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jeudi, 28 août 2025

Quand Borne préfère le sexe des mots au sort de nos enfants

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Thomas Joly - Président du Parti de la France

On sort de la conférence de presse d’Élisabeth Borne du 27 août avec le sentiment d’un rituel désormais bien rodé : des mesurettes gadgets, quelques postures idéologiques et surtout cette obsession maladive d’imposer aux Français une nouvelle rééducation permanente. Tout y est : les fouilles des cartables pour donner l’illusion de la fermeté, la chasse au téléphone portable qui ne sera jamais réellement appliquée, les promesses de recrutement d’enseignants alors que personne ne veut plus de ce métier tant il est méprisé, dévalorisé et devenu risqué dans les zones colonisées. Et bien sûr, l’inévitable couplet sur l’intelligence artificielle, présentée comme un démon qu’il faudrait censurer, encadrer, brider, plutôt que comme un outil de puissance et de savoir. Vieille rengaine d’une gauche soi-disant progressiste qui préfère interdire plutôt que transmettre.

Mais le cœur du discours, la véritable lubie, c’est ce programme d’« éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle » imposé à tous les enfants, dès le primaire. Trois séances par an, obligatoires, partout, pour « combler un retard ». Voilà donc la grande priorité de l’École de la République ! Non plus instruire, non plus transmettre la culture, l’Histoire, les savoirs, mais parler de sexe à des enfants de huit ans. Une fois de plus, on nie le rôle des parents, on remplace la famille par l’État-pédagogue et l’on poursuit cette entreprise de déconstruction qui mine la jeunesse française.

Et comme si cela ne suffisait pas, la ministre veut réécrire la devise qui orne la façade du Panthéon, « Aux grands Hommes, la Patrie reconnaissante ». Ce qui gêne Mme Borne, ce n’est pas le déclin de l’école, l’effondrement du niveau en mathématiques ou en français, c’est… un mot, « Hommes », accusé d’être sexiste. Il faudrait le « dégenrer ». Après avoir cassé la grammaire, on s’attaque désormais au Panthéon. Demain, on n’enseignera plus Racine ou Napoléon mais l’écriture inclusive et la théorie du genre.

Tout est là : le nivellement par le bas, la haine de l’héritage, le culte de l’idéologie. On ne célèbre plus les héros, on ne transmet plus l’Histoire, on prépare de jeunes consommateurs dociles, sans racines, sans mémoire, sans identité. La France d’Élisabeth Borne, c’est une France sans grandeur, une école transformée en laboratoire idéologique. Et si le gouvernement Bayrou tombe le 8 septembre, ce ne sera pas une perte pour la Nation mais peut-être une chance pour son avenir.

12:06 Publié dans Thomas Joly | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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