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mardi, 30 janvier 2024

Révolte des agriculteurs : « Nous sommes face à un choix de société et de civilisation »

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Pour l’historien Pierre Vermeren, la colère des agriculteurs est la conséquence de décennies de destruction de l’économie paysanne et d’ouverture au marché mondial, qui a livré les exploitants à des concurrences déloyales. À cela s’ajoute la multiplication des normes, des taxes et des lois sans prise en compte de la réalité du terrain. Au-delà du modèle agricole, c’est notre mode de vie qui est en jeu, explique-t-il. Face à la flambée des coûts de la vie, les Français consacrent une part toujours plus faible de leur budget à l’alimentation et délaissent les produits français pour des aliments de moindre qualité importés par la grande distribution.

Dans une société à la dérive qui doit suivre les injonctions contradictoires de ses dirigeants, les paysans sont devenus un refuge culturel de l’identité de la France, et il est temps, conclut-il, de leur faire confiance pour préserver notre art de vivre et protéger l’environnement dans lequel ils évoluent.

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Source : Le Figaro 30/1/2024

 

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dimanche, 28 janvier 2024

« Depuis 1971, le Conseil constitutionnel s’est érigé en quasi-législateur »

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Source Boulevard Voltaire cliquez ici

La loi Immigration, adoptée par le Parlement le 19 décembre dernier, a été lourdement censurée par le Conseil constitutionnel le 25 janvier. Guillaume Bernard, historien du droit et politologue, répond aux questions de BV et dénonce un coup d’État du Conseil constitutionnel.

Raphaëlle Claisse : La censure du Conseil constitutionnel sur la loi Immigration vous a-t-elle étonné ?

Guillaume Bernard : Cette censure était prévisible dans la mesure où, depuis une cinquantaine d’années, depuis 1971 plus précisément, le Conseil constitutionnel s’est érigé en quasi-législateur. Certes, il ne peut pas s’autosaisir, mais il a transformé le contrôle de constitutionnalité tel qu’il avait été prévu en 1958 par Michel Debré. En 1958, le contrôle était prévu après le vote de la loi et avant sa promulgation pour éviter qu’une loi ne déséquilibre les institutions. Or, depuis 1971, le Conseil a créé, de manière prétorienne, le bloc de constitutionnalité. En effet, il utilise un certain nombre de normes, comme la Déclaration des droits de l’homme, le préambule de la Constitution de 1946, pour juger de la politique qui est décidée par la représentation nationale. Il ne fait pas que défendre l’équilibre institutionnel, il prend des positions politiques pour autoriser, ou non, ce qui est voulu par les représentants des Français.

Deux moyens auraient permis aux hommes politiques de prévenir un tel fiasco, le premier était d’organiser un référendum, car pour l’instant, le Conseil ne se permet pas de vérifier la constitutionnalité d’une loi référendaire. La deuxième possibilité est de réviser la Constitution et d'y introduire un certain nombre de principes de défense de la nation, comme le principe de préférence nationale.

RC : Selon une députée Renaissance, le Conseil constitutionnel ne fait pas de politique. Qu’en pensez-vous ?

GB : Je ne partage pas cet avis, notamment pour les raisons que j’ai évoquées, c’est-à-dire le bloc de constitutionnalité composé de différents textes qui contient des dispositions qui sont parfois contradictoires et dans lesquelles le Conseil peut piocher à sa guise pour autoriser, ou non, la politique voulue par les représentants des Français. C’est donc une décision politique. Certes, le Conseil ne peut pas s’autosaisir, mais dans la mesure où il est saisi, il peut se permettre d’autoriser ou non une politique. On sait que les dispositions déclarées inconstitutionnelles sont censurées, elles ne peuvent pas être promulguées. Il y a donc un choix politique qui va à l’encontre du principe démocratique de l’État de droit et qui peut aller à l’encontre de la volonté générale. C’est extrêmement choquant.

RC : Selon vous, quelle serait la solution face à la mainmise du Conseil constitutionnel sur la vie politique du pays ?

GB : Il y a deux mesures à prendre de manière urgente. Tout d’abord, dans le contrôle de constitutionnalité par voie d’action, c’est-à-dire celui qui intervient après le vote de la loi et avant sa promulgation, il faut revenir à ce qui était prévu en 1958, à savoir un contrôle strictement par rapport à un texte constitutionnel, pour empêcher qu’une loi ne puisse faire revenir, par exemple, vers les régimes d’assemblée des IIIe et IVe Républiques. C’est un contrôle pour protéger l’équilibre institutionnel. Deuxième mesure à prendre : le contrôle de constitutionnalité par voie d’exception, créé par la révision de 2008 dans le cadre de la question prioritaire de constitutionnalité, qui permet à un justiciable de dire à l’occasion d’un procès qu’une loi viole ses libertés fondamentales. Là, le contrôle de constitutionnalité pourrait continuer à se faire par rapport au bloc de constitutionnalité, parce qu’il ne s’agit pas de faire entièrement confiance au législateur. En revanche, il faut que la décision prise par le Conseil, ne concerne que le cas d’espèce : écarter l’application de la loi et non abroger la loi.

Propos recueillis par Raphaëlle Claisse

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Quand la Constitution se retourne contre la nation

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Mathieu Bock-Côté

Ce qui devait arriver arriva : le Conseil constitutionnel a censuré jeudi l’essentiel de la loi immigration. Certes, et c’est la petite musique du jour, on explique que le Conseil constitutionnel, pour l’essentiel, n’aurait pas touché le fond du texte, et viserait essentiellement ses vices de forme – c’est la question des fameux cavaliers législatifs. On ne se laissera pas bluffer : ce pointillisme juridique témoigne surtout de la mise sous tutelle du Parlement par les juges, qui lui contestent désormais le droit élémentaire d’amender un texte de loi.

La Cour suprême française, puisqu’il faudrait bien l’appeler ainsi, se donne unilatéralement le droit de modifier l’équilibre des pouvoirs à son avantage - ce qu’elle fait depuis le début le début des années 1970 avec l’invention du bloc de constitutionnalité. Le déploiement de « l’État de droit» correspond en fait à une prise de pouvoir par les juges, qui depuis ne cessent d’étendre leur pouvoir - souvent aussi en interprétant de manière exagérément créative les principes constitutionnels, en fonction de l’évolution de l’idéologie dominante, qui tend à se confondre avec le sens de l’histoire. Le véritable arbitraire du pouvoir est là.

En fait, la France vit déjà, depuis un certain temps, dans une forme de VIe République qui cherche à se faire passer pour une version évoluée de la Ve. C’est ainsi que s’opèrent les coups d’État depuis cinquante ans : les institutions anciennes, comme celles relevant de la souveraineté populaire, ne sont pas abolies mais vidées de toute substance. Elles demeurent à la manière d’un vieux décor, même si le vrai pouvoir ne s’y trouve plus. Elles demeurent, car comme le notait en son temps Machiavel, le peuple tend à se montrer attaché à ses coutumes, à ses vieux rituels - bien davantage qu’à l’exercice réel du pouvoir, d’ailleurs, et il est bien vu, pour éviter sa révolte, de feindre de les respecter. Ces institutions vidées du pouvoir pourraient toutefois en être réinvesties, ce que rappellent tous ceux qui plaident pour une réforme constitutionnelle.

À l’échelle de l’histoire, on assiste à une inversion de la philosophie constitutionnelle. Traditionnellement, une constitution avait pour vocation d’organiser politiquement un peuple, de structurer sa vie politique, en lui donnant les moyens nécessaires pour agir par lui-même dans l’histoire. Elle n’était toutefois pas à elle-même sa propre fin. La sagesse politique rappelait qu’une constitution qui paralyse un peuple, déforme sa vie politique, le condamne à l’impuissance publique, est une constitution qui doit être changée, tout simplement.

C’est pour cela d’ailleurs que le général de Gaulle a fondé la Ve République : il jugeait la IVe structurellement impuissante. Il n’y avait pas chez lui de fétichisme institutionnel. Les institutions devaient servir les hommes et non l’inverse. Une bonne constitution n’est pas qu’un texte juridique : elle tient compte de l’histoire d’un peuple, de sa psychologie collective. Il n’en est plus ainsi. La Constitution désormais désincarne : un peuple est ainsi appelé à s’immoler symboliquement dans le droit – les principes constitutionnels un jour fixés et par les juges interprétés sont jugés plus importants que son identité profonde – d’ailleurs, existe-t-elle vraiment ? La Constitution se retourne contre la nation, l’État aussi.

Peut-être faut-il aussi y voir une radicalisation du contractualisme moderne, où la logique du contrat social s’extrémise au point de se substituer à toute vie organique – au point de la neutraliser, et de juger son dépérissement comme nécessaire. Mais il faudrait alors en venir à la conclusion que la pente naturelle de la modernité est fondamentalement impolitique – ou plutôt, qu’elle invisibilise le politique dans une technostructure sur laquelle l’homme a bien peu d’emprise, et qui se déploie sans qu’il ne soit possible d’en dévier le sens. L’histoire s’écrirait sans les hommes, devenus pantins des systèmes qu’ils ont mis au monde.

Mais ce serait encore là céder à sa ruse, car derrière cette évolution des institutions, prend forme un régime oligarchique qui ne dit pas son nom, et qui sert globalement les intérêts de ce qu’on appelle un peu communément les élites mondialisées. Dans leur esprit, le peuple est une catégorie politique dangereuse, toxique : il n’apparaît plus qu’à travers le concept marqué de « populisme ». Il est nécessaire de le contenir, de l’emmailloter, idéalement de le démembrer, pour qu’il ne puisse pas faire de mal avec ses réflexes régressifs, son passéisme insurmontable, et l’incapacité qu’on lui prête à comprendre le mouvement du monde.

En fait, il est nécessaire de le désarmer institutionnellement. Sans quoi il pourrait, à travers ses représentants, voter des lois que la morale réprouve et que le sens de l’Histoire, deviné par les théologiens de la modernité, n’autorise pas.

Source : Le Figaro 27/1/2024

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jeudi, 25 janvier 2024

Le massacre organisé de l’agriculture

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Voici des décennies que nos braves paysans servent de variable d’ajustement – avec l’armée – dans les comptes de la nation, tous les gouvernements donnant la priorité aux affameurs de la grande distribution. Cet irréalisme est tout à la fois le résultat d’une élite qui ne sait plus ce qu’est un peuple, et de l’Union européenne qui autorise des concurrences déloyales issues de territoires extra-européens et ne respectant pas nos normes sanitaires. Par ailleurs, que peut-on exiger d’une population qui bosse soixante-dix heures par semaine pour toucher en fin de mois des queues de cerise ? Voici trop longtemps que l’on maltraite nos paysans. Aujourd’hui, ils sont dans la rue et ce gouvernement a tout à craindre, car ils n’ont rien à perdre. Une fois de plus Natacha Polony, dans Marianne, dresse un réaliste bilan.

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Source : Marianne 25/1/2024

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mercredi, 24 janvier 2024

Le paysan et la « start-up nation »

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Vincent Trémolet de Villers

Des tripes et du sang jetés sur les grilles des préfectures, du foin qui pave les routes de la « start-up nation », une famille endeuillée, au petit matin, par un chauffard sous OQTF. Les roues immenses des tracteurs roulent déjà sur les confettis d’une rentrée où la politique fut trop souvent réduite à des querelles de casting, des polémiques de cour d’école. Bulles de savon à côté de la révolte existentielle de centaines de milliers de paysans qui ne veulent pas mourir.

Survivre, pour eux, c’est bien de cela qu’il s’agit. La conjugaison de normes écologiques de plus en plus contraignantes et d’une mise en concurrence intenable (puisque les concurrents n’obéissent pas aux mêmes règles) rend l’exercice suicidaire. Le harcèlement réglementaire, la surveillance sous couvert d’impératifs climatiques, le sentiment d’abandon face à l’ampleur de la tâche, la pauvreté matérielle sur fond de subventions nourrissent un peu plus le découragement. Il faut y ajouter les représentations dans lesquelles l’agriculteur français est trop souvent croqué comme une survivance des temps an- ciens, le dépôt d’une bouteille hors d’âge. Pour l’urbain méprisant, promoteur de viande de synthèse et du tracteur électrique, c’est au mieux le gardien d’un folklore qui agrémente un week-end à la campagne, au pire un pollueur qui assassine la terre, un voleur d’eau, une brute qui maltraite les bêtes : le moisi d’une société révolue. Pour l’opinion silencieuse (et majoritaire), le paysan, c’est un symbole, la figure immémoriale de la France laborieuse.

S’il est habile, Gabriel Attal parviendra à contenir la gronde avant qu’elle ne tourne en jacquerie. Supprimer la taxe sur le gazole, arracher les mauvaises normes, sortir du double jeu - non à Bruxelles et oui à Paris - sont un préalable, mais ce que nous disent ces engins agricoles sur l’autoroute résonne encore plus profondément. La puissance immatérielle du travail de la terre au pays de Sully, de Millet, de Giono est inversement proportionnelle à son déclin économique. Elle rejoint les attachements profonds et les vives inquiétudes de tous ceux qui ont quitté les champs depuis des générations mais veulent que continue la trinité de Braudel : pays, paysans, paysages.

Source : Le Figaro 24/1/2024

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mardi, 23 janvier 2024

Exemple d’insécurité urbaine : Montbéliard

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Célestine Gentilhomme, journaliste au Figaro, a enquêté dans la ville de Montbéliard (Doubs) pour évaluer les problèmes d’insécurité qui la mine. La maire LR, Maire-Noëlle Biguinet, en poste depuis dix ans, se bat avec ses moyens, trop limités, dont elle dispose. Car, note-t-elle, si la sécurité est du ressort de l’Etat, force est d’avouer que les élus locaux doivent, malgré eux, se substituer aux obligations de l’Etat en la matière. Elle a donc multiplié le nombre de policiers municipaux et installés des caméras dans les quartiers difficiles qui ont été rapidement détruites. Gérald Darmanin, à l’Intérieur, se contente de boucher les trous faute d’avoir une vision politique globale en matière de sécurité incluant la justice. La France de demain est là, en pire si rien n'est fait.

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Source : Le Figaro 23/01/2024

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dimanche, 21 janvier 2024

Italie : la Cour de cassation estime que le « salut fasciste » n’est pas un délit dans le cadre d’une commémoration

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Source Le nouveau Présent cliquez ici

Alors qu’elle se déroule depuis de très nombreuses années, dans les mêmes conditions, sans le moindre incident, la commémoration romaine de la tragédie d’Acca Larenzia a cette année suscité de très nombreuses réactions scandalisées dans le monde politico-médiatique international, sans doute dans le but de tenter d’embarrasser le gouvernement de Giorgia Meloni.

Chaque année, en effet, des centaines de militants de la droite radicale italienne se réunissent le 7 janvier, à Rome, pour honorer la mémoire de trois jeunes militants du MSI assassinés en 1978, au cours des tragiques « années de plomb ».

Franco Bigonzetti et Francesco Ciavatta, âgés de 20 et 18 ans, ont été assassinés devant le siège du Mouvement social italien via Acca Larenzia, dans le quartier de Tuscolano par des militants d’extrême gauche. Stefano Recchioni, 20 ans, lui, a été tué quelques heures plus tard par un capitaine des carabiniers au cours d’affrontements avec la police lors d’une manifestation organisée sur le lieu de l’attentat, la situation ayant dégénérée après qu’un policier a jeté sa cigarette dans la flaque de sang entourant l’une des victimes.

Cette année, étrangement, les images de la commémoration ont fait le tour de la planète, les médias redoublant de propos horrifiés et scandalisés, semblant découvrir un événement pourtant traditionnel à Rome, laissant par ailleurs penser que sa tenue et son ampleur résulteraient de la récente prise de pouvoir de Giorgia Meloni et de son parti toujours qualifié de « post » ou « néo » fasciste malgré tous les gages donnés par la présidente du Conseil italien pour se dédouaner de cet héritage. Au coeur de la polémique, les « saluts romains » effectués par les participants à l’énonciation du nom de chacune des victimes de la haine d’extrême-gauche. Une gestuelle traumatisante pour les éditorialistes de gauche, hurlant au retour de «la bête immonde» et des «heures les plus sombres » de l’histoire. Pour toutes ces belles âmes, il convenait de toute urgence de mettre en place une répression implacable contre ces jeunes hommes et femmes qui venaient, dans un silence religieux et sans la moindre violence, honorer la mémoire de trois jeunes militants victimes de lâches assassins qui n’ont jamais été retrouvés ni évidemment condamnés.

Las, la Cour de Cassation italienne, réunie en urgence face au psychodrame médiatique, a estimé que le « salut fasciste » n’était pas un délit dans le cadre d’une commémoration et qu’il ne pouvait susciter des poursuites pénales que s’il était lié à une volonté de refonder le parti fasciste.

Pour CasaPound Italia, le mouvement organisateur de la cérémonie : « la décision de la Cour de cassation est une victoire qui met enfin un terme à une série d’accusations et d’indignes polémiques qui ont éclaté après la commémoration d’Acca Larenzia ».

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samedi, 20 janvier 2024

Aberrations écologiques

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Gaëtan de Capèle

Mais où est donc passée l’«écologie à la française» voulue par Emmanuel Macron, accessible et juste, responsable et pragmatique? Les maires aux prises avec l’ubuesque ZAN - zéro artificialisation nette - de la loi climat et résilience se le demandent bien. Pendant que, persuadés de participer au sauvetage de la planète, les militants de la convention citoyenne jubilent, eux constatent que l’idéologie verte a encore frappé, détachée de toute réalité du terrain. Le résultat est sans appel : au nom du principe large et flou de la préservation de la biodiversité, les réserves foncières des communes se trouvent aujourd’hui dans les faits quasi congelées. Il faut faire preuve d’une naïveté confondante pour s’étonner des conséquences de cette situation créée de toutes pièces. Comme attendu, la pénurie de logements, considérée non sans raison comme une bombe à retardement sociale, s’aggrave mécaniquement sur fond de hausse des prix. Quant aux investisseurs que l’on cherche à attirer pour réindustrialiser nos régions, ils se demandent où installer leurs sites de production.

Le ZAN, avatar de l’angoissante ZFE qui interdit l’accès aux centres-villes, ne constitue pas la moindre des aberrations de nos ambitions écologiques. Les agriculteurs en savent quelque chose. Sommés de nous nourrir en produisant 100 % bio, sans engrais, sans pesticides - et à la force des bras, rêve-t-on à Saint-Germain-des-Prés -, ensevelis sous les normes et les contraintes, ils ne s’en sortent plus. Et se révoltent. Les propriétaires de logement ne sont pas en reste, victimes d’une réglementation tatillonne sur la rénovation thermique qui participe activement à la paralysie du marché immobilier. Dans l’énergie, le même dogmatime vert a failli ruiner la filière nucléaire, ce miracle industriel qui nous assurait l’électricité la plus abondante et la moins chère du monde. Il a fallu rien de moins qu’une guerre aux portes de l’Europe et une crise énergétique majeure pour reprendre nos esprits. L’écologie à la française est décidément un long chemin d’apprentissage.

Source : Le Figaro 20 /01/2024

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jeudi, 18 janvier 2024

Pauvre France !

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Emmanuel Macron dans sa conférence de presse de mardi soir nous a refait le coup du catalogue de bonnes intentions. Comment croire un président qui officie depuis sept ans maintenant pour en arriver à un pays qui se défait de toutes parts. Où que vous tourniez votre regard, un problème surgit. Et pas en bien. On ne refait pas un pays en claquant des doigts. Une fois de plus Natacha Polony, dans Marianne, nous dresse un état des lieux d’une brutale lucidité.

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Source : Marianne 18/1/2024

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mercredi, 17 janvier 2024

L’Europe, laxiste en matière d’immigration

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Dans son récent ouvrage, Petit traité de l'immigration irrégulière, le fonctionnaire au ministère de l’Intérieur, Maxime Guimard, spécialiste des questions migratoires, décrit avec précision l’ampleur de ce phénomène et bat en brèche l’idée selon laquelle l’Europe serait une « forteresse ».

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Source :  Figaro 16/1/2024

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mardi, 16 janvier 2024

SOS Bloc central en détresse

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Mathieu Bock-Côté qui chronique régulièrement dans Le Figaro est un bon observateur de la politique française. Face à l’effacement des partis de gauche et de droite dits républicains, ne reste que le centre. Or, ce centre est l’unique garantie de ces partis qui se partagent le pouvoir depuis des décennies de le conserver d’une manière ou d’une autre. Si d’aventure le Rassemblement national accédait au pouvoir, c’est tout l’équilibre de la bien-pensance qui s’effondrerait. Et surtout tous les casse-croûte qui s’y attachent. Et, comme nous le suggérions, la droite n’aurait d’autre choix que de se rallier ou de disparaître. Mais elle apporterait une culture de gouvernement que ne possède pas le Rassemblement national.

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Source : Le Figaro, 12/01/024

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dimanche, 14 janvier 2024

Entretien avec Emmanuel Todd

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Emmanuel Todd vient de sortir un nouvel opuscule, La Défaite de l’Occident, dans lequel il analyse les raisons pour lesquelles ce que l’on appelle l’Occident – Amérique, Europe, Australie – est en déclin. Ce déclin se caractérise par les bouleversements géopolitiques qu’a entraîné la guerre en Ukraine, la constitution d’un bloc continental – de la Russie à la Chine, l’Asie et l’Afrique – opposé aux thalassocraties libérales que constituent les Etats-Unis et l’Angleterre. On notera, non sans s’en plaindre, que l’Europe est hors-jeu dans ce nouveau concert des nations.

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Source : Journal du dimanche, 14/01/2024

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samedi, 13 janvier 2024

Le magazine identitaire québécois "Le Harfang" présente le Cahier d'histoire du nationalisme consacré au 50 ans du FN

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Nous invitons tous nos lecteurs québécois à lire et à soutenir ce magazine de qualité.

L'article sur le CHN 24 sur les 50 ans du FN est en page 51 du numéro hiver 2023-2024 qui vient de sortir.

Lire ce nouveau numéro du Harfang cliquez ici

20:27 Publié dans Les Cahiers d'Histoire du Nationalisme, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 12 janvier 2024

Réflexion sur l'Afrique : un article Secours de France

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Créé en 1961 par Clara Lanzi pour soutenir les "soldats perdus" de l'Algérie française détenus dans les geôles gaullistes et aider leurs familles privées de toutes ressources, le Secours de France continue sa mission :
• Secourir les détresses, et particulièrement accompagner les anciens Harkis
• Préparer l'avenir en aidant les écoles hors-contrat et en attribuant des bourses d'étude aux petits-enfants de Harkis
• Rétablir la vérité en soutenant l'armée française contre toutes les opérations de désinformation.

Vous l'avez compris, Secours de France une belle œuvre à soutenir !

J L

Le Secours de France vient de publier dans sa revue un article du général Henri Roure de réflexions sur l'Afrique cliquez là

Visitez le site de SdF : cliquez ici 

16:26 Publié dans François Floc'h, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 11 janvier 2024

Aux Sables d'Olonne, la statue de l'Archange saint Michel ne sera plus déboulonnée !

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Vous vous souvenez du magnifique combat de résistance mené par la municipalité, la paroisse, les habitants des Sables d'Olonne pour que leur statue ne quitte son emplacement comme le voulait une petite clique de laïcards aigris. L'affaire avait été portée en justice et était montée jusqu'au Conseil d’État. Elle vient de connaître une juste conclusion grâce à une résistance de bon sens, ferme et intelligente. C'est ce que le curé-doyen de la paroisse relate dans Stella Maris, le bulletin de la paroisse Sainte-Marie.

Jean Leclerc

Éditorial : Saint-Michel, patron secondaire de notre ville. Par l'abbé Antoine Nouwavi, curé-doyen des Sables d'Olonne

La statue de l'archange saint Michel est désormais sur une parcelle acquise par la paroisse Sainte-Marie des Sables-d'Olonne pour y ériger une rampe d'accès pour handicapés ! Rien ne présageait de cette belle et heureuse solution qui a fait le bonheur de beaucoup de croyants de France et d'ailleurs.

En vérité, nous devons à saint Michel de nous avoir conduits à ce dénouement heureux. Dans la rude bataille que la ville a engagée pour sauver la statue, la paroisse, tout en priant pour que les recours réussissent, a continué à œuvrer pour la rénovation de l'église Saint-Michel.

Au carrefour stratégique de la ville des Sables-d'Olonne, l'église dont saint Michel est le patron, vétuste certes, a toujours été le lieu de ralliement de tous ceux qui honorent l'archange. Des manifestations, des rassemblements, des chapelets et des messes y ont toujours eu lieu en l'honneur du saint patron des parachutistes. Tel un général d'armée, Saint-Michel, au cœur du projet de rénovation nous a conduits, petit à petit, à découvrir que la rampe d'accès aux handicapés est aussi celle qui conduit à ériger sa statue sur cette parcelle qui est devenue celle de tous les Sablais. Saint Michel a-t-il gagné tout seul le combat ? Non, il nous a conduits comme un meneur d'hommes et de femmes, dans le dialogue, la concertation, la recherche inlassable du bien supérieur des citoyens de la ville des Sables, à trouver l'heureuse issue souhaitée par le plus grand nombre. Saint Michel nous a amenés à penser et à croire que la prière est aussi le lieu d'un engagement total pour la cause pour laquelle on se met à genoux devant Dieu. Dans la prière, nous découvrons comme l'apôtre Paul l'a pensé que "Tout ce qui est vrai et noble, tout ce qui est juste et pur, tout ce qui est digne d'être aimé et honoré, tout ce qui s'appelle vertu et qui mérite des éloges, tout cela, doit être pris en compte." (Ph, 4,8) En regardant désormais cette statue sur ce parvis, je pense au triomphe de l'archange saint Michel sur le dragon, je pense aussi que ce parvis ouvert à tous est désormais celui des gentils. Il est le lieu où notre église a plus que jamais été à l'écoute de la voix des sans voix.

Nous ne sortons donc pas de cette séquence usés par la bataille juridique et médiatique mais confortés qu'il y a encore dans notre pays des symboles qui rassemblent. Ainsi, nous savons tenir aux choses et aux symboles qui nous tiennent ensemble dans le vivre-ensemble qui transcende nos divisions. Pour toutes ces raisons, Après La Vierge Marie à laquelle notre ville a été consacrée à maintes reprises, je propose que l'Archange saint Michel soit le patron secondaire de la ville des Sables-d'Olonne.

Je remercie d'avance toutes les âmes de bonne volonté qui feront triompher cette proposition pour que notre ville vive.

Source cliquez ici

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Mon pote condamné à 3 mois de taule : il a défendu une dame de 83 ans agressée

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Pierre Cassen Riposte laïque cliquez là

C’est hélas une histoire authentique que je vous raconte. Comme disait Coluche, c’est l’histoire d’un mec…

Un homme de 50 ans qui décide de quitter la région parisienne, qu’il ne supporte plus, pour aller s’installer dans la France profonde, la plus profonde qui soit, la Creuse.

Avec son amie, ils achètent une vieille bâtisse, dans un petit hameau tout tranquille. Mais pas de chance, les autorités ont installé dans ce hameau un cas social, toxicomane et alcoolique, violent, déjà condamné à de multiples reprises, qui pourrit la vie des habitants depuis qu’il est là.

Et l’ami, depuis sa cuisine, entend des hurlements et un appel au secours de sa voisine, une vieille dame assez forte, donc dépourvue de défense, qui se fait menacer par son sympathique voisin. N’écoutant que son courage, il sort pour la défendre et, ayant gardé quelques habitudes, il ne part pas les mains vides mais prend sur la table un coupe-papier avec une lame de 4 centimètres. Il s’interpose donc entre le voyou et la vieille dame. Et l’homme se montrant de plus en plus menaçant, il se voit obligé de lui mettre un petit coup de lame dans le ventre. Sauf qu’un coup de lame avec 4 grammes dans le sang, cela fait du dégât, et le gars a été hospitalisé.

L’ami, suite à cela, a été interdit de séjour dans la Creuse pendant trois mois et assigné à un contrôle judiciaire. Il était jugé hier. Et comme on peut avoir confiance en la justice de son pays, il a été condamné par le juge Humbert (ci-dessus) à 3 mois de prison ferme, et à 3 500 euros d’amende.

Ah, j’ai oublié, aucune condamnation pour l’agresseur, si ce n’est une amende ridicule.

Comme je vous le dis toujours, un bon citoyen doit avoir confiance dans la justice de son pays…

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Dominique Venner et la guerre d’Algérie : Renaud Dély n’a rien compris !

6137NRJdPNL._SX210_.jpgGrégoire Gambier

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Le journaliste d’extrême gauche Renaud Dély vient de commettre un ouvrage sur Dominique Venner (L’assiégé, JC Lattès, janvier 2024). Il le croit inspiré. Il n’y plaque que sa vision de midinette – cheveux longs et idées courtes – sur des événements qu’il ne connaît que par les ‘digests’ proposés à Sciences Po ou par Netflix. Affligeant.

Renaud Dély ne manque pas de talent. Mais de conteur. Il devrait être romancier. Sa vision de la guerre d’Algérie relève moins de l’étude détaillée des journaux de marche des régiments engagés sur le terrain, ou des simples rapports de police, voire des articles de presse recoupés par les acteurs de l’époque, que de la trame wokiste des événements que l’on apprend désormais, en France, aux élèves de CM2 et des IEP.

Dans les pages que Dély consacre à l’engagement de Dominique Venner au début de la guerre d’Algérie, suintent toutes les phobies que la gauche bien-pensante retient de l’époque : violence aveugle et débridée de l’armée française, exactions sur des populations civiles évidemment innocentes, torture des prisonniers et exécutions sommaires – les « corvées de bois »… Dès lors, Dély fait de Venner un agent exalté du pire – à peu près le Diable incarné. Pensez-vous, chère Madame : il aurait lui-même et très évidemment, par caractère autant que par conviction, participé aux atrocités permises par les autorités de l’époque. Même l’EI et le Hamas réunis seraient outragés d’une telle bestialité.

La guerre d’Algérie à la sauce Netflix

Notre ami Dély, le camarade Renaud, aurait simplement pris la peine de lire ce que son sujet – Dominique Venner – en disait, qu’il se serait évité un peu de ridicule. Dély conçoit en effet la guerre d’Algérie très exactement comme le cinéaste américain Oliver Stone celle du Vietnam (Platoon, 1986) : rien n’est vrai, seule importe la projection de ses propres fantasmes sur une réalité qui, par nature et par vocation, échappe aux « sangs de navet » dont Jean-Marie Le Pen disait, à juste titre, qu’ils n’avaient jamais entendu siffler à leurs oreilles que des balles de tennis. En aucune façon des balles de 7.62 au fond d’un talweg au petit matin…

La guerre d’Algérie n’est certes pas un sujet anodin, dans la vie et l’œuvre de Dominique Venner comme dans « l’axe du destin » de ce qu’il restera à sauver, peut-être un jour prochain, de la France et de l’Europe. Le sujet mériterait quelques développements mais, pour en rester à l’ouvrage, sans doute de commande, du camarade Renaud, quelques mises au point s’imposent naturellement.

La première mise au point tient à la nature de l’engagement de Dominique Venner dans cette guerre. Engagement évidemment total – comment pourrait-on simplement concevoir un engagement en demi-teinte, de feignasse affaissée, a fortiori à 20 ans, lorsqu’enfin le conflit héraclitéen s’impose à soi ? Mais Renaud n’a pas lu Dominique. Venner ne regrette ni ne renie rien de son engagement de braise bien sûr, ne serait-ce que par élégance, pour ce que l’on « se doit à soi-même ». Il a fait la guerre, une « petite guerre », et aurait aimé la victoire, même de principe – pour l’honneur. Et pour la défense de ses compatriotes d’Algérie – « pour leurs droits de vivre librement sur la terre où étaient enterrés leurs morts. » (1)

Mais quand il évoque cet épisode, il pense davantage à Jünger, l’aimé de Mitterrand, qu’à Salomon, l’inspirateur des éternels maudits des complots condamnés à l’échec : « Dans les situations extrêmes, comme le disait Jünger, l’homme se résume au cœur qu’il porte en lui. Parce qu’il s’établit au-dessus des jeux de l’intelligence, l’impératif du cœur prime alors celui de la raison. » (2)

Le droit des peuples à vivre où sont enterrés leurs morts…

La seconde mise au point tient à la qualification des combattants. Sans doute faut-il avoir un « sang de navet » en effet comme Dély pour ne pas comprendre, à défaut de savoir, que la guerre est un affrontement de nature métaphysique, et que l’adversaire y tient toute sa place – de façon « mimétique » comme dirait René Girard.

Dans Le Cœur rebelle (Les Belles Lettres, 1994), Dominique Venner écrit sa compréhension et son respect pour le combat des fells, admettant même qu’il aurait fait de même à leur place, en combattant « identitaire » – ce qu’à l’évidence Dély n’a pas lu, ou compris.

La dernière mise au point tient à la portée du conflit. Jamais Dominique Venner n’écrit que « la guerre d’Algérie n’est pas finie ». C’est le romancier Alexis Jenni dans L’Art français de la guerre (prix Goncourt 2011) puis encore dans Féroces infirmes (2019). Ce sont les services de renseignement et quelques politiques actuels. Ce sont surtout les Algériens eux-mêmes, ivres de la frustration d’une victoire qu’ils ne savent acquise que par défaut, par refus de combattre de l’adversaire. Et dont ils veulent une revanche avide.

« Rebelle par fidélité »

Ce qu’écrit Venner en revanche, c’est que la signification et la portée de ce conflit restent évidemment actuelles, et que les combats menés ne le seront jamais en vain : « Refuser de s’abandonner à la fatalité, protéger les siens quand ils sont menacés, ce sont là des qualités que l’on apprécie par exemple chez les Israéliens. Pourquoi ne le seraient-elles pas chez les Français ? Malgré bien des torts, ce fut l’honneur des partisans de l’OAS d’avoir tenté de défendre jusqu’au bout les Français d’Algérie et les Musulmans fidèles, livrés par le gouvernement de la République à l’exode ou au massacre. » (3)

Chez Dominique Venner, rien n’est plus méprisable que la petitesse dont à l’évidence Renaud Dély s’est contenté.

Ignorant de la seule « verticalité des sentiments » qui fait le sel de la terre et des hommes qui tentent, depuis la nuit des temps, de l’habiter en poètes et non en esclaves – en rouages d’une machine qui les dépasse et niera jusqu’à leur qualité humaine.

Méprisant de ce fait « la vertu des cœurs insoumis et généreux » qui seule importait réellement à Dominique.

Pauvre Renaud…

Notes

Le Cœur rebelle, Les Belles Lettres, Paris, 1994, p. 187.

Ibid, p. 197.

Ibid, p. 79.

NDLR SN : Si vous voulez lire un livre de qualité sur Dominique Venner cliquez ici

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vendredi, 05 janvier 2024

La défaite de l'Occident

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Le regard d’Emmanuel Todd, où se mêle géographie, sociologie, démographie et histoire est toujours intéressant car il se démarque ostensiblement de ces soi-disant spécialistes qui pontifient souvent  leur incompétence. C’est ainsi qu’il avait prédit la chute du communisme en raison de la chute de sa natalité. Il s’en prend dans son nouvel ouvrage, La défaite de l’Occident, au chaos que connaît le monde actuellement. Il y a les raisons objectives à ce déclin occidental qui nous sautent aux yeux : la guerre en Ukraine, le conflit palestinien, d’autres qui le sont moins comme le recul de l’industrie, la fin de l’Etat-nation. Mais, plus encore nous dit Emmanuel Todd l’état zéro de la matrice religieuse et d’abord la chute du protestantisme ainsi que la hausse de la mortalité infantile aux Etats-Unis plus élevée que celle de la Russie. Serein l’avenir ? Pas vraiment.

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Source : Le Point 8/1/2024

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Un peu de pain, beaucoup de jeux : Bonne année 2024

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Des vœux du Président, il n’y a rien à en tirer vu qu’il n’a rien dit. De ses idées sur le chaos français et du monde, on ne saura rien. Natacha Polony, dans Marianne, dresse un état des lieux nettement plus percutant. Qu’on pourrait résumer ainsi : on attend de nos politiques qu’ils fassent preuve de courage et mettent enfin les mains dans le cambouis. Et qu’ils arrêtent la chasse au dahu !

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Source : Marianne 4/01/2024

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jeudi, 04 janvier 2024

Michel Onfray : bref état des lieux

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Dans un entretien à Paris-Match, Michel Onfray répond aux questions de Laurence Ferrari, et ne manie pas la langue de bois sur la manière – peu réjouissante - dont il voit le monde en général et la France en particulier. A la question de savoir quels sont les motifs d’espoir, il répond laconique : « Aucun » ! Voilà, c’est dit. Pour le reste, on a tout lieu de partager son point de vue.

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Source : Paris-Match, 4/01/2024

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mercredi, 03 janvier 2024

la galette des rois

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Yves Costa*

Pour l’immense majorité des gens, la galette n’est plus qu’un objet de consommation avec un aspect ludique lié à la découverte de fèves de plus en plus farfelues. Les boulangers-pâtissiers y trouvent leur compte en prolongeant leur chiffre d’affaires de fin d’année. Néanmoins, il y a peut-être aussi, dans l’inconscient collectif, comme un lointain écho d’une réminiscence antique.

Tentons donc de dépoussiérer ce vieux grimoire où figure en lettres d’or le mot « galette ». En effet la galette, avec sa pâte feuilletée, éveille l’idée des pages d’un livre où la fève serait incluse à la façon d’un signet.

La première interprétation qui vient à l’esprit à propos de la galette consiste à assimiler sa forme ronde et son aspect doré au disque solaire. Les Grecs pour honorer l’Épiphanie de Dionysos mangeaient un gâteau rituel, rond, tout en allumant des cierges et des feux et en consacrant des sources et des rivières. Consommer la galette et découvrir la fève traduit évidemment la mort du soleil au solstice d’hiver et l’apparition du nouveau soleil, encore fragile et faible, mais bien réel.

Le symbolisme de la fève nous permet d’aller plus loin encore. En latin, la fève se dit faba. Le b et le v s’interchangent fréquemment dans les langues européennes. En Grec, faba équivaut à phos et bios qui se traduisent par « lumière » et « vie », termes consacrés au Christ dans le prologue de l’Évangile de saint Jean. Dans le langage alchimique, la fève se nomme l’émeraude des sages. Pensons au roman de Victor Hugo où la jeune Esméralda (l’émeraude en espagnol) tombe amoureuse du brillant seigneur du soleil, Phoébus, Phosbios.

Existe-t-il un lien entre la figure féminine d’Esméralda et l’Ève du jardin d’Éden ?

Le mot « fève » associe le F, la clef dans le symbolisme des lettres et l’Ève biblique. Trouver la fève, c’est permettre au prétendant royal de retrouver la clef qui conduit à réunir le roi et la reine séparés depuis la chute du paradis terrestre. L’attribution d’une couronne de roi et le choix de sa reine par l’heureux élu montrent toute la portée du symbole hermétique. Réconcilier les deux polarités de la création, comme elles l’étaient à l’âge d’or, et impulser après l’Épiphanie une nouvelle année régénérée. Notons une nouvelle fois la liaison symbolique qui existe entre la fève et Saturne, maître du solstice d’hiver et dieu des semailles.

Quant au jeune Phoébus, porteur de l’image apollinienne, il provient de l’Antiquité romaine. À l’issue des douze jours, le peuple romain qui célébrait le nouveau soleil, le Sol Invictus, criait en chœur « Phoébus Rex ». Cette expression a donné notre « vive le roi », sous-entendu « vive le nouveau roi », spécifiquement pour celui qui trouve la fève. Ce jour-là, le jeune Phoébus était présenté au soleil levant, nu sur une natte d’épis blonds tressés en forme d’astre rayonnant. Le lien avec la naissance de l’Enfant Jésus sur la paille est évident.

La forme de la fève est aussi évocatrice.

Hormis la vraie fève elle-même, on la rencontre parfois sous forme de poisson, plus particulièrement de sole, mot homophone du latin sol, le soleil. On sait qu’à l’origine le Christ était représenté par le poisson dont l’emblème abonde dans les catacombes romaines. Le poisson est le signe qui a correspondu à l’ère zodiacale de la grande année pour la période du christianisme. Mais le plus souvent, la fève prend l’apparence du Christ enfant, soit langé et cerclé de bandelettes, soit en petit baigneur. Les bandelettes enserrant le baigneur ont la forme de lignes entrecroisées. Il est singulier d’observer les mêmes lignes sur le dessus de la galette.

Les alchimistes appellent ce signe le sceau d’Hermès. Il aurait la particularité de signifier la perfection du mercure prêt à dissoudre l’or encore jeune. On peut y voir également une succession de compas et d’équerres, d’alpha et d’oméga ou de runes Fehu et Odal, première et dernière rune du Futhark. C’est aussi en référence et en fidélité à son héritage nordique que l’organisation politique de l’aristocratie française a choisi, au cours du Moyen Âge, le terme de « féodal ». Ainsi le sommet du pouvoir se plaçait sous l’égide protectrice divine de l’alphabet runique, révélé au dieu Odin lors de son sacrifice. Le sceau d’Hermès reproduit indéfiniment donne l’image du filet de pêcheur avec lequel il est aisé de capturer le poisson royal (le dauphin) et de l’extraire des eaux ténébreuses pour le couronner roi du monde.

Mais cela n’arrive qu’à l’heureux élu, à celui « qui a de la galette » !

Signalons qu’un filet similaire recouvrait l’Omphalos, la pierre centrale de Delphes, ville dédiée au dauphin !

Le « champ de fèves » des Égyptiens n’était autre que le lieu où les morts attendaient leur résurrection. La fève étant l’embryon des enfants à venir. Chez les Grecs, d’après Pline, elle était employée dans le culte des morts, parce qu’elle contenait les âmes de défunts. Cette croyance était si forte que Pythagore préféra se tuer au combat que de traverser un champ de fèves.

Les Hébreux utilisaient des fèves pour désigner leurs élus. Fèves noires et fèves blanches servaient de bulletins de vote pour toutes les élections, magistrats, chefs de guerre ou bien roi de banquet, car aucun festin n’était donné sans l’élection d’un roi des agapes. La tradition fut imitée par les Grecs, puis par les Romains.

Durant la fête des Saturnales, la fève était utilisée pour tirer au sort le roi du banquet. C’était une sorte de roi bouffon qui avait l’autorité suprême sur maîtres et esclaves, qui se retrouvaient du même coup sur un pied d’égalité. Le tirage au sort se faisait dans un gâteau. On reverra cette tradition au Moyen Âge avec le « jour des fous » où un roi fantoche était élu.

Il convient à ce stade d’établir un pont entre la période solsticiale des douze jours et celle du Carnaval, quarante jours plus tard. Le 2 février, date de la Chandeleur, est la première date possible du Mardi gras carnavalesque, en année de clef antérieure (Pâques à l’équinoxe). La fève, et plus généralement les aliments flatulents, y joue un rôle central.

Absorbée à l’Épiphanie, la fève génère un embryon qui naîtra spirituellement et analement au Carnaval sous forme d’un souffle. Les fous qui tirent leur nom du latin follis (soufflets) sont spécifiquement chargés d’actionner les vents grâce justement aux soufflets. Roi fou des Saturnales, roi et fous du Carnaval, tout cet ensemble s’articule autour de la mise en scène d’une période chaotique d’où sort le souffle de l’esprit. Naissance physique du Christ solaire au Noël solsticial, suivie douze jours plus tard à l’Épiphanie de sa naissance et reconnaissance spirituelle, puis quarante jours plus tard, de la naissance du prince des cornes, roi du Carnaval, avec son doublet transfiguré, douze jours après, à la Saint-Valentin.

Pour achever sur ce symbolisme qui est d’une richesse immense, abordons le lien qui existe entre le vin et la galette, qui n’est autre qu’un gâteau de pain. En vieux celte, le pain se disait bara et le vin gwin. L’association des deux mots a donné le mot « baragouin ». Baragouiner s’entend de quelqu’un qui prononce des paroles incompréhensibles au vulgaire. Dans la réalité, les choses sacrées ne doivent pas être révélées à qui n’a qualité pour les entendre. Vu de l’extérieur, on a l’impression que les initiés s’adressent entre eux en baragouinant ou bien encore en parlant argot (art goth) ou en jargon (paroles du jar). Ce dernier, qui est le mâle de l’oie, est un des mets essentiels du banquet de Noël. Le baragouin est le langage réservé à ceux qui ont la connaissance des sciences hermétiques, à ceux qui ont trouvé la fève, à ceux qui ont réalisé l’union du pain et du vin symboliques. À la fin des agapes de l’Épiphanie, après avoir couronné le roi de la galette et attendu que celui-ci porte la coupe de vin à ses lèvres, chacun peut s’exclamer : « Le roi boit. »

Source : Institut Iliade

(*) Yves Costa est l’auteur de l’ouvrage Symbolisme du Solstice d’hiver, mythologie, symboles et rites, The Book Edition.

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L’année 2023 en Afrique : bilan et perspectives pour 2024

LUGAN B 1.jpgL'éditorial de
 
Bernard Lugan
 
Source L'Afrique réelle
 
En 2023 un nouveau paradigme s’est imposé en Afrique, celui du rejet des universalismes occidentaux, à commencer par la démocratie.
 
Retour en arrière. Au mois de juin 1990, lors de la Conférence franco-africaine de La Baule, François Mitterrand conditionna l’aide de la France à l’introduction du multipartisme.
 
Obéissant à cette injonction de nature néo-coloniale, contrainte et forcée, l’Afrique francophone accepta ce diktat socialiste. Résultat, elle connut une cascade de crises et de guerres, le multipartisme y exacerbant l’ethnisme et le tribalisme jusque-là canalisés dans le parti unique. Ce fut alors le triomphe de l’ethno-mathématique électorale, les ethnies les plus nombreuses l’emportant dans les urnes sur les moins nombreuses. D’où une déstabilisation générale.
 
Trois décennies après le « discours de La Baule », la démocratie postulée être le remède aux maux du continent n’y ayant apporté ni développement économique, ni stabilité politique et encore moins sécurité, l’Afrique se tourne donc peu-à-peu vers des pouvoirs autoritaires, tout en cherchant des modèles et des soutiens ailleurs que parmi les démocraties occidentales.
 
En 2023 la migration de masse déferlant sur l’Europe a encore augmenté, conséquence d'une démographie africaine devenue folle, interdisant tout développement, exacerbant les conflits et poussant les habitants au départ.
 
Or, cette explosion démographique s'explique parce que, hier, au nom de leur « amour de l’autre », les missionnaires, les religieuses soignantes, les médecins et les infirmiers coloniaux ont délivré les Africains de la lèpre, de la rougeole, de la trypanosomiase, du choléra, de la variole, de la fièvre typhoïde, de la fièvre jaune etc., cependant que les militaires les libéraient de leurs frères esclavagistes.
 
Résultat, avec la colonisation, en un siècle, la population du continent a été multipliée par 10. De 100 millions d'habitants en 1900, elle était passée à environ 275 millions dans les années 1950-1960, puis à 640 millions en 1990, à un milliard en 2014 et à 1,4 milliard en 2022. Selon l’ONU, dans les années 2050 les Africains seront plus de 2 milliards (dont 90% au sud du Sahara), puis plus de 4 milliards en 2100 et ils représenteront alors 1/3 de la population mondiale. En 2050, 40% des naissances mondiales seront africaines (Unicef. Afrique/Génération).
 
Dans ces conditions, l’aide au développement revient à labourer l’océan, tout progrès étant immédiatement avalé par la démographie qui créé automatiquement de nouveaux besoins… et qui provoque les migrations massives qui se déversent sur l’Europe.

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mercredi, 27 décembre 2023

La France du silence

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Jacques-Olivier Martin

On les a aperçus avec leurs gilets jaunes posés sur le tableau de bord de leur voiture, on les en- tend autour de la dinde de Noël, lorsque les familles venues de partout décrivent leur vie quotidienne, loin des hôpitaux, des métros ou des lycées. Il faut écouter ces ruraux raconter comment le voisin agriculteur s’est organisé pour conduire les enfants des fermes isolées au collège de la sous-préfecture ou que le dernier médecin parti en retraite a repris un peu de service, faute de remplaçant. Et puis il y a le centre de loisirs qui ne trouve plus d’animateurs, l’installation de la fibre repoussée aux calendes grecques... La désertification des territoires n’est pas nouvelle, et les habitants de nos bourgades ont appris à se débrouiller avec moins de services publics, plus d’isolement et désormais une pénurie de candidats pour remplacer l’autocariste ou la cantinière... À la campagne, la solidarité, le système D et l’entraide font partie du quotidien. Le maire et ses adjoints sont toujours disponibles, prêts à donner un coup de main.

Cette vie, beaucoup ne la quitteraient pour rien au monde. Mais, dans le même temps, ce délitement des services de proximité attise le sentiment d’abandon, nourrit le rejet grandissant à l’encontre des grandes villes, et plus encore de Paris. Après tout, les isolés ne paient-ils pas autant d’impôts et de taxes que les autres ? Et pourquoi les dépenses publiques, qui ne cessent de flamber depuis des décennies, n’atteignent plus les rives de nos campagnes et ne permettent pas de donner de l’attractivité pour faire revenir un fils, une fille, un couple pour reprendre la ferme, l’épicerie ou le café ?

À l’heure où les débats sur l’immigration, la préférence nationale ou l’intégration enflamment l’Assemblée nationale et agitent la capitale, n’oublions pas la France du silence, de nos clochers, de nos terroirs, des petits bassins industriels... Elle réclame peu de choses, une puissance publique qui ne néglige pas ses devoirs, ni ne sacrifie ses territoires, et surtout des bras pour continuer à faire vivre nos bourgs et nos campagnes !

Source : Le Figaro 27/12/2023

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mardi, 26 décembre 2023

Le cocard du coco Mondange : un nouveau bobard contre “l’extrême droite”

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Martin Molsan Riposte laïque cliquez ici

Si on en croit les gros titres de la presse républicaine, le maire d’une commune de l’Isère a été attaqué par des gens se "prétendant nationalistes" et tenant des propos "racistes". cliquez ici

Comme aurait dit Brassens, "la seule chose un peu sincère dans cette histoire de faussaire", c’est le beau cocard que porte le nommé Mondange après que des individus lui auraient demandé ce que signifiait la cocarde au revers de son veston. Tout le reste est flou et sent le narratif inventé de toute pièce, vraisemblablement pour habiller une embrouille qui a mal tourné. Autrefois au rugby quand tu ne savais plus quoi faire, tu tapais en touche, aujourd’hui à gauche quand tu t’es pris une tête au carré, tu balances la double accusation de racisme et de fachisme, le double effet censé marcher à tous les coups.

"Se prétendant". Déjà, dès les gros titres dans la presse, le ton est donné et tout le monde en reste à une sorte de conditionnel suggéré. D’ailleurs, si la presse main-stream a relayé, c’est finalement avec pas mal de distance et de doutes à peine voilés, en tout cas pas avec le buzz qu’aurait dû susciter l’attaque d’un maire de gauche par des fachos sur un motif raciste.

De leur côté, le pouvoir et les officiels en sont restés au service minimum.

Prudent, le préfet de l’Isère reste dans le vague. Pas de reprise ni du caractère raciste, ni de la revendication par de prétendus identitaires. On me permettra de penser que connaissant l’oiseau, il aura jugé préférable de rester à distance par rapport au narratif de l’édifiant édile.

Plus laconique que le tweet de la préfecture de l’Isère, on n’a jamais vu : "Le préfet Louis Laugier condamne avec fermeté l’agression d’André Mondange, maire de Péage-de-Roussillon. Il apporte tout son soutien au maire et ses proches devant cette épreuve, face à cet acte inacceptable." Cliquez ici

Cécile Helle, maire d’Avignon (PS) également sur le reculoir. « Je vais rentrer en contact avec lui pour lui exprimer le soutien de la Ville, voir comment on peut l’accompagner, lui témoigner ma solidarité. C’est un acte intolérable, qui touche un élu de la République. Si en plus, il a été agressé parce qu’il était maire, c’est quelque chose de condamnable. »

Là non plus, aucune référence ni au caractère raciste ni aux prétendus auteurs. Pire, le ”si en plus” de la dernière phrase exprime clairement le doute sur les motivations de l’agression et sur la véracité du récit. Prudente l’élue de gauche qui a dû se renseigner sur le lascar, se tient à bonne distance. Serait-il un peu mytho ? En bon coco-CGT, serait-il un habitué des coups tordus ? Sa réputation serait-elle établie dans le milieu, au point que tout le monde se tienne sur la réserve ?

Yannick Neuder, député (LR) de la 8e circonscription de l’Isère. « Cette agression est révoltante et s’inscrit dans un contexte toujours plus inquiétant d’atteintes verbales et physiques ciblées sur nos élus, notamment maires. André a aussi été ciblé, lui et sa famille, avec un motif raciste. Il va bien, mais il est affecté pour sa famille. Personne ne devrait avoir à vivre ça devant ses proches. Ses agresseurs doivent être traduits devant les tribunaux. »

Petite insuffisance personnelle, comme il est de droite et donc entaché par le péché originel, il s’est senti obligé de reprendre l’accusation de racisme tellement porteuse, tellement républicaine et surtout tellement libératoire. Le conformisme et la lâcheté de ces élus de droite sont à gerber. Un LR qui défend un coco, ça sent aussi la fraternelle tripodique.

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vendredi, 22 décembre 2023

La cabale des dévots contre Gérard Depardieu

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Éric Delcroix

La grande presse crie haro sur Gérard Depardieu, qui serait coupable d’avoir tenu des propos grossiers et vulgaires contre les femmes, occasion pour quelque fouille-merde et pour les perroquets l’ayant relayé à l’envi, d’exprimer un goût pervers pour la délation. Délation devenue, il est vrai, vertu républicaine depuis que des lois (Pleven, Fabius-Gayssot et Perben II) l’ont institutionnalisée, à partir de 1972. Cette nouvelle cabale des dévots justifie que l’on prenne la défense de l’acteur. Question de mesure, question de principe.

Vie privée et mauvais goût

Tels que les faits transparaissent à travers leur couverture médiatique, il apparaît que Gérard Depardieu aurait tenu, en privé mais sous l’œil indiscret d’une caméra, voire d’un simple téléphone portable, des propos vulgaires à l’encontre des femmes. Propos évidemment grossiers et détestables, mais comme on peut certainement en entendre  dans des salles de garde, ou proférés par des adolescents boutonneux dans une cour de récréation de collège. La vidéo indiscrète, en de telles circonstances, nous rappelle à point nommé qu’Orwell et son 1984 sont dépassés à l’ère du numérique : de nos jours l’État n’a même plus besoin de nous espionner, l’usage compulsif des smartphones permettant en continu des dénonciations mutuelles fréquentes et inopinées des faits et gestes les plus incongrus de tout-un-chacun.

Mais, il est malheureusement vrai, que les lois et la jurisprudence, en rupture avec le legs positif des Lumières (1), tendent à rétablir l’inquisition des consciences et à nous sommer de justifier de nos intentions subjectives, arrière-pensées ou fantasmes.

Mais les esprits de plus en plus dévoyés évoluent fâcheusement dans le même sens, celui du nouvel ordre moral venu d’Amérique. Le scandale n’est plus arrêté par la sphère de la vie privée, laquelle pourtant n’est sans aspérités et débordements que dans les discours des tartuffes, ces dévots que moquait Molière… Saperlipopette, seule la Vierge a été conçue sans péché, non ?

La lâcheté des dévots à l’heure du wokisme

Comme dans l’air de la calomnie du Barbier de Séville, où « le pauvre diable est menacé comme un coupable », aujourd’hui, par le fait, le pauvre diable s’appelle Depardieu à qui l’on reproche de ne pas être un saint ! Envieux, jaloux et tartuffes sont légion, eux qui « portent dans le cœur leur poison » (toujours l’air de la calomnie) et prospèrent, comme au temps de la cabale des dévots,  portés par la vague woke et la lâcheté sans complexe célébrée par la morale puritaine décadente. Aujourd’hui, la délation est effectivement ressentie comme une vertu, soutenue par des ligues légalement agréées, toujours à la recherche d’un pauvre diable.

Sans temps de réflexion ni mesure, notre dévote ministresse de la Culture, Rima Abdul Malak, choisie non sans pertinence par un président pour qui « la culture française n’existe pas », et dont elle était précédemment la conseillère, a annoncé qu’elle entendait ouvrir une procédure disciplinaire pour retirer sa Légion d’honneur à Gérard Depardieu. Et ce avec un manque de tact très sûr, puisque sans même en informer le grand maître éphémère de l’ordre de la Légion d’honneur, Emmanuel Macron ! Écœurant, mais dérisoire : le nom et l’œuvre de l’évanescente Abdul Malak seront vite oubliés, alors que nous reverrons les films du diable de rencontre encore et toujours. Quant aux dévots du musée Grévin, ils ont fait savoir incontinent, urbi et orbi, qu’ils retiraient de l’exposition publique la statue de cire de l’acteur ; ils sont l’illustration de la vulgarité de l’époque, bien plus vulgaire que les propos objets d’un scandale subalterne. La chasse aux statues des immoralistes est un marqueur typique du nihilisme woke.

Un tel empilement de conformisme woke et de lâchetés revendiqués, au prix de l’évanouissement du sens commun, sont un appel à la révolte. En France peut-on trouver plus grossières, lourdes et vulgaires que ces années Macron ?

A côté de ce désastre national, les délires ponctuels, vrais ou supposés, de l’acteur ne devraient tout simplement pas constituer un objet de débat.

1 – Que je défends quant à leur apport au droit.

Source Polémia cliquez ici

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jeudi, 21 décembre 2023

LA « LOI IMMIGRATION » : MIEUX QUE RIEN ? NON, HÉLAS ! PIRE QUE RIEN.

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Eric Zemmour, président de Reconquête !

Les lampions sont éteints. La fête est finie. La sarabande des cameras a cessé. Les bouteilles de champagne vides jonchent le sol du Palais Bourbon. De Gérald Darmanin à Marine Le Pen, en passant par Elisabeth Borne, Olivier Marleix et Éric Ciotti, ils ont tous célébré leur victoire.

Mais contre qui ont-ils tous gagné ? Le peuple français.

Que savons-nous de manière certaine et définitive sur cette loi ?

Qu’elle ne supprime pas le droit du sol. 

Elle ne supprime ni le regroupement familial, ni l’immigration familiale.

Elle ne supprime pas l’AME, ni les prestations sociales pour les étrangers extra-européens, qui sont les pompes aspirantes de l’immigration.

Elle ne permet pas l’expulsion des délinquants, criminels et fichés S double-nationaux.

Elle ne concernera aucun Algérien, puisque les ressortissants de ce pays bénéficient toujours des privilèges migratoires de l’accord de 1968.

Elle continuera donc de laisser entrer, chaque année, 100 000 étudiants étrangers, 150 000 demandeurs d’asile et 100 000 personnes venues au titre de l’immigration familiale.

Derrière les cris de victoire, dès l’année qui vient, 500.000 nouveaux étrangers pourront donc encore débarquer sur le sol français avec la bénédiction de cette « loi immigration » qui porte si bien son nom : elle confirme que l’immigration est la loi.

Nous savons également que les étrangers continueront de bénéficier de notre générosité, après un petit « délai de carence », que LR et le RN font mine de prendre pour une avancée colossale. Rappelons à ces génies parlementaires que c’est ce qui existe déjà pour le RSA. Merci à eux de m’avoir fait comprendre pourquoi ils avaient troqué la préférence nationale, défendue jadis par le FN, en « priorité nationale » : les Français sont prioritaires, mais les étrangers restent bénéficiaires. Contrairement à eux mais comme la majorité des Français, je ne souhaite plus que les étrangers bénéficient de nôtre générosité : cela s’appelle la préférence nationale.

Cette loi, en vérité, est dans la lignée des vingt-neuf qui l’ont précédée depuis trente ans : une digue de sable pour arrêter une vague gigantesque. Prenons l’exemple censé résumer la fermeté de cette loi : pour faire venir sa famille, un étranger devra désormais avoir résidé 24 mois sur notre sol. Auparavant, c’était 18. Six mois d’écart, qu’est-ce que cela pèse à l’échelle du grand remplacement qui nous menace ?

Les plus candides diront : « c’est mieux que rien ». Hélas, non. Je dis que cette loi est encore pire que rien, car elle n’est pas seulement inutile, elle est également nuisible. Elle permet toujours plus de régularisations de travailleurs clandestins. Il faut écouter Darmanin remercier ironiquement le RN « d’avoir voté pour 10 000 clandestins régularisés de plus ». Mais il faut dire la vérité jusqu’au bout : ces 10 000 régularisés auront ensuite le droit de faire venir leur(s) femmes, leur(s) enfants, leur grand-mère, leurs cousins. La famille, c’est sacré ! Cela s’appelle le regroupement familial.

Par ailleurs, cette loi interdit désormais la rétention des mineurs délinquants : une manière juridique de dire que l’impunité sera désormais totale pour ces fameux « mineurs isolés », qui ne sont, pour la plupart, ni mineurs ni isolés, mais qui pourrissent bel et bien la vie des gens, coûtent une fortune aux départements, et encombrent les tribunaux. Merci pour eux et leurs futures victimes.

Dans ce contexte, quelle indécence de parler de victoire idéologique. Ces mesures signent au contraire une terrible défaite pour les Français. La classe politique ne parvient même pas à retarder ce qu’elle devrait empêcher : notre Grand Remplacement. Elle remet à plus tard la lutte contre l’immigration, elle durcit les mauvaises décisions prises par le passé, elle en invente de nouvelles tout aussi néfastes et, au passage, elle offre un cirque politique grotesque.

La Macronie se déchire sur des mesurettes. La gauche fait semblant de s’offusquer d’un texte qui fait semblant d’être ferme. Chez LR et au RN, on se félicite d’une fantastique victoire, alors qu’on n’a même pas fait de mal à une mouche, et alors, surtout, que ce texte prévoit toujours plus d’immigration. Victoire à la Pyrrhus. Et cerise sur le gâteau : le Conseil constitutionnel attend son heure. On peut compter sur lui pour annuler les petites mesures « qui allaient dans le bon sens ». C’est le Président de la République lui-même qui saisira le juge constitutionnel, pour être bien sûr qu’il ne restera rien d’autre dans ce texte que la régularisation de nouveaux clandestins.

La brume parlementaire va bientôt se dissiper. Cet épisode va passer. Son inanité sera bientôt visible aux yeux de tous. Tous ceux qui ont voté cette loi en seront comptables devant le peuple français. On pourra alors passer aux véritables mesures à adopter. Elles existent et sont simples à mettre en application. J’insiste : simples. C’est le peuple qui doit en décider, par référendum, pas le cirque parlementaire. Je ne veux nullement doucher les espoirs des rares à y avoir cru. Simplement, je crois en l’espérance. Et l’espérance ne se nourrit jamais d’illusions.

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mercredi, 20 décembre 2023

Demi-victoire

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Jean-Gilles Malliarakis L'Insolent cliquez ici

En 1951, au gré de sa pièce de théâtre Le Diable et le Bon Dieu Jean-Paul Sartre le fait remarquer : "une victoire racontée en détail, on ne sait plus ce qui la distingue d'une défaite".

Le vote de l'Assemblée dans la nuit du 19 au 20 décembre illustre ce jugement. La réunion de la Commission mixte paritaire a été suivie d'un vote où 37 députés Renaissance et 20 centristes du Modem ont fait défaut, cependant que l'intégralité des députés de droite, LR comme RN, a voté en bloc. Ce résultat mitigé, cafouilleux au sein des macroniens, implique qu'un remaniement ministériel semble presque inéluctable.

Essayons donc au lendemain de cette séquence CMP de démêler dès lors le vrai du faux.

La procédure parlementaire suivie avait été voulue, rappelons-le, par le chef de l'État, et semble-t-il, de gré ou de force, par son gouvernement.

Au passage au sein de l'équipe de Mme Borne la démission, a été annoncée ce matin, du ministre de la Santé Aurélien Rousseau. Elle confirme son rôle politique aux côtés de la Première ministre. [cf. notre chronique du 22 juin 2023 "La Gauche case ses pions"]

Au bout du compte, c'est à la surprise des commentateurs agréés et à la grande déception des professeurs de morale que le texte de synthèse a été adopté au Sénat, puis à l'Assemble nationale. Ses conclusions ayant penché en faveur d'une loi globalement restrictive sur l'immigration, ce qui semble bon l'emporte à nos yeux, pour une fois sur ce qui semble mauvais.

Faut-il s'en contenter ? Faut-il seulement déplorer son insuffisance ?

Victoire morale ont pensé certains, victoire idéologique a-t-il été clamé, alors même que le bon sens l'a simplement emporté, sur de nombreux points. On souhaitera notamment que, sauf censure scandaleuse du Conseil constitutionnel, les prestations non contributives ne soient plus immédiatement versées désormais à des étrangers qui ne travaillent pas mais résident sur notre sol.

Si les prétendus "Sages", sous la présidence de Fabius devaient triturer demain certaines dispositions adoptées par les deux chambres, ils ne feraient que confirmer ainsi la pertinence de la campagne pour une Référendum. [cf. notre chronique du 15 décembre "La CEDH sur la sellette"]

On devrait cependant toujours se méfier des victoires dites morales. Cette douteuse appellation est trop souvent synonyme de défaite. De Crécy à Moncornet, du XIVe au XXe siècle la France a en a trop connu. Quand sur le terrain on a été battu on ne peut plus se satisfaire de ces prétendues victoires morales.

Dans un pays où le pouvoir exécutif n'assure pas l'exécution des lois, et où le pouvoir judiciaire de fait, celui de la magistrature syndiquée n'hésite pas à les réécrire à sa manière, on ne saurait se contenter de simples affirmations symboliques.

Concrètement en effet, le concept attaché aux prétendues "Obligations de quitter le territoire français", est documenté sur les sites internet administratifs de la manière suivante :

"La décision d'éloignement ou d'obligation de quitter le territoire français est prise par le préfet, notamment en cas de refus de délivrance de titre de séjour ou de séjour irrégulier, situation d'un étranger qui ne possède pas les documents l'autorisant à rester en France en France. Si vous êtes concerné, rajoute le site, la décision vous oblige à quitter la France par vos propres moyens dans un délai de 30 jours. Dans des situations limitées, elle peut aussi vous obliger à quitter la France sans délai."

Or, non seulement, si l'on en croit le site officiel service-public.fr, "Un recours est possible", mais en fait de nombreux recours, 12 avant le vote de la loi, 3 désormais, paralysent au départ ces fameuses OQTF.

"Obligation" ne veut donc pas dire grand-chose.

Au bout du compte elles ne sont appliquées qu'au taux de 6,9 % alors même que textuellement le candidat Macron avait promis que sous son règne elle le seraient à 100 %. Cette promesse des 100 % d'OQTF exécutées avait été faite par Emmanuel Macron lors d'une interview donnée en novembre 2019 à Valeurs actuelles. Elle a ensuite été reprise par le ministre de l'Intérieur. Elle est restée lettre morte. Selon les données chiffrées par le ministère lui-même, au premier semestre 2022, sur environ 60 000 OQTF prononcées, 4 500 étaient exécutées. Le faible taux de concrétisation s'explique par plusieurs facteurs. Le premier tient aux recours juridiquement possibles. Il est d'autre part techniquement ingérable de placer des dizaines de milliers de personnes dans des centres de rétention administrative. Enfin, il faut que les pays dont ils sont originaires acceptent de reprendre leurs ressortissants expulsés, le plus souvent, par définition, indésirables.

Nous savions déjà, depuis longtemps, ce que valent les promesses : nous devons mesurer ce que valent les "obligations".

Beaucoup de chemin reste donc à accomplir, y compris sur la voie de l'union des droites esquissée, dans le cadre de cette demi-victoire, ce 19 décembre, en accord avec 80 % de l'opinion du peuple français, au sein du Parlement.

Reste donc à transformer l'essai.

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Eric Zemmour, pourquoi son combat est aussi le nôtre !

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Que ceux qui n’ont pas complètement compris les raisons du combat politique que mène Eric Zemmour, lisent cet entretien qu’il a donné au mensuel Causeur du mois de décembre. Justesse de l’analyse historique qui explique bien des choses, notamment la situation dans laquelle se retrouve la France aujourd’hui et plus largement ce que l’on appelle l’Occident. L’aveuglement de nos gouvernants et la médiocrité du personnel politique, incapable de penser car totalement inculte, sont en grande partie responsable du chaos dans lequel elles nous précipitent.

Lire la suite ICI

Source : Causeur, décembre 2023.

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mardi, 19 décembre 2023

le temps perdu

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Vincent Trémolet de Villers 

Muni d’un microscope, la loi immigration offrira à l’entomologiste de quoi satisfaire sa curiosité. Il y verra un ministre de l’Intérieur venu de la droite trébucher en voulant convertir son camp, une première ministre venue de la gauche cajoler Éric Ciotti et Bruno Retailleau, une majorité déboussolée tiraillée entre des objectifs contradictoires et, comme toujours, Marine Le Pen qui se frotte les mains en at- tendant une nouvelle récolte. Mais si l’on quitte ce divertissement pour retrouver la réalité de notre pays, le tableau est beaucoup moins réjouissant. Et l’on se désole du temps perdu. Les effets de la pression migratoire se ressentent désormais à tous les niveaux de la société et dans les moindres détails de la vie quotidienne. Les millions d’étrangers qui vi- vent paisiblement en France sont eux aussi (et parfois en première ligne) les victimes de cette anarchie insensée que les belles âmes appellent politique de l’accueil. La vérité est que les pouvoirs publics sont complètement désarmés face à un phénomène qui embolise nos services publics, menace la sécurité ordinaire, fragmente la communauté nationale. Nul besoin de savoir le destin de la loi immigration pour tirer un enseignement essentiel : la France est à droite, l’opinion est très largement favorable à une politique migratoire de très grande fermeté et le Parlement ne peut être indéfiniment en décalage avec ces deux évidences. Par le jeu conjugué du Rassemblement national lors de la motion de rejet et des Républicains dans les tractations qui ont suivi, ce texte s’est rapproché un peu des aspirations des Français. Mais tout cela reste de l’ordre du symbole. Il n’y a pas d’alchimiste au Parle- ment pour transformer le plomb en or.

Avec sous sans cette loi, la France reste dépassée dans sa politique migratoire par le redoutable tandem où roulent à un rythme effrayant les jurisprudences des différentes cours de justice et la logique d’accueil inconditionnel de l’Union européenne. L’épisode politique interminable de ce projet de loi n’est qu’un événement d’apparence. Sur l’immigration, pour reprendre le contrôle, c’est aux Français qu’Emmanuel Macron doit demander leur avis.

Source : Le Figaro 19/12/2023

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lundi, 18 décembre 2023

Versailles : un rassemblement pour Thomas et les Français tués dans l’indifférence des élites

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Source Nouveau Présent cliquez ici

Un rassemblement était organisé à Versailles ce jeudi 14 décembre pour Thomas et toutes les victimes de la nouvelle barbarie (NDLR SN cliquez ici.)

La mort de Thomas, poignardé à Crépol, ne passe toujours pas pour une partie de la jeunesse française. Plusieurs rassemblements se sont tenus dans diverses villes de France pour rendre hommage à celui qui aurait pu être un de nos proches, un jeune français sans histoires. 

Plusieurs de ces manifestations ont été honteusement interdites par les autorités préfectorales. Les Préfets suivent en cela les consignes édictées par Gérald Darmanin qui est prompt à réprimer toute expression patriotique actuellement.

Si la justice a cassé un certain nombre de ces interdictions scandaleuses, d’autres, intervenues quelques heures avant l’heure de rassemblement, n’ont pas permis aux organisateurs de faire casser ces arrêtés iniques. Le visuel ci-dessous fait état des rassemblements interdits la semaine dernière uniquement et d’autres ont connu le même sort depuis…

Certains rassemblements parviennent toutefois à se tenir. C’est le cas de la manifestation organisée à Versailles qui se tenait ce jeudi 14 décembre. Organisé par Auctorum, une communauté militante qui agit à Versailles, le rassemblement a réuni plus d’une centaine de participants. Un chiffre à ne pas minorer et à apprécier à sa juste valeur, la manifestation se un soir de semaine, dans une ville très “bourgeoise” comme Versailles. Un rassemblement composé essentiellement de jeunes, venant de Versailles ou des Yvelines pour la majorité.

Prises de paroles

Le rassemblement, digne, a consisté en plusieurs prises de parole. Le responsable d’Auctorum a été le premier, puis a passé le micro à Maitre Pichon, un avocat qui a accompagné de nombreux combats des catholiques et des patriotes. Le responsable de la Cocarde Étudiante du 78 s’est ensuite exprimé. Tous ont insisté sur le besoin de s’engager au service des idées que l’on porte. Un message important pour une assemblée constituée majoritairement de jeunes. Des jeunes en quête de réponses face à un drame comme la mort de Thomas et de tant d’autres français. Maitre Pichon a part ailleurs insisté sur l’importance de ne pas rentrer dans l’escalade de la violence et de la surenchère physique, un scénario où les militants identitaires auraient tout à perdre.

Plusieurs slogans ont parsemé les discours, “Justice pour Thomas” ou encore “Darmanin démission!”. Le ministre de l’Intérieur n’a pas été oublié par les manifestants qui ne digèrent pas les interdictions de rassemblements et les procédures abusives de dissolutions d’associations patriotes. Un message de soutien a d’ailleurs été apporté à destination de la Citadelle et d‘Academia Christiana actuellement dans le viseur de Beauvau.

Une minute de silence a été suivie avant que la manifestation se sépare dans le calme. Dans le calme, mais avec détermination. les manifestants à qui nous avons parlé semblent tous mus par une volonté de ne plus accepter que des français se fassent massacrer dans l’indifférence quasi-générale. Ils comptent bien rappeler à l’État son devoir de protection envers les citoyens.

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16:45 Publié dans Combat nationaliste et identitaire, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |