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samedi, 18 octobre 2025

Trois bonnes nouvelles, deux d’Espagne, l’autre de France

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Michel Festivi 

Les temps sont durs pour les patriotes et les tenants des traditions qui enracinent les hommes dans leurs territoires, et les désillusions tombent comme à Gravelotte, aux pays des wokismes et de l’islamogauchisme. Il est donc plus qu’important de relater et de relayer des bonnes nouvelles lorsqu’elles nous arrivent. Cela n’est pas si fréquent, hélas.

Dans ces mêmes colonnes, je vous avais indiqué qu’un prêtre espagnol, l’abbé Custodio Ballester, avait été poursuivi devant le Tribunal de Malaga, le 1er octobre dernier, pour avoir vertement critiqué l’islam « l’islam radical veut détruire l’occident ». Un autre prêtre, Jésus Calvo, était aussi poursuivi à ses côtés, ainsi que le directeur des médias qui avait relayé les propos en question.

Plusieurs phrases avaient été retenues dans la prévention comme celles d’avoir indiqué que certains prêches dans les mosquées prônaient « l’extermination des infidèles », ou que « l’immigration illégale conduit à un remplacement de population ». Un collectif de lutte contre « l’islamophobie » (sic), dont on sait qu’il s’agit du cheval de Troie des Frères musulmans, avait porté plainte, rajoutant au dossier une tribune du même l’abbé intitulée : « un dialogue impossible », dans laquelle il argumentait que le dialogue était impossible avec l’islam : « L’islam n’admet pas le dialogue : soit vous croyez, soit vous êtes un infidèle », rappelant que dans les pays musulmans : « les chrétiens sont brutalement persécutés et assassinés. De quel dialogue parlons-nous ? » rajoutant : « C’est une chose de ne pas mépriser les gens pour ce qu’ils croient...c’est est une autre de mettre notre foi en hibernation pour qu’elle ne se heurte pas au dogme progressiste et à l’idéologie qui déclare la guerre à notre foi. ». A noter que l’Église d’Espagne, s’était désolidarisée de son abbé, la veulerie à tous les étages.

Non seulement le parquet de Malaga avait décidé des poursuites pénales, pour incitation à la haine, mais qui plus est, lors de l’audience du 1er octobre dernier il avait requis 3 ans d’emprisonnement, rien de moins, contre ce prêtre et ses comparses, qui plaidaient leur droit à la liberté d’expression. Plusieurs associations catholiques soutenaient les prévenus, une pétition avait recueilli plus de 25000 signatures, en France l’anthropologue du CNRS, Florence Bergeaud-Blackler avait pris position pour l’ecclésiastique, fustigeant une société « charia-compatible » qui entend interdire le blasphème. En Espagne comme parti politique, seul Vox était monté clairement au créneau, le parti populaire, une sorte de LR français, ne s’était guère manifesté en faveur des poursuivis. Lâcheté en deçà et au-delà des Pyrénées.

La décision vient d’être rendue, et tous les prévenus sont relaxés. Même si le Tribunal se croit contraint - (le politiquement et le religieusement correct obligent) -, de préciser que les propos incriminés ont pu « être malheureux », on se demande bien pourquoi ; la juridiction admet que cela ne constitue pas un délit d’incitation à la haine : « l’intention de promouvoir ou d’inciter à la haine n’est pas prouvée avec la force nécessaire du droit pénal, ni à provoquer des actes hostiles ou discriminatoires ».

Autre nouvelle roborative, la mise en échec de la loi soviétique espagnole sur « la mémoire historique », loi liberticide qui entend brimer les libertés de dire, d’écrire et de penser. Le Tribunal Suprême espagnol vient d’annuler une décision de la province de Séville de 2016 (alors socialiste), de retirer à un ancien ministre franquiste, José Utrera Molina, la médaille d’or de la ville qu’il avait reçu en 1969. Cette décision était d’autant plus scandaleuse et immonde, qu’Utrera, né en 1926, n’avait pu et pour cause participer aux combats de la guerre civile. Lors de cette décision des plus liberticide, le parti populaire s’était une nouvelle fois roulé dans la fange en s’abstenant indignement, c’est sa marque de fabrique. Décidément, que ce soit à Madrid ou à Paris, la démission devant les gauches est une marque de fabrique des « droites » molles. 

Enfin, en France, le film Sacré Cœur, dont les affiches avaient été censurées par les réseaux de diffusion de la SNCF et de la RATP, connait un succès inespéré. Sorti sur les écrans le 1er octobre, dans très peu de salles initialement, il a déjà atteint le chiffre de plus de 120 000 spectateurs, pour trois semaines de diffusion. Cette docu-fiction sur les premières apparitions du Christ à Marguerite-Marie Alacoque, jeune religieuse de la Visitation, au monastère de Paray-le-Monial, entrecoupée de témoignages actuels des plus saisissants, remplit les salles. Décédée en 1690, à 43 ans, Marguerite-Marie sera proclamée Sainte, par le Pape Benoit XV. Refusé dans le métro, ce film cartonne en France et va bientôt pouvoir être vu en Belgique. De 156 salles initialement, il a été diffusé dans 356 salles supplémentaires, il atteint la note de 4,5 étoiles sur 5 sur AlloCiné, les commentaires sont dithyrambiques. Si vous avez la possibilité de le voir, allez-y.

Les peuples résistent à leur anéantissement programmé, on comprend pourquoi les tenants de la déshumanisation débridée, se montrent de plus en plus virulents et actifs.  

21:29 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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