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vendredi, 07 juillet 2023

Emeutes : après le déni total de nos gouvernants, la salutaire et éclairante rencontre entre Boualem Sansal et Florence Bergeaud-Blackler sur l’islam et l’islamisme dans nos sociétés occidentales.

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Michel Festivi

Le grand écrivain algérien, Boualem Sansal (ci-dessus), qui vient de recevoir le prix Constantinople et qui publie, Gouverner au nom d’Allah, islamisation et soif de pouvoir dans le monde arabe, chez Folio, et Florence Bergeaud-Blacker (FBB, ci-dessous), qui vient de recevoir le prix de la Revue des deux Mondes pour son ouvrage sur Le Frérisme et ses réseaux, chez Odile Jacob, que nous avons largement commenté ici, viennent d’être réunis par le Figaro Magazine pour un entretien croisé étincelant.

A l’heure où Monsieur Darmanin se refuse à prendre conscience de la réalité des cités de notre pays, confrontées à des bandes qui veulent en découdre, animées par une haine de la France et de ses institutions, et ce, qu’ils soient « français » ou non, cet entretien est à lire absolument.

Car pour Boualem Sansal : « Ne parler que d’islamisme est une façon de détourner le regard. La civilisation qui s’installe en France, c’est l’islam, l’islamisme n’est pas une civilisation, c’est un mouvement politico-religieux vulgaire, dont l’histoire commence au tout début de l’islam ».  Et lorsque l’on lui demande s’il fait une distinction entre islam et islamisme il a cette réponse : « l’islamisme, se veut en quelque sorte l’avant-garde l’islam, auquel il épargne les considérations prosaïques ».

 FBB, définit cette montée de l’islam ou de l’islamisme par « la ruse mobilisée dans toute lutte asymétrique…l’objectif c’est la société islamique. Les Frères européens n’ont pas une préférence pour la guerre ou les moyens coercitifs violents…Les frères peuvent utiliser des moyens beaucoup plus sournois et délétères. »

Décidemment nos décideurs publics ont les paupières fermées et les oreilles bouchées par le déni absolu de la réalité, mais leurs paroles sont trompeuses et mensongères.

Boualem Sansal qui a vécu en Algérie les années de plomb, où les soldats de l’islam se sont abattus sur ce pays, et qui connait donc parfaitement le problème nous alerte : « Les propos que j’entends en France me rappellent ceux que nous tenions à Alger lorsque l’islamisme commençait à installer ses bases ».  Il décrit très bien la multiplication du port du voile, alors que notamment dans les villes ce port était tombé en désuétude.

Quant à FBB, elle indique indirectement à Monsieur Pap Ndiaye, qui n’ose jamais prononcer le mot « islamisme » et qui a la foi de l’aveugle volontaire chevillé au corps, que l’école et l’université ont été le terrain de prédilection de l’emprise des Frères musulmans. Et elle précise : « Les Frères ont des alliés dans beaucoup de secteurs notamment grâce aux syndicats et aux partis de gauche comme LFI ou EELV, ce que l’on appelle les relais "islamo-gauchistes". La France Insoumise est allée jusqu’à draguer ouvertement les voix fréristes et le parti est devenu en quelque sorte son obligé, idem pour les élus locaux qui s’engagent dans des deals avec des chefs religieux dont ils auront du mal à sortir. On ne pactise pas avec les Frères sans payer un prix d’entrée ou de sortie… ». Certains maires qui ont vu leurs mairies incendiées devraient y réfléchir.

Pour l’instant, on a le sentiment que toutes ces paroles profondes et justes n’ont aucun effet concret sur notre oligarchie, notre caste politico-médiatique, à de trop rares exceptions près. Et comme l’a titré Mathieu Bock-Côté dans une chronique du 16 juin dernier au Figaro Vox « Faible avec l’islamisme, fort avec les chrétiens », car ajoute-t-il avec pertinence : « ce n’est pas la religion qui revient, c’est l’islam qui arrive. Ceux qui parle indistinctement du « phénomène religieux » sous prétexte de ne pas cibler une religion en particulier oublient que toutes les religions ne sont pas interchangeables ». Comme l’avait déclaré Albert Camus, « Mal nommer un objet, c’est ajouter au malheur de ce monde. » Le peuple doit forcer nos gouvernants à le reconnaître et à lui donner la parole, c’est plus qu’urgent.

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mercredi, 05 juillet 2023

Retour sur les victoires électorales de L’Alternative pour l’Allemagne (A.F.D)

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Michel Festivi 

L’AFD a été créée en 2013 d’une dissidence de la CDU, pour initialement lutter contre les institutions européennes, contre l’Euro et pour le retour du Deutsche Mark. Aujourd’hui les dirigeants ont changé, et l’AFD se présente désormais comme un parti anti-immigrationnistes, voulant protéger les frontières du pays et défendre la sécurité des allemands.

Malgré plusieurs crises internes et une volonté gouvernementale de la supprimer politiquement et juridiquement, l’AFD a rapidement obtenu des élus. Au Bundestag, après avoir échoué d’un cheveu avec 4,7% des voix en 2013 à obtenir des députés (le seuil est de 5%), en 2017 l’AFD obtient 12,6% et 94 députés, et en 2021, alors que le parti était en proie à des tiraillements internes considérables et à des poursuites judiciaires, le parti réalisa un score de 10,3% et obtint 83 députés.

Actuellement, l’AFD dispose de 11 députés européens et de plus de 150 députés régionaux, surtout dans les régions Est, très défavorisées.

Tout dernièrement, l’AFD vient de remporter deux victoires particulièrement symboliques, qui ont marqué les esprits. Fin juin, l’AFD a obtenu de gouverner seule, le Landkreis de Sonneberg dans le Land de Thuringe, un district dans l’Est du pays. Robert Sesselmann, a conquis cet arrondissement territorial de 56 000 habitants avec 52,8% des suffrages. Les médias allemands se sont déchainés en évoquant « Un séisme », « un coup de poing pour les autres partis », « un signal d’alarme », bref toute la panoplie habituelle, que l’on connait que trop bien, pour effrayer les électeurs et tenter de les détourner de ce parti « sulfureux ».

Mais la classe politique et médiatique n’a pas eu le temps de souffler, puisque le dimanche 2 juillet, L’AFD a remporté sa première victoire à des municipales d’importance. Avec 51% des voix, Hannes Loth a été élu maire de Raguhn-Jessnitz, commune de 9000 Habitants, toujours dans l’Est de l’Allemagne, dans le Saxe-Anhalt. Comme le souligne avec effroi la presse, jusqu’à présent l’AFD ne gérait que de petites communes rurales, où les maires étaient des bénévoles, ce qui ne sera pas le cas cette fois-ci.

Le porte-parole du parti et Président du groupe AFD au Bundestag, Tino Chrupalla a déclaré à l’issue de cette victoire : « Hannes Loth devient le premier maire AFD Nouvelle Normalité : nous sommes un parti qui représente le peuple ».

Car ce qu’il faut souligner et qui fait sursauter toute la classe politique allemande, c’est que l’AFD a résisté à « un front commun », qui allait de la CDU, en passant par les écolos, les libéraux, et la gauche radicale. De plus, actuellement, tous les sondages montrent que si des élections générales avaient lieu, l’AFD obtiendrait près de 19% des voix, faisant jeu égal avec le SPD. Il faut dire que la coalition de gauche, écologiste et libérale actuellement au pouvoir est particulièrement impopulaire, suite notamment de sa politique d’ouverture des frontières à tout -va. Les préoccupations de l’AFD, qu’elle relaie sur le terrain, sont outre la lutte contre l’immigration, les questions énergétiques, la politique de sécurité, et l’arrêt de la guerre en Ukraine.

Ce qui est frappant et réjouissant, c’est que la CDU ne profite nullement de l’impopularité du gouvernement actuel, alors qu’elle avait promis en 2018, de réduire par deux le score de l’AFD. Encore un effort et le score de l’AFD sera multiplié par deux ! Après l’Italie, l’Espagne, la France et ses 89 députés RN, et certains pays scandinaves, les droites populistes ont le vent en poupe. Comme le disait un personnage célèbre : « pourvu que ça dure ».

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Dans le dernier numéro de Lectures françaises, un grand entretien avec Michel Festivi sur son nouveau livre consacré à Miguel Primo de Rivera : cliquez ici

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mardi, 04 juillet 2023

Emeutes en France : Comment en est-on arrivé là ? Le déni du « gauchisme culturel ».

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Michel Festivi 

Il est toujours particulièrement valorisant, dans le cadre du combat des idées, de trouver chez ceux qui peuvent apparaître à des années lumières des convictions du camp dit « patriotique » ou « national » pour faire très court, des arguments forts qui vont dans notre sens et qui donnent de l’eau à notre moulin.

Je ne rapporterai donc pas, cette fois, les propos solides d’un intellectuel de droite, voire « d’extrême droite », ou d’un chroniqueur régulier d’un périodique de notre famille de pensée, mais celle d’un historien de la Shoah, d’un intellectuel d’origine juive qui avait subi par le passé la vindicte des bien- pensants de l’islamo-gauchisme, pour avoir affirmé que les banlieues promouvaient l’antisémitisme.  

Je veux évoquer ici, Georges Bensoussan (ci-dessus), qui avait dirigé en 2002 déjà, un ouvrage collectif qui avait fait grand bruit alors, Les Territoires perdus de la République, qui lui avait attiré les foudres des élites aveuglées et contaminées par le refus d’appréhender le réel. 2002, nous étions alors en plein chiraquisme, c’est-à-dire dans un déni total de réalité et ça continue allègrement depuis.

Que nous dit d’éclairant Georges Bensoussan, dans un entretien du 2 juillet 2023 au Figaro ? Il n’a pas apprécié visiblement, l’incompréhensible minute de silence imposée à l’Assemblée nationale. Cela ne lui inspire que « du chagrin et de la pitié », et aucune minute de silence « pour Sarah Halimi, ni pour d’autres victimes civiles ou policières » dénonce-t-il.

Il professe que le déni est l’une des causes majeures de la situation actuelle, déni « entretenu par les classes dirigeantes qui, pour partie, dominent médiatiquement ce pays ». C’est le nœud de son propos.

Implicitement, il compare la situation actuelle avec la montée du nazisme, que les élites de l’époque se refusaient à percevoir alors. Aujourd’hui, tout le monde voit le naufrage arriver, mais les gouvernants se sont tellement auto-entravés, auto-censurés, qu’ils sont d’une impuissance absolue, qu’ils sont paralysés face aux drames qui arrivent. Et il reprend le mot de Walter Benjamin : « le cheminement vers la catastrophe ». Nous y sommes en plein. 

Et les références pleuvent. La haine entretenue à l’égard du pays d’accueil que notait Pierre Legendre, historien du droit et psychanalyste, haine facilitée par la volonté mortifère de refuser d’imposer nos lois et nos mœurs aux arrivants. L’hyperviolence des adolescents des cités, devenus des « enfants-roi », fonctionnant au « code de l’honneur » « par un sentiment de toute puissance et d’absence de limites », caractères qui ont été analysés par le pédopsychiatre Maurice Berger, qui déplorait le laxisme judiciaire, surtout celui de la politique pénale des mineurs.

L’analyse de l’ethnologue Germaine Tillon, qui dans son ouvrage, Le harem et les cousins, avait disséqué que dans les sociétés maghrébines où : « Le garçon… plus particulièrement le fils aîné- est un roi fainéant, autour duquel convergent les attentions serviles de toutes les femmes de la famille… il doit (être) continuellement disposé à égorger tous les hommes et à violer toutes les femmes ».

Selon Georges Bensoussan, Germaine Tillon faisait le distinguo entre « une société des cousins » et « une société des citoyens », où le « code de l’honneur » affronte frontalement nos sociétés dites « libérales ». Et d’ajouter opportunément : « Les accusations de racisme pleuvent. Répétées ad nauseam, elles vont condamner ce pays à une atrophie du débat public. ». C’est déjà le cas.

Il fustige l’antiracisme dévoyé qui ne permet plus une vision saine du réel, allant jusqu’à « travestir la réalité et trafiquer le passé historique ». On le constate avec des déclarations inconséquentes de Macron ou de Borne qui vont jusqu’à falsifier de l’Histoire de France.

Et c’est ce même Georges Bensoussan qui nous dit : « Le chantage à l’extrême-droite a rendu impossible la peinture vraie de la réalité française ». Cela conduit tout droit, nous affirme-t-il, à taire le sort fait aux jeunes filles, aux femmes célibataires ou divorcées dans les cités, à taire l’identité des auteurs de viols collectifs etc…Comme à taire l’identité de ceux qui égorgent, les attaques aux couteaux ayant subi une augmentation considérable ces dernières années.

A quoi alors ont servi depuis 40 ans les 14 plans banlieues ?  A rien à l’évidence, sauf à une augmentation effarante de la fiscalité française, l’une des plus importante des pays de l’OCDE.

Il pointe du doigt le grand patronat, qui a voulu et mis en place à partir du séisme de mai 1968, et avec la complicité de tous les pouvoirs publics successifs, une politique migratoire démesurée et finalement incontrôlée pour peser sur les salaires, dans le cadre d’une main d’œuvre à très bon marché, mais avec toutes les conséquences sociales que cela a induit, dans le cadre de la mondialisation dévoyée à la Georges Soros, et Jacques Attali, et l’incontrôlable regroupement familial.

La faillite de l’intégration est soulignée avec comme corollaire, « la multiplication des proclamations sur la République, la laïcité et la citoyenneté qui toutes évitent soigneusement le mot Nation. » Et d’enfoncer brillamment le clou, dans une envolée que n’aurait pas renié ni Charles Péguy ni Maurice Barrès : « Le contenu charnel (de la nation) dont le paysage français témoigne depuis la plus petite église romane de Saintonge jusqu’au plus modeste des monuments aux morts de 1914-1918. La nation… c’est notre héritage et la perspective d’un avenir commun. ». Bref le rappel de la France de la terre et des morts. Rappelons-nous que Chirac s’était fortement opposé à l’affirmation des racines chrétiennes de l’Europe dans le projet de constitution européenne, et une Europe sans racine, c’est une construction totalement artificielle mais qui promeut le port du voile. 

Bien sûr, l’islamisation, voire la « palestinisation » de nos sociétés sont évoquées, ce qu’il nomme « l’archipélisation » de la France, déstructurant tout, du fait dit-il « de la chute de la pratique religieuse, une véritable révolution anthropologique concomitante de l’effondrement des grandes structures d’encadrement de jadis. », une analyse que Patrick Buisson a fait sienne depuis longtemps.

Car c’est bien « un antiracisme dévoyé qui nous a empêché pendant des années de nommer la réalité », et il faut lutter contre les discours moutonniers invoquant le racisme, ou les conditions socio-économiques pour expliquer ces émeutes qui pourraient s’apparenter à des prémices de guerre.  La loi du nombre dans le cadre de l’immigration illégale et massive faisant le reste. La libanisation de la France approche à une vitesse qui prend tous les jours de l’ampleur.

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jeudi, 29 juin 2023

Le hijab reste interdit dans le sport, une victoire contre l’islamisme.

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Michel Festivi 

Le Conseil d’Etat vient de rendre sa décision. Contre l’avis de son rapporteur public, ce qui est à souligner, la plus haute juridiction administrative française a décidé que la Fédération française de football peut édicter les règles qu’elle estime nécessaire au bon déroulement des matchs.

Dès lors l’article du règlement de la FFF qui « interdit tout port de signe ou tenue manifestant une appartenance ostensiblement religieuse, politique, philosophique ou syndicale » a été validé.

C’est incontestablement une victoire contre l’islamisme et contre la pénétration du frèrisme dans toutes les sphères de la société, même si le combat est très loin d’être gagné.

Car le hijab est fondamentalement l’un des symboles de l’islam conquérant. Comme le souligne Guylain Chevrier, docteur en histoire, enseignant et ancien membre de la mission laïcité du Haut Conseil à l’Intégration : « N’oublions pas que le hijab est un instrument de soumission », selon une tribune du FigaroVox du 28 juin dernier.

Très justement, il rejette les faux arguments des nupes et autres islamo-gauchistes : « Le voile est un symbole de soumission religieuse à une conception inégalitaires des rapports entre les sexes ». Ce n’est pas du tout une liberté vestimentaire parmi d’autres, comme nous le serinent les tenants de l’extrême gauche, ou les écolos-islamistes.

Si on lit le coran tout simplement, texte incréé de la révélation de dieu à Mahomet, on y découvre des dizaines de versets qui relèguent la femme bien loin derrière l’homme, comme des dizaines de versets relèguent les incroyants, les associateurs, les juifs et les chrétiens bien loin derrière les croyants au dieu des musulmans. Il suffit tout simplement de les lire, sachant que ces versets n’ont jamais été remis en cause par toutes les autorités de l’islam, qu’elles soient chiites, sunnites, ou d’autres branches minoritaires, que ce soit en France ou partout dans le monde. Au contraire, les quelques musulmans qui ont voulu faire officiellement supprimer ces versets ont été soit passés par le fil de l’épée, soit aux mieux rejetés de leur communauté.

En réalité, ces hijabeuses qui ont formé ce recours, ne sont que le bras armé de l’islam militant, comme le décrit fort bien Guylain Chevrier dans sa chronique, rappelant fort à propos, certaines sourates du coran.

Que cela plaise ou non, que cela déplaise ou non, le texte coranique, considéré par les musulmans comme la parole même de dieu, affirme haut et fort la supériorité de l’homme sur la femme, la supériorité du musulman sur tout autre être humain, juif, chrétien, et pire encore s’il est athée ou s’il a renoncé à l’islam, s’il est apostat, le crime suprême pour le coran. Il est d’ailleurs assez incompréhensible, que nos féministes patentées, égéries de l’islamo-gauchisme soutiennent cet apartheid officiel et cette impossibilité de liberté religieuse.

La ligue du droit international des femmes s’est vivement opposée, elle, à la requête des hijabeuses invoquant un « apartheid sexuel ». En 2014, une étude menée par l’Observatoire Sociovision avait indiqué que « la discrétion des appartenances religieuses, dans la vie collective, celle de tous les jours, et pas seulement dans les services publics, est le souhait de près de 82% des français », selon ce que nous rapporte Guylain Chevrier.

Fort de cet arrêt du Conseil d’Etat, nous attendons désormais de nos autorités politiques, - du Chef de l’Etat au plus humble des élus -, qu’elles combattent avec force et vigueur cet entrisme politique islamiste et qu’elles se donnent enfin les moyens juridiques, politiques et économiques de faire refluer cette vague déferlante, en coupant notamment les vivres de toutes ces associations, qui sous couvert de non-discrimination ou autres billevesées, n’ont qu’une volonté, établir des sociétés où la charia sera la règle de vie. Il faut lire et faire lire la chronique décapante d’un ancien frère musulman, Mohamed Louizi, ancien membre de l’UOIF, sur le port du voile, publiée dans une tribune du Figaro Vox le 26/10/2022, il indique notamment : « Je ne combats pas les femmes voilées, mais je combats le hijab et l’idéologie islamiste qui le sous-tend et le promeut ». Nos élites politiques françaises et surtout européennes feraient bien de méditer ce texte et d’écouter leurs peuples.

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Après la victoire des droites aux élections locales, où en sont les accords PP/Vox ? Vers une union des droites ? Un exemple pour la France ?

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Michel Festivi

Comme je l’avais indiqué, le Parti Populaire (PP) de centre-droit a largement gagné les élections régionales et municipales le 28 mai. Vox, parti qui refuse l’immigration sauvage et massive, qui combat pour l’unité de l’Espagne, sa langue, son drapeau, et contre tous les séparatismes, qui s’oppose fermement aux doxas des gauches sur le plan sociétal et mémoriel notamment, a obtenu de très bons scores par rapport à la précédente consultation similaire de 2019. Il a fait plus que tripler le nombre de ses députés régionaux et conseillers municipaux, entrant dans plusieurs régions ou municipalités où il n'était pas encore présent.

Dans plusieurs communautés autonomes et municipalités, des accords PP/Vox étaient donc attendus pour que les droites puissent les gouverner, sans être soumises au PSOE, qui dispose encore d’un solide socle électoral.

Ces alliances étaient d’autant plus indispensables, que le parti centriste Ciudadanos (les citoyens) a subi un revers tel qu’il a disparu et n’a quasiment plus aucune représentation en députés régionaux ou en conseillers municipaux, privant ainsi le PP de toute autre alternative, sauf à faire le jeu des socialistes.

Le patron du PP, Alberto Nuñez Feijoo est un apparatchik galicien, froid et triste comme un jour sans pain, dénué de charisme politique. Comme Vox l’insupporte (parti qui a été créé en 2013 par des dissidents du PP), il est prêt à bien des compromissions pour écarter le parti de Santiago Abascal de sa route et parvenir à ce qu’il croit être son destin national, quitte à faire « la danse du ventre » au PSOE. On connait aussi ce même phénomène en France.

C’est donc dans des conditions difficiles, à cause du PP, que se sont déroulées les négociations entre les deux partis, régions par régions, municipalités par municipalités, pour parvenir à accoucher des accords de gouvernements régionaux ou municipaux, partout où cela s’avérait indispensable.

Un précédent existait, en Castille et Leon, vaste région centrale, la plus grande en superficie, mais la moins peuplée d’Espagne. L’an passé, le Président PP de cette entité avait provoqué des élections anticipées, suite à la rupture de l’accord que son parti avait avec Ciudadanos, qui menaçait de s’allier avec le PSOE. Le PP maintenait ses positions obtenant 2 sièges de plus, sans obtenir la majorité absolue qu’il convoitait, Vox un député de plus (de 12 à 13), mais Ciudadanos perdait 11 sièges sur les 12 qu’il possédait, les gauches perdant 12 sièges. Ce n’est qu’in extremis, qu’un accord intervenait, octroyant à Vox la présidence et la vice-présidence des Cortès de Castille et Leon, ainsi que trois membres dans l’exécutif régional. Les gauches révolutionnaires, toute honte bue, n’avaient pas craint de crier au retour du fascisme !

Cet exemple pouvait se dupliquer à la suite des élections du 28 mai. Un bonne nouvelle tombait assez rapidement. Dans la riche communauté Valencienne, la 4e région d’Espagne en nombre d’habitants, le PP et Vox sont parvenus à un accord de gouvernement. Le PP avec ses 40 sièges avait impérativement besoin des 13 députés vox pour atteindre la majorité absolue des 50 sièges. C’est Vox qui présidera les Cortès valenciens, et qui va entrer dans l’exécutif.

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mardi, 27 juin 2023

Le Hijab s’imposera-t-il dans le sport en France ?

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Michel Festivi  

On connait les ramifications du frèrisme partout en Europe, dans tous les domaines, nourriture hallal, abayas dans les écoles, hijab dans le sport féminin etc…Partout, les islamistes avancent leurs pions, renforcés qu’ils sont par les instances européennes ou parfois nationales, et ce n’est pas « la laïcité à géométrie variable » de Monsieur Pap Ndiaye qui va leur poser beaucoup de difficultés.

Depuis des années, Madame Florence Bergeaud-Blackler, anthropologue et chargée de recherches au CNRS, a disséqué ces pratiques entristes que ce soit notamment dans les réseaux alimentaires avec la multiplication phénoménale des magasins hallal, et dans son dernier ouvrage, abondamment commenté, prix de la Revue des deux Mondes, sur l’emprise des Frères musulmans partout en Europe, avec la complicité active ou passive de bons nombres de dirigeants européens.

L’un des lieux de l’avancée de cette idéologie islamiste est le sport féminin. De plus en plus, chaque fin de semaine, des jeunes filles se présentent sur des terrains de foot ou de basket, vêtues de leur hijab. Les fédérations résistent à cette invasion vestimentaire, mais il apparaît qu’en Seine Saint Denis notamment, on laisse faire, par lassitude ou compromission ?

Le journal l’Equipe nous apprend que tout dernièrement, dans le 94, un match de football a été annulé car les arbitres ont refusé d’autoriser des joueuses à conserver leur hijab, nous apprend BV dans un article du 25 juin.

En effet, l’article 1 du règlement de la FFF interdit, lors des compétitions, « tout port de signe ou tenue manifestant une appartenance politique, philosophique, religieuse ou syndicale, ou tout acte de prosélytisme ou de propagande ».

La fédération de basket, la FFBB, interdit également cela. Mais désormais, le débat s’est comme toujours, déplacé du terrain sportif au terrain judiciaire.

Car la FFF est opposée à la FIFA, la fédération internationale, qui elle accepte le port du hijab. Un « collectif » de hijadeuses a donc saisi le Conseil d’Etat qui doit se prononcer dans une quinzaine de jours.

N’oublions pas qu’Elizabeth Moreno ex-ministre déléguée à l’égalité hommes-femmes avait pris parti pour le port du hijab lors des compétitions sportives. Elle avait aussi violemment critiqué le concours Miss France et proposé pour les entreprises « un index de la diversité et de l’inclusion » !

Etonnamment, la présidente socialiste de la Ligue du droit international des femmes, Annie Sugier a pris nettement position contre le port du hijab en déclarant : « Le voile islamique s’assimile à un apartheid sexuel. Une séparation physique, à la fois concrète et symbolique, entre les hommes et les femmes. C’est la promotion d’un modèle de société où la femme est en liberté conditionnelle : elle peut être dans l’espace public, à condition qu’elle soit couverte. »

Une fois n’est pas coutume, je n’ai rien à critiquer ni à commenter à la parole d’une socialiste. Je crains néanmoins, que le Conseil d’Etat aura sans doute une vision différente.

Mais comme l’avait énoncé Fatiha Boudjahat, auteur du livre : « combattre le voilement », au Cerf en 2019 : « Le hijab est un signe religieux et politique. Qu’il soit porté librement en France, sur un terrain de sport, ne change pas son sens. » Espérons que ces paroles frappées du plus grand bon sens arrivent jusqu’aux oreilles des magistrats du Palais-Royal.  

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mardi, 20 juin 2023

Faux chrétien ou vrai islamiste ? (Suite).

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Michel Festivi  

Je vous ai tout récemment fait part des énormes doutes cliquez ici, que des chrétiens d’Orient, relayés par des sites anglo-saxons ou arabes, font valoir à propos du « statut » de chrétien du poignardeur d’Annecy. Ces mêmes personnes pensent qu’en réalité, il s’agirait d’un islamiste qui s’est fait passer pour chrétien, pour obtenir plus facilement un statut de réfugié.

D’autres informations nous parviennent qui vont encore en ce sens.  Des syriens qui vivent à Al-Hasakah, dans le nord de la Syrie auraient reconnu l’agresseur d’enfants comme se nommant Selwan Majd, et il serait islamiste.

Originaire de cette localité, il aurait quitté la Syrie en 2012 durant la campagne militaire de l’armée syrienne dans cette région contre les Kurdes, et des groupes d’opposition au régime dont des djihadistes salafistes. Après avoir vainement tenté d’obtenir l’asile politique, il aurait compris que les organismes des Nations Unies, recommandaient l’accueil des minorités persécutées dont les chrétiens qui effectivement ont souffert le martyr en Syrie comme en Irak. D’ailleurs la meilleure preuve des persécutions massives subies par les chrétiens dans ces contrées, outre les assassinats et l’exode massif qu’ils ont vécus, est incontestablement le fait que les ONG recommandent aux futurs réfugiés musulmans de tenter de se dire chrétiens.

Il s’est donc manifesté comme chrétien en Turquie, avec sans doute de faux papiers ou en prétendant ce qui est fort courant, que ses papiers avaient été détruits. Sur place, il a alors rencontré sa future épouse qui était de passage dans cette région pour visiter sa famille, car elle vit en Suède. Il a réussi à la rejoindre, dans ce pays, où il a fini par obtenir fin 2013 un permis de séjour, mais pas la nationalité suédoise.

Un Syrien rappelle, comme je le soulignais, que les chrétiens n’utilisent pas en Syrie le prénom de Abd al-Massih « serviteur du Messie », ou « esclave du christ », selon les traductions, pour leurs enfants. Ce sont plutôt les chrétiens coptes qui donnent ce prénom à leurs progénitures.

En tout état de cause, il semble vraisemblable, que l’épouse de ce tortionnaire, s’apercevant de la supercherie de son mari a demandé et obtenu le divorce. Selwan Madj, si tel est son nom, s’est alors enfui en Suisse à l’automne 2022 et a tenté aussi d’y obtenir l’asile. Obtenant refus sur refus, en France et aussi en Italie, car il avait acquis ce statut en Suède. Il s’est retrouvé pour le malheur des victimes et leurs familles à Annecy.

Le Daily Mail aurait en tout cas affirmé, que l’ex-épouse avait averti les autorités françaises et suisses de la fausseté de l’identité de son ex-mari, avec lequel d’ailleurs elle a eu une fille âgée de trois ans. L’Office français de l’immigration aurait prétendu que le courriel de l’épouse ne lui serait pas parvenu, car dirigé vers une boite mail qui n’existait plus ? Mgr Pascal Gollnisch, directeur de l’Œuvre d’Orient aurait affirmé qu’il était inconnu dans la communauté chrétienne syrienne d’Annecy. Il semble être également méconnu dans la même communauté en Suède où il a vécu assez longtemps.

J’avais souligné précédemment qu’aucun certificat de baptême le concernant, n’aurait été découvert, ni en Syrie, ni en Suède. Les chrétiens d’orient qui se sont exprimés sont formels, pour eux ce n’est pas un chrétien. D’autant qu’ils soulignent que de très nombreux terroristes islamistes, après la défaite de Daesch, se sont répandus en occident en se faisant passer pour chrétien, avec de fausses identités, et ce à l’instigation des islamistes mêmes qui les y encourageaient selon la célèbre technique de la taqiya coranique. Ce qui pose la question impérieuse de notre sécurité en France.

Alors où se situe la vérité ? Espérons que les autorités judiciaires françaises, par commissions rogatoires notamment, pourront investiguer sérieusement sur l’identité réelle de celui qui n’a pas hésité à poignarder de très jeunes enfants et des adultes, et démêler le vrai du faux. Depuis son arrestation, le tortionnaire préfère s’enfermer dans un mutisme total, sans doute pour éviter d’être confondu. En tout cas la vérité objective mérite d’être établie et les services de renseignements sont parfaitement à même de le faire, si tant est que le gouvernement les laisse travailler en ce sens et qu’ensuite les informations valables nous soient données en toute transparence, le peuple français y a droit.  

Car bien sûr pour l’extrême gauche, tout cela n’est que fakes news, comme nous le démontre un article de Libération du 16 juin. Le seul argument du journaliste pour prétendre qu’il s’agirait d’un chrétien et non d’un musulman, provient du fait que ce sont des sites « d’extrême drrrroite » ou islamophobes qui relaient les doutes dont je viens de faire état.

Car pour les gauchistes, tout ce qui ne va pas dans leur sens est forcément fasciste ou islamophobe, les pires des insultes.

Attendons donc de plus amples informations, mais il me paraissait utile de faire connaître aux lecteurs, l’état des recherches actuelles.

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dimanche, 18 juin 2023

Faux chrétien ou vrai islamiste ?

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Michel Festivi

Les médias grand public ont bien insisté : le poignardeur d’Annecy était un syrien d’origine chrétienne. Mais est-ce aussi sûr ? Les sites anglo-saxons, relayant des enquêtes effectuées par des chrétiens d’orient affirment au contraire que l’agresseur au couteau ne serait pas chrétien mais islamiste.

Certes il portait une croix, il aurait aussi crié « au nom de J.C » selon le Parisien. Pour certains commentateurs de la scène filmé, il n’est pas du tout évident qu’il ait crié cela, néanmoins. Fragilité des témoignages ou intoxication du politiquement correct ?  

Pour des chrétiens d’orient, dont le fondateur de l’Association d’Entraide pour les minorités orientales, Yako Elisk, aucun acte de baptême n’aurait été retrouvé en Syrie. En Suède, on n’a pas pu exhumer un quelconque acte de baptême non plus ; ni de célibat aussi, document pourtant obligatoire pour pouvoir se marier dans ce pays.

Car notre poignardeur s’est marié en Suède, avec une Syrienne qui avait, elle, obtenue la nationalité suédoise. Or plusieurs sites anglo-saxons, comme Countingstars ont publié la copie de ce curieux acte de mariage. Ainsi, la rubrique « acte et lieu de naissance » de notre transperceur d’enfants est très curieusement restée vierge, tout comme celle où l’on doit mentionner l’identité de ses parents. Curieux non ?

Cet acte de mariage porte l’entête de l’Eglise syriaque orthodoxe, Eglise Jacobite, séparée de Rome depuis le VIe siècle, composée d’environ 8 millions de chrétiens répartis essentiellement en Syrie, au Liban et en Irak.

Mais le site Jihadwatch, organisme spécialisé dans la surveillance du terrorisme islamiste a de très sérieux doutes sur le prénom déclaré : « Abdalmasih », qui signifierait « esclave du christ » en arabe.

Il pointe à juste titre les différences fondamentales entre les Evangiles et le coran. Dans le premier des textes, et quel que soit l’apôtre, aucun appel au meurtre contre quiconque bien au contraire ; dans le coran de multiples versets demandent aux croyants (aux musulmans) de tuer des « mécréants », soit des juifs, des chrétiens, des impies, ou des apostats, il suffit de les lire.

De plus, le site relève judicieusement la pratique coranique permise de la taqiya, : « les croyants ne s’allient jamais aux mécréants au lieu des croyants…. A moins que vous ne cherchiez à vous protéger d’eux. » S3, V28. Cette tactique coranique est extrêmement répandue.

Pour ce site spécialisé, ce prénom revendiqué est suspect. En effet, en Syrie, les chrétiens ont l’habitude de vivre dans la discrétion comme l’oblige le statut du dhimmi.

Raymond Ibrahim, historien américain, auteur de nombreux ouvrages sur l’islamisme et les chrétiens en pays d’islam, rappelle sur le site PJmedia, que les chrétiens au Moyen-Orient donnent à leurs enfants des prénoms le plus neutre possible, comme Ibrahim ou Ysuf, portés aussi par des musulmans.

De plus, cette tenue noire, avec sur la tête un keffieh flottant semble être plus un attribut islamique que chrétien.

Enfin, deux autres points sont à relever. Pour des syriens résidants en France et en Allemagne, son vrai nom serait Selwan Majad ? Et un fait constant est établi : de très nombreuses ONG conseillent aux migrants de se faire passer pour des chrétiens persécutés en terre d’islam pour obtenir le statut de réfugiés, et ce en changeant de prénom, en arborant une croix, on leur fait même apprendre les principales dates du calendrier chrétien.

Affaire à suivre comme on dit. Pendant ce temps, dans notre belle France, des enfants des écoles primaires font la prière dans les cours de récréation selon les termes même de Christian Estrosi, qui a relayé l’information à Pap Ndiaye, puisque sa ville, Nice, est concernée au tout premier chef. « Des faits extrêmement graves » ont répété en chœur l’édile et le ministre.

Oui, mais que fait-on ? Rien, comme d’habitude. A Nice, certains élèves ont même « organisé une minute de silence en mémoire de Mahomet », selon ce que rapportent Valeurs Actuelles et le Figaro.

Toujours et encore de belles pétitions de principe qui n’aboutissent strictement à rien. Imaginez un seul instant, des élèves faisant la prière chrétienne et organisant une minute de silence en mémoire de Jésus Christ ? Les foudres de la police et de la justice se seraient immédiatement abattues avec une implacabilité redoutable. Car comme l’indique Mathieu Bock-Côté dans une chronique du Figaro du 16 juin 2023 : « Faible avec l’islamisme, fort avec les chrétiens. »

C’est la même politique des deux poids deux mesures pratiquée par Gérald Darmanin, très fort avec des mouvements qualifiés abusivement « d’ultra-droite » très rarement violents ou qui organisent des réunions ou manifestations pacifiques, et très faible, voire laxiste avec les violences répétées de l’ultra-gauche, où avec l’écologisme saccageur de plantations agricoles par exemple, très nombreux et très violents, comme ceux qui manifestent contre la ligne à grande vitesse Lyon-Turin, alors que pourtant, ces manifestations avaient été interdites, car violentes comme elles le démontrent. Décidément l’adage « vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà » à de beaux jours devant lui.

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mercredi, 14 juin 2023

Les OQTF, ou l’impéritie absolue des gouvernements de gauche comme de « droite » depuis 17 ans.

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Michel Festivi

L’OQTF, un acronyme qui s’est installé dans le débat sur l’immigration sauvage et clandestine, en augmentation phénoménale depuis plusieurs années.  Mais de quand datent ces fameuses OQTF ? 

Cette monstruosité administrative a été créée par une loi du 24 juillet 2006. Elle est donc une règle de droit positif depuis Chirac, en passant par Sarkozy, Hollande et Macron. Ce symbole de l’impuissance massive de l’Etat concerne aussi bien des gouvernements dits « de droite », que de gauche. Cela relativise beaucoup les vociférations actuelles de certains LR, qui veulent nous faire oublier leur indigence passée.

On se souvient (mais les français ont la mémoire très courte), qu’au début de son premier mandat, en 2018, Macron avait promis un objectif d’exécution des OQTF à 100%, pour celles qui ne faisaient pas l’objet d’un recours.

Décidemment, les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent. Valeurs Actuelles vient nous rafraichir la mémoire dans un article du 13 juin, en reprenant un document de travail d’un organisme dénommé Le Millénaire, qui serait d’obédience gaulliste.

C’est ainsi que l’on apprend que de 2011 à 2019, le nombre d’OQTF a été multiplié par deux soit de 60 000 à plus de 122 000. Corrélativement, le taux d’exécution est passé de moins de 15% à 5%. En 2022, il y a eu 156.106 OQTF, un record absolu, soit 28 % de plus qu’en 2021.

Le Millénaire relève à juste titre que la France, 6e puissance économique mondiale devrait pouvoir « mobiliser un arsenal de mesures administratives, économiques et diplomatiques, pour reprendre le contrôle et éviter la tiers-mondialisation de notre civilisation. » Certes, mais alors qu’ont fait Chirac, Sarkozy et consorts, rien visiblement.

Par ailleurs, ce groupe de réflexion déplore un régime juridique bien trop complexe, donc impuissant, système « kafkaïen » s’il en est. Deux sortes d’OQTF existent, celles qui doivent en principe s’exécuter dans un délai de 30 jours, et d’autres immédiatement en cas de menace à l’ordre public, de fraude au titre de séjour, ou de risque de fuite. Mais neuf exceptions sont prévues par la loi dans ces deux cas de figure comme par exemple : le fait d’être mineur ; être marié à une française ou un français depuis plus de trois ans ; nécessiter des soins que le pays de renvoi ne pourrait prodiguer, donc en réalité à tous les coups ce dernier critère peut s’appliquer.

Bien sûr, les recours sont toujours suspensifs, alors que la règle fondamentale du droit administratif français veut que les recours administratifs ne soient pas suspensifs. Mais comme le juge doit en principe statuer dans les trois mois, passé ce délai il y a vice de forme, donc annulation, 15 à 20% des OQTF sont annulées sur ce seul motif.

Si l’on rajoute la dramatique impuissance diplomatique française à parvenir à des accords avec des pays qui pourtant vivent bien souvent de l’argent qu’ils reçoivent de la France ou des autres pays européens, ou des traités diplomatiques scandaleux comme le traité Franco-Algérien de 1968 (dixit Edouard Philippe), on a là tous les ingrédients de la catastrophe française.

Pourtant des solutions existent et elles sont listées par cette note fort intéressante : Punir pénalement le seul fait d’entrer illégalement en France ou d’y séjourner illégalement, comme cela fut le cas jusqu’en 2012, ce qui permettrait à la police d’interpeller le quidam en situation irrégulière et le placer en garde à vue ; expulser systématiquement les déboutés d’un titre de séjour en édictant les recours non suspensifs ; placer immédiatement en rétention administrative tout clandestin en situation irrégulière (cela suppose comme pour les prisons, une vraie politique de construction de centres) ; instaurer un rapport de force diplomatique, que la France compte tenu de tout l’argent qu’elle injecte, bien souvent en pure perte, a largement les moyens de faire. J’y rajouterai, supprimer toutes les exceptions, en cas d’urgence, de risque à la sécurité publique, ou de fraude.

Mais Eric Dupont-Moretti préfère se tourner les pouces et parader sur les plateaux de télévision en proclamant : « il y a des OQTF que personne ne peut exécuter », mais comme le remarque fort judicieusement Le Millénaire : « Les OQTF, c’est le symbole par excellence de la dépossession des moyens d’actions pour les politiques. »

Déjà ainsi l’avait écrit Charles De Gaulle, en évoquant le cas d’Albert Lebrun, parangon de l’impuissance française sous la IIIe république : « Au fond, comme chef de l’Etat, deux choses lui avaient manqué, qu’il fût un chef ; qu’il y eût un Etat ». On peut dupliquer cette formule à tous nos présidents successifs depuis au moins 40 ans.

 En tout cas, l’Etat impuissant mais bouffi de règlementations illusoires, devient méchant, mais pas contre les immigrés illégaux ou clandestins, à l’encontre des français qui travaillent, qui peinent, qui paient leurs taxes et leurs impôts et qui contribuent à la richesse nationale.

On veut leur imposer sur tout le territoire, et singulièrement dans les zones rurales, des « réfugiés » et gare à ceux qui refuseraient, on les punira. Vous verrez que l’on obligera les communes récalcitrantes par des pressions financières, comme on l’a fait pour leur imposer des logements sociaux. La punition et la censure sont devenues des moyens habituels pour des gouvernements faibles avec les forts mais forts avec les faibles.

L’exécutif actuel ne prend pas du tout la mesure de la situation, en témoigne la déclaration de son bras armé au Parlement, Madame Yaël Braun-Pivet qui a déclaré sur RTL que la proposition de loi LR sur l’immigration « va beaucoup trop loin ». Il est vrai que vouloir donner la parole au peuple français est une atteinte intolérable à la démocratie participative chère à Macron, qui préfère convoquer des « conventions citoyennes » montées à sa main !

A moins que d’ici là le peuple ne se rebiffe et impose enfin la tenue d’un referendum pour contrer cette immigration massive et illégale.

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lundi, 12 juin 2023

La France un vrai coupe-gorge : Bis repetita placent ! 120 victimes par jour agressées au couteau.

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Michel Festivi 

Le 18 août 2022, j’écrivais une chronique intitulée : « La France coupe-gorge et le syndrome du béluga », ou je rappelai que dans cet été brûlant où toutes nos autorités étaient occupées à tenter de sauver un béluga, il ne se passait pas un jour sans qu’un crime au couteau n’ait lieu.

Le 1er novembre dernier, ma chronique titrait : « La France véritable coupe-gorge (bis repetita) », où je reprenais de nouveaux multiples exemples de crimes et d’assassinats qui avaient lieu, en faisant de nouvelles victimes. Cf ces chroniques sur le site Eurolibertés.

 Sans doute de la paranoïa monomaniaque de ma part !  Vous vous rappelez qu’en 2020 notre éminent ministre de la Justice avait péremptoirement affirmé que « La France n’est pas devenue un pays coupe-gorge ».

Bien sûr, tous ces drames se produisaient dans l’indifférence totale de nos ministres en charge de notre sécurité et de notre justice. Le premier depuis, ne fait qu’interdire des réunions ou manifestations qui dans le passé n’avaient jamais connu de violence. Le second disserte sur les plateaux de télévisions, non pas du sexe des anges, mais à propos de Marine le Pen et Pétain devant des « journalistes » ignares, incultes et ébahis, à parler sans contradicteur, la vocifération est facile. 

Dès lors, il est tout à fait éclairant de constater que des statistiques viennent d’indiquer qu’il y a en France entre 120 et 140 attaques au couteau par jour, la toute dernière provenant de ce « réfugié » syrien qui a très gravement blessé six personnes dont quatre très jeunes enfants.

C’est le Figaro, nous apprend Boulevard Voltaire, qui a effectué un calcul à partir de données tirées d’une note de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP). Selon BV (article du 11 juin 2023), ce document reprend les résultats des années 2015, 2016 et 2017. Il a ainsi été dénombré 653000 victimes de violences physiques, hors ménages par an. Parmi ces victimes, 18% déclarent avoir été violentées par un agresseur muni d’une arme, et que dans la plupart des cas il s’agit d’une arme blanche.

Selon Le Figaro, 44000 victimes d’agressions à l’arme blanche, cela représente une moyenne effective de 120 victimes par jour, et ce sans compter les violences conjugales.

Ces chiffres n’ont pas pu être officiellement confirmés pour 2020, car figurez-vous que cette enquête dite « de victimisation », n’existe plus. Gérard Darmanin a trouvé la combine, casser le thermomètre, pour prouver que le sujet n’est plus malade !

Comme a été supprimé, l’ONDRP ! Tout cet appareil statistique a été remplacé, je n’invente pas, par un organisme intitulé « Vécu et ressenti en matière de sécurité, VRS » qu’en termes galants ces choses là sont dites. Bien sûr cette officine sera entièrement dirigée par le ministère de l’intérieur, l’Insee ne s’en occupera plus.

On s’attend donc à des statistiques aux petits ognons. En tout cas, comme le rapporte aussi BV, Valérie Boyer, Sénatrice LR a tenté de formuler  « une demande de question orale au Gouvernement, afin d’obtenir des éléments sur la hausse des attaques à l’arme blanche dans notre pays ».

La même question avait été posée en 2021 et 2022. Gageons que nos ministres sauront maquiller les chiffres et asséner « que la France n’est pas devenue un pays coupe-gorge ». L’important sera de savoir si les français et principalement les électeurs voteront toujours et encore pour ceux qui depuis des décennies ne prennent pas les mesures adéquates pour briser ces actes mortifères. L’important sera aussi de vérifier, si les juges en charge de ces dossiers criminels ou de violences, prendront la mesure de l’ampleur du problème pour enfin édicter des sanctions hautement dissuasives et qui prennent en charge toute la détresse des victimes. Car comme je l’écris souvent, pour une agression, un crime, un assassinat c’est la plupart du temps des dizaines et des dizaines de victimes qui sont frappées, le mari, l’épouse, les enfants, les frères, les sœurs, les grands-parents etc… Les bougies, les fleurs et les marches blanches n’ont jamais réglé ces attaques au couteau, il faudrait qu’une bonne fois pour toute la saine colère populaire se manifeste.

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jeudi, 08 juin 2023

Abayas et qamis, l’entrisme islamiste continue, dans l’indifférence du ministre de l’Education nationale

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Michel Festivi 

Depuis 2022, une guerre larvée mais réelle a lieu dans les établissements scolaires, sans que le ministre dit de l’éducation nationale n’y trouve à redire de sérieux et de concret en tout cas. Il faut ajouter qu’il a fait du slogan ne rien voir, ne rien entendre, ne pas parler, sa ligne de conduite, sauf bien évidemment pour distiller son venin à tous ceux qu’il considère comme étant de la mouvance de « l’ultra-droite ».

Pourtant, les services du renseignement ont alerté sur l’apparition de plus en plus importante d’abayas et de qamis (le pendant pour les garçons), dans les enceintes scolaires.  De nombreux incidents se sont produits, alors que les services de renseignements évoquent : « un entrisme salafo-frériste ».

En avril 2023, et malgré deux semaines de vacances, 625 faits contraires aux règles de la laïcité ont été recensés, soit une augmentation de 25% par rapport au mois de mars. Et l’on considère que par peur, lâcheté, manque de temps, surcroit de travail, refus de faire des vagues, bons nombres d’atteintes à la laïcité ne remontent pas jusqu’au ministère.

Sur les réseaux sociaux, les techniques pour pouvoir porter des vêtements ostensiblement religieux, se répandent à la vitesse du son, profitant de cette carence absolue de l’état.

Un homme politique aurait dénombré jusqu’à 170 abayas dans deux lycées de Lyon.

Pourtant les discours de nos autorités se sont succédés. Yaël Braun-Pivet a déclaré : « ces tenues-là ne doivent en aucun cas être tolérées ». La secrétaire d’état en charge de la citoyenneté (sic), Sonia Backès y est allée de son couplet : « l’abaya et le qamis sont des vêtements religieux par destination. Leur port en milieu scolaire est contraire à la loi de 2004. ». Alors, qu’attend-on pour agir ?

Comme le souligne Iannis Roder, professeur et membre du Conseil des sages de la laïcité (resic) : le port de ces vêtements conduit « à se faire immédiatement reconnaître par son appartenance religieuse ». On semble parfois découvrir le nez au milieu de la figure !

Même si Pap Ndiaye a pris une circulaire en novembre dernier, pour rappeler les termes de la loi de 2004, rien n’est fait concrètement sur le terrain et les ports des vêtements religieux se multiplient. Les commentateurs avisés soulignent tous, qu’il n’a pas la même conception de la laïcité que son prédécesseur, Jean Michel Blanquer. On l’avait compris.

Rappelons la loi de mars 2004 : « le port de signes ou tenues par lesquels les élèves manifestent une appartenance religieuse tels que le voile islamique, quel que soit le nom qu’on lui donne, la kippa ou une croix de dimension manifestement excessive est interdit ».  La loi insiste, les élèves peuvent « porter des signes religieux discrets ».  Cette loi ne s’applique qu’aux écoles, aux collèges et aux lycées. Les abayas ou les qimas sont incontestablement des « tenues » religieuses, et de plus ostensibles, la loi n’invoque le voile qu’à titre d’exemple, sans se limiter à cela. Pour plus de sécurité, il suffirait de faire un simple rajout au texte.

Il faut aussi rappeler que la loi de 2010 interdit de dissimuler son visage dans l’espace public et que cette loi, pour une fois, a été validée en 2014 par la Cour Européenne des droits de l’homme, qui a estimé que « la préservation du vivre ensemble était un objectif légitime » des autorités françaises qui disposent à cet égard « d’une ample marge d’appréciation. »

On pourrait aussi imposer des tenues uniformes dans les écoles, collèges et lycées, comme cela se pratique dans de très nombreux pays, mais en France on a l’art de disséquer sur le sexe des anges pendant que le pays brûle.

Par contre, comme l’écrit Boulevard Voltaire le 7 juin 2023, des « commandos » d’inspecteurs de l’EN ont pratiqué des intrusions massives dans les écoles privées catholiques hors contrat avec des méthodes rappelant parfois, certaines heures tragiques. Arrivées surprises d’une kyrielle d’inspecteurs, interrogatoires vindicatifs des professeurs comme des élèves sans l’accord des parents, fouilles systématiques des cartables, des casiers, intimidations, et comme l’a rappelé une fillette de 5° : « Ils voulaient que l’on dise que l’on était malheureux dans l’école, mais on leur a dit que ce n’était pas vrai. » Cf l’excellent article de Gabrielle Cluzel « les étranges priorités de Pap Ndiaye ».

Elle pose l’interrogation qui fâche de savoir pourquoi tant de signalements, comme le harcèlement scolaire dans l’école publique, ou les atteintes à la laïcité, restent sans effet, alors que ces écoles indépendantes qui enseignent avec succès les fondamentaux, dans la discipline et le calme, font l’objet de la vindicte ministérielle ? En réalité énoncer la question c’est y répondre.

Et pour couronner le tout, Valeurs Actuelles vient de se procurer une note du Service Central du Renseignement Territorial qui « alerte sur l’essor de cette mode vestimentaire récupérée par l’islamisme », dans le cadre de manifestations telles que « la Modest Fashion », (mode pudique) qui ne servirait en réalité qu’à banaliser les principes fondamentaux de l’islam. Cf VA du 7 juin 2023 : « Comment la « Modest fashion est devenue le cheval de Troie du marketing islamique ».

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mardi, 06 juin 2023

L’Union européenne persiste et signe avec les associations islamistes

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Michel Festivi 

C’est Boulevard Voltaire qui nous l’apprend. Dans un article du 5 juin intitulé : « une association islamique contestée, à nouveau enrôlée par l’Union Européenne », - l a FEMYSO, acronyme de Forum of European Muslim Youth and Student Organisations, financée à hauteur de 210 000€ depuis 2007 par Bruxelles -, va officiellement participer aux rencontres des jeunes européens les 9 et 10 juin prochain.

Cette manifestation au Parlement européen est censée « réunir (des jeunes), pour partager et façonner leurs idées pour le futur de l’Europe (sic) ».

Jean-Paul Garraud, ancien magistrat, député européen RN, a fustigé la chose, en précisant que « cette association proche des frères musulmans, enverra une délégation de 100 jeunes à ces journées ». Ce groupement est régulièrement dénoncé comme promouvant des campagnes sur la « liberté » de porter le voile, d’attaquer les interdictions du burkini, ou de mettre en avant le hijab.

Pourtant des membres du gouvernement français étaient un temps montés au créneau pour pointer du doigt cette proximité de Bruxelles avec un lobbyste islamiste. Notre Marlène Schiappa avait sur Europe 1 affirmé « être choquée ». Notre ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin avait fait part au magazine Marianne de sa volonté d’écrire à la Commission européenne afin de dénoncer ce rapprochement. On peut logiquement penser que si le gouvernement avait eu une attitude ferme, l’Europe aurait sans doute reculé.

Il faut croire qu’il n’a pas été très efficace, où qu’il n’a pas beaucoup insisté. Jean-Paul Garraud rappelle, que lui et Jordan Bardella avaient demandé à la Présidente du Parlement européen de « bannir cette association », sans jamais recevoir de réponse. L’association en question en tout cas, se targue « d’avoir développé des liens utiles avec le parlement européen. »

Les femmes qui ont été massacrées ou blessées en Iran pour avoir refusé de porter le voile, où les chrétiens martyrisés dans certains pays musulmans comme encore tout dernièrement au Pakistan, apprécieront. Le Pakistan qui justement vient de durcir ses lois sur le blasphème.

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lundi, 05 juin 2023

Deux victoires pour Florence Bergeaud-Blackler

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Michel Festivi 

L’anthropologue, chercheur au CNRS, auteur d’un livre retentissant : « Le frérisme et ses réseaux, l’enquête », publié aux éditions Odile Jacob en janvier 2023, vient de remporter deux victoires importantes pour le combat des idées et les libertés publiques.

J’ai ici, à plusieurs reprises, dans ces colonnes, rappelé comment cette universitaire, qui dissèque au scalpel l’emprise de plus en plus grande des islamistes et notamment celle des frères musulmans dans nos sociétés occidentales, avait été clouée au pilori.

Elle a dû, courageusement, affronter des cabales d’universitaires de l’islamo-gauchisme. Elle a dû faire face aux oukases, aux injures, voire aux menaces de mort de l’islamosphère. Cela l’a conduit à devoir porter plainte, mais surtout à souffrir une protection policière. Il faut dire que ni le corps universitaire, ni les autorités qui doivent la défendre et la protéger ne se sont beaucoup préoccupés de faire leur devoir.

Vous vous souvenez, que très courageusement, la Sorbonne avait annulé puis reporté la conférence qu’elle devait faire, dans le cadre d’un diplôme universitaire, proposé par le référent laïcité, une formation continue sur le fait religieux. Et bien cette conférence a pu se tenir, certes sous très haute protection policière, ce qui en dit long sur l’état de soumission de nos institutions publiques, mais elle s’est tenue, ce qui constitue incontestablement une victoire pour elle et les valeurs des libertés publiques que veulent faire disparaître les tenants des totalitarismes communisto-islamique.

Pierre-Henri Tavoillot, le référent universitaire de ce cursus a présenté ainsi Madame FBB : « Nous ne sommes pas seulement ici pour témoigner notre soutien à FBB, dont l’ouvrage a été attaqué, mais aussi parce que ce livre est vraiment un très bon livre. »

La conférencière a pu détailler le fruit de ses recherches, et surtout réaffirmer que la dénonciation de « l’islamophobie » constitue le fer de lance de cet entrisme islamique, et que le frèrisme trouve dans « l’islamo-gauchisme », son meilleur compagnon de route, comme le souligne l’article du Figaro du 3/06/2023.

D’ailleurs la meilleure preuve de la confirmation des thèses de Madame FBB, est que justement, elle est attaquée de toute part et surtout par l’Université, ce qui démontre qu’elle a visé juste. En règle générale, quand un auteur, un historien, un écrivain est vilipendé par l’Université française, c’est qu’il est dans le vrai et qu’il dénonce des faits avérés. De nombreux exemples abondent depuis Reynald Secher, en passant par Sylvain Gouguenheim ou Georges Bensoussan. Même Sylviane Agacinski, qui vient d’être élue à l’Académie Française, et qui s’est prononcée contre la GPA et les diatribes de l’ultra féminisme politique, femme de gauche s’il en est, a aussi été censurée par le wokisme et a été privée de conférence par le passé

Autre victoire et non des moindres en faveur de FBB, la fameuse Revue des Deux Mondes vient de lui décerner, le 1er juin, son 16 -ème prix, pour son livre, et sa Directrice Madame Aurélie Julia a ainsi justifié la remise du prix en indiquant : « les membres du jury ont voulu récompenser la qualité d’un travail fouillé ainsi que le courage d’une femme menacée pour ses recherches. La liberté d’expression est un droit fondamental en France ». Devoir le rappeler en 2023 en dit long sur l’état de décomposition et d’emprise de notre société française.

FBB a quant à elle tenu à dire que : « ce prix couronne son livre, fruit d’une recherche scientifique durant plus de 20 ans, ce prix honore le combat quotidien pour la liberté académique, la recherche et l’enseignement. »

La revue a tenu à mettre en avant que : « FFB explore l’origine de cette idéologie politico-religieuse, son fondement doctrinal, son organisation et la manière dont ce mouvement islamiste étend son empire au cœur même des sociétés. »

Parmi les membres du jury de cette année, on peut citer Franz-Olivier Giesbert, Renaud Girard, Elise Longuet.

Déjà en 2018, la Revue des Deux Mondes avait primé Gilles Kepel qui dirige la chaire Moyen-Orient Méditerranée à l’Ecole Normale Supérieure, alors auteur chez Gallimard de : « Terreur dans l’Hexagone, genèse du djihad français. » Gilles Kepel a d’ailleurs préfacé l’ouvrage de Madame FBB, et a dû subir, lui-aussi une protection policière suite à des menaces de mort.

Des petits succès certes, mais qui révèlent que dans notre pays, les libertés d’expression, de réunion et d’association sont remises en cause tous les jours, et en premier par le ministre de l’intérieur qui n’interdit pas des manifestations de l’ultra-gauche souvent violentes, mais qui préventivement,  piétinant tous les principes du droit, fait interdire les réunions de ceux qu’il considère abusivement comme des tenants de « l’extrême-droite » ou de « l’ultra-droite », alors que les précédents avaient démontré que ces expressions n’avaient jamais engendré, par le passé, des heurts à l’ordre public, sauf de la part de ceux qui voulaient les empêcher de manifester, de se réunir, ou de faire valoir des voix contraires.   

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lundi, 29 mai 2023

Espagne :  Très importantes élections aux parlements des communautés autonomes et dans les municipalités : La fin du Sanchisme ? Vox augmente ses scores et ses sièges quasiment partout, il devient le parti clef dans six communautés.

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Michel Festivi 

Dimanche 28 mai, ont eu lieu les élections dans 12 des 17 communautés autonomes, afin d’élire les députés à ces 12 parlements, outre les deux villes autonomes des enclaves marocaines de Ceuta et Melilla, et ce pour un mandat de 4 ans. Pareillement, les espagnols ont désigné les représentants des 8131 municipalités du pays, aussi pour un mandat de quatre ans.       

En mai 2019, Le PSOE avait obtenu de gouverner la quasi-totalité de ces 12 communautés autonomes, soit l’Aragon, les Asturies, les Iles Baléares, les Canaries, La Cantabrie, la Castille-La Manche, l’Estrémadure, La Rioja, la Navarre, la Communauté Valencienne, et l’enclave de Melilla en association avec des indépendants. Il s’agit d’un scrutin à un tour, au suffrage universel direct selon les règles du système proportionnel d’Hondt. Le Parti Populaire (PP) parti de centre-droit équivalant à nos Républicains, avait obtenu la gouvernance de la Communauté de Madrid, de la Région de Murcie et de l’enclave de Ceuta. Le PSOE avait aussi très largement remporté les élections municipales.

Les communautés autonomes espagnoles disposent de pouvoirs bien plus étendus que nos régions françaises. Les députés de chaque communauté élisent ensuite un Président qui constituera une sorte de gouvernement régional, d’où la très grande importance de cette consultation, avant les élections générales du mois de décembre prochain qui verront le renouvellement des Cortès.

Il faut savoir qu’en Espagne, depuis 2019, le pays est à la merci d’un conglomérat extrémiste représenté par le PSOE qui s’est totalement radicalisé, allié avec les néos communistes de Podemos, les indépendantistes les plus enragés de Bildu (les anciens terroristes de l’ETA) et les séparatistes catalans. On assiste en effet dans la péninsule à un extrême gauchissement des socialistes du fait qu’ils n’ont pas la majorité aux Cortès sans Podemos, Bildu et l’ERC. Le PSOE n’est plus le parti social-démocrate du temps de Felipe Gonzàlez. Comme après les élections perdues de novembre 1933, il s’est en quelque sorte bolchévisé, l’Histoire recèle des constantes.

Les résultats du 28 mai sont sans appel. Le peuple espagnol ne veut plus de cette engeance de malheur qui met le pays en coupe réglée. Ces derniers mois de multiples scandales judiciaires, délictueux, frauduleux s’étaient multipliés dans les rangs de la gauche et de l’extrême gauche. Des lois bafouaient la propriété privée, en donnant tous les pouvoirs aux squatters par exemple, ou amnistiaient les leaders catalans qui avaient violé la constitution, ou faisaient libérer de prison des agresseurs sexuels en abaissant les sanctions. Le PSOE légiférait pour que des pontes du PSOE, condamnés par la justice pour détournement de fonds, n’aillent en prison. L’un des principes de Pedro Sanchez était de bafouer les décisions judiciaires, comme celle qui oblige les autorités catalanes à réserver 25% des cours en langue castillane, volontairement et pour conserver sa majorité de bric et de broc, Sanchez a refusé d’appliquer les sentences de Justice.

Ainsi le PP, s’il s’associe à Vox, obtiendra la majorité absolue en Aragon, dans la Communauté Valencienne, qui est une région très importante en nombre d’électeurs. Le PP y obtient 40 sièges, Vox 13, le PSOE 31, la majorité absolue étant fixée à 50 sièges, le PP ne pourra la gouverner qu’avec Vox. Ce dernier triple le nombre de ses députés aux autonomies et obligerait le PP à une alliance si ce dernier entend gouverner ces six régions et ne pas les laisser aux gauches. Ce sera l’enjeu majeur des prochaines semaines. Aux municipales, en 2019 Vox avait 3,56% des voix contre 7% cette fois ci. Vox a obtenu des conseillers dans presque toutes les capitales de province, dont les quatre capitales catalanes et à Avila.

Le PP pourrait également gouverner Melilla et Ceuta.

Une région recèle tout la problématique politique qui va se poser dans les semaines qui viennent : L’Estrémadure. Dans cette communauté très ancrée à gauche, le PP obtient 28 sièges à égalité avec le PSOE, sauf que le PP en avait 20 en 2019 et le PSOE 34. Vox qui n’était pas représenté en 2019, obtient 5 sièges. La majorité absolue est de 33 sièges. Vous l’aurez compris, pour gouverner l’Estrémadure, le PP doit s’allier à Vox impérativement.

En Castille la Mancha, le PSOE avec ses 17 sièges conserve la majorité absolue, le PP n’obtient que 12 sièges et Vox fait son entrée dans ce parlement avec 4 sièges contre 0 en 2019.

Vox, augmente ses sièges provinciaux et en obtient là ou il n’en avait pas, comme aux Canaries, avec 3 sièges contre aucun en 2019.

A Madrid, on votait à la fois pour la Communauté et pour la municipalité. Pour la Communauté autonome, Isabel Diaz Ayuso du PP conserve la majorité qu’elle avait obtenue de haute lutte en 2021 avec 71 sièges, la majorité étant à 68 sièges, Vox obtient 10 sièges. Aux municipales, Almeida du PP pourra gérer Madrid, la ceinture rouge de Madrid s’effiloche.   

Deux autres enseignements politiques doivent être soulignés. D’une part le parti centriste Ciudadanos (les citoyens) qui en 2019 avait fait des scores très importants s’effondre, il disparaît quasiment du paysage politique. Il paie sa duplicité, puisqu’il n’a eu de cesse de balancer entre le PP et le PSOE. Quant à Podemos, il a souffert d’une division avec un parti qui s’est créé tout récemment Sumar. La présence de Sumar n’a pas permis de compenser les pertes de Podemos, pourtant Sumar veut dire ajouter, additionner !

Aux municipales, le PP s’impose dans 27 des 50 capitales régionales, dont 13 à la majorité absolue. En Andalousie, qui ne renouvelait pas ses députés, puisqu’en juin dernier à la suite d’une dissolution, Juan Moreno du PP y avait obtenu la majorité absolue, le PP va désormais être aux commandes des principales villes andalouses dont Séville la Capitale qui passerait à droite. Valence passe aussi à droite comme Palma de Majorque. L’Andalousie qui était à gauche depuis le début de « la transition démocratique » est quasiment totalement à droite.

Au niveau national, le PP obtient 31,5% des voix, soit 3,4% de plus que le PSOE.

Les parlements autonomes se réuniront à partir du 13 juin et devront alors élire leur Président, ses élections dureront jusqu’à la fin juin. Ces journées seront déterminantes pour savoir notamment, si le PP d’Alberto Nuñez Feijoo, acceptera de joindre ses sièges à ceux de Vox présidé par Santiago Abascal pour chasser les gauches partout où cela est possible. D’ici là, ces dernières vont vociférer « au fascisme » comme d’habitude. Le PP aura-t-il le courage politique de résister aux oukases du PSOE, de Podemos, de Sumar ? C’est à mon sens tout l’enjeu de ces scrutins pour les exécutifs régionaux voire municipaux.

DERNIÈRE MINUTE : Suite à sa débâcle électorale, Pedro Sanchez vient d'annoncer la dissolution des Cortès et la convocation des électeurs le dimanche 23 juillet prochain.  

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Elizabeth Borne, une nouvelle ignominie.

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Michel Festivi 

Élisabeth Borne vient de nouveau de se distinguer dans l’abject et la soumission au politiquement correct. De plus, comme son collègue Darmanin et son président Macron, elle ne connait pas l’Histoire, où feint de ne pas la connaître, ce qui en en réalité encore plus grave.

Elle a en effet déclaré que le RN était un parti « héritier de Pétain ». Une fois de plus nos dirigeants de la macronie s’illustrent par leur nullité intellectuelle crasse et leur volonté de nuire en faisant le lit et le jeu de l’extrême gauche toujours plus violente. A juste titre, Marine le Pen et Jordan Bardella ont dénoncé « des propos mensongers et injurieux », où « des propos infâmes et indignes ».

Une première raison d’évidence, le Front National fut créé en 1972 et le RN il y a seulement quelques années. Les actuels députés RN n’étaient pour la plupart pas nés 20 ou 30 ans après la deuxième guerre mondiale, en tout cas ils sont tous nés largement après 1945.

De plus, ces lancers de venins sont historiquement totalement infondés. Faut-il sempiternellement rappeler que c’est la Chambre qui fit le front populaire et les gros bataillons des radicaux socialistes du Sénat qui votèrent massivement les pleins pouvoirs à Philippe Pétain le 10 juillet 1940, et ce grâce à l’intervention décisive d’un socialiste pacifiste, socialiste de la première heure et de toujours, Pierre Laval. Cf l’excellente biographie de Pierre Laval par Fred Kupferman rééditée par Tallandier en 2006.

Que les deux piliers de la collaboration avec les nazis tout au long de l’occupation de la France étaient l’un socialiste, ancien membre de la SFIO, Marcel Déat, et l’autre un ancien chef du parti communiste français, ancien membre de l’internationale communiste, Jacques Doriot. Que de très nombreux socialistes et communistes se retrouvèrent dans la collaboration avec Hitler. Maurice Thorez n’hésitant pas en pleine guerre, en octobre 1939 à déserter pour rejoindre l’URSS.

Faudra-t-il systématiquement indiquer que le premier gouvernement Pétain de juin 1940 n’était composé quasiment que d’hommes de gauche, comme Camille Chautemps, Adrien Marquet, Ludovic Frossard, Albert Chichery, Charles Pomaret, et que Léon Blum avait donné son accord pour qu’Albert Rivière et André Février, deux socialistes, restent au gouvernement Pétain.

Qu’Edouard Herriot, Président de la Chambre des députés, et Jules Jeanneney Président du Sénat, grands Manitous des gauches, ont tenu des propos dithyrambiques et laudateurs sur Philippe Pétain, encourageant par leurs paroles pleines de louanges et à la limite de l’obséquiosité à faire encore plus pour que les parlementaires votent en faveur du futur Chef de l’Etat. Par leurs discours et leurs manœuvres, ils ont même empêché des voix dissidentes de se faire entendre.

Quant aux députés communistes, comme ils avaient pris fait et cause pour le pacte Hitler-Staline dès le 23 août 1939, et qu’ils dénonçaient « les capitalistes de la City » louant la fraternisation franco-allemande, sans un mot contre les nazis, le gouvernement de gauche d’Edouard Daladier les avait déchus de leur mandat avec l’assentiment de tous les élus y compris ceux de la SFIO.

Que François Billoux, ancien député communiste, écrira une lettre d’une courtoisie extrême à Philippe Pétain, le 19 décembre 1940, pour au nom de 27 de ses collègues, demander leurs libérations, car expliquait-il, ils avaient toujours été contre la guerre envers l’Allemagne, mettant notamment en exergue le pacte Hitler-Staline.

Il faut dire que les anciens députés communistes ne vont pas hésiter non plus à entreprendre des démarches auprès de Philippe Pétain et du Président de la Cour de Justice de Riom pour pouvoir témoigner à charge contre Daladier et Léon Blum.

Deux historiens ont retrouvé dans les archives de la ville de Paris, des carnets manuscrits ayant été saisis sur Denise Ginollin, membre du Parti Communiste. Ces notes listaient les arguments des communistes français à utiliser vis-à-vis des nazis pour parvenir à la reparution légale de l’Humanité.

Parmi ces arguments il était mis en exergue le fait que le PCF avait toujours « combattu le juif Mandel » terme antisémite qui revenait à de nombreuses reprises « nous sommes contre le juif Mandel ». Il faut dire que Georges Mandel qui fut le dernier ministre de l’intérieur de Paul Reynaud, avait été un adversaire redoutable des communistes. Cf, Juin 40, la négociation secrète, les communistes français et les autorités allemandes, de JP Besse et C. Pennetier, Editions Atelier, 2006.

Feu le député-Maire Alain Griotteray, résistant de la première heure au réseau Orion, avait écrit en 1985, un livre remarquable, 1940 la droite était au rendez-vous. Qui furent les premiers résistants ? paru chez Robert Laffont, où il passe en revue 23 très grands résistants de la première heure, de juillet- août 1940, et c’étaient tous des hommes de droite ou d’extrême droite, comme Honoré d’Estienne d’Orves martyr de la Résistance, Henri d’Astier de la Vigerie, le futur général Loustauneau-Lacau, le Colonel Rémy soit Gilbert Renault, militant de l’Action française, il fit le coup de main le 6 février 1934, il rejoindra Londres en juin 1940 avec l’un de ses frères sur un chalutier parti de Lorient. En 1940, il fondera le réseau La Confrérie Notre Dame. On pourrait encore citer Marie Madeleine Fourcade, Pierre de Bénouville, Jacques Renouvin d’Action Française, Maurice Duclos ancien cagoulard, Alfred Tourny, ancien Croix de feu etc... Cf le documentaire passé le 3 décembre 2017 sur la 5 intitulé : 1939-1945- Quand l’extrême droite résistait, de Florent Leone.

Non, décidemment, il faut que nos dirigeant politiques cessent de falsifier l’Histoire, car comme l’avait dit Jacques Soustelle, qui fut l’un des premiers à rejoindre le Général de Gaulle : « Quand un peuple perd la mémoire, il perd son être même. ». Nos dirigeants devraient avoir le devoir chevillé au corps de réconcilier les français et d’arrêter d’énoncer des sornettes, c’est inqualifiable, intolérable et totalement injuste.

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lundi, 22 mai 2023

Viande Halal obligatoire dans une cantine d’un collège de Bordeaux ?

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Michel Festivi  

Le collège Emile Combes de Bordeaux a proposé, comme plat principal, sans aucune autre alternative, un sauté de bœuf halal.

La porte-parole de l’association des Parents vigilants en Gironde s’en est indignée : « On bafoue le principe de la laïcité et c’est assumé », a-t-elle proclamée. Effectivement dans un collège qui porte le nom du Pape de la séparation de l’Eglise et de l’Etat, c’est d’autant plus choquant.

Mais on est habitué « au deux poids deux mesures », et l’on sait que tous les coups sont permis et réservés au catholicisme uniquement.

Le département de la Gironde a, comme il fallait s’y attendre, déploré « une erreur de communication du logiciel Pronote », c’est bien entendu la faute de l’informatique ! Il prétend qu’il y aurait aussi au menu de nos chères têtes blondes « des aiguillettes de poulet », selon l’article du Figaro du 21 mai 2023.

On rappelle que la méthode halal d’abattage « consiste en un large égorgement de la trachée jusqu’à l’œsophage de l’animal ». Or ne serait-ce qu’au niveau de la sacro-sainte souffrance animale, cela n’est pas sans poser certaines difficultés. L’institution publique cautionnerait-elle la souffrance animale ?

En effet, en principe le critère halal n’admet pas l’étourdissement de l’animal préalablement à sa mise à mort.

Une députée UDI en 2020 s’en était inquiétée et avait posé une question au ministre de l’Agriculture (Question N° 27093 du 3/3/2020.) Ce dernier y a répondu en précisant que « conformément (à la réglementation européenne), l’étourdissement des animaux est obligatoire. »

Mais bien évidemment, il existe une exception s’agissant « du libre exercice des cultes ». Cela nécessite un abattage dans un établissement agrée : « respectant l’ensemble des mesures en matière de bientraitance animale ». La contradiction de cette exception n’a visiblement pas interpellé nos éminentes élites européennes, ni le ministre. Car comment peut-on respecter la « bientraitance animale », sans étourdir l’objet de l’égorgement ? C’est mutadis mutandis comme si l’on opérait un individu sans anesthésie, à vif.

Le ministre s’est aussi répandu sur les mesures qui doivent être prises pour la sécurité alimentaire, car l’on sait que ce type d’abattage favorise les contaminations bactérielles, comme l’avait soulignée la députée dans sa question.

Dans un livre datant de 2017, intitulé, Le marché halal ou l’invention d’une tradition, Le Seuil, Florence Bergeaud-Blackler avait mis en exergue « l’invention d’un marché » et « l’invention d’une norme » faisant apparaître des luttes stratégiques et économiques d’importance entre divers acteurs du monde islamique, tels les frères musulmans, certains états, ainsi que les pouvoirs publics.

Selon cette chercheuse du CNRS, ce sont les conceptions fondamentalistes qui ont fini par s’imposer.

Et c’est bien là tout le problème.

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jeudi, 18 mai 2023

Le lycée Averroès de Lille dans le collimateur de la Justice administrative financière ?

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Michel Festivi

A la suite de l’enquête judiciaire et de la garde à vue de cinq responsables de la mosquée de Villeneuve-d’Ascq, qui devront comparaître l’an prochain devant la juridiction pénale, pour divers délits économico-financiers (Cf les lourds secrets du centre islamique de Villeneuve-d’Ascq, vitrine lilloise des Frères musulmans » dans le Figaro du 4 mai 2023, c’est désormais au tour du lycée Averroès de Lille d’être confronté à la Chambre régionale des comptes.

Ce lycée musulman sous contrat, qui s’était vu octroyer un prêt par le centre islamique de Villeneuve-d’Ascq, semble avoir une trésorerie qui a connu « une dégradation brutale et continue » depuis 2015, selon le rapport de la juridiction administrative financière (Cf le Figaro du 17 mai 2023 « Au lycée Averroès de Lille, lectures salafistes et petits arrangements entre amis »).

Ce lycée avait été crée après qu’une vingtaine de jeunes filles furent expulsées de leur lycée en raison du port du voile. La première rentrée scolaire date de 2003. En 2008, cet établissement obtint un contrat d’association avec l’état. Lycée et collège (qui lui n’est pas sous contrat), totalisent plus de 800 élèves.

La Chambre régionale des comptes a relevé des distorsions financières préoccupantes qui font dépendre cette structure scolaire de financements de l’étranger, notamment via le Qatar, ou des collectes de fonds auprès de mosquées allemandes ou hollandaises. Sur 10 ans d’exercice, ces « dons » représenteraient 6 millions d’euros. Dans son livre, Qatar Papers, Georges Malbrunot l’évoque. On apprend au passage, que depuis 2010, les subventions publiques se sont élevées à plus de 6,5 millions d’euros.

De plus, la Chambre régionale aurait mis en exergue : « de nombreuses erreurs ou irrégularités » ce que détaille précisément cet article du Figaro. Elle dénonce aussi une gouvernance en vase clos, qui visiblement n’entend pas partager le pouvoir, contraire aux règles réglementaires ou légales. Mais le plus grave et le plus inquiétant sont les révélations sur les discours tenus aux élèves. Le cours « d’éthique musulmane » (qui serait facultatif), est clairement en adéquation avec la vision rigoriste de l’islam salafiste.   

Les règles préconisées par l’un des ouvrages étudiés notamment en classe de seconde, énoncent la prohibition de la mixité au travail, l’interdiction par une femme de se faire ausculter par un médecin homme, ainsi que la condamnation de l’apostasie (le fait pour un musulman de changer de religion) par la peine de mort, car « celui qui cesse d’être musulman doit être exécuté conformément à la peine légale prévue pour l’apostasie ». Pourtant les statuts et les textes de l’association proclament l’attachement de ce lycée « aux valeurs républicaines » …. Ah la taqia quand tu nous tiens !

Comme le souligne cet excellent article du Figaro : « Ces éléments illustrent…le fonctionnement nébuleux d’un réseau de mosquées et d’établissements musulmans, régis par les principes de l’islam frériste et regroupés au sein de la Ligue islamique du Nord, antenne locale des musulmans de France (ex UOIF)… »

Gageons, que s’il s’était agit d’un lycée catholique qui avait ainsi contrevenu aux règles « des valeurs de la république (sic) », au nom de la Bible ou des Evangiles, il y aurait belle lurette qu’il aurait été interdit et dissous. Mais comme pour « l’extrrrrême drrrroite » face aux casseurs de l’extrême gauche c’est la politique des deux poids deux mesures qui prime dans nos ministères.  En tout cas, comme le souligne Madame Florence Bergeaud-Blackler dans un entretien à lire absolument du 17 mai au Figaro : « Les Frères musulmans veulent rendre nos sociétés « charia-compatibles ». Si l’état ne prend pas rapidement le taureau par les cornes, plutôt que de s’en prendre à des organisations de droite, qui n’ont jamais attenté à l’ordre, à la loi et à l’état de droit, cela arrivera plus tôt que prévu. 

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mercredi, 10 mai 2023

L’université française soumise aux Frères musulmans ?

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Michel Festivi 

Florence Bergeaud-Blackler, universitaire chercheur au CNRS, auteur d’une enquête sur les ramifications françaises et européennes des Frères musulmans, publiée chez Odile Jacob, le Frérisme et ses réseaux, vient de voir suspendue la conférence qu’elle devait tenir en Sorbonne le 12 mai.

La doyenne, sans la prévenir aucunement, et sans qu’à ce jour de quelconques manifestants potentiels se soient fait connaitre en a ainsi décidé sur le faux-prétexte « de raisons de sécurité ». L’université française est devenue une machine wokiste et de surcroit soumise aux islamistes.

Depuis la sortie de son livre, FBB est confrontée à des menaces de mort, et à une cabale universitaire pour l’empêcher de s’exprimer et de parler de son livre. Le CNRS après bien des atermoiements, lui a d’ailleurs consenti une protection fonctionnelle pour qu’elle puisse attaquer en justice ses diffamateurs et insulteurs.

Une protection policière a dû lui être octroyée. FBB a confié au journal Marianne son indignation, Valeurs Actuelles vient de relayer cette information. FBB dénonce aussi un certain nombre de ses collègues qui par tract l’accuse de racisme. C’est bien connu quand on veut tuer son chien, on l’accuse d’avoir la rage.

Pourtant la ministre de l’Enseignement dit supérieur, avait soutenu cette anthropologue, était-ce une simple posture ? FBB vient de demander à être reçue par cette dernière.

Jusqu’où sombrera dans l’islamo-gauchisme l’université française ?

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mardi, 09 mai 2023

Les ramifications du frèrisme dans le Nord.

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Michel Festivi 

Valeurs Actuelles du 3 mai 2023 nous apprend que cinq dirigeants de la mosquée de Villeneuve-d’Ascq ont été placés en garde à vue pour des soupçons de détournements de fonds.

Parmi eux, le président de l’association gérant cette mosquée. Il s’agit en réalité d’un véritable « centre islamique » qui a commandé d’énormes travaux dans le milieu des années 2000. Selon V.A, cette mosquée était financée par une ONG qatarie. Un ex frère musulman, Mohamed Louizi a accusé ce président, l’imam Mohamed Karrat, d’obtenir des fonds d’un organisme ouvertement islamiste. Mohamed Karrat, toujours selon V.A, aurait reconnu que des fonds lui avaient été remis par cette ONG qatarie, dénommée, Nectar Trust, ou Qatar Charity : « soupçonnée de financer discrètement l’islamisme radical à travers le monde et notamment en Europe », dixit le Figaro du 4 mai 2023.

C’est un signalement du Préfet du Nord du 9 mars 2022, qui a permis au Procureur de la République d’ouvrir une enquête préliminaire pour des faits présumés d’abus de confiance et d’exercice illégal de la profession de banquiers. En effet, à la suite d’une demande de subvention à la préfecture en 2022 à hauteur de 250 000 euros, les organes de l’état ont soupçonné des malversations, car le budget de fonctionnement de la mosquée était dérisoire, les dirigeants pouvant dissimuler d’autres sources de financements.

Pour l’instant, ces cinq personnes présentées au Parquet à l’issue de leur garde à vue, sont dans l’attente de leur procès, et ont été placées sous contrôle judiciaire avec interdiction de gérer une association et de prendre contact les unes avec les autres. En principe, l’audience de jugement est prévue pour le 8 février 2024.

En 2013, la commune concernée avait refusé un projet d’agrandissement, et le Tribunal Administratif de Lille a rejeté un recours de la mosquée « soupçonnant les dirigeants d’avoir détourné une partie de l’argent récolté en vue de ces travaux », selon Le Figaro du 4 mai 2023, la cause est en appel.

En 2016, dans un ouvrage intitulé : Pourquoi j’ai quitté les Frères musulmans, chez Michallon, Mohamed Louizi accusait ces dirigeants d’être proches des Frères musulmans. Il a fait l’objet de menaces.

En tout cas, selon les éléments donnés par cet article du Figaro, des perquisitions auraient permis de retrouver plusieurs milliers d’euros et mettre à jour un réseau de financement opaque. Un prêt de 200 000 euros aurait été accordé par ce centre islamique au lycée Averroès de Lille où enseignaient plusieurs des mis en cause, prêt qui n’a pas été remboursé.

En tout état de cause, et comme le titre Le Figaro dans son article du 6 mai 2023 : « Les lourds secrets du centre islamique de Villeneuve-d’Ascq, vitrine lilloise des Frères Musulmans » sont dans le collimateur de la justice. Cet article relève aussi que ce centre islamique serait propriétaire à 90% de deux biens immobiliers loués sous forme de résidence étudiante, et ce alors que les statuts du centre ne prévoyaient pas ce type d’activité.

Ce même journal met aussi en exergue, les liens qui avaient été tissés avec l’ancienne municipalité de cette citée du Nord, au nom de sombres visées électoralistes, sous le regard bienveillant des gauches comme souvent, les islamistes appelant à voter pour ceux qui leur avaient beaucoup accordé. Cet article remémore le livre de Georges Malbrunot et de Christian Chesnot, Qatar papers paru chez Michel Lafon en 2019, essai qui voulait démontrer que le Qatar, via des dons, avait financé ce centre islamique et le lycée Averroès pour un total de 4,6 millions d’euros.

Comme le souligne cet excellent article parfaitement documenté : « Reste qu’en une vingtaine d’années, les autorités musulmanes de Villeneuve-d’Ascq ont bâti un véritable complexe… adossé à l’organisation tentaculaire que représente la Ligue islamiste du Nord… qui constitue l’un des centres névralgiques des réseaux des frères musulmans en France ».

En 2019, Xavier Bertrand, Président de Région, avait refusé de verser au lycée d’enseignement musulman Averroès (lycée sous contrat avec l’état), une subvention de « forfait d’externat », après avoir découvert dans la comptabilité du lycée une aide de 850 000 euros reçue du Qatar Charity, aide versée via une mosquée de Mulhouse. Des recours judiciaires sont en cours.  Cf le Figaro du 12 avril 2021.  

C’est tout cela, et bien d’autres choses que dénonce Madame Florence Bergeaud-Blackler, chercheur au CNRS, dans son livre, Le Frérisme et ses réseaux l’enquête, publié en début d’année chez Odile Jacob, avec une préface de Gilles Kepel. Cela lui a valu des menaces de mort, une protection policière, et les injures des islamo-gauchistes de l’université.

C’est aussi déjà en 2014, ce que soulignait Michaël Prazan, journaliste et réalisateur de documentaires, auteur de : Frères musulmans. Enquête sur la dernière idéologie totalitaire, chez Grasset. C’est cette même confrérie à laquelle se rattache l’imam Hassan Iquioussen, et il détaille l’histoire de cette nébuleuse dans une remarquable tribune publiée par le FigaroVox le 11 août 2022 : « Au-delà de « l’affaire Iquioussen » : l’histoire et l’influence des Frères musulmans ». A lire et à faire lire.

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vendredi, 28 avril 2023

Au moment où le gouvernement socialiste espagnol se livre à la profanation de la sépulture de José Antonio, Michel Festivi présente son nouveau livre sur Miguel Primo de Rivera

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Michel Festivi vient de faire paraître aux éditions Dualpha Miguel Primo de Rivera : Un dictateur éclairé pour régénérer l’Espagne 1923-1930, préface d’Arnaud Imatz, après L'Espagne ensanglantée : Anarchistes, milices socialistes, communistes et révolutionnaires, 1880-1939, et Les trahisons des gauches espagnoles, du républicanisme au totalitarisme, 1930-1936, parus chez le même éditeur dans la même collection « Vérités pour l’Histoire » respectivement en 2022 et 2021.

Pourquoi ce livre sur le Régime politique de Miguel Primo de Rivera ?

Parce que ce régime est quasiment inconnu en France, et que ces sept années furent pour l’Espagne sept années de croissance économique sans précédent, des années de prospérité après les violences révolutionnaires et la perte de l’Empire, des années où l’Espagne retrouva un rôle important dans le concert des nations et brilla de mille feux de par ses poètes, peintres, musiciens et écrivains. Avec ce livre, je complète ma trilogie sur cette période après le fiasco de la IIe République (Les trahisons des gauches espagnoles) et les violences politiques anarchistes et révolutionnaires (L’Espagne ensanglantée). Je crois pouvoir dire que rien de sérieux n’a été écrit sur ce Régime en France, à part quelques lignes éparses ici et là.

Quelles furent les grandes réformes économiques que mit en place Miguel Primo de Rivera ?

Il prit plusieurs dossiers à bras-le-corps : création d’un réseau de communications modernes avec des travaux routiers d’importance ; l’irrigation et l’électricité par l’édification de barrages hydrauliques ; le développement d’une économie efficiente : l’industrie automobile, la téléphonie, l’aviation, les compagnies pétrolières, etc. et ce grâce à des hommes très compétents, souvent issus de la société civile. Il parvint à organiser deux très grandes expositions internationales, celles de Barcelone et de Séville, et accrut dans des proportions inégalées le tourisme et la rénovation des monuments historiques (création des Paradors notamment) ce qui favorisa le développement du pays.

Et du point de vue social ?

Ce fut là aussi une très grande réussite avec de multiples lois sociales sur la durée du travail, les congés maternité, la création de caisses de retraite, de chômage, des maisons bon marché, des procédures de conciliation, et bien d’autres, et ce avec l’aide d’un ministre du travail remarquable, Eduardo Aunos, dans le cadre d’un système corporatiste mixte (philosophie du catholicisme social), système corporatiste qui reçut l’aval du PSOE et de l’UGT avec à sa tête Largo Caballero qui devint conseiller d’État. La condition ouvrière s’améliora notablement. Les grèves s’estompèrent, la violence anarchiste de la CNT fut réduite, ce qui plut beaucoup aux socialistes.

Dans quels autres domaines peut-on dire que le Régime fut régénérateur ?

Miguel Primo de Rivera accorda aux juifs séfarades éparpillés en Afrique du nord, dans les Balkans, Turquie et Grèce, dont les ascendants avaient été expulsés d’Espagne en 1492, la nationalité espagnole et un statut de « protégés », ce qui permit ensuite dans les années 1940-1945 le sauvetage par le régime franquiste, qui poursuivit cette politique, de milliers de juifs, j’y consacre tout un chapitre. C’est totalement passé sous silence par l’historiographie officielle. Le régime fit également de nombreuses réformes militaires et scolaires, sur lesquelles je reviens. Il accorda aussi aux femmes la possibilité d’être électrices et élues ce qui était quasiment une première mondiale, dans le cadre d’une nouvelle Assemblée nationale corporatiste. De plus, ces années furent d’un point de vue culturel et artistique flamboyantes, tout un chapitre y est dédié.

Et le protectorat espagnol au Maroc ?

Je procède à de nombreux développements, car c’est Miguel Primo de Rivera qui parvint à pacifier définitivement cette région du Rif concédée par la France à l’Espagne alors que tous les autres dirigeants espagnols s’y étaient « cassés les dents ». Les guerres du Protectorat permettront au Régime de Miguel Primo de Rivera de réformer le système militaire espagnol et de créer une académie générale qui fit l’émerveillement notamment des militaires français.

Comment qualifier ce Régime Politique ?

Je procède à une analyse précise de ce Régime très particulier, qui ne fut ni un pronunciamiento de plus, ni un fascisme, comme je le démontre à l’aide de multiples exemples historiques. Pendant ces sept années, aucune exécution politique n’eut lieu. En parallèle et en comparaison, je reviens sur la gouvernance calamiteuse d’un Manuel Azaña sous la IIe République, sur le coup d’État d’octobre 1934 organisé par les gauches, sur la mainmise totale de Staline et du NKVD sur la zone révolutionnaire en 1936-1939, et sur les désinformations proférées par bien des tenants de l’orthodoxie universitaire française sur toute cette période, dont la fraude constitutionnelle et électorale qui permit l’accession du front populaire en février 1936, ce qui aboutit à une anarchie généralisée. Enfin, je tiens à remercier le grand historien français de l’Histoire de l’Espagne, Arnaud Imatz d’avoir accepté de préfacer mon livre, lui qui fut le maître d’œuvre de la guerre d’Espagne revisitée aux éditions Economica et d’une biographie définitive de José Antonio Primo de Rivera aux éditions Godefroy de Bouillon.

Miguel Primo de Rivera. Un dictateur éclairé pour régénérer l’Espagne 1923-1930, Michel Festivi, Éditions Dualpha, préface d’Arnaud Imatz, 344 pages, 35 euros.

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Sur José Antonio Primo de Rivera :

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jeudi, 20 avril 2023

Un scandale caché : La Ligue des « droits de l’homme » soutien du totalitarisme communiste, à l’égal des grandes figures de la gauche française.

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Michel Festivi

Cette officine de gauche, s’est totalement fourvoyée avec le totalitarisme le plus mortifère du XXe siècle, le communisme léniniste puis stalinien, et elle aurait dû être remisée « dans les poubelles de l’Histoire », selon la bonne vieille formule léniniste qu’employa Trotski à l’égard des menchéviks.

Imaginons un seul instant, une association qui aurait eu pour but de promouvoir « les droits de l’homme », et qui aurait justifié les camps de concentration et le régime hitlérien, elle aurait à juste titre été vouée aux gémonies. C’est mutatis mutandis ce que fit la LDH tout au long du XXe siècle vis à vis du totalitarisme communiste.

En 1984, dans un livre remarquable et injustement oublié, L’aveuglement, les socialistes et la naissance du mythe soviétique, Editions Flammarion, Christian Jelen, trop tôt disparu, qui fut journaliste à l’Express puis au Point, et un ami de Jean-François Revel, avait rappelé, documents et témoignages à l’appui, que le journal l’Humanité (qui en 1917 était encore socialiste), avait publié des articles de Boris Kritchevski, son correspondant en Russie, qui annonçait dès octobre 1917, la dictature sanglante bolchévique, avec une préscience digne d’un Jacques Bainville.

Sur ces entrefaites, la LDH, va aussi enquêter sur ce qui se préparait dans la Russie devenue léniniste et va interroger plusieurs témoins, qui tous vont confirmer que non seulement les communistes mettaient en place un régime totalitaire, mais que régnait désormais le banditisme, la corruption, le parasitisme, le vol, l’escroquerie et Christian Jelen de conclure : « Derrière la grande lumière venue de l’Est, l’Humanité et la ligue des droits de l’homme découvrent une secte fanatique et doctrinaire.. »

Mais la Ligue refusera malgré tous ces témoignages accablants, au nom de la « Grande Révolution Française » et sur le principe que « l’on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs », de condamner le communisme léniniste qui mettait en place dès la fin 1917, un régime hyper policier avec la redoutable Tchéka, sous la houlette du sinistre Dzerjinski, comme le démontrera magistralement Stéphane Courtois dans la plupart de ses ouvrages (Cf en autre, Lénine l’inventeur du totalitarisme, 2017, Editions Perrin.).

Déjà il ne fallait pas désespérer Billancourt ! Nous savons par ailleurs que l’Assemblée constituante russe élue démocratiquement à la fin 1917, qui sur 703 délégués ne comptera que 168 bolchéviques, sera dissoute manu militari par les gardes rouges le 19 janvier 1918, soit le lendemain de sa première séance, sur ordre express du même Lénine.

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lundi, 17 avril 2023

L’Islamo-gauchisme menace et montre son visage haineux : La terreur toujours et encore.

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Michel Festivi

On le savait, on y était habitué, mais à chaque fois cela fait froid dans le dos. Déjà par le passé, Reynald Secher, le valeureux historien de l’Histoire génocidaire de la Vendée, grand prix de l’Académie française, avait subi les foudres, non pas de l’islamo-gauchisme à l’époque, mais du gauchisme violent, qui depuis des lustres empêche toute liberté d’expression de la pensée et gangrène l’Université française d’ailleurs en pleine déliquescence.

Les Robespierristes des facultés, à défaut de pouvoir lui couper la tête, l’avaient fait écarter de toute carrière universitaire, malgré sa thèse de 3e cycle avec mention TB et son Doctorat d’Etat obtenu avec les félicitations du jury.

Plus récemment, en 2008, Sylvain Gouguenheim, universitaire médiéviste, qui avait osé démontrer dans son Aristote au Mont Saint Michel, la précocité d’une transmission directe du savoir grec par les monastères chrétiens, remettant ainsi en cause le dogme de la diffusion de la philosophie, des mathématiques et de la physique au Moyen Age, par l’Espagne alors musulmane, car notamment la langue arabe n’était pas propice au développement de la pensée rationaliste, avait été cloué au pilori par les bordées d’injures de meutes d’universitaires biberonnés à l’islamo-gauchisme, qui souhaitaient sa mort professionnelle.

Pareillement en 2015, l’historien de la Shoah, Georges Bensoussan, qui dans une émission de radio d’Alain Finkielkraut « Répliques », avait dénoncé l’antisémitisme arabo-musulman de bon nombre de banlieues françaises, fut poursuivi judiciairement et par le Parquet et par toutes les associations « anti-racistes », subventionnées par nos impôts, dont le CCIF, qui fut dissout après l’assassinat de Samuel Paty. Relaxé à trois reprises jusqu’à la Cour de Cassation, après 4 années de procédure, il quitta ses fonctions au mémorial de la Shoah, dépité et dégouté.  (Cf son entretien avec Alexandre Devecchio du 22/09/2021 dans le Figaro).

Mais tout récemment, c’est l’Historienne-chercheuse au CNRS, Florence Bergeaud-Blackler, qui fait les frais de son enquête implacable sur les ramifications en Europe et en France des Frères Musulmans. Depuis la publication de son ouvrage chez Odile Jacob, Le Frérisme et ses réseaux, en janvier 2023, elle est l’objet d’invectives et de menaces de mort, comme le relate le Figaro dans un article du 15 avril 2023 : « De la publication d’un ouvrage aux menaces de mort : itinéraire d’une chercheur du CNRS prise pour cible ».

Ce livre, préfacé par Gilles Kepel, véritable plongée circonstanciée dans les arcanes des islamistes et de l’islam politique en Europe, a déchaîné des injures, des propos diffamatoires et des menaces de mort. Commencée sur les réseaux sociaux, cette cabale a été orchestrée par un ancien du CNRS, François Burgat, et par un avocat Rafik Chekkat, qui a osé comparer Madame Bergeaud-Blackler à l’antisémite Drumond. (Cf cet article du 15 avril 2023 où tout y est parfaitement détaillé). François Burgat est opportunément qualifié par Madame Bergeaud-Blackler de « compagnon de route des islamistes », comme il y avait dans un passé pas si lointain, des « compagnons de route des communistes », à tous les étages universitaires, remplacés aujourd’hui par des islamo-gauchistes.

Des plaintes pour menaces de mort ont dû être déposées, Madame Bergeaud-Blackler a été placée sous protection policière. Mais cette dernière a déclaré, ce qui en dit long sur l’état de soumission absolu de l’université française à l’islamo-gauchisme : « Ma promotion est bloquée depuis plusieurs années…Mes travaux n’étaient jamais mis en avant, notamment à l’Ireman (Institut de recherche sur le monde arabe et musulman), où François Burgat a été directeur de recherches », tiens, tiens, bizarre.

L’Avocat de Madame Bergeaud-Blackler, Thierry de Montbrial (le CNRS a finalement accepté, non sans mal, de lui accorder une protection fonctionnelle), détaille judicieusement : « S’est mis en place autour d’elle un cycle similaire à celui qui a conduit au martyre de Samuel Paty : on la dénigre professionnellement, puis on l’a traité « d’islamophobe », ce qui lui colle une cible dans le dos. »

Car comme le disait Georges Bensoussan, « le vrai tabou n’est pas l’antisémitisme, mais qui sont les antisémites ? » Pierre-André Taguieff répond clairement à cette question : « Depuis le début des années 2000, les meurtres de français juifs, tués en tant que juifs ne sont pas commis par des extrémistes de gauche ou de droite, mais par des jeunes musulmans, souvent des délinquants ou ex-délinquants…depuis 2003, ceux qui, en France, ont assassiné des juifs en tant que juifs se sont tous réclamés de l’islam. » Cf, PA Taguieff : « La judéophobie islamiste est la matrice de la judéophobie mondialisée. » dans son grand entretien avec Alexandre Devecchio au Figaro Magazine du 18/02/2022, pour la publication de son livre, Sortir de l’antisémitisme, chez Odile Jacob. Directement ou indirectement, la gauche et le gauchisme épaulent cet antisémitisme sous couvert de lutte contre « l’islamophobie », comme ils acceptaient la terreur mortifère communiste sous couvert de lutte contre le soi-disant « antifascisme », l’histoire de la Ligue des « droits de l’Homme » et son refus militant de condamner les procès de Moscou, en a été une preuve patente.

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jeudi, 13 avril 2023

Quarante ans de trahisons de la droite molle et du centre amorphe au seul profit des gauches.

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Michel Festivi

Maxime Tandonnet vient de faire paraître une chronique dans le FigaroVox, le 11 avril 2023 intitulée : « Les Républicains ont laissé le monopole de l’opposition à Marine Le Pen ». Maxime Tandonnet qui a fait une carrière de haut fonctionnaire, a écrit de nombreux livres, dont notamment une biographie d’André Tardieu et de Georges Bidault, ce qui peut le rendre sympathique, car ces deux personnalités ont été des hommes de fortes convictions.

Que nous explique-t-il ? Le fait que Marine Le Pen qui n’a jamais eu d’aussi bons sondages ( Selon l’institut Elabe-BFMTV, elle rassemblerait 30% des suffrages, voire plus en cas de premier tour d’une élection présidentielle), profiterait de l’effondrement des LR, qui, en se rapprochant des Macronistes, donnent la nausée à leur électorat traditionnel qui s’enfuit (Cf le score de Madame Pécresse en 2022).

Effectivement, de multiples notables LR sont passés à la Macronie, où appellent à y passer. Maxime Tandonnet y voit là un mouvement de fond car les chefs LR : « au-delà de quelques coups de menton (peu crédibles), laissent le champ libre au RN… Madame le Pen, en particulier peut dire merci. » Une Tribune émanant de quelques élus LR vient justement de solliciter Macron, pour qu’il nomme un LR à Matignon car : « Qui, à part un Premier ministre …LR, pourrait attirer…. députés et sénateurs en plus de  ceux de la majorité relative actuelle ? ».

Mais il faut remonter plus loin. Comme toujours en histoire, il n’y a pas de hasard. Cela fait plus de 40 ans, que la droite molle et le centre amorphe trahissent systématiquement leurs électorats pour aller toujours plus vers la gauche. Cela s’appelle une constante en Histoire.

Petites piqures de rappel (les Français ayant la mémoire courte). En 1981, Chirac, Pasqua et tout l’appareil du RPR avait appelé en sous-main à voter au deuxième tour pour Mitterrand qui n’en demandait pas tant, pour des raisons bassement politiciennes. (Il faut lire les mémoires de Giscard qui n’ont jamais été démenties sur ce point).

En 1986, la majorité RPR et UDF, après une campagne très droitière, parfois même plus à droite que celle du FN de l’époque, s’est couchée en rase campagne devant les manifestants et les oukases des gauches et Chirac a retiré un projet de loi très important, présenté courageusement par son ministre des universités, Alain Devaquet, qui projetait de réformer l’Université française et d’y organiser une saine et salutaire sélection. Le malheureux Alain Devaquet fut abandonné lâchement par le gouvernement Chiraquien, qui allait ensuite multiplier les vilenies de ce type. Depuis l’Université française périclite au seuls profits des grandes écoles et des universités étrangères.

Passons sur l’abrogation dès 1987, par ce même gouvernement Chirac, de la loi de 1985, qui avait établi que les élections régionales et législatives se fissent désormais à la proportionnelle départementale, véritable liberté publique, qui mettait fin aux apparatchiks locaux, aux caciques, qui phagocytaient toute la vie politique, ne permettant jamais l’expression viable des fortes minorités, faisant que l’absentéisme électoral massif allait progresser d’élection en élection, car des millions d’électeurs n’étaient jamais représentés.

Le pire de tout, alors qu’en 1983, Chirac, - un profond radical-socialiste corrézien -, avait accepté l’accord électoral entre le RPR, l’UDF et le FN, pour que la ville de Dreux soit sauvée de la gauche sectaire et passe à l’Union des droites, (Jean Pierre Stirbois devenant Maire-adjoint de Dreux), il refusa mordicus un accord politique de ce type, en 1998, lors d’élections régionales qui avaient vu la victoire éclatante des droites et du FN contre les gauches.

Chirac et les grands pontes du RPR et de l’UDF menacèrent de mort politique les chefs locaux qui s’étaient alliés avec le FN pour gouverner quelques régions qui furent ainsi gérées par les gauches, alors que les droites avec le FN étaient archi-majoritaires. Jamais le « pas d’ennemi à droite » ne put prospérer, contrairement aux « pas d’ennemi à gauche » qui fit florès. D’où cette hystérie collective qui s’empara de cette droite molasse et de ce centre anémié après le 21 avril 2002.

Car ce ne fut qu’une succession de politiques plus ou moins de gauche, avec Alain Jupé, Jean-Pierre Raffarin. Même Nicolas Sarkozy y alla de son cru, au grand dam de son conseiller politique d’alors, le très droitier Patrick Buisson, qui tenta en vain de le ramener à ses fondamentaux de droite. Il faut également rappeler les multiples appels « au front républicain » qui n’a toujours fait que les beaux-jours des gauches.

Dès lors les ralliements vers la Macronie de Jean-Pierre Raffarin, d’Edouard Philippe, Gérald Darmanin, Bruno le Maire, Éric Woerth, et les « appels à un accord de gouvernement » avec Macron des Jean François Copé, Rachida Dati et de Nicolas Sarkozy ne sont que des conséquences de ce mouvement de fond qui a commencé il y a plus de 40 ans. Et je ne parle pas des seconds couteaux comme Xavier Bertrand et d’autres qui préfèrent les communistes aux élus patriotes, où de l’inénarrable Maire de Nice, Christian Estrosi qui vient de découvrir l’eau tiède dans sa ville gangrénée par les trafiquants de drogue et qui s’en émeut auprès de Gérald Darmanin, ou encore de Renaud Muselier qui a toujours préféré la gauche à la vraie droite.

En réalité aujourd’hui, le meilleur service que ce marais, cette plaine de feuillants pourrait rendre au pays, serait de rallier en bloc la Macronie, le rideau de fumée serait ainsi définitivement levé, il faut boire le calice jusqu’à la lie.

Il est donc impératif de se remémorer pour les plus anciens, ou d’apprendre pour les plus jeunes, cette histoire des trahisons des droites molles et du centre amorphe en faveur des gauches. La connaissance du passé est explicative du présent pour ne pas se laisser berner par des discours musclés factices qui cachent toujours de futurs reniements.

21:01 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 11 avril 2023

Un immigré sous OQTF mis en examen pour meurtre, quand cela cessera-t-il ?

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Michel Festivi

Un Ivoirien de 26 ans, « déjà connu des services de police », selon l’expression mille fois ressassée, vient d’être mis en examen et écroué pour avoir tué, à l’arme blanche, un homme, dans un foyer de « jeunes travailleurs » de Meaux, ce 6 avril 2023. (Cf le Figaro du 10 avril 2023).

La « victime » plantée par deux couteaux dans le thorax, est décédée, « il s’agit d’une altercation entre personnes alcoolisées pour un motif sans aucun doute futile » a cru devoir préciser le Procureur de la République. Le suspect est connu pour avoir fait l’objet de plusieurs OQTF, il aurait reconnu les faits. Pourquoi alors restait-il tranquillement dans notre pays, au vu et au su de tous ? Pourquoi Monsieur Darmanin, si prompt en propos virils n’avait-il rien fait entreprendre par ses services pour faire appliquer les décisions de ses propres préfets ?

Mais ce phénomène migratoire du tiers monde remonte à loin, très loin. Déjà en 1985, Bernard Stasi, ce parfait représentant de la caste politique française sclérosée et anémiée, avait écrit un livre au titre annonciateur des futurs Callac d’aujourd’hui : « l’Immigration une chance pour la France ». Effectivement, les milliers d’OQTF délivrées sans aucune suite, en sont la preuve. L’Histoire n’est jamais une suite de hasards.  

Tous nos compatriotes devraient lire le remarquable discours sur l’immigration, prononcé le 15 novembre 2022 à l’amicale gaulliste du Sénat, dans le cadre d’un colloque de la Fondation Res Publica, par Pierre Brochand, ex Directeur Général de la DGSE, ancien ambassadeur de France, devant notamment une kyrielle de Sénateurs et de Monsieur Gérard Larcher, Président du Sénat, qui devrait le méditer plutôt que de s’en prendre aux français patriotes. Monsieur Pierre Brochand est tout sauf un farfelu extrémiste me semble-t-il.

Que dit-il d’essentiel ? Tout d’abord le titre de son exposé annonce la couleur : « Pourquoi l’immigration est l’enjeu central de notre vie publique ». Et ensuite et surtout : « Commençons par tordre le cou au « canard », selon lequel la France aurait toujours été un pays d’immigration. Pendant 1000 ans, des Carolingiens à Napoléon III, rien ne s’est produit. ». Et de confirmer que la première vague d’immigration, de 1850 à 1970 a été une immigration : « d’origine euro-chrétienne, discrète, laborieuse, reconnaissante, régulée par l’économique et le politique, elle a représenté un modèle indépassable de fusion réussie ». C’est notre immigration des italiens, polonais, russes, belges, espagnols, portugais etc., et de divers pays d’Europe de l’Est du nord ou du sud, qui se sont fondus immédiatement dans le creuset français.

Puis, comme le signale Pierre Brochand, la deuxième, depuis 1970, « est l’exact contraire de la première ». Et de préciser : « C’est une immigration de peuplement irréversible, qui n’est calibrée ni par l’emploi, ni par le politique, mais engendrée par des droits individuels, soumis au seul juge national ou supranational. Nous sommes donc submergés par des flux en pilotage automatique, « en roue libre », dont les Français n’ont jamais explicitement décidé ».

Pierre Brochand rajoute, ce que tout le monde pense mais ne dit jamais : « L’écart identitaire qui nous sépare des arrivants n’a aucun équivalent dans notre histoire. Tous viennent du « tiers-monde », de sociétés hautement défaillantes, et la majorité est de religion musulmane… ». Selon lui, « de tous les défis qu’affronte notre pays, l’immigration est le seul qui menace la paix civile et, à ce titre, j’y vois un préalable à tous les autres. » A l’échelle de l’Histoire cette vague n’a qu’une cinquantaine d’année.

C’est pourquoi nous assistons aujourd’hui à la dégénérescence de l’Etat, à des Callac que l’on veut imposer contre l’avis de la population mordicus, ainsi qu’à des milliers d’OQTF, jamais mises en œuvre. L’Histoire est une fois de plus éclairante. Car comme le souligne Pierre Brochand, on nous ressert en permanence cette fable : « On nous raconte simultanément que l’immigration n’existe pas, qu’elle existe et que c’est une bénédiction (ex Bernard Stasi nda), qu’elle a toujours existé et que c’est une fatalité, que l’accueillir est un devoir moral, mais qu’elle va payer nos retraites et pourvoir aux emplois dont les français ne veulent pas. »

Gérald Darmanin est strictement sur cette même ligne, que celle avant lui, Bernard Stasi. Notre ministre de l’intérieur avait déclaré le 6 novembre 2022 à l’Assemblée Nationale : « Nous pensons que l’immigration fait partie de la France et des français depuis toujours. ». Ce qui est un mensonge historique absolu. C’est exactement se situer à l’opposé du formidable discours de Monsieur Pierre Brochand. Dès lors on comprend la politique de Monsieur Darmanin : des OQTF jamais mises en applications et des Tentatives de Callac à n’en plus finir.

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mercredi, 05 avril 2023

Vous avez dit « terrorisme de l’extrême-gauche » ?

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Michel Festivi

Notre fringuant ministre de l’intérieur, Monsieur Gérald Darmanin, vient récemment de défrayer la chronique dans un entretien au JDD en dénonçant le « terrorisme intellectuel d’’extrême-gauche », accusant aussi JL Mélenchon de vouloir faire la révolution. Sur Europe 1 il a même évoqué : « le rouleau compresseur d’une partie de l’extrême-gauche » qui fait preuve de « terreur intellectuelle », rajoutant : « l’extrême-gauche joue en rôle très dangereux aujourd’hui dans notre pays ».

Il attaque (enfin) la Nupes et son leader : « l’extrême-gauche essaie d’avoir par le désordre ce qu’elle n’a pas pu avoir dans les urnes… Monsieur Mélenchon est passé de pompier pyromane à pyromane tout court … Monsieur Mélenchon a un projet : c’est la Révolution. » (Cf le Figaro du 2 avril 2023).

Mr Darmanin a totalement raison dans son analyse, mais pourquoi alors, se tire-t-il en permanence une balle dans le pied, en réservant tous ses coups aux militants nationaux et aux mouvements qui refusent l’immigration sauvage et massive ? D’autre part, au sein même de l’exécutif, on ne semble pas apprécier ses propos, comme Clément Borne par exemple, le ministre des transports, qui a choisi lui de s’exprimer dans Libération, tout un symbole, et qui veut « continuer à travailler avec les forces politiques de gauche. » Fermez le ban !

Jean Sévillia, en réponse à Gérald Darmanin, apporte son expertise aux journalistes du Figaro le 4 avril sur cette notion du terrorisme intellectuel de l’extrême-gauche, lui qui a été l’auteur d’un livre remarqué en 2000 : « le terrorisme intellectuel. De 1945 à nos jours », chez Perrin. 

Jean Sévillia fait remonter ce terrorisme intellectuel des gauches à l’après-guerre et explique que la gauche s’est alors « assimilée au camp du bien », « reléguant la droite au camp du mal ». Car dit-il, tout ce qui n’est pas de gauche est susceptible d’être fasciste, et De Gaulle lui-même a été accusé d’être fasciste.

Sa démonstration est juste, mais largement insuffisante et incomplète. Tout d’abord, il n’insiste pas assez sur le fait qu’une grande partie de la droite et du centre s’est ralliée à la gauche en faisant sienne sa doxa de « l’antifascisme ». En France par exemple le « pas d’ennemi à droite », n’a jamais pu s’imposer, le contraire toujours, sur ce même fondement. Or le socialisme nazi et fasciste sont morts en 1945, pas le communisme.

Mais qui plus est, ce terrorisme intellectuel des gauches, sous le couvert de « l’antifascisme », remonte à bien plus loin. On peut le dater très clairement du mois de novembre 1933, où les droites espagnoles, regroupées dans la CEDA, ayant très largement remportées les seules élections législatives non frauduleuses d’alors, ce sont vues refusées par le Président de la République Niceto Alcala Zamora qui était plutôt centriste, et les gauches vaincues emmenées par Manuel Azaña et Largo Caballero, la possibilité d’obtenir la direction du gouvernement et même le moindre ministre, et ce en contradiction totale avec la constitution de décembre 1931.  Lorsqu’en désespoir de cause, en octobre 1934, José Maria Gil Roblès, le chef de la CEDA, réussit après moultes demandes pacifiques à décrocher trois sous-ministères, les gauches qui s’y étaient préparées, ont immédiatement enclenché la révolution armée dans tout le pays et singulièrement dans les Asturies pour liquider leurs opposants au nom justement de « l’antifascisme ». C’est ce que j’ai expliqué, documents à l’appui, dans mes trois livres publiés aux Editions Dualpha : Les trahisons des gauches espagnoles en 2021, l’Espagne ensanglantée en 2022, et Miguel Primo de Rivera, qui vient d’être publié.

D’ailleurs, dans les mois qui suivront, Staline décidera de changer radicalement de tactique, et ordonnera à tous les partis communistes, de pratiquer des politiques dites de « Front populaire », ce qui réussira en Espagne, puis en France. Il fallait « se cacher » derrière le vocable de « l’antifascisme » pour mieux tromper « les progressistes » ou les catholiques. En Espagne, trois as de la propagande communiste stalinienne, Willy Müzenberg, Otto Katz et Ilya Ehrenbourg réussiront, au-delà de toutes leurs espérances, à tromper les gogos des gauches dites modérées, pour faire croire aux démocraties occidentales que les communistes défendaient désormais la liberté et la république, et ce en plein procès de Moscou ! Cf, de l’auteur, L’Espagne ensanglantée pages 235 à 247. André Gide, grâce à un voyage dans la patrie des prolétaires, ouvrira les yeux et sera l’un des rares intellectuels de l’époque, avec George Orwell,  à critiquer vertement l’URSS et les ignobles procès qui s’y déroulaient, contrairement par exemple à la Ligue des Droits de l’Homme qui restera muette, pour ne pas désespérer Billancourt.

En réalité, les Nupes et autres organisations d’extrêmes-gauches, ne font que reprendre les mêmes techniques de leurs prédécesseurs léninistes et staliniens. Toujours cette constance dans l’histoire, qu’il faut impérativement connaître pour comprendre le présent. Comme l’explicitera courageusement l’Historien gallois de gauche Burnett Bolloten dans son livre magistral, La guerre d’Espagne-Révolution et contre-révolution (1934-1939) publié par les éditions Agone en 2014 : « Lorsque j’ai commencé à écrire sur la guerre civile et la révolution en 1936, en tant que correspondant britannique de l’United Press, j’étais très influencé par la propagande du parti communiste, de même que beaucoup d’autres journalistes qui soutenaient la République, et qu’il me fallut plusieurs années pour m’affranchir des désinformations et des mensonges qui encombraient ma pensée. »

Pendant combien de temps encore, notre droite molle et nos centristes amorphes, se mettront enfin à ouvrir les yeux sur la réalité politique et historique que je viens de décrire pour changer leur logiciel et se débarrasser du politiquement et historiquement correct ? C’est toute la question.

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samedi, 01 avril 2023

Des enclaves islamistes en France ? Allons donc, ne seriez-vous pas « islamophobe » ?

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Michel Festivi

On se rappelle la bonne ville de Lunel dans le haut-Hérault, qui avait vu une vingtaine de ses « habitants », partir faire le djihâd pour Daesch en Syrie au mitan des années 2010.

Selon une enquête que vient de publier le Figaro, le 30 mars 2023 : « le radicalisme islamique s’infiltre jusque dans les villages », dont Lunel justement.

Le Procureur de la République de Montpellier, le Préfet de l’Hérault, ont été saisis de faits de prosélytisme islamique avérés. Malgré l’interdiction de salles de cours dans une annexe de la mosquée par un arrêté municipal en novembre 2021, les forces de l’Ordre sur réquisition des autorités compétentes ont découvert que des endoctrinements islamistes persistaient sur des enfants, ce qui a été confirmé par une sous-commission départementale de sécurité.

Trois classes dédiées à l’apprentissage de la religion « et ce en toute illégalité » y perduraient.

Le Préfet vient de demander au Maire de : « procéder à la fermeture de toutes les salles d’enseignement coranique aménagées dans la structure. » L’aide aux devoirs s’était transformé en apprentissage de la haine.

Lunel serait-elle redevenue « Djihad City », comme le craignent les Lunellois qui aspiraient pourtant à tourner la page de cet islamisme échevelé. Car pour le Préfet : « il demeure à Lunel un foyer islamiste », et pour une fois, ce représentant de l’Etat dit clairement les choses et n’emploie pas la langue de bois si chère à son ministre de tutelle, monsieur Darmanin. Le Préfet annonce tout de go un : « régime d’apartheid genré à l’encontre des femmes ». Tiens, tiens, aurait-on lu à bon escient quelques sourates du coran place Beauvau ?

Le Représentant de l’Etat est sans équivoque : « l’accueil de mineurs dans certains lieux n’est pas anodin…. des associations délivrent un enseignement radical. Certains indices ne trompent pas. » On est satisfait que des hautes autorités s’en rendent enfin compte !

Des villes comme Gigean, Montagnac, ont vu aussi des associations islamistes être dissoutes, ou des salles de prières fermées pour avoir contrevenu à la loi sur la sécurité intérieure, à la lutte contre le terrorisme, rapporte le même article.

Sonia Backès Secrétaire d’Etat chargée de la Citoyenneté (j’avoue que son nom et sa fonction n’avaient totalement échappé), rappelle que 187 établissements ont été fermés provisoirement ou définitivement et que 8 millions d’Euros ont été redressés ou recouvrés. (Confer son entretien du 30 mars 2023 avec deux journalistes du Figaro) sous le titre dénué d’ambiguïté : « l’islam politique veut mettre la république à genoux ». Elle précise : « Notre adversaire est l’islam politique. Ce dernier n’a qu’un projet : l’établissement d’un régime théocratique ». Enfin une salutaire prise de conscience d’un phénomène qui se voyait comme le nez au milieu de la figure ?

Mais alors pourquoi agir si tard et si timidement ? Sonia Backès d’indiquer « nous avons des décennies de retard… on est passé d’une forme de déni… », car il fallait dit-elle « désinhiber l’administration », quel aveu explicite !

L’islamisme déjà avait gangréné et gangrène tous les rouages de l’Etat. Sur l’attitude islamo-gauchiste du maire de Grenoble, elle convient que : « on est là dans une communication d’une grande ville française qui reprend les poncifs de l’islam politique ». Que penser alors de la communication de nos autorités européennes, elles aussi totalement phagocytées par l’islam politique, et pourquoi notre Président ne monte-t-il pas au créneau à Bruxelles en dénonçant les campagnes de propagandes islamistes de Madame Von der Leyen ou de celles du Conseil de l’Europe ? La politique du « en même temps » sans doute ?

Car comme le relate avec justesse Laurence de Charette dans un éditorial du Figaro du 29 mars 2023 : « Séparatisme : La république est timorée ». Tous les islamo-gauchistes, les LFI, Nupes et autres entités de gauche ne voient dans la lutte salutaire contre l’islamisme ou l’islam politique que des manifestations de l’islamophobie, et ce pour récolter des voix. Ce vocable a été inventé justement par les tenants de l’islam politique, comme le sinistre Monsieur Plenel, ou encore en son temps par Tariq Ramadan, pour anesthésier les volontés de le contrecarrer.

Laurence de Charette l’exprime clairement : « Et tandis qu’à Sainte Soline, Rennes ou Paris sévissent, en marge des manifestations, des extrémistes qui ont trop souvent montré leur connivence intellectuelle et morale avec l’islamisme, on ne peut qu’espérer un véritable sursaut de clairvoyance et de fermeté ». Mais si notre Etat, notre gouvernement ne combattent pas fermement l’idéologie mortifère islamiste qui s’est emparée de nos institutions nationales et européennes, c’est voué à l’échec. Un sursaut vital est impératif.

Le combat est quotidien, tel celui d’élus de la droite tarnaise qui demandent au Préfet du Tarn l’interdiction d’un concert à Albi « du rappeur Médine » qui dans ses propos revendique le meurtre et l’assassinat « Crucifions les laïcards comme à Golgotha », « je hais les blancs… » etc… comme le rapporte Valeurs Actuelles le 30 mars. Imaginons un seul instant « un blanc » tenir les mêmes propos à l’égard de non-blancs ! Je rappelle que dans le coran, les sourates dites « médinoises » sont celles justement qui appellent au meurtre des mécréants, à la haine des juifs, des chrétiens et à l’infériorité consubstantielle des femmes.

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vendredi, 24 mars 2023

L’islamo gauchisme à fond toute, la conduite de Grenoble.

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Hôtel de ville de Grenoble

Michel Festivi

On connait les multiples campagnes pro-islamistes de la Commission européenne ou du Conseil de l’Europe en faveur du port du hijab notamment, que nos impôts financent. J’ai déjà évoqué l’ouvrage de Madame Florence Bergeaud-Blackler, chercheur au CNRS, Le Frérisme et ses réseaux, publié aux éditions Odile Jacob qui démonte par le menu les manœuvres insidieuses de ces organisations islamistes qui ont réussi à investir la plupart des institutions des instances européennes.

Elle déclarait notamment que des dizaines de millions d’euros étaient versés ainsi aux islamistes.

Le maire islamo-gauchiste de Grenoble récidive. Après avoir promu le port du burkini dans les piscines de sa ville, il vient avec les impôts de ses concitoyens (sa taxe foncière vient de faire un bond exponentiel) entreprendre une campagne d’affichage où l’on y visualise une femme portant le voile annoncer : « j’ai deux fois moins de chance d’obtenir un entretien d’embauche. »

Dans une tribune du 23 mars 2023 publiée dans le Figaro Vox, Naëm Bestandji, auteur d’un essai courageux, Le linceul du féminisme-Caresser l’islamisme dans le sens du voile, aux éditions Séramis, 2021, n’y va pas par quatre chemins en affirmant haut et fort et avec juste raison que : « Éric Piolle fait le jeu des islamistes ».

En effet, l’ONU a une fois de plus lancé à grand frais, une propagande faisant du 21 mars « la journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale ». La ville de Grenoble s’est donc infiltrée dans cette brèche et comme le soutien Naëm Bentandji : « Le Maire a décidé de l’instrumentaliser pour relayer le marketing de l’islamisme politique ».

Notre combattant contre l’islamisme ajoute que Monsieur Piolle a sans doute une : « vision sexiste et patriarcale des femmes… Le sexisme du voile étant l’outil patriarcal et politique de l’islamisme…il reprend toute la rhétorique des frères musulmans…(et) son alignement dans la communication de l’islamisme politique. »

Car comme il le souligne très justement : « Avoir « deux fois moins de chances d’obtenir un entretien d’embauche » n’est pas imputable aux employeurs mais témoigne de l’intransigeance et de l’incapacité psychologique à retirer le voile…. C’est la rhétorique d’inversion conceptualisée par l’islamisme pour servir la stratégie victimaire »

Car burkini ou voile même combat islamiste. Céline Pina, la valeureuse militante laïque le dit fort à propos : « Le burkini est un outil au service d’une idéologie qui refuse l’égalité aux femmes » Le Figaro Vox du 17 mai 2022, car complète-t-elle : « Céder à une idéologie qui impose à la femme de cacher son corps sous prétexte de son impureté est une atteinte grave aux droits humains. ».

On pourrait souligner comme Benjamin Sire que : « le voile n’est aujourd’hui…que la douce épée de subtils barbus voulant semer le chaos en profitant…. d’une gauche qui ne sait plus à quel saint se vouer pour exister. » dans une tribune du Figaro Vox du 22 février 2022.

Gageons que ce ne sera pas Edwy Plenel qui enfourchera sa monture pour pourfendre ces campagnes de propagandes islamistes, comme Eugénie Bastié le narre fort à propos dans son excellente chronique du 23 mars 2023 du Figaro Vox intitulée : « Edwy Plenel la vigilance aveugle d’un journaliste militant », qui appelle à une censure du débat public, toujours et encore au seul profit de l’islamo gauchisme.

 

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jeudi, 16 mars 2023

La culture judéo chrétienne attaquée et vilipendée de toute part, l’islamisme adulé.

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Michel Festivi 

Une soi-disant « féministe », porte-parole d’une mouvance extrémiste « osez le féminisme », a pu affirmer sans honte aucune, que la culture judéo-chrétienne était responsable directement des « féminicides » que la France et les pays occidentaux subissent sur leur sol. (BFMTV du 4 mars dernier- propos repris en commentaires critiques dans un article du Figaro le 5 mars 2023-). Bien sûr la « journaliste » de BFMTV qui l’interrogeait lui a laissé tranquillement asséner ses énormes contre-vérités sans réagir.

Or, le même article du Figaro rappelle fort à propos une étude de l’ONU de 2017. Ces délires anti-occidentaux sont totalement aberrants puisqu’en matière de « féminicide » l’Asie vient en première position avec 20 000 victimes, puis l’Afrique avec 19 000 victimes, le continent américain suit avec 8000 victimes, l’Europe : 3000 victimes, soit 7 fois moins que l’Afrique et l’Asie réunies.

Mais si l’on rapporte les proportions, soit le taux d’homicides conjugaux et familiaux pour 100 000 victimes, l’Afrique est très largement première avec le taux de 3,1 victimes /100 000, alors que l’Europe n’arrive qu’en toute dernière position avec 0,7 victimes/100 000. Le Figaro de conclure très justement : « L’Europe est quant à elle le continent où le risque est le plus faible. » Les chiffres sont sans appel effectivement.

Mais notre féministe patentée n’a bien sûr pas évoqué sur BFMTV, les violences sanglantes que subissent les femmes iraniennes actuellement, ni les très nombreuses sourates et nombreux versets qui rabaissent et humilient les femmes dans le coran. Circulez, il n’y a rien à voir, seule l’Europe est toujours et absolument coupable.

Pourtant, chaque jour une Eglise ou un site catholique est profané en France, sans que cela n’attire le moindre commentaire public officiel, alors que le tag d’une mosquée est une information qui passe en boucle sur toutes les chaines de radios et de télévisions.

A Nantes, tout dernièrement, deux religieuses de l’Eglise Sainte Croix en plein cœur de la cité, ont décidé de quitter leur affectation car elles étaient en permanence menacées, harcelées et subissaient de multiples violences. Silence total de nos autorités publiques. Comme le rappelle Marc Eynaud auteur de Qui en veut aux Catholiques ? aux éditions Artège, : « Au bout de combien de prêtres assassinés, de religieuses agressées et d’Eglises profanées allons-nous prendre conscience qu’il ne s’agit, non pas d’actes hostiles à la religion au sens vague ni d’une interprétation dévoyée de la laïcité, mais bel et bien d’une attaque en règle contre le Catholicisme pour ce qu’il est mais parce qu’il dit encore ce que nous avons été, ce que nous sommes et ce que nous voulons continuer d’être. » Cf entretien du FigaroVox du 5 mars 2023, sous le titre : « Départ des Religieuses de Nantes :  Il s’agit bien d’une attaque en règle contre le Catholicisme. »

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mercredi, 22 février 2023

Iran : Le Régime islamiste peut-il tomber ?

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Michel Festivi 

Depuis la mort tragique de Mahsa Amini, en septembre dernier à Téhéran, jeune Kurde iranienne de 22 ans, brutalisée dans un commissariat, par la police des mœurs pour « ne pas avoir respecté le code vestimentaire imposé aux femmes », et l’ensemble des manifestations qui s’en sont suivies, beaucoup d’analystes posent la question de savoir si l’Iran serait susceptible d’en finir avec la république islamique des mollahs, ce qui aurait des conséquences géopolitiques considérables.

Si les grandes manifestations se raréfient, et on peut le comprendre, compte tenu de la répression massive qu’elles entrainent, beaucoup de femmes néanmoins accompagnées d’hommes, et avec un courage remarquable, compte tenu des risques qu’elles (qu’ils) encourent, continuent de défier le pouvoir autocrate religieux et beaucoup d’iraniennes osent sortir sans le voile règlementaire. Cf l’entretien de Mahnaz Shirali le 16 février 2023 au Figaro.

C’est ainsi par exemple, que tout dernièrement, une iranienne, qui avait vu sa candidature au conseil d’administration des ingénieurs de construction de Téhéran rejetée, a quitté la salle en jetant à terre de colère son voile, sous les applaudissements de l’assemblée, car elle soutenait ne pas être pour le port du voile obligatoire. Les autorités ont annoncé qu’elle sera poursuivie « et qu’une action en justice a été déposée pour insulte au hijab » la courte vidéo sur YouTube faisant des millions de vues.

Car la loi iranienne islamique impose que les femmes âgées de plus de 9 ans, recouvrent leur tête et leur cou d’un voile cachant les cheveux. Et les sanctions sont extrêmement sévères. Cette loi et la police des mœurs ont été créés dès mars 1979, dès l’installation de la république islamique.

Autre exemple, Sara Khadem, joueuse d’échecs iranienne qui avait comparu tête nue au Championnat du monde d’échecs de parties rapides au Kazakhstan en fin d’année dernière, s’est exilée en Espagne pour échapper aux foudres des ayatollahs, avec son mari et son jeune fils. Pourtant elle avait une vie aisée, et de par ses activités, elle pouvait voyager dans le monde entier.

Même la fille d’un ancien président du pays, Faezeh Rafsanjani accusée « de propagande contre la république islamique », pour avoir soutenu les manifestations des femmes a été écrouée, alors qu’elle pensait que peut-être, compte tenu de sa filiation, elle aurait pu être épargnée.

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jeudi, 09 février 2023

Les jeux olympiques de Paris admettront-ils le hijab (séparation) ?

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Michel Festivi

Comme le relate la militante anti-islamiste Fatiha Agag-Boudjahlat, début janvier, une joueuse de basket a été exclue d’une compétition par sa fédération dans le Nord de la France, car elle refusait de retirer son hijab (Figarox Vox du 7 février 2023). En effet, les règles de la FFBB interdisent tous couvre-chefs et tous accessoires comme des bijoux. Elle aurait d’ailleurs déclaré à son entraîneur qu’elle ne pouvait pas le retirer.  

Et Fatiha Agag-Boudjahlat de se féliciter de la décision de la fédération : « Nous pouvons en tant que Français, féministes, et en tant que femmes, que nous en réjouir ». Je l’écris souvent, certains hommes, certaines femmes qui vivent ou ont vécu dans des pays où l’islam est religion d’état et ou n’existe aucune séparation entre le domaine civil et religieux, sont à la pointe du combat pour les libertés des femmes, contrairement à nos « féministes » de chez nous, bien souvent issues de la gauche radicale.

Fatiha Agag-Boudjahlat a écrit de nombreux ouvrages, dont l’un d’eux mériterait d’être lu dans nos écoles, Combattre le voilement, en 2019 aux éditions du Cerf.

Fatiha Agag-Boudjahlat, en parallèle, dénonce dans cet article, l’inconséquence des instances sportives internationales qui elles ont cédé au totalitarisme islamiste « qui oppriment les femmes et les minorités ». Très judicieusement, elle relève que l’Iran par exemple : « ne défend pas la pratique du sport féminin…il défend une pratique rigoriste de l’islam faisant de la femme un organe génital total qu’il faut recouvrir. » J’ai déjà cité le verset 22 de la sourate 2 : « Vos femmes sont pour vous un champ de labour… ».

Elle assimile le code noir d’antan aux règles appliquées aux femmes dans la plupart des pays ou le coran est la loi civile et pénale, en tout ou en partie, et ils sont très nombreux. En effet, lire le coran c’est s’apercevoir par sa simple lecture, que bons nombres de sourates et de versets ne sont que l’exaltation de la ségrégation entre les croyants et « les infidèles » ou « les mécréants » ; entre les femmes et les hommes, par plusieurs de ses sourates, des dizaines, et de plus, le coran légitime totalement l’esclavage, qu’il permet. Cf le livre de Malek Chebel « l’Esclavage en terre d’islam » aux éditions Fayard en 2007, qui cite 27 sourates du coran qui légitiment l’esclavage en pages 297 et suivantes. Cf aussi le site Médiapart et sa tribune du 20 août 2013 : « les versets du coran encourageant l’esclavage des non-musulmans par les musulmans », citant des dizaines de sourates allant en ce sens, en relatant le livre de Tidiane N’Diaye, le Génocide voilée, Gallimard 2008.

Car nous enseigne Fatiha Agag-Boudjahat, « le hijab est un signe religieux et politique. Qu’il soit porté librement en France, sur un terrain de sport, ne change pas son sens ». Dans un précédent article j’avais cité les sourates du coran qui imposent aux croyantes de se couvrir d’un voile, et je rappelle que le coran est la parole incréée de dieu, susceptible d’aucune altération ni modification. « Et dis aux croyantes de baisser également leur regard et de préserver leur sexe ; qu’elles dissimulent leurs charmes…de ne montrer de leurs atours que ce qui en parait et qu’elles rabattent leur voile sur leurs poitrines, afin de ne dévoiler leurs charmes qu’à leurs seuls époux, ou en présence de leurs fils, des fils de leurs époux, de leurs frères et des fils de leurs frères ou de leurs sœurs, de leurs amies et de leurs esclaves ou encore des domestiques mâles qui ne sont pas libidineux (les eunuques), ou de jeunes garçons qui ne connaissent rien du sexe féminin. » S 24, V 31.

Fatiha Agag-Boudjahat, avec d’autres comme Annie Sugier, Elizabeth Badinter, demandent que la Charte Olympique soit appliquée au J.O de Paris, car elle proscrit le port de signes religieux ou politiques. Les Iraniennes qui se font emprisonner ou abattre en Iran, se battent clairement contre le port du voile, devenu le symbole de la tyrannie des Ayatollahs.

La Maire de Paris, Madame Hidalgo, se joindra-t-elle à cette demande pressente de faire en sorte que l’on ne puisse voir aucun hijab sur les terrains des compétitions olympiques parisiennes en 2024 ?

Je lui rappelle, si elle avait la mémoire qui flanche, qu’elle avait accueilli en grande pompe à Paris il y a quelques années, Taslima Nasreen, gynécologue, condamnée à mort dans son pays au Bangladesh pour tout simplement avoir critiqué l’islam, et qui avait déclaré à l’Université de Paris-Diderot le 30 novembre 2011 : « le droit de la famille est fondé sur la religion, et comme la religion officielle est l’islam, les intégristes prônent l’application de ce qui est écrit dans le coran. »

Les règles de la FFF (article 1er), comme celles de la charte olympique (article 50.2) interdisent toute propagande religieuse ou politique. Comme l’indique également Naïm Bestandji, auteur du linceul du féminisme (aux éditions Séramis) : « l’hidjab ne permet pas aux filles d’accéder au sport. C’est l’inverse, le sport est conditionné pour ces jeunes femmes si elles sont couvertes. C’est un vêtement sexiste et patriarcal, le voile n’est pas neutre, c’est un message prosélyte par définition qui est envoyé, il y a une ignorance phénoménale sur ce qui est l’islamisme, car en arabe hijab signifie séparation, traduit en arabe, les hidjadeuses deviennent les séparatistes ». In le FigaroVox. Autrement dit comme le souligne Fatihat Agag-Boudjahlat : « le voile même choisi librement, reste un outil de ségrégation. »

Dans un entretien sur son dernier livre, Sur l’Islam, aux éditions de la Cité, le philosophe, membre de l’Institut, Rémi Brague rappelle que : « Pour la tradition juridique européenne, les lois se fondent sur la raison humaine, certes éclairée par la conscience, que les croyants considèrent comme la voix de Dieu. Pour l’Islam, le seul législateur légitime est Dieu, tel qu’il parle dans Son Livre », et surtout il insiste sur un point capital qui fait du coran l’antithèse absolue de la Bible ou des Évangiles : « l’islam considère que le coran a été dicté par dieu, par l’intermédiaire d’un ange au prophète qui l’a restitué sans y apporter quelque ajout et sans en retrancher quoique ce soit. Ce sont là deux faces d’un seul et même fait. » In le FigaroVox du 7 février 2023 entretien avec Alexandre Devecchio.

En tout cas gageons que d’ici les jeux olympiques de Paris, les associations islamistes, aidées en cela par nos islamo-gauchistes, vont mener de nouveau un combat prosélyte pour faire avaliser le port du hijab (séparation) par les sportives musulmanes ou des pays musulmans. Y résister, sera un enjeu civilisationnel de toute première importance.

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