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vendredi, 07 novembre 2025

Francisco Franco, un caudillo pour l’Espagne : entretien avec Michel Festivi

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Entretien publié sur Breizh-Info cliquez ici

Cinquante ans après la mort du général Franco, et alors que le service public français sort, avec vos impôts, une série reportage totalement à charge, l’avocat et écrivain Michel Festivi publie Francisco Franco, un caudillo pour l’Espagne (éditions Déterna et Synthèse nationale, coll. « Bio-Collection », 2025). Collaborateur d’EuroLibertés, du Nouveau Présent et de Synthèse nationale, observateur attentif de la vie politique espagnole, il revient dans ce livre dense et documenté sur une figure capitale de l’histoire du XXe siècle, trop souvent caricaturée par l’historiographie dominante. Festivi s’attache à rétablir les faits, loin des mythes antifranquistes, et à rappeler le rôle du Caudillo dans la sauvegarde de l’Espagne face au chaos révolutionnaire de 1936. Une œuvre de rigueur et de transmission, à contre-courant de la doxa officielle, qui invite à relire l’histoire de l’Europe à la lumière du réel.

Breizh info.com : Votre livre, Francisco Franco, un caudillo pour l’Espagne paraît dans la nouvelle « Bio Collection ». Qu’est-ce qui vous a donné envie de consacrer une biographie à Franco, cinquante ans après sa mort ?

Michel Festivi : Justement j’entendais honorer en quelque sorte ce cinquantième anniversaire, puisque Franco est décédé le 20 novembre 1975. L’occasion m’en a été donnée avec cette nouvelle collection, qui ne rassemblera que des biographies. Les éditions Déterna (Philippe Randa) et Synthèse nationale (Roland Hélie), se sont réunies pour entreprendre cette nouvelle aventure éditoriale, avec le concours de Francis Bergeron et de David Gattegno qui réalise de superbes iconographies, dont celles de mon livre sur Franco. Ce sont des ouvrages dans la même veine, peu ou prou, que les Qui-suis-je des éditions Pardès, qui ont cessé leurs activités il y a quelques années.

BI : Entre les récits hostiles du camp progressiste et les hagiographies d’antan, vous dites vouloir « disséquer les faits ». Comment concilier rigueur historique et réhabilitation d’une figure si controversée ?

MF : Ce personnage politique, d’une importance majeure dans l’histoire du XXème siècle, est controversé parce que les gauches ont réussi, en Espagne comme en France, à imposer leur vision ultra manichéenne de l’histoire, à l’égal des discours préfabriqués sur la Révolution française, la période 1940/1945 etc… Pour Franco, lorsque l’on reprend objectivement les faits de sa vie, malgré des erreurs, on découvre un homme qui avait des qualités militaires et politiques exceptionnelles. C’est ce que je me suis évertué à entreprendre de raconter, dans la lignée d’historiens ou de romanciers d’envergure comme Bartolomé Bennassar ou Michel del Castillo. Et puis, nous avons désormais le recul de l’histoire, et quand on voit dans quel état de déliquescence sont nos malheureuses nations européennes, la geste franquiste ne peut qu’en être réhaussée. Le livre contient aussi des nouveautés, notamment sur la répression franquiste de l’après-guerre.

BI : Vous rappelez que Franco a « sauvé l’Espagne du communisme ». Pouvez-vous revenir sur ce qu’était réellement le danger révolutionnaire en 1936 ?

MF : Vous faites bien, au-delà du communisme, d’employer la formule plus globale très exacte de « danger révolutionnaire ». Depuis les années 1933/1934, les gauches espagnoles s’étaient complètement radicalisées, je l’explique dans tous mes ouvrages dont le dernier, paru en juillet : Les griffes de Staline sur l’Espagne républicaine, aux éditions DualphaLe pays avait subi un premier assaut armé marxiste-révolutionnaire, en octobre 1934. L’arrivée du front populaire en février 1936, après des manipulations constitutionnelles et des fraudes électorales prouvées, ont fait basculer définitivement l’Espagne dans la révolution, que seul le soulèvement de juillet 1936, a pu contrecarrer. Et Franco, que ce soit en 1934 ou entre 1936/1939, a joué un rôle décisif. L’Espagne était à la merci des bandes staliniennes et des miliciens anarchistes qui prônaient un communisme étatique pour les uns, libertaire pour les autres. L’Histoire a prouvé qu’ils étaient, chacun à leurs façons, pires que tout. D’ailleurs, ils se sont affrontés durement et les premiers ont exterminé les seconds.

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19:32 Publié dans Livres, Michel Festivi, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 01 novembre 2025

L’explosion du racisme « anti-blancs », dans l’indifférence absolue des anti-racistes professionnels

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Michel Festivi 

Il y a des racismes qui ne provoquent nullement les foudres des organisations gauchistes patentées, gavées aux subventions publiques grâce aux impôts payés par les Français, c’est le racisme anti-blancs. Depuis des années, ce racisme se répand et se diffuse dans toute la société, comme une trainée de poudre, sans que les habituels prédicateurs grassement financés, ni voient rien à redire, bien au contraire. Seules certaines catégories de personnes peuvent être victimes du racisme, mais surtout pas les blancs.

Ce paradoxe des plus stupéfiants, vient encore tout récemment de trouver à s’exprimer, dans le silence quasi complet des hommes politiques et des médias, pourtant si prompts à réagir au moindre battement de cil soi-disant raciste. L’exemple nous vient d’une militante LFI, Imane Hamel, le 16 octobre dernier, lors d’un meeting à Clichy-sous-Bois. Après avoir fustigé le sentiment « nationaliste », car les blancs vivants en France n’ont pas le droit d’aimer leur patrie charnelle, et ajouter pour faire bonne mesure que : « les musulmans sont devenus les victimes expiatoires de la désespérance sociale », elle n’a pas hésité a proclamé que : « les arbres généalogiques sont brandis comme des trophées et la clarté de peau devient source de fierté.... une réécriture de l’histoire, le peuple français est réduit à une lignée de sang, à la culture sclérosée ». Comme propos racistes, on se pose là.

Puis, elle lance cette phrase qui aurait dû, de la gauche au centre et jusqu’à la droite dite républicaine, enflammer contre elle le débat public : « La France n’est pas une nation ethnique, mais une nation politique, sa terre est un creuset d’immigration dont les ancêtres ne sont pas plus les Gaulois que les Francs, les Wisigoths, les Alamans, les Juifs ou les Arabes », et d’ajouter cette allégation racialiste au plus haut point : « Nous savons par-dessus tout que nous n’avons pas à nous justifier de notre présence car nous ne sommes pas moins français que celui dont la seule gloire malheureuse est d’être né blanc. »

« La seule gloire malheureuse d’être né blanc ». Voilà qui est lâché, et ce en toute impunité. Julien Odoul député RN de l’Yonne a twitté bien à propos : « Le racisme avec le sourire, quand c’est pourri, c’est LFI ». Si beaucoup d’internautes ont réagi, aucun des grands leaders politiques ne sont intervenus, et à ce jour, sauf erreur de ma part, aucune plainte n’a été déposée, contre ces propos, et surtout pas par SOS racisme, la fameuse Ligue des droits de l’Homme, ni le MRAP et toutes ces associations qui n’ont de lutte contre le racisme qu’à géométrie variable.

François Bousquet, journaliste, avait écrit il y a quelques mois, un livre-enquête décapant sur ce thème : Le racisme antiblanc, l’enquête interdite, publié aux éditions de la Nouvelle Librairie. Accusant la gauche d’un racisme justement « à géométrie variable », rajoutant dans un entretien du 1er août 2025 au Figaro : « le déni du racisme antiblanc est devenu une discipline olympique chez nombre de chercheurs et sociologues ».

Justement, le sociologue, historien et chercheur Pierre-André Taguieff, est l’exception bienvenue. Comme il l’indique pour Le Figaro magazine : « pour les néoantiracistes, la blanchité est un péché originel ». Il vient de publier aux éditions H&O, Du racisme en général et du racisme anti-blancs en particulier. Pour lui, il s’agit d’une mise en accusation globale, d’un groupe humain « caractérisé avant tout par la couleur de peau de ses membres », dès lors, du racisme chimiquement pur.

Dénonçant le postcolonialisme, le décolonialisme, la criminalisation des nations occidentales, Taguieff répond en quelque sorte à Amine Hamel : « le nationalisme n’est pas nécessairement raciste, ni même xénophobe : la distinction entre « nous » et « eux » (ou les autres) ne prend pas nécessairement la figure d’une opposition manichéenne ». L’antiracisme est devenu une idéologie en elle-même, et pour cette idéologie, le racisme anti-blancs est désormais une composante absolue. Car « les activistes du néoantiracisme racialiste, pratiquant un terrorisme intellectuel importé du monde anglo-saxon et s’inspirant de « la religion woke », autant que de la propagande « antisioniste », a déferlé sur l’Europe et singulièrement sur la France, avec la complicité de tous ceux qui entendent reléguer certains partis, certaines organisations ou associations dans le seul rôle d’épouvantail identitaire.

Comme il l’analyse, les blancs sont criminalisés, diabolisés, voués aux gémonies. Effectivement, nombre de médias et d’intellectuels continuent mordicus à nier ce racisme anti-blancs, accusant « l’extrême droite », d’être à l’origine de ce concept. Pourtant les exemples abondent. Des policiers s’étaient faits gifler par un gardé à vue aux cris de « sales blancs ». Rokhaya Diallo s’évertue à nier le racisme anti-blancs. Nick Conrad, un rappeur qui avait intitulé un clip « Pendez les blancs », a pourtant été relaxé en appel. Imaginons l’inverse ?

Autre sociologue dans la même veine que Taguieff, Mathieu Bock-Côté, qui multiplie les chroniques sur le thème du « Le racisme anti-blancs, le déni ». Et de pousser le raisonnement plus encore : « Il y a dans une certaine jeunesse issue de l’immigration, une haine de la France qui s’inscrit dans une mouvance... de partition du territoire...La France n’est plus une nation, mais un territoire qu’on veut pousser vers la guerre des races. »

Et que penser des dénis de ce racisme anti-blancs dans la tragédie de Crépol, ou le meurtre de Thomas a été proféré aux cris de « sale blanc ». Pourtant, à ce stade, le crime raciste n’est toujours pas reconnu par la justice, et des journalistes se sont évertués à dénigrer et nier la coloration raciste de ce crime, attaquant une. Comme le disait Péguy dans Notre jeunesse : « Il faut toujours dire ce que l’on voit ; surtout il faut toujours, ce qui est plus difficile, voir ce que l’on voit ». À croire que certains, notamment à gauche et à l’extrême gauche, mais pas que, sont aveugles, où ferment les yeux, quand cela les arrange.

15:52 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Un entretien avec Michel Festivi, auteur du nouveau livre "Francisco Franco, au caudillo pour l'Espagne"

Festivi-Michel-quadri.jpegEntretien avec Michel Festivi, avocat honoraire et historien, qui vient de publier aux éditions Déterna et Synthèse nationale, dans la « Bio Collection », dirigée par Francis Bergeron et David Gattegno : Francisco Franco, un caudillo pour l’Espagne.

(Propos recueillis par Fabrice Dutilleul)

Vous venez de publier une biographie de Francisco Franco, dans cette nouvelle collection, pourquoi cet intérêt pour ce personnage si décrié, voire honni ?

Pour plusieurs raisons. La première, j’entendais célébrer le 50e anniversaire de la mort de Franco, qui est décédé le 20 novembre 1975, et qui fut un militaire, un politique et un homme d’État considérable au XXe siècle. La seconde justement, pour lutter contre les désinformations et les mensonges qui sévissent contre cet homme, qui aura vaincu le communisme qui allait s’emparer de son pays, protéger l’Espagne de la seconde guerre mondiale, puis ensuite, ancra sa patrie dans la modernité, et en fit la 9e puissance économique au monde. Cette biographie s’inscrit dans le droit fil de mes précédents livres, remettre l’histoire en l’endroit, rétablir les faits, faire le tri entre les causes et les conséquences, bref lutter contre les vilénies déversées depuis des lustres. Enfin l’occasion m’en a été donnée par la création de cette nouvelle aventure éditoriale, l’association de deux éditeurs, Déterna et Synthèse nationale, assistés par Francis Bergeron et David Gattegno, qui réalise de superbes iconographies, dont celles qui parsèment cet ouvrage. Cette Bio Collection, qui ne publiera que des biographies, m’a sollicité pour cette entreprise nouvelle, des bios resserrées et qui brisent les discours convenus et stéréotypés.

Qu’apporte de plus, ou de nouveau, votre biographie, car beaucoup d’ouvrages ont été écrits par de nombreux historiens déjà sur Franco ?

Les principales biographies sont déjà anciennes, plus de vingt ans. Cela date. D’autre part de nombreux auteurs, à quelques exceptions près, reprennent les computations maintes fois ressassées, Franco était un piètre militaire, un piètre politique, il n’avait aucune vision stratégique. Soit on l’assimile à Hitler ou Mussolini pour en faire un dictateur au petit pied, soit on prétend qu’il n’arrivait pas à la cheville de ces hommes qui ont fracassé l’histoire du XXe siècle. Or justement, je démontre que Franco était un militaire très courageux et de grand talent, un politique très avisé, et un homme d’État exceptionnel, et qu’il n’a jamais été un dictateur à l’égal de Staline, Hitler, Mussolini, et que d’autre part l’Espagne franquiste n’a jamais été un état totalitaire. De plus j’apporte un éclairage différent sur beaucoup de points et de sujets.

L’Espagne était-elle vraiment à la merci du communisme ?

Absolument, tous mes livres précédents le démontrent, notamment le tout dernier, publié par Dualpha en juillet dernier : Les griffes de Staline sur l’Espagne républicaine, 1936-1939. Depuis 1934, l’Espagne se débattait contre les volontés des gauches révolutionnaires espagnoles de prendre et garder le pouvoir par la force des armes. Franco joua un rôle certain dans leurs échecs, en 1934 d’abord, puis plus encore au cours des années suivantes, avec l’arrivée des staliniens et de la IIIe internationale dans le pays entre 1936 et 1939.

Quel fut le rôle de Franco pendant la seconde guerre mondiale ?

Un rôle déterminant et très méconnu, c’est ce que je m’emploie à exposer. A la tête d’un pays quasi ruiné par plusieurs années de soubresauts et d’attaques révolutionnaires, Franco et son équipe, certains de ses ministres, réussirent à naviguer entre les bourrasques, et sauver l’Espagne d’un naufrage certain si elle s’était alliée avec Hitler ou Mussolini. La roublardise de Franco fut sans pareille, et de surcroit, quasiment seule dans une Europe nazifiée, L’Espagne fut pour des milliers de juifs pourchassés de partout, une bouée de sauvetage.

L’après-guerre fut très dur pour l’Espagne ?

Oui, mais là encore Franco sut mobiliser le peuple espagnol, qui « dans ses profondeurs » entendait soutenir celui qui l’avait sorti des immenses ornières dans lesquelles il aurait dû sombrer. Petit à petit, l’Espagne se redressa et revint dans le concert des nations, j’explique tout cela.

Comment Franco s’y prit-il pour faire de l’Espagne, la 9e puissance économique du monde ?

En faisant confiance en des hommes nouveaux, des techniciens, des spécialistes dans l’agronomie, l’industrie, le commerce, la finance. Franco hésitait beaucoup avant de prendre des décisions, mais une fois prises, il laissait faire ceux en qui il avait donné sa confiance.

Il prit aussi son temps pour donner à l’Espagne, sa future organisation politique pour après sa mort ?

Il hésita pendant des années, sachant très bien qu’après lui, l’Espagne reviendrait à une démocratie normalisée, il en avait parfaitement conscience, mais ne voulait pas précipiter les choses. Ce n’est qu’en 1969, qu’il entreprit de faire légiférer sur le nouveau régime monarchique qui prendrait sa suite. Il avait tout organisé, dans un contexte assez complexe.

Sa fin de règne fut assez difficile voire tragique ? 

Oui, son agonie s’éternisa, bien trop longtemps. Une camarilla incompétente tenta de le maintenir en vie le plus longtemps possible. Cette courte période ne fut pas très glorieuse.

En définitive, que reste-t-il aujourd’hui dans l’Espagne de 2025, du franquisme :

Si l’on raisonne à très court terme, pas grand-chose. Mais si on prend de la hauteur, on s’aperçoit que l’Espagne qui aurait dû subir le joug soit du communisme, soit du nazisme, revient de très loin. Quand les socialo-communistes des plus sectaires qui gouvernent actuellement le pays, et qui briment toute liberté de pensée, seront démocratiquement chassés du pouvoir, et que les Espagnols se ressaisiront, on s’apercevra alors que cette période de l’Histoire fut nettement plus positive que négative. Cette biographie, comme tous mes autres livres, s’inscrit dans le temps long du combat des idées pour lutter contre les démagogies qui empoisonnent nos sociétés européennes, et singulièrement en Espagne et en France.

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Michel Festivi, Francisco Franco, un caudillo pour l’Espagne, La Bio Collection, éditions Synthèse nationale et Déterna, iconographies de David Gattegno, 140 pages, 20,00 €.

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00:09 Publié dans Livres, Michel Festivi, Rencontre avec... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 28 octobre 2025

Le chrétien irakien assassiné Ashur Sarnaya, était menacé depuis des mois par des djihadistes autoproclamés

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Chrétiens d'Irak qui, malgré les persécutions, gardent leur Foie

Michel Festivi 

Les investigations sur cet assassinat odieux avancent à grand pas. L’arrestation du principal suspect, un algérien, Sabri B., qui s’était replié en Italie, a permis aux enquêteurs d’établirent le niveau massif de haine qui s’était focalisé à l’encontre de ce chrétien d’Orient. J’ai relaté dans un précédent article, les circonstances abjectes de son exécution, à la machette, par derrière, alors qu’il venait de franchir avec difficultés le seuil de la porte d’entrée de son immeuble, pour prendre l’air, sur son fauteuil roulant, car il était handicapé de naissance. L’islamologue Gilles Kepel avait analysé « un djihadisme d’atmosphère », visiblement cela peut tuer. Comme il l’avait décrypté après les assassinats de Samuel Paty et d’autres attentats : « Il n’y a plus de donneur d’ordre, il y a d’un côté des entrepreneurs de colère qui vont désigner des cibles... et vous aurez d’autres personnes qui se seront déjà radicalisés en ce sens, sur le web ou à travers des sermons particulièrement virulents... qui vont décider de passer à l’action, sans appartenir à une organisation. » Cf son intervention du 30 avril 2021 sur le site même du Comité interministériel de la prévention de la délinquance et de la radicalisation.

De très nombreuses attaques en ligne, proférées par des internautes qui se voulaient musulmans, se sont déchainées contre celui qui avait le tort de diffuser sur son site TikTok, des prières chrétiennes, des signes de Croix, des chants à la gloire du Christ, et qui était suivi par 15000 personnes. Tout cela, pour certains était proprement inacceptable, et il fallait y mettre fin, comme le relate Le Figaro du 26 octobre, dans un excellent article de Jean Chichizola : « Pour ces internautes musulmans, il était intolérable que cet homme déambulant en fauteuil roulant dans son quartier, prenne plaisir à évoquer sur la toile....le christianisme et son message ». 

L’un d’eux a fait valoir le trop fameux verset coranique : « ceux qui ne croient pas à nos versets, nous les brulerons bientôt dans le feu. Chaque fois que leurs peaux auront été consumées, nous leur donneront d’autres peaux en échange afin qu’ils goûtent au châtiment », comme le rapporte l’article. Véritable proclamation de haine envers les chrétiens, les juifs ou les mécréants, ceux que le Livre nomme, dans certaines sourates les associateurs ! (Coran, S4, V 56-57).

D’autres ont été encore plus direct dans l’odieux :  Je crache sur ton Dieu...Jésus est une vraie ordure ». Un autre insulteur, se présentant comme palestinien vivant à Lyon, le menaçait régulièrement « je vais venir prépare-toi », ou encore pour un autre « si on te trouve, on te tue ». À l’été 2025, Ashur avait reçu d’autres menaces « nous savons où tu es, ce que tu fais, change ton discours, prend garde, cela ne continuera pas ainsi », ou encore « c’est moi qui t’ai menacé lors d’un live, ça ne va pas se passer comme cela. Nous t’avons à l’œil ». Tout cela dans l’impunité la plus totale. 

Et ce message, parfaitement révélateur de l’impunité dont jouissent certains : « l’Islam et les musulmans sont pour vous une angoisse parce que c’est la religion de la justice, de l’amour, de la paix, du pardon... ». Effectivement, tout est dit : religion de paix et d’amour comme le proclament parfois certains imams, dans certaines mosquées, comme l’a relevé Gilles Kepel.

Fort courageusement, Ashur Sarnaya s’était adressé à ceux qui envisageaient de le trucider : « Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, Amen ... Hier j’ai été victime d’une attaque barbare par nos frères musulmans, oui, ils sont venus...ils m’ont dénoncé...vous savez que mes diffusions sont toujours chrétiennes. J’essaie de parler de la Bible. J’essaie de transmettre la parole de Dieu au monde... je remercie le Seigneur Jésus vivant. Eux, ils ne le supportent pas... la miséricorde ». Contrairement à ses menaceurs, Ashur faisait preuve, lui, d’une tolérance admirable en tout point conforme aux Évangiles : « si tu ne veux pas entendre la parole de la vérité, mon cher, ça ne me dérange pas du tout, aucun problème avec toi.... Va voir d’autres diffusions qui sont ouvertes, ne bloque pas mon frère, je fais des directs chrétiens ». 

Puis s’adressant à ceux là même qui lui promettaient la mort dans d’atroces souffrances, il leur disait : « mes amis, paix du Christ, roi de la paix, Dieu de la paix, à tous ceux qui m’écoutent. Que Dieu bénisse vos rêves. »

Mais cela était insupportable pour d’aucuns internautes. Ils devaient mettre fin à ces prêches inoffensifs et rempli d’aménité, d’un chrétien déambulant en fauteuil roulant et évoquant sa foi chrétienne, des chants chrétiens, la parole du Christ. L’un d’entre eux s’en est finalement chargé, au nom de certains autres. Je n’ai pas entendu chez les tenants du progressisme, de l’humanisme à tout crin, le moindre mot, la moindre parole de réprobation, alors que pourtant ils prétendent être dans le camp du bien et lutter contre les fascismes, comme ils disent, et qu’ils ont l’invective facile. J’imagine la réciproque, un musulman assassiné par un chrétien, et des messages de haine de chrétiens à profusion…Imaginons qu’elles auraient été les réactions.

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lundi, 27 octobre 2025

La geste du colonel Antonio Tejero : pour tenter de conserver une Espagne Una, grande y libre

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Michel Festivi 

Subitement, le 23 octobre 2025, à l’âge de 93 ans, le colonel Antonio Tejero Molina a été annoncé mourant. Néanmoins, et Dieu merci, sa famille a ensuite fait savoir que très gravement malade, il avait réussi, en l’état, à surmonter ses affections. Cet évènement nous fournit l’occasion de revenir sur l’histoire récente de l’Espagne et sur ce coup d’état manqué du 23 février 1981. Tejero fut effectivement, l’un des principaux protagonistes d’une tentative désespérée de rétablir une Espagne « vertébrée » comme aurait pu le proclamer le grand philosophe espagnol José Ortega y Gasset, qui dans son ouvrage majeur de 1922 : « L’Espagne invertébrée », luttait déjà contre sa désarticulation. Tejero entendait également prémunir sa patrie du terrorisme basque, du séparatisme catalan, et du communisme qui minaient le pays. Son hospitalisation nous donne l’occasion de revenir sur les prémices à ce coup d’état avorté le 23 février 1981, ses causes, mais aussi les buts poursuivis par les acteurs de cette entreprise glorieusement vaine,  tenue en échec, et retracer les actes de certains des personnages qui ont participé à cette ultime aspiration, en vue de débarrasser l’Espagne des errements mortifères de son passé révolutionnaire et destructeur, qui avaient ensanglanté la péninsule entre 1934 et 1939.

L’Espagne après la mort de Francisco Franco :

Franco meurt à la suite d’une trop longue agonie, le 20 novembre 1975. Sous sa houlette, l’Espagne unie comme jamais, était devenue la 9e puissance économique et industrielle du monde. Depuis 1969, et une loi organique validée par les Cortès, Juan Carlos de Bourbon, - (petit-fils d’Alphonse XIII, le dernier roi qui avait quitté le pays sans abdiquer le 14 avril 1931) -, est proclamé Prince des Asturies. Franco, après avoir longtemps hésité, avait tout organisé pour qu’à sa mort, la monarchie bourbonienne retrouve sa place, et que Juan Carlos 1er monte sur le Trône. Depuis 1700, les Bourbons avaient remplacé les Habsbourg, et c’est un petit fils de Louis XIV, Philippe V, qui était devenu roi d’Espagne, le premier de cette nouvelle lignée.  

Mais après le décès du Caudillo, la politique suivie par le centriste de l’UDC Adolfo Suarez va désespérer, et à juste titre, les tenants d’un régime volontariste pour lutter contre la désagrégation du pays, le terrorisme basque qui reprend de plus belle, et le communisme, qui a semé la terreur entre 1934 et 1939 - (Cf Les griffes de Staline sur l’Espagne républicaine 1936-1939 chez Dualpha, cliquez ici) -. L’ETA fera plus de victimes après ladite transition démocratique, que sous le régime franquiste. Les attentats redoublent de vigueur et frappent tous azimuts, le gouvernement semble incapable d’éradiquer cette spirale de crimes et d’attentats les plus gratuits, qui engendrent de très nombreux morts et blessés. 

En septembre 1976, les syndicats révolutionnaires : l’UGT socialiste, la Commission Ouvrière communiste et la CNT anarchiste, sont légalisés. En avril 1977, le Parti communiste espagnol, totalement inféodé à Moscou, malgré la vitrine de l’eurocommunisme, et dirigé par le tortionnaire de bureau Santiago Carrillo, l’un des principaux organisateurs des massacres de masse de Paracuellos de Jarama et de Torrejon de Ardoz, en novembre et décembre 1936, est autorisé. Cela provoque, et à juste titre, des remous considérables dans la haute hiérarchie militaire qui n’a pas la mémoire courte.

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jeudi, 23 octobre 2025

L’assassinat d’Ashur Sarnaya, chrétien irakien, résume tout le drame des chrétiens d’Orient, éradiqués par les islamistes

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Michel Festivi

Membre de la communauté chrétienne assyro-chaldéenne, handicapé de naissance, ne se déplaçant qu’en chaise roulante, Ashur Sarnaya est réfugié politique en France, les chrétiens ayant été pour beaucoup exterminés en Irak par les islamistes de diverses obédiences. Arrivé sur notre sol en 2014, il avait obtenu en 2016 ce statut de réfugié politique, son titre de séjour était valable jusqu’en 2026.

Il vivait dans un logement social avec sa sœur dans le 9e arrondissement de Lyon, cette dernière travaillant, et s’occupant de lui. Son seul plaisir faire un tour dans le quartier, où il était apprécié de tous et surtout son occupation essentielle, témoigner de sa foi chrétienne sur le réseau TikTok, c’est pour cela qu’il a été lâchement martyrisé à coup de machette. Il décryptait les Évangiles, enchaînait les psaumes, impensable pour certains tenants de l’islam le plus radical. 

Sur ses vidéos, il entonnait des chants religieux, en commençant à chaque fois par un signe de Croix. Pour certains, c’était proprement intolérable, il devait être sacrifié, comme un mouton. Il a été poignardé à la machette, au seuil de son immeuble, le 10 septembre dernier.

L’enquête, qui a permis l’arrestation en Italie d’un dénommé Sabri B., 27 ans, qui serait venu masqué en scooter sur les lieux du crime, lui assénant par derrière, un coup de machette au cou, est de nationalité algérienne, détenteur d’un seul document algérien, mais était apparemment inconnu des services antiterroristes. (Cf Le Figaro du 3 octobre 2025)

On sait désormais, que tout avait été bien organisé. Dès l’assassinat commis, le présumé auteur Sabri B. désactive son portable, et quitte Lyon dans la nuit même, à bord d’un Blablabus, direction Milan, Rome et de là les Pouilles au Sud de la Botte, à Andria, recueilli par un autre algérien. Dix jours plus tard, il est arrêté par les autorités italiennes, plusieurs couteaux auraient été retrouvés dans ses affaires. La justice transalpine aurait donné son feu vert pour son transfert en France.

Car après bien des hésitations, le Parquet de Lyon s’est dessaisi de l’enquête au profit du Parquet national antiterroriste, le PNAT. Les faits sont désormais qualifiés : « d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste et d’association de malfaiteurs ». Cinq personnes avaient été placées en garde à vue, puis relâchées, toutes étaient comme Sabri B. de nationalité algérienne, en situation irrégulière sur le territoire français.

Qu’est ce qui a fait finalement basculer l’enquête au pôle antiterroriste ?  Plusieurs éléments à l’évidence. 1°) Le compte TikTok du suspect s’était à plusieurs reprises connecté à celui de la victime et le jour même de l’assassinat, ce compte s’est branché une demi-heure avant, et ce à quelques dizaines de mètres du domicile de d’Ashur Sarnaya. 2°) L’assassin serait arrivé une demi-heure avant, vers 21 heures, effectuant des allers-retours, laissant supposer des repérages. Des témoins auraient affirmé avoir perçu la présence « d’un rôdeur » les jours précédents. 3°) Selon les enquêteurs (Cf Le Figaro du 23 octobre), Sabri B. pourrait avoir eu des liens avec l’État Islamique en Syrie, et via sa téléphonie, des contacts en Algérie. On soupçonne même ce dernier, selon ces informations du Figaro, qu’il aurait commis une exécution semblable, visant un chrétien d’Irak : « cible privilégiée de Daech dans la zone syro-irakienne ».

L’enquête ne fait que commencer, les prochaines semaines ou mois, nous apporterons sans doute, plus de précisions. La victime en tout cas était particulièrement paisible, selon les témoignages unanimes du voisinage, toujours souriante, avenante.

Jean-François Colosimo, historien des religions, écrivain et éditeur, a attiré depuis de très nombreuses années l’attention sur les persécutions majeures que vivent au quotidien les chrétiens d’Orient, rappelant en permanence que ces chrétiens se sont établis en Orient bien avant l’arrivée de l’islam : « Les chrétiens d’Orient ne sont pas nos petits frères perdus de l’autre côté de la Méditerranée, ce sont les frères ainés des chrétiens du reste du monde »

Il faut redire ce qu’affirment beaucoup de spécialistes : « soumis comme toutes les minorités religieuses, en terre d’islam, à un régime de discrimination, les chrétiens d’Orient ont subi une hostilité accrue de la part des musulmans. Aujourd’hui, leur condition, plus précaire que jamais, ne rencontre que l’indifférence » Cf Jean-Pierre Valognes, la tragédie des Chrétiens d’Orient, L’Histoire, collection 4, février-avril 1999. 

Hier et aujourd’hui en Orient, aujourd’hui en Occident.

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dimanche, 19 octobre 2025

Les flottilles pour Gaza, la convergence du terrorisme et de l’islamisme

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Michel Festivi

Les révolutionnaires appellent cela la convergence des luttes. On a fait grand cas ces derniers mois, ces dernières semaines, d’une série de flottilles, qui sont parties de divers ports européens pour tenter de rejoindre Gaza, pour de soi-disant missions humanitaires, en réalité de la propagande au profit d’un palestinisme militant, anti-occidental, qui sous couvert de dénonciation du régime israélien et de son action vis-à-vis des mouvements terroristes du Hamas, entendaient faire oublier et effacer le pogrom du 7 octobre 2023, où des femmes, des vieillards et des bébés avaient été massacrés, au côté de jeunes désarmés qui s’étaient rendus à une fête en toute quiétude, et qui s’étaient faits prendre par ce piège funeste.

Or, ce que l’on ne sait moins voire pas, c’est que ces flottilles, qui nécessitent une organisation et un financement considérables, ont été en réalité, organisées, mises en place par des représentants du Hamas qui en sous-main ont tiré toutes les ficelles, certaines personnalités propulsées sur le devant de la scène, n’ayant été que des faire-valoir, des idiots utiles, comme cela prévalait au temps du léninisme et du stalinisme resplendissant.

En premier lieu, il convient de rappeler que le Hamas est une organisation terroriste islamiste, classée comme telle part une trentaine de pays dont l’union européenne. Selon un rapport des autorités israéliennes, il a été découvert dans la bande de Gaza, des documents officiels qui impliquent le Hamas notamment dans l’expédition espagnole à destination de Gaza.

Un homme d’affaire a eu un rôle clef, un dénommé Saif Abu Kishk, qui serait selon ces sources, un agent du Hamas à l’étranger (Cf Mediterraneo digital du 2 octobre 2025). Ce Kishk serait le chef de Cyber Neptune, une société écran enregistrée en Espagne à Barcelone, propriétaire des navires composant la flottille dite « Global Sumud », selon ce même site espagnol.

Des documents auraient été saisis à l’entête officiel du Hamas, dont certains sont publiés, détaillant les opérations logistiques et financières liées à ce mouvement. Le Hamas aurait donc financièrement et logistiquement, soutenu ces expéditions. Toujours selon ce site, des membres d’équipages, entretiendraient des contacts personnels avec de hauts responsables du Hamas. On notera l’implication directe du gouvernement socialo-communiste-séparatiste de Pedro Sanchez, le Premier ministre espagnol, fervent défenseur du palestinisme, son gouvernement a fait escorter l’expédition dans les eaux internationales par des navires de la marine espagnole.

Greta Thunberg, l’égérie de tous les révolutionnaires islamogauchistes, ne serait en réalité qu’une « figure de couverture », comme l’a déclaré le ministre israélien de la diaspora, Amichai Chikli. Le même rapport des autorités israéliennes, relèvent le rôle de Yahia Sarri, présenté comme « un éminent religieux des Frères musulmans ». Et de poser cette question : « Les députés européens qui montent à bord de ces navires devraient se demander : défendez-vous la paix ou couvrez-vous le terrorisme ? ».

Autre élément d’information qui ne manque pas d’interpeller. Une fois parti des ports occidentaux, les drapeaux LGBT alors omniprésents sur les navires, ont curieusement disparu et des images ont montré des femmes entièrement voilées sur les bateaux, comme le précise Mediterraneo digital « la flottille ... a décidé d’adapter son esthétique « inclusive » au code islamique ». Effectivement, comme le souligne l’article « le contraste n’est pas passé inaperçu sur les réseaux sociaux, où de nombreux utilisateurs accusent les militants « d’hypocrisie sélective » : En Europe ils brandissent le drapeau arc-en-ciel, mais à Gaza, ils le cachent pour ne pas offenser l’islam ». En terre d’islam, l’homosexualité est un crime, souvent puni de la peine de mort. 

Autre fait saillant, dans cette convergence des luttes terroristes, la présence sur certaines de ces flottilles, de militants de l’ETA, dont le dénommé José Javier Osés Carrasco, condamné en France pour appartenance à l’ETA, il faisait partie comme membre d’équipage du navire Sirius. Après avoir purgé une peine de huit ans de prison en France, où il s’était réfugié, il avait été renvoyé en Espagne en 2018, pour son implication dans une quarantaine d’actes de violence en Navarre entre 2004 et 2007 (Diario de Navarra du 10 février 2025 - Mediterraneo digital). On a aussi remarqué la présence d’Itziar Moreno Martinez, condamnée en France pour tentative de meurtre sur des gendarmes. Figurait également sur une flottille, Ada Colau, l’ancienne maire de Barcelone, qui avait été élue grâce au parti Podemos, mouvement ultra gauchiste, qui a toujours appuyé Pedro Sanchez, socialiste minoritaire.

ETA a sur la conscience, selon les chiffres officiels, le meurtre de 829 personnes, des centaines de mutilés, des dizaines d’enlèvements et de très nombreuses extorsions de fonds, et les attentats iront crescendo, après la transition démocratique espagnole.

Islamisme et Frérisme du Hamas, terrorisme de l’ETA, protection d’un gouvernement socialo- communiste espagnol, propagande de tous les groupes islamogauchistes de France, d’Espagne et d’ailleurs, dis-moi qui te soutient, je te dirai qui tu es. Cette expression populaire mais pleine de bon sens, n’a jamais été aussi vraie, certains se devraient de la méditer.   

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samedi, 18 octobre 2025

Trois bonnes nouvelles, deux d’Espagne, l’autre de France

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Michel Festivi 

Les temps sont durs pour les patriotes et les tenants des traditions qui enracinent les hommes dans leurs territoires, et les désillusions tombent comme à Gravelotte, aux pays des wokismes et de l’islamogauchisme. Il est donc plus qu’important de relater et de relayer des bonnes nouvelles lorsqu’elles nous arrivent. Cela n’est pas si fréquent, hélas.

Dans ces mêmes colonnes, je vous avais indiqué qu’un prêtre espagnol, l’abbé Custodio Ballester, avait été poursuivi devant le Tribunal de Malaga, le 1er octobre dernier, pour avoir vertement critiqué l’islam « l’islam radical veut détruire l’occident ». Un autre prêtre, Jésus Calvo, était aussi poursuivi à ses côtés, ainsi que le directeur des médias qui avait relayé les propos en question.

Plusieurs phrases avaient été retenues dans la prévention comme celles d’avoir indiqué que certains prêches dans les mosquées prônaient « l’extermination des infidèles », ou que « l’immigration illégale conduit à un remplacement de population ». Un collectif de lutte contre « l’islamophobie » (sic), dont on sait qu’il s’agit du cheval de Troie des Frères musulmans, avait porté plainte, rajoutant au dossier une tribune du même l’abbé intitulée : « un dialogue impossible », dans laquelle il argumentait que le dialogue était impossible avec l’islam : « L’islam n’admet pas le dialogue : soit vous croyez, soit vous êtes un infidèle », rappelant que dans les pays musulmans : « les chrétiens sont brutalement persécutés et assassinés. De quel dialogue parlons-nous ? » rajoutant : « C’est une chose de ne pas mépriser les gens pour ce qu’ils croient...c’est est une autre de mettre notre foi en hibernation pour qu’elle ne se heurte pas au dogme progressiste et à l’idéologie qui déclare la guerre à notre foi. ». A noter que l’Église d’Espagne, s’était désolidarisée de son abbé, la veulerie à tous les étages.

Non seulement le parquet de Malaga avait décidé des poursuites pénales, pour incitation à la haine, mais qui plus est, lors de l’audience du 1er octobre dernier il avait requis 3 ans d’emprisonnement, rien de moins, contre ce prêtre et ses comparses, qui plaidaient leur droit à la liberté d’expression. Plusieurs associations catholiques soutenaient les prévenus, une pétition avait recueilli plus de 25000 signatures, en France l’anthropologue du CNRS, Florence Bergeaud-Blackler avait pris position pour l’ecclésiastique, fustigeant une société « charia-compatible » qui entend interdire le blasphème. En Espagne comme parti politique, seul Vox était monté clairement au créneau, le parti populaire, une sorte de LR français, ne s’était guère manifesté en faveur des poursuivis. Lâcheté en deçà et au-delà des Pyrénées.

La décision vient d’être rendue, et tous les prévenus sont relaxés. Même si le Tribunal se croit contraint - (le politiquement et le religieusement correct obligent) -, de préciser que les propos incriminés ont pu « être malheureux », on se demande bien pourquoi ; la juridiction admet que cela ne constitue pas un délit d’incitation à la haine : « l’intention de promouvoir ou d’inciter à la haine n’est pas prouvée avec la force nécessaire du droit pénal, ni à provoquer des actes hostiles ou discriminatoires ».

Autre nouvelle roborative, la mise en échec de la loi soviétique espagnole sur « la mémoire historique », loi liberticide qui entend brimer les libertés de dire, d’écrire et de penser. Le Tribunal Suprême espagnol vient d’annuler une décision de la province de Séville de 2016 (alors socialiste), de retirer à un ancien ministre franquiste, José Utrera Molina, la médaille d’or de la ville qu’il avait reçu en 1969. Cette décision était d’autant plus scandaleuse et immonde, qu’Utrera, né en 1926, n’avait pu et pour cause participer aux combats de la guerre civile. Lors de cette décision des plus liberticide, le parti populaire s’était une nouvelle fois roulé dans la fange en s’abstenant indignement, c’est sa marque de fabrique. Décidément, que ce soit à Madrid ou à Paris, la démission devant les gauches est une marque de fabrique des « droites » molles. 

Enfin, en France, le film Sacré Cœur, dont les affiches avaient été censurées par les réseaux de diffusion de la SNCF et de la RATP, connait un succès inespéré. Sorti sur les écrans le 1er octobre, dans très peu de salles initialement, il a déjà atteint le chiffre de plus de 120 000 spectateurs, pour trois semaines de diffusion. Cette docu-fiction sur les premières apparitions du Christ à Marguerite-Marie Alacoque, jeune religieuse de la Visitation, au monastère de Paray-le-Monial, entrecoupée de témoignages actuels des plus saisissants, remplit les salles. Décédée en 1690, à 43 ans, Marguerite-Marie sera proclamée Sainte, par le Pape Benoit XV. Refusé dans le métro, ce film cartonne en France et va bientôt pouvoir être vu en Belgique. De 156 salles initialement, il a été diffusé dans 356 salles supplémentaires, il atteint la note de 4,5 étoiles sur 5 sur AlloCiné, les commentaires sont dithyrambiques. Si vous avez la possibilité de le voir, allez-y.

Les peuples résistent à leur anéantissement programmé, on comprend pourquoi les tenants de la déshumanisation débridée, se montrent de plus en plus virulents et actifs.  

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jeudi, 16 octobre 2025

Les trahisons des LR viennent de très loin, petits rappels historiques 

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Michel Festivi 

Nous venons d’assister en direct, à un spectacle des plus affligeants. Alors que les élus LR n’avaient eu de cesse de refuser, la main sur le cœur, tout accord électoral même de simple second tour avec le RN, prenant prétexte que le programme dudit RN préconisait la suspension ou l’abandon de la loi Dussopt sur les retraites, votée dans la douleur en 2023 ; ces mêmes élus LR viennent d’abdiquer d’un coup d’un seul, et pour ne pas à avoir repasser devant les électeurs, en soutenant désormais le gouvernement Lecornu II, qui justement entend suspendre l’application de cette loi, uniquement pour ne pas être censuré. Après s’être dissous dans le macronisme, les élus LR se sont liquéfiés dans le socialisme.

Cette toute dernière trahison de leur électorat n’est pas la première. C’est même la marque de fabrique des notables LR et de leurs prédécesseurs, UMP, RPR et autres appellations confondues. Depuis au moins 1981, ce parti politique mystifie ses électeurs, en leur faisant croire qu’il appliquerait un programme de droite arrivé au pouvoir, alors qu’il n’a porté sur les fonts baptismaux, quasiment que des lois qui ont toujours renforcé les gauches dans leur ensemble. Petit retour en arrière, qui me paraît de la plus grande utilité, tant les français ont la mémoire courte, comme l’avait déjà proclamé un Maréchal de France.

En avril -mai 1981, le candidat Chirac ne parvient pas en finale. Aussitôt, il demande à ses équipes de faire barrage à Valéry Giscard d’Estaing et fait voter Mitterrand, pensant que ce dernier ne durerait pas et qu’il pourrait rapidement s’installer à l’Élysée, on connaît la suite. VGE a décrit dans le troisième tome de ses mémoires politiques tous les détails de cette affaire, même si VGE avait beaucoup à se faire pardonner, il était préférable à Mitterrand. En 1985, le RPR d’alors bâtit un programme extrêmement droitier, à faire pâlir celui du FN de Jean-Marie Le Pen. À peine arrivé à Matignon en mars 1986, Chirac abandonnait la plupart des mesures préconisées, et se rendait en rase campagne à tous les oukases de la gauche après l’affaire Malik Oussekine. Mitterrand sera réélu.

Alors que Chirac avait un temps fustigé l’Europe de Bruxelles (discours de Cochin), il se range inconditionnellement dans le camp des européistes les plus virulents, et fera voter « oui » au traité de Maastricht en 1992, on connait la suite. En 1998, la droite RPR et UDF avec les élus FN, emportent la majorité dans plusieurs Conseils régionaux. Des accords de gouvernances régionales sont trouvés. Aussitôt, les éléphants du RPR et de l’UDF, Chirac en tête, menacent ceux qui les ont promus. Charles Fillon en fera notamment les frais, la gauche minoritaire s’empare des exécutifs régionaux, elle n’en demandait pas tant.

Je ne vous parle même pas des deux mandats chiraquiens de 1995 à 2007, qui n’ont été qu’une séquence radicale socialiste, qui n’avait rien à envier aux politiques de gauche. Jean Marie Le Pen avait eu à cet égard une formule heureuse, il disait que Chirac avait repeint son parti aux couleurs du travaillisme. Fort de vouloir imposer la rupture avec ce magma informe, Nicolas Sarkozy est élu, après avoir siphonné les voix de l’électorat FN, comme il s’en vantait. Aussitôt installé, et au lieu d’utiliser « le karcher », il nomme Kouchner, Fadela Amara, Rama Yade, Éric Besson, ministres. Patrick Devedjian un fidèle parmi les fidèles de Sarkozy fustigera que : « l’ouverture aurait pu aller aussi jusqu’aux sarkozistes ». On connait la suite, la rupture sera très vite oubliée, et Sarkozy pour avoir trahi son électorat sera battu par le calamiteux François Hollande. Patrick Buisson dans La cause du peuple, avait repris toute l’histoire de ces renoncements et trahisons. En 2007, Nicolas Sarkozy a perfidement fait adopter le traité de Lisbonne, en bafouant le résultat du referendum de 2005, à l’origine de beaucoup de nos malheurs d’aujourd’hui, de notre paralysie législative, de notre perte de souveraineté.  

Depuis l’arrivée du macronisme en 2017, de très nombreux LR ont rejoint les rangs de l’actuel président de la république, comme Éric Woerth et bien d’autres. Mais avec Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez, on allait voir ce que l’on allait voir. De très nombreux électeurs ou anciens électeurs LR s’y sont laissés prendre une fois de plus, aux rodomontades et haussements de mentons. Mais pour conserver leur plat de lentilles, les députés LR sont allés à la soupe, une fois de plus. La trahison est consubstantielle aux dirigeants LR, c’est même à ça qu’on les reconnaît.

Il faut souligner ici le courage politique qu’a eu Éric Ciotti, car il avait beaucoup à perdre en quittant son poste de président des LR, et en rejoignant une alliance avec le RN, ceux qui l’ont bravement suivi ont fait preuve de rectitude morale et politique. Sa ligne politique s’en trouve aujourd’hui renforcée, par les dernières félonies de ses anciens compagnons. L’union des droites ne se fera pas tant qu’il existera un embryon LR suffisamment nocif. Il appartient désormais à l’électorat LR, où à ce qu’il en reste, de déserter en masse, et de voter pour d’autres candidats ou partis, les droites de conviction n’en manquent pas entre Marine le Pen, Éric Zemmour ou Marion Maréchal. En tout cas, il est plus que risible d’entendre des sénateurs LR ou des eurodéputés LR comme François-Xavier Bellamy, prétendre que s’ils étaient députés ils voteraient la censure. Quand son poste alimentaire n’est pas en jeu, la parole forte est facile.

J’ai sans doute oublié de nombreuses félonies, tant la liste des forfaitures est longue, le lecteur m’en excusera. Il faudra combien de jours, de semaines, de mois, pour que cet électorat LR s’évapore, et quitte les rivages nauséabonds de la fourberie politique ? En tout cas, si la France a aujourd’hui une dette abyssale, le plus fort taux d’imposition des pays de l’OCDE, une immigration illégale massive, une insécurité galopante, elle le doit, en grande partie, aux politiques de ceux qui se réclament des LR, et qui n’ont jamais voulu réellement rompre avec le socialisme ou le macronisme, ce qui est finalement, la même chose.

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mardi, 14 octobre 2025

Il serait grand temps de passer enfin à l’union des droites, franchement et sans complexe

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Michel Festivi 

Un tout récent sondage de l’Ifop publié pour le magazine Valeurs Actuelles, vient confirmer ce que les analystes sérieux nous disent depuis des mois, les français dans leur majorité se déclarent favorables à la formation d’un gouvernement de coalition des droites associant les LR, le RN et Reconquête. (52%).

Mais le plus intéressant, c’est que dans le détail, l’électorat LR y est favorable à 82%, celui du RN à 89%, tout comme celui de Reconquête. Même ceux qui soutiennent Renaissance, n’y serait pas hostile à 41%. Cette volonté grandissante des électorats, se heurte de plein fouet aux querelles des états-majors et des égos surdimensionnés des chefs de Parti, notamment des LR et du RN. On peut sans craindre d’être démentis, regretter un fossé existant entre les appareils et les électeurs, préjudiciable à ces derniers.

Prenons des exemples concrets. Lors de l’élection législative partielle dans la 1ère circonscription du Tarn-et-Garonne, où la députée sortante UDR (ciottiste), avait été invalidée par le Conseil constitutionnel, le candidat UDR soutenu par le RN s’est retrouvé à l’issue du 1er tour en tête devant la candidate socialiste, mais soutenue aussi par la candidate LFI, arrivée 4ee, qui appelait à faire barrage « à l’extrême droite ». Cependant, le candidat LR en 3e position, conseiller départemental, n'avait traitreusement donné aucune consigne de vote, ce qui a entraîné la juste colère d’Éric Ciotti, qui a fulminé que les LR entendaient faire passer la gauche. Heureusement, les électeurs de droite ont été plus intelligents, et ont élu à 52%, Pierre-Henri Carbonnel de l’alliance UDR-RN.

Bruno Retailleau, courageusement, avait de son côté déclaré : « pas une voix pour la gauche », à croire que cela lui faisait « mal au cœur », d’appeler clairement à voter pour un UDR soutenu par le RN. La gauche n’a jamais eu ces pudeurs de jeunes filles bien au contraire, et sait à chaque fois se rassembler, quelles que soit les couleurs, pour le candidat de son camp le mieux placé.

En contrepoint, on indiquera que les tergiversations de Marine le Pen, où d’aucuns au RN, n’ont pas non plus le mérite de la clarté. Interrogée à plusieurs reprises, la patronne du RN, multiplie les déclarations alambiquées « ni droite, ni gauche », qui ne font pas avancer l’union des droites, pourtant plébiscitée à 89%¨par son propre électorat. Marine le Pen en se félicitant de la victoire de Pierre-Henri Carbonnel a fustigé « la tambouille politicienne des partis du système ». Elle et ses lieutenants devraient pourtant réfléchir à leurs éléments de langage parfois dévastateurs du « ni droite ni gauche » incompréhensibles pour beaucoup.

Certes, dans bien des régions, le RN a récupéré un électorat qui était traditionnellement acquis à la gauche, mais à une gauche patriote et non islamisée d’alors. Cet électorat populaire ne se retrouvant plus ni dans le PS, ni dans le PCF, ni encore moins dans LFI, ces partis ayant complètement abandonné les français qui souffrent, pour capter la clientèle des banlieues et des zones de non droit. Néanmoins, cet électorat populaire entend être défendu par des partis patriotes, souverainistes, il est grand temps que ces mouvements entendent la volonté populaire et la traduisent sans faille, dans les combats politiques qui vont être de plus en plus âpres.

Pierre-Henri Carbonnel, agriculteur de 35 ans, a justement fait remarquer que : « nous sommes dans un département très représentatif de la France, à la fois très rural et très urbain, grâce à la ville de Montauban, et souvent, les résultats du Tarn-et-Garonne sont très proches de ceux du national. »

Les prochaines échéances, et elles risquent d’être proches, nous apporteront une réponse. Dans les années 1980, les anciens s’en souviendront, Philippe Malaud alors président du CNIP avait lancé un slogan des plus roboratifs « Pas d’ennemi à droite ». A plus trente ans de distance, il reste toujours d’actualité.  

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vendredi, 10 octobre 2025

L’opposante à Maduro, prix Nobel de la paix, une victoire contre le totalitarisme communiste

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Michel Festivi 

Maria Corina Machado, actuelle chef de file de l’opposition à Maduro, opposition qui avait l’an passé remporté les élections présidentielles, et qui depuis, doit vivre cachée pour ne pas être appréhendée par les milices maduristes qui la pourchassent, vient d’obtenir le prix Nobel de la paix. C’est une bonne nouvelle, étant précisé que cette décision du jury avait été prise plus de 15 jours avant l’accord de paix sur Gaza, accord dont la paternité en revient à Donald Trump.

Maria Corina Machado, qui avait emporté les primaires de l’opposition en 2023, très populaire dans son pays, avait été empêchée de se présenter aux élections présidentielles de juillet 2024, elle fut arbitrairement suspendue de ses droits civiques par le régime de Maduro. C’est finalement un illustre inconnu du grand public vénézuélien, un ambassadeur à la retraite, Edmundo Gonzalez Urrutia qui a pu se présenter pour la plateforme de l’opposition. Mais des pressions considérables ont eu lieu pour qu’il ne puisse pas faire campagne. Le candidat fut interdit de se déplacer en avion, des médias favorables à l’opposition ont été suspendus. Sans attendre la fin du dépouillement, Maduro s’était autoproclamé vainqueur. Le Tribunal suprême, à la botte du dictateur, a entériné cette mascarade. Ainsi, malgré une perte de plus de 15 points par rapport à l’élection précédente, Maduro avait été déclaré gagnant avec 51,95%, ce qui avait été rejeté par la communauté internationale, et des manifestations monstres anti-Maduro étaient intervenues, la répression fit 25 morts, 192 blessés et 2400 arrestations. Pour l’opposition, qui a pu avoir en main les procès-verbaux des scrutateurs, son candidat aurait obtenu 67,08%, et Maduro a refusé toute intervention d’observateurs internationaux, on comprend pourquoi.

Le leader Maximo a été félicité par tous les régimes dictatoriaux de la planète, le Nicaragua, Cuba, la Bolivie, la Chine, Madagascar, l’Iran, on notera que la Commission électorale maduriste s’est refusée à publier les résultats des machines à voter. L’Argentine, le Costa-Rica, l’Équateur, le Panama, le Pérou, l’Uruguay, le Guatemala, le Paraguay, le Chili, les USA de Biden ont rejeté le résultat « officiel », et même le Brésil et la Colombie n’ont pas reconnu les chiffres de Maduro, et ont demandé un nouveau vote. Le parlement européen a voté une résolution reconnaissant Edmundo Urrutia comme président légitime et démocratiquement élu. Ce dernier a dû se réfugier en Espagne en août dernier, grâce à un avion militaire espagnol.

C’est donc dans ce contexte, que Maria Corina Machado vient d’obtenir le prix Nobel de la paix. Elle vit désormais totalement isolée et cachée, dans un lieu tenu secret. Interrogée par Guillaume de Dieuleveult pour Le Figaro, elle lance « quiconque aujourd’hui soutient Maduro, soutient un cartel criminel ». Elle dénonce l’envahissement de son pays par des réseaux criminels, et le fait que le Vénézuéla soit devenu un havre pour les régimes iraniens, russe, cubain, les groupes terroristes du Moyen-Orient, les cartels latino-américains, avec à leur tête Nicolas Maduro. Maria Corina Machado soutient les initiatives de Donald Trump, qui a déclaré la guerre aux cartels.

Le Vénézuéla est devenu la plaque tournante de tous les trafics de drogue, d’armes, d’or, d’organes humains, au seul bénéfice des potentats du régime, car la population, elle, est exsangue. Un professeur gagne entre un et quatre dollars par mois, un enfant ne va à l’école que deux fois par semaine, le salaire minimum est de moins un dollar par mois, plus d’un tiers de la population, soit 8 millions de personnes, se sont exilées pour fuir la misère généralisée. On en revient aux temps de la RDA communiste, où les gens votaient « avec leurs pieds », pour s’extraire du totalitarisme communiste. La gauche française quant à elle ne dit rien, sauf LFI et le PC qui continuent à soutenir le régime sanguinaire maduriste. Le Monde diplomatique est à la pointe de cet appui. Mélenchon a toujours défendu Chavez et la révolution « bolivarienne », comme l’a souligné dans une tribune du mois d’août 2024, Christophe de Voogt, agrégé et docteur en histoire, soulignant les accointances de LFI pour les politiques démentielles qui ont ruiné ce pays : expropriations, dirigisme bureaucratique, spoliations diverses etc... Il souligne à bon escient « 80% de la population sous le seuil de pauvreté dans un pays qui fut naguère l’un des plus riches d’Amérique latine...pouvoir confisqué par une nomenklatura criminelle, appuyée sur une milice clientélisée... et qui n’hésite pas à tirer sur le peuple, car ayant annoncé en cas de défaite électorale « un bain de sang » ». 

Et le chroniqueur d’enfoncer le clou « L’on comprend donc l’embarras de l’extrême gauche (et d’une partie de la gauche), devant cette énième révolution qui a mal tourné et qui risque fort de finir au vaste cimetière des illusions perdues et à l’inventaire des crimes de masse commis au nom de l’égalité ».

Dans mon livre publié l’an passé, La désinformation autour du Parti communiste « français », j’indiquais en reprenant les écrits de Marc Lazar, que le communisme « était toujours une passion française, et que les braises sont toujours chaudes ». Je vous fiche mon billet, qu’aucun homme de gauche en France, ne viendra applaudir à cette remise du prix Nobel de la Paix, qui a le mérite de mettre le doigt sur des plaies encore purulentes et sanglantes, qui font le lien entre le gauchisme et la misère qui s’abat partout où cette idéologie s’installe, par la violence et la fraude. L’histoire nous en a donné toutes les preuves, le présent nous le confirme encore.    

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dimanche, 05 octobre 2025

Danse du ventre de LFI avec l’islam : le PS suit comme un toutou

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Michel Festivi

Plusieurs exemples récents viennent confirmer, si besoin était, les accointances directes entre LFI et les mouvements islamistes, dont des plus radicaux. On peut aussi parler d’entrisme de l’islamisme chez LFI, un peu comme les trotskistes avaient à la fin des années 1970 investi massivement le PS. Parti socialiste qui comme un petit caniche suit derrière à une encablure, pour ne pas perdre les miettes de l’électorat radicalisé, car en cas d’élection, sans le soutien de LFI, il risquerait de disparaître de l’échiquier politique.

La semaine dernière, un ancien militant syndicaliste CGT et communiste, Cédric Brun, qui avait rejoint LFI, et qui avait été élu au Conseil régional des Hauts-de-France, a fait défection du groupe, avec pour justification : « Depuis plusieurs mois, je constate le recrutement de profils inquiétant qui rejoignent les groupes locaux d’action… une stratégie d’infiltration… un entrisme des Frères musulmans ». Il donne l’exemple de Soufiane Iquioussen, fils de l’imam Hassan Iquioussen et expulsé au Maroc en janvier 2023, pour des prêches antisémites. Brun s’explique : « Soufiane Iquioussen est devenu chef de file du groupe d’action LFI du Denaisis et il est déjà en campagne à Denain avec Youssouf Feddal. Il ne fait pas de doute qu’ils auront l’investiture LFI. Et il accuse Manuel Bompard d’être parfaitement en phase avec cela, ainsi que le député LFI Paul Vannier, chargé des élections à La France insoumise (sic). (Cf La voix du Nord du 1er octobre 2025)

Et Cédric Brun de confirmer : « Je viens de la CGT et du PCF, où on a tendance à être très laïcs, et où la religion doit rester dans la sphère privée. J’appelle les citoyens à la plus grande vigilance ». Déjà, en 2023, un autre élu LFI avait claqué la porte, Julien Poix, dénonçant « un appareil devenu complètement fou », ainsi que la « légèreté » de la réaction LFI au lendemain du 7 octobre 2023. Je rajouterai qu’il y a belle lurette que la CGT et le PCF ont cessé d’être des mouvements laïcs.

Autre exemple frappant, si j’ose dire, un Ciné-Débat organisé à Mitry-Mory le 10 octobre 2025 sous le patronage d’Ersilia Soudais, députée LFI de Seine-et-Marne, qui s’intitule « Le voile : on va arrêter de se laisser faire », avec comme intervenants Brahim Ben Ali qui se dit syndicaliste, Hafiza B. Kreje du NPA et qui apparaît sur l’affiche, voilée, ainsi que Monira Moon qui ne se prétend rien de moins que « militante antiraciste et décoloniale ». L’on sait qu’Ersilia Soudais est une supportrice acharnée de la cause dite « palestinienne ». Elle avait invité à l’Assemblée nationale une palestinienne dirigeante du Front populaire de libération de la Palestine, organisation reconnue terroriste, notamment par l’Union européenne.

Brahim Ben Ali a été candidat LFI aux européennes, cette formation confirme donc qu’elle entend promouvoir le port du voile, qui est un marqueur très puissant de la fantomisation des femmes dans l’espace public, et un révélateur puissant de leur l’infériorité ontologique, ce qui après tout est dans le droit fil de très nombreuses sourates et versets du coran, comme il est écrit dans le livre : « Les hommes sont supérieurs aux femmes à cause des qualités par lesquelles dieu a élevé ceux-là au-dessus de celles-ci », S4 V34, ou encore « Les femmes vertueuses sont obéissantes et soumises ». Ce genre de versets sont légion.

Comme vient de le démontrer le franco-syrien Omar Youssef Souleimane, dans un ouvrage qu’il vient de publier chez Plon, Les complices du mal, livre qui met en accusation les compromissions de LFI avec l’islamisme : « En France, ils se servent mutuellement, les islamistes pour s’infiltrer dans un parti existant, LFI pour séduire l’électorat musulman ». Son livre est rempli d’exemples concrets. D’ailleurs LFI a tenté judiciairement un référé, pour en avoir la primeur avant toute parution, pour sans doute envisager une procédure d’interdiction de publication, elle a été déboutée de son action.

Et derrière LFI, le Parti socialiste, tel un caniche, se démène pour tenter de récupérer sa part des miettes du gâteau électoral. On doit ici fustiger l’hypocrisie politique totale de Raphaël Glucksmann qui, après les élections européennes de 2024 où il avait combattu LFI, avait fini par souscrire au NFP qui faisait la part belle à LFI, dès l’annonce des législatives, changement de cap en quelques jours. Aujourd’hui, il prétend qu’il ne renouvellerait pas cette alliance. Pourtant lors de l’élection partielle des Français de l’étranger, dans la 5e circonscription, le second tour va opposer une candidate Renaissance à une candidate LFI. Or le PS a formellement appelé à voter pour la Lfiste. Certes le compagnon de Léa Salamé est le chef de Place Publique, mais jusqu’à présent il a toujours fait alliance avec le PS. A-t-il dénoncé cet appel du PS à faire voter LFI ? Non, mais presque pire, il ne donne sournoisement aucune consigne de vote, favorisant ainsi indirectement LFI, que visiblement il ne veut pas se mettre à dos… On ne sait jamais.

Or, me direz-vous, tout cela on le savait depuis fort longtemps. Oui, on le savait. Mais ce qui change, c’est que désormais les dénonciations ne viennent pas seulement des mouvements et partis patriotes ou souverainistes, mais de la gauche ou de l’extrême-gauche, ainsi que de certains musulmans eux-mêmes. Et cela peut modifier beaucoup de choses.

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samedi, 27 septembre 2025

Les oligarchies contre les peuples, la menace du totalitarisme en Europe

Censure et contrôle de l'information du XVIe siècle à nos jours | Enssib

Michel Festivi

Partout en Europe, dans une Europe passoire sans frontières protégées, submergée au demeurant par une immigration incontrôlée, le plus souvent illégale, gangrénée par une violence exponentielle, et livrée aux narcotrafics, les États profonds et les technostructures mondialisées recherchent par tous les moyens à empêcher la libre expression populaire, qui tente de s’opposer à la disparition de la civilisation millénaire, qui depuis Athènes et Rome, en passant par le Christianisme bâtisseur de nos Cathédrales, avaient façonné nos pays, nos lois, nos mœurs, nos coutumes, nos traditions et ont apporté au monde les splendeurs absolues de la littérature, de la peinture, des arts, de l’architecture, la France étant de surcroit  « mère des arts, des armes et des lois », comme la décrivait Joachim du Bellay dans son recueils Les Regrets en 1558 .

Dans une envolée lyrique dont il avait le secret, Charles de Gaulle avait déclaré : « Il ne peut y avoir d’autre Europe que celle des États en dehors des mythes, des fictions, des parades ». Il avait rajouté : « Je ne crois pas que l’Europe puisse avoir aucune réalité vivante si elle ne comporte pas la France avec ses Français, l’Allemagne avec ses Allemands, l’Italie avec ses Italiens, etc, Dante, Goethe, Chateaubriant appartiennent à toute l’Europe, dans la mesure même où ils étaient respectivement et éminemment Italien, Allemand et Français. Ils n’auraient pas beaucoup servi l’Europe s’ils avaient pensé et écrit en quelque espéranto ou volapük intégré ». (Conférence de presse du 15 mai 1962).

Mais depuis, les temps ont bien changé. Désormais, c’est tout le contraire qui est entrepris, pour broyer les peuples, les supprimer, les nier, pour les agglomérer dans un magma informe et infect. Cette politique totalitaire se retrouve partout. En Roumanie, avec le scandale des annulations des élections qui allaient porter au pouvoir un anti-européiste convaincu largement gagnant dès le premier tour de scrutin. En Pologne, où la mobilisation bruxelloise a fini par faire revenir Tusk au pouvoir, mais heureusement n’a pas pu empêcher la victoire du nationaliste Karol Nawrocki. En Géorgie, où tout est entrepris pour forcer la main mise de Bruxelles. En France, avec des tripatouillages électoraux qui ont empêché la victoire du RN en 2024, et la prise de pouvoir de juges non élus, qui entendent phagocyter la libre expression des citoyens par des révolutions institutionnelles et juridiques des plus dictatoriales, retoquant certaines lois sur des motifs les plus stupéfiants et interdisant à certains candidats capables de parvenir au plus haut, de se présenter. Il faut surveiller de près les prochaines élections en Moldavie, et l’an prochain en Hongrie, où les appareils internationaux se mobilisent comme jamais. La Grande Bretagne, pays à la pourtant longue tradition des libertés publiques, malmène ses opposants, n’hésitant pas à les emprisonner pour de simples délits d’opinion.

Mais c’est en Allemagne, où les éléments se déchainent avec le plus de force contre le peuple allemand. Et c’est l’AfD qui est au centre de toutes les attentions mortifères, pour l’éliminer, la dégager, et l’empêcher d’exister. Depuis sa création en 2013, elle est au centre d’une incroyable série de procédures policières, administratives et juridiques, car elle gène, elle dérange et ses immenses succès électoraux ravivent les intentions d’ostracisme à son égard.

J’ai décrit ici même, comment dans l’Ouest du pays, elle avait il y a quinze jours, triplée son score précédent à des élections locales en Westphalie. L’excellent site Breizh-Info nous apprend, qu’à Ludwigshafen, ville industrielle de Rhénanie-Palatinat, elle a été interdite de se présenter par le conseil municipal. L’argument sempiternellement avancé « la défense de la démocratie » ! Belle litote au demeurant, rejoignant celle du guillotineur Saint-Just, et préfigurant toutes les dictatures rouges « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté ». Par tous les moyens, l’État allemand, avec la bénédiction des instances européennes, entend paralyser l’action de l’AfD, qui n’a qu’un tort, se présenter librement au suffrage des Allemands et y recueillir de plus en plus de succès, en luttant contre l’immigration invasive, la délinquance qui se multiplie, les escrologies climatiques et environnementales qui détruisent les industries, l’appauvrissement de ceux qui travaillent, la gabegie généralisée.   

Le 2 mai 2025, l’Office de protection de la Constitution (sic), chargé du renseignement intérieur, a classé l’AfD comme un mouvement « extrémiste de droite confirmé », avec comme motif « les indices selon lesquels l’AfD aurait des aspirations contre l’ordre fondamental libéral et démocratique », sont devenus des « certitudes », pour cette police de la pensée, digne du ministère de la Vérité d’Orwell, dont son récit d’anticipation, 1984, n’a jamais été aussi près de la réalité. L’AfD a contesté cette décision, qui a été suspendue pendant la procédure d’appel, mais le risque est immense. En dernier ressort, c’est la Cour constitutionnelle de Karlsruhe qui tranchera.

Gageons que le combat, en Allemagne, comme partout en Europe est loin d’être fini. Les coups bas vont continuer à tomber comme à Gravelotte. Ainsi, on vient juste de l’apprendre, un tribunal du land de Berlin vient d’ordonner à l’AfD de quitter son siège national, donnant raison au propriétaire qui invoquait la violation par l’AfD de ses obligations lors de la soirée électorale de février 2025, célébrant son succès aux élections législatives. L’AfD devrait quitter les lieux à la fin de 2026, le motif invoqué, l’AfD avait projeté son résultat exceptionnel et son logo sur un des murs du bâtiment. Mais l’AfD a fait savoir, qu’elle avait acquis désormais de nouveau locaux. (En février 2025 L’AfD avait augmenté son score de 10,4%, passant à 20,80%, obtenant 152 députés contre 69 auparavant et devenant avec plus de 10 millions de voix le second parti du pays).

C’est le stalinien Bertolt Brecht, qui après la révolte ouvrière berlinoise du 17 juin 1953, réprimée dans le sang par les communistes de Berlin-Est, avait renouvelé son soutien au parti communiste Est-allemand, le SED, et dans une lettre adressée au tyran Walter Ulbricht avait affirmé : « puisque le peuple vote contre le gouvernement, il faut dissoudre le peuple ». C’est cette continuité historique qui se développe partout actuellement en Europe et singulièrement en Allemagne. Espérons que les peuples ne se laisseront pas faire.

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jeudi, 25 septembre 2025

La gabegie de France Télévision soulignée (très) tardivement par la Cour des comptes.

France Télévisions : des salariés à bout de nerfs

Michel Festivi

En plein débat sur l’orientation plus que gauchiste des chaines du service public, le rapport que vient (très tardivement) de publier ce mardi 23 septembre, la Cour des comptes fait tâche. Et pour cause, sachant que nombres de commentateurs ont justement souligné, que ce document aurait dû être porté à la connaissance du public depuis le mois de mai, mais la reconduction de Madame Ernotte était alors en jeu à l’Arcom. Et après on osera nous parler de transparence et de non-collusion des élites ! C’est en tout cas ce qu’à dénoncé Sébastien Chenu, vice-président et député RN, ce qu’aurait contesté la Cour des comptes de son côté.

Ce groupe public, puisque détenu à 100% par l’État, ne vit que grâce aux impôts des Français qui travaillent ou qui ont travaillé. Le chiffre d’affaires de l’entreprise est constitué à 80% par nos impôts et taxes, le reste étant du ressort de la publicité par exemple. Le contribuable devrait remettre au pot, car les fonds propres y sont au rouge vif depuis 2021. Or le code de commerce est formel, aucune entreprise ne peut envisager d’avoir des fonds propres en dessous de la moitié de son capital social, sous peine de dissolution, sauf à reconstituer le capital, c’est-à-dire en l’occurrence à ce que les impôts des Français y contribuent.  D’ailleurs la Cour des comptes conclut que la situation financière est « non soutenable sans réformes structurelles majeures ».

Au niveau des salaires, l’on apprend que les 8932 salariés perçoivent un salaire brut moyen annuel d’environ 74 000 euros, alors que l’INSEE précisait qu’en 2023 seulement 10% des employés de l’Île-de-France atteignaient ce chiffre. 396 collaborateurs gagnent plus de 100 000 euros bruts par an, 31 personnes plus de 200 000 euros et 5 personnes plus de 300 000 euros. Chez France info par exemple, les charges de personnel ont augmenté de 105% entre 2017 et 2024, alors que la part d’audience est de 0,7% des parts de marché contre 3,3% pour CNews.

Les dépenses de taxi ont explosé, de 2,1 millions d’euros en 2019 à 3,8 millions d’euros en 2024. Quelle entreprise en déficit chronique se permettrait ce genre de plaisanterie ? Pour les véhicules de fonction, qui peuvent être utilisés pendant les congés a contrario des simples véhicules de service, 53 dirigeants en usent, faisant écrire à la Cour des comptes que cela « n’a pas d’équivalent chez d’autres entreprises publiques ni même chez la plupart des ministères ». Et bien sûr pendant ce temps, en même temps, Madame Delphine Ernotte qui a prétendu faire de l’information non pas en tenant compte du réel, mais en voulant promouvoir une France à son image à elle : « représenter la France telle qu’on voudrait qu’elle soit », accusant Cnews « d’être d’extrême droite ».

Comme le souligne justement Antonin Ferreira Roche, analyste financier et fondateur de l’Institut pour l’Audace Politique, les mélanges des genres se multiplient. Outre l’affaire scandaleuse des propos tenus dans un lieu public, par deux journalistes du service public contre Rachida Dati en présence de deux représentants parisiens du PS et révélé par le journal L’incorrect, outre le matraquage permanent des chaines publiques pour l’application en France de la taxe Zucman, « le mélange des genres ... s’est également illustré par la nouvelle recrue du JT de 20H de France 2, Léa Salamé pourtant compagne d’un des chefs du NFP Raphaël Glusksmann. Cette dernière a consacré son 20 heures à plusieurs reprises à la taxe Zucman. allant même jusqu’à déformer sur X, les propos du co-fondateur de Mistral AI, Arthur Mensch, le faisant passer « pour favorable » à la mesure lorsqu’il disait précisément qu’il ne pourrait pas s’acquitter de cette taxe ». (Cf le Figaro Vox du 24 septembre 2025 « France Télévisions gère ses comptes comme son information : selon ses désirs et non selon la réalité ».

Imaginerait-on une seule seconde, par hypothèse, le compagnon de Marine Le Pen, de Marion Maréchal, de Sarah Knafo, ou tout autre représentant d’un de ces partis, présenter le 20H sur France 2 ? Je laisse le soin d’imaginer au lecteur qu’elles auraient été les réactions des gauches et de l’extrême gauche, et même des LR et du centre, le malheureux n’aurait pas tenu 1H. On se rappelle, qu’en 2007, Béatrice Schönberg avait cru devoir quitter la présentation du JT de France 2, devenue l’épouse de Jean-Louis Borloo alors ministre.

Selon les experts en la matière, France Télévisions dépenserait 100 millions d’euros pour atteindre un point d’audience, contre 65 millions pour TF1 et entre 60 à 70 millions pour M6. Dès lors comme le propose le RN, Reconquête, l’UDR et d’autres, la seule solution c’est la privatisation de l’audiovisuel de service public, qui coûte 4 milliards par an au pauvre contribuable qui n’en peut mais, et que l’on entend encore taxer. Mais c’est aussi pour avoir failli complètement dans sa tâche première, de représenter le pluralisme, c’est-à-dire la libre expression équitable de tous les courants de pensées, qu’il convient de privatiser. Comme l’a souligné l’Institut Thomas More en mai 2024, dans une étude très solide intitulée « l’audiovisuel public français est-il pluraliste ? » ses conclusions sont sans appel « Au terme de cette étude, nous croyons que l’ensemble des éléments présentés permet d’établir le constat solide et argumenté que l’audiovisuel public a failli à sa mission de pluralisme en ce qu’il ne diffuse pas équitablement les différents courants d’opinion. », et ce au bénéfice du progressisme de tous poils, de toutes les déconstructions, des gauches dans leur ensemble.

 

Pour télécharger le rapport de la Cour des comptes, cliquez ici.

Pour accéder au site Scandale-Audiovisuel-Public mis en place par l'eurodéputée Reconquête! Sarah Knafo cliquez ici.

Enfin, pour mémoire, nous vous rappelons que le site Boulevard voltaire a lancé une pétition demandant la fin du financement public de France Télévisions et de Radio France. À ce jour, le texte totalise 100.472 signatures. Pour signer la pétition, cliquez ici.

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dimanche, 21 septembre 2025

L’éditeur de Boualem Sansal refuse le soutien du groupe d’eurodéputés Patriotes pour l’Europe, l’hypocrisie à tous les étages

Boualem Sansal est en bonne santé, est bien traité et a plutôt le moral",  assure le nouvel avocat de l'écrivain franco-algérien

Michel Festivi 

Décidément on aura tout vu. On pense à chaque fois atteindre le summum de l’ignominie politique, mais le pire est toujours à venir avec la nomenklatura gauchiste française. Jordan Bardella, président du groupe Patriotes pour l’Europe, qui compte 85 députés à Bruxelles, a annoncé choisir Boualem Sansal pour le prix annuel européen « pour la liberté de l’esprit », prix Sakharov que délivre l’institution.

Immédiatement, les éditions Gallimard, par la voix d’Antoine Gallimard, ont prétendu que l’épouse de l’écrivain « considérait comme irrecevable cette démarche insidieusement partisane ».  Et Gallimard de rajouter fielleusement : « L’engagement continu de Boualem Sansal en faveur de la paix et de la liberté ne justifie en aucun cas qu’en son absence, on associe son nom et ses écrits aux visées d’un mouvement dont la radicalité politique est étrangère à l’esprit de tolérance qu’il a toujours promu », allant jusqu’à soutenir que si ce prix lui était attribué, il serait refusé par « les représentants de l’écrivain en France ».

Nous ignorions que le RN, ainsi que tous les autres partis européens qui composent cet important groupe à Bruxelles, élus plus que démocratiquement dans plusieurs pays du vieux continent, avaient proféré et initié des attaques contre la liberté et la démocratie !  Vraiment, en matière de tromperies idéologiques et politiques, les éditions Gallimard battent tous les records d’abjection, ce qui est très grave pour un soi-disant représentant-phare de la pensée française. Sans doute, Antoine Gallimard aurait préféré le soutien du groupe LFI, dont les accointances avec le Hamas sont désormais établies par plusieurs déclarations de ses membres !

Or visiblement, l’éditeur a pris sa position sans connaître précisément la volonté de l’auteur. Car le comité de soutien à l’écrivain embastillé dans les geôles d’Alger a fustigé le parti pris de Gallimard qui fait « de la politique », en affirmant : « Nul ne peut aujourd’hui se prévaloir de parler en son nom ». L’association, en effet, indique parfaitement que ni l’écrivain, ni son épouse, également soumise à des conditions sévères, ne sont en situation de s’exprimer librement (Cf Le Figaro du 17 septembre 2025 : Prix Sakharov : le comité de soutien de Boualem Sansal accuse Gallimard d’instrumentalisation politique).

Sabeha Sansal, la deuxième fille de l’homme de lettres, qui vit à Prague, a confié au Figaro TV n’avoir jamais eu la moindre « nouvelle officielle » de son père depuis son incarcération. Dès lors la pétition de principe des éditions Gallimard semble déconnectée et singulièrement scandaleuse. La fille de Boualem Sansal est « désespérée » et elle affirmait il y a quelques jours n’avoir reçu aucune réponse de Macron après sa lettre ouverte parue en avril dans les colonnes du Figaro. Elle souligne l’immense courage de l’écrivain pour « écrire librement ce qu’il a écrit dans un pays devenu islamique et de continuer à parler français en Algérie ».

Cela pose clairement le constat de l’effacement de la France sur la scène internationale, par la faute d’un président inconséquent, qui n’a cessé depuis sa première élection de briser la grandeur de la France et de renier sa culture et son prestige. Comme l’a si bien souligné David Lisnard dans une récente tribune : « Trois cents jours d’injustice et de souffrance pour un homme libre et trois cents jours d’indignité pour nos intellectuels, nos artistes, et tous les bien-pensants. Eux, si prompts à embrasser les causes étrangères, souvent hostiles à la France et plus largement aux démocraties, eux qui ont défendu Cesare Battisti, terroriste italien, avec une ferveur militante, eux qui arborent des drapeaux palestiniens en soutien (au) Hamas, sont aphones, incapables du moindre mot pour un compatriote, un auteur de langue française à l’œuvre universelle. »

Ce sont les mêmes, strictement les mêmes, qui dans les années 1970, injuriaient Soljenitsyne et chantaient les louanges de Mao (40 millions de morts), de Pol Pot (3 millions de mort), de Castro, l’un des plus grands tortionnaires des Caraïbes. Ils étaient à bonne école, leurs prédécesseurs ayant encensé Lénine et Staline, Robespierre et tous les guillotineurs révolutionnaires. 

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lundi, 15 septembre 2025

L’AFD continue sa route à la conquête de l’Allemagne et du peuple allemand

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Míchel Festivi

Depuis sa création quasiment ex-nihilo en 2013, par des anciens de la CDU qui, a juste titre, estimaient que ce parti de centre-droit ne luttait pas contre l’immigration invasive et la déferlante islamique, L’AfD a subi les pires avanies, les attaques les plus scélérates de tout l’appareil d’État, des services secrets aux ordres du pouvoir,  pour tenter de la faire interdire. 
 
Ces opérations sont d’ailleurs toujours en cours, et des manifestations monstres ont été organisées par les gauches allemandes et bien au delà, pour tenter d’en finir avec un parti qualifié par toute l’intelligentsia de « nazi », de « fasciste », selon les vulgates habituelles mille fois ressassées. 
 
Et bien malgré toutes ces entraves, dont les dernières furent la mort plus que mystérieuse de six candidats de l’AfD, et les polémiques qui s’en suivirent, hier, le dimanche 14 septembre, lors des élections locales dans l’Ouest de l’Allemagne, dans la Rhénanie-du-Nord-Westphalie, le mouvement anti immigration, a connu un nouveau succès considérable, dans les plus des 400 villes de ce territoire, lors d’élections municipales. 
 
En effet, dans cette terre de mission pour l’AfD, qui n’avait obtenu que 5% des voix aux elections locales précédentes, elle a désormais atteint plus que 15% des suffrages devant les Verts qui ont reculé de plus de 6 points. Si la CDU reste en tête, elle stagne et même régresse un peu. Quant à la gauche allemande, le SPD, il obtient son plus mauvais score depuis 1946, dans ce fief traditionnel pour lui. C’est d’autant plus grave pour le SPD, que l’une de ses nouvelles coprésidentes, Bärbel Bas est de Duisbourg.  
 
Cette région, traditionnellement très riche, subi les crises de la machine-outil, la chimie, l’acier, et bien sûr de l’automobile, à cause des politiques suicidaires des Verts, politiques adoubées tant par le SPD que par la CDU. 
 
Ce résultat est d’autant plus spectaculaire pour l’AfD, que si elle a le vent en poupe dans les Länders de l’Est, jusqu’à présent l’Ouest du pays lui était beaucoup moins favorable. Mais la crise économique, la forte poussée de la délinquance en lien bien souvent avec l’immigration massive ont changé la donne dans ce Land le plus peuplé du pays avec plus de 18 millions d’habitants. 
 
Tino Chrupalla le coprésident de l’AfD, s’est réjoui de cette victoire, alors qu’hypocritement le président de la région, le CDU Hendrik Wüst a lâché benoîtement :  «  ce résultat doit nous faire réfléchir, on ne peut pas dormir tranquille après cela ». Qu’au pays  des aveugles, les borgnes sont rois !
 
En 2023, l’AfD avait fortement progressé en Bavière, en Hesse, en 2024 en Thuringe le parti était devenu le premier de tous, et cette année aux élections législatives, il emportait plus de 150 députés avec 20,8%, devenant le deuxième parti d’Allemagne devant le SPD, les verts et les Libéraux. 
 
Pourtant, rien ne lui est épargné, dont  les enquêtes policières pour, au nom de la Constitution de 1949, la faire interdire pour « résurgence du nazisme » notamment . L’AfD doit affronter de multiples procédures qui n’ont pour but que d’essayer de la rayer du paysage politique, avec l’appui des gauches et extrêmes gauches allemandes, mais également avec la complicité de la CDU qui n’y verrait bien au contraire, aucun inconvénient. 
 
Frederich Merz, le chancelier, qui grâce à l’AfD n’a pas obtenu en début d’année la majorité au Bundestag , a préféré, une nouvelle fois, faire alliance avec le SPD, qui avait pris une déculottée historique alors. Et les dirigeants de la CDU osent encore se poser des questions sur le pourquoi et le comment de la montée de L’AfD. 
 
Décidément il n’y a pas qu’en France,  que les fausses droites sont les plus bêtes du monde. 

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jeudi, 04 septembre 2025

Si les policiers et les gendarmes nous protègent, certaines décisions de justice peuvent tuer où attenter à la vie

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Michel Festivi 

Depuis trop longtemps, les citoyens honnêtes et de bon sens, se plaignent en très grande majorité selon tous les sondages d’opinion, et à très juste titre du laxisme judiciaire ambiant qui empêche une vraie politique pénale dissuasive contre les criminels. Les plafonds des peines ne sont généralement quasiment jamais atteints, la pratique du sursis est abyssale, les remises de peines faussent totalement la vision que les Français peuvent avoir de la Justice. L’argument mille fois ressassé d’une justice qui ne serait pas indulgente, car les prisons sont archi pleines est un pur sophisme. D’une part la criminalité a explosé depuis une dizaine d’années voire plus, et d’autre part corrélativement, l’État se refuse à construire de nouvelles places d’incarcération, malgré les promesses réitérées des politiques. Cela a conduit dernièrement certains Chefs de Cour à devoir faire différer les jugements d’incarcération, comme ils l’ont indiqué publiquement en audience solennelle.

À cause essentiellement du mode de recrutement et du formatage liée à l’École nationale de la magistrature, la justice française a adopté de longue date la culture de l’excuse comme base absolue de son action. De plus « le privilège rouge et de l’immigré », a désormais droit de cité. Car si par malheur un de nos concitoyens commet une infraction routière par exemple, il voit s’abattre sur lui les foudres de Thémis, comme celui qui s’aviserait de lutter par divers moyens même légaux contre une immigration massive et illégale. Cette justice à géométrie variable est exécrable. Encore une fois, je ne veux pas inclure dans mes propos tous les magistrats, de vaillantes et belles exceptions existent, mais elles sont totalement marginalisées par le politiquement correct, il suffit d’examiner la différence totale de traitement entre les plaintes contre certains extrémistes de gauche, qui multiplient les propos antisémites par exemple et qui n’aboutissent pas, et le sort des procédures contre certains militants nationaux qui sont, elles, implacables. 

L’exemple tout récent d’Abdelkader D. est éclairant à plus d’un titre. Ce tunisien qui armé de deux couteaux et d’une barre de fer, a blessé ou tenté de blesser six personnes avant d’être abattu par de courageux policiers, qui avaient accouru portés par la rumeur publique, et qui n’ont fait que leur devoir, évitant sans aucun doute un drame encore plus grand. Ces faits n’auraient jamais dû survenir dans une société organisée et normalement constituée.

On vient d’apprendre que ce quidam, certes en situation régulière en France mais arrivé pourtant clandestinement sur le territoire, de par le laxisme absolu de notre système administratif et sécuritaire, avait non seulement terrorisé, menacé et frappé son ancienne épouse comme elle l’a elle-même raconté, mais qu’il avait porté plusieurs coups de couteau à son neveu, qu’il soupçonnait d’être homosexuel, et d’avoir curieusement des relations avec sa femme. Accroc à la cocaïne et à l’alcool, il lui avait en mars 2023 tendu un piège et l’avait planté de plusieurs coups par arme blanche. Il sera placé sous contrôle judiciaire, alors qu’il aurait à tout le moins dû être immédiatement incarcéré. Il ne comparaîtra que le 6 mai 2025 devant le Tribunal correctionnel de La Rochelle et sera condamné à une peine très légère pour des faits gravissimes totalement avérés : un an d’emprisonnement ferme seulement, alors que les actes initialement avaient été qualifiés à bon droit de tentative de meurtre, puis correctionalisés en violences aggravées avec une arme, ce qui change complètement la donne judiciaire. En prononçant une peine d’emprisonnement ferme plus sévère, le Tribunal aurait pu délivrer à l’encontre de ce tunisien, un mandat de dépôt immédiat, ce qui l’aurait empêché d’agir comme il l’a fait. Il aurait pu tout aussi bien être placé en détention provisoire au moment de sa mise en examen pour tentative de meurtre, et comparaitre devant une Cour encore détenu, la détention provisoire pour crime étant d’un an pouvant aller jusqu’à deux ans voire trois ans, alors qu’en matière délictuelle, la détention provisoire ne peut pas être supérieure à 4 mois avec une seule prolongation en principe.  

On sait aussi que le 13 juin dernier, ce personnage s’était rendu dans une mosquée de Montpellier et prenant la parole au micro, avait déclaré « le pays était gouverné par des juifs et des sionistes », et il devait comparaître pour cela le 2 octobre prochain. Lors des évènements qui ont conduit à sa neutralisation, Abdelkader D. avait vociféré l’expression habituelle des islamistes : « Allah Akbar » au moins à deux reprises. Mais une fois de plus, nos hautes autorités, dont Monsieur Retailleau, ont mis cela sur le compte « de troubles psychiatriques et d’une conduite addictologique lourde », essayant par tous les moyens de minimiser l’affaire lié à l’islamisme.

Dans son périple sanguinaire, Abdelkader D. avait poignardé au niveau du cœur son colocataire, avait ensuite porté un coup au flanc du réceptionniste, puis au dos du fils dudit réceptionniste qui le poursuivait, pour s’en prendre ensuite à divers passants, à coups de barre de fer, tentant même d’éventrer le gérant d’un snack. Toujours en situation régulière (sic), il faisait l’objet d’un signalement du préfet de l’Hérault depuis le 25 juin 2025.

On peut en déduire aisément que cet individu n’aurait jamais dû recevoir aucun titre de séjour et être expulsé immédiatement en Tunisie, puisqu’il était entré clandestinement chez nous. Ensuite si la justice avait fait normalement son travail, il n’aurait jamais dû être en liberté ce mardi 2 septembre 2025. 

Comme l’a souligné avec sa hargne et sa morgue habituelle notre ancien garde des sceaux, tout cela n’est qu’un « sentiment d’insécurité » ni plus ni moins et de la faute de Cnews de surcroit. Comme l’a aussi rappelé le maire socialiste de Marseille, cela n’a rien à voir avec l’immigration, ce n’est pas le problème. Avec de tels raisonnements particulièrement tordus, les voyous et criminels ont de beaux jours devant eux. Et pour corser le tout, la Tunisie invoque un acte criminel contre son ressortissant et elle ose nous demander des comptes. Qu’elle conserve de par-devers elle ses citoyens d’abord, elle pourra parler ensuite. Verra-t-on dans les prochains jours notre Président s’excuser auprès de son homologue de Tunis ?  Ce n’est pas impossible, si l’on en croit sa propension à baisser la tête en certaines circonstances.   

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mardi, 02 septembre 2025

Un génocide à Gaza ? Une vaste entreprise de désinformation

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Michel Festivi

Nous sommes en train d’assister en direct, à l’une des plus grandes entreprises de désinformation de ces dernières années, celle qui est de prétendre qu’il existerait un « génocide » à Gaza du fait de l’Armée israélienne. Cette manipulation à grande échelle s’appuie sur plusieurs organisations. L’ONU et ses dérivées tout d’abord, qui depuis des lustres ont toujours privilégié les États plus ou moins totalitaires. Une partie du gouvernement français, dont en premier lieu le Président et son ministre des Affaires étrangères, qui ont multiplié les paroles assassines envers ceux qui défendent à 1 contre 10.000, l’intégrité de leur territoire, leur nation et leurs ressortissants menacés de destruction en permanence (La Palestine du Jourdain à la mer). Les institutions européennes toujours promptes à emprunter le chemin de l’islamisme, comme l’ont prouvé toutes ses campagnes publicitaires, qui sont financées avec l’argent du contribuable. Les universités totalement dominées par le gauchisme le plus exacerbé teinté d’islamisme militant (une université belge va baptiser sa promotion du patronyme d’une militante active pro-Hamas). Les exemples pourraient se décliner à l’infini. Même les Églises prennent fait et cause pour ceux qui de par le monde tuent des chrétiens, notamment en Orient et en Afrique (Un évêque espagnol va se joindre à la flottille « pour Gaza »). 

Le tout, grâce aux déclarations de plusieurs « idiots utiles », tous satisfaits de sortir de leur naphtaline dans laquelle leurs sempiternelles déclarations islamogauchistes les avaient rejetés provisoirement. Chez nous, LFI et la gauche continuent ce travail de sape de longue haleine, avec la complicité de nombreux hommes politiques ignorants voire stupides. (Qui a appelé à voter pour LFI pour faire un barrage républicain ? poser la question c’est y répondre).

Car contrairement à certains ministres de son gouvernement, Benjamin Netanyahou a clairement déclaré qu’il n’entendait pas occuper Gaza : « Je veux que Tsahal expulse définitivement le Hamas et prenne le contrôle de Gaza, sans l’administrer, et qu’il la remette à un gouvernement civil dès que possible » (Fox News le 7 août 2025). À cet égard, si l’autorité palestinienne n’avait pas totalement failli dans sa mission de protéger son peuple, les Palestiniens n’en seraient pas là. D’où les déclarations totalement inconséquentes et irréalistes d’Emmanuel Macron de vouloir reconnaître un « État palestinien » qui resterait terroriste, tant que le Hamas ne serait pas chassé par les palestiniens eux-mêmes. État palestinien toujours dominé par les tueurs du 7 octobre. En Espagne, le gouvernement socialo-communiste-séparatiste de Pedro Sanchez a reconnu « un État palestinien ».

Car souvenons-nous qu’Ariel Sharon avait dans la douleur, abandonné Gaza en 2005, pensant naïvement que l’autorité palestinienne la gérerait au mieux, or Gaza a été livrée aux mains sanglantes des islamistes et du Hamas, les colons juifs furent chassés de Gaza par leur propre gouvernement, et l’on connait la suite. Et le malheureux Liban, Suisse du Moyen-Orient jusqu’en 1975, grâce à un équilibre précaire dû en grande partie aux chrétiens, qui fut ravagé par l’invasion palestinienne, alors que des dizaines de pays arabes pouvaient les accueillir. Depuis lors le Liban est sous la coupe du Hezbollah, même s’il tente actuellement de s’en défaire.

On m’objectera que les gouvernements israéliens ont commis par le passé des erreurs d’appréciation et de stratégies. C’est fort possible, c’est même certain, mais cela n’entache nullement le fait qu’aujourd’hui, cet État, ce peuple, ce gouvernement font le boulot que bon nombre de pays occidentaux ne font pas ou n’ont pas osé faire contre le Hamas, le Hezbollah, les Houthis, les gardiens de la révolution en Iran. Et ne me dites pas que cela ne regarde pas la France, car nous sommes nous aussi visés et en première ligne, il suffit d’examiner les votes de certaines zones de non droit, à cet égard les municipales de 2026 seront éclairantes. Qui est venu à Paris en 2015 nous soutenir après les attentats du Bataclan et de l’Hyper casher ?

Aujourd’hui, grâce à l’action combinée des USA et d’Israël, des centaines de camions véhiculant nourritures et denrées diverses, franchissent les points de contrôles et livrent leurs cargaisons de vivres et de médicaments dans la bande de Gaza. Pendant plusieurs années, les agences onusiennes chargées de distribuer cette aide, n’ont jamais pu ou voulu empêcher leurs pillages par le Hamas, qui en a profité militairement et politiquement. Tout le monde le savait, mais personne ne le dénonçait. Comme personne ne parle de l’accord passé entre Israël et Abou Dhabi, pour que des centaines d’enfants palestiniens souffrant de maladies très graves, puissent être hospitalisés dans ce pays.

Car un « génocide » nécessite un plan concerté d’élimination et d’extermination, ce qui n’est nullement le cas de Gaza. Invoquer un « génocide » à Gaza c’est injurier les victimes des génocides. Les Vendéens qui furent méthodiquement et organiquement massacrés par les troupes infernales des envoyés en mission de la sinistre Convention entre 1793 et 1794 avec des ordres précis d’extermination comme l’a démontré Reynald Secher ; les Arméniens chrétiens qui furent sciemment anéantis par les Turcs islamisés en 1915 et cela continue aujourd’hui à la frontière de l’Azerbaïdjan ; les Russes opposants à Lénine dont près de 2 millions moururent de la faim organisée en 1921, et les 5 millions d’Ukrainiens qui périrent entre 1932 et 1933 sous le couvert d’une pénurie voulue et mise en œuvre par Staline, ce que l’on a dénommé l’Holodomor, sans parler de la Shoah des nazis, parfaitement documentée. Et les 40 millions de Chinois décimés idéologiquement par le pouvoir maoïste, où les 2 à 3 millions de Cambodgiens qui sous Pol Pot furent liquidés car ils portaient des lunettes ou n'avaient pas les mains calleuses, tout cela au nom « des lendemains qui chantent », ce que les communistes « français » se refusent toujours à reconnaître, comme l’ont prouvé leurs récentes déclarations, demandant des preuves pour les 100 millions de morts que cette idéologie a engendré.

Invoquer un « génocide » à Gaza, c’est faire le jeu de Rima Hassan et de ses mensonges, c’est s’allier indirectement avec LFI et ses soutiens, c’est participer à l’une des plus vastes entreprises de contrevérité et de manipulations de ces dernières années. Posons-nous la seule question qui vaille : qui soutient les Palestiniens du Hamas ? Qui les combat ? tout le reste n’est que vaine littérature. Dis-moi qui te soutiens, je te dirai qui tu es.   

 

NDLR SN : Cet article de notre ami Michel Festivi exprime un point de vue répandu, et sans doute compréhensible, au sein de notre famille d'idées mais qui, toutefois, ne fait pas l'unanimité. Il convient donc, dans un souci de "synthèse", d'amener les précisions suivantes :

• le problème, au Proche-Orient, ne remonte pas au 7 octobre 2023, mais aux suites du dernier conflit mondial. La création de l'État d'Israël, en 1948, ne pouvait qu'engendrer une situation inextricable.

• Mettre deux peuples sur une même terre, où que ce soit, ne fonctionne jamais. Surtout, lorsque ces deux peuples revendiquent l'antériorité. 

• La situation dans le monde arabe a, depuis une trentaine d'années, profondément changé. Aux États laïques et baasistes de la fin du siècle dernier se sont substitués des régimes islamiques dont la doctrine et les objectifs ne sont plus, loin s'en faut, les mêmes que ceux de leurs prédécesseurs. Rappelons à ce sujet que l'Amérique et l'Europe portent une large part de responsabilité dans ces bouleversements.

• Les Palestiniens, comme les Israéliens, veulent un État souverain. On ne peut le leur reprocher. Le problème, c'est les uns et les autres veulent rester sur la même terre qu'ils revendiquent comme étant la leur. D'où les guerres qui, de manière récurrente, secouent la région depuis 1948. 

• L'installation, dans la bande de Gaza d'un régime islamiste contrôlé par le Hamas et n'hésitant pas à recourir au terrorisme n'arrange rien. D'autant que les autorités israéliennes ont l'habitude de répondre au coup par coup, de manière parfois disproportionnée, aux attaques dont leur pays est l'objet.

Nous vous le disions, la situation est loin d'être réglée...

Mais ici, nous ne sommes pas au Proche-Orient, nous sommes en France. Il y a quelques années, dans un numéro de Synthèse nationale (n°12, février 2009) nous disions "Ni Hamas, ni Tsahal, cette guerre n'est pas la nôtre" cliquez ici. Fondamentalement, notre avis n'a pas changé. Le problème, c'est qu'entre-temps, le nombre de musulmans sur notre sol s'est accru et que, dès lors, le conflit israélo-palestinien s'invite sur notre sol d'une façon de plus en plus évidente. Cela, nous ne pouvons l'ignorer. Le vrai problème, c'est la confrontation de cultures différentes sur une même terre.

Alors, dès maintenant, au lieu de nous polariser sur ce conflit, faisons en sorte que les Français et les Européens ne soient pas obligés, dans un avenir plus ou moins lointain, de se soumettre à une civilisation conquérante qui n'est pas la nôtre !  

R H

  

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vendredi, 29 août 2025

François Bayrou donne l’exemple, il va dépenser 40.000 euros d’argent public pour son bureau à Pau

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Michel Festivi 

Nos hommes politiques sont des formidables donneurs de leçons, toujours prêts à fustiger les Français qui s’échinent. François Bayrou ne fait pas exception à cette règle. Sa manière de diviser les générations et de tenter une guerre entre les « boomers » et les autres est abjecte, car qui sont les responsables de cette dette abyssale, sinon ceux qui depuis 40 ans, déversent en pure perte des milliards dans les banlieues, dans l’organisation d’une immigration massive qui nous ruine, et dans mille et une actions toutes aussi inefficaces les unes que les autres, comme la multiplication d’agences aussi  improductives qu’inutiles, sauf pour les fonctionnaires qui y pantouflent.

On vient d’apprendre successivement, que notre fringant premier ministre aurait confier une mission pour la « maitrise des comptes publics » et la chasse « aux éventuels avantages excessifs » à un ex-député socialiste René Dosière, a-t-on besoin d’un chargé de mission pour ça ? Et François Bayrou de déclarer « Les Français en sont venus à penser que les politiques s’en mettaient plein les poches, qu’il profitait de la situation, que c’était une gabegie d’argent public ». 

Effectivement, les Français le pensent à juste raison, quand on apprend notamment par la Cour des Comptes le 25 août dernier, qu’un Maire des Bouches-du-Rhône d’une ville de 12.000 habitants dépensait allègrement du champagne des plus côtés, des séjours en hôtels quatre étoiles avec spa, des restaurants gastronomiques etc. (Le Figaro du 29 août).

Mais le pire de tout, c’est de savoir que notre donneur de leçon national, par un arrêté municipal du 28 juillet 2025, a lancé les procédures administratives pour faire rénover son bureau à la mairie de Pau, pour 40.000 euros, avec l’argent du contribuable. Après le fauteuil de Monsieur Larcher, le bureau de Monsieur Bayrou.

On m’objectera que 40.000 euros de plus ou de moins, ne changeront rien à la dette française peu ou prou fixée actuellement à 3.345,8 milliards d’euros, soit 114% du Pib. Certes, mais en politique tout est affaire de symboles, de principes, et l’honnêteté la plus élémentaire commence à faire appliquer à soi-même, ce que l’on demande avec virulence aux autres. On ne peut pas décemment clamer urbi et orbi que les Français doivent faire des efforts douloureux, et ne pas s’efforcer à ce principe simple de ne pas dépenser l’argent public que l’on n’a pas, d’autant que les rémunérations diverses et variées de nos hommes politiques sont très loin d’être ridicules, sinon même souvent scandaleuses, si l’on tient compte de tous les avantages environnants, qui perdurent pour certains bien au-delà des fonctions exercées.

Cette affaire est plus que symptomatique de la désinvolture de nos dirigeants. Car ce sont eux les premiers responsables de la situation financière désastreuse de la France. Par la même occasion, on apprend aussi que la bonne ville de Pau est surendettée, sa dette étant passée de 60 millions d’euros fin 2014, date à laquelle François Bayrou s’est installé dans le fauteuil de maire, à 111 millions d’euros fin 2023, soit 1.440 euros de dette par habitants.

Un député facétieux vient bien à propos de faire remarquer, qu’en juillet, François Bayrou n’était pas en vacances, car il feuilletait les catalogues des matériaux de rénovation de bureaux.  

Pourtant, en même temps qu’il signait les devis, François Bayrou n’avait de cesse de nous annoncer « la catastrophe qui vient », osant même demander aux responsables politiques « de montrer l’exemple en réduisant leur train de vie ». De qui se moque-t-on, sinon des Français ?  En tout cas, tout semble indiquer que Monsieur le Premier ministre a grande hâte de retrouver son bureau palois définitivement.   

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lundi, 25 août 2025

Les énormes contradictions et hypocrisies des instances officielles juives en France

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Michel Festivi 

Lorsque l’on veut lutter contre un ennemi qui souhaite votre mort ou votre destruction, il faut viser au cœur, et ne pas se tromper de cible et faire des amalgames spécieux voire hypocrites. Il s’agit d’y voir clair et ne pas se fourvoyer et égarer sa propre communauté. Or c’est exactement ce qui se passe actuellement avec la plupart des instances officielles juives en France, vis-à-vis de la montée inexorable de l’antisémitisme, directement et uniquement liée à l’islamisme galopant et à ses relais, l’ultra-gauche, l’extrême-gauche, LFI notamment.

Ces derniers jours, devant l’énorme prolifération d’actes antisémites de toutes natures, visant au quotidien les juifs vivant en France, les diverses autorités juives se sont répandues sur de nombreuses chaînes de télévision, pour, à juste titre, les dénoncer. C’est ainsi que l’on a pu entendre des rabbins, des membres du CRIF, du Consistoire, des Synagogues, se relayer pour sonner l’alerte. C’est très louable, à condition d’être cohérent, or ce n’est absolument pas le cas de la plupart de ces institutions et personnalités, qui continuent à assimiler dans un même opprobre falsificateur, LFI et le RN ou Reconquête.

On se souvient que toutes, je dis bien toutes les organisations juives de France, avaient appelé sans distinction aucune à faire barrage tant à LFI qu’au RN et aux « extrêmes », lors des élections législatives de juillet 2024, donc en réalité, implicitement à soutenir LFI. Gabriel Attal, Elisabeth Borne avaient été le fer de lance de cette propagande, relayée par toute la gauche, la macronie, les centristes, la plupart des LR et toutes les cliques des bien-pensants. On a vu ce qu’il en est advenu, jamais LFI n’eut un groupe aussi important, et le RN promis après le premier tour à une majorité au moins relative, a dû en démordre en partie.

Au final, le résultat de cette tartuferie fut que l’antisémitisme s’est décuplé en France depuis comme jamais, tous les jours un ou plusieurs actes antisémites sont à déplorer. Seul Serge Klarsfeld, puis son fils Arnaud, eurent le courage de dénoncer cela et de dire clairement, qu’au deuxième tour, entre un LFI et un RN, ils voteraient RN. Ils furent insultés, même par des membres de leur propre communauté. Dès lors les gesticulations que l’on a pu voir sur les télévisions ce week-end, seront totalement vaines et mêmes singulièrement inefficaces, si elles continuent sur ces errements mortifères. Ne pas dénoncer le seul antisémitisme qui soit, c’est-à-dire celui de l’extrême gauche révolutionnaire française, en faisant de faux amalgames avec le RN ou les extrêmes « d’où qu’ils viennent », est une lâcheté, une hypocrisie infinie. Faire mordre la poussière à LFI et à tous ses soutiens d’où qu’ils viennent, par tous les moyens possibles, est capital.

Ces mêmes grandes consciences me font penser, mutatis mutandis, aux propos que tenaient les pacifistes bêlants des années 1970/1980, assimilant les USA et l’URSS dans une même confusion idéologique, alors que c’étaient clairement les chars du Pacte de Varsovie et les SS20 qui menaçaient nos pays et nos libertés, et que les goulags fleurissaient par milliers en Russie soviétique, encore à la fin des années 1980. Se tromper d’ennemi est la pire des choses qui soit, c’est être aveugle et sourd.

Mais au nom du politiquement correct et du "pas d’amalgame", les instances officielles juives en France bernent leurs coreligionnaires et les Français. Néanmoins je pense que beaucoup de nos compatriotes de confession juive ou pas, ne se laissent pas mystifier par ces manœuvres politiciennes et misérables. Ne pas voir ce qui doit être vu et qui crève les yeux est une malédiction. Comme le disait Péguy : « Il faut toujours dire ce que l’on voit : surtout il faut toujours, ce qui est plus difficile, voir ce que l’on voit ». Ces lignes de Notre Jeunesse ont plus de cent ans, elles sont intemporelles. Puissent certains s’en rappeler et changer clairement de cap, puissent les Français l’avoir en permanence à l’esprit. 

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jeudi, 21 août 2025

Honneur à un maire qui a érigé une stèle aux victimes du communisme

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Michel Festivi 

Le maire Les Républicains de Saint-Raphaël (83), Frédéric Masquelier, vient d’annoncer qu’il allait dévoiler le 23 août prochain, une stèle en mémoire aux victimes du communisme, car a-t-il très justement souligné « Aucun régime communiste n’a existé sans violence ». Il faut encourager fortement ces d’initiatives et espérer que d’autres communes de France suivront cette voie. Car il est une vérité absolue, le communisme a assassiné bien plus et plus longtemps que le nazisme, et le communisme continue de tuer encore de par le monde : à Cuba, au Vietnam, au Laos, au Nicaragua, au Venezuela, et bien sûr en Corée du Nord, véritable enfer rouge, et en Chine populaire, car nonobstant une économie dite de marché, la Chine continentale est communiste et emprisonne son peuple, martyrisant durement ses opposants

Le Maire de Saint Raphaël est tellement dans le vrai, que des instances aussi peu insoupçonnables d’anticommunisme primaire comme le Conseil de l’Europe réuni à Strasbourg, avait en 2006 par 99 voix pour, contre 42 voix et 12 abstentions, voté « une condamnation internationale des crimes des régimes communistes totalitaires », sur le rapport d’un député Suédois, Göran Lindblad, alors représentant du groupe PPE. Bien sûr les délégués des pays de l’Est furent en pointe dans ce combat, et les élus communistes votèrent contre.

En septembre 2019, le parlement européen avait adopté une résolution quelque peu similaire, en plaçant officiellement, ce qui avait fait sortir de leurs gonds toutes les gauches et les extrêmes gauches : le nazisme et le communisme. Cette résolution rappelait d’ailleurs officiellement, le texte précédent de 2006 du Conseil de l’Europe. Elle mit directement en cause l’accord Hitler/Staline du 23 août 1939 et ses conséquences mortifères pour l’ensemble de nos nations. Elle rappela que pendant plus de 45 ans, les pays de l’Europe de l’Est étaient restés sous le joug communiste, et qu’aucun procès ou devoir de mémoire digne de ce nom n’a été entrepris contre le communisme, contrairement au nazisme, c’est clairement édicté dans ce document officiel.

Ce devoir indispensable de mémoire, le maire de Saint Raphaël l’a entrepris concrètement sur le terrain, il est important de le faire savoir. Car aussitôt nos communistes « français » ont poussé des cris d’orfraie, en fustigeant cette initiative, demandant des preuves des crimes du communisme. Quelle ignominie. ! Il suffit d’un mot de les renvoyer à l’étude du Livre noir du communisme, dirigé par Stéphane Courtois, publié en 1987, qui avec ses nombreux contributeurs avait fait un point plus que précis sur les 100 millions de morts du communisme, chiffres qui n’ont jamais été démenti scientifiquement, sauf par des injures. Ce livre a connu un succès planétaire, notamment dans les anciennes « démocraties populaires ».

Je renvoie aussi nos communistes « français » et tous leurs soutiens de la gauche et de l’extrême gauche à la remarquable trilogie de Thierry Wolton, Une histoire mondiale du communisme, les Bourreaux, Les victimes, les complices, publiés chez Grasset à partir de 2015. Tout y est aussi tragiquement disséqué par le menu. Les communistes « français » y trouveront toutes les réponses qu’ils souhaitent à la véracité de leurs crimes, qui perdurent, comme je le répète, car l’idéologie mortifère communiste n’est pas finie et persiste toujours et encore à faire des ravages, de par le monde, et conserve de nombreux soutiens en France même, chez les centristes, certains gaullistes et le macronisme.

Pourtant le PC « F » a trahi la France et les français depuis sa création fin 1920, et jusqu’à aujourd’hui encore. C’est ce que j’avais expliqué, après bien d’autres, dans mon livre paru l’an passé chez Dualpha, La désinformation autour du Parti communiste « français », avec en sous-titre, Manipulations, trahisons, constructions de mensonges, soutiens aux pires tyrans, histoire et actualités. Mais les mensonges communistes ont un poids énorme dans la vie politique française. Un seul exemple, l’affabulation absolue des 75000 fusillés, dont on sait aujourd’hui, scientifiquement, qu’il y a eu en France environ 4500 fusillés dont peut-être une moitié pouvait se réclamer du communisme. Mais le pire dans cette mystification absolue, c’est que la plupart des fusillés « communistes », ont été en réalité fusillés comme otages et non comme résistants, car ils n’avaient jamais entrepris le moindre acte de résistance contre les Allemands, ayant été arrêtés par la police française avant le 22 juin 1941, pour soutien à Staline et au Pacte germano-soviétique ce qui en faisaient ipso facto des alliés des nazis, à l’image de Guy Môquet ou de Pierre Sémard. Dans ce livre, j’indique également que Georges Guingouin n’avait jamais fait aucun acte de résistance avant la fin de l’année 1941, et qu’il avait soutenu à fond le Pacte Hitler/Staline dans le Limousin, textes et écrits à l’appui, tout comme Marcel Paul d’ailleurs le tortionnaire sélectionneur de Buchenwald.

Il est impératif de souligner et d’encourager toutes ces initiatives, d’où qu’elles viennent, sur le rappel permanent des crimes et des mensonges du communisme. C’est une nécessité vitale pour la Vérité et contre les affabulations officielles qui empoisonnent notre vie politique.  

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mardi, 12 août 2025

Un entretien avec Michel Festivi sur le site Le Nouveau Présent sur son livre :" Les griffes de Staline sur l’Espagne républicaine (1936/1939)"

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Source : Le Nouveau Présent cliquez ici

Entretien avec Michel Festivi, ancien avocat, vient de publier aux éditions Dualpha, dans la collection « Vérités pour l’Histoire » dirigée par Philippe Randa, Les griffes de Staline sur l’Espagne républicaine (1936/1939), avec une préface de Pio Moa, le grand historien espagnol de la guerre civile.

(Propos recueillis par Fabrice Dutilleul)

C’est votre 4e ouvrage sur l’histoire de la IIe république espagnole et la guerre civile qui frappa durement ce pays ; que sous-entend l’expression imagée de votre titre « Les griffes de Staline » ?

Dans cet ouvrage, je m’emploie à expliquer pourquoi et comment, à partir du mois de septembre 1936 – les combats de la guerre civile reprirent le 18 juillet 1936 – Staline, le NKVD et les hommes de la IIIe internationale, se sont petit à petit implantés dans la zone dénommée fallacieusement « républicaine », pour arriver à en prendre totalement le contrôle, en mobilisant le ban et l’arrière-ban du communisme international. Mais, je démontre que cela n’a été rendu possible que par l’attitude récurrente des gauches espagnoles : depuis le début des années 1930, celles-ci s’étaient bolchevisées, avaient multiplié les violences et les crimes politiques, les fraudes électorales, les attaques contre le régime et la constitution républicaine de la IIe république, n’hésitant pas à prendre les armes contre les institutions (octobre 1934 par exemple), quand un gouvernement ne leur convenait pas, et tout cela pour tenter d’établir en Espagne un régime de type soviétique, les preuves abondent.

Quelles ont été les manœuvres politiques et militaires qui ont permis aux communistes soviétiques de s’emparer de l’Espagne dite « républicaine » ?

Le terrain ayant été largement préparé par les socialistes et communistes espagnols, ainsi que les gauches « républicaines », celles de Manuel Azaña par exemple, Staline et ses hommes se sont d’abord appropriés une très grande partie des réserves d’or de la Banque d’Espagne (Madrid étant inclus dans la zone révolutionnaire), avec la complicité du gouvernement socialo-communiste de Largo Caballero et Juan Negrin, et ce dès octobre 1936 ; puis, avec le concours des Brigades internationales totalement soviétisées et qui sont arrivées en novembre 1936, ils leurs ont été facile de dominer les milices populaires. Staline faisait bien sûr distribuer les armes qu’il livrait, d’abord à ceux qui le soutenaient, socialistes et communistes. Ayant l’or espagnol entre ses mains, il était devenu le maître de la zone milicienne et imposait sa loi ; ce fut alors un chantage permanent. Ce fut aussi pour l’URSS une opération des plus rentables.

Comment s’y est-il pris pour vaincre les marxistes antistaliniens et les anarchistes qui le concurrençaient ?

Les staliniens vont les anéantir comme en URSS dans les années 1920, par les techniques immuables de la propagande, puis de la délation, du chantage, grâce aux milliers d’agents du NKVD qui vont arriver en Espagne. Cette guerre sera sanglante, et finalement les staliniens auront le dessus en mai et juin 1937. Ce fut comme le déclarera Julian Gorkin, un des chefs du POUM « du cannibalisme politique ». Des tchékas communistes et socialistes se constituèrent partout, dans lesquelles les militants anarchistes et poumistes furent emprisonnés, torturés puis liquidés.

Quels furent les buts géopolitiques de Staline en Espagne ?

Staline avançait en Espagne rouge avec une prudence de sioux. Il émit de multiples écrans de fumées, des paravents, pour ne pas apparaître officiellement dominant les gouvernements révolutionnaires espagnols qui étaient entre ses griffes, et ainsi ne pas affoler les démocraties occidentales, comme l’écrira l’historien britannique Burnett Bolloten, il appliquait la politique « du grand camouflage ». Si les révolutionnaires espagnols l’avaient emporté, Staline aurait eu un solide point d’appui en Méditerranée. Ce ne fut pas le cas.

La France du Front populaire, aida-t-elle les gouvernements espagnols dits « républicains » ?

Malgré l’officielle politique de non-intervention signée à Londres le 23 août 1936, tant que dura le Front populaire en France, le gouvernement aida massivement les rouges d’Espagne. Socialistes et communistes français s’associèrent dans cette tâche. Des ministres comme Pierre Cot, ministre de l’air, organisèrent des envois d’armes, de matériels, d’avions, dépouillant ainsi la France d’un armement qui lui fit grandement défaut en mai-juin 1940. Les archives établissent les complicités actives de Vincent Auriol, ministre des finances de Léon Blum, ou celle d’Yvon Delbos ministre des affaires étrangères de Blum.

Au-delà de l’Histoire, quelles leçons politiques peut-on tirer de ce conflit ?

La rébellion de juillet 1936, la sublevacion, comme le disent les Espagnols, ne fut qu’une légitime défense face à l’oppression politique et sociale des gauches espagnoles qui emmenaient le pays à devenir un satellite soviétique, avec toutes les conséquences que cela aurait pu comporter, je cite de très nombreux témoins qui en attestent formellement. Si les nationaux avaient été vaincus, l’Espagne serait devenue une colonie soviétique, un premier essai de « démocratie populaire », selon l’expression de Julian Gorkin.

Comment êtes-vous parvenu à obtenir une préface de Pio Moa, l’un des plus célèbres historiens espagnols de cette période ?

J’ai rencontré à trois reprises Pio Moa, chez lui à Madrid. De nos entretiens, j’ai appris énormément de choses. J’ai lu la plupart de ses livres, soit celui publié en France, Les mythes de la guerre d’Espagne, et ceux aussi publiés uniquement en Espagne, comme son histoire du PSOE. Il m’a accordé plusieurs entretiens qui ont été publiés notamment par la Revue d’Histoire Européenne, dirigée par Guillaume Fiquet.

Les griffes de Staline sur l’Espagne républicaine (1936/1939), Michel Festiviéditions Dualpha, collection « Vérités pour l’Histoire », Préface de Pio Moa, 272 pages, 33,00 €. Pour commander ce livre, cliquez ici.

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samedi, 09 août 2025

La Cathédrale de Cordoue, qui vient de subir un incendie, n’est plus une mosquée

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Michel Festivi 

Tous les journaux, successivement, comme des ânes bâtés, viennent répéter les uns après les autres, qu’un incendie s’est produit « dans la Cathédrale-mosquée » de Cordoue. On parle même le plus souvent de « mosquée-cathédrale », ce qui est une hérésie absolue. Un monument religieux, ne peut pas être à la fois une mosquée et une Cathédrale, c’est totalement antinomique, quoiqu’en pense nos instances religieuses décérébrées de l’après Vatican II.

Au contraire, employer ce terme de « mosquée-cathédrale », c’est faire le jeu des musulmans et des islamistes, qui revendiquent Cordoue, comme leur appartenant, comme ils revendiquent l’Alhambra de Grenade. Ne rentrons pas dans leur jeu. Les mots ont un sens et les islamistes savent parfaitement en user et en abuser.

Le nom officiel de ce bâtiment religieux et plus que symbolique, est la Cathédrale Notre-Dame-de-l’Assomption, or même l’Église dite catholique n’emploie plus ce terme, par syncrétisme des plus ridicules. Au départ, comme souvent, sur ce site fut construit un temple romain pour Janus, qui est devenu une Basilique chrétienne au IVe siècle, du temps de la monarchie wisigothique, bien avant l’arrivée des arabo-berbères en Ibérie. Il s’agissait de l’Église Sainte-Marie, devenue Basilique au IVe siècle.

En 786, alors que les sbires de Tariq avaient envahi l’Espagne en 711, commença la construction, au lieu et place de la Basilique, de la mosquée de Cordoue, par les Omeyyades. Lorsque les chrétiens de la Reconquête sous l’égide de Ferdinand III de Castille, reprirent définitivement Cordoue en 1236, plus de deux siècles avant Grenade, ils firent construire à partir des bâtiments de la moquée, une Cathédrale, puis érigèrent au début du XVIe siècle une chapelle majeure, qui se distinguait des autres chapelles plus anciennes, établies le long des quatre murs d’enceinte de l’édifice, lui donnant un caractère exceptionnel. Depuis cette date, c’est la Cathédrale du diocèse de Cordoue, n’en déplaisent à tous les tenants d’un prêchi-prêcha des plus abscons.

D’ailleurs, les musulmans, n’hésitèrent pas à expulser et à exproprier plus de la moitié des plus grandes Églises de Cordoue à leur arrivée. Ensuite, toutes les Églises intra-muros seront détruites. Cette mosquée, qui fut agrandie à trois reprises était immense, près de 23 000 km2, devant la plus grande mosquée du monde après celle de La Mecque.

Aujourd’hui et depuis plus de huit siècles, c’est une Cathédrale. Car les mots ont un sens, ce sont des armes au niveau des idées et du sens de l’histoire.

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dimanche, 27 juillet 2025

Un nouveau scandale chez Moscovici : La cour des comptes vous épingle, vous êtes embauché !

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Michel Festivi 

La nomination scandaleuse de Najat Vallaud-Belkacem a provoqué légitimement un beau chahut, et Pierre Moscovici son président, a cru devoir s’expliquer et a multiplié les imprécations des plus douteuses, reprenant la thèse éculée du soi-disant racisme ou machisme des ses contradicteurs, alors que tous les commentateurs avisés, dont j’ai fait partie, ont mis en avant l’incompétence de la candidate en matière économique et financière et que le fait que la « commission », qui l’avait agréée était tout sauf indépendante, nonobstant les vaines explications du président Moscovici, qui comme tout argument spécieux, prétendait qu’il n’avait pas fait partie de la commission ad ’hoc qui l’avait recrutée, ou qu’il était sorti au moment des délibération, personne n’en a été dupe. Najat Vallaud-Belkacem n’a passé aucun concours, comme elle l’a claironnée, et elle a été cooptée par l’entre-soi pour de basses raisons politiciennes, tout le monde l’a bien compris.

Il semblerait que Najat Vallaud-Belkacem pourrait aussi cumuler son poste, avec celui de conseiller régional Auvergne-Rhône-Alpes et celle de présidente de France Terre d’asile, ce qui apparaît être une confusion des genres pouvant conduire à des dépendances coupables, pour un magistrat financier, qui est censé être d’une insoupçonnable probité. Comment peut-on l’être, si l’on est autorisé à occuper d’autres fonctions politiques ? Mais pour Moscovici, cela n’a strictement aucune importance.

Mais le scandale n’est pas fini. On vient d’apprendre que la même Cour a, par décret du 26 mars 2025, agréé un dénommé Philippe Gustin, nommé conseiller-maître, ex-directeur de cabinet de Sébastien Lecornu, macroniste ministre des Armées et qui avait dans son giron alors les Outre-mer. Or ce Philippe Gustin, selon Mediapart, a lui-même été épinglé en son temps par la Cour des comptes. Dans un rapport couvrant la période 2017-2020, elle a mis en évidence la dérive budgétaire au sein du ministère des Outre-mer. Moscovici aurait assuré à Mediapart, que Gustin n’aurait pas été associé « aux dossiers sur lesquels il pourrait être « conflicté » (sic et resic) et qu’il n’interviendrait pas sur ses anciens domaines d’activité, dans un souci de neutralité institutionnelle ». On le voit un président de la Cour des comptes, se permet d’écrire un français des plus laborieux et improbable. Et pour justifier l’injustifiable, Pierre Moscovici a émis un argument des plus imparables, mais qui sonne faux. Dès lors avoir des dossiers chauds, permet plus que jamais d’être recruté, surtout si l’on est de gauche ! De plus, les arguties de Moscovici sont totalement inopérantes, puisque justement, le directeur de cabinet semble être à l’origine de ces dérives financières et règlementaires, selon la même Cour des comptes. Le président déjugerait-il ses propres inspecteurs ?

Comme l’écrit l’excellent site Boulevard Voltaire « Encore un ! La Cour des comptes, éternel refuge des copains ». Effectivement, Pierre Moscovici, fait partie de ces éternels donneurs de leçons, alors qu’ils sont les plus mal placés pour cela. Car Pierre Moscovici, fut le ministre de l’Économie et des Finances de François Hollande, après avoir été son directeur de campagne. Recasé au parlement européen, comme commissaire aux Affaires économiques et financières et à la fiscalité, il a été nommé par Macron, le Mozart de la Finance, à la Présidence de la Cour des comptes en 2020.

Cette nouvelle illustration « de la république des copains », comme le précise Marianne, le 23 juillet dernier, est très problématique pour le macronisme, qui prétendait changer la manière de faire de la politique. Que disait la Cour des comptes s’agissant notamment de Philippe Gustin « plusieurs collaborateurs du ministre (directeur de cabinet, directeur adjoint, chef de cabinet, chef de bureau de cabinet et son adjoint) ont ainsi reçu délégation pour engager des dépenses sans limite du montant ni de nature. Cette latitude, cumulée à la distribution relativement large des cartes d’achat au sein du cabinet et du bureau du cabinet, a conduit à la confusion des responsabilités et à la dilution des contrôles sur l’opportunité et la régularité des dépenses ». La cour avait dénoncé l’attribution au directeur de cabinet d’un véhicule de catégorie supérieure à celle prescrite, ainsi que l’obtention d’un appartement de fonction pour nécessité de service. Ce sont sans doute ces « qualités » de bon gestionnaire, qui ont permis à Philippe Gustin d’atterrir à la Cour des comptes. Pendant ce temps, le gouvernement exige des français qu’ils fassent des sacrifices.

Les Français ont oublié que Moscovici avait été le responsable d’une hausse fiscale de 52 milliards d’euros en deux ans (2012-2013), saignant les classes moyennes comme jamais, et participant déjà, à la hausse vertigineuse du dérapage budgétaire. Ce sont effectivement les Français qui sont « conflictés ».

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mardi, 22 juillet 2025

Les élites mondialisées narguent le commun des mortels, vérités dans le VIe arrondissement, erreur au-delà

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Michel Festivi 

On le sait, les bobos gauchistes voire islamogauchistes, se moquent du peuple, des « sans-dents », des ploucs, des beaufs. La crise des gilets jaunes l’a amplement révélé. Mais les bornes de l’ignoble viennent d’être franchies dans le très chic et très à gauche VIe arrondissement de Paris.

Une supérette entend s’implanter à la place d’un magasin de jouets qui a fermé, lieu aussi avant d’un ancien garage, et ce au coin des rues Vavin et Bréa, à proximité du jardin du Luxembourg. Aussitôt une levée de boucliers est intervenue et une pétition a été lancée, par des habitants de ce quartier d’ultra riches, mais de gauche, pour empêcher cette arrivée.

On y retrouve pèle- mêle, Catherine Frot, Alain Souchon et sa famille, Jacques Toubon, une avocate, Sylvie Topaloff, le couple Finkielkraut, le dirigeant de Presse Denis Olivennes, bref que du beau monde. Ces bonnes âmes entendent préserver « l’âme de leur quartier », leur cadre de vie, « les risques non négligeables » pour leur sécurité, les accumulations de déchets, les entraves à la circulation, un afflux de véhicules, de livraisons et de pollution, diantre ! Et même des mendiants, quelle horreur.

Comme l’a ironiquement mais judicieusement fait remarquer une internaute : « À Paris VIe on vote Nouveau Front populaire, mais on ne veut pas de superette, cela fait trop peuple ». Effectivement, la députée socialiste de la circonscription, présentée par le Nouveau front populaire, donc avec l’aval de toute la gauche et de LFI, Céline Hervieu n’a pas hésité à twitter : « Dans le VIe on est différent, on a envie de garder nos spécificités, l’accès au beau, une qualité de vie ». Le président de l’association des commerçants locaux Simon Benbaruk n’a pas eu honte de déclarer quant à lui au journal Le Monde : « La police vient dès qu’on l’appelle. Quand on est à plus de 20.000 euros le mètre carré, on n’a pas envie d’avoir de la racaille en bas de chez soi ». Ces pétitions ont reçu également l’approbation d’un banquier, fondateur de Dexia, Pierre-Richard Defays, quant à Ruth Elkrief, elle a contesté avoir signé cette pétition.

Le maire LR de l’arrondissement, Jean-Pierre Lecoq, qui a autorisé les travaux, a eu la très bonne réaction : « Une grande partie des pétitionnaires (1.690 environ), ont bossé ou bossent dans la finance. Ils ont contribué à financiariser l’économie et donc à tuer les commerces de proximités les moins rentables. C’est un village d’enfants gâtés, qui croient que tout leur appartient ».

Moi, naïvement, je pose une seule question. Comment se comporteraient ces bobos gauchistes, vis-à-vis de ceux qui au fin fond de la Creuse, de l’Indre, du Cantal, de la Bretagne ou de la Nièvre, refuseraient pour de hautes raisons de sécurité, l’implantation dans leurs villages d’un centre de rétention d’immigrés par exemple. Imaginons une seule seconde, je dis bien imaginons, ce que ces habitants du VIe arrondissement diraient. Immédiatement, ils seraient traités de « racistes », de « fachos », d’immondes sectaires, et ils seraient voués et cloués au pilori.

Comment réagirait Madame Céline Hervieu et Monsieur Denis Olivennes ? Que dirait Monsieur Bruno Segré, ancien journaliste économique, qui a lancé cette pétition ? Les opposants à cette supérette invoqueraient des risques non négligeables pour la sécurité. Les habitants du VIe arrondissement ont droit eux à la sécurité, mais pas les autres.

Que dirait toute la clique bobos si les braves pékins de franchouillards du fin fond de leur province, alléguaient, eux, comme le fait Céline Hervieu : « on est différent, on a envie de garder nos spécificités, l’accès au beau, une qualité de vie », cette députée socialiste trentenaire, psychologue clinicienne comme l’indique l’Humanité, qui la qualifie de sociale-démocrate ? L’ouverture est prévue pour le 21 août, en principe.

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dimanche, 20 juillet 2025

La Ripoublique des copains et des coquins, l’exemple de la Cour des comptes

La création de la Cour des Comptes (16 septembre 1807) - napoleon.org

Michel Festivi

La nomination de Najat Vallaud-Belkacem (NVB), ne passe décidemment pas, et à juste titre. Devant les critiques plus que légitimes de cette arrivée programmée, la gauche a ressorti les incantations grossières et primaires dont elle a l’habitude. Carole Delga, la très socialiste présidente de la région Occitanie a cru devoir traiter ceux qui s’interrogeaient justement sur les qualités de NVB pour occuper ce poste, de « racistes », circulez, il n’y a rien à voir, injurier et ostraciser sont leurs deux mamelles. Pourtant, Le Canard, enchaîné, qui n’est pas à proprement parlé « raciste » me semble-t-il, a suggéré que l’ancienne ministre de l’Éducation nationale, qui n’avait pas brillé par ses performances, aurait bénéficié d’un marchandage entre François Bayrou et les socialistes, pour éviter la censure en septembre, n’oublions pas que le mari de la nominée est patron des députés socialistes.

Comme le titre l’excellent article de Paul Sugy, dans Le Figaro du 19 juillet : « La Cour des comptes, cimetière des éléphants socialiste, où Pierre Moscovici fait régner la loi de la jungle ». Car il n’y a pas que le cas très douteux de NVB, Paul Sugy rappelle que le Président Moscovici s’est entouré de nombreux socialistes, depuis sa nomination.

Paul Sugy fait judicieusement ressortir, que Pierre Moscovici nous prend pour des perdreaux de l’année. En réalité, les membres de la commission qui ont procédé à l’audition des impétrants et donc à celle de NVB, ont tous été choisis par le Président, soit directement, soit par son entourage proche. Donc le fait que Pierre Moscovici, ne présidait pas dans cette commission, n’a strictement aucune importance, contrairement à ses allégations fallacieuses. L’ombre du patron a plané sur la commission, c’est plus que certain.

D’autre part, les membres de cette commission avaient des accointances étroites avec NVB. On va y retrouver par exemple, l’ancien directeur adjoint de cabinet de Geneviève Fioraso, qui fut ministre en même temps que NVB, ou encore un ancien inspecteur de l’Éducation nationale. Mais NVB n’est pas la seule socialiste à avoir eu les faveurs de Pierre Moscovici. C’est ainsi que Vincent Peillon, Agnès Buzyn, ou encore Valérie Rabault ont rejoint l’institution de la rue Cambon.

Par ailleurs, quelles qualités spécifiques, financières et économiques, NVB peut-elle faire valoir à ce poste, elle qui par deux fois a échoué au concours de l’ENA, aucune bien évidemment. Car Pierre Moscovici a mis en place depuis 2020, toutes une série de mesures, qui renforcent l’entre-soi. Il a imposé, contre l’avis de nombreux magistrats de la Cour, Une Charte sur la diversité et l’inclusion, ce qui constitue une rupture d’égalité entre les candidats, comme l’a souligné un magistrat de la Cour au Figaro.

Alors que depuis 1970, un usage constant imposé par Michel Debré, voulait que l’on nomme chaque année, un officier supérieur apportant à la Cour rigueur et discipline de travail, en 2022 Pierre Moscovici a supprimé cette possibilité, s’étant aperçu qu’un membre de la Cour, ancien militaire se présentait à des élections pour le parti Reconquête !. L’article du Figaro fait état d’un témoignage d’un membre de la Cour qui indique : « Si vous êtes étiqueté comme étant de droite, c’est plus difficile d’obtenir une promotion, alors que normalement, elles se font à l’ancienneté ». On s’en serait douté !

Ce parachutage de « la république des copains », comme l’a mis en exergue le JDD, d’une personnalité socialiste, épouse du patron des députés socialistes ne passe pas inaperçu. Contrairement à ce qu’elle a claironné sur X, elle n’a nullement passé un « concours », mais a été cooptée, c’est totalement différent.

Le RN est monté franchement au créneau contre cette décision, contrairement à LR. On notera que NVB occupe des fonctions à la région Auvergne-Rhône-Alpes de Mr Wauquiez. Thomas Ménagé, député RN du Loiret fustige : « Félicitations à NVB, qui intègre la Cour des comptes... en ayant passé un concours qui n’existe pas » ; Jean-Philippe Tanguy entend avec les députés RN de la commission des finances, porter un recours devant le Conseil d’État : « la république des copines et des coquins ça suffit ! » ; Hélène Laporte, autre député RN : « elle a été parachutée par François Bayrou ».

Quant à Sarah Knafo, magistrat en disponibilité à la Cour des comptes, pour avoir réussi, elle, l’ENA, elle a twitté devant cette nomination des plus scandaleuses : « Pourquoi ? Quelles compétences pour mériter d’entrer dans cette si belle institution ? Quel concours ? ».

Pierre Moscovici reste droit dans ses bottes. Il ose encore nous prendre pour des charlots. « Je ne suis pas son copain, j’ai été son collègue. Elle a passé une procédure de recrutement et a été retenue par une commission indépendante », comme aurait dit mon père « mon œil ! ». La commission a été tout sauf indépendante puisqu’elle émane de la Cour des comptes elle-même, il aurait fallu une commission composée de personnes qualifiées, extérieures à la Cour pour parler d’indépendance. Et de plus le fait que Pierre Moscovici a été le collègue au gouvernement socialiste de NVB, et de plus, dans le même parti politique, le PS, entache totalement cette nomination. 

Comme l’a indiqué Matthias Renault, député RN de la Somme : « Est-ce une offrande au Parti socialiste pour l’amadouer à l’approche d’une motion de censure ? Cette nomination "sur proposition du Premier ministre" est honteuse ». Nous aurons peut-être la réponse cet automne ?

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vendredi, 18 juillet 2025

Éric Woerth : dénigrer les victimes de l’immigration et nier le réel

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Michel Festivi 

Lors de sa dernière allocution sur la dette et les nouveaux impôts qui nous sont promis, le faisant fonction de Premier ministre n’a pas eu un mot un seul sur le coût de l’immigration. Comme le proclamait Jean-Jacques Rousseau dans son discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes « écartons les faits, car ils ne touchent point à la question », nos politiciens d’aujourd’hui, préfèrent aussi écarter les faits pour ne pas se confronter au réel. Effectivement, dans leurs palais républicains, payés grassement par nos impôts, avec leurs chauffeurs et gardes du corps, leurs véhicules blindés rapides, leurs prébendes, ils peuvent se le permettre eux, de nier le réel, pas les Français.

Dénier toujours et encore la vérité abrupte, permet toutes les perfidies politiques et intellectuelles et les tromperies les plus monumentales. C’est le cas notamment d’Éric Woerth, député macroniste de l’Oise, ancien, président de la commission des finances et ancien ministre du budget sarkoziste qui est passé du RPR à LR à Ensemble. Invité d’Europe 1, il y a quelques jours, il a démagogiquement affirmé péremptoirement : « l’immigration a un coût zéro », rajoutant lâchement : « il n’y a pas de majorité pour voter quoique ce soit sur l’immigration », effectivement, ne rien faire, ne rien tenter de faire, permet toutes les abdications munichoises. Car des propositions de lois qui auraient pu être salvatrices, ont été proposées, refusées par les LR canal historique et les macroniens.

En cela, Éric Woerth rejoint les démonstrations fumeuses de Terra Nova, site gauchiste à souhait. Pourtant, l’observatoire français de l’immigration et de la démographie, balayait les arguments woertistes en retenant que le coût de l’immigration représentait 3,4% du PIB, soit 100 milliards d’euros par an, ce qui est considérable. En cause notamment, le faible taux d’emploi des immigrés en âge de travailler : 62,4% contre 69,5% des natifs, selon des chiffres de 2023. Le pire taux des pays de l’OCDE.

Éric Woerth, ancien secrétaire général de LR, désormais macroniste à fond, a bien sûr totalement oublié qu’il voulut un temps, supprimer le regroupement familial, mesure préconisée par Sarkozy en 2016, alors candidat aux primaires de la droite. Car l’immigration en France a une structure largement familiale, comme l’indique Nicolas Pouvreau-Monti, directeur de l’Observatoire sus visé.

L’Association Contribuables associés dans un document de 2023, constatait que l’immigration engendrait un déficit de 53,9 milliards d’euros par an au minimum, sans compter appréciait-elle « une pénombre de l’immigration », liée à l’immigration illégale et incontrôlée de plus en plus massive. Car les chiffres de l’OCDE, repris par Éric Woerth, sont à analyser avec précision, ce que ne fait par l’ancien expert-comptable et financier de LR. Si l’on englobe, comme le fait l’OCDE dans une analyse en trois étapes (Woerth ne retient que la première), en incluant « l’ensemble des biens et services dont bénéficie la population immigrée, puis l’ensemble des descendants de la première génération, la contribution nette des immigrés devient alors négative pour 33 milliards d’euros en 2018 », selon Jean-Paul Gourévitch qui l’indiquait en 2024, sur le site Atlantico. 

Et Bruno Retailleau, qu’a-t-il dit suite à cette eau de rose répandue par François Bayrou ? Très peu de choses en réalité, car il est pieds et poings liés par la solidarité gouvernementale. Il s’est contenté de souhaiter une réforme de l’AME, vœu plus que pieu on en conviendra. Marine le Pen a demandé à François Bayrou de revoir sa copie « car il n’y a aucune économie sur le coût de l’immigration ». Effectivement les impôts vont continuer à s’abattre sur ceux qui travaillent ou qui ont travaillé durement pendant des décennies, pour s’assurer une bien maigre retraite le plus souvent.

Les Français les plus modestes ne seront pas dupes espérons-le. Car ils voient eux leurs hôpitaux plus que saturés, leur système scolaire inefficace, les violences qui décuplent, les services publics qui s’écroulent. Comme le souligne La lettre patriote : « Au fond, Éric Woerth ne défend pas un chiffre, il défend un système. Celui d’un pays tenu par des élites hors sol, prêtes à sacrifier le peuple, sur l’autel de leur idéologie. Et tant pis si les caisses sont vides...le réel attendra ». 

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mardi, 15 juillet 2025

« L’islamo-gauchisme n’existe pas » et l’hypocrisie schizophrénique de Mme Borne

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Michel Festivi 

Dans un pays normal, le ministre des universités qui a proféré de telles inepties sur l’inexistence selon lui, de l’islamo-gauchisme, aurait dû être immédiatement et sur le champ relevé de ses fonctions, dans un pays normal... mais voilà, nous somme en France, pays gouverné par des schizophrènes de la politique.

Jean-Michel Blanquer, l’ancien ministre de l’Éducation dite nationale, celle qui octroie le bac à quasiment 100% des candidats, a réagi en soulignant « dire que l’islamo-gauchisme n’existe pas, c’est un peu comme dire que la Terre n’est pas ronde ». Mais la plus justement en colère, c’est l’anthropologue et chercheuse au CNRS, l’impeccable Florence Bergeaud-Blackler, qui subit dans sa vie, la violence de l’islamo-gauchisme justement, pour l’avoir dénoncé, après l’avoir étudié de très près.

Car elle donne des conférences tant en France comme à l’étranger, sauf dans les universités, où elle est totalement blacklistée par les tenants de cette idéologie mortifère et vampiriste. L’université de Lille l’a interdite de conférence, mais cela, celui qui fait fonction de ministre de l'Enseignement supérieur ne le voit pas et l’ignore.

Le secrétaire général de LR, Othman Nasrou a démenti ce ministricule : « nier la présence de l’islamo-gauchisme dans les universités, c’est jouer le jeu de l’entrisme à un moment où nous devons être intraitable avec ce fléau ».  

Laurent Wauquiez s’est fendu d’une missive au Premier ministre en lui demandant « de clarifier la position du gouvernement », silence radio pour l’instant, qu’attendre d’autre de cet incompétent notoire ? Au demeurant, qu’il le veuille ou pas, Bruno Retailleau participe aussi à cette misérable politique, en étant au gouvernement, du fait justement de la solidarité gouvernementale. J’espère que les Français sauront s’en souvenir, le moment venu.

Mais la plus grande hypocrisie politique est venue de Madame Borne. « Ce courant existe dans la société, donc nécessairement à l’université », a-t-elle affirmé assez mollement sur Radio J, et en faisant le service minimum. Même si elle a mis en cause LFI dans cette prégnance de l’islamo-gauchisme, elle doit se montrer extrêmement prudente. Elle ne prendra strictement aucune mesure pour enrayer cette pieuvre, et elle se contentera de pieuses paroles, qu’elle démentira sans doute dans une autre déclaration.

N'oublions pas que Madame Borne a été élue, en juillet 2024, grâce aux voix de LFI. Dans la 6e circonscription du Calvados, elle avait obtenu au premier tour 28,93% des voix, loin derrière le candidat RN, arrivé en tête avec 36,26%. La candidate LFI-NFP, arrivée troisième avec 23,16% pouvait se maintenir. Or elle a suivi les consignes de Gabriel Attal et de Olivier Faure indiquant en parlant de Madame Borne : « nous allons la sauver » et elle s’est retirée. C’est effectivement ce qui s’est produit, au second tour, le candidat RN ne recueillait que 43,56% et était battu, à cause des voix LFI dont a bénéficié Madame Borne. LFI l’a donc sauvée.

Madame Borne a beau déclarer : « ça fait partie des combats que mènent LFI, notamment pour faire rentrer ces idéologies au sein de l’université et ils ne s’en cachent pas », par son élection même, elle a participé à cette idéologie. Et de plus qu’entreprend-elle pour la contrer ? Rien comme à son habitude. Cela s’appelle de la schizophrénie politique, de l’hypocrisie absolue. 

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dimanche, 13 juillet 2025

La colonisation a ruiné la France et les Français

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Michel Festivi 

Une fois de plus, l’historien Bernard Lugan tape dans le mille. L’un des meilleurs africanistes français, ancien universitaire qui a vécu en Afrique longtemps, publie une excellente lettre mensuelle, L’Afrique réelle, revue sur internet à laquelle on peut s’y abonner à contact@bernard-lugan.com

Le numéro 187 de juillet 2025 est exceptionnel, avec un dossier de 11 pages sur : « le ruineux fardeau colonial », qui démontre que non seulement la France ne s’est pas enrichie avec ses colonies, mais qu’elle s’y est ruinée surtout.

Comme l’avait déjà écrit l’économiste libéral, disciple de Frédéric Bastiat, Gustave de Molinari à la fin du XIXe siècle : « de toutes les entreprises de l’État, la colonisation est celle qui coûte le plus et qui rapporte le moins ». En août 1956, dans Paris-Match, le journaliste Raymond Cartier publia un article retentissant, s’interrogeant s’il n’avait pas mieux : « valu construire à Nevers l’hôpital de Lomé et à Tarbes le lycée de Bobo-Dioulasso ». Il prenait l’exemple de la Hollande, qui privée de son empire colonial dès 1945, connaitra un développement économique considérable, asséchant son Zyudersee et modernisant ses usines. L’Allemagne qui n’eut jamais un immense empire colonial, et plus du tout après 1918, connaîtra une croissance économique des plus fortes entre 1924 et 1929, puis après 1945.

Bernard Lugan donne en outre, l’exemple de Madagascar, aujourd’hui l’un des pays les plus pauvres au monde. Pourtant, en 1960, au moment de son indépendance, il avait reçu de la France 28.000 km de pistes carrossables, 3.000 km de routes bituminées, des centaines d’ouvrages d’art, des lignes de chemin de fer et des aérodromes. La France avait organisé l’agriculture du café, de la vanille, du girofle, de la canne à sucre et du tabac, du coton, du poivre, des arbres fruitiers, de la vigne et de la pomme de terre et développé les rizicultures. Outre les barrages et des industries de transformation des productions agricoles, les ingénieurs des Eaux et Forêts avaient reboisé les hauts plateaux. Bref Madagascar avait son autosuffisance alimentaire garantie et des exportations de riz régulières. On sait ce qu’il en est aujourd’hui.

Bernard Lugan revient sur les travaux de l’économiste Jacques Marseille, Empire colonial et capitalisme français, histoire d’un divorce, ou, l’héritage colonial français, histoire : au-delà des légendes, livres qui démontrent implacablement plusieurs choses :

1°) La France surpayait les productions de son empire africain, qu’elle aurait parfaitement pu acquérir moins cher sur le marché mondial, il en donne plusieurs exemples dans son dossier, notamment le vin algérien et bien d’autres productions.

2°) Les investissements publics, payés par les impôts des français furent considérables, les investissements privés très faibles, sauf pour le plan Constantine en Algérie à partir de 1959, mais les industriels qui s’y lançaient alors étaient subventionnés par l’État, ceci expliquant cela.

3°) Les débouchés des produits des colonies étaient quasiment uniquement pour le marché intérieur de la métropole, payés donc plus cher et cela favorisait de surcroit les industries des secteurs économiques déjà condamnés, prolongeant artificiellement leur survie, aux détriments d’activités novatrices et dynamiques au niveau industriel notamment.

Comme Bernard Lugan le souligne « En 1959, toutes dépenses confondues, l’Algérie engloutissait à elle seule 20% du budget de l’État, soit davantage que les budgets additionnés de l’Éducation nationale, des Travaux publics, des Transports, de la Reconstruction et du logement, de l’Industrie et du commerce.

La France n’a tiré aucune richesse de ses colonies, la meilleure preuve, c’est que son développement économique, s’est produit justement, au moment où elle n’avait plus d’empire colonial. Quant aux soi-disant crimes contre l’humanité et aux génocides, il suffit de rappeler, qu’en Algérie, il y avait moins d’un million d’habitants en 1830, et plus de 10 millions en 1962.

Bernard Lugan ne craint jamais de ferrailler contre les usurpateurs avec une gourmandise non dissimulée. Il traite dans son édito l’exécrable Jean-Michel Apathie : « d’histrion et de faquin », proférant des inepties, et pourfend Emmanuel Macron pour ses délires ahistoriques. Cela ne peut que nous réjouir. 

Le blog de Bernard Lugan cliquez ici

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samedi, 12 juillet 2025

L’AFD se voit accoler l’étoile jaune par les socialistes allemands

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Michel Festivi 

Tous ceux qui suivent la vie politique allemande, savent que l’AFD est un parti très dynamique et qui a le vent en poupe. Lors des dernières élections législatives, elle a fait un tabac, devenant le deuxième parti politique du pays, devant les socialistes du SPD, ce qui n’était jamais arrivé. À chaque élection régionale, elle gagne des électeurs et des élus, surtout dans l’Est du pays. Cela parce qu’elle défend en premier lieu l’Allemagne et les Allemands.

Cela rend fou le système européiste-mondialiste et immigrationiste, qui multiplie à son égard les chausse-trappes juridiques et administratives pour tenter de l’interdire. L’AFD est dans le collimateur des services de renseignements d’outre-Rhin, elle est en permanence obligée de démontrer qu’elle est bien un parti légal et d’ailleurs les millions d’Allemands qui prennent la peine de mettre dans l’urne son bulletin, seraient-il donc tous des parias ?

En Rhénanie-Palatinat, land gouverné par les socialistes du SPD en coalition avec les Verts et les Libéraux, les membres de l’AFD ne pourront plus être fonctionnaires. Cela fait suite à une décision du ministère de l’Intérieur socialiste, Michael Ebling, de cette région l’Ouest de l’Allemagne, du 10 juillet dernier « pour lutter systématiquement contre les ennemis de la Constitution dans la fonction publique ». Les candidats à des postes publics, devront donc assurer dans un questionnaire, qu’ils n’appartiennent à aucune organisation extrémiste, dont l’AFD fait désormais partie.

L’AFD s’est bien sûr insurgée devant un tel scandale démocratique, des plus ahurissants et va sans doute multiplier les recours. La CDU locale plus mollement, mais son représentant a néanmoins condamné cette pratique « Ce que le ministre de l’Intérieur Ebling présente aujourd’hui, relève davantage de la mise en scène que du concret », et ce d’autant que l’AFD, malgré toutes les attaques qu’elle subies, est un parti légal. Elle est néanmoins classée depuis le 2 mai 2025, par l’Office de protection de la Constitution comme « extrémiste de droite avéré », ce que Marco Rubio, le secrétaire d’État américain avait justement dénoncé « comme une tyrannie déguisée », appelant les autorités allemandes à faire marche arrière.

JD Vance, le vice-président américain avait très judicieusement affirmé : « l’Afd est le parti le plus populaire d’Allemagne, et de loin le plus représentatif d’Allemagne de l’Est. Aujourd’hui les bureaucrates tentent de le détruire. L’Ouest a abattu le mur de Berlin. Il a été reconstruit, non pas par les soviétiques ni les Russes mais par l’establishment allemand ».   

Dans les années 1930, sous le régime nazi, les juifs ne pouvaient plus occuper certaines professions, et avaient été chassés notamment de la fonction publique. Les socialistes allemands reproduiraient-ils cela vis-à-vis des militants de l’AFD ? Dans ces mêmes années, il fallait pour certains emplois, remplir un questionnaire affirmant que l’on n’était pas juif. Désormais il faudra en faire de même, pour jurer que l’on n’est pas de l’AFD, et ce depuis au moins 5 ans rétroactivement, comme l’ont édicté les socialistes de la Rhénanie-Palatinat.

Leur fera-t-on aussi porter une étoile jaune pour encore mieux les discriminer ? Ce sera peut-être la prochaine étape.

08:57 Publié dans En Europe et ailleurs..., Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |