jeudi, 18 janvier 2024
Espagne, un homme arrêté en Colombie impliqué dans l’attentat contre Alejo Vidal-Quadras, l’un des fondateurs de Vox.
Michel Festivi
L’enquête confiée au Juge espagnol de l’Audience national Francisco de Jorge et au Commissariat général d’information de la Police judiciaire de Madrid semble avancer. Un Vénézuélien a été appréhendé, ce mardi 16 janvier, en Colombie. Il s’agit d’un dénommé Greg Olivier Higuera Marcano, alias « Maquia ». C’est cet homme qui aurait été chargé de procurer la moto, une BMW C650GT, de couleur noire qui a été utilisée par le tireur, le 9 novembre dernier, pour servir à cet attentat.
Cette moto avait été retrouvée, en banlieue de Madrid, à Fuenlabrada, à moitié calcinée seulement. Cela, outre les images des caméras situées sur le lieu du tir, rue Nuñez de Balboa, avaient permis aux policiers de remonter la filière. Maquia avait quitté l’Espagne pour se rendre en Colombie, où il a été arrêté.
On sait que c’est un franco-tunisien, Mehrez Ayari, qui a appuyé sur la détente de l’arme qui avait gravement blessé l’ex président de Vox et du PP en Catalogne. Maquia et Mehrez Ayari ont un lourd passé judiciaire, et s’étaient connus alors qu’ils accomplissaient une peine de prison en Italie selon les informations du Journal El Español. Pour l’instant, quatre personnes ont été appréhendées, ce Vénézuélien, Naraya Gomez qui avait loué à son nom la moto fournie par Maquia, sa compagne et le franco tunisien, toujours en fuite. Seul Naraya Gomez est en détention provisoire, la presse espagnole souligne qu’il est chiite.
Vidal Quadras a toujours affirmé à la Police qu’il avait reçu les mois précédents, des menaces de la part du régime iranien, suite à des articles où il soutenait l’opposition au Régime des Ayatollahs. Néanmoins, les autorités policières et de justice semblent être sceptiques vis-à-vis de cette piste, compte tenu notamment des multiples erreurs commises par le commando, ce qui ne correspond pas au professionnalisme des sicaires du Vevak, dépendant du ministère du renseignement et de la sécurité militaire d’Iran, comme le souligne El Español.
Un chose apparaît certaine, toute la lumière est loin d’avoir été faite encore, et l’arrestation du tireur apparait comme indispensable pour établir les mobiles et la vérité des faits dans cette ténébreuse affaire, qui reste à suivre.
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mardi, 16 janvier 2024
Allemagne, l’AFD a le vent en poupe, alors interdisons l’AFD, « Afd-Verbot » !
Michel Festivi
L’AFD depuis des mois multiplie les succès électoraux, surtout en région, notamment dans les Lands de l’Est, mais même les sondages lui prédisent désormais de grands succès aussi à l’Ouest et au niveau national. Cela ne peut qu’inquiéter les autres partis, notamment ceux de la coalition de gauche : SPD, écolos, libéros, qui sont déjà très sérieusement malmenés. Mais aussi la CDU qui voit bons nombres de ses électeurs la quitter pour une formation qui lutte vraiment contre l’immigration sauvage, l’insécurité, le terrorisme islamiste, la souveraineté économique et politique.
Ce dimanche à Berlin, mais aussi à Hambourg et Duisbourg, des gauchistes, mais pas que, ont manifesté pour que soit interdit ni plus ni moins l’AFD. C’est tellement plus facile l’entre-soi et l’endogamie politique. Car entre gauchistes, libéros, écolos, merkelistes de la CDU, on peut toujours s’entendre, comme larrons en foire. Et puis, rien de tel qu’une diversion pour tenter de faire oublier ses propres impérities.
Le prétexte, comme toujours et encore, « le retour du néo-nazisme », suite à une rencontre entre « identitaires », « néo-nazis », personnalités diverses, qui aurait eu lieu à Potsdam fin novembre, avec comme objet, horresco referens, l’éventualité de reconduire en Afrique, les immigrés irréguliers qui s’amassent en Allemagne. Les médias du système ont même comparé cette réunion à la tristement célèbre conférence de Wannsee de janvier 1942, qui avait planifiée la solution finale, rien que ça ! Pourtant, seul apparemment un membre de l’AFD y assistait, mais même pas missionné par son parti, mais à titre personnel. D’ailleurs, les slogans et les pancartes ne brillaient pas par leur finesse, l’AFD = Nazis, tout simplement, selon la bonne vieille technique de l’agit-prop communiste.
Mais comment néanmoins expliquer que des millions d’Allemands seraient devenus des nazis en votant désormais de plus en plus nombreux pour l’AFD ? Les élections européennes de juin approchent, et l’AFD menace d’y faire un carton. Alors quand on veut tuer son chien, on dit qu’il a la rage, c’est bien connu.
Toute cette affaire sent le montage politicien à plein nez, la coalition gouvernementale est de plus en plus impopulaire et la CDU n’en profite pas électoralement parlant, normal elle ne dit rien de plus ou de mieux que les gauches. Donc, autant supprimer un parti avec de nombreux élus, qui bouscule l’agencement habituel, c’est tellement plus facile. Pourquoi d’ailleurs ne pas supprimer les élections tout simplement ? Selon le dernier sondage Forsa-RTL, 36% des électeurs de Thuringe, 34% de la Saxe et 32% du Brandebourg envisageraient de voter pour l’AFD, en septembre prochain. Mais selon un politicien du système, Andreas Wüst « L’Allemagne ne serait pas un pays comme les autres. » Ah bon, et les 45 ans de communisme totalement liberticide, sous l’emprise de la Stasi en RDA, à une époque où tous les Est-Allemands voulaient passer à l’Ouest ? On n’en parle plus ? Aimer son pays, vouloir le protéger de la délinquance, de l’immigration sauvage, du terrorisme islamiste, c’est être forcément un nazi, un fasciste, c’est bien connu.
Car l’Allemagne va mal, c’est cela la vérité, le fond du problème. Les agriculteurs manifestent aux cris de « Dehors la coalition, l’Allemagne meurt et le gouvernement est son meurtrier », les cheminots ont bloqué le pays pendant trois jours, ce qui est assez rare outre- Rhin. L’Allemagne commence à ressentir les effets de la politique stupide de la fin du nucléaire et voudrait d’ailleurs que la France en fasse de même, l’idéologie khmer verte étant particulièrement prégnante chez nos voisins et fait des ravages économiques. Et surtout, comme dans la plupart des pays européens, l’immigration massive et non contrôlée commence à peser fortement sur toutes les structures économiques et politiques.
En tout cas, il est prévu que le Bundestag puisse se saisir d’une instruction contre l’AFD. Ensuite éventuellement, c’est la Cour Constitutionnelle de Karlsruhe qui statuerait. On sera donc amené à en reparler.
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lundi, 11 décembre 2023
Le lycée musulman Averroès de Lille va être privé de ses fonds publics
Michel Festivi
Comme la suite logique du vote de la commission qui avait donné son avis favorable à l’unanimité moins 9 abstentions, à la rupture du contrat liant l’état à ce lycée, le préfet de la région des Hauts-de France, Georges-François Leclerc a annoncé avoir résilié le contrat d’association entre l’État et le lycée musulman. Une longue bataille judiciaire va désormais commencer.
L’argent public à ce lycée représente les salaires des enseignants soit environ 1,2 millions d’euros par an, versés par l’état, outre 300 000 euros par an versés par la région. Depuis 2019, Xavier Bertrand son président refusait de la verser et à chaque fois, il y était contraint par une décision de justice.
Xavier Bertrand a dénoncé les lenteurs des procédures étatiques, « l’insuffisance du cadre actuel prévu par la loi séparatisme ». Effectivement, les dissolutions des mouvements patriotes pâtissent de l’extrême célérité des autorités, eux.
Les reproches publics adressés au lycée Averroès touchent à la fois la gestion financière totalement opaque de l’établissement, soit « une insincérité générale dans les comptes du lycée, dont la gestion présente de nombreuses anomalies. » soit des prêts consentis par des associations et des dons réalisés dans un manque de transparence absolue.
Tout cela aussi en liaison avec une plainte pénale en cours diligentée par le Parquet de Lille sur le centre islamique de Villeneuve d’Ascq, enquête qui aurait mis en évidence un système de financement illicite de l’association Averroès par le biais de prêts non remboursés, outre la quantité anormalement importante d’argent liquide qui circulerait, selon le préfet.
Le rapport détaillerait que « la quasi-totalité des flux importants... sont liés à la mouvance frériste au travers de leur participation au collectif Mosquées du Nord », on retrouve là, une partie des arguments repris plus globalement par Madame Bergeault-Blackler sur sa dénonciation de l’emprise des Frères musulmans.
Les dirigeants de l’association Averroès seraient en lien avec les Frères musulmans, une partie importante des dons serait aussi d’origine qatarie. Sans compter le fait que des ouvrages prônant la peine de mort pour apostasie, ou la ségrégation des sexes ont été retrouvés dans la bibliothèque du lycée.
Déjà les avocats du lycée se sont mis à l’œuvre, cela promet de belles batailles judiciaires, le dossier est loin d’être fini. Les échanges lors de la réunion de la commission auraient été très tendus et l’agressivité des avocats à l’égard du préfet assez violente selon des personnes ayant assisté aux échanges.
Il est symptomatique de noter que le lycée Averroès a obtenu le soutien de Science Po Lille, le frérisme semble avoir beaucoup essaimé dans le Nord. Les députés LFI ont pris position, cela n’étonnera personne en faveur du lycée, dénonçant la décision du préfet avant même qu’elle ne soit prise. Les LR semblent divisés, puisque d’un côté Xavier Bertrand est déterminé contre ce contrat public, de l’autre, l’ancien sénateur LR et ancien président du conseil général du Nord, Jean-René Lecerf, soutien lui le lycée.
Le député PS du Nord Roger Vicot a tenu des propos stupéfiants : « Il y a une chape de plomb. Certains ont peut-être peur qu’on les taxe d’islamistes ». Qu’a-t-il voulu dire ?
Bien sûr les syndicats de gauche sont à fond pour le maintien du contrat d’association. Comme je l’indiquais, le dossier n’est pas près d’être clos.
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jeudi, 30 novembre 2023
Espagne : Le tireur qui a tenté d’assassiner l’un des fondateurs de Vox, Alejo Vidal-Quadras, serait un franco-tunisien actuellement en fuite.
Michel Festivi
Silence radio dans les médias français. La police spéciale madrilène a arrêté et fait mettre en détention un dénommé Naraya Gomez, incarcéré dans une prison madrilène à Soto del Real, où il est détenu au niveau 3, c’est-à-dire dans un quartier réservé à ceux qui relèvent du terrorisme.
C’est lui a qui a aidé le tireur en lui donnant tous les renseignements nécessaires pour réaliser son attentat. Le tireur justement, il s’agirait d’un dénommé Mehrez Ayari, un ressortissant français d’origine tunisienne, selon la police madrilène. Un mandat international de recherche et d’arrestation a été émis par les autorités espagnoles. Il serait âgé de 37 ans et aurait des antécédents judiciaires en France, selon les informations données par la presse espagnole. D’autres personnes seraient aussi recherchées.
C’est le Juge de l’Audience Nationale Francisco de Jorge qui suit l’affaire. Il se pourrait selon certaines sources, qu’une organisation en relation avec le régime iranien soit à l’origine de l’attentat, Naraya Gomez étant de religion chiite. L’affaire aurait été préparé méticuleusement, ce qui tranche avec la finition très imparfaite de l’opération. Alejo Vidal-Quadras aurait été suivi sur plusieurs semaines, avant d’être pris à partie quasiment devant l’entrée de sa résidence. La police a confirmé que les préparatifs ont débuté plus de trois mois avant le jour J.
En tout cas une chose est certaine, le silence règne parmi les radios et télévisions françaises. Cependant, on se doit de souligner que les nombreuses erreurs commises par cette équipe, comme le fait de ne pas détruire entièrement la moto, ou les trop nombreuses allées et venues de repérages, qui ont donné des informations précieuses aux enquêteurs, tranchent avec le professionnalisme du VEVAK, le ministère du renseignement et de la sécurité nationale iranien. Il est aussi possible, que le VEVAK ait missionné des intermédiaires, ce qui pourrait expliquer les loupés de l’attentat.
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mardi, 28 novembre 2023
Le lycée musulman Averroès de Lille devrait enfin perdre ses financements publics
Michel Festivi
Il y a quelques mois, j’avais tenu informé les lecteurs des financements étrangers dont bénéficiait cet établissement sous contrat avec l’état. Or le Préfet du Nord, Georges-François Leclerc vient de rédiger un rapport sur ce lycée privé musulman sous contrat. Ce document de 12 pages est daté du 27 octobre 2023.
Au terme de ses investigations, le représentant de l’État sollicite la résiliation du contrat d’association avec l’état. Déjà en juin 2023, la Chambre régionale des comptes s’inquiétait grandement du contenu d’un « cours d’éthique », à connotation clairement salafiste. Si le contrat devait être résilié, le lycée ne recevrait plus de fonds publics, et notamment la prise en charge du salaire des enseignants. La CRC avait aussi relevé un manque certain de transparence dans les dons, et des irrégularités de gouvernance.
On vit une situation totalement ubuesque. En effet, depuis 2019 la région des Hauts-de-France refusait à juste titre de verser une subvention de 300 000 euros, prévu au contrat d’association, et chaque année, la justice la contraignait, car obligatoirement tout lycée sous contrat doit être subventionné par la région chargée de par la loi de la gestion des lycées de sa circonscription. Pourtant en 2014, il avait été prouvé que ce lycée avait perçu des versements provenant de fonds qatari de 950 000 euros.
Présent à la commission, mais sans droit de vote, Xavier Bertrand, Président de la Région des Hauts de France a déclaré à l’issue des débats et du vote : « Enfin ! J’ai un sentiment de soulagement teinté d’amertume. Cela fait depuis 2017 que la Région demande le retrait du contrat d’association. J’aurais aimé que cela se fasse plus rapidement, mais la situation ne pouvait plus durer. »
Les élèves étudient ou ont étudié l’ouvrage « quarante hadiths de l’imam An-Nawawi » qui approuve l’interdiction d’une femme malade de se faire ausculter par un homme, la séparation des femmes et des hommes sur les lieux de travail, qui considère normal la peine de mort appliquée à un apostat, et que seule la loi de dieu doit régler les litiges.
Il a été constaté que les filles et les garçons ne se mélangeaient pas en classe etc...Le préfet a rappelé le livre de Christian Chesnot et Georges Malbruno de mai 2019, Qatar Papers, sur les financements de l’ONG Qatar Charity et aujourd’hui encore, le préfet souligne « une part non négligeable de son financement provient d’espèces, donc d’argent non traçable ».
Car, ce lundi 27 novembre, la commission consultative de concertation présidée par le Préfet de région, Georges-François Leclerc et composée de la Rectrice Valérie Cabuil, de quatre représentants des services académiques et de trois personnalités compétentes dans le domaine économique et social, ainsi que d’élus soit trois conseillers régionaux, trois conseillers départementaux, de trois maires, outre six directeurs d’établissements privés et trois parents d’élèves de l’enseignement privé ont voté par 16 voix pour, 0 contre et 9 abstentions, un avis favorable pour le retrait du contrat d’association.
Il appartient désormais au Préfet de région de prendre sa décision, le Préfet n’étant pas lié par cet avis obligatoire.
Ce lycée a eu depuis toujours des liens avec les Musulmans de France, l’ex UOIF, organisation issue des Frères musulmans, ce que reconnaît Éric Dufour, le chef d’établissement tout en jurant que ces liens anciens n’interviendraient jamais dans le fonctionnement de l’établissement.
Mais pouvait-il en être autrement pour ce lycée, créé en 2001, parce qu’en 1995 une vingtaine d’adolescentes avaient été expulsées de leurs établissements pour avoir porté le voile en cours ? Alors pourquoi les pouvoirs publics ont accepté en 2008 ce contrat d’association ? C’est le fond du problème. En 2012, l’établissement avait ouvert un collège, mais ce collège n’obtiendra pas de contrat d’association lui. Aujourd’hui lycée et collège totalise plus de 800 élèves. Le projet éducatif fait d’ailleurs références « aux valeurs universelles musulmanes », même si à tout bout de champ, les promoteurs répètent en boucle la défense des sacro-saintes valeurs de la « république ».
En tout cas, dès que la décision va être rendue, de nombreux recours vont être exercés comme l’ont déjà annoncé les responsables de l’association Averroès. Affaire à suivre.
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mercredi, 22 novembre 2023
Espagne : l’enquête sur les auteurs du tir contre Alejo Vidal-Quadras avance
Michel Festivi
Comme je l’indiquais dans un précédent article, Alejo Vidal-Quadras, qui fut député PP de Catalogne et Président de ce parti en Catalogne, puis député européen et l’un des fondateurs de Vox, avait été victime d’un lâche attentat, en pleine journée à Madrid le 9 novembre dernier, vers 13H30. Il avait reçu un tir de pistolet en pleine figure, qui lui a transpercé la mâchoire, ses jours ne sont plus en danger.
Si l’on en croit la presse espagnole, l’enquête avance à grand pas. Tout d’abord la moto sur laquelle avait pris place le tireur, c’est-à-dire le passager arrière, a été retrouvée en partie calcinée dans la banlieue de Madrid, à Fuenlabrada. Or les enquêteurs ont pu sur cette Yamaha noire relever des numéros d’identifications.
C’est ainsi qu’ils ont remonté la piste, qui les a conduits à arrêter trois personnes, tous en lien avec cette moto, deux hommes et une femme. L’un des individus a été interpellé près de Malaga, à Fuengirola. Le couple a été intercepté dans la région de Grenade, dans la ville d’eau de Lanjaron.
Selon les sources policières, relayées par la presse, aucun des trois ne serait l’auteur du coup de feu, l’arme utilisée serait un 9mm parabellum. L’homme appréhendé à Lanjaron serait un espagnol d’origine chiite, il aurait procédé à des repérages. Le tireur est toujours recherché, il serait franco-tunisien.
Les investigations se font sous le contrôle d’un magistrat et ont été confiées au Commissariat Général d’Information. La piste iranienne semble se confirmer même s’il faut rester extrêmement prudent.
En effet Vidal-Quadras a lui-même désigné l’Iran, puisqu’il est un soutien d’organisations iraniennes opposantes au régime des Ayatollahs. De plus, la presse a aussi révélé, que son père, photographe de métier, avait été l’un des photographes du Chah d’Iran.
En tout cas cette affaire survient alors que l’Espagne est en proie à de multiples contestations politiques, suite à la nomination de Pedro Sanchez du PSOE qui veut amnistier les auteurs catalans du coup d’état constitutionnel de 2017 et reprogrammer un nouveau référendum.
Le parlement européen est d’ailleurs saisi de ce dossier espagnol car le projet de Sanchez pourrait constituer une atteinte sérieuse à l’état de droit. Affaires à suivre.
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lundi, 20 novembre 2023
Le peuple espagnol se semble pas vouloir renoncer à défendre l’Unité de l’Espagne, pour l’instant.
Michel Festivi
Les jeux semblaient pourtant faits, Sanchez pensait sans doute qu’une fois investi par les Cortès, les manifestants rentreraient dans le rang. Et bien pour l’instant il n’en est rien. Samedi dernier, près de 600 000 espagnols ont manifesté à Madrid, contre la future loi d’amnistie, contre le projet de référendum sur l’avenir de la Catalogne et contre Pedro Sanchez.
Les autorités ont invoqué le chiffre de 170 000 manifestants, les organisateurs 1 million voire plus, mais selon des sources objectives, beaucoup plus de 170 000 ont défilé et il a été précisé un chiffre dépassant les 500 000 personnes. Le soufflet n’est donc pas tombé, puisque la semaine dernière les autorités avaient décompté la moitié moins de contestataires, alors que pourtant plusieurs grandes villes avaient accueilli des milliers et des milliers de marcheurs battant le pavé.
N’oublions pas que Sanchez n’a pas gagné les élections en juillet dernier, que son parti le PSOE est arrivé en seconde position, loin derrière le Parti populaire, en voix et en sièges, mais que par le jeu des alliances avec l’extrême gauche et tous les indépendantistes basques et catalans, il est parvenu à obtenir une majorité des plus hétéroclites, d’autant que pour ce faire il a tout cédé, comme je le rappelais dans mes précédents articles. Dès lors, il est d’autant plus scandaleux et contraire à la démocratie, que de vouloir changer la nature de l’Espagne, sans avoir la légitimité d’avoir vaincu dans les urnes.
Car les manifestants ne sont pas que du PP ou de Vox, ils ont aussi été convoqués par différentes organisations civiles. Après la fin du cortège, plusieurs milliers de personnes ont décidé de montrer leurs très fortes réprobations en se déployant devant la Moncloa, siège de la Présidence du Conseil et rue Ferraz, siège du PSOE. Plusieurs centaines de manifestants ont bloqué le premier tronçon de l’autoroute A6, provocant des embouteillages sur plus de 3 kms. Rue Ferraz, il faut savoir qu’un groupe de 3000 personnes poursuit depuis 16 jours ses protestations contre l’amnistie.
Ces projets de lois sont d’autant plus iniques, que pendant la campagne électorale, les socialistes avaient été plutôt silencieux sur ces thèmes. Qui plus est, pendant les débats d’investiture, Feijoo et Abascal ont démontré sans mal, déclarations à l’appui, que par le passé Sanchez considérait l’amnistie comme contraire à la Constitution. D’ailleurs bons nombres de juristes éminents pensent que cette loi serait une hérésie juridique. Les institutions européennes ont été saisi. Que feront-elles ? Rien assurément.
Autre difficulté et non des moindres, le nombre des futurs amnistiés. 300 environ comme le proclame Sanchez, qui pour tous ses mensonges devrait avoir le nez de Pinocchio, ou 1300 voire plus comme l’annonce Carles Puigdemont, le patron des indépendantistes catalans ? Comme les tractations se sont faites dans l’opacité la plus complète, on n’est pas près de le savoir. Un indice, Sanchez ayant cédé à tout pour se maintenir au pouvoir, je penche pour le chiffre de Puigdemont, qui de toute façon fait désormais la pluie et le beau temps avec seulement 7 députés.
Comme l’a déclaré un manifestant « c’est un véritable coup d’état ». Si les espagnols connaissaient leur Histoire récente, si les livres scolaires, les programmes des écoles faisaient preuve d’objectivité, ils sauraient que les gauches ont toujours été à l’initiative de la violation de l’État de droit, et que les opposants aux gauches, ont dû intervenir pour mettre fin aux transgressions permanentes de la Constitution. Mais ça, en Espagne aujourd’hui, peu le savent, tant les lois mémorielles ont totalement annihilé la vérité historique. Comme je le disais récemment, d’un mal peut sortir un bien si les Espagnols se réveillent, c’est en tout cas l’espoir que l’on formule.
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jeudi, 16 novembre 2023
Le socialiste Pedro Sanchez investi par Les Cortes
Michel Festivi
Par 179 voix, soit trois de plus que nécessaires Pedro Sanchez vient d’être investi par Los Cortes de Los diputados. Alberto Feijoo du parti populaire avait lui échoué à 174 voix, il y a quelques semaines.
En promettant tout aux indépendantistes de Carles Puigdemont, il n’y avait plus guère de suspens. Malgré les nombreuses manifestations hostiles depuis plusieurs semaines qui scandent la vie politique espagnole, malgré l’opposition de nombreux juristes et associations judiciaires, malgré les critiques de certains socialistes espagnols modérés, et les oppositions fermes de Vox et du PP, Pedro Sanchez est resté droit dans ses bottes et a préféré conserver son titre de Chef du gouvernement à tout prix, et à quel prix !
Le prix justement c’est l’éclatement de la Nation espagnole, c’est la fin de l’Espagne éternelle, Une, Grande et Libre.
D’ailleurs les leaders indépendantistes ne se sont pas privés lors d’un débat où les jeux étaient faits d’avance, de brocarder Sanchez et lui faire savoir que s’il ne leur donnait pas dans les semaines à venir ce qu’ils réclament et même plus, ils n’hésiteraient pas à le destituer.
C’était assez pitoyable a voir et à entendre. Plusieurs politologues espagnols dissertent sur les qualités de négociateur politique de Sanchez. Or lorsqu’on lâche tout, il n’est pas du tout difficile de trouver des accords à sens uniques c’est à dire iniques. Les Basques ont déjà fait savoir qu’ils entendaient également que l’on s’occupe d’eux et qu’on les traite comme une nation et non pas comme une région.
Dans les négociations Sanchez a tout lâché sur les effacements des dettes et sur le transfert gratuit d’infrastructures ferroviaires où autres.
La députée des Canaries qui avait voté pour Feijoo il y a quelques semaines a rejoint Sanchez cette fois ci. Il faut souligner que les Canaries subissent une immigration illégale massive ce qui n’est pas sans poser d’énormes difficultés à cette île actuellement submergée. Elle a donc préféré trahir son camp.
Pedro Sanchez avait tenté de résoudre la question en dispersant bons nombres d’entre eux dans des municipalités espagnoles gouvernées par le PP !
D’ailleurs pendant ce jour et demi de débat, il a été totalement muet sur sa politique migratoire. Par contre pour donner des gages à sa coalition avec l’extrême gauche, il a multiplié les promesses de lois sociétales ou mémorielles allant dans le toujours plus à gauche.
Les Espagnols sont plus divisés que jamais. Les fractures se sont aggravées et amplifiées. L’Espagne va très mal. L’Europe vient de renvoyer à plus tard l’étude du dossier de la seconde langue, le Catalan, comme langue officielle de l’état espagnol au niveau européen, n’ayant reçu aucun dossier digne de ce nom et surtout pas une évaluation des coûts qui seront générés.
L’avenir est donc très incertain entre la future loi d’amnistie et le futur référendum sur l’avenir de la Catalogne. Ce gouvernement ira t il jusqu’à la fin de la législature soit jusqu’en juillet 2027. Nul ne peut aujourd’hui faire un pronostic sérieux. Mais nous voilà donc de nouveau avec un gouvernement « Frankenstein » une sorte de monstre à plusieurs têtes, et tout est possible, le pire sûrement, le meilleur si cela crée dans le pays un véritable électrochoc salutaire.
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mardi, 14 novembre 2023
Gilles-William Goldnadel versus Bernard-Henri Levy
Michel Festivi
A l’image de la société française, la communauté juive est également fracturée, divisée. A l’instar de nos élites sclérosées qui se refusent à voir le réel et de nommer les choses telles qu’elles existent, les élites de la communauté juive française, se partagent entre l’aveuglement et la clairvoyance.
Ainsi, Gilles-William Goldnadel vient de déclarer dans une tribune du Figaro Vox du 13 novembre : « A quoi bon manifester si l’on s’interdit de nommer les responsables de l’antisémitisme ? ». Présent à la manifestation de dimanche dernier, et ce malgré beaucoup d’hésitations, à cause dit-il de son écœurement sur « la polémique surréaliste sur le RN » et par le mot d’ordre niais et hors sol de cette manifestation : « contre l’antisémitisme et pour la République », il a finalement, et au dernier moment, opté pour sa participation.
S’il a rencontré dit-il « un peuple français de toutes origines ou presque, des juifs mais autant de chrétiens ou d’agnostiques... la vérité m’oblige à dire...que je n’y ai pas aperçu beaucoup de musulmans, si ce n’est une délégation de mes chers Kabyles. »
Mais GWG n’élude en aucune façon les tares originelles de cette manifestation, « le saboteur en chef fut le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran », par ses propos d’un « vulgaire niveau politicien », contre le RN. J’ajouterai qu’Elizabeth Borne comme à son habitude a tenu des boniments scandaleux sur le RN, comme Gérard Larcher et Yaël Braun-Pivet aussi, qui ne sont pas à leurs honneurs et qui démontrent leur incurie totale et leur haine de tout ce qui est défense de la Nation.
GWG pointe du doigt et avec justesse, le CRIF, qui « décida de mettre à l’index le parti patriote ». GWG nous expose que selon lui, la base de cette organisation, et notamment celle de province, ne serait pas en osmose avec Paris. Qu’elle le crie donc haut et fort et qu’elle le fasse savoir urbi et orbi !
GWG, et c’est tout l’intérêt de sa chronique, fustige les positions du CRIF qui fantasme sur le « péril de l’extrême droite », ignorant totalement « l’alliance mortifère entre l’extrême gauche et l’islamisme ». Et d’enfoncer utilement le clou : « La conséquence la plus funeste de cette cécité aura été de s’abstenir de résister à un phénomène migratoire massif et invasif dont les juifs français sont les premières victimes dans leur chair », j’ajouterai les français tout simplement.
Car pour GWG c’est entendu : « Les maux sont pourtant bien connus. Ils se nomment l’antisémitisme islamiste et l’extrême gauche complice, j’eusse voulu les entendre crier lors de cette manifestation qui n’aurait pas dû être qu’un défilé compassionnel. »
A rebours, à l’opposé, l’aveugle Bernard-Henri Levy, notre inénarrable philosophe à la blanche chemise, qui se répand sur tous les plateaux de radios et de télévisions pour présenter son dernier film sur l’Ukraine qui passera à la télévision publique, donc grâce à nos sous. Les derniers, pourtant financés par les deniers des contribuables, n’ont eu que de très faibles succès en salle, et le film produit par le Puy-du-Fou sur l’Histoire héroïque de Charrette, les a pulvérisés en nombre d’entrées. Mais le Puy-du-Fou n'a pas eu lui de financements publics, cherchez l’erreur.
BHL comme à son habitude pérore sur tout et commence par se passer la rhubarbe c’est effectivement ce qu’il sait le mieux faire, d’autant que les journalistes lui tendent le séné à profusion. Il n’a rien trouvé de préférable, cette icône des milieux germanopratins, de la gauche dégoulinante de caviar, que de traiter Jordan Bardella « d’antisémite ». Pour quels propos ? Lui-même serait bien incapable de le préciser. Mais tout patriote, selon sa grille de lecture est forcément « un antisémite ». Il est l’adepte du « je tire d’abord et je vois ensuite. »
Jordan Bardella aurait émis la volonté de porter plainte en diffamation, j’espère qu’il le fera et que BHL sera condamné à la juste peine que mérite cette infamie. Même si BHL a indiqué dans cet interview sur le TV mag du Figaro, que « Bien sûr l’antisémitisme vient de l’extrême gauche », c’est plus fort que lui, toujours ses coups les plus durs sont réservés aux patriotes, ce qui en réalité est fait exprès pour se dédouaner à peu de frais du non politiquement correct qu’il instille à doses homéopathiques, et continuer ainsi sa voie dans ce milieu parisien totalement acquis aux thèses de l’extrême gauche.
En tout cas, pour moi, il n’y a pas photo. Entre des propos impeccables et clairs, nets et précis de GWG, et le brouillamini imbuvable et abscond d’un BHL qui veut tout confondre et tout mélanger, j’ai choisi, et depuis fort longtemps. GWG 1, BHL 0.
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samedi, 11 novembre 2023
Espagne : Un fondateur de Vox victime d’un attentat par balle à Madrid.
Michel Festivi
Quartier de Salamanque à Madrid le 9 novembre dans l’après-midi. Alejo Vidal-Quadras (photo ci dessus), 78 ans est grièvement blessé par le tir d’une arme à feu provenant d’un individu passager arrière d’une moto dans la plus pure tradition des attentats terroristes, il serait descendu de cette moto noire pour lui tirer dessus à bout pourtant.
Vidal-Quadras est catalan, il a longtemps milité au PP (centre-droit) et a été en Catalogne le Chef de ce Parti. En 2014 il a été l’un des fondateurs de Vox, même s’il s’en est éloigné depuis. Il est en tout cas un farouche adversaire de l’indépendance de la Catalogne. Il écrit toujours des chroniques dans un média de centre-droit : Vozpopuli.
Les lecteurs le savent, l’Espagne est actuellement en proie à d’importances manifestations contre l’amnistie et l’indépendance de la Catalogne voulues par Sanchez pour obtenir les voix de Junts, parti indépendantiste Catalan.
Santiago Abascal, le patron de Vox a déclaré : “Une période noire commence dans l’histoire de l’Espagne, aujourd’hui un coup d’état contre la Nation a été lancé.", en visant la politique de Pedro Sanchez. Les manifestations sont fortement réprimées par le ministre de l’Intérieur Fernando Malaska et ce pour discréditer les manifestants, souvent jeunes et très remontés contre l’éclatement du pays, au seul profit des gauches et de l’extrême gauche.
Mais qui est à l’origine de cet attentat terroriste ? La victime a vu sa mâchoire brisée, mais heureusement, ses jours ne seraient plus en danger. Physicien de formation, ancien professeur d’université, il a été élu au parlement de Catalogne, puis au Sénat en 1995 et au Parlement européen en 1999 pour le PP. Il fait figure d’opposant drastique aux indépendantistes catalans.
Alors, des extrémistes indépendantistes catalans ? Mais autre piste est évoquée, car c’est un opposant au pouvoir iranien, il participe régulièrement aux colloques de l’opposition aux islamistes d’Iran. Il aurait sur son lit d’hôpital avancé cette hypothèse. Donc restons prudent. Mais en tout cas et quelques que soient les auteurs de ce crime, L’Epagne vit des périodes qui ressemblent aux années 1930, où des opposants aux gauches se faisaient régulièrement abattre dans les rues de Madrid et des principales villes du pays.
Une chose est sûre aussi, qu’un homme de droite reçoive une balle en pleine tête à Madrid, n’a pas beaucoup ému les médias français et européens. Imaginons l’inverse. En tout cas, aucune radio, aucune télévision d’État en France n’en a parlé.
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jeudi, 09 novembre 2023
Serge Klarsfeld adresse une volée de bois vert aux Braun-Pivet, Gérard Larcher et autres Olivier Véran, et c’est assez jouissif.
Michel Festivi
Décidemment on a les politiciens les plus hypocrites du monde, pour rester dans les limites de la bienséance. Parmi les plus incommensurables, on retrouve les trois cités ci-avant, l’un des plus teigneux est sans doute Olivier Véran, mais dans l’aplatissement devant le politiquement correct, Gérard Larcher est un champion du monde. Il ne cesse d’encenser les communistes, les exemples abondent, et de vouer aux gémonies les militants et élus nationaux qu’il exècre.
Tout dernièrement, Yaël Braun-Pivet et Larcher ont décidé d’organiser une marche contre l’antisémitisme. Aussitôt, et fort logiquement, Marine Le Pen a indiqué à ses militants et sympathisants d’y participer.
Immédiatement, nos deux présidents et de l’Assemblée nationale et du Sénat ont répliqué qu’ils ne marcheraient pas avec eux, les considérants comme des pestiférés sans doute, où des citoyens de seconde zone.
Serge Klarsfeld, que plus personne ne présente a été interrogé par le Figaro, Eugénie Bastié très précisément, le 9 novembre dernier.
Que nous dit-il ? « Il me semble tout à fait positif que ce parti politique (Le RN), soit convié et donne son adhésion à une pareille marche... Le RN est un parti qui, sur le plan de l’antisémitisme, si on le compare avec la France insoumise ne peut mériter que des bons points. »
Et de rajouter, « nous avons constater qu’il y avait beaucoup de braves gens au Rassemblement National. Il n’y a pas eu de campagne du RN sur l’antisémitisme à partir du moment où Marine Le Pen est devenue Présidente. Ce que je vous dis est objectif. Quand je me suis rendu à Perpignan à l’invitation de son maire, Louis Alliot, j’ai été critiqué à l’époque. »
Quand Eugénie Bastié lui demande pourquoi selon lui LFI ne se rendra pas à cette marche, il est catégorique : « l’extrême-gauche a toujours eu une tradition antisémite. Je suis soulagé de voir le RN abandonner l’antisémitisme et se poser en défenseur des juifs… »
Et sur le virage de Jean-Luc Mélenchon, il l’explique par « des considérations électoralistes chez le leader de la France insoumise. Il compte sur le rassemblement des électeurs de gauche et parmi eux la population issue de l’immigration maghrébine. Avant, il y avait le prolétariat maintenant ce sont les minorités ethniques et religieuses. »
Tout y est dit et parfaitement résumé, et s’agissant des fractures françaises, il a cette analyse « A travers le monde, presque tous les musulmans ont pris le parti du Hamas et de la population de Gaza. Je rappelle à cet égard, que lors de son attaque surprise et terroriste, le Hamas a éventré des femmes même enceintes, des enfants, qu’il a massacré des vieillards, et qu’il a fait cuire dans un four un bébé, il faut quand même le dire et le redire.
Il a cette réflexion géopolitique que beaucoup perdent complètement de vue : « Cependant, il y a 15 millions de juifs dans le monde, et plus d’un milliard de musulmans ». On aimerait que d’aucuns s’en souviennent. Il rappelle le massacre de la mosquée de Hébron en Cisjordanie, par le terroriste juif Goldstein, il y a 29 ans de cela, et qu’il a été l’un des rares juifs à être allés au conseil municipal de Hébron pour porter ses condoléances au nom de son association, les fils et filles des déportés juifs de France. Et il conclut : « Tuer des musulmans, comme l’avait fait Goldstein était un acte immonde. J’aimerais entendre aussi des voix proches des Palestiniens aujourd’hui condamner avec la même fermeté les crimes immondes du Hamas. »
Effectivement, tous et toutes ont pu constater par les images vues partout, que pour les musulmans et les soutiens aux palestiniens, les crimes abjects du Hamas étaient applaudis partout dans le monde. Encore une fois, on a le droit de critiquer la politique israélienne, mais on se déconsidère totalement en jetant un « voile » pudique sur les crimes terroristes du Hamas et autres organisations similaires. D’autant qu’en France, nous risquons tôt ou tard de connaître de nouveau les mêmes crimes terroristes qui ont déjà endeuillé notre malheureuse patrie, et qui proviennent tous des islamistes.
Il est un principe constant en politique, savoir qui veut vous combattre, savoir qui est votre véritable ennemi et comprendre pourquoi. Par le passé, de très nombreux hommes politiques se sont totalement fourvoyés en ne comprenant rien ni au nazisme ni au communisme et en ne reconnaissant pas qui il fallait combattre, et avec qui il fallait s’allier. Notre patrie en a subi les conséquences funestes et aussi nos compatriotes. Nos gouvernants actuels et nos élites politiques sont aujourd’hui en France dans le même état d’aveuglement, et surtout le premier d’entre eux. Il est urgent d’ouvrir les yeux.
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mercredi, 08 novembre 2023
L’antisémitisme, une histoire des gauches : Madame Autain falsifie l’Histoire.
Michel Festivi
Notre vaillante Clémentine Autain, du PC « F », puis de LFI, qui n’a jamais bien fort défendu les iraniennes qui se font tabasser, parfois à mort, pour le non-port du voile islamique obligatoire dans ces contrées, a cru devoir s’écrier que la lutte contre l’antisémitisme est un apanage de la gauche. « L’antisémitisme est historiquement un combat de la gauche » a-t-elle très exactement proclamé.
Continuant le terrorisme intellectuel que les gauches portent depuis deux siècles et plus, elle n’a pas eu honte de compléter : « Nous sommes les tenant historiques de l’émancipation humaine, normalement le combat contre tous les racismes et contre l’antisémitisme nous devons le porter ».
Toujours et encore cette antienne mille fois répétée, qui veut que les gauches soient dans le camp du bien et les droites reléguées dans le camp du mal, définitivement.
On le sait, les gauches, les communistes travestissent l’Histoire à leur profit depuis des lustres. L’Histoire du Parti communiste « français » n’est qu’une suite de manipulations, mensonges, trahisons, coups fourrés.
Non, Madame Autain, les gauches ont été et sont antisémites. Voltaire et Luther furent clairement antisémite. Mais les gauches aussi. Dans La question juive, Marx a fustigé « l’essence du judaïsme et la racine de l’âme juive, l’opportunité et l’intérêt personnel qui se manifeste dans la soif de l’argent ». La famille de Marx était juive pourtant avant de se convertir au protestantisme.
Ecrivant à son ami et commanditaire Engels, Marx lui dit lui évoquant le socialiste Ferdinand Lassalle : « un vrai juif de la frontière slave...sa manie de masquer le juif crasseux de Breslau sous toutes sortes de pommades et de fard. ».
Nos socialistes français donnent aussi clairement dans l’antisémitisme, comme Proudhon qui voit dans le juif : « l’ennemi du genre humain » et même une race « qu’il faut renvoyer en Asie et exterminer », rien que ça, du Joseph Goebbels avant l’heure. Marcel Déat qui fut socialiste de la SFIO, puis du Parti socialiste de France abhorrait Léon Blum et qualifiait sa passivité de « toute orientale ». Adrien Marquet maire SFIO de Bordeaux, puis socialiste indépendant disait aussi de Blum qu’il : « poussait à la guerre pour l’URSS et la juiverie ».
Mais la figure la plus percutante et indéniablement de gauche, le héraut du socialisme français, Jean Jaurès a tenu des propos antisémites. Son journal, La petite république, va traiter le député Reinach, défenseur de Dreyfus de « juif ignoble ». En 1885, Jaurès se rend à Alger et il décrit ainsi les juifs, fort nombreux en cette terre alors française : « par l’usure, l’infatigable activité commerciale et l’abus de l’influence politique, accaparant peu à peu la fortune, le commerce, les emplois publics... ils tiennent une grande partie de la presse, les grandes institutions financières et quand ils n’ont pu agir sur les électeurs, ils agissent sur les élus. ». Et en 1898, lors de son discours de Tivoli, il récidivera : « nous savons bien que la race juive, concentrée, passionnée, subtile, toujours dévorée par une sorte de fièvre du gain quand ce n’est pas par la force du prophétisme.... manie avec une particulière habileté le mécanisme capitaliste, mécanisme de rapine, de mensonge, de corset, d’extorsion ».
C’est le courageux Maire de Lavaur, Bernard Carayon, qui se bat contre la volonté gouvernementale d’imposer des migrants dans les toutes petites communes rurales qui a mis en exergue toutes ces citations dans son livre publié en 2014, aux éditions Privat, Comment la gauche a kidnappé Jaurès. Sa tribune dans le Figaro Vox du 19 février 2019 intitulée « l’antisémitisme, une histoire vieille comme la gauche », est une réponse anticipée à la falsificatrice historique Madame Autain.
Je lui rappellerai aussi, elle qui fut membre du PC « F », que Staline n’hésita pas à limoger son ministre juif des affaires étrangères, Maxime Litvinov, et à le remplacer par Molotov, le 3 mai 1939, donnant à Hitler le signal que les négociations en vue des futurs pactes Hitler/Staline pouvaient commencer.
Sait-elle, cette contrefactrice, que Staline en 1953 entrepris une campagne antisémite ignoble, « l’affaire des blouses blanches », qui visait des médecins juifs, car depuis 1945 un antisémitisme commença à sourdre partout dans les pays communistes. Sait-elle qu’en Tchécoslovaquie communiste, on fit la même chose dans le cadre des procès de Slansky et de ses comparses tous juifs, dont la plupart furent pendus haut et court. Et que sous Brejnev, des milliers de juifs réussirent à quitter l’URSS où ils étaient persécutés pour rejoindre Israël.
A-t-elle lu, cette ignorante, que les communistes français qui voulaient faire reparaître l’Humanité en juin 1940 en négociant avec les autorités allemandes avaient préparé « une déclaration d’intention » qui résumait leurs arguments à présenter à la Propaganda Staffel et que parmi ces critères, il y avait écrit noir sur blanc qu’ils avaient toujours combattu « le juif Mandel », expression antisémite écrite à trois reprises, pour bien montrer aux nazis leur communion de pensée.
A-t-elle pris connaissance de la missive que Maurice Thorez, secrétaire général du PC « F », qui avait trahi la France en pleine guerre, en désertant de son poste aux armées pour rejoindre l’URSS, pour de là-bas écrire à son compère Jacques Duclos, lui envoyant un texte qui dénonçait Léon Blum, et ce le 30 janvier 1940 en pleine guerre : « Tu auras reçu aussi une brochure sur ce chien de Blum... Je suis sûr que ton cœur... aura tressailli de satisfaction à la décoction appliquée sur la face dégoûtante de ton rival malheureux de 1928 ». A cette époque les communistes français défendaient le Pacte germano-soviétique et insultaient Blum.
Oui, Madame Autain l’antisémitisme est une histoire aussi vieille que la gauche. Aujourd’hui les propos tenus par bons nombres de LFI, proches des islamistes sont des propos antisémites. Car depuis plusieurs années, les actes antisémites sont dû aux islamistes qui soutiennent électoralement LFI. Mais cela vous ne voulez ni le voir, ni le dire.
Ce 7 novembre, Jean-Luc Mélenchon s’en est pris violemment à la marche contre l’antisémitisme, et François Hollande vient de déclarer que Jean-Luc Mélenchon n’était pas antisémite ! Décidemment la cécité et la gauche font toujours bon ménage.
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lundi, 30 octobre 2023
La France Insoumise, la mal nommée est devenue la France soumise aux islamistes.
Michel Festivi
Depuis le début de la guerre entre Israël et le groupe terroriste Hamas, soutenu par la République islamique d’Iran, LFI s’est jointe à toutes les manifestations de soutien à ces tueurs de femmes et d’enfants. Notre Danièle Obono nationale, a refusé mordicus de considérer le Hamas comme une organisation terroriste, il faut signaler d’ailleurs que l’AFP, dans ses dépêches aussi désormais.
Mélenchon y est allé de sa provocation habituelle, en fustigeant Madame Braun-Pivet qui « campe à Tel Aviv ». Même si Madame Braun-Pivet n’est pas, loin s’en faut ma tasse de thé, j’ai le souvenir que pour un jeu de mot de cet acabit, Jean Marie Le Pen, par le passé, pouvait être voué aux gémonies et attaqué en justice par des dizaines d’associations dites « anti-racistes ». Mais Mélenchon, l’islamo-gauchiste est un intouchable de la République, avec la complicité tacite des macronistes, qui ne l’attaquent jamais réellement, sauf en apparence.
Un député de la France soumise a prétendu qu’Israël procéderait « à un nettoyage ethnique » à Gaza, on peut toujours critiquer la politique israélienne, on en a même le droit, mais si nettoyage ethnique il y a, ce sont bien les islamistes qui en sont les responsables dans les territoires qu’ils contrôlent ou ont contrôlés, singulièrement en Syrie et en Iraq, où après leur passage, les chrétiens ont fui en masse.
Mathilde Panot qui préfère voir en France les femmes voilées, a refusé aussi de qualifier le Hamas de mouvement terroriste, alors que sa charte prévoit « l’anéantissement de l’État d’Israël et l’extermination des juifs du monde entier ». Sans doute Madame Panot pense qu’exterminer un peuple n’est finalement que banalité, où qu’il existe des peuples qui peuvent être anéantis.
Quant à notre Juge à la Cour de Justice de la République, la fringante Madame Obono, elle a désigné le Hamas comme « un mouvement de résistance ». Effectivement éventrer des femmes et des enfants relève de la résistance.
Cela me permet de rappeler que l’antisémitisme vient de la gauche, de Karl Marx, d’Engels, de Proudhon, de Jaurès, qui en leur temps ont multiplié les tirades antisémites que n’aurait pas démenti Der Stûrmer, l’hebdomadaire nazi de Julius Streicher, le pape de l’antisémitisme nazi, Gauleiter de Franconie. Mais nos gouvernants l’oublient et préfèrent par commodité et ralliement au politiquement correct attaquer les patriotes en les traitant d’antisémites à tout propos et même hors de propos.
Tous les crimes antisémites commis ces derniers temps en France ont été le fait d’islamistes.
Dernièrement, le sinistre et funeste Olivier Véran a cru devoir mettre dos à dos et LFI et le RN, qu’on m’explique en quoi le RN peut-il s’apparenter à LFI ? C’est du macronisme pur jus, tout mélanger et noyer le poisson.
Aussi doit on rappeler que les communistes ne furent pas exempts d’antisémitisme et que de nombreuses campagnes eurent lieu en URSS ou en Tchécoslovaquie communiste, qui finirent au mieux par des expulsions après des emprisonnements, au pire par des exécutions.
Dans les années 1970 et 1980, des milliers et des milliers de juifs d’URSS s’exilèrent en Israël, chassés par des exactions antisémites d’envergures, relayées par le Parti Communiste de l’URSS, on l’a bien oublié. Finalement nos LFI, en sont les dignes héritiers.
Comme le décrit Valeurs Actuelles, dans un article du 27 octobre dernier, sous le titre « Les islamo-collabos de la France insoumise », en décembre 2022, des députés et personnages de « La France soumise », ont fait les honneurs à Salah Hamouri, un avocat franco-palestinien, qui avait planifié l’assassinat de l’ancien grand rabbin d’Israël et qui fut condamné à 7 ans d’emprisonnement.
En juin 2022, « La France soumise » s’est montrée très attentive à Jeremy Corbin, paradant à ses côtés, alors qu’il avait été écarté du Parti Travailliste pour propos antisémites. Et VA de décliner un certain nombre de manifestations ou de soutiens de « La France soumise », du même tonneau.
Sur Europe 1 et C News, ce dimanche 29 Octobre, Éric Zemmour a considéré que 69% des électeurs musulmans ont voté pour JL Mélenchon en 2022, que les mosquées avaient appelé à voter pour lui, comme les Frères musulmans. Pour Zemmour, par le soutien inconditionnel de Mélenchon au Hamas, sa participation au second de la présidentielle de 2027 est acquise. Les prédictions de Houellebecq, dans son livre, Soumission, datant de 2015, seraient-elle en train de se réaliser ?
Je rappelais il y a quelques jours, que la jeune Iranienne Armita Garawand, molestée dans le métro de Téhéran parce qu’elle ne portait pas son voile, était en état de mort cérébrale ; on vient d’apprendre le décès de cette adolescente de 16 ans, et ce dans l’indifférence totale de notre « France soumise » et de ses compagnons de route.
Où êtes-vous, Mesdames Panot, Autin, Garrido, Tondellier, Obono, Vallaud Belkacem, et consorts ? Où êtes-vous Messieurs Mélenchon, Bompard, Coquerel, Caron et autres ténors de « La France soumise » ? Le sort de cette jeune Iranienne vous passe au-dessus de vos écharpes parlementaires, comme celle des peuples soumis au totalitarisme islamiste ? Le sort de la France aussi.
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jeudi, 26 octobre 2023
Iran, la répression des mollahs et autres fous du hijab s’amplifie dans l’indifférence totale des pays occidentaux et dans le silence absolu des islamogauchistes.
Michel Festivi
La terreur en Iran continue. Le 1er octobre dernier, une lycéenne de 16 ans qui ne portait pas le voile obligatoire en république islamique a été prise à partie, dans le métro de Téhéran, par la police des mœurs. La malheureuse est aujourd’hui en état de mort cérébrale.
Depuis le décès, l’an passé, de Mahsa Amini, maltraitée aussi par la même police, la répression après avoir un temps ralenti, a repris de plus belle. Il y a quelques jours deux journalistes qui avaient couvert ce tragique assassinat viennent d’être condamnées à 7 et 6 ans de prison, elles sont d’ailleurs détenues depuis un an.
Les chefs d’inculpation sont à la mesure d’un état totalitaire soviétique, chinois ou coréen du nord : Coopération avec les USA, complot contre la sécurité du pays et propagande contre la république islamique. On se croyait revenu au temps des procès de Moscou, ou devant le Tribunal du Peuple du sinistre Roland Freisler, lorsque les accusés étaient pendus à des crocs de boucher.
Être avocat en Iran est singulièrement dangereux. L’avocat de Mahsa Amini a été condamné à un an de prison pour « propagande » contre l’État après « s’être entretenue avec des médias étrangers et locaux sur l’affaire. » En Chine, les avocats sont des sortes de procureurs et plaident contre l’intérêt de leurs clients, demandant sa condamnation. Communisme et islamisme ont toujours fait bon ménage.
Mercredi dernier, les autorités iraniennes ont annoncé qu’au moins douze actrices, douze comédiennes seront désormais interdites de travailler, pour être apparues en public sans porter le hijab obligatoire, car « celles qui ne respectent pas la loi, ne sont pas autorisées à travailler » a déclaré le ministre de la Culture et de l’orientation islamique, cela ne s’invente pas, le sinistre Mohammad Mehdi Esmaeili.
Cela a été confirmé par un responsable cinématographique, Habib Il Beigi « elles ne peuvent plus tourner dans un nouveau film ». Effectivement de nombreuses actrices ont été vues têtes nues sur les réseaux sociaux, suite au mouvement de contestation de septembre 2022, après la mort de Mahsa Amini.
Et chez nous, des femmes ne supportent pas de ne pas porter le voile, notamment dans le sport ou à l’école. A mon sens un séjour en Iran ou en Afghanistan leur seraient plus que profitable. Madame Obono, qui vient d’être nommée à la Cour de Justice de la République a considéré que le Hamas n’est pas une organisation terroriste, du moins a-t-elle refusé de le qualifier ainsi, alors que soutenu par l’Iran, il n’avait pas hésité à massacrer atrocement des femmes, des vieillards et des enfants, mais cela n’est pas du terrorisme !
En république islamique, on suit la loi de l’islam, on se doit de porter le voile, sinon on va en prison, ou l’on est interdit de travail, de moyen de ressources, on est alors considéré comme une citoyenne de seconde zone, il faut dire que de nombreuses sourates du coran organisent l’apartheid entre hommes et femmes et entre croyants et incroyants. En France bientôt aussi...Notre ministre de l’intérieur lui, « s’amuse » et dénonce les tweets d’un footeux, c’est l’arbre qui cache la forêt. Pendant ce temps aussi les réseaux Fréristes étendent leur toile inexorablement, avec l’appui de nos institutions nationales et européennes.
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lundi, 23 octobre 2023
Nature et actions du Hamas : Établir un état islamique mondial par la terreur généralisée.
Michel Festivi
On est toujours trahi que par les siens, c’est bien connu. Le Hamas n’échappe pas à la règle. Grâce à un journal espagnol de droite, El Debate, on y apprend que le fils du chef de cette organisation terroriste, Mosab Hassan Yousef, a fui sa famille quand il a vu comment se comportait ce ramassis de tueurs patentés.
Dans ses déclarations, faites sur Fox news, reprises donc par El Debate, il précise qu’il s’est expatrié aux USA et qu’il s’est converti au catholicisme. Pour lui, le Hamas n’a que faire de la vie humaine, ni des palestiniens, sauf à être aveugle et sourd et d’une mauvaise foi insigne on s’en était aperçu.
Il relate avoir vécu au sein même des tueurs du Hamas, de les connaître parfaitement, il était de surcroît traité comme un prince en tant que fils du chef. Il fut le témoin de leurs crimes contre d’autres palestiniens, notamment en 1996.
Pour lui, le Hamas n’est pas un mouvement national. « C’est un mouvement religieux avec pour objectif d’établir un état islamique, le nationalisme lui importe peu, de fait ils sont même le contraire d’un nationalisme. Ils utilisent la cause palestinienne seulement pour réaliser leurs objectifs qui est de transformer le Moyen-Orient puis le monde en un état islamique ».
Car au-delà du Hamas, il y a l’Iran en point de mire. « Le Hamas sert les intérêts de l’Iran. Nous devons libérer Gaza du Hamas. Israël fait pour le peuple palestinien la meilleure action en tentant de renverser le Hamas. »
Voilà qui pourrait servir de réflexions à nos Nupes et à Madame Obono, mais j’en doute fort. L’extrême gauche française en acceptant de se compromettre avec l’islamisme s’est pris elle-même à son propre piège. Elle est électoralement acculée à soutenir les pires idéologies islamo-gauchistes si elle veut conserver sa clientèle et ne pas sombrer. Elle confond cause palestinienne et islamisme radical et n’a pas vu ou ne veut pas voir que désormais les Chefs palestiniens sont englués dans l’islamisme le plus total, et c’est la surenchère.
En tout cas, l’hydre islamiste se répand comme une trainée de poudre, et en orient et en occident. C’est effectivement comme le communisme essayait de le faire il y a des lustres. A cet égard l’excellent article paru dans le Figaro magazine de Michel Onfray, a un titre trompeur, comme l’ont relevé de nombreux commentateurs. L’islamisme n’est pas du tout un fascisme, pour les mille raisons qui ont été exposées, mais bien une tentative d’arriver par la contrainte à un gouvernement mondial, un califat planétaire, exactement comme le communisme avait tenté de le faire après 1945.
On ne brisera cette tentative hégémonique qu’en comprenant et analysant l’islam. Pour cela il faut lire et disséquer le coran. En 1934, le Maréchal Lyautey avait exigé de ses officiers qu’ils aient lu Mein Kampf, et pour cela avait demandé à un éditeur de droite de le traduire et le diffuser, c’était selon lui la condition sine qua non pour lutter contre hitlérisme. C’est la même chose aujourd’hui avec l’islam. Si on veut démontrer sa volonté prosélyte mondiale il faut l’avoir lu, car tout y est dit explicitement. Il faut arrêter avec les « pas d’amalgames et l’islam ce n’est pas ça ».
Pendant ce temps, en Iran, une jeune fille qui refusait le port du voile et qui a été frappée par des gardiennes de la révolution est en état de mort cérébrale. Mais de cela les sportifs, les footeux, les artistes engagés, les nupes et autres LFI s’en fichent comme de leur première chemise. D’ailleurs on ne les a pas entendus. Et pour cause.
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lundi, 09 octobre 2023
Allemagne : Deux superbes victoires électorales pour l’AFD
Michel Festivi
Ce dimanche 8 octobre, dans deux des régions les plus riches d’Allemagne, la Bavière, l’un des Land les plus grands et les plus peuplés du pays, et dans la Hesse qui a Francfort comme capitale, loin de ses bases de l’Est du pays, l’AFD a démontré qu’elle avait bien le vent en Poupe.
Les partis gouvernementaux, le SPD, les Verts et les Libéraux ont subi une défaite cuisante, démontrant l’inquiétude grandissante des allemands sur l’immigration massive et la détérioration économique qui s’empare de l’Allemagne.
En Bavière, si la CSU, un avatar bavarois de la CDU, obtient 37% et 85 députés maintenant tout juste son score de 2018, l’AFD concurrencé par un parti régional très droitier le FW, obtient 14,60% des voix, soit plus de 4 points qu’aux dernières élections et 32 sièges, 10 de plus que précédemment.
L’AFD devance les Verts, et le SPD qui s’effondre avec 8,40%.
En Hesse, si la CDU obtient un très bon résultat avec 34,6% et 52 députés, l’AFD est désormais le deuxième parti avec 18,4%, 5,3% de plus qu’en 2018 et 28 sièges soit 9 de plus qu’à la précédente consultation.
Elle domine largement le SPD, les Verts et les Libéraux du FDP qui avec 5% se maintiennent in extremis pour la répartition des sièges.
Compte tenu du fait que les fiefs de l’AFD se situent dans les régions pauvres et déshéritées de l’Est du pays, ce sont de très belles victoires, qui en appellent d’autres. Le week-end dernier l’AFD a été à deux doigts de remporter au second tour une mairie de plus de 35 000 habitants.
Pourtant ce Parti est vilipendé par toutes la classe politique et les élites. Il est brimé, martyrisé judiciairement et politiquement. Cela nous rappelle aussi la situation française. La CDU trahit complètement ses électeurs, qui tous n’ont pas encore compris, pour l’instant...
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L’Espagne se refuse à mourir : très importante manifestation à Barcelone pour une Catalogne espagnole.
Michel Festivi
Ce dimanche 8 octobre, l’organisation citoyenne : Société Civile Catalane, avait appelé au refus de l’amnistie pour ceux qui avaient violé la constitution en 2017, en organisant ce référendum illégal sur l’indépendance de la Catalogne, et au rejet de tout autre référendum.
Ce fut un très grand succès, d’autant que les partis politiques n’y étaient pas conviés officiellement, mais on a noté la présence à titre personnel d’Alberto Nuñez Feijoo le Chef du Parti populaire et de Santiago Abascal, le patron de Vox.
Déjà il y a une quinzaine de jours, une grande manifestation réunissant plus de 40 000 personnes, mais organisée à Madrid par le Parti Populaire, avait connu une grande réussite. Cette fois ci, dans le fief même des indépendantistes catalans et du Parti Junts, avec ses 7 députés qui permettraient à Pedro Sanchez d’être investi, le peuple espagnol et catalan a dit non et à l’amnistie et à l’organisation d’une nouvelle consultation sur l’indépendance de la Catalogne.
Les opposants à Carlos Puigdemont et à Pedro Sanchez scandaient « Nous avons cessé d’être la majorité silencieuse ! Vive l’Espagne ! ». Les principaux cris de ralliement furent : « Non à l’amnistie, Sanchez démission, Puigdemont en prison ». Car Puigdemont, avait courageusement quitté l’Espagne dans le coffre d’une voiture, et s’était réfugié en Belgique avec ses lieutenants, pour ne pas être incarcéré, compte tenu des condamnations qui lui ont été infligées.
Pedro Sanchez, que vient de désigner Felipe VI pour qu’il tente d’obtenir des Cortès l’investiture, après l’échec de Feijoo, a cruellement besoin du vote positif des 7 députés de Junts, le parti de Puigdemont.
En tout cas les images télévisées du cortège pour la catalogne espagnole étaient impressionnantes, les commentateurs les plus objectifs ont fait valoir que le cortège approchait voire dépassait les 200 000 personnes, et non pas 50 000 comme l’avait insinué la police du gouvernement séparatiste catalan.
De nombreuses personnalités ont pris la parole, pour dire tout le mal qu’elles pensaient de la politique de Pedro Sanchez, prêt à toutes les compromissions pour conserver le pouvoir. De nombreuses pancartes étaient brandies avec la mention « Pedro Sanchez mentiroso ». Le journal de centre-droit El Español, titrait : « Société Civile mobilise plus de 50 000 personnes contre une amnistie qui sert uniquement le pouvoir ». Quant au journal bien plus droitier, El debate, il évoquait la répulsion de Barcelone contre l’amnistie et reprenait les propos du socialiste, ex maire de La Corogne, Francisco Vàzquez, très applaudi, s’exclamant que les socialistes et les indépendantistes : « voulaient faire un Venezuela ».
Car pendant toute la campagne électorale, ni l’amnistie, ni le référendum ne furent un thème de campagne, et jamais ces questions ne furent mises sur la table par le PSOE et son Chef. Donc les électeurs n’ont donné aucun mandat ni pour amnistier les félons, ni pour provoquer un nouveau référendum. En réponse à cette perfidie, de nombreux participants entremêlaient les deux drapeaux, celui de l’Espagne, et celui de la Catalogne, exprimant ainsi leur volonté de voir leur Région rester dans l’Espagne, que la Catalogne fasse partie de l’Espagne, de sa grandeur et de son Histoire.
Peut-être aussi voulaient-ils exprimer leur ras le bol de la dictature catalaniste qui pourchasse la langue Castillane et qui briment tous ceux qui veulent continuer, en Catalogne à parler la langue de Cervantès, imposant le seul Catalan et refusant d’appliquer les lois qui imposent qu’au moins 25% des cours se fassent en espagnol dans les écoles et les lycées.
C’est en voyant tout ce peuple se dresser contre la partition, que l’on regrette amèrement que le Roi n’ait pas eu la force morale nécessaire pour refuser toute autre nomination, et ainsi renvoyer le peuple aux urnes.
Compte tenu du fait que les partis séparatistes catalans et basques, et le parti indépendantiste Junts, avaient dénié se rendre au Palais Royal, comme les usages constitutionnels l’imposent pour donner leur position, Felipe VI, avait un argument simple pour refuser de désigner Pedro Sanchez. A la vue de cette foule joyeuse, pacifique mais déterminée, défiler dans les rues de Barcelone, on ne peut s’empêcher de penser, que ce monarque ne mérite pas d’être au Palais d’Orient.
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mercredi, 04 octobre 2023
Espagne : Felipe VI n’a pas eu le courage politique de ne pas désigner Pedro Sanchez
Michel Festivi
Ce 3 octobre, après un deuxième tour de consultations, le Roi a finalement donné son feu vert au révolutionnaire socialiste, séparatiste et promoteur des lois les plus extrémistes et les plus scélérates en matière sociétales et politiques.
Le monarque aurait pu décider de ne plus investir personne, et ainsi de faire retourner aux urnes le peuple, et ce d’autant qu’avec ses 121 députés, le PSOE est seulement le deuxième parti aux Cortès et que ses éventuels soutiens, l’ERC, Junts, Bildu, n’ont pas daigné se rendre au Palais Royal, comme le veut la constitution, pour ce fameux tour de table.
Désormais Sanchez va pouvoir solliciter l’investiture, lors d’un prochain vote après deux jours environ de débats.
Peut-il y parvenir ? Assurément oui. Avec l’extrême gauche Sumar (31 députés) totalement acquise, l’ERC soit la gauche catalane (7 députés), Herria Bildu (l’ancienne ETA) (6 députés), Le Parti nationaliste Basque (5 députés), Sanchez peut cumuler 170 voix.
Au premier tour, c’est la majorité absolue qui est requise (176 voix), mais au deuxième tour une majorité relative suffit. Or le bloc des droites a démontré qu’il ne peut aller au-delà des 172 voix.
En réalité tout dépendra du parti indépendantiste catalan Junts, cornaqué depuis Bruxelles par Carlos Puigdemont, où il réside pour ne pas aller en prison, qui, avec ses 7 députés est faiseur de roi. Le sort de l’Espagne dépend donc d’un parti qui veut que la Catalogne quitte l’Espagne. Et le Roi, garant de l’Unité du pays l’a accepté.
Puigdemont pour son soutien, exige officiellement une amnistie générale de tous les membres de son parti qui se sont fourvoyés en 2017 dans un référendum inconstitutionnel sur l’indépendance de la Catalogne, et qui ont été condamnés par les Tribunaux. Sanchez est d’accord et veut la faire voter au plus vite, même si beaucoup de juristes et de personnalités crient au scandale.
Junts exige aussi que le gouvernement qui sera formé, organise un référendum sur l’indépendance de la Catalogne et monnaye ses voix à cela. Sanchez ne peut pas officiellement, pour l’instant, accéder à cette demande. Puigdemont menace de ne pas le soutenir. Mais ce n’est qu’une posture.
Au final les 7 députés Junts voteront pour Sanchez, ce qui lui fera 177 voix. Pourquoi le feront-ils ? Parce qu’ils y ont tout intérêt. Repasser devant les électeurs serait très risqué. Et d’autre part, une fois l’amnistie acquise, ils feront monter la pression pour obtenir tôt ou tard cette consultation.
C’est ce que l’on appelle la politique du salami, que connaissent parfaitement tous les révolutionnaires. Grignoter petit à petit, saucissonner, couper en tranche et tout le morceau viendra. Les communistes en étaient très friands (Tchécoslovaquie, Pologne, Hongrie etc…), et l’ont appliqué avec succès.
Bientôt l’’Espagne tiraillée entre les catalans, les basques, les galiciens, les valenciens et autres régionalismes va disparaître inexorablement. C’est finalement la politique bruxelloise : supprimer les nations. Le Roi se serait grandi en refusant ce piège diabolique. Mais décidemment, il sera dit que les Bourbons en Espagne, ne sont pas à la hauteur des enjeux du pays. Déjà l’arrière-grand-père de Felipe VI, Alphonse XIII avait, en 1931, quitté subrepticement le pays, sans abdiquer, abandonnant l’Epagne aux mains des révolutionnaires. Quant à Juan Carlos, bouffi de priapisme et de prévarications, il a dû s’exiler dans un pays du Golfe. Bel exemple !
Qu’au moins cette leçon nous serve en France. Macron avec ses idioties corses devrait méditer ce qui se passe outre-Pyrénées. On commence comme ça, on accorde une large autonomie et puis tout part en quenouille, et pourquoi ensuite refuser aux uns, ce que l’on a accordé aux autres. Certes, la France n’a pas la même Histoire que l’Espagne, mais sait-on jamais.
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vendredi, 29 septembre 2023
Le destin de l’Espagne, dans les mains du Roi Felipe VI
Michel Festivi
Comme je l’appréhendais et l’indiquais dans ma précédente chronique, le deuxième tour de la tentative d’investiture d’Alberto Nuñez Feijoo, Président du Parti Populaire, soutenu par Vox et quelques députés régionalistes de droite, s’est soldé par un nouvel échec.
Ce deuxième scrutin qui ne requérait que la majorité relative, a connu le même score que le précédent, 172 voix pour le bloc des droites, contre 178 voix pour la gauche, l’extrême gauche, les séparatistes catalans et basques et les indépendantistes de Catalogne (Junts : 7 députés). (Le regroupement « Frankenstein » selon l’analyse d’un commentateur espagnol avisé).
Désormais, le Roi va reprendre ses consultations avec les représentants de tous les partis ayant un groupe aux Cortès, pour désigner éventuellement un autre prétendant, qui ne pourrait être que Pedro Sanchez, le leader du PSOE, si tant est que le Roi fasse une désignation.
Si les chefs des groupes ERC, Bildu et Junts refusent, comme ils l’ont déjà fait, de se rendre chez le Roi, on pourrait conserver l’espoir, que ce dernier, dans un accès de courage politique décide de ne plus désigner personne, ce qui provoquerait de nouvelles élections, après la trêve des confiseurs.
Si par malheur pour l’Espagne, le Roi désignait Pedro Sanchez comme candidat à l’investiture, il dispose s’il fait le plein, de 178 voix, soit 2 de plus que la majorité absolue. Mais cela suppose qu’il promette à Junts, le parti de Carlos Puigdemont, actuellement réfugié en Belgique, car condamné pour forfaiture, une loi d’amnistie et un futur referendum sur l’indépendance de la Catalogne.
Ce jour, juste avant ce vote, l’Association des Procureurs espagnols a demandé à Bruxelles, de faire en sorte que l’Espagne soit condamnée et privée de fonds européens, si cette amnistie était promise et organisée. A juste titre, cette Association a sollicité que les institutions européennes prennent les mêmes mesures contre l’Espagne, que celles prises contre la Hongrie ou la Pologne.
Mais on sait que Madame Von Der Leyen, abhorre les gouvernements de droite, surtout s’ils sont souverainistes, mais adule les gouvernements de gauche. Les deux poids, deux mesures étant la règle de l’Union.
Pour l’instant, Pedro Sanchez cache son jeu et ses intentions, et s’est bien gardé d’intervenir dans les débats aux Cortès, laissant ses seconds couteaux le faire à sa place, et ce pour ne pas se découvrir.
Très justement, Santiago Abascal, le patron des 33 députés de Vox, a attaqué Sanchez de front en lui assénant « qu’il était le président le plus corrompu de l’histoire de l’Espagne », ce qui n’est que la triste réalité, puisqu’il a fait amnistier en totalité ou en partie, tous les barons socialistes qui avaient été condamnés à de la prison ferme par la Justice pour prévarications.
Pedro Sanchez s’était au demeurant bien gardé d’insérer dans son programme électoral, qu’il amnistierait les condamnés catalans et qu’il provoquerait un nouveau référendum sur l’indépendance de la Catalogne, tout en acceptant les voix et l’alliance des successeurs des tueurs terroristes basques représentés par le parti Bildu, ce qui a provoqué la grogne de quelques vieux barons socialistes.
Ce ne serait d’ailleurs pas la première fois que les gauches violent la constitution espagnole. Dans les années 1933/1936, elles ont fait exactement la même chose avec la loi fondamentale de décembre 1931, qu’elles avaient elles-mêmes établie, ce qui provoqua alors la guerre civile. Violer la constitution, c’est une spécialité des gauches en Espagne. Le peuple aurait dû s’en rappeler, mais il a la mémoire courte.
Que fera Felipe VI, la balle est désormais dans son camp. L’Espagne est plus que jamais à la croisée des chemins.
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jeudi, 28 septembre 2023
L’Espagne, hélas !
L’Espagne semble, hélas, se rapprocher de nouveau d’un gouvernement « Frankenstein » qui fracasserait le pays.
Michel Festivi
Depuis hier, les Cortès bruissent de nouveau. Après les élections législatives anticipées du 23 juillet qui ont laissé sans majorité le bloc des droites pour 4 sièges, Alberto Nuñez Feijoo, le Chef du Parti populaire, pressenti par le Roi Felipe VI, a soutenu avec un certain talent et une pugnacité que l’on ne lui connaissait pas, les grandes lignes de sa future politique, s’il était intronisé.
Or, ce jour, 28 septembre, par 172 votes contre 178, il a échoué. Feijo a rassemblé les 137 votants du PP, les 33 de Vox, 1 députés des Canaries et 1 du parti Navarrais. Il lui a manqué 4 votants pour parvenir à la majorité absolue de 176.
De l’autre côté, le PSOE a fait le plein de tous les opposants, réunissant sur le non, ses 121 députés, plus les 31 de l’extrême gauche, les 7 du parti indépendantiste catalan Junts, les 7 de la gauche séparatiste catalane ERC, les 6 voix des terroristes basques de Bildu, les 5 du parti national basque, qui une fois de plus s’est totalement compromis avec la gauche, l’extrême gauche et les anciens tueurs de Bildu, et 1 député du BNG les a aussi rejoints.
Il n’y a eu aucune surprise. Le 29 septembre, un nouveau et dernier vote aura lieu, cette fois à la majorité relative, mais on voit mal pourquoi et comment, certains opposants à Feijoo d’un jour s’abstiendraient un autre jour.
Déjà, le 17 août dernier, pour l’élection de la Présidence des Cortès, la socialiste Francina Armengol, avait obtenu 178 voix au 1er tour de scrutin. Dès lors à moins d’une immense surprise, Feijoo ne sera pas investi.
Pendant les débats, qui se sont étalés sur deux journées, répondant à chaque fois à chaque représentant des partis formant un groupe, il s’est battu avec courage et détermination, et n’a pas manqué de remercier Santiago Abascal, le patron de Vox pour son soutien. Mais cela n’a pas suffi.
Si donc les choses se passent ainsi, le Roi sera amené de nouveau, à s’entretenir avec tous les chefs de partis, puis à l’issue de ces nouvelles consultations, il décidera s’il désigne ou pas Pedro Sanchez, pour qu’il puisse présenter son investiture.
Cela pose d’énormes difficultés, car Sanchez sera obligé de promettre une loi d’amnistie en faveur des putschistes constitutionnels, qui ont violé la loi fondamentale de 1978, en instituant un référendum illégal en 2017 sur l’indépendance de la Catalogne, totalement interdit par la constitution.
Sanchez sera aussi vraisemblablement contraint de proposer une future organisation, d’une manière ou d’une d’autre, d’un référendum en vue de l’indépendance de la Catalogne, sachant que les Cortès viennent d’accepter que le Catalan, le Basque, le Galicien soient reconnus comme langues officielles du parlement, alors que la constitution ne prévoit leur usage que sur le territoire régional de chacune d’elle uniquement.
L’Union européenne devrait donner son feu vert ou pas, mais pour l’instant elle a réservé sa réponse, sachant que cela pose et va poser des problèmes considérables de traductions et de coûts exorbitants pour les finances publiques, sans compter la quasi impossibilité de dresser sur le champ les procès-verbaux des débats, ce qui, s’agissant d’une assemblée délibérative n’est pas sans difficultés juridiques et politiques majeures.
Vox avait d’ailleurs protesté avec véhémence en quittant la séance, et en remettant ostensiblement sur le bureau de la Présidence ses instruments d’écoute.
Bien évidemment, tout cela était planifié avec le PSOE de Pedro Sanchez, qui entend ainsi obtenir un soutien ferme et définitif du parti Junts, le plus en pointe sur ces sujets d’indépendance de la Catalogne, et ce au mépris total de l’unité de l’Espagne.
Un seul espoir pour l’Espagne et les espagnols qui refusent cet éclatement du pays, que le Roi ne désigne pas Pedro Sanchez, dans les jours qui viennent, au motif que, comme il y a quelques semaines, les partis basques et catalans avaient refusé de se rendre au Palais Royal, comme tous les autres partis, ce qui permettrait à Felipe VI, si cela advenait de nouveau, de déclarer qu’il n’est pas en possibilité de désigner Sanchez, sans avoir pu s’entretenir avec ses éventuels soutiens. Mais c’est un espoir particulièrement ténu.
Si cela survenait, les espagnols revoteraient à la mi-janvier. Dans le cas contraire, les révolutionnaires du PSOE, de l’extrême gauche, des partis séparatistes et indépendantistes gouverneraient le pays pour 4 années supplémentaires, avec en ligne de mire la disparition de l’Espagne.
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mardi, 26 septembre 2023
La jurisprudence européenne contre les nations et les peuples
Michel Festivi
On pourra faire toutes les plus belles déclarations du monde, lancer les plus vivifiantes pétitions de principe, la France et les français ne s’en sortiront pas sans que des mesures énergiques et radicales soient prises.
Deux essentiellement et très vite doivent être décidées. Tout d’abord quitter la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) et la Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE), en dénonçant le plus rapidement possible ces traités, et deuxièmement partir avec pertes et fracas du Conseil de l’Europe qui soutant toute cette jurisprudence. Au passage, la France et les français feront des économies substantielles, comme l’importante rémunération de Monsieur Pap Ndiaye par exemple.
Aussi, et concomitamment, procéder à une révision constitutionnelle par référendum, pour faire ériger le droit positif constitutionnel français au-dessus des traités et des lois européennes ou internationales, bref modifier ce que les juristes désignent comme étant la hiérarchie des normes. C’est ainsi retrouver tout simplement sa souveraineté.
Parallèlement, et cela peut être entrepris sans attendre, il faut supprimer toutes les aides, tous les financements à toutes nos ONG pro-immigrationnistes qui amènent, avec l’argent du contribuable français qui travaille et qui peine, des milliers et des milliers de clandestins qui vont de surcroit peser d’un poids très lourd sur les finances publiques des pays européens et singulièrement de la France.
Au passage, annuler aussi toutes les subventions à toutes les associations soi-disant « culturelles » ou « humanitaires », qui vitupèrent la France et les français à longueur de temps et qui nous « crachent » en permanence à la figure.
C’est ce que semble indirectement et implicitement nous suggérer Monsieur Jean-Éric Schoettl, ancien secrétaire général du Conseil constitutionnel et auteur de « La démocratie au péril des prétoires » Gallimard, collection « le débat », 2022.
Le titre de sa tribune au Figaro Vox est intitulé : « Interdiction de refouler les migrants : « entre les intérêts de la France et la jurisprudence européenne, il faut choisir ». Car ce brillant juriste et ancien haut fonctionnaire nous éclaire : « Les décisions successives de la CEDH et, plus récemment de la CJUE, entravent la capacité des Etats à endiguer les flux migratoire » Cf le Figaro Vox, Tribune du 25/09/2023.
Compte tenu de cette jurisprudence européenne qu’il explicite brillamment et avec clarté, les migrants qui arrivent à Lampedusa, ne peuvent être refoulés. Dès lors, il pose la seule question qui vaille : « L’exécutif français est-il prêt à renverser la table de la loi européenne ? Prêt à affronter une levée de boucliers droits-de-l’hommiste venant non seulement de la gauche, des ONG, des médias et des organes de l’Union, mais encore d’une partie de sa majorité ? ».
C’est pourquoi d’ailleurs, le bla-bla de Monsieur Macron ce dimanche soir dernier est inconséquent et irresponsable.
Éric Schoettl appelle à une révision importante des traités car : « maîtriser les flux migratoires est, pour l’Europe, un impératif essentiel. Il commande une modification des traités (comme il commande en France une révision constitutionnelle) ».
Enfin, et pour finir sur une note d’espoir, le Conseil d’Etat, en référé, vient pour la deuxième fois, de rejeter des recours contre l’interdiction du port de l’abaya à l’école, recours présentés par le syndicat SUD éducation et par deux associations, la Voie Lycéenne et Le Poing levé (ça ne s’invente pas).
Si les collectivités, l’Etat, et tous les organismes publics arrêtaient de financer toutes ces associations qui œuvrent à l’encontre de la volonté de l’immense majorité des français (tous les sondages le prouvent), leur impact perdrait beaucoup en puissance et efficacité. Le Conseil d’Etat a une nouvelle fois jugé que : «au vu des éléments produits à l’instruction, le port de l’abaya et du qamis au sein des établissements scolaires, qui a donné lieu à une nombre de signalements en forte augmentation au cours de l’année scolaire 2022-2023, s’inscrit dans une logique d’affirmation religieuse. » CQFD et la boucle est bouclée pour ainsi dire.
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dimanche, 17 septembre 2023
Vichy et la Shoah, où comment les falsificateurs « occultent » les occupants nazis
Michel Festivi
Toutes celles et tous ceux qui souhaitent comprendre ce qui s’est réellement passé, pour les juifs français et étrangers durant les quatre années où notre malheureux pays fut en partie puis totalement occupé par les armées de la Wehrmacht, doivent impérativement lire le livre : Histoire d’une falsification, Vichy et la Shoah dans l’Histoire officielle et le discours commémoratif, aux éditions l’Artilleur, publié cette année. Cf la recension fort complète faite dans Synthèse Nationale n° 64 de l’été 2023 par André Posokhow.
Maître d’œuvre de cet ouvrage remarquable, l’Historien Jean-Marc Berlière s’est fait assister dans cette tâche salutaire par Emmanuel de Chambost et René Fievet. Pour ceux qui connaissent cette période, Jean-Marc Berlière n’est pas un inconnu.
Professeur émérite à l’Université de Bourgogne, et très grand spécialiste des questions de police, JMB, agrégé d’Histoire, cofondateur de l’institut HSCO, « pour une histoire scientifique et critique de l’occupation », a publié des dizaines de livres sur les polices au long de l’Histoire, et notamment sous l’occupation et des ouvrages qui mettent à mal la vérité officielle du PCF pendant cette période, comme l’Affaire Guy Môquet-Enquête sur une mystification officielle, en 2009 chez Larousse, avec son compère Franck Liaigre.
C’est sans doute ce qui lui a valu des attaques scandaleuses de la part des historiens des doxas.
Dans ce livre d’une minutie chirurgicale et étayé de documents imparables, JMB démontre dans une première partie éblouissante, intitulée très justement : « Remettre l’Histoire en place », que depuis 20 ou 30 ans, certains Historiens de Cour et des médias, la plupart des journalistes et hommes politiques incultes, ont carrément voulu nier le fait central que tout cela se passait sous le joug de l’occupant nazi qui dictait sa loi en Zone occupée (ZO), et tentait par le chantage et les pressions, de la dicter en Zone non occupée (ZNO).
JMB établit, que malgré une xénophobie certaine de Vichy, -mais qui remontait aux années précédant le déclenchement de la seconde guerre mondiale, avec Daladier et Reynaud, (internements administratifs dès la fin des années 1930 des juifs étrangers et des « indésirables » dans des camps d’une insalubrité absolue)- le régime de l’Etat français a par son action politique et bureaucratique, entreprit de faire en sorte que les juifs français ne soient pas pour la très grande majorité d’entre eux, emportés par les occupants, vers les camps d’extermination.
Il fait litière d’un autre mythe, ressassé perpétuellement par des pseudo-historiens et des journalistes incultes, que jamais Vichy n’accepta que les juifs puissent porter l’ignoble « étoile jaune ». Bien au contraire Darnand en 1941, puis Laval à son retour aux affaires en avril 1942 s’y opposèrent vigoureusement.
Finalement, la 8ème ordonnance allemande du 29 mai 1942, obligea les juifs de la ZO uniquement, à la porter à partir de l’âge de 6 ans. Jamais cette étoile ne fut portée en ZNO, même après l’invasion de la Zone libre le 11 novembre 1942.
Car en Zone Occupée, de par la convention d’armistice, les nazis disposaient de tous les pouvoirs dévolus à la puissance occupante, selon d’ailleurs, les termes mêmes de la convention de la Haye sur le droit de la guerre. (Article 43 de la convention de la Haye de 1907).
En réalité, et JMB l’explique fort bien, les historiens de la doxa -(le livre donne en page 131 une définition utile du terme doxa : « ensemble de propositions dans un domaine particulier qu’il est interdit de contester » - ont fait, ont raisonné comme si la France n’avait pas été vaincue et ne s’était pas retrouvée sous la servitude nazie, une sorte de Vichy électron libre dans une société de liberté !
Ainsi donc, les juifs français ont échappé à près de 90% à la déportation. Reste le problème ô combien douloureux des enfants juifs français, soit environ 8000 qui ont été déportés. Mais comme l’indique JMB en page 58, la loi de 1927 sur la naturalisation, ne faisait devenir français les enfants nés en France de parents étrangers qu’à leur majorité fixée alors à 21 ans. Seuls les enfants nés en France de parents dont l’un d’eux au moins était né en France, devenait français dès sa naissance.
Sans, bien au contraire passer sous silence, l’antisémitisme de Vichy et ses lois d’exclusions que furent le statut des juifs du 3 octobre 1940, outre la loi complémentaire aggravante du 2 juin 1941, JMB nous enseigne que : «cette distinction entre juifs étrangers et juifs français (bien dans la logique xénophobe de Vichy),- les archives le démontrent par la multiplicité des accrochages entre l’administration française d’un côté et les responsables locaux du SD de l’autre-….fut un réel obstacle à la déportation des seconds, même si ce principe a connu bien des exceptions… » et même si la survie des juifs français a dépendu d’explications multifactorielles, comme le courage de beaucoup de futurs « justes », le courage de biens des policiers ou gendarmes, de l’existence de refuges etc…
Comme il le soutien, et comme l’ont oublié beaucoup : « l’historien n’est ni un juge, ni un avocat, ni un professeur de morale, encore moins un donneur de leçons a posteriori » page 65. En tout cas, si 75% des juifs au Pays Bas ont été exterminés, en France c’est 75%, qui dans des conditions extrêmement difficiles ont pu survivre. Cf RCF Radio, 17 juillet 2023.
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vendredi, 15 septembre 2023
Le syndicat de la magistrature : force de frappe de l’extrême-gauche
Michel Festivi
Depuis qu’il existe, le syndicat de la magistrature a toujours soutenu les thèses les plus à gauche. L’un de ses fondateurs n’avait-il pas cru devoir asséner que les fondamentaux de ces « juges » rouge vif étaient de préférer et donc de favoriser le débiteur face au créancier, le locataire face au propriétaire, l’employé face à l’employeur, la femme face au mari, le délinquant face à la société et donc face à la victime, l’étranger face à la Nation, etc… faisant voler en éclat l’équilibre des plateaux de la balance judiciaire.
Le pire, c’est que tout cela était (est) enseigné à la fameuse Ecole de la magistrature sise à Bordeaux. Sa suppression devrait être demandée par les programmes des partis politiques sérieux.
Le fameux « murs des cons », dans un pays digne de ce nom, aurait dû générer des condamnations extrêmement sévères des responsables de ces insultes aux victimes ou à leurs familles, mais non, la Présidente du syndicat n’avait écopé que d’une peine des plus insignifiante. Il faut préciser que les victimes, les membres de ce syndicat s’en contrefichent.
Ce ramassis de gauchistes patentés, qui représentent entre ¼ et 1/3 des magistrats a une action totalement néfaste et est la négation même de l’idée de justice.
Hervé Lehman, qui fut juge d’instruction et aujourd’hui avocat, a commenté la présence du syndicat à la fête de l’Humanité. Il rappelle opportunément, qu’en France, les juges ne sont pas élus « ni responsables devant quiconque mais qu’ils ont simplement réussi un concours de droit, de telle sorte que leur seule légitimité est le respect de la loi votée par les représentants du peuple ». Cf sa tribune dans le Figaro du 19/09/ 2O23 titrée : « Fête de l’Huma : le Syndicat de la magistrature est devenu un parti politique ».
Le nœud du problème c’est qu’ils sont irresponsables et même de leurs fautes ou carences les plus graves. Il serait temps d’instituer une véritable responsabilité des juges dans le rendu de leurs jugements, mais pas devant le Conseil supérieur de la magistrature, qui a démontré qu’il est incapable de « juger les juges ».
L’élection des juges et procureurs par les citoyens devient une urgence absolue.
Hervé Lehman aurait aussi pu indiquer que les décisions de justice sont rendues « au nom du peuple français ». Comme il le souligne, les conventions internationales obligent tout état à faire assurer « un procès équitable ». A l’évidence, de par son idéologie assumée et revendiquée, les « juges » du syndicat de la magistrature bafouent allègrement les conventions auxquelles ils sont si attachés par ailleurs.
C’est dans ce cadre, que notre « vaillant » garde des sceaux, Éric Dupond-Moretti, s’est fendu d’une diatribe éloquente à l’encontre du syndicat : « Depuis que je suis ministre, j’assiste, impuissant, à un certain nombre de dérapages…Le syndicat de la magistrature a pris fait et cause pour les émeutiers », et de rajouter : « le syndicat de la magistrature ce n’est pas la justice », et comme pour s’auto-rassurer « ni loin s’en faut, l’ensemble des magistrats ». Cf le Figaro du 13/09, à noter qu’initialement l’article du Figaro titrait « Éric Dupond-Moretti fustige le syndicat de la magistrature », remplacé quelques heures plus tard par « Éric Dupond-Moretti excédé par la présence à la fête de l’Huma du syndicat de la magistrature » ! Le Figaro semble avoir aussi ses pudeurs de jeunes filles !
J’ai déjà souligné les propos roboratifs de notre fringuant ministre de la justice, qui n’emploie pas (plus) la langue de bois. Entonnerait-il son chant du cygne ? Il reconnait d’ailleurs son « impuissance », les juges sont bien parvenus à être « un état dans l’état » Cf Le gouvernement des juges, de Jacques Bompard aux éditions Godefroy de Bouillon, 2023.
En tout cas, lors de cette assemblée des gauches et des islamo-gauchistes, le SM va débattre des « violences policières » au seul bénéfice des délinquants n’en doutons pas. Les professionnels du droit noteront une corrélation active entre le très gauchiste et immigrationniste, syndicat des avocats de France, et le syndicat de la magistrature à cette fête de l’Huma où ils font cause commune.
Cette politisation gauchiste du syndicat de la magistrature est également dénoncée par l’Institut pour la Justice et par le syndicat Unité-SGP-Police-FO. N’oublions pas que le très controversé Médine sera aussi présent ce qui ne semble gêner en rien le syndicat de la magistrature, tout à son islamo-gauchisme.
Imaginons un seul instant, je dis bien imaginons, qu’un syndicat de magistrats assiste ou participe à la fête de Reconquête ou à celle du Rassemblement National, je vous laisse deviner la suite.
01:15 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 11 septembre 2023
Les « coallahborateurs » de l’Abaya tentent le tout pour le tout.
Michel Festivi
L’interdiction du port de l’abaya dans les établissements scolaires, édictée, plus exactement reprécisée par le ministre Yvan Attal dans le cadre de la loi de 2004, interdisant tout signe religieux ostensible fait polémique et les collaborateurs de l’islamo-gauchisme montent au créneau, on s’y attendait.
Le Conseil d’Etat, dans le cadre d’un référé-liberté, procédure tout à fait spécifique et particulière, a rejeté la demande formulée par « l’association des droits musulmans », qui motivait cette requête : « au nom du risque de discrimination et d’atteinte aux droits ». Déjà l’intitulé de cette association ne permettait aucun doute sur le caractère religieux de ce « vêtement » par nature ostensible.
Le Juge suprême du référé administratif, en édictant que cette mesure : « ne porte pas une atteinte grave et manifestement illégale au droit au respect de la vie privée, à la liberté de culte, au droit à l’éducation, et au respect de l’intérêt supérieur de l’enfant ou au principe de non-discrimination » a mis un frein indéniable aux manifestations islamistes, militant pour l’abaya à l’école.
Mais le plus intéressant dans cette décision est le fait d’avoir souligné que le port de ces vêtements, abayas ou qamis s’inscrivait : « dans une logique d’affirmation religieuse ». C’était évident, mais cela va mieux en l’écrivant.
On a appris quasi simultanément, que des enseignants et des personnels du lycée Maurice-Utrillo de Stains (93), se mettaient en grève, et, sous le couvert de revendications syndicales avaient rajoutés subrepticement, « se désolidariser de la politique islamophobe (sic) du gouvernement. Nous refusons de stigmatiser les élèves qui portent une abaya ou un qamis (resic) ».
Et l’on découvre à cette occasion, que bons nombres de pions, ou autres personnels n’avaient pas hésité récemment ou par le passé, à tolérer voire à encourager le port de ces vêtements et ce bien souvent au mépris de leur hiérarchie.
Comme le souligne avec justesse Fatiha Boudjahlat le 7 septembre dans une tribune du Figaro s’agissant de ces intervenants scolaires : « Ce faisant, ils trahissent leur mission et pire, ils trahissent leurs élèves qu’ils enferment plus loin dans un ghetto communautaire. »
Si le gouvernement allait au bout de sa logique, il se devrait de prendre des sanctions exemplaires contre ces personnes qui corrompent les devoirs de leur charge. Il se devrait aussi, car beaucoup d’élèves qui se présentent en classe en abaya sont mineures, sanctionner les parents par le retrait ou la suspension des allocations familiales par exemple. Frapper au porte-monnaie a toujours été d’une efficacité redoutable.
Car comme le souligne cette chroniqueuse, infatigable combattante contre l’islamisme : « Les mêmes tartuffes, qui s’opposent à l’idée de l’uniforme manifestent pour normaliser l’uniforme islamique réservée aux filles. », c’est plutôt bien vu.
Fatiha Boudjahlat, ne craint pas de relever que cela se passe dans une commune, Stains : « dont le conseil municipal, s’il est à l’image de la ville, en montre le caractère de ghetto ethnique et communautariste. ». Le mal est donc particulièrement profond et ancré. Déjà en 2015, dans son roman Soumission, Michel Houellebecq avait décrit des situations similaires ou comparables. Que n’avait-il pas osé écrire !
De son expérience d’enseignante, qui plus est de 18 années, dans des « zones sensibles », Fatiha Boudjahlat évoque dans cette même tribune, que bien des personnels de la vie scolaire sont les suppôts de l’islamisme en fustigeant les filles pas assez couvertes, réprimandant ceux ou celles qui ne mangeraient pas hallal ou ne respecteraient pas le ramadan etc… Monsieur Attal, s’il veut s’attaquer réellement à cette islamisation de l’école a bien du pain sur la planche, car les racines sont profondes et viennent de très loin, du laxisme généralisé de l’Etat depuis des décennies, mais cela, nous le dénonçons depuis des lustres.
Madame Boudjahlat cite de nombreux exemples de ces collaborateurs de l’abaya, comme ces surveillants, qui à Marseille l’an dernier, s’étaient introduits avec violence dans le bureau du Proviseur qui s’opposait au port de l’hidjab.
Tout comme en politique, avec le vote nupes, EELV ou LFI, la CGT et le syndicat SUD sont en concurrence pour capter ces « enseignants », ces « surveillants », c’est ce que souligne aussi Fatiha Boudjahlat, car « ils trahissent la nature du syndicalisme pour des slogans communautaristes ».
Un proviseur de Clermont-Ferrand vient d’être menacé de mort par le père d’une élève qui s’était fait exclure de son lycée pour être venue en abaya et avoir refusé de l’enlever. Espérons que les sanctions seront à la hauteur de cet acte inqualifiable dans une France où un professeur a été décapité au couteau, alors que l’Education dite Nationale avait été en dessous de tout à l’époque comme l’ont révélé plusieurs enquêtes journalistiques courageuses Cf David di Nota « j’ai exécuté un chien de l’enfer » au Cherche Midi ou le livre de Stéphane Simon « les derniers jours de Samuel Paty » chez Plon.
Comme le soulignerait Florence Bergeault-Blaclker, les réseaux islamistes agissent en sous-main et tentent de manipuler les uns et les autres, soyons en sûr.
Selon un très récent sondage, 74% des français soutiennent l’interdiction de l’abaya dans les établissements scolaires et 63% l’expérimentation de l’uniforme ou d’une tenue unique à l’école. Il est donc évident que des français qui votent à gauche, approuvent aussi ces directives ministérielles.
Et Fatiha Boudjahlat, de clouer au pilori : « les tenants de cette accusation d’islamophobie d’Etat et de sexisme veulent le feu. Les dernières émeutes n’ont pas étanché leur soif de destruction ni épuisé leurs fantasmes de grand soir contre la république » A qui diantre, peut-elle bien faire allusion ?
Prochaine étape indispensable, un vrai référendum sur l’immigration, à condition que les bonnes questions soient posées. Donner la parole au peuple, la « république » si prompte en mettre en avant ses soi-disant valeurs jamais définies de surcroit, s’enorgueillirait.
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jeudi, 07 septembre 2023
Éric Dupond-Moretti deviendrait-il le porte-parole du RN ou de Reconquête ! ?
Michel Festivi
Il me deviendrait presque sympathique mon garde des sceaux préféré. Interrogé par la Commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur les violences commises à Sainte-Soline, ce printemps, par des écolos-gauchistes, il a tenu des propos particulièrement roboratifs, qu’on en juge.
Après avoir exprimé : « son ras le bol face à la petite musique de la désobéissance civile », il a fustigé ceux qui croient « qu’on a le droit, quand on est porteur d’une cause légitime, de ne plus obéir à la loi, c’est infernal. » Car rajoute-t-il non sans raison : « rien n’est plus liberticide ».
Et de rappeler avec beaucoup de bon sens, il faut en convenir : « Quand on n’est pas content de l’inaction gouvernementale en matière d’écologie, on peut aller fracasser des œuvres d’arts ? ».
S’agissant de Sainte Soline, où visiblement le Conseil d’Etat, lui, n’a rien vu, rien entendu, Dupond-Moretti en rajoute une couche évoquant : « des hordes de types qui ne respectent rien… qui ont traversé l’Europe… » pour aller casser à Sainte Soline. Espérons que cela arrivera aux oreilles de nos juges du Palais Royal, qui vivent dans leur bulle dorée.
Il a déclaré avoir été très choqué par ces violences, comme celles qui ont gravement endommagé le Tribunal d’Aurillac qui a été mis à sac, et le mot est un doux euphémisme, par des bandes de gauchistes qui comme d’habitude cassent et brisent tout. Mais qu’à-t-on fait ?
Dénonçant « des incendiaires dans le monde politique », un élu du RN lui a alors judicieusement demandé à qui il faisait allusion, sans désemparer, Éric Dupond-Moretti à lancé tout uniment : « à l’extrême gauche » et d’en rajouter une couche : « Aux gens qui pensent que nous avons basculé dans le liberticide, je les invite à faire un petit tour à l’étranger. Faut arrêter de raconter ces salades…Faut arrêter de raconter ces conneries. C’est insupportable. »
Pour une fois la langue de bois n’était pas de mise. Mais EDM devrait rapporter ses solides propos à son collègue Gérald Darmanin, qui lui est un grand liberticide en faisant donner des ordres systémiques à ses préfets et à sa police pour interdire les réunions ou manifestations de patriotes ou de personnes qui refusent l’immigration sauvage et débridée, et qui eux ne cassent pas, ne brisent pas et se contentent de faire valoir leurs idées.
En tout cas, ne goûtons pas notre plaisir. Même si tout cela est passager ou temporaire. Mais cela fait plusieurs fois que je remarque que les propos de notre ministre de la justice sont en déphasage complet avec ceux d’autres ministres. C’est sans doute dû au fait qu’EDM n’est pas un politicien ordinaire, qu’il vient de la société civile, qu’il a exercé, lui, un vrai métier et qu’il ne dépend pas de la politique politicienne. Si demain sa carrière politique s’arrête, et elle peut s’arrêter brutalement, il reprendra sans doute sa robe d’avocat sans sourciller. Il a d’ailleurs souvent déclaré qu’il avait divisé par 10 ses revenus en devenant ministre.
En tout cas encore un petit effort, mon cher maître, Monsieur le ministre, de Renaissance au RN ou à Reconquête ! il n’y a qu’un pas si l’on vous entend !
Rappel : Michel Festivi donnera une conférence samedi prochain, 9 septembre, au Puy-en-Velay cliquez ici
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mardi, 05 septembre 2023
Michel Festivi sera samedi au Puy-en-Velay
Samedi 9 septembre, à 17h, la librairie Arts Enracinés recevra notre collaborateur Michel Festivi pour une conférence sur la guerre d’Espagne et une signature de ses livres.
Michel Festivi présentera notamment les ouvrages suivants :
- Miguel Primo de Rivera : un dictateur éclairé pour régénérer l’Espagne (1923-1930) cliquez ici ;
– L’Espagne ensanglantée : anarchistes, milices socialistes, communistes et révolutionnaires (1880-1939) ;
– Les trahisons des gauches espagnoles : du républicanisme au totalitarisme (1930-1936).
L’entrée est à 10€.
Arts Enracinés 25 rue Raphaël 43 000 Le Puy-en-Velay - 06 32 25 93 59
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Espagne : Où en est Vox ? Quid de l’union des droites ?
Michel Festivi
A la suite des élections régionales et municipales du 28 mai, puis des législatives du 23 juillet, il était important de faire le point sur la situation du parti Vox emmené par Santiago Abascal, parti qui se bat pour l’unité de l’Espagne, l’unité de sa langue, la lutte contre l’immigration sauvage et débridée, et qui pourfend les doxas ultra féministes et la chape de plomb mémorielle des gauches qui se sont abattues sur le pays depuis plusieurs années.
S’agissant des élections législatives du 23 juillet dernier, il est de bon ton dans la grande presse et les grands médias du système, de soutenir avec délectation que Vox a singulièrement reculé et qu’il est en grande perte de vitesse.
Or, pour qui connaît bien la vie politique espagnole, c’est loin d’être le cas. Vox avait obtenu un score sensationnel en 2019 en engrangeant 52 députés (Les Cortès des députés disposent de 350 sièges). Mais ce que les commentateurs n’évoquent jamais, c’est qu’alors, le Parti Populaire était en totale perdition et avait recueilli 89 sièges soit l’un des pires résultats de son histoire.
Vox en avait logiquement profité, par le jeu des vases communicants (les élections ne sont qu’à un seul tour, à la proportionnelle par listes provinciales). En effet, dans la précédente législature Vox avait obtenu 24 députés. Il n’est pas inutile de rappeler que Vox n’a été créé qu’en 2013, d’une scission du PP d’ailleurs. Dès lors en obtenant 33 députés ce 23 juillet, Vox a fait un résultat des plus honorables, le PP obtenant 137 députés, soit 48 de plus qu’en 2019. Au demeurant tous les sondages prévoyaient qu’avec un PP en ascension fulgurante, Vox ne pouvait pas maintenir son niveau de 52 députés, c’est quasiment mécanique, certains sondages indiquaient même que Vox n’aurait que 20 à 25 députés.
Aujourd’hui on attend le dénouement de la tentative d’Alberto Nuñez Feijoo, le chef du PP, d’obtenir des Cortès son investiture, mais cela s’annonce difficile voire impossible de réunir une majorité absolue et même relative. Le résultat aura lieu pour le 27 septembre. En cas d’échec, c’est Pedro Sanchez du PSOE qui tentera l’investiture, et à défaut, les espagnols revoteront vers la mi-janvier.
S’agissant des municipales et des régionales du 28 mai, Vox a multiplié par 3 voire plus le nombre de ses élus. Avec le PP, Vox gouverne désormais dans près de 150 municipalités, dont plusieurs capitales provinciales, comme Tolède, Burgos, Aranjuez, Ciudad Real, Alcala de Henares etc…
Une municipalité en Espagne est une collectivité territoriale bien plus importante qu’en France en superficie, voire en habitants, l’Espagne ne comptant que 8112 municipalités, contre 34945 en France. Dans mon « municipio » de la province d’Almeria par exemple, avec une seule voix de majorité, le PP et Vox gèrent désormais cette cité andalouse de plus de 31000 Habitants, le PP avait comme le PSOE obtenu 10 sièges et Vox 1. Ici l’union des droites a prévalu. Le lecteur avisé observera qu’en Espagne pour une municipalité de plus de 31000 habitants, cela génère 21 conseillers, contre 39 en France.
Mais, et de loin, le plus important restait les élections aux communautés autonomes qui disposent de très larges pouvoirs en divers domaines, économiques, fiscaux, sanitaires, scolaires et d’infrastructures. Désormais et après bien des tergiversations, le PP et Vox ont réussi, non sans mal, à s’accorder dans les régions qui ne pouvaient être gouvernées qu’avec leur entente.
Il faut dire que le galicien Alberto Feijoo est franc comme un âne qui recule, et qu’il a passé son temps à envoyer des messages contradictoires aux électeurs de droite, ce qui lui a coûté cher, puisqu’il n’a pas obtenu avec Vox la majorité absolue aux Cortès (176 sièges). A cet égard, il ne peut que s’en prendre à sa très mauvaise campagne des législatives, alors qu’il surfait sur sa victoire aux municipales et régionales. Mais à vouloir effectuer, comme disait Lénine « un pas en avant, deux pas en arrière », on n’arrive à rien ou à pas grand-chose.
Si aux Baléares, Vox a accepté de soutenir le PP, sans sa participation directe à l’exécutif, il a obtenu néanmoins des conseillers locaux à Minorque et à Majorque. En Estrémadure, dans la région de Valence, en Castille et Leon, en Aragon et désormais dans la région de Murcia, Vox est rentré dans ces exécutifs régionaux, dans le cadre d’accords de gouvernement avec le PP.
Cela tranche totalement avec les rejets réitérés des LR chez nous, de refuser tous accords même locaux avec les élus RN, préférant laisser la gauche prendre le pouvoir. Malgré de nombreux obstacles liés essentiellement au Parti Populaire, dont le leader n’a aucune doctrine claire, les choses avancent et des jalons sont posés pour l’avenir.
Reste maintenant à Vox à démontrer son sérieux, sa constance et sa volonté de faire triompher les forces populaires et nationales contre les séparatismes, les indépendantismes, et les gauchismes de toutes obédiences. Ce sera l’enjeu crucial des prochaines semaines et des prochains mois.
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lundi, 04 septembre 2023
Abaya, hidjab, burkini et autres qamis, tout est religieux et politique en islam, et réciproquement.
Michel Festivi
On le sait, ou on devrait le savoir, le coran ne distingue pas le politique du religieux, contrairement aux Evangiles qui ne sont pas la retranscription de la parole de dieu, mais des témoignages humains sur la vie et les actes de Jésus, fils de Dieu : « Rendez à César ce qui appartient à César et à Dieu ce qui appartient à Dieu » Matthieu, XXII page 21 ou Luc, XX, 25.
Tout, absolument tout procède du dieu des musulmans dans le livre incréé, le coran (la récitation), qui n’est que la retranscription littérale en langue arabe, des ordres d’Allah dictés à Mahomet par le truchement de l’ange Gabriel (Djibril). Et ce même si le coran nous explique dans plusieurs versets que Mahomet était illettré, ce qui renforce le caractère incréé du livre.
Le coran est une loi politique, religieuse, civile, pénale, qui ne donne tous les droits qu’aux croyants et voue aux gémonies certes les non croyants, athées ou agnostiques, mais aussi avec certaines nuances, les juifs et les chrétiens. Ensuite, le coran distingue les hommes qui sont supérieurs aux femmes, et les femmes croyantes qui ont plus de droits que les autres femmes, l’esclavage est aussi légitimé dans plusieurs sourates. Cf Malek Chebel, L’esclavage en terre d’islam Chez Fayard, 2007.
Dans le coran la « miséricorde de dieu » n’existe qu’envers les croyants et seulement pour eux. L’islam peut se traduire par « la soumission ».
Globalement, le voilement des femmes croyantes, donc ce qui ne recouvrent pas seulement leurs têtes et leurs cheveux, mais aussi leurs corps est inscrit dans les versets du coran, deux au moins sont explicites à cet égard. Mais surtout, les sourates consacrent l’inégalité ontologique entre les hommes et les femmes. Elles doivent en toutes circonstances obéir aux hommes de leur famille (Père, mari, fils, frères, oncles, cousins etc.). Ce n’est pas une coutume, c’est la parole de dieu. Une coutume peut se modifier, pas la parole de dieu.
Dans le coran, la femme, à tout âge, ne peut jamais se marier sans un tuteur. Elle peut être répudiée unilatéralement, elle doit baisser les yeux devant un homme et accepter de se laisser frapper si par exemple elle a désobéi à son mari etc. Elle doit admettre sans sourciller que son mari ait trois autres épouses, plus autant de concubines qu’il souhaite. La femme mariée ou pas doit toujours être sous l’autorité d’un homme. Tout cela est écrit noir sur blanc dans le coran et repris par les hadits qui sont la compilation des faits et gestes de Mahomet.
La femme en islam, se doit donc de couvrir son corps et de ne pas faire apparaître en aucune manière ses formes. C’est très exactement le pourquoi du fondement du port du voile et de tous ces vêtements qui couvrent le corps des femmes.
Ces vêtements sont bien des signes religieux en islam. Ce sont des porte-drapeaux de l’avancée conquérante de l’islam dans nos sociétés occidentales. Leurs symboliques représentent l’antithèse totale de la séparation des pouvoirs spirituels et politiques qui depuis les premiers Rois de France est le fondement de la France et de ses institutions. Leurs significations, (et cela devrait faire bondir de colère, toutes nos féministes révolutionnaires et nos islamo-gauchistes), sont que ces vêtements concrétisent l’inégalité fondamentale entre les hommes et les femmes et la séparation des sexes que les lois de l’islam imposent de manière draconienne. Ensuite, en fonction des périodes, cela peut être appliqué avec plus ou moins de rigueur, mais les fondamentaux sont toujours là et peuvent resurgir à tout moment.
Comme le souligne avec justesse Jeannette Bougrab : « l’abaya répond aux prescriptions religieuses rigoristes, pour respecter l’awra, « la pudeur ». Les femmes doivent ainsi porter un vêtement couvrant toutes les parties de leur corps, afin de ne pas se montrer désirables. »
« Il faut se couvrir les cheveux, dissimuler les formes de son corps dans des tenues larges, noires, beiges, surtout pas chatoyantes, pour ne pas attirer le regard des hommes. L’abaya est le symbole de l’enfermement du corps de la femme. »
Comme elle l’indique dans sa tribune du 4 septembre dans le Figaro Vox, l’Algérie s’est islamisée de cette manière en citant l’éditorialiste Amin Zaoui de Liberté Algérie. Comme l’a très judicieusement rapporté Jean-Eric Schoettl, ancien secrétaire général du Conseil Constitutionnel : « le port de l’abaya conduit l’élève qui la revêt à se faire immédiatement reconnaître par son appartenance religieuse. Or, comme le souligne la circulaire du 18 mai 2004, prise pour l’application de la loi du 15 mars 2004… les signes et tenues interdits par la loi sont ceux dont le port conduit « à se faire immédiatement reconnaître par son appartenance religieuse ». Et selon le titre de son article du 30/08/2023 dans le Figaro : « la loi de 2004 interdit l’abaya, ceux qui en doutent sont les idiots utiles de l’islamisme. » Chez nous en France on sait parfaitement qui sont ces idiots (ou idiotes) utiles.
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vendredi, 25 août 2023
Les ports d’abayas explosent dans les collèges et lycées dans l’indifférence générale de nos autorités.
Michel Festivi
Selon une note de trois pages des services de l’état, les atteintes « à la laïcité » sont en augmentation exponentielle. Les signalements sont de plus en plus nombreux et tout le monde admet que ces remontées ne sont que la pointe émergée de l’iceberg. Cf Le Figaro du 24 août 2023.
De 91 signalements de septembre à novembre 2021, on est passé à 923 d’avril à juillet 2023. On a dénombré 4710 atteintes « à la laïcité » en 2022-2023. Et ce ne sont pas Éric Zemmour ou Jordan Bardella qui l’affirment mais les organes officiels de l’état.
On sait que Pap Ndiaye n’avait strictement rien fait pour contrer ce phénomène gravissime contraire à la loi de 2004, tout accaparé par son wokisme et ses combats contre l’extrême droite. Son prédécesseur Jean-Michel Blanquer avait essayé de s’y opposer, mais il s’était heurté à l’apathie du gouvernement et de Macron et à des critiques virulentes des gauches plus islamogauchistes que jamais.
Que fera son successeur Gabriel Attal. Sans doute rien malgré quelques rodomontades de façade comme celles de déclarer que les abayas sont des signes religieux, belle trouvaille en effet, il faut être au moins ministre pour le découvrir.
En vérité, les macronistes comme les gauches sont dans un déni total de réalité. Ils le sont d’autant plus qu’ils se refusent soit par lâcheté soit par souci électoraliste à affronter cette emprise islamiste que Mme Bergeaud-Blackler a si finement et courageusement analysée dans son livre sur Les Frères musulmans dont nous avons abondamment parlé ici.
Quant aux LR et autres centristes, ils sont encore plus hypocrites sur ce sujet. Dès que des élus ou personnalités RN ou Reconquête évoquent la question, ils ne les soutiennent pas face aux cris d’orfraies poussés par les Nupes et leurs mouvances. Éric Ciotti devient soudainement muet tout comme Laurent Wauquiez. Sans doute faudra-t-il attendre que des élections se profilent à l’horizon pour qu’ils haussent le ton, ton qui retombera aussi sec les élections passées.
La meilleure preuve, les récentes déclarations de Nicolas Sarkozy qui comme toujours dit tout et son contraire. Il vient de déclarer qu’il faut faire barrage au RN en 2027, et « en même temps » découvre que le RN est un parti « républicain » qui est tout à fait légitime par sa présentation aux élections et par son groupe parlementaire, ce qui d’ailleurs a fait hurler les Nupes.
Des lors pourquoi lui faire barrage ? Et dans quel but ? En tout cas les français ou du moins ceux qui s’expriment dans les sondages ne semblent avoir toujours rien compris. Ils déclareraient selon ces enquêtes d’opinions qu’Edouard Philippe serait leur personnalité politique préférée. Mais au demeurant aucun homme politique du système acceptera de promouvoir un référendum sur l’immigration.
Décidément l’assassinat de Samuel Paty ou les multiples déclarations de professeurs courageux qui sonnent le tocsin depuis des années ne semblent servir à rien. Comme ce professeur de philosophie Didier Lemaitre qui enseignait à Trappes. Il s’était attiré les foudres du préfet des Yvelines car il avait déclaré que Trappes était une ville perdue et abandonnée a l’islamisme.
Le maire de Trappes Ali Rabeth l’avait aussi pris sévèrement à partie. Cf le JDD du 14 février 2021.
Les récentes déclarations anti sémites de Médine n’ont au surplus pas déclenché de tsunami médiatique, comme cela aurait été le cas si une personnalité quelque peu de droite s’était permise une phrase de cet acabit. Au contraire l’extrême gauche a soutenu le rappeur de tout son poids politique.
Tout ça pour ça. Ce n’est pas demain donc que les abayas disparaîtront des collèges et des lycées de France, sauf retournement de situation inattendu.
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vendredi, 18 août 2023
L’Espagne continue sur la voie de l’éclatement et de la révolution
Pedro Sanchez et Carles Puigdemont
Michel Festivi
Après le pitoyable résultat des élections législatives du 23 juillet, les gauches et les séparatistes semblent avoir trouvé des accords pour gouverner l’Espagne, si tant est que l’on puisse encore employer ce vocable, car ce pays part en miettes.
Le 17 août s’est réuni le nouveau congrès des députés qui a élu avec 178 voix, soit deux voix de plus que la majorité absolue, Francina Armengol, une socialiste des Baléares, ancienne Présidente de cette région, toute acquise à la politique de Pedro Sanchez. Aussitôt, le catalan, le basque et le galicien ont été proclamés langues officielles du congrès à côté du castillan. Déjà les Valenciens protestent que « leur langue » n’ait pas été retenue.
L’Espagne va ainsi demander aux institutions européennes de légitimer ces quatre idiomes, sachant que Sanchez est jusqu’au 31 décembre président tournant de l’UE, du moins s’il reste en place. L’éclatement de l’Espagne est en cours. L’UE doit en principe donner son accord à l’unanimité des 27.
Le chef catalan Carles Puigdemont (7 députés), a soutenu cette élection, tout en déclarant que son appui à l’investiture de Pedro Sanchez comme Chef du gouvernement, sera conditionné à l’approbation d’une vaste loi d’amnistie pour tous les dirigeants catalans qui ont été condamnés par la justice et à l’organisation d’un référendum sur l’indépendance de la Catalogne. Il réclame des garanties.
La gauche dispose désormais de cinq sièges sur neuf au bureau des Cortès. La session d’investiture du Chef du gouvernement devrait avoir lieu dans quelques semaines. Déjà les indépendantistes de tout poil entendent faire monter les enchères. Ils exigent que Sanchez accepte la reconnaissance d’un referendum sur l’indépendance et une amnistie générale pour tous ceux qui avaient organisé le scrutin sur l’indépendance de la Catalogne en 2017.
Pourtant l’organisation d’une telle consultation pose des problèmes juridiques et constitutionnels considérables. Par contre un vote consultatif serait envisageable, selon les analystes espagnols.
Pour certains commentateurs avisés en tout cas, « les concessions de Sanchez ce 17 août au congrès anticipent une reddition complète envers Puigdemont pour l’investiture ».
En effet, le PSOE a permis par des manipulations de vote, que les divers partis indépendantistes puissent constituer des groupes politiques, alors qu’ils ne pouvaient le faire avec leurs seuls élus, ce qui leur confèrent moultes avantages pécuniaires et politiques. En tout cas, Carles Puigdemont a averti depuis Bruxelles : « Ou il y aura une amnistie générale, ou il n’y aura pas d’investiture. »
Sanchez est prêt à toutes les capitulations pour gouverner. De toute façon il n’a pas le choix, car il n’a pas de majorité sans les indépendantistes.
Les politiciens espagnols de gauche et d’extrême gauche vont donc de nouveau accoucher d’une monstruosité, d’un gouvernement Frankenstein, selon l’appellation qui avait été donnée par un ministre socialiste Alfredo Perez Rudalcaba de cette coalition socialiste, communiste, séparatiste, indépendantiste qui gouverne l’Espagne, pour son malheur, depuis 2019.
Calvo Sotello, l’un des chefs des droites, le futur martyr assassiné par les sbires du front populaire espagnol le 13 juillet 1936 d’une balle dans la nuque, avait un jour déclaré aux Cortès : « je préfère une Espagne rouge à une Espagne déchirée ». L’Espagne de 2023 est rouge et déchirée désormais. Affaire à suivre.
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