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lundi, 07 juillet 2025

L’Espagne socialo-communiste s’enfonce dans l’ignominie wokiste

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Michel Festivi 

Plus rien n’arrête le wokisme décérébré qui sévit en Espagne, à part les protestations de Vox et de quelques voix dissonantes esseulées. Le Parti populaire au contraire, entend se coucher une fois de plus, et accepter les diktats des gauches, dont celui du PSOE. Le dirigeant du PP, ne vient-il pas de déclarer qu’il ne s’associerait pas à Vox (en cas de législatives anticipées), et qu’il était prêt à travailler avec un nouveau PSOE. Avec de tels adversaires, les gauches espagnoles ont de beaux jours devant elles.

Car il se passe des choses très graves en Espagne, actuellement. Déjà en matière de « transition des genres », la législation espagnole était devenue la plus permissive qui soit, permettant à un individu de changer de sexe selon son bon vouloir, et même pour les mineurs de 16 ans.  Désormais le projet de loi qui va être débattu prochainement, renforce plus encore cette législation des plus scandaleuses, en aggravant les peines vis-à-vis de ceux qui s’opposeraient à ses dérives.

Une réforme du code pénal espagnol est en cours. Les parents qui refuseraient les traitements hormonaux ou une opération de changement de sexe pour leurs enfants mineurs, pourraient aller en prison jusqu’à 2 ans, et se voir retirer leurs droits parentaux. Verra-t-on comme sous le stalinisme triomphant, des enfants dénoncer leurs parents, les envoyant au goulag ? Les professionnels qui seraient condamnés, pourront subir en plus, des interdits d’exercice, bref ce serait pour eux une mort sociale.

Seront dans le collimateur de la justice, les parents qui rechercheraient dans l’intérêt de leur progéniture, des conseils médicaux ou psychologiques pour aider leurs enfants à franchir certains caps compliqués à l’adolescence. Cette proposition de loi organique, modifiant le code pénal, stipule que « les thérapies de conversion visant à éliminer ou à nier l’orientation sexuelle, l’identité sexuelle, ou l’expression de genre sont punissables ».

Pourront également être embastillés, les professionnels de santé, qui seraient tentés de préserver la santé biologique des mineurs, pour avoir refusé de procéder à une transition de genre. Déjà des amendes avaient été édictées par une précédente loi de 2023 « loi pour l’égalité réelle et effective des personnes transgenres et pour la garantie des droits des personnes LGTBI », amendes qui pouvaient aller jusqu’à 150.000 euros. Désormais la prison et les interdits se profilent.

La proposition a été déclarée recevable en vue d’un examen en séance plénière du congrès, tous les groupes parlementaires, sauf Vox, l’ont approuvée, le député de l’Union du peuple navarrais s’est abstenu. L’avocate pénaliste Paula Fraga s’est insurgée contre ce texte : « cette réforme du code pénal est terrifiante et implique bien sûr, un manque de protection encore plus grand pour les enfants, car elle prévoit une peine de deux ans de prison pour les professionnels qui refusent des thérapies affirmatives. Il s’agit d’un blocage hormonal, suivi d’une hormonothérapie croisée et même d’une mutilation d’organes sains ».

La suspension de l’autorité parentale pourra aller jusqu’à 5 ans, sans compter les amendes et les peines de prison. L’on assiste donc à des expérimentations médicales des plus dangereuses. Comme le souligne Me Fraga, les traitements administrés aux enfants « sont expérimentaux, car on ne connaît même pas toutes leurs implications négatives... Cela ne profite qu’à l’industrie pharmaceutique, car il est évident que transformer des enfants en bonne santé en patient à vie est une activité très lucrative ». N’approche-t-on pas là des expériences médicales qui pouvaient se pratiquer sous le IIIème Reich ? À quand l’eugénisme ?

Dès qu’un mineur exprimera un mal être, il sera orienté vers des changements d’identité sexuelle, et les parents ne pourront pas contrecarrer cet engrenage, au contraire. Comme l’expose la juriste : « des milliers de mineurs voient leur vie ruinée par des changements hormonaux, et ceux qui pourraient empêcher cela, sont punis par des peines de prison ». Que des pères et mères osent solliciter un soutien psychologique pour leurs enfants souffrant de dysphorie par exemple, pourraient les exposer à une condamnation pénale.

La société orwellienne totalitaire et dystopique, que nous annonçait l’éminent écrivain anglais dans son célèbre roman d’anticipation, 1984, publié en 1949, avec son ministère de la vérité, la surveillance de masse, sa police de la pensée, est arrivée. Big Brother nous regarde.  

16:15 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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