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lundi, 25 avril 2022

Une victoire à la Pyrrhus

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Bernard Germain

Depuis que je m'intéresse à la politique, je n’ai jamais vu une pareille escroquerie électorale.

Emmanuel Macron a été réélu avec un peu plus de 58 % des voix (près de 10 points de moins qu’en 2017) dont la moitié venait du camp « d’en face ».

Par exemple à Montreuil, où Mélenchon avait obtenu 60% des voix au 1er tour, Macron recueille plus de 80% des suffrages. Il doit donc principalement sa « victoire » aux islamo-gauchistes de la France insoumise, qui est en fait la France soumise ... au Système. Ainsi qu’aux suffrages de ce qu’il reste de la gauche et de la droite « républicaine », comme disent les bien-pensants.

Le tout dans un climat absolument surréaliste qui a vu le système faire très fort durant ce second tour. Un véritable rouleau compresseur n’ayant de cesse de matraquer l’opinion publique par médias interposés.

Le message était des plus simples : « si vous ne votez pas Macron, vous livrez la France à l’extrême droite ».

Le pompon revenant au journal « Le Monde » qui commit un article, le 15 avril, comparant la situation actuelle à Juin 1940. Indiquant sans ambages qu’en cas de victoire de Marine Le Pen c’était la collaboration ou la résistance. Vichy ou Jean Moulins. Rien que ça !

Permettez-moi à ce propos de souligner un point qui commence à bien faire : l’extrême droite.

Ce terme est employé à tout propos et souvent hors de propos pour discréditer et salir les patriotes. Nous sommes régulièrement accusés d’être "d’extrême droite" et certains précisent que cela veut dire "raciste", "fasciste" voire "nazi".

De deux choses l’une, soit c’est vrai et alors les « démocrates », si l'on s'en tient à leur « logique », doivent demander la dissolution et l’interdiction de tous les partis concernés, soit c’est faux et il convient que cela cesse.

Or jusqu’à plus ample informé, tous les partis en cause respectent les principes de la démocratie, le suffrage universel et la République. Ils ne sont donc, au sens où l'entendent leurs adversaires, ni d’extrême droite, ni fascistes, ni nazis.

Reste que je ne suis pas dupe du but de cette stratégie. Pendant que les patriotes se font insulter aucun débat n’a lieu avec eux sur les thèmes qu’ils soulèvent à juste titre. Car, toujours selon leur « logique », on ne discute pas avec les « extrêmes », on les combat.

C’est bien commode pour tous ceux qui sont responsables de la situation actuelle de la France ... sans avoir à en rendre compte ni à s’expliquer devant les Français. Avec la complicité active de presque tous les médias.

Sur les plateaux télévisés, au soir du second tour, nombreux furent les commentateurs à geindre en direct devant le taux d’abstention record de cette élection pourtant majeure dans notre système politique. Mais les électeurs ne sont pas fous. Ils ont bien identifié - particulièrement durant la période d’entre deux tours - ce qui n’était qu’une gigantesque escroquerie électorale, montrant la politique dans ce qu'elle a de pire.

Les thèmes les plus importants, soulevés notamment par Eric Zemmour (immigration incontrôlée, insécurité généralisée, perte d’identité de la France...), avaient opportunément disparu du second tour. On vit même, lors du débat, Marine Le Pen qui avait gagné le tirage au sort et pouvait choisir le thème par lequel commencer l’échange, choisir le pouvoir d’achat et la fiscalité au lieu de l’immigration et l’insécurité. Contrairement à ce qu’attendaient la majorité des Français.

En toute logique, « écœurés » devant ce pitoyable spectacle nombreux furent les citoyens à ne pas aller mettre leur bulletin dans l’urne. Comment peut-on s’en étonner ?

Quant à Macron, son attitude en disait long sur ce qu’il pensait de la situation après sa réélection. Arrivé à pied sur le lieu de son meeting au Champ de Mars, sans aucun triomphalisme, il délivra un discours assez creux d’une quinzaine de minutes durant lequel ses cris d’adolescent exalté étaient absents. Il était à l’évidence fort gêné. C’était palpable.

Une fois expédiée cette formalité, il disparut pour s’enfermer en famille à « La Lanterne », pavillon de chasse de la République près de Versailles. Point de course folle en voiture dans les rues de Paris, vitre ouverte en faisant de grands signes de victoire à la population. Il avait bien compris que, comme le roi Pyrrhus, il venait d’obtenir une « victoire » au prix de pertes si lourdes que cela équivalait à une défaite.

Il faut bien voir que la majorité qui l’a porté au pouvoir est une fiction qui ressemble à un inventaire à la Prévert. Il n’y manque que le raton laveur. Comment va-t-il s’y prendre pour diriger le pays dans ces conditions ?

S’agissant de son adversaire du jour, il fallut se pincer pour se convaincre qu’on ne rêvait pas.

Marine Le Pen annonça dans son discours que son score était une « grande victoire »... ! Ben voyons, comme aurait dit Zemmour. Elle était supposée en cas de défaite - la 3ème - se retirer de la vie politique. Mais que nenni. Elle annonça également qu’elle allait diriger la campagne des législatives et rester à la tête du RN.

Restait à prendre connaissance de la stratégie qu’elle proposait pour la suite. On ne fut pas déçu !

Elle développa sa dite stratégie comme une copie conforme de celle de Mélenchon. Le 3ème tour. En clair, « j’ai été battue à la présidentielle, mais donnez-moi une majorité au parlement et je dirigerai le pays en appliquant la politique du RN ». Si l’on peut admettre en soi cette déclaration, la réalité impose de reconnaître qu’elle est pour le moins invraisemblable.

En effet, normalement, il n’aurait pas dû échapper à Marine Le Pen que ce n’est pas le RN seul qui a obtenu près de 42% des suffrages mais les voix de son parti et celles de tous les patriotes qui l’ont rejointe au second tour et ont appelé à voter pour elle, sans condition. Pourtant, faisant fi de cette réalité, elle prétend que la suite ne peut être qu’un ralliement au RN.

Cela revient, comme l’avait fait Jordan Bardella entre les deux tours, à refuser la proposition d’Eric Zemmour - répétée par lui au soir du second tour - de créer une alliance des patriotes (RN, Reconquête ! et Debout la France) pour présenter partout des candidats uniques, gage d’un succès électoral aux prochaines législatives.

En refusant cette perspective et en invitant chacun à se rallier au RN, Marine Le Pen, montre incontestablement qu’elle ne sait pas faire la différence entre politique et épicerie. Son petit fond de commerce est une chose, la défense et l’intérêt de la France en sont une autre.

S’il n’y a pas d’alliance, sans arrière-pensée, entre les patriotes, et mettant au-dessus de tout la France, la défaite est assurée en juin.

Quiconque est attaché à la France comprendra qu’il est impossible d’accepter de perdre séparément plutôt que de gagner ensemble. Tout comme il est impossible d’exiger de ses alliés, en lieu et place d’une alliance électorale, qu’ils se rallient au RN, ce qui revient à leur demander d’accepter de disparaître du paysage politique. Marine Le Pen et le RN sont au pied du mur. Elle peut créer les conditions de la victoire ou celles de la défaite. Sa responsabilité est immense...

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dimanche, 24 avril 2022

LA RÉACTION D'ERIC ZEMMOUR APRÈS LA DÉFAITE REGRETTABLE DE MARINE LE PEN

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jeudi, 21 avril 2022

Encore raté ... !

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Bernard Germain ∗

Le 19 avril 2022 s’est déroulé le « match retour » de la présidentielle opposant Marine Le Pen à Emmanuel Macron. Le débat de 2017 s’était soldé par une victoire par KO d’Emmanuel Macron. Débat que Marine Le Pen a trainé 5 ans comme un boulet tant elle avait été humiliée et dépassée.

Qu’allait-il en être en cette soirée d’avril 2022 ? Aurait-elle tiré les leçons de son échec précédent ? Saurait-elle cette fois affronter Emmanuel Macron et le dominer ? Nombreux étaient ceux qui se posaient ces questions. J’en étais.

Notons que contrairement à 2017, Marine Le Pen avait pour ce débat un sérieux avantage... Emmanuel Macron avait un bilan à assumer et c’est peu de dire que celui-ci est calamiteux.

Malheureusement, dès le début j’ai eu une mauvaise impression à la vue des deux candidats. Macron arborait comme à son habitude un air dominateur et arrogant tandis que Marine Le Pen avait un regard fuyant, passant de ses nombreuses fiches aux journalistes puis à ses chaussures. On sentait déjà que Macron avait un ascendant psychologique sur son adversaire du soir.

Le début de l’échange ne fit que me confirmer dans mon impression quand Macron bouscula Le Pen sur les problèmes de pouvoir d’achat et de TVA indiquant que sa méthode était bien plus efficace que celle de son adversaire. On eut une bien faible défense de son opposante.

C’était pourtant l’un des thèmes majeurs de la campagne du RN. L’affaire s’engageait mal.

Il serait fastidieux de reprendre tous les sujets traités. Certains ont plus retenu mon attention et méritent, selon moi, d’être relatés.

Sur le COVID 19

Marine Le Pen s’est laissé enfermer dans une discussion sur le « quoi qu’il en coûte » à l’issue de laquelle Macron lui posa la question « qu’auriez-vous fait à ma place ? » ... sans réponse de son opposante !

Pourquoi n’a-t-elle pas posé les questions que tout le monde attendait :

  • l’incohérence de la politique gouvernementale sur les masques (« les masques ça ne sert à rien » puis « obligation du masque partout ») ?
  • Idem pour les tests (« ça ne sert à rien » puis « des milliards dépensés en tests »)
  • les suppressions de lits dans les hôpitaux pour faire baisser les coûts de la santé et consécutivement l’enfermement de la population afin d’empêcher l’hôpital d’être submergé
  • le pass vaccinal puis sanitaire pour rendre obligatoire la vaccination, sans que ce soit une décision de l’État ce qui l’aurait rendu responsable en cas de problème avec les vaccins
  • les personnels hospitaliers, pompiers... licenciés en cas de refus vaccinal

... etc

Aucun de ces points n’a été abordé. Pourtant Macron aurait été en fâcheuse position s’ils l’avaient été.

Sur l’international

Macron s’est permis de rudoyer Marine Le Pen sur son prêt russe en indiquant qu’elle ne pouvait s’exprimer sur les problèmes touchant la Russie car elle était sous l’influence de Poutine « son banquier ».

Au lieu de bredouiller des explications embrouillées que ne lui a-t-elle demandé ? « Monsieur Macron, êtes-vous sous influence des Etats-Unis ? Mc-Kinsey vous a fait fait gratuitement votre campagne de 2017 et pour renvoyer l’ascenseur, vous leur avez donné pour un milliards de contrats, notamment sur le sujet du COVID. Vous n’ignorez pas que les Lois américaines obligent toute entreprise américaine a fournir à la CIA les données dont elles pourraient avoir connaissance concernant des pays étrangers. Donc vous avez contribué à transmettre des informations sans doute sensibles aux américains. »

Elle ne lui a pas posé cette question...

Elle aurait aussi pu lui demander : « Pourquoi payez-vous des sommes pareilles à un cabinet de conseil alors que nous avons des hauts fonctionnaires capables de faire ce travail ? Ils restent l’arme au pied et vous payez une deuxième fois un cabinet pour faire leur travail. Est-ce sérieux d’agir ainsi ? »

Elle ne lui a pas non plus posé la question...

Sur l’Europe

Sur ce thème Marine Le Pen s’est également faite malmener. Emmanuel Macron n’ayant de cesse de lui dire « ce que vous proposez revient, sans le dire, à annoncer votre sortie de l’Europe ».

Au lieu de multiplier les exemples montrant que l’Europe, singulièrement la Commission, outrepasse constamment ses prérogatives - par exemple avec sa récente campagne faisant la promotion du voile islamique - afin d’obliger les nations à se plier à ses directives, Marine Le Pen n’a pas mené la charge qui s’imposait. Visiblement elle était terrorisée à l’idée de dire une « bétise » et de se voir renvoyée à ses erreurs de 2017.

Encore une belle occasion manquée...

Sur l’islam et le voile

Marine Le Pen, après sa valse hésitation des derniers jours sur le voile, a clairement indiqué qu’elle était pour « son interdiction dans l’espace public ».

Un bon point pour elle.

Mais Macron de répondre « si vous interdisez le voile, il y aura la guerre civile ».

Pourquoi n’a-telle pas rétorqué immédiatement : « Je prends bonne note M. Macron que vous venez d’officialiser que les islamistes ont gagné. Vous vous soumettez. Aujourd’hui c’est le voile, mais il ne s’arrêteront pas avant d’avoir entièrement soumis la France à la charia. Avec vous la France est appelée à disparaître. »

Malheureusement, Marine Le Pen n’a pas répondu cela...

Sur l’insécurité

Marine Le Pen a bien indiqué des chiffres sur les agressions et sur la délinquance dont une partie non négligeable est en lien avec l’immigration.

Mais lorsque M.Macron a indiqué qu’il avait recruté 10 000 policiers et gendarmes, pourquoi ne lui a-t-elle pas posé la question : « Vous avez recruté des policiers et des gendarmes, mais vous ne les protégez pas des racailles et des délinquants. Avec moi celui qui lève la main sur un policier, un gendarme ou tout dépositaire de l’autorité, ce sera la prison automatique avec peine sans réduction.  Pourquoi n’avez-vous pas mis en œuvre cette mesure durant durant votre quinquennat ? »

Elle aurait pu dire cela, mais elle ne l’a pas fait...

Sur l’État

Marine Le Pen avait un boulevard sur ce thème. Pourtant elle ne l’a nullement invoqué. Et c’est fort regrettable.

Ainsi elle aurait pu dire à Emmanuel Macron : « Vous êtes un destructeur de l’État. Vous avez supprimé l’ENA, puis le corps préfectoral et il y a deux jours un décret est sorti discrètement entre les deux tours, annonçant la suppression du corps diplomatique. Jusqu’où irez-vous dans votre frénésie destructive de l’État ?... Moi Présidente, je restaurerai l’ENA, le corps préfectoral et le corps diplomatique. »

Malheureusement, sur ce sujet aussi elle fut silencieuse ...

Au final, il me semble que Marine Le Pen a été incapable d’apporter une vraie contradiction au Président sortant, alors qu’elle avait pourtant une foule d’éléments et d’arguments à lui opposer. Elle ne m’a pas non plus paru très brillante sur la défense de son programme, notamment parce qu’elle n’a pas su prendre de la hauteur et parler de la France, de son identité, de sa place et de son avenir dans les décennies à venir.

Le pouvoir d’achat est certes un thème qui intéresse du monde, mais une élection présidentielle et l’avenir de la France, c’est un autre niveau.

Elle n’a pas été capable de se hisser à ce niveau, sans doute par peur de « mal faire » ou de dire « une bêtise ». Ou alors parce que la marche est tout simplement trop haute pour elle.

Reste qu’elle risque bien au sortir de ce nouveau débat de se coller la réputation d’être une « machine à perdre ».

Parce que je souhaite la défaite d’Emmanuel Macron, Dimanche, je voterai pour elle... par devoir et sans enthousiasme.

Un dernier mot. Il est incompréhensible d’entendre, aujourd’hui 20 Avril, Jordan Bardella répondre à la proposition d’Eric Zemmour de créer une coalition de la droite pour les législatives... qu’il n’en est pas question. Selon lui, le RN présentera partout des candidats, sans s’occuper des autres.

Si l’on comprend bien Jordan Bardella, mieux vaut perdre chacun de son côté que gagner ensemble.

Peut-on imaginer pire stratégie pour aborder ces élections et la période qui s’ouvre ?

Je vais finir par me demander si c’est seulement Marine Le Pen qui est une machine à perdre ou le RN dans son ensemble.

∗ Bernard Germain est responsable local de "Reconquête !" en Bretagne. Il est aussi un opposant à la méthanisation et l'auteur du livre "Méthanisation, la nouvelle escroquerie écologiste" cliquez ici

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Un bien étrange débat...

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Un communiqué de Thomas Joly, président du Parti de la France
 
Un bien étrange débat hier soir entre un Président sortant très offensif et arrogant et une candidate pataude, tétanisée par la crainte de réitérer le fiasco de 2017.
 
Alors que Marine Le Pen était satisfaisante sur le fond, Emmanuel Macron a pu asséner - de manière hélas convaincante - mensonges et contre-vérités, son adversaire restant inerte.
 
Pourquoi diable n'a-t-elle pas attaqué Emmanuel Macron sur le scandale d'État McKinsey, le pass sanitaire et le Grand Remplacement ?
 
La morgue d'Emmanuel Macron a peut-être indisposé un certain nombre d'électeurs mais la tiédeur hésitante de Marine Le Pen a sûrement déçu parmi ses soutiens les plus sceptiques.
 
Toutefois, face à la dangerosité de l'individu, fossoyeur enthousiaste de la France et du peuple français, il n'y a aucune hésitation à avoir dimanche 24 avril : virons-le de l'Élysée !

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vendredi, 15 avril 2022

Le commentaire de Julien Rochedy sur la Présidentielle

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mercredi, 13 avril 2022

Quelques enseignements du premier tour

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Synthèse nationale

Il y a 1 166 796 inscrits supplémentaires sur les listes électorales mais, avec la forte augmentation de l’abstention (+2 246 563), il y a 915 695 suffrages exprimés de moins qu’en 2017.

Le total droite reste supérieur au total gauche, mais ce premier tour est marqué par une plus forte mobilisation de la gauche et un tassement de la droite : en 2017, le total droite était 1,74 fois plus élevé que le total gauche : 7 376 969 voix en plus ; en 2022, le total droite est 1,25 fois plus élevé que le total gauche : 2 900 100 voix en plus ; de 2017 à 2022, l’excédent de voix en faveur de la droite a été divisé par 2,54.

L’ensemble de la droite (hors Macron) a perdu 3 227 609 voix (-18,59%). En son sein, les LR ont perdu 5 534 327 voix (-76,72%) ; le « bloc national » (MLP-NDA puis MLP-NDA-Zemmour) a gagné 1 972 981 voix (+21,04%) – essentiellement grâce à Zemmour - ; et Lassalle (le seul à ne pas avoir souffert du « vote utile ») a gagné 666 325 voix (+153,05%).

Les 5,5 millions d’électeurs perdus par LR se sont, soit abstenus, soit reporté sur Zemmour ou sur Macron.

De 2012 à 2017, le « bloc national » a gagné 2 309 346 voix (+32,68%) réparties comme suit : Marine Le Pen, +1 258 057 voix (+19,59%) – Nicolas Dupont-Aignan, +1 051 279 voix (+163,26%). Le « bloc national » a donc progressé 1,67 fois plus que Marine Le Pen - De 2017 à 2022, le « bloc national » a gagné 1 972 981 voix (+21,04%) réparties comme suit : Marine Le Pen, +456 876 (+5,95%) – Éric Zemmour + Nicolas Dupont-Aignan (par rapport au score de Nicolas Dupont-Aignan en 2017), +1 516 105 (+89,43%). Le « bloc national » a donc progressé 3,53 fois plus que Marine Le Pen, essentiellement grâce à Éric Zemmour qui a attiré de nombreux électeurs LR, Nicolas Dupont-Aignan ayant perdu 969 830 voix de 2017 à 2022 (-57,21%).

Ainsi, de 2012 à 2022, la progression du « bloc national » est davantage due à l’offre politique autre que celle Marine Le Pen (NDA ou Zemmour). Ces autres candidats permettent d’attirer dans le « bloc national » des électeurs qui ne se reportent pas volontiers sur Marine Le Pen pour diverses raisons. Il est ainsi certain que l’essentiel des 2 485 935 électeurs d’Éric Zemmour sont issus de LR et y seraient restés (ou auraient voté pour NDA) si Zemmour ne s’était pas présenté.

En pourcentage des inscrits, Marine Le Pen a obtenu 13,9% au premier tour de 2012, 16,14% à celui de 2017 et 16,64% dimanche dernier. On constate donc qu'elle reste au même niveau qu'en 2017. Sa progression en nombre de suffrages exprimés est un trompe-l'oeil... Cette stagnation implique également qu'en pourcentage des inscrits, la progression du "bloc national", de 2017 (19,7%) à 2022 (23,28%), est due, en 2017, aux 3,56% de Nicolas Dupont-Aignan et, en 2022, aux 5,1% d'Éric Zemmour...

De 2017 à 2022, Nicolas Dupont-Aignan perd 969 830 électeurs et Marine Le Pen en gagne 456 876. Si on considère que ces derniers proviennent de l’électorat Nicolas Dupont-Aignan, et que les 512 954 autres électeurs perdus par Nicolas Dupont-Aignan se sont reportés sur Zemmour, on peut raisonnablement considérer que les 1 972 981 autres électeurs de Zemmour (2 485 935 – 512 954) proviennent de LR. Ce qui implique que 3 561 346 électeurs LR (5 534 327 – 1972 981) se sont reportés sur Macron (1 128 252)  ou se sont abstenus (2 433 094)… Éric Zemmour a donc permis une nouvelle progression du « bloc national » mais n’a réussi à attirer qu’environ 35% des électeurs perdus par LR (1 972 981 sur 5 534 327).

Au centre (gauche et droite), Emmanuel Macron gagne 1 128 252 voix (+13%). L’essentiel de ces voix provient de LR.

Enfin, l’ensemble de la gauche (hors Macron) gagne 1 249 260 voix (+12,52%). Ce gain provient en majeure partie de nouveaux électeurs qui n’ont pas voté en 2017. Au sein de l’ensemble de la gauche (hors Macron), de 2017 à 2022 : le bloc France insoumise–Verts–PC a gagné 3 085 016 voix (+43,69%) – Rappel : en 2017, Mélenchon était seul candidat, soutenu par les Verts et le PC - Mélenchon seul a gagné 654 064 voix (+9,26%). Le PS, d’Hamon à Hidalgo, a perdu 1 674 914 voix (-73,09%). Les trotskistes (NPA et LO) ont perdu 160 842 voix (-25,65%). Ces 1 835 756 voix perdues par le PS et les trotskistes se sont reportées surtout sur Mélenchon, Jadot et Roussel.

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mardi, 12 avril 2022

Après le premier tour : l'avis de Philippe Randa

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Entretien avec Philippe Randa, directeur du site de la réinformation européenne EuroLibertés.

(Propos recueillis par Guirec Sèvres)

Vous vous attendiez aux résultats du 1er Tour de l’élection présidentielle ?

Depuis des mois, c’est l’ordre d’arrivée que donnaient les instituts de sondage avec unanimité, du moins pour le trio de tête ; on ne peut pas véritablement parler de surprise, même pour ceux, dont je faisais parti, qui n’en était pas convaincu. Ce qui m’a surpris, toutefois, c’est le score important d’Emmanuel Macron : j’imaginais que la détestation du personnage et de son gouvernement était telle que son score se situerait beaucoup plus bas… de même pour ceux de Marine Le Pen ou de Jean-Luc Mélenchon, même si le tiercé de tête devait être celui-là.

Comment l’expliquez-vous ?

On pouvait le deviner, finalement, en voyant les files d’électeurs, à l’intérieur et à l’extérieur des bureaux de vote : 1 sur 3 portait un masque, cette « muselière » comme si bien dénoncé par le philosophe Michel Maffesoli qui, toutefois, pensait l’année dernière que ce n’était qu’une ruse (« Le port obligatoire de la muselière dans les rues suffit-il à nous faire obéir ? ») : pour un tiers des Français, à l’évidence, c’est au contraire la manifestation de leur peur ; pas celle de leur avenir, mais de leur présent : en terrorrisant pendant deux années consécutives les populations face à un virus fantasmé, le gouvernement français (ce n’est pas le seul, certes, la recette maléfique a été appliquée dans beaucoup d’autres pays) a réussi à tétaniser une parmi importante de la population qui ne voit plus, n’entend plus, ne réfléchit plus : elle vote pour les gouvernants en place et donc pour le président sortant, exactement comme nombre de « croyants » qui n’attendent de salut que dans une intervention divine… et tant pis si elle se fait attendre ou ne vient jamais !

Pour vous, c’est donc la peur qui motiverait près d’un tiers des électeurs ?

À l’évidence, la « France qui a peur » n’est pas celle de cette droite dite extrême, c’est celle des électeurs d’Emmanuel Macron : peur du covid, peur des extrêmes, peur de Wladimir Poutine, de la bombe atomique, du manque de papier toilette, peur de tout et de rien et surtout de leur ombre…

Mais un « petit, tout petit tiers » tout de même, soit 28 % de ceux qui ont voté dimanche, à peine plus que le taux d’abstention (plus de 26 % du corps électoral) : une majorité de nos compatriotes rejette donc, et massivement, la Macronie : par vote ou par désintérêt… Mais une fois de plus, le 24 avril prochain, on assistera à un vote de « rejet » : celui de Marine Le Pen ou celui d’Emmanuel Macron… Et le ou la prochain(e) locataire de l’Élysée dirigera un pays encore plus divisé, plus fracturé qu’auparavant… et surendetté comme jamais. Se rappelle-t-on de François Fillon, alors Premier Ministre de Nicolas Sarkozy qui déclarait en 2008 : « Je suis à la tête d'un État en faillite (…) Les caisses sont vides » ? Qui peut penser que la situation s’est améliorée depuis 14 ans, surtout après le « quoi qu’il en coûte ? » dont le président sortant est tellement fier ?

Et le score d’Éric Zemmour, est-il décevant ?

Pour les militants sincères qui ont crû dans sa qualification pour le second tour et sa victoire, sans doute… Pour un observateur de la vie politique, il était tout de même improbable qu’un candidat qui ne s’est déclaré qu’il y a cinq mois puisse ainsi « renverser la table » du premier coup. Je sais bien qu’il faut motiver ses troupes, mais son erreur aura peut-être été de faire croire en la victoire en 2022 ! Improbable aujourd’hui, mais demain ? À l’évidence, si Éric Zemmour et son mouvement Reconquête ont un avenir, c’est dans le moyen ou long terme. Et pour cela, sa première campagne électorale et son résultat sont prometteurs : plus de cent mille adhérents en font peut-être le premier parti en France avec des cadres rompus aux joutes électorales, deux millions d’électeurs et, quoiqu’en disent ses détracteurs, des thèmes porteurs, même s’ils ont été occultés dans cette campagne présidentielle ; la dénonciation du Grand Remplacement, certes, mais pas que ! Le seul risque de cette nouvelle aventure politique serait la démobilisation… des électeurs comme des cadres de Reconquête !

Quoiqu’il en soit, le paysage politique français va être totalement bouleversé le 24 avril au soir…

Soit Marine Le Pen l’emporte et là, personne n’y ayant beaucoup réfléchi, ce sera évidemment un séisme où toutes les surprises sont possibles. Reconnaissons qu’elle a fait une excellente campagne, surtout depuis l’entrée en lice d’Éric Zemmour d’ailleurs. Elle confirme que les Le Pen, père et fille, ne sont jamais aussi redoutables que lorsqu’on les menace. Elle a lissé – jusqu’à l’usure disent certains de ses contempteurs – les thèmes les plus clivants de son discours et accentué son côté rassurant, mettant ainsi excellemment en scène son amour des chats, tandis que son « rival » prenait tous les coups sur le champs de bataille… On notera d’ailleurs qu’à l’instar d’Emmanuel Macron, Marine Le Pen ne s’est pas « abaissée » au moindre débat avec ses adversaires. Tactique payante pour l’un et l’autre. Dont acte.

Et si Emmanuel Macron est réélu ?

Bis repetita, pourquoi gouvernerait-il autrement que précédemment ? Avec, qui plus est, cette arme retoutable qui l’a si bien servi, jusque dans les urnes le 11 avril : la peur ! À la moindre grogne sociale, à la moindre manifestation d’opposition syndicale ou type « gilets jaunes », l’arrivée d’un variant BetaMegaMachinChose l’amènera « en responsabilité » à museler les populations avec masque obligatoire, pass-sanitaire et retour des couvre-feux et du confinement si nécessaire : de telles mesures ont fait leur preuve ! 

Le 24 avril, voterez- vous ? Et pour qui ?

Je voterai, bien sûr : plus qu’une erreur, s’abstenir serait aujourd’hui plus que jamais, un crime… Pour qui ? J’habite chez trois chats dont je suis le portier attitré ! Alors, à l’évidence…

Le site EuroLibertés cliquez là

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lundi, 11 avril 2022

Un message d'Eric Zemmour

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Mes chers compatriotes, mes chers amis,
 
Vous êtes plus de deux millions à m’avoir apporté vos suffrages aujourd’hui. Je veux avant tout m’adresser à vous. Merci. Merci infiniment de votre confiance, de l’espoir et de la force que vous me donnez ce soir. Grâce à vous, je peux faire une promesse : je continuerai de défendre la France, et nos idées, et je suis certain, que bientôt, nous l’emporterons.
 
Je vous remercie aussi pour la France, car je prends chacune de vos voix comme le cri d’un peuple qui ne veut pas mourir. Le fait que vous ayez été deux millions à soutenir un homme parti de rien, qui n’était pas un politicien, montre que mon message a été entendu. C’est un élément fondamental qui ne devra pas être oublié dans les prochains jours et dans les prochaines années. Votre voix ne pourra plus jamais être négligée, quelle que soit l’issue du second tour qui vient. Tout le monde comprendra que nos idées valent beaucoup plus que notre score d’aujourd’hui.
 
Je n’ai pas su convaincre assez de nos compatriotes. L’Histoire dira pourquoi nous n’y sommes pas parvenus, alors qu’une majorité de Français partagent nos inquiétudes et nos espoirs. Peut-être en raison de l’absence de campagne et de débat, peut-être en raison du traitement qui nous a été réservé, de la situation internationale, et peut-être aussi simplement par ma faute. Bien sûr, j’ai commis des erreurs. Je veux dire que je les assume toutes. J’en porte l’entière responsabilité. Je dois beaucoup de mes succès à mon équipe, je ne leur dois aucun de mes échecs.
 
Mais à la fin de cette campagne, j’ai la fierté de ne pas être devenu un politicien. Je n’ai jamais menti pour gagner un point dans les sondages, je n’ai jamais travesti ma pensée et je n’ai jamais trahi.
 
Dans les jours qui viennent, vous allez entendre tout le monde vous expliquer ce que nous avons raté, moi je veux vous dire tout ce que nous avons réussi. Je veux dire à ces millions de Français : grâce à vous, rien ne sera plus jamais comme avant. Je vous demande de rester dignes, de rester forts, de garder la foi. Vous avez été admirables pendant cette campagne. Votre vote est un vote pionner, c’est un vote d’avenir, c’est un vote d’espoir, car les vérités que nous avons dites à la France pendant cette campagne s’imposeront à tous dans les années qui viennent.
 
Je veux remercier du fond du cœur tous ceux qui m’ont aidé. À toute mon équipe, à tous nos militants, je dis un immense merci ! Votre énergie, votre ferveur, votre grandeur d’âme, votre générosité, votre organisation ont impressionné la France tout entière. Je me souviens encore du mois de mai dernier. À l’époque, nous n’étions qu’une dizaine, ce n’était qu’une idée. Nous constations le blocage de la vie politique française, l’état de la France, des vieux partis à bout de souffle... Nous ne savions pas quel accueil les Français nous réserveraient mais nous étions convaincus qu’il était de notre devoir de nous lever. Je me suis levé.
 
Un an plus tard, nous voici finalement face au duel qui était annoncé depuis 2017. Alors... électoralement rien ne change, mais politiquement tout a changé. Tout a changé parce que nous sommes arrivés. Nous avons fait irruption dans la vie politique et regardez : nous avons dépassé les vieux partis moribonds. Nous avons fait en trois mois ce qu’aucun politicien n’avait jamais réussi à faire en quinze ans. Nous avons construit le plus grand parti de France.
 
À mes côtés, une jeunesse s’est levée : cette jeunesse, c’est l’interdiction de désespérer, car elle ne disparaîtra pas. Les drapeaux qui ont flotté au Trocadéro ne s’abaisseront plus jamais ! Alors, oui, nous sommes déçus. Mais nous avons gagné dans cette campagne quelque chose qui n’a pas de prix : la puissance et l’expérience. Je vous le dis : chez Reconquête!, nous sommes puissants, nous sommes forts, nous avons des militants présents dans toute la France, nous avons des intelligences redoutables, des compétences inégalées. Nous nous projetons déjà vers l’avenir. Je ne m’en tiendrai pas là ! Car Reconquête! n’abandonnera rien tant que la France ne sera pas reconquise !
 
Notre ligne a sa singularité et elle n’est représentée nulle part ailleurs :
 
• nous sommes les seuls à défendre notre civilisation et notre identité dans la culture, à l’école, dans la rue, dans nos mœurs, dans notre vision de l’écologie, de la politique, de la société ;
 
• nous sommes les seuls à vouloir réconcilier le peuple et les élites, les salariés et les patrons, les gilets jaunes et la manif pour tous, les abstentionnistes et la politique
 
Je suis déterminé à poursuivre le combat, avec tous ceux qui sont à mes côtés, tous ceux qui nous rejoindront dans les semaines à venir, et je vous dirai très vite la forme que prendra notre action.
 
Je veux dire pour finir, parce que je pense à la France avant tout, parce que c’était tout le sens de ma candidature, que je ne peux pas rester les bras croisés devant les maux qui guettent notre pays. J’ai bien des désaccords avec Marine Le Pen, je les ai abordés pendant cette campagne. Je n’en referai pas la liste. Mais il y a en face de Marine Le Pen un homme qui a fait entrer deux millions d’immigrés, un homme qui n’a pas dit un mot d’identité, de sécurité, d’immigration pendant sa campagne et qui fera donc pire s’il était réélu.
 
Je ne me tromperai pas d’adversaire. C’est la raison pour laquelle, j’appelle mes électeurs à voter pour Marine Le Pen. Il y a quelque chose de beaucoup plus grand que nous tous, c’est la France. Je sais que certains de mes électeurs ne veulent pas voter pour elle. Je ne les juge pas, car j’ai accepté les différences au sein de l’union des droites.
 
Certains auraient voulu que je négocie ces quelques mots : je ne suis pas un marchand. Je ne vois pas la politique comme la négociation des intérêts, mais comme l’irruption de la volonté humaine dans l’Histoire. Je me suis présenté par sens de la France. Je me suis présenté parce que je crois que notre pays est en danger. Je me suis présenté parce que le duel qui était annoncé depuis cinq ans me paraissait mener à l’échec de nos idées.
 
Je prie aujourd’hui le ciel de m’être trompé.
 
Vive la République, et surtout, vive la France !
 
Eric Zemmour
 

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Ce n’est qu’un début, le combat pour la France continue !

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La réaction de Synthèse nationale :

Mardi 22 mars dernier, à Paris, porte de Versailles, devant une salle comble, largement acquise à Éric Zemmour, Jordan Bardella rappelle, lors de la grande soirée organisée par le magazine Valeurs Actuelles : « Quand on se prend le vote utile, on ne peut rien y faire. Une fois qu’il est face à nous, on est mort. Je l’ai vu aux régionales ». Éric Zemmour s’est pris le "vote utile". Comme Valérie Pécresse, Nicolas Dupont-Aignan, Yannick Jadot, Fabien Roussel, Anne Hidalgo et les deux candidats trotskistes. Le seul à y avoir échappé est Jean Lassalle qui, à l’issue de ce premier tour, rassemble sur son nom deux fois et demie plus de voix qu’en 2017…

En fait, un triple "vote utile" – un vote, très politique, de rejet - a joué : du côté de la gauche radicale, un vote contre Macron, Le Pen, Zemmour et Pécresse, en faveur de Jean-Luc Mélenchon ; du côté de la droite nationale, un vote contre Macron, Pécresse, Mélenchon et les autres candidats de gauche et d’extrême-gauche, en faveur de Marine Le Pen ; et du côté de la social-démocratie, des centres et de la "droite libérale-libertaire", un vote contre la gauche radicale et la droite nationale, en faveur d’Emmanuel Macron.

Bien sûr, les 7% obtenus finalement par le candidat de Reconquête ! sont une déception pour chacun de ses soutiens, pour chacun d’entre nous. Si, contrairement à ce que nous pensions, les sondages ne se sont pas trompés, ils ont incontestablement contribué au réflexe de "vote utile" et à ce résultat. Il faudra y réfléchir, faire le bilan de la campagne et tirer les enseignements nécessaires. Mais, au-delà de cette légitime – et, n’en doutons pas, passagère – déception, au-delà des analyses réalistes, voire de l’autocritique salutaire, il nous faudra retenir l’essentiel, c’est-à-dire, comme nous y a invités dimanche soir Éric Zemmour, non pas ce qui aurait été raté, mais tout ce qui a été réussi : les cent vingt mille adhésions à Reconquête ! en quelques semaines ; les vingt mille jeunes rassemblés par Génération Z ; les dizaines de milliers de participants aux meetings ; les cent mille Français communiant dans une même ferveur au Trocadéro ; les dizaine de milliers de militants tractant, boîtant, collant sans relâche pendant toute la campagne, dans la France entière ; et, maintenant les deux millions et demi d’électeurs qui, en dépit des sondages et du traitement réservé à Éric Zemmour, ont répondu à l’appel de ce candidat entré officiellement en politique, faut-il le rappeler, il y a seulement cinq mois, pour que vive la France. Avec celui qui s’est imposé comme la seule vraie nouveauté, la seule vraie curiosité de cette présidentielle, nous affirmons que leur vote est « un vote pionnier, (…) un vote d’espoir », un vote d’avenir, car « les vérités » qui ont été « dites à la France pendant cette campagne, s’imposeront à tous dans les années qui viennent ». Alors, déception, certes, mais découragement, certainement pas. N’en doutons pas, ce n’est qu’un début, le combat continue car, compte tenu de l’enjeu, la survie de notre patrie, il ne peut en être autrement. « Notre ligne, en effet, rappelait fort justement Éric Zemmour, hier soir, a sa singularité et elle n’est représentée nulle part ailleurs. Nous sommes les seuls à défendre notre civilisation et notre identité, dans la culture, à l’école, dans la rue, dans nos mœurs, dans notre vision de l’écologie, de la politique, de la société. Nous sommes les seuls à vouloir réconcilier le peuple et les élites, les salariés et les patrons, les gilets jaunes et la Manif pour tous, les abstentionnistes et la politique ».

Désormais, il ne reste plus que deux candidats. D’un côté le président sortant, Emmanuel Macron, le chantre de l’européisme et du mondialisme destructeurs de notre identité, de notre prospérité, de notre souveraineté, le déconstructeur en chef, lourd de son bilan désastreux et de son mépris pour la France et les Français ; de l’autre, Marine Le Pen avec laquelle nous avons nombre de désaccords et à laquelle nous faisons bien des reproches.

Non seulement ce face-à-face n’était pas celui que nous appelions de nos vœux, mais il était celui que nous voulions éviter, comme 70% des Français. Nous n’y sommes pas parvenus et il nous faut maintenant choisir entre les deux protagonistes du second tour. Pas plus qu’Éric Zemmour, qui, désormais, conduit notre combat de toujours et conserve toute notre confiance, nous ne nous tromperons d’adversaire : dimanche 24 avril, nous voterons, sans illusion aucune, pour Marine Le Pen ; en attendant de pouvoir voter, bientôt, pour celui qui a fait le bon constat, qui a franchi le Rubicon avec courage, s’est engagé avec force et détermination, et incarne désormais les espoirs et l’avenir du camp national non renié.

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Second tour : TOUT SAUF MACRON !

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Un communiqué de Pierre Vial, président de Terre et peuple

Les choses sont claires car les masques tombent : Jean-Luc Mélenchon, le « révolutionnaire » en peau de lapin, Valérie Pécresse, la représentante de la droite bourgeoise, friquée, versaillaise, les débris de la gauche et de l’extrême-gauche (Anne Hidalgo, Fabien Roussel, Yannick Jadot, Philippe Poutou) appellent à « faire barrage à l’extrême-droite » - donc, toute honte bue, à voter Macron. C’est la grande coalition de l’Anti-France, le Système à visage découvert.

Chacun sait quels reproches nous pouvons faire à Marine Le Pen. Mais en politique le réalisme commande et non les sentiments, quand la maison brûle. C’est pourquoi Eric Zemmour et Dupont-Aignan ont raison d’appeler à voter Marine Le Pen car tout vaut mieux que Macron, le candidat de la grande finance, du cosmopolitisme de Maastricht, de l’atlantisme, bref de l’Anti-France.

J’appelle donc moi aussi à voter Marine Le Pen. Je m’exprime à titre personnel, non en tant que président de Terre et Peuple car je reste fidèle à notre ligne habituelle, considérant que chaque membre de Terre et Peuple est en mesure d’être conscient des enjeux et de prendre donc ses responsabilités.

J’ajoute que l’abstention est un refus du combat et donc une position peu honorable, qui sert objectivement Macron.

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Second tour : le Parti de la France appelle à battre Macron

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Un communiqué de Thomas Joly,
président du Parti de la France
 
Le Parti de la France prend acte du choix des électeurs français de s'être laissés influencer par le mantra politico-médiatique du chimérique « vote utile ».
 
Nous aurons donc droit à une nouvelle opposition entre les deux finalistes de 2017.
 
Il n'y a aucun regret à formuler d'avoir fait campagne pour le candidat qui portait les valeurs de la droite nationale de conviction. Si les 7 % d'Éric Zemmour ne sont pas à la hauteur de nos espérances, l'exceptionnelle ferveur militante autour de sa candidature - même si elle ne s'est pas traduite dans les urnes - a démontré qu'il existe encore des Français qui ne veulent pas voir disparaître leur peuple et leur pays.
En outre, on notera le score sidérant du candidat islamo-gauchiste - il fait un carton chez les jeunes et dans les banlieues colonisées - qui frôle l'accession au second tour.
 
Les Français ont subi durant cinq années la politique du Président sortant, euro-mondialiste convaincu, immigrationniste enragé, responsable de la violente répression des Gilets jaunes, initiateur d'une restriction sans précédent des libertés fondamentales au nom d'une politique sanitaire délirante.
 
Pour toutes ces raisons, le Parti de la France appelle à faire barrage le 24 avril à Emmanuel Macron afin de l'empêcher d'effectuer un second mandat où, dégagé de toute contrainte électorale (la Constitution ne lui permet pas de briguer un troisième mandat successif), il appliquera avec zèle et sans aucun état d'âme l'agenda mondialiste en démantelant notre Nation, en ruinant les Français et en poursuivant le Grand remplacement de notre peuple par de nouveaux immigrés extra-européens qu'il laissera venir par millions.
 
Même si chacun est bien sûr libre de son vote, l'adage « au 1er tour on choisit, au 2nd on élimine » doit s'appliquer le 24 avril afin de faire battre le plus nocif des candidats pour la France et les Français.
 
Ne nous laissons pas décourager par une déception électorale, l'avenir commence demain, le combat politique - sous toutes ses formes - continue. Le Parti de la France sera toujours aux côtés de ceux qui veulent poursuivre la lutte pour que la France reste la France !

14:22 Publié dans Présidentielle 2022 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 10 avril 2022

LE VOTE ZEMMOUR, DÈS LE PREMIER TOUR

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samedi, 09 avril 2022

Jean-Yves Le Gallou : « Immigration, Grand Remplacement… Éric Zemmour a imposé ses thèmes dans le débat »

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Propos recueillis par Yann Vallerie cliquez ici

Jean-Yves Le Gallou, fondateur de Polémia, est devenu il y a quelques mois conseiller d’Éric Zemmour. On lui doit notamment le concept de remigration – le rapatriement d’immigrés extra-européens dans leur pays d’origine. À quelques jours d’une élection présidentielle importante, Yann Vallerie, rédacteur en chef de Breizh-Info l’a interrogé pour savoir comment il a vécu, de l’intérieur, la campagne, mais aussi pour connaitre son regard sur la situation politique, en France, à l’internationale, entre violence politique, guerre en Ukraine ou encore scandale McKinsey.

Entretien, comme d’habitude, sans langue de bois.

Breizh-info.com : Tout d’abord, qu’est-ce qui vous a amené à vous investir dans la campagne présidentielle aux côtés d’Éric Zemmour, vous qui aviez quitté la politique politicienne pour la métapolitique ?

Jean-Yves Le Gallou : La politique ne se réduit pas au combat électoral mais le combat électoral en fait partie.

Et la métapolitique a un double lien avec la politique : par les idées qu’elle diffuse au sein du monde politique (comme elle en diffuse dans les mondes intellectuels, culturels et économiques) ; et à travers les idées que les hommes politiques eux-mêmes reprennent (ou pas) et contribuent ainsi (ou pas) à diffuser

La politique et la métapolitique ne sont pas des mondes étanches.

Prenons un exemple : une femme politique qui par crainte du politiquement correct des médias et de ses adversaires nie le constat du Grand Remplacement fait reculer la prise de conscience et sert – consciemment ou non – l’invasion migratoire et les pouvoirs qui la mettent en œuvre. A contrario un candidat plus disruptif qui « dit ce qu’il voit, et ce qui est plus difficile encore voit ce qu’il voit » (Péguy) fait avancer les choses dans la bonne direction.

Vous avez compris pourquoi Eric Zemmour me paraît préférable à Marine Le Pen.

Breizh-info.com :  Quelles sont les idées qu’Éric Zemmour défend que vous jugez essentielles ?

Jean-Yves Le Gallou : C’est davantage une question de priorités que de propositions. De projet que de programme. De stratégie que de tactique.

Priorités, projet, stratégie sont clairs chez Zemmour : il inscrit son combat électoral dans une seule perspective « que la France reste la France », c’est à dire un peuple de civilisation européenne et chrétienne. Refusant l’islamisation et l’africanisation. Prônant la remigration : 1 million d’étrangers de moins en cinq ans au lieu de 2 millions de plus, cela changerait sacrément les choses ! Et comment imaginer que celles qui n’ont pas le courage de nommer les faits aujourd’hui auraient le courage d’agir demain ?

Breizh-info.com : Comment avez-vous vécu la campagne électorale en France ? Il semblerait que le débat, cette notion pourtant majeure de la Civilisation européenne, ait disparu au profit de la violence politique, de l’anathème, de la « bulle individuelle ». Qu’en dites-vous ?

Jean-Yves Le Gallou : Tout l’art d’une campagne électorale est d’imposer ses thèmes dans le débat.

Eric Zemmour a imposé l’immigration et le Grand Remplacement. Il a aussi fort bien parlé d’instruction et de transmission.

Ses adversaires et les médias ont mis en avant :

  • le feuilleton Covid,
  • le pouvoir d’achat, vrai sujet mais qui se prête à toutes les démagogies : entre le président qui ouvre le chéquier et les oppositions qui se livrent au concours Lépine de la mesure la plus démagogique,
  • et enfin la guerre russo-ukrainienne, propice à la manipulation de l’opinion à travers des images émotionnelles.

Breizh-info.com : Quel regard portez-vous sur les évènements qui se déroulent en Ukraine ? Au-delà de la guerre, ne sont-ce pas les conséquences terribles pour l’Occident, économiquement, qui devraient nous inquiéter ?

Jean-Yves Le Gallou : De Gaulle avait rêvé d’une Europe de l’Atlantique à l’Oural. Et privée de matières premières l’Europe aurait dû nouer un partenariat stratégique avec la Russie : « Paris, Berlin, Moscou » est une logique qui aurait pu prévaloir dans les années 2000. L’occasion a été manquée. C’est la géopolitique de Brezinski qui s’impose, opposant le monde atlantique (Etats-Unis et Europe occidentale) au monde orthodoxe et à la Russie. De l’autre côté la Russie a rallié la géopolitique eurasiste de Douguine. C’est à la charnière de ces mondes qu’ont eu lieu, hier, les guerres dans l’ex Yougoslavie et aujourd’hui en Ukraine. Cette guerre fratricide est profondément triste : des jeunes Européens meurent pour leur patrie respective alors que le pouvoir « woke » de Zelenski s’appuie sur les poitrines des nationalistes pendant que la Russie de Poutine utilise ses milices tchétchènes contre ses frères slaves.

L’Europe sortira de cette guerre plus affaiblie que jamais et dépendante pour ses approvisionnements en énergie des États-Unis et des pays arabo-musulmans. Le licol américain va se resserrer. Avec le « wokisme » qui l’accompagne…

Breizh-info.com : Les élections seront terminées, en juin. Avec à la clé possiblement de grosses déceptions pour ceux qui auraient tout misé sur le jeu électoral. On voit notamment qu’Emmanuel Macron semble tout de même bien parti pour être réélu, avec possiblement derrière une large majorité parlementaire. Du coup, que se passe-t-il après, dès demain ?

Jean-Yves Le Gallou : Une fois n’est pas coutume, je vais citer Jacques Chirac : « C’est à la fin de la foire qu’on compte les bouses ». Il est encore tôt pour tirer les conséquences de la séquence électorale. Reste que la puissance de l’appareil de propagande pour contrôler les esprits et influencer les votes est impressionnante. Notons toutefois que cet appareil de propagande exerce sa tyrannie dans tous les domaines de la vie sociale : entreprise, école, culture, sport. Nous vivons dans une Société-de-Propagande. Thème sur lequel je vais prochainement revenir.

Breizh-info.com : Quels sont les prochains évènements de la fondation Polémia que vous animez ?

Jean-Yves Le Gallou : Nous organiserons un forum de la dissidence le samedi 3 décembre. Il pourrait s’agir d’un décryptage des sondages, de leur rôle dans l’analyse mais aussi dans le formatage de l’opinion. Je ne pense pas seulement ici aux sondages électoraux mais à tous ceux qui sont mis en avant avec des questions souvent biaisés pour faire changer l’opinion des citoyens et des consommateurs. Le sondage est un instrument de l’ingénierie sociale.

Breizh-info.com : Vous avez longtemps travaillé dans une inspection générale interministérielle que pensez-vous de l’affaire Mac Kinse.

Jean-Yves Le Gallou : Au-delà des péripéties (les doublons, les conflits d’intérêt, le coût pour le contribuable, l’évasion fiscale), je crois que le scandale Mac Kinsey est significatif d’un basculement des élites françaises : malgré bien des imperfections, les grands corps de l’Etat, issus de l’X et de l’ENA s’inscrivaient dans une logique de service public ou l’Etat restait un instrument au service de la puissance française ; la logique des cabinets conseils qui recrutent aussi leurs cadres dans les grandes écoles scientifiques ou de commerce est différente : il s’agit de « moderniser » l’administration et la France, sous-entendu de les adapter à la mondialisation marchande et de démanteler leurs structures identitaires. Et au passage d’en tirer profit : l’objectif d’un cabinet conseil ce n’est pas le bien commun c’est le bonus de ses « partners », de ses associés, quitte à en redistribuer un peu à ses collaborateurs.

C’est vraiment un changement de paradigme. Qui a débuté lorsque Sarkozy a lancé la Revue générale des politiques publiques (RGPP), qui s’est poursuivi sous Hollande avec la modernisation de l’administration publique (MAP) et à qui Macron a donné encore plus d’ampleur. Mais enfin de Sarkozy à Macron, il y a une grande continuité : le ralliement de l’un à l’autre est finalement cohérent.

Breizh info cliquez ici

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10 avril : Zemmour, évidemment !

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Didier Lecerf

Les nations, fussent-elles, comme la nôtre, millénaires, peuvent s’éteindre et disparaître. Elles peuvent mourir victimes de leur lassitude, de leurs renoncements, de leurs faiblesses, de leurs petites et grandes lâchetés. Elles peuvent mourir de leur acceptation de l’inacceptable, de la confusion des valeurs et des esprits. Elle peuvent mourir de l’oubli de leurs racines et de leur identité ou, pire, de la honte et du reniement de leur histoire. Elles peuvent mourir de trop écouter et de trop suivre de piètres bergers, démagogues irresponsables ou carriéristes passe-murailles, toujours prompts à renoncer à toute forme de courage plutôt que de risquer de léser leurs intérêts. Elles peuvent mourir de trop écouter et de trop suivre de pâles imitations de femmes ou d’hommes d’État, nains ternes se prenant pour des géants, moutons déguisés en lions qui ne savent que bêler quand il faudrait rugir, et que sauter sur place en criant : « L’Europe ! » ou « La République ! » quand il faudrait s’écrier : « La France ! »

Oui, la France est mortelle. Elle le sent bien, au plus profond de son être, et c’est pourquoi elle souffre… Elle souffre de la crise de son modèle économique et social, de la perte de ses repères, du recul de ses valeurs, de l’amenuisement de sa grandeur. Elle souffre de sa volonté qui s’étiole, de sa cohésion qui se lézarde, de sa souveraineté et de son indépendance qui s’amenuisent, de l’affaiblissement de l’Etat qui l’a fait naître, qui a forgé sa puissance, a permis sa gloire et qui, jusqu’à présent, a été l’artisan et le gardien de son unité et de sa liberté. La « Grande Nation », notre patrie, souffre parce qu’au fond, elle ne peut se résoudre – et c’est tant mieux – à ne plus être qu’1% du monde. Elle ne peut s’y résoudre car, bien au-delà de ces dérisoires 1% d’hommes ou 0,4% de terres, bien au-delà de ses faiblesses, de ses fractures, de ses doutes actuels, la France sait qu’aujourd’hui encore, elle représente bien davantage, et que ses motifs de satisfaction et de fierté, ainsi que ses atouts, sont encore nombreux.

Alors, certes la France se sent menacée. Certes, elle s’interroge, hésite et se cherche. Mais elle veut surtout continuer à exister, debout et libre, parce qu’elle sait qu’elle n’est pleinement elle-même que lorsqu’elle vise haut et se tient droite parmi les autres nations. Notre patrie veut et doit poursuivre son chemin particulier, car elle a encore beaucoup à dire, à faire, à offrir. Plus que jamais, elle attend un espoir, une étincelle, un souffle susceptibles de ranimer sa flamme. Plus que jamais, elle a besoin d’un grand dessein qui lui permette de retrouver pleinement son âme et sa foi dans l’avenir. Pour ce faire, elle a sans doute besoin de femmes et d’hommes nouveaux, mais, surtout, elle a besoin d’une autre politique.

Cette autre politique, salutaire, de reconquête et de redressement national, c’est celle qu’Éric Zemmour nous invite à mettre en œuvre, tous ensemble. Le temps n’est plus au doute, aux hésitations, aux petits calculs, aux arrière-pensées. L’état des lieux est fait, les problèmes et les responsables sont identifiés. Voici venu le temps de la décision et du courage. « De l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace et la France est sauvée ! » s’écriait Danton, il y a deux cent trente ans, à la tribune de l’Assemblée législative. Oui, de l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace ! Après-demain, dimanche 10 avril, une seule consigne, un seul bulletin : Zemmour, évidemment !

10:41 Publié dans Présidentielle 2022 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le Parti de la France appelle à voter Eric Zemmour dimanche

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Thomas Joly, président du Parti de la France
 
Dimanche 10 avril, nous avons l'occasion historique de bousculer l'ordre établi en qualifiant au 2nd tour de l'élection présidentielle un candidat qui se propose de mettre en place la remigration - certes imparfaite - des extra-européens indésirables dans notre pays et l'immigration zéro.
 
Rien que pour cette raison, tous les patriotes lucides et sincères doivent apporter leur suffrage à celui dont le projet se rapproche le plus, en bien des domaines, du programme de redressement national du Parti de la France.
 
Ne vous laissez pas influencer par des sondages bidons, commandés par le Système, destinés à vous faire douter. Il n'y a pas de « vote utile » ; Marine Le Pen est l'assurance-vie d'Emmanuel Macron, ne vous faites pas berner. En revanche, il y a un « vote vital », c'est celui en faveur du seul candidat qui souhaite que la France reste la France, que les Français soient Maîtres chez eux.
 
Pour le salut de notre Nation, votez Éric Zemmour !
 

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vendredi, 08 avril 2022

Entretien avec Jean-Marie Le Pen

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Une fois de plus, Jean-Marie Le Pen, 93 ans et toute sa tête, nous livre une analyse de bon sens sur les événements de la guerre en Ukraine, de la folie anti-Russe qui a gagné les Européens et son opinion sur cette surréaliste élection présidentielle. Pour lui, Macron va se prendre une veste !

Lire la suite ICI

 Source : Présent 8/04/2022

11:30 Publié dans Présidentielle 2022 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le Palais des Sports d'Eric Zemmour jeudi soir avec la jeunesse de France

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jeudi, 07 avril 2022

Présidentielle : l'avis de Julien Rochedy

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mercredi, 06 avril 2022

La vérité sur les sondages


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mardi, 05 avril 2022

Jeudi 7 avril à Paris : Eric Zemmour s'adresse à la jeunesse de France

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Le Dôme de Paris :

le Palais des Sports de la Porte de Versailles

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lundi, 04 avril 2022

Ce lundi : réunion publique de soutien à Eric Zemmour à Orange

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dimanche, 03 avril 2022

Eric Zemmour répond aux attaques d'Emmanuel Macron

Invité sur LCI, j'ai répondu aux questions d'Adrien Gindre.

Emmanuel Macron me cible parce qu’il sait que je suis son seul adversaire, son contraire idéologique et politique.

Je vous dis pourquoi il est du côté des délinquants, alors que je suis du côté des victimes.

Pourquoi dans le scandale Macron McKinsey les Français sont volés trois fois.

Pourquoi je suis le vote vital pour l'élection présidentielle, ces dimanches 10 et 24 avril.

Eric Zemmour

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LA SALLE ÉTAIT LOIN D'ÊTRE PLEINE SAMEDI APRÈS-MIDI POUR LE MEETING DE MACRON... QUEL CONTRASTE AVEC LE TROCADÉRO D'ÉRIC ZEMMOUR !

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Concrètement, le bide de Macron remet les idées en places sur la confiance que l'on peut accorder aux sondages publiés...

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J'ai rencontré cette France qui se lève avant tout le monde

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Eric Zemmour

Ce matin (samedi matin - NDLR), j’étais à Rungis. 

Ou plutôt : cette nuit, car Rungis se lève avant toute la France. 

Ce marché qui alimente le pays entier est le symbole du travail courageux, généreux, qui ne recule devant aucun effort.

Ici, on nourrit le peuple.

Rungis est le plus grand marché d’Europe. 234 hectares, 1 200 grossistes, un chiffre d’affaires qui dépasse les 10 milliards d’euros : ce lieu unique démontre toute la puissance de l’agriculture française. Ce qui se vend à Rungis cette nuit se trouvera demain dans les assiettes des familles les plus humbles, comme dans celles des restaurants gastronomiques les plus réputés au monde.

Discuter avec les marchands de Rungis est une expérience politique saisissante.

Contempler cet univers si riche en produits de grande qualité et en si grand nombre, vendu par des passionnés, et songer à la misère où sont plongés nos agriculteurs, m’inspire de la tristesse et de la colère.

Comment l’État peut-il négliger tant de savoir-faire paysan et commercial, au point que toutes les filières du secteur peinent à boucler les fins de mois, et que les Français s’alimentent de plus en mal ?
Nous tenons là le résultat tragique de décennies de mépris pour le monde de la terre, sa fragilité et ses exigences. 

Les technocrates ont toujours eu du mépris pour les paysans. Nous récoltons aujourd’hui les fruits amers de cette arrogance et de cet aveuglement. Dans nos campagnes, les suicides se multiplient. Chacun d’eux est le symptôme d’un drame national.

Où sont les coupables ?

  • L’Europe et ses contraintes délirantes.
  • L’effondrement de notre identité, qui saccage nos traditions agricoles.
  • Les diktats de la grande distribution.
  • La bureaucratie, qui taxe et impose toujours plus, et noie nos producteurs sous la paperasse et les règles injustes.
  • La politique de la ville, qui fait passer les banlieues avant tous les autres territoires.
  • Le refus étatique de prendre en compte la chute de la natalité et donc la désertification des campagnes qui pousse nos paysans à fuir leurs terres.
  • Le gaspillage de l’argent des contribuables par des hauts fonctionnaires, gaspillage qui a des conséquences catastrophiques sur le pouvoir d’achat.

Tout cela est à changer d’urgence.

L’assistanat généralisé, qui accorde à ceux qui ne travaillent pas des privilèges qu’elle refuse aux Français qui travaillent. Et tout cela se retrouve, démultiplié, dans les problèmes que subissent les travailleurs de Rungis.

Je regarde la réalité en face, comme nos paysans, je dis la vérité sans aucune censure, comme nos paysans, j’exige des solutions claires et nettes, J’aime sincèrement le monde rural, je l’écoute, je le comprends, je veux enfin le favoriser parce que nous ne sauverons pas la France sans lui.

Je veux défendre le monde du travail et je veux que le travail paie enfin.

Pour nos paysans, comme pour nos commerçants, nos indépendants, nos forces de l’ordre et tous les autres : je ne veux plus de cet Etat qui prend le fruit de votre travail pour le dilapider dans des dépenses folles, pour être généreux avec le monde entier ou pour faire vivre à vos frais l’immense machine bureaucratique.

Je veux taxer moins pour gagner plus.

Et pour cela, je suis le candidat à cette élection qui propose le plus de baisses d’impôts, de charges et de taxes : 22 milliards d’euros de moins chaque année !

C’est 423 millions d’euros par semaine qui ne seront plus pris dans vos poches.

60 millions d’euros par jour que vous pourrez enfin garder pour vous et votre famille.

Cette nuit, j’ai rencontré la France qui se lève avant tout le monde.

Je la défendrai.

Vive la France !

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Mercredi 6 avril à 20 h : réunion de Reconquête à Marmoutier (67)

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samedi, 02 avril 2022

Assez de scandales ! Avec Eric Zemmour, il est temps de dénoncer la collusion entre Macron et McKinsey...

Je veux vous parler du scandale d'Etat Macron McKinsey. Toute la France commence à en parler et elle a raison d’en parler. Car cette affaire démontre de manière éclatante tout ce dont nous ne voulons plus et tout ce que symbolise Emmanuel Macron : le manque absolu de respect pour votre argent, le copinage et le cynisme dangereux qui règnent à l’Élysée depuis cinq ans.

Eric Zemmour

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vendredi, 01 avril 2022

MACRON ET MCKINSEY

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Eric Zemmour
 
Mes chers compatriotes, chers amis.
 
Je veux vous parler de l’affaire McKinsey. Toute la France commence à en parler et elle a raison d’en parler. Cette affaire démontre de manière éclatante tout ce dont nous ne voulons plus et tout ce que symbolise Emmanuel Macron : le manque absolu de respect pour votre argent, le copinage et le cynisme dangereux qui règnent à l’Élysée depuis cinq ans.
 
Vous méritez la vérité, toute la vérité, rien que la vérité, sur cette affaire comme sur les innombrables zones d’ombre du quinquennat d’Emmanuel Macron. Vous méritez la vérité, et vous méritez de voter pour le candidat qui vous dit la vérité. Je suis ce candidat.
 
Sur l’affaire McKinsey, je veux insister sur quatre points essentiels. Écoutez bien.
 
D’abord, la crise du Covid n’a pas vraiment été gérée par Emmanuel Macron, mais par la société McKinsey, un cabinet de conseil américain. Et vous en avez terriblement souffert, chaque jour pendant deux ans. Qui sait aujourd’hui si une société américaine – et donc l’Etat américain - ne possède pas des informations sur nous, sur notre vie privée, sur notre Etat, qui auraient dû rester secrètes ? Premier scandale.
 
Ensuite, l’argent du contribuable, votre argent, a été jeté par la fenêtre trois fois par Emmanuel Macron. Une fois pour payer des fonctionnaires qui n’ont donc pas été sollicités, car on a préféré confier leur travail à une société privée. Une deuxième fois pour rémunérer très grassement cette société américaine. Une troisième, parce que cette société rémunérée par vos impôts refuse de payer ses impôts en France. Deuxième scandale.
 
De plus, une information dont nous disposions déjà il y a un an refait cruellement surface : en 2017, Emmanuel Macron a fait travailler McKinsey gratuitement pour sa campagne. Une personne morale a donc fait ce don à la campagne d’En Marche, ce qui est interdit. Pourtant aucune enquête n’a été ouverte. Le renvoi d’ascenseur a été immédiat avec l’explosion du chiffre d’affaires généré par les contrats publics offerts à McKinsey. La collusion entre la politique et l’argent est ici complète. Troisième scandale.
 
Quatrième scandale ? Le silence assourdissant des médias (pas tous !). J’en parle depuis plusieurs jours, au point qu’un journal a publié un article tout à l’heure en demandant : « Pourquoi Eric Zemmour insiste-t-il autant sur l’affaire McKinsey ? ». Que les médias se posent cette question démontre parfaitement qui ils sont, et qui je suis. J’en parle parce que je ne suis pas un politicien, parce que je dis la vérité et que la Macronie est une usine à mensonges.
 
Vous le savez, j’ai consacré ma vie entière à dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas. J’ai passé ma vie à défendre la vérité contre le mensonge, comme journaliste, comme écrivain, et désormais comme candidat à l’élection présidentielle. Elle est ma passion, ma mission et mon engagement. Sur ce sujet comme sur tous les autres – la réalité de notre école, de notre économie, la vérité sur l’immigration ou sur la sécurité des Français - je ne laisserai pas Emmanuel Macron vous priver de la vérité.
 
Pour elle, je veux devenir votre Président de la République. Pour elle, grâce à elle, avec elle, nous serons au second tour, et je la dirai à Emmanuel Macron, les yeux dans les yeux, devant le pays entier. Si vous le voulez, le débat du second tour sera le plus important de notre Histoire.
 
Mes chers compatriotes, chers amis, en mettant notre bulletin dans l’urne, dans dix jours, vous direz la vérité, vous défendrez la vérité, vous offrirez la victoire à la vérité et donc à la France. Votez pour elle. Sauvez-la pour combattre l’insupportable mensonge des politiciens professionnels.
 
Vous savez que vous pouvez compter sur moi. Je sais que je peux compter sur vous. Ne laissons pas la langue de bois, le politiquement correct et la censure vous voler l’élection. Nous sommes un grand pays, soyons le pays de la vérité. Vive la République et surtout, surtout, vive la France.
 
A demain,
 

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jeudi, 31 mars 2022

La vérité sur les sondages

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Éric Zemmour

Un mystère hante l’élection présidentielle : et si les sondages se trompaient complètement ? 

Les commentateurs en parlent, les politiciens professionnels le craignent, les sondeurs s’interrogent. 

Leur conviction : rien n’est joué. 

Leur question : existe-t-il un vaste réservoir de suffrages que personne ne parvient encore à détecter, mais qui pourrait déjouer les pronostics au soir du premier tour ?

Ma réponse : ce réservoir existe bel et bien, et surtout, il est une excellente nouvelle pour la démocratie et pour la France.

Il existe plusieurs manières d’évaluer les intentions de vote. 

Le plus souvent, les médias parlent de la méthode statistique traditionnelle : celle des instituts de sondage. Elle consiste à demander à des gens qui aiment être sondés et qui se sont pour cela inscrit sur des « panels », quel est leur candidat préféré. 

Notez bien : à des gens qui aiment être sondés

Vous qui me lisez, avez-vous déjà été sondé ? Non, 99% d’entre vous répondront non

Car il est impossible d’interroger les autres, ceux qui ne savent pas comment faire partie de ces « panélistes », ceux qui se méfient des sondages, ou ceux qui les détestent carrément. Ceux-là sont innombrables, sans doute de plus en plus nombreux. 

Et, parmi eux, il n’y a pas que des abstentionnistes ou des « antisystèmes » : on y trouve une grande diversité d’électeurs qui refusent tout simplement de donner leur opinion. J’en ai rencontré tous les jours lors de ma campagne.

Mais il existe une autre manière de sonder les intentions d’un peuple : la réalité de la vie, effective, concrète, incarnée, des citoyens français.

  • Que Reconquête!, mon parti fondé il y a à peine trois mois, compte aujourd’hui 120 000 adhérents et soit le plus puissant parti de France, voilà une information concrète. 
  • Que mes meetings soient incontestablement les plus peuplés et les plus fervents de la campagne électorale, voilà une certitude fondée. 
  • Que nous soyons les seuls à pouvoir remplir la place du Trocadéro de 100 000 patriotes venus des quatre coins de France, quand mes concurrentes ne dépassent pas les 6 000 personnes, est une information capitale. Dimanche dernier, nous avons vu le nombre et nous avons vu la ferveur : ce sont les deux déterminants d’un vote massif, car le nombre se démultiplie et car la ferveur est contagieuse. 
  • Que mes vidéos et mes passages à la télévision obtiennent des scores incomparablement plus élevés que ceux de mes adversaires, personne n’ose le nier. 
  • Que les dons, les messages de soutien et les témoignages de sympathie affluent vers moi comme vers aucun autre candidat, c’est aussi vrai que deux et deux font quatre et cela est chaque jour plus vrai et plus impressionnant que la veille, quels que soient les scores des instituts.

Un proverbe dit : « Crois ce que tu vois, pas ce qu’on te dit. »

Je vois la surabondance des preuves et je vois l’omniprésence de mes sympathisants dans tous les secteurs de la société française. Vous la voyez aussi et vous sentez, sur tous les marchés de France, qu’elle se situe bien au-delà de 12 %.

Vous sentez que parmi les millions de soutiens qui convergent vers ma candidature, il y a un très grand nombre d’abstentionnistes. Ils me disent que cette fois, ils veulent aller voter. 

Pourquoi ? 

Parce que je ne suis pas un politicien professionnel, parce que je n’ai jamais vécu aux crochets du contribuable, parce que je ne suis pas à la recherche d’un poste, parce que je renverse le jeu des partis traditionnels et parce que je suis le plus grand opposant à Emmanuel Macron. 

Ils savent qu’ils peuvent compter sur moi. Je sais que je peux compter sur eux.

Enfin, il y a ceux qui ne peuvent pas dire qu’ils vont voter pour moi. Parce que leurs milieux professionnels ou familiaux sont soumis au régime de la terreur du politiquement correct.

Je pense à ceux qui viennent me dire leurs craintes : à ces Français des banlieues, à ces fonctionnaires, à ces enseignants, à ces artistes, qui doivent se cacher par crainte des représailles.

Je pense à tous ces résistants avec affection. Ils ne sont pas des lâches : ils sont des cibles. Ils placent leur espoir en ma candidature. Je compte sur leur revanche dans l’isoloir.
Le soir du premier tour sera leur soir.

Additionnez tous ces sondages, tous ces sympathisants si enthousiastes, tous ces abstentionnistes, tous ces silencieux, et vous obtenez un peuple. 

Un peuple impossible à quantifier, mais qui est là, impatient et digne, prêt à créer la surprise. Un peuple qui veut me voir dire la vérité française à Emmanuel Macron, les yeux dans les yeux, pendant le débat du second tour. Un peuple qui veut que la France reste la France. Un peuple qui sait qu’impossible n’est pas français. 

Dans 11 jours, notre peuple ridiculisera tous les faux prophètes et tous les mauvais experts.

Ce peuple, c’est vous.

Cet événement historique du 10 avril à 20 heures, c’est nous.

À demain pour la suite.

Vive la France !

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mardi, 29 mars 2022

Le succès d'Eric Zemmour :

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lundi, 28 mars 2022

PHÉNOMÉNAL !

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AVEC ROLAND HÉLIE, LA DÉLÉGATION DU TRÉGOR (EN FORCE ET EN FORME) POUR VENIR SOUTENIR ÉRIC ZEMMOUR À PARIS...

12:22 Publié dans Présidentielle 2022 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |