de conduite que le sempiternel “on ne peut rien faire “. La volonté politique ne fait pas tout, mais c’est la base de toute action gouvernementale utile pour le Bien public. On voit bien la différence entre les politiques laxistes de gauche qui laissent tout passer par idéologie et une politique de droite même si elle peut être criticable, car on souhaiterait qu’elle en fasse toujours plus.
 
En tout cas “Le camps des saints” de notre regretté Jean Raspail est plus d’actualité que jamais.

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dimanche, 25 août 2024

L’Allemagne : entre attaque islamiste, montée de l’AFD et censure politique

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Michel Festivi

Le 23 août dernier dans la ville de Solingen, à l’Ouest du pays, lors de festivités locales placées « sous le signe de la diversité (sic) », un individu d’origine syrienne a perpétré une attaque au couteau qui a fait au moment où j’écris cet article, 3 morts, 8 blessés dont 5 graves, cet attentat aurait été revendiqué par l’État islamique. Aussitôt la seule réponse de la classe politique fut « l’indignation » comme à l’accoutumée. Le seul débat ouvert serait l’interdiction du port de couteaux dans l’espace public, comme si cela allait changer quelque chose, vis-à-vis de terroristes islamistes décidés et implacables. Mais aucun parti du système n’a envisagé que le problème se situait peut-être au niveau de l’immigration massive, débridée et totalement incontrôlée. Déjà, le 2 juin dernier un jeune policier de 29 ans avait été mortellement poignardé par un afghan à Mannheim.

Aujourd’hui, la classe politique des partis traditionnels est en émoi, que ce soit le SPD, les verts, les libéraux du FDP ou la CDU. En émoi non pas à cause de cette nouvelle tragédie, mais parce qu’ils craignent une victoire de l’AFD dans les Länders qui vont élire leurs députés en septembre. Car le 9 juin dernier, l’AFD avait enregistré le meilleur résultat national de son histoire avec 15,9% des voix et 15 députés européens. Trois Länders de l’Est du pays, le 1er septembre en Thuringe et en Saxe, le 22 septembre dans le Brandebourg vont renouveler leurs parlements régionaux.

Or, tous les sondages, même s’il faut s’en méfier, donne l’AFD en tête. Un autre parti dénoncé comme « populiste », mais d’extrême gauche obtiendrait aussi de très bons résultats. Il s’agit du mouvement BSW, issu d’une scission avec le parti Die Linke, ce BSW serait crédité de 11 à 19 % des voix. L’AFD serait créditée de 30% des suffrages. Dès lors, pour les partis mainstream, - ceux qui se succèdent au pouvoir en se passant la rhubarbe et le séné -, cette attaque islamiste tombe au plus mauvais moment. Ce parti BSW, que l’on traduit en français sous les termes : « Pour la raison et la justice », a été crée en début d’année par Sarah Wagenknecht. Son programme pour faire court est très à gauche économiquement et très à droite politiquement, critiquant une immigration incontrôlée, elle s’oppose aussi grandement, tout comme l’AFD, a tout envoi d’armes en Ukraine.

Nous verrons bien dans quelques jours, ce que donnera le résultat des urnes, car en Allemagne, toutes les élections se jouent sur un seul tour, ce qui évite les fraudes et les manipulations comme en France. En tout cas l’Allemagne, tout comme la France, est soumise à une censure politique généralisée et à un abaissement considérable des libertés publiques fondamentales. Le 14 avril dernier, un chef de l’AFD en Thuringe, Björn Höcke, a été condamné à 13 000 euros d’amende par un tribunal régional de Halle-sur-Saale, pour soi-disant avoir utilisé un slogan nazi. Fichtre : avait-il levé le bras ou crié « Heil Hitler » ? Que nenni ! il avait tout simplement, en 2021, lors d’un discours déclaré « Tout pour notre patrie, tout pour la Saxe-Anhalt, tout pour l’Allemagne ! ». Or les lois allemandes sur la dénazification (à quand la décommunisation ?), interdisent la reprise de slogans imaginés comme étant d’origines nationaux-socialistes. Figurez-vous, cher lecteur, que « Tout pour l’Allemagne » aurait été le cri ralliement des Sections d’Assaut de Ernst Röhm. J’imagine bien volontiers que déclarer que l’on souhaite tout pour son pays, a été prononcé bien avant les années 1920 et bien après. Mais non, dans l’Allemagne d’aujourd’hui, dire que sa patrie doit passer avant toute chose est strictement verboten et puni pénalement ! Ainsi va la démocratie dans notre pauvre Europe. George Orwell n’avait décidément rien inventé.

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jeudi, 08 août 2024

Psychodrame en Catalogne : Mais où est donc passé Carles Puigdemont ?

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Michel Festivi 

Suite aux élections régionales catalanes du 12 mai dernier, que j’ai commentées dans ces mêmes colonnes, les députés locaux se sont réunis pour entériner un accord gouvernemental entre le Parti socialiste catalan de Salvador Illa, PSC arrivé en tête avec 42 élus, et la gauche indépendantiste catalane de Pere Aragonès l’ancien Président de la Generalitat, l’ERC, qui avait subi une très forte déconvenue en perdant 13 élus. Ce scrutin avait vu la chute des élus indépendantistes, qui toutes formations confondues ne parvenaient pas à obtenir la majorité absolue des 68 sièges, ce qui ne s’était pas produit depuis plusieurs années.

Il a donc fallu des semaines et des semaines de négociations pour parvenir à un accord entre le PSC et l’ERC, même si cet attelage hétéroclite n’a pas la majorité absolue non plus. Pour cela il lui faut à tout le moins l’abstention bienveillante des 35 députés de Junts per Catalunya, le parti de Carles Puigdemont. Or ce dernier depuis la Belgique où il était réfugié depuis 7 ans pour ne pas être incarcéré, soufflait sur les braises et faisait monter les enchères, sollicitant tant et plus, avec grand succès d’ailleurs.

Or ce jeudi 8 août, il est rentré en Catalogne, plus précisément à Barcelone, a prononcé un discours devant des milliers de sympathisants. « Vive la Catalogne libre » a proclamé celui qui est toujours visé par un mandat d’arrêt international pour ses atteintes aux institutions et à la constitution espagnole en 2017. Le patron des procureurs espagnols aurait interrompu ses vacances pour se rendre à Madrid, donner l’ordre aux procureurs de ne pas mettre à exécution ledit mandat d’arrêt. Car les magistrats qui suivent le dossier rechignent et entendent l’incarcérer, considérant que la dernière loi d’amnistie ne peut pas concerner le délit de sédition, ce qu’a confirmé la Cour suprême, Puigdemont dénonçant « l’attitude de rébellion de certains juges », et vitupérant contre le Parti populaire et surtout contre Vox, très en pointe contre cette amnistie et contre toute tentative de séparatisme.

Il y avait urgence à ce qu’un nouveau gouvernement catalan soit investi, car en cas de carence au 26 août prochain, de nouvelles élections auraient dû être programmées. Depuis 2010, ce sera la première fois qu’un non indépendantiste sera à la tête de l’exécutif à Barcelone, mais il y a lieu de remarquer qu’il est passé par leurs fourches caudines.

Après son discours, Puigdemont se serait enfui et il est depuis lors introuvable, si tant est qu’on a bien voulu sérieusement le rechercher. Les Mossos, la police catalane, seraient à sa recherche, Donde està Puigdemont peut-on entendre (Où est Puigdemont ?). Car les enjeux pour les socialistes sont doubles. Tout d’abord reprendre le contrôle de la Catalogne, cela semble fait, même s’ils sont en réalité pieds et poings liés aux indépendantistes.  Mais à Madrid, aux Cortès, Sanchez ne tient que par les voix des 7 députés Junts. Puigdemont peut à tout moment menacer de retirer son soutien et Sanchez tombera, il ne manque pas d’ailleurs de le faire. C’est pourquoi j’emploie le terme de psychodrame. Sanchez a tout intérêt à ce que le mandat d’arrêt contre Puigdemont ne soit pas mis à exécution, il y va du maintien de son pouvoir, et Puigdemont a tout intérêt de son côté à ne pas faire tomber Sanchez qui est son meilleur ennemi. La justice subit des pressions considérables, la séparation des pouvoirs est totalement bafouée, plusieurs magistrats qui ont en charge ce dossier ö combien sensible auraient fait valoir leurs droits à une retraite anticipée. En tout cas la police espagnole est la risée du monde entier, car elle aurait pu arrêter Puigdemont sans difficulté.

Tout cela semble cousu de fil blanc, et relève d’un véritable jeu de dupe, qui ne renforce pas la crédibilité du pouvoir et de sa police, qui fait semblant actuellement de le rechercher. Affaire à suivre, car les prochaines heures nous apporteront leurs lots de surprises.

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mardi, 06 août 2024

L’immigration massive incontrôlée et la délinquance étrangère provoquent d’importantes réactions en chaîne en Grande Bretagne

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Michel Festivi

Depuis plusieurs jours, suite au meurtre effroyable au couteau, de trois fillettes et d’une dizaine de blessés, certains gravement, par le fait d’un individu de 17 ans d’origine rwandaise dans un club de danse dans la ville de Southport, une vaste colère populaire s’est emparée du pays et des émeutes ont éclaté dans de nombreuses villes, notamment des cités pauvres comme Liverpool et Bristol, mais aussi dans des quartiers de Londres.

Des hôtels accueillant des migrants ont été pris d’assaut, comme à Rotherham ou à Tamworth avec un slogan qui revient en boucle « Enough is Enought », ou aussi « Mettez-les dehors ». Beaucoup de commentateurs très mal intentionnés, y ont vu aussitôt la main de « l’ultra droite », tout comme le gouvernement travailliste qui a multiplié les propos guerriers contre les manifestants, leur promettant les foudres de la justice. On aimerait voir les mêmes réactions devant les exactions de l’extrême-gauche.

Cela doit-il surprendre quand on sait que l’immigration est totalement incontrôlée dans ce pays, comme dans d’autres d’ailleurs ? Les médias et les politiques d’outre-manche sont perplexes. Les autorités ont immédiatement accusé L’English Defense League, créée il y a une quinzaine d’années et qui lutte contre l’immigration désordonnée qui sévit en Grande Bretagne. D’autres n’ont pas hésité à fustiger la dernière campagne électorale qui avait vu le succès de Nagel Farage et de ses thèses nationalistes, protectrices des intérêts anglais. Comme d’habitude on préfère casser le thermomètre et ne pas examiner ou réfléchir sur les véritables causes de ces émeutes, « alimentées par un ras-le-bol généralisé de l’immigration incontrôlée et de la délinquance étrangère » comme le souligne Le Figaro, pourtant peu suspect d’extrémisme, dans un article du 5 août.

Car contrairement aux déclarations mensongères et falsificatrices des hommes politiques, lorsque l’on examine le profil de ceux, et ils sont nombreux, qui comparaissent actuellement devant les tribunaux anglais, curieusement pas surchargés et qui pourraient travailler 24H sur 24 selon les dires du premier ministre, se sont essentiellement dans une très grande majorité, des personnes issues des classes modestes qui ont été à l’origine de cette « colère populaire ».

Ce sont des pères de familles, de jeunes enfants, où des anciens, le plus âgé ayant 69 ans, qui ne sont pas politisés, qui n’appartiennent à aucun groupement, la plupart sont totalement inconnus des services de police et de justice parmi ceux qui ont été jugés ces derniers jours. Plusieurs policiers qui intervenaient ont été blessés. Le journaliste Du Figaro, qui rend compte de ces audiences a pu écrire « des profils qui semblent pour l’heure différents du récit des autorités, qui pointent la responsabilité de l’ultra-droite », et ce même s’il a relevé la présence, comme toujours dans ce genre de manifestations, de multirécidivistes.

Car les villes touchées, sont essentiellement des cités ouvrières, parfois classées comme les plus pauvres du pays, comme celle de Hartlepool l’une des plus démunies de Grande Bretagne, comme Aldershot au sud, où un hôtel logeant des migrants a été attaqué, où encore à Manchester, où les violences ont été nombreuses, tous ces lieux sont clairement marqués du sceau de la précarité.

Alors, doit-on se contenter de juger ou bien s’attaquer aux vrais problèmes qui assaillent le pays, immigration massive et incontrôlée, délinquance violente la plupart du temps impunie, elle. La réponse du gouvernement travailliste est on ne peut plus clair pour l’instant, il ne prendra pas le taureau par les cornes, il va faire libérer 500 places de prison, et a mobilisé 6.000 policiers spécialisés, et ce uniquement pour que soient écroués ces délinquants très particuliers, qui eux n’ont droit à aucune circonstance atténuante, et qui doivent être cloués au pilori. On aimerait que la même célérité de la justice s’abatte sur ceux qui au couteau, pillent, tuent et violent.

Mais le sujet migratoire est devenu central, puisque Tony Blair en personne a conseillé à son successeur, Keir Starmer, de s’attaquer vigoureusement au problème de l’immigration, lui suggérant un « plan pour contrôler l’immigration » et ce dans une tribune du Sunday Times. En tout cas le politiquement correct a encore de beaux jours devant lui, puisqu’un ancien ministre conservateur, Byron Davis a cru devoir rétropédaler après avoir déclaré que le mouvement anti-migrants était « politiquement justifié ». Par un fait exprès, compte tenu de l’origine de celui a porté les coups de couteaux mortels, il avait aussi précisé que le Parti travailliste portait une part de responsabilité dans ces émeutes pour s’être opposé au projet d’expulsion des migrants délinquants au Rwanda, comme voulait l’entreprendre l’ancien gouvernement conservateur.  

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lundi, 29 juillet 2024

Le communisme n’est que ruine des peuples : l’exemple de Cuba et du Venezuela, bientôt la France avec LFI ?

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Michel Festivi 

On l’oublie encore trop souvent, outre les millions de morts que cette idéologie a engendrés depuis 1917, partout où elle est parvenue au pouvoir, le communisme et ses avatars n’ont apporté et n’apportent que misère et désolation.

Pourtant, des politiciens français, soutenus par un très large secteur des médias et de la classe politique ont encensé et encensent des pays qui n’ont procuré à leur peuple que détresse et dévastation.

En 2016, Jean-Luc Mélenchon avait rendu un vibrant hommage, comme toute la gauche française au demeurant, au moment de la mort du tyran et dictateur, Fidel Castro. Il twittait ainsi « à la mémoire de Fidel, fleurs et bougies... au pied de la statue de Simon Bolivar ». Même glorification pour Maduro et le Venezuela Chaviste, ou par millions, les habitants fuient ou tentent de fuir la misère et la corruption, le crime et la terreur. Il a soutenu mordicus Maduro qui refusait en 2019, d’organiser des élections, malgré les demandes pressantes de nombreux états. Ils soutiennent tous Cuba qui vit sous une dictature des plus sanglantes depuis 1959. Castro avait d’ailleurs déclaré au communiste Bernard Kouchner, en 1963, dans un entretien pour le mensuel de l’Union des étudiants communistes Clarté, « Ah, les élections ; ça a trop servi, c’est une saloperie... »

En réalité, la politique que veut mettre en place LFI et ses sbires, pourrait faire que notre pays s’apparente au marasme généralisé qui sévit dans ses contrées adulées par toutes les gauches françaises. À la mort de Castro, Hollande, Ségolène Royal et d’autres y étaient allés de leurs couplets laudateurs, avec de surcroit la larme à l’œil, nous rappelant, mutadis mutandis, les scènes d’hystéries collectives qu’avait vécu la France, lors de la mort de Staline ou de Thorez. Pierre Cot n’avait-il pas écrit dans la Pravda, le 9 mars 1953 « La mort de Staline est un immense malheur pour l’Humanité. ». On déplore le départ d’environ six à sept millions de Cubains qui ont quitté leur île, ou vivent désormais peu ou prou 11 millions de personnes, une véritable hémorragie.

Dans le Cuba dévasté par la disette et les pénuries, les coupures permanentes d’électricité, les apagones, souvent plus de 15H par jour - [et que l’on ne soutienne pas que c’est la faute du blocus, car les dirigeants et la nomenklatura communiste ne manque de rien eux] - dans ce pays où des millions d’habitants ont voté avec leurs pieds en rejoignant les côtes de Floride, les anciens champions olympiques vendent au plus offrant leurs médailles pour tout simplement survivre. Angel Valodia Matos, médaillé d’or à Sydney en taekwondo, a obtenu 51 000 dollars de la cession de son trophée ; Le lutteur Yasmany Lugo en a retiré, lui, 26000 dollars de sa médaille en argent ; quant au boxeur Roniel Iglesias il a battu tous les records avec un gain de 83 000 dollars pour sa médaille d’or des jeux de Londres, et a même négocié ses gants pour 40 000 dollars. Depuis les révoltes du 11 juillet 2021, des milliers de cubains ont été emprisonnés dans des conditions de détention horribles, selon l’Observatoire cubain des droits humains, basé à Madrid, dénonçant au passage la non réaction de la communauté internationale.

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mardi, 23 juillet 2024

La trahison « des modérés », une vieille histoire française 

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Michel Festivi 

Je l’écris souvent, l’histoire politique de la France recèle des permanences par-delà les décades écoulées, et ce malgré des changements sociaux, économiques ou comportementaux.

Nous l’avons encore vécu, lors de ce frauduleux deuxième tour des élections législatives du 7 juillet dernier. La large victoire en voix du RN et de ses alliés, lui a été volée au niveau des sièges, certes à cause d’un système électoral totalement inique, le seul en Europe, faut-il le souligner, mais surtout et avant tout par les trahisons des droites molles, des centristes, des conservateurs de façade, qui ont proclamé reporter leurs suffrages, sur les pires des révolutionnaires, des classés S, des islamistes patentés, des antisémites notoires. Peu importe si leurs appels faisaient triompher les partisans de la tabula rasa. Il importait de tout faire, tout entreprendre pour jeter aux gémonies les tenants de l’ordre, de l’autorité, de la nation, selon un triptyque mit en vigueur aussi dans les années 1930.

J’y reviendrai et j’illustrerai mon propos de plusieurs exemples. Nous l’avons de nouveau vécu lors de la répartition des postes, et donc des prébendes, à l’Assemblée dite nationale, et une fois de plus, « des modérés », ont mêlé leurs voix à la pire engeance qui soit, pour écarter des élus RN, et ce contre tous les usages parlementaires, comme l’a récemment rappelé Bruno Gollnisch, indiquant qu’en 1986, avec 34 députés, le FN avait eu deux représentants au bureau de l’AN, et que Jacques Chaban Delmas, alors Président du Palais Bourbon, s’était toujours parfaitement comporté à l’égard des élus FN.

Mais déjà dans les années 1930, un grand écrivain, journaliste et académicien français, avait dans un livre qui connut alors un succès retentissant, fustigé la trahison non pas des clercs, mais des modérés.

Cet homme, bien oublié aujourd’hui, car relégué parmi les auteurs maudits, c’est Abel Bonnard, né en 1883 à Poitiers et qui fut tour à tour poète, écrivain-voyageur, diariste de renom et donc auteur en 1936 d’un livre d’importance et qui reçut les honneurs appuyés des plus grands écrivains de l’époque : Les Modérés. Les éditions Déterna, distribuées par Francephidiffusion, avaient eu l’excellente idée de le republier, en 2014, avec un avant-propos de Saint-Paulien. Il fut en 1936, salué autant par Robert Brasillach, André Bellesort, Charles Maurras, que par André Suarez, Henri Bergson, Henry Berstein ou André Maurois qui salua « un très beau livre, écrit dans une langue admirable et pensé noblement ». Georges Guilbaud déclara à Bonnard « Je vous ai lu avec la rage au ventre et la passion au cerveau car vous stigmatisez une société médiocre et oppressive avec des formules frappées dans le bronze. »

Elu à l’Académie française en 1932, Bonnard était alors l’un des phares de la vie littéraire et politique française. Maurrassien, il se rapprochera ensuite du PPF de Jacques Doriot, à l’instar de nombreux intellectuels même de gauche, surtout de gauche comme Ramon Fernandez. Bonnard sera nommé en avril 1942, lors du retour au pouvoir de Pierre Laval, ministre de l’éducation nationale. A la libération, il sera condamné à mort par contumace, s’étant avec son frère, exilé en Espagne. Finalement, Bonnard reviendra en France en 1958, purger sa contumace et sera condamné, par la Haute cour de justice, à dix années de bannissement avec sursis, et au surplus avec effet rétroactif en 1945, autant dire un acquittement qui ne disait pas son nom. Il mourra à Madrid en 1968, étant revenu vivre en Espagne.

Ce livre, Les modérés, est la dénonciation implacable des mous, des trouillards perpétuels, des égotistes, des opportunistes qui préfèrent, tout à coup, se dédouaner de leurs peurs en soutenant les pires des bouffeurs de bourgeois ou de curés. Ils sont en permanence, paralysés par leurs adversaires. Comme l’avait souligné Saint Paulien, leur faiblesse vient de ce qu’ils n’ont aucune doctrine, ni colonne vertébrale. Je rajouterai que l’idéologie des gauches leur a été inoculée et qu’elle les submerge.

Aujourd’hui, en 2024, c’est la même trahison des modérés. C’est Edouard Philippe qui appelle à voter pour un communiste ; Xavier Bertrand qui insulte les élus ou candidats RN, leur préférant l’extrême-gauche ; Gérard Larcher ou Bruno Retailleau qui refusent de prendre parti entre un RN et un LFI, tout comme Christian Estrosi ou Renaud Muselier, faisant au final le jeu des plus révolutionnaires. C’est toute la clique LR canal historique qui a exclu de faire reporter les voix de ses électeurs du premier tour sur les candidats nationaux, faisant élire l’extrême-gauche islamiste et antisémite, sans parler des bataillons des macronistes à l’image de Yaël Braun-Pivet qui s’est faite insulter pendant deux ans par les LFI, mais qui n’a pas pris position pour le RN en cas de duel entre eux. Alain de Benoist a très justement souligné dans un entretien pour Monde et Vie, que ce bal des hypocrites était favorisé par un système politique qui préférait « la coalition des perdants » aux vainqueurs du 1er tour.

On n’a pas oublié, non plus, qu’en 1998, lors d’élections régionales, le RPR et l’UDF pouvaient prendre à la gauche de nombreux exécutifs régionaux en s’alliant au FN d’alors. Ceux des élus locaux UDF ou RPR qui l’ont fait ont été exclus de leur formation politique et contraints de démissionner, laissant le PS et le PCF gouverner ainsi ces régions pourtant gagnées à droite. L’un des plus acharné, fut un dénommé Philippe Seguin, alors chef du RPR qui exclura par exemple Jean-François Mancel qui dans sa région avait passé un accord avec le FN. Charles Million dû aussi s’incliner en Rhône-Alpes sous les oukases de Jacques Chirac.

En 2011, dans une tribune Au Monde, Philippe de Saint Robert avait annoncé « Le centrisme est aujourd’hui partout ». C’est ce centrisme qui est à l’origine de la situation politique actuelle, le centre ayant toujours fait le jeu de la gauche en refusant le combat politique et idéologique et en se vautrant délibérément dans le camp des gauches.

Alors, tout est-il perdu ? Maurras affirmait qu’en politique, le désespoir est une sottise absolue. Il faut absolument que le mouvement national s’ancre plus encore dans la réalité et le quotidien des villes et des villages et qu’il démontre ses qualités. Bonnard fustigeait le manque de doctrine, l’individualisme étroit, il appelait à la constitution d’une élite, et surtout ne jamais faire le jeu de l’adversaire. C’est à cette tâche immense que les tenants de la nation doivent s’atteler. Une élite reconnue, concrète, mue par des idées précises et un corpus doctrinal qui entraînent le peuple. C’est seulement ainsi que l’on pourra renverser la trahison des modérés.   

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Les modérés,

Abel Bonard,

Déterna,

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mardi, 02 juillet 2024

Espagne, le Tribunal Suprême contre la loi d’amnistie

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Michel Festivi

Un magistrat du Tribunal Suprême espagnol vient ce lundi 1er juillet de refuser d’appliquer la loi d’amnistie au profit des indépendantistes catalans votée il y a un mois.

Ce magistrat a considéré que si les faits de séditions pouvaient être amnistiés par cette législation, cela n’était pas le cas du délit de détournement de fonds. J’avais précisé antérieurement que les magistrats espagnols étaient vent debout contre cette loi qui a provoqué de très vives manifestations en Espagne notamment dans les rangs du Parti populaire et de Vox.
 
Dès lors,le juge considère notamment vis à vis de Carles Puigdemont que le mandat d’arrêt international lancé à son encontre, est toujours valable notamment pour ce délit de détournement de fonds. 
 
Des recours sont possibles contre cette décision, gageons qu’ils seront exercés. Cette décision va compliquer la tâche de Pedro Sanchez, le Chef du gouvernement qui ne tient aux Cortes que par l’appui des 7 députés Junts du parti de Puigdemont. 
 
Elle va la compliquer aussi en Catalogne, car les indépendantistes n’ont pas obtenu la majorité absolue suite aux élections régionales de mai et aucun accord de gouvernement local n’a encore été trouvé avec le Parti socialiste catalan, de nouvelles élections s’annoncent peut-être.
 
J’avais déjà précisé que les lois européennes interdisent les amnisties lorsque des détournements de fonds européens sont en jeu. Reste de surcroît le délit de terrorisme non prévu par cette décision judiciaire, ce point est toujours en suspens.
 
En effet à la suite du référendum avorté de 2017 des chefs catalans avaient incité à des troubles à l’ordre public public conséquents et plusieurs leaders indépendantistes dont Puigdemont sont aussi inculpés de ce chef de prévention. 
 
Cette affaire político judiciaire très complexe est le symbole de l’impuissance de l’état central de Madrid face aux oukases de minorités agissantes, et de la faillite du gouvernement socialo communiste espagnol dans son ensemble. Prions pour qu’en France une telle engeance reste aux portes du pouvoir. 

11:06 Publié dans En Europe et ailleurs..., Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 27 juin 2024

Tribune libre : Bernard Germain a raison, il faut dimanche 30 juin, voter en masse pour le Rassemblement des droites 

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Michel Festivi 

Sans polémiquer aucunement bien au contraire, je considère tout comme Bernard Germain cliquez ici, que dimanche 30 juin, dès le premier tour, il faut absolument voter en masse pour le Rassemblement des droites, soit pour le RN et ceux de Reconquête et des LR avec Éric Ciotti, qui le soutiennent, et ce nonobstant tous les élans de sympathie que l’on peut avoir pour Reconquête et ses électeurs.

Pourquoi ? Premièrement car les dangers sont immenses voire mortels pour la France. Ce ne sont plus des élections européennes, il en va de la survie du pays. Il faut écarter résolument ce ramassis antisémite, islamogauchiste, wokiste, fiscaliste et pro-immigrationniste que représente ce « Nouveau Front populaire », qui va des socialistes qui sont allés à la soupe, en passant par les communistes, les ultragauchistes de LFI et du NPA, avec même des fichés S et des racialistes. Ce bloc doit subir une défaite magistrale, et pour ce faire, il plus que capital que le bloc opposé soit très largement en tête dimanche, dès le premier tour. La macronie doit également par ce vote mordre sévèrement la poussière, ainsi que ce qui reste des LR, les Larcher, Retailleau, Pécresse et autres Bertrand, qui depuis 40 ans ont trahi sans vergogne leur électorat, ils doivent disparaître politiquement dans l’intérêt de la France et d’une vraie droite de conviction.

Deuxièmement, en politique électorale, ce qui compte c’est le nombre que l’on le déplore ou pas, c’est ainsi. Tout le reste n’a strictement aucune importance. C’est pourquoi, quand on est plutôt de droite, ne pas voter, voter blanc ou nul, c’est criminel, c’est donner deux voix à son pire ennemi. Une voix pour ne s’être pas exprimé pour son camp, et une autre voix car à gauche, ça vote et en masse et sans état d’âme. Donc dimanche, même si on n’est pas toujours d’accord sur tout loin s’en faut, et en politique c’est impossible, il faut voter et dès le premier tour pour le Rassemblement des droites.

Troisièmement, les candidats Reconquête, ne feront au mieux qu’un voire deux pour cent des voix, c’est-à-dire rien. J’espère que tous leurs électeurs se reporteront massivement au deuxième tour sur le candidat du Rassemblement des droites. Mais, en politique électorale, ce qui importe c’est le vote des indécis, des tièdes, des mous, qui n’ont pas d’idées préconçues, mais qui ne sont pas des idéologues de gauche. Ces derniers se reporteront en masse, au second tour, sur le Parti arrivé largement en tête, pour qu’il ait une majorité absolue, c’est une leçon de l’histoire politique électorale de la France de ces dernières décennies. Pour cela, il est donc très important qu’au premier tour, le Rassemblement des droites dispose d’une avance considérable qui le légitime définitivement. C’est de la psychologie politique évidente. Quand on hésite, on vote pour celui qui apparaît être le vainqueur, on l’a vu en 1978, en 1981 et à bien d’autres occasions. 

Enfin, parce que pour que la France s’en sorte, il faut une majorité absolue au Parlement. Or si par malheur « le Nouveau Front populaire » obtenait une majorité relative ou pire absolue, le chaos fiscal, social, économique, immigrationniste, s’installerait partout. En cas de majorité relative, le « Nouveau Front populaire » trouverait des alliés pour gouverner, on l’a vu avec les traitrises de François Hollande, Raphaël Glucksmann, Carole Delga etc. Le pire de tous c’est Raphaël Glucksmann qui a trahi son électorat des européennes, lui qui disait pis que prendre de LFI.  En se reniant, -alors que son père, André, avait dénoncé en son temps, en 1975, dans la cuisinière et le mangeur d’homme, le communisme stalinien à la mode Mélenchon ou Fabien Roussel-, il s’est déconsidéré à jamais.

Jérôme Jaffré, ancien président de la Sofres, directeur du Cecop et chercheur associé au Cevipof, qui ne passe pas pour un droitier conséquent, mais qui connaît très bien la vie politique et électorale française, vient d’écrire dans le Figaro ce 25 juin, « Le RN a des chances réelles d’obtenir une majorité absolue », cela passe incontestablement par un vote massif pour lui dès le premier tour. Ainsi nous ferons taire les DSK et les Anne Sinclair, traitres à leur communauté, qui ont appelé à préférer le « Nouveau Front populaire » comme Dominique de Villepin, et donc à soutenir le Hamas et tous les terroristes islamistes. La joie de voir les figures décomposées de la caste politico-médiatico-artistico- sportive dimanche soir doit nous inspirer. Ne vous laissez par faire !

11:09 Publié dans Législatives 2024, Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 21 juin 2024

Précipitez-vous pour voir le dernier film de Rithy Panh « Rendez-vous avec Pol Pot » :

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Michel Festivi

Les charniers communistes, c’est-à-dire les famines en Russie bolchévique entre 1920/1922 qui firent entre 3 et 5 millions de morts ; celles d’Ukraine soviétique en 1932/1933 : l’Holodomor, 5 millions de morts, vieillards, femmes enfants, bébés, une autre Shoa avant l’heure, avec des scènes de cannibalisme avérées ; le « grand bond en avant » maoïste, 20 à 30 millions de victimes ; les dizaines de millions de morts de la « révolution culturelle » chinoise des années 1966/1976, tous ces drames auraient dû nous immuniser définitivement des folies meurtrières de l’idéologie communiste, sans compter les millions de vénézuéliens qui affamés, quittent leur pays au grand dam de notre Mélenchon.

Et bien non ! Lorsque les « hommes en noirs » se sont abattus sur le Cambodge en avril 1975, pour le transformer génocidairement parlant, en Kampuchéa dit « démocratique », assassinant près de 2 millions de personnes, l’ensemble des intellectuels de gauche ont applaudi à cette éradication humaine au nom « des lendemains qui chantent ». Il suffit pour les plus anciens d’entre nous, de se remémorer les titres louangeurs et les articles dithyrambiques du Monde, Libération, La Croix, ainsi que les reportages élogieux des radios et télévisions françaises : « Le drapeau de la résistance flotte sur Phnom Penh...Phnom Penh libéré dans lo liesse – Les rizières verdoyantes et les ateliers en tous genres en pleine activité...les rires et les chants des paysans bien nourris ne sont pas forcés... »

C’est pourquoi, si vous en avez la possibilité, il faut vous précipitez pour voir ce film de Rithy Panh. Né à Phnom Penh en 1964, interné dans un camp à 11 ans, il a pu quitter cet enfer rouge pour trouver refuge à Paris à l’âge de 16 ans. Après une période de totale occultation bien compréhensible, il entre à l’Idhec, et depuis, il multiplie les films pour faire revivre la mémoire tragique du génocide cambodgien. Ce long métrage, qui a été présenté officiellement à Cannes cette année, mais on n’en a bien sûr très peu parlé, suit l’arrivée au Kampuchéa « démocratique », en 1978, de trois journalistes français, acquis à la cause de cette révolution sanglante. Une femme, deux hommes, dont un reporter-photographe. Deux d’entre eux ont connu à Paris, en Sorbonne, des années auparavant, Pol Pot et certains de ses sbires criminels.

Petit à petit, l’horreur va leur apparaître dans toute son abjection. Au photographe d’abord, puis à la femme journaliste ensuite, et enfin après bien des circonvolutions, au journaliste maoïste, ami à Paris de Pol Pot, dénommé dans le film Alain Cariou, sans doute un tacle direct à Alain Badiou, philosophe et enseignant français, qui prit fait et cause pour le régime sanguinaire de Pol Pot, sans que cela n’émeuve beaucoup la caste politico-médiatique. Dans cette oeuvre, qui mêle des images d’archives, des maquettes et des figurines comme symboles de la tyrannie, ainsi que des métaphores allégoriques sur l’aveuglement des intellectuels face aux crimes de masse, Rithy Panh, tente d’exorciser le drame absolu qu’il a vécu à 10 ans, lorsque son pays disparaîtra dans la fureur et le sang.

L’histoire mise en scène et filmée par Rithy Panh, de ces trois journalistes français, qui veulent interviewer « le frère numéro 1 », c’est-à-dire Pol Pot, lui a été inspirée, par un livre d’Elizabeth Becker, traduit en français, Les larmes du Cambodge, et publié en 1986. Cette journaliste du très à gauche Washington Post, s’était rendue au pays Khmer, avec deux de ses confrères, qui seront les premiers occidentaux à pouvoir se rendre dans cet état-prison. La fin du film est impressionnante, et l’entretien avec le « frère numéro 1 », stupéfiante et bien à l’image des mensonges permanents de l’idéologie communiste et de l’aveuglement qu’elle induit.

Car comme l’avait proclamé notre Jean Paul Sartre national, ce résistant de la 25e heure qui n’avait pas sourcillé pour s’asseoir dans le fauteuil d’un professeur de philosophie évincé car d’origine juive en 1940, « Un régime révolutionnaire doit se débarrasser d’un certain nombre d’individus qui le menacent et je ne vois pas d’autres moyens que la mort, on peut toujours sortir de prison. (Magazine Actuel n°28 de février 1973), les Khmers rouges l’exauceront. Simone de Beauvoir l’avait aussi soulignée en 1957, dans La longue marche, son plaidoyer pour le régime maoïste « quand il s’agit non plus de détruire l’ordre ancien, mais de construire un monde neuf...ces sectes (en parlant des taoïstes), doivent être liquidées ». 

Chez nous, en France, le Polpotisme vient de loin, de la Terreur, des guerres de Vendée, et la bête immonde est toujours bien vivante, si l’on en croit certaines déclarations mélanchonistes de nos insoumis islamogauchistes, ainsi que des communistes et de tous ceux qui soutiennent les crimes terroristes.   

12:25 Publié dans Michel Festivi, Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 17 juin 2024

Le « Nouveau Front populaire » commence par une falsification historique et politique :

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Michel Festivi 

Dimanche soir 9 juin, alors que les résultats des élections européennes tombaient, Manon Aubry, l’hystérique représentante de la liste LFI, dénonçait « un système qui s’apprête à dire plutôt Hitler que le Front populaire ». Anticipant de quelques heures la recomposition de la gauche islamogauchiste et wokiste autour d’un regroupement dénommé « Nouveau Front populaire », largement dominé par les plus radicaux et les plus extrémistes, ce fameux cri de ralliement refaisait surface. Mais qu’en est-il de sa véracité historique ? A-t-il été prononcé par des factieux ? Ou bien a-t-il été inventé de toute pièce par des gauches qui à tout bout de champ reprennent l’antienne de « l’antifascisme », pour se refaire une virginité dévoyée en renvoyant les droites aux gémonies ? C’est ce que nous allons décrypter.

Quand donc est apparue pour la première fois cette apostrophe, reprise tout récemment par les extrêmes gauches ? C’est dans une lettre du comité central du Parti communiste allemand alors en exil, adressée à Maurice Thorez et publiée dans L’Humanité du 12 décembre 1936 que l’on peut lire « Oui, l’Allemagne aimant la paix et la liberté... n’a rien à voir avec les agissements des agents de Hitler en Alsace- Lorraine à côté de ceux qui proclament « plutôt Hitler que le Front populaire.... ». Pourquoi cette lettre des communistes allemands à Thorez ? Tout simplement pour l’assurer que même Allemands, ils n’entendaient pas revendiquer l’Alsace-Lorraine. Donc cette formule n’a pas été prononcée par des furieux « fascistes » ou « hitlériens », mais a tout simplement été exprimée par des communistes allemands. Il faut dire que trois années auparavant, le futur traitre et déserteur Thorez avait à Berlin, le 15 janvier 1933, à l’invitation du Parti communiste allemand, prononcé un discours au terme duquel, il ne s’opposait pas au retour de l’Alsace-Lorraine dans le giron du Reich, dénonçant l’obligation qu’avait alors l’Allemagne de payer des réparations de guerre, la traitrise communiste remonte à loin. Dans ce discours, Thorez après avoir fustigé la France et les socialistes français dira : « nous luttons pour la suppression définitive des réparations..., pour la libre disposition du peuple d’Alsace-Lorraine... y compris la séparation d’avec la France, pour tous les peuples de langue allemande, de s’unir librement » Dès le 30 janvier 1933, Hitler devenu Chancelier, s’empressera de suivre à la lettre les volontés de Maurice Thorez, qui faisait ainsi sien le programme national-socialiste.

Or, dans les manifestations violentes de l’extrême gauche de ces derniers jours, l’on retrouve cette falsification « Le Front populaire contre Hitler », brandi sur des pancartes, nous apprend le Figaro dans un article du 12 juin. Pour l’ultra gauchisme c’est une évidence, dans l’entre-deux-guerres, les droites auraient revendiqué vouloir préférer Hitler au Front populaire. On retrouve cette devise « Plutôt Hitler que Léon Blum », sous la plume d’Emmanuel Mounier, un philosophe chrétien très à gauche, dans un article intitulé « Les lendemains d’une trahison » publié dans la revue Esprit, le 1er octobre 1938, au lendemain des accords de Munich, qu’il dénonce : « on ne comprendra rien au comportement de cette fraction de la bourgeoisie, si on ne l’entend pas murmurer à mi-voix plutôt Hitler que Blum ». Là encore, il s’agit d’attribuer, d’imputer à des tiers des propos supposés qui n’ont jamais été tenus en réalité.

Car aucune source historique ne permet d’établir que ce slogan ait été prononcé, à aucun moment il n’est possible de l’assigner à telle ou telle personne ou groupe de personnes, hormis les volontés des gauches de l’entendre proclamer comme dans un cauchemar, par leurs adversaires, en rêve en quelque sorte. En réalité, cette accroche fut tout simplement créée de toute pièce par les tenants du Front populaire eux-mêmes et répétée ainsi ad nauseam, pour faire accroire sa véracité, alors qu’il ne s’agissait, une fois de plus, que d’une construction de mensonges, que d’un assemblage mémoriel. On ne le sait que trop bien, répéter et répéter un mensonge, peut devenir en histoire et en politique une vérité.

En revanche, « Plutôt Hitler que Blum », est exactement l’expression qui convient le mieux à l’attitude du Parti communiste « français », entre 1939 et 1941. Les communistes « français », se sont en effet très violemment attaqué à Léon Blum à cette période. Le 7 octobre 1939, André Marty, très haut dirigeant communiste de l’Internationale, député de Paris, membre du bureau politique, qui avait en Espagne révolutionnaire acquis le surnom bien mérité de « boucher d’Albacete », écrit une lettre ouverte à Blum, qui sera publiée dans la gazette Le Monde n°4 du 7 octobre 1939, hebdomadaire de l’IC, publié en Belgique. Cette lettre ouverte dénonce la collusion de la SFIO avec le gouvernement Daladier, qui suite à la signature du pacte Hitler/Staline du 23 août 1939, et à l’attitude des communistes qui prennent fait et cause pour l’URSS alliée des nazis contre la France, vient d’interdire la presse communiste et sa diffusion. André Marty est fou furieux contre Blum et il se déchaîne contre lui. Blum y est insulté, injurié, traité de valet de l’impérialisme français et anglais. Marty qui défend bec et ongles « le pacte des diables » et donc les nazis écrit « Vous, Blum, essayez de désorganiser la seule force qui s’oppose à la guerre de l’impérialisme français : le parti communiste. », « car nous sommes fiers d’être membres de l’internationale communiste de Lénine et de Staline, vous entendez bien Blum, de Staline ». On ne sera donc pas étonné de découvrir, que dans quelques mois, de nombreux députés communistes emprisonnés par les régimes finissants de la IIIe république, écriront au Maréchal Pétain ou à son ministre de la Justice, pour se proposer, comme délateur, d’être des témoins à charge contre Daladier et Blum, alors emprisonnés, en vue du futur procès de Riom. J’explicite tout cela en détail dans mon dernier livre qui vient d’être publié chez Dualpha, La désinformation autour du Parti communiste « français ».

Car le déserteur Maurice Thorez, s’était aussi emporté contre Blum, quand il rédigea depuis Moscou, où il s’était réfugié pour ne pas combattre avec les armées françaises les soldats de la Wehrmacht, en écrivant dans Die Welt, autre publication de l’IC depuis Stockholm, le 16 février 1940, en plein pacte Hitler/Staline, un article qui sera ensuite diffusé clandestinement en France en mars 1940 dans une brochure intitulée « Un portrait », ce qui suit : « Blum unit en sa personne l’horreur du socialisme...qui engendre des chiens sanglants... la classe ouvrière ne manquera pas de clouer au pilori ce monstre moral et politique... ». Thorez avait aussi traité Blum de « de reptile répugnant » dans un autre texte adressé à son compère Jacques Duclos. Dès lors, « Plutôt Hitler que Blum », est la formule qui résume parfaitement l’attitude du PC « F » entre 1939 et 1941, PC « F », aujourd’hui entièrement partenaire de ce « Nouveau Front populaire », plein de haine, de morgue et de mensonges.

En résumé, cette diatribe, n’a jamais été prononcée par un quelconque homme de droite ou supposé, mais résulte d’une manipulation mémorielle des gauches et des communistes : une de plus.

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jeudi, 13 juin 2024

Elections européennes (suite), remigration, vous avez dit remigration !

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Michel Festivi 

Il y a des mots qui fâchent, des mots interdits, que les oukases des gauches qui suintent les proscriptions à tout va et se répandent partout, entendent définitivement bannir du vocabulaire. J’ai souvent écrit que la guerre des mots est capitale dans le combat des idées. Le terme de « remigration » en est l’exemple type. Pourtant à l’issue des élections européennes du 9 juin, force est de constater que ce vocable que nos adversaires islamogauchistes voudraient sulfureux, retrouve et va retrouver toute sa place dans la vie politique européenne, car ce n’est pas un gros mot. Prenons deux exemples, celui de l’Allemagne et de l’Autriche.

On se rappelle, que suite à une réunion fin novembre 2023 à Potsdam, entre des cadres de l’AFD et des membres de la CDU, il avait été envisagé l’idée un programme de retour dans leurs pays d’un certain nombre d’immigrés, et ce de toute façon en liaison avec les pays d’où ces immigrés étaient originaires. Pas de quoi secouer un chat donc ! A la suite de cette révélation, et pendant des mois et des mois, des centaines de milliers d’Allemands ont défilé dans les principales villes du pays demandant ni plus ni moins l’interdiction et la dissolution de l’AFD. Les dirigeants de la coalition gauchiste qui gouverne outre-Rhin n’avaient pas eu de mots assez durs contre « ces fascistes, ces nazis ». La bête immonde est toujours de retour, c’est bien connu.

 L’AFD qui avait le vent en poupe à la suite de plusieurs succès à des élections régionales ou municipales, était soudain donnée en totale perdition par tous les médias du système. Mais patatras, quelques jours avant le scrutin, lors de réunions de l’AFD, des immigrés avaient blessé au couteau de paisibles participants, même le Chancelier Scholz s’en était ému et avait dénoncé ces attaques. Les élections européennes allemandes ont apporté un démenti considérable aux prédictions funestes sur l’avenir de l’AFD.

Avec 15,9% des voix soit 4,5 points de plus qu’en 2019, elle se hisse en seconde position, derrière la CDU, devançant les socialistes du SPD. L’AFD conquiert 15 députés, 6 de plus qu’en 2019. Le SPD en perd deux, les verts 9. C’est la débâcle pour les partis de la coalition gouvernementale. C’est un revers cinglant pour tous les grands démocrates qui voulaient supprimer un parti politique toujours en ascension, et qui tremblent à des résultants exceptionnels pour l’AFD lors d’élections régionales en septembre dans l’est du pays. Il faut noter de surcroit la création d’un nouveau parti de gauche en Allemagne, mais qui s’est prononcé contre l’immigration et contre le soutien à l’Ukraine. Ce parti tout récent, dont l’acronyme est BSW, s’est constitué dans le cadre d’une scission de Die Linke, le parti d’extrême gauche. C’est un ancien membre du Parti communiste Est-allemand, Sahra Wagenknecht qui en a pris la tête. Ce parti tout jeune, vient d’obtenir 6,2% des voix et 6 députés. On en reparlera sûrement, car dans les zones de l’Est du pays il peut concurrencer l’AFD.

En Autriche, ce dimanche 9 juin, Le FPÔ, le Parti de la Liberté, annoncé aussi comme subclaquant, devient le premier parti du pays avec 25,4%, augmentant son résultat de plus de 8 points, et obtenant 6 députés, soit 3 sièges de plus. Des élections législatives sont prévues en septembre, là aussi le FPÔ pourrait arriver en tête et conquérir le pouvoir. Dans un article du 13 juin, Valeurs Actuelles nous apprend que Christian Hafenecker, le Secrétaire général du Parti, a demandé à l’Europe, le 11 juin la nomination « d’un commissaire à la remigration », car a-t-il précisé : « Ce que j’ai remarqué ces dernières semaines durant la campagne, c’est qu’il fallait avant tout une politique migratoire raisonnable, qu’il y a un besoin de remigration. ». Il y a fort à parier que notre Ursula Von der Leyen va s’étouffer de rage !

Le Chef du FPÔ, Herbert Kickl a quant à lui estimé que « les électeurs ont écrit une page d’histoire et exprimé la volonté d’ouvrir une nouvelle ère politique en Autriche et en Europe. » Une précision intéressante, le FPÔ siège au Parlement européen au sein du groupe Identité et Démocratie (ID), justement celui du Rassemblement National. Il faut toujours écouter ses alliés quand ils ont de bonnes idées.  

15:54 Publié dans Européennes 2024, Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 10 juin 2024

Les européennes en Espagne, le PSOE résiste, le PP l’emporte, mais Vox améliore ses positions.

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Michel Festivi 

Les élections européennes en Espagne, se sont déroulées dans un contexte très particulier après des élections régionales qui avaient vu au Pays Basque et en Catalogne des poussées indépendantistes fortes. D’autre part le gouvernement socialo-communiste de Pedro Sanchez, minoritaire, est contraint de tout céder et aux indépendantistes- comme une loi d’amnistie qui pose d’énormes problèmes juridiques et judiciaires-et à son extrême gauche communiste, multipliant ainsi les lois sociétales les plus ubuesques, comme la liberté quasi absolue de changer de genre, sans quasiment aucune contrainte.

Comme l’a dit très justement un commentateur politique, il faut toujours comparer des élections, aux précédentes de même nature. L’Espagne envoi 61 députés à Bruxelles, 2 de plus que lors du scrutin de 2019. Son système électoral est complètement différent du nôtre, car il n’existe pas la barre fatidique des 5% des suffrages exprimés. Les sièges sont attribués au fur et à mesure en fonction des pourcentages obtenus jusqu’à épuisement des 61 sièges. Ainsi la liste CEUS, de gauche qui a obtenu 1,61% des voix a eu un député. Les abstentions ont dépassé les 50%.

La victoire en termes de voix et de sièges est revenue au Parti Populaire de centre droit, le PP qui augmente très nettement son résultat de plus de 14 points, et obtient 22 sièges soit 9 de plus que précédemment. N’oublions pas de souligner qu’en 2019, le PP se trouvait embarqué dans une tourmente interne extrême, après sa chute gouvernementale de 2018, où il avait subi une motion de censure qui l’avait éjecté du pouvoir.

Le PSOE, qui fait l’objet de multiples accusations de détournements de fonds ou de favoritisme, résiste néanmoins, en obtenant 20 députés soit 1 de moins seulement qu’en 2019. Mais c’est Vox, le parti de Santiago Abascal, qui réalise un très bon score avec 9,62% et un gain de plus de 3 points et deux députés de plus soit 6 sièges. Il figure donc sur le podium très loin devant le 4ème parti, un ramassis de républicains, alliés au groupe européen des verts.

Ce résultat est d’autant plus méritoire, que suite aux législatives de l’an dernier, Vox qui avait chuté en nombre de sièges avait connu une période de forte instabilité. Un vieux dicton populaire ne dit-il pas que lorsqu’il y a moins d’avoine dans la mangeoire, les chevaux se battent entre eux ! Vox avait déjà démontré aux dernières élections régionales catalanes d’avril qu’il résistait très convenablement en maintenant son très bon score, obtenu deux ans auparavant.

De plus, cette fois ci, Vox était concurrencé par un tout nouveau regroupement, mouvement constitué ces toutes dernières semaines, et dénommé assez malicieusement Se Acabo La Fiesta (SALF), la fête est finie. Il s’agit d’un mouvement assez iconoclaste, se voulant anti-corruption, fondé par Alvise Pérez, qui déploie une activité intense sur les réseaux sociaux et qui veut pourfendre « l’état profond », souhaitant lutter contre la prévarication généralisée qui gangrène son pays. A cet égard depuis plusieurs mois, des proches de Pedro Sanchez, dont son demi-frère et son épouse, Begoña Gomez, sont dans l’œil du cyclone, avec des enquêtes judiciaires qui se multiplient. Pedro Sanchez se permettant une pression absolue sur la justice. Comme ces personnages douteux du PSOE sont suspectés d’avoir détourné aussi des fonds européens, le Parquet européen se mêle désormais de cette affaire, ce qui a rendu fou furieux Pedro Sanchez, qui avait menacé de démissionner il y a quelques semaines sur l’air du « Retenez moi ou je fais un malheur ».

Eh bien, Se Acabo La Fiesta, contre toute attente, obtient plus de 800 000 voix, faisant jeu égal avec les communistes de Sumar, et recueille 3 élus avec 4,59% des voix. Incontestablement, ce parti a mordu sur l’électorat de Vox, ce qui rend le résultat de Vox encore plus intéressant. Quelle est la philosophie de ce parti ?  Il est encore trop tôt pour le dire, les médias aux ordres le qualifiant invariablement « d’extrême droite ». Affaire à suivre.

A l’extrémité ouest de la péninsule, au Portugal, le parti de la droite forte, Chega, qui lors des dernières élections législatives avait fait une entrée en force au parlement avec 50 élus, obtient à ces élections auxquelles il se présentait pour la première fois, 9,8% des voix et 2 députés, derrière respectivement les socialistes portugais et l’alliance démocratique avec 8 et 7 sièges. Nous saurons dans les prochains jours dans quels groupes siègeront ces députés et comment se constitueront les groupes politiques qui refusent et le socialisme et le centrisme mou du PPE. 

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mardi, 04 juin 2024

Les derniers rebondissements des attaques islamogauchistes et LGBT

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Michel Festivi 

Islamogauchistes et LGBT même combat ? Chaque occasion est bonne pour avancer ses pions, tenter de faire exploser la société française, ses lois et ses mœurs, et marquer son territoire. Le combat est permanent et quotidien. La preuve nous en est donnée par un article de Boulevard Voltaire du 4 juin intitulé « Voile islamique et transidentité : les wokes s’attaquent à la carte de presse ».

BV nous relate que les renouvellements des cartes de presse se font au 31 mars de chaque année. Pour ce faire il est nécessaire de joindre une photo conforme aux normes applicables pour les cartes d’identités ou les passeports, c’est-à-dire, de face et tête nue, car cette carte de presse, dixit la Commission qui les délivre « accorde un grand nombre de droits en termes de circulation et d’accès à des personnes, des évènements, des lieux potentiellement sensibles, sans autre justification de son identité. »

Et bien que croyez-vous qu’il arriva ? Six associations de journalistes ou de pigistes « antiracistes » (sic) sont montés au créneau pour exiger que les photographies des femmes voilées puissent être acceptées, car, « cette mesure est raciste et islamophobe », et ce dans une tribune publiée inévitablement sur Mediapart le journal officiel des islamogauchistes et autres wokistes. Ces regroupements pro-islam entendent obtenir une révision du règlement de la Commission d’attribution car « la violence symbolique qu’on impose aux journalistes voilées, obligées de présenter une carte où elles sont dévoilées, est sans borne » expliquent-ils. Le 31 mai dernier, la Commission a rejeté ces arguments rappelant son règlement de n’accepter que des photos têtes nues et de face.

Florence Bergeaud-Blackler dans ses ouvrages et ses articles sur l’emprise des Frères musulmans en France et en Europe, nous rappelle en permanence l’action souterraine mais ô combien efficace des Frères, qui par la victimisation à outrance et les accusations de racisme permanentes, essaient d’imposer sournoisement la Charia, car il ne s’agit rien de moins que de cela, il n’y a que les aveugles et les sourds qui ne veulent pas le comprendre.

Mais, ce n’est pas tout. Ces mêmes associations militantes, sans doute aussi gavées d’argent public vraisemblablement, attaquent la commission sur un autre critère, le critère transgenre cette fois-ci. Car la Commission mentionnant l’identité des titulaires de la carte porte tout naturellement le prénom de la personne tel qu’il figure sur sa carte d’identité. Or, celles et ceux qui ont changé de prénom, sans que ce changement ne figure sur leurs documents officiels, exigent de la même manière, que ladite Commission fasse de même, car sinon il s’agirait de discriminations sexistes « transphobes, les journalistes doivent pouvoir changer leur prénom sur simple déclaration, sans faire figurer leur prénom de naissance. ». Je parie un euro que la Ligue des droits de l’homme (resic) va intenter un recours contre ce règlement d’un autre âge !

Cette alliance objective entre l’islamo gauchisme et les LGBT a de quoi surprendre. En réalité il ne s’agit que d’une alliance de façade, momentanée. Si par malheur l’islamisme se répandait et que la Charia soit, ce qu’à Dieu ne plaise, appliquée en France, les premières victimes de l’islamisme seraient les trans, les homosexuels et tous leurs congénères. Il suffit de se reporter aux lois du Maroc, de la Tunisie, de l’Algérie sans parler de l’Arabie Saoudite, du Pakistan et autres contrées comme l’Iran et l’Afghanistan. Boulevard Voltaire salue le courage de la Commission, souhaitons qu’elle soit ardemment soutenue par les pouvoirs publics.

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lundi, 20 mai 2024

Espagne : Pedro Sanchez vexé, provoque une crise avec l’Argentine de Javier Milei

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Santiago Abascal, chef de Vox, reçoit à Madrid le Président argentin Javier Milei

Michel Festivi 

Le socialiste Pedro Sanchez, hautain et arrogant, ne supporte pas que l’on lui jette au visage ses quatre vérités. Les socialistes peuvent tout se permettre, mais l’inverse n’est pas possible, c’est bien connu. Le vendredi 3 mai dernier, lors d’une réunion socialiste à Salamanque, l’un des seconds couteaux de Sanchez, le ministre des Transports Oscar Puente avait déclaré qu’ayant vu Javier Milei à la télévision pendant sa campagne électorale où il allait l’emporter « j’ignore si c’était avant ou après l’ingestion de substances, ...il est impossible qu’il gagne les élections ». Outre que Puente démontrait être un piètre politique, il est certain qu’il s’agissait d’une grave injure de la part d’un officiel du gouvernement espagnol à l’encontre du Président en exercice d’un pays qui entretien de longue date des relations politiques et économiques suivies avec l’Espagne. Ce ministre ne fut pas sanctionné et Sanchez laissa faire. Il faut dire que lui-même avait tenu des propos peu amènes à l’encontre de Milei pendant la campagne électorale argentine.

Aussitôt la présidence argentine s’est logiquement fendue d’un communiqué rejetant les calomnies et les injures de ce ministre, et a ironisé sur les difficultés actuelles du gouvernement espagnol empêtré dans toute une série de scandales, dont celui qui affecte l’épouse du Premier ministre. Ce communiqué faisait également cas des graves dangers que subissait l’Espagne, le séparatisme, l’immigration incontrôlée, et fustigeait la politique communisante qui attentait aux libertés économiques : « Sanchez a mis la classe moyenne en danger avec sa politique socialiste qui n’apporte que la pauvreté et la mort ».

Javier Milei s’est donc rendu cette fin de semaine à Madrid, à une réunion organisée par le parti Vox en vue des élections européennes, cela était prévu de longue date. Il est à noter qu’aucun membre du gouvernement espagnol n’était présent à la cérémonie d’investiture de Milei, seul le Roi s’était déplacé, ainsi d’ailleurs que Santiago Abascal le leader de Vox. Cette attitude du gouvernement socialo-communiste était particulièrement outrageante pour l’Argentine et les Argentins, il est vrai que Sanchez et ses alliés communistes préfèrent la dictature de Maduro au Venezuela, tout comme notre Mélenchon à nous.

Lors de cette réunion, Javier Milei a pourfendu le socialisme « Les élites mondiales ne réalisent pas à quel point la mise en application des idées du socialisme peut être destructrice. Elles ne savent pas le type de société et de pays que cela peut produire et le type de gens accrochés au pouvoir et le niveau d’abus que cela peut générer. » Et puis malicieusement, il n’a pu s’empêcher de rajouter sans nommer à aucun moment ni Pedro Sanchez, ni sa dulcinée Begoña Gomez « quand vous avez une femme corrompue, vous vous salissez et vous prenez cinq jours pour y réfléchir », faisant allusion au psychodrame cousu de fil blanc qu’avait provoqué Sanchez sur l’air du retenez moi ou je fais un malheur, il y a quelques jours.

Aussitôt, Sanchez est sorti de ses gonds socialistes pour exiger des excuses, Buenos Aires lui répliquant que c’était à lui de s’excuser « Il n’y a aucune excuse à faire. Aucune excuse. Je pense, au contraire, que le gouvernement espagnol devrait présenter des excuses pour ce qu’il a dit de Milei », a déclaré Guillermo Francos le ministre de l’Intérieur argentin. Madrid a décidé de rappeler son ambassadeur et de convoquer l’ambassadeur argentin.

Aujourd’hui le journal El Mundo titre « Sanchez ouvre une crise diplomatique à cause des attaques de Milei à l’encontre de sa femme avec une mise en scène sans précédent ». Quant au quotidien El Debate, il revient opportunément sur la tentative avortée (pour l’instant) de Sanchez de vouloir impliquer le Parti populaire dans sa guerre à visée électorale contre Milei. Même Vox a reçu un coup de téléphone d’un ministre de Sanchez, pour solliciter son appui contre Milei. Santiago Abascal a répondu « à ce ridicule appel téléphonique » pour tempêter « Que diable cela a à voir, s’agissant des problèmes de la femme du président avec la dignité et la souveraineté de l’Espagne ? » Bien sûr, le socialiste espagnol, chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell a pris fait et cause pour Sanchez contre Milei. Le journal très au centre El Español évoquant cette crise, pense que le PP est dans un difficile équilibre entre ses critiques au gouvernement en pleine campagne électorale des européennes et tenter aussi de mobiliser un électorat plus à gauche. D’ailleurs Feijoo, le chef du PP, comme à l’accoutumée tangue à droite et à gauche en critiquant Milei et Santiago Abascal. Il aurait pu se contenter de dire que cette polémique ne concerne pas l’Espagne dans sa souveraineté. 

En réalité toute cette histoire rend plus d’actualité que jamais cette formule éclairante de Winston Churchill : « Le vice inhérent au capitalisme, c’est le partage inégal de la richesse, la vertu inhérente au socialisme c’est le partage égal de la misère. ». Une vérité absolue quand on analyse les politiques socialistes en Espagne, comme en France.

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vendredi, 17 mai 2024

A-t-on le droit en France d’être « islamophobe » et penser que l’islam veut conquérir le monde ?

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Michel Festivi 

Cette question est de plus en plus prégnante, et les nombreuses attaques judiciaires des associations militantes, grassement gavées à l’argent public par nos impôts, contre celui qui ose brandir le danger de l’islam et de l’islamisme en sont la preuve formelle, avec très souvent à la clef de très lourdes condamnations, bien plus importantes que les « sanctions » qui frappent certains agresseurs ou manieurs de couteau.

Tout dernièrement, dans le Figaro Live du 16 mai, Philippe Val, l’ancien directeur de Charlie Hebdo, a déclaré « oui je suis islamophobe ». Bizarrement, ces vidéos et articles ont été supprimés et ne sont plus visibles, sauf le titre. Il y expliquait que l’on pouvait être « phobique » à une religion quand elle commence à exister par la terreur et la contrainte. Philippe Val, ancien de Charlie Hebdo et de France Inter n’est certainement pas ma tasse de thé, mais ses propos sont frappés au coin du bon sens, et venant d’un homme de gauche, cela, que l’on le veuille ou non, leurs donnent plus de poids médiatique que des paroles lancées par des personnalités de droite, selon le deux poids deux mesures trop bien connu.

Un exemple de ces contraintes, menaces, qu’impose l’islam en France. Les premiers attaqués sont des musulmans qui n’entendent pas pratiquer leur religion à la lettre, et nous savons que l’islam n’est pas une religion de la Liberté, mais de la soumission au texte. Toujours dans le Figaro du 16 mai, un article intitulé « Ces français d’origine maghrébine qui vivent sous la pression des musulmans radicaux », qui fourmille d’exemples de menaces, d’injures, d’insultes, d’agressions que subissent notamment des filles qui ne portent pas le voile, qui s’habillent comme des « européennes », ou qui mangent ou boivent de l’alcool pendant le ramadan. Tout cela est archi connu mais pas assez fustigé, notamment par les chefs des gauches, du PS à LFI en passant par les écolos, qui ont la dénonciation à sens unique. Pourtant ces personnes sont traitées de « chiennes », « d’arabes de service », « d’enfants de harki », « de faire valoir de l’extrême droite », sans que cela n’émeuve beaucoup nos macronistes ou gauchistes de service.

Le Parlement régional de Hambourg, cité-État, vient d’interdire tout vêtement dissimulant le visage dans les écoles, collèges et lycées de la ville, il était grand temps. Cette décision a été prise par le SPD et les verts et votée aussi par la CDU et l’AFD. Bien sûr l’extrême-gauche allemande représentée par Die Linke a voté contre. En Allemagne, comme l’éducation est de la compétence des Länders, chaque région a sa propre réglementation qui peut beaucoup varier.

Une très bonne nouvelle du côté des Pays-Bas, un accord gouvernemental de coalition a été trouvé, six mois après la victoire du parti PVV de Geert Wilders. Quatre partis de droite dont le PVV se sont unis pour gouverner. La presse annonce des mesures restrictives à l’immigration, l’annulation de certaines taxes et la construction de quatre centrales nucléaires, que du bon sens. A quand une même coalition chez nous ?

Chez nous justement, la presse vient d’annoncer comme en 2019, une liste musulmane pour les élections européennes « L’union des démocrates musulmans français », une tautologie de mensonges et de tromperies visiblement. Leur seul programme, « libérer la Palestine », et renforcer « l’éthique musulmane ». Comme quoi l’intrusion de la religion dans la politique n’en finit pas. Et comme le détaille Naëm Bestandji « Le voile est aussi un outil politique à la fois contre les musulmans, pour faire de l’intégrisme une norme et assigner à toutes les musulmanes à la frange extrémiste de l’islam par le voilement ; et contre la société, au service de la stratégie victimaire. ». Comme en écho à cette liste, en Iran la chasse aux femmes mal voilées redouble de brutalité. Le régime totalitaire théocratique islamiste a bien compris que sa perte viendrait de la libération des femmes, et accentue sa pression, par le biais de sa police des mœurs, sans qu’aussi personne ou presque ne s’en offusque. C’est cela qu’on veut nous imposer chez nous par l’entrisme islamiste.

Le combat patriote sera long, très long pour parvenir à mettre un terme à cette tentative de « totalitarisation » islamiste. Cela passe impérativement tout d’abord par un vote massif de sursaut national, utile et efficace, le 9 juin prochain.

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lundi, 13 mai 2024

Elections régionales en Catalogne : une Catalogne ingouvernable ?

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Michel Festivi 

Ce dimanche 12 mai ont eu lieu les élections régionales anticipées au Parlement de Catalogne, les dernières remontant à 2021. La communauté autonome de Catalogne, région de 32 106 km2 et peuplée d’environ 8 millions d’habitants, avait décroché l’appellation de « nationalité » dans son statut d’autonomie, remanié par la loi organique du 19 juillet 2006.

Il s’agissait de renouveler les 135 députés locaux. En 2021 l’ensemble de tous les partis indépendantistes, du centre-droit à la gauche extrême, avaient obtenu la majorité absolue, à savoir plus de 68 députés, et c’était Pere Aragonès, le chef de la gauche catalane, L’ERC, qui s’était fait élire, avec beaucoup de difficultés d’ailleurs, Président de la Comunidad, les partis indépendantistes étant en réalité très souvent en désaccord. Au demeurant, Aragonès avait dû dissoudre, en mars, le parlement catalan, le budget ne pouvant pas être adopté. Ces élections de 2024 se sont déroulées dans un climat très différent. D’une part, Pedro Sanchez, le Chef du gouvernement socialo-communiste, est passé par les fourches caudines des indépendantistes en faisant voter par les Cortès, la loi d’amnistie, blanchissant ainsi tous les condamnés pour sédition, cette loi est en cours d’examen au Sénat. D’autre part, les commentateurs dits avisés, laissaient entendre que les Catalans souhaitaient tourner la page et que l’on s’occupe plutôt de leurs difficultés du quotidien, le coût de la vie, le chômage, l’accès au logement et aux soins, l’amélioration des transports en commun très défectueux autour de Barcelone, on l’a encore constaté ce dimanche.

Mais Carles Puigdemont, le grand gourou,  après sept ans d’exil en Belgique, actuellement résident d’Argelès-sur-mer, perpétuel souffleur de braises et jeteur d’huile sur le feu, avait déclaré il y a quelques jours « l’unique option pour que Sanchez reste Premier ministre, est que Salvador Illa (le Chef du Parti Socialiste Catalan, le PSC allié au PSOE), ne soit pas Président de la Catalogne », bref, que les partis indépendantistes conservent la main, et que Sanchez continue de se soumettre, du pur chantage politique, mais qui avait parfaitement fonctionné jusque-là.

Finalement, avec une participation en hausse de 6,7% soit 57, 95% des électeurs inscrits, ce qui n’est quand même pas beaucoup, le parti socialiste de Catalogne dirigé par Illa, allié au PSOE est arrivé en tête avec près de 28% et 42 élus, 9 de plus qu’en 2021, suivi par le parti de Puigdemont, Junts avec 21,61% et 35 sièges, 3 de plus que précédemment. Quant à l’ERC, la gauche indépendantiste catalane, le parti du Président sortant Père Aragonès, elle subit une lourde défaite avec 13,68% soit 20 élus, 13 de moins qu’en 2021.

Aucun parti n’obtient la majorité absolue, et même aussi l’ensemble des partis indépendantistes réunis, contrairement à 2021, ce qui fait dire à certains que la Catalogne serait devenue ingouvernable. Puigdement, depuis Argelès-sur-Mer, a d’ores et déjà exigé de Pedro Sanchez de pouvoir gouverner « Il y a de la marge pour un gouvernement solide d’obédience nettement catalane », a-t-il déclaré depuis son fief. Mais l’ERC a fait savoir, pour le moment, qu’elle resterait dans l’opposition, compte tenu de sa lourde défaite et sans doute aussi d’une crise interne. Les tractations vont aller bon train, pour élire le Président du parlement et le Président de la Généralité, qui serait susceptible de former un gouvernement local. Peut-on envisager une alliance PSC/Junts ?

A droite, les visages étaient plutôt souriants paradoxalement. Le Parti Populaire, qui en 2021 était en pleine déconfiture, obtient 10,97 % et 15 sièges contre seulement 3 en 2021, mais on notera, que le parti centriste Ciutadans qui avait eu 6 sièges en 2021, ne se présentait pas. Le PP est le parti qui a le plus progressé. Vox, aussi est soulagé, il maintient ses 11 députés obtenus en 2021, avec 7,96%, et c’était alors la première fois que le parti de Santiago Abascal entrait au parlement catalan. La Catalogne est une terre de mission pour Vox et il s’en sort très bien, avec un PP au plus haut qui ne le concurrençait pas en 2021.

En tout cas, une chose est certaine, l’ensemble des partis indépendantistes font nettement moins bien qu’en 2021, mais aucune formation politique n’est en mesure de gouverner seule, et des alliances sont donc indispensables. N’oublions pas qu’aux Cortès, le parti Junts de Carles Puigdemont, avec ses 7 élus peut à tout moment faire tomber Pedro Sanchez. En 2021, il avait fallu des semaines et des semaines pour parvenir à un accord entre indépendantistes alors majoritaires. Quand sera-t-il cette fois-ci ? Beaucoup de commentateurs pensent que rien de positif n’arrivera avant les élections européennes du 9 juin ? Je serai donc amené, je pense, à vous en reparler.     

 

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vendredi, 03 mai 2024

Face à l’islamisme et à l’islamo gauchisme, on ne s’en sortira pas avec du laïcisme

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Michel Festivi 

Peut-on utilement lutter contre le totalitarisme islamiste en brandissant « les valeurs » de la république et de la laïcité ?  C’est toute la question posée depuis des années par ceux qui prétendent que « les valeurs des lumières », pourraient être un rempart suffisant contre l’intrusion, l’infiltration de l’islamo gauchisme dans toutes nos sociétés occidentales.

Or, le constat est simple, c’est un échec absolu, on le voit tous les jours. Pourtant certains et certaines y croient encore, souvent de bonne foi, comme cette intellectuelle d’origine iranienne, Abnousse Shalmani qui vient de publier, Laïcité, j’écris ton nom, et qui a été interrogée par Alexandre Devecchio pour le Figaro.

Cette journaliste, arrivée en France avec sa famille en 1985 fuyant le régime des Mollahs, a publié plusieurs livres dénonçant le totalitarisme théocratique qui s’est abattu sur son pays en 1979, alors qu’elle n’avait que deux ans. Elle s’est opposée à l’écriture dite inclusive, elle refuse le vocable affreux « d’écrivaine » et se revendique écrivain, ce qui la rend plutôt sympathique. Mais elle persiste à penser que l’universalisme et l’humanisme seraient des remparts suffisants contre cette barbarie. Cette barbarie qu’elle a connu en Iran avec « ces femmes corbeaux » qui officient comme gardiennes de la morale publique. Elle s’est ensuite justement indignée et mise en colère en voyant en France des femmes « enfoulardées », comme elle les nomme.

Dans cet entretien, elle rappelle opportunément que : « la révolution en Iran est née de la jonction entre communistes et islamistes ». C’est absolument vrai, les communistes iraniens, soutenus par Moscou, ont été les marchepieds des théocrates chiites, avant de se faire trucider les uns après les autres, par les hommes de Khomeiny. Cette collusion remonte à loin, à Lénine, qui dès 1920 avait soutenu les islamistes des marches de l’empire soviétique. Pierre-André Taguieff l’a parfaitement mis en évidence dans plusieurs de ces ouvrages récents, tant les communistes que les nazis ont soutenu les islamistes. D’ailleurs on perçoit bien en France cette adéquation systématique des thèses islamistes avec la gauche et l’extrême gauche, comme LFI et Jean Luc Mélenchon. Ne pas comprendre que la soi-disant « cause palestinienne » ne sert que l’islamisme est très dangereux, et beaucoup s’y laissent prendre, par aveuglement ou ignorance.

Mais là où le bât blesse, c’est que Abnousse Shalmani, pour lutter contre cette pieuvre, n’entend opposer que des théories fumeuses comme « l’universalisme, l’humanisme, la laïcité etc... ». Ces « ismes » ne pourront jamais offrir une défense efficace contre l’envahissement qui nous submerge. Nous nous en sortirons, qu’avec du courage politique et en reprenant en main nos vraies valeurs, celle de la France, notre mode de vie, nos mœurs, nos traditions.

Pour cela il faut couper les vivres à toutes les associations militantes qui ne sont que les bras armés de l’islamisme. Il faut imposer le non port du voile partout dans l’espace public, et notamment dans les activités périscolaires, interdire clairement aux mères accompagnatrices de venir voilées. Interdire tout port du voile dans les lieux comme les assemblées communautaires, communales, régionales etc... Il faut punir très sévèrement toutes les personnes qui prônent la non mixité, ou qui imposent à leurs femmes, filles et mères de pas pouvoir se faire examiner par un médecin homme par exemple. Les exemples abondent et ont pourrait les multiplier. Un organisme, il faut le souligner, se bat en France pour lutter contre l’islamisme, c’est la Fédération Française de Football, la FFF. Elle est quasiment la seule en Europe à résister à cette prégnance. Elle a fermement refusé tout port de l’hidjab pour les joueuses, la justice lui a donné raison, et le président de la ligue de football amateur vient de prescrire pour les garçons, l’interdiction du port de collants et de casques sur le terrain, « sauf raisons médicales avérées », ce qui se multipliait au nom du coran, dissimuler ses cuisses, ses genoux et ses mollets, comme le révèle Valeurs Actuelles, dans sa lettre quotidienne du 2 mai dernier. C’est cette lutte de tous les jours qu’il faut intensifier, et ne rien laisser passer.

En tout cas, terminons par une excellente nouvelle. Nicolas Bay, qui se présente sur la liste Reconquête, avait qualifié le dénommé Médine, un gesticulateur de rap, de « proche de la mouvance islamiste des Frères musulmans », car le Conseil Régional de Normandie, présidé par Hervé Morin avait cru devoir accorder une subvention pour la réalisation d’un documentaire sur ce personnage. Poursuivi en diffamation par Médine, Nicolas Bay a été relaxé ce 2 mai par le Tribunal de Paris. Là aussi la lutte contre l’islamisme passe par un refus absolu de financer ceux qui avancent imperturbablement leurs pions, ce que le très centriste Hervé Morin ne semble décidément pas comprendre, espérons que les électeurs normands s’en souviendront.

   

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lundi, 29 avril 2024

Nouvelles (mauvaises) d’Espagne, et psychodrame de Pedro Sanchez

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Michel Festivi 

Décidemment, l’Histoire continue d’être falsifiée aussi en Espagne. Tout dernièrement, je passais par Avila, magnifique vieille ville fortifiée de Castille, haut lieu de la Geste de Sainte Thérèse. Visitant la Cathédrale, je m’approchais d’une affichette où figuraient de vieilles reproductions photographiques représentant quatre ecclésiastiques, et à la vue des tenues et des physionomies d’une époque révolue, j’en concluais immédiatement que ces quatre béatifiés avaient été massacrés par des révolutionnaires, ce que me confirma une rapide recherche.

On aperçoit très souvent dans la plupart des cathédrales espagnoles de vieilles plaques relatant le sacrifice de curés ou d’évêques exécutés au début de la guerre civile avec en général cette indication « assassinés par les marxistes », comme à Grenade ou encore à Guadix, Almeria, où comme à Ségovie « tombés pour Dieu et pour l’Espagne ».  Mais ici à Avila, non, ce panonceau en carton, remplaçant vraisemblablement une ancienne plaque de marbre, portait une mention mensongère minuscule, à peine lisible : « martires del siglo XX en España ». Quelle ignominie de la part de cette Eglise honteuse, qui a accepté cette falsification, sans doute à la demande des autorités. Non, ce n’est pas « le XXe siècle » qui a assassiné ces quatre sacerdotes. Ils ont été au tout début de la guerre civile en juillet et août 1936, exécutés par des anarchistes de la FAI pour certains ou des communistes. Que ce soit les communistes libertaires, ou les communistes marxistes-léninistes, ils sont responsables en Espagne du massacre d’environ 10 000 religieux et religieuses, entre 1931 et 1939 et de la destruction de milliers de bâtiments et édifices consacrés, outre d’actes de barbaries innommables. Je développe tout cela dans mon livre, L’Espagne ensanglantée, publié chez Dualpha en 2022.

Dans un récent excellent article sur le site Nouveau Présent, Anne Le Pape, recensant le film Opération Prophète, sur la vie mémorable du Cardinal Stefan Wyszynski primat de Pologne, qui lutta héroïquement pied à pied contre le communisme, estime avec juste raison que « on ne peut rien comprendre à l’histoire du XXe siècle si l’on ignore le rôle majeur qu’à tenu le communisme... » Raison de plus pour rappeler, notamment à nos jeunes générations, les malheurs considérables qu’engendra et continue d’engendrer cette idéologie de la mort et de dénoncer les mensonges que l’on nous assène en permanence à son propos, car les gauches reproduisent toujours ces mêmes désinformations, aidées grandement par des médias complaisants.

Quant à l’Espagne d’aujourd’hui, gouvernée par une coalition socialo-communiste des plus sectaires, elle vient de voir au Pays Basque le parti EH Bildu, successeur des terroristes sanguinaires de l’ETA, faire jeu égal avec le parti national basque, le PNB, qui dominait depuis 40 ans la vie politique basque. Mais attention ce parti soi-disant « national », n’est rien d’autre qu’une courroie de transmission du socialisme, et n’a de « national » que le nom. Dans les années trente, il s’était allié, toute honte bue, avec les gauches révolutionnaires contre le Mouvement national, alors que pourtant ses députés avaient rejeté la constitution anticléricale de 1931, et aujourd’hui, aux Cortès, sa poignée d’élus soutient Pedro Sanchez, l’un des plus fanatique premier ministre que l’Espagne ait connue. D’ailleurs, le PNB va continuer à gouverner le Pays basque en s’alliant avec les représentants du PSOE local.

L’Espagne de la réconciliation est morte et enterrée depuis l’arrivée au pouvoir des socialistes José Luis Zapatero et de Pedro Sanchez. Justement en la Basilique d’Avila se trouve le tombeau d’Adolfo Suarez et de son épouse, natifs de cette région. Adolfo Suarez fut le premier chef de gouvernement de la transition « dite démocratique » en 1976. Il mit à bas tout l’édifice franquiste avec la complicité et l’appui de Juan Carlos.  Suarez avait été pourtant un militant du Movimiento. Son tombeau porte l’inscription « La concordia fue posible ». Suarez avait rêvé d’une Espagne réconciliée, il en a été pour ses frais. Les révolutionnaires socialistes et communistes se sont vite chargés de lui remémorer qu’avec eux, point de concorde possible. Les exhumations des corps de Francisco Franco et de José Antonio Primo de Rivera, del Valle de los Caidos, en sont les manifestations les plus emblématiques, comme celle du Général Queipo de Llano, pourtant ardent républicain et franc-maçon, mais opposé aux gauches et aux désordres, d’une chapelle de Séville où il était inhumé depuis 1951.

Les gauches ont cette force maléfique de ne jamais renoncer et de toujours agir sur le terrain mémoriel. Les droites, la plupart du temps se contentent de regarder passer les trains de l’Histoire.  

Enfin, Mercredi dernier, atteint par des plaintes pour trafic d’influence et corruptions contre son épouse, Sanchez avait annoncé qu’il se mettait au vert jusqu’à lundi et annoncerait s’il démissionnerait ou pas. Finalement, il reste, après avoir polarisé l’attention sur ses errements « d’adolescent », comme l’ont qualifié ici, certains commentateurs. En réalité, tout cela était cousu de fil blanc, pour reprendre la main et rameuter ses troupes avant les élections catalanes du 12 mai et les élections européennes du 9 juin. Sanchez vient d’annoncer des contre-attaques contre les derniers médias non soumis et les juges qui résistent encore. Les accusations contre « la droite et l’extrême droite » fleurissent, et les incertitudes n’ont jamais été aussi grandes dans un pays divisé comme jamais et gouverné depuis 2018 par des socialistes minoritaires qui donnent en permanence des gages à l’extrême gauche et aux indépendantistes de tout poil.

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vendredi, 19 avril 2024

La Belgique soumise à l’islamogauchisme : des patriotes français et européens interdits de réunion

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Michel Festivi 

Il n’y a pas qu’en France ou des souverainistes, des patriotes, des défenseurs de la France et des français, des traditions européennes, sont frappés d’ostracisme et interdits de réunions publiques. La Belgique vient il y a quelques jours de connaître un épisode de censure volontaire et terrifiante et une atteinte majeure à la liberté d’expression, de réunion.

Une conférence sur deux jours, qui devait discourir sur la préservation de l’État-nation, sous l’égide de la Fondation Edmund Burke et l’Institut Herzl, « la conférence sur le conservatisme national » réunissant notamment Viktor Orban, Éric Zemmour ou encore Nigel Farage avait été interdite à Bruxelles, avant que le Conseil d’état belge ne l’autorise finalement. Car l’interdiction aurait présenté une atteinte sérieuse au droit de réunion et a écarté toute idée de menace pour la sécurité publique dixit cette sentence de justice. C’est le bourgmestre de Saint-Josse-ten-Noode qui avait pris cette scandaleuse décision, envoyant même sa police pour empêcher les participants de se réunir. En réalité, il s’agissait d’une conférence internationale, qui devait rassembler une quarantaine d’intellectuels, politiques ou chercheurs, dont Madame Florence Bergeaud-Blackler (1), docteur en anthropologie et chargée de recherche au CNRS, bien connue chez nous pour dénoncer les réseaux fréristes et hélas aussi subir des menaces de mort, nécessitant même une protection policière.

La conférence a d’abord été interdite par le bourgmestre socialiste de Bruxelles, puis elle a été déplacée à l’hôtel Sofitel, qui a renoncé à l’accueillir, sur les instigations du bourgmestre d’Ettebeek où se situe l’hôtel, pourtant conservateur lui, Vincent de Wolf. Enfin l’édile de Saint-Josse, un dénommé Emir Kir l’a ensuite aussi interdite. Comme l’explique Mme Bergaud-Blackler dans une tribune au Figaro, ce drôle de bourgmestre, « a expliqué que les invités eurosceptiques et les personnalités d’extrême droite étaient de nature à entraîner des troubles à l’ordre public. ». On remarquera la collusion liberticide entre des socialistes et des personnalités soi-disant de droite. En France aussi on connaît ça.

Car, souligne Mme Bergeaud-Blackler « derrière la tentative de censure de la droite à Bruxelles, l’islamisation « douce » de la Belgique », se profile. Elle dénonce l’emprise islamiste sur la plupart des partis belges, le vote musulman étant considérable dans certaines communes. On peut faire aussi ce parallèle en France. En Belgique on assiste précise-t-elle « régulièrement à des manifestations pro-Palestine et antisémites...on y reçoit un imam qui psalmodie des sourates au parlement bruxellois. ». En France aussi les manifestations propalestiniennes sont des adhésions certaines au terrorisme islamiste.  Car tout se tient, les appuis à la Palestine, et l’islamogauchisme même combat ! Ne pas le voir c’est être au mieux aveugle, au pire, complice.

A Bruxelles, on ne parle pas ouvertement d’islamisme, on cache cela derrière le fallacieux vocable de « diversité ». Elle souligne aussi, qu’Emir Kir, qui est d’origine turc serait proche du mouvement des Loups gris, complètement phagocyté par l’islamisme turc de Monsieur Erdogan. Les communautés turques et marocaines étant très importantes nous explique-t-elle. Et de relater qu’une exposition de 2017 s’intitulait « L’Islam c’est aussi notre histoire », les Frères musulmans et le salafisme se sont implantés en Belgique dans les années 1970/1980, ne rencontrant aucun obstacle à leur progression. Comme l’a souligné un Sénateur belge honoraire, Alain Destexhe « ....la place toujours croissante de l’islamisme dans l’espace public, font peu à peu sortir Bruxelles et la Wallonie du champ de la démocratie occidentale, tout est fait pour censurer les courants de droite », la France en prend-elle aussi le chemin ? En tout cas ni Charles Michel, ni notre Ursula européenne, pourtant prompts à réagir, quand ça penche à gauche, « n’ont jugé utile de condamner cette interdiction, comme si leur cher état de droit s’accommodait fort bien du déni de démocratie », relève ce Sénateur.

Espérons aussi qu’en Belgique comme en France, les résultats du 9 juin profitent largement aux partis qui se réclament de cette lutte contre ces totalitarismes. 

Note :

(1) Bergeaud-Blackler a également été dénoncée comme un « auteur de travaux controversé sur l’islam politique ». Les médias ont de plus qualifié cette réunion de meeting politique, alors qu’il s’agissait d’une conférence internationale, avec aussi la présence de Suella Braverman parlementaire et ministre britanique conservateur, très en pointe en faveur du Brexit et contre l’immigration, et c’est un avocat belge, invité à la conférence, qui a saisi le Conseil d’état, le Premier ministre belge, Alexander De Croo, d’un parti dit « libéral », critiquant cette interdiction, mais ne bougeant pas le petit doigt pour la faire maintenir, on est libéral mais surtout pas pour les libertés. Comme le signale l’anthropologue française « Bruxelles est un microcosme favorable à l’islamisme, où, désormais, tout groupe politique situé à droite du mouvement réformateur est accusé d’être d’extrême droite. » On retrouve ces mêmes élucubrations en France avec LFI et les écolos par exemple, pour qui le Modem serait presque fasciste !

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mercredi, 17 avril 2024

Charia, « islamisme d’atmosphère », et autres considérations sur la France actuelle

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Michel Festivi  

Des agressions se sont multipliées ces quelques derniers jours en rapport avec les pratiques de l’islam. Une adolescente qui ne respectait pas le ramadan en Alsace s’est fait frapper dans un bus ; une autre jeune fille a été gravement molestée à Montpellier car elle s’habillait à « l’européenne » ; un afghan à Bordeaux a mortellement poignardé un musulman et blessé son comparse car ils buvaient de l’alcool, le jour de l’Aïd ; le gérant d’un magasin a fait la Une de l’actualité, menacé de mort plus de cent fois, car il avait osé refuser d’employer une femme voilée dans son commerce, les réseaux sociaux se sont affolés. Tout dernièrement un adolescent de 13 ans a été roué de coups pour avoir diffusé la vidéo « d’une jeune fille qui danse ». Sans parler du tabassage à mort d’un gamin de 15 ans, par deux frères qui ne supportaient pas que leur sœur corresponde avec ce dernier, et on pourrait multiplier les exemples.

C’est Gilles Kepel, universitaire et spécialiste de l’islam, qui avait pour qualifier ce genre de faits désormais récurrents, employé l’expression de « djihadisme d’atmosphère ».  Il se refusait à évoquer « des loups solitaires » à juste raison. Pourquoi ? Car « ils ont été formatés, ils ont subi ... une mise en condition ». En Angleterre, 32% des musulmans veulent imposer la charia et 52% souhaitent rendre illégale toute représentation de Mahomet. Avec un premier ministre écossais d’un militantisme islamiste avéré, la Grande Bretagne prend une très mauvaise direction.

Dans un entretien au Figaro, Razika Adnani, qualifiée d’islamologue, va à l’essentiel « Les actes de violences que la France a connus... révèlent un désir de soumettre les musulmans de France à la charia... ». Car « c’est au nom de l’islam qu’on impose la charia ». Contrairement à tous les discours convenus et fallacieux de nos politiques, à de très rares exceptions près, le coran contient des sourates et des versets qui imposent un mode de vie et des relations humaines spécifiques, aux antipodes de nos mœurs et traditions, qui composent des règles qui font la charia.

Et d’enfoncer le clou pour tous ceux qui en France ne veulent pas comprendre et se bouchent les yeux et les oreilles « Pour les musulmans, l’islam n’est pas dissociable de la charia, c’est-à-dire de sa dimension juridique. ». Et de souligner, que la très grande majorité des pays musulmans pratiquent à des degrés divers la charia. Effectivement peu ou prou on applique la loi sur l’héritage qui veut qu’une fille aura moitié moins qu’un garçon, qu’une musulmane ne peut pas se marier avec un non musulman, ce faisant, la femme même majeure doit avoir un tuteur homme musulman, que la répudiation masculine est permise, que l’homme peut avoir quatre épouses et des concubines, qu’en justice il faut le témoignage de deux femmes pour égaler celui d’un homme, que la violence conjugale masculine est permise et acceptée etc...Toutes ces règles juridiques résultent du coran lui-même et sont appliquées avec plus ou moins de rigueur dans les pays musulmans selon que l’on se trouve en Tunisie, ou en Algérie, en Arabie Saoudite, au Pakistan, au Bangladesh ou pire encore en Iran ou en Afghanistan.

Et ce sont ces préceptes que des musulmans veulent voir appliquer en France et dans les pays européens. Et notre islamologue d’indiquer « L’islam est une religion qui se vit et existe davantage dans l’espace public que dans l’espace privé. » La pression sociale est en effet considérable, il suffit de se rendre dans certains quartiers pour le constater. Pour s’en sortir, elle préconise, ce que l’on appelle de nos vœux depuis des lustres, la fermeté de l’état, sa totale détermination à lutter contre l’islamisme, je rajouterai la sévérité absolue des peines pénales contre ceux qui enfreignent la loi, l’expulsion systématique de tous les délinquants étrangers, la lutte drastique contre l’immigration surtout illégale. On n’en prend pas le chemin hélas.  

Enfin, Razika Adnani appelle à en finir avec les idées totalement erronées, mais diffusées en permanence, en boucle, par nos médias, nos intellectuels, nos journalistes, nos politiques du moins très majoritairement : « Ce n’est pas l’islam mais seulement les musulmans » ou « ce n’est pas l’islam, mais l’islamisme ». Elle milite pour que les intellectuels musulmans proposent à leurs coreligionnaires un islam tourné vers la modernité, c’est-à-dire débarrassé de la charia et de toutes les règles juridiques. Cela n’est pas nouveau, mais chaque fois qu’une personnalité musulmane s’y est essayée elle a été au mieux rejetée et ostracisée de sa communauté, au pire, passée par le fil de l’épée, les exemples historiques abondent. Et elle revient sur le concept « d’islamophobie » qui n’est qu’un artifice des fondamentalistes et des Frères musulmans, pour stigmatiser et brider la pensée. Mais le problème est que contrairement à ce qu’elle indique à la fin de cet entretien, les autorités françaises n’ont rien compris au phénomène, ou ne veulent pas l’aborder ou le comprendre, et n’ont pas pris conscience de l’ampleur de la menace islamiste qui envahit et s’empare nos sociétés occidentales.

Très grave aussi, le linguiste Alain Bentolila vient de dénoncer que « dans certains quartiers, les filles se voient reprocher tout succès scolaire trop affiché ». Elles sont menacées, nous explique-t-il par « une police des mœurs », un peu comme en Iran ou dans d’autres pays musulmans. Oui décidément, la charia avance dans notre pays, mais les autorités regardent ailleurs. Forçons-les à voir et à agir, par notre vote du 9 juin par exemple.

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lundi, 15 avril 2024

# Me Too, de l’exaspération en général, à certaines conséquences jouissives en particulier

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Michel Festivi 

Loin de moi l’idée d’approuver ce phénomène # Me Too, qui s’apparente la plupart du temps, à des dénonciations collectives et unilatérales, ou les grands principes juridiques qui ont fondé notre état de droit sont en permanence bafoués : vociférations d’accusations publiques souvent incontrôlables et invérifiables, attaques ad hominem qui bafouent allègrement la présomption d’innocence et qui font fi d’un débat contradictoire et mesuré, on a parfois l’impression de se retrouver devant un tribunal révolutionnaire, ou accuser c’est condamner, comme aux plus beaux jours de la Convention Robespierriste ou de la révolution culturelle chinoise, les tueries de masse en moins. On jette des noms en pâture, et peu importe si les dénoncés ne seront jamais condamnés, le mal est fait et très largement fait. De plus, ces charpies misandres en mal de notoriétés et de talent, m’indisposent au plus haut point. D’autant que les vraies questions ne sont jamais abordées, comme le lien entre les viols et l’immigration, ce que font elles, avec courage, le collectif Némésis par exemple.

Mais parfois, en certaines occasions, il faut bien reconnaître que ce mouvement d’éructations peut receler quelques petits plaisirs jouissifs. Lorsque des grands gourous médiatiques de l’islamisme ou de l’extrême gauche se font prendre dans ses filets, et qu’ils disparaissent même provisoirement de nos petits écrans, alors qu’ils y faisaient la pluie et le beau temps comme donneurs de leçons permanents, j’avoue que cela me procure un plaisir non dissimulé. Non pas que je les regardais à la télévision, non, je préfère lire des livres, regarder ou écouter des radios ou télés alternatives, ainsi que lire mes journaux iconoclastes préférés.

Mais savoir que le bon peuple se trouve privé des Tariq Ramadan, des Gérard Miller, ou des Patrick Pelloux, me rend de bonne humeur. Commençons par notre Tariq national si j’ose dire. Pas une émission sur l’islam ou ses à-côtés sans qu’il ne fût invité pour distiller sournoisement ses théories des Frères musulmans, devant des journalistes et des publics béats, ignares et incultes. Sa tâche était facile et le venin qu’il dispensait s’écoulait à profusion. Mais empêtré qu’il est aujourd’hui, il a désormais d’autres chats à fouetter. Ce petit-fils du fondateur des Frères musulmans n’avait pas son pareil pour répandre allègrement son idéologie islamiste. Accusé de plusieurs viols ou agressions sexuelles, faits qu’il conteste et qu’il a toujours contesté, et malgré une détention provisoire, il a été acquitté en Suisse et le Parquet en France vient de demander son renvoi pour un viol, sur quatre accusatrices, qui la plupart du temps furent ses affidées, peut-être bénéficiera-t-il d’un non-lieu ou d’un acquittement ? Mais sa mise sur la touche médiatique ne peut que nous réjouir.

On vient d’apprendre, ce 12 avril, qu’une nouvelle plainte aurait été déposée à l’encontre de Gérard Miller, grand gourou des émissions de télévisions gauchisantes et abrutissantes, les Michel Drucker, les Laurent Ruquier etc. L’enquête parue dans le périodique Elle avait lancée l’accusation, et depuis elle s’est propagée comme une traînée de poudre, 67 femmes, souvent très jeunes au moment des faits allégués l’auraient accusé. Apparemment tout ce petit monde médiatique de l’entre soi endogamique gauchiste connaissait les travers de celui qui était dénommé « Divan le terrible », ou « le psy rouge à paillettes », qu’il faisait « son marché » dans le public féminin de ces émissions. Cet icone de la télévision française, donnait en permanence des leçons au monde entier, et surtout déversait son idéologie, depuis plus de vingt ans, idéologie de gauche bien sûr, lui qui fut membre des Jeunesses communiste, puis un maoïste invétéré, que les quelques 60 millions de morts chinois n’ont jamais perturbés. Certes, en janvier dernier Miller a fait savoir qu’il « n’avait jamais contraint personne », et « qu’il était prêt à répondre sur chacun des faits reprochés ». En tout cas, et pour l’instant, il est médiatiquement muet, enfin !

Autre phénomène gauchiste dans la tourmente, c’est l’inévitable Patrick Pelloux, systématiquement invité toujours et encore chaque fois qu’il fallait aborder les problématiques de l’hôpital public. Cet « urgentiste », qui semblait ces derniers temps, plus occupé à la télévision ou à des tâches syndicales qu’à l’hôpital, a vu une infectiologue, chef de service hospitalier l’accuser « de harcèlement moral et sexuel » dans le cadre d’une enquête de Paris Match. Elle avait écrit un livre en 2023, ou déjà elle le mettait en cause sans le nommer. Pelloux, qui a soutenu en 2019, la liste communiste aux européennes, qui a soutenu SOS racisme, qui souhaite que les immigrés clandestins soient régularisés, qui voulaient que l’obligation vaccinale contre le Covid soit étendue aux enfants, fut de toutes les invitations médiatiques pour hurler et critiquer systématiquement et donner son avis péremptoire. Il semblerait que d’anciens ministres de la Santé, comme Roselyne Bachelot ou Agnès Buzyn auraient été informées de ses agissements pour le moins « inappropriés ». Pelloux conteste avec force ces accusations. Il s’est dit « sidéré » et invoque de la diffamation à son égard. L’affaire n’aura peut-être pas de suite car l’infectiologue qui l’accuse n’entend pas porter plainte en l’état. Mais un éternel donneur de leçons gauchiste dans la tourmente, voilà qui n’est pas à proprement parlé pour me déplaire.

J’ai évoqué ces trois personnages, car ils sont emblématiques d’une télévision à sens unique, où systématiquement toujours les mêmes étaient et sont invités pour déverser leur bile gauchiste ou islamiste devant des parterres « d’idiots utiles ». J’aurais pu en retenir d’autres, tant la vindicte médiatique s’est répandue. Mais une fois de plus, les gauches entendent systématiquement se situer dans le seul camp du bien et repousser tous ceux qui pensent le contraire dans le camp du mal. Cette tempête médiatique qui les assaille fait donc le plus grand bien. Si au moins nos « grands médias » pouvaient essayer enfin, d’assurer le pluralisme, ce qui est leur mission première. Mais on en est loin.

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samedi, 06 avril 2024

Les massacres de Katyn, les mensonges communistes russe et français dans toutes leurs horreurs

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Michel Festivi 

Début avril 1940, il y a quatre-vingt-quatre ans, les communistes soviétiques commencèrent, sur ordre, les massacres de masse à Katyn ou dans d’autres lieux des environs. Ces hécatombes feront près de 22 000 victimes, exactement 21 857 prisonniers, du côté de Smolensk à 50 km de la Biélorussie. Les soviétiques profiteront ainsi des pactes Hitler/Staline d’août et septembre 1939, qui leur avaient permis de se faire octroyer par les nazis la moitié nord de la Pologne, les pays Baltes, la Bessarabie et la Bucovine du Nord.

C’est ainsi que l’élite polonaise fut anéantie sciemment, car les officiers polonais ainsi abattus d’une balle dans la nuque, étaient souvent des officiers de réserve c’est-à-dire que dans le civil ils étaient professeurs, ingénieurs, avocats, médecins, fonctionnaires, l’épine dorsale du pays. Il fallait détruire la Pologne pour qu’elle ne puisse plus se relever.  

Mais le plus édifiant dans cette affaire d’extermination de masse, ce n’est pas le nombre des victimes, ni la façon dont elles furent exécutées, car le communisme léniniste, trotskiste, stalinien, maoïste, castriste, cambodgien etc. en a assassiné et en assassinera des millions et des millions d’autres, non, ce qui fut terrifiant, c’est l’édification du mensonge à un niveau très rarement atteint.

La mystification est intrinsèquement liée au communisme et au marxisme léninisme. Lénine n’avait-il pas écrit en 1920 dans La maladie infantile du communisme « il faut consentir tous les sacrifices, user même, en cas de nécessité, de tous les stratagèmes, user de ruse, adopter les procédés illégaux, se taire parfois, celer la vérité... et y accomplir la tâche communiste. »

Ce génocide de classe fut décidé par Lavrenti Béria, patron tout puissant du NKVD, - l’un des plus grands tortionnaires de l’histoire, bien pire qu’Himmler et Heydrich, notamment par le nombre de victimes qu’il a sur la conscience -, ce dernier dans un document officiel en date du 5 mars 1940, qui sera retrouvé dans les archives, en plein pacte avec Hitler, demanda à Staline l’autorisation de ces boucheries. C’est ainsi que sur cet écrit, figure les accords signés de Staline, Vorochilov, Molotov, Mikoyan, Kalinine et Kaganovitch, c’est-à-dire de l’ensemble des chefs communistes soviétiques. Staline qui s’y connaissait en bourreau sanguinaire, présentait souvent Béria comme « notre Himmler. »  

Pendant 50 ans, les soviétiques attribueront ces décimations aux nazis et les accuseront de ces faits. Effectivement, lorsque les troupes de la Wehrmacht à l’été 1941, pénètreront dans ces steppes et forêts, elles découvriront ces charniers grâce aux populations locales qui les conduiront sur les sites. Aussitôt, les Allemands firent venir des médecins, la Croix rouge, pour qu’une fois une partie des corps déterrés, ils puissent fixer la manière dont ces malheureux avaient été abattus. On retrouva les cadavres putréfiés enveloppés dans leurs uniformes d’officiers polonais, et dans les crânes, on extraira la balle provenant d’armes russes. On retrouva aussi les dernières lettres qu’ils avaient écrit à leur famille.

Il faudra attendre 1990, et l’arrivée de Boris Eltsine au pouvoir, pour qu’enfin ces génocides puissent être attribués officiellement aux communistes, ce que les archives du Politburo établissaient de manière indiscutable. Néanmoins, les russes en 2005, Poutine régnant, conclurent qu’il s’agissait d’un simple crime de guerre, et non un crime contre l’humanité, donc prescrit. On n’est jamais si bien servi que par soi-même. En 2010, la Douma ne put pas faire autrement que d’attribuer ces monstrueuses tueries à Staline et à sa clique, en votant une résolution en ce sens.

En France, Gabriel Jeantet et Robert Brasillach qui effectuèrent un reportage en 1943 sur le site, furent les premiers à informer les lecteurs parisiens de ces massacres soviétiques dans des articles particulièrement poignants. Brasillach le paiera de sa vie le 6 février 1945, car sa condamnation à mort et son exécution résultèrent très clairement du fait que les communistes « français », qui dominaient alors la vie politique française, ne pouvaient pas laisser en vie un témoin direct des abominations communistes, il fallait l’éliminer à tout prix.

Mais le pire du pire ce sera que les communistes « français », n’acceptèrent pas de reconnaitre les responsabilités soviétiques et continueront à attribuer ces actes aux nazis. Ainsi en 2009, lorsque sorti sur les écrans le très beau film du cinéaste polonais Andrzej Wajda, Katyn, le PC « F » tenta de le faire interdire, et L’Humanité osa écrire sous la plume d’un dénommé J.R « En 1940 à Katyn, probablement 15 000 officiers de l’armée polonaise sont purement et simplement liquidés et balancés dans des fosses. Les coupables désignés de cette extermination sont les Allemands. Moi-même, participant il y a quelque trente ans de cela à une délégation très officielle en Union Soviétique, ai été invité à me recueillir à Katyn sur ce symbole de la barbarie nazie. » Proprement hallucinant et révoltant.   

Le Monde y alla aussi de son couplet immonde en reprochant à Wajda de mettre sur le même plan l’armée nazie et soviétique et de faire ainsi une confusion avec la Shoah, comme toujours l’immonde à tous les étages. Il faut souligner que ce film ne put être diffusé que dans une douzaine de salles et qu’il fut mis à l’index par l’intelligentsia gauchiste française, ce qui n’étonnera personne d’honnête.

À noter aussi, pour aller encore plus dans le pire, que les Anglais et Américains étaient convaincus de ces crimes communistes, par leurs experts, mais qu’ils préférèrent taire tout cela pour ne pas heurter « leur allié » Staline et ne pas accabler « L’uncle Joe », comme le surnommait Roosevelt. Le rapport de la Croix rouge qui attribuait les carnages aux soviétiques et qui avait été remis à Churchill et à Roosevelt, sera classé top secret jusqu’en 1989. Le mensonge et l’ignominie jusqu’au bout. Poutine lui, renvoie les Polonais à la guerre perdue russo-polonaise de 1920, et ne veut plus entendre parler de Katyn.

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17:52 Publié dans Michel Festivi, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |