samedi, 02 août 2025
Tambouille et gastronomie
Le billet de Patrick Parment
Dans l’un de nos quotidiens, j’apprends que le chef étoilé Alain Passard a décidé de ne proposer désormais dans son restaurant qu’une tambouille purement végétarienne. De l’entrée au dessert, vous allez becter du fruit et légume et rien d’animal. Et ce mec a trois étoiles au fameux guide Michelin. C’est un choix mais dès lors on ne peut plus parler de cuisine française, celle qui a fait notre renommée et qui demeure le fond de commerce aussi bien des restaurants – quel que soit leur niveau – que de la cuisine domestique, en référence souvent à celle de nos grands-mères. On fait évidemment exception de toute cette malbouffe qui va du plat cuisiné – sous vide en général -, au McDo et qui constitue néanmoins le quotidien d’une majorité de Français. Globalement dans la France d’aujourd’hui, on ne meurt plus de faim. Cela reste malgré tout un acquis de cette modernité et d’un système économique que l’on ne manque pas pour autant de critiquer.
Ce qui m’amène à réagir au choix d’Alain Passard – que je ne critique pas au demeurant -, c’est qu’il décide ainsi de faire l’impasse sur des métiers de bouche, comme l’on dit, qui font le sel et la renommée de la cuisine française dans les domaines aussi variés que la charcuterie, la boucherie, la poissonnerie, la fromagerie, la boulangerie et les fruits et légumes. Monsieur Passard fait ainsi l’impasse sur tout ces artisans de France qui suent sang et eau et s’illustrent chaque année dans tous ces domaines où, tout un chacun, c’est-à-dire les pékins que nous sommes, a accès. A côté de chez moi, j’ai deux ou trois magasins dont les propriétaires affichent fièrement leur diplôme « D’un des Meilleurs ouvriers de France « : un charcutier, un fromager, un boulanger ! Mais sans aller jusque-là, il faut honorer tous ces artisans qui oeuvrent à maintenir nos traditions culinaires et qui magnifient le travail de nos paysans. C’est cela que Monsieur Passard raye d’un trait. Rien de grave me direz-vous, dans la mesure où ce que l’on nomme ces temples de la gastronomie que sont les deux ou trois étoiles au Michelin ne concerne qu’1% de la population. Ces étoilés sont à la cuisine ce que les formules 1 sont à la guimbarde du prolétaire. Ils proposent une cuisine quasi expérimentale, fruit de leur imagination et d’une complexité d’exécution qui emprunte, certes, à la tradition mais pour la torturer et qui n’a rien à voir avec le bœuf mironton ou le gratin dauphinois de maman, si tant est qu’elle cuisine encore. Il ne reste plus à Monsieur Alain Passard que d’inviter Sandrine Rousseau - « qu’en a rien à péter de la rentabilité » de nos agriculteurs - , à venir brouter dans son jardin.
PS/ Il serait judicieux de le retirer du Michelin étant donné qu’il n’illustre en rien la traditionnelle cuisine française.
02:23 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Samedi 23 août : Scipion de Salm au Puy-en-Velay
00:09 Publié dans Scipion de Salm, Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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vendredi, 01 août 2025
Disparition subite de notre Ami Régis Arnaud, auteur du dernier Cahier d'Histoire du nationalisme consacré à Alexis Carrel
Bien triste nouvelle, notre collaborateur et Ami Régis Arnaud (Loïc Bouquerel de son vrai nom) est décédé subitement mercredi dernier, chez lui dans l'Orne, suite à un arrêt cardiaque. Il avait 52 ans, il était l'auteur du dernier numéro paru des Cahiers d'Histoire du nationalisme consacré à Alexis Carrel.
Homme sympathique, cultivé et engagé, Régis était un militant, depuis sa jeunesse, de la cause nationale. Il fut candidat du Front national, puis du Mouvement national républicain, dans les années 2000. Après, il collabora au journal de l'Alliance royale. C'est à cette époque qu'il commença à s'intéresser au Dr Alexis Carrel, le célèbre auteur de L'Homme cet inconnu. Il y a quelques mois, il me fit part de son idée de rédiger un Cahier qui lui serait consacré. Ce Cahier est sorti au printemps dernier.
Enseignant à Alençon, Régis était aussi l'auteur de plusieurs ouvrages consacrés à l'histoire de la Normandie, sa région qu'il affectionnait particulièrement.
Dimanche dernier, nous avions échangé quelques considérations par courriel, j'étais loin de m'imaginer que c'était la dernière fois. Nous envisagions aussi d'organiser dans le Trégor, là où Alexis Carrel avait sa demeure, une conférence sur sa vie et sur son oeuvre. Hélas, je crains que, Régis n'étant plus là, ce projet soit difficile à réaliser.
Il sera inhumé lundi prochain dans son village normand.
À Annie, son épouse, et à toute sa famille, la rédaction de Synthèse nationale se joint à moi pour leur présenter nos sincères condoléances.
Roland Hélie
11:10 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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