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mardi, 18 novembre 2025

Chili (suite) : victoire de la droite aux législatives !

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Michel Festivi 

Alors que le représentant de la droite de conviction, José Antonio Kast, est bien placé pour remporter la présidentielle, lors du second tour qui aura lieu le 14 décembre prochain, la droite a remporté les élections législatives qui avaient lieu en même temps que le premier tour de la présidentielle.

Les résultats sont sans appel. La droite chilienne remporte 76 des 155 sièges de la Chambre des députés, contre 64 pour la gauche, et 25 sièges contre 23 au Sénat. Ce résultat ne pourra que conforter le futur président de la république. José Antonio Kast, 59 ans, donné vainqueur compte tenu des reports des voix, a un programme qui prévoit des expulsions massives de migrants, la construction de prisons de haute sécurité, car a-t-il lancé « personne n’est en sécurité au Chili ». Il entend construire un mur à la frontière avec la Bolivie, et lutter contre les gangs vénézuéliens et péruviens.

L’adversaire de José Antonio Kast est une communiste de 51 ans, qui tente de masquer sa doctrine chaviste, derrière un conglomérat de gauche et du centre. Comme l’a déclaré un électeur chilien : « l’expérience du parti communiste dans d’autres pays a été désastreuse ». Effectivement, le Chili a été sauvé de cette idéologie mortifère par Augusto Pinochet en 1973. On peut considérer qu’il a ainsi évité à son pays d’être un autre Nicaragua, un autre Vénézuéla, un autre Cuba. En tout cas le score de cette communiste, moins de 30% des voix, est le plus faible enregistré depuis 1990 pour les gauches à une présidentielle.

Car sous Allende entre 1970 à 1973, le pays a failli basculer à l’égal d’une « démocratie populaire », à la mode roumaine ou bulgare de l’époque du grand frère soviétique. Je pense que beaucoup de chiliens s’en souviennent. Il faut voir comment la presse tente désespérément de sauver la candidate Jara, en faisant croire qu’elle serait une communiste « modérée », ou une communiste « issue de l’aile sociale-démocrate parti communiste », comme j’ai pu le lire ! En matière d’inepties, ils osent tout. En réalité, comme l’a déclaré Juan Lehuedé Donoso, analyste politique et ingénieur commercial chilien « le gouvernement de Gabriel Boric a été une véritable catastrophe pour le Chili ». Gabriel Boric, le président sortant de gauche, a échoué tant en matière politique et institutionnelle, qu’en matière sécuritaire et immigrationniste, qu’économique. Cf Breizh info du 18/11/2025. 

Cette même presse rejoue à se faire peur, ou à faire peur, en invoquant le retour du pinochisme, ni plus ni moins.  Cela veut dire que José Antonio Kast ne sera pas de cette droite invertébrée, mais bien d’une droite fière de ses principes et de ses traditions. C’est de bon augure pour le Chili et pour toute l’Amérique Latine.

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18:14 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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