mercredi, 19 février 2025
Enfin une proposition de loi qui va dans le bon sens, l’interdiction possible des signes religieux dans le sport
Michel Festivi
Depuis des années, l’actualité est totalement désespérante et nous apporte ses lots de désillusions et des motifs de colère. Entre les tueries aux couteaux, voire à la machette qui se multiplient ; les viols même en pleine rue et en plein jour ; les gangs de narco trafiquants qui prolifèrent ; les lâchetés indicibles de nos hommes politiques et de nos élites qui ne font rien et restent l’arme au pied ; les immigrations toujours plus illégales et massives ; les discrédits quotidiens de la justice qui ne protège pas les français et qui s’évertue, au contraire, à favoriser la vie de ceux qui enfreignent volontairement la loi ; les atteintes vertigineuses aux biens et aux personnes, la plupart du temps impunies ou très peu punies, lorsque l’actualité nous apporte une bonne nouvelle, il ne faut pas gâcher son plaisir, même si cela reste très en deçà de ce qu’il faudrait faire.
Le Sénat, vient d’adopter une proposition de loi visant à interdire tout port de signes religieux durant les compétitions sportives. Il semblerait que le gouvernement entende soutenir cette proposition émanant d’un sénateur LR de l’Isère, Michel Savin. Toutes les compétitions sportives, même dans le milieu amateur sont concernées. Le texte a été adopté à la Chambre haute par 210 voix contre 81, il doit maintenant être examiné par l’Assemblée nationale.
Le ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur, un LR, François-Noël Buffet a approuvé cette disposition. La ministre des Sports, à ma connaissance, ne s’est pas encore prononcée. Le code du sport, si cette proposition de loi était aussi entérinée par les députés disposerait que : « le port de tout signe ou tenue manifestant ostensiblement une appartenance politique ou religieuse, est interdit... lors des compétitions départementales, régionales et nationales ». En effet, ces manifestations sont organisées par les Fédérations sportives qui sont « délégataires du service public ».
Michel Savin fait très justement remarquer ce que nous écrivons depuis des lustres « Après nos écoles, ce sont maintenant des enceintes sportives qui assistent, impuissantes, aux tentatives communautaristes. Il est temps de sanctuariser le domaine sportif où la neutralité s’impose et de réaffirmer haut et fort, que la République prime sur la loi religieuse. » Derrière ce jargon convenu pour les besoins de la cause, c’est incontestablement l’islam et l’islamisme qui sont visés, ainsi que le prosélytisme des frères musulmans, dénoncé courageusement, notamment par la sociologue Florence Bergeaud-Blackler.
La preuve que cette proposition de loi touche au cœur l’islamophilie des gauches françaises, ce sont les tensions très nettes qui ont eu lieu au Sénat, pourtant peu habitué à ce genre de pressions. Car pour ces tenants de l’ouverture à tout prix à l’islam, il ne faut pas stigmatiser les sportives de confession musulmane, sportives qui veulent nous imposer leurs mœurs, leurs coutumes, et qui sont pour la plupart téléguidées par des officines religieuses bien connues. Une sénatrice LR, Jacqueline Eustache-Brinio a lancé à la figure d’une sénatrice écologiste qui accusait la droite de « viser directement, frontalement, lâchement, des femmes de confession musulmanes » : « entre le hijab et le burkini, et le sport, il faut choisir. »
Lors des derniers JO de Paris, on se rappelle que le port du voile avait été proscrit pour les sportives françaises sélectionnées, et qu’une athlète avait dû troquer, contrainte et forcée, une casquette au lieu et place de son voile, lors de la cérémonie d’ouverture. Ce texte interdirait, s’il était adopté, aux sportifs sélectionnés en équipe nationale, tout port ostensible. Les gymnases ou les terrains de sport seraient exclus de « l’exercice d’un culte ». Les règlements intérieurs des piscines devraient prohiber le port de tenues « susceptibles de contrevenir aux principes de neutralité des services publics ». Le conseil d’État avait d’ailleurs rappelé en 2022, à Monsieur Piole, maire de Grenoble, qui se fout de la sécurité publique selon ses dires à des journalistes, que ses piscines ne pouvaient pas autoriser le burkini.
Que risque-t-il de se passer à l’Assemblée nationale ? Espérons que pour une fois, tous ceux qui entendent combattre le prosélytisme de l’islam se rassemblent et votent ce texte. C’est loin d’être gagné avec la masse de centristes et d’indécis, ce marais permanent qui a peur de son ombre et même de la simple perspective de son ombre. Si le gouvernement soutient à fond ce texte, il devrait pouvoir être voté, au milieu des hurlements des socialistes, des écologistes, des communistes et bien sûr de nos inévitables lfistes, qui brandiront les foudres pour se rallier encore et toujours leurs clientèles électorales et tenter d’effrayer le « camp du mal ». Les épithètes de racistes, de fascistes, de ségrégationnistes vont fleurir à profusion.
Ensuite, et si le vote entérinait cette proposition de loi, reste l’obstacle majeur du Conseil constitutionnel, dont on vient d’apprendre, qu’à une voix près, Richard Ferrand vient d’être désigné comme Président. J’entends d’ici, de chez nous, les propos de ceux qui vont dire que cela est notoirement insuffisant. Je partage ce sentiment, mais en politique il faut parfois savoir obtenir de petites victoires, appliquer la politique des petits pas, lorsque l’on ne peut pas faire plus. Bref être plus pragmatique qu’idéologue. Ces petites victoires peuvent être annonciatrices de plus grandes. En tout cas, cette loi donnerait des billes à tous ceux qui entendent s’opposer au totalitarisme politique de l’islam.
17:03 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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