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jeudi, 20 avril 2023

Un scandale caché : La Ligue des « droits de l’homme » soutien du totalitarisme communiste, à l’égal des grandes figures de la gauche française.

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Michel Festivi

Cette officine de gauche, s’est totalement fourvoyée avec le totalitarisme le plus mortifère du XXe siècle, le communisme léniniste puis stalinien, et elle aurait dû être remisée « dans les poubelles de l’Histoire », selon la bonne vieille formule léniniste qu’employa Trotski à l’égard des menchéviks.

Imaginons un seul instant, une association qui aurait eu pour but de promouvoir « les droits de l’homme », et qui aurait justifié les camps de concentration et le régime hitlérien, elle aurait à juste titre été vouée aux gémonies. C’est mutatis mutandis ce que fit la LDH tout au long du XXe siècle vis à vis du totalitarisme communiste.

En 1984, dans un livre remarquable et injustement oublié, L’aveuglement, les socialistes et la naissance du mythe soviétique, Editions Flammarion, Christian Jelen, trop tôt disparu, qui fut journaliste à l’Express puis au Point, et un ami de Jean-François Revel, avait rappelé, documents et témoignages à l’appui, que le journal l’Humanité (qui en 1917 était encore socialiste), avait publié des articles de Boris Kritchevski, son correspondant en Russie, qui annonçait dès octobre 1917, la dictature sanglante bolchévique, avec une préscience digne d’un Jacques Bainville.

Sur ces entrefaites, la LDH, va aussi enquêter sur ce qui se préparait dans la Russie devenue léniniste et va interroger plusieurs témoins, qui tous vont confirmer que non seulement les communistes mettaient en place un régime totalitaire, mais que régnait désormais le banditisme, la corruption, le parasitisme, le vol, l’escroquerie et Christian Jelen de conclure : « Derrière la grande lumière venue de l’Est, l’Humanité et la ligue des droits de l’homme découvrent une secte fanatique et doctrinaire.. »

Mais la Ligue refusera malgré tous ces témoignages accablants, au nom de la « Grande Révolution Française » et sur le principe que « l’on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs », de condamner le communisme léniniste qui mettait en place dès la fin 1917, un régime hyper policier avec la redoutable Tchéka, sous la houlette du sinistre Dzerjinski, comme le démontrera magistralement Stéphane Courtois dans la plupart de ses ouvrages (Cf en autre, Lénine l’inventeur du totalitarisme, 2017, Editions Perrin.).

Déjà il ne fallait pas désespérer Billancourt ! Nous savons par ailleurs que l’Assemblée constituante russe élue démocratiquement à la fin 1917, qui sur 703 délégués ne comptera que 168 bolchéviques, sera dissoute manu militari par les gardes rouges le 19 janvier 1918, soit le lendemain de sa première séance, sur ordre express du même Lénine.

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lundi, 17 avril 2023

L’Islamo-gauchisme menace et montre son visage haineux : La terreur toujours et encore.

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Michel Festivi

On le savait, on y était habitué, mais à chaque fois cela fait froid dans le dos. Déjà par le passé, Reynald Secher, le valeureux historien de l’Histoire génocidaire de la Vendée, grand prix de l’Académie française, avait subi les foudres, non pas de l’islamo-gauchisme à l’époque, mais du gauchisme violent, qui depuis des lustres empêche toute liberté d’expression de la pensée et gangrène l’Université française d’ailleurs en pleine déliquescence.

Les Robespierristes des facultés, à défaut de pouvoir lui couper la tête, l’avaient fait écarter de toute carrière universitaire, malgré sa thèse de 3e cycle avec mention TB et son Doctorat d’Etat obtenu avec les félicitations du jury.

Plus récemment, en 2008, Sylvain Gouguenheim, universitaire médiéviste, qui avait osé démontrer dans son Aristote au Mont Saint Michel, la précocité d’une transmission directe du savoir grec par les monastères chrétiens, remettant ainsi en cause le dogme de la diffusion de la philosophie, des mathématiques et de la physique au Moyen Age, par l’Espagne alors musulmane, car notamment la langue arabe n’était pas propice au développement de la pensée rationaliste, avait été cloué au pilori par les bordées d’injures de meutes d’universitaires biberonnés à l’islamo-gauchisme, qui souhaitaient sa mort professionnelle.

Pareillement en 2015, l’historien de la Shoah, Georges Bensoussan, qui dans une émission de radio d’Alain Finkielkraut « Répliques », avait dénoncé l’antisémitisme arabo-musulman de bon nombre de banlieues françaises, fut poursuivi judiciairement et par le Parquet et par toutes les associations « anti-racistes », subventionnées par nos impôts, dont le CCIF, qui fut dissout après l’assassinat de Samuel Paty. Relaxé à trois reprises jusqu’à la Cour de Cassation, après 4 années de procédure, il quitta ses fonctions au mémorial de la Shoah, dépité et dégouté.  (Cf son entretien avec Alexandre Devecchio du 22/09/2021 dans le Figaro).

Mais tout récemment, c’est l’Historienne-chercheuse au CNRS, Florence Bergeaud-Blackler, qui fait les frais de son enquête implacable sur les ramifications en Europe et en France des Frères Musulmans. Depuis la publication de son ouvrage chez Odile Jacob, Le Frérisme et ses réseaux, en janvier 2023, elle est l’objet d’invectives et de menaces de mort, comme le relate le Figaro dans un article du 15 avril 2023 : « De la publication d’un ouvrage aux menaces de mort : itinéraire d’une chercheur du CNRS prise pour cible ».

Ce livre, préfacé par Gilles Kepel, véritable plongée circonstanciée dans les arcanes des islamistes et de l’islam politique en Europe, a déchaîné des injures, des propos diffamatoires et des menaces de mort. Commencée sur les réseaux sociaux, cette cabale a été orchestrée par un ancien du CNRS, François Burgat, et par un avocat Rafik Chekkat, qui a osé comparer Madame Bergeaud-Blackler à l’antisémite Drumond. (Cf cet article du 15 avril 2023 où tout y est parfaitement détaillé). François Burgat est opportunément qualifié par Madame Bergeaud-Blackler de « compagnon de route des islamistes », comme il y avait dans un passé pas si lointain, des « compagnons de route des communistes », à tous les étages universitaires, remplacés aujourd’hui par des islamo-gauchistes.

Des plaintes pour menaces de mort ont dû être déposées, Madame Bergeaud-Blackler a été placée sous protection policière. Mais cette dernière a déclaré, ce qui en dit long sur l’état de soumission absolu de l’université française à l’islamo-gauchisme : « Ma promotion est bloquée depuis plusieurs années…Mes travaux n’étaient jamais mis en avant, notamment à l’Ireman (Institut de recherche sur le monde arabe et musulman), où François Burgat a été directeur de recherches », tiens, tiens, bizarre.

L’Avocat de Madame Bergeaud-Blackler, Thierry de Montbrial (le CNRS a finalement accepté, non sans mal, de lui accorder une protection fonctionnelle), détaille judicieusement : « S’est mis en place autour d’elle un cycle similaire à celui qui a conduit au martyre de Samuel Paty : on la dénigre professionnellement, puis on l’a traité « d’islamophobe », ce qui lui colle une cible dans le dos. »

Car comme le disait Georges Bensoussan, « le vrai tabou n’est pas l’antisémitisme, mais qui sont les antisémites ? » Pierre-André Taguieff répond clairement à cette question : « Depuis le début des années 2000, les meurtres de français juifs, tués en tant que juifs ne sont pas commis par des extrémistes de gauche ou de droite, mais par des jeunes musulmans, souvent des délinquants ou ex-délinquants…depuis 2003, ceux qui, en France, ont assassiné des juifs en tant que juifs se sont tous réclamés de l’islam. » Cf, PA Taguieff : « La judéophobie islamiste est la matrice de la judéophobie mondialisée. » dans son grand entretien avec Alexandre Devecchio au Figaro Magazine du 18/02/2022, pour la publication de son livre, Sortir de l’antisémitisme, chez Odile Jacob. Directement ou indirectement, la gauche et le gauchisme épaulent cet antisémitisme sous couvert de lutte contre « l’islamophobie », comme ils acceptaient la terreur mortifère communiste sous couvert de lutte contre le soi-disant « antifascisme », l’histoire de la Ligue des « droits de l’Homme » et son refus militant de condamner les procès de Moscou, en a été une preuve patente.

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jeudi, 13 avril 2023

Quarante ans de trahisons de la droite molle et du centre amorphe au seul profit des gauches.

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Michel Festivi

Maxime Tandonnet vient de faire paraître une chronique dans le FigaroVox, le 11 avril 2023 intitulée : « Les Républicains ont laissé le monopole de l’opposition à Marine Le Pen ». Maxime Tandonnet qui a fait une carrière de haut fonctionnaire, a écrit de nombreux livres, dont notamment une biographie d’André Tardieu et de Georges Bidault, ce qui peut le rendre sympathique, car ces deux personnalités ont été des hommes de fortes convictions.

Que nous explique-t-il ? Le fait que Marine Le Pen qui n’a jamais eu d’aussi bons sondages ( Selon l’institut Elabe-BFMTV, elle rassemblerait 30% des suffrages, voire plus en cas de premier tour d’une élection présidentielle), profiterait de l’effondrement des LR, qui, en se rapprochant des Macronistes, donnent la nausée à leur électorat traditionnel qui s’enfuit (Cf le score de Madame Pécresse en 2022).

Effectivement, de multiples notables LR sont passés à la Macronie, où appellent à y passer. Maxime Tandonnet y voit là un mouvement de fond car les chefs LR : « au-delà de quelques coups de menton (peu crédibles), laissent le champ libre au RN… Madame le Pen, en particulier peut dire merci. » Une Tribune émanant de quelques élus LR vient justement de solliciter Macron, pour qu’il nomme un LR à Matignon car : « Qui, à part un Premier ministre …LR, pourrait attirer…. députés et sénateurs en plus de  ceux de la majorité relative actuelle ? ».

Mais il faut remonter plus loin. Comme toujours en histoire, il n’y a pas de hasard. Cela fait plus de 40 ans, que la droite molle et le centre amorphe trahissent systématiquement leurs électorats pour aller toujours plus vers la gauche. Cela s’appelle une constante en Histoire.

Petites piqures de rappel (les Français ayant la mémoire courte). En 1981, Chirac, Pasqua et tout l’appareil du RPR avait appelé en sous-main à voter au deuxième tour pour Mitterrand qui n’en demandait pas tant, pour des raisons bassement politiciennes. (Il faut lire les mémoires de Giscard qui n’ont jamais été démenties sur ce point).

En 1986, la majorité RPR et UDF, après une campagne très droitière, parfois même plus à droite que celle du FN de l’époque, s’est couchée en rase campagne devant les manifestants et les oukases des gauches et Chirac a retiré un projet de loi très important, présenté courageusement par son ministre des universités, Alain Devaquet, qui projetait de réformer l’Université française et d’y organiser une saine et salutaire sélection. Le malheureux Alain Devaquet fut abandonné lâchement par le gouvernement Chiraquien, qui allait ensuite multiplier les vilenies de ce type. Depuis l’Université française périclite au seuls profits des grandes écoles et des universités étrangères.

Passons sur l’abrogation dès 1987, par ce même gouvernement Chirac, de la loi de 1985, qui avait établi que les élections régionales et législatives se fissent désormais à la proportionnelle départementale, véritable liberté publique, qui mettait fin aux apparatchiks locaux, aux caciques, qui phagocytaient toute la vie politique, ne permettant jamais l’expression viable des fortes minorités, faisant que l’absentéisme électoral massif allait progresser d’élection en élection, car des millions d’électeurs n’étaient jamais représentés.

Le pire de tout, alors qu’en 1983, Chirac, - un profond radical-socialiste corrézien -, avait accepté l’accord électoral entre le RPR, l’UDF et le FN, pour que la ville de Dreux soit sauvée de la gauche sectaire et passe à l’Union des droites, (Jean Pierre Stirbois devenant Maire-adjoint de Dreux), il refusa mordicus un accord politique de ce type, en 1998, lors d’élections régionales qui avaient vu la victoire éclatante des droites et du FN contre les gauches.

Chirac et les grands pontes du RPR et de l’UDF menacèrent de mort politique les chefs locaux qui s’étaient alliés avec le FN pour gouverner quelques régions qui furent ainsi gérées par les gauches, alors que les droites avec le FN étaient archi-majoritaires. Jamais le « pas d’ennemi à droite » ne put prospérer, contrairement aux « pas d’ennemi à gauche » qui fit florès. D’où cette hystérie collective qui s’empara de cette droite molasse et de ce centre anémié après le 21 avril 2002.

Car ce ne fut qu’une succession de politiques plus ou moins de gauche, avec Alain Jupé, Jean-Pierre Raffarin. Même Nicolas Sarkozy y alla de son cru, au grand dam de son conseiller politique d’alors, le très droitier Patrick Buisson, qui tenta en vain de le ramener à ses fondamentaux de droite. Il faut également rappeler les multiples appels « au front républicain » qui n’a toujours fait que les beaux-jours des gauches.

Dès lors les ralliements vers la Macronie de Jean-Pierre Raffarin, d’Edouard Philippe, Gérald Darmanin, Bruno le Maire, Éric Woerth, et les « appels à un accord de gouvernement » avec Macron des Jean François Copé, Rachida Dati et de Nicolas Sarkozy ne sont que des conséquences de ce mouvement de fond qui a commencé il y a plus de 40 ans. Et je ne parle pas des seconds couteaux comme Xavier Bertrand et d’autres qui préfèrent les communistes aux élus patriotes, où de l’inénarrable Maire de Nice, Christian Estrosi qui vient de découvrir l’eau tiède dans sa ville gangrénée par les trafiquants de drogue et qui s’en émeut auprès de Gérald Darmanin, ou encore de Renaud Muselier qui a toujours préféré la gauche à la vraie droite.

En réalité aujourd’hui, le meilleur service que ce marais, cette plaine de feuillants pourrait rendre au pays, serait de rallier en bloc la Macronie, le rideau de fumée serait ainsi définitivement levé, il faut boire le calice jusqu’à la lie.

Il est donc impératif de se remémorer pour les plus anciens, ou d’apprendre pour les plus jeunes, cette histoire des trahisons des droites molles et du centre amorphe en faveur des gauches. La connaissance du passé est explicative du présent pour ne pas se laisser berner par des discours musclés factices qui cachent toujours de futurs reniements.

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mardi, 11 avril 2023

Un immigré sous OQTF mis en examen pour meurtre, quand cela cessera-t-il ?

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Michel Festivi

Un Ivoirien de 26 ans, « déjà connu des services de police », selon l’expression mille fois ressassée, vient d’être mis en examen et écroué pour avoir tué, à l’arme blanche, un homme, dans un foyer de « jeunes travailleurs » de Meaux, ce 6 avril 2023. (Cf le Figaro du 10 avril 2023).

La « victime » plantée par deux couteaux dans le thorax, est décédée, « il s’agit d’une altercation entre personnes alcoolisées pour un motif sans aucun doute futile » a cru devoir préciser le Procureur de la République. Le suspect est connu pour avoir fait l’objet de plusieurs OQTF, il aurait reconnu les faits. Pourquoi alors restait-il tranquillement dans notre pays, au vu et au su de tous ? Pourquoi Monsieur Darmanin, si prompt en propos virils n’avait-il rien fait entreprendre par ses services pour faire appliquer les décisions de ses propres préfets ?

Mais ce phénomène migratoire du tiers monde remonte à loin, très loin. Déjà en 1985, Bernard Stasi, ce parfait représentant de la caste politique française sclérosée et anémiée, avait écrit un livre au titre annonciateur des futurs Callac d’aujourd’hui : « l’Immigration une chance pour la France ». Effectivement, les milliers d’OQTF délivrées sans aucune suite, en sont la preuve. L’Histoire n’est jamais une suite de hasards.  

Tous nos compatriotes devraient lire le remarquable discours sur l’immigration, prononcé le 15 novembre 2022 à l’amicale gaulliste du Sénat, dans le cadre d’un colloque de la Fondation Res Publica, par Pierre Brochand, ex Directeur Général de la DGSE, ancien ambassadeur de France, devant notamment une kyrielle de Sénateurs et de Monsieur Gérard Larcher, Président du Sénat, qui devrait le méditer plutôt que de s’en prendre aux français patriotes. Monsieur Pierre Brochand est tout sauf un farfelu extrémiste me semble-t-il.

Que dit-il d’essentiel ? Tout d’abord le titre de son exposé annonce la couleur : « Pourquoi l’immigration est l’enjeu central de notre vie publique ». Et ensuite et surtout : « Commençons par tordre le cou au « canard », selon lequel la France aurait toujours été un pays d’immigration. Pendant 1000 ans, des Carolingiens à Napoléon III, rien ne s’est produit. ». Et de confirmer que la première vague d’immigration, de 1850 à 1970 a été une immigration : « d’origine euro-chrétienne, discrète, laborieuse, reconnaissante, régulée par l’économique et le politique, elle a représenté un modèle indépassable de fusion réussie ». C’est notre immigration des italiens, polonais, russes, belges, espagnols, portugais etc., et de divers pays d’Europe de l’Est du nord ou du sud, qui se sont fondus immédiatement dans le creuset français.

Puis, comme le signale Pierre Brochand, la deuxième, depuis 1970, « est l’exact contraire de la première ». Et de préciser : « C’est une immigration de peuplement irréversible, qui n’est calibrée ni par l’emploi, ni par le politique, mais engendrée par des droits individuels, soumis au seul juge national ou supranational. Nous sommes donc submergés par des flux en pilotage automatique, « en roue libre », dont les Français n’ont jamais explicitement décidé ».

Pierre Brochand rajoute, ce que tout le monde pense mais ne dit jamais : « L’écart identitaire qui nous sépare des arrivants n’a aucun équivalent dans notre histoire. Tous viennent du « tiers-monde », de sociétés hautement défaillantes, et la majorité est de religion musulmane… ». Selon lui, « de tous les défis qu’affronte notre pays, l’immigration est le seul qui menace la paix civile et, à ce titre, j’y vois un préalable à tous les autres. » A l’échelle de l’Histoire cette vague n’a qu’une cinquantaine d’année.

C’est pourquoi nous assistons aujourd’hui à la dégénérescence de l’Etat, à des Callac que l’on veut imposer contre l’avis de la population mordicus, ainsi qu’à des milliers d’OQTF, jamais mises en œuvre. L’Histoire est une fois de plus éclairante. Car comme le souligne Pierre Brochand, on nous ressert en permanence cette fable : « On nous raconte simultanément que l’immigration n’existe pas, qu’elle existe et que c’est une bénédiction (ex Bernard Stasi nda), qu’elle a toujours existé et que c’est une fatalité, que l’accueillir est un devoir moral, mais qu’elle va payer nos retraites et pourvoir aux emplois dont les français ne veulent pas. »

Gérald Darmanin est strictement sur cette même ligne, que celle avant lui, Bernard Stasi. Notre ministre de l’intérieur avait déclaré le 6 novembre 2022 à l’Assemblée Nationale : « Nous pensons que l’immigration fait partie de la France et des français depuis toujours. ». Ce qui est un mensonge historique absolu. C’est exactement se situer à l’opposé du formidable discours de Monsieur Pierre Brochand. Dès lors on comprend la politique de Monsieur Darmanin : des OQTF jamais mises en applications et des Tentatives de Callac à n’en plus finir.

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mercredi, 05 avril 2023

Vous avez dit « terrorisme de l’extrême-gauche » ?

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Michel Festivi

Notre fringuant ministre de l’intérieur, Monsieur Gérald Darmanin, vient récemment de défrayer la chronique dans un entretien au JDD en dénonçant le « terrorisme intellectuel d’’extrême-gauche », accusant aussi JL Mélenchon de vouloir faire la révolution. Sur Europe 1 il a même évoqué : « le rouleau compresseur d’une partie de l’extrême-gauche » qui fait preuve de « terreur intellectuelle », rajoutant : « l’extrême-gauche joue en rôle très dangereux aujourd’hui dans notre pays ».

Il attaque (enfin) la Nupes et son leader : « l’extrême-gauche essaie d’avoir par le désordre ce qu’elle n’a pas pu avoir dans les urnes… Monsieur Mélenchon est passé de pompier pyromane à pyromane tout court … Monsieur Mélenchon a un projet : c’est la Révolution. » (Cf le Figaro du 2 avril 2023).

Mr Darmanin a totalement raison dans son analyse, mais pourquoi alors, se tire-t-il en permanence une balle dans le pied, en réservant tous ses coups aux militants nationaux et aux mouvements qui refusent l’immigration sauvage et massive ? D’autre part, au sein même de l’exécutif, on ne semble pas apprécier ses propos, comme Clément Borne par exemple, le ministre des transports, qui a choisi lui de s’exprimer dans Libération, tout un symbole, et qui veut « continuer à travailler avec les forces politiques de gauche. » Fermez le ban !

Jean Sévillia, en réponse à Gérald Darmanin, apporte son expertise aux journalistes du Figaro le 4 avril sur cette notion du terrorisme intellectuel de l’extrême-gauche, lui qui a été l’auteur d’un livre remarqué en 2000 : « le terrorisme intellectuel. De 1945 à nos jours », chez Perrin. 

Jean Sévillia fait remonter ce terrorisme intellectuel des gauches à l’après-guerre et explique que la gauche s’est alors « assimilée au camp du bien », « reléguant la droite au camp du mal ». Car dit-il, tout ce qui n’est pas de gauche est susceptible d’être fasciste, et De Gaulle lui-même a été accusé d’être fasciste.

Sa démonstration est juste, mais largement insuffisante et incomplète. Tout d’abord, il n’insiste pas assez sur le fait qu’une grande partie de la droite et du centre s’est ralliée à la gauche en faisant sienne sa doxa de « l’antifascisme ». En France par exemple le « pas d’ennemi à droite », n’a jamais pu s’imposer, le contraire toujours, sur ce même fondement. Or le socialisme nazi et fasciste sont morts en 1945, pas le communisme.

Mais qui plus est, ce terrorisme intellectuel des gauches, sous le couvert de « l’antifascisme », remonte à bien plus loin. On peut le dater très clairement du mois de novembre 1933, où les droites espagnoles, regroupées dans la CEDA, ayant très largement remportées les seules élections législatives non frauduleuses d’alors, ce sont vues refusées par le Président de la République Niceto Alcala Zamora qui était plutôt centriste, et les gauches vaincues emmenées par Manuel Azaña et Largo Caballero, la possibilité d’obtenir la direction du gouvernement et même le moindre ministre, et ce en contradiction totale avec la constitution de décembre 1931.  Lorsqu’en désespoir de cause, en octobre 1934, José Maria Gil Roblès, le chef de la CEDA, réussit après moultes demandes pacifiques à décrocher trois sous-ministères, les gauches qui s’y étaient préparées, ont immédiatement enclenché la révolution armée dans tout le pays et singulièrement dans les Asturies pour liquider leurs opposants au nom justement de « l’antifascisme ». C’est ce que j’ai expliqué, documents à l’appui, dans mes trois livres publiés aux Editions Dualpha : Les trahisons des gauches espagnoles en 2021, l’Espagne ensanglantée en 2022, et Miguel Primo de Rivera, qui vient d’être publié.

D’ailleurs, dans les mois qui suivront, Staline décidera de changer radicalement de tactique, et ordonnera à tous les partis communistes, de pratiquer des politiques dites de « Front populaire », ce qui réussira en Espagne, puis en France. Il fallait « se cacher » derrière le vocable de « l’antifascisme » pour mieux tromper « les progressistes » ou les catholiques. En Espagne, trois as de la propagande communiste stalinienne, Willy Müzenberg, Otto Katz et Ilya Ehrenbourg réussiront, au-delà de toutes leurs espérances, à tromper les gogos des gauches dites modérées, pour faire croire aux démocraties occidentales que les communistes défendaient désormais la liberté et la république, et ce en plein procès de Moscou ! Cf, de l’auteur, L’Espagne ensanglantée pages 235 à 247. André Gide, grâce à un voyage dans la patrie des prolétaires, ouvrira les yeux et sera l’un des rares intellectuels de l’époque, avec George Orwell,  à critiquer vertement l’URSS et les ignobles procès qui s’y déroulaient, contrairement par exemple à la Ligue des Droits de l’Homme qui restera muette, pour ne pas désespérer Billancourt.

En réalité, les Nupes et autres organisations d’extrêmes-gauches, ne font que reprendre les mêmes techniques de leurs prédécesseurs léninistes et staliniens. Toujours cette constance dans l’histoire, qu’il faut impérativement connaître pour comprendre le présent. Comme l’explicitera courageusement l’Historien gallois de gauche Burnett Bolloten dans son livre magistral, La guerre d’Espagne-Révolution et contre-révolution (1934-1939) publié par les éditions Agone en 2014 : « Lorsque j’ai commencé à écrire sur la guerre civile et la révolution en 1936, en tant que correspondant britannique de l’United Press, j’étais très influencé par la propagande du parti communiste, de même que beaucoup d’autres journalistes qui soutenaient la République, et qu’il me fallut plusieurs années pour m’affranchir des désinformations et des mensonges qui encombraient ma pensée. »

Pendant combien de temps encore, notre droite molle et nos centristes amorphes, se mettront enfin à ouvrir les yeux sur la réalité politique et historique que je viens de décrire pour changer leur logiciel et se débarrasser du politiquement et historiquement correct ? C’est toute la question.

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samedi, 01 avril 2023

Des enclaves islamistes en France ? Allons donc, ne seriez-vous pas « islamophobe » ?

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Michel Festivi

On se rappelle la bonne ville de Lunel dans le haut-Hérault, qui avait vu une vingtaine de ses « habitants », partir faire le djihâd pour Daesch en Syrie au mitan des années 2010.

Selon une enquête que vient de publier le Figaro, le 30 mars 2023 : « le radicalisme islamique s’infiltre jusque dans les villages », dont Lunel justement.

Le Procureur de la République de Montpellier, le Préfet de l’Hérault, ont été saisis de faits de prosélytisme islamique avérés. Malgré l’interdiction de salles de cours dans une annexe de la mosquée par un arrêté municipal en novembre 2021, les forces de l’Ordre sur réquisition des autorités compétentes ont découvert que des endoctrinements islamistes persistaient sur des enfants, ce qui a été confirmé par une sous-commission départementale de sécurité.

Trois classes dédiées à l’apprentissage de la religion « et ce en toute illégalité » y perduraient.

Le Préfet vient de demander au Maire de : « procéder à la fermeture de toutes les salles d’enseignement coranique aménagées dans la structure. » L’aide aux devoirs s’était transformé en apprentissage de la haine.

Lunel serait-elle redevenue « Djihad City », comme le craignent les Lunellois qui aspiraient pourtant à tourner la page de cet islamisme échevelé. Car pour le Préfet : « il demeure à Lunel un foyer islamiste », et pour une fois, ce représentant de l’Etat dit clairement les choses et n’emploie pas la langue de bois si chère à son ministre de tutelle, monsieur Darmanin. Le Préfet annonce tout de go un : « régime d’apartheid genré à l’encontre des femmes ». Tiens, tiens, aurait-on lu à bon escient quelques sourates du coran place Beauvau ?

Le Représentant de l’Etat est sans équivoque : « l’accueil de mineurs dans certains lieux n’est pas anodin…. des associations délivrent un enseignement radical. Certains indices ne trompent pas. » On est satisfait que des hautes autorités s’en rendent enfin compte !

Des villes comme Gigean, Montagnac, ont vu aussi des associations islamistes être dissoutes, ou des salles de prières fermées pour avoir contrevenu à la loi sur la sécurité intérieure, à la lutte contre le terrorisme, rapporte le même article.

Sonia Backès Secrétaire d’Etat chargée de la Citoyenneté (j’avoue que son nom et sa fonction n’avaient totalement échappé), rappelle que 187 établissements ont été fermés provisoirement ou définitivement et que 8 millions d’Euros ont été redressés ou recouvrés. (Confer son entretien du 30 mars 2023 avec deux journalistes du Figaro) sous le titre dénué d’ambiguïté : « l’islam politique veut mettre la république à genoux ». Elle précise : « Notre adversaire est l’islam politique. Ce dernier n’a qu’un projet : l’établissement d’un régime théocratique ». Enfin une salutaire prise de conscience d’un phénomène qui se voyait comme le nez au milieu de la figure ?

Mais alors pourquoi agir si tard et si timidement ? Sonia Backès d’indiquer « nous avons des décennies de retard… on est passé d’une forme de déni… », car il fallait dit-elle « désinhiber l’administration », quel aveu explicite !

L’islamisme déjà avait gangréné et gangrène tous les rouages de l’Etat. Sur l’attitude islamo-gauchiste du maire de Grenoble, elle convient que : « on est là dans une communication d’une grande ville française qui reprend les poncifs de l’islam politique ». Que penser alors de la communication de nos autorités européennes, elles aussi totalement phagocytées par l’islam politique, et pourquoi notre Président ne monte-t-il pas au créneau à Bruxelles en dénonçant les campagnes de propagandes islamistes de Madame Von der Leyen ou de celles du Conseil de l’Europe ? La politique du « en même temps » sans doute ?

Car comme le relate avec justesse Laurence de Charette dans un éditorial du Figaro du 29 mars 2023 : « Séparatisme : La république est timorée ». Tous les islamo-gauchistes, les LFI, Nupes et autres entités de gauche ne voient dans la lutte salutaire contre l’islamisme ou l’islam politique que des manifestations de l’islamophobie, et ce pour récolter des voix. Ce vocable a été inventé justement par les tenants de l’islam politique, comme le sinistre Monsieur Plenel, ou encore en son temps par Tariq Ramadan, pour anesthésier les volontés de le contrecarrer.

Laurence de Charette l’exprime clairement : « Et tandis qu’à Sainte Soline, Rennes ou Paris sévissent, en marge des manifestations, des extrémistes qui ont trop souvent montré leur connivence intellectuelle et morale avec l’islamisme, on ne peut qu’espérer un véritable sursaut de clairvoyance et de fermeté ». Mais si notre Etat, notre gouvernement ne combattent pas fermement l’idéologie mortifère islamiste qui s’est emparée de nos institutions nationales et européennes, c’est voué à l’échec. Un sursaut vital est impératif.

Le combat est quotidien, tel celui d’élus de la droite tarnaise qui demandent au Préfet du Tarn l’interdiction d’un concert à Albi « du rappeur Médine » qui dans ses propos revendique le meurtre et l’assassinat « Crucifions les laïcards comme à Golgotha », « je hais les blancs… » etc… comme le rapporte Valeurs Actuelles le 30 mars. Imaginons un seul instant « un blanc » tenir les mêmes propos à l’égard de non-blancs ! Je rappelle que dans le coran, les sourates dites « médinoises » sont celles justement qui appellent au meurtre des mécréants, à la haine des juifs, des chrétiens et à l’infériorité consubstantielle des femmes.

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vendredi, 24 mars 2023

L’islamo gauchisme à fond toute, la conduite de Grenoble.

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Hôtel de ville de Grenoble

Michel Festivi

On connait les multiples campagnes pro-islamistes de la Commission européenne ou du Conseil de l’Europe en faveur du port du hijab notamment, que nos impôts financent. J’ai déjà évoqué l’ouvrage de Madame Florence Bergeaud-Blackler, chercheur au CNRS, Le Frérisme et ses réseaux, publié aux éditions Odile Jacob qui démonte par le menu les manœuvres insidieuses de ces organisations islamistes qui ont réussi à investir la plupart des institutions des instances européennes.

Elle déclarait notamment que des dizaines de millions d’euros étaient versés ainsi aux islamistes.

Le maire islamo-gauchiste de Grenoble récidive. Après avoir promu le port du burkini dans les piscines de sa ville, il vient avec les impôts de ses concitoyens (sa taxe foncière vient de faire un bond exponentiel) entreprendre une campagne d’affichage où l’on y visualise une femme portant le voile annoncer : « j’ai deux fois moins de chance d’obtenir un entretien d’embauche. »

Dans une tribune du 23 mars 2023 publiée dans le Figaro Vox, Naëm Bestandji, auteur d’un essai courageux, Le linceul du féminisme-Caresser l’islamisme dans le sens du voile, aux éditions Séramis, 2021, n’y va pas par quatre chemins en affirmant haut et fort et avec juste raison que : « Éric Piolle fait le jeu des islamistes ».

En effet, l’ONU a une fois de plus lancé à grand frais, une propagande faisant du 21 mars « la journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale ». La ville de Grenoble s’est donc infiltrée dans cette brèche et comme le soutien Naëm Bentandji : « Le Maire a décidé de l’instrumentaliser pour relayer le marketing de l’islamisme politique ».

Notre combattant contre l’islamisme ajoute que Monsieur Piolle a sans doute une : « vision sexiste et patriarcale des femmes… Le sexisme du voile étant l’outil patriarcal et politique de l’islamisme…il reprend toute la rhétorique des frères musulmans…(et) son alignement dans la communication de l’islamisme politique. »

Car comme il le souligne très justement : « Avoir « deux fois moins de chances d’obtenir un entretien d’embauche » n’est pas imputable aux employeurs mais témoigne de l’intransigeance et de l’incapacité psychologique à retirer le voile…. C’est la rhétorique d’inversion conceptualisée par l’islamisme pour servir la stratégie victimaire »

Car burkini ou voile même combat islamiste. Céline Pina, la valeureuse militante laïque le dit fort à propos : « Le burkini est un outil au service d’une idéologie qui refuse l’égalité aux femmes » Le Figaro Vox du 17 mai 2022, car complète-t-elle : « Céder à une idéologie qui impose à la femme de cacher son corps sous prétexte de son impureté est une atteinte grave aux droits humains. ».

On pourrait souligner comme Benjamin Sire que : « le voile n’est aujourd’hui…que la douce épée de subtils barbus voulant semer le chaos en profitant…. d’une gauche qui ne sait plus à quel saint se vouer pour exister. » dans une tribune du Figaro Vox du 22 février 2022.

Gageons que ce ne sera pas Edwy Plenel qui enfourchera sa monture pour pourfendre ces campagnes de propagandes islamistes, comme Eugénie Bastié le narre fort à propos dans son excellente chronique du 23 mars 2023 du Figaro Vox intitulée : « Edwy Plenel la vigilance aveugle d’un journaliste militant », qui appelle à une censure du débat public, toujours et encore au seul profit de l’islamo gauchisme.

 

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jeudi, 16 mars 2023

La culture judéo chrétienne attaquée et vilipendée de toute part, l’islamisme adulé.

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Michel Festivi 

Une soi-disant « féministe », porte-parole d’une mouvance extrémiste « osez le féminisme », a pu affirmer sans honte aucune, que la culture judéo-chrétienne était responsable directement des « féminicides » que la France et les pays occidentaux subissent sur leur sol. (BFMTV du 4 mars dernier- propos repris en commentaires critiques dans un article du Figaro le 5 mars 2023-). Bien sûr la « journaliste » de BFMTV qui l’interrogeait lui a laissé tranquillement asséner ses énormes contre-vérités sans réagir.

Or, le même article du Figaro rappelle fort à propos une étude de l’ONU de 2017. Ces délires anti-occidentaux sont totalement aberrants puisqu’en matière de « féminicide » l’Asie vient en première position avec 20 000 victimes, puis l’Afrique avec 19 000 victimes, le continent américain suit avec 8000 victimes, l’Europe : 3000 victimes, soit 7 fois moins que l’Afrique et l’Asie réunies.

Mais si l’on rapporte les proportions, soit le taux d’homicides conjugaux et familiaux pour 100 000 victimes, l’Afrique est très largement première avec le taux de 3,1 victimes /100 000, alors que l’Europe n’arrive qu’en toute dernière position avec 0,7 victimes/100 000. Le Figaro de conclure très justement : « L’Europe est quant à elle le continent où le risque est le plus faible. » Les chiffres sont sans appel effectivement.

Mais notre féministe patentée n’a bien sûr pas évoqué sur BFMTV, les violences sanglantes que subissent les femmes iraniennes actuellement, ni les très nombreuses sourates et nombreux versets qui rabaissent et humilient les femmes dans le coran. Circulez, il n’y a rien à voir, seule l’Europe est toujours et absolument coupable.

Pourtant, chaque jour une Eglise ou un site catholique est profané en France, sans que cela n’attire le moindre commentaire public officiel, alors que le tag d’une mosquée est une information qui passe en boucle sur toutes les chaines de radios et de télévisions.

A Nantes, tout dernièrement, deux religieuses de l’Eglise Sainte Croix en plein cœur de la cité, ont décidé de quitter leur affectation car elles étaient en permanence menacées, harcelées et subissaient de multiples violences. Silence total de nos autorités publiques. Comme le rappelle Marc Eynaud auteur de Qui en veut aux Catholiques ? aux éditions Artège, : « Au bout de combien de prêtres assassinés, de religieuses agressées et d’Eglises profanées allons-nous prendre conscience qu’il ne s’agit, non pas d’actes hostiles à la religion au sens vague ni d’une interprétation dévoyée de la laïcité, mais bel et bien d’une attaque en règle contre le Catholicisme pour ce qu’il est mais parce qu’il dit encore ce que nous avons été, ce que nous sommes et ce que nous voulons continuer d’être. » Cf entretien du FigaroVox du 5 mars 2023, sous le titre : « Départ des Religieuses de Nantes :  Il s’agit bien d’une attaque en règle contre le Catholicisme. »

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mercredi, 22 février 2023

Iran : Le Régime islamiste peut-il tomber ?

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Michel Festivi 

Depuis la mort tragique de Mahsa Amini, en septembre dernier à Téhéran, jeune Kurde iranienne de 22 ans, brutalisée dans un commissariat, par la police des mœurs pour « ne pas avoir respecté le code vestimentaire imposé aux femmes », et l’ensemble des manifestations qui s’en sont suivies, beaucoup d’analystes posent la question de savoir si l’Iran serait susceptible d’en finir avec la république islamique des mollahs, ce qui aurait des conséquences géopolitiques considérables.

Si les grandes manifestations se raréfient, et on peut le comprendre, compte tenu de la répression massive qu’elles entrainent, beaucoup de femmes néanmoins accompagnées d’hommes, et avec un courage remarquable, compte tenu des risques qu’elles (qu’ils) encourent, continuent de défier le pouvoir autocrate religieux et beaucoup d’iraniennes osent sortir sans le voile règlementaire. Cf l’entretien de Mahnaz Shirali le 16 février 2023 au Figaro.

C’est ainsi par exemple, que tout dernièrement, une iranienne, qui avait vu sa candidature au conseil d’administration des ingénieurs de construction de Téhéran rejetée, a quitté la salle en jetant à terre de colère son voile, sous les applaudissements de l’assemblée, car elle soutenait ne pas être pour le port du voile obligatoire. Les autorités ont annoncé qu’elle sera poursuivie « et qu’une action en justice a été déposée pour insulte au hijab » la courte vidéo sur YouTube faisant des millions de vues.

Car la loi iranienne islamique impose que les femmes âgées de plus de 9 ans, recouvrent leur tête et leur cou d’un voile cachant les cheveux. Et les sanctions sont extrêmement sévères. Cette loi et la police des mœurs ont été créés dès mars 1979, dès l’installation de la république islamique.

Autre exemple, Sara Khadem, joueuse d’échecs iranienne qui avait comparu tête nue au Championnat du monde d’échecs de parties rapides au Kazakhstan en fin d’année dernière, s’est exilée en Espagne pour échapper aux foudres des ayatollahs, avec son mari et son jeune fils. Pourtant elle avait une vie aisée, et de par ses activités, elle pouvait voyager dans le monde entier.

Même la fille d’un ancien président du pays, Faezeh Rafsanjani accusée « de propagande contre la république islamique », pour avoir soutenu les manifestations des femmes a été écrouée, alors qu’elle pensait que peut-être, compte tenu de sa filiation, elle aurait pu être épargnée.

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jeudi, 09 février 2023

Les jeux olympiques de Paris admettront-ils le hijab (séparation) ?

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Michel Festivi

Comme le relate la militante anti-islamiste Fatiha Agag-Boudjahlat, début janvier, une joueuse de basket a été exclue d’une compétition par sa fédération dans le Nord de la France, car elle refusait de retirer son hijab (Figarox Vox du 7 février 2023). En effet, les règles de la FFBB interdisent tous couvre-chefs et tous accessoires comme des bijoux. Elle aurait d’ailleurs déclaré à son entraîneur qu’elle ne pouvait pas le retirer.  

Et Fatiha Agag-Boudjahlat de se féliciter de la décision de la fédération : « Nous pouvons en tant que Français, féministes, et en tant que femmes, que nous en réjouir ». Je l’écris souvent, certains hommes, certaines femmes qui vivent ou ont vécu dans des pays où l’islam est religion d’état et ou n’existe aucune séparation entre le domaine civil et religieux, sont à la pointe du combat pour les libertés des femmes, contrairement à nos « féministes » de chez nous, bien souvent issues de la gauche radicale.

Fatiha Agag-Boudjahlat a écrit de nombreux ouvrages, dont l’un d’eux mériterait d’être lu dans nos écoles, Combattre le voilement, en 2019 aux éditions du Cerf.

Fatiha Agag-Boudjahlat, en parallèle, dénonce dans cet article, l’inconséquence des instances sportives internationales qui elles ont cédé au totalitarisme islamiste « qui oppriment les femmes et les minorités ». Très judicieusement, elle relève que l’Iran par exemple : « ne défend pas la pratique du sport féminin…il défend une pratique rigoriste de l’islam faisant de la femme un organe génital total qu’il faut recouvrir. » J’ai déjà cité le verset 22 de la sourate 2 : « Vos femmes sont pour vous un champ de labour… ».

Elle assimile le code noir d’antan aux règles appliquées aux femmes dans la plupart des pays ou le coran est la loi civile et pénale, en tout ou en partie, et ils sont très nombreux. En effet, lire le coran c’est s’apercevoir par sa simple lecture, que bons nombres de sourates et de versets ne sont que l’exaltation de la ségrégation entre les croyants et « les infidèles » ou « les mécréants » ; entre les femmes et les hommes, par plusieurs de ses sourates, des dizaines, et de plus, le coran légitime totalement l’esclavage, qu’il permet. Cf le livre de Malek Chebel « l’Esclavage en terre d’islam » aux éditions Fayard en 2007, qui cite 27 sourates du coran qui légitiment l’esclavage en pages 297 et suivantes. Cf aussi le site Médiapart et sa tribune du 20 août 2013 : « les versets du coran encourageant l’esclavage des non-musulmans par les musulmans », citant des dizaines de sourates allant en ce sens, en relatant le livre de Tidiane N’Diaye, le Génocide voilée, Gallimard 2008.

Car nous enseigne Fatiha Agag-Boudjahat, « le hijab est un signe religieux et politique. Qu’il soit porté librement en France, sur un terrain de sport, ne change pas son sens ». Dans un précédent article j’avais cité les sourates du coran qui imposent aux croyantes de se couvrir d’un voile, et je rappelle que le coran est la parole incréée de dieu, susceptible d’aucune altération ni modification. « Et dis aux croyantes de baisser également leur regard et de préserver leur sexe ; qu’elles dissimulent leurs charmes…de ne montrer de leurs atours que ce qui en parait et qu’elles rabattent leur voile sur leurs poitrines, afin de ne dévoiler leurs charmes qu’à leurs seuls époux, ou en présence de leurs fils, des fils de leurs époux, de leurs frères et des fils de leurs frères ou de leurs sœurs, de leurs amies et de leurs esclaves ou encore des domestiques mâles qui ne sont pas libidineux (les eunuques), ou de jeunes garçons qui ne connaissent rien du sexe féminin. » S 24, V 31.

Fatiha Agag-Boudjahat, avec d’autres comme Annie Sugier, Elizabeth Badinter, demandent que la Charte Olympique soit appliquée au J.O de Paris, car elle proscrit le port de signes religieux ou politiques. Les Iraniennes qui se font emprisonner ou abattre en Iran, se battent clairement contre le port du voile, devenu le symbole de la tyrannie des Ayatollahs.

La Maire de Paris, Madame Hidalgo, se joindra-t-elle à cette demande pressente de faire en sorte que l’on ne puisse voir aucun hijab sur les terrains des compétitions olympiques parisiennes en 2024 ?

Je lui rappelle, si elle avait la mémoire qui flanche, qu’elle avait accueilli en grande pompe à Paris il y a quelques années, Taslima Nasreen, gynécologue, condamnée à mort dans son pays au Bangladesh pour tout simplement avoir critiqué l’islam, et qui avait déclaré à l’Université de Paris-Diderot le 30 novembre 2011 : « le droit de la famille est fondé sur la religion, et comme la religion officielle est l’islam, les intégristes prônent l’application de ce qui est écrit dans le coran. »

Les règles de la FFF (article 1er), comme celles de la charte olympique (article 50.2) interdisent toute propagande religieuse ou politique. Comme l’indique également Naïm Bestandji, auteur du linceul du féminisme (aux éditions Séramis) : « l’hidjab ne permet pas aux filles d’accéder au sport. C’est l’inverse, le sport est conditionné pour ces jeunes femmes si elles sont couvertes. C’est un vêtement sexiste et patriarcal, le voile n’est pas neutre, c’est un message prosélyte par définition qui est envoyé, il y a une ignorance phénoménale sur ce qui est l’islamisme, car en arabe hijab signifie séparation, traduit en arabe, les hidjadeuses deviennent les séparatistes ». In le FigaroVox. Autrement dit comme le souligne Fatihat Agag-Boudjahlat : « le voile même choisi librement, reste un outil de ségrégation. »

Dans un entretien sur son dernier livre, Sur l’Islam, aux éditions de la Cité, le philosophe, membre de l’Institut, Rémi Brague rappelle que : « Pour la tradition juridique européenne, les lois se fondent sur la raison humaine, certes éclairée par la conscience, que les croyants considèrent comme la voix de Dieu. Pour l’Islam, le seul législateur légitime est Dieu, tel qu’il parle dans Son Livre », et surtout il insiste sur un point capital qui fait du coran l’antithèse absolue de la Bible ou des Évangiles : « l’islam considère que le coran a été dicté par dieu, par l’intermédiaire d’un ange au prophète qui l’a restitué sans y apporter quelque ajout et sans en retrancher quoique ce soit. Ce sont là deux faces d’un seul et même fait. » In le FigaroVox du 7 février 2023 entretien avec Alexandre Devecchio.

En tout cas gageons que d’ici les jeux olympiques de Paris, les associations islamistes, aidées en cela par nos islamo-gauchistes, vont mener de nouveau un combat prosélyte pour faire avaliser le port du hijab (séparation) par les sportives musulmanes ou des pays musulmans. Y résister, sera un enjeu civilisationnel de toute première importance.

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jeudi, 02 février 2023

Arméniens, Assyro-Chaldéens, Vendéens, même combat ?

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Michel Festivi

Il y a plus de vingt ans, le parlement français, au grand dam du Sultan Erdogan, avait reconnu le génocide arménien, et ce n’était que justice ! On ne peut que regretter que cette reconnaissance légitime, n’ait pas été suivie de faits concrets, loin s’en faut, dans la défense de l’Arménie en proie à la volonté Azérie de la détruire. Très peu de pays ont apporté leur aide à cette très ancienne enclave chrétienne (qui existe depuis l’an 311) dans le Caucase, enserrée dans un océan islamiste, qui n’a qu’une idée en tête la faire disparaître, sans que cela n’émeuve beaucoup nos européistes mondialisés. La papauté a été aussi d’une discrétion de violette au regard du calvaire d’Erevan, et de l’enclave du Haut-Karabakh, pourtant le Pape François n’hésite pas à élever la voix dans la défense des migrants illégaux.

L’on comprend mieux alors, que le minuscule état d’Israël n’ait pas d’autres options que celles qu’il adopte actuellement, pour survivre, lui aussi encerclé par des ennemis sunnites ou chiites qui veulent l’anéantir.

Le peuple arménien a subi l’un des pires cataclysmes de son histoire récente, par une volonté affirmée des Ottomans, de le réduire en poussière, parce que chrétien, et ce à l’égal de la Shoah.

Mais les arméniens ne furent pas les seuls à subir les foudres des volontés islamistes de faire disparaître des chrétiens partout où ils se trouvaient en Orient ou en Asie. Les Assyro-Chaldéens ont subi un sort identique.

Justement, le Sénat français doit prochainement débattre d’une proposition de loi déposée par Bruneau Retailleau et Valérie Boyer, proposition signée par 70 Sénateurs, pour la reconnaissance de ce génocide. Un homme est à la pointe de ce combat, c’est Joseph Yacoub, professeur honoraire de sciences politiques à l’Université Catholique de Lyon et auteur de nombreux ouvrages sur ce sujet.

Car sous l’Empire Ottoman, de 1915 à 1918, un autre génocide s’est produit, celui des Assyro-Chaldéens, et « plus de la moitié d’une population estimée à 500 000 personnes fut martyrisée ». Comme le relève Joseph Yacoub dans une tribune du FigaroVox du 24 janvier 2023, « ce fut une politique d’élimination concertée et planifiée, appuyée par une abondante documentation en plusieurs langues. »

Cette proposition de loi, proposition de résolution en vertu de l’article 34-1 de notre constitution, invite le gouvernement français à reconnaître officiellement cette extermination de plus de 250 000 personnes par le gouvernement Jeunes-Turcs de l’époque, comme génocide. Cette loi, si elle était votée, ferait également du 24 avril la date commune de la commémoration des génocides arméniens et assyro-chaldéens.

Gageons que les autorités turques devenues totalement islamisées, et tous les islamo-gauchistes de nos assemblées vont monter au créneau pour s’opposer à cette proposition.

Car Erdogan, qui a transformé unilatéralement la lumineuse Cathédrale Sainte Sophie en mosquée, avait déclaré : « nos mosquées sont nos casernes, les coupoles nos casques, les minarets nos baïonnettes et les croyants nos soldats », reprenant ainsi un poème turc.

Pourtant en 1934, Mustafa Kemal avait fait de Sainte Sophie « un musée offert à l’humanité ».

Selon Jacques Benoist-Méchin, le Père de la Turquie Moderne aurait déclaré : « Depuis plus de 500 ans, les règles et les théories d’un vieux Sheikh arabe, et les interprétations abusives de générations de prêtres crasseux et ignares ont fixé, en Turquie, tous les détails de la loi civile et criminelle. Elles ont réglé la forme de la constitution, les moindres faits et gestes de la vie de chaque citoyen, sa nourriture, ses heures de veille et de sommeil, la coupe de ses vêtements, ce qu’il apprend à l’école, ses coutumes, ses habitudes et jusqu’à ses pensées les plus intimes. L’islam, cette théologie absurde d’un bédouin immoral, est un cadavre putréfié qui empoisonne nos vies. » In « Mustafa Kemal ou la mort d’un empire » de Jacques Benoist-Méchin.

Mais l’on sait qu’Erdogan a mis à bas toute la construction laïque de la Turquie, que Kemal Atatürk et ses successeurs avaient élaborée vaillamment depuis 1923, en interdisant le port du fez et du voile, en adoptant l’alphabet latin, en promouvant la scolarisation des femmes, et en reléguant hors de l’espace public les mollahs de toutes espèces, faisant de l’Armée turque la gardienne de cette laïcité.

Car ces génocides ont bien pour fondement des sourates du coran, qui très clairement, édictent l’anéantissement de tous ceux qui n’ont pas rejoint l’islam. « Lorsque les mois sacrés seront expirés, tuez tous les infidèles partout où vous les trouverez… » S 3, V 32. Ou encore : « Certes ceux qui ne croient pas à nos versets nous les brûlerons bientôt dans le feu. Chaque fois que leurs peaux auront été consumées, nous leur donneront d’autres peaux en échange afin qu’ils goûtent au châtiment. Allah est certes puissant et sage. » S4, V 55-56.

Claude Sicard un spécialiste des textes coraniques explique cette logique islamique : « Mahomet ayant révélé à ses disciples que les chrétiens sont totalement dans l’erreur : Jésus n’est pas le fils de Dieu, il n’est pas mort sur la Croix, et le concept de Trinité relève du polythéisme. Les chrétiens encore qualifiés de « gens du livre » seront admis dans la société… mais on les traitera en citoyen de second rang, et on leur appliquera une fiscalité spécifique particulièrement dissuasive. » in le FigaroVox du 21 janvier 2016. Sachant qu’aujourd’hui en Turquie, il ne reste qu’environ 1% de chrétiens, contre plus de 40% en 1914.

Mais alors, pourquoi en titre, évoquer le « génocide Vendéen » ? Parce que l’actualité se télescope. Dans son article du 30 janvier dernier sur le site Eurolibertés, Philippe Randa nous a magistralement rendu compte de la « folie » furieuse qui s’est emparée des médias de gauche et des pseudo intellectuels ou journalistes de gauche qui n’ont pas eu de mots assez ineptes à la suite de la sortie en salle du film « Vaincre ou Mourir », pour le dézinguer, film qui relate un épisode des guerres de Vendée et des exploits de l’un de ses chefs emblématiques, François-Athanase de Charette. Il faut absolument aller voir ce film produit par Le Puy du Fou. Philippe de Villiers vient d’ailleurs de demander officiellement au Président Macron de « reconnaître le génocide Vendéen ».

Or Soljenitsyne, qui était venu en Vendée il y a plusieurs années, avait fait une analyse des plus pertinente sur la ressemblance entre les révoltes paysannes vendéenne et les révoltes paysannes russes contre les bolchéviques : « Pour moi, la Vendée est un symbole important : c’est l’analogie exacte de nos deux grandes révoltes contre les révolutionnaires et contre les bolchéviks ». Et il a mis en parallèle, l’insurrection paysanne russe de la région de Tambov en 1920/1921 qui eut pour leader Alexandre Antonov, révolte qui fut matée dans le sang, comme en Vendée.

Dans son fameux discours des Lucs, Soljenitsyne approfondira cela : « De nombreux procédés cruels de la Révolution française ont été docilement réappliqués sur le corps de la Russie par les communistes léniniens et par les socialistes internationalistes ; seuls leur degré d’organisation et leur caractère systématique ont largement dépassé ceux des Jacobins. » On le sait, et les travaux de Stéphane Courtois l’ont largement démontré (Exemple : « Lénine l’inventeur du totalitarisme » publié en 2017), Vladimir Ilitch Oulianov avait les yeux de Chimène pour les plus mortifères des révolutionnaires français comme le sinistre Robespierre, et il s’est inspiré de la « terreur révolutionnaire » française pour asseoir son pouvoir totalitaire.

Car en matière de génocide, tout se tient. Raphaël Lemkin, professeur de droit américain d’origine juive polonaise a été le premier à définir juridiquement ce phénomène, en étudiant justement les exterminations des Arméniens, des Assyro-Chaldéens, les massacres d’Assyriens en 1933 en Irak, puis, les crimes contre l’humanité perpétrés par les nazis contre les juifs et les tziganes.

Gracchus Babeuf, qui fut un révolutionnaire patenté, écrira en 1794 en plein massacre vendéen, un ouvrage : « Du système de dépopulation ou la vie et les crimes de Carrier », il nomme l’ensemble de ces crimes, commis par Carrier à Nantes, sous les ordres du Comité de Salut Public, comme étant un populicide. Cela sera repris tout dernièrement en France par l’excellent ouvrage de Jacques Villemain, diplomate et juriste, ayant travaillé à la Cour internationale de Justice à La Haye « Vendée 1793-1794 : Crime de guerre ? Crime contre l’humanité ? Génocide ? Une étude juridique » Edition du Cerf, où il démontre que si les massacres vendéens avaient eu lieu « aujourd’hui », le droit pénal international les qualifierait de « génocide », n’en déplaise à l’université française qui une fois de plus s’est couchée devant les totalitarismes communistes ou islamistes, mais on n’y est habitué.

 Sauf à relever ceux qui ont sauvé l’honneur de la pensée française, comme Reynal Secher, docteur d’Etat en Histoire et sa « La Vendée-Vengé, le génocide franco-français » publié en 1985, qui fut approuvé ardemment par notamment, Pierre Chaunu, Jean Tulard, Emmanuel Le Roy Ladurie, Stéphane Courtois, susnommé, qui avait relevé que Lénine a comparé « Les cosaques à la Vendée pendant la Révolution française et les a soumis avec plaisir à un programme que Gracchus Babeuf, l’inventeur du communisme moderne, a qualifié en 1795 de populicide ».

En 2012, Reynald Secher, après avoir retrouvé aux Archives nationales de nouveaux documents inédits, démontra, que ce génocide Vendéen avait été conçu, voté et mis en œuvre par le Comité de salut public (Vendée : « Du génocide au mémoricide » Editions du Cerf.)

Reynald Secher fut également soutenu directement ou indirectement par l’ancien rédacteur allemand de Die Zeit Michael Naumann, qui déclara le 28 janvier 2000 à Stockholm, lors d’un congrès officiel où il représentait son pays : « Le terme populicide a été inventé par Gracchus Babeuf en 1795 qui décrivait l’extermination de 117 000 fermiers de Vendée » ; par l’écrivain Michel Ragon, qui cite dans son livre : 1793 l’insurrection vendéenne et les malentendus de la liberté publié en 1992, l’envoyé du Comité de Salut Public le dénommé Francastel qui avait fait afficher à Angers la proclamation suivante : « La Vendée sera dépeuplée… Mes frères que la terreur ne cesse d’être à l’ordre du jour et tout ira bien, salut et fraternité », ou encore Carrier le massacreur de Nantes le 12 décembre 1793 : « il entre dans mes projets…d’en exterminer tous les habitants… ».

De nombreux députés ont également proposé au vote de l’Assemblée nationale, plusieurs propositions de lois pour faire reconnaître ce génocide vendéen. Il faut lire l’exposé des motifs de celle soumise le 16 janvier 2013, relative à la reconnaissance du génocide vendéen et signée par des hommes et des femmes aussi divers que Alain Marleix, aujourd’hui Président du Groupe Les Républicains, Marion Maréchal, Lionel Luca, Véronique Besse, Jacques Bompard, Yannik Moreau etc. Tout y est magistralement résumé, comme dans celle déposée en 2008 par de très nombreux députés dont Hervé de Charette, ou en 2018 par Mesdames les députés Emmanuelle Ménard et Marie-France Lorho.

Car quelque que soit l’idéologie, religieuse ou politique ou les deux, lorsque le totalitarisme affleure, le génocide n’est malheureusement jamais loin.

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mercredi, 25 janvier 2023

L’Islam peut-il être tolérant ? Le mythe de l’islam des lumières.

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Michel Festivi

Le 20 janvier dernier, le Figaro Vox a publié un entretien des plus passionnants entre Maître Richard Malka, l’avocat bien connu de Charlie Hebdo et Rémi Brague, philosophe, historien, spécialiste de la philosophie médiévale arabe et juive, professeur d’université et membre de l’Institut de France. Ce débat faisait suite à la publication de leurs livres respectifs : Traité sur l’intolérance de Richard Malka, Sur l’islam de Rémi Brague.

Le thème du dialogue : « l’islam peut-il être tolérant ? », mais poser cette question semble déjà donner une indication. Bien à propos, Richard Malka relève tout d’abord que selon Salman Rushdie : « l’islamophobie est une arme de censure pour que les aveugles le restent, pour empêcher toute critique de l’intégrisme, du fanatisme, de l’islamisme, des Frères musulmans… C’est une arme de l’idéologie victimaire pour culpabiliser l’autre en permanence et le faire taire. »

On pourrait en écho à ces propos judicieux, reprendre les thèses de Pierre André Taguief dans son essai remarquable : « Liaisons dangereuses : islamo-nazisme, islamo-gauchisme » paru chez Herman éditeur en 2021, dans lequel il démontrait que tant le nazisme que le communisme ou le gauchisme avaient toujours eu pour l’islam les yeux de Chimène. Notamment la non séparation du politique et du religieux impressionnait favorablement Hitler qui avait recueilli à Berlin en 1941, le grand Mufti de Jérusalem, Amin El Husseini, qui put ainsi multiplier ses déclarations antisémites des plus infâmes. Il disséquait également l’attrait dangereux des nouveaux gauchistes pour l’islamisme, essentiellement d’ailleurs pour des raisons électorales, se prêtant à toutes les bassesses liberticides. Il rappelait aussi le concubinage avec des hauts et des bas des communistes et des islamistes dès la création de l’Union soviétique, et jusqu’à sa chute.

Il faut aussi lire le livre d’un historien anglo-saxon, David Motadel publié en 2019 aux éditions La découverte : « Les musulmans et la machine de guerre nazie », qui développe factuellement l’organisation de brigades musulmanes d’importance, notamment bosniaques au service du 3e Reich, évènement peu rappelé.

Mais le point central de l’échange entre notre avocat et notre philosophe, se focalise sur la question suivante : un islam des lumières peut-il exister ? Là aussi, poser la question c’est relever à l’évidence une grande difficulté.

Pour Richard Malka, c’est oui, du moins c’est ce qu’il espère, mais y croit-il lui-même ? Pour Rémi Brague, avec toutes les nuances d’un philosophe, il n’y croit pas du tout.

Richard Malka reprend les propos d’Abdelwahab Meddeb qui affirmait que l’islamisme était le cancer de l’islam et il revient sur l’antienne trop souvent rabâchée qu’il y aurait eu en islam deux visions, l’une plaçant la liberté de l’homme et la raison au centre de la religion, l’autre, un islam qui refuserait l’interprétation des textes. En vérité, ce regard illusoire n’existe que dans les cerveaux d’occidentaux qui essaient de se persuader de la chose au nom d’un humanisme dévoyé. D’ailleurs Richard Malka revient sur la volonté d’une infime minorité musulmane qui aurait voulu séparer dans le coran les sourates médinoises, sourates guerrières, pour les retirer des sourates mecquoises, sourates religieuses, pour les conserver, sauf qu’il est bien obligé de reconnaître que ces intellectuels ont été totalement rejetés voire trucidés comme Taha au Soudan dans les années 1980, qui a été pendu pour avoir soutenu cette thèse, et bien d’autres encore qui ont été passés par le fil de l’épée.

Rémi Brague est beaucoup plus circonspect. Il rappelle opportunément qu’Averroès avait écrit : « il faut tuer les hérétiques » dans un traité de philosophie justement. Il revient sur l’érudit Ibn Arabi qui insistait dans ses consultations juridiques aux Califes, qu’il fallait appliquer très strictement les règles du coran : « qui ont explicitement pour but de maintenir les communautés non musulmanes dans une sorte d’humiliation permanente ». Pourtant Ibn Arabi est parfois considéré comme un penseur éclairé !

En cela, Rémi Brague semble refuser une distinction nette entre islam et islamisme, il évoque plus une différence de degré que de nature et a cette image évocatrice : « L’islamisme est un islam impatient, et l’islam un islamisme patient ». Il rejoint Zined El Rhazoui qui avait dit : « L’islamisme est une idéologie impérialiste, elle a intrinsèquement vocation à se répandre car le prosélytisme est un devoir en islam, y compris sous sa forme la plus belliqueuse. »

On sent à la lecture de cet entretien, que Richard Malka tente par tous les moyens de s’auto- persuader mais qu’au fond il n’y croit pas vraiment à son islam des lumières. Il cite toujours et encore le début du fameux verset « Nulle contrainte en religion », que nous servent ad nauseam les Frères Musulmans, ou les idiots utiles de l’islam, pour nous persuader de la tolérance islamique.

Or personne ne cite ce verset en entier, pas plus Richard Malka d’ailleurs, citons-le : « Point de contrainte en religion ! Désormais la vérité est distincte de l’égarement. Quiconque renie les faux dieux et ajoute foi en Dieu se saisit d’une corde indéfectible qui ne saurait être tranchée. Et Dieu entend et sait tout. » S 2, V 256. Bien au contraire, ce verset indique clairement que celui qui devient musulman, ne peut plus s’en extraire, c’est donc très exactement le contraire d’une prétendue liberté religieuse, l’apostasie étant en droit musulman l’un des crimes les plus graves puni invariablement de la peine de mort.

Doit-on rappeler que dans les pays musulmans, même ceux considérés comme « modérés », le Maroc par exemple, la critique de la religion musulmane est impossible et punie sévèrement par la loi pénale.

Mais de plus, si l’on se réfère au verset suivant, le 257, on y lit : « Dieu est le protecteur de ceux qui ont la foi : il les fait passer de l’ombre à la lumière. Les mécréants quant à eux ont les démons pour protecteurs qui les font passer de la lumière aux ténèbres. Voilà les gens du Feu, où ils demeurent éternellement ». Exit toute idée de liberté religieuse.

Car dans le coran « ceux qui ont la foi » sont uniquement les musulmans, les autres sont « les mécréants » dont notamment les juifs et les chrétiens.  Le coran rappelle à l’infini que : « Il n’y a aucun autre dieu en plus de Lui, le Vivant, l’Eternel… » Verset 255. Les observateurs attentifs remarqueront que le fameux verset 256, est entouré de versets, le 255 et le 257 qui affirment haut et fort la réalité du seul dieu des musulmans, à l’exclusion de tout autre.

Qui plus est ce verset 256, fait partie des versets dit « abrogés », car le coran applique aussi la théorie de l’abrogation. Le Livre contient plusieurs versets sur l’abrogation comme la sourate 2, verset 106 : « Si nous abrogeons un verset quelconque ou que Nous le fassions oublier, Nous en apportons un meilleur ou semblable. Ne sais-tu pas que Dieu est omnipotent ? ». Le verset 256 « Nulle contrainte en religion… » est considéré par la plupart des islamologues comme ayant été abrogé par le verset 16 de la sourate 48 (la victoire) : « Dis aux bédoins qui ont fait défection : Vous serez appelé à combattre un peuple d’une valeur indomptable. Soit vous les combattez, soit ils se soumettront à l’islam.  Si vous obéissez Dieu vous accordera une belle rétribution, mais si vous vous dérobez, comme vous l’avez déjà fait dans le passé, il vous infligera un châtiment douloureux. »

Ainsi, on peut aisément résumer cette désinformation habituelle sur la prétendue liberté religieuse du coran : Le verset 256 ne fixe aucune liberté religieuse bien au contraire et les spécialistes nous enseignent qu’il a en réalité été abrogé, et de toute façon, les versets qui précèdent et suivent appellent explicitement à la lutte implacable contre les mécréants.

Comme en écho et dans un article remarquable aussi du 20 janvier, Judith Waintraub, journaliste au Figaro revient sur l’entrisme des Frères Musulmans en présentant le livre de l’anthropologue Florence Bergeaud-Blackler : « Le Frérisme et ses réseaux, l’enquête » publié aux éditions Odile Jacob avec une préface de Gilles Kepel. Cette secte venue d’Egypte, qui a fait des institutions européennes sa base avancée, on la retrouve au moment de la décapitation de Samuel Paty, au côté des manifestations proburkini, au soutien de la revendication du port de l’abaya des collégiennes et lycéennes, au soutien des manifestations contre « l’islamophobie » si chère à notre extrême-gauche française etc…Ce sont les Frères Musulmans qui ont été à l’origine de « l’affaire du foulard » à Creil en 1989 en mettant en exergue des collégiennes qu’ils manipulaient. Pendant des décennies, des médias complices ont porté aux nues Tariq Ramadan qui répandait leur propagande.

Judith Waintraub résume parfaitement ce que se refusent de voir nos élites mondialisées, nos gouvernements incapables et aveugles, et la plupart de nos hommes et femmes politiques ou intellectuels ignares : « L’immense mérite de l’enquête que publie Florence Bergeaud-Blackler est de montrer que ces évènements sans lien tangible les uns avec les autres servent un même objectif : soumettre l’Europe aux normes du fondamentalisme islamique, par la terreur, la pression ou la persuasion. Comme son précédent ouvrage, Le Marché Halal ou l’Invention d’une tradition, le nouveau livre de cette chargée de recherche au CNRS éclaire dans sa totalité un tableau dont l’actualité quotidienne ne révèle que les détails les plus saillants. »

Mais pour cela, encore faut-il connaitre les textes et savoir précisément de quoi l’on parle. En son temps, en évoquant le nazisme qu’il combattait, le Maréchal Lyautey avait exigé que ses officiers aient lu Mein Kampf, et il l’avait fait traduire. Pour combattre une idéologie totalitaire, il faut lire ses textes.

07:51 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |