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mardi, 19 août 2025

Donald Trump, l’homme qui dit ce qu’il voit et surtout voit ce qu’il voit

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La chronique de Philippe Randa

À lire les commentaires sur la rencontre du Président américain Trump et du Président russe Poutine en Alaska, il est évident que la plupart des observateurs auto-proclamés qualifiés de la diplomatie des grands de ce monde se perdent en conjectures ; il fut un temps où ils en auraient perdu leur latin, mais peu d’entre eux doivent encore avoir ne serait-ce qu’une vague idée de ce qu’était la langue de Virgile…

Certes, Donald Trump, 45e et 47e président des États-unis d’Amérique ne cesse de les dérouter par ses déclarations autant que par ses actes : d’une part, il ne cesse de faire ce qu’il a dit et promis de faire… et d’autre part ne cesse « toujours (de) dire ce qu’il voit et, surtout, toujours, ce qui est plus difficile, (de) voir ce qu’il voit », selon la célèbre phrase de Charles Péguy.

On comprend la stupéfaction, sinon le désarroi du Landerneau médiatique.

Ainsi du conflit russo-ukrainien et de l’évidente constatation qu’il en a fait : jamais Vladimir Poutine n’acceptera de rendre les territoires conquis depuis trois ans par son armée ; il faut acter ce fait et négocier un traité de paix qui en tienne compte.

C’est cette réalité-là que voit Donald Trump…

Sinon, la guerre continuera, coûtant toujours de plus en plus aux soutiens de Kiev, en tête desquels l’Union européenne, poursuivant la ruine et la désolation en Ukraine jusqu’à un plausible effondrement plus tôt que tard des armées de Volodymyr Zelensky, ce qui déboucherait alors sur une conquête intégrale par Moscou du territoire ukrainien.

C’est cette autre réalité-là, également, que voit Donald Trump…

Car contrairement aux fracassantes déclarations de Bruno Lemaire, notre ancien ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance (7 ans, 4 mois et 4 jours) du président Mozart de la Finance Emmanuel Macron, la « guerre économique et financière totale à la Russie », sensée être d’une « efficacité redoutable » livrée contre le Président de la fédération de Russie, n’ont guère « touché (son) régime en plein cœur » et en tout cas aucunement « provoqué l’effondrement de l’économie russe », comme l’ancien oracle de Bercy à nul autre comique pareil, l’avait assuré en 2022.

C’est enfin cette troisième réalité-là que voit aussi, que voit surtout The Donald ! Mais que peu (euphémisme !) d’observateurs auto-proclamés (insistons bien) qualifiés ne semblent avoir vu… ou en tout cas n’ont (encore) été capable de reconnaître…

Que n’ont-ils lu Charles Péguy !

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18:47 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

RAPPEL : samedi 23 août, à Paris, commémoration de l'assassinat, il y a 3 ans, de Daria Dougina

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Attention : changement de RDV à 16 h.

Celui-ci aura lieu Place Vauban

dans le VIIe arrondissement

18:46 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le programme de l'Université d'été de Reconquête !, dimanche 31 août 2025 à Orange.

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Plus d'informations cliquez ici

18:32 Publié dans Eric Zemmour | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Qui sont les oligarques immigrationnistes du Conseil constitutionnel ?

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Johan Hardoy, Polémia, cliquez ici

En France et contrairement à l’Allemagne, l’Italie ou l’Espagne, par exemple, aucune compétence juridique particulière n’est requise de la part des neuf juges constitutionnels dont les membres sont nommés par le Président de la République et les Présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat, après avis des commissions parlementaires (les deux anciens Présidents de la République, membres de droit à vie, ont fait le choix de ne pas y siéger).

De fait, ces nominations relèvent avant tout de motivations politiques, ce qui pose à tout le moins un problème de légitimité et de crédibilité s’agissant de « sages de la République ».

Quelles sont donc les tendances politiques des membres de cette institution ?

Six macronistes et assimilés

Richard Ferrand, le président du Conseil constitutionnel, a été nommé en février 2025 par le Président de la République en remplacement du socialiste Laurent Fabius.

Cet ancien membre du Parti socialiste s’est rapproché d’Emmanuel Macron lors de sa candidature à la présidence. En 2017, il est devenu ministre de la Cohésion des territoires avant de quitter le gouvernement après avoir été mis en cause dans une affaire judiciaire. À partir de 2018, il a été Président de l’Assemblée nationale jusqu’à sa défaite aux élections législatives de 2022.

Sa nomination au Conseil constitutionnel a été très contestée et approuvée de justesse, notamment grâce à l’abstention du Rassemblement national.

* Alain Juppé, ancien Premier ministre de Jacques Chirac, a été nommé en 2019 par Richard Ferrand. Il était alors le premier membre de cette institution à avoir été condamné par la justice, en 2004 (14 mois de prison avec sursis et un an d’inéligibilité pour prise illégale d’intérêts dans l’affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris).

* Jacqueline Gourault, nommée en 2022 par Emmanuel Macron, a été professeur d’histoire et géographie avant d’entamer une carrière politique qui l’a finalement amenée au poste de ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales dans les gouvernements d’Édouard Philippe et de Jean Castex.

* Jacques Mézard, qui est diplômé en droit privé et avocat, a été nommé par Emmanuel Macron en 2019, après avoir été ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation et ministre de la Cohésion des territoires du gouvernement d’Édouard Philippe.

* Véronique Malbec est une magistrate expérimentée qui a débuté sa carrière comme juge d’instruction avant de devenir procureure générale, Secrétaire générale du ministère de la Justice de 2018 à 2020, puis directrice du cabinet du garde des Sceaux Éric Dupond-Moretti.
En 2017, en tant que procureure générale de Rennes, elle a supervisé (sans donner d’instruction) le classement sans suite d’une plainte dans l’affaire des Mutuelles de Bretagne, où Richard Ferrand était mis en cause. C’est ce dernier qui l’a nommée au Conseil constitutionnel en 2022.

Laurence Vichnievsky est également une magistrate confirmée qui a débuté comme juge d’instance avant d’exercer en tant que juge d’instruction (elle a notamment prononcé un non-lieu dans l’affaire de la mort controversée du ministre du Travail Robert Boulin en 1979). Par la suite, elle a instruit des affaires sensibles au sein du pôle financier du tribunal de Paris, a présidé le TGI de Chartres et a été nommée avocate générale près la cour d’appel de Paris. Après son entrée en politique dans les rangs écologistes puis son ralliement au MoDem, elle a été élue député du Puy-de-Dôme de 2017 à 2024 en étant investie par le parti d’Emmanuel Macron.

En 2025, Yaël Braun-Pivet l’a proposée comme membre du Conseil constitutionnel en remplacement de Corinne Luquiens, qui avait été nommée en 2016 par le socialiste Claude Bartolone.

Trois Républicains

* François Pillet a exercé pendant 38 ans à la cour d’appel de Bourges. Ancien membre de la Cour de justice de la République, il a été président du comité de déontologie parlementaire de la chambre haute et sénateur divers droite (rattaché au groupe Républicain) entre 2007 et 2019, date à laquelle Gérard Larcher l’a nommé au Conseil constitutionnel.

En 2018, en tant que membre de la commission des Lois, il a auditionné Alexis Kohler, Secrétaire général de l’Élysée et bras droit d’Emmanuel Macron, avant de déclarer que les manquements de l’intéressé étaient très clairs dans le cadre de l’affaire concernant le responsable de la sécurité présidentielle Alexandre Benalla.

* François Seners a été conseiller au tribunal administratif de Nice de 1993 à 1996, puis au Conseil d’État de 1997 à 2008. Ancien directeur de cabinet de Rachida Dati entre 2008 et 2009, il a été secrétaire général du Conseil d’État entre 2012 et 2014, puis directeur du cabinet de Gérard Larcher entre 2014 et 2017, avant d’être nommé par ce dernier au Conseil constitutionnel en 2022.

Philippe Bas a été, sous la présidence de Jacques Chirac, Secrétaire général de la présidence de la République, ministre délégué à la Sécurité sociale, aux Personnes âgées, aux Personnes handicapées et à la famille puis ministre de la Santé et des Solidarités. Il s’est ensuite installé dans la Manche, où il a été sénateur de 2011 à 2025 et président du Conseil départemental entre 2015 et 2017.

Soutien de François Fillon lors de la primaire présidentielle des Républicains et lors de l’élection présidentielle de 2017, il a porté à la connaissance du Parquet national financier et du procureur de la République une douzaine de faits délictueux commis à l’encontre de ce candidat.

En 2018, il a présidé la commission des Lois du Sénat dans le cadre de l’affaire Benalla.

En 2025, Gérard Larcher l’a proposé comme membre du Conseil constitutionnel en remplacement de Michel Pinault, également désigné par le Président du Sénat neuf ans plus tôt.

09:58 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

19 août 2015, il y a 10 ans, décédait notre ami Emmanuel Ratier

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Lire l'article paru alors sur SN : cliquez ici

et la réaction de Pierre Vial : cliquez là

09:36 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Lire en vacance :

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08:27 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

RESIDENCE SENIORS-EHPAD : MEME TRISTESSE

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Jacques Mayadoux
 
Le livre de Victor Castanet, Les Fossoyeurs (1), sur les EHPAD, a attiré l'attention du grand public sur la triste fin de vie de nos aînés très souvent handicapés. Le cours de la bourse des profiteurs de la détresse humaine a baissé, les contrôles réglementaires après bien des compromissions se sont faits plus rigoureux. Sur le fond, nous pouvons penser à une légère amélioration du quotidien dans ces mouroirs.
 
Un de mes amis proches, ancien maire adjoint, durant plus de trente ans, d'une commune de Seine-Saint-Denis habite depuis bientôt deux ans dans une station balnéaire bretonne, dans une "résidence services séniors". À la suite d'un AVC, il est contraint de se déplacer dans un fauteuil roulant.
 
"On vit tellement mieux quand on se sent bien entouré dans un environnement chaleureux, dans un appartement adapté à ses envies. Ici, on est indépendant mais entouré ; ici, on se sent vraiment chez soi." Quels beaux slogans, quelles belles phrases inventées par un publicitaire trentenaire aux dents longues assis devant un bureau noir dans une rue que l'on peut imaginer proche des Champs-Élysées.
 
La réalité, mon ami la vit au quotidien. Moi, je ne fais que passer, dispensant un sourire aux locataires qui attendent l'heure du repas de piètre qualité dans la salle d'entrée.
 
Comment ne pas penser à la chanson du regretté Jacques Brel, Les Vieux, qui décrit avec réalisme la fin de vie dans les années 1960 ?
 
Dans ces machines à réaliser des profits, tout est fonctionnel, tout est pesé, comme le misérable steak haché ou les deux biscottes du matin. Et pourtant, mon ami ne demande qu'une chose, un sourire qui ne soit pas mécanique, un petit mot gentil lorsqu'il croise un membre du personnel. Mais à ces petites attentions, il n'a pas droit, ou alors à de rares exceptions.
 
Il faut impérativement humaniser ces établissements à faire du fric, souvent filiales de groupes d'assurances ou de géants de l'immobilier. Il faut virer ceux de leurs petits directeurs qui se rendent insupportables à force d'arrogance, de suffisance... 
 
La famille, cellule de base de notre société, hélas souvent considérée aujourd'hui comme désuète, a souvent abandonné ses aînés, la procuration sur le compte bancaire ayant été signée trop rapidement. Nos élus doivent donc réfléchir à une véritable politique familiale qui permette d'offrir à nos anciens une fin de vie digne. Et ils doivent la mettre en œuvre !
 
Certains affirment que les retraités ne paient pas assez d'impôts. Honte à ces bobos dénués de cœur (et de jugeote) qui ne méritent que notre mépris.
 
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(1) Les Fossoyeurs, Victor Castenet, Fayard, 2022, 400 pages.

00:15 Publié dans Tribunes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |