jeudi, 26 juin 2025
Le Portugal muscle sa législation anti-immigrationniste
Michel Festivi
Beaucoup de français sincères, se déclarent découragés de se rendre aux urnes pour y déposer leurs bulletins, prétendant parfois, que de toutes façons, rien ne change. Certes, on peut comprendre cette attitude, mais qui en toutes circonstances est à bannir absolument. Refuser de voter pour le candidat ou le parti qui apparaît le moins mauvais, ou le plus proche de nos idées, même s’il y a parfois loin de la coupe aux lèvres, est une attitude à proscrire. Inévitablement, cela donne des points aux gauches, qui elles, savent toujours se rassembler pour le malheur du pays. J’ai coutume de rappeler que ne pas voter, ou voter blanc, c’est donner une voix à la gauche ou pire à l’extrême gauche, qu’on le veuille ou pas. C’est suicidaire à plus d’un titre.
Il y a quelques semaines, et je l’avais évoqué, les Portugais ont voté, et ont élu 60 députés du parti qui défend la patrie, le pays, et qui apparaît le plus drastique contre la délinquance et l’immigration, Chega. Certes, le centre droit portugais, l’Alliance démocratique, se refuse à tout accord avec lui pour le moment. Néanmoins le gouvernement centriste, fortement aiguillonné sur sa droite par Chega, vient d’annoncer des mesures conséquentes pour lutter contre l’immigration, mesures qu’il n’aurait jamais soumises au vote du parlement sans Chega à ses trousses.
Ces dernières années, sous les socialistes, l’immigration avait très fortement augmentée, et parallèlement il avait été demandé beaucoup d’efforts à ceux qui travaillent et qui paient l’impôt. La loi sur la nationalité portugaise va être modifiée. Tout d’abord les textes envisagent la création d’une Unité nationale des étrangers et de police de sécurité publique, pour mieux contrôler les entrées aux frontières, et effectuer des vérifications sur tout le territoire, arrêter et expulser les illégaux.
La future loi disposera qu’une demande expresse de nationalité devra être formulée, alors qu’aujourd’hui, cela reste automatique. Le délai minimal pour obtenir une naturalisation sera de 7 ans pour les citoyens de la communauté de langue portugaise, et 10 ans pour les autres. Le calcul sera effectué à partir de l’obtention du titre de séjour, et non pas de l’entrée sur le territoire. L’impétrant devra en outre posséder des connaissances suffisantes de la langue, de la culture portugaise et de l’organisation politique de la société. La naturalisation sera refusée en cas de condamnation à une peine d’emprisonnement, voire retirée à ceux qui commettraient des crimes violents, homicides, viols etc. Les critères du regroupement familial vont être renforcés, deux ans de résidence minimum, uniquement pour des enfants mineurs, avec la présentation de garanties de logements adéquats et de moyens de subsistance suffisant, hors prestations sociales, le respect des mesures d’intégration, apprentissage du portugais, suivi d’une scolarité régulière etc.
Une élue RN, députée de la Drôme, Lisette Piollet, qui a de la famille au Portugal a été interrogée par Boulevard Voltaire. Elle indique tout à fait justement que « le fait que les patriotes de Chega aient obtenu une soixantaine de députés et un vice-président à l’Assemblée n’a pu que peser dans ce choix ».
C’est incontestable, de multiples pays européens prennent désormais ou ont pris des dispositions plus sévères en matière de lutte contre l’immigration, et ce grâce aux nombreux députés patriotes qui sont de plus en plus nombreux, que ce soit en Suède, au Danemark, en Autriche, aux Pays-Bas, Grèce, sans parler de l’Italie. Même l’Allemagne s’y met, avec une AFD qui n’a jamais réalisé un score aussi élevé et qui pousse les centristes de la CDU à agir, sous peine d’être dépassés.
Deux pays en Europe restent des passoires absolues : l’Espagne, gouvernée par des socialo-communistes et la France socialo-macroniste. L’immigration massive et non contrôlée, outre les problèmes sociétaux considérables qu’elle génère, s’avère être un gouffre financier. Une étude de l’Observatoire de l’immigration et de la démographie (OID), vient de préciser que la France se caractérise par le plus faible taux d’emploi des immigrés en Europe : 62,4%, alors que la moyenne européenne est de 67,5% et l’OCDE 71,8%. L’OID indique de plus, que le taux d’emploi des descendants d’immigrés est inférieur à celui de leurs parents, ce qui démontre l’inanité des thèses du soi-disant racisme des français et l’échec des politiques d’intégration. Pour L’OID, ce taux d’emploi bas chez les immigrés, représente une perte de 3,4% du PIB, soit une différence de 98 milliards en moins, et un manque de 45 milliards d’euros pour les comptes publics. Quand on sait que Bayrou recherche désespérément 40 milliards d’euros !
Autre enseignement de cette étude et non des moindres, le taux d’emploi en France de l’ensemble de la population est de 69%, contre 77,4% en Allemagne, 80,4% en Suisse et 82,5% au Danemark. Ne cherchons pas plus loin les causes de nos difficultés budgétaires. Alors citoyens, réveillez-vous et aux urnes.
12:21 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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