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vendredi, 29 septembre 2023

Le destin de l’Espagne, dans les mains du Roi Felipe VI

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Michel Festivi  

Comme je l’appréhendais et l’indiquais dans ma précédente chronique, le deuxième tour de la tentative d’investiture d’Alberto Nuñez Feijoo, Président du Parti Populaire, soutenu par Vox et quelques députés régionalistes de droite, s’est soldé par un nouvel échec.

Ce deuxième scrutin qui ne requérait que la majorité relative, a connu le même score que le précédent, 172 voix pour le bloc des droites, contre 178 voix pour la gauche, l’extrême gauche, les séparatistes catalans et basques et les indépendantistes de Catalogne (Junts : 7 députés). (Le regroupement « Frankenstein » selon l’analyse d’un commentateur espagnol avisé).

Désormais, le Roi va reprendre ses consultations avec les représentants de tous les partis ayant un groupe aux Cortès, pour désigner éventuellement un autre prétendant, qui ne pourrait être que Pedro Sanchez, le leader du PSOE, si tant est que le Roi fasse une désignation.

Si les chefs des groupes ERC, Bildu et Junts refusent, comme ils l’ont déjà fait, de se rendre chez le Roi, on pourrait conserver l’espoir, que ce dernier, dans un accès de courage politique décide de ne plus désigner personne, ce qui provoquerait de nouvelles élections, après la trêve des confiseurs.

Si par malheur pour l’Espagne, le Roi désignait Pedro Sanchez comme candidat à l’investiture, il dispose s’il fait le plein, de 178 voix, soit 2 de plus que la majorité absolue. Mais cela suppose qu’il promette à Junts, le parti de Carlos Puigdemont, actuellement réfugié en Belgique, car condamné pour forfaiture, une loi d’amnistie et un futur referendum sur l’indépendance de la Catalogne.

Ce jour, juste avant ce vote, l’Association des Procureurs espagnols a demandé à Bruxelles, de faire en sorte que l’Espagne soit condamnée et privée de fonds européens, si cette amnistie était promise et organisée. A juste titre, cette Association a sollicité que les institutions européennes prennent les mêmes mesures contre l’Espagne, que celles prises contre la Hongrie ou la Pologne.

Mais on sait que Madame Von Der Leyen, abhorre les gouvernements de droite, surtout s’ils sont souverainistes, mais adule les gouvernements de gauche. Les deux poids, deux mesures étant la règle de l’Union.

Pour l’instant, Pedro Sanchez cache son jeu et ses intentions, et s’est bien gardé d’intervenir dans les débats aux Cortès, laissant ses seconds couteaux le faire à sa place, et ce pour ne pas se découvrir.

Très justement, Santiago Abascal, le patron des 33 députés de Vox, a attaqué Sanchez de front en lui assénant « qu’il était le président le plus corrompu de l’histoire de l’Espagne », ce qui n’est que la triste réalité, puisqu’il a fait amnistier en totalité ou en partie, tous les barons socialistes qui avaient été condamnés à de la prison ferme par la Justice pour prévarications.

Pedro Sanchez s’était au demeurant bien gardé d’insérer dans son programme électoral, qu’il amnistierait les condamnés catalans et qu’il provoquerait un nouveau référendum sur l’indépendance de la Catalogne, tout en acceptant les voix et l’alliance des successeurs des tueurs terroristes basques représentés par le parti Bildu, ce qui a provoqué la grogne de quelques vieux barons socialistes.

Ce ne serait d’ailleurs pas la première fois que les gauches violent la constitution espagnole. Dans les années 1933/1936, elles ont fait exactement la même chose avec la loi fondamentale de décembre 1931, qu’elles avaient elles-mêmes établie, ce qui provoqua alors la guerre civile. Violer la constitution, c’est une spécialité des gauches en Espagne. Le peuple aurait dû s’en rappeler, mais il a la mémoire courte.

Que fera Felipe VI, la balle est désormais dans son camp. L’Espagne est plus que jamais à la croisée des chemins.  

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jeudi, 28 septembre 2023

L’Espagne, hélas !

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L’Espagne semble, hélas, se rapprocher de nouveau d’un gouvernement « Frankenstein » qui fracasserait le pays.

Michel Festivi 

Depuis hier, les Cortès bruissent de nouveau. Après les élections législatives anticipées du 23 juillet qui ont laissé sans majorité le bloc des droites pour 4 sièges, Alberto Nuñez Feijoo, le Chef du Parti populaire, pressenti par le Roi Felipe VI, a soutenu avec un certain talent et une pugnacité que l’on ne lui connaissait pas, les grandes lignes de sa future politique, s’il était intronisé.

Or, ce jour, 28 septembre, par 172 votes contre 178, il a échoué. Feijo a rassemblé les 137 votants du PP, les 33 de Vox, 1 députés des Canaries et 1 du parti Navarrais. Il lui a manqué 4 votants pour parvenir à la majorité absolue de 176.

De l’autre côté, le PSOE a fait le plein de tous les opposants, réunissant sur le non, ses 121 députés, plus les 31 de l’extrême gauche, les 7 du parti indépendantiste catalan Junts, les 7 de la gauche séparatiste catalane ERC, les 6 voix des terroristes basques de Bildu, les 5 du parti national basque, qui une fois de plus s’est totalement compromis avec la gauche, l’extrême gauche et les anciens tueurs de Bildu, et 1 député du BNG les a aussi rejoints.

Il n’y a eu aucune surprise. Le 29 septembre, un nouveau et dernier vote aura lieu, cette fois à la majorité relative, mais on voit mal pourquoi et comment, certains opposants à Feijoo d’un jour s’abstiendraient un autre jour.

Déjà, le 17 août dernier, pour l’élection de la Présidence des Cortès, la socialiste Francina Armengol, avait obtenu 178 voix au 1er tour de scrutin. Dès lors à moins d’une immense surprise, Feijoo ne sera pas investi.

Pendant les débats, qui se sont étalés sur deux journées, répondant à chaque fois à chaque représentant des partis formant un groupe, il s’est battu avec courage et détermination, et n’a pas manqué de remercier Santiago Abascal, le patron de Vox pour son soutien. Mais cela n’a pas suffi.

Si donc les choses se passent ainsi, le Roi sera amené de nouveau, à s’entretenir avec tous les chefs de partis, puis à l’issue de ces nouvelles consultations, il décidera s’il désigne ou pas Pedro Sanchez, pour qu’il puisse présenter son investiture.

Cela pose d’énormes difficultés, car Sanchez sera obligé de promettre une loi d’amnistie en faveur des putschistes constitutionnels, qui ont violé la loi fondamentale de 1978, en instituant un référendum illégal en 2017 sur l’indépendance de la Catalogne, totalement interdit par la constitution.

Sanchez sera aussi vraisemblablement contraint de proposer une future organisation, d’une manière ou d’une d’autre, d’un référendum en vue de l’indépendance de la Catalogne, sachant que les Cortès viennent d’accepter que le Catalan, le Basque, le Galicien soient reconnus comme langues officielles du parlement, alors que la constitution ne prévoit leur usage que sur le territoire régional de chacune d’elle uniquement.  

L’Union européenne devrait donner son feu vert ou pas, mais pour l’instant elle a réservé sa réponse, sachant que cela pose et va poser des problèmes considérables de traductions et de coûts exorbitants pour les finances publiques, sans compter la quasi impossibilité de dresser sur le champ les procès-verbaux des débats, ce qui, s’agissant d’une assemblée délibérative n’est pas sans difficultés juridiques et politiques majeures.

Vox avait d’ailleurs protesté avec véhémence en quittant la séance, et en remettant ostensiblement sur le bureau de la Présidence ses instruments d’écoute.

Bien évidemment, tout cela était planifié avec le PSOE de Pedro Sanchez, qui entend ainsi obtenir un soutien ferme et définitif du parti Junts, le plus en pointe sur ces sujets d’indépendance de la Catalogne, et ce au mépris total de l’unité de l’Espagne. 

Un seul espoir pour l’Espagne et les espagnols qui refusent cet éclatement du pays, que le Roi ne désigne pas Pedro Sanchez, dans les jours qui viennent, au motif que, comme il y a quelques semaines, les partis basques et catalans avaient refusé de se rendre au Palais Royal, comme tous les autres partis, ce qui permettrait à Felipe VI, si cela advenait de nouveau, de déclarer qu’il n’est pas en possibilité de désigner Sanchez, sans avoir pu s’entretenir avec ses éventuels soutiens. Mais c’est un espoir particulièrement ténu.

Si cela survenait, les espagnols revoteraient à la mi-janvier. Dans le cas contraire, les révolutionnaires du PSOE, de l’extrême gauche, des partis séparatistes et indépendantistes gouverneraient le pays pour 4 années supplémentaires, avec en ligne de mire la disparition de l’Espagne.

08:38 Publié dans En Europe et ailleurs..., Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 26 septembre 2023

La jurisprudence européenne contre les nations et les peuples

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Michel Festivi 

On pourra faire toutes les plus belles déclarations du monde, lancer les plus vivifiantes pétitions de principe, la France et les français ne s’en sortiront pas sans que des mesures énergiques et radicales soient prises.

Deux essentiellement et très vite doivent être décidées. Tout d’abord quitter la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) et la Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE), en dénonçant le plus rapidement possible ces traités, et deuxièmement partir avec pertes et fracas du Conseil de l’Europe qui soutant toute cette jurisprudence. Au passage, la France et les français feront des économies substantielles, comme l’importante rémunération de Monsieur Pap Ndiaye par exemple.

Aussi, et concomitamment, procéder à une révision constitutionnelle par référendum, pour faire ériger le droit positif constitutionnel français au-dessus des traités et des lois européennes ou internationales, bref modifier ce que les juristes désignent comme étant la hiérarchie des normes.  C’est ainsi retrouver tout simplement sa souveraineté. 

Parallèlement, et cela peut être entrepris sans attendre, il faut supprimer toutes les aides, tous les financements à toutes nos ONG pro-immigrationnistes qui amènent, avec l’argent du contribuable français qui travaille et qui peine, des milliers et des milliers de clandestins qui vont de surcroit peser d’un poids très lourd sur les finances publiques des pays européens et singulièrement de la France.

Au passage, annuler aussi toutes les subventions à toutes les associations soi-disant « culturelles » ou « humanitaires », qui vitupèrent la France et les français à longueur de temps et qui nous « crachent » en permanence à la figure.

C’est ce que semble indirectement et implicitement nous suggérer Monsieur Jean-Éric Schoettl, ancien secrétaire général du Conseil constitutionnel et auteur de « La démocratie au péril des prétoires » Gallimard, collection « le débat », 2022.

Le titre de sa tribune au Figaro Vox est intitulé : « Interdiction de refouler les migrants : « entre les intérêts de la France et la jurisprudence européenne, il faut choisir ». Car ce brillant juriste et ancien haut fonctionnaire nous éclaire : « Les décisions successives de la CEDH et, plus récemment de la CJUE, entravent la capacité des Etats à endiguer les flux migratoire » Cf le Figaro Vox, Tribune du 25/09/2023.

Compte tenu de cette jurisprudence européenne qu’il explicite brillamment et avec clarté, les migrants qui arrivent à Lampedusa, ne peuvent être refoulés. Dès lors, il pose la seule question qui vaille : « L’exécutif français est-il prêt à renverser la table de la loi européenne ? Prêt à affronter une levée de boucliers droits-de-l’hommiste venant non seulement de la gauche, des ONG, des médias et des organes de l’Union, mais encore d’une partie de sa majorité ? ».

C’est pourquoi d’ailleurs, le bla-bla de Monsieur Macron ce dimanche soir dernier est inconséquent et irresponsable.

Éric Schoettl appelle à une révision importante des traités car : « maîtriser les flux migratoires est, pour l’Europe, un impératif essentiel. Il commande une modification des traités (comme il commande en France une révision constitutionnelle) ».

Enfin, et pour finir sur une note d’espoir, le Conseil d’Etat, en référé, vient pour la deuxième fois, de rejeter des recours contre l’interdiction du port de l’abaya à l’école, recours présentés par le syndicat SUD éducation et par deux associations, la Voie Lycéenne et Le Poing levé (ça ne s’invente pas).

Si les collectivités, l’Etat, et tous les organismes publics arrêtaient de financer toutes ces associations qui œuvrent à l’encontre de la volonté de l’immense majorité des français (tous les sondages le prouvent), leur impact perdrait beaucoup en puissance et efficacité. Le Conseil d’Etat a une nouvelle fois jugé que : «au vu des éléments produits à l’instruction, le port de l’abaya et du qamis au sein des établissements scolaires, qui a donné lieu à une nombre de signalements en forte augmentation au cours de l’année scolaire 2022-2023, s’inscrit dans une logique d’affirmation religieuse. » CQFD et la boucle est bouclée pour ainsi dire. 

 

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dimanche, 17 septembre 2023

Vichy et la Shoah, où comment les falsificateurs « occultent » les occupants nazis

desastre40bis.jpgMichel Festivi 

Toutes celles et tous ceux qui souhaitent comprendre ce qui s’est réellement passé, pour les juifs français et étrangers durant les quatre années où notre malheureux pays fut en partie puis totalement occupé par les armées de la Wehrmacht, doivent impérativement lire le livre : Histoire d’une falsification, Vichy et la Shoah dans l’Histoire officielle et le discours commémoratif, aux éditions l’Artilleur, publié cette année. Cf la recension fort complète faite dans Synthèse Nationale n° 64 de l’été 2023 par André Posokhow.

Maître d’œuvre de cet ouvrage remarquable, l’Historien Jean-Marc Berlière s’est fait assister dans cette tâche salutaire par Emmanuel de Chambost et René Fievet. Pour ceux qui connaissent cette période, Jean-Marc Berlière n’est pas un inconnu.

Professeur émérite à l’Université de Bourgogne, et très grand spécialiste des questions de police, JMB, agrégé d’Histoire, cofondateur de l’institut HSCO, « pour une histoire scientifique et critique de l’occupation », a publié des dizaines de livres sur les polices au long de l’Histoire, et notamment sous l’occupation et des ouvrages qui mettent à mal la vérité officielle du PCF pendant cette période, comme l’Affaire Guy Môquet-Enquête sur une mystification officielle, en 2009 chez Larousse, avec son compère Franck Liaigre.

C’est sans doute ce qui lui a valu des attaques scandaleuses de la part des historiens des doxas.

Dans ce livre d’une minutie chirurgicale et étayé de documents imparables, JMB démontre dans une première partie éblouissante, intitulée très justement : « Remettre l’Histoire en place », que depuis 20 ou 30 ans, certains Historiens de Cour et des médias, la plupart des journalistes et hommes politiques incultes, ont carrément voulu nier le fait central que tout cela se passait sous le joug de l’occupant nazi qui dictait sa loi en Zone occupée (ZO), et tentait par le chantage et les pressions, de la dicter en Zone non occupée (ZNO).

JMB établit, que malgré une xénophobie certaine de Vichy, -mais qui remontait aux années précédant le déclenchement de la seconde guerre mondiale, avec Daladier et Reynaud, (internements administratifs dès la fin des années 1930 des juifs étrangers et des « indésirables » dans des camps d’une insalubrité absolue)- le régime de l’Etat français a par son action politique et bureaucratique, entreprit de faire en sorte que les juifs français ne soient pas pour la très grande majorité d’entre eux, emportés par les occupants, vers les camps d’extermination.

Il fait litière d’un autre mythe, ressassé perpétuellement par des pseudo-historiens et des journalistes incultes, que jamais Vichy n’accepta que les juifs puissent porter l’ignoble « étoile jaune ». Bien au contraire Darnand en 1941, puis Laval à son retour aux affaires en avril 1942 s’y opposèrent vigoureusement.

Finalement, la 8ème ordonnance allemande du 29 mai 1942, obligea les juifs de la ZO uniquement, à la porter à partir de l’âge de 6 ans. Jamais cette étoile ne fut portée en ZNO, même après l’invasion de la Zone libre le 11 novembre 1942.

Car en Zone Occupée, de par la convention d’armistice, les nazis disposaient de tous les pouvoirs dévolus à la puissance occupante, selon d’ailleurs, les termes mêmes de la convention de la Haye sur le droit de la guerre. (Article 43 de la convention de la Haye de 1907).

En réalité, et JMB l’explique fort bien, les historiens de la doxa -(le livre donne en page 131 une définition utile du terme doxa : « ensemble de propositions dans un domaine particulier qu’il est interdit de contester » - ont fait, ont raisonné comme si la France n’avait pas été vaincue et ne s’était pas retrouvée sous la servitude nazie, une sorte de Vichy électron libre dans une société de liberté !

Ainsi donc, les juifs français ont échappé à près de 90% à la déportation. Reste le problème ô combien douloureux des enfants juifs français, soit environ 8000 qui ont été déportés. Mais comme l’indique JMB en page 58, la loi de 1927 sur la naturalisation, ne faisait devenir français les enfants nés en France de parents étrangers qu’à leur majorité fixée alors à 21 ans. Seuls les enfants nés en France de parents dont l’un d’eux au moins était né en France, devenait français dès sa naissance.

Sans, bien au contraire passer sous silence, l’antisémitisme de Vichy et ses lois d’exclusions que furent le statut des juifs du 3 octobre 1940, outre la loi complémentaire aggravante du 2 juin 1941, JMB  nous enseigne que : «cette distinction entre juifs étrangers et juifs français (bien dans la logique xénophobe de Vichy),- les archives le démontrent par la multiplicité des accrochages entre l’administration française d’un côté et les responsables locaux du SD de l’autre-….fut un réel obstacle à la déportation des seconds, même si ce principe a connu bien des exceptions… » et même si la survie des juifs français a dépendu d’explications multifactorielles, comme le courage de beaucoup de futurs « justes », le courage de biens des policiers ou gendarmes, de l’existence de refuges etc… 

Comme il le soutien, et comme l’ont oublié beaucoup : « l’historien n’est ni un juge, ni un avocat, ni un professeur de morale, encore moins un donneur de leçons a posteriori » page 65. En tout cas, si 75% des juifs au Pays Bas ont été exterminés, en France c’est 75%, qui dans des conditions extrêmement difficiles ont pu survivre. Cf RCF Radio, 17 juillet 2023.

 

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vendredi, 15 septembre 2023

Le syndicat de la magistrature : force de frappe de l’extrême-gauche

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Michel Festivi 

Depuis qu’il existe, le syndicat de la magistrature a toujours soutenu les thèses les plus à gauche. L’un de ses fondateurs n’avait-il pas cru devoir asséner que les fondamentaux de ces « juges » rouge vif étaient de préférer et donc de favoriser le débiteur face au créancier, le locataire face au propriétaire, l’employé face à l’employeur, la femme face au mari, le délinquant face à la société et donc face à la victime, l’étranger face à la Nation, etc… faisant voler en éclat l’équilibre des plateaux de la balance judiciaire.

Le pire, c’est que tout cela était (est) enseigné à la fameuse Ecole de la magistrature sise à Bordeaux. Sa suppression devrait être demandée par les programmes des partis politiques sérieux.

Le fameux « murs des cons », dans un pays digne de ce nom, aurait dû générer des condamnations extrêmement sévères des responsables de ces insultes aux victimes ou à leurs familles, mais non, la Présidente du syndicat n’avait écopé que d’une peine des plus insignifiante. Il faut préciser que les victimes, les membres de ce syndicat s’en contrefichent.

Ce ramassis de gauchistes patentés, qui représentent entre ¼ et 1/3 des magistrats a une action totalement néfaste et est la négation même de l’idée de justice.

Hervé Lehman, qui fut juge d’instruction et aujourd’hui avocat, a commenté la présence du syndicat à la fête de l’Humanité. Il rappelle opportunément, qu’en France, les juges ne sont pas élus « ni responsables devant quiconque mais qu’ils ont simplement réussi un concours de droit, de telle sorte que leur seule légitimité est le respect de la loi votée par les représentants du peuple ». Cf sa tribune dans le Figaro du 19/09/ 2O23 titrée : « Fête de l’Huma : le Syndicat de la magistrature est devenu un parti politique ».

Le nœud du problème c’est qu’ils sont irresponsables et même de leurs fautes ou carences les plus graves. Il serait temps d’instituer une véritable responsabilité des juges dans le rendu de leurs jugements, mais pas devant le Conseil supérieur de la magistrature, qui a démontré qu’il est incapable de « juger les juges ».

L’élection des juges et procureurs par les citoyens devient une urgence absolue.

Hervé Lehman aurait aussi pu indiquer que les décisions de justice sont rendues « au nom du peuple français ». Comme il le souligne, les conventions internationales obligent tout état à faire assurer « un procès équitable ». A l’évidence, de par son idéologie assumée et revendiquée, les « juges » du syndicat de la magistrature bafouent allègrement les conventions auxquelles ils sont si attachés par ailleurs.

C’est dans ce cadre, que notre « vaillant » garde des sceaux, Éric Dupond-Moretti, s’est fendu d’une diatribe éloquente à l’encontre du syndicat : « Depuis que je suis ministre, j’assiste, impuissant, à un certain nombre de dérapages…Le syndicat de la magistrature a pris fait et cause pour les émeutiers », et de rajouter : « le syndicat de la magistrature ce n’est pas la justice », et comme pour s’auto-rassurer « ni loin s’en faut, l’ensemble des magistrats ». Cf le Figaro du 13/09, à noter qu’initialement l’article du Figaro titrait « Éric Dupond-Moretti fustige le syndicat de la magistrature », remplacé quelques heures plus tard par « Éric Dupond-Moretti excédé par la présence à la fête de l’Huma du syndicat de la magistrature » ! Le Figaro semble avoir aussi ses pudeurs de jeunes filles !

J’ai déjà souligné les propos roboratifs de notre fringuant ministre de la justice, qui n’emploie pas (plus) la langue de bois. Entonnerait-il son chant du cygne ? Il reconnait d’ailleurs son « impuissance », les juges sont bien parvenus à être « un état dans l’état » Cf Le gouvernement des juges, de Jacques Bompard aux éditions Godefroy de Bouillon, 2023.  

En tout cas, lors de cette assemblée des gauches et des islamo-gauchistes, le SM va débattre des « violences policières » au seul bénéfice des délinquants n’en doutons pas. Les professionnels du droit noteront une corrélation active entre le très gauchiste et immigrationniste, syndicat des avocats de France, et le syndicat de la magistrature à cette fête de l’Huma où ils font cause commune.

Cette politisation gauchiste du syndicat de la magistrature est également dénoncée par l’Institut pour la Justice et par le syndicat Unité-SGP-Police-FO. N’oublions pas que le très controversé Médine sera aussi présent ce qui ne semble gêner en rien le syndicat de la magistrature, tout à son islamo-gauchisme.

Imaginons un seul instant, je dis bien imaginons, qu’un syndicat de magistrats assiste ou participe à la fête de Reconquête ou à celle du Rassemblement National, je vous laisse deviner la suite.

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lundi, 11 septembre 2023

Les « coallahborateurs » de l’Abaya tentent le tout pour le tout.

2023-09-07T162350Z_1_LYNXMPEJ860R9_RTROPTP_3_FRANCE-ISLAM.JPGMichel Festivi 

L’interdiction du port de l’abaya dans les établissements scolaires, édictée, plus exactement reprécisée par le ministre Yvan Attal dans le cadre de la loi de 2004, interdisant tout signe religieux ostensible fait polémique et les collaborateurs de l’islamo-gauchisme montent au créneau, on s’y attendait.

Le Conseil d’Etat, dans le cadre d’un référé-liberté, procédure tout à fait spécifique et particulière, a rejeté la demande formulée par « l’association des droits musulmans », qui motivait cette requête : « au nom du risque de discrimination et d’atteinte aux droits ». Déjà l’intitulé de cette association ne permettait aucun doute sur le caractère religieux de ce « vêtement » par nature ostensible.

Le Juge suprême du référé administratif, en édictant que cette mesure : « ne porte pas une atteinte grave et manifestement illégale au droit au respect de la vie privée, à la liberté de culte, au droit à l’éducation, et au respect de l’intérêt supérieur de l’enfant ou au principe de non-discrimination » a mis un frein indéniable aux manifestations islamistes, militant pour l’abaya à l’école.

Mais le plus intéressant dans cette décision est le fait d’avoir souligné que le port de ces vêtements, abayas ou qamis s’inscrivait : « dans une logique d’affirmation religieuse ». C’était évident, mais cela va mieux en l’écrivant.

On a appris quasi simultanément, que des enseignants et des personnels du lycée Maurice-Utrillo de Stains (93), se mettaient en grève, et, sous le couvert de revendications syndicales avaient rajoutés subrepticement, « se désolidariser de la politique islamophobe (sic) du gouvernement. Nous refusons de stigmatiser les élèves qui portent une abaya ou un qamis (resic) ».

Et l’on découvre à cette occasion, que bons nombres de pions, ou autres personnels n’avaient pas hésité récemment ou par le passé, à tolérer voire à encourager le port de ces vêtements et ce bien souvent au mépris de leur hiérarchie.

Comme le souligne avec justesse Fatiha Boudjahlat le 7 septembre dans une tribune du Figaro s’agissant de ces intervenants scolaires : « Ce faisant, ils trahissent leur mission et pire, ils trahissent leurs élèves qu’ils enferment plus loin dans un ghetto communautaire. »

Si le gouvernement allait au bout de sa logique, il se devrait de prendre des sanctions exemplaires contre ces personnes qui corrompent les devoirs de leur charge. Il se devrait aussi, car beaucoup d’élèves qui se présentent en classe en abaya sont mineures, sanctionner les parents par le retrait ou la suspension des allocations familiales par exemple. Frapper au porte-monnaie a toujours été d’une efficacité redoutable.

Car comme le souligne cette chroniqueuse, infatigable combattante contre l’islamisme : « Les mêmes tartuffes, qui s’opposent à l’idée de l’uniforme manifestent pour normaliser l’uniforme islamique réservée aux filles. », c’est plutôt bien vu.

Fatiha Boudjahlat, ne craint pas de relever que cela se passe dans une commune, Stains : « dont le conseil municipal, s’il est à l’image de la ville, en montre le caractère de ghetto ethnique et communautariste. ». Le mal est donc particulièrement profond et ancré. Déjà en 2015, dans son roman Soumission, Michel Houellebecq avait décrit des situations similaires ou comparables. Que n’avait-il pas osé écrire !

De son expérience d’enseignante, qui plus est  de 18 années, dans des « zones sensibles », Fatiha Boudjahlat évoque dans cette même tribune, que bien des personnels de la vie scolaire sont les suppôts de l’islamisme en fustigeant les filles pas assez couvertes, réprimandant ceux ou celles qui ne mangeraient pas hallal ou ne respecteraient pas le ramadan etc… Monsieur Attal, s’il veut s’attaquer réellement à cette islamisation de l’école a bien du pain sur la planche, car les racines sont profondes et viennent de très loin, du laxisme généralisé de l’Etat depuis des décennies, mais cela, nous le dénonçons depuis des lustres.

Madame Boudjahlat cite de nombreux exemples de ces collaborateurs de l’abaya, comme ces surveillants, qui à Marseille l’an dernier, s’étaient introduits avec violence dans le bureau du Proviseur qui s’opposait au port de l’hidjab.

Tout comme en politique, avec le vote nupes, EELV ou LFI, la CGT et le syndicat SUD sont en concurrence pour capter ces « enseignants », ces « surveillants », c’est ce que souligne aussi Fatiha Boudjahlat, car « ils trahissent la nature du syndicalisme pour des slogans communautaristes ».

Un proviseur de Clermont-Ferrand vient d’être menacé de mort par le père d’une élève qui s’était fait exclure de son lycée pour être venue en abaya et avoir refusé de l’enlever. Espérons que les sanctions seront à la hauteur de cet acte inqualifiable dans une France où un professeur a été décapité au couteau, alors que l’Education dite Nationale avait été en dessous de tout à l’époque comme l’ont révélé plusieurs enquêtes journalistiques courageuses Cf David di Nota « j’ai exécuté un chien de l’enfer » au Cherche Midi ou le livre de Stéphane Simon « les derniers jours de Samuel Paty » chez Plon.

Comme le soulignerait Florence Bergeault-Blaclker, les réseaux islamistes agissent en sous-main et tentent de manipuler les uns et les autres, soyons en sûr.

Selon un très récent sondage, 74% des français soutiennent l’interdiction de l’abaya dans les établissements scolaires et 63% l’expérimentation de l’uniforme ou d’une tenue unique à l’école. Il est donc évident que des français qui votent à gauche, approuvent aussi ces directives ministérielles.

Et Fatiha Boudjahlat, de clouer au pilori : « les tenants de cette accusation d’islamophobie d’Etat et de sexisme veulent le feu. Les dernières émeutes n’ont pas étanché leur soif de destruction ni épuisé leurs fantasmes de grand soir contre la république » A qui diantre, peut-elle bien faire allusion ? 

Prochaine étape indispensable, un vrai référendum sur l’immigration, à condition que les bonnes questions soient posées. Donner la parole au peuple, la « république » si prompte en mettre en avant ses soi-disant valeurs jamais définies de surcroit, s’enorgueillirait.  

 

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jeudi, 07 septembre 2023

Éric Dupond-Moretti deviendrait-il le porte-parole du RN ou de Reconquête ! ?

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Michel Festivi 

Il me deviendrait presque sympathique mon garde des sceaux préféré. Interrogé par la Commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur les violences commises à Sainte-Soline, ce printemps, par des écolos-gauchistes, il a tenu des propos particulièrement roboratifs, qu’on en juge.

Après avoir exprimé : « son ras le bol face à la petite musique de la désobéissance civile », il a fustigé ceux qui croient « qu’on a le droit, quand on est porteur d’une cause légitime, de ne plus obéir à la loi, c’est infernal. » Car rajoute-t-il non sans raison : « rien n’est plus liberticide ».

Et de rappeler avec beaucoup de bon sens, il faut en convenir : « Quand on n’est pas content de l’inaction gouvernementale en matière d’écologie, on peut aller fracasser des œuvres d’arts ? ».

S’agissant de Sainte Soline, où visiblement le Conseil d’Etat, lui, n’a rien vu, rien entendu, Dupond-Moretti en rajoute une couche évoquant : « des hordes de types qui ne respectent rien… qui ont traversé l’Europe… » pour aller casser à Sainte Soline. Espérons que cela arrivera aux oreilles de nos juges du Palais Royal, qui vivent dans leur bulle dorée.

Il a déclaré avoir été très choqué par ces violences, comme celles qui ont gravement endommagé le Tribunal d’Aurillac qui a été mis à sac, et le mot est un doux euphémisme, par des bandes de gauchistes qui comme d’habitude cassent et brisent tout. Mais qu’à-t-on fait ?

Dénonçant « des incendiaires dans le monde politique », un élu du RN lui a alors judicieusement demandé à qui il faisait allusion, sans désemparer, Éric Dupond-Moretti à lancé tout uniment : « à l’extrême gauche » et d’en rajouter une couche : « Aux gens qui pensent que nous avons basculé dans le liberticide, je les invite à faire un petit tour à l’étranger. Faut arrêter de raconter ces salades…Faut arrêter de raconter ces conneries. C’est insupportable. »

Pour une fois la langue de bois n’était pas de mise. Mais EDM devrait rapporter ses solides propos à son collègue Gérald Darmanin, qui lui est un grand liberticide en faisant donner des ordres systémiques à ses préfets et à sa police pour interdire les réunions ou manifestations de patriotes ou de personnes qui refusent l’immigration sauvage et débridée, et qui eux ne cassent pas, ne brisent pas et se contentent de faire valoir leurs idées.

En tout cas, ne goûtons pas notre plaisir. Même si tout cela est passager ou temporaire. Mais cela fait plusieurs fois que je remarque que les propos de notre ministre de la justice sont en déphasage complet avec ceux d’autres ministres. C’est sans doute dû au fait qu’EDM n’est pas un politicien ordinaire, qu’il vient de la société civile, qu’il a exercé, lui, un vrai métier et qu’il ne dépend pas de la politique politicienne. Si demain sa carrière politique s’arrête, et elle peut s’arrêter brutalement, il reprendra sans doute sa robe d’avocat sans sourciller. Il a d’ailleurs souvent déclaré qu’il avait divisé par 10 ses revenus en devenant ministre.

En tout cas encore un petit effort, mon cher maître, Monsieur le ministre, de Renaissance au RN ou à Reconquête ! il n’y a qu’un pas si l’on vous entend !

Rappel : Michel Festivi donnera une conférence samedi prochain, 9 septembre, au Puy-en-Velay cliquez ici

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mardi, 05 septembre 2023

Michel Festivi sera samedi au Puy-en-Velay

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Samedi 9 septembre, à 17h, la librairie Arts Enracinés recevra notre collaborateur Michel Festivi pour une conférence sur la guerre d’Espagne et une signature de ses livres.

Michel Festivi présentera notamment les ouvrages suivants :

​- Miguel Primo de Rivera : un dictateur éclairé pour régénérer l’Espagne (1923-1930)  cliquez ici ;

L’Espagne ensanglantée : anarchistes, milices socialistes, communistes et révolutionnaires (1880-1939) ;

Les trahisons des gauches espagnoles : du républicanisme au totalitarisme (1930-1936).

L’entrée est à 10€.

Arts Enracinés 25 rue Raphaël 43 000 Le Puy-en-Velay - 06 32 25 93 59

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Espagne : Où en est Vox ? Quid de l’union des droites ?

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Michel Festivi 

A la suite des élections régionales et municipales du 28 mai, puis des législatives du 23 juillet, il était important de faire le point sur la situation du parti Vox emmené par Santiago Abascal, parti qui se bat pour l’unité de l’Espagne, l’unité de sa langue, la lutte contre l’immigration sauvage et débridée, et qui pourfend les doxas ultra féministes et la chape de plomb mémorielle des gauches qui se sont abattues sur le pays depuis plusieurs années.

S’agissant des élections législatives du 23 juillet dernier, il est de bon ton dans la grande presse et les grands médias du système, de soutenir avec délectation que Vox a singulièrement reculé et qu’il est en grande perte de vitesse.

Or, pour qui connaît bien la vie politique espagnole, c’est loin d’être le cas. Vox avait obtenu un score sensationnel en 2019 en engrangeant 52 députés (Les Cortès des députés disposent de 350 sièges). Mais ce que les commentateurs n’évoquent jamais, c’est qu’alors, le Parti Populaire était en totale perdition et avait recueilli 89 sièges soit l’un des pires résultats de son histoire.

Vox en avait logiquement profité, par le jeu des vases communicants (les élections ne sont qu’à un seul tour, à la proportionnelle par listes provinciales). En effet, dans la précédente législature Vox avait obtenu 24 députés. Il n’est pas inutile de rappeler que Vox n’a été créé qu’en 2013, d’une scission du PP d’ailleurs. Dès lors en obtenant 33 députés ce 23 juillet, Vox a fait un résultat des plus honorables, le PP obtenant 137 députés, soit 48 de plus qu’en 2019. Au demeurant tous les sondages prévoyaient qu’avec un PP en ascension fulgurante, Vox ne pouvait pas maintenir son niveau de 52 députés, c’est quasiment mécanique, certains sondages indiquaient même que Vox n’aurait que 20 à 25 députés.

Aujourd’hui on attend le dénouement de la tentative d’Alberto Nuñez Feijoo, le chef du PP, d’obtenir des Cortès son investiture, mais cela s’annonce difficile voire impossible de réunir une majorité absolue et même relative. Le résultat aura lieu pour le 27 septembre. En cas d’échec, c’est Pedro Sanchez du PSOE qui tentera l’investiture, et à défaut, les espagnols revoteront vers la mi-janvier.

S’agissant des municipales et des régionales du 28 mai, Vox a multiplié par 3 voire plus le nombre de ses élus. Avec le PP, Vox gouverne désormais dans près de 150 municipalités, dont plusieurs capitales provinciales, comme Tolède, Burgos, Aranjuez, Ciudad Real, Alcala de Henares etc…

Une municipalité en Espagne est une collectivité territoriale bien plus importante qu’en France en superficie, voire en habitants, l’Espagne ne comptant que 8112 municipalités, contre 34945 en France. Dans mon « municipio » de la province d’Almeria par exemple, avec une seule voix de majorité, le PP et Vox gèrent désormais cette cité andalouse de plus de 31000 Habitants, le PP avait comme le PSOE obtenu 10 sièges et Vox 1. Ici l’union des droites a prévalu. Le lecteur avisé observera qu’en Espagne pour une municipalité de plus de 31000 habitants, cela génère 21 conseillers, contre 39 en France.

Mais, et de loin, le plus important restait les élections aux communautés autonomes qui disposent de très larges pouvoirs en divers domaines, économiques, fiscaux, sanitaires, scolaires et d’infrastructures. Désormais et après bien des tergiversations, le PP et Vox ont réussi, non sans mal, à s’accorder dans les régions qui ne pouvaient être gouvernées qu’avec leur entente.

Il faut dire que le galicien Alberto Feijoo est franc comme un âne qui recule, et qu’il a passé son temps à envoyer des messages contradictoires aux électeurs de droite, ce qui lui a coûté cher, puisqu’il n’a pas obtenu avec Vox la majorité absolue aux Cortès (176 sièges). A cet égard, il ne peut que s’en prendre à sa très mauvaise campagne des législatives, alors qu’il surfait sur sa victoire aux municipales et régionales. Mais à vouloir effectuer, comme disait Lénine « un pas en avant, deux pas en arrière », on n’arrive à rien ou à pas grand-chose.

Si aux Baléares, Vox a accepté de soutenir le PP, sans sa participation directe à l’exécutif, il a obtenu néanmoins des conseillers locaux à Minorque et à Majorque. En Estrémadure, dans la région de Valence, en Castille et Leon, en Aragon et désormais dans la région de Murcia, Vox est rentré dans ces exécutifs régionaux, dans le cadre d’accords de gouvernement avec le PP.

Cela tranche totalement avec les rejets réitérés des LR chez nous, de refuser tous accords même locaux avec les élus RN, préférant laisser la gauche prendre le pouvoir. Malgré de nombreux obstacles liés essentiellement au Parti Populaire, dont le leader n’a aucune doctrine claire, les choses avancent et des jalons sont posés pour l’avenir. 

Reste maintenant à Vox à démontrer son sérieux, sa constance et sa volonté de faire triompher les forces populaires et nationales contre les séparatismes, les indépendantismes, et les gauchismes de toutes obédiences. Ce sera l’enjeu crucial des prochaines semaines et des prochains mois.  

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lundi, 04 septembre 2023

Abaya, hidjab, burkini et autres qamis, tout est religieux et politique en islam, et réciproquement.

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Michel Festivi 

On le sait, ou on devrait le savoir, le coran ne distingue pas le politique du religieux, contrairement aux Evangiles qui ne sont pas la retranscription de la parole de dieu, mais des témoignages humains sur la vie et les actes de Jésus, fils de Dieu : « Rendez à César ce qui appartient à César et à Dieu ce qui appartient à Dieu » Matthieu, XXII page 21 ou Luc, XX, 25.

Tout, absolument tout procède du dieu des musulmans dans le livre incréé, le coran (la récitation), qui n’est que la retranscription littérale en langue arabe, des ordres d’Allah dictés à Mahomet par le truchement de l’ange Gabriel (Djibril). Et ce même si le coran nous explique dans plusieurs versets que Mahomet était illettré, ce qui renforce le caractère incréé du livre.

Le coran est une loi politique, religieuse, civile, pénale, qui ne donne tous les droits qu’aux croyants et voue aux gémonies certes les non croyants, athées ou agnostiques, mais aussi avec certaines nuances, les juifs et les chrétiens. Ensuite, le coran distingue les hommes qui sont supérieurs aux femmes, et les femmes croyantes qui ont plus de droits que les autres femmes, l’esclavage est aussi légitimé dans plusieurs sourates. Cf Malek Chebel, L’esclavage en terre d’islam Chez Fayard, 2007.

Dans le coran la « miséricorde de dieu » n’existe qu’envers les croyants et seulement pour eux. L’islam peut se traduire par « la soumission ».

Globalement, le voilement des femmes croyantes, donc ce qui ne recouvrent pas seulement leurs têtes et leurs cheveux, mais aussi leurs corps est inscrit dans les versets du coran, deux au moins sont explicites à cet égard. Mais surtout, les sourates consacrent l’inégalité ontologique entre les hommes et les femmes. Elles doivent en toutes circonstances obéir aux hommes de leur famille (Père, mari, fils, frères, oncles, cousins etc.). Ce n’est pas une coutume, c’est la parole de dieu. Une coutume peut se modifier, pas la parole de dieu.

Dans le coran, la femme, à tout âge, ne peut jamais se marier sans un tuteur. Elle peut être répudiée unilatéralement, elle doit baisser les yeux devant un homme et accepter de se laisser frapper si par exemple elle a désobéi à son mari etc. Elle doit admettre sans sourciller que son mari ait trois autres épouses, plus autant de concubines qu’il souhaite. La femme mariée ou pas doit toujours être sous l’autorité d’un homme. Tout cela est écrit noir sur blanc dans le coran et repris par les hadits qui sont la compilation des faits et gestes de Mahomet.

La femme en islam, se doit donc de couvrir son corps et de ne pas faire apparaître en aucune manière ses formes. C’est très exactement le pourquoi du fondement du port du voile et de tous ces vêtements qui couvrent le corps des femmes.

Ces vêtements sont bien des signes religieux en islam. Ce sont des porte-drapeaux de l’avancée conquérante de l’islam dans nos sociétés occidentales. Leurs symboliques représentent l’antithèse totale de la séparation des pouvoirs spirituels et politiques qui depuis les premiers Rois de France est le fondement de la France et de ses institutions. Leurs significations, (et cela devrait faire bondir de colère, toutes nos féministes révolutionnaires et nos islamo-gauchistes), sont que ces vêtements concrétisent l’inégalité fondamentale entre les hommes et les femmes et la séparation des sexes que les lois de l’islam imposent de manière draconienne. Ensuite, en fonction des périodes, cela peut être appliqué avec plus ou moins de rigueur, mais les fondamentaux sont toujours là et peuvent resurgir à tout moment.

Comme le souligne avec justesse Jeannette Bougrab : « l’abaya répond aux prescriptions religieuses rigoristes, pour respecter l’awra, « la pudeur ». Les femmes doivent ainsi porter un vêtement couvrant toutes les parties de leur corps, afin de ne pas se montrer désirables. »

« Il faut se couvrir les cheveux, dissimuler les formes de son corps dans des tenues larges, noires, beiges, surtout pas chatoyantes, pour ne pas attirer le regard des hommes. L’abaya est le symbole de l’enfermement du corps de la femme. » 

Comme elle l’indique dans sa tribune du 4 septembre dans le Figaro Vox, l’Algérie s’est islamisée de cette manière en citant l’éditorialiste Amin Zaoui de Liberté Algérie. Comme l’a très judicieusement rapporté Jean-Eric Schoettl, ancien secrétaire général du Conseil Constitutionnel : « le port de l’abaya conduit l’élève qui la revêt à se faire immédiatement reconnaître par son appartenance religieuse. Or, comme le souligne la circulaire du 18 mai 2004, prise pour l’application de la loi du 15 mars 2004… les signes et tenues interdits par la loi sont ceux dont le port conduit « à se faire immédiatement reconnaître par son appartenance religieuse ». Et selon le titre de son article du 30/08/2023 dans le Figaro : « la loi de 2004 interdit l’abaya, ceux qui en doutent sont les idiots utiles de l’islamisme. » Chez nous en France on sait parfaitement qui sont ces idiots (ou idiotes) utiles.

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vendredi, 25 août 2023

Les ports d’abayas explosent dans les collèges et lycées dans l’indifférence générale de nos autorités.

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Michel Festivi

Selon une note de trois pages des services de l’état, les atteintes « à la laïcité » sont en augmentation exponentielle. Les signalements sont de plus en plus nombreux et tout le monde admet que ces remontées ne sont que la pointe émergée de l’iceberg. Cf Le Figaro du 24 août 2023.

De 91 signalements de septembre à novembre 2021, on est passé à 923 d’avril à juillet 2023. On a dénombré 4710 atteintes « à la laïcité » en 2022-2023. Et ce ne sont pas Éric Zemmour ou Jordan Bardella qui l’affirment mais les organes officiels de l’état.

On sait que Pap Ndiaye n’avait  strictement rien fait pour contrer ce phénomène gravissime contraire à la loi de 2004, tout accaparé par son wokisme et ses combats contre l’extrême droite. Son prédécesseur Jean-Michel Blanquer avait essayé de s’y opposer, mais il s’était heurté à l’apathie du gouvernement et de Macron et à des critiques virulentes des gauches plus islamogauchistes que jamais.

Que fera son successeur Gabriel Attal. Sans doute rien malgré quelques rodomontades de façade comme celles de déclarer que les abayas sont des signes religieux, belle trouvaille en effet, il faut être au moins ministre pour le découvrir.

En vérité, les macronistes comme les gauches sont dans un déni total de réalité. Ils le sont d’autant plus qu’ils se refusent soit par lâcheté soit par souci électoraliste à affronter cette emprise islamiste que Mme Bergeaud-Blackler a si finement et courageusement analysée dans son livre sur Les Frères musulmans dont nous avons abondamment parlé ici.

Quant aux LR et autres centristes, ils sont encore plus hypocrites sur ce sujet. Dès que des élus ou personnalités RN ou  Reconquête évoquent la question, ils ne les soutiennent pas face aux cris d’orfraies poussés par les Nupes et leurs mouvances. Éric Ciotti devient soudainement muet tout comme Laurent Wauquiez. Sans doute faudra-t-il attendre que des élections se profilent à l’horizon pour qu’ils haussent le ton, ton qui retombera aussi sec les élections passées.

La meilleure preuve, les récentes déclarations de Nicolas Sarkozy qui comme toujours dit tout et son contraire. Il vient de déclarer qu’il faut faire barrage au RN en 2027, et « en même temps » découvre que le RN est un parti « républicain » qui est tout à fait légitime par sa présentation aux élections et par son groupe parlementaire, ce qui d’ailleurs a fait hurler les Nupes.

Des lors pourquoi lui faire barrage ? Et dans quel but ? En tout cas les français ou du moins ceux qui s’expriment dans les sondages ne semblent avoir toujours rien compris. Ils déclareraient selon ces enquêtes d’opinions qu’Edouard Philippe serait leur personnalité politique préférée. Mais au demeurant aucun homme politique du système acceptera de promouvoir un référendum sur l’immigration.

Décidément l’assassinat de Samuel Paty ou les multiples déclarations de professeurs courageux qui sonnent le tocsin depuis des années ne semblent servir à rien. Comme ce professeur de philosophie Didier Lemaitre qui enseignait à Trappes. Il s’était attiré les foudres du préfet des Yvelines car il avait déclaré que Trappes était une ville perdue et abandonnée a l’islamisme.

Le maire de Trappes Ali Rabeth l’avait aussi pris sévèrement à partie. Cf le JDD du 14 février 2021.

Les récentes déclarations anti sémites de Médine n’ont au surplus pas déclenché de tsunami médiatique, comme cela aurait été le cas si une personnalité quelque peu de droite s’était permise une phrase de cet acabit. Au contraire l’extrême gauche a soutenu le rappeur de tout son poids politique.

Tout ça pour ça. Ce n’est pas demain donc que les abayas disparaîtront des collèges et des lycées de France, sauf retournement de situation inattendu.

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vendredi, 18 août 2023

L’Espagne continue sur la voie de l’éclatement et de la révolution

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Pedro Sanchez et Carles Puigdemont

Michel Festivi 

Après le pitoyable résultat des élections législatives du 23 juillet, les gauches et les séparatistes semblent avoir trouvé des accords pour gouverner l’Espagne, si tant est que l’on puisse encore employer ce vocable, car ce pays part en miettes.

Le 17 août s’est réuni le nouveau congrès des députés qui a élu avec 178 voix, soit deux voix de plus que la majorité absolue, Francina Armengol, une socialiste des Baléares, ancienne Présidente de cette région, toute acquise à la politique de Pedro Sanchez. Aussitôt, le catalan, le basque et le galicien ont été proclamés langues officielles du congrès à côté du castillan. Déjà les Valenciens protestent que « leur langue » n’ait pas été retenue.

 L’Espagne va ainsi demander aux institutions européennes de légitimer ces quatre idiomes, sachant que Sanchez est jusqu’au 31 décembre président tournant de l’UE, du moins s’il reste en place. L’éclatement de l’Espagne est en cours. L’UE doit en principe donner son accord à l’unanimité des 27.

Le chef catalan Carles Puigdemont (7 députés), a soutenu cette élection, tout en déclarant que son appui à l’investiture de Pedro Sanchez comme Chef du gouvernement, sera conditionné à l’approbation d’une vaste loi d’amnistie pour tous les dirigeants catalans qui ont été condamnés par la justice et à l’organisation d’un référendum sur l’indépendance de la Catalogne. Il réclame des garanties.

La gauche dispose désormais de cinq sièges sur neuf au bureau des Cortès. La session d’investiture du Chef du gouvernement devrait avoir lieu dans quelques semaines. Déjà les indépendantistes de tout poil entendent faire monter les enchères. Ils exigent que Sanchez accepte la reconnaissance d’un referendum sur l’indépendance et une amnistie générale pour tous ceux qui avaient organisé le scrutin sur l’indépendance de la Catalogne en 2017.

Pourtant l’organisation d’une telle consultation pose des problèmes juridiques et constitutionnels considérables. Par contre un vote consultatif serait envisageable, selon les analystes espagnols.

Pour certains commentateurs avisés en tout cas, « les concessions de Sanchez ce 17 août au congrès anticipent une reddition complète envers Puigdemont pour l’investiture ».

En effet, le PSOE a permis par des manipulations de vote, que les divers partis indépendantistes puissent constituer des groupes politiques, alors qu’ils ne pouvaient le faire avec leurs seuls élus, ce qui leur confèrent moultes avantages pécuniaires et politiques. En tout cas, Carles Puigdemont a averti depuis Bruxelles : « Ou il y aura une amnistie générale, ou il n’y aura pas d’investiture. »

Sanchez est prêt à toutes les capitulations pour gouverner. De toute façon il n’a pas le choix, car il n’a pas de majorité sans les indépendantistes.

Les politiciens espagnols de gauche et d’extrême gauche vont donc de nouveau accoucher d’une monstruosité, d’un gouvernement Frankenstein, selon l’appellation qui avait été donnée par un ministre socialiste Alfredo Perez Rudalcaba de cette coalition socialiste, communiste, séparatiste, indépendantiste qui gouverne l’Espagne, pour son malheur, depuis 2019.

Calvo Sotello, l’un des chefs des droites, le futur martyr assassiné par les sbires du front populaire espagnol le 13 juillet 1936 d’une balle dans la nuque, avait un jour déclaré aux Cortès : « je préfère une Espagne rouge à une Espagne déchirée ». L’Espagne de 2023 est rouge et déchirée désormais. Affaire à suivre.   

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samedi, 12 août 2023

Les gauches ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît !

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Michel Festivi

Les gauches peuvent tout se permettre, même les pires ignominies en toute impunité, et en plus donner en permanence des leçons au monde entier. Bien sûr on le savait, ce n’est pas nouveau, mais l’actualité continue de nous fournir des exemples quotidiens.

Le dernier échantillon en date, c’est l’invitation du dénommé Médine, un rappeur, aux universitésd’été de LFI et de EELV. Mais ce Médine n’est pas un gesticulateur ordinaire. Imaginons un seul instant, qu’un gigoteur ait demandé à son public de frapper un objet à l’effigie de JL Mélenchon ou de Sandrine Rousseau. Cela s’appelle une Piñata, jeu importé d’Amérique du sud.

C’est ce qu’a entrepris Médine, en demandant à ses supporteurs de briser un objet à l’effigie d’élus locaux du RN, Edwige Diaz, Julie Rechagneux, ou encore de Geoffroy Gary de Reconquête. En brisant les têtes de plâtre de ses cibles, Médine s’était écrié « joyeuses Pâques », les faits s’étant passés à Agen, lors de la semaine Pascale.

Là encore, imaginons un seul instant la même scène, avec des portraits représentants des élus des Nupes par exemple, et le Médine de s’écrier « joyeux ramadan », on devine par avance les cris d’orfraies qu’auraient relayé toute la classe politique, des LR à Renaissance, en passant par le Modem, l’UDI, et toutes les tendances de la gauche. Immédiatement, Médine, se serait retrouvé sur le banc d’infamie et privé de concerts ou de salles de spectacle. Mais ce qui est vrai dans un sens, n’est pas vrai dans l’autre.

Car comme de bien entendu, briser ou faire briser une tête représentant un membre du RN, cela n’a suscité aucune critique, aucune intervention, aucun rappel à l’ordre de quiconque. Comme l’a justement déclaré Alexandre Sabatou du RN : « le silence de nos adversaires politiques illustre à lui seul leur soumission ». Comme l’a indiqué Nicolas Bay de Reconquête : « le rappeur Médine nous avait habitué aux provocations et aux relations troubles avec la mouvance islamiste. Mais il semblerait qu’il se surpasse dans l’ignominie en appelant à la violence sans complexe envers des élus ». Cf Le Figaro du 12 avril 2023.

Car cette vengeance du dénommé Médine aune cause précise. Edwige Diaz et Julie Rechagneux avaient le 3 avril 2023, refusé de voter une subvention régionale de 65 000 euros en faveur d’une salle de spectacle d’Agen, qui devait l’accueillir. Quand des élus avaient tenté d’obtenir l’annulation d’un concert de ce personnage à Albi, ce dernier avait publié une vidéo, où on le voyait lancer des fléchettes sur les photographies du maire de Lavaur, Bernard Carayon (LR) et du député du Tarne RN, Frédéric Cabrolier. On attend toujours les appels aux valeurs de la république, de la macronie et des gauches.

C’est dans ce contexte de provocations permanentes, que LFI et EELV vont le recevoir à leurs universités d’été fin août. Laurent Jacobelli, élu du RN a qualifié cette attitude : « la gauche, c’est un naufrage aujourd’hui, c’est-à-dire qu’ils n’ont plus de repères, ils n’ont plus d’électeurs attitrés, donc ils sont prêts à racoler des électorats résiduels. » Et d’ajouter sur le plateau de LCI, « l’islamisme pour eux est une porte de sortie. ». Il a aussi tenu à souligner : « Recevoir quelqu’un qui prône le djihad, la fatwa, c’est très dangereux » Cf Le Parisien du 10 août 2023.

Pas en reste, le PCF le recevra en septembre à sa fête de l’Humanité selon le Figaro du 8 août.

Car ce vociférateur a souvent été taxé d’islamiste, d’antisémite, ce qui va parfois ensemble. L’un de ses textes énonce : « Crucifions les laïcards comme à Golgotha- traduisons les : restez dans vos quartiers, laissez-nous parlez entre nous, de vous sans nous ». Même Catherine Fourest s’est sentie visée par ces appels à la violence, et a ironisé : « voir les intégristes noyauter les verts avec facilité et délices », ce à quoi la patronne des verts Marine Tondelier a immédiatement qualifié cette apostrophe de : « caricatures ». Cf le Figaro du 10 août.

Là encore imaginons, je dis bien imaginons une interjection proclamant : « Coupons les mains et les pieds des islamistes : traduisons-les : restez dans vos quartiers, laissez-nous entre nous, de vous sans nous ». On visualise sans peine le scandale absolu que cela aurait provoqué sur toutes les chaines de radios et de télévisions.

Enfin, et tout dernièrement, Médine, vient de commettre une atrocité antisémite et vulgaire avec la publiciste Rachel Kahn, l’affublant du terme : « resKhanpée ». Tondelier aux dernières nouvelles maintient son invitation défendant « son parcours intéressant » ! Cf le Figaro 11 août 2023. Décidemment les gauches sont toute honte bue, et tout leur est permis. Imaginons le même propos chez une personnalité de droite !

Laurent Jacobelli en réalité se trompe sur un point. Les gauches ont des repères, tout ce qui peut attenter à la France et aux français. Elles ont des électeurs attitrés en masse, dans les banlieues, les cités gangrénnées par les trafics de drogue et les délinquances diverses et variées, les zones de non droit où prolifère l’islamisme, la ségrégation homme-femme, le règne des barbus et des Frères. Cela fait beaucoup, beaucoup de bulletins. Les études du vote Mélenchon lors de la dernière campagne présidentielle sont édifiantes, comme celles des législatives qui ont suivies.

Dans un sursaut de tous, de tous ceux qui veulent s’opposer à cette mainmise, les scores en faveur de LFI, des Nupes, ou de EELV deviendront encore plus importants. En tout cas, ces partis ne reculeront devant rien pour ramasser cet électorat ségrégationniste et communautariste à souhait. Les droites molles et les centres amorphes en ne réagissant pas systématiquement et vigoureusement, font leur jeu, et c’est un jeu très dangereux.

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lundi, 07 août 2023

La vérité sortirait-elle de la bouche d’un rappeur ?

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Michel Festivi

Le diable se cache dans les détails, selon l’adage bien connu. Je ne connais absolument rien au rap, j’ignore tout de ce rappeur, sauf qu’il a eu des démêlés avec la justice l’an passé, démêlés qui ont défrayé la chronique des médias bienpensants.

En tout cas, le dénommé « Booba » (photo ci-dessus), puisque c’est de lui dont il s’agit, a tenu tout dernièrement des propos roboratifs que l’on aimerait entendre chez nos Macron, Borne, Dupont-Moretti, voire Darmanin et autres sous-ministres ; ou dans la bouche de Laurent Nuñez, qui veut refuser les arrêts de travail de nos policiers, submergés par la violence des bandes, que la justice ne condamne pas.

Qu’a-t-il dit, ce « Booba » dans un interview publié par les journaux du groupe Ebra, et bien tout simplement des paroles criantes de vérité : « l’État est beaucoup trop mou et faible », et de regretter que les « jeunes » : « n’aient pas peur de la police ».

Même s’il qualifie la mort du « délinquant Nahel », comme l’a justement nommée une députée Renaissance, Anne-Laurence Petel, de « triste bavure », il rajoute aussitôt : « quant aux émeutes, je trouve surtout que la police, le système judiciaro-carcéral, et plus globalement l’État, ne se font pas respecter…l es jeunes n’ont pas peur de la police, l’État est beaucoup trop mou et faible. » 

Et d’en remettre une couche salutaire à tout point de vue : « les peines de prison sont trop légères et surtout rarement appliquées, les policiers sont discrédités ». Et de faire une juste et saine comparaison, lui qui vit à Miami : « c’est loin d’être parfait (aux USA), mais tu ne défies pas la police à la bagarre ». Or effectivement en France c’est devenu un sport national quasiment impuni.

Il y a eu en France, officiellement 27 206 refus d’obtempérer en 2021. En 2017, il y en avait eu 22 792. Or, on ne décompte selon l’IGPN que 138 tirs de policiers en 2022.  Peu ou prou en 2021 on a dénombré 7 morts après un refus d’obtempérer. La France n’est effectivement pas les USA, très loin s’en faut. Gageons que les chiffres de refus d’obtempérer pour 2022 et 2023 vont exploser. 

Pour Booba de son vrai patronyme, Elie Yaffa, les bandes qui ont mis les cités à feu et à sang : « ce sont défoulées, ils savent très bien que ça ne résoudra rien, c’est l’histoire d’exister ».

Un sociologue, un observateur, un spécialiste de la criminologie ne dirait pas mieux. Laxisme de l’État, de la justice, faiblesse des institutions devant les émeutiers. Il n’est pas nécessaire de faire de grandes thèses pour comprendre pourquoi notre pays va si mal. Et c’est un rappeur qui le rappelle.

On se demande bien à quoi servent ceux qui sont censés de par leur fonction, protéger les français, la sécurité étant la première des libertés. Comme l’avait énoncé Platon (La République) : « Lorsque les pères s’habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leur parole, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu’ils ne reconnaissent plus au-dessus d’eux l’autorité de rien ni de personne, alors c’est là en toute beauté et toute jeunesse le début de la tyrannie. ». Ces propos datent de trois siècles avant J.C, ils n’ont pas pris une ride dans la France de 2023.

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dimanche, 06 août 2023

Cet été, c’est peut-être l’année des méduses, mais plus sûrement celle des burkinis !

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Michel Festivi 

Brigitte Bardot, il y a bien longtemps, nous enchantait avec sa mélopée de l’été : « sur la plage abandonnée, coquillages et crustacés… ». Mais ça c’était il y a longtemps. Aujourd’hui le problème des plages ce sont les proliférations de burkinis.

On se rappelle que le courageux maire de Mandelieu-la-Napoule, Sébastien Leroy (LR), prenait depuis 2012, un arrêté anti-burkinis, interdisant l’accès aux plages et à la baignade à des tenues « non respectueuses des règles d’hygiène et de sécurité ». Cet arrêté a été appliqué sans difficulté aucune jusqu’à cette année. Mais c’était sans compter sur l’inénarrable Ligue des Droits de l’Homme, (LDH), qui a fait un recours en 2023 qui n’a pas prospéré en première instance devant le tribunal administratif. Mais en cassation, le Conseil d’Etat a retoqué la décision municipale et l’a suspendue. Selon nos juges du Palais Royal, cela « porte atteinte à la liberté d’aller et venir, la liberté de conscience, et la liberté personnelle »

Cela n’a pas empêché, un autre édile non moins courageux, David Rachline, maire RN de Fréjus depuis 2014, de faire peu ou prou la même chose en interdisant, le 2 août dernier, lui aussi : « le port du burkini sur le domaine public maritime fréjusien….pour garantir la sécurité des baigneurs et ne pas compliquer les opérations de sauvetage en cas de début de noyade. » 

Car 362 noyades ont été enregistrées du 1er juin au 12 juillet 2023 et : « qu’il est essentiel de faire de la prévention et d’instaurer des règles de bon sens. ». David Rachline qui avait pris le même arrêté en 2022, rappelle que : « le port d’une tenue couvrante et ample n’est pas compatible avec les règles d’hygiène de base, dans le cadre d’une baignade dans l’espace public maritime ».

En réalité, vous l’avez compris, cette décision interdit la baignade en burkini, mais pas l’accès aux plages. En 2022, David Rachline, avait justement fustigé la décision d’Eric Piolle, maire EELV de Grenoble, d’autoriser les burkinis dans ses piscines municipales.

Il avait alors relevé : « je ne peux ni comprendre, ni partager de telles dérives qui vont à l’encontre de notre principe républicain fondamental de laïcité…j’y vois là une complaisance coupable avec l’islamisme radical, à des fins électoralistes et au mépris de la cohésion nationale. »

Rappelons, que dans les piscines municipales, les règlements qui interdisent le port de certains signes religieux ostentatoires avaient été validés par le Conseil d’Etat. Il faut lire les ouvrages remarquables de Marie Thérèse Urvoy, islamologue réputée, arabisante, qui a enseigné à l’université Michel de Montaigne Bordeaux 3, et à l’institut catholique de Toulouse. Auteur seule où avec son mari Dominique Urvoy d’une vingtaine d’ouvrages sur le sujet, elle a publié en 2021 chez Artège, Islam et islamisme, frères ennemis ou frères siamois ?

Dans un entretien avec Eugénie Bastié du 17 décembre 2021, publié dans le Figaro, elle recadre le fait que : « contrairement au christianisme, l’islam porte dès l’origine une dimension politique, ce n’est pas seulement une religion, mais un code qui régit l’essentiel de l’existence ». Et de redire le primordial que tout occidental devrait savoir : « le chrétien ne pourra pas tirer de préceptes politiques clairs des Evangiles. En revanche le musulman trouvera toujours de la politique dans ses textes sacrés : la discrimination entre musulmans et non- musulmans est inscrite dès la charte de Médine dictée par le prophète. La distinction entre musulmans et dhimmis est éminemment politique, ainsi évidemment que celle entre homme et femme, détaillées dans tous les traités de droit islamique. »

Tout est dit, il suffit de lire le coran d’ailleurs pour s’en convaincre immédiatement. Dès lors, les actions qui promeuvent le voile, le hijab, le burkini s’inscrivent toutes dans le fait que « l’islamisme ne vise pas à séparer, mais à conquérir », comme l’énonce Marie-Thérèse Urvoy en titre de ce dialogue passionnant. Mais visiblement, nos hautes autorités politiques ou judiciaires, nos grandes consciences humanitaires et philosophiques se refusent à le voir, à le comprendre et à le dire. Jusqu’au jour où comme en Grande Bretagne par exemple, on permettra dans certaines zones, pour certains litiges, pour certaines personnes d’appliquer ni plus ni moins que les lois de la charia à la place du droit national. Jusqu’à la conquête ?

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samedi, 29 juillet 2023

Retour sur les élections générales espagnoles : la gauche et la révolution.

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Michel Festivi 

Quelles ont été les raisons profondes qui ont fait que le parti de centre-droit espagnol, le Parti Populaire, (PP), n’a pas obtenu avec Vox, la majorité absolue qui lui tendait les bras face aux socialistes et ses alliés ?

De très nombreux commentateurs expliquent à longueur de colonnes, que Pedro Sanchez a su remobiliser son camp, à la suite de son insuccès aux élections régionales et municipales du 28 mai, en reprenant le thème « le fascisme ne passera pas », no pasaran, face à la victoire annoncée du PP allié à Vox.

Ces mêmes spécialistes affirment que le PSOE aurait profité des accords PP/Vox qui se sont finalisés dans plusieurs communautés autonomes ou municipalités, en les utilisant comme repoussoir vis à vis des électeurs modérés et les convaincre de se rallier au PSOE. J’ai même lu dans la presse espagnole, que l’Espagne était profondément de centre-gauche, dans une sorte de pétition de principe.

Certes, le centre-droit et Vox, n’ont sans doute pas assez mobilisé leur camp, péchant vraisemblablement par trop grand optimisme, sur une victoire trop vite et trop largement annoncée.

En réalité, le PP et son Président Alberto Nuñez Feijoo se sont comportés comme se comportent toujours les partis de cette droite molle européenne, qui n’ont aucune vision politique claire et qui se contentent de tenter de gérer l’économie au mieux, sans jamais vouloir combattre les gauches sur les terrains sociétaux et des idées, bref se refuser à faire de la politique, et à porter le fer et la discorde chez l’ennemi.

Feijoo qui a ramassé un PP en perdition, en avril 2022, l’a certes transformé en 1er parti d’Espagne, en voix et en élus, mais il n’a pas su, n’a pas voulu attaquer frontalement le PSOE, bien au contraire. Or en politique, comme à la guerre, les seules batailles perdues d’avance, sont les batailles que l’on ne livre pas. Sanchez s’est battu, Feijoo non, il a même en fin de campagne honoré son adversaire de satisfécits, ce qui est toujours une erreur cardinale.

Alors même que le PSOE s’était complètement radicalisé en menant une politique d’extrême gauche de type Chaviste, et contraire aux intérêts de l’unité de l’Espagne depuis plus de 4 ans, Feijoo s’est comporté comme si le parti socialiste était encore un parti social-démocrate, ce qu’il n’est plus depuis que José Luis Zapatero en avait pris la tête en 2000.

Feijoo s’est toujours refusé, en bon centriste qu’il est en réalité, à considérer que le PSOE, en s’alliant avec l’extrême gauche Chaviste (Podemos puis Sumar), et en s’acoquinant avec les pires séparatistes catalans et basques avait changé de nature. Cet aveuglement militant lui a coûté la majorité absolue qu’il aurait dû conquérir avec Vox, comme le prévoyaient tous les sondages, toutes les enquêtes d’opinion, et surtout toutes les élections intermédiaires.

Depuis sa prise de fonction comme Président du PP, Feijoo n’a eu de cesse de faire les yeux doux au PSOE, pensant qu’un jour un accord de bipartisme pourrait intervenir, comme au bon vieux temps, où le PSOE seul, puis le PP seul alternaient au pouvoir. Feijoo n’a pas compris ou n’a pas voulu comprendre, ni la plupart des cadres dirigeants du PP d’ailleurs, la transformation ontologique du PSOE, sauf peut-être Isabel Diaz Ayuso la patronne du PP dans la Communauté de Madrid. Cette dernière vient d’ailleurs d’affirmer que les accords entre Sanchez et Puigdemont, le Chef des indépendantistes catalans étaient faits, et que Sanchez « vendra l’Espagne aux ennemies de la nation. »

Feijoo, depuis la victoire de son parti aux élections municipales et régionales du 28 mai, a totalement brouillé son discours, rejetant Vox, indiquant que ce dernier n’était pas un « bon associé », alors que localement, plusieurs dirigeants du PP passaient des accords avec Vox pour gérer une municipalité ou une région.

Comme le dit Guy Trépier, dans Valeurs Actuelles du 24 juillet, « la gauche de Sanchez a joué sur la peur de l’extrême droite », certes, mais cette tactique grossière n’a réussi qu’à cause de la pusillanimité du PP et surtout de Feijoo, qui n’avait qu’un espoir devenir le 1er parti d’Espagne et espérer que le PSOE le laisserait gouverner seul, sans revenir aux alliances révolutionnaires. Ce fut un leurre et la sanction fut une gifle magistrale.  

Dans un entretien au Figaro, Benoît Pellistrandi, historien et professeur, met le doigt sur l’essentiel : « le leader du PP a dit qu’il ne voulait pas gouverner avec Vox et qu’il souhaitait appeler le PSOE à faire des pactes d’Etat avec le sien. Pourtant à Valence, en Estrémadure, en Castille et Leon, il y a des gouvernements de coalition PP-Vox. Donc où était la vérité ? Par ailleurs, Feijoo, a fait campagne en dénonçant « el sanchismo », tout en se disant prêt à tendre la main au PSOE. Il a brouillé son message politique, ce qui lui a porté préjudice. ». Il aurait pu rajouter les pactes PP/Vox en Aragon et aux Baléares.

Feijoo s’est comporté en petit garçon bien élevé face à un Sanchez blouson noir, pour qui tous les coups sont permis, toutes les alliances, mêmes les plus radicales sont possibles. L’électeur espagnol, devant un message aussi contradictoire, ne s’y est pas retrouvé, et ce pour le plus grand malheur de l’Espagne, qui risque fort encore de devoir subir pendant 4 ans, la dure loi de la révolution séparatiste et extrémiste.

L’Histoire se répèterait-elle en Espagne ? A partir de 1932/1933, le PSOE s’était transformé en un parti bolchévique, prônant la lutte des classes, la collectivisation forcée, et le refus de l’alternance démocratique. Cela a conduit directement à la guerre civile. Aujourd’hui, le risque majeur est de voir l’Espagne éclatée, par la partition de la Catalogne et du Pays Basque d’abord. Cet éclatement n’est plus théorique, car le PSOE pour gouverner va devoir accepter les diktats des pires sécessionnistes qui soient, et Sanchez est prêt à le faire. Tout cela à cause d’une droite molle qui se refuse à une alliance claire avec un parti, Vox, qui se bat pour l’unité de son pays. Tout cela à cause d’un apparatchik galicien, Feijoo, qui n’a rien compris au sens profond de l’idéologie adverse qui lui fait face.

Les espagnols seront-il dupes longtemps ? A partir du 17 août, les chefs des deux camps tenteront d’obtenir une investiture, ce qui pourrait prendre plusieurs semaines. S’ils n’y parviennent pas, les espagnols revoteront.

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mercredi, 26 juillet 2023

Le mythe de « l’extrême droite » dans le débat politique français, la Reductio ad Hitlerum ne nous empêchera pas d’avancer

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Michel Festivi 

Il ne se passe plus un jour en France, sans que ce qualificatif « d’extrême droite » ou « d’ultra droite » ne soit asséné par un politique à son adversaire de droite ou supposé l’être, pour tenter de l’humilier, le réduire à Hitler, selon la bonne vieille formule gauchiste, mise au point dans les années 1930.

Serait-ce un retour en arrière ? En réalité, si cette volonté d’excommunication est ancienne et persistante, elle prend chez nous une connotation nouvelle désormais, avec les multiples tentatives de cadenasser, voire d’annihiler les libertés politiques sous les prétextes les plus fallacieux contre tout ce qui est désigné indistinctement, comme étant « d’extrême droite », par les plus hautes autorités de l’état, sans rencontrer que très peu d’opposition parmi la caste politique et médiatique.

Cela doit, bien au contraire, nous renforcer dans nos convictions, quel que soit le qualificatif dont on nous affuble.

Une avalanche d’anathèmes, d’interdictions, d’injustices qui prohibent le libre débat démocratique : c’est la preuve de notre clairvoyance et de notre progression.

Les exemples récents pleuvent. C’est Elisabeth Borne, qui lors d’un entretien sur Radio J, a indiqué que le RN était le continuateur, l’héritier de Philippe Pétain, sans que cela n’émeuve beaucoup les autres partis, sauf à en rajouter notamment chez des LR. C’est l’ex ministre de l’Education nationale, Pap Ndiaye, adepte militant du wokisme et du racialisme, qui avait décrété tout seul dans son coin, que Cnews et Europe 1 étaient des médias « d’extrême-droite », ainsi que la revue Valeurs Actuelles, avec le soutien implicite ou explicite du gouvernement.

C’est la ministre de la « culture », Rima Abdul-Malak, très proche collaboratrice d’Emmanuel Macron, qui après avoir considéré tout à fait normal, la présentation au Palais de Tokyo d’un tableau représentant un enfant, les mains attachées dans le dos et subissant le viol d’un adulte, a asséné officiellement qu’elle était très inquiète sur la dérive « d’extrême droite » du JDD, à cause de l’arrivée de Geffroy Lejeune à sa tête, horresco referens, sans s’attirer beaucoup de critiques non plus.

De surcroît, les journalistes de cet hebdomadaire sont en grève et dénoncent une prise en main par « l’extrême droite ». On imagine sans problème leur couleur politique, mais cela ne choque personne. Bien sûr, si un journaliste de Libération ou de l’Humanité avait été pressenti, cela n’aurait posé aucune difficulté à cette rédaction très marquée à gauche.

Et le plus grave, car le plus directement liberticide, c’est la décision générale de Gérard Darmanin, ministre de l’Intérieur, de donner aux préfets des ordres systématiques d’interdire toute manifestation de « l’ultra-droite » et ce avant même que ces manifestations soient annoncées ou connues, piétinant allégrement une jurisprudence de 90 ans du Conseil d’Etat, « l’arrêt Benjamin » du 19 mai 1933. Depuis, les annulations tombent comme à Gravelotte, et visent aussi bien des manifestations pacifiques de droite, que des réunions d’intellectuels ou de spécialistes reconnus, comme ceux de l’association Illiade.

Monsieur Benjamin, critique virulent de l’enseignement laïc, qui projetait une conférence littéraire publique à Nevers, s’était vu interdit par le maire de cette ville, qui censurera ensuite la même conférence mais prévue dans un cadre privé, et ce sous la menace supposée des réactions des syndicats d’instituteurs. Le Conseil d’Etat, au nom de la liberté de réunion, avait annulé ces deux arrêtés, précisant que la menace d’atteinte à l’ordre public doit-être exceptionnellement grave, et que le maire ne puisse y faire face, pour justifier des interdictions de ce type. Mais depuis l’affaire dite « Dieudonné », la jurisprudence du Conseil d’Etat aurait évolué, l’avenir nous le dira, des recours ont été lancés.

Parallèlement, on observe un laxisme total envers des groupes ou groupuscules des gauches révolutionnaires ou écologistes, souvent très violents, qui ne sont que très rarement interdits de parader. Récemment dans le Tarn à Lavaur, des fanatiques écolos ont ravagé une plantation de pommiers, sans que cela n’alerte intensément la communauté politicienne, hormis le courageux maire de Lavaur. Il y a quelques semaines aussi, des salades avaient été piétinées sur plus de 3 600 mètres carrés, outre des systèmes d’irrigations détruits dans la région de Nantes, ruinant des maraîchers qui font un travail très dur mais ô combien indispensable.

Lors d’un récent « sommet des peuples (sic) » à Bruxelles, Mélenchon, fidèle à ses diatribes a en quelque sorte justifié ces exactions en affirmant : « seule l’action révolutionnaire et subversive » permettrait de lutter pour le climat, nouveau totem de l’ultra-gauche, sans que cela ne scandalise vraiment. Là encore imaginons des propos similaires venant d’autres horizons politiques.

Pourtant ce sont des militants nationaux qui sont brimés, emprisonnés, condamnés, alors que la plupart du temps, ils n’ont fait que se défendre contre des furies d’antifas, qui viennent les frapper et détruire leurs locaux, comme cela s’est passé à Angers ou ailleurs. Les assaillis se retrouvent au tribunal avec des inculpations de violence, alors qu’ils ont été pris à partie sauvagement. Ou comme des militants identitaires qui s’exprimaient contre l’immigration débridée et ont subi les foudres de la justice, qui sait en ces occasions se montrer impitoyable.

La méthode n’est pas nouvelle, mais elle s’est largement intensifiée : la preuve que nos idées avancent et gênent l’entre-soi.  

Sans remonter aux années 1930, où le terme « d’antifascisme » avait été inventé par les propagandistes de la 3e Internationale et leurs idiots utiles,  pour clouer au pilori tous ceux qui s’opposaient au communisme ou aux régimes politiques des front-populaire en France ou en Espagne ; on se rappelle dans les années 1990, comment le B’nai Brith, (les fils de l’alliance), vieille organisation juive créée en 1843 à New York, avait exigé des représentants des partis de la droite et du centre de ne jamais s’allier au Front National de l’époque, ce qui a depuis été suivi à la lettre par les continuateurs de cette droite et de ce centre, qui se sont complètement soumis au politiquement correct. Cf l’entretien avec Jean-Yves Camus, le FigaroVox du 18 juillet 2023.

Comme le signale ce politologue : « L’accusation d’être « d’extrême droite » est galvaudée à tel point qu’ici, elle est opposée à une organisation dont l’un des objectifs statutaires est de combattre un antisémitisme que personne n’arrive à enrayer, et qui dans la réalité des agressions commises, n’est plus le fait très majoritairement des groupuscules néonazis ou néofascistes », évoquant les propos une nouvelle fois ridicules de Jean Luc Mélenchon, sur le Crif et l’extrême droite.

Jean-Yves Camus rajoute : « Nous vivons encore sur un mythe supposé être mobilisateur : le caractère maléfique, voire diabolique, d’une « extrême droite » jamais définie. Tout adversaire politique peut être récusé comme étant « d’extrême droite », ce qui permet d’insinuer qu’il agit… contre l’intérêt national. »

Effectivement, Jean Luc Mélenchon avait dénoncé « une extrême droite sans limite », après avoir été épinglé par le Président du Crif pour s’être, selon ses termes « compromis loin du pacte républicain ».

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mardi, 25 juillet 2023

Espagne : De nouveau vers un « gouvernement Frankenstein » ?

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Michel Festivi 

Les élections générales espagnoles de ce 23 juillet 2023 ont stupéfié tous les observateurs. Le PSOE tout d’abord, car toutes les enquêtes, tous les sondages depuis plus d’un an le donnait grand perdant. Le Parti Populaire ensuite, il venait tout juste de triompher aux élections régionales et municipales du 28 mai dernier et semblait porté par un élan incompressible. Tous s’accordaient à dire qu’avec Vox, il obtiendrait la majorité absolue.

En effet, le PP était transcendé par cette vague bleue qui lui avait fait gagner toutes les élections intermédiaires depuis 2019, et notamment les régionales d’Andalousie de juin 2022, où il emportait la mise dans une communauté acquise à la gauche depuis le début des années 1980

Dans le contexte d’un été étouffant de canicule, les électeurs traditionnels du PP ne se sont pas mobilisés, et les centristes qui n’étaient pas représentés à cette consultation, ce sont sans doute reportés en force sur le PSOE, par crainte d’un gouvernement PP/Vox, tant il était annoncé, même encore en début de soirée électorale, par les sondages de sortie des urnes.

Au final, si le PP est devenu le premier parti d’Espagne en voix, en circonscriptions enlevées et en sièges (136  députés soit 48 de plus qu’en 2019), il n’obtient pas cette fameuse majorité absolue de 176 sièges, indispensable pour gouverner sereinement.

En effet, et c’est la seule non surprise de ce scrutin, Vox qui a souffert du vote utile et sans doute aussi d’une moindre mobilisation, ne parvient à faire élire que 33 députés contre les 52 qu’il possédait, tous les sondages l’avaient prévu. Mais il doit être immédiatement noté, qu’en 2019, le PP était alors en totale perdition et Vox en avait naturellement profité. Vox reste toutefois la 3e force politique espagnole, il a d’ailleurs triplé ses députés régionaux, fin mai.

Le PSOE fait mieux que résister, puisqu’il engrange 122 élus, soit deux de plus qu’en 2019. L’extrême gauche révolutionnaire qui s’était regroupée sous une nouvelle bannière, Sumar (additionner) obtient un score tout à fait honorable soit 31 députés, sept de moins que l’extrême gauche en 2019 qui concourait alors sous l’étiquette de Podemos, (Nous pouvons).

Dès lors aucun bloc ne peut parvenir à rassembler une majorité absolue, sauf peut-être le PSOE s’il parvenait à fédérer autour de lui, outre l’extrême gauche, tous les partis séparatistes voire terroristes basque. C’est ce que les commentateurs et spécialistes divers ont dénommé un « gouvernement Frankenstein », le PSOE faisant en quelque sorte naître une coalition monstrueuse, qu’il était ensuite incapable de contrôler.

Mais pour réaliser cette nouvelle équation de tous les dangers, le PSOE et ses alliés devront accepter cette fois ci, de passer par les fourches caudines du parti Junts, le parti de Carles Puigdemont, parti qui revendique l’indépendance totale de la Catalogne et qui demande l’organisation d’un référendum à cet égard. Avec ses 7 députés, il devient incontournable.

Puigdemont a d’ailleurs été destitué et vit actuellement en Belgique, pour échapper aux foudres de la justice espagnole. Or justement, pour monnayer son soutien à Pedro Sanchez, le Chef de l’actuel gouvernement et président du PSOE, le leader indépendantiste catalan a annoncé qu’il exigerait la tenue de cette consultation, totalement anticonstitutionnelle et l’arrêt de toutes les poursuites par une amnistie. Or le Parquet du Tribunal Suprême espagnol vient de réactiver l’ordre de le rechercher et de le faire arrêter.

Les tractations voire les magouillages politiques vont donc se poursuivre jusqu’au 17 août environ, et ensuite soit Alberto Feijoo pour le PP, soit Pedro Sanchez pour le PSOE tenteront d’obtenir l’investiture des Cortès des députés et de former un nouveau gouvernement. A défaut, les espagnols pourraient retourner aux urnes d’ici la fin de l’année.

Un autre point doit être souligné, le Sénat était aussi renouvelé aux ¾, ce 23 juillet, et le PP est désormais majoritaire à la Chambre haute, ce qui ne lui était plus arrivé depuis deux législatures. Cela pourrait avoir une incidence pour empêcher Sanchez de triturer la constitution, de plus le budget ne peut être voté qu’avec la majorité sénatoriale.

Je vous propose dans une prochaine chronique, de vous donner les éléments politiques essentiels qui ont été les causes de ce résultat déroutant.

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lundi, 17 juillet 2023

Iran, le retour de la police des mœurs : Et qu’en disent nos islamo-gauchistes ?

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Michel Festivi 

Après plusieurs mois de temporisation, la police des mœurs iranienne vient d’annoncer ce 16 juillet 2023, qu’elle a rétabli les patrouilles pour punir les filles et les femmes qui ne portent plus leur voile dans l’espace public.

Suite à la mort tragique dans un commissariat, en septembre dernier, de la kurde iranienne Mahsa Amini, et devant l’importance des manifestations, le pouvoir théocratique islamiste avait été acculé à relâcher la pression. Les femmes étaient de plus en plus nombreuses à s’affranchir de leur voile islamique.

Les mollahs ont fait le dos rond, mais ils ont finalement décidé de reprendre les choses en mains. Le Chef de la Police a annoncé le retour de la répression, pour que soit respecté : « le code vestimentaire » de la république islamique. On a pu voir des policières en tchador, vêtues de noir de la tête au pied, se saisir violemment de femmes non voilées pour les faire monter dans des véhicules de police.

Pour l’instant les condamnations, outre des amendes, sont des contraintes comme suivre des cours de psychologie (coranique sans doute), nettoyer des hôpitaux voire des interdictions de conduire.

Les protestations monstres de l’automne et de l’hiver avaient généré des centaines de morts, dont des membres des forces de l’ordre, des milliers d’arrestations, et sept exécutions. 

En mai, un projet de loi intitulé : « Soutien à la culture du hijab et de la chasteté, pour protéger la société et renforcer la vie familiale » (sic) a été présenté au parlement, entièrement dominé par les ayatollahs et autres théocrates islamiques. Ce texte va encore renforcer les sanctions contre les récalcitrantes. Qu’en pense, en France, nos hidjabeuses du football qui exaltent en permanence leur liberté de choix ? Ont-elles soutenu la même liberté de choix pour les iraniennes ? Non bien sûr.

Dès lors, on peut se demander ce que font nos féministes de l’islamo-gauchisme de chez nous ? Rien aussi, pas un mot pour ces malheureuses. Pourtant, elles nous expliquent doctement, qu’en France celles qui portent le voile, ne le font pas par soumission, que c’est leur convenance. Pourquoi donc ne défendent-elles pas cette même option en Iran ?

Pourquoi les iraniennes, ne seraient-elles pas libres de ne pas porter le voile selon la même rhétorique islamique de chez nous ? On comprend bien que leurs considérations sont totalement foireuses et hypocrites, ce qui ne nous surprend pas de nos islamo-gauchistes.  Les habituelles aboyeuses de l’extrême gauche sont donc totalement taisantes. Il faut dire que les voix qui vont à l’extrême gauche et même aux gauches tout court, font florès dans nos cités et banlieues, où le port du voile s’est répandu comme une trainée de poudre. Florence Bergeaud-Blackler, dans son entretien avec Boualem Sansal l’a parfaitement expliqué cliquez ici.

Sur le même registre, nos instances officielles islamistes en France, ne protestent pas, elles-aussi contre cette liquidation de la liberté des femmes iraniennes ? Ces organisations qui nous expliquent à longueur de temps, que l’islam est une religion de paix, de tolérance et de liberté.  Pourquoi n’interviennent-elles pas en faveur de ces femmes martyrisées ? Hypocrisie totale aussi ?

Se taire c’est soutenir. Nos islamo-gauchistes et nos islamistes sont donc totalement en phase avec le président ultra islamiste d’Iran, Ebrahim Raïssi qui avait dit en juillet 2022 : « les ennemis de l’Iran et de l’islam voulaient saper les valeurs culturelles et religieuses de la société », lorsqu’il appelait à la mobilisation de « toutes les institutions pour renforcer la loi sur le voile. »

Vérité en deçà, erreur au-delà ? On voit bien où veulent nous mener toutes les associations et autres personnalités, qui soutiennent en permanence le port du voile, du hijab ou du burkini en France, mais qui gardent lamentablement le silence, lorsque les droits et les libertés des femmes sont bafoués en Iran et dans bien d’autres pays où règne la charia.

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samedi, 15 juillet 2023

La France mère des crimes, des impôts et des taxes.

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Michel Festivi 

Les deux sujets sont-ils liés ? En tout cas ce qui est certain, c’est que la France bat des records de criminalités et est l’un des pays européens qui oppresse le plus fiscalement ses habitants.

Selon Pierre Buigues, professeur à l’université de Toulouse et ancien conseiller économique à la Commission européenne (nul n’est parfait), « la France est très mal classée dans l’Union Européenne en matière de sécurité des biens et des personnes ».

Dans sa chronique du Figaro Vox du 14 juillet 2023, il détaille ainsi les chiffres venant d’Eurostat et du Conseil de l’Europe. Entre 2016-2018, la France était le deuxième pays le plus mal classé des 27, en matière de vol qualifié ; le troisième le plus mal classé s’agissant des vols de voitures et de très loin. Pour les vols qualifiés, il note 150 vols pour 100 000 habitants, contre moins de 50 en Allemagne, en Italie, dans le nord de l’Europe et dans la plupart des pays de l’Est. Pour les vols de voitures, c’est près de 250 vols en France toujours sur 100 000 habitants, contre moins du tiers en Espagne, en Allemagne, et dans les pays du nord de l’UE.

Pour les homicides, la France est le pays où en nombre absolu, il y a le plus d’homicides. En 2020, 879 homicides en France, contre 719 en Allemagne, 298 en Espagne, 285 en Italie (pays de la mafia !). Mais si l’on ramène ces chiffres absolus à la population des pays, les choses empirent si j’ose employer cette expression : 12,9 homicides par million d’habitants en France, 8,7 en Allemagne, 6,3 en Espagne, et 4,9 en Italie.

Et encore, Pierre Buigues nous signale un élément très important, les homicides sont sous-évalués en France, car nous explique-t-il, « les agressions menant à la mort », ne sont pas comptabilisées dans les homicides, étonnant non ! Alors qu’elles le sont en Allemagne ou en Espagne.

Bien sûr, il souligne que la France est mal dotée en juges. Pour la période 2019-2021, il y avait 18 juges pour 100 000 habitants dans l’UE, mais 11,1 en France ; 26, 4 en Allemagne, et 15,3 en Italie. Pour le nombre de policiers, la France se situe juste à la moyenne européenne, soit pour 1 000 habitants, 3,3 policiers contre 3,2 pour l’UE. Mais en Espagne ce nombre est de 3,6, et plus de 4 en Italie, 4 en Hongrie et en Slovaquie, seuls les pays du nord comme la Finlande, la Suède ou le Danemark ont des taux beaucoup plus bas.

La Cour des comptes a également émis des statistiques sur « les forces de sécurité » en 2020. Pour 100 000 habitants elle arrive aux taux suivants : 5,8 pour l’Italie, 5,1 pour l’Espagne, 5,7 pour les Pays-Bas, 4,5 pour la France et 3,8 pour l’Allemagne.

Si l’on compare les chiffres de dépenses publiques en mission de sécurité, en 2018 pour l’UE la moyenne est de 2%, il est de 1,7% en France, idem en Allemagne, mais de 2,3% en Italie, et de 2,8% en Espagne.

S’agissant des prisons, en 2021, le taux d’incarcération en France était de 102,6, nombre de personnes emprisonnées pour 100 habitants. En UE, il est de 106. Or dans la plupart des autres pays européens, ce taux est au-delà de 160 pour la Hongrie, la Pologne, la Slovaquie, la Tchéquie. En résumé, en France les délits et les crimes sont très importants, mais les incarcérations moins fortes qu’ailleurs.

Comme l’indique justement l’auteur de l’article : « Etant donné le nombre limité de places en prison, l’incarcération en France, n’intervient pas après le 1er délit et pour une incarcération courte, mais après un grand nombre de délits. » Et de mettre en exergue une vérité largement oubliée chez nous : « Au Pays-Bas, par exemple, on incarcère rapidement, après un premier délit, ce qui est plus dissuasif. » En France, on multiplie les peines avec sursis ou les alternatives à la détention ce qui favorisent le crime, mais on se refuse à construire de nouvelles prisons.

Le même jour, Le Figaro publie un article de Julie Ruiz intitulé : « La France championne d’Europe de la pression fiscale et sociale ». Pour les contribuables français, le poids de la fiscalité est de 54,1% en 2023, soit la médaille d’or des prélèvements obligatoires. La France vient de détrôner l’Autriche est qui passée à la 3ème place.  Dans l’UE la moyenne est à 44,1% en 2023, la France est donc à 10 points de plus, ce qui est considérable. Et malgré ces impôts vertigineux, la dette française a dépassé le cap des 3000 milliards à 111,6% du PIB.

En France, on n’a pas de pétrole, mais on croule sous la délinquance et le crime et on a des impôts et des taxes en pagaille, sans compter les déficits. Là aussi, il serait grand temps que nos dirigeants prennent enfin la mesure de la réalité et qu’ils en tirent les conséquences plus que nécessaire. Si notre grand poète Joachim du Bellay revenait d’outre-tombe, il pourrait écrire : « France, mère du crime, des impôts et des taxes ».

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vendredi, 14 juillet 2023

N’avons-nous pas assez de héros français, ou d’héroïnes françaises en France ?

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Michel Festivi 

Valérie Pécresse, présidente de la Région Ile de France, se délivre des tonnes de satisfécits, pour avoir « réussi » cet exploit de faire en sorte que le lycée de Saint-Denis « Plaine commune » se nommera « Rosa Parks » au lieu du nom prévu à l’origine « Angela Davis ». 

Peut-on pour autant s’en réjouir comme le fait Valérie Pécresse. A l’évidence non, trois fois non. Madame Pécresse se vante de ne pas être une wokiste, et de ne pas ressembler à Pap Ndiaye.  Car comme l’avait dit Winston Churchill : « une nation qui n’honore pas ses héros n’aura bientôt plus de héros à honorer », ainsi que le soulignait Sami Biasoni, docteur en philosophie, professeur, chargé de cours à l’ESSEC, dans une tribune du Figaro Vox du 11 juillet dernier.

A l’heure, où les habitants de nos cités crachent sur la France et ses valeurs et brûlent les symboles du pays, il aurait été plus avisé, me semble-t-il, d’honorer un héros français, surtout en Seine Saint- Denis. On aurait pu penser par exemple à Samuel Paty ou à Xavier Beltrame.

On aurait pu tout aussi bien donner le nom d’un grand résistant de la première heure, comme celui d’Honoré d’Estienne d’Orves, ou celui du capitaine Henri Frenay, fondateur et organisateur du plus grand mouvement résistant « Combat » et ce dès 1940. Mais non, une fois de plus Madame Pécresse navigue dans le politiquement correct, la pusillanimité, ce que le parti LR nous a d’ailleurs parfaitement habitué depuis des lustres, lui ou ses prédécesseurs.

Madame Pécresse a beau faire un plaidoyer pro domo, ça tombe à plat. Certes, elle a eu raison de s’opposer à « Angela Davis », qui est devenue aux USA une égérie de l’islamo-gauchisme et qui avait insulté la France. Mais il fallait aller jusqu’au bout de la démarche et ne pas s’arrêter au milieu du gué. Il fallait imposer un héros ou une héroïne française, nous n’en manquons pas, tant notre Histoire nationale est riche. Et c’était le moment de la faire valoir.

J’aurais bien vu ce Lycée s’appeler « Marie-Madeleine Fourcade », qui fondera avec Georges Loustaunau-Lacau, dès août 1940 un réseau de renseignements Alliance. Commandeur de la Légion d’honneur, croix de guerre1939/1945, Médaillée de la Résistance avec rosette, Officier de l’ordre de l’Empire britannique, elle sera une résistante et une combattante des plus valeureuses.

Après avoir après-guerre, militée au RPF puis à l’UDR, elle s’opposera à l’abandon de l’Algérie. Son courage n’avait d’égal que sa détermination.  On aurait pu penser aussi à « Berty Albrecht », compagne et associée de Frenay, compagnon de la Libération, arrêtée par l’Abwehr et Klaus Barbie le 28 mai 1943, elle sera retrouvée pendue le 31 mai suivant dans sa cellule à Fresnes, après une nouvelle séance de torture, ne voulant pas risquer de parler. Elle avait aussi reçu la Médaille militaire, la Croix de guerre et la Médaille de la Résistance Française.  

Non vraiment, Madame Pécresse, ce choix n’est pas le bon choix. La France a une Histoire qui mérite qu’un héros, qu’une héroïne française incontestable ait son nom associé à un Lycée de l’Ile de France. Saint Denis n’est-il pas après tout le lieu où reposent nos Rois de France, ces 40 Rois qui en Mille ans ont fait la France.

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mercredi, 12 juillet 2023

Le jeune de Nanterre et le terme de « délinquant ».

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Michel Festivi

Avec un certain courage, la députée Renaissance Anne-Laurence Pétel (ci-dessus) a qualifié le jeune de Nanterre de « délinquant », « je n’appelle pas le petit Nahel, je l’appelle le délinquant » et ce dans un entretien avec le journal La Provence publié le 8 juillet.

Aussitôt, l’avocat de la mère de ce jeune a indiqué qu’il porterait plainte, car il n’avait pas de casier judiciaire, donc ce n’était pas un délinquant pour lui, selon ce que rapporte Valeurs Actuelles du 12 juillet. Pour autant, le fait de ne pas avoir de casier judiciaire, empêcherait-il ce qualificatif de « délinquant » de pouvoir lui être appliqué ?

La langue française est d’une subtilité absolue, ce que semble oublier un peu vite cet avocat. Tout d’abord, le terme de « délinquant » vient du latin delinquere, qui signifie commettre une faute. On retrouve cette signification dans Victor Hugo, Les Misérables, tome 1, 1862 page 107 : « Les enfants Valjean, habituellement affamés, allaient quelquefois emprunter au nom de leur mère une pinte de lait à Marie-Claude, qu’ils buvaient derrière une haie, ou dans quelque coin d’allée…La mère, si elle eût su cette maraude, eût sévèrement corrigé les délinquants ». En l’occurrence, les enfants Valjean n'avaient pas été jugés et condamnés. A titre posthume, la famille Hugo devrait être poursuivie par « nos associations des droits de l’homme ».

Car selon la lexicographie du Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales, le terme de délinquant s’applique indistinctement à celui qui a commis un délit, ou celui qui a commis une faute, et ce sans que cela ne fasse l’objet obligatoirement d’une condamnation judiciaire. D’ailleurs le fait de commettre une faute assimilable à un délit n’empêche pas, me semble -t-il de pouvoir être traité de « délinquant ». La mention au casier judiciaire est tout autre chose, à ce moment-là, pour la personne qui n’a plus de casier judiciaire vierge, le terme de « repris de justice » peut s’appliquer, où celui de « condamné par la justice ».

Si l’on en croit la presse et les enquêtes effectuées par des journalistes, ce jeune de Nanterre n’avait pas de casier judiciaire, mais par contre « il était connu des services de police ». Et pourquoi donc, parce qu’il avait « des antécédents judiciaires », selon le Parquet de Nanterre, Cf Le Midi Libre du 29 juin 2023.

Effectivement, il avait subi une garde à vue, trois jours seulement avant sa mort, pour un autre refus d’obtempérer, et devait être convoqué en septembre devant un juge pour enfants. En 2022, il avait aussi, selon cet article, été mis en cause pour un refus d’obtempérer, et un juge pour enfants avait prononcé une mesure éducative, ce qui est en soit une sanction, même si effectivement, cette sanction ne semble pas figurer sur son casier judiciaire, toujours selon Le Midi Libre, qui rapporte des articles du Parisien.

Être interpellé pour la commission de faits qui peuvent s’assimiler à des délits, c’est à dire à des fautes, c’est incontestablement avoir un comportement de « délinquant » au sens de la langue française.

D’ailleurs toute la presse fait état du fait que les actes commis par ce jeune étaient inscrits au fichier TAJ, le Traitement d’Antécédents Judiciaires. Cf BFMTV du 12 juillet 2023. Mais l’avocat de la mère du jeune a menacé cette député d’une plainte en soulignant « en revanche, votre casier judiciaire pourrait ne plus être vierge prochainement, car une plainte sera déposée contre vous ». Oserait-on appeler cela du terrorisme judiciaire ?

Car il avait selon plusieurs sources, 15 mentions à ce fichier. Il avait même été mis en cause à 5 reprises pour des refus d’obtempérer depuis 2021, outre des mises en cause pour des faits de recels, rébellion contre les forces de l’ordre, utilisation de fausses plaques, et circulation sans assurance. Cf CNews et Europe 1 du 30 juin 2023.

Rappelons les propos roboratifs de cette députée : « Un jeune homme de 17 ans qui conduit une voiture sans permis, une berline immatriculée en Pologne, ce qui est à peu près le symbole du trafic de drogues, qui refuse d’obtempérer une première fois, puis une deuxième fois, ça ne justifie aucunement le fait qu’il meure, mais ça explique qu’il se retrouve devant la police. Et donc moi je ne l’appelle pas le petit Nahel, je l’appelle le délinquant. »

Elle a aussi martelé, à contre-courant de son parti et des gauches hurlantes que « Arrêter ce jeune homme, ça n’était pas un acte de racisme ». Elle assume d’ailleurs courageusement ses propos : « Pas un mot à enlever », a-t-elle tweeter ce lundi 11 juillet. Pour nous non plus.

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mardi, 11 juillet 2023

Décès d’Alain Besançon, l’analyste du totalitarisme léniniste, fondement du communisme.

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Michel Festivi 

Ce 9 juillet 2023, est décédé Alain Besançon, né en 1932, professeur, historien, journaliste, membre de l’Académie des Sciences morales et politiques, auteur d’une multitude d’ouvrages sur la Russie et le communisme. Ses deux principaux livres à mon sens sont : Les origines intellectuelles du léninisme, paru chez Calmann-Lévy en 1977 et Le Malheur du siècle : sur le communisme, le nazisme et l’unicité de la Shoah, publié chez Fayard en 1998.

Il fut comme beaucoup d’intellectuels de son temps, membre du PCF, parti qu’il quittera en 1956, après l’écrasement par les chars soviétiques de l’insurrection hongroise. A l’instar d’Annie Kriegel, ou de François Furet, aussi adhérents du PCF, il fera partie de ces personnalités qui seront à l’origine de la remise en cause de cette idéologie mortifère, qui fit selon les estimations plus de 100 millions de victimes, c’est-à-dire bien plus que le nazisme.

Comme l’avait dit Emmanuel Leroy Ladurie, je crois, « la seule supériorité des camps russes sur les camps allemands, c’est que les premiers existent toujours, tandis que les second ont disparu ». Cette sentence avait été prononcée dans les années 1980, le goulag russe étant toujours existant, sans compter les enfermements actuels chinois, laotiens, vietnamiens, cubains, nord-coréens etc...

On se souvient également qu’en 1949, lors du procès en diffamation contre les Lettres Françaises, journal communisto-stalinien, procédure intenté par Victor Kravchenko, transfuge russe aux USA, Margarete Buber-Neumann, veuve du chef communiste allemand Heinz Neumann, fut internée dans les goulags staliniens, puis ensuite, livrée par Staline à Hitler, et emprisonnée à Ravensbrück ; elle viendra témoigner au soutien de Kravchenko, pour établir un parallèle entre les deux systèmes concentrationnaires, précisant que les camps soviétiques étaient pire que les camps nazis, ce qui jeta alors, un certain effroi tant la bien-pensance communiste dominait la pensée française.

C’est cette comparaison qu’analysa aussi Alain Besançon. Or, la gauche, les communistes s’opposaient avec une violence verbale inouïe à ce que l’on puisse seulement envisager une telle analogie. Les quelques courageux qui s’y risquèrent connurent une chape de plomb et furent ostracisés. L’Université française était totalement acquise au stalinisme triomphant. Il suffit de se remémorer les débats virulents, suite à la sortie en France de l’Archipel du goulag, d’Alexandre Soljenitsyne, en 1974.

Alain Besançon avait notamment écrit : « Le communisme est plus pervers que le nazisme parce qu’il se sert de l’esprit de justice et de bonté qui est répandu dans toute la terre pour répandre dans toute la terre le mal. Chaque expérience communiste est recommencée dans l’innocence. »

J’ai le souvenir précis, d’un débat télévisé, en 1997, lors de la sortie du livre noir du communisme, publié chez Robert Laffont, controverse qui opposait Robert Hue, alors pitoyable secrétaire général d’un PCF déclinant, à Jean-François Revel et Stéphane Courtois, maître d’œuvre de cette remarquable anthologie, qui fut vilipendée par toute la gauche, Lionel Jospin étant premier ministre « d’une gauche plurielle », qui comprenait des communistes au gouvernement.  

A un moment donné, l’inénarrable Robert Hue se crut imparable en fustigeant toute comparaison entre communisme et nazisme, partant du principe que l’idée communiste, au départ, voulait le bonheur de l’humanité. Jean-François Revel, alors redoutable polémiste, pris la balle au bond et lui asséna que cela était pire et aggravait le cas du communisme, ce qui eut le mérite de clouer le bec à notre communiste de service.

Comme l’a démontré Ernst Nolte, l’immense historien allemand, dans son ouvrage de référence, La guerre civile européenne, publié en 1989 : « Ce qu’il y a dans le national-socialisme de plus essentiel, c’est son rapport au marxisme, au communisme particulièrement, dans la forme qu’il a prise grâce à la victoire des bolchéviks ». Pour lui, sans la révolution bolchévique léniniste, il n’y aurait jamais eu ni fascisme, ni nazisme. Aujourd’hui encore, les gauches, les communistes refusent toute idée même de rapprochement. Cela doit rester toujours le sens de notre combat.

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samedi, 08 juillet 2023

Le déni de réalité sur les émeutes des cités islamisées, l’Histoire explique le Présent.

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Michel Festivi 

Dans un article remarquable intitulé : « Emeutes urbaines de 2005 : ces faits accablants qu’on n’a pas voulu voir » publié dans le Figaro Vox du 8 juillet 2023, Guillaume Perrault revient très en détail sur les circonstances de ces guérillas sans précédent qui avaient surpris la France du chiraquisme triomphant, à la suite de la mort par électrocution de Zyed et Bouna qui fuyaient des policiers de la BAC et qui avaient touché un transformateur EDF après avoir escaladé un mur d’enceinte, alors que les policiers n’étaient pas allés au contact et attendaient les fuyards à la sortie. Deux fonctionnaires seront poursuivis pour « non-assistance à personne en danger » et relaxés.

Guillaume Perrault rappelle la paralysie politique de l’époque, paralysie qui nous en remémore étrangement une autre, celle d’aujourd’hui, et ce comme si aucune réflexion sérieuse n’avait eu lieu. Déjà en 1986, sous Chirac premier ministre, les autorités d’alors avaient tout lâché suite à la mort d’un manifestant anti-Devaquet, Malik Oussekine, fait divers monté alors en épingle par la gauche, avec la complicité de François Mitterrand, trop heureux de voir un Chirac se liquéfier à vue d’œil, lors de la première cohabitation.

Il compare cette liquéfaction, avec les réactions affolées de Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’intérieur en 2005, qui « hanté par la perspective d’un mort parmi les émeutiers qui l’assimilerait-à tort ou à raison- à la « bavure » dont un étudiant, Malik Oussekine, avait été victime en 1986 » avait la trouille de voir sa future candidature à l’élection présidentielle foudroyée en plein vol.

Pourtant, Nicolas Sarkozy avait multiplié peu de temps auparavant des paroles fortes. Il avait promis de nettoyer « au Karcher » la cité des 4000 à La Courneuve en juin 2005, suite à la mort d’un enfant de 11 ans touché par une balle perdue lors d’un règlement de compte. Et encore en octobre 2005, un mois avant les émeutes, il avait juré qu’il lutterait contre « la racaille ». Et l’on verrait ce que l’on verrait…selon la belle formule « retenez moi ou je fais un malheur ».

En 2005, le gouvernement s’était résolu, après des jours et des jours d’atermoiements, à décréter l’état d’urgence. Mais Guillaume Perrault pointe la faiblesse de l’Etat qui ne put envoyer alors que 8000 hommes, au plus fort des émeutes d’une violence inouïe « pour renforcer leurs collègues déjà en première ligne ». Cette faiblesse est toujours présente, peut-être plus que jamais.

Pour les sociologues Hugues Lagrange et Macro Oberti, des jeunes originaires du Sahel, issus de familles nombreuses étaient surreprésentés parmi les émeutiers, Emeutes urbaines et protestations-une singularité française, Presses de Sciences Po, 2006.

Mais, le plus intéressant dans cette histoire française, c’est qu’en 1998, il y a 25 ans, un journaliste du Point, Christian Jelen, disparu cette année-là, après avoir effectué un travail de terrain de près de deux ans, avait publié, La guerre des rues, la violence « des jeunes » chez Plon. Il écrivait en avant-propos, une réflexion déjà prémonitoire : « On ne peut résoudre un problème en le posant mal ou en omettant un certain nombre de ses paramètres. C’est pourtant ce qui se passe depuis des années avec les violences urbaines. » Visiblement, Monsieur Darmanin persiste et signe dans cette attitude.

Dans ce livre, Jelen, analyse en autres, l’influence de la polygamie sur l’éducation des enfants, que l’Etat et la justice française ont trop longtemps tolérée. Comme l’avait magnifiquement souligné Jean François Revel, patron du Point et ami de Christian Jelen : « La peur d’être taxé de racisme a donc conduit les responsables politiques, depuis deux décennies, à escamoter le nœud de la difficulté, toujours par peur d’être assimilés au FN », Le Point, 23 janvier 1999.

Décidément, 25 ans après, sous les Macron, Borne, Darmanin, Dupond-Moretti, Pap Ndiaye, rien n’a changé, sauf en pire, et ce commentaire avisé de Jean-François Revel pourrait être réécrit in extenso. C’est pourquoi aussi, les propos « musclés » de nos Ciotti, Lisnard, Wauquiez et autre LR sont suspects et entachés d’un sentiment de « déjà entendu ».

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vendredi, 07 juillet 2023

Emeutes : après le déni total de nos gouvernants, la salutaire et éclairante rencontre entre Boualem Sansal et Florence Bergeaud-Blackler sur l’islam et l’islamisme dans nos sociétés occidentales.

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Michel Festivi

Le grand écrivain algérien, Boualem Sansal (ci-dessus), qui vient de recevoir le prix Constantinople et qui publie, Gouverner au nom d’Allah, islamisation et soif de pouvoir dans le monde arabe, chez Folio, et Florence Bergeaud-Blacker (FBB, ci-dessous), qui vient de recevoir le prix de la Revue des deux Mondes pour son ouvrage sur Le Frérisme et ses réseaux, chez Odile Jacob, que nous avons largement commenté ici, viennent d’être réunis par le Figaro Magazine pour un entretien croisé étincelant.

A l’heure où Monsieur Darmanin se refuse à prendre conscience de la réalité des cités de notre pays, confrontées à des bandes qui veulent en découdre, animées par une haine de la France et de ses institutions, et ce, qu’ils soient « français » ou non, cet entretien est à lire absolument.

Car pour Boualem Sansal : « Ne parler que d’islamisme est une façon de détourner le regard. La civilisation qui s’installe en France, c’est l’islam, l’islamisme n’est pas une civilisation, c’est un mouvement politico-religieux vulgaire, dont l’histoire commence au tout début de l’islam ».  Et lorsque l’on lui demande s’il fait une distinction entre islam et islamisme il a cette réponse : « l’islamisme, se veut en quelque sorte l’avant-garde l’islam, auquel il épargne les considérations prosaïques ».

 FBB, définit cette montée de l’islam ou de l’islamisme par « la ruse mobilisée dans toute lutte asymétrique…l’objectif c’est la société islamique. Les Frères européens n’ont pas une préférence pour la guerre ou les moyens coercitifs violents…Les frères peuvent utiliser des moyens beaucoup plus sournois et délétères. »

Décidemment nos décideurs publics ont les paupières fermées et les oreilles bouchées par le déni absolu de la réalité, mais leurs paroles sont trompeuses et mensongères.

Boualem Sansal qui a vécu en Algérie les années de plomb, où les soldats de l’islam se sont abattus sur ce pays, et qui connait donc parfaitement le problème nous alerte : « Les propos que j’entends en France me rappellent ceux que nous tenions à Alger lorsque l’islamisme commençait à installer ses bases ».  Il décrit très bien la multiplication du port du voile, alors que notamment dans les villes ce port était tombé en désuétude.

Quant à FBB, elle indique indirectement à Monsieur Pap Ndiaye, qui n’ose jamais prononcer le mot « islamisme » et qui a la foi de l’aveugle volontaire chevillé au corps, que l’école et l’université ont été le terrain de prédilection de l’emprise des Frères musulmans. Et elle précise : « Les Frères ont des alliés dans beaucoup de secteurs notamment grâce aux syndicats et aux partis de gauche comme LFI ou EELV, ce que l’on appelle les relais "islamo-gauchistes". La France Insoumise est allée jusqu’à draguer ouvertement les voix fréristes et le parti est devenu en quelque sorte son obligé, idem pour les élus locaux qui s’engagent dans des deals avec des chefs religieux dont ils auront du mal à sortir. On ne pactise pas avec les Frères sans payer un prix d’entrée ou de sortie… ». Certains maires qui ont vu leurs mairies incendiées devraient y réfléchir.

Pour l’instant, on a le sentiment que toutes ces paroles profondes et justes n’ont aucun effet concret sur notre oligarchie, notre caste politico-médiatique, à de trop rares exceptions près. Et comme l’a titré Mathieu Bock-Côté dans une chronique du 16 juin dernier au Figaro Vox « Faible avec l’islamisme, fort avec les chrétiens », car ajoute-t-il avec pertinence : « ce n’est pas la religion qui revient, c’est l’islam qui arrive. Ceux qui parle indistinctement du « phénomène religieux » sous prétexte de ne pas cibler une religion en particulier oublient que toutes les religions ne sont pas interchangeables ». Comme l’avait déclaré Albert Camus, « Mal nommer un objet, c’est ajouter au malheur de ce monde. » Le peuple doit forcer nos gouvernants à le reconnaître et à lui donner la parole, c’est plus qu’urgent.

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mercredi, 05 juillet 2023

Retour sur les victoires électorales de L’Alternative pour l’Allemagne (A.F.D)

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Michel Festivi 

L’AFD a été créée en 2013 d’une dissidence de la CDU, pour initialement lutter contre les institutions européennes, contre l’Euro et pour le retour du Deutsche Mark. Aujourd’hui les dirigeants ont changé, et l’AFD se présente désormais comme un parti anti-immigrationnistes, voulant protéger les frontières du pays et défendre la sécurité des allemands.

Malgré plusieurs crises internes et une volonté gouvernementale de la supprimer politiquement et juridiquement, l’AFD a rapidement obtenu des élus. Au Bundestag, après avoir échoué d’un cheveu avec 4,7% des voix en 2013 à obtenir des députés (le seuil est de 5%), en 2017 l’AFD obtient 12,6% et 94 députés, et en 2021, alors que le parti était en proie à des tiraillements internes considérables et à des poursuites judiciaires, le parti réalisa un score de 10,3% et obtint 83 députés.

Actuellement, l’AFD dispose de 11 députés européens et de plus de 150 députés régionaux, surtout dans les régions Est, très défavorisées.

Tout dernièrement, l’AFD vient de remporter deux victoires particulièrement symboliques, qui ont marqué les esprits. Fin juin, l’AFD a obtenu de gouverner seule, le Landkreis de Sonneberg dans le Land de Thuringe, un district dans l’Est du pays. Robert Sesselmann, a conquis cet arrondissement territorial de 56 000 habitants avec 52,8% des suffrages. Les médias allemands se sont déchainés en évoquant « Un séisme », « un coup de poing pour les autres partis », « un signal d’alarme », bref toute la panoplie habituelle, que l’on connait que trop bien, pour effrayer les électeurs et tenter de les détourner de ce parti « sulfureux ».

Mais la classe politique et médiatique n’a pas eu le temps de souffler, puisque le dimanche 2 juillet, L’AFD a remporté sa première victoire à des municipales d’importance. Avec 51% des voix, Hannes Loth a été élu maire de Raguhn-Jessnitz, commune de 9000 Habitants, toujours dans l’Est de l’Allemagne, dans le Saxe-Anhalt. Comme le souligne avec effroi la presse, jusqu’à présent l’AFD ne gérait que de petites communes rurales, où les maires étaient des bénévoles, ce qui ne sera pas le cas cette fois-ci.

Le porte-parole du parti et Président du groupe AFD au Bundestag, Tino Chrupalla a déclaré à l’issue de cette victoire : « Hannes Loth devient le premier maire AFD Nouvelle Normalité : nous sommes un parti qui représente le peuple ».

Car ce qu’il faut souligner et qui fait sursauter toute la classe politique allemande, c’est que l’AFD a résisté à « un front commun », qui allait de la CDU, en passant par les écolos, les libéraux, et la gauche radicale. De plus, actuellement, tous les sondages montrent que si des élections générales avaient lieu, l’AFD obtiendrait près de 19% des voix, faisant jeu égal avec le SPD. Il faut dire que la coalition de gauche, écologiste et libérale actuellement au pouvoir est particulièrement impopulaire, suite notamment de sa politique d’ouverture des frontières à tout -va. Les préoccupations de l’AFD, qu’elle relaie sur le terrain, sont outre la lutte contre l’immigration, les questions énergétiques, la politique de sécurité, et l’arrêt de la guerre en Ukraine.

Ce qui est frappant et réjouissant, c’est que la CDU ne profite nullement de l’impopularité du gouvernement actuel, alors qu’elle avait promis en 2018, de réduire par deux le score de l’AFD. Encore un effort et le score de l’AFD sera multiplié par deux ! Après l’Italie, l’Espagne, la France et ses 89 députés RN, et certains pays scandinaves, les droites populistes ont le vent en poupe. Comme le disait un personnage célèbre : « pourvu que ça dure ».

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Dans le dernier numéro de Lectures françaises, un grand entretien avec Michel Festivi sur son nouveau livre consacré à Miguel Primo de Rivera : cliquez ici

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mardi, 04 juillet 2023

Emeutes en France : Comment en est-on arrivé là ? Le déni du « gauchisme culturel ».

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Michel Festivi 

Il est toujours particulièrement valorisant, dans le cadre du combat des idées, de trouver chez ceux qui peuvent apparaître à des années lumières des convictions du camp dit « patriotique » ou « national » pour faire très court, des arguments forts qui vont dans notre sens et qui donnent de l’eau à notre moulin.

Je ne rapporterai donc pas, cette fois, les propos solides d’un intellectuel de droite, voire « d’extrême droite », ou d’un chroniqueur régulier d’un périodique de notre famille de pensée, mais celle d’un historien de la Shoah, d’un intellectuel d’origine juive qui avait subi par le passé la vindicte des bien- pensants de l’islamo-gauchisme, pour avoir affirmé que les banlieues promouvaient l’antisémitisme.  

Je veux évoquer ici, Georges Bensoussan (ci-dessus), qui avait dirigé en 2002 déjà, un ouvrage collectif qui avait fait grand bruit alors, Les Territoires perdus de la République, qui lui avait attiré les foudres des élites aveuglées et contaminées par le refus d’appréhender le réel. 2002, nous étions alors en plein chiraquisme, c’est-à-dire dans un déni total de réalité et ça continue allègrement depuis.

Que nous dit d’éclairant Georges Bensoussan, dans un entretien du 2 juillet 2023 au Figaro ? Il n’a pas apprécié visiblement, l’incompréhensible minute de silence imposée à l’Assemblée nationale. Cela ne lui inspire que « du chagrin et de la pitié », et aucune minute de silence « pour Sarah Halimi, ni pour d’autres victimes civiles ou policières » dénonce-t-il.

Il professe que le déni est l’une des causes majeures de la situation actuelle, déni « entretenu par les classes dirigeantes qui, pour partie, dominent médiatiquement ce pays ». C’est le nœud de son propos.

Implicitement, il compare la situation actuelle avec la montée du nazisme, que les élites de l’époque se refusaient à percevoir alors. Aujourd’hui, tout le monde voit le naufrage arriver, mais les gouvernants se sont tellement auto-entravés, auto-censurés, qu’ils sont d’une impuissance absolue, qu’ils sont paralysés face aux drames qui arrivent. Et il reprend le mot de Walter Benjamin : « le cheminement vers la catastrophe ». Nous y sommes en plein. 

Et les références pleuvent. La haine entretenue à l’égard du pays d’accueil que notait Pierre Legendre, historien du droit et psychanalyste, haine facilitée par la volonté mortifère de refuser d’imposer nos lois et nos mœurs aux arrivants. L’hyperviolence des adolescents des cités, devenus des « enfants-roi », fonctionnant au « code de l’honneur » « par un sentiment de toute puissance et d’absence de limites », caractères qui ont été analysés par le pédopsychiatre Maurice Berger, qui déplorait le laxisme judiciaire, surtout celui de la politique pénale des mineurs.

L’analyse de l’ethnologue Germaine Tillon, qui dans son ouvrage, Le harem et les cousins, avait disséqué que dans les sociétés maghrébines où : « Le garçon… plus particulièrement le fils aîné- est un roi fainéant, autour duquel convergent les attentions serviles de toutes les femmes de la famille… il doit (être) continuellement disposé à égorger tous les hommes et à violer toutes les femmes ».

Selon Georges Bensoussan, Germaine Tillon faisait le distinguo entre « une société des cousins » et « une société des citoyens », où le « code de l’honneur » affronte frontalement nos sociétés dites « libérales ». Et d’ajouter opportunément : « Les accusations de racisme pleuvent. Répétées ad nauseam, elles vont condamner ce pays à une atrophie du débat public. ». C’est déjà le cas.

Il fustige l’antiracisme dévoyé qui ne permet plus une vision saine du réel, allant jusqu’à « travestir la réalité et trafiquer le passé historique ». On le constate avec des déclarations inconséquentes de Macron ou de Borne qui vont jusqu’à falsifier de l’Histoire de France.

Et c’est ce même Georges Bensoussan qui nous dit : « Le chantage à l’extrême-droite a rendu impossible la peinture vraie de la réalité française ». Cela conduit tout droit, nous affirme-t-il, à taire le sort fait aux jeunes filles, aux femmes célibataires ou divorcées dans les cités, à taire l’identité des auteurs de viols collectifs etc…Comme à taire l’identité de ceux qui égorgent, les attaques aux couteaux ayant subi une augmentation considérable ces dernières années.

A quoi alors ont servi depuis 40 ans les 14 plans banlieues ?  A rien à l’évidence, sauf à une augmentation effarante de la fiscalité française, l’une des plus importante des pays de l’OCDE.

Il pointe du doigt le grand patronat, qui a voulu et mis en place à partir du séisme de mai 1968, et avec la complicité de tous les pouvoirs publics successifs, une politique migratoire démesurée et finalement incontrôlée pour peser sur les salaires, dans le cadre d’une main d’œuvre à très bon marché, mais avec toutes les conséquences sociales que cela a induit, dans le cadre de la mondialisation dévoyée à la Georges Soros, et Jacques Attali, et l’incontrôlable regroupement familial.

La faillite de l’intégration est soulignée avec comme corollaire, « la multiplication des proclamations sur la République, la laïcité et la citoyenneté qui toutes évitent soigneusement le mot Nation. » Et d’enfoncer brillamment le clou, dans une envolée que n’aurait pas renié ni Charles Péguy ni Maurice Barrès : « Le contenu charnel (de la nation) dont le paysage français témoigne depuis la plus petite église romane de Saintonge jusqu’au plus modeste des monuments aux morts de 1914-1918. La nation… c’est notre héritage et la perspective d’un avenir commun. ». Bref le rappel de la France de la terre et des morts. Rappelons-nous que Chirac s’était fortement opposé à l’affirmation des racines chrétiennes de l’Europe dans le projet de constitution européenne, et une Europe sans racine, c’est une construction totalement artificielle mais qui promeut le port du voile. 

Bien sûr, l’islamisation, voire la « palestinisation » de nos sociétés sont évoquées, ce qu’il nomme « l’archipélisation » de la France, déstructurant tout, du fait dit-il « de la chute de la pratique religieuse, une véritable révolution anthropologique concomitante de l’effondrement des grandes structures d’encadrement de jadis. », une analyse que Patrick Buisson a fait sienne depuis longtemps.

Car c’est bien « un antiracisme dévoyé qui nous a empêché pendant des années de nommer la réalité », et il faut lutter contre les discours moutonniers invoquant le racisme, ou les conditions socio-économiques pour expliquer ces émeutes qui pourraient s’apparenter à des prémices de guerre.  La loi du nombre dans le cadre de l’immigration illégale et massive faisant le reste. La libanisation de la France approche à une vitesse qui prend tous les jours de l’ampleur.

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jeudi, 29 juin 2023

Le hijab reste interdit dans le sport, une victoire contre l’islamisme.

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Michel Festivi 

Le Conseil d’Etat vient de rendre sa décision. Contre l’avis de son rapporteur public, ce qui est à souligner, la plus haute juridiction administrative française a décidé que la Fédération française de football peut édicter les règles qu’elle estime nécessaire au bon déroulement des matchs.

Dès lors l’article du règlement de la FFF qui « interdit tout port de signe ou tenue manifestant une appartenance ostensiblement religieuse, politique, philosophique ou syndicale » a été validé.

C’est incontestablement une victoire contre l’islamisme et contre la pénétration du frèrisme dans toutes les sphères de la société, même si le combat est très loin d’être gagné.

Car le hijab est fondamentalement l’un des symboles de l’islam conquérant. Comme le souligne Guylain Chevrier, docteur en histoire, enseignant et ancien membre de la mission laïcité du Haut Conseil à l’Intégration : « N’oublions pas que le hijab est un instrument de soumission », selon une tribune du FigaroVox du 28 juin dernier.

Très justement, il rejette les faux arguments des nupes et autres islamo-gauchistes : « Le voile est un symbole de soumission religieuse à une conception inégalitaires des rapports entre les sexes ». Ce n’est pas du tout une liberté vestimentaire parmi d’autres, comme nous le serinent les tenants de l’extrême gauche, ou les écolos-islamistes.

Si on lit le coran tout simplement, texte incréé de la révélation de dieu à Mahomet, on y découvre des dizaines de versets qui relèguent la femme bien loin derrière l’homme, comme des dizaines de versets relèguent les incroyants, les associateurs, les juifs et les chrétiens bien loin derrière les croyants au dieu des musulmans. Il suffit tout simplement de les lire, sachant que ces versets n’ont jamais été remis en cause par toutes les autorités de l’islam, qu’elles soient chiites, sunnites, ou d’autres branches minoritaires, que ce soit en France ou partout dans le monde. Au contraire, les quelques musulmans qui ont voulu faire officiellement supprimer ces versets ont été soit passés par le fil de l’épée, soit aux mieux rejetés de leur communauté.

En réalité, ces hijabeuses qui ont formé ce recours, ne sont que le bras armé de l’islam militant, comme le décrit fort bien Guylain Chevrier dans sa chronique, rappelant fort à propos, certaines sourates du coran.

Que cela plaise ou non, que cela déplaise ou non, le texte coranique, considéré par les musulmans comme la parole même de dieu, affirme haut et fort la supériorité de l’homme sur la femme, la supériorité du musulman sur tout autre être humain, juif, chrétien, et pire encore s’il est athée ou s’il a renoncé à l’islam, s’il est apostat, le crime suprême pour le coran. Il est d’ailleurs assez incompréhensible, que nos féministes patentées, égéries de l’islamo-gauchisme soutiennent cet apartheid officiel et cette impossibilité de liberté religieuse.

La ligue du droit international des femmes s’est vivement opposée, elle, à la requête des hijabeuses invoquant un « apartheid sexuel ». En 2014, une étude menée par l’Observatoire Sociovision avait indiqué que « la discrétion des appartenances religieuses, dans la vie collective, celle de tous les jours, et pas seulement dans les services publics, est le souhait de près de 82% des français », selon ce que nous rapporte Guylain Chevrier.

Fort de cet arrêt du Conseil d’Etat, nous attendons désormais de nos autorités politiques, - du Chef de l’Etat au plus humble des élus -, qu’elles combattent avec force et vigueur cet entrisme politique islamiste et qu’elles se donnent enfin les moyens juridiques, politiques et économiques de faire refluer cette vague déferlante, en coupant notamment les vivres de toutes ces associations, qui sous couvert de non-discrimination ou autres billevesées, n’ont qu’une volonté, établir des sociétés où la charia sera la règle de vie. Il faut lire et faire lire la chronique décapante d’un ancien frère musulman, Mohamed Louizi, ancien membre de l’UOIF, sur le port du voile, publiée dans une tribune du Figaro Vox le 26/10/2022, il indique notamment : « Je ne combats pas les femmes voilées, mais je combats le hijab et l’idéologie islamiste qui le sous-tend et le promeut ». Nos élites politiques françaises et surtout européennes feraient bien de méditer ce texte et d’écouter leurs peuples.

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Après la victoire des droites aux élections locales, où en sont les accords PP/Vox ? Vers une union des droites ? Un exemple pour la France ?

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Michel Festivi

Comme je l’avais indiqué, le Parti Populaire (PP) de centre-droit a largement gagné les élections régionales et municipales le 28 mai. Vox, parti qui refuse l’immigration sauvage et massive, qui combat pour l’unité de l’Espagne, sa langue, son drapeau, et contre tous les séparatismes, qui s’oppose fermement aux doxas des gauches sur le plan sociétal et mémoriel notamment, a obtenu de très bons scores par rapport à la précédente consultation similaire de 2019. Il a fait plus que tripler le nombre de ses députés régionaux et conseillers municipaux, entrant dans plusieurs régions ou municipalités où il n'était pas encore présent.

Dans plusieurs communautés autonomes et municipalités, des accords PP/Vox étaient donc attendus pour que les droites puissent les gouverner, sans être soumises au PSOE, qui dispose encore d’un solide socle électoral.

Ces alliances étaient d’autant plus indispensables, que le parti centriste Ciudadanos (les citoyens) a subi un revers tel qu’il a disparu et n’a quasiment plus aucune représentation en députés régionaux ou en conseillers municipaux, privant ainsi le PP de toute autre alternative, sauf à faire le jeu des socialistes.

Le patron du PP, Alberto Nuñez Feijoo est un apparatchik galicien, froid et triste comme un jour sans pain, dénué de charisme politique. Comme Vox l’insupporte (parti qui a été créé en 2013 par des dissidents du PP), il est prêt à bien des compromissions pour écarter le parti de Santiago Abascal de sa route et parvenir à ce qu’il croit être son destin national, quitte à faire « la danse du ventre » au PSOE. On connait aussi ce même phénomène en France.

C’est donc dans des conditions difficiles, à cause du PP, que se sont déroulées les négociations entre les deux partis, régions par régions, municipalités par municipalités, pour parvenir à accoucher des accords de gouvernements régionaux ou municipaux, partout où cela s’avérait indispensable.

Un précédent existait, en Castille et Leon, vaste région centrale, la plus grande en superficie, mais la moins peuplée d’Espagne. L’an passé, le Président PP de cette entité avait provoqué des élections anticipées, suite à la rupture de l’accord que son parti avait avec Ciudadanos, qui menaçait de s’allier avec le PSOE. Le PP maintenait ses positions obtenant 2 sièges de plus, sans obtenir la majorité absolue qu’il convoitait, Vox un député de plus (de 12 à 13), mais Ciudadanos perdait 11 sièges sur les 12 qu’il possédait, les gauches perdant 12 sièges. Ce n’est qu’in extremis, qu’un accord intervenait, octroyant à Vox la présidence et la vice-présidence des Cortès de Castille et Leon, ainsi que trois membres dans l’exécutif régional. Les gauches révolutionnaires, toute honte bue, n’avaient pas craint de crier au retour du fascisme !

Cet exemple pouvait se dupliquer à la suite des élections du 28 mai. Un bonne nouvelle tombait assez rapidement. Dans la riche communauté Valencienne, la 4e région d’Espagne en nombre d’habitants, le PP et Vox sont parvenus à un accord de gouvernement. Le PP avec ses 40 sièges avait impérativement besoin des 13 députés vox pour atteindre la majorité absolue des 50 sièges. C’est Vox qui présidera les Cortès valenciens, et qui va entrer dans l’exécutif.

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mardi, 27 juin 2023

Le Hijab s’imposera-t-il dans le sport en France ?

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Michel Festivi  

On connait les ramifications du frèrisme partout en Europe, dans tous les domaines, nourriture hallal, abayas dans les écoles, hijab dans le sport féminin etc…Partout, les islamistes avancent leurs pions, renforcés qu’ils sont par les instances européennes ou parfois nationales, et ce n’est pas « la laïcité à géométrie variable » de Monsieur Pap Ndiaye qui va leur poser beaucoup de difficultés.

Depuis des années, Madame Florence Bergeaud-Blackler, anthropologue et chargée de recherches au CNRS, a disséqué ces pratiques entristes que ce soit notamment dans les réseaux alimentaires avec la multiplication phénoménale des magasins hallal, et dans son dernier ouvrage, abondamment commenté, prix de la Revue des deux Mondes, sur l’emprise des Frères musulmans partout en Europe, avec la complicité active ou passive de bons nombres de dirigeants européens.

L’un des lieux de l’avancée de cette idéologie islamiste est le sport féminin. De plus en plus, chaque fin de semaine, des jeunes filles se présentent sur des terrains de foot ou de basket, vêtues de leur hijab. Les fédérations résistent à cette invasion vestimentaire, mais il apparaît qu’en Seine Saint Denis notamment, on laisse faire, par lassitude ou compromission ?

Le journal l’Equipe nous apprend que tout dernièrement, dans le 94, un match de football a été annulé car les arbitres ont refusé d’autoriser des joueuses à conserver leur hijab, nous apprend BV dans un article du 25 juin.

En effet, l’article 1 du règlement de la FFF interdit, lors des compétitions, « tout port de signe ou tenue manifestant une appartenance politique, philosophique, religieuse ou syndicale, ou tout acte de prosélytisme ou de propagande ».

La fédération de basket, la FFBB, interdit également cela. Mais désormais, le débat s’est comme toujours, déplacé du terrain sportif au terrain judiciaire.

Car la FFF est opposée à la FIFA, la fédération internationale, qui elle accepte le port du hijab. Un « collectif » de hijadeuses a donc saisi le Conseil d’Etat qui doit se prononcer dans une quinzaine de jours.

N’oublions pas qu’Elizabeth Moreno ex-ministre déléguée à l’égalité hommes-femmes avait pris parti pour le port du hijab lors des compétitions sportives. Elle avait aussi violemment critiqué le concours Miss France et proposé pour les entreprises « un index de la diversité et de l’inclusion » !

Etonnamment, la présidente socialiste de la Ligue du droit international des femmes, Annie Sugier a pris nettement position contre le port du hijab en déclarant : « Le voile islamique s’assimile à un apartheid sexuel. Une séparation physique, à la fois concrète et symbolique, entre les hommes et les femmes. C’est la promotion d’un modèle de société où la femme est en liberté conditionnelle : elle peut être dans l’espace public, à condition qu’elle soit couverte. »

Une fois n’est pas coutume, je n’ai rien à critiquer ni à commenter à la parole d’une socialiste. Je crains néanmoins, que le Conseil d’Etat aura sans doute une vision différente.

Mais comme l’avait énoncé Fatiha Boudjahat, auteur du livre : « combattre le voilement », au Cerf en 2019 : « Le hijab est un signe religieux et politique. Qu’il soit porté librement en France, sur un terrain de sport, ne change pas son sens. » Espérons que ces paroles frappées du plus grand bon sens arrivent jusqu’aux oreilles des magistrats du Palais-Royal.  

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