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lundi, 01 décembre 2025

L’immigration et la délinquance, de nouveau le déni du réel : surreprésentation des étrangers, mais toujours cette volonté de regarder ailleurs 

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Michel Festivi 

Ce thème fut notamment l’un des angles d’attaque de l’émission Compléments d’Enquête, qui devait pulvériser Cnews, et qui s’est finalement complètement retournée, du fait des fakes news proférées par l’officine Reporters sans frontières, dont l’enquête a même été dénoncée par l’Arcom, c’est tout dire.

Le 27 novembre dernier, le ministère de l’Intérieur a publié « les chiffres clés sur l’insécurité et la délinquance en 2024 ». Le ministère rappelle d’abord, que le pourcentage des étrangers serait en France de 8% de la population.

Or, on retrouve, selon la place Beauvau, plus de 30% d’étrangers mis en cause dans des vols sans violence ou des vols dans des véhicules. Près de 20% d’étrangers mis en cause dans les tentatives d’homicides et homicides. 20% également dans le trafic de stupéfiants. 12,5% d’étrangers mis en cause dans des escroqueries, violences physiques et sexuelles. Si l’on prend uniquement l’Île-de-France, 93% des vols et 63% des agressions sexuelles sont commis par des étrangers.

Cette surreprésentation des étrangers dans les mises en cause de crimes ou de délits impacte directement la surpopulation carcérale. Les étrangers représentent 24,5% des détenus dans les prisons françaises. Mais le déni du réel continu. On l’a observé dans cette émission, Complément d’enquête. On peut le lire sous la plume du CEPII (Centre d’études prospectives et d’informations internationales), rattaché à Matignon et cité comme référence cardinale par France Télévisions. Lutter contre l’immigration illégale aurait deux conséquences, moins de crimes et délits, plus de place en prison.

Car pour le CEPII, certains délits comme le fait de travailler sans titre de séjour ou la soustraction à une OQTF, ne peuvent être commis que par des étrangers. Or le CEPII oublie d’indiquer que les étrangers sont surreprésentés dans toutes les catégories de crimes ou de délits, comme on vient de l’indiquer. Et bien sûr, suprême explication, radotée par le musée de l’immigration, la pauvreté engendre la délinquance ! Et de plus les forces de l’ordre font des contrôles au faciès et la justice serait plus sévère envers les délinquants étrangers. Quand on ne sait plus quoi dire, on invente des histoires à dormir debout visiblement. La mauvaise foi n’a plus de limites.

Même son de cloche du côté du ministère de l’Intérieur, qui refuse visiblement, de tirer les conséquences logiques des chiffres qu’il fournit lui-même. Interrogé le 30 novembre dernier sur BFMTV par Amandine Atalaya, qui lui a posé une question très simple : « Y-a-t-il un lien, oui ou non ? », le ministre Nuñez a botté en touche, en prétendant « qu’il refusait de faire ce lien ». Dont acte. Quand l’aveuglement atteint un tel point de non-retour, il n’y a plus rien à attendre.  

Car le déni du réel, s’accompagne d’une propagande de la gauche sur les radios du service public. L’Institut Thomas More a soumis toutes les matinales de France Inter, France culture et France Info à l’analyse de l’intelligence artificielle pour mesurer ses orientations politiques. Cette étude « sans sélection humaine », comme le précise le directeur général de cet Institut, a passé au crible des centaines d’heures d’émission entre le 1er et 31 octobre 2025.

Ainsi, pour France Inter ont été décompté 60 chroniques de gauche, 24 neutres et 16 pour la droite. Sur France Culture, 66 pour la gauche, 28 neutres, et quasiment aucune pour la droite. Sur France Info, 24 pour la gauche, 57 neutres et 19 pour la droite. Pour tous les détails les plus complets, il faut se reporter à l’excellent article de Judith Waintraub pour le Figaro magazine du 29 novembre 2025.

Un futur gouvernement qui respecterait la volonté des Français, mille fois affirmée dans plusieurs sondages, aurait comme impératif absolue : 1°) s’attaquer à l’immigration sauvage et clandestine, 2°) réprimer fortement la délinquance 3°) assurer enfin la neutralité du service public de l’audio-visuel, sans doute par sa privatisation pure et simple.

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mardi, 25 novembre 2025

On nous refait le coup de la résistance du parti communiste « français »

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Michel Festivi

À intervalles réguliers, la presse, même de droite (ex Le Figaro), nous rejoue la partition musicale des communistes qui auraient été résistants, et ce sans aucun esprit critique, sans questionnement d’aucune sorte sur le rôle du parti communiste dit français entre le 23 août 1939, date de la signature du pacte Hitler/Staline au 22 juin 1941, jour qui a vu la Wehrmacht envahir l’URSS.

Cette fois-ci, c’est le décès, à un âge vénérable, à 99 ans, de Robert Birenbaum, qui à 16 ans, serait entré en résistance dans le giron du groupe Manouchian des FTP-MOI, qui nous donne cette occasion de revenir sur la soi-disant résistance du PC « F ». Or que nous apprend l’article laudateur et sans aucun recul historique d’Anne Fulda du Figaro, ce 23 novembre 2025 (1) ? Que cet homme, « portait pendant la résistance, le prénom de Guy, en référence à Guy Môquet... ». Puis, aucune allusion, même lointaine, à l’immense polémique qui a fracassé la vie politique française, dans les années 1980, lorsque « des retraités » du groupe Manouchian, ont accusé les dirigeants du PC « F », de les avoir trahis. Rien sur les actes et les actions des communistes « français » pendant la période précitée. Anne Fulda indique ensuite que Monsieur Birenbaum n’aurait jamais appartenu au PC « F », mais qu’il aurait voté communiste jusqu’en 1981, c’est elle qui l’écrit. Alors doit-on en déduire qu’il a accepté le totalitarisme communiste jusqu’à cette date ?

Nous allons donc reprendre tous ces points, non pas contre un homme, qui a démontré jeune, un certain courage, pour ne pas dire un courage certain, mais pour fustiger, une fois de plus, cette construction mémorielle, cette histoire remaniée à l’envie, pour nous faire accroire que les communistes « français », auraient été les premiers résistants, pour faire oublier l’alliance communistes/nazis, dans laquelle se sont vautrés et le PC « F », et de très nombreux communistes. Car les communistes « français » ont appelé au sabotage de la défense nationale pendant la drôle de guerre, ont pactisé avec les nazis en sollicitant la reparution de leur presse, ont injurié l’Angleterre et les Français libres de Londres, et sont entrés en guerre contre les Allemands, qu’une fois leur vraie patrie, l’URSS, avait été attaquée.

Les communistes « français », pendant la drôle de guerre : Le premier parti collaborateur de France

Comme le souligne Charles Benfredj dans sa biographie du capitaine Henri Frenay, premier résistant de France (2) : « Le PCF a été, au moins pendant une année entière, de juin 1940 à juin 1941, le premier parti collaborateur de France. Et cette tare n’est pas le fruit du hasard ou la résultante d’un choix erroné de ses cadres dirigeants. Elle est la conséquence nécessaire du pacte germano-soviétique de 1939 et de la mise sous tutelle de tous les partis « frères », par le Kominterm ».

En réalité, c’est dès le 23 août 1939, dès la signature du pacte, que les communistes français ont fait amis-amis avec les nazis, avec Hitler, au soutien de l’URSS, et donc qu’ils ont trahi la France, permettant à l’Allemagne, dégagée de tous soucis militaires à l’Est, de nous attaquer.

 Résumons :

  • Dès la déclaration de guerre le 3 septembre 1939, le PC « F », devenu clandestin, appelle au sabotage de la défense nationale, et ce alors que la patrie est en guerre, des documents irréfutables en font la preuve.
  • Il applaudit à l’écrasement de la Pologne par l’Allemagne et l’URSS, qui se la partagent sans vergogne.
  • Il justifie l’attaque de l’URSS contre la vaillante Finlande et prône le pacifisme en France.
  • Mobilisé en septembre 1939, leur chef, Maurice Thorez, déserte en temps de guerre et s’enfuit à Moscou en octobre 1939.
  • Les quatre derniers députés communistes, encore siégeant, refusent de se lever en janvier 1940, pour rendre hommage aux soldats français qui sont sur le Front.

Les communistes « français », pactisent avec les nazis dès l’occupation de la France :

Comme je l’explicite abondamment dans mon ouvrage, publié en 2024, La désinformation autour du Parti communiste « français » (3), dès l’arrivée des troupes allemandes à Paris, le 14 juin 1940, L’Humanité va se réjouir des relations de collaboration entre les soldats de la Wehrmacht et de la population française.

Sur ordre de la IIIe internationale, et avec l’accord des dirigeants communistes « français », comme Jacques Duclos, un groupe de communistes chevronnés, emmenés par Maurice Tréand vont prendre langue avec les autorités allemandes pour faire reparaître leurs presses et faire en sorte que les anciennes municipalités communistes retrouvent leurs mairies. Si cette affaire échoua après plusieurs semaines de négociations, c’est uniquement du fait de la police française, car Vichy continuait la politique mise en place dès août et septembre 1939, par le gouvernement d’Edouard Daladier, qui avait interdit et la presse communiste et l’ensemble des organisations communistes relevant de la IIIe internationale. D’ailleurs, le groupe Tréand, arrêté par la police parisienne, sera immédiatement libéré sur ordre d’Otto Abetz.

Dans un argumentaire écrit, retrouvé aux archives de la ville de Paris, les communistes pour pactiser avec les nazis, vont souligner qu’ils avaient appelé aux sabotages de la défense nationale, et qu’ils avaient lutté contre les Daladier, Reynaud, et « le juif Mandel », cette mention antisémite y figurant à trois reprises. On retrouve ce document dans plusieurs ouvrages et notamment en page 63 et 64 du livre de Berlière et Liaigre, Liquider les traîtres, il y est notamment mentionné : « avons été d’accord avec pacte... cela a facilité votre victoire... cela vous a avantagé, pour l’URSS nous avons bien travaillé, par conséquent par ricochet pour vous ».

Je démontre dans mon livre, que l’appel du 10 juillet 1940, (la date est d’ailleurs un faux grossier), ne contient strictement aucun appel à la résistance, ce n’est qu’une suite d’incantations contre les gouvernements français de la IIIe république, et jamais une phrase, un mot ne sont prononcés contre les nazis qui occupaient la France. Je démontre aussi, que ni Guingouin, ni aucun cadre communiste ne sont entrés en résistance avant le 22 juin 1941, et que jusqu’à cette date ils appelaient tous à servir l’URSS, alliée des nazis. Que toutes leurs diatribes étaient uniquement tournées contre l’Angleterre et les gaullistes à Londres.  

Puis, le 19 décembre 1940, depuis la maison d’arrêt du Puy, où il est interné, pour avoir pactisé avec l’URSS, le député communiste François Billoux, membre du comité central, écrira une longue lettre, pleine d’aménité, au Maréchal Pétain, pour demander qu’avec ses camarades communistes, ils puissent être entendus comme témoins à charge par la Cour de Riom, qui allait juger Léon Blum, Edouard Daladier et d’autres. Billoux sera rejoint par d’autres députés communistes comme Barel, Berlioz, Cornavin, Costes, Levy, Midol, qui formuleront des demandes identiques.

Guy Môquet n’a jamais été un résistant :

Selon l’article du Figaro précité, Monsieur Birenbaum, qui vient de décéder, aurait pris le prénom Guy, comme nom dans la résistance, en souvenir de Guy Môquet. Le malheur, c’est que Guy Môquet n’a jamais été résistant. Jeune communiste avant-guerre, fils d’un député communiste, neveu de communistes, il a soutenu à fond dès le 23 août 1939 le pacte germano-soviétique. Ensuite, il n’a fait que distribuer des tracts à la gloire de l’URSS et de Staline. C’est uniquement pour cela qu’il a été arrêté, par la police française, fin octobre 1940, devant la gare de l’Est, avec ses camarades communistes. Il a ensuite été transféré au camp de Choiseul près de Chateaubriant par les autorités françaises, et il n’est jamais passé entre les mains des Allemands, car il n’avait en aucun cas enfreint des règles de la convention d’armistice contre l’occupant.

Les Allemands le prendront, avec d’autres, comme otage et le fusilleront, suite à l’attentat en octobre 1941, contre un officier allemand à Nantes. On retrouvera dans la poche de son pantalon, un poème à la gloire de Staline et de l’URSS. Ce fut ensuite, après-guerre, une vaste entreprise de mystification mémorielle de la part du PC « F », comme l’ont démontré deux historiens, Berlière et Liaigre dans un ouvrage remarquable, publié en 2009, (4), dont je reprends toute la synthèse dans mon livre sur le PC « F ».  

J’ajoute, qu’Henri Frenay, le patron de Combat, comme le général de Gaulle depuis Londres, ont toujours condamné les attentats individuels commis par les communistes, qui ne favorisaient aucunement la Résistance, la vraie. Comme l’écrit Charles Benfredj : « Si l’on définit la Résistance comme l’action de résister à l’occupation du territoire français, alors il faut en conclure que le parti communiste n’a pas été résistant et qu’il n’a été, après juin 1941, qu’une force d’appoint de l’URSS dans sa lutte contre son nouvel ennemi. Jusqu’en 1941, le PC n’a été que le premier parti organisé collaborateur des nazis ». La plupart des cadres dirigeants communistes, qui vont rompre avec le PC « F », après la signature du Pacte, seront poursuivis et victimes d’attentats de la part des tueurs du PC « F », et notamment de son groupe de terroristes, le groupe Valmy Cf Berlière et Liaigre, Liquider les traîtres (5).

Le groupe Manouchian a été trahi par des communistes :

C’est toute l’affaire du documentaire de Mosco Boucault : « des terroristes à la retraite », qu’Antenne 2 refusa longtemps de diffuser, sous les oukases et menaces du Parti communiste, et qu’elle finira par faire à la demande insistante de François Mitterrand, en 1985, alors que les communistes avaient quitté le gouvernement d’Union de la gauche.

Là encore, l’article du Figaro est totalement taisant sur ce dossier explosif, qui vit le PC « F », par tous les moyens tenter de censurer ce documentaire. Pourquoi ? si ce n’est que le film remettait en cause la légende dorée d’un PC « F » résistant de la première heure.

Comme je l’ai souligné, Anne Fulda dans son article croit devoir préciser que Robert Birenbaum aurait voté communiste jusqu’en 1981. Sans lui faire offense, force est donc de constater que par son vote soutenu de 1945 à 1981, il avalisa les procès truqués de Prague en 1952, les massacres staliniens de Berlin-Est en juin 1953, la terreur rouge sur Budapest et la Hongrie en 1956, les chars soviétiques à Prague en août 1968, l’invasion de l’Afghanistan en 1979, j’en passe et des meilleures. Pendant ces années, les dissidents soviétiques étaient aux Goulags (créés par Lénine dès 1918). Soljenitsyne y croupissait avant d’en être libéré puis expulsé en 1973, et il sera insulté par les communistes « français ». Tout cela, par ses votes, qu’il le veuille ou pas, Robert Birenbaum l’a entériné, avec des milliers d’autres sympathisants communistes.

Le rappeler toujours et sans cesse, c’est simplement rappeler l’Histoire. Le taire, c’est faire le jeu des falsifications, que nous imposent le PC « F » et l’ensemble de ceux qui le soutiennent, d’une manière ou d’une autre, toujours en 2025.

Notes :

(1) Robert Birenbaum, un héros entré dans la Résistance à 16 ans, Le Figaro, Anne Fulda, 24 novembre 2025

(2) Charles Benfredj : Henri Frenay, la mémoire volée, Éditions Dualpha, 2003

(3) Michel Festivi : La désinformation autour du Parti communiste « français », préface de Francis Bergeron, Éditions Dualpha, 2024 cliquez ici

(4) Jean-Marc Berlière et Franck Liaigre, L’affaire Guy Môquet, enquête sur une mystification officielle, Editions Larousse, 2009

(5) Jean-Marc Berlière et Franck Liaigre : Liquider les traîtres, la face cachée du PCF 1941-1943, Robert Laffont, 2007.

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lundi, 24 novembre 2025

Les peuples entendraient-ils, enfin, récupérer les rênes de leur souveraineté perdue ?

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Michel Festivi 

Après des années de soumission au politiquement correct, les peuples envisageraient-ils, enfin, de se révolter efficacement contre les atteintes permanentes à leurs droits, à leurs traditions, à leurs coutumes, à leurs mœurs, à leurs patries, de par les attaques conjuguées des médias du système, des politiciens lâches et veules, et de toute la clique politico-artistico-médiatique, comme les déclarations stupéfiantes d’un gratteur de guitare l’ont encore démontré ? Vont-ils de nouveau se laisser prendre aux pièges, gros comme des cordes d’amarrage, tendus par les tenants « du rempart pour la république », à la mode des Xavier Bertrand, Gérard Larcher, Dominique de Villepin, Gabriel Attal, Edouard Philippe, Elizabeth Borne et autres chevaux de retour de cet acabit, qui ont toujours pactisé, in fine, avec les pires des communistes ou islamogauchistes (Cf les dernières élections législatives et l’appel à voter extrémiste, voire même LFI ou communiste), pour conserver leurs postes et barrer la route aux tenants de l’identité nationale ?

C’est la question que l’on peut légitimement se poser à la lecture de deux articles successifs parus ce 24 novembre 2025, sur l’excellent site Breizh-info, et qui nous donnent des espoirs de renouveau. Le premier concerne l’Angleterre, le second la France.

Crowborough est une paisible ville d’environ 22 000 habitants, au sud de l’Angleterre, dans le Sussex. Le ministère de l’intérieur, sans aucune concertation ni dialogue, veut imposer l’implantation de 600 hommes, demandeurs d’asile, dans un camp militaire, situé à la périphérie de la ville.

Depuis trois semaines, chaque dimanche, sans aucun incident, des milliers de citoyens de cette cité, défilent, drapeaux Anglais et du Sussex au vent, sans désemparer, pour s’opposer à ce transfert. Ils redoutent à très juste titre, un accroissement de l’insécurité, la saturation des services publics, l’avenir des unités de cadets utilisant le camp etc... Ce site accueille toujours quatre unités de cadets, qui risquent d’être déplacées, ce qui serait pour la ville un manque à gagner économique certain, et sans doute la fin d’une infrastructure militaire d’entrainement, qui existe depuis la première guerre mondiale.

Les autorités locales s’opposent à cette arrivée et ont déjà entamé des recours. Le gouvernement travailliste a reconnu avoir mal géré l’annonce, mais maintient ses volontés contre la population qui s’y oppose. Selon la presse britannique, 200 migrants hébergés dans des structures similaires auraient été mis en examen en un an, dont certains pour des agressions sexuelles.

Une quatrième marche est prévue, dimanche prochain. Les habitants n’entendent pas caler, le peuple contre les élites mondialisées.

Saint-Malo, en France, en Bretagne, ce dimanche 23 novembre 2025. La présence de Jordan Bardella, venu dédicacer son dernier livre, a attiré une foule considérable, pourtant dans une région « peu réputée pour ses affinités avec le Rassemblement national », comme le souligne un autre article de Breizh-info. Devant l’hôtel Oceania, une très longue file d’attente s’était formée dès avant l’arrivée du président du RN. Breizh info a eu la pertinence, de publier sur son site, une vidéo, où l’on y voit faisant patiemment et gaiement la queue, des jeunes, des familles, des retraités, des actifs, hommes et femmes, venus de toute la région, de Guingamp, Rennes, Fougère, Vitré. L’enthousiasme bon enfant est visible, perceptible, il saute aux yeux, c’est le peuple paisible à la force tranquille.

Sur la plage, quelques 200 à 300 manifestants, la gauche locale, des associations militantes ont tenté d’en découdre, mais repoussées par une compagnie de CRS. Une grenade assourdissante lancée de cette partie-là, a blessé trois personnes dont deux femmes âgées. Contrairement à ce qu’à prétendu la presse locale, les heurts ne sont pas venus de ceux qui attendaient patiemment pour obtenir une signature de Jordan Bardella. Ce succès populaire, pour Jordan Bardella, confirme aussi l’éclatante performance des livres d’Éric Zemmour, de Philippe de Villiers, ou encore de Gilles-William Goldnadel. Certes, un livre ou des livres ne font pas obligatoirement une élection. Mais ces vagues très favorables aux mouvements nationaux sont révélatrices, et semblent confirmer « un basculement culturel » selon le titre même de Breizh-info.

Comme le professait Antonio Gramsci : « il faut allier le pessimisme de l’intelligence à l’optimisme de la volonté », pour pouvoir « s’assurer d’une hégémonie culturelle avant et dans le but de prendre le pouvoir ». Le peuple a des cartes en main, encore faut-il le vouloir, et ne pas se laisser rattraper par les sirènes de la désinformation et des manigances politiciennes.    

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dimanche, 23 novembre 2025

Morad Aggoun, élu de gauche, condamné pour viols : en fuite en Algérie !

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Michel Festivi

Un ancien élu de gauche, Morad Aggoun, condamné pour viols et agressions sexuelles en France, en fuite en Algérie depuis un an, fait l’objet d’une notice rouge d’Interpol.

Affaire assez incroyable que celle-là, et peu relayée par les grands plateaux de radios et de télévisions, et pour cause. Un élu municipal de Vaulx-en-Velin, socialiste, ou radical de gauche, selon les médias, « figure issue des réseaux associatifs, militant pour porter la voix des quartiers », comme il est décrit, proche d’Abdelkader Lahmar, député LFI du Rhône, comme l’indique Boulevard Voltaire, est aujourd’hui visé par une notice rouge (la bien-nommée) d’Interpol. Ce même député LFI était celui qui avait osé traiter les harkis de traîtres.

Morad Aggoun était devenu, en 2014, le second adjoint d’Hélène Geoffroy, la maire socialiste de cette cité de la banlieue lyonnaise. Il avait entre autres la responsabilité du personnel communal. Rapidement des signaux vont s’amonceler : demandes de changements d’affectation, signalements divers, malaises persistants dans son entourage professionnel, etc. émanant essentiellement de secrétaires de mairie ou de personnels féminins… Les assises du Rhône vont le condamner, en 2023, à dix ans de réclusion criminelle pour des faits de viols et d’agressions sexuelles remontant entre 2014 et 2016.

Après avoir passé trois mois en détention provisoire, et ayant fait appel de cette décision, Morad Aggoun est placé sous simple contrôle judiciaire dans l’attente de son procès en appel. Il avait pourtant l’interdiction de quitter le territoire ! À l’approche du procès d’appel, Aggoun va quitter la France en passant par l’Espagne et rejoindre Oran par le port d’Almeria, selon les détails donnés ici et là. Il aurait été contrôlé dans cette ville du sud-est de l’Andalousie, sans qu’il se passe rien de plus.

Il aurait dû comparaître le 5 décembre 2024 devant la Cour d’assises d’appel de la Loire à Saint-Étienne mais ne s’est jamais présenté. En son absence, il a été reconnu de nouveau coupable et condamné à 15 années de réclusion criminelle. Il fait l’objet d’un mandat d’arrêt. Cela fait donc un an qu’il est en cavale. C’est pourquoi, Interpol a pris à son encontre une notice rouge.

Selon Mediapart, et l’information est reprise par BV, Hélène Geoffroy, la maire socialiste de Vaulx-en-Velin, n’aurait pas fait publier dans le magazine municipal la tribune d’un élu écologiste qui semblait fustiger la gestion de cette affaire, suite aux premières révélations, alors que la maire avait toujours affirmé avoir fait le nécessaire, en temps et en heure, auprès des autorités et contredira cet élu écologiste, contre lequel elle portera plainte pour diffamation. À plusieurs reprises, lors de conseils municipaux, elle lui avait coupé le micro, alors que l’élu, Richard Marion, voulait évoquer ce dossier et accusait clairement l’édile de vouloir tout faire pour que cette sordide affaire ne s’ébruite pas. Cf Lyon mag 16/05/2025. Depuis lors, Richard Marion est persona non grata même chez les écolos.

Comme l’a fait judicieusement remarquer BV, l’Algérie peut se révéler une terre particulièrement hostile lorsque l’on est par exemple un grand écrivain francophone et que l’on critique le régime… et être un havre de paix pour les délinquants sexuels qui cherchent à échapper à la justice.

J’imagine toujours quel aurait été le traitement médiatique d’une affaire similaire s’il s’était agi d’un élu de droite, de la droite de conviction par exemple. Je laisse le soin à votre imaginaire d’en deviner les suites.

Lire aussi sur Riposte laïque cliquez ici

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jeudi, 20 novembre 2025

Nouvelle ignominie d’Élisabeth Borne : le RN serait l’héritier de Pétain !

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Michel Festivi
 
La gauche vent debout contre Bardella, qui a l’a accusée d’avoir voté les pouvoir spéciaux au maréchal Pétain. Ils disent que c’est pas vrai et que le RN et Pétain, c’est pareil ! Ils font même le coup de l’antisémitisme à Bardella, parce qu’il a allumé Borne, et que le grand-père de Borne a été déporté. Tout est bon ! Notre ami Michel Festivi nous signale un article sur le cas Borne et l’histoire, paru en 2023 sur Euro-Libertés. Ce texte n’a pas pris une ride. 

Élisabeth Borne vient de nouveau de se distinguer dans l’abject et la soumission au politiquement correct. De plus, comme son collègue Darmanin et son président Macron, elle ne connaît pas l’Histoire, où feint de ne pas la connaître, ce qui est en réalité encore plus grave.

Elle a en effet déclaré que le RN était un parti « héritier de Pétain ». Une fois de plus, nos dirigeants de la macronie s’illustrent par leur nullité intellectuelle crasse et leur volonté de nuire en faisant le lit et le jeu de l’extrême gauche toujours plus violente. À juste titre, Marine le Pen et Jordan Bardella ont dénoncé « des propos mensongers et injurieux », où « des propos infâmes et indignes ».

Une première raison d’évidence, le Front National fut créé en 1972 et le RN il y a seulement quelques années. Les actuels députés RN n’étaient pour la plupart pas nés 20 ou 30 ans après la Deuxième Guerre mondiale, en tout cas ils sont tous nés largement après 1945.

De plus, ces lancers de venin sont historiquement totalement infondés. Faut-il sempiternellement rappeler que c’est la Chambre qui fit le Front populaire et les gros bataillons des radicaux-socialistes du Sénat qui votèrent massivement les pleins pouvoirs à Philippe Pétain le 10 juillet 1940, et ce grâce à l’intervention décisive d’un socialiste pacifiste, socialiste de la première heure et de toujours, Pierre Laval (cf. l’excellente biographie de Pierre Laval par Fred Kupferman rééditée par Tallandier en 2006).

Que les deux piliers de la collaboration avec les nazis tout au long de l’occupation de la France étaient l’un socialiste, ancien membre de la SFIO, Marcel Déat, et l’autre un ancien chef du parti communiste français, ancien membre de l’internationale communiste, Jacques Doriot. Que de très nombreux socialistes et communistes se retrouvèrent dans la collaboration avec Hitler. Maurice Thorez n’hésitant pas en pleine guerre, en octobre 1939 à déserter pour rejoindre l’URSS.

Faudra-t-il systématiquement indiquer que le premier gouvernement Pétain de juin 1940 n’était composé quasiment que d’hommes de gauche, comme Camille Chautemps, Adrien Marquet, Ludovic Frossard, Albert Chichery, Charles Pomaret, et que Léon Blum avait donné son accord pour qu’Albert Rivière et André Février, deux socialistes, restent au gouvernement Pétain.

Qu’Édouard Herriot, président de la Chambre des députés, et Jules Jeanneney, président du Sénat, grands Manitous des gauches, ont tenu des propos dithyrambiques et laudateurs sur Philippe Pétain, encourageant par leurs paroles pleines de louanges et à la limite de l’obséquiosité à faire encore plus pour que les parlementaires votent en faveur du futur chef de l’État. Par leurs discours et leurs manœuvres, ils ont même empêché des voix dissidentes de se faire entendre.

Quant aux députés communistes, comme ils avaient pris fait et cause pour le pacte Hitler-Staline dès le 23 août 1939, et qu’ils dénonçaient « les capitalistes de la City » louant la fraternisation franco-allemande, sans un mot contre les nazis, le gouvernement de gauche d’Édouard Daladier les avait déchus de leur mandat avec l’assentiment de tous les élus y compris ceux de la SFIO.

Que François Billoux, ancien député communiste, écrira une lettre d’une courtoisie extrême à Philippe Pétain, le 19 décembre 1940, pour au nom de 27 de ses collègues, demander leur libération, car expliquait-il, ils avaient toujours été contre la guerre avec l’Allemagne, mettant notamment en exergue le pacte Hitler-Staline.

Il faut dire que les anciens députés communistes ne vont pas hésiter non plus à entreprendre des démarches auprès de Philippe Pétain et du président de la Cour de Justice de Riom pour pouvoir témoigner à charge contre Daladier et Léon Blum.

Deux historiens ont retrouvé dans les archives de la ville de Paris, des carnets manuscrits ayant été saisis sur Denise Ginollin, membre du Parti Communiste. Ces notes listaient les arguments des communistes français à utiliser vis-à-vis des nazis pour parvenir à la reparution légale de l’Humanité.

Parmi ces arguments il était mis en exergue le fait que le PCF avait toujours « combattu le juif Mandel » terme antisémite qui revenait à de nombreuses reprises : « Nous sommes contre le juif Mandel ». Il faut dire que Georges Mandel qui fut le dernier ministre de l’Intérieur de Paul Reynaud, avait été un adversaire redoutable des communistes (cf. Juin 1940, la négociation secrète, les communistes français et les autorités allemandes, de JP Besse et C. Pennetier, Éditions Atelier, 2006).

Feu le député-maire Alain Griotteray, résistant de la première heure au réseau Orion, avait écrit en 1985, un livre remarquable, 1940 la droite était au rendez-vous. Qui furent les premiers résistants ? paru chez Robert Laffont, où il passe en revue vingt-trois très grands résistants de la première heure, de juillet-août 1940, et c’étaient tous des hommes de droite ou d’extrême droite, comme Honoré d’Estienne d’Orves, martyr de la Résistance, Henri d’Astier de la Vigerie, le futur général Loustauneau-Lacau, le Colonel Rémy soit Gilbert Renault, militant de l’Action française, il fit le coup de main le 6 février 1934, il rejoindra Londres en juin 1940 avec l’un de ses frères sur un chalutier parti de Lorient. En 1940, il fondera le réseau La Confrérie Notre Dame. On pourrait encore citer Marie-Madeleine Fourcade, Pierre de Bénouville, Jacques Renouvin d’Action Française, Maurice Duclos ancien cagoulard, Alfred Tourny, ancien Croix de feu, etc. (cf. le documentaire diffusé le 3 décembre 2017 sur la 5 intitulé : 1939-1945 – Quand l’extrême droite résistait, de Florent Leone).

Non, décidément, il faut que nos dirigeants politiques cessent de falsifier l’Histoire, car comme l’avait dit Jacques Soustelle, qui fut l’un des premiers à rejoindre le général de Gaulle : « Quand un peuple perd la mémoire, il perd son être même ». Nos dirigeants devraient avoir le devoir chevillé au corps de réconcilier les Français et d’arrêter d’énoncer des sornettes, c’est inqualifiable, intolérable et totalement injuste.

Source Riposte laïque cliquez ici

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mardi, 18 novembre 2025

Chili (suite) : victoire de la droite aux législatives !

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Michel Festivi 

Alors que le représentant de la droite de conviction, José Antonio Kast, est bien placé pour remporter la présidentielle, lors du second tour qui aura lieu le 14 décembre prochain, la droite a remporté les élections législatives qui avaient lieu en même temps que le premier tour de la présidentielle.

Les résultats sont sans appel. La droite chilienne remporte 76 des 155 sièges de la Chambre des députés, contre 64 pour la gauche, et 25 sièges contre 23 au Sénat. Ce résultat ne pourra que conforter le futur président de la république. José Antonio Kast, 59 ans, donné vainqueur compte tenu des reports des voix, a un programme qui prévoit des expulsions massives de migrants, la construction de prisons de haute sécurité, car a-t-il lancé « personne n’est en sécurité au Chili ». Il entend construire un mur à la frontière avec la Bolivie, et lutter contre les gangs vénézuéliens et péruviens.

L’adversaire de José Antonio Kast est une communiste de 51 ans, qui tente de masquer sa doctrine chaviste, derrière un conglomérat de gauche et du centre. Comme l’a déclaré un électeur chilien : « l’expérience du parti communiste dans d’autres pays a été désastreuse ». Effectivement, le Chili a été sauvé de cette idéologie mortifère par Augusto Pinochet en 1973. On peut considérer qu’il a ainsi évité à son pays d’être un autre Nicaragua, un autre Vénézuéla, un autre Cuba. En tout cas le score de cette communiste, moins de 30% des voix, est le plus faible enregistré depuis 1990 pour les gauches à une présidentielle.

Car sous Allende entre 1970 à 1973, le pays a failli basculer à l’égal d’une « démocratie populaire », à la mode roumaine ou bulgare de l’époque du grand frère soviétique. Je pense que beaucoup de chiliens s’en souviennent. Il faut voir comment la presse tente désespérément de sauver la candidate Jara, en faisant croire qu’elle serait une communiste « modérée », ou une communiste « issue de l’aile sociale-démocrate parti communiste », comme j’ai pu le lire ! En matière d’inepties, ils osent tout. En réalité, comme l’a déclaré Juan Lehuedé Donoso, analyste politique et ingénieur commercial chilien « le gouvernement de Gabriel Boric a été une véritable catastrophe pour le Chili ». Gabriel Boric, le président sortant de gauche, a échoué tant en matière politique et institutionnelle, qu’en matière sécuritaire et immigrationniste, qu’économique. Cf Breizh info du 18/11/2025. 

Cette même presse rejoue à se faire peur, ou à faire peur, en invoquant le retour du pinochisme, ni plus ni moins.  Cela veut dire que José Antonio Kast ne sera pas de cette droite invertébrée, mais bien d’une droite fière de ses principes et de ses traditions. C’est de bon augure pour le Chili et pour toute l’Amérique Latine.

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La dictature de la pensée s’impose en Espagne socialo-communiste, par la faute notamment, des tenants de l’opposition molle du Parti populaire : Le cas Juan Carlos 1er.

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Michel Festivi 

L’histoire de la guerre civile et celle du franquisme sont totalement prises en main en Espagne, par la volonté des gouvernements socialo-communistes, d’interdire toute possibilité de vanter les mérites de Francisco Franco, où de dire et d’écrire que sous Franco, l’Espagne était devenue la 9e puissance industrielle et économique du monde (1). Cela a commencé sous José Luis Zapatero et s’est continué sous Pedro Sanchez, deux socialistes des plus sectaires.

Glorifier le soulèvement national du 18 juillet 1936, peut valoir une amende, pouvant aller jusqu’à 150.000 euros. Les gauches espagnoles, des communistes aux indépendantistes et aux socialistes, ont réussi à imposer un dictat de plomb. La droite traditionnelle, représentée par le parti populaire n’a jamais voulu et ne veut toujours pas imposer et se battre pour une vision opposée, car complètement soumise au politiquement et historiquement correct. Seul des grands partis représentés aux Cortès, Vox, tente de faire entendre une voix dissidente, et repousse régulièrement les oukases des gauches, mais il fait l’objet d’un double tir de barrage, celui des socialistes et des indépendantistes d’une part, celui du parti populaire d’autre part, qui n’hésite pas alors, à s’allier avec la gauche. De nombreuses organisations patriotes et identitaires essaient aussi de surmonter ce carcan de plomb, mais divisées et accusées en permanence de faire ressurgir « le fascisme », elles peinent à franchir la marée propagandiste, qui tient la quasi-totalité des grands médias et l’université, le système scolaire.

Juan Carlos 1er vient de publier ses mémoires. Or, il a écrit qu’il respectait beaucoup Franco, qu’il appréciait son intelligence, son sens politique, et qu’il n’avait jamais permis à quiconque « de le critiquer en sa présence ». Ces simples mots, ces simples considérations, ont fait monter au créneau une organisation totalement inféodée au pouvoir, l’Association de récupération de la mémoire historique (ARMH), qui vient, suite à cela, exiger du gouvernement qu’il condamne le Roi émérite à une amende, pour avoir enfreint la loi. Cette même organisation d’État, entend que le monarque actuel Felipe VI désapprouve les propos de son père, et qu’il fustige le franquisme, l’avenir nous dira comment il réagira, s’il réagit. Cf. le journal El Español, le 15 novembre 2025, article de Valentina Yusty.    

Le président de cet organisme, Emilio Silva a traité Franco de « fasciste », ce qui est une hérésie historique absolue, comme l’ont démontré les historiens Stanley Payne, Pio Moa, Bartolomé Bennassar, et même Andrée Bachou et d’autres encore, comme le brillant écrivain Michel del Castillo. Modestement, l’auteur de cet article, dans tous ses ouvrages (2), a établi que depuis 1933 au moins, les gauches radicalisées espagnoles avaient entendu abattre le régime démocratique républicain qu’elles avaient elles-mêmes édifié en 1931, car le peuple n'entendait plus leur donner les manettes du pouvoir, suite aux désastres qui s’en étaient suivis de par leur gouvernance des plus calamiteuses, entre 1931 et 1933. Ces mêmes gauches ont alors pris les armes contre le gouvernement légal et légitime de centre-droit en octobre 1934, puis avec la complicité du président de la république, elles ont manipulé la constitution de décembre 1931, organisé des fraudes électorales, la soi-disant victoire de février 1936, était totalement frauduleuse, en vue de la transformation de l’Espagne en un régime soviétisant, comme l’ont aujourd’hui définitivement établi des historiens (3). Elles ont provoqué l’anarchie, obligeant une partie de l’armée et du peuple à se rebeller contre les atteintes à la sûreté et aux désordres généralisés, et éviter que l’Espagne ne soit le premier essai de « démocratie populaire », comme l’avait indiqué le poumiste Julian Gorkin (4).

L’excellent journal El Mundo, sous la signature non moins remarquable de Federico Jiménez Losentos, vient le 17 novembre 2025, de glorifier l’une des actions du régime franquiste, les bourses scolaires. Il rappelle opportunément, que le Caudillo avait institué un régime de bourses pour les plus humbles des élèves et de leurs familles, d’autant qu’il ne s’agissait pas d’une aide sociale lambda, mais d’un véritable effort pour promouvoir l’excellence, celle qui justement refuse le nivellement par le bas.

Il indique que des centaines de milliers d’enfants des classes dites défavorisées, ont bénéficié de ce système, leur permettant ainsi d’étudier et de faire valoir leurs talents, au bénéfice de la société espagnole. Car il s’agissait bien d’un investissement national pour promouvoir de futurs spécialistes dans tous les domaines, et notamment dans celui de la formation professionnelle.

Federico Jiménez Losantos, fils d’un cordonnier et d’une modeste institutrice de village près de Teruel, avoue dans cet article, qu’il a été boursier dans les années 1960, et qu’il a passé avec succès l’examen des bourses, qui permettait aux élèves méritants mais pauvres, de se hisser aux plus hautes fonctions. Il proclame sa fierté d’avoir été boursier sous Franco. L’ascenseur social fonctionnait alors correctement, ce qui n’est plus du tout le cas aujourd’hui, constate-t-il. Par une bizarre coïncidence, fils de cordonnier moi-même, j’ai été boursier dans les années 1970, et pu entreprendre mes études universitaires.    

Mais dans l’Espagne d’aujourd’hui, règne un véritable ministère de la pensée unique, un ministère de la vérité obligatoire, comme l’avait imaginé George Orwell dans son roman d’anticipation, 1984. Tant que la droite classique n’aura pas fait son aggiornamento, et révisé de fond en comble ses fondamentaux politico-historiques, l’Espagne sera soumise à une dictature politique empêchant le libre débat. Comme je l’indique dans ma biographie de Franco, Churchill lui-même et Eisenhower aussi, le commandant en chef des armées alliées, ont rendu justice à Franco pour son action méritoire durant la seconde guerre mondiale, empêchant les nazis de s’emparer de Gibraltar en traversant et occupant la péninsule (plan Félix), ce qui aurait changé du tout au tout les données des batailles futures de la seconde guerre mondiale. Et, seule dans une Europe continentale alors nazifiée, l’Espagne franquiste n’eut aucune législation antisémite, et sauva des milliers de juifs, comme l’ont reconnu la plupart des historiens à l’instar de Joseph Pérez (5).  

C’est pourquoi, la droite espagnole, celle du parti populaire est tragiquement défaillante. Car comme me l’a confié à plusieurs reprises l’historien Pio Moa, « la transition démocratique ne vient pas de la gauche, mais du franquisme ». Pourtant, il fut un temps, aujourd’hui totalement révolu, ou certains socialistes espagnols n’avaient pas pris ce virage totalitaire. C’était le cas par exemple de l’ancien chef du gouvernement, Felipe Gonzalez, qui, en 1975, alors que certains l’appelaient à trinquer à la mort de Franco, le 20 novembre 1975, répondit crument : « je ne bois pas à la mort d’un Espagnol ».    

Notes :      

(1) Michel Festivi, Francisco Franco, un caudillo pour l’Espagne, la bio-collection, Synthèse nationale et déterna, 2025, cliquez ici

(2) Michel Festivi : La trahison des Gauches espagnoles ; L’Espagne ensanglantée ; Les griffes de Staline sur l’Espagne républicaine, tous ces ouvrages publiés chez Dualpha en 2021, 2022 et 2025.

(3) Manuel Alvarez Tardio et Roberto Villa Garcia : 1936, Fraude y violencia en las elecciones del frente popular, Espasa, 2017.

(4) Julian Gorkin : España, primer ensayo de democracia popular, Asociación argentina por la libertad de la cultura, Buenos Aires, 1961.  

(5) Joseph Pérez, Histoire de l’Espagne, Fayard, 1996. 

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lundi, 17 novembre 2025

La droite de conviction devrait emporter la présidentielle au Chili

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Michel Festivi 

José Antonio Kast, qualifié par tous les médias qui se recopient les uns les autres, « d’extrême droite », se contentant de reprendre comme des perroquets les dépêches de l’AFP sans aucun commentaire critique, même dans un journal comme Le Figaro, sera présent au second tour de cette élection présidentielle, qui s’est déroulée ce dimanche au Chili. Il a obtenu 23,93% des suffrages. La communiste, candidate d’une coalition hétéroclite de la gauche et du centre actuellement au pouvoir, recueille 26,85 % et arrive en tête, mais devrait, sauf surprise, être battue le 14 décembre prochain, date du second tour. Elle était dans le gouvernement, ministre du Travail. Seulement 400.000 voix les séparent à l’issue de ce premier tour.

J’ai pris le temps de lire la presse subventionnée par nos impôts. Jeannette Jara, la communiste, y est systématiquement qualifiée du vocable de « modéré », comme si une représentante d’un parti, dont l’idéologie a provoqué plus de 100 millions de morts de par le monde, pouvait être « modérée ». On la voit parmi ses supporters, brandissant des drapeaux rouges avec la faucille et le marteau, symboles partout dans le monde, de misère et de désolation, mais pour nos journalistes du système, c’est « une modérée ». Pourtant, elle milite au PCC depuis son adolescence, preuve qu’elle n’a rien renié de cette idéologie mortifère, qui a toujours échouée.

Un analyste politique chilien indique que ces résultats « sont une très mauvaise nouvelle pour Jeannette Jara », car toutes les projections de ses équipes tablaient sur au moins plus de 30% des voix. En effet, les autres principaux candidats sont tous, a priori, de droite. Un député libertarien, proche des idées de Javier Milei, Johannes Kaiser a obtenu 13,94% ; la candidate d’une droite plus traditionnelle Evelyn Matthei, 12,46 %, et un candidat iconoclaste, assez inclassable, économiste de profession, Franco Parisi a créé la surprise en arrivant en 3e position avec 19,71%. Il sera dans les prochains jours grandement courtisé par les deux finalistes.

Quels ont été les enjeux de ce scrutin ? Tout d’abord le bilan calamiteux de l’actuel président de gauche, Gabriel Boric, élu en 2022, qui voulait modifier la constitution chilienne héritée du Président Pinochet, et qui avait subi un revers cuisant, le chiliens refusant cette possibilité. La criminalité a très sensiblement augmenté, le taux des homicides passant de 2,5 à 6 pour 100.000 habitants en dix ans, et 868 enlèvements ont été recensés en 2024, en hausse de 76% par rapport à 2021.

La criminalité organisée s’est développée, encouragée comme partout par le laxisme de la gauche. Même la communiste dite « modérée » a été contrainte de se ranger aux discours ultra sécuritaires des autres candidats, c’est tout dire. Autre point de crispation, les 337 000 étrangers en situation irrégulière, en majorité des Vénézuéliens, et ce face à l’arrivée des criminels étrangers. Le nombre de migrants a doublé en sept ans, pour atteindre 8,8% de la population. Des groupes criminels étrangers comme « Tren de Aragua », ont été impliqués dans plusieurs enlèvements et extorsions de fonds.

José Antonio Kast, fils d’un ancien soldat allemand, est bien sûr traité de « fils de nazi », par toute la presse bien-pensante. Il entend « reconstruire » le pays, cabossé par des années de gouvernance de gauche. Il promet des expulsions massives, le renforcement de l’armée et de la police et leurs déploiements dans les zones les plus critiques, la construction d’un mur à la frontière. Car le Chili a des atouts, son cuivre et son lithium. Sous Pinochet, il était devenu l’un des plus riches pays d’Amérique latine, alors qu’il avait sombré sous Allende, dont l’État avait été phagocyté par des milliers de cubains, qui entendaient faire de ce pays, avec la complicité de la gauche chilienne, un dominion de l’URSS. Les plus anciens d’entre-nous se rappellent que vers la fin du régime d’Allende, chaque semaine, les ménagères de Santiago envahissaient les rues, en tapant sur leurs casseroles pour dénoncer la pénurie que les nationalisations et collectivisations avaient générée. 

Nous saurons, le 14 décembre prochain, qui l’aura emporté, et qui rejoindra le palais de la Moneda, siège de la présidence de la république. Des élections législatives se sont aussi déroulées ce dimanche, pour renouveler les 155 sièges de la chambre des députés, et 23 des 50 sièges du Sénat, à cette heure les résultats ne sont pas encore connus.

NDLR SN : les résultats des législatives et des sénatoriales sont tombés cet après-midi. La Droite nationale et conservatrice remporte haut la main ces élections et obtient la majorité absolue au Congrès (chambre + sénat). Au Chili comme ailleurs, les choses sont en train de bouger...  

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vendredi, 14 novembre 2025

Le maire divers gauche de Verdun retoqué par le Tribunal administratif de Nancy

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Michel Festivi 

Le maire de Verdun classé comme divers gauche, Samuel Hazard, avait pris un arrêté, interdisant une messe pour le repos de l’âme de Philippe Pétain et ses soldats. J’avais relaté dans ces mêmes colonnes cette extrême ignominie tant morale, politique, qu’historique de cette mesure attentatoire aux libertés les plus élémentaires, les plus basiques.

Le Tribunal administratif de Nancy, saisi en référé, vient de rendre sa décision. Il a estimé que la décision du maire « n’était pas en elle-même, de nature à susciter des troubles à l’ordre public.... les éléments produits par la commune ne permettaient pas de caractériser, à la date de l’arrêté, un risque de troubles à l’ordre public ». L’interdiction a donc été annulée.

Effectivement, et c’est souvent le cas, un édile brandi des éléments de troubles à l’ordre public, qui n’existent nullement à la date de sa prise de décision, alors qu’il a justement comme devoir impérieux, de prévenir ces mêmes éventuels troubles. La liberté est la règle, le principe absolu.

Ceci d’autant plus, que les motivations verbales du maire, qui s’était répandu dans les médias locaux, étaient un ramassis assez inepte à connotations politiciennes, alors que comme je le rappelais, une messe n’est nullement une apologie en quoi que ce soit. Les déclarations de tous les présidents de la république, faisaient le distinguo entre le Philippe Pétain de la Grande Guerre, et la période 1940/1944. Il appartient d’ailleurs aux historiens d’en débattre, mais cela ne pouvait nullement justifier l’interdiction d’une messe à la mémoire d’un homme et de ses soldats, qui en 1916/1918, avaient héroïquement contribué à la victoire de la France et de ses armées.

Car à Verdun, il s’agissait clairement de celui qui avait amené les soldats français à la victoire. Le droit a donc triomphé sur l’atteinte aux libertés, notamment celles du culte. Le maire de Verdun aurait dû relire le discours de Charles De Gaulle du 29 mai 1966 à Douaumont, haut lieu de la première guerre mondiale, dont j’ai rappelé l’extrait fondamental dans mon précédent article. 

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mercredi, 12 novembre 2025

J’étais à Madrid pour les dix-neuvièmes journées de la dissidence

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Michel Festivi 

Les 7, 8 et 9 novembre derniers, se sont tenues à Madrid les dix-neuvièmes journées de la dissidence, organisées par les Éditions FIDES, sous la houlette de Juan Antonio Llopart leur directeur. Ces journées regroupent depuis plusieurs années, des identitaires espagnols au sens large du terme, qui entendent lutter contre la désagrégation de l’Espagne, et surtout faire savoir que les lois mémorielles socialo-communistes, hautement attentatoires aux libertés publiques, n’ont pas barre sur eux.

Cette année, et pour la première fois, ces journées se déroulaient dans des locaux appartenant à une association amie, l’association Alphonse 1er d’Aragon, tout un symbole. En effet, Alphonse 1er dit Le Batailleur, le bien nommé, régna pendant 29 ans, de 1104 à 1134. Non seulement il fut Souverain d’Aragon, mais aussi de Pampelune, de Castille et de Galice. Il prendra même le titre « d’Empereur de toute l’Espagne », ce qui révélait un volontarisme certain.

Fils de Sanche 1er, il poursuivra farouchement la lutte contre les tribus musulmanes, qui avaient envahi la péninsule en 711. Il agrandira considérablement le Royaume, allant jusqu’à Valence, Cordoue et même devant Grenade. En 1134, devant Fraga, et alors qu’il livrait bataille contre les Almoravides, il fut mortellement blessé. C’est dire si ces journées se plaçaient sous les auspices les plus prometteurs.

Le 8 novembre plusieurs conférences des plus passionnantes eurent lieu :  Les mouvements Nationaux Révolutionnaires espagnols des années 80 et 90 ; l’actualité de Ledesma Ramos fondateur de la Jons qui fusionnera en 1934 avec la Phalange, et qui sera assassiné par les miliciens front populistes le 29 octobre 1936, tout cela suivi de débats avec la salle remplie. Puis dans l’après-midi, une table ronde consacrée à la jeunesse, avec la participation du syndicat espagnol universitaire, Vanguardia Juvenil et C.E La Tijera. Pour terminer une aussi dense journée, une conférence sur Gimenez Caballero, écrivain et diplomate qui connut une carrière considérable dans l’Espagne franquiste, et qui sera notamment ambassadeur au Paraguay pendant plus de 10 ans ; et sur Mercedes Formica, avocat, journaliste et écrivain (1913/2002), phalangiste, admiratrice de José Antonio, et qui œuvrera pour la défense du droit des femmes. Elle témoignera de la terreur rouge qu’elle subit à Malaga de juillet 1936 à février 1937. Pilar Primo de Rivera lui confiera ensuite des responsabilités dans la presse phalangiste.  

Le lendemain 9 novembre, après la présentation d’un livre de Karl Eckbrecht, diplomate et philosophe allemand dans les années 1920/1930 : Un homme droit (Un hombre recto), nous pûmes assister à un récital de chansons et de poésies. Et pour clôturer ses 3 journées fort bien remplies, Pedro Varela mit la salle à contribution sur le thème : Vers où nous dirigeons nous ?

Car j’ai gardé pour la fin, la première journée, celle du 7 novembre. Après l’installation de très nombreux stands de livres et de revues, cette dix-neuvième journée commença par une réflexion des plus utiles sur le militantisme aujourd’hui, ses difficultés, ses espérances. Puis, j’eus l’honneur de présenter mon livre sur le général Miguel Primo de Rivera, qui gouverna l’Espagne de 1923 à 1930. J’avais écrit cette biographie en 2023 sous le titre : Miguel Primo de Rivera, un dictateur éclairé pour régénérer l’Espagne, ouvrage publié par les éditions Dualpha, avec une préface d’Arnaud Imatz. Juan Antonio Llopart, des éditions Fides me fit savoir exactement l’an passé, lors des précédentes journées de la dissidence, qu’il était intéressé par la traduction et la publication de mon livre.

Promesse tenue, et c’est mon ami Jordi Garriga, qui écrit sur de très nombreux sites espagnols des plus roboratifs, qui se chargea de la traduction et des annotations. Pio Moa très amicalement accepta de faire une préface à cette édition espagnole. Pendant plus d’une heure, assisté de Jordi Garriga et de Pio Moa, j’exposai les grandes lignes de mon livre et le résumé des réalisations du régime : économiques, sociales, militaires, scolaires, culturelles, institutionnelles, à l’international. Comme le déclarera Pio Moa, si en France, les réformes de Miguel Primo de Rivera sont méconnues, même en Espagne, ses près de 7 années de gouvernance très bénéfique restent ignorées, d’où l’intérêt de rappeler cette séquence très intéressante et dense de l’histoire espagnole. Pour citer le grand historien espagnol « Son régime démontra que l’Espagne était capable de se reconstruire et de rapidement récupérer une grande partie du terrain perdu depuis les débuts du XIXème siècle, par rapport aux pays les plus avancés d’Europe ».

En tout cas, ces trois journées furent un beau succès et un acte de foi militant. Ce rendez-vous devient désormais incontournable, malgré ou grâce aux difficultés politiques extrêmes que connait l’Espagne, confrontée à une camarilla gauchiste des plus sectaires, avec des indépendantistes wokistes à souhait qui entendent la pulvériser. J’ai ainsi pu transmettre, par-delà les Pyrénées, le salut fraternel des Français qui entendent eux-aussi, résister aux laminages des gauches et entamer un redressement salutaire. J’ai terminé mon propos en évoquant la grandeur de l’histoire espagnole, qui depuis Pélage, le Cid, les Rois catholiques, Charles Quint, ceux de Covadonga à Las Navas de Tolosa, les soldats du Tercio, de la Sainte Ligue de Lépante, les guérilleros de Despeñaperros et de Bailen, jusqu’aux Héros de l’Alcazar de Tolède et les descendants de José Antonio, ne pouvaient pas disparaître.

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Michel Festivi avec le grand historien espagnol Pio Moa

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14:48 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le maire de Verdun interdit une messe pour Philippe Pétain et ses soldats

1314940-Philippe_Pétain.jpgMichel Festivi 

Le maire de Verdun classé comme divers gauche, Samuel Hazard, a pris un arrêté, interdisant une messe pour Philippe Pétain et ses soldats. La motivation : « je n’accepterai jamais qu’une messe soit célébrée à Verdun en hommage à Pétain, frappé d’indignité nationale en 1945, et donc déchu, entre autres, de son grade militaire », ajoutant « Verdun est la cité de l’Universalité. Pétain est l’antithèse de l’Humanité », faisant part « de son dégoût et sa très vive colère, la cérémonie religieuse va générer à l’évidence des troubles à l’ordre public ».

Si ignominie il y a, c’est bien la position scandaleuse de cet édile, qui visiblement est totalement décérébré historiquement, et qui bafoue ainsi des milliers de soldats, qui sont tombés à Verdun pour sauver la France, sous l’héroïque commandement du général Pétain, qui entrera définitivement dans la gloire militaire et qui sera reconnu, dès cet instant, comme l’un des plus grands et des plus humains chefs militaires que la nation ait connus.

L’Association pour la défense de la mémoire du Maréchal Pétain (l’ADMP) a indiqué qu’elle avait obtenu une autorisation écrite des autorités religieuses d’organiser une « messe en hommage au Maréchal Pétain et à ses soldats », en l’église Saint Jean Baptiste de Verdun, « église martyre pendant la Grande Guerre, en partie détruite par les bombardements et dont les vitraux rendent hommage aux soldats morts pour la France ».

Premièrement, de quel droit un maire peut-il interdire une messe dans un lieu de culte et s’immiscer dans la décision de l’Église ? Le prétexte bidonné « d’atteinte à l’ordre public » est visiblement monté de toutes pièces pour les besoins de la cause. Deuxièmement, une messe n’est en aucune façon une apologie, de quelque nature que ce soit. Une messe est justement faite pour le repos des âmes, quelles que soient les circonstances politiques, historiques. Une messe, c’est l’élévation des esprits dans la tradition chrétienne qui veut que les morts puissent obtenir le pardon du Christ, la rédemption des péchés. L’ignorer ou feindre de l’ignorer est particulièrement grave.

En réalité, le maire de Verdun entend rejouer aux guerres fratricides qui ont ensanglanté la France. Il entend remettre sur le métier la guerre civile française des années 1944-1945. Charles de Gaulle avait présidé une cérémonie à Verdun le 29 mai 1966 pour rendre un hommage solennel aux farouches combattants. À cette occasion, il avait indiqué devant l’ossuaire de Douaumont : « Si, par malheur, en d’autres temps, en l’extrême hiver de sa vie, au milieu d’événements excessifs, l’usure de l’âge mena le maréchal Pétain à des défaillances condamnables, la gloire qu’il acquit à Verdun vingt-cinq ans auparavant, et qu’il garda en conduisant ensuite l’armée française à la victoire, ne saurait être contestée ni méconnue par la patrie. » Visiblement, l’actuel maire de Verdun n’entend pas le reconnaître et bafoue la geste titanesque des soldats commandés en chef par Phillipe Pétain qui les mena à la victoire... « Courage, on les aura » : ainsi se terminait sa première proclamation. Pour cela il recevra la médaille militaire et le titre de Maréchal de France.

Quelques années plus tard, en 1972, lors d’une conférence de presse, le président Pompidou, répondant à une question d’un journaliste lyonnais qui faisait état des troubles qu’avaient occasionnés la grâce de Paul Touvier, répondit ceci : « Allons-nous éternellement entretenir saignantes les plaies de nos désaccords nationaux ? Le moment n’est-il pas venu de jeter le voile, d’oublier ces temps où les Français ne s’aimaient pas, s’entredéchiraient et même s’entretuaient ? ».

Tous les présidents de la République, tous, ont honoré le Philippe Pétain de Verdun, de De Gaulle à Macron qui déclarait en 2017 : « On peut avoir été un grand soldat à la Première Guerre mondiale et avoir conduit à des choix funestes durant la deuxième ». Jacques Chirac indiquera en 2006 : « Il a su prendre les décisions qui conduiront à la victoire et il restera comme le vainqueur de Verdun ». Et François Mitterrand, tous les 11 novembre, de 1981 à 1992, a fait déposer une gerbe sur la tombe du Maréchal Pétain, sur l’île d’Yeu. Mais le maire de Verdun entend reproduire les plaies saignantes de nos désaccords nationaux. Pourtant, Philippe Pétain, qui eut une conduite des plus humaines et vaillantes en 1916 et 1917, sera adulé par tous les poilus et par tous les Français. Il avait été l’un des rares généraux à comprendre qu’il fallait ménager les hommes, assurer les relèves, améliorer les conditions de vie dans les tranchées, organiser des temps de repos et de permissions. Henri Amouroux, le grand historien des Français sous l’Occupation, n’avait-il pas intitulé l’un de ses livres : « 1940 : quarante millions de pétainistes ». Comme le relèvera l’historien Henry Rousso : « Si Pétain n’avait pas été le grand soldat de 1918, et perçu comme tel par les Français de l’époque, il n’aurait jamais eu la possibilité de jouer un rôle ...en 1940 ».

Pendant l’entre-deux-guerres, toute la France, de la gauche à la droite, vouait à Philippe Pétain un culte exceptionnel. Gustave Hervé, un ancien socialiste extrémiste et pacifiste tonitruant, proclamait en 1935 : « C’est Pétain qu’il nous faut ».  Pétain deviendra chef d’État-major des Armées, puis ministre de la Guerre en 1934 dans un gouvernement d’union nationale. Qui fera appel à Philippe Pétain, en mars 1939, pour devenir ambassadeur en Espagne auprès du général Franco, avec pour mission impérieuse d’obtenir la neutralité de l’Espagne, sinon le radical socialiste Edouard Daladier ? Pétain réussira dans sa mission, malgré le fait que l’Espagne nationale en voulait terriblement aux gouvernements français front-populistes, qui avaient aidé massivement les miliciens révolutionnaires espagnols. Qui rappela en catastrophe Philippe Pétain pour rentrer au gouvernement, en pleine débâcle, le 18 mai 1940, sinon Paul Reynaud ? Le même conseillera au président de la République, le 16 juin 1940 au soir, de le nommer chef du gouvernement, Reynaud venant de démissionner, et demandera à Albert Lebrun de le désigner en ses lieu et place.

Les premiers gouvernements Pétain étaient composés d’une écrasante majorité d’hommes de gauche, dont des socialistes. Pierre Laval, qui fera octroyer à Philippe Pétain les pleins pouvoirs constitutionnels, venait de la gauche socialiste. Ce sont les Chambres, nettement dominées par les gauches radicales et socialistes, que ce soit la Chambre des députés ou le Sénat, qui donnèrent à Philippe Pétain la possibilité d’édicter une nouvelle constitution le 10 juillet 1940, avec l’accord dithyrambique d’hommes de gauche, comme d’Edouard Herriot et Jules Jeanneney, respectivement président de la Chambre des députés et du Sénat. Sans ces gauches, Philippe Pétain n’aurait jamais eu les pouvoirs exorbitants que la défaite de nos armes avait nécessités. Car qui gouverna la France dans les années 1930, sinon des hommes de gauche essentiellement ?  

Mais au-delà de l’histoire tragique des Français et de la France, le refus d’une simple messe révèle les incantations totalitaires d’aujourd’hui. Interdire est devenu le maître mot dans un pays dominé par le sectarisme révolutionnaire liberticide le plus dangereux.       

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vendredi, 07 novembre 2025

Francisco Franco, un caudillo pour l’Espagne : entretien avec Michel Festivi

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Entretien publié sur Breizh-Info cliquez ici

Cinquante ans après la mort du général Franco, et alors que le service public français sort, avec vos impôts, une série reportage totalement à charge, l’avocat et écrivain Michel Festivi publie Francisco Franco, un caudillo pour l’Espagne (éditions Déterna et Synthèse nationale, coll. « Bio-Collection », 2025). Collaborateur d’EuroLibertés, du Nouveau Présent et de Synthèse nationale, observateur attentif de la vie politique espagnole, il revient dans ce livre dense et documenté sur une figure capitale de l’histoire du XXe siècle, trop souvent caricaturée par l’historiographie dominante. Festivi s’attache à rétablir les faits, loin des mythes antifranquistes, et à rappeler le rôle du Caudillo dans la sauvegarde de l’Espagne face au chaos révolutionnaire de 1936. Une œuvre de rigueur et de transmission, à contre-courant de la doxa officielle, qui invite à relire l’histoire de l’Europe à la lumière du réel.

Breizh info.com : Votre livre, Francisco Franco, un caudillo pour l’Espagne paraît dans la nouvelle « Bio Collection ». Qu’est-ce qui vous a donné envie de consacrer une biographie à Franco, cinquante ans après sa mort ?

Michel Festivi : Justement j’entendais honorer en quelque sorte ce cinquantième anniversaire, puisque Franco est décédé le 20 novembre 1975. L’occasion m’en a été donnée avec cette nouvelle collection, qui ne rassemblera que des biographies. Les éditions Déterna (Philippe Randa) et Synthèse nationale (Roland Hélie), se sont réunies pour entreprendre cette nouvelle aventure éditoriale, avec le concours de Francis Bergeron et de David Gattegno qui réalise de superbes iconographies, dont celles de mon livre sur Franco. Ce sont des ouvrages dans la même veine, peu ou prou, que les Qui-suis-je des éditions Pardès, qui ont cessé leurs activités il y a quelques années.

BI : Entre les récits hostiles du camp progressiste et les hagiographies d’antan, vous dites vouloir « disséquer les faits ». Comment concilier rigueur historique et réhabilitation d’une figure si controversée ?

MF : Ce personnage politique, d’une importance majeure dans l’histoire du XXème siècle, est controversé parce que les gauches ont réussi, en Espagne comme en France, à imposer leur vision ultra manichéenne de l’histoire, à l’égal des discours préfabriqués sur la Révolution française, la période 1940/1945 etc… Pour Franco, lorsque l’on reprend objectivement les faits de sa vie, malgré des erreurs, on découvre un homme qui avait des qualités militaires et politiques exceptionnelles. C’est ce que je me suis évertué à entreprendre de raconter, dans la lignée d’historiens ou de romanciers d’envergure comme Bartolomé Bennassar ou Michel del Castillo. Et puis, nous avons désormais le recul de l’histoire, et quand on voit dans quel état de déliquescence sont nos malheureuses nations européennes, la geste franquiste ne peut qu’en être réhaussée. Le livre contient aussi des nouveautés, notamment sur la répression franquiste de l’après-guerre.

BI : Vous rappelez que Franco a « sauvé l’Espagne du communisme ». Pouvez-vous revenir sur ce qu’était réellement le danger révolutionnaire en 1936 ?

MF : Vous faites bien, au-delà du communisme, d’employer la formule plus globale très exacte de « danger révolutionnaire ». Depuis les années 1933/1934, les gauches espagnoles s’étaient complètement radicalisées, je l’explique dans tous mes ouvrages dont le dernier, paru en juillet : Les griffes de Staline sur l’Espagne républicaine, aux éditions DualphaLe pays avait subi un premier assaut armé marxiste-révolutionnaire, en octobre 1934. L’arrivée du front populaire en février 1936, après des manipulations constitutionnelles et des fraudes électorales prouvées, ont fait basculer définitivement l’Espagne dans la révolution, que seul le soulèvement de juillet 1936, a pu contrecarrer. Et Franco, que ce soit en 1934 ou entre 1936/1939, a joué un rôle décisif. L’Espagne était à la merci des bandes staliniennes et des miliciens anarchistes qui prônaient un communisme étatique pour les uns, libertaire pour les autres. L’Histoire a prouvé qu’ils étaient, chacun à leurs façons, pires que tout. D’ailleurs, ils se sont affrontés durement et les premiers ont exterminé les seconds.

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samedi, 01 novembre 2025

L’explosion du racisme « anti-blancs », dans l’indifférence absolue des anti-racistes professionnels

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Michel Festivi 

Il y a des racismes qui ne provoquent nullement les foudres des organisations gauchistes patentées, gavées aux subventions publiques grâce aux impôts payés par les Français, c’est le racisme anti-blancs. Depuis des années, ce racisme se répand et se diffuse dans toute la société, comme une trainée de poudre, sans que les habituels prédicateurs grassement financés, ni voient rien à redire, bien au contraire. Seules certaines catégories de personnes peuvent être victimes du racisme, mais surtout pas les blancs.

Ce paradoxe des plus stupéfiants, vient encore tout récemment de trouver à s’exprimer, dans le silence quasi complet des hommes politiques et des médias, pourtant si prompts à réagir au moindre battement de cil soi-disant raciste. L’exemple nous vient d’une militante LFI, Imane Hamel, le 16 octobre dernier, lors d’un meeting à Clichy-sous-Bois. Après avoir fustigé le sentiment « nationaliste », car les blancs vivants en France n’ont pas le droit d’aimer leur patrie charnelle, et ajouter pour faire bonne mesure que : « les musulmans sont devenus les victimes expiatoires de la désespérance sociale », elle n’a pas hésité a proclamé que : « les arbres généalogiques sont brandis comme des trophées et la clarté de peau devient source de fierté.... une réécriture de l’histoire, le peuple français est réduit à une lignée de sang, à la culture sclérosée ». Comme propos racistes, on se pose là.

Puis, elle lance cette phrase qui aurait dû, de la gauche au centre et jusqu’à la droite dite républicaine, enflammer contre elle le débat public : « La France n’est pas une nation ethnique, mais une nation politique, sa terre est un creuset d’immigration dont les ancêtres ne sont pas plus les Gaulois que les Francs, les Wisigoths, les Alamans, les Juifs ou les Arabes », et d’ajouter cette allégation racialiste au plus haut point : « Nous savons par-dessus tout que nous n’avons pas à nous justifier de notre présence car nous ne sommes pas moins français que celui dont la seule gloire malheureuse est d’être né blanc. »

« La seule gloire malheureuse d’être né blanc ». Voilà qui est lâché, et ce en toute impunité. Julien Odoul député RN de l’Yonne a twitté bien à propos : « Le racisme avec le sourire, quand c’est pourri, c’est LFI ». Si beaucoup d’internautes ont réagi, aucun des grands leaders politiques ne sont intervenus, et à ce jour, sauf erreur de ma part, aucune plainte n’a été déposée, contre ces propos, et surtout pas par SOS racisme, la fameuse Ligue des droits de l’Homme, ni le MRAP et toutes ces associations qui n’ont de lutte contre le racisme qu’à géométrie variable.

François Bousquet, journaliste, avait écrit il y a quelques mois, un livre-enquête décapant sur ce thème : Le racisme antiblanc, l’enquête interdite, publié aux éditions de la Nouvelle Librairie. Accusant la gauche d’un racisme justement « à géométrie variable », rajoutant dans un entretien du 1er août 2025 au Figaro : « le déni du racisme antiblanc est devenu une discipline olympique chez nombre de chercheurs et sociologues ».

Justement, le sociologue, historien et chercheur Pierre-André Taguieff, est l’exception bienvenue. Comme il l’indique pour Le Figaro magazine : « pour les néoantiracistes, la blanchité est un péché originel ». Il vient de publier aux éditions H&O, Du racisme en général et du racisme anti-blancs en particulier. Pour lui, il s’agit d’une mise en accusation globale, d’un groupe humain « caractérisé avant tout par la couleur de peau de ses membres », dès lors, du racisme chimiquement pur.

Dénonçant le postcolonialisme, le décolonialisme, la criminalisation des nations occidentales, Taguieff répond en quelque sorte à Amine Hamel : « le nationalisme n’est pas nécessairement raciste, ni même xénophobe : la distinction entre « nous » et « eux » (ou les autres) ne prend pas nécessairement la figure d’une opposition manichéenne ». L’antiracisme est devenu une idéologie en elle-même, et pour cette idéologie, le racisme anti-blancs est désormais une composante absolue. Car « les activistes du néoantiracisme racialiste, pratiquant un terrorisme intellectuel importé du monde anglo-saxon et s’inspirant de « la religion woke », autant que de la propagande « antisioniste », a déferlé sur l’Europe et singulièrement sur la France, avec la complicité de tous ceux qui entendent reléguer certains partis, certaines organisations ou associations dans le seul rôle d’épouvantail identitaire.

Comme il l’analyse, les blancs sont criminalisés, diabolisés, voués aux gémonies. Effectivement, nombre de médias et d’intellectuels continuent mordicus à nier ce racisme anti-blancs, accusant « l’extrême droite », d’être à l’origine de ce concept. Pourtant les exemples abondent. Des policiers s’étaient faits gifler par un gardé à vue aux cris de « sales blancs ». Rokhaya Diallo s’évertue à nier le racisme anti-blancs. Nick Conrad, un rappeur qui avait intitulé un clip « Pendez les blancs », a pourtant été relaxé en appel. Imaginons l’inverse ?

Autre sociologue dans la même veine que Taguieff, Mathieu Bock-Côté, qui multiplie les chroniques sur le thème du « Le racisme anti-blancs, le déni ». Et de pousser le raisonnement plus encore : « Il y a dans une certaine jeunesse issue de l’immigration, une haine de la France qui s’inscrit dans une mouvance... de partition du territoire...La France n’est plus une nation, mais un territoire qu’on veut pousser vers la guerre des races. »

Et que penser des dénis de ce racisme anti-blancs dans la tragédie de Crépol, ou le meurtre de Thomas a été proféré aux cris de « sale blanc ». Pourtant, à ce stade, le crime raciste n’est toujours pas reconnu par la justice, et des journalistes se sont évertués à dénigrer et nier la coloration raciste de ce crime, attaquant une. Comme le disait Péguy dans Notre jeunesse : « Il faut toujours dire ce que l’on voit ; surtout il faut toujours, ce qui est plus difficile, voir ce que l’on voit ». À croire que certains, notamment à gauche et à l’extrême gauche, mais pas que, sont aveugles, où ferment les yeux, quand cela les arrange.

15:52 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Un entretien avec Michel Festivi, auteur du nouveau livre "Francisco Franco, au caudillo pour l'Espagne"

Festivi-Michel-quadri.jpegEntretien avec Michel Festivi, avocat honoraire et historien, qui vient de publier aux éditions Déterna et Synthèse nationale, dans la « Bio Collection », dirigée par Francis Bergeron et David Gattegno : Francisco Franco, un caudillo pour l’Espagne.

(Propos recueillis par Fabrice Dutilleul)

Vous venez de publier une biographie de Francisco Franco, dans cette nouvelle collection, pourquoi cet intérêt pour ce personnage si décrié, voire honni ?

Pour plusieurs raisons. La première, j’entendais célébrer le 50e anniversaire de la mort de Franco, qui est décédé le 20 novembre 1975, et qui fut un militaire, un politique et un homme d’État considérable au XXe siècle. La seconde justement, pour lutter contre les désinformations et les mensonges qui sévissent contre cet homme, qui aura vaincu le communisme qui allait s’emparer de son pays, protéger l’Espagne de la seconde guerre mondiale, puis ensuite, ancra sa patrie dans la modernité, et en fit la 9e puissance économique au monde. Cette biographie s’inscrit dans le droit fil de mes précédents livres, remettre l’histoire en l’endroit, rétablir les faits, faire le tri entre les causes et les conséquences, bref lutter contre les vilénies déversées depuis des lustres. Enfin l’occasion m’en a été donnée par la création de cette nouvelle aventure éditoriale, l’association de deux éditeurs, Déterna et Synthèse nationale, assistés par Francis Bergeron et David Gattegno, qui réalise de superbes iconographies, dont celles qui parsèment cet ouvrage. Cette Bio Collection, qui ne publiera que des biographies, m’a sollicité pour cette entreprise nouvelle, des bios resserrées et qui brisent les discours convenus et stéréotypés.

Qu’apporte de plus, ou de nouveau, votre biographie, car beaucoup d’ouvrages ont été écrits par de nombreux historiens déjà sur Franco ?

Les principales biographies sont déjà anciennes, plus de vingt ans. Cela date. D’autre part de nombreux auteurs, à quelques exceptions près, reprennent les computations maintes fois ressassées, Franco était un piètre militaire, un piètre politique, il n’avait aucune vision stratégique. Soit on l’assimile à Hitler ou Mussolini pour en faire un dictateur au petit pied, soit on prétend qu’il n’arrivait pas à la cheville de ces hommes qui ont fracassé l’histoire du XXe siècle. Or justement, je démontre que Franco était un militaire très courageux et de grand talent, un politique très avisé, et un homme d’État exceptionnel, et qu’il n’a jamais été un dictateur à l’égal de Staline, Hitler, Mussolini, et que d’autre part l’Espagne franquiste n’a jamais été un état totalitaire. De plus j’apporte un éclairage différent sur beaucoup de points et de sujets.

L’Espagne était-elle vraiment à la merci du communisme ?

Absolument, tous mes livres précédents le démontrent, notamment le tout dernier, publié par Dualpha en juillet dernier : Les griffes de Staline sur l’Espagne républicaine, 1936-1939. Depuis 1934, l’Espagne se débattait contre les volontés des gauches révolutionnaires espagnoles de prendre et garder le pouvoir par la force des armes. Franco joua un rôle certain dans leurs échecs, en 1934 d’abord, puis plus encore au cours des années suivantes, avec l’arrivée des staliniens et de la IIIe internationale dans le pays entre 1936 et 1939.

Quel fut le rôle de Franco pendant la seconde guerre mondiale ?

Un rôle déterminant et très méconnu, c’est ce que je m’emploie à exposer. A la tête d’un pays quasi ruiné par plusieurs années de soubresauts et d’attaques révolutionnaires, Franco et son équipe, certains de ses ministres, réussirent à naviguer entre les bourrasques, et sauver l’Espagne d’un naufrage certain si elle s’était alliée avec Hitler ou Mussolini. La roublardise de Franco fut sans pareille, et de surcroit, quasiment seule dans une Europe nazifiée, L’Espagne fut pour des milliers de juifs pourchassés de partout, une bouée de sauvetage.

L’après-guerre fut très dur pour l’Espagne ?

Oui, mais là encore Franco sut mobiliser le peuple espagnol, qui « dans ses profondeurs » entendait soutenir celui qui l’avait sorti des immenses ornières dans lesquelles il aurait dû sombrer. Petit à petit, l’Espagne se redressa et revint dans le concert des nations, j’explique tout cela.

Comment Franco s’y prit-il pour faire de l’Espagne, la 9e puissance économique du monde ?

En faisant confiance en des hommes nouveaux, des techniciens, des spécialistes dans l’agronomie, l’industrie, le commerce, la finance. Franco hésitait beaucoup avant de prendre des décisions, mais une fois prises, il laissait faire ceux en qui il avait donné sa confiance.

Il prit aussi son temps pour donner à l’Espagne, sa future organisation politique pour après sa mort ?

Il hésita pendant des années, sachant très bien qu’après lui, l’Espagne reviendrait à une démocratie normalisée, il en avait parfaitement conscience, mais ne voulait pas précipiter les choses. Ce n’est qu’en 1969, qu’il entreprit de faire légiférer sur le nouveau régime monarchique qui prendrait sa suite. Il avait tout organisé, dans un contexte assez complexe.

Sa fin de règne fut assez difficile voire tragique ? 

Oui, son agonie s’éternisa, bien trop longtemps. Une camarilla incompétente tenta de le maintenir en vie le plus longtemps possible. Cette courte période ne fut pas très glorieuse.

En définitive, que reste-t-il aujourd’hui dans l’Espagne de 2025, du franquisme :

Si l’on raisonne à très court terme, pas grand-chose. Mais si on prend de la hauteur, on s’aperçoit que l’Espagne qui aurait dû subir le joug soit du communisme, soit du nazisme, revient de très loin. Quand les socialo-communistes des plus sectaires qui gouvernent actuellement le pays, et qui briment toute liberté de pensée, seront démocratiquement chassés du pouvoir, et que les Espagnols se ressaisiront, on s’apercevra alors que cette période de l’Histoire fut nettement plus positive que négative. Cette biographie, comme tous mes autres livres, s’inscrit dans le temps long du combat des idées pour lutter contre les démagogies qui empoisonnent nos sociétés européennes, et singulièrement en Espagne et en France.

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Michel Festivi, Francisco Franco, un caudillo pour l’Espagne, La Bio Collection, éditions Synthèse nationale et Déterna, iconographies de David Gattegno, 140 pages, 20,00 €.

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00:09 Publié dans Livres, Michel Festivi, Rencontre avec... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 28 octobre 2025

Le chrétien irakien assassiné Ashur Sarnaya, était menacé depuis des mois par des djihadistes autoproclamés

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Chrétiens d'Irak qui, malgré les persécutions, gardent leur Foie

Michel Festivi 

Les investigations sur cet assassinat odieux avancent à grand pas. L’arrestation du principal suspect, un algérien, Sabri B., qui s’était replié en Italie, a permis aux enquêteurs d’établirent le niveau massif de haine qui s’était focalisé à l’encontre de ce chrétien d’Orient. J’ai relaté dans un précédent article, les circonstances abjectes de son exécution, à la machette, par derrière, alors qu’il venait de franchir avec difficultés le seuil de la porte d’entrée de son immeuble, pour prendre l’air, sur son fauteuil roulant, car il était handicapé de naissance. L’islamologue Gilles Kepel avait analysé « un djihadisme d’atmosphère », visiblement cela peut tuer. Comme il l’avait décrypté après les assassinats de Samuel Paty et d’autres attentats : « Il n’y a plus de donneur d’ordre, il y a d’un côté des entrepreneurs de colère qui vont désigner des cibles... et vous aurez d’autres personnes qui se seront déjà radicalisés en ce sens, sur le web ou à travers des sermons particulièrement virulents... qui vont décider de passer à l’action, sans appartenir à une organisation. » Cf son intervention du 30 avril 2021 sur le site même du Comité interministériel de la prévention de la délinquance et de la radicalisation.

De très nombreuses attaques en ligne, proférées par des internautes qui se voulaient musulmans, se sont déchainées contre celui qui avait le tort de diffuser sur son site TikTok, des prières chrétiennes, des signes de Croix, des chants à la gloire du Christ, et qui était suivi par 15000 personnes. Tout cela, pour certains était proprement inacceptable, et il fallait y mettre fin, comme le relate Le Figaro du 26 octobre, dans un excellent article de Jean Chichizola : « Pour ces internautes musulmans, il était intolérable que cet homme déambulant en fauteuil roulant dans son quartier, prenne plaisir à évoquer sur la toile....le christianisme et son message ». 

L’un d’eux a fait valoir le trop fameux verset coranique : « ceux qui ne croient pas à nos versets, nous les brulerons bientôt dans le feu. Chaque fois que leurs peaux auront été consumées, nous leur donneront d’autres peaux en échange afin qu’ils goûtent au châtiment », comme le rapporte l’article. Véritable proclamation de haine envers les chrétiens, les juifs ou les mécréants, ceux que le Livre nomme, dans certaines sourates les associateurs ! (Coran, S4, V 56-57).

D’autres ont été encore plus direct dans l’odieux :  Je crache sur ton Dieu...Jésus est une vraie ordure ». Un autre insulteur, se présentant comme palestinien vivant à Lyon, le menaçait régulièrement « je vais venir prépare-toi », ou encore pour un autre « si on te trouve, on te tue ». À l’été 2025, Ashur avait reçu d’autres menaces « nous savons où tu es, ce que tu fais, change ton discours, prend garde, cela ne continuera pas ainsi », ou encore « c’est moi qui t’ai menacé lors d’un live, ça ne va pas se passer comme cela. Nous t’avons à l’œil ». Tout cela dans l’impunité la plus totale. 

Et ce message, parfaitement révélateur de l’impunité dont jouissent certains : « l’Islam et les musulmans sont pour vous une angoisse parce que c’est la religion de la justice, de l’amour, de la paix, du pardon... ». Effectivement, tout est dit : religion de paix et d’amour comme le proclament parfois certains imams, dans certaines mosquées, comme l’a relevé Gilles Kepel.

Fort courageusement, Ashur Sarnaya s’était adressé à ceux qui envisageaient de le trucider : « Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, Amen ... Hier j’ai été victime d’une attaque barbare par nos frères musulmans, oui, ils sont venus...ils m’ont dénoncé...vous savez que mes diffusions sont toujours chrétiennes. J’essaie de parler de la Bible. J’essaie de transmettre la parole de Dieu au monde... je remercie le Seigneur Jésus vivant. Eux, ils ne le supportent pas... la miséricorde ». Contrairement à ses menaceurs, Ashur faisait preuve, lui, d’une tolérance admirable en tout point conforme aux Évangiles : « si tu ne veux pas entendre la parole de la vérité, mon cher, ça ne me dérange pas du tout, aucun problème avec toi.... Va voir d’autres diffusions qui sont ouvertes, ne bloque pas mon frère, je fais des directs chrétiens ». 

Puis s’adressant à ceux là même qui lui promettaient la mort dans d’atroces souffrances, il leur disait : « mes amis, paix du Christ, roi de la paix, Dieu de la paix, à tous ceux qui m’écoutent. Que Dieu bénisse vos rêves. »

Mais cela était insupportable pour d’aucuns internautes. Ils devaient mettre fin à ces prêches inoffensifs et rempli d’aménité, d’un chrétien déambulant en fauteuil roulant et évoquant sa foi chrétienne, des chants chrétiens, la parole du Christ. L’un d’entre eux s’en est finalement chargé, au nom de certains autres. Je n’ai pas entendu chez les tenants du progressisme, de l’humanisme à tout crin, le moindre mot, la moindre parole de réprobation, alors que pourtant ils prétendent être dans le camp du bien et lutter contre les fascismes, comme ils disent, et qu’ils ont l’invective facile. J’imagine la réciproque, un musulman assassiné par un chrétien, et des messages de haine de chrétiens à profusion…Imaginons qu’elles auraient été les réactions.

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lundi, 27 octobre 2025

La geste du colonel Antonio Tejero : pour tenter de conserver une Espagne Una, grande y libre

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Michel Festivi 

Subitement, le 23 octobre 2025, à l’âge de 93 ans, le colonel Antonio Tejero Molina a été annoncé mourant. Néanmoins, et Dieu merci, sa famille a ensuite fait savoir que très gravement malade, il avait réussi, en l’état, à surmonter ses affections. Cet évènement nous fournit l’occasion de revenir sur l’histoire récente de l’Espagne et sur ce coup d’état manqué du 23 février 1981. Tejero fut effectivement, l’un des principaux protagonistes d’une tentative désespérée de rétablir une Espagne « vertébrée » comme aurait pu le proclamer le grand philosophe espagnol José Ortega y Gasset, qui dans son ouvrage majeur de 1922 : « L’Espagne invertébrée », luttait déjà contre sa désarticulation. Tejero entendait également prémunir sa patrie du terrorisme basque, du séparatisme catalan, et du communisme qui minaient le pays. Son hospitalisation nous donne l’occasion de revenir sur les prémices à ce coup d’état avorté le 23 février 1981, ses causes, mais aussi les buts poursuivis par les acteurs de cette entreprise glorieusement vaine,  tenue en échec, et retracer les actes de certains des personnages qui ont participé à cette ultime aspiration, en vue de débarrasser l’Espagne des errements mortifères de son passé révolutionnaire et destructeur, qui avaient ensanglanté la péninsule entre 1934 et 1939.

L’Espagne après la mort de Francisco Franco :

Franco meurt à la suite d’une trop longue agonie, le 20 novembre 1975. Sous sa houlette, l’Espagne unie comme jamais, était devenue la 9e puissance économique et industrielle du monde. Depuis 1969, et une loi organique validée par les Cortès, Juan Carlos de Bourbon, - (petit-fils d’Alphonse XIII, le dernier roi qui avait quitté le pays sans abdiquer le 14 avril 1931) -, est proclamé Prince des Asturies. Franco, après avoir longtemps hésité, avait tout organisé pour qu’à sa mort, la monarchie bourbonienne retrouve sa place, et que Juan Carlos 1er monte sur le Trône. Depuis 1700, les Bourbons avaient remplacé les Habsbourg, et c’est un petit fils de Louis XIV, Philippe V, qui était devenu roi d’Espagne, le premier de cette nouvelle lignée.  

Mais après le décès du Caudillo, la politique suivie par le centriste de l’UDC Adolfo Suarez va désespérer, et à juste titre, les tenants d’un régime volontariste pour lutter contre la désagrégation du pays, le terrorisme basque qui reprend de plus belle, et le communisme, qui a semé la terreur entre 1934 et 1939 - (Cf Les griffes de Staline sur l’Espagne républicaine 1936-1939 chez Dualpha, cliquez ici) -. L’ETA fera plus de victimes après ladite transition démocratique, que sous le régime franquiste. Les attentats redoublent de vigueur et frappent tous azimuts, le gouvernement semble incapable d’éradiquer cette spirale de crimes et d’attentats les plus gratuits, qui engendrent de très nombreux morts et blessés. 

En septembre 1976, les syndicats révolutionnaires : l’UGT socialiste, la Commission Ouvrière communiste et la CNT anarchiste, sont légalisés. En avril 1977, le Parti communiste espagnol, totalement inféodé à Moscou, malgré la vitrine de l’eurocommunisme, et dirigé par le tortionnaire de bureau Santiago Carrillo, l’un des principaux organisateurs des massacres de masse de Paracuellos de Jarama et de Torrejon de Ardoz, en novembre et décembre 1936, est autorisé. Cela provoque, et à juste titre, des remous considérables dans la haute hiérarchie militaire qui n’a pas la mémoire courte.

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jeudi, 23 octobre 2025

L’assassinat d’Ashur Sarnaya, chrétien irakien, résume tout le drame des chrétiens d’Orient, éradiqués par les islamistes

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Michel Festivi

Membre de la communauté chrétienne assyro-chaldéenne, handicapé de naissance, ne se déplaçant qu’en chaise roulante, Ashur Sarnaya est réfugié politique en France, les chrétiens ayant été pour beaucoup exterminés en Irak par les islamistes de diverses obédiences. Arrivé sur notre sol en 2014, il avait obtenu en 2016 ce statut de réfugié politique, son titre de séjour était valable jusqu’en 2026.

Il vivait dans un logement social avec sa sœur dans le 9e arrondissement de Lyon, cette dernière travaillant, et s’occupant de lui. Son seul plaisir faire un tour dans le quartier, où il était apprécié de tous et surtout son occupation essentielle, témoigner de sa foi chrétienne sur le réseau TikTok, c’est pour cela qu’il a été lâchement martyrisé à coup de machette. Il décryptait les Évangiles, enchaînait les psaumes, impensable pour certains tenants de l’islam le plus radical. 

Sur ses vidéos, il entonnait des chants religieux, en commençant à chaque fois par un signe de Croix. Pour certains, c’était proprement intolérable, il devait être sacrifié, comme un mouton. Il a été poignardé à la machette, au seuil de son immeuble, le 10 septembre dernier.

L’enquête, qui a permis l’arrestation en Italie d’un dénommé Sabri B., 27 ans, qui serait venu masqué en scooter sur les lieux du crime, lui assénant par derrière, un coup de machette au cou, est de nationalité algérienne, détenteur d’un seul document algérien, mais était apparemment inconnu des services antiterroristes. (Cf Le Figaro du 3 octobre 2025)

On sait désormais, que tout avait été bien organisé. Dès l’assassinat commis, le présumé auteur Sabri B. désactive son portable, et quitte Lyon dans la nuit même, à bord d’un Blablabus, direction Milan, Rome et de là les Pouilles au Sud de la Botte, à Andria, recueilli par un autre algérien. Dix jours plus tard, il est arrêté par les autorités italiennes, plusieurs couteaux auraient été retrouvés dans ses affaires. La justice transalpine aurait donné son feu vert pour son transfert en France.

Car après bien des hésitations, le Parquet de Lyon s’est dessaisi de l’enquête au profit du Parquet national antiterroriste, le PNAT. Les faits sont désormais qualifiés : « d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste et d’association de malfaiteurs ». Cinq personnes avaient été placées en garde à vue, puis relâchées, toutes étaient comme Sabri B. de nationalité algérienne, en situation irrégulière sur le territoire français.

Qu’est ce qui a fait finalement basculer l’enquête au pôle antiterroriste ?  Plusieurs éléments à l’évidence. 1°) Le compte TikTok du suspect s’était à plusieurs reprises connecté à celui de la victime et le jour même de l’assassinat, ce compte s’est branché une demi-heure avant, et ce à quelques dizaines de mètres du domicile de d’Ashur Sarnaya. 2°) L’assassin serait arrivé une demi-heure avant, vers 21 heures, effectuant des allers-retours, laissant supposer des repérages. Des témoins auraient affirmé avoir perçu la présence « d’un rôdeur » les jours précédents. 3°) Selon les enquêteurs (Cf Le Figaro du 23 octobre), Sabri B. pourrait avoir eu des liens avec l’État Islamique en Syrie, et via sa téléphonie, des contacts en Algérie. On soupçonne même ce dernier, selon ces informations du Figaro, qu’il aurait commis une exécution semblable, visant un chrétien d’Irak : « cible privilégiée de Daech dans la zone syro-irakienne ».

L’enquête ne fait que commencer, les prochaines semaines ou mois, nous apporterons sans doute, plus de précisions. La victime en tout cas était particulièrement paisible, selon les témoignages unanimes du voisinage, toujours souriante, avenante.

Jean-François Colosimo, historien des religions, écrivain et éditeur, a attiré depuis de très nombreuses années l’attention sur les persécutions majeures que vivent au quotidien les chrétiens d’Orient, rappelant en permanence que ces chrétiens se sont établis en Orient bien avant l’arrivée de l’islam : « Les chrétiens d’Orient ne sont pas nos petits frères perdus de l’autre côté de la Méditerranée, ce sont les frères ainés des chrétiens du reste du monde »

Il faut redire ce qu’affirment beaucoup de spécialistes : « soumis comme toutes les minorités religieuses, en terre d’islam, à un régime de discrimination, les chrétiens d’Orient ont subi une hostilité accrue de la part des musulmans. Aujourd’hui, leur condition, plus précaire que jamais, ne rencontre que l’indifférence » Cf Jean-Pierre Valognes, la tragédie des Chrétiens d’Orient, L’Histoire, collection 4, février-avril 1999. 

Hier et aujourd’hui en Orient, aujourd’hui en Occident.

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dimanche, 19 octobre 2025

Les flottilles pour Gaza, la convergence du terrorisme et de l’islamisme

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Michel Festivi

Les révolutionnaires appellent cela la convergence des luttes. On a fait grand cas ces derniers mois, ces dernières semaines, d’une série de flottilles, qui sont parties de divers ports européens pour tenter de rejoindre Gaza, pour de soi-disant missions humanitaires, en réalité de la propagande au profit d’un palestinisme militant, anti-occidental, qui sous couvert de dénonciation du régime israélien et de son action vis-à-vis des mouvements terroristes du Hamas, entendaient faire oublier et effacer le pogrom du 7 octobre 2023, où des femmes, des vieillards et des bébés avaient été massacrés, au côté de jeunes désarmés qui s’étaient rendus à une fête en toute quiétude, et qui s’étaient faits prendre par ce piège funeste.

Or, ce que l’on ne sait moins voire pas, c’est que ces flottilles, qui nécessitent une organisation et un financement considérables, ont été en réalité, organisées, mises en place par des représentants du Hamas qui en sous-main ont tiré toutes les ficelles, certaines personnalités propulsées sur le devant de la scène, n’ayant été que des faire-valoir, des idiots utiles, comme cela prévalait au temps du léninisme et du stalinisme resplendissant.

En premier lieu, il convient de rappeler que le Hamas est une organisation terroriste islamiste, classée comme telle part une trentaine de pays dont l’union européenne. Selon un rapport des autorités israéliennes, il a été découvert dans la bande de Gaza, des documents officiels qui impliquent le Hamas notamment dans l’expédition espagnole à destination de Gaza.

Un homme d’affaire a eu un rôle clef, un dénommé Saif Abu Kishk, qui serait selon ces sources, un agent du Hamas à l’étranger (Cf Mediterraneo digital du 2 octobre 2025). Ce Kishk serait le chef de Cyber Neptune, une société écran enregistrée en Espagne à Barcelone, propriétaire des navires composant la flottille dite « Global Sumud », selon ce même site espagnol.

Des documents auraient été saisis à l’entête officiel du Hamas, dont certains sont publiés, détaillant les opérations logistiques et financières liées à ce mouvement. Le Hamas aurait donc financièrement et logistiquement, soutenu ces expéditions. Toujours selon ce site, des membres d’équipages, entretiendraient des contacts personnels avec de hauts responsables du Hamas. On notera l’implication directe du gouvernement socialo-communiste-séparatiste de Pedro Sanchez, le Premier ministre espagnol, fervent défenseur du palestinisme, son gouvernement a fait escorter l’expédition dans les eaux internationales par des navires de la marine espagnole.

Greta Thunberg, l’égérie de tous les révolutionnaires islamogauchistes, ne serait en réalité qu’une « figure de couverture », comme l’a déclaré le ministre israélien de la diaspora, Amichai Chikli. Le même rapport des autorités israéliennes, relèvent le rôle de Yahia Sarri, présenté comme « un éminent religieux des Frères musulmans ». Et de poser cette question : « Les députés européens qui montent à bord de ces navires devraient se demander : défendez-vous la paix ou couvrez-vous le terrorisme ? ».

Autre élément d’information qui ne manque pas d’interpeller. Une fois parti des ports occidentaux, les drapeaux LGBT alors omniprésents sur les navires, ont curieusement disparu et des images ont montré des femmes entièrement voilées sur les bateaux, comme le précise Mediterraneo digital « la flottille ... a décidé d’adapter son esthétique « inclusive » au code islamique ». Effectivement, comme le souligne l’article « le contraste n’est pas passé inaperçu sur les réseaux sociaux, où de nombreux utilisateurs accusent les militants « d’hypocrisie sélective » : En Europe ils brandissent le drapeau arc-en-ciel, mais à Gaza, ils le cachent pour ne pas offenser l’islam ». En terre d’islam, l’homosexualité est un crime, souvent puni de la peine de mort. 

Autre fait saillant, dans cette convergence des luttes terroristes, la présence sur certaines de ces flottilles, de militants de l’ETA, dont le dénommé José Javier Osés Carrasco, condamné en France pour appartenance à l’ETA, il faisait partie comme membre d’équipage du navire Sirius. Après avoir purgé une peine de huit ans de prison en France, où il s’était réfugié, il avait été renvoyé en Espagne en 2018, pour son implication dans une quarantaine d’actes de violence en Navarre entre 2004 et 2007 (Diario de Navarra du 10 février 2025 - Mediterraneo digital). On a aussi remarqué la présence d’Itziar Moreno Martinez, condamnée en France pour tentative de meurtre sur des gendarmes. Figurait également sur une flottille, Ada Colau, l’ancienne maire de Barcelone, qui avait été élue grâce au parti Podemos, mouvement ultra gauchiste, qui a toujours appuyé Pedro Sanchez, socialiste minoritaire.

ETA a sur la conscience, selon les chiffres officiels, le meurtre de 829 personnes, des centaines de mutilés, des dizaines d’enlèvements et de très nombreuses extorsions de fonds, et les attentats iront crescendo, après la transition démocratique espagnole.

Islamisme et Frérisme du Hamas, terrorisme de l’ETA, protection d’un gouvernement socialo- communiste espagnol, propagande de tous les groupes islamogauchistes de France, d’Espagne et d’ailleurs, dis-moi qui te soutient, je te dirai qui tu es. Cette expression populaire mais pleine de bon sens, n’a jamais été aussi vraie, certains se devraient de la méditer.   

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samedi, 18 octobre 2025

Trois bonnes nouvelles, deux d’Espagne, l’autre de France

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Michel Festivi 

Les temps sont durs pour les patriotes et les tenants des traditions qui enracinent les hommes dans leurs territoires, et les désillusions tombent comme à Gravelotte, aux pays des wokismes et de l’islamogauchisme. Il est donc plus qu’important de relater et de relayer des bonnes nouvelles lorsqu’elles nous arrivent. Cela n’est pas si fréquent, hélas.

Dans ces mêmes colonnes, je vous avais indiqué qu’un prêtre espagnol, l’abbé Custodio Ballester, avait été poursuivi devant le Tribunal de Malaga, le 1er octobre dernier, pour avoir vertement critiqué l’islam « l’islam radical veut détruire l’occident ». Un autre prêtre, Jésus Calvo, était aussi poursuivi à ses côtés, ainsi que le directeur des médias qui avait relayé les propos en question.

Plusieurs phrases avaient été retenues dans la prévention comme celles d’avoir indiqué que certains prêches dans les mosquées prônaient « l’extermination des infidèles », ou que « l’immigration illégale conduit à un remplacement de population ». Un collectif de lutte contre « l’islamophobie » (sic), dont on sait qu’il s’agit du cheval de Troie des Frères musulmans, avait porté plainte, rajoutant au dossier une tribune du même l’abbé intitulée : « un dialogue impossible », dans laquelle il argumentait que le dialogue était impossible avec l’islam : « L’islam n’admet pas le dialogue : soit vous croyez, soit vous êtes un infidèle », rappelant que dans les pays musulmans : « les chrétiens sont brutalement persécutés et assassinés. De quel dialogue parlons-nous ? » rajoutant : « C’est une chose de ne pas mépriser les gens pour ce qu’ils croient...c’est est une autre de mettre notre foi en hibernation pour qu’elle ne se heurte pas au dogme progressiste et à l’idéologie qui déclare la guerre à notre foi. ». A noter que l’Église d’Espagne, s’était désolidarisée de son abbé, la veulerie à tous les étages.

Non seulement le parquet de Malaga avait décidé des poursuites pénales, pour incitation à la haine, mais qui plus est, lors de l’audience du 1er octobre dernier il avait requis 3 ans d’emprisonnement, rien de moins, contre ce prêtre et ses comparses, qui plaidaient leur droit à la liberté d’expression. Plusieurs associations catholiques soutenaient les prévenus, une pétition avait recueilli plus de 25000 signatures, en France l’anthropologue du CNRS, Florence Bergeaud-Blackler avait pris position pour l’ecclésiastique, fustigeant une société « charia-compatible » qui entend interdire le blasphème. En Espagne comme parti politique, seul Vox était monté clairement au créneau, le parti populaire, une sorte de LR français, ne s’était guère manifesté en faveur des poursuivis. Lâcheté en deçà et au-delà des Pyrénées.

La décision vient d’être rendue, et tous les prévenus sont relaxés. Même si le Tribunal se croit contraint - (le politiquement et le religieusement correct obligent) -, de préciser que les propos incriminés ont pu « être malheureux », on se demande bien pourquoi ; la juridiction admet que cela ne constitue pas un délit d’incitation à la haine : « l’intention de promouvoir ou d’inciter à la haine n’est pas prouvée avec la force nécessaire du droit pénal, ni à provoquer des actes hostiles ou discriminatoires ».

Autre nouvelle roborative, la mise en échec de la loi soviétique espagnole sur « la mémoire historique », loi liberticide qui entend brimer les libertés de dire, d’écrire et de penser. Le Tribunal Suprême espagnol vient d’annuler une décision de la province de Séville de 2016 (alors socialiste), de retirer à un ancien ministre franquiste, José Utrera Molina, la médaille d’or de la ville qu’il avait reçu en 1969. Cette décision était d’autant plus scandaleuse et immonde, qu’Utrera, né en 1926, n’avait pu et pour cause participer aux combats de la guerre civile. Lors de cette décision des plus liberticide, le parti populaire s’était une nouvelle fois roulé dans la fange en s’abstenant indignement, c’est sa marque de fabrique. Décidément, que ce soit à Madrid ou à Paris, la démission devant les gauches est une marque de fabrique des « droites » molles. 

Enfin, en France, le film Sacré Cœur, dont les affiches avaient été censurées par les réseaux de diffusion de la SNCF et de la RATP, connait un succès inespéré. Sorti sur les écrans le 1er octobre, dans très peu de salles initialement, il a déjà atteint le chiffre de plus de 120 000 spectateurs, pour trois semaines de diffusion. Cette docu-fiction sur les premières apparitions du Christ à Marguerite-Marie Alacoque, jeune religieuse de la Visitation, au monastère de Paray-le-Monial, entrecoupée de témoignages actuels des plus saisissants, remplit les salles. Décédée en 1690, à 43 ans, Marguerite-Marie sera proclamée Sainte, par le Pape Benoit XV. Refusé dans le métro, ce film cartonne en France et va bientôt pouvoir être vu en Belgique. De 156 salles initialement, il a été diffusé dans 356 salles supplémentaires, il atteint la note de 4,5 étoiles sur 5 sur AlloCiné, les commentaires sont dithyrambiques. Si vous avez la possibilité de le voir, allez-y.

Les peuples résistent à leur anéantissement programmé, on comprend pourquoi les tenants de la déshumanisation débridée, se montrent de plus en plus virulents et actifs.  

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jeudi, 16 octobre 2025

Les trahisons des LR viennent de très loin, petits rappels historiques 

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Michel Festivi 

Nous venons d’assister en direct, à un spectacle des plus affligeants. Alors que les élus LR n’avaient eu de cesse de refuser, la main sur le cœur, tout accord électoral même de simple second tour avec le RN, prenant prétexte que le programme dudit RN préconisait la suspension ou l’abandon de la loi Dussopt sur les retraites, votée dans la douleur en 2023 ; ces mêmes élus LR viennent d’abdiquer d’un coup d’un seul, et pour ne pas à avoir repasser devant les électeurs, en soutenant désormais le gouvernement Lecornu II, qui justement entend suspendre l’application de cette loi, uniquement pour ne pas être censuré. Après s’être dissous dans le macronisme, les élus LR se sont liquéfiés dans le socialisme.

Cette toute dernière trahison de leur électorat n’est pas la première. C’est même la marque de fabrique des notables LR et de leurs prédécesseurs, UMP, RPR et autres appellations confondues. Depuis au moins 1981, ce parti politique mystifie ses électeurs, en leur faisant croire qu’il appliquerait un programme de droite arrivé au pouvoir, alors qu’il n’a porté sur les fonts baptismaux, quasiment que des lois qui ont toujours renforcé les gauches dans leur ensemble. Petit retour en arrière, qui me paraît de la plus grande utilité, tant les français ont la mémoire courte, comme l’avait déjà proclamé un Maréchal de France.

En avril -mai 1981, le candidat Chirac ne parvient pas en finale. Aussitôt, il demande à ses équipes de faire barrage à Valéry Giscard d’Estaing et fait voter Mitterrand, pensant que ce dernier ne durerait pas et qu’il pourrait rapidement s’installer à l’Élysée, on connaît la suite. VGE a décrit dans le troisième tome de ses mémoires politiques tous les détails de cette affaire, même si VGE avait beaucoup à se faire pardonner, il était préférable à Mitterrand. En 1985, le RPR d’alors bâtit un programme extrêmement droitier, à faire pâlir celui du FN de Jean-Marie Le Pen. À peine arrivé à Matignon en mars 1986, Chirac abandonnait la plupart des mesures préconisées, et se rendait en rase campagne à tous les oukases de la gauche après l’affaire Malik Oussekine. Mitterrand sera réélu.

Alors que Chirac avait un temps fustigé l’Europe de Bruxelles (discours de Cochin), il se range inconditionnellement dans le camp des européistes les plus virulents, et fera voter « oui » au traité de Maastricht en 1992, on connait la suite. En 1998, la droite RPR et UDF avec les élus FN, emportent la majorité dans plusieurs Conseils régionaux. Des accords de gouvernances régionales sont trouvés. Aussitôt, les éléphants du RPR et de l’UDF, Chirac en tête, menacent ceux qui les ont promus. Charles Fillon en fera notamment les frais, la gauche minoritaire s’empare des exécutifs régionaux, elle n’en demandait pas tant.

Je ne vous parle même pas des deux mandats chiraquiens de 1995 à 2007, qui n’ont été qu’une séquence radicale socialiste, qui n’avait rien à envier aux politiques de gauche. Jean Marie Le Pen avait eu à cet égard une formule heureuse, il disait que Chirac avait repeint son parti aux couleurs du travaillisme. Fort de vouloir imposer la rupture avec ce magma informe, Nicolas Sarkozy est élu, après avoir siphonné les voix de l’électorat FN, comme il s’en vantait. Aussitôt installé, et au lieu d’utiliser « le karcher », il nomme Kouchner, Fadela Amara, Rama Yade, Éric Besson, ministres. Patrick Devedjian un fidèle parmi les fidèles de Sarkozy fustigera que : « l’ouverture aurait pu aller aussi jusqu’aux sarkozistes ». On connait la suite, la rupture sera très vite oubliée, et Sarkozy pour avoir trahi son électorat sera battu par le calamiteux François Hollande. Patrick Buisson dans La cause du peuple, avait repris toute l’histoire de ces renoncements et trahisons. En 2007, Nicolas Sarkozy a perfidement fait adopter le traité de Lisbonne, en bafouant le résultat du referendum de 2005, à l’origine de beaucoup de nos malheurs d’aujourd’hui, de notre paralysie législative, de notre perte de souveraineté.  

Depuis l’arrivée du macronisme en 2017, de très nombreux LR ont rejoint les rangs de l’actuel président de la république, comme Éric Woerth et bien d’autres. Mais avec Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez, on allait voir ce que l’on allait voir. De très nombreux électeurs ou anciens électeurs LR s’y sont laissés prendre une fois de plus, aux rodomontades et haussements de mentons. Mais pour conserver leur plat de lentilles, les députés LR sont allés à la soupe, une fois de plus. La trahison est consubstantielle aux dirigeants LR, c’est même à ça qu’on les reconnaît.

Il faut souligner ici le courage politique qu’a eu Éric Ciotti, car il avait beaucoup à perdre en quittant son poste de président des LR, et en rejoignant une alliance avec le RN, ceux qui l’ont bravement suivi ont fait preuve de rectitude morale et politique. Sa ligne politique s’en trouve aujourd’hui renforcée, par les dernières félonies de ses anciens compagnons. L’union des droites ne se fera pas tant qu’il existera un embryon LR suffisamment nocif. Il appartient désormais à l’électorat LR, où à ce qu’il en reste, de déserter en masse, et de voter pour d’autres candidats ou partis, les droites de conviction n’en manquent pas entre Marine le Pen, Éric Zemmour ou Marion Maréchal. En tout cas, il est plus que risible d’entendre des sénateurs LR ou des eurodéputés LR comme François-Xavier Bellamy, prétendre que s’ils étaient députés ils voteraient la censure. Quand son poste alimentaire n’est pas en jeu, la parole forte est facile.

J’ai sans doute oublié de nombreuses félonies, tant la liste des forfaitures est longue, le lecteur m’en excusera. Il faudra combien de jours, de semaines, de mois, pour que cet électorat LR s’évapore, et quitte les rivages nauséabonds de la fourberie politique ? En tout cas, si la France a aujourd’hui une dette abyssale, le plus fort taux d’imposition des pays de l’OCDE, une immigration illégale massive, une insécurité galopante, elle le doit, en grande partie, aux politiques de ceux qui se réclament des LR, et qui n’ont jamais voulu réellement rompre avec le socialisme ou le macronisme, ce qui est finalement, la même chose.

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mardi, 14 octobre 2025

Il serait grand temps de passer enfin à l’union des droites, franchement et sans complexe

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Michel Festivi 

Un tout récent sondage de l’Ifop publié pour le magazine Valeurs Actuelles, vient confirmer ce que les analystes sérieux nous disent depuis des mois, les français dans leur majorité se déclarent favorables à la formation d’un gouvernement de coalition des droites associant les LR, le RN et Reconquête. (52%).

Mais le plus intéressant, c’est que dans le détail, l’électorat LR y est favorable à 82%, celui du RN à 89%, tout comme celui de Reconquête. Même ceux qui soutiennent Renaissance, n’y serait pas hostile à 41%. Cette volonté grandissante des électorats, se heurte de plein fouet aux querelles des états-majors et des égos surdimensionnés des chefs de Parti, notamment des LR et du RN. On peut sans craindre d’être démentis, regretter un fossé existant entre les appareils et les électeurs, préjudiciable à ces derniers.

Prenons des exemples concrets. Lors de l’élection législative partielle dans la 1ère circonscription du Tarn-et-Garonne, où la députée sortante UDR (ciottiste), avait été invalidée par le Conseil constitutionnel, le candidat UDR soutenu par le RN s’est retrouvé à l’issue du 1er tour en tête devant la candidate socialiste, mais soutenue aussi par la candidate LFI, arrivée 4ee, qui appelait à faire barrage « à l’extrême droite ». Cependant, le candidat LR en 3e position, conseiller départemental, n'avait traitreusement donné aucune consigne de vote, ce qui a entraîné la juste colère d’Éric Ciotti, qui a fulminé que les LR entendaient faire passer la gauche. Heureusement, les électeurs de droite ont été plus intelligents, et ont élu à 52%, Pierre-Henri Carbonnel de l’alliance UDR-RN.

Bruno Retailleau, courageusement, avait de son côté déclaré : « pas une voix pour la gauche », à croire que cela lui faisait « mal au cœur », d’appeler clairement à voter pour un UDR soutenu par le RN. La gauche n’a jamais eu ces pudeurs de jeunes filles bien au contraire, et sait à chaque fois se rassembler, quelles que soit les couleurs, pour le candidat de son camp le mieux placé.

En contrepoint, on indiquera que les tergiversations de Marine le Pen, où d’aucuns au RN, n’ont pas non plus le mérite de la clarté. Interrogée à plusieurs reprises, la patronne du RN, multiplie les déclarations alambiquées « ni droite, ni gauche », qui ne font pas avancer l’union des droites, pourtant plébiscitée à 89%¨par son propre électorat. Marine le Pen en se félicitant de la victoire de Pierre-Henri Carbonnel a fustigé « la tambouille politicienne des partis du système ». Elle et ses lieutenants devraient pourtant réfléchir à leurs éléments de langage parfois dévastateurs du « ni droite ni gauche » incompréhensibles pour beaucoup.

Certes, dans bien des régions, le RN a récupéré un électorat qui était traditionnellement acquis à la gauche, mais à une gauche patriote et non islamisée d’alors. Cet électorat populaire ne se retrouvant plus ni dans le PS, ni dans le PCF, ni encore moins dans LFI, ces partis ayant complètement abandonné les français qui souffrent, pour capter la clientèle des banlieues et des zones de non droit. Néanmoins, cet électorat populaire entend être défendu par des partis patriotes, souverainistes, il est grand temps que ces mouvements entendent la volonté populaire et la traduisent sans faille, dans les combats politiques qui vont être de plus en plus âpres.

Pierre-Henri Carbonnel, agriculteur de 35 ans, a justement fait remarquer que : « nous sommes dans un département très représentatif de la France, à la fois très rural et très urbain, grâce à la ville de Montauban, et souvent, les résultats du Tarn-et-Garonne sont très proches de ceux du national. »

Les prochaines échéances, et elles risquent d’être proches, nous apporteront une réponse. Dans les années 1980, les anciens s’en souviendront, Philippe Malaud alors président du CNIP avait lancé un slogan des plus roboratifs « Pas d’ennemi à droite ». A plus trente ans de distance, il reste toujours d’actualité.  

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vendredi, 10 octobre 2025

L’opposante à Maduro, prix Nobel de la paix, une victoire contre le totalitarisme communiste

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Michel Festivi 

Maria Corina Machado, actuelle chef de file de l’opposition à Maduro, opposition qui avait l’an passé remporté les élections présidentielles, et qui depuis, doit vivre cachée pour ne pas être appréhendée par les milices maduristes qui la pourchassent, vient d’obtenir le prix Nobel de la paix. C’est une bonne nouvelle, étant précisé que cette décision du jury avait été prise plus de 15 jours avant l’accord de paix sur Gaza, accord dont la paternité en revient à Donald Trump.

Maria Corina Machado, qui avait emporté les primaires de l’opposition en 2023, très populaire dans son pays, avait été empêchée de se présenter aux élections présidentielles de juillet 2024, elle fut arbitrairement suspendue de ses droits civiques par le régime de Maduro. C’est finalement un illustre inconnu du grand public vénézuélien, un ambassadeur à la retraite, Edmundo Gonzalez Urrutia qui a pu se présenter pour la plateforme de l’opposition. Mais des pressions considérables ont eu lieu pour qu’il ne puisse pas faire campagne. Le candidat fut interdit de se déplacer en avion, des médias favorables à l’opposition ont été suspendus. Sans attendre la fin du dépouillement, Maduro s’était autoproclamé vainqueur. Le Tribunal suprême, à la botte du dictateur, a entériné cette mascarade. Ainsi, malgré une perte de plus de 15 points par rapport à l’élection précédente, Maduro avait été déclaré gagnant avec 51,95%, ce qui avait été rejeté par la communauté internationale, et des manifestations monstres anti-Maduro étaient intervenues, la répression fit 25 morts, 192 blessés et 2400 arrestations. Pour l’opposition, qui a pu avoir en main les procès-verbaux des scrutateurs, son candidat aurait obtenu 67,08%, et Maduro a refusé toute intervention d’observateurs internationaux, on comprend pourquoi.

Le leader Maximo a été félicité par tous les régimes dictatoriaux de la planète, le Nicaragua, Cuba, la Bolivie, la Chine, Madagascar, l’Iran, on notera que la Commission électorale maduriste s’est refusée à publier les résultats des machines à voter. L’Argentine, le Costa-Rica, l’Équateur, le Panama, le Pérou, l’Uruguay, le Guatemala, le Paraguay, le Chili, les USA de Biden ont rejeté le résultat « officiel », et même le Brésil et la Colombie n’ont pas reconnu les chiffres de Maduro, et ont demandé un nouveau vote. Le parlement européen a voté une résolution reconnaissant Edmundo Urrutia comme président légitime et démocratiquement élu. Ce dernier a dû se réfugier en Espagne en août dernier, grâce à un avion militaire espagnol.

C’est donc dans ce contexte, que Maria Corina Machado vient d’obtenir le prix Nobel de la paix. Elle vit désormais totalement isolée et cachée, dans un lieu tenu secret. Interrogée par Guillaume de Dieuleveult pour Le Figaro, elle lance « quiconque aujourd’hui soutient Maduro, soutient un cartel criminel ». Elle dénonce l’envahissement de son pays par des réseaux criminels, et le fait que le Vénézuéla soit devenu un havre pour les régimes iraniens, russe, cubain, les groupes terroristes du Moyen-Orient, les cartels latino-américains, avec à leur tête Nicolas Maduro. Maria Corina Machado soutient les initiatives de Donald Trump, qui a déclaré la guerre aux cartels.

Le Vénézuéla est devenu la plaque tournante de tous les trafics de drogue, d’armes, d’or, d’organes humains, au seul bénéfice des potentats du régime, car la population, elle, est exsangue. Un professeur gagne entre un et quatre dollars par mois, un enfant ne va à l’école que deux fois par semaine, le salaire minimum est de moins un dollar par mois, plus d’un tiers de la population, soit 8 millions de personnes, se sont exilées pour fuir la misère généralisée. On en revient aux temps de la RDA communiste, où les gens votaient « avec leurs pieds », pour s’extraire du totalitarisme communiste. La gauche française quant à elle ne dit rien, sauf LFI et le PC qui continuent à soutenir le régime sanguinaire maduriste. Le Monde diplomatique est à la pointe de cet appui. Mélenchon a toujours défendu Chavez et la révolution « bolivarienne », comme l’a souligné dans une tribune du mois d’août 2024, Christophe de Voogt, agrégé et docteur en histoire, soulignant les accointances de LFI pour les politiques démentielles qui ont ruiné ce pays : expropriations, dirigisme bureaucratique, spoliations diverses etc... Il souligne à bon escient « 80% de la population sous le seuil de pauvreté dans un pays qui fut naguère l’un des plus riches d’Amérique latine...pouvoir confisqué par une nomenklatura criminelle, appuyée sur une milice clientélisée... et qui n’hésite pas à tirer sur le peuple, car ayant annoncé en cas de défaite électorale « un bain de sang » ». 

Et le chroniqueur d’enfoncer le clou « L’on comprend donc l’embarras de l’extrême gauche (et d’une partie de la gauche), devant cette énième révolution qui a mal tourné et qui risque fort de finir au vaste cimetière des illusions perdues et à l’inventaire des crimes de masse commis au nom de l’égalité ».

Dans mon livre publié l’an passé, La désinformation autour du Parti communiste « français », j’indiquais en reprenant les écrits de Marc Lazar, que le communisme « était toujours une passion française, et que les braises sont toujours chaudes ». Je vous fiche mon billet, qu’aucun homme de gauche en France, ne viendra applaudir à cette remise du prix Nobel de la Paix, qui a le mérite de mettre le doigt sur des plaies encore purulentes et sanglantes, qui font le lien entre le gauchisme et la misère qui s’abat partout où cette idéologie s’installe, par la violence et la fraude. L’histoire nous en a donné toutes les preuves, le présent nous le confirme encore.    

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dimanche, 05 octobre 2025

Danse du ventre de LFI avec l’islam : le PS suit comme un toutou

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Michel Festivi

Plusieurs exemples récents viennent confirmer, si besoin était, les accointances directes entre LFI et les mouvements islamistes, dont des plus radicaux. On peut aussi parler d’entrisme de l’islamisme chez LFI, un peu comme les trotskistes avaient à la fin des années 1970 investi massivement le PS. Parti socialiste qui comme un petit caniche suit derrière à une encablure, pour ne pas perdre les miettes de l’électorat radicalisé, car en cas d’élection, sans le soutien de LFI, il risquerait de disparaître de l’échiquier politique.

La semaine dernière, un ancien militant syndicaliste CGT et communiste, Cédric Brun, qui avait rejoint LFI, et qui avait été élu au Conseil régional des Hauts-de-France, a fait défection du groupe, avec pour justification : « Depuis plusieurs mois, je constate le recrutement de profils inquiétant qui rejoignent les groupes locaux d’action… une stratégie d’infiltration… un entrisme des Frères musulmans ». Il donne l’exemple de Soufiane Iquioussen, fils de l’imam Hassan Iquioussen et expulsé au Maroc en janvier 2023, pour des prêches antisémites. Brun s’explique : « Soufiane Iquioussen est devenu chef de file du groupe d’action LFI du Denaisis et il est déjà en campagne à Denain avec Youssouf Feddal. Il ne fait pas de doute qu’ils auront l’investiture LFI. Et il accuse Manuel Bompard d’être parfaitement en phase avec cela, ainsi que le député LFI Paul Vannier, chargé des élections à La France insoumise (sic). (Cf La voix du Nord du 1er octobre 2025)

Et Cédric Brun de confirmer : « Je viens de la CGT et du PCF, où on a tendance à être très laïcs, et où la religion doit rester dans la sphère privée. J’appelle les citoyens à la plus grande vigilance ». Déjà, en 2023, un autre élu LFI avait claqué la porte, Julien Poix, dénonçant « un appareil devenu complètement fou », ainsi que la « légèreté » de la réaction LFI au lendemain du 7 octobre 2023. Je rajouterai qu’il y a belle lurette que la CGT et le PCF ont cessé d’être des mouvements laïcs.

Autre exemple frappant, si j’ose dire, un Ciné-Débat organisé à Mitry-Mory le 10 octobre 2025 sous le patronage d’Ersilia Soudais, députée LFI de Seine-et-Marne, qui s’intitule « Le voile : on va arrêter de se laisser faire », avec comme intervenants Brahim Ben Ali qui se dit syndicaliste, Hafiza B. Kreje du NPA et qui apparaît sur l’affiche, voilée, ainsi que Monira Moon qui ne se prétend rien de moins que « militante antiraciste et décoloniale ». L’on sait qu’Ersilia Soudais est une supportrice acharnée de la cause dite « palestinienne ». Elle avait invité à l’Assemblée nationale une palestinienne dirigeante du Front populaire de libération de la Palestine, organisation reconnue terroriste, notamment par l’Union européenne.

Brahim Ben Ali a été candidat LFI aux européennes, cette formation confirme donc qu’elle entend promouvoir le port du voile, qui est un marqueur très puissant de la fantomisation des femmes dans l’espace public, et un révélateur puissant de leur l’infériorité ontologique, ce qui après tout est dans le droit fil de très nombreuses sourates et versets du coran, comme il est écrit dans le livre : « Les hommes sont supérieurs aux femmes à cause des qualités par lesquelles dieu a élevé ceux-là au-dessus de celles-ci », S4 V34, ou encore « Les femmes vertueuses sont obéissantes et soumises ». Ce genre de versets sont légion.

Comme vient de le démontrer le franco-syrien Omar Youssef Souleimane, dans un ouvrage qu’il vient de publier chez Plon, Les complices du mal, livre qui met en accusation les compromissions de LFI avec l’islamisme : « En France, ils se servent mutuellement, les islamistes pour s’infiltrer dans un parti existant, LFI pour séduire l’électorat musulman ». Son livre est rempli d’exemples concrets. D’ailleurs LFI a tenté judiciairement un référé, pour en avoir la primeur avant toute parution, pour sans doute envisager une procédure d’interdiction de publication, elle a été déboutée de son action.

Et derrière LFI, le Parti socialiste, tel un caniche, se démène pour tenter de récupérer sa part des miettes du gâteau électoral. On doit ici fustiger l’hypocrisie politique totale de Raphaël Glucksmann qui, après les élections européennes de 2024 où il avait combattu LFI, avait fini par souscrire au NFP qui faisait la part belle à LFI, dès l’annonce des législatives, changement de cap en quelques jours. Aujourd’hui, il prétend qu’il ne renouvellerait pas cette alliance. Pourtant lors de l’élection partielle des Français de l’étranger, dans la 5e circonscription, le second tour va opposer une candidate Renaissance à une candidate LFI. Or le PS a formellement appelé à voter pour la Lfiste. Certes le compagnon de Léa Salamé est le chef de Place Publique, mais jusqu’à présent il a toujours fait alliance avec le PS. A-t-il dénoncé cet appel du PS à faire voter LFI ? Non, mais presque pire, il ne donne sournoisement aucune consigne de vote, favorisant ainsi indirectement LFI, que visiblement il ne veut pas se mettre à dos… On ne sait jamais.

Or, me direz-vous, tout cela on le savait depuis fort longtemps. Oui, on le savait. Mais ce qui change, c’est que désormais les dénonciations ne viennent pas seulement des mouvements et partis patriotes ou souverainistes, mais de la gauche ou de l’extrême-gauche, ainsi que de certains musulmans eux-mêmes. Et cela peut modifier beaucoup de choses.

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samedi, 27 septembre 2025

Les oligarchies contre les peuples, la menace du totalitarisme en Europe

Censure et contrôle de l'information du XVIe siècle à nos jours | Enssib

Michel Festivi

Partout en Europe, dans une Europe passoire sans frontières protégées, submergée au demeurant par une immigration incontrôlée, le plus souvent illégale, gangrénée par une violence exponentielle, et livrée aux narcotrafics, les États profonds et les technostructures mondialisées recherchent par tous les moyens à empêcher la libre expression populaire, qui tente de s’opposer à la disparition de la civilisation millénaire, qui depuis Athènes et Rome, en passant par le Christianisme bâtisseur de nos Cathédrales, avaient façonné nos pays, nos lois, nos mœurs, nos coutumes, nos traditions et ont apporté au monde les splendeurs absolues de la littérature, de la peinture, des arts, de l’architecture, la France étant de surcroit  « mère des arts, des armes et des lois », comme la décrivait Joachim du Bellay dans son recueils Les Regrets en 1558 .

Dans une envolée lyrique dont il avait le secret, Charles de Gaulle avait déclaré : « Il ne peut y avoir d’autre Europe que celle des États en dehors des mythes, des fictions, des parades ». Il avait rajouté : « Je ne crois pas que l’Europe puisse avoir aucune réalité vivante si elle ne comporte pas la France avec ses Français, l’Allemagne avec ses Allemands, l’Italie avec ses Italiens, etc, Dante, Goethe, Chateaubriant appartiennent à toute l’Europe, dans la mesure même où ils étaient respectivement et éminemment Italien, Allemand et Français. Ils n’auraient pas beaucoup servi l’Europe s’ils avaient pensé et écrit en quelque espéranto ou volapük intégré ». (Conférence de presse du 15 mai 1962).

Mais depuis, les temps ont bien changé. Désormais, c’est tout le contraire qui est entrepris, pour broyer les peuples, les supprimer, les nier, pour les agglomérer dans un magma informe et infect. Cette politique totalitaire se retrouve partout. En Roumanie, avec le scandale des annulations des élections qui allaient porter au pouvoir un anti-européiste convaincu largement gagnant dès le premier tour de scrutin. En Pologne, où la mobilisation bruxelloise a fini par faire revenir Tusk au pouvoir, mais heureusement n’a pas pu empêcher la victoire du nationaliste Karol Nawrocki. En Géorgie, où tout est entrepris pour forcer la main mise de Bruxelles. En France, avec des tripatouillages électoraux qui ont empêché la victoire du RN en 2024, et la prise de pouvoir de juges non élus, qui entendent phagocyter la libre expression des citoyens par des révolutions institutionnelles et juridiques des plus dictatoriales, retoquant certaines lois sur des motifs les plus stupéfiants et interdisant à certains candidats capables de parvenir au plus haut, de se présenter. Il faut surveiller de près les prochaines élections en Moldavie, et l’an prochain en Hongrie, où les appareils internationaux se mobilisent comme jamais. La Grande Bretagne, pays à la pourtant longue tradition des libertés publiques, malmène ses opposants, n’hésitant pas à les emprisonner pour de simples délits d’opinion.

Mais c’est en Allemagne, où les éléments se déchainent avec le plus de force contre le peuple allemand. Et c’est l’AfD qui est au centre de toutes les attentions mortifères, pour l’éliminer, la dégager, et l’empêcher d’exister. Depuis sa création en 2013, elle est au centre d’une incroyable série de procédures policières, administratives et juridiques, car elle gène, elle dérange et ses immenses succès électoraux ravivent les intentions d’ostracisme à son égard.

J’ai décrit ici même, comment dans l’Ouest du pays, elle avait il y a quinze jours, triplée son score précédent à des élections locales en Westphalie. L’excellent site Breizh-Info nous apprend, qu’à Ludwigshafen, ville industrielle de Rhénanie-Palatinat, elle a été interdite de se présenter par le conseil municipal. L’argument sempiternellement avancé « la défense de la démocratie » ! Belle litote au demeurant, rejoignant celle du guillotineur Saint-Just, et préfigurant toutes les dictatures rouges « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté ». Par tous les moyens, l’État allemand, avec la bénédiction des instances européennes, entend paralyser l’action de l’AfD, qui n’a qu’un tort, se présenter librement au suffrage des Allemands et y recueillir de plus en plus de succès, en luttant contre l’immigration invasive, la délinquance qui se multiplie, les escrologies climatiques et environnementales qui détruisent les industries, l’appauvrissement de ceux qui travaillent, la gabegie généralisée.   

Le 2 mai 2025, l’Office de protection de la Constitution (sic), chargé du renseignement intérieur, a classé l’AfD comme un mouvement « extrémiste de droite confirmé », avec comme motif « les indices selon lesquels l’AfD aurait des aspirations contre l’ordre fondamental libéral et démocratique », sont devenus des « certitudes », pour cette police de la pensée, digne du ministère de la Vérité d’Orwell, dont son récit d’anticipation, 1984, n’a jamais été aussi près de la réalité. L’AfD a contesté cette décision, qui a été suspendue pendant la procédure d’appel, mais le risque est immense. En dernier ressort, c’est la Cour constitutionnelle de Karlsruhe qui tranchera.

Gageons que le combat, en Allemagne, comme partout en Europe est loin d’être fini. Les coups bas vont continuer à tomber comme à Gravelotte. Ainsi, on vient juste de l’apprendre, un tribunal du land de Berlin vient d’ordonner à l’AfD de quitter son siège national, donnant raison au propriétaire qui invoquait la violation par l’AfD de ses obligations lors de la soirée électorale de février 2025, célébrant son succès aux élections législatives. L’AfD devrait quitter les lieux à la fin de 2026, le motif invoqué, l’AfD avait projeté son résultat exceptionnel et son logo sur un des murs du bâtiment. Mais l’AfD a fait savoir, qu’elle avait acquis désormais de nouveau locaux. (En février 2025 L’AfD avait augmenté son score de 10,4%, passant à 20,80%, obtenant 152 députés contre 69 auparavant et devenant avec plus de 10 millions de voix le second parti du pays).

C’est le stalinien Bertolt Brecht, qui après la révolte ouvrière berlinoise du 17 juin 1953, réprimée dans le sang par les communistes de Berlin-Est, avait renouvelé son soutien au parti communiste Est-allemand, le SED, et dans une lettre adressée au tyran Walter Ulbricht avait affirmé : « puisque le peuple vote contre le gouvernement, il faut dissoudre le peuple ». C’est cette continuité historique qui se développe partout actuellement en Europe et singulièrement en Allemagne. Espérons que les peuples ne se laisseront pas faire.

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jeudi, 25 septembre 2025

La gabegie de France Télévision soulignée (très) tardivement par la Cour des comptes.

France Télévisions : des salariés à bout de nerfs

Michel Festivi

En plein débat sur l’orientation plus que gauchiste des chaines du service public, le rapport que vient (très tardivement) de publier ce mardi 23 septembre, la Cour des comptes fait tâche. Et pour cause, sachant que nombres de commentateurs ont justement souligné, que ce document aurait dû être porté à la connaissance du public depuis le mois de mai, mais la reconduction de Madame Ernotte était alors en jeu à l’Arcom. Et après on osera nous parler de transparence et de non-collusion des élites ! C’est en tout cas ce qu’à dénoncé Sébastien Chenu, vice-président et député RN, ce qu’aurait contesté la Cour des comptes de son côté.

Ce groupe public, puisque détenu à 100% par l’État, ne vit que grâce aux impôts des Français qui travaillent ou qui ont travaillé. Le chiffre d’affaires de l’entreprise est constitué à 80% par nos impôts et taxes, le reste étant du ressort de la publicité par exemple. Le contribuable devrait remettre au pot, car les fonds propres y sont au rouge vif depuis 2021. Or le code de commerce est formel, aucune entreprise ne peut envisager d’avoir des fonds propres en dessous de la moitié de son capital social, sous peine de dissolution, sauf à reconstituer le capital, c’est-à-dire en l’occurrence à ce que les impôts des Français y contribuent.  D’ailleurs la Cour des comptes conclut que la situation financière est « non soutenable sans réformes structurelles majeures ».

Au niveau des salaires, l’on apprend que les 8932 salariés perçoivent un salaire brut moyen annuel d’environ 74 000 euros, alors que l’INSEE précisait qu’en 2023 seulement 10% des employés de l’Île-de-France atteignaient ce chiffre. 396 collaborateurs gagnent plus de 100 000 euros bruts par an, 31 personnes plus de 200 000 euros et 5 personnes plus de 300 000 euros. Chez France info par exemple, les charges de personnel ont augmenté de 105% entre 2017 et 2024, alors que la part d’audience est de 0,7% des parts de marché contre 3,3% pour CNews.

Les dépenses de taxi ont explosé, de 2,1 millions d’euros en 2019 à 3,8 millions d’euros en 2024. Quelle entreprise en déficit chronique se permettrait ce genre de plaisanterie ? Pour les véhicules de fonction, qui peuvent être utilisés pendant les congés a contrario des simples véhicules de service, 53 dirigeants en usent, faisant écrire à la Cour des comptes que cela « n’a pas d’équivalent chez d’autres entreprises publiques ni même chez la plupart des ministères ». Et bien sûr pendant ce temps, en même temps, Madame Delphine Ernotte qui a prétendu faire de l’information non pas en tenant compte du réel, mais en voulant promouvoir une France à son image à elle : « représenter la France telle qu’on voudrait qu’elle soit », accusant Cnews « d’être d’extrême droite ».

Comme le souligne justement Antonin Ferreira Roche, analyste financier et fondateur de l’Institut pour l’Audace Politique, les mélanges des genres se multiplient. Outre l’affaire scandaleuse des propos tenus dans un lieu public, par deux journalistes du service public contre Rachida Dati en présence de deux représentants parisiens du PS et révélé par le journal L’incorrect, outre le matraquage permanent des chaines publiques pour l’application en France de la taxe Zucman, « le mélange des genres ... s’est également illustré par la nouvelle recrue du JT de 20H de France 2, Léa Salamé pourtant compagne d’un des chefs du NFP Raphaël Glusksmann. Cette dernière a consacré son 20 heures à plusieurs reprises à la taxe Zucman. allant même jusqu’à déformer sur X, les propos du co-fondateur de Mistral AI, Arthur Mensch, le faisant passer « pour favorable » à la mesure lorsqu’il disait précisément qu’il ne pourrait pas s’acquitter de cette taxe ». (Cf le Figaro Vox du 24 septembre 2025 « France Télévisions gère ses comptes comme son information : selon ses désirs et non selon la réalité ».

Imaginerait-on une seule seconde, par hypothèse, le compagnon de Marine Le Pen, de Marion Maréchal, de Sarah Knafo, ou tout autre représentant d’un de ces partis, présenter le 20H sur France 2 ? Je laisse le soin d’imaginer au lecteur qu’elles auraient été les réactions des gauches et de l’extrême gauche, et même des LR et du centre, le malheureux n’aurait pas tenu 1H. On se rappelle, qu’en 2007, Béatrice Schönberg avait cru devoir quitter la présentation du JT de France 2, devenue l’épouse de Jean-Louis Borloo alors ministre.

Selon les experts en la matière, France Télévisions dépenserait 100 millions d’euros pour atteindre un point d’audience, contre 65 millions pour TF1 et entre 60 à 70 millions pour M6. Dès lors comme le propose le RN, Reconquête, l’UDR et d’autres, la seule solution c’est la privatisation de l’audiovisuel de service public, qui coûte 4 milliards par an au pauvre contribuable qui n’en peut mais, et que l’on entend encore taxer. Mais c’est aussi pour avoir failli complètement dans sa tâche première, de représenter le pluralisme, c’est-à-dire la libre expression équitable de tous les courants de pensées, qu’il convient de privatiser. Comme l’a souligné l’Institut Thomas More en mai 2024, dans une étude très solide intitulée « l’audiovisuel public français est-il pluraliste ? » ses conclusions sont sans appel « Au terme de cette étude, nous croyons que l’ensemble des éléments présentés permet d’établir le constat solide et argumenté que l’audiovisuel public a failli à sa mission de pluralisme en ce qu’il ne diffuse pas équitablement les différents courants d’opinion. », et ce au bénéfice du progressisme de tous poils, de toutes les déconstructions, des gauches dans leur ensemble.

 

Pour télécharger le rapport de la Cour des comptes, cliquez ici.

Pour accéder au site Scandale-Audiovisuel-Public mis en place par l'eurodéputée Reconquête! Sarah Knafo cliquez ici.

Enfin, pour mémoire, nous vous rappelons que le site Boulevard voltaire a lancé une pétition demandant la fin du financement public de France Télévisions et de Radio France. À ce jour, le texte totalise 100.472 signatures. Pour signer la pétition, cliquez ici.

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dimanche, 21 septembre 2025

L’éditeur de Boualem Sansal refuse le soutien du groupe d’eurodéputés Patriotes pour l’Europe, l’hypocrisie à tous les étages

Boualem Sansal est en bonne santé, est bien traité et a plutôt le moral",  assure le nouvel avocat de l'écrivain franco-algérien

Michel Festivi 

Décidément on aura tout vu. On pense à chaque fois atteindre le summum de l’ignominie politique, mais le pire est toujours à venir avec la nomenklatura gauchiste française. Jordan Bardella, président du groupe Patriotes pour l’Europe, qui compte 85 députés à Bruxelles, a annoncé choisir Boualem Sansal pour le prix annuel européen « pour la liberté de l’esprit », prix Sakharov que délivre l’institution.

Immédiatement, les éditions Gallimard, par la voix d’Antoine Gallimard, ont prétendu que l’épouse de l’écrivain « considérait comme irrecevable cette démarche insidieusement partisane ».  Et Gallimard de rajouter fielleusement : « L’engagement continu de Boualem Sansal en faveur de la paix et de la liberté ne justifie en aucun cas qu’en son absence, on associe son nom et ses écrits aux visées d’un mouvement dont la radicalité politique est étrangère à l’esprit de tolérance qu’il a toujours promu », allant jusqu’à soutenir que si ce prix lui était attribué, il serait refusé par « les représentants de l’écrivain en France ».

Nous ignorions que le RN, ainsi que tous les autres partis européens qui composent cet important groupe à Bruxelles, élus plus que démocratiquement dans plusieurs pays du vieux continent, avaient proféré et initié des attaques contre la liberté et la démocratie !  Vraiment, en matière de tromperies idéologiques et politiques, les éditions Gallimard battent tous les records d’abjection, ce qui est très grave pour un soi-disant représentant-phare de la pensée française. Sans doute, Antoine Gallimard aurait préféré le soutien du groupe LFI, dont les accointances avec le Hamas sont désormais établies par plusieurs déclarations de ses membres !

Or visiblement, l’éditeur a pris sa position sans connaître précisément la volonté de l’auteur. Car le comité de soutien à l’écrivain embastillé dans les geôles d’Alger a fustigé le parti pris de Gallimard qui fait « de la politique », en affirmant : « Nul ne peut aujourd’hui se prévaloir de parler en son nom ». L’association, en effet, indique parfaitement que ni l’écrivain, ni son épouse, également soumise à des conditions sévères, ne sont en situation de s’exprimer librement (Cf Le Figaro du 17 septembre 2025 : Prix Sakharov : le comité de soutien de Boualem Sansal accuse Gallimard d’instrumentalisation politique).

Sabeha Sansal, la deuxième fille de l’homme de lettres, qui vit à Prague, a confié au Figaro TV n’avoir jamais eu la moindre « nouvelle officielle » de son père depuis son incarcération. Dès lors la pétition de principe des éditions Gallimard semble déconnectée et singulièrement scandaleuse. La fille de Boualem Sansal est « désespérée » et elle affirmait il y a quelques jours n’avoir reçu aucune réponse de Macron après sa lettre ouverte parue en avril dans les colonnes du Figaro. Elle souligne l’immense courage de l’écrivain pour « écrire librement ce qu’il a écrit dans un pays devenu islamique et de continuer à parler français en Algérie ».

Cela pose clairement le constat de l’effacement de la France sur la scène internationale, par la faute d’un président inconséquent, qui n’a cessé depuis sa première élection de briser la grandeur de la France et de renier sa culture et son prestige. Comme l’a si bien souligné David Lisnard dans une récente tribune : « Trois cents jours d’injustice et de souffrance pour un homme libre et trois cents jours d’indignité pour nos intellectuels, nos artistes, et tous les bien-pensants. Eux, si prompts à embrasser les causes étrangères, souvent hostiles à la France et plus largement aux démocraties, eux qui ont défendu Cesare Battisti, terroriste italien, avec une ferveur militante, eux qui arborent des drapeaux palestiniens en soutien (au) Hamas, sont aphones, incapables du moindre mot pour un compatriote, un auteur de langue française à l’œuvre universelle. »

Ce sont les mêmes, strictement les mêmes, qui dans les années 1970, injuriaient Soljenitsyne et chantaient les louanges de Mao (40 millions de morts), de Pol Pot (3 millions de mort), de Castro, l’un des plus grands tortionnaires des Caraïbes. Ils étaient à bonne école, leurs prédécesseurs ayant encensé Lénine et Staline, Robespierre et tous les guillotineurs révolutionnaires. 

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lundi, 15 septembre 2025

L’AFD continue sa route à la conquête de l’Allemagne et du peuple allemand

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Míchel Festivi

Depuis sa création quasiment ex-nihilo en 2013, par des anciens de la CDU qui, a juste titre, estimaient que ce parti de centre-droit ne luttait pas contre l’immigration invasive et la déferlante islamique, L’AfD a subi les pires avanies, les attaques les plus scélérates de tout l’appareil d’État, des services secrets aux ordres du pouvoir,  pour tenter de la faire interdire. 
 
Ces opérations sont d’ailleurs toujours en cours, et des manifestations monstres ont été organisées par les gauches allemandes et bien au delà, pour tenter d’en finir avec un parti qualifié par toute l’intelligentsia de « nazi », de « fasciste », selon les vulgates habituelles mille fois ressassées. 
 
Et bien malgré toutes ces entraves, dont les dernières furent la mort plus que mystérieuse de six candidats de l’AfD, et les polémiques qui s’en suivirent, hier, le dimanche 14 septembre, lors des élections locales dans l’Ouest de l’Allemagne, dans la Rhénanie-du-Nord-Westphalie, le mouvement anti immigration, a connu un nouveau succès considérable, dans les plus des 400 villes de ce territoire, lors d’élections municipales. 
 
En effet, dans cette terre de mission pour l’AfD, qui n’avait obtenu que 5% des voix aux elections locales précédentes, elle a désormais atteint plus que 15% des suffrages devant les Verts qui ont reculé de plus de 6 points. Si la CDU reste en tête, elle stagne et même régresse un peu. Quant à la gauche allemande, le SPD, il obtient son plus mauvais score depuis 1946, dans ce fief traditionnel pour lui. C’est d’autant plus grave pour le SPD, que l’une de ses nouvelles coprésidentes, Bärbel Bas est de Duisbourg.  
 
Cette région, traditionnellement très riche, subi les crises de la machine-outil, la chimie, l’acier, et bien sûr de l’automobile, à cause des politiques suicidaires des Verts, politiques adoubées tant par le SPD que par la CDU. 
 
Ce résultat est d’autant plus spectaculaire pour l’AfD, que si elle a le vent en poupe dans les Länders de l’Est, jusqu’à présent l’Ouest du pays lui était beaucoup moins favorable. Mais la crise économique, la forte poussée de la délinquance en lien bien souvent avec l’immigration massive ont changé la donne dans ce Land le plus peuplé du pays avec plus de 18 millions d’habitants. 
 
Tino Chrupalla le coprésident de l’AfD, s’est réjoui de cette victoire, alors qu’hypocritement le président de la région, le CDU Hendrik Wüst a lâché benoîtement :  «  ce résultat doit nous faire réfléchir, on ne peut pas dormir tranquille après cela ». Qu’au pays  des aveugles, les borgnes sont rois !
 
En 2023, l’AfD avait fortement progressé en Bavière, en Hesse, en 2024 en Thuringe le parti était devenu le premier de tous, et cette année aux élections législatives, il emportait plus de 150 députés avec 20,8%, devenant le deuxième parti d’Allemagne devant le SPD, les verts et les Libéraux. 
 
Pourtant, rien ne lui est épargné, dont  les enquêtes policières pour, au nom de la Constitution de 1949, la faire interdire pour « résurgence du nazisme » notamment . L’AfD doit affronter de multiples procédures qui n’ont pour but que d’essayer de la rayer du paysage politique, avec l’appui des gauches et extrêmes gauches allemandes, mais également avec la complicité de la CDU qui n’y verrait bien au contraire, aucun inconvénient. 
 
Frederich Merz, le chancelier, qui grâce à l’AfD n’a pas obtenu en début d’année la majorité au Bundestag , a préféré, une nouvelle fois, faire alliance avec le SPD, qui avait pris une déculottée historique alors. Et les dirigeants de la CDU osent encore se poser des questions sur le pourquoi et le comment de la montée de L’AfD. 
 
Décidément il n’y a pas qu’en France,  que les fausses droites sont les plus bêtes du monde. 

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jeudi, 04 septembre 2025

Si les policiers et les gendarmes nous protègent, certaines décisions de justice peuvent tuer où attenter à la vie

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Michel Festivi 

Depuis trop longtemps, les citoyens honnêtes et de bon sens, se plaignent en très grande majorité selon tous les sondages d’opinion, et à très juste titre du laxisme judiciaire ambiant qui empêche une vraie politique pénale dissuasive contre les criminels. Les plafonds des peines ne sont généralement quasiment jamais atteints, la pratique du sursis est abyssale, les remises de peines faussent totalement la vision que les Français peuvent avoir de la Justice. L’argument mille fois ressassé d’une justice qui ne serait pas indulgente, car les prisons sont archi pleines est un pur sophisme. D’une part la criminalité a explosé depuis une dizaine d’années voire plus, et d’autre part corrélativement, l’État se refuse à construire de nouvelles places d’incarcération, malgré les promesses réitérées des politiques. Cela a conduit dernièrement certains Chefs de Cour à devoir faire différer les jugements d’incarcération, comme ils l’ont indiqué publiquement en audience solennelle.

À cause essentiellement du mode de recrutement et du formatage liée à l’École nationale de la magistrature, la justice française a adopté de longue date la culture de l’excuse comme base absolue de son action. De plus « le privilège rouge et de l’immigré », a désormais droit de cité. Car si par malheur un de nos concitoyens commet une infraction routière par exemple, il voit s’abattre sur lui les foudres de Thémis, comme celui qui s’aviserait de lutter par divers moyens même légaux contre une immigration massive et illégale. Cette justice à géométrie variable est exécrable. Encore une fois, je ne veux pas inclure dans mes propos tous les magistrats, de vaillantes et belles exceptions existent, mais elles sont totalement marginalisées par le politiquement correct, il suffit d’examiner la différence totale de traitement entre les plaintes contre certains extrémistes de gauche, qui multiplient les propos antisémites par exemple et qui n’aboutissent pas, et le sort des procédures contre certains militants nationaux qui sont, elles, implacables. 

L’exemple tout récent d’Abdelkader D. est éclairant à plus d’un titre. Ce tunisien qui armé de deux couteaux et d’une barre de fer, a blessé ou tenté de blesser six personnes avant d’être abattu par de courageux policiers, qui avaient accouru portés par la rumeur publique, et qui n’ont fait que leur devoir, évitant sans aucun doute un drame encore plus grand. Ces faits n’auraient jamais dû survenir dans une société organisée et normalement constituée.

On vient d’apprendre que ce quidam, certes en situation régulière en France mais arrivé pourtant clandestinement sur le territoire, de par le laxisme absolu de notre système administratif et sécuritaire, avait non seulement terrorisé, menacé et frappé son ancienne épouse comme elle l’a elle-même raconté, mais qu’il avait porté plusieurs coups de couteau à son neveu, qu’il soupçonnait d’être homosexuel, et d’avoir curieusement des relations avec sa femme. Accroc à la cocaïne et à l’alcool, il lui avait en mars 2023 tendu un piège et l’avait planté de plusieurs coups par arme blanche. Il sera placé sous contrôle judiciaire, alors qu’il aurait à tout le moins dû être immédiatement incarcéré. Il ne comparaîtra que le 6 mai 2025 devant le Tribunal correctionnel de La Rochelle et sera condamné à une peine très légère pour des faits gravissimes totalement avérés : un an d’emprisonnement ferme seulement, alors que les actes initialement avaient été qualifiés à bon droit de tentative de meurtre, puis correctionalisés en violences aggravées avec une arme, ce qui change complètement la donne judiciaire. En prononçant une peine d’emprisonnement ferme plus sévère, le Tribunal aurait pu délivrer à l’encontre de ce tunisien, un mandat de dépôt immédiat, ce qui l’aurait empêché d’agir comme il l’a fait. Il aurait pu tout aussi bien être placé en détention provisoire au moment de sa mise en examen pour tentative de meurtre, et comparaitre devant une Cour encore détenu, la détention provisoire pour crime étant d’un an pouvant aller jusqu’à deux ans voire trois ans, alors qu’en matière délictuelle, la détention provisoire ne peut pas être supérieure à 4 mois avec une seule prolongation en principe.  

On sait aussi que le 13 juin dernier, ce personnage s’était rendu dans une mosquée de Montpellier et prenant la parole au micro, avait déclaré « le pays était gouverné par des juifs et des sionistes », et il devait comparaître pour cela le 2 octobre prochain. Lors des évènements qui ont conduit à sa neutralisation, Abdelkader D. avait vociféré l’expression habituelle des islamistes : « Allah Akbar » au moins à deux reprises. Mais une fois de plus, nos hautes autorités, dont Monsieur Retailleau, ont mis cela sur le compte « de troubles psychiatriques et d’une conduite addictologique lourde », essayant par tous les moyens de minimiser l’affaire lié à l’islamisme.

Dans son périple sanguinaire, Abdelkader D. avait poignardé au niveau du cœur son colocataire, avait ensuite porté un coup au flanc du réceptionniste, puis au dos du fils dudit réceptionniste qui le poursuivait, pour s’en prendre ensuite à divers passants, à coups de barre de fer, tentant même d’éventrer le gérant d’un snack. Toujours en situation régulière (sic), il faisait l’objet d’un signalement du préfet de l’Hérault depuis le 25 juin 2025.

On peut en déduire aisément que cet individu n’aurait jamais dû recevoir aucun titre de séjour et être expulsé immédiatement en Tunisie, puisqu’il était entré clandestinement chez nous. Ensuite si la justice avait fait normalement son travail, il n’aurait jamais dû être en liberté ce mardi 2 septembre 2025. 

Comme l’a souligné avec sa hargne et sa morgue habituelle notre ancien garde des sceaux, tout cela n’est qu’un « sentiment d’insécurité » ni plus ni moins et de la faute de Cnews de surcroit. Comme l’a aussi rappelé le maire socialiste de Marseille, cela n’a rien à voir avec l’immigration, ce n’est pas le problème. Avec de tels raisonnements particulièrement tordus, les voyous et criminels ont de beaux jours devant eux. Et pour corser le tout, la Tunisie invoque un acte criminel contre son ressortissant et elle ose nous demander des comptes. Qu’elle conserve de par-devers elle ses citoyens d’abord, elle pourra parler ensuite. Verra-t-on dans les prochains jours notre Président s’excuser auprès de son homologue de Tunis ?  Ce n’est pas impossible, si l’on en croit sa propension à baisser la tête en certaines circonstances.   

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mardi, 02 septembre 2025

Un génocide à Gaza ? Une vaste entreprise de désinformation

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Michel Festivi

Nous sommes en train d’assister en direct, à l’une des plus grandes entreprises de désinformation de ces dernières années, celle qui est de prétendre qu’il existerait un « génocide » à Gaza du fait de l’Armée israélienne. Cette manipulation à grande échelle s’appuie sur plusieurs organisations. L’ONU et ses dérivées tout d’abord, qui depuis des lustres ont toujours privilégié les États plus ou moins totalitaires. Une partie du gouvernement français, dont en premier lieu le Président et son ministre des Affaires étrangères, qui ont multiplié les paroles assassines envers ceux qui défendent à 1 contre 10.000, l’intégrité de leur territoire, leur nation et leurs ressortissants menacés de destruction en permanence (La Palestine du Jourdain à la mer). Les institutions européennes toujours promptes à emprunter le chemin de l’islamisme, comme l’ont prouvé toutes ses campagnes publicitaires, qui sont financées avec l’argent du contribuable. Les universités totalement dominées par le gauchisme le plus exacerbé teinté d’islamisme militant (une université belge va baptiser sa promotion du patronyme d’une militante active pro-Hamas). Les exemples pourraient se décliner à l’infini. Même les Églises prennent fait et cause pour ceux qui de par le monde tuent des chrétiens, notamment en Orient et en Afrique (Un évêque espagnol va se joindre à la flottille « pour Gaza »). 

Le tout, grâce aux déclarations de plusieurs « idiots utiles », tous satisfaits de sortir de leur naphtaline dans laquelle leurs sempiternelles déclarations islamogauchistes les avaient rejetés provisoirement. Chez nous, LFI et la gauche continuent ce travail de sape de longue haleine, avec la complicité de nombreux hommes politiques ignorants voire stupides. (Qui a appelé à voter pour LFI pour faire un barrage républicain ? poser la question c’est y répondre).

Car contrairement à certains ministres de son gouvernement, Benjamin Netanyahou a clairement déclaré qu’il n’entendait pas occuper Gaza : « Je veux que Tsahal expulse définitivement le Hamas et prenne le contrôle de Gaza, sans l’administrer, et qu’il la remette à un gouvernement civil dès que possible » (Fox News le 7 août 2025). À cet égard, si l’autorité palestinienne n’avait pas totalement failli dans sa mission de protéger son peuple, les Palestiniens n’en seraient pas là. D’où les déclarations totalement inconséquentes et irréalistes d’Emmanuel Macron de vouloir reconnaître un « État palestinien » qui resterait terroriste, tant que le Hamas ne serait pas chassé par les palestiniens eux-mêmes. État palestinien toujours dominé par les tueurs du 7 octobre. En Espagne, le gouvernement socialo-communiste-séparatiste de Pedro Sanchez a reconnu « un État palestinien ».

Car souvenons-nous qu’Ariel Sharon avait dans la douleur, abandonné Gaza en 2005, pensant naïvement que l’autorité palestinienne la gérerait au mieux, or Gaza a été livrée aux mains sanglantes des islamistes et du Hamas, les colons juifs furent chassés de Gaza par leur propre gouvernement, et l’on connait la suite. Et le malheureux Liban, Suisse du Moyen-Orient jusqu’en 1975, grâce à un équilibre précaire dû en grande partie aux chrétiens, qui fut ravagé par l’invasion palestinienne, alors que des dizaines de pays arabes pouvaient les accueillir. Depuis lors le Liban est sous la coupe du Hezbollah, même s’il tente actuellement de s’en défaire.

On m’objectera que les gouvernements israéliens ont commis par le passé des erreurs d’appréciation et de stratégies. C’est fort possible, c’est même certain, mais cela n’entache nullement le fait qu’aujourd’hui, cet État, ce peuple, ce gouvernement font le boulot que bon nombre de pays occidentaux ne font pas ou n’ont pas osé faire contre le Hamas, le Hezbollah, les Houthis, les gardiens de la révolution en Iran. Et ne me dites pas que cela ne regarde pas la France, car nous sommes nous aussi visés et en première ligne, il suffit d’examiner les votes de certaines zones de non droit, à cet égard les municipales de 2026 seront éclairantes. Qui est venu à Paris en 2015 nous soutenir après les attentats du Bataclan et de l’Hyper casher ?

Aujourd’hui, grâce à l’action combinée des USA et d’Israël, des centaines de camions véhiculant nourritures et denrées diverses, franchissent les points de contrôles et livrent leurs cargaisons de vivres et de médicaments dans la bande de Gaza. Pendant plusieurs années, les agences onusiennes chargées de distribuer cette aide, n’ont jamais pu ou voulu empêcher leurs pillages par le Hamas, qui en a profité militairement et politiquement. Tout le monde le savait, mais personne ne le dénonçait. Comme personne ne parle de l’accord passé entre Israël et Abou Dhabi, pour que des centaines d’enfants palestiniens souffrant de maladies très graves, puissent être hospitalisés dans ce pays.

Car un « génocide » nécessite un plan concerté d’élimination et d’extermination, ce qui n’est nullement le cas de Gaza. Invoquer un « génocide » à Gaza c’est injurier les victimes des génocides. Les Vendéens qui furent méthodiquement et organiquement massacrés par les troupes infernales des envoyés en mission de la sinistre Convention entre 1793 et 1794 avec des ordres précis d’extermination comme l’a démontré Reynald Secher ; les Arméniens chrétiens qui furent sciemment anéantis par les Turcs islamisés en 1915 et cela continue aujourd’hui à la frontière de l’Azerbaïdjan ; les Russes opposants à Lénine dont près de 2 millions moururent de la faim organisée en 1921, et les 5 millions d’Ukrainiens qui périrent entre 1932 et 1933 sous le couvert d’une pénurie voulue et mise en œuvre par Staline, ce que l’on a dénommé l’Holodomor, sans parler de la Shoah des nazis, parfaitement documentée. Et les 40 millions de Chinois décimés idéologiquement par le pouvoir maoïste, où les 2 à 3 millions de Cambodgiens qui sous Pol Pot furent liquidés car ils portaient des lunettes ou n'avaient pas les mains calleuses, tout cela au nom « des lendemains qui chantent », ce que les communistes « français » se refusent toujours à reconnaître, comme l’ont prouvé leurs récentes déclarations, demandant des preuves pour les 100 millions de morts que cette idéologie a engendré.

Invoquer un « génocide » à Gaza, c’est faire le jeu de Rima Hassan et de ses mensonges, c’est s’allier indirectement avec LFI et ses soutiens, c’est participer à l’une des plus vastes entreprises de contrevérité et de manipulations de ces dernières années. Posons-nous la seule question qui vaille : qui soutient les Palestiniens du Hamas ? Qui les combat ? tout le reste n’est que vaine littérature. Dis-moi qui te soutiens, je te dirai qui tu es.   

 

NDLR SN : Cet article de notre ami Michel Festivi exprime un point de vue répandu, et sans doute compréhensible, au sein de notre famille d'idées mais qui, toutefois, ne fait pas l'unanimité. Il convient donc, dans un souci de "synthèse", d'amener les précisions suivantes :

• le problème, au Proche-Orient, ne remonte pas au 7 octobre 2023, mais aux suites du dernier conflit mondial. La création de l'État d'Israël, en 1948, ne pouvait qu'engendrer une situation inextricable.

• Mettre deux peuples sur une même terre, où que ce soit, ne fonctionne jamais. Surtout, lorsque ces deux peuples revendiquent l'antériorité. 

• La situation dans le monde arabe a, depuis une trentaine d'années, profondément changé. Aux États laïques et baasistes de la fin du siècle dernier se sont substitués des régimes islamiques dont la doctrine et les objectifs ne sont plus, loin s'en faut, les mêmes que ceux de leurs prédécesseurs. Rappelons à ce sujet que l'Amérique et l'Europe portent une large part de responsabilité dans ces bouleversements.

• Les Palestiniens, comme les Israéliens, veulent un État souverain. On ne peut le leur reprocher. Le problème, c'est les uns et les autres veulent rester sur la même terre qu'ils revendiquent comme étant la leur. D'où les guerres qui, de manière récurrente, secouent la région depuis 1948. 

• L'installation, dans la bande de Gaza d'un régime islamiste contrôlé par le Hamas et n'hésitant pas à recourir au terrorisme n'arrange rien. D'autant que les autorités israéliennes ont l'habitude de répondre au coup par coup, de manière parfois disproportionnée, aux attaques dont leur pays est l'objet.

Nous vous le disions, la situation est loin d'être réglée...

Mais ici, nous ne sommes pas au Proche-Orient, nous sommes en France. Il y a quelques années, dans un numéro de Synthèse nationale (n°12, février 2009) nous disions "Ni Hamas, ni Tsahal, cette guerre n'est pas la nôtre" cliquez ici. Fondamentalement, notre avis n'a pas changé. Le problème, c'est qu'entre-temps, le nombre de musulmans sur notre sol s'est accru et que, dès lors, le conflit israélo-palestinien s'invite sur notre sol d'une façon de plus en plus évidente. Cela, nous ne pouvons l'ignorer. Le vrai problème, c'est la confrontation de cultures différentes sur une même terre.

Alors, dès maintenant, au lieu de nous polariser sur ce conflit, faisons en sorte que les Français et les Européens ne soient pas obligés, dans un avenir plus ou moins lointain, de se soumettre à une civilisation conquérante qui n'est pas la nôtre !  

R H

  

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vendredi, 29 août 2025

François Bayrou donne l’exemple, il va dépenser 40.000 euros d’argent public pour son bureau à Pau

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Michel Festivi 

Nos hommes politiques sont des formidables donneurs de leçons, toujours prêts à fustiger les Français qui s’échinent. François Bayrou ne fait pas exception à cette règle. Sa manière de diviser les générations et de tenter une guerre entre les « boomers » et les autres est abjecte, car qui sont les responsables de cette dette abyssale, sinon ceux qui depuis 40 ans, déversent en pure perte des milliards dans les banlieues, dans l’organisation d’une immigration massive qui nous ruine, et dans mille et une actions toutes aussi inefficaces les unes que les autres, comme la multiplication d’agences aussi  improductives qu’inutiles, sauf pour les fonctionnaires qui y pantouflent.

On vient d’apprendre successivement, que notre fringant premier ministre aurait confier une mission pour la « maitrise des comptes publics » et la chasse « aux éventuels avantages excessifs » à un ex-député socialiste René Dosière, a-t-on besoin d’un chargé de mission pour ça ? Et François Bayrou de déclarer « Les Français en sont venus à penser que les politiques s’en mettaient plein les poches, qu’il profitait de la situation, que c’était une gabegie d’argent public ». 

Effectivement, les Français le pensent à juste raison, quand on apprend notamment par la Cour des Comptes le 25 août dernier, qu’un Maire des Bouches-du-Rhône d’une ville de 12.000 habitants dépensait allègrement du champagne des plus côtés, des séjours en hôtels quatre étoiles avec spa, des restaurants gastronomiques etc. (Le Figaro du 29 août).

Mais le pire de tout, c’est de savoir que notre donneur de leçon national, par un arrêté municipal du 28 juillet 2025, a lancé les procédures administratives pour faire rénover son bureau à la mairie de Pau, pour 40.000 euros, avec l’argent du contribuable. Après le fauteuil de Monsieur Larcher, le bureau de Monsieur Bayrou.

On m’objectera que 40.000 euros de plus ou de moins, ne changeront rien à la dette française peu ou prou fixée actuellement à 3.345,8 milliards d’euros, soit 114% du Pib. Certes, mais en politique tout est affaire de symboles, de principes, et l’honnêteté la plus élémentaire commence à faire appliquer à soi-même, ce que l’on demande avec virulence aux autres. On ne peut pas décemment clamer urbi et orbi que les Français doivent faire des efforts douloureux, et ne pas s’efforcer à ce principe simple de ne pas dépenser l’argent public que l’on n’a pas, d’autant que les rémunérations diverses et variées de nos hommes politiques sont très loin d’être ridicules, sinon même souvent scandaleuses, si l’on tient compte de tous les avantages environnants, qui perdurent pour certains bien au-delà des fonctions exercées.

Cette affaire est plus que symptomatique de la désinvolture de nos dirigeants. Car ce sont eux les premiers responsables de la situation financière désastreuse de la France. Par la même occasion, on apprend aussi que la bonne ville de Pau est surendettée, sa dette étant passée de 60 millions d’euros fin 2014, date à laquelle François Bayrou s’est installé dans le fauteuil de maire, à 111 millions d’euros fin 2023, soit 1.440 euros de dette par habitants.

Un député facétieux vient bien à propos de faire remarquer, qu’en juillet, François Bayrou n’était pas en vacances, car il feuilletait les catalogues des matériaux de rénovation de bureaux.  

Pourtant, en même temps qu’il signait les devis, François Bayrou n’avait de cesse de nous annoncer « la catastrophe qui vient », osant même demander aux responsables politiques « de montrer l’exemple en réduisant leur train de vie ». De qui se moque-t-on, sinon des Français ?  En tout cas, tout semble indiquer que Monsieur le Premier ministre a grande hâte de retrouver son bureau palois définitivement.   

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