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dimanche, 18 février 2024

Universités : l’UNI dénonce la multiplication des prières et le port du voile intégral

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Michel Festivi  

La loi est totalement bafouée dans de nombreuses universités, les autorités laissent faire et sont d’un laxisme absolu. Que dit la loi : Si les étudiants peuvent prier c’est seulement dans des lieux expressément dédiés uniquement, et si le port de signes religieux ostensibles y est permis, contrairement aux écoles, lycées et collèges, le port du voile intégral y est formellement interdit, depuis une loi de 2010, plus motivée d’ailleurs semble-t-il pour des raisons de sécurité que de laïcité.

Le syndicat étudiant l’Union Nationale Inter-universitaire vient une fois de plus de dénoncer la non application de la loi. A Lille des étudiantes portent en toute impunité le voile intégral, d’autres prient ostensiblement dans la cour de l’établissement ou dans des salles de cours, des bibliothèques. A Montpellier, Aix ou Marseille, Strasbourg, Reims les mêmes phénomènes ont eu lieu. À chaque fois l’UNI a averti les autorités universitaires qui ne semblent guère s’en préoccuper. L’UNEF très à gauche, quant à elle n’y voit pas un problème et personne ne lui a jamais rapporté de tels faits a-t-elle dit, bien sûr, au pays des borgnes les aveugles sont rois.

Le Président de l’Université de Strasbourg s’est fendu d’un communiqué alambiqué « nous attendons de voir et surveillons cela de près... ». Autrement dit, circulez, il n’y a rien à voir. Le ministère de l’enseignement supérieur a bien rappelé la règle, mais sans plus. Apparemment, le « pas de vague » semble fonctionner à merveille, c’est d’ailleurs l’ADN de ce ministère comme celui de l’Éducation dite nationale. Pour autant, l’UNI estime que la montée en puissance des étudiants musulmans de France (EMF), n’est pas étrangère à cette prolifération politico-religieuse, ils gagnent des voix lors des élections aux Crous, ont failli avoir des élus à Grenoble et à Lille, et ont obtenu leur premier élu à Strasbourg. Cette organisation avait été créée en 1989, sous le nom de « Union islamique des étudiants de France »

À l’université d’Aix-Marseille, en octobre dernier, un étudiant priait dans la bibliothèque. Alertée, l’Université, non seulement n’a rien fait, mais a fustigé les représentants de l’UNI qui avaient rapporté ces faits, les "Cassandre" sont voués à ne pas être crus, s’est bien connu !

Pour Florence Bergeaud-Blackler, la chercheuse du CNRS très en pointe sur ce sujet, « il s’agit en réalité du bras étudiant des Frères musulmans installés en France... ils souhaitent imposer les fondements de la société islamique qu’elle veut voir advenir, cela passe par la banalisation du voile, des distributions de nourriture hallal…en transmettant l’éthique islamique dans la vie étudiante en l’y habituant doucement... » Mais comme toujours, les responsables universitaires ne veulent rien voir, rien entendre et surtout ne pas intervenir.

À n’en pas douter, ces manifestations ostensibles et illégales de l’islamisation universitaire vont continuer à se répandre, puisque personne ne les contre. L’UNI a dénoncé « l’absence totale de réactions de l’enseignement supérieur face à des faits purement illégaux. ».

00:38 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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