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mardi, 02 septembre 2025

Un boomer bashing écrit...

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Le boomer bashing RMB 

MAINTENANT ! Grâce au Premier ministre de ce jour (août 2025) et définitivement, je sais que je suis un boomer bashing, génération en voie d’extinction, qui va servir de bouc émissaire aux problèmes générés par d’autres. Nous., les boomers bashing, pouvons raconter notre histoire, nos efforts et aussi la conjoncture de la sortie de la Deuxième Guerre, de l’histoire humaine, économique de notre génération, d’avoir généré un bien-être qui n’existait pratiquement pas jusqu’aux années soixante, nous sommes les grands responsables de ce qui se passe aujourd’hui. Il faut dire que depuis la disparition du président Pompidou, la classe politique n’a pas été brillante. Pourtant, c’est exclusivement de la faute de ces boomers bashing. Permettez, à ces derniers, d’avoir encore la liberté et le peu de temps qui nous restent pour vous présenter quelques sujets issus de nos pures élucubrations pour ne pas dire divagation, comme certains doivent le penser… Voici le premier :

L’eau … l’argent !

Quand je pense à l’argent, je ne peux m’empêcher de rapprocher cela à l’argent liquide qui bientôt ne sera plus d’actualité. Quand je vois les gens régler une baguette de pain avec une carte de crédit, il me semble que nous sommes tombés bien bas et qu’avec ce moyen de paiement, votre liberté est de plus en plus restreinte. Bien entendu, je compare l’argent liquide à l’eau.

Dans la nature, l’eau a une place plus prépondérante que l’argent. Pourtant, j’aime cet argent que je conserve dans mon coffre, dans celui de mon compte en banque et heureusement je ne suis pas l’Harpagon de Molière, je ne le contemple pas avec amour. Je connais des gens qui se feraient tuer pour leur trésor, ils sont prêts à détruire toute leur famille pour leur or. Souvenez-vous de Louis de Funès dans  l’excellent et très amusant film La folie des grandeurs (1971) : « - Monsignor, il est l’or, l’or de se réveiller … il est huit or … »  

Quelle est la place de l’argent dans la société actuelle et aussi dans ma vie ? Chaque matin, j’ai l’habitude d’allumer la radio et, immanquablement, la surenchère des prix à la baisse s’égrène. C’est à celui qui fera sa prestation, son produit moins cher que le voisin et cerise sur le gâteau (à bas prix) si vous trouvez moins cher chez le voisin : on vous rembourse ! Ils nous prennent vraiment pour des pigeons.

Je suis un boomer bashing, étant né en 1946. C’est vrai, j’ai profité depuis ma naissance, de tous les avantages du boom économique de l’après-guerre. Beaucoup oublie qu’une grande partie des bébés boomer ont travaillé toute leur vie et souvent très jeune, personnellement j’avais 16 ans et demi. Il n’était pas question de fainéanter. À bord des navires, c’étaient souvent 12h00 par jour de travail en mer sans parler des heures supplémentaires à n’importe quels moments de la nuit pour assurer les manœuvres et les opérations commerciales.

C’était l’ère de la méritocratie et on ne pouvait avoir un diplôme sans savoir lire, écrire et compter. Aujourd’hui, combien des 80 % de bacheliers maîtrisent-ils parfaitement la langue française ? Ce que nous avons accumulé matériellement parlant, nous l’avons gagné par notre travail, mais je reconnais que la conjoncture était très favorable, après cette désastreuse guerre.

En cette fin du mois d’août 2025, la tentation est grande pour une poignée de femmes et d’hommes de guerroyer, de tout détruire pour reconstruire à leur avantage politique et aussi personnel. À quoi servaient les bombardements de la dernière guerre sur des villes comme Royan, Saint-Malo ? Souvent, en évitant le plus possible les zones dites économiques ? Relisez l’histoire de la dernière guerre et déterminez à qui profitait le « crime » de tuer des innocents ?


Supposons que j’aie beaucoup d’argent. Que j’aime cet argent, que je l’enferme dans mon coffre et que je me délecte à le compter dans la nuit, qui suis-je : un épargnant, un thésauriseur ? Il m’est difficile de le jouer et de le faire travailler en Bourse, mais seulement si cela m’avantage. Pourtant mon argent dort et ressemble à l’eau d’une mare stagnante, mes économies s’envasent, croupissent.  

Au contraire, cet argent que je suppose avoir en abondance, je pourrais financer des commerces, des entreprises diverses, des industries. Ce n’est plus de l’argent croupissant, mais de l’argent liquide comme l’eau courante qui naissent d’une source, qui se partagent en ruisseaux, que l’on retrouve à la fontaine du village et depuis un peu plus d’un siècle dans nos demeures. Dans les années 50/60, je me souviens de mon père qui ramenait des brocs d’eau de la fontaine municipale de notre petit village de Seine-et-Marne.

Il existe deux attitudes pour utiliser mon argent et en faire un argent vivant dont la collectivité puisse en tirer des avantages sans m’oublier, bien entendu. Je peux m’intéresser à des entreprises susceptibles de prospérer, et ma fortune ne cesse de gonfler. Mais je peux aussi placer cet argent à l’aveuglette, et il faut le dire, c’est une bêtise sans nom et  ma fortune disparaîtra rapidement !

J’ai trouvé dans un petit livre depuis longtemps oublié une analyse du passé de notre pays. « Lorsque Louis-Philippe, en 1830, devint roi des Français, il instaura une politique financière d’avare. Il était fort près de ses sous, Louis-Philippe, et la bourgeoisie de l’époque s’empressa de l’imiter. C’est son ministre Guizot qui lança la fameuse phrase : » Enrichissez-vous par le travail et l’économie ! » La classe bourgeoise obéit avec enthousiasme, et l’argent s’entassa dans les caisses. Résultat : un règne stérile, timoré, mesquin, des capitalistes à vues étroites qui, par effroi de hasarder leurs fonds, ne furent même pas capables d’avoir confiance dans le succès prodigieux des chemins de fer.

En cette fin de mois d’août 2025, les Français ont épargné en prévision des mauvais jours engendrés par une classe politique irresponsable. Cette dernière veut, aujourd’hui, nous faire les poches pour rembourser la dette générée par eux depuis des lustres.

Arrive le Second Empire, voici comment l’auteur traduit la situation de l’époque : « Le gouvernement ne dit plus économiser ! Il dit : dépensez ! Et l’argent court les rues ; il y a mille occasions pour l’employer. En avant les entreprises commerciales, les manufactures, les travaux d’urbanisme. On trace et construit le boulevard Haussmann, le boulevard Magenta, la rue de Rivoli, l’Opéra … »

Les normes et les autres règlements administratifs créés par des politiques irresponsables et appliqués par une théorie de fonctionnaires municipaux, communaux, départementaux, régionaux, nationaux et pour finir européens, qui assurent leur place en valorisant des règlements inutiles. Curieux, la reconstruction de Notre-Dame de Paris en moins de cinq ans, en dehors des règlements, d’interdictions en tous genres. Tout est fait pour ralentir le travail des uns et des autres. Regarder ces médecins, et pas qu’eux, qui passent un temps fou à rédiger de la paperasse inutile ce qui limite l’accueil des patients.

 « L’argent roule au lieu de s’empiler. Résultat : une prospérité sans égale et quand le régime tombe à la suite de l’agression allemande, en 1870, la France en vingt ans à peine, s’est assez enrichie pour payer rubis sur l’ongle à l’agresseur les cinq milliards or qu’elle a exigés. »

Alors, depuis une trentaine d’années et même plus, les Français demandent d’alléger les multiples contraintes qui les entravent. Ça discourt, jacasse, déblatère, en bon français : ça cause ! Bien , mais où sont les résultats de tout ce bavardage politique, médiatique, informatique, etc. : Rien ! Notre classe politique est entravée par sa suffisance et son insuffisance.

Un citoyen français fortement inspiré par notre culture française et par ce petit ouvrage de 31 pages Libres propos – 1945 - du journaliste George Delamare (1881-1975)

Bien cordialement, 

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