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jeudi, 06 mars 2025

Le sport, le terrain de prédilection des islamistes pour conquérir la jeunesse 

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Michel Festivi 

Julien Odoul, député RN de l’Yonne (ci-dessus), vient de donner un entretien à Valeurs Actuelles, suite à ses travaux, dans le cadre d’une mission flash, sur le communautarisme et le séparatisme islamique dans les milieux sportifs, le moins que l’on puisse en dire, est que le mal est particulièrement profond. Le monde du sport est désormais la cible prioritaire des islamistes, nous dit-il. Ce sont des prières dans les vestiaires, des joueurs qui refusent de serrer la main d’une arbitre ou d’une joueuse femme, des genoux cachés, la généralisation du port de collants même en plein été, la présence de drapeaux palestiniens dans les gymnases, etc. On y trouve pèle mêle, des demandes de vestiaires séparés pour les musulmans et les non-musulmans, l’adaptation des calendriers sportifs aux fêtes religieuses et notamment lors du ramadan, le refus dans certains sports de s’incliner devant son adversaire après le combat, comme au judo, car on se s’incline que devant Allah.

La multiplication des certificats médicaux préconisant un port de casque, pour palier le non port du voile, devient légion, le refus de certains clubs de créer des sections féminines, l’utilisation d’un signe emblématique de la religion musulmane comme logo sur un maillot, cela avait d’ailleurs conduit le préfet de l’Hérault à retirer l’agrément du Sète olympique football club. Des messages relayés sur les réseaux sociaux pour des rituels de prière, avait aussi amené au retrait de l’agrément de l’Avenir sportif de Juvignac, tout cela est souligné dans ce rapport.

De 25 à 130 clubs seraient ouvertement islamistes, dirigés par des Frères musulmans, seuls deux ont vu leur agrément retiré, plus de 500 clubs sont confrontés à une montée en puissance de l’intégrisme islamiste. Enfin Julien Odoul évoque des clubs « totalement submergés par des pratiques communautaires qu’ils n’arrivent plus à endiguer ». Car la règlementation est floue voire contradictoire, comme dans le basket par exemple, où la fédération au niveau national interdit tout signe religieux et politique, mais au niveau universitaire, le port du voile est autorisé, les arbitres sont perdus, d’où la nécessité d’une règlementation unique et s’imposant partout et à tous.

La proposition de loi voté au Sénat sur l’interdiction de tout port religieux et politique semble aller dans le bon sens, Julien Odoul souhaite la création, au surplus, d’une plateforme centralisée de tous les signalements, pour faire réellement remonter les informations, car beaucoup de clubs baissent actuellement les bras, avec publications régulières des données ainsi récoltées. Le parlementaire préconise qu’il soit imposé aux fédérations de signaler tous les incidents, avec des agents de liaison du ministère de l’Intérieur auprès du ministère des Sports.

S’il a conscience que, verbalement, le ministre de l’Intérieur et la ministre des Sports semblent se montrer favorable à ces mesures et à cette proposition de loi, il craint fort qu’elle n’atteigne jamais l’examen par l’Assemblée nationale, car les gauches et les extrêmes gauches sont vent debout contre cette proposition, et le bloc central, par crainte, par pusillanimité est divisé sur ce texte, et ce malgré le très large consensus de l’opinion publique et des Français.

Il fustige les sportifs professionnels qui s’emparent de dossiers politiques, notamment au moment des élections, ainsi qu’à l’égard de différentes fédérations internationales qui n’ont pas toutes la même réglementation. Ce flou profite aux islamistes qui savent parfaitement s’infiltrer dans tous ces interstices.

La collègue de Julien Odoul, Caroline Yadan, députée Ensemble pour les Français hors de France, corapporteuse de cette mission confirme « la réalité de ces dérives est inquiétante et affecte plus particulièrement le football, les sports de combat et, dans une moindre mesure, le basketball ». Hassan al-Banna, fondateur des Frères musulmans avait bien perçu que « le sport est un moyen pour nous. ». C’est aussi l’avis de Madame Sophie Germain, directrice générale de la ligue Paris Ile-de-France de football « les clubs deviennent des lieux de conquête, des tentatives de pénétration d’instances dirigeantes sont à craindre », « dans certains territoires, la côte d’alerte est dépassée », comme les deux députés le soulignent. La fédération française de taekwondo, se refuse elle, à sanctionner celles qui portent l’hidjab, contrairement à ce qui se passe dans le Basket. Car tout cela est aussi facilité par le manque de vigilance de certaines fédérations, comme nos deux députés le mettent en relief.

Des municipalités, comme celles de Grenoble, ont autorisé le port du burkini dans leurs piscines, avant que le Conseil d’État n’y mettre le haut là en 2022. Mais il est toujours admis à Rennes. La ville de Noisy-le-Sec en Seine-Saint-Denis, avait consenti à des matchs de basket pour s’opposer au non port du voile. Par contre la municipalité de Montauban avait privé de subventions et d’accès au gymnase de la ville, un club de boxe soupçonné d’islamisme. Certains présidents de fédérations reçoivent des menaces de mort, de fortes pressions familiales ou communautaires interviennent souvent avec des menaces. L’hétérogénéité des règles entre fédérations, sports organisés, sports de loisir, écoles ou universités permet tous les agissements militants des islamistes.

Le ministère des Sports n’aurait aucun outil spécifique à sa disposition et Caroline Yadan met en exergue « la frilosité de ce ministère, qui ne veut surtout pas de vagues. ». L’intervention du législateur est donc très attendue, pour donner des armes fortes à tous ceux qui entendent s’opposer à cet entrisme islamiste. Espérons que l’Assemblée nationale s’empare au plus vite de la proposition de loi votée au Sénat il y a quelques jours. Les Français qui sont très majoritairement favorables à ce texte, verront ceux des députés qui par lâcheté ou par souci électoraliste, ne voteront pas en sa faveur. Nous savons déjà que les Lfi, les écologistes, les socialistes, les communistes écarteront ces propositions, tout dépendra en réalité de ce bloc central et de l’attitude du gouvernement. Ensuite, tout reposera sur la décision du Conseil constitutionnel.  

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23:38 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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