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mardi, 02 septembre 2025

Un génocide à Gaza ? Une vaste entreprise de désinformation

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Michel Festivi

Nous sommes en train d’assister en direct, à l’une des plus grandes entreprises de désinformation de ces dernières années, celle qui est de prétendre qu’il existerait un « génocide » à Gaza du fait de l’Armée israélienne. Cette manipulation à grande échelle s’appuie sur plusieurs organisations. L’ONU et ses dérivées tout d’abord, qui depuis des lustres ont toujours privilégié les États plus ou moins totalitaires. Une partie du gouvernement français, dont en premier lieu le Président et son ministre des Affaires étrangères, qui ont multiplié les paroles assassines envers ceux qui défendent à 1 contre 10.000, l’intégrité de leur territoire, leur nation et leurs ressortissants menacés de destruction en permanence (La Palestine du Jourdain à la mer). Les institutions européennes toujours promptes à emprunter le chemin de l’islamisme, comme l’ont prouvé toutes ses campagnes publicitaires, qui sont financées avec l’argent du contribuable. Les universités totalement dominées par le gauchisme le plus exacerbé teinté d’islamisme militant (une université belge va baptiser sa promotion du patronyme d’une militante active pro-Hamas). Les exemples pourraient se décliner à l’infini. Même les Églises prennent fait et cause pour ceux qui de par le monde tuent des chrétiens, notamment en Orient et en Afrique (Un évêque espagnol va se joindre à la flottille « pour Gaza »). 

Le tout, grâce aux déclarations de plusieurs « idiots utiles », tous satisfaits de sortir de leur naphtaline dans laquelle leurs sempiternelles déclarations islamogauchistes les avaient rejetés provisoirement. Chez nous, LFI et la gauche continuent ce travail de sape de longue haleine, avec la complicité de nombreux hommes politiques ignorants voire stupides. (Qui a appelé à voter pour LFI pour faire un barrage républicain ? poser la question c’est y répondre).

Car contrairement à certains ministres de son gouvernement, Benjamin Netanyahou a clairement déclaré qu’il n’entendait pas occuper Gaza : « Je veux que Tsahal expulse définitivement le Hamas et prenne le contrôle de Gaza, sans l’administrer, et qu’il la remette à un gouvernement civil dès que possible » (Fox News le 7 août 2025). À cet égard, si l’autorité palestinienne n’avait pas totalement failli dans sa mission de protéger son peuple, les Palestiniens n’en seraient pas là. D’où les déclarations totalement inconséquentes et irréalistes d’Emmanuel Macron de vouloir reconnaître un « État palestinien » qui resterait terroriste, tant que le Hamas ne serait pas chassé par les palestiniens eux-mêmes. État palestinien toujours dominé par les tueurs du 7 octobre. En Espagne, le gouvernement socialo-communiste-séparatiste de Pedro Sanchez a reconnu « un État palestinien ».

Car souvenons-nous qu’Ariel Sharon avait dans la douleur, abandonné Gaza en 2005, pensant naïvement que l’autorité palestinienne la gérerait au mieux, or Gaza a été livrée aux mains sanglantes des islamistes et du Hamas, les colons juifs furent chassés de Gaza par leur propre gouvernement, et l’on connait la suite. Et le malheureux Liban, Suisse du Moyen-Orient jusqu’en 1975, grâce à un équilibre précaire dû en grande partie aux chrétiens, qui fut ravagé par l’invasion palestinienne, alors que des dizaines de pays arabes pouvaient les accueillir. Depuis lors le Liban est sous la coupe du Hezbollah, même s’il tente actuellement de s’en défaire.

On m’objectera que les gouvernements israéliens ont commis par le passé des erreurs d’appréciation et de stratégies. C’est fort possible, c’est même certain, mais cela n’entache nullement le fait qu’aujourd’hui, cet État, ce peuple, ce gouvernement font le boulot que bon nombre de pays occidentaux ne font pas ou n’ont pas osé faire contre le Hamas, le Hezbollah, les Houthis, les gardiens de la révolution en Iran. Et ne me dites pas que cela ne regarde pas la France, car nous sommes nous aussi visés et en première ligne, il suffit d’examiner les votes de certaines zones de non droit, à cet égard les municipales de 2026 seront éclairantes. Qui est venu à Paris en 2015 nous soutenir après les attentats du Bataclan et de l’Hyper casher ?

Aujourd’hui, grâce à l’action combinée des USA et d’Israël, des centaines de camions véhiculant nourritures et denrées diverses, franchissent les points de contrôles et livrent leurs cargaisons de vivres et de médicaments dans la bande de Gaza. Pendant plusieurs années, les agences onusiennes chargées de distribuer cette aide, n’ont jamais pu ou voulu empêcher leurs pillages par le Hamas, qui en a profité militairement et politiquement. Tout le monde le savait, mais personne ne le dénonçait. Comme personne ne parle de l’accord passé entre Israël et Abou Dhabi, pour que des centaines d’enfants palestiniens souffrant de maladies très graves, puissent être hospitalisés dans ce pays.

Car un « génocide » nécessite un plan concerté d’élimination et d’extermination, ce qui n’est nullement le cas de Gaza. Invoquer un « génocide » à Gaza c’est injurier les victimes des génocides. Les Vendéens qui furent méthodiquement et organiquement massacrés par les troupes infernales des envoyés en mission de la sinistre Convention entre 1793 et 1794 avec des ordres précis d’extermination comme l’a démontré Reynald Secher ; les Arméniens chrétiens qui furent sciemment anéantis par les Turcs islamisés en 1915 et cela continue aujourd’hui à la frontière de l’Azerbaïdjan ; les Russes opposants à Lénine dont près de 2 millions moururent de la faim organisée en 1921, et les 5 millions d’Ukrainiens qui périrent entre 1932 et 1933 sous le couvert d’une pénurie voulue et mise en œuvre par Staline, ce que l’on a dénommé l’Holodomor, sans parler de la Shoah des nazis, parfaitement documentée. Et les 40 millions de Chinois décimés idéologiquement par le pouvoir maoïste, où les 2 à 3 millions de Cambodgiens qui sous Pol Pot furent liquidés car ils portaient des lunettes ou n'avaient pas les mains calleuses, tout cela au nom « des lendemains qui chantent », ce que les communistes « français » se refusent toujours à reconnaître, comme l’ont prouvé leurs récentes déclarations, demandant des preuves pour les 100 millions de morts que cette idéologie a engendré.

Invoquer un « génocide » à Gaza, c’est faire le jeu de Rima Hassan et de ses mensonges, c’est s’allier indirectement avec LFI et ses soutiens, c’est participer à l’une des plus vastes entreprises de contrevérité et de manipulations de ces dernières années. Posons-nous la seule question qui vaille : qui soutient les Palestiniens du Hamas ? Qui les combat ? tout le reste n’est que vaine littérature. Dis-moi qui te soutiens, je te dirai qui tu es.   

 

NDLR SN : Cet article de notre ami Michel Festivi exprime un point de vue répandu, et sans doute compréhensible, au sein de notre famille d'idées mais qui, toutefois, ne fait pas l'unanimité. Il convient donc, dans un souci de "synthèse", d'amener les précisions suivantes :

• le problème, au Proche-Orient, ne remonte pas au 7 octobre 2023, mais aux suites du dernier conflit mondial. La création de l'État d'Israël, en 1948, ne pouvait qu'engendrer une situation inextricable.

• Mettre deux peuples sur une même terre, où que ce soit, ne fonctionne jamais. Surtout, lorsque ces deux peuples revendiquent l'antériorité. 

• La situation dans le monde arabe a, depuis une trentaine d'années, profondément changé. Aux États laïques et baasistes de la fin du siècle dernier se sont substitués des régimes islamiques dont la doctrine et les objectifs ne sont plus, loin s'en faut, les mêmes que ceux de leurs prédécesseurs. Rappelons à ce sujet que l'Amérique et l'Europe portent une large part de responsabilité dans ces bouleversements.

• Les Palestiniens, comme les Israéliens, veulent un État souverain. On ne peut le leur reprocher. Le problème, c'est les uns et les autres veulent rester sur la même terre qu'ils revendiquent comme étant la leur. D'où les guerres qui, de manière récurrente, secouent la région depuis 1948. 

• L'installation, dans la bande de Gaza d'un régime islamiste contrôlé par le Hamas et n'hésitant pas à recourir au terrorisme n'arrange rien. D'autant que les autorités israéliennes ont l'habitude de répondre au coup par coup, de manière parfois disproportionnée, aux attaques dont leur pays est l'objet.

Nous vous le disions, la situation est loin d'être réglée...

Mais ici, nous ne sommes pas au Proche-Orient, nous sommes en France. Il y a quelques années, dans un numéro de Synthèse nationale (n°12, février 2009) nous disions "Ni Hamas, ni Tsahal, cette guerre n'est pas la nôtre" cliquez ici. Fondamentalement, notre avis n'a pas changé. Le problème, c'est qu'entre-temps, le nombre de musulmans sur notre sol s'est accru et que, dès lors, le conflit israélo-palestinien s'invite sur notre sol d'une façon de plus en plus évidente. Cela, nous ne pouvons l'ignorer. Le vrai problème, c'est la confrontation de cultures différentes sur une même terre.

Alors, dès maintenant, au lieu de nous polariser sur ce conflit, faisons en sorte que les Français et les Européens ne soient pas obligés, dans un avenir plus ou moins lointain, de se soumettre à une civilisation conquérante qui n'est pas la nôtre !  

R H

  

13:16 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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