mercredi, 05 mars 2025
Pas d’avocates voilées dans les prétoires ! Cachez ce voile que je ne saurais voir.
Michel Festivi
Les islamistes, poussés par les Frères musulmans et les salafistes tissent leurs toiles partout en France et en Europe pour imposer leur tyrannie théocratique. Il n’y a pas un pan de la société qui n’en soit affecté. Tel un cancer, les métastases se développent pour tuer le corps social et parvenir à ses fins. Le voile, nous le savons, est le fer de lance de leurs actions, le symbole de leur volonté de conquérir les terres non encore définitivement soumises à l’islam.
La justice, et notamment les tribunaux n’ont pas échappé à ce djihad du croissant. Le Conseil national des barreaux, le CNB, chargé par le législateur, d’unifier les règles de la profession d’avocat, notamment celles de la déontologie, avait en 2023, édicté un complément à la norme qui veut, par souci d’égalité, que dans l’exercice de leur profession, les avocats portent la robe noire, en interdisant « le port de tout signe distinctif, autre que la robe ».
Car des avocates voilées, avaient tenté de venir plaider et se présenter ainsi vêtues devant des juridictions. En 2015, une étudiante-avocate s’était produite ainsi à un concours d’éloquence à l’école d’avocat à Paris. Plusieurs ordres avaient alors introduit dans leurs règlements intérieurs des dispositions prohibant les ports de signes religieux ostentatoires. Dans un arrêt du 2 mars 2022, la Cour de Cassation avait jugé que le port de signes distinctifs de convictions religieuses, philosophiques, politiques, communautaires, n’était pas compatible avec le principe d’indépendance qui gouverne la profession d’avocat.
Dans sa décision du 3 mars 2025, le Conseil d’État vient rejoindre la jurisprudence judiciaire. C’est le très gauchiste Syndicat des avocats de France, le SAF, qui avait porté le cimeterre devant le Conseil d’État en soutenant, que les dispositions prises par le CNB « remettraient en cause la liberté d’exercice de la profession d’avocat ou les règles essentielles qui les régissent ». On reconnait bien là, l’argumentaire lfiste, des ultras gauchistes de l’islamophilie, qui sous couvert de liberté, tentent d’imposer leurs vues islamistes. Car la liberté a bon dos et est bonne fille ! C’est exactement les mêmes litanies pour les associations immigrationistes comme la LDH par exemple, lorsqu’elles attaquent des dispositions visant à interdire le voile ou le burkini.
Pour une fois, le Conseil d’État n’a pas été dupe de la manœuvre. Il a clairement statué « Il résulte de l’article 3 de la loi du 31 décembre 1971, régissant les règles de la profession d’avocat, qu’en imposant le port d’un même habit uniforme, le législateur a entendu exclure le port de signes distinctifs. Le Conseil des Barreaux s’est borné à préciser les modalités d’application de ces dispositions, sans ajouter des prescriptions nouvelles. »
Il s’agit pour la profession et pour les autorités, d’assurer l’égalité entre les justiciables, « conditions nécessaires du procès équitable », et ne pas avoir des avocats bariolés dans un grand n’importe quoi. « L’objectif de les identifier par un costume qui leur est propre... est d’éviter qu’ils n’affichent, par leur apparence, des préférences personnelles, sans rapport avec la défense des intérêts de leurs clients. »
On peut prédire, que si demain, des avocates voilées avaient pu plaider, immédiatement après on aurait appris qu’au nom de la sacro-sainte liberté, certains demanderaient désormais à être jugés devant des tribunaux qui appliqueraient la Charia. C’est notamment déjà le cas en Angleterre, ou les musulmans peuvent être soumis aux lois islamiques, devant des tribunaux islamiques, qui décrètent ainsi que frapper sa femme est permis, qu’une fille doit hériter la moitié d’une part par rapport à un garçon, que l’adoption n’est pas permise, qu’un homme peut avoir quatre épouses et autant de concubines qu’il le souhaite ou le peut, que la répudiation par le mari de l’épouse est un droit fondamental etc....
Comme on le voit, le combat contre la volonté de l’islam d’imposer ses principes totalement incompatibles avec nos lois est quotidien. Je me dois aussi de souligner, dans cette même veine, que les gauches, qui se prétendent être les apologistes des libertés, qui se parent en permanence de toutes les vertus, pour s’auto-situer dans le camp du bien, viennent à l’Assemblée nationale, de refuser d’apporter leurs soutiens à Boualem Sansal et à sa libération.
Une résolution appelant à l’élargissement immédiat de Boualem Sansal, incarcéré depuis novembre 2024, dans les geôles du régime militaro-théocratique algérien, a été votée par la Commission des affaires étrangères. Seuls les députés LR, du bloc central, et du RN l’ont approuvée, tous les autres, les lfistes, les écologistes, les socialistes, se sont lâchement abstenus, les députés communistes avaient opportunément levé le siège avant le vote. On se doit de rappeler qu’à chaque fois qu’un scrutin a été émis pour condamner les crimes du communisme, soit en France, soit au parlement européen ou au Conseil de l’Europe, les communistes ou les lfistes ont toujours refusé de voter cette condamnation.
Enfin, tout cela ne semble pas beaucoup troubler les instances supérieures de l’Église catholique. Si le vice-président de la commission épiscopale vient de déclarer qu’il allait surveiller de très près ceux des chrétiens qui entendent pratiquer leur culte en respectant la messe traditionnelle au nom de la police de la pensée sans doute, la Basilique Saint Denis, qui accueille les tombeaux des Rois et Reines de France, organise une exposition sur des portraits de femmes, dont deux femmes voilées d’un voile islamique, qui se situent aux entrées de la nef puis de la crypte. Némésis a vertement condamné « une humiliation », « un symbole de soumission ». La tactique islamiste est bien rodée. Dans un édifice hautement chargé d’histoire-la Basilique Saint Denis fut saccagée pendant les pires périodes de la révolution-, on y insère un élément totalement contraire et perturbateur, pour ensuite traiter d’intolérants, ceux et celles qui entendent relever l’ignominie de l’affaire. Décidément, l’Église officielle catholique française entend se soumettre, et ne semble toujours pas comprendre pourquoi, ses lieux de culte se vident, et que les grands pèlerinages de Chartres, par exemple, n’ont jamais connu, pareils succès, notamment auprès des jeunes.
19:10 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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