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vendredi, 14 novembre 2025

Le maire divers gauche de Verdun retoqué par le Tribunal administratif de Nancy

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Michel Festivi 

Le maire de Verdun classé comme divers gauche, Samuel Hazard, avait pris un arrêté, interdisant une messe pour le repos de l’âme de Philippe Pétain et ses soldats. J’avais relaté dans ces mêmes colonnes cette extrême ignominie tant morale, politique, qu’historique de cette mesure attentatoire aux libertés les plus élémentaires, les plus basiques.

Le Tribunal administratif de Nancy, saisi en référé, vient de rendre sa décision. Il a estimé que la décision du maire « n’était pas en elle-même, de nature à susciter des troubles à l’ordre public.... les éléments produits par la commune ne permettaient pas de caractériser, à la date de l’arrêté, un risque de troubles à l’ordre public ». L’interdiction a donc été annulée.

Effectivement, et c’est souvent le cas, un édile brandi des éléments de troubles à l’ordre public, qui n’existent nullement à la date de sa prise de décision, alors qu’il a justement comme devoir impérieux, de prévenir ces mêmes éventuels troubles. La liberté est la règle, le principe absolu.

Ceci d’autant plus, que les motivations verbales du maire, qui s’était répandu dans les médias locaux, étaient un ramassis assez inepte à connotations politiciennes, alors que comme je le rappelais, une messe n’est nullement une apologie en quoi que ce soit. Les déclarations de tous les présidents de la république, faisaient le distinguo entre le Philippe Pétain de la Grande Guerre, et la période 1940/1944. Il appartient d’ailleurs aux historiens d’en débattre, mais cela ne pouvait nullement justifier l’interdiction d’une messe à la mémoire d’un homme et de ses soldats, qui en 1916/1918, avaient héroïquement contribué à la victoire de la France et de ses armées.

Car à Verdun, il s’agissait clairement de celui qui avait amené les soldats français à la victoire. Le droit a donc triomphé sur l’atteinte aux libertés, notamment celles du culte. Le maire de Verdun aurait dû relire le discours de Charles De Gaulle du 29 mai 1966 à Douaumont, haut lieu de la première guerre mondiale, dont j’ai rappelé l’extrait fondamental dans mon précédent article. 

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20:23 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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