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vendredi, 17 mai 2024

A-t-on le droit en France d’être « islamophobe » et penser que l’islam veut conquérir le monde ?

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Michel Festivi 

Cette question est de plus en plus prégnante, et les nombreuses attaques judiciaires des associations militantes, grassement gavées à l’argent public par nos impôts, contre celui qui ose brandir le danger de l’islam et de l’islamisme en sont la preuve formelle, avec très souvent à la clef de très lourdes condamnations, bien plus importantes que les « sanctions » qui frappent certains agresseurs ou manieurs de couteau.

Tout dernièrement, dans le Figaro Live du 16 mai, Philippe Val, l’ancien directeur de Charlie Hebdo, a déclaré « oui je suis islamophobe ». Bizarrement, ces vidéos et articles ont été supprimés et ne sont plus visibles, sauf le titre. Il y expliquait que l’on pouvait être « phobique » à une religion quand elle commence à exister par la terreur et la contrainte. Philippe Val, ancien de Charlie Hebdo et de France Inter n’est certainement pas ma tasse de thé, mais ses propos sont frappés au coin du bon sens, et venant d’un homme de gauche, cela, que l’on le veuille ou non, leurs donnent plus de poids médiatique que des paroles lancées par des personnalités de droite, selon le deux poids deux mesures trop bien connu.

Un exemple de ces contraintes, menaces, qu’impose l’islam en France. Les premiers attaqués sont des musulmans qui n’entendent pas pratiquer leur religion à la lettre, et nous savons que l’islam n’est pas une religion de la Liberté, mais de la soumission au texte. Toujours dans le Figaro du 16 mai, un article intitulé « Ces français d’origine maghrébine qui vivent sous la pression des musulmans radicaux », qui fourmille d’exemples de menaces, d’injures, d’insultes, d’agressions que subissent notamment des filles qui ne portent pas le voile, qui s’habillent comme des « européennes », ou qui mangent ou boivent de l’alcool pendant le ramadan. Tout cela est archi connu mais pas assez fustigé, notamment par les chefs des gauches, du PS à LFI en passant par les écolos, qui ont la dénonciation à sens unique. Pourtant ces personnes sont traitées de « chiennes », « d’arabes de service », « d’enfants de harki », « de faire valoir de l’extrême droite », sans que cela n’émeuve beaucoup nos macronistes ou gauchistes de service.

Le Parlement régional de Hambourg, cité-État, vient d’interdire tout vêtement dissimulant le visage dans les écoles, collèges et lycées de la ville, il était grand temps. Cette décision a été prise par le SPD et les verts et votée aussi par la CDU et l’AFD. Bien sûr l’extrême-gauche allemande représentée par Die Linke a voté contre. En Allemagne, comme l’éducation est de la compétence des Länders, chaque région a sa propre réglementation qui peut beaucoup varier.

Une très bonne nouvelle du côté des Pays-Bas, un accord gouvernemental de coalition a été trouvé, six mois après la victoire du parti PVV de Geert Wilders. Quatre partis de droite dont le PVV se sont unis pour gouverner. La presse annonce des mesures restrictives à l’immigration, l’annulation de certaines taxes et la construction de quatre centrales nucléaires, que du bon sens. A quand une même coalition chez nous ?

Chez nous justement, la presse vient d’annoncer comme en 2019, une liste musulmane pour les élections européennes « L’union des démocrates musulmans français », une tautologie de mensonges et de tromperies visiblement. Leur seul programme, « libérer la Palestine », et renforcer « l’éthique musulmane ». Comme quoi l’intrusion de la religion dans la politique n’en finit pas. Et comme le détaille Naëm Bestandji « Le voile est aussi un outil politique à la fois contre les musulmans, pour faire de l’intégrisme une norme et assigner à toutes les musulmanes à la frange extrémiste de l’islam par le voilement ; et contre la société, au service de la stratégie victimaire. ». Comme en écho à cette liste, en Iran la chasse aux femmes mal voilées redouble de brutalité. Le régime totalitaire théocratique islamiste a bien compris que sa perte viendrait de la libération des femmes, et accentue sa pression, par le biais de sa police des mœurs, sans qu’aussi personne ou presque ne s’en offusque. C’est cela qu’on veut nous imposer chez nous par l’entrisme islamiste.

Le combat patriote sera long, très long pour parvenir à mettre un terme à cette tentative de « totalitarisation » islamiste. Cela passe impérativement tout d’abord par un vote massif de sursaut national, utile et efficace, le 9 juin prochain.

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lundi, 13 mai 2024

Elections régionales en Catalogne : une Catalogne ingouvernable ?

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Michel Festivi 

Ce dimanche 12 mai ont eu lieu les élections régionales anticipées au Parlement de Catalogne, les dernières remontant à 2021. La communauté autonome de Catalogne, région de 32 106 km2 et peuplée d’environ 8 millions d’habitants, avait décroché l’appellation de « nationalité » dans son statut d’autonomie, remanié par la loi organique du 19 juillet 2006.

Il s’agissait de renouveler les 135 députés locaux. En 2021 l’ensemble de tous les partis indépendantistes, du centre-droit à la gauche extrême, avaient obtenu la majorité absolue, à savoir plus de 68 députés, et c’était Pere Aragonès, le chef de la gauche catalane, L’ERC, qui s’était fait élire, avec beaucoup de difficultés d’ailleurs, Président de la Comunidad, les partis indépendantistes étant en réalité très souvent en désaccord. Au demeurant, Aragonès avait dû dissoudre, en mars, le parlement catalan, le budget ne pouvant pas être adopté. Ces élections de 2024 se sont déroulées dans un climat très différent. D’une part, Pedro Sanchez, le Chef du gouvernement socialo-communiste, est passé par les fourches caudines des indépendantistes en faisant voter par les Cortès, la loi d’amnistie, blanchissant ainsi tous les condamnés pour sédition, cette loi est en cours d’examen au Sénat. D’autre part, les commentateurs dits avisés, laissaient entendre que les Catalans souhaitaient tourner la page et que l’on s’occupe plutôt de leurs difficultés du quotidien, le coût de la vie, le chômage, l’accès au logement et aux soins, l’amélioration des transports en commun très défectueux autour de Barcelone, on l’a encore constaté ce dimanche.

Mais Carles Puigdemont, le grand gourou,  après sept ans d’exil en Belgique, actuellement résident d’Argelès-sur-mer, perpétuel souffleur de braises et jeteur d’huile sur le feu, avait déclaré il y a quelques jours « l’unique option pour que Sanchez reste Premier ministre, est que Salvador Illa (le Chef du Parti Socialiste Catalan, le PSC allié au PSOE), ne soit pas Président de la Catalogne », bref, que les partis indépendantistes conservent la main, et que Sanchez continue de se soumettre, du pur chantage politique, mais qui avait parfaitement fonctionné jusque-là.

Finalement, avec une participation en hausse de 6,7% soit 57, 95% des électeurs inscrits, ce qui n’est quand même pas beaucoup, le parti socialiste de Catalogne dirigé par Illa, allié au PSOE est arrivé en tête avec près de 28% et 42 élus, 9 de plus qu’en 2021, suivi par le parti de Puigdemont, Junts avec 21,61% et 35 sièges, 3 de plus que précédemment. Quant à l’ERC, la gauche indépendantiste catalane, le parti du Président sortant Père Aragonès, elle subit une lourde défaite avec 13,68% soit 20 élus, 13 de moins qu’en 2021.

Aucun parti n’obtient la majorité absolue, et même aussi l’ensemble des partis indépendantistes réunis, contrairement à 2021, ce qui fait dire à certains que la Catalogne serait devenue ingouvernable. Puigdement, depuis Argelès-sur-Mer, a d’ores et déjà exigé de Pedro Sanchez de pouvoir gouverner « Il y a de la marge pour un gouvernement solide d’obédience nettement catalane », a-t-il déclaré depuis son fief. Mais l’ERC a fait savoir, pour le moment, qu’elle resterait dans l’opposition, compte tenu de sa lourde défaite et sans doute aussi d’une crise interne. Les tractations vont aller bon train, pour élire le Président du parlement et le Président de la Généralité, qui serait susceptible de former un gouvernement local. Peut-on envisager une alliance PSC/Junts ?

A droite, les visages étaient plutôt souriants paradoxalement. Le Parti Populaire, qui en 2021 était en pleine déconfiture, obtient 10,97 % et 15 sièges contre seulement 3 en 2021, mais on notera, que le parti centriste Ciutadans qui avait eu 6 sièges en 2021, ne se présentait pas. Le PP est le parti qui a le plus progressé. Vox, aussi est soulagé, il maintient ses 11 députés obtenus en 2021, avec 7,96%, et c’était alors la première fois que le parti de Santiago Abascal entrait au parlement catalan. La Catalogne est une terre de mission pour Vox et il s’en sort très bien, avec un PP au plus haut qui ne le concurrençait pas en 2021.

En tout cas, une chose est certaine, l’ensemble des partis indépendantistes font nettement moins bien qu’en 2021, mais aucune formation politique n’est en mesure de gouverner seule, et des alliances sont donc indispensables. N’oublions pas qu’aux Cortès, le parti Junts de Carles Puigdemont, avec ses 7 élus peut à tout moment faire tomber Pedro Sanchez. En 2021, il avait fallu des semaines et des semaines pour parvenir à un accord entre indépendantistes alors majoritaires. Quand sera-t-il cette fois-ci ? Beaucoup de commentateurs pensent que rien de positif n’arrivera avant les élections européennes du 9 juin ? Je serai donc amené, je pense, à vous en reparler.     

 

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vendredi, 03 mai 2024

Face à l’islamisme et à l’islamo gauchisme, on ne s’en sortira pas avec du laïcisme

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Michel Festivi 

Peut-on utilement lutter contre le totalitarisme islamiste en brandissant « les valeurs » de la république et de la laïcité ?  C’est toute la question posée depuis des années par ceux qui prétendent que « les valeurs des lumières », pourraient être un rempart suffisant contre l’intrusion, l’infiltration de l’islamo gauchisme dans toutes nos sociétés occidentales.

Or, le constat est simple, c’est un échec absolu, on le voit tous les jours. Pourtant certains et certaines y croient encore, souvent de bonne foi, comme cette intellectuelle d’origine iranienne, Abnousse Shalmani qui vient de publier, Laïcité, j’écris ton nom, et qui a été interrogée par Alexandre Devecchio pour le Figaro.

Cette journaliste, arrivée en France avec sa famille en 1985 fuyant le régime des Mollahs, a publié plusieurs livres dénonçant le totalitarisme théocratique qui s’est abattu sur son pays en 1979, alors qu’elle n’avait que deux ans. Elle s’est opposée à l’écriture dite inclusive, elle refuse le vocable affreux « d’écrivaine » et se revendique écrivain, ce qui la rend plutôt sympathique. Mais elle persiste à penser que l’universalisme et l’humanisme seraient des remparts suffisants contre cette barbarie. Cette barbarie qu’elle a connu en Iran avec « ces femmes corbeaux » qui officient comme gardiennes de la morale publique. Elle s’est ensuite justement indignée et mise en colère en voyant en France des femmes « enfoulardées », comme elle les nomme.

Dans cet entretien, elle rappelle opportunément que : « la révolution en Iran est née de la jonction entre communistes et islamistes ». C’est absolument vrai, les communistes iraniens, soutenus par Moscou, ont été les marchepieds des théocrates chiites, avant de se faire trucider les uns après les autres, par les hommes de Khomeiny. Cette collusion remonte à loin, à Lénine, qui dès 1920 avait soutenu les islamistes des marches de l’empire soviétique. Pierre-André Taguieff l’a parfaitement mis en évidence dans plusieurs de ces ouvrages récents, tant les communistes que les nazis ont soutenu les islamistes. D’ailleurs on perçoit bien en France cette adéquation systématique des thèses islamistes avec la gauche et l’extrême gauche, comme LFI et Jean Luc Mélenchon. Ne pas comprendre que la soi-disant « cause palestinienne » ne sert que l’islamisme est très dangereux, et beaucoup s’y laissent prendre, par aveuglement ou ignorance.

Mais là où le bât blesse, c’est que Abnousse Shalmani, pour lutter contre cette pieuvre, n’entend opposer que des théories fumeuses comme « l’universalisme, l’humanisme, la laïcité etc... ». Ces « ismes » ne pourront jamais offrir une défense efficace contre l’envahissement qui nous submerge. Nous nous en sortirons, qu’avec du courage politique et en reprenant en main nos vraies valeurs, celle de la France, notre mode de vie, nos mœurs, nos traditions.

Pour cela il faut couper les vivres à toutes les associations militantes qui ne sont que les bras armés de l’islamisme. Il faut imposer le non port du voile partout dans l’espace public, et notamment dans les activités périscolaires, interdire clairement aux mères accompagnatrices de venir voilées. Interdire tout port du voile dans les lieux comme les assemblées communautaires, communales, régionales etc... Il faut punir très sévèrement toutes les personnes qui prônent la non mixité, ou qui imposent à leurs femmes, filles et mères de pas pouvoir se faire examiner par un médecin homme par exemple. Les exemples abondent et ont pourrait les multiplier. Un organisme, il faut le souligner, se bat en France pour lutter contre l’islamisme, c’est la Fédération Française de Football, la FFF. Elle est quasiment la seule en Europe à résister à cette prégnance. Elle a fermement refusé tout port de l’hidjab pour les joueuses, la justice lui a donné raison, et le président de la ligue de football amateur vient de prescrire pour les garçons, l’interdiction du port de collants et de casques sur le terrain, « sauf raisons médicales avérées », ce qui se multipliait au nom du coran, dissimuler ses cuisses, ses genoux et ses mollets, comme le révèle Valeurs Actuelles, dans sa lettre quotidienne du 2 mai dernier. C’est cette lutte de tous les jours qu’il faut intensifier, et ne rien laisser passer.

En tout cas, terminons par une excellente nouvelle. Nicolas Bay, qui se présente sur la liste Reconquête, avait qualifié le dénommé Médine, un gesticulateur de rap, de « proche de la mouvance islamiste des Frères musulmans », car le Conseil Régional de Normandie, présidé par Hervé Morin avait cru devoir accorder une subvention pour la réalisation d’un documentaire sur ce personnage. Poursuivi en diffamation par Médine, Nicolas Bay a été relaxé ce 2 mai par le Tribunal de Paris. Là aussi la lutte contre l’islamisme passe par un refus absolu de financer ceux qui avancent imperturbablement leurs pions, ce que le très centriste Hervé Morin ne semble décidément pas comprendre, espérons que les électeurs normands s’en souviendront.

   

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lundi, 29 avril 2024

Nouvelles (mauvaises) d’Espagne, et psychodrame de Pedro Sanchez

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Michel Festivi 

Décidemment, l’Histoire continue d’être falsifiée aussi en Espagne. Tout dernièrement, je passais par Avila, magnifique vieille ville fortifiée de Castille, haut lieu de la Geste de Sainte Thérèse. Visitant la Cathédrale, je m’approchais d’une affichette où figuraient de vieilles reproductions photographiques représentant quatre ecclésiastiques, et à la vue des tenues et des physionomies d’une époque révolue, j’en concluais immédiatement que ces quatre béatifiés avaient été massacrés par des révolutionnaires, ce que me confirma une rapide recherche.

On aperçoit très souvent dans la plupart des cathédrales espagnoles de vieilles plaques relatant le sacrifice de curés ou d’évêques exécutés au début de la guerre civile avec en général cette indication « assassinés par les marxistes », comme à Grenade ou encore à Guadix, Almeria, où comme à Ségovie « tombés pour Dieu et pour l’Espagne ».  Mais ici à Avila, non, ce panonceau en carton, remplaçant vraisemblablement une ancienne plaque de marbre, portait une mention mensongère minuscule, à peine lisible : « martires del siglo XX en España ». Quelle ignominie de la part de cette Eglise honteuse, qui a accepté cette falsification, sans doute à la demande des autorités. Non, ce n’est pas « le XXe siècle » qui a assassiné ces quatre sacerdotes. Ils ont été au tout début de la guerre civile en juillet et août 1936, exécutés par des anarchistes de la FAI pour certains ou des communistes. Que ce soit les communistes libertaires, ou les communistes marxistes-léninistes, ils sont responsables en Espagne du massacre d’environ 10 000 religieux et religieuses, entre 1931 et 1939 et de la destruction de milliers de bâtiments et édifices consacrés, outre d’actes de barbaries innommables. Je développe tout cela dans mon livre, L’Espagne ensanglantée, publié chez Dualpha en 2022.

Dans un récent excellent article sur le site Nouveau Présent, Anne Le Pape, recensant le film Opération Prophète, sur la vie mémorable du Cardinal Stefan Wyszynski primat de Pologne, qui lutta héroïquement pied à pied contre le communisme, estime avec juste raison que « on ne peut rien comprendre à l’histoire du XXe siècle si l’on ignore le rôle majeur qu’à tenu le communisme... » Raison de plus pour rappeler, notamment à nos jeunes générations, les malheurs considérables qu’engendra et continue d’engendrer cette idéologie de la mort et de dénoncer les mensonges que l’on nous assène en permanence à son propos, car les gauches reproduisent toujours ces mêmes désinformations, aidées grandement par des médias complaisants.

Quant à l’Espagne d’aujourd’hui, gouvernée par une coalition socialo-communiste des plus sectaires, elle vient de voir au Pays Basque le parti EH Bildu, successeur des terroristes sanguinaires de l’ETA, faire jeu égal avec le parti national basque, le PNB, qui dominait depuis 40 ans la vie politique basque. Mais attention ce parti soi-disant « national », n’est rien d’autre qu’une courroie de transmission du socialisme, et n’a de « national » que le nom. Dans les années trente, il s’était allié, toute honte bue, avec les gauches révolutionnaires contre le Mouvement national, alors que pourtant ses députés avaient rejeté la constitution anticléricale de 1931, et aujourd’hui, aux Cortès, sa poignée d’élus soutient Pedro Sanchez, l’un des plus fanatique premier ministre que l’Espagne ait connue. D’ailleurs, le PNB va continuer à gouverner le Pays basque en s’alliant avec les représentants du PSOE local.

L’Espagne de la réconciliation est morte et enterrée depuis l’arrivée au pouvoir des socialistes José Luis Zapatero et de Pedro Sanchez. Justement en la Basilique d’Avila se trouve le tombeau d’Adolfo Suarez et de son épouse, natifs de cette région. Adolfo Suarez fut le premier chef de gouvernement de la transition « dite démocratique » en 1976. Il mit à bas tout l’édifice franquiste avec la complicité et l’appui de Juan Carlos.  Suarez avait été pourtant un militant du Movimiento. Son tombeau porte l’inscription « La concordia fue posible ». Suarez avait rêvé d’une Espagne réconciliée, il en a été pour ses frais. Les révolutionnaires socialistes et communistes se sont vite chargés de lui remémorer qu’avec eux, point de concorde possible. Les exhumations des corps de Francisco Franco et de José Antonio Primo de Rivera, del Valle de los Caidos, en sont les manifestations les plus emblématiques, comme celle du Général Queipo de Llano, pourtant ardent républicain et franc-maçon, mais opposé aux gauches et aux désordres, d’une chapelle de Séville où il était inhumé depuis 1951.

Les gauches ont cette force maléfique de ne jamais renoncer et de toujours agir sur le terrain mémoriel. Les droites, la plupart du temps se contentent de regarder passer les trains de l’Histoire.  

Enfin, Mercredi dernier, atteint par des plaintes pour trafic d’influence et corruptions contre son épouse, Sanchez avait annoncé qu’il se mettait au vert jusqu’à lundi et annoncerait s’il démissionnerait ou pas. Finalement, il reste, après avoir polarisé l’attention sur ses errements « d’adolescent », comme l’ont qualifié ici, certains commentateurs. En réalité, tout cela était cousu de fil blanc, pour reprendre la main et rameuter ses troupes avant les élections catalanes du 12 mai et les élections européennes du 9 juin. Sanchez vient d’annoncer des contre-attaques contre les derniers médias non soumis et les juges qui résistent encore. Les accusations contre « la droite et l’extrême droite » fleurissent, et les incertitudes n’ont jamais été aussi grandes dans un pays divisé comme jamais et gouverné depuis 2018 par des socialistes minoritaires qui donnent en permanence des gages à l’extrême gauche et aux indépendantistes de tout poil.

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vendredi, 19 avril 2024

La Belgique soumise à l’islamogauchisme : des patriotes français et européens interdits de réunion

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Michel Festivi 

Il n’y a pas qu’en France ou des souverainistes, des patriotes, des défenseurs de la France et des français, des traditions européennes, sont frappés d’ostracisme et interdits de réunions publiques. La Belgique vient il y a quelques jours de connaître un épisode de censure volontaire et terrifiante et une atteinte majeure à la liberté d’expression, de réunion.

Une conférence sur deux jours, qui devait discourir sur la préservation de l’État-nation, sous l’égide de la Fondation Edmund Burke et l’Institut Herzl, « la conférence sur le conservatisme national » réunissant notamment Viktor Orban, Éric Zemmour ou encore Nigel Farage avait été interdite à Bruxelles, avant que le Conseil d’état belge ne l’autorise finalement. Car l’interdiction aurait présenté une atteinte sérieuse au droit de réunion et a écarté toute idée de menace pour la sécurité publique dixit cette sentence de justice. C’est le bourgmestre de Saint-Josse-ten-Noode qui avait pris cette scandaleuse décision, envoyant même sa police pour empêcher les participants de se réunir. En réalité, il s’agissait d’une conférence internationale, qui devait rassembler une quarantaine d’intellectuels, politiques ou chercheurs, dont Madame Florence Bergeaud-Blackler (1), docteur en anthropologie et chargée de recherche au CNRS, bien connue chez nous pour dénoncer les réseaux fréristes et hélas aussi subir des menaces de mort, nécessitant même une protection policière.

La conférence a d’abord été interdite par le bourgmestre socialiste de Bruxelles, puis elle a été déplacée à l’hôtel Sofitel, qui a renoncé à l’accueillir, sur les instigations du bourgmestre d’Ettebeek où se situe l’hôtel, pourtant conservateur lui, Vincent de Wolf. Enfin l’édile de Saint-Josse, un dénommé Emir Kir l’a ensuite aussi interdite. Comme l’explique Mme Bergaud-Blackler dans une tribune au Figaro, ce drôle de bourgmestre, « a expliqué que les invités eurosceptiques et les personnalités d’extrême droite étaient de nature à entraîner des troubles à l’ordre public. ». On remarquera la collusion liberticide entre des socialistes et des personnalités soi-disant de droite. En France aussi on connaît ça.

Car, souligne Mme Bergeaud-Blackler « derrière la tentative de censure de la droite à Bruxelles, l’islamisation « douce » de la Belgique », se profile. Elle dénonce l’emprise islamiste sur la plupart des partis belges, le vote musulman étant considérable dans certaines communes. On peut faire aussi ce parallèle en France. En Belgique on assiste précise-t-elle « régulièrement à des manifestations pro-Palestine et antisémites...on y reçoit un imam qui psalmodie des sourates au parlement bruxellois. ». En France aussi les manifestations propalestiniennes sont des adhésions certaines au terrorisme islamiste.  Car tout se tient, les appuis à la Palestine, et l’islamogauchisme même combat ! Ne pas le voir c’est être au mieux aveugle, au pire, complice.

A Bruxelles, on ne parle pas ouvertement d’islamisme, on cache cela derrière le fallacieux vocable de « diversité ». Elle souligne aussi, qu’Emir Kir, qui est d’origine turc serait proche du mouvement des Loups gris, complètement phagocyté par l’islamisme turc de Monsieur Erdogan. Les communautés turques et marocaines étant très importantes nous explique-t-elle. Et de relater qu’une exposition de 2017 s’intitulait « L’Islam c’est aussi notre histoire », les Frères musulmans et le salafisme se sont implantés en Belgique dans les années 1970/1980, ne rencontrant aucun obstacle à leur progression. Comme l’a souligné un Sénateur belge honoraire, Alain Destexhe « ....la place toujours croissante de l’islamisme dans l’espace public, font peu à peu sortir Bruxelles et la Wallonie du champ de la démocratie occidentale, tout est fait pour censurer les courants de droite », la France en prend-elle aussi le chemin ? En tout cas ni Charles Michel, ni notre Ursula européenne, pourtant prompts à réagir, quand ça penche à gauche, « n’ont jugé utile de condamner cette interdiction, comme si leur cher état de droit s’accommodait fort bien du déni de démocratie », relève ce Sénateur.

Espérons aussi qu’en Belgique comme en France, les résultats du 9 juin profitent largement aux partis qui se réclament de cette lutte contre ces totalitarismes. 

Note :

(1) Bergeaud-Blackler a également été dénoncée comme un « auteur de travaux controversé sur l’islam politique ». Les médias ont de plus qualifié cette réunion de meeting politique, alors qu’il s’agissait d’une conférence internationale, avec aussi la présence de Suella Braverman parlementaire et ministre britanique conservateur, très en pointe en faveur du Brexit et contre l’immigration, et c’est un avocat belge, invité à la conférence, qui a saisi le Conseil d’état, le Premier ministre belge, Alexander De Croo, d’un parti dit « libéral », critiquant cette interdiction, mais ne bougeant pas le petit doigt pour la faire maintenir, on est libéral mais surtout pas pour les libertés. Comme le signale l’anthropologue française « Bruxelles est un microcosme favorable à l’islamisme, où, désormais, tout groupe politique situé à droite du mouvement réformateur est accusé d’être d’extrême droite. » On retrouve ces mêmes élucubrations en France avec LFI et les écolos par exemple, pour qui le Modem serait presque fasciste !

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mercredi, 17 avril 2024

Charia, « islamisme d’atmosphère », et autres considérations sur la France actuelle

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Michel Festivi  

Des agressions se sont multipliées ces quelques derniers jours en rapport avec les pratiques de l’islam. Une adolescente qui ne respectait pas le ramadan en Alsace s’est fait frapper dans un bus ; une autre jeune fille a été gravement molestée à Montpellier car elle s’habillait à « l’européenne » ; un afghan à Bordeaux a mortellement poignardé un musulman et blessé son comparse car ils buvaient de l’alcool, le jour de l’Aïd ; le gérant d’un magasin a fait la Une de l’actualité, menacé de mort plus de cent fois, car il avait osé refuser d’employer une femme voilée dans son commerce, les réseaux sociaux se sont affolés. Tout dernièrement un adolescent de 13 ans a été roué de coups pour avoir diffusé la vidéo « d’une jeune fille qui danse ». Sans parler du tabassage à mort d’un gamin de 15 ans, par deux frères qui ne supportaient pas que leur sœur corresponde avec ce dernier, et on pourrait multiplier les exemples.

C’est Gilles Kepel, universitaire et spécialiste de l’islam, qui avait pour qualifier ce genre de faits désormais récurrents, employé l’expression de « djihadisme d’atmosphère ».  Il se refusait à évoquer « des loups solitaires » à juste raison. Pourquoi ? Car « ils ont été formatés, ils ont subi ... une mise en condition ». En Angleterre, 32% des musulmans veulent imposer la charia et 52% souhaitent rendre illégale toute représentation de Mahomet. Avec un premier ministre écossais d’un militantisme islamiste avéré, la Grande Bretagne prend une très mauvaise direction.

Dans un entretien au Figaro, Razika Adnani, qualifiée d’islamologue, va à l’essentiel « Les actes de violences que la France a connus... révèlent un désir de soumettre les musulmans de France à la charia... ». Car « c’est au nom de l’islam qu’on impose la charia ». Contrairement à tous les discours convenus et fallacieux de nos politiques, à de très rares exceptions près, le coran contient des sourates et des versets qui imposent un mode de vie et des relations humaines spécifiques, aux antipodes de nos mœurs et traditions, qui composent des règles qui font la charia.

Et d’enfoncer le clou pour tous ceux qui en France ne veulent pas comprendre et se bouchent les yeux et les oreilles « Pour les musulmans, l’islam n’est pas dissociable de la charia, c’est-à-dire de sa dimension juridique. ». Et de souligner, que la très grande majorité des pays musulmans pratiquent à des degrés divers la charia. Effectivement peu ou prou on applique la loi sur l’héritage qui veut qu’une fille aura moitié moins qu’un garçon, qu’une musulmane ne peut pas se marier avec un non musulman, ce faisant, la femme même majeure doit avoir un tuteur homme musulman, que la répudiation masculine est permise, que l’homme peut avoir quatre épouses et des concubines, qu’en justice il faut le témoignage de deux femmes pour égaler celui d’un homme, que la violence conjugale masculine est permise et acceptée etc...Toutes ces règles juridiques résultent du coran lui-même et sont appliquées avec plus ou moins de rigueur dans les pays musulmans selon que l’on se trouve en Tunisie, ou en Algérie, en Arabie Saoudite, au Pakistan, au Bangladesh ou pire encore en Iran ou en Afghanistan.

Et ce sont ces préceptes que des musulmans veulent voir appliquer en France et dans les pays européens. Et notre islamologue d’indiquer « L’islam est une religion qui se vit et existe davantage dans l’espace public que dans l’espace privé. » La pression sociale est en effet considérable, il suffit de se rendre dans certains quartiers pour le constater. Pour s’en sortir, elle préconise, ce que l’on appelle de nos vœux depuis des lustres, la fermeté de l’état, sa totale détermination à lutter contre l’islamisme, je rajouterai la sévérité absolue des peines pénales contre ceux qui enfreignent la loi, l’expulsion systématique de tous les délinquants étrangers, la lutte drastique contre l’immigration surtout illégale. On n’en prend pas le chemin hélas.  

Enfin, Razika Adnani appelle à en finir avec les idées totalement erronées, mais diffusées en permanence, en boucle, par nos médias, nos intellectuels, nos journalistes, nos politiques du moins très majoritairement : « Ce n’est pas l’islam mais seulement les musulmans » ou « ce n’est pas l’islam, mais l’islamisme ». Elle milite pour que les intellectuels musulmans proposent à leurs coreligionnaires un islam tourné vers la modernité, c’est-à-dire débarrassé de la charia et de toutes les règles juridiques. Cela n’est pas nouveau, mais chaque fois qu’une personnalité musulmane s’y est essayée elle a été au mieux rejetée et ostracisée de sa communauté, au pire, passée par le fil de l’épée, les exemples historiques abondent. Et elle revient sur le concept « d’islamophobie » qui n’est qu’un artifice des fondamentalistes et des Frères musulmans, pour stigmatiser et brider la pensée. Mais le problème est que contrairement à ce qu’elle indique à la fin de cet entretien, les autorités françaises n’ont rien compris au phénomène, ou ne veulent pas l’aborder ou le comprendre, et n’ont pas pris conscience de l’ampleur de la menace islamiste qui envahit et s’empare nos sociétés occidentales.

Très grave aussi, le linguiste Alain Bentolila vient de dénoncer que « dans certains quartiers, les filles se voient reprocher tout succès scolaire trop affiché ». Elles sont menacées, nous explique-t-il par « une police des mœurs », un peu comme en Iran ou dans d’autres pays musulmans. Oui décidément, la charia avance dans notre pays, mais les autorités regardent ailleurs. Forçons-les à voir et à agir, par notre vote du 9 juin par exemple.

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lundi, 15 avril 2024

# Me Too, de l’exaspération en général, à certaines conséquences jouissives en particulier

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Michel Festivi 

Loin de moi l’idée d’approuver ce phénomène # Me Too, qui s’apparente la plupart du temps, à des dénonciations collectives et unilatérales, ou les grands principes juridiques qui ont fondé notre état de droit sont en permanence bafoués : vociférations d’accusations publiques souvent incontrôlables et invérifiables, attaques ad hominem qui bafouent allègrement la présomption d’innocence et qui font fi d’un débat contradictoire et mesuré, on a parfois l’impression de se retrouver devant un tribunal révolutionnaire, ou accuser c’est condamner, comme aux plus beaux jours de la Convention Robespierriste ou de la révolution culturelle chinoise, les tueries de masse en moins. On jette des noms en pâture, et peu importe si les dénoncés ne seront jamais condamnés, le mal est fait et très largement fait. De plus, ces charpies misandres en mal de notoriétés et de talent, m’indisposent au plus haut point. D’autant que les vraies questions ne sont jamais abordées, comme le lien entre les viols et l’immigration, ce que font elles, avec courage, le collectif Némésis par exemple.

Mais parfois, en certaines occasions, il faut bien reconnaître que ce mouvement d’éructations peut receler quelques petits plaisirs jouissifs. Lorsque des grands gourous médiatiques de l’islamisme ou de l’extrême gauche se font prendre dans ses filets, et qu’ils disparaissent même provisoirement de nos petits écrans, alors qu’ils y faisaient la pluie et le beau temps comme donneurs de leçons permanents, j’avoue que cela me procure un plaisir non dissimulé. Non pas que je les regardais à la télévision, non, je préfère lire des livres, regarder ou écouter des radios ou télés alternatives, ainsi que lire mes journaux iconoclastes préférés.

Mais savoir que le bon peuple se trouve privé des Tariq Ramadan, des Gérard Miller, ou des Patrick Pelloux, me rend de bonne humeur. Commençons par notre Tariq national si j’ose dire. Pas une émission sur l’islam ou ses à-côtés sans qu’il ne fût invité pour distiller sournoisement ses théories des Frères musulmans, devant des journalistes et des publics béats, ignares et incultes. Sa tâche était facile et le venin qu’il dispensait s’écoulait à profusion. Mais empêtré qu’il est aujourd’hui, il a désormais d’autres chats à fouetter. Ce petit-fils du fondateur des Frères musulmans n’avait pas son pareil pour répandre allègrement son idéologie islamiste. Accusé de plusieurs viols ou agressions sexuelles, faits qu’il conteste et qu’il a toujours contesté, et malgré une détention provisoire, il a été acquitté en Suisse et le Parquet en France vient de demander son renvoi pour un viol, sur quatre accusatrices, qui la plupart du temps furent ses affidées, peut-être bénéficiera-t-il d’un non-lieu ou d’un acquittement ? Mais sa mise sur la touche médiatique ne peut que nous réjouir.

On vient d’apprendre, ce 12 avril, qu’une nouvelle plainte aurait été déposée à l’encontre de Gérard Miller, grand gourou des émissions de télévisions gauchisantes et abrutissantes, les Michel Drucker, les Laurent Ruquier etc. L’enquête parue dans le périodique Elle avait lancée l’accusation, et depuis elle s’est propagée comme une traînée de poudre, 67 femmes, souvent très jeunes au moment des faits allégués l’auraient accusé. Apparemment tout ce petit monde médiatique de l’entre soi endogamique gauchiste connaissait les travers de celui qui était dénommé « Divan le terrible », ou « le psy rouge à paillettes », qu’il faisait « son marché » dans le public féminin de ces émissions. Cet icone de la télévision française, donnait en permanence des leçons au monde entier, et surtout déversait son idéologie, depuis plus de vingt ans, idéologie de gauche bien sûr, lui qui fut membre des Jeunesses communiste, puis un maoïste invétéré, que les quelques 60 millions de morts chinois n’ont jamais perturbés. Certes, en janvier dernier Miller a fait savoir qu’il « n’avait jamais contraint personne », et « qu’il était prêt à répondre sur chacun des faits reprochés ». En tout cas, et pour l’instant, il est médiatiquement muet, enfin !

Autre phénomène gauchiste dans la tourmente, c’est l’inévitable Patrick Pelloux, systématiquement invité toujours et encore chaque fois qu’il fallait aborder les problématiques de l’hôpital public. Cet « urgentiste », qui semblait ces derniers temps, plus occupé à la télévision ou à des tâches syndicales qu’à l’hôpital, a vu une infectiologue, chef de service hospitalier l’accuser « de harcèlement moral et sexuel » dans le cadre d’une enquête de Paris Match. Elle avait écrit un livre en 2023, ou déjà elle le mettait en cause sans le nommer. Pelloux, qui a soutenu en 2019, la liste communiste aux européennes, qui a soutenu SOS racisme, qui souhaite que les immigrés clandestins soient régularisés, qui voulaient que l’obligation vaccinale contre le Covid soit étendue aux enfants, fut de toutes les invitations médiatiques pour hurler et critiquer systématiquement et donner son avis péremptoire. Il semblerait que d’anciens ministres de la Santé, comme Roselyne Bachelot ou Agnès Buzyn auraient été informées de ses agissements pour le moins « inappropriés ». Pelloux conteste avec force ces accusations. Il s’est dit « sidéré » et invoque de la diffamation à son égard. L’affaire n’aura peut-être pas de suite car l’infectiologue qui l’accuse n’entend pas porter plainte en l’état. Mais un éternel donneur de leçons gauchiste dans la tourmente, voilà qui n’est pas à proprement parlé pour me déplaire.

J’ai évoqué ces trois personnages, car ils sont emblématiques d’une télévision à sens unique, où systématiquement toujours les mêmes étaient et sont invités pour déverser leur bile gauchiste ou islamiste devant des parterres « d’idiots utiles ». J’aurais pu en retenir d’autres, tant la vindicte médiatique s’est répandue. Mais une fois de plus, les gauches entendent systématiquement se situer dans le seul camp du bien et repousser tous ceux qui pensent le contraire dans le camp du mal. Cette tempête médiatique qui les assaille fait donc le plus grand bien. Si au moins nos « grands médias » pouvaient essayer enfin, d’assurer le pluralisme, ce qui est leur mission première. Mais on en est loin.

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samedi, 06 avril 2024

Les massacres de Katyn, les mensonges communistes russe et français dans toutes leurs horreurs

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Michel Festivi 

Début avril 1940, il y a quatre-vingt-quatre ans, les communistes soviétiques commencèrent, sur ordre, les massacres de masse à Katyn ou dans d’autres lieux des environs. Ces hécatombes feront près de 22 000 victimes, exactement 21 857 prisonniers, du côté de Smolensk à 50 km de la Biélorussie. Les soviétiques profiteront ainsi des pactes Hitler/Staline d’août et septembre 1939, qui leur avaient permis de se faire octroyer par les nazis la moitié nord de la Pologne, les pays Baltes, la Bessarabie et la Bucovine du Nord.

C’est ainsi que l’élite polonaise fut anéantie sciemment, car les officiers polonais ainsi abattus d’une balle dans la nuque, étaient souvent des officiers de réserve c’est-à-dire que dans le civil ils étaient professeurs, ingénieurs, avocats, médecins, fonctionnaires, l’épine dorsale du pays. Il fallait détruire la Pologne pour qu’elle ne puisse plus se relever.  

Mais le plus édifiant dans cette affaire d’extermination de masse, ce n’est pas le nombre des victimes, ni la façon dont elles furent exécutées, car le communisme léniniste, trotskiste, stalinien, maoïste, castriste, cambodgien etc. en a assassiné et en assassinera des millions et des millions d’autres, non, ce qui fut terrifiant, c’est l’édification du mensonge à un niveau très rarement atteint.

La mystification est intrinsèquement liée au communisme et au marxisme léninisme. Lénine n’avait-il pas écrit en 1920 dans La maladie infantile du communisme « il faut consentir tous les sacrifices, user même, en cas de nécessité, de tous les stratagèmes, user de ruse, adopter les procédés illégaux, se taire parfois, celer la vérité... et y accomplir la tâche communiste. »

Ce génocide de classe fut décidé par Lavrenti Béria, patron tout puissant du NKVD, - l’un des plus grands tortionnaires de l’histoire, bien pire qu’Himmler et Heydrich, notamment par le nombre de victimes qu’il a sur la conscience -, ce dernier dans un document officiel en date du 5 mars 1940, qui sera retrouvé dans les archives, en plein pacte avec Hitler, demanda à Staline l’autorisation de ces boucheries. C’est ainsi que sur cet écrit, figure les accords signés de Staline, Vorochilov, Molotov, Mikoyan, Kalinine et Kaganovitch, c’est-à-dire de l’ensemble des chefs communistes soviétiques. Staline qui s’y connaissait en bourreau sanguinaire, présentait souvent Béria comme « notre Himmler. »  

Pendant 50 ans, les soviétiques attribueront ces décimations aux nazis et les accuseront de ces faits. Effectivement, lorsque les troupes de la Wehrmacht à l’été 1941, pénètreront dans ces steppes et forêts, elles découvriront ces charniers grâce aux populations locales qui les conduiront sur les sites. Aussitôt, les Allemands firent venir des médecins, la Croix rouge, pour qu’une fois une partie des corps déterrés, ils puissent fixer la manière dont ces malheureux avaient été abattus. On retrouva les cadavres putréfiés enveloppés dans leurs uniformes d’officiers polonais, et dans les crânes, on extraira la balle provenant d’armes russes. On retrouva aussi les dernières lettres qu’ils avaient écrit à leur famille.

Il faudra attendre 1990, et l’arrivée de Boris Eltsine au pouvoir, pour qu’enfin ces génocides puissent être attribués officiellement aux communistes, ce que les archives du Politburo établissaient de manière indiscutable. Néanmoins, les russes en 2005, Poutine régnant, conclurent qu’il s’agissait d’un simple crime de guerre, et non un crime contre l’humanité, donc prescrit. On n’est jamais si bien servi que par soi-même. En 2010, la Douma ne put pas faire autrement que d’attribuer ces monstrueuses tueries à Staline et à sa clique, en votant une résolution en ce sens.

En France, Gabriel Jeantet et Robert Brasillach qui effectuèrent un reportage en 1943 sur le site, furent les premiers à informer les lecteurs parisiens de ces massacres soviétiques dans des articles particulièrement poignants. Brasillach le paiera de sa vie le 6 février 1945, car sa condamnation à mort et son exécution résultèrent très clairement du fait que les communistes « français », qui dominaient alors la vie politique française, ne pouvaient pas laisser en vie un témoin direct des abominations communistes, il fallait l’éliminer à tout prix.

Mais le pire du pire ce sera que les communistes « français », n’acceptèrent pas de reconnaitre les responsabilités soviétiques et continueront à attribuer ces actes aux nazis. Ainsi en 2009, lorsque sorti sur les écrans le très beau film du cinéaste polonais Andrzej Wajda, Katyn, le PC « F » tenta de le faire interdire, et L’Humanité osa écrire sous la plume d’un dénommé J.R « En 1940 à Katyn, probablement 15 000 officiers de l’armée polonaise sont purement et simplement liquidés et balancés dans des fosses. Les coupables désignés de cette extermination sont les Allemands. Moi-même, participant il y a quelque trente ans de cela à une délégation très officielle en Union Soviétique, ai été invité à me recueillir à Katyn sur ce symbole de la barbarie nazie. » Proprement hallucinant et révoltant.   

Le Monde y alla aussi de son couplet immonde en reprochant à Wajda de mettre sur le même plan l’armée nazie et soviétique et de faire ainsi une confusion avec la Shoah, comme toujours l’immonde à tous les étages. Il faut souligner que ce film ne put être diffusé que dans une douzaine de salles et qu’il fut mis à l’index par l’intelligentsia gauchiste française, ce qui n’étonnera personne d’honnête.

À noter aussi, pour aller encore plus dans le pire, que les Anglais et Américains étaient convaincus de ces crimes communistes, par leurs experts, mais qu’ils préférèrent taire tout cela pour ne pas heurter « leur allié » Staline et ne pas accabler « L’uncle Joe », comme le surnommait Roosevelt. Le rapport de la Croix rouge qui attribuait les carnages aux soviétiques et qui avait été remis à Churchill et à Roosevelt, sera classé top secret jusqu’en 1989. Le mensonge et l’ignominie jusqu’au bout. Poutine lui, renvoie les Polonais à la guerre perdue russo-polonaise de 1920, et ne veut plus entendre parler de Katyn.

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17:52 Publié dans Michel Festivi, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 05 avril 2024

Le collège musulman Avicenne de Nice dans le collimateur des autorités

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Michel Festivi 

Dans ces colonnes j’ai souvent évoqué le combat des autorités administratives et judiciaires contre le lycée musulman Averroès de Lille qui a vu son contrat d’association résilié par le Préfet des Hauts-de-France, et des recours qui s’en sont suivis. Et bien le collège musulman Avicenne, sis à Nice, dans le quartier sensible de l’Arianne, a reçu un arrêté préfectoral de fermeture définitive pour la fin de cette année scolaire. Il s’agirait du seul collège musulman des Alpes-Maritimes.

Hugues Moutouh, préfet des Alpes- Maritimes a invoqué le 14 mars dernier « des financements opaques et des irrégularités financières manifeste ». Il s’agit cette fois-ci, d’un collège hors-contrat, d’environ 100 élèves et vingt professeurs, et qui avait été créé en 2015. Même la très laxiste et indulgente Nicole Belloubet avait manifesté son intention de voir fermer cet établissement sous le couvert de la loi de 2021 contre « le séparatisme ». Le préfet a aussi motivé sa décision sur « un financement opaque, contraire à la loi », termes repris par la ministre de l’éducation nationale.

Selon les autorités préfectorales, les dirigeants du collège n’ont pas répondu aux multiples demandes et relances sur des opérations « imprécises » et « intraçables », des « prêts suspects » accordés par des particuliers pour près de 500 000 euros, mais aussi des prêts et des dons octroyés par le collège à des tiers.

Pour la Rectrice de l’académie de Nice, les difficultés rencontrées sont uniquement comptables et budgétaires, et elle s’évertue à répéter que ce n’est ni un problème d’embrigadement ou de radicalisation. Pourtant le Maire de Nice, le très macro-compatible Christian Estrosi s’était déclaré contre son ouverture en 2015 et s’était vivement opposé à son agrandissement voilà quelques mois. Quant à l’élu d’opposition de Reconquête, Philippe Vardon il avait dénoncé « les liens directs de ce collège avec l’ex-UOIF, et donc la mouvance islamiste des Frères musulmans ». Qui croire ?

A noter également qu’une enquête préliminaire a été ouverte pour « abus de confiance » sur signalement du préfet et de la rectrice auprès du parquet de Nice, selon les déclarations du procureur de la république, Damien Martinelli.

L’avocat du collège musulman, vient d’annoncer une multitude de recours, un référé administratif suspensif, un recours pour « excès de pouvoir » et même une QPC, une question prioritaire de constitutionnalité. En tout cas selon les informations données par Le Figaro, 83% du financement en 2022 aurait été jugé non conforme par les différents services de tutelle et aussi des « dons suspects ». Il semble aussi que le coût d’une année de scolarité qui s’élèverait à 1590 euros par enfant serait insuffisant pour assurer un autofinancement pérenne.

Compte tenu de la multiplicité des recours qui viennent d’être déposés, cette affaire n’a pas fini de faire parler d’elle, nous vous tiendrons informés de ses rebondissements éventuels.

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jeudi, 14 mars 2024

Espagne : Près de 400 factieux indépendantistes catalans amnistiés par les Cortes

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Michel Festivi

Comme je l’annonçais la semaine dernière la loi d’amnistie exigée par Carles Puigdemont (en photo ci-dessus) le chef des indépendantistes catalans qui avait entraîné un mouvement considérable contre l’État espagnol, sa constitution et ses institutions vient d’être votée par 178 voix contre 172.

L’examen de la loi va désormais passer au Sénat dominé par le Parti populaire, mais malgré l’opposition de la chambre haute qui tentera de retarder l’application du texte, la loi sera sans doute entérinée définitivement fin mai selon les observateurs.

Cette mesure qui permet de blanchir même les actes de terrorisme et de trahison, et qui ne faisait pas partie du programme du PSOE (Parti socialiste ouvrier espagnol) du Premier ministre Pedro Sanchez en juillet 2023, au moment des élections législatives, constitue un détournement total du droit pénal espagnol au profit des seuls critères du droit européen comme l’ont reconnu les députés Junts, parti indépendantiste catalans, eux-mêmes lors du débat avant le vote, se félicitant de la conformité de ces dispositions au droit européen.

Alberto Feijoo le leader du Parti populaire, le premier parti aux Cortes a eu beau dénoncer la soumission de Sanchez aux indépendantistes catalans, et Santiago Abascal le chef de Vox (droite nationale espagnole) « un cas de corruption », rien n’y a fait. D’ailleurs Sanchez a refusé de participer aux débats, arrivant dans l’hémicycle juste avant le vote. Cette attitude hautaine et méprisante lui est habituelle.

Le 30 janvier, les sept députés Junts avaient refusé de voter la loi qui n’incluait pas les délits de terrorisme et de trahison. Immédiatement la plus haute instance judiciaire espagnole annonçait la reprise des poursuites contre Carles Puigdemont exilé en Belgique. Sanchez était donc soumis à une pression considérable des indépendantistes catalans.

Alberto Nunez Feijoo, président du Parti populaire, a pourtant dénoncé toujours et encore, comme Vox, la division de l’Espagne ainsi « qu’une absence absolue de conviction et de scrupules » de la part de Sanchez, et, comme en écho, un député catalan, Joseph Cervera rappelait au Premier ministre que de toute façon « le conflit politique entre la nation catalane et la nation espagnole existe toujours ». Comme quoi les indépendantistes catalans n’ont strictement aucune reconnaissance envers le PSOE, qui pourtant a fait exactement ce qui lui était demandé, le doigt sur la couture du pantalon. Jamais un tel exemple de soumission électoraliste n’avait été à ce point enregistré.

Cette affaire qui secoue grandement l’Espagne intervient de surcroît dans un climat délétère de plaintes nombreuses contre divers barons socialistes dont la présidente actuelle des Cortes Armengol, qui était alors présidente des Baléares jusqu’en mai 2023, pour des faits de prévarications lors de la crise sanitaire dans le cadre de marchés publics qui auraient été frauduleux.

Des élections auront lieu prochainement au Pays basque puis à l’automne en Catalogne. Il y a fort à parier que les indépendantistes de ces deux régions vont encore progresser. A moins que les élections européennes de juin ne rebattent les cartes pour la Catalogne ? L’éclatement de la nation espagnole n’a jamais été aussi proche. Cela contaminera-t-il d’autres pays européens comme la France ? Rien n’est moins impossible.

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lundi, 11 mars 2024

Portugal :  La droite de conviction en très forte hausse

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Michel Festivi 

La droite de conviction a très largement augmenté ses résultats d’hier soir dans le cadre d’élections législatives anticipées. En 2022 Chega (assez en portugais) avait réalisé une percée avec 7,2% et 12 députés. Cette fois ci avec plus de 18% il obtient 48 sièges ce qui est considérable dans une assemblée composée de 230 députés la majorité étant fixée à 116 sièges. Cela est d’autant plus méritoire que cette formation politique est très récente.

André Ventura (en photo ci-dessus) le patron de cette droite forte et de conviction peut jubiler il obtient 10 points de plus et 36 députés de plus.

Toutes les autres formations ont subi d’une manière ou d’une autre un revers. Les socialistes d’abord empêtrés dans une affaire de corruption à l’origine de ces élections anticipées. Le PS portugais qui avait obtenu la majorité absolue en 2022 perd 43 députés et près de 14 points.

Le conglomérat du centre ensuite, l’alliance démocratique, même si elle devient le premier parti au parlement elle obtient seulement 79 sièges deux de plus seulement que les socialistes et ne pourra pas réunir même avec les libéraux de majorité absolue.

Luis Montenegro le chef de cette alliance démocratique s’est déjà tiré une balle dans le pied en annonçant il y a quelques semaines que jamais il ne s’associerait avec Chega. Décidément même au Portugal la droite molle reste la plus bête du monde. En 2015 les socialistes n’avaient pas hésité eux à s’associer avec les communistes et les extrêmes pour gouverner alors qu’ils étaient arrivés en seconde position.

L’important reste le score de Chega. Les sondages ne lui donnait pas plus de 16% au maximum , il a battu ces prédictions. Il faut dire que l’insécurité et l’immigration massive favorisées par huit années consécutives de gouvernement socialiste ont joué en sa faveur. Il devient l’arbitre de la situation politique désormais.

Le Portugal, il y a cinquante ans avait failli passer dans le camp communiste, suite à la révolution dite des œillets, bien mal nommée, c’était plutôt la révolution de la faucille et du marteau.

Ce résultat est une très bonne nouvelle et espérons qu’il anticipe un très bon score de toutes les droites de conviction en Europe le 9 juin prochain. C’est le souhait que l’on peut, que l’on doit former. Le Portugal semble se réveiller, gageons que cela se généralise.

À propos du Portugal, pour information :

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09:53 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 08 mars 2024

Espagne : Amnistie pour les factieux et autres prévaricateurs, corruption à tous les étages.

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Michel Festivi 

L’Espagne socialo-communiste de Monsieur Pedro Sanchez en rajoute en permanence dans le pire. Fin janvier, le projet de loi sur l’amnistie avait été retoqué, les 7 députés indépendantistes catalans du groupe Junts (ensemble), avaient humilié Sanchez en refusant son projet de loi gouvernemental, qui selon eux n’allait pas assez loin dans l’effacement de leurs turpitudes et de leurs violations de la constitution.

Le journal conservateur ABC avait alors fait sa Une de sept « No », pour rehausser encore la claque ainsi donnée aux socialo-communistes qui composent ce gouvernement minoritaire. Tout autre premier ministre, ayant un minimum de dignité et de sens de l’État aurait aussitôt démissionné. Mais Monsieur Sanchez n’a aucun honneur, seul lui importe le pouvoir et sa conservation à n’importe quel prix et quoi qu’il en coûte à l’Espagne et aux Espagnols.

Aussitôt, il remit l’ouvrage sur le métier pour reprendre les contacts avec Carles Puigdemont exilé en Belgique et un accord a été trouvé, selon l’ensemble des articles de la presse espagnole, pour qu’une loi d’amnistie soit votée, sans doute dans les prochaines heures ou jours. Car désormais, Sanchez a accepté toutes les revendications de Junts, la loi inclura les crimes terroristes, de haute trahison, ainsi que tous les délits liés aux détournements de fonds. Bref Monsieur Sanchez a bu le calice jusqu’à la lie et elle est particulièrement amer.

Cela est d’autant plus grave, que lors de la campagne électorale des élections législatives anticipées de juillet 2023, que Sanchez avait provoquées suite à sa débâcle aux élections des communautés autonomes du mois de mai, le sujet de l’amnistie des chefs catalans n’avait quasiment pas été évoqué. De plus, le PSOE n’est que le deuxième parti aux Cortès, avec 121 députés et que sa coalition avec l’extrême gauche Sumar, dispose de moins de sièges que le Parti populaire et Vox réuni. Sanchez ne s’en sort que grâce à l’appoint des élus indépendantistes ou autonomistes catalans et basques, dans le cadre d’une coalition tellement hideuse, qu’elle a été surnommée outre-Pyrénées coalition « Frankenstein ».

Selon les derniers sondages d’opinion, 71% des espagnols seraient opposés à cette loi d’amnistie, outre que 40, 6% des électeurs socialistes espagnols seraient contre aussi, et que 56% d’entre eux refuseraient d’inclure les délits liés aux malversations et 37% d’y prévoir les crimes terroristes. (Journal El Español du 8 mars). Pour ce faire, le gouvernement a trituré les règles du code pénal espagnol et a bafoué les règles de droit, ce qui est dénoncé par une majorité de juristes et de magistrats. Mais Pedro Sanchez reste droit dans ses bottes et n’en a cure de la volonté des espagnols, et d’être à la tête d’un gouvernement minoritaire. Tout faire pour gouverner encore jusqu’en juillet 2027, est son but unique. 

Le journal El Mundo avait écrit à la suite du premier rejet de la loi fin janvier : « l’échange de l’impunité contre un soutien parlementaire relève de la corruption politique du pire genre. Une loi écrite par ses bénéficiaires est une loi corrompue. ». C’est bien de cela qu’il s’agit, l’Espagne est en pleine corruption de type Chaviste et cela ne semble pas inquiéter ni l’Europe, ni les institutions européennes, ni Madame Von der Leyen. Allez savoir pourquoi ?

L’Histoire comme toujours se répéterait-elle ? Les espagnols auraient-il oublié qu’en février 1936, à la suite de la victoire électorale frauduleuse du Front populaire (cela est désormais archi prouvé par le livre publié en 2017 par deux historiens espagnols Manuel Alvarez Tardio et Roberto Villa Garcia : 1936, Fraude y Violencia en las  elecciones del Frente popular, éditions Espasa), une loi d’amnistie permit de faire sortir de prison tous les révolutionnaires dont des catalans qui avaient pris les armes pour abattre les institutions démocratiques de la IIème république en octobre 1934, et instituer un régime soit communiste soit anarchiste en fonction des circonstances. C’est justement le sujet d’un article du 8 mars du journal El Debate titré « L’histoire se répète, la similitude entre l’amnistie de Sanchez et celle du Front populaire en 1936 ». En 1936, à la suite de ces fraudes et de l’anarchie généralisée qui s’en suivra, la guerre civile commencée en octobre 1934, reprendra en juillet 1936.

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lundi, 26 février 2024

Retour sur Manouchian, les communistes et la censure

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Michel Festivi 

Avec un peu de recul, on peut maintenant revenir sur cette affaire de Panthéonisation d’un immigré arménien, qui en 1943 fut arrêté par les Brigades spéciales de la Police parisienne, qui étaient sur sa trace depuis de nombreuses semaines. Manouchian, puisque c’est de lui dont il s’agit, fera l’objet d’un traitement médiatique exceptionnel dès son arrestation et celle de ses hommes, grâce ou à cause des nazis, qui monteront cette affaire en épingle au travers de la fameuse « affiche rouge », placardée sur tous les murs de Paris en février 1944. Bien d’autres courageux résistants ne connaîtront pas cette notoriété !

Manouchian, comme l’a souligné à plusieurs reprises Stéphane Courtois, était membre de l’Internationale communiste depuis le milieu des années 1920, et suivait à la lettre les ordres qui lui étaient donnés par ses chefs, c’est à dire de la direction clandestine du Parti communiste « français », dirigée alors par Jacques Duclos, en lien direct avec Moscou, où vivait Thorez, qui avait déserté et trahi la France.

La MOI était contrainte de multiplier les attentats contre les troupes d’occupation, pour que la résistance communiste puisse apparaître à la libération du territoire, comme la seule qui vaille, afin, dans un plus vaste élan populaire, tenter de parvenir au pouvoir et faire ainsi oublier les deux années de trahison du Parti entre 1939 et 1941. Et ce, quitte à faire prendre tous les risques à ces hommes, très peu nombreux en réalité, guère plus d’une soixantaine au maximum, comme le prouveront des historiens, comme Franck Liaigre, Les FTP nouvelle histoire d’une résistance, qui iront fouiller dans les archives, et qui ne se contenteront pas d’un travail superficiel, comme certains de leurs confrères.

Boris Holban, le chef des MOI va refuser les ordres du Centre, et sera démis de ses fonctions. En juillet 1943, il ne restait plus que peu ou prou 35 combattants. Ils seront quasiment tous arrêtés le 15 novembre 1943, suite à un fiasco opérationnel en date du 12 novembre. A ce moment-là, des voix vont se faire entendre, pour incriminer la direction du PC, de les avoir laissés tomber. C’est tout le sujet du film de Mosco, des terroristes à la retraite, réalisé au début des années 1980, qui fait parler des anciens des MOI revenant sur les lieux mêmes des faits. Le documentaire, primé dans plusieurs festivals, sera vendu à Antenne 2, qui le remisera aussitôt dans un placard, tant le directeur de l’époque, Jean Claude Héberlé craignait que les syndicats CGT ne s’offusquent de sa diffusion et qu’ils multiplient les grèves. Le parti communiste fera des pressions considérables pour que le film ne passe pas à l’antenne, faisant monter au créneau le ban et l’arrière ban de tous ses soutiens staliniens, comme l’inépuisable Robert Chambeiron, homme lige des soviets.  

Devant la levée de bouclier initiée d’ailleurs par feu le journal socialiste, Le Matin de Paris, le courageux Héberlé finira par saisir la Haute autorité de l’audiovisuel, présidée par la non moins courageuse Michèle Cotta, qui en désespoir de cause constituera, pour savoir si le film pouvait être vu par les Français, un « jury d’honneur » composé au petit poil de tous les cryptocommunistes de l’époque, les éternels époux Aubrac, communistes jusqu’au bout des ongles, elle encartée, lui pas ; Claude Bourdet soviétophile avéré  ; Henri Noguères qui avait toujours ménagé « la résistance communiste », et Pierre Sudreau, plus ou moins compagnon de route, qui avait comme très grand ami Guy Ducoloné, alors inamovible député communiste. Cet aéropage, taillé sur mesure, viendra soutenir mordicus la non diffusion du film. Mais suite à des manifestations d’intellectuels, d’Annie Kriegel notamment, ancienne de la MOI à Grenoble, qui soutiendra le film « le beau film de Mosco qui rend compte honnêtement des toutes ces interrogations et hypothèses ...qui sont parfaitement légitimes. », Georges Filloud, le ministre socialiste de l’information sur ordre de Mitterrand sans doute, imposera à Antenne 2 la diffusion du film. Nouveaux cris d’orfraie de l’Humanité et de tous les communistes, qui réussiront à imposer, avant la diffusion, dans le cadre des Dossiers de l’écran, la lecture par le très stalinien Charles Lederman, sénateur communiste, d’un avertissement, suivi d’un débat entre « historiens ». Néanmoins l’audience sera au rendez-vous, en ce mois de juillet 1985, 13 millions de téléspectateurs et 30% de part de marché, record battu pour cette émission très populaire alors. Les sondages confirmeront qu’une majorité de Français pensaient que le PC avait lâché le groupe Manouchian, ce que les historiens ont démontré.

C’est donc avec une stupeur totale que l’on a appris qu’Emmanuel Macron accordait au journal l’Humanité un entretien au sujet de la Panthéonisation du couple Manouchian, alors que ce journal communiste avait été en pointe pour que le film de Mosco, ne soit pas diffusé et soit censuré. Le Président de la république s’est une fois de plus totalement discrédité dans cette affaire, demandant en quelque sorte au criminel de défendre son crime. Dans le film, Philippe Garnier-Raymond, auteur d’un livre, l’affiche rouge, déclarait « A mon avis avec un grand cynisme, la direction des FTP a choisi leur sacrifice, de les abandonner, Je n’irai pas jusqu’à dire, faute de preuves, que le PCF les a cyniquement livrés à la Gestapo. » Et dans sa dernière lettre, Manouchian prophétise « Je pardonne à tous ceux qui m’ont fait du mal ou qui ont voulu me faire du mal, sauf à celui qui nous a trahi pour racheter sa peau et ceux qui nous ont vendus. »  

S’il y avait bien un parti et un journal qui auraient dû faire profil bas et être écartés en ces journées commémoratives, c’est bien le PC « F » et le journal L’Humanité. Son directeur de l’époque, le très stalinien Roland Leroy, piquera une colère mémorable en traitant tous ceux qui militaient pour la diffusion du film d’être « d’extrême-droite », c’était alors essentiellement des socialistes, trop contents de faire la nique aux communistes qui avaient quitté le gouvernement, et qui en juin 1984, aux européennes avaient été rattrapés par un Front national en expansion. Mais par la grâce d’un Président indigne et ignare, ou vice et versa, on eut droit à une commémoration communiste, dans la pire des traditions des pays soviétiques. Même Charles Tillon, et tous les exclus communistes d’alors, firent des déclarations pour que le film de Mosco soit diffusé. Annette Wievorka, qui étudia de près toute cette histoire put affirmer : « Les FTP-MOI sont dans une situation d’extrême précarité ? Qu’importe, pour les communistes l’homme ne fut jamais le capital le plus précieux...il n’y a pas de quoi fouetter une conscience de responsable communiste. »

C’est le remarquable historien Franck Liaigre qui aura le fin mot de cette tragédie « la faiblesse des coups portés aux allemands peut surprendre ; mais l’indigence des effectifs, le manque d’armes et la tactique employée l’expliquent. La volonté du comité, soucieux de châtier les traitres et de remplir les caisses, joue un rôle primordial. De sorte que les FTP ont au total tués plus de Français que d’Allemands. » Tout est dit.

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jeudi, 22 février 2024

Les stratégies judiciaires des islamistes

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Michel Festivi 

L’entrisme islamiste en France et en Europe est considérable. Seuls les aveugles et les sourds nous prétendront le contraire, comme la Commission européenne, le Conseil de l’Europe ou la plupart des gouvernements, dont le nôtre. Judith Waintraub, l’excellente journaliste du Figaro vient de publier, le 20 février, un article intitulé « Djihad judiciaire » : l’inquiétante stratégie d’intimidation des islamistes, où elle détaille avec de multiples exemples, la nouvelle avancée de cette idéologie totalitaire.

Tous les chercheurs, politologues, intellectuels de bonne foi, ont poussé un ouf de soulagement lorsqu’ils ont appris que la Cour de Justice de la République avait classé sans suite la plainte de Karim Benzema contre Gérald Darmanin qui avait fait ressortir les liens que le footballeur pouvait avoir avec Les Frères musulmans. Car ils sont tous victimes d’un harcèlement judiciaire pour avoir dénoncé la main mise idéologique du Frèrisme ou autres nébuleuses du même acabit, et une décision contraire les aurait particulièrement affaiblis.

La première à exprimer sa satisfaction suite à cette décision, ce fut justement Florence Bergeaud-Blackler, qu’il n’est plus nécessaire de présenter ici. Et cela d’autant plus, que depuis la publication de son dernier ouvrage sur les réseaux frèristes, elle est sous protection policière et qu’elle a fait l’objet de plusieurs tentatives d’intimidation, de menaces de mort, Judith Waintraub nous apprenant qu’elle vient de faire condamner l’un de ces harceleurs justement.

Mais les procédures judiciaires se multiplient toujours et encore contre ceux qui osent s’attaquer aux islamistes. Un autre universitaire, Bernard Rougier, auteur en 2020 Des territoires conquis de l’islamisme au PUF, a subi cinq procédures qu’il a toutes gagnées, mais quelle perte de temps, d’énergie et d’argent au détriment de son travail de recherche. L’une des spécialistes de ces harcèlements judiciaires, c’est une dénommée Rokhaya Diallo, qui a notamment pris en grippe le philosophe Pascal Bruckner, très en pointe contre l’intégrisme islamiste, il faut dire que Bruckner n’avait pas mâché ses mots face à cette égérie de l’islamo gauchisme, qui au surplus bénéficie de solides soutiens de divers réseaux aux USA et à l’ONU, comme le détaille cet article.

Car la « féministe intersectionnelle et décoloniale » (sic), comme elle se définit elle-même, a aussi attaqué Fatiha Agag-Boudjahat, pourfendeuse des islamistes et ardente défenseur de la liberté des femmes, vitupérant l’entrisme islamique, ainsi que les dérives de l’antiracisme et du féminisme à la sauce des foulards. Le pire c’est que ces pro-islamistes, ces crypto-islamistes sont soutenus comme au bon vieux temps du communisme triomphant par diverses associations, grassement subventionnées par nos impôts, dont les deux plus emblématiques sont le MRAP et la Ligue des Droits de l’Homme, parmi bien d’autres.

La LDH est quasi systématiquement présente devant les tribunaux au soutien des islamistes, ou de l’entrisme islamique, contre ceux qui refusent le port du voile, l’hidjab dans le sport, le burkini, les maires courageux qui prennent des arrêtés anti-burkini en savent quelque chose. Il faut dire qu’elle s’était déjà totalement déshonorée, ainsi que son président de l’époque Victor Basch, et toute sa clique dont l’avocat de gauche Rosenmark, en approuvant en 1936/1937 les procès de Moscou, en les justifiant au nom de « la grande Révolution française ». L’ignominie est donc son ADN.

Les musulmans qui osent quitter l’islamisme sont bien entendu les cibles des réseaux intégristes, comme ceux qui aussi fuyaient le communisme, après avoir été des affidés. L’un d’eux est Mohamed Louizi qui avait expliqué dans un ouvrage, Pourquoi j’ai quitté les frères musulmans, sorti chez Michalon en 2016. Il a récidivé en revendiquant de libérer l’islam de l’islamisme, publié chez Fondapol en 2018, ce qui supposerait supprimer près de la moitié des versets belliqueux, racistes, antiféministes et esclavagistes du coran, certains intellectuels musulmans ont fait des propositions en ce sens, en terre d’islam ils risquent la peine de mort comme Mohamed Taha, pendu au Soudan en 1985.  Selon Judith Waintraub, Louizi « aurait vécu un véritable calvaire judiciaire », subissant six procès en diffamation entre 2015 et 2021, suite à des articles publiés sur son blog. Il avait notamment mis en évidence la situation du lycée Averroès de Lille, dont j’ai abondamment parlé dans plusieurs articles, où un ancien enseignant, Soufiane Zitouni accusait alors la direction du lycée « de propager une conception de l’islam qui n’est autre que l’islamisme ». Mohamed Louizi avait été traité « d’hérétique », « d’apostat », ce qui est loin d’être neutre, l’apostasie étant punie de mort dans la loi de l’islam. Mais à part ça, comme le chantait en 1935, quatre ans avant la conflagration mondiale, les Collégiens de Ray Ventura « Tout va très bien Madame la Marquise, tout va très bien... »

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lundi, 19 février 2024

Espagne, ce dimanche 18 février, la Galice a voté

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Michel Festivi 

Cette région située tout au nord-ouest du pays, bordée au sud par la frontière portugaise et à l’ouest par l’océan atlantique, était appelée avec quelques mois d’avance, à renouveler ce dimanche son parlement régional. Ses principales villes sont Vigo, La Corogne, Lugo, Pontevedra, Orense, Saint Jacques de Compostelle sa capitale, et El Ferrol, qui s’est longtemps dénommée, El Ferrol del Caudillo, ville natale de Francisco Franco, mais ça c’était avant la politique d’effacement national entreprise par les gauches, et très peu critiquée par les partis de centre-droit.

Sa particularité politique, elle a longtemps eu comme Président, Manuel Fraga, qui fut ministre de Franco, l’un des rédacteurs de la constitution de 1978, et président de la Galice pendant plus de 15 ans, sous l’égide de l’Action populaire, parti qu’il fonda d’ailleurs. Ensuite, sauf un petit intermède socialiste, la Galice fut gouvernée par le centre-droit, très au centre et très peu à droite, le Parti populaire, qui eut comme dirigeant, depuis 2009, l’actuel chef de l’opposition aux Cortès, Alberto Nuñez Feijoo. Ce dernier, lorsqu’il est devenu Président du PP en 2022, avait cédé sa place à son Vice-président, Alfonso Rueda qui dirige cette région désormais.

Le parlement galicien compte 75 députés, la majorité absolue se situe donc à 38 sièges. Or, une bévue politique d’envergure a failli mettre à mal l’ordonnancement habituel qui voulait que la majorité de centre-droit fut reconduite sans difficulté. Feijoo, qui depuis cet été, pourfend la volonté du socialiste Pedro Sanchez d’amnistier les indépendantistes catalans, a laissé filtrer, que lui aussi avait proposé à ces mêmes indépendantistes, une amnistie sous condition, pour permettre une sorte de réconciliation entre Barcelone et Madrid, cela avait jeté l’effroi même dans son propre parti.

Aussitôt, la gauche et les autonomistes galiciens sont montés au créneau pour tenter de mettre à mal le Parti populaire et le faire chuter de son piédestal. Les sondages jusqu’à lors très favorables au PP, ont commencé à frétiller et à annoncer que le PP perdrait peut-être sa majorité et qu’une alliance PSOE-BNG, Bloc Nationaliste Galicien, parviendrait à le supplanter. Ne vous y trompez pas, le BNG, n’a de nationaliste que le nom, c’est en réalité un conglomérat de gauche qui revendique une plus grande autonomie encore de la Galice, pour éventuellement un jour, accéder à une indépendance.

Finalement, le psychodrame n’a pas eu lieu. En obtenant 47,5% des voix et 40 sièges, le PP conserve sa majorité absolue, même s’il perd deux députés. En revanche, le BNG a fait un bond assez spectaculaire, avec 31,57% des suffrages et 25 députés, soit 6 de plus qu’en 2020. Au final, le BNG a pompé les voix socialistes, le PSOE fait un très mauvais score, 14,04% et 9 députés, soit 5 de moins que lors de la dernière consultation.  Il y a eu incontestablement un sursaut du vote utile, car Vox qui n'a jamais été représenté dans cette région, obtient 2,19% des voix, mais bien maigre consolation, il fait mieux que les deux partis d’extrême-gauche réunis, Sumar et Podemos, qui ensemble totalisent 2,16%.

Sanchez se trouve donc affaibli, alors qu’il cherche à obtenir l’accord des indépendantistes catalans sur un texte sur l’amnistie, après un premier échec aux Cortès il y a une quinzaine de jours.  L’Espagne, comme la France, est confrontée aux manifestations agricoles qui tentent aussi de bloquer le pays, sans y parvenir, pour l’instant, toutefois. On attend maintenant avec impatience, les résultats des européennes de Juin, des élections sont aussi à programmer au Pays Basque en avril, et cet automne, on prédit des élections en Catalogne. Mais incontestablement, ce sont les élections européennes qui retiendront le plus l’attention, Bruxelles devenant de plus en plus, une sorte d’arbitre entre les indépendantistes et ceux qui s’opposent à la partition de l’Espagne, sur le terrain d’une future loi d’amnistie, l’utilisation de la langue castillane en Catalogne, l’éventuel référendum sur l’autodétermination catalane, et le contrôle du pouvoir judiciaire, qui en Espagne est quasiment totalement soumis aux politiques, la séparation des pouvoirs n’existant quasiment plus dans la péninsule, sans que cela n’inquiète la Commission européenne, puisque tout cela penche à gauche.

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dimanche, 18 février 2024

Universités : l’UNI dénonce la multiplication des prières et le port du voile intégral

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Michel Festivi  

La loi est totalement bafouée dans de nombreuses universités, les autorités laissent faire et sont d’un laxisme absolu. Que dit la loi : Si les étudiants peuvent prier c’est seulement dans des lieux expressément dédiés uniquement, et si le port de signes religieux ostensibles y est permis, contrairement aux écoles, lycées et collèges, le port du voile intégral y est formellement interdit, depuis une loi de 2010, plus motivée d’ailleurs semble-t-il pour des raisons de sécurité que de laïcité.

Le syndicat étudiant l’Union Nationale Inter-universitaire vient une fois de plus de dénoncer la non application de la loi. A Lille des étudiantes portent en toute impunité le voile intégral, d’autres prient ostensiblement dans la cour de l’établissement ou dans des salles de cours, des bibliothèques. A Montpellier, Aix ou Marseille, Strasbourg, Reims les mêmes phénomènes ont eu lieu. À chaque fois l’UNI a averti les autorités universitaires qui ne semblent guère s’en préoccuper. L’UNEF très à gauche, quant à elle n’y voit pas un problème et personne ne lui a jamais rapporté de tels faits a-t-elle dit, bien sûr, au pays des borgnes les aveugles sont rois.

Le Président de l’Université de Strasbourg s’est fendu d’un communiqué alambiqué « nous attendons de voir et surveillons cela de près... ». Autrement dit, circulez, il n’y a rien à voir. Le ministère de l’enseignement supérieur a bien rappelé la règle, mais sans plus. Apparemment, le « pas de vague » semble fonctionner à merveille, c’est d’ailleurs l’ADN de ce ministère comme celui de l’Éducation dite nationale. Pour autant, l’UNI estime que la montée en puissance des étudiants musulmans de France (EMF), n’est pas étrangère à cette prolifération politico-religieuse, ils gagnent des voix lors des élections aux Crous, ont failli avoir des élus à Grenoble et à Lille, et ont obtenu leur premier élu à Strasbourg. Cette organisation avait été créée en 1989, sous le nom de « Union islamique des étudiants de France »

À l’université d’Aix-Marseille, en octobre dernier, un étudiant priait dans la bibliothèque. Alertée, l’Université, non seulement n’a rien fait, mais a fustigé les représentants de l’UNI qui avaient rapporté ces faits, les "Cassandre" sont voués à ne pas être crus, s’est bien connu !

Pour Florence Bergeaud-Blackler, la chercheuse du CNRS très en pointe sur ce sujet, « il s’agit en réalité du bras étudiant des Frères musulmans installés en France... ils souhaitent imposer les fondements de la société islamique qu’elle veut voir advenir, cela passe par la banalisation du voile, des distributions de nourriture hallal…en transmettant l’éthique islamique dans la vie étudiante en l’y habituant doucement... » Mais comme toujours, les responsables universitaires ne veulent rien voir, rien entendre et surtout ne pas intervenir.

À n’en pas douter, ces manifestations ostensibles et illégales de l’islamisation universitaire vont continuer à se répandre, puisque personne ne les contre. L’UNI a dénoncé « l’absence totale de réactions de l’enseignement supérieur face à des faits purement illégaux. ».

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vendredi, 16 février 2024

Affirmer que Karim Benzema serait « en lien notoire » avec l’organisation islamiste des Frères musulmans ne serait pas diffamatoire

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Michel Festivi

Gérard Darmanin, qui est prompt à interdire toute manifestation patriotique, à affaire arrêter préventivement des personnes qui n’ont commis strictement aucun délit, mais qui ont le tort de se réunir sur la tombe de l’immense poète et écrivain Robert Brasillach assassiné judiciairement le 6 février 1945, et qui passe son temps avec zèle, à faire dissoudre des associations qui se contentent d’être contre l’immigration massive et illégale et contre la violence et le crime, avait aussi déclaré, le 16 octobre 2023 sur l’excellente chaine Cnews, que le joueur de balle au pied que le monde entier nous envie devait avoir «un lien notoire » avec les Frères musulmans.

Il faisait cette relation, car Karim Benzema avait twitté sur X, adressant « toutes ses prières pour les habitants de Gaza victimes une fois de plus de ces bombardements injustes qui n’épargnent ni femmes ni enfants ». Bien sûr, le footeux d’Arabie Saoudite, n’avait pas eu un mot de compassion pour les femmes violées et écartelées, les bébés enfournés, et les massacrés juifs du Hamas lors de l’attaque du 7 octobre dernier.

La gauche et l’extrême gauche française avait pris position contre Darmanin et soutenait avec force le footballeur bien sûr, tout à ses élans antisémites. Darmanin avait d’ailleurs persisté et signé en déclarant quelques jours plus tard que KB devait cacher quelque chose, « on peut se demander ce que fait un footballeur à tweeter une opinion politique et que, quand il le fait, il le fait de façon sélective. Je pense personnellement que cela cache quelque chose et ne pas le voir c’est être naïf ». Rajoutant « je pense que c’est mon rôle de dénoncer cela. »

 Aussitôt, le 16 janvier 2024, l’avocat de Karim Benzema avait adressé une très longue plainte, près de 100 pages, à la Cour de Justice de la République, seule instance judiciaire habilitée à juger des actes ou de propos des ministres dans l’exercice de leur fonction. Et bien, ce jeudi 15 février 2024, Monsieur Rémy Heitz, procureur général près la Cour de Cassation vient d’indiquer dans un communiqué officiel que la commission des requêtes de la CJR « retient que la plainte de Monsieur Benzema est relative à des propos qui ne lui imputent aucun fait qui soit de nature à porter atteinte à son honneur ou à sa considération », dès lors, la plainte de Monsieur Benzema a été classée sans suite. Je pense que cet avocat va désormais adresser une plainte avec constitution de partie civile pour qu’une information judiciaire soit ouverte ?

Mais comment doit-on comprendre cette décision de la Commission des requêtes ? Est-ce à dire que déclarer qu’une personne qui énonce que tel ou tel quidam est en lien notoire avec les Frères musulmans n’est pas diffamatoire à l’égard de ce quidam, car les Frères musulmans sont une organisation qui n’est pas islamiste, et qui n’a rien à se reprocher et cela d’un point de vue général ? Ou alors pour le cas précis des faits qui étaient reprochés à Monsieur Darmanin, ministre de l’intérieur, il pouvait à bon escient faire cette déclaration car il serait prouvé que Monsieur Benzema avait effectivement « des liens notoires », avec cette organisation islamiste, ce que KB conteste et a toujours contesté du moins officiellement ? J’avoue, qu’à ce stade de la procédure, je me garderai bien de faire une interprétation, dans un sens ou dans l’autre.

En septembre dernier, le militant de Reconquête, Damien Rieu, était poursuivi devant le Tribunal correctionnel de Lyon pour avoir affirmé que KB fréquentait un imam sulfureux, et avait juxtaposé trois photos de djihadistes l’index en l’air et une photo de KB, dans la même position, rajoutant « je crois que Benzema veut nous faire passer un message. » Damien Rieu était donc attaqué pour diffamation publique et le Parquet de Lyon, le représentant de l’état, avait requis sa condamnation fustigeant selon ses propres termes « un amalgame non seulement diffamatoire, mais abject », rien que cela, et demandait 10 000 euros d’amende pénale, KB avait de son côté sollicité 40 000 euros de dommages-intérêts, une paille pour ce multi milliardaire. Eh bien, le Tribunal avait fini par relaxer Damien Rieu de tous les chefs de poursuites, indiquant que si ces termes et montages pouvaient apparaître diffamatoires, le bénéfice de la bonne foi devait être appliqué au prévenu. Damien Rieu avait fait savoir que KB n’avait pas fait appel de la décision, qui était donc devenue définitive.

En tout cas, tenons-le-nous pour dit, en l’état de la décision de la CJR, affirmer que Karim Benzema « a des liens notoires » avec les Frères musulmans, ne saurait être diffamatoire à son égard. Et ce jusqu’au prochain épisode judiciaire bien sûr.

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mardi, 13 février 2024

Le lycée Averroès de Lille perd une première manche devant le Juge administratif.

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Michel Festivi 

Suite à la décision prise par le Préfet des Hauts- de- France le 10 décembre 2023, sur avis conforme de la Commission, de résilier le contrat d’association de ce lycée musulman avec l’État, pour divers manquements à ses obligations contractuelles, les avocats du lycée avaient saisi au fond et en référé le Tribunal administratif de Lille, contestant cette conclusion préfectorale.

Devant le Juge des référés, en urgence, ils réclamaient, dans l’attente du jugement au fond, le rétablissement de la subvention publique et donc la suspension de l’arrêté préfectoral, l’argent étant le nerf de la guerre. C’est cette prétention qui a été écartée ce 12 février, par l’attendu suivant « Il n’y a pas lieu de maintenir le contrat d’association liant le lycée Averroès à l’État jusqu’à ce que la décision de résiliation de ce contrat soit examinée par les juges du fond. ». Les recours administratifs, sauf exceptions n’étant pas suspensifs.

Ce n’est qu’une première manche, gagnée par le Préfet, qui n’avait pas ménagé sa peine, il faut le souligner, d’une très longue bataille judiciaire, sans compter le fait que la politique puisse s’en mêler d’une manière ou d’une autre à tout moment. Déjà les Conseils du lycée invoquent « une décision inacceptable » et vont saisir le Conseil d’état en cassation. Quant à la décision au fond, elle devrait intervenir selon un communiqué du Tribunal, avant la fin de l’année scolaire en cours.

Le juge des référés aurait retenu deux arguments, premièrement, deux refus de l’établissement d’un contrôle inopiné en janvier et juin 2022 par des inspecteurs d’académie, et aussi « un cours d’éthique » musulman très largement controversé, portant notamment sur la place et le rôle de la femme dans la société, la peine de mort pour apostasie, et la supériorité de la loi musulmane sur les lois de l’État. Bien sûr le Directeur du lycée pousse des cris d’orfraie et jure ses grands Dieux, qu’il n’en a rien été.

Ce lycée avait bénéficié, lors de son ouverture en 2003, du soutien de l’UOIF, devenue depuis Musulmans de France, issu de la mouvance frériste, portant notamment le combat pour le port du voile. Ce lycée compte aujourd’hui 400 élèves et 35 enseignants, 800 élèves avec le collège.

Bien sûr, les défenseurs du lycée ont, selon la bonne vieille théorie de l’amalgame des deux poids deux mesures, fait valoir la comparaison avec le fameux lycée catholique Stanislas et ses quatorze observations, qui avait défrayé la chronique ces derniers jours, s’outrageant d’une différence de traitement. En tout cas, à l’audience, l’avocat de la Préfecture et le Préfet lui-même avaient rappelé les liens du lycée avec la mouvance des Frères musulmans, le Préfet évoquant même « une idéologie séparatiste », ce qui bien sûr avait été rejeté en bloc par la direction de l’établissement.

L’anthropologue de l’islam et du frèrisme, Madame Florence Bergeaud-Blackler, chargée de recherches au CNRS, avait twitté sur X, le 2 décembre 2023 en fustigeant les réactions convenues des thuriféraires de ce lycée musulman, comme le directeur de sciences-po Lille, affirmant les liens de cet établissement scolaires avec les Frères musulmans. Car dit-elle : « Les Frères sont des « islamistes légalistes » en ce qu’ils diffusent leur doctrine séparatiste d’islamisation salafie en respectant le cadre légal. Ils déploient progressivement, territorialement et sectoriellement leur influence pour former des ambassadeurs de leur doctrine » C’est ce qu’elle avait expliqué dans son livre publié l’an passé chez Odile Jacob, Le Frèrisme et ses réseaux qui avait fait polémique et qui avait connu un franc succès et obtenu le prix science et laïcité.

Mais connaissant « la jurisprudence » du Conseil d’état, on ne peut que souhaiter, que la Préfecture ait un dossier « béton », bien ficelé.

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mercredi, 07 février 2024

Psychodrame en Allemagne : Où en est l’AFD ?

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Michel Festivi 

Depuis plusieurs fins de semaines, dans toute l’Allemagne, des milliers de gauchistes et de centristes se rassemblent pour demander la dissolution de l’AFD assimilée aux nazis, à Hitler, et ce, suite à une réunion qui s’était tenue en novembre dernier, à laquelle participaient certains groupuscules dont un ou deux représentants de l’AFD, réunion où horresco referens aurait été abordé le thème de la « remigration », le retour des immigrés dans leurs pays d’origine, effectivement quelle horreur !

Il n’en a pas fallu plus pour que resurgisse aussitôt le spectre de la réapparition des « heures les plus sombres de notre histoire, car le ventre qui a vu naître la bête immonde est toujours fécond... ». Bien sûr la classe politique allemande actuellement en perdition, notamment les socio-démocrates - (qui n’ont de démocrate que le nom) - du SPD et les centristes de la CDU se sont joints aux chants des sirènes pour s’associer aux pires extrémistes de gauche, afin de demander la dissolution de ce parti et empêcher ainsi des millions d’Allemands, d’avoir les représentants de leur choix.

N'est- ce pas d’ailleurs ce communiste de Brecht, qui avait proclamé « Puisque le peuple vote contre le gouvernement, il faut dissoudre le peuple ». Effectivement, le 17 juin 1953, en RDA communiste, État prison où des milliers d’Est allemands fuyaient où tentaient de fuir vers l’Ouest, eurent lieu des insurrections ouvrières, contre une hausse des cadences de travail et des baisses de salaire, insurrections qui furent réprimées dans le sang, avec l’aide des troupes soviétiques. Brecht n’hésita pas à soutenir le gouvernement communiste qui avait fait arrêter près de 30 000 ouvriers, il avait notamment écrit « Des éléments fascistes organisés ont essayé d’abuser de ce mécontentement... Seule l’intervention rapide et décisive des troupes soviétiques a permis de déjouer cette tentative. »

Mais de cela, les gauchistes, le SPD, la CDU n’en parleront pas, comme ils refuseront d’évoquer les vagues permanentes de l’immigration massive et la montée exponentielle de la délinquance. On préfère se référer aux sempiternelles années 1930, pour supprimer un adversaire qui fait de l’ombre et qui dérange le bel ordonnancement de l’entre-soi.

Pourtant les derniers sondages créditent l’AFD de 23% des intentions de vote aux prochaines élections européennes de juin, elle avait réalisé 11% en 2019 et 7% en 2014, un an après sa création. En septembre prochain, des élections capitales auront lieu en Saxe, Thuringe et Brandebourg, régions de l’Est très attirées, plus qu’à l’Ouest, par les thèses de l’AFD. Les manifestations anti-AFD, devraient de plus belles reprendre, attisées par « la grande peur des bien-pensants ». Il est bien connu que l’incapacité gouvernementale, associée au refus de nommer le réel et de résoudre les problèmes qui assaillent nos peuples européens, rendent enragés les tenants du désordre établi.

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mercredi, 31 janvier 2024

Espagne : Pedro Sanchez pris à son propre piège, pour le moment.

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Michel Festivi 

A vouloir tout céder, à vouloir en permanence finasser, non seulement on perd son honneur, mais qui plus est, on est rejeté par ceux-là même qui devaient vous soutenir. C’est exactement ce qui est arrivé mardi 30 janvier aux Cortès, les 7 députés indépendantistes Catalans de Junts n’ont pas voté la loi d’amnistie pourtant concoctée, négociée et renégociée depuis des semaines avec le gouvernement socialo-communiste espagnol.

Dimanche 28 janvier encore, des milliers de madrilène, à l’appel du Parti populaire avaient battu le pavé pour s’opposer à ce projet de loi très controversé. Condamné par nombre de juristes et de magistrats, ce texte qui bafoue allègrement la séparation des pouvoirs, qui prévoit même l’amnistie pour les actes de terrorisme, sauf les plus graves, ce qui ouvre la porte à toutes les interprétations possibles, n’allait pourtant pas assez loin pour les plus excités, les plus furieux des indépendantistes.

Le PSOE avait à l’avance proclamé, prévoyant sans doute cet échec « nous sommes satisfaits par le texte et n’envisageons aucun changement. ». Bien mal lui en a pris, car les socialistes vont devoir revoir leur copie, le projet va retourner en commission parlementaire et faire de nouveau l’objet d’âpres négociations, et n’en doutons pas, les socialistes et Pedro Sanchez en tête, vont une fois de plus se renier. C’est leur marque de fabrique.

Cet épisode parlementaire révèle une chose, l’extrême fragilité de ce gouvernement de bric et de broc, qui ne tient qu’avec le soutien de 7 députés jusqu’au-boutistes, qui en permanence font monter les enchères, selon le bon vieux principe, si on lui donne un doigt, il prend la main, puis exige le bras tout entier. En réalité, le patron de l’Espagne depuis les dernières législatives est un dénommé Carles Puigdemont, ancien Président de la Catalogne, condamné en Espagne pour sédition, et qui tapi en Belgique, attend son heure. Il n’a de cesse, lui et ses sbires de dénigrer la justice espagnole, de s’attaquer nominativement à certains courageux magistrats qui dénoncent des atteintes gravissimes à l’état de droit, sans que la Commission européenne ne s’en offusque au demeurant.

Car cette éventuelle future loi d’amnistie, concerne environ 400 délinquants qui ont bravé et bafoué la Constitution espagnole, en jouant avec le feu et les institutions. Lorsque j’avais interrogé à Madrid en octobre dernier l’historien Luis Pio Moa (entretien paru dans la revue Reconquête du Centre Charlier numéro 402 de novembre 2023), ce dernier m’avait affirmé que depuis l’arrivée des socialistes, la séparation des pouvoirs si chère à Montesquieu n’existait plus en Espagne. Les faits lui donnent raison.

En tout cas, tout va mal en Espagne aussi. Le 30 janvier, les trois principaux syndicats espagnols ont annoncé une série de mobilisations dans tout le pays au cours des prochaines semaines. Au-delà des Pyrénées, on invoque également « la bureaucratie étouffante générée par les règlementations européennes » et l’on dénonce aussi « les concurrences déloyales qui menacent la viabilité de milliers d’exploitations agricoles. ». Décidément, les institutions européennes, totalement déconnectées du réel, sont une machine à broyer les hommes et les peuples.

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jeudi, 18 janvier 2024

Espagne, un homme arrêté en Colombie impliqué dans l’attentat contre Alejo Vidal-Quadras, l’un des fondateurs de Vox.

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Michel Festivi 

L’enquête confiée au Juge espagnol de l’Audience national Francisco de Jorge et au Commissariat général d’information de la Police judiciaire de Madrid semble avancer. Un Vénézuélien a été appréhendé, ce mardi 16 janvier, en Colombie. Il s’agit d’un dénommé Greg Olivier Higuera Marcano, alias « Maquia ». C’est cet homme qui aurait été chargé de procurer la moto, une BMW C650GT, de couleur noire qui a été utilisée par le tireur, le 9 novembre dernier, pour servir à cet attentat.

Cette moto avait été retrouvée, en banlieue de Madrid, à Fuenlabrada, à moitié calcinée seulement. Cela, outre les images des caméras situées sur le lieu du tir, rue Nuñez de Balboa, avaient permis aux policiers de remonter la filière.  Maquia avait quitté l’Espagne pour se rendre en Colombie, où il a été arrêté.

On sait que c’est un franco-tunisien, Mehrez Ayari, qui a appuyé sur la détente de l’arme qui avait gravement blessé l’ex président de Vox et du PP en Catalogne. Maquia et Mehrez Ayari ont un lourd passé judiciaire, et s’étaient connus alors qu’ils accomplissaient une peine de prison en Italie selon les informations du Journal El Español. Pour l’instant, quatre personnes ont été appréhendées, ce Vénézuélien, Naraya Gomez qui avait loué à son nom la moto fournie par Maquia, sa compagne et le franco tunisien, toujours en fuite. Seul Naraya Gomez est en détention provisoire, la presse espagnole souligne qu’il est chiite.

Vidal Quadras a toujours affirmé à la Police qu’il avait reçu les mois précédents, des menaces de la part du régime iranien, suite à des articles où il soutenait l’opposition au Régime des Ayatollahs. Néanmoins, les autorités policières et de justice semblent être sceptiques vis-à-vis de cette piste, compte tenu notamment des multiples erreurs commises par le commando, ce qui ne correspond pas au professionnalisme des sicaires du Vevak, dépendant du ministère du renseignement et de la sécurité militaire d’Iran, comme le souligne El Español.   

Un chose apparaît certaine, toute la lumière est loin d’avoir été faite encore, et l’arrestation du tireur apparait comme indispensable pour établir les mobiles et la vérité des faits dans cette ténébreuse affaire, qui reste à suivre.

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mardi, 16 janvier 2024

Allemagne, l’AFD a le vent en poupe, alors interdisons l’AFD, « Afd-Verbot » !

Festivi-Michel-quadri.jpegMichel Festivi  

L’AFD depuis des mois multiplie les succès électoraux, surtout en région, notamment dans les Lands de l’Est, mais même les sondages lui prédisent désormais de grands succès aussi à l’Ouest et au niveau national. Cela ne peut qu’inquiéter les autres partis, notamment ceux de la coalition de gauche : SPD, écolos, libéros, qui sont déjà très sérieusement malmenés. Mais aussi la CDU qui voit bons nombres de ses électeurs la quitter pour une formation qui lutte vraiment contre l’immigration sauvage, l’insécurité, le terrorisme islamiste, la souveraineté économique et politique.

Ce dimanche à Berlin, mais aussi à Hambourg et Duisbourg, des gauchistes, mais pas que, ont manifesté pour que soit interdit ni plus ni moins l’AFD. C’est tellement plus facile l’entre-soi et l’endogamie politique. Car entre gauchistes, libéros, écolos, merkelistes de la CDU, on peut toujours s’entendre, comme larrons en foire. Et puis, rien de tel qu’une diversion pour tenter de faire oublier ses propres impérities.

Le prétexte, comme toujours et encore, « le retour du néo-nazisme », suite à une rencontre entre « identitaires », « néo-nazis », personnalités diverses, qui aurait eu lieu à Potsdam fin novembre, avec comme objet, horresco referens, l’éventualité de reconduire en Afrique, les immigrés irréguliers qui s’amassent en Allemagne.  Les médias du système ont même comparé cette réunion à la tristement célèbre conférence de Wannsee de janvier 1942, qui avait planifiée la solution finale, rien que ça ! Pourtant, seul apparemment un membre de l’AFD y assistait, mais même pas missionné par son parti, mais à titre personnel. D’ailleurs, les slogans et les pancartes ne brillaient pas par leur finesse, l’AFD = Nazis, tout simplement, selon la bonne vieille technique de l’agit-prop communiste.

Mais comment néanmoins expliquer que des millions d’Allemands seraient devenus des nazis en votant désormais de plus en plus nombreux pour l’AFD ? Les élections européennes de juin approchent, et l’AFD menace d’y faire un carton. Alors quand on veut tuer son chien, on dit qu’il a la rage, c’est bien connu.

Toute cette affaire sent le montage politicien à plein nez, la coalition gouvernementale est de plus en plus impopulaire et la CDU n’en profite pas électoralement parlant, normal elle ne dit rien de plus ou de mieux que les gauches. Donc, autant supprimer un parti avec de nombreux élus, qui bouscule l’agencement habituel, c’est tellement plus facile. Pourquoi d’ailleurs ne pas supprimer les élections tout simplement ? Selon le dernier sondage Forsa-RTL, 36% des électeurs de Thuringe, 34% de la Saxe et 32% du Brandebourg envisageraient de voter pour l’AFD, en septembre prochain. Mais selon un politicien du système, Andreas Wüst « L’Allemagne ne serait pas un pays comme les autres. » Ah bon, et les 45 ans de communisme totalement liberticide, sous l’emprise de la Stasi en RDA, à une époque où tous les Est-Allemands voulaient passer à l’Ouest ? On n’en parle plus ? Aimer son pays, vouloir le protéger de la délinquance, de l’immigration sauvage, du terrorisme islamiste, c’est être forcément un nazi, un fasciste, c’est bien connu.

Car l’Allemagne va mal, c’est cela la vérité, le fond du problème. Les agriculteurs manifestent aux cris de « Dehors la coalition, l’Allemagne meurt et le gouvernement est son meurtrier », les cheminots ont bloqué le pays pendant trois jours, ce qui est assez rare outre- Rhin. L’Allemagne commence à ressentir les effets de la politique stupide de la fin du nucléaire et voudrait d’ailleurs que la France en fasse de même, l’idéologie khmer verte étant particulièrement prégnante chez nos voisins et fait des ravages économiques. Et surtout, comme dans la plupart des pays européens, l’immigration massive et non contrôlée commence à peser fortement sur toutes les structures économiques et politiques.  

En tout cas, il est prévu que le Bundestag puisse se saisir d’une instruction contre l’AFD. Ensuite éventuellement, c’est la Cour Constitutionnelle de Karlsruhe qui statuerait. On sera donc amené à en reparler.

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lundi, 11 décembre 2023

Le lycée musulman Averroès de Lille va être privé de ses fonds publics

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Michel Festivi 

Comme la suite logique du vote de la commission qui avait donné son avis favorable à l’unanimité moins 9 abstentions, à la rupture du contrat liant l’état à ce lycée, le préfet de la région des Hauts-de France, Georges-François Leclerc a annoncé avoir résilié le contrat d’association entre l’État et le lycée musulman. Une longue bataille judiciaire va désormais commencer.

L’argent public à ce lycée représente les salaires des enseignants soit environ 1,2 millions d’euros par an, versés par l’état, outre 300 000 euros par an versés par la région. Depuis 2019, Xavier Bertrand son président refusait de la verser et à chaque fois, il y était contraint par une décision de justice.

Xavier Bertrand a dénoncé les lenteurs des procédures étatiques, « l’insuffisance du cadre actuel prévu par la loi séparatisme ». Effectivement, les dissolutions des mouvements patriotes pâtissent de l’extrême célérité des autorités, eux.  

Les reproches publics adressés au lycée Averroès touchent à la fois la gestion financière totalement opaque de l’établissement, soit « une insincérité générale dans les comptes du lycée, dont la gestion présente de nombreuses anomalies. » soit des prêts consentis par des associations et des dons réalisés dans un manque de transparence absolue.

Tout cela aussi en liaison avec une plainte pénale en cours diligentée par le Parquet de Lille sur le centre islamique de Villeneuve d’Ascq, enquête qui aurait mis en évidence un système de financement illicite de l’association Averroès par le biais de prêts non remboursés, outre la quantité anormalement importante d’argent liquide qui circulerait, selon le préfet.

Le rapport détaillerait que « la quasi-totalité des flux importants... sont liés à la mouvance frériste au travers de leur participation au collectif Mosquées du Nord », on retrouve là, une partie des arguments repris plus globalement par Madame Bergeault-Blackler sur sa dénonciation de l’emprise des Frères musulmans.

Les dirigeants de l’association Averroès seraient en lien avec les Frères musulmans, une partie importante des dons serait aussi d’origine qatarie. Sans compter le fait que des ouvrages prônant la peine de mort pour apostasie, ou la ségrégation des sexes ont été retrouvés dans la bibliothèque du lycée.

Déjà les avocats du lycée se sont mis à l’œuvre, cela promet de belles batailles judiciaires, le dossier est loin d’être fini. Les échanges lors de la réunion de la commission auraient été très tendus et l’agressivité des avocats à l’égard du préfet assez violente selon des personnes ayant assisté aux échanges.

Il est symptomatique de noter que le lycée Averroès a obtenu le soutien de Science Po Lille, le frérisme semble avoir beaucoup essaimé dans le Nord. Les députés LFI ont pris position, cela n’étonnera personne en faveur du lycée, dénonçant la décision du préfet avant même qu’elle ne soit prise. Les LR semblent divisés, puisque d’un côté Xavier Bertrand est déterminé contre ce contrat public, de l’autre, l’ancien sénateur LR et ancien président du conseil général du Nord, Jean-René Lecerf, soutien lui le lycée.

Le député PS du Nord Roger Vicot a tenu des propos stupéfiants : « Il y a une chape de plomb. Certains ont peut-être peur qu’on les taxe d’islamistes ». Qu’a-t-il voulu dire ?

Bien sûr les syndicats de gauche sont à fond pour le maintien du contrat d’association. Comme je l’indiquais, le dossier n’est pas près d’être clos.

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jeudi, 30 novembre 2023

Espagne : Le tireur qui a tenté d’assassiner l’un des fondateurs de Vox, Alejo Vidal-Quadras, serait un franco-tunisien actuellement en fuite.

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Michel Festivi 

Silence radio dans les médias français. La police spéciale madrilène a arrêté et fait mettre en détention un dénommé Naraya Gomez, incarcéré dans une prison madrilène à Soto del Real, où il est détenu au niveau 3, c’est-à-dire dans un quartier réservé à ceux qui relèvent du terrorisme.

C’est lui a qui a aidé le tireur en lui donnant tous les renseignements nécessaires pour réaliser son attentat. Le tireur justement, il s’agirait d’un dénommé Mehrez Ayari, un ressortissant français d’origine tunisienne, selon la police madrilène. Un mandat international de recherche et d’arrestation a été émis par les autorités espagnoles. Il serait âgé de 37 ans et aurait des antécédents judiciaires en France, selon les informations données par la presse espagnole. D’autres personnes seraient aussi recherchées.

C’est le Juge de l’Audience Nationale Francisco de Jorge qui suit l’affaire. Il se pourrait selon certaines sources, qu’une organisation en relation avec le régime iranien soit à l’origine de l’attentat, Naraya Gomez étant de religion chiite. L’affaire aurait été préparé méticuleusement, ce qui tranche avec la finition très imparfaite de l’opération. Alejo Vidal-Quadras aurait été suivi sur plusieurs semaines, avant d’être pris à partie quasiment devant l’entrée de sa résidence. La police a confirmé que les préparatifs ont débuté plus de trois mois avant le jour J.

En tout cas une chose est certaine, le silence règne parmi les radios et télévisions françaises. Cependant, on se doit de souligner que les nombreuses erreurs commises par cette équipe, comme le fait de ne pas détruire entièrement la moto, ou les trop nombreuses allées et venues de repérages, qui ont donné des informations précieuses aux enquêteurs, tranchent avec le professionnalisme du VEVAK, le ministère du renseignement et de la sécurité nationale iranien. Il est aussi possible, que le VEVAK ait missionné des intermédiaires, ce qui pourrait expliquer les loupés de l’attentat.  

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mardi, 28 novembre 2023

Le lycée musulman Averroès de Lille devrait enfin perdre ses financements publics

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Michel Festivi

Il y a quelques mois, j’avais tenu informé les lecteurs des financements étrangers dont bénéficiait cet établissement sous contrat avec l’état. Or le Préfet du Nord, Georges-François Leclerc vient de rédiger un rapport sur ce lycée privé musulman sous contrat.  Ce document de 12 pages est daté du 27 octobre 2023.

Au terme de ses investigations, le représentant de l’État sollicite la résiliation du contrat d’association avec l’état. Déjà en juin 2023, la Chambre régionale des comptes s’inquiétait grandement du contenu d’un « cours d’éthique », à connotation clairement salafiste. Si le contrat devait être résilié, le lycée ne recevrait plus de fonds publics, et notamment la prise en charge du salaire des enseignants. La CRC avait aussi relevé un manque certain de transparence dans les dons, et des irrégularités de gouvernance.

On vit une situation totalement ubuesque. En effet, depuis 2019 la région des Hauts-de-France refusait à juste titre de verser une subvention de 300 000 euros, prévu au contrat d’association, et chaque année, la justice la contraignait, car obligatoirement tout lycée sous contrat doit être subventionné par la région chargée de par la loi de la gestion des lycées de sa circonscription. Pourtant en 2014, il avait été prouvé que ce lycée avait perçu des versements provenant de fonds qatari de 950 000 euros.

Présent à la commission, mais sans droit de vote, Xavier Bertrand, Président de la Région des Hauts de France a déclaré à l’issue des débats et du vote : « Enfin ! J’ai un sentiment de soulagement teinté d’amertume. Cela fait depuis 2017 que la Région demande le retrait du contrat d’association. J’aurais aimé que cela se fasse plus rapidement, mais la situation ne pouvait plus durer. »

Les élèves étudient ou ont étudié l’ouvrage « quarante hadiths de l’imam An-Nawawi » qui approuve l’interdiction d’une femme malade de se faire ausculter par un homme, la séparation des femmes et des hommes sur les lieux de travail, qui considère normal la peine de mort appliquée à un apostat, et que seule la loi de dieu doit régler les litiges.

Il a été constaté que les filles et les garçons ne se mélangeaient pas en classe etc...Le préfet a rappelé le livre de Christian Chesnot et Georges Malbruno de mai 2019, Qatar Papers, sur les financements de l’ONG Qatar Charity et aujourd’hui encore, le préfet souligne « une part non négligeable de son financement provient d’espèces, donc d’argent non traçable ». 

Car, ce lundi 27 novembre, la commission consultative de concertation présidée par le Préfet de région, Georges-François Leclerc et composée de la Rectrice Valérie Cabuil, de quatre représentants des services académiques et de trois personnalités compétentes dans le domaine économique et social, ainsi que d’élus soit trois conseillers régionaux, trois conseillers départementaux, de trois maires, outre six directeurs d’établissements privés et trois parents d’élèves de l’enseignement privé ont voté par 16 voix pour, 0 contre et 9 abstentions, un avis favorable pour le retrait du contrat d’association.

Il appartient désormais au Préfet de région de prendre sa décision, le Préfet n’étant pas lié par cet avis obligatoire.

Ce lycée a eu depuis toujours des liens avec les Musulmans de France, l’ex UOIF, organisation issue des Frères musulmans, ce que reconnaît Éric Dufour, le chef d’établissement tout en jurant que ces liens anciens n’interviendraient jamais dans le fonctionnement de l’établissement.

Mais pouvait-il en être autrement pour ce lycée, créé en 2001, parce qu’en 1995 une vingtaine d’adolescentes avaient été expulsées de leurs établissements pour avoir porté le voile en cours ? Alors pourquoi les pouvoirs publics ont accepté en 2008 ce contrat d’association ? C’est le fond du problème. En 2012, l’établissement avait ouvert un collège, mais ce collège n’obtiendra pas de contrat d’association lui. Aujourd’hui lycée et collège totalise plus de 800 élèves. Le projet éducatif fait d’ailleurs références « aux valeurs universelles musulmanes », même si à tout bout de champ, les promoteurs répètent en boucle la défense des sacro-saintes valeurs de la « république ».

En tout cas, dès que la décision va être rendue, de nombreux recours vont être exercés comme l’ont déjà annoncé les responsables de l’association Averroès. Affaire à suivre.

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mercredi, 22 novembre 2023

Espagne : l’enquête sur les auteurs du tir contre Alejo Vidal-Quadras avance

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Michel Festivi 

Comme je l’indiquais dans un précédent article, Alejo Vidal-Quadras, qui fut député PP de Catalogne et Président de ce parti en Catalogne, puis député européen et l’un des fondateurs de Vox, avait été victime d’un lâche attentat, en pleine journée à Madrid le 9 novembre dernier, vers 13H30. Il avait reçu un tir de pistolet en pleine figure, qui lui a transpercé la mâchoire, ses jours ne sont plus en danger.

Si l’on en croit la presse espagnole, l’enquête avance à grand pas. Tout d’abord la moto sur laquelle avait pris place le tireur, c’est-à-dire le passager arrière, a été retrouvée en partie calcinée dans la banlieue de Madrid, à Fuenlabrada. Or les enquêteurs ont pu sur cette Yamaha noire relever des numéros d’identifications.

C’est ainsi qu’ils ont remonté la piste, qui les a conduits à arrêter trois personnes, tous en lien avec cette moto, deux hommes et une femme. L’un des individus a été interpellé près de Malaga, à Fuengirola. Le couple a été intercepté dans la région de Grenade, dans la ville d’eau de Lanjaron.

Selon les sources policières, relayées par la presse, aucun des trois ne serait l’auteur du coup de feu, l’arme utilisée serait un 9mm parabellum. L’homme appréhendé à Lanjaron serait un espagnol d’origine chiite, il aurait procédé à des repérages. Le tireur est toujours recherché, il serait franco-tunisien.

Les investigations se font sous le contrôle d’un magistrat et ont été confiées au Commissariat Général d’Information. La piste iranienne semble se confirmer même s’il faut rester extrêmement prudent.

En effet Vidal-Quadras a lui-même désigné l’Iran, puisqu’il est un soutien d’organisations iraniennes opposantes au régime des Ayatollahs. De plus, la presse a aussi révélé, que son père, photographe de métier, avait été l’un des photographes du Chah d’Iran.

En tout cas cette affaire survient alors que l’Espagne est en proie à de multiples contestations politiques, suite à la nomination de Pedro Sanchez du PSOE qui veut amnistier les auteurs catalans du coup d’état constitutionnel de 2017 et reprogrammer un nouveau référendum.

Le parlement européen est d’ailleurs saisi de ce dossier espagnol car le projet de Sanchez pourrait constituer une atteinte sérieuse à l’état de droit. Affaires à suivre.

 

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lundi, 20 novembre 2023

Le peuple espagnol se semble pas vouloir renoncer à défendre l’Unité de l’Espagne, pour l’instant.

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Michel Festivi 

Les jeux semblaient pourtant faits, Sanchez pensait sans doute qu’une fois investi par les Cortès, les manifestants rentreraient dans le rang. Et bien pour l’instant il n’en est rien. Samedi dernier, près de 600 000 espagnols ont manifesté à Madrid, contre la future loi d’amnistie, contre le projet de référendum sur l’avenir de la Catalogne et contre Pedro Sanchez.

Les autorités ont invoqué le chiffre de 170 000 manifestants, les organisateurs 1 million voire plus, mais selon des sources objectives, beaucoup plus de 170 000 ont défilé et il a été précisé un chiffre dépassant les 500 000 personnes. Le soufflet n’est donc pas tombé, puisque la semaine dernière les autorités avaient décompté la moitié moins de contestataires, alors que pourtant plusieurs grandes villes avaient accueilli des milliers et des milliers de marcheurs battant le pavé.

N’oublions pas que Sanchez n’a pas gagné les élections en juillet dernier, que son parti le PSOE est arrivé en seconde position, loin derrière le Parti populaire, en voix et en sièges, mais que par le jeu des alliances avec l’extrême gauche et tous les indépendantistes basques et catalans, il est parvenu à obtenir une majorité des plus hétéroclites, d’autant que pour ce faire il a tout cédé, comme je le rappelais dans mes précédents articles. Dès lors, il est d’autant plus scandaleux et contraire à la démocratie, que de vouloir changer la nature de l’Espagne, sans avoir la légitimité d’avoir vaincu dans les urnes.

Car les manifestants ne sont pas que du PP ou de Vox, ils ont aussi été convoqués par différentes organisations civiles. Après la fin du cortège, plusieurs milliers de personnes ont décidé de montrer leurs très fortes réprobations en se déployant devant la Moncloa, siège de la Présidence du Conseil et rue Ferraz, siège du PSOE. Plusieurs centaines de manifestants ont bloqué le premier tronçon de l’autoroute A6, provocant des embouteillages sur plus de 3 kms. Rue Ferraz, il faut savoir qu’un groupe de 3000 personnes poursuit depuis 16 jours ses protestations contre l’amnistie.

Ces projets de lois sont d’autant plus iniques, que pendant la campagne électorale, les socialistes avaient été plutôt silencieux sur ces thèmes. Qui plus est, pendant les débats d’investiture, Feijoo et Abascal ont démontré sans mal, déclarations à l’appui, que par le passé Sanchez considérait l’amnistie comme contraire à la Constitution. D’ailleurs bons nombres de juristes éminents pensent que cette loi serait une hérésie juridique. Les institutions européennes ont été saisi. Que feront-elles ? Rien assurément.

Autre difficulté et non des moindres, le nombre des futurs amnistiés. 300 environ comme le proclame Sanchez, qui pour tous ses mensonges devrait avoir le nez de Pinocchio, ou 1300 voire plus comme l’annonce Carles Puigdemont, le patron des indépendantistes catalans ?  Comme les tractations se sont faites dans l’opacité la plus complète, on n’est pas près de le savoir. Un indice, Sanchez ayant cédé à tout pour se maintenir au pouvoir, je penche pour le chiffre de Puigdemont, qui de toute façon fait désormais la pluie et le beau temps avec seulement 7 députés.

Comme l’a déclaré un manifestant « c’est un véritable coup d’état ». Si les espagnols connaissaient leur Histoire récente, si les livres scolaires, les programmes des écoles faisaient preuve d’objectivité, ils sauraient que les gauches ont toujours été à l’initiative de la violation de l’État de droit, et que les opposants aux gauches, ont dû intervenir pour mettre fin aux transgressions permanentes de la Constitution. Mais ça, en Espagne aujourd’hui, peu le savent, tant les lois mémorielles ont totalement annihilé la vérité historique.  Comme je le disais récemment, d’un mal peut sortir un bien si les Espagnols se réveillent, c’est en tout cas l’espoir que l’on formule.

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jeudi, 16 novembre 2023

Le socialiste Pedro Sanchez investi par Les Cortes

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Michel Festivi 

Par 179 voix, soit trois de plus que nécessaires Pedro Sanchez vient d’être investi par Los Cortes de Los diputados. Alberto Feijoo du parti populaire avait lui échoué à 174 voix, il y a quelques semaines.

En promettant tout aux indépendantistes de Carles Puigdemont, il n’y avait plus guère de suspens. Malgré les nombreuses manifestations hostiles depuis plusieurs semaines qui scandent la vie politique espagnole, malgré l’opposition de nombreux juristes et associations judiciaires, malgré les critiques de certains socialistes espagnols modérés, et les oppositions fermes de Vox et du PP, Pedro Sanchez est resté droit dans ses bottes et a préféré conserver son titre de Chef du gouvernement à tout prix, et à quel prix !

Le prix justement c’est l’éclatement de la Nation espagnole, c’est la fin de l’Espagne éternelle, Une, Grande et Libre.

D’ailleurs les leaders indépendantistes ne se sont pas privés lors d’un débat où les jeux étaient faits d’avance, de brocarder Sanchez et lui faire savoir que s’il ne leur donnait pas  dans les semaines à venir ce qu’ils réclament et même plus, ils n’hésiteraient pas à le destituer.

C’était assez pitoyable a voir et à entendre. Plusieurs politologues espagnols dissertent sur les qualités de négociateur politique de Sanchez. Or lorsqu’on lâche tout, il n’est pas du tout difficile de trouver des accords à sens uniques c’est à dire iniques. Les Basques ont déjà fait savoir qu’ils entendaient également que l’on s’occupe d’eux et qu’on les traite comme une nation et non pas comme une région.

Dans les négociations Sanchez a tout lâché sur les effacements des dettes et sur le transfert gratuit d’infrastructures ferroviaires où autres.

La députée des Canaries qui avait voté pour Feijoo il y a quelques semaines a rejoint Sanchez cette fois ci. Il faut souligner que les Canaries subissent une immigration illégale massive ce qui n’est pas sans poser d’énormes difficultés à cette île actuellement submergée. Elle a donc préféré trahir son camp.

Pedro Sanchez avait tenté de résoudre la question en dispersant bons nombres d’entre eux dans des municipalités espagnoles gouvernées par le PP !

D’ailleurs pendant ce jour et demi de débat, il a été totalement muet sur sa politique migratoire. Par contre pour donner des gages à sa coalition avec l’extrême gauche, il a multiplié les promesses de lois sociétales ou mémorielles allant dans le toujours plus à gauche.

Les Espagnols sont plus divisés que jamais. Les fractures se sont aggravées et amplifiées. L’Espagne va très mal. L’Europe vient de renvoyer à plus tard l’étude du dossier de la seconde langue, le Catalan, comme langue officielle de l’état espagnol au niveau européen, n’ayant reçu aucun dossier digne de ce nom et surtout pas une évaluation des coûts qui seront générés.

L’avenir est donc très incertain entre la future loi d’amnistie et le futur référendum sur l’avenir de la Catalogne. Ce gouvernement ira t il jusqu’à la fin de la législature soit jusqu’en juillet 2027. Nul ne peut aujourd’hui faire un pronostic sérieux. Mais nous voilà donc de nouveau avec un gouvernement « Frankenstein » une sorte de monstre à plusieurs têtes, et tout est possible, le pire sûrement, le meilleur si cela crée dans le pays un véritable électrochoc salutaire.

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mardi, 14 novembre 2023

Gilles-William Goldnadel versus Bernard-Henri Levy

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Michel Festivi 

A l’image de la société française, la communauté juive est également fracturée, divisée. A l’instar de nos élites sclérosées qui se refusent à voir le réel et de nommer les choses telles qu’elles existent, les élites de la communauté juive française, se partagent entre l’aveuglement et la clairvoyance.

Ainsi, Gilles-William Goldnadel  vient de déclarer dans une tribune du Figaro Vox du 13 novembre : « A quoi bon manifester si l’on s’interdit de nommer les responsables de l’antisémitisme ? ». Présent à la manifestation de dimanche dernier, et ce malgré beaucoup d’hésitations, à cause dit-il de son écœurement sur « la polémique surréaliste sur le RN » et par le mot d’ordre niais et hors sol de cette manifestation : « contre l’antisémitisme et pour la République », il a finalement, et au dernier moment, opté pour sa participation.

S’il a rencontré dit-il « un peuple français de toutes origines ou presque, des juifs mais autant de chrétiens ou d’agnostiques... la vérité m’oblige à dire...que je n’y ai pas aperçu beaucoup de musulmans, si ce n’est une délégation de mes chers Kabyles. »

Mais GWG n’élude en aucune façon les tares originelles de cette manifestation, « le saboteur en chef fut le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran », par ses propos d’un « vulgaire niveau politicien », contre le RN. J’ajouterai qu’Elizabeth Borne comme à son habitude a tenu des boniments scandaleux sur le RN, comme Gérard Larcher et Yaël Braun-Pivet aussi, qui ne sont pas à leurs honneurs et qui démontrent leur incurie totale et leur haine de tout ce qui est défense de la Nation. 

GWG pointe du doigt et avec justesse, le CRIF, qui « décida de mettre à l’index le parti patriote ». GWG nous expose que selon lui, la base de cette organisation, et notamment celle de province, ne serait pas en osmose avec Paris. Qu’elle le crie donc haut et fort et qu’elle le fasse savoir urbi et orbi !

GWG, et c’est tout l’intérêt de sa chronique, fustige les positions du CRIF qui fantasme sur le « péril de l’extrême droite », ignorant totalement « l’alliance mortifère entre l’extrême gauche et l’islamisme ». Et d’enfoncer utilement le clou : « La conséquence la plus funeste de cette cécité aura été de s’abstenir de résister à un phénomène migratoire massif et invasif dont les juifs français sont les premières victimes dans leur chair », j’ajouterai les français tout simplement.

Car pour GWG c’est entendu : « Les maux sont pourtant bien connus. Ils se nomment l’antisémitisme islamiste et l’extrême gauche complice, j’eusse voulu les entendre crier lors de cette manifestation qui n’aurait pas dû être qu’un défilé compassionnel. »

A rebours, à l’opposé, l’aveugle Bernard-Henri Levy, notre inénarrable philosophe à la blanche chemise, qui se répand sur tous les plateaux de radios et de télévisions pour présenter son dernier film sur l’Ukraine qui passera à la télévision publique, donc grâce à nos sous. Les derniers, pourtant financés par les deniers des contribuables, n’ont eu que de très faibles succès en salle, et le film produit par le Puy-du-Fou sur l’Histoire héroïque de Charrette, les a pulvérisés en nombre d’entrées. Mais le Puy-du-Fou n'a pas eu lui de financements publics, cherchez l’erreur.

BHL comme à son habitude pérore sur tout et commence par se passer la rhubarbe c’est effectivement ce qu’il sait le mieux faire, d’autant que les journalistes lui tendent le séné à profusion. Il n’a rien trouvé de préférable, cette icône des milieux germanopratins, de la gauche dégoulinante de caviar, que de traiter Jordan Bardella « d’antisémite ». Pour quels propos ? Lui-même serait bien incapable de le préciser. Mais tout patriote, selon sa grille de lecture est forcément « un antisémite ». Il est l’adepte du « je tire d’abord et je vois ensuite. »   

Jordan Bardella aurait émis la volonté de porter plainte en diffamation, j’espère qu’il le fera et que BHL sera condamné à la juste peine que mérite cette infamie. Même si BHL a indiqué dans cet interview sur le TV mag du Figaro, que « Bien sûr l’antisémitisme vient de l’extrême gauche », c’est plus fort que lui, toujours ses coups les plus durs sont réservés aux patriotes, ce qui en réalité est fait exprès pour se dédouaner à peu de frais du non politiquement correct qu’il instille à doses homéopathiques, et continuer ainsi sa voie dans ce milieu parisien totalement acquis aux thèses de l’extrême gauche.

En tout cas, pour moi, il n’y a pas photo. Entre des propos impeccables et clairs, nets et précis de GWG, et le brouillamini imbuvable et abscond d’un BHL qui veut tout confondre et tout mélanger, j’ai choisi, et depuis fort longtemps. GWG 1, BHL 0.

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samedi, 11 novembre 2023

Espagne : Un fondateur de Vox victime d’un attentat par balle à Madrid.

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Michel Festivi 

Quartier de Salamanque à Madrid le 9 novembre dans l’après-midi. Alejo Vidal-Quadras (photo ci dessus), 78 ans est grièvement blessé par le tir d’une arme à feu provenant d’un individu passager arrière d’une moto dans la plus pure tradition des attentats terroristes, il serait descendu de cette moto noire pour lui tirer dessus à bout pourtant.

Vidal-Quadras est catalan, il a longtemps milité au PP (centre-droit) et a été en Catalogne le Chef de ce Parti. En 2014 il a été l’un des fondateurs de Vox, même s’il s’en est éloigné depuis. Il est en tout cas un farouche adversaire de l’indépendance de la Catalogne. Il écrit toujours des chroniques dans un média de centre-droit : Vozpopuli.

Les lecteurs le savent, l’Espagne est actuellement en proie à d’importances manifestations contre l’amnistie et l’indépendance de la Catalogne voulues par Sanchez pour obtenir les voix de Junts, parti indépendantiste Catalan.

Santiago Abascal, le patron de Vox a déclaré : “Une période noire commence dans l’histoire de l’Espagne, aujourd’hui un coup d’état contre la Nation a été lancé.", en visant la politique de Pedro Sanchez. Les manifestations sont fortement réprimées par le ministre de l’Intérieur Fernando Malaska et ce pour discréditer les manifestants, souvent jeunes et très remontés contre l’éclatement du pays, au seul profit des gauches et de l’extrême gauche.

Mais qui est à l’origine de cet attentat terroriste ? La victime a vu sa mâchoire brisée, mais heureusement, ses jours ne seraient plus en danger. Physicien de formation, ancien professeur d’université, il a été élu au parlement de Catalogne, puis au Sénat en 1995 et au Parlement européen en 1999 pour le PP. Il fait figure d’opposant drastique aux indépendantistes catalans.

Alors, des extrémistes indépendantistes catalans ? Mais autre piste est évoquée, car c’est un opposant au pouvoir iranien, il participe régulièrement aux colloques de l’opposition aux islamistes d’Iran. Il aurait sur son lit d’hôpital avancé cette hypothèse. Donc restons prudent. Mais en tout cas et quelques que soient les auteurs de ce crime, L’Epagne vit des périodes qui ressemblent aux années 1930, où des opposants aux gauches se faisaient régulièrement abattre dans les rues de Madrid et des principales villes du pays.

Une chose est sûre aussi, qu’un homme de droite reçoive une balle en pleine tête à Madrid, n’a pas beaucoup ému les médias français et européens. Imaginons l’inverse. En tout cas, aucune radio, aucune télévision d’État en France n’en a parlé.

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