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mercredi, 12 février 2025

Qui la regrettera ?

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Jean-Gilles Malliarakis, L'Insolent cliquez ici

La fin de mandature d'Anne Hidalgo, maire de Paris n'est prévue que pour l'An de Grâce 2026. En dehors de la foule de ses conseillers en communication rémunérés par le contribuable parisien, et la cohorte des ceux dont elle alimentait les occasions de joyeux quolibets – "et gnagnagna et gnagnagna" argumente-t-elle – personne ne la regrettera, pas même les 2% de Parisiens qui, à contrecœur sans doute, votaient pour Sa Toute Nuisance.

Dernier témoignage en date de cette exécration, le petit texte qu'on trouvera ci-dessous.

Son talentueux auteur, François Vannesson, publie un blog auquel il est vivement recommandé de s'abonner : La Lettre de la Déraison cliquez ici

JGM

"Anne Hidalgo vue par François Vannesson"

Il est des despotes qui oppriment avec panache, des tyrans qui saccagent avec style, des fossoyeurs qui ensevelissent avec faste.

‪Anne Hidalgo, elle, administre Paris comme un poulpe paraplégique tentant de tricoter un pull avec des spaghettis trop cuits.

‪Elle ne gouverne pas, elle inflige.

‪Son règne est une calamité chorégraphiée avec l’élégance d’un rhinocéros en tutu exécutant un ballet sur des tessons de bouteille.

‪Elle avance, raide comme une gargouille, persuadée d’être l’auguste visionnaire d’un futur radieux, alors qu’elle n’est que la taxidermiste obstinée d’une capitale exsangue.

‪Rien ne l’ébranle, ni le chaos, ni la réprobation, ni même l’évidence.

‪Face aux critiques, elle se raidit comme un lampadaire, brandissant son infaillibilité comme un talisman magique destiné à conjurer la réalité.

‪Ses échecs ? Des malentendus.

‪Ses erreurs ? Des avancées incomprises.

‪Son mépris du peuple ? Une marque de hauteur d’âme.

‪Son rapport à la gestion municipale oscille entre le surréalisme et l’absurde kafkaïen.

‪Elle dépense avec la frénésie d’un marquis dégénéré jouant aux dés avec l’argent du royaume.

‪Les finances de Paris s’évaporent dans des projets plus inutiles les uns que les autres, et lorsqu’il ne reste plus rien, elle ponctionne les Parisiens avec la subtilité d’un vampire muni d’une pompe hydraulique.

‪Les impôts prolifèrent comme des puces de lits dans un T2 parisien, tandis que la dette enfle avec la grâce d’un soufflé oublié dans un four détraqué.

‪Mais elle ne s’arrête pas là.

‪Son urbanisme tient du vandalisme sous acide, un manifeste de la laideur où chaque recoin de la ville est un manifeste contre le bon goût.

‪Les avenues sont mutilées comme si un dieu ivre avait joué aux mikados avec les plans d’Haussmann, les places ressemblent à des friches post-apocalyptiques, et le mobilier urbain évoque des sculptures dadaïstes réalisées par des lombrics sous LSD.

‪Et dans cette fresque grotesque, elle trône, inflexible, convaincue d’être une déesse bâtisseuse là où elle n’est que l’architecte hystérique d’un sabordage organisé.

‪Le Parisien râle ? Il est réactionnaire.

‪Il souffre ? C’est qu’il ne comprend pas la grandeur de son dessein.

‪Elle navigue sur son océan d’incompétence avec la majesté d’un canard unijambiste tentant de remonter une cascade en rollers.

‪Sa campagne présidentielle fut l’apothéose de cette hubris pathétique.

‪Elle s’effondra avec la grâce d’un parpaing jeté dans un bénitier, laissant derrière elle un parfum de ridicule si puissant qu’on aurait pu l’embouteiller.

‪Et quand elle partira enfin, Paris ne sera plus qu’un vestige, un puzzle géant dont chaque pièce aura été méthodiquement rongée par la bêtise, la vanité et la mégalomanie.

‪On racontera, à voix basse, l’histoire de cette édile qui, telle une Médée urbaine, aura tout détruit par conviction, incapable de comprendre qu’elle ne faisait que régner sur des cendres.

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Sauvons nos bistrots !

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Le bar-tabac est une institution française qui subit, lui aussi, les affres de ce que l’on appelle la modernité. Entendez par là sa désertion par les consommateurs traditionnels. En effet, dans ces lieux de haute convivialité se côtoyaient jadis aussi bien le prolo que le bourge. Jean-Marie Gourio, avec ses  Brèves de comptoir (Bouquins), nous a laissé une trace de ces lieux à haute intensité « culturelle ». Mais voilà, autre temps, autres mœurs, le bar-tabac fait néanmoins de la résistance. Car tenir un bistrot n’est pas chose facile. Jean-Laurent Cassely a consacré une étude à ces lieux myhtiques de la ville et des champs et répond aux questions du Figaro. Instructif.

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Source : Le Figaro 12/02/2025

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lundi, 10 février 2025

Intelligence artificielle, Quesako ?

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C’est assurément le grand sujet du jour : l’intelligence artificielle. Voici la définition que l’on a trouvé sur Internet : « L'intelligence artificielle (IA) est un processus d'imitation de l'intelligence humaine qui repose sur la création et l'application d'algorithmes exécutés dans un environnement informatique dynamique. Son but est de permettre à des ordinateurs de penser et d'agir comme des êtres humains. Pour se rapprocher le plus possible du comportement humain, l'intelligence artificielle a besoin d'une quantité de données et d'une capacité de traitement élevées. »  Interrogé par Le Figaro, Murielle Popa-Fabre, ex-membre du Collège de France, nous en dévoile les enjeux philosophiques et anthropologiques de ce qui apparaît comme une révolution dans note manière d’appréhender le monde.

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Source : Le Figaro 10/02/2025

 

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samedi, 08 février 2025

Immigration : on a multiplié les entraves à l’action publique

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Anne-Marie Le Pourhiet, professeur de droit public, nous explique dans cet entretien au Figaro, les raisons qui entrave tout ministre de l’Intérieur pour expulser les étrangers en situation irrégulière sur notre sol ou qui ont commis des délits. En fait ce sont les députés eux-mêmes, notamment les élus de gauche, qui ont multiplié les imbroglio juridiques. La récente expulsion puis le retour de l’Algérien Doualemn en est un frappant exemple.

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Source : Le Figaro 8/2/2025

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Face à l’immigration, la révolution

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Yves Thréard

Doualemn ne serait donc pas coupable d’infraction au droit des étrangers, mais victime de notre systè- me juridico-administratif ! Le tribunal de Melun vient de lui accorder 1 200 euros d’indemnité pour mauvais traitement. L’influenceur algérien entré irrégulièrement sur notre territoire par deux fois, condamné à six reprises pour au total 11 ans de prison et auteur de propos violents sur les réseaux sociaux va aussi bénéficier d’une autorisation provisoire de séjour. Ne manquent plus que les excuses de la République pour toutes les erreurs de procédure qui l’ont frappé. Ainsi va la France.

Treize ans après Leonarda, la jeune Kosovare expulsée qui avait ridiculisé François Hollande en direct à la télévision, rien n’a changé. Au pays des droits de l’homme, la lutte contre l’immigration illégale reste une injustice. En évoquer même l’impérieuse nécessité alors que les trois quarts de la population partagent un « sentiment de submersion» relève de la xénophobie. L’arme au pied, la gauche, qui a toujours eu honte d’être réaliste, dégaine immédiatement la « reductio ad hitlerum ». Ce fut encore le cas jeudi à l’Assemblée nationale, à l’occasion de la révision des conditions d’obtention du droit du sol à Mayotte. Décision bien timide et insuffisante aux yeux de la députée mahoraise Estelle Youssouffa. Elle estime que ce droit devrait être purement et simplement supprimé dans l’archipel, où près de 70% des accouchements le sont de femmes comoriennes.

Après son éprouvant marathon budgétaire et obligé par les circonstances, François Bayrou doit reprendre le sujet à son compte : pourquoi ne pas envisager la remise en question du droit du sol dans tout le pays et s’interroger sur « ce que c’est qu’être français » ? On se souvient des polémiques entourant le dé- bat sur l’identité française ouvert par Nicolas Sarkozy en 2009. Qu’en serait-il aujourd’hui ? La ministre d’État Élisabeth Borne a déjà exprimé son refus de s’engager sur ce terrain. Passé l’effet d’annonce, il est donc à craindre que l’af- faire n’aille pas au-delà des mots.

Face à l’immigration, la France doit pourtant remettre le droit à l’endroit et l’État à sa juste place. Une révolution qui ne peut attendre.

Source : Le Figaro 8/02/2025

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vendredi, 07 février 2025

Peut-on écrire l’histoire de la nation française sans polémique ?

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Entretien avec l’historien Eric Anceau*

Le Figaro - Au début de la IIIe République, Fustel de Coulanges disait qu’« écrire l’histoire de France était une façon de travailler pour un parti et de combattre un adversaire ». Quel est votre objectif, en proposant aujourd’hui une nouvelle Histoirede la nation française ?

Éric Anceau. - L’objectif était de traiter un sujet difficile, mais ô combien crucial, en proposant un récit érudit et sourcé et, de ce fait, qui échappe aux polémiques, mais qui soit aussi abordable par tous nos compatriotes. Lorsque Fustel de Coulanges écrit que «nos historiens, depuis cinquante ans, ont été des hommes de parti » et que « l’histoire est devenue chez nous une sorte de guerre civile en permanence », nous sommes au milieu de la querelle des deux France qui oppose les partisans de la tradition et les héritiers de 1789. La nation est alors instrumentalisée par les uns et les autres. Pour le comprendre, il faut remonter le temps. La nation construite progressivement par les Capétiens pour conforter leur pouvoir a ensuite été l’objet d’une lente sédimentation et de phases de cristallisation, comme la guerre de Cent Ans, les guerres de Religion, l’avènement de la monarchie absolue. Cependant, les Lumières ont remis en cause la symbiose entre le roi et la nation ainsi construite en réclamant l’avènement d’une nation politique, et la Révolution a imposé la souveraineté nationale au détriment de la souveraineté royale. Or, le XIXe siècle voit encore s’affronter les deux France et lorsque Fustel de Coulanges prend la plume nous sommes au début d’une République paradoxale, née de la guerre de 1870, où les monarchistes demeurent majoritaires. C’est un euphémisme de dire que la droite et la gauche d’alors ne conçoivent pas la nation de la même façon et ne lui voient pas le même destin.

Précisément, comment définiriez-vous la nation?

Dix ans après Fustel de Coulanges, en 1882, Renan fait la synthèse des points de vue dans sa conférence à la Sorbonne, « Qu’est-ce qu’une nation ? » Lui-même a beaucoup évolué dans sa conception de la nation : il ajoute alors au partage du « riche legs de souvenirs » de ceux qui la composent et auquel il croyait jusque-là un « plébiscite de tous les jours », car l’Alsace et la Moselle viennent d’être arrachées à la « mère patrie » et il sait bien que, si les Alsaciens et les Lorrains avaient été consultés, ils auraient refusé l’annexion allemande. Le succès de sa conférence s’explique par le fait que ses propos sont en phase avec la pensée dominante des élites dirigeantes de la République en train de triom- pher. Cette définition rejoint celle que propose aujourd’hui l’Académie française : « Une communauté dont les membres sont unis par le sentiment d’une même origine, d’une même appartenance, d’une même destinée. » Un passé, un présent et un avenir communs.

Les querelles sur l’histoire nationale débutent dès les origines, lorsqu’il s’agit de préférer les Gaulois ou les Francs comme ancêtres des Français. Comment expliquer que les premiers aient d’abord été revendiqués par les révolutionnaires, puis par la gauche, avant de devenir l’apanage de la droite ?

Ce mythe des origines lointaines de la nation date du Moyen Âge, car il permet de la légitimer. On remontait déjà aux Francs, aux Gaulois et même aux Troyens, mais, au début du XVIIIe siècle, le comte de Boulainvilliers prétend que les nobles descendent des conquérants francs et le peuple, des Gaulois, pour justifier la domination des premiers et leur prétention à être associés au pouvoir royal. À la veille de la Révolution, l’abbé Sieyès dit que les nobles n’ont qu’à retourner dans leurs forêts de Franconie s’ils refusent de se fondre dans la nation, puis les révolutionnaires encensent les Gaulois. Dès lors, le pli est pris.

Au lendemain de la défaite de 1870, l’opposition entre partisans des Gaulois de gauche et défenseurs des Francs de droite culmine. Pour les républicains, la résistance de Vercingétorix rappelle celle de Gambetta, les Francs, qui sont des Germains, les Allemands. Et, dans le cadre de la lutte contre le cléricalisme, les Gaulois païens sont préférables aux Francs convertis au christianisme à la suite du baptême de Clovis. Au XXe siècle, ces clivages s’estompent. Tout en conservant les Francs au cœur, la droite se rappelle que les Gaulois étaient invoqués par les rois. Aujourd’hui, où certains à droite ont l’impression que tout se délite, ils récupèrent les uns comme les autres!

Des inquiétudes sur l’enseignement de l’histoire nationale apparaissent sous Giscard, écrivez-vous. À cette époque, les socialistes tombaient d’accord avec les gaullistes pour parler de manuels qui  « inculquent à la jeunesse l’oubli du passé national ». La situation a-t-elle changé depuis ?

La IIIe République, qui a achevé de « nationaliser les Français », a développé l’enseignement d’un « roman national» qui est encore proposé aux plus jeunes élèves jusqu’au début des années 1970. Cependant, les idées de Mai 68 infusent. Des activités d’éveil sont substituées à l’enseignement traditionnel, en particulier en histoire. Du socialiste Louis Mexandeau, héri- tier des hussards noirs de la République, à l’ancien premier ministre du général de Gaulle Michel Debré, nombreux sont alors ceux, à gauche comme à droite, qui dénoncent l’abandon de la chronologie, du récit national et des grands hommes. C’est depuis une récurrence de scruter les programmes d’histoire. L’histoire est une passion française, mais il faut dire que l’enjeu est fort.

Vous remarquez que « l’histoire nationale a rarement été aussi invoquée dans le discours public », et pourtant cela ne prend pas. Comment expliquer cette situation paradoxale ?

Comme l’État qui l’a enfantée et la République qui l’a modelée, la nation traverse une crise grave et multi- forme. Nous sommes passés d’un idéal social du vivre en commun au « vivre-ensemble », qui devient trop souvent un « vivre-côte à côte », voire un « vivre-face à face». Nos dirigeants s’en rendent bien compte et, comme ils ont de moins en moins prise sur la marche du monde, ils deviennent de plus en plus communicants. Nous le voyons bien aujourd’hui avec le président Macron, qui bat les records de panthéonisations et de commémorations. S’il est plutôt à l’aise dans l’exercice, cela ne suffit pas. Rappelons-nous les définitions de la nation : elle s’inscrit dans l’histoire, mais elle doit aussi le faire dans le présent et dans l’avenir. Il faut proposer aux Français des politiques publiques robustes et un horizon qui les séduise. En un mot comme en cent, pour que vive la nation, il faut refaire de la politique au sens noble du terme !

(*) Éric Anceau est professeur à l’université de Lorraine et auteur de plus de trente livres. Il vient de publier, Histoire de la nation française. Du mythe des origines à nos jours (Tallandier). Une synthèse ambitieuse sur un sujet passionnant.

Source : Le Figaro 06/02/2025

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Royaume-Uni : vers une annulation des élections locales pour contrer la montée du parti de Farage ?

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Breizh info cliquez ici

Le climat politique britannique s’échauffe après une annonce du gouvernement qui pourrait bien bouleverser le jeu démocratique : les élections locales prévues cette année dans neuf circonscriptions couvrant 7,7 millions de résidents et 5,5 millions d’électeurs seront reportées. Officiellement, l’objectif serait de réorganiser les administrations locales en supprimant de nombreux conseils et en créant de nouvelles collectivités plus grandes. Mais pour Nigel Farage et son parti Reform UK, la manœuvre cache une tentative flagrante de museler la montée en puissance des forces populistes.

Un report inédit qui prolonge les mandats sans consultation

Selon le gouvernement, organiser ces élections n’aurait plus de sens, puisque les actuels conseils municipaux doivent être supprimés dans les années à venir. En attendant, des milliers de mandats municipaux qui devaient expirer cette année pourraient être prolongés de sept ans, sans validation par les électeurs. Une première en temps de paix qui suscite de vives critiques.

Nigel Farage a dénoncé une dérive autoritaire, accusant les « partis de l’establishment » de s’entendre pour bloquer l’ascension de son parti, Reform UK, qui connaît une montée en flèche dans les intentions de vote. La réduction du nombre de sièges soumis au vote, passant de 2 200 à 1 600, pourrait lui être particulièrement préjudiciable, notamment dans des bastions comme l’Essex et le Norfolk, où le parti populiste réalise d’excellentes performances.

« Les élections sont annulées ! Je croyais que seuls les dictateurs annulaient des élections, mais voilà que le Parti travailliste, pris de panique, en décide autrement », s’est indigné Farage.

Un gouvernement accusé de lâcheté

Pour Farage et ses partisans, l’establishment conservateur et travailliste cherche à priver des millions de Britanniques de leur droit de vote pour maintenir le statu quo. L’ancien leader du Brexit Party souligne qu’un report électoral aussi large et prolongé est sans précédent et va à l’encontre du principe fondamental du suffrage universel. « Les Britanniques ont le droit de juger ceux qui les gouvernent et de les sanctionner par les urnes. Ce qui se passe est une honte démocratique », indique Farage.

Si le gouvernement justifie la décision par une volonté de rationaliser les administrations locales et d’économiser des coûts, certains observateurs y voient une manœuvre politique visant à freiner la poussée de Reform UK, qui pourrait siphonner une partie de l’électorat conservateur.

La vice-première ministre Angela Rayner a, de son côté, tenté d’éteindre la polémique en expliquant que « la barre a été placée très haut » pour justifier ces reports et que « les élections coûtent cher », des arguments qui peinent à convaincre les détracteurs de cette décision inédite.

L’épisode illustre à quel point les équilibres politiques sont devenus fragiles au Royaume-Uni. La montée du parti de Farage met en péril la domination conjointe des Conservateurs et des Travaillistes, au point que certains semblent prêts à contourner le processus démocratique pour freiner l’élan populaire.

Si le report des élections est maintenu, il créera un précédent inquiétant en matière de démocratie britannique, renforçant les tensions entre l’establishment et une partie de l’électorat de plus en plus réceptive au discours anti-système. Farage, lui, a déjà promis de faire de cette affaire un cheval de bataille électoral, bien décidé à mobiliser ceux qu’il considère comme des électeurs privés de leur voix par un gouvernement aux abois.

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Sur quoi le chantage algérien repose-t-il ?

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Bernard Lugan, L'Afrique réelle

Le jusqu’auboutisme algérien se manifeste par des errements diplomatiques apparentés à une fuite en avant.

En plus de l’état de quasi-guerre que l’Algérie entretient avec le Maroc, de ses provocations à l’égard de la France, de sa rupture avec le Mali et des sanctions commerciales qu’elle vient de décider contre la Colombie et le Panama qui ont reconnu la marocanité du Sahara occidental, voilà que les gérontes au pouvoir à Alger viennent de provoquer une grave crise avec la Turquie (voir page 17 de ce numéro).

L’amateurisme-fanatisme d’Alger est le reflet d’un régime aux abois qui se raidit et se crispe au lieu de tenter d’acheter sa survie par une profonde remise en cause. La situation de l’Algérie est en effet dramatique à deux grands titres :

– L’État meurt de l’intérieur, écrasé par ses propres contradictions et ruiné par les prévarications de sa nomenklatura.

– Cette agonie de l’Etat provoque l’isolement de l’Algérie, sa perte de crédibilité et sa marginalisation sur la scène internationale. Ce qui conduit à une crispation débouchant aujourd’hui sur une impasse répressive qui va finir par faire exploser le pays.

Le pire est que les dirigeants algériens semblent se comporter comme des suicidaires cherchant névrotiquement à se rapprocher du pire.

A y regarder de près le pouvoir en place à Alger parait en effet avoir clairement décidé de s’auto-détruire et de précipiter le pays dans l’abîme. Comme si, seule la politique du pire pouvait lui fournir une ultime bouffée d’oxygène avant de trépasser. Après avoir dilapidé ses ressources humaines et financières, l’Algérie est aujourd’hui exsangue.

Or, au lieu de profiter de la situation pour enfin mettre à plat le contentieux qui oppose la France et l’Algérie, les dirigeants français vont une fois de plus composer. Et pourquoi ?

– Ce n’est pas une pression économique que peut exercer l’Algérie puisque le gaz et le pétrole ne représentent respectivement que 8% et 9% de la consommation française. Quant au commerce de la France avec l’Algérie, il ne compte pas puisqu’il n’est en moyenne que de 12 milliards d’euros pour un commerce extérieur français global moyen de 770 milliards d’euros.

– Ce n’est pas davantage le poids d’une cinquième colonne immigrée dont les éventuels agissements illégaux pourraient être facilement réglés par de fermes mesures de simple police…

Alors ? Là est en effet toute la question…

SOMMAIRE :

Actualité

  • Comment Mayotte est devenue française

Dossier Algérie :

  1. Histoire des Algéries : Interview de Bernard Lugan
  2. L’Algérie doit son unité et ses frontières à la France 
  3. Le congrès de la Soummam ou ce qu’aurait pu être une autre Algérie
  4. Comment soigner l’Œdipe algérien ?
  5. L’Algérie se brouille avec la Turquie

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mardi, 04 février 2025

Comment l’Europe saborde son avenir ?

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Entretien avec Karin Kneissl

La diplomatie n’est pas qu’une affaire de chancelleries et de protocoles feutrés. Karin Kneissl, ancienne ministre autrichienne des Affaires étrangères, incarne cette diplomatie de terrain, loin des postures médiatiques. Polyglotte, analyste incisive et experte en géopolitique, elle a tracé son propre chemin entre les capitales du monde, formant les générations futures tout en défiant les dogmes dominants. Son indépendance lui a valu des inimitiés féroces. Menacée, censurée, empêchée de travailler en Europe, elle a choisi de s’installer en Russie, où elle a fondé le centre G.O.R.K.I., un laboratoire d’idées géopolitiques. Son engagement en faveur du dialogue et de la souveraineté nationale dérange, tout comme sa critique sans concession des élites occidentales. Dans cet entretien-fleuve, Karin Kneissl revient sur la disparition de la diplomatie européenne, l’échec du multilatéralisme, l’hystérie antirusse et la crise du politique. Elle nous parle aussi d’endocrinologie, d’immigration et du basculement du monde vers un nouvel ordre. Une parole rare, tranchante et visionnaire.

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Source : site Eléments

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Y a du Yalta dans l’air

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Renaud Girard

Il y a exactement quatre-vingts ans, le 4 février 1945, s’ouvrait, dans une station balnéaire de la Crimée soviétique, la conférence interalliée de Yalta. Elle dura une semaine, réunissant les leaders des trois grandes puissances qui étaient en train de gagner la Seconde Guerre mondiale : l’Américain Roosevelt, le Britannique Churchill, le Soviétique Staline. Son but était de coordonner les dernières opérations militaires contre les agresseurs allemand et japonais, ainsi que d’organiser la paix mondiale, notamment en Europe. Charles de Gaulle n’avait pas été invité.

Affaibli par la maladie, le président Roosevelt se montra, à la différence de Churchill, d’une naïveté confondante envers le vorace Staline. Le premier dira au second, en parlant du troisième : « Si je lui donne tout ce qu’il me sera possible de donner sans rien réclamer en échange, noblesse oblige, il ne tentera pas d’annexer quoi que ce soit et travaillera à bâtir un monde de démocratie et de paix. »

Cette conférence, où sont entérinées des négociations interalliées antérieures sur le partage de « zones d’influence », va avoir de dramatiques conséquences sur les peuples d’Europe de l’Est, que Roosevelt a abandonné à Staline. Les pays Baltes, la Pologne, la Tchécoslovaquie, la Hongrie, la Roumanie, la Bulgarie vont être, contre leur volonté, soumis au joug soviétique. Un système communiste leur sera imposé. Toutes ces nations n’avaient bien sûr pas été invitées à Yalta pour y donner leur avis. Ce système de « souveraineté limitée », comme le théorisera plus tard Brejnev, durera jusqu’à l’implosion de l’Union soviétique en 1991.

Yalta reste le symbole d’une diplomatie où les gros se partagent le monde sans prendre la peine de consulter les petits. Quatre-vingts années plus tard, on a l’impression que cela recommence, avec la Russie de Poutine et l’Amérique de Trump, puissances redevenues ouvertement impérialistes.

Lors de sa conférence de presse du 14 janvier 2025 à Moscou, Sergueï Lavrov a laissé entendre que la Russie pourrait se montrer compréhensive envers l’Amérique sur la question du Groenland, si cette dernière faisait de même sur la question ukrainienne.

Réagissant à la doctrine impériale de Mar-a-Lago, où Donald Trump avait notamment exprimé des vues sur le Groenland, le ministre russe des Affaires étrangères avait conseillé aux Américains et aux Danois d’écouter les résidents du Groenland, « à l’image de ce que la Russie a fait avec ceux de la Crimée, du Donbass et de la Novorossiya ». Les choses sont claires...

La probabilité semble s’accroître pour que Trump et Poutine fassent d’ici l’été un nouveau Yalta, cette fois sur le dos de l’Ukraine. Ni les populations concernées, ni les autres nations européennes ne seraient consultées. Deux signes vont dans le sens de cette hypothèse : le général Kellog, l’envoyé spécial du président Trump sur l’Ukraine, ne s’est toujours pas rendu à Kiev ; la Maison-Blanche a suspendu pour 90 jours toute aide américaine, civile ou militaire, à l’Ukraine.

L’établissement punitif de droits de douane à l’encontre du Canada et du Mexique, décidé le 31 janvier 2025 par le président Trump, montre que ce dernier ne bluffait pas quand il exposait à Mar-a-Lago sa nouvelle diplomatie virile, quand il proposait au Canada de devenir le 51ème  État des États-Unis, quand il enjoignait à Panama de revenir dans le giron américain, et au Danemark de vendre le Groenland aux États-Unis.

Avec Trump, on ne perd pas de temps à consulter les pays concernés, à prendre l’avis de ses alliés, à réfléchir à ce que prescrit le droit international, on fonce comme un bélier, on impose sa décision. On agit comme l’Amérique a agi à l’égard des Espagnols à la fin du XIXe siècle, sous l’impulsion du président McKinley. Ce dernier a été l’un des deux présidents américains à avoir été cité par Trump dans son discours d’investiture le 20 janvier 2025. Le second est le président Théodore Roosevelt, qui était le successeur de McKinley, et qui croyait dur comme fer au darwinisme appliqué aux nations : seules les plus fortes sont appelées à survivre.

Il suffit de contempler une mappemonde, depuis le pôle Nord et non depuis l’Équateur comme on le fait habituellement, pour comprendre que le Groenland a un réel intérêt stratégique pour les États-Unis, dans sa rivalité avec la Russie, ou si l’on voit plus grand et plus loin, avec l’Eurasie.

Le Groenland est vraiment une priorité pour Trump et, sur cette question-là, l’opinion américaine est de son côté. Lorsque le 47e président des États-Unis s’est entretenu avec la première ministre du Danemark, il n’a laissé aucune place à de la diplomatie classique, qui veut qu’on échange ensemble sur une pluralité d’options. L’Américain a simplement demandé son prix à la Danoise. Lorsque, tétanisée, elle a esquissé un refus, Trump lui aurait fait comprendre qu’il avait d’autres moyens de la faire céder...

Pour Tony Corn, grand spécialiste de la diplomatie américaine, l’idée serait aujourd’hui d’offrir à un Groenland devenu indépendant par référendum un « Cofa » (Compact of Free Association) similaire à ce qui existe avec la Micronésie.

Paniquée, sentant qu’il y avait du Yalta dans l’air, la première ministre du Danemark a fait une tournée européenne le 28 janvier 2025, afin de chercher du réconfort, sinon de l’aide. Mette Frederiksen a été notamment reçue par Emmanuel Macron à l’Élysée. On compte sur le président français pour avoir été charitable avec elle, et pour ne pas lui avoir rappelé le mépris qu’elle a toujours affiché pour l’idée macronienne d’« autonomie stratégique européenne ». En 2021, elle avait expliqué à un conseiller de Macron que Copenhague se sentirait toujours plus proche de Washington que de Paris...

Source : Le Figaro 04/02/2025

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dimanche, 02 février 2025

Submersion, vous avez dit submersion ?

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Pascal Praud

Dans le dictionnaire des bien-pensants, le mot « submersion »  n’existe pas. Comme Voldemort est le nom qu’on ne prononce jamais chez Harry Potter, il y a pour les policiers de la pensée des mots qui fâchent. Ils sentent le pas cadencé et le bras tendu.

Les socialistes Johanna Rolland et Boris Vallaud ont pris leur ton de givre et leur mine de croquemort pour clamer urbi et orbi que le mot « submersion » tenait du vocabulaire extrême droitier. « Couvrez ce sein que je ne saurais voir. » Chacun connaît ce numéro de faussaire que ces tartuffes jouent devant les caméras quand ils feignent l’outrage pour un oui, pour un non. « C’est une faute à l’égard de la République », a déclaré sans rire madame Rolland, édile de la ville de Nantes, cité hier accueillante qu’elle transforme année après année en musée des horreurs. Question sémantique, le camp du bien prend des libertés avec l’Académie française au point de confondre un terroriste du Hamas avec un résistant palestinien. Avant de réécrire l’histoire, le cercle de la raison édicte un nouvel abécédaire. Des mots ont disparu. Ils jetaient le trouble parmi les camarades. Insécurité, intégration, assimilation, grand remplacement, wokisme ou islamophobie ne sont pas des mots à dire ni devant des enfants ni devant leurs parents.

François Bayrou n’a rien exprimé qu’une chose très banale. Avec lucidité. Nombre de Français ne reconnaissent plus le pays dans lequel ils ont grandi, ni ses mœurs, ni ses coutumes. Monsieur Vallaud et madame Rolland ignorent que 65 % des personnes interrogées par l’institut CSA après que François Bayrou a parlé de « submersion » approuvent le Premier ministre.

À l’époque où la gauche avait d’autres voix que les hoquets des apparatchiks Faure, Vallaud, Rolland et consorts, voici ce qu’on lisait dans Le Nouvel Observateur sous la plume de Jean Daniel : « Il y a en ce moment, en Occident, une islamisation de la vie quotidienne dont l’extension est inquiétante. » Et encore : « Le drame de la jeunesse issue de l’immigration n’est pas dans le passé esclavagiste et colonial que la France se refuserait à regarder en face. Le drame est dans l’échec de cette jeunesse et de la lutte émancipatrice de son pays d’origine. »  Aujourd’hui, Jean Daniel serait sur le banc des accusés. « Vous parlez comme Le Pen », lui dirait cette gauche aveugle et sourde.

Qui s’excuse, s’accuse

La guerre des mots est déclarée. Encore faut-il écouter qui parle. Quand Jean-Luc Mélenchon évoque la « créolisation », il a le droit. Malheur à Marine Le Pen si elle se risquait à pareille audace.

La guerre des mots bat son plein. Elle recouvre une bataille de tranchées. Un procès stalinien a exécuté Philippe Carli. Son crime ? Il avait « liké » un tweet de Sarah Knafo. Mediapart a jeté le nom de ce patron de presse « aux chiens », comme disait François Mitterrand. Philipe Carli pilotait depuis 2017 les quotidiens Dernières Nouvelles d’Alsace, Le Républicain lorrain ou Le Progrès à travers le groupe de presse Est-Bourgogne-Rhône-Alpes (Ebra) qu’il dirigeait.

Mediapart moucharde des noms. Robespierre dressait des listes. Le licenciement a remplacé la guillotine. L’actionnaire de Philippe Carli, le Crédit mutuel, a cédé. Il a acheté la paix sociale auprès de ses 1 400 journalistes salariés répartis dans les neuf quotidiens régionaux qu’il possède. Courage, fuyons ! Carli a présenté ses excuses. Il a eu tort. Qui s’excuse, s’accuse. Il a ensuite rédigé un communiqué d’au revoir qui sentait le téléguidage : « Dans l’intérêt du groupe Ebra, j’ai décidé de quitter mes fonctions de président... » Entretemps, la CGT avait trouvé que « son mea culpa n’était pas à la hauteur du préjudice ». La CGT eut aimé une autocritique du camarade Carli comme au bon vieux temps.

Je connais les rédactions depuis quarante ans. Une poignée d’agitateurs mène les frondes. Leur talent est souvent inversement proportionnel à leur ressentiment. Que le Crédit mutuel sacrifie un de ses hommes révèle l’univers de la presse. Le Syndicat national des journalistes (SNJ) approuve. La gauche règne ; l’intolérance domine ; la menace gouverne.

La gauche a perdu la bataille culturelle. Le réel a balayé son idéologie. La grande révolution prolétarienne n’aura pas lieu. Que reste-t-il de ses amours ? Quelque chantage de censure. Quelque ultimatum d’autocritique.

500 000 nouveaux venus

Boris Vallaud et ses amis réagissent comme le chien de Pavlov. Le mot « immigration » déclenche leur indignation. Cinq cent mille indi- vidus entrent chaque année en France. Cinq cent mille individus de religion et de culture différentes. Cinq cent mille individus répartis entre les entrées légales (titres de séjour, regroupe- ment familial, étudiants, etc.) et les demandes d’asile. À cela, ajoutons les étrangers en situation irrégulière qui échappent au contrôle des radars.  « L’immigration n’est pas une chance pour la France », a déclaré Bruno Retailleau en septembre dernier. Il faut un certain courage pour affronter le camp du bien qui prononce la mort sociale pour moins que ça. On ne badine pas avec l’humanisme universel chez ces gens-là. L’intimidation est si forte qu’elle paralyse nos dirigeants depuis quarante ans. Qui oserait dire que la troisième génération de Portugais, d’Espagnols, de Polonais ou d’Italiens n’a jamais rejeté le pays qui avait accueilli leurs ancêtres ? Les enfants naissaient. Ils s’appelaient parfois Enzo, Jerzy ou Esteban mais aussi Nathalie, Alain ou Émilie. Personne n’imaginait qu’ils fussent des Français en toc. Ils aimaient Victor Hugo, le château de Chambord, Michel Sardou et le poulet frites. Ils se mariaient à l’église et chantaient La Marseillaise les soirs de fête. Ce modèle a vécu. D’autres dieux, d’autres chansons, d’autres menus seront à la carte ces prochaines années. Mais chut ! Soumission et submersion sont des mots interdits.

Source : Journal du Dimanche 02/02/2025

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samedi, 01 février 2025

Contre les immigrationnistes : le 19 février, les habitants de Bélâbre fêteront leur victoire totale

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Francis Bergeron

Le Nouveau Présent Hebdo a raconté l’histoire de ce village de l’Indre, Bélâbre, situé non loin d’Argenton-sur-Creuse et de l’abbaye de Fontgombault, qui était entré en résistance pour empêcher l’implantation locale d’un Centre d’Accueil pour Demandeurs d’Asile (CADA).

Puisque le mot « submersion » est à la mode, disons que les Bélabrais ressentaient un fort « sentiment de submersion ». Dans un village de 900 habitants, voir s’implanter 38 migrants syriens et afghans, et autres « mineurs non accompagnés », sans limite dans le temps car sans claire perspective tant pour les « réfugiés » que pour les « autochtones », pouvait inquiéter  des habitants dont certains  reconnaissaient  avoir choisi de s’installer ici, précisément pour échapper à l’ambiance de certaines banlieues…

Nos lecteurs savent que cette mobilisation populaire a été payante, puisque le projet du maire Laroche, qui entendait persévérer malgré la colère de ses  administrés, a été définitivement abandonné fin décembre, comme l’a annoncé le préfet de l’Indre, M. Lanxade.

Il faut dire que cette victoire populaire (« populiste » disent les immigrationnistes) a été facilitée par « les difficultés financières et judiciaires  de l’association Viltaïs », a regretté le maire sortant Laroche.

Tiens, tiens, des difficultés financières et judiciaires pour Viltaïs  ? Viltaïs est l’association, financée par les contribuables, qui avait été chargée d’implanter  – aux frais desdits contribuables, bien entendu – cette communauté hétérogène. Mais le dossier avait été monté sans aucun sérieux, le budget faramineux d’aménagement d’une vieille usine textile du village avait scandalisé dans tout le département. Qui plus est, l’état-major de Viltaïs, dirigé alors par un cadre du Parti socialiste, s’est retrouvé dans la tourmente après des révélations relatives  à des abus de biens sociaux, affaires qui devraient trouver leur dénouement devant les tribunaux. L’avocat Pierre Gentillet  avait suivi de près ce volet du « dossier Bélâbre ».

C’est pour faire le point sur toutes ces bonnes nouvelles que Ludivine Fassiaux, la jeune et dynamique présidente de l’Union bélabraise, invite ceux qui ont soutenu le combat de son association  à participer à une réunion publique à la salle des fêtes du village, le 19 février..

« N’hésitez pas à me confirmer votre présence pour la commande de nos gourmandises salées » nous dit Ludivine.  

Adresse courriel de l’union belabraise : 

Unionbelabraise36@gmail.com

Ce sont des petites victoires comme celle-ci qui font les grandes victoires. Ludivine Fassiaux sera d’ailleurs en première ligne, dans la région, aux prochaines échéances électorales.

Source cliquez ici

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Réflexion sur le travail

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Dominique Méda est une femme de gauche, mais a priori de celle un tantinet désillusionné face à son refus d’affronter la réalité. Cette normalienne est depuis des années une des grandes spécialistes du travail, sujet qu’elle a abondamment traité et sur lequel elle revient avec son dernier ouvrage, Une société désirable (Flammarion, 272 p.). Dans cet entretien au torchon Libération, elle énonce, ce que la Nouvelle droite sous la houlette d’Alain de Benoist, n’a cessé de dénoncer depuis des lustres, les dérives du libéralisme, la perte du sens commun au profit d’une individualisation de plus en plus prégnante de la société. Cette perte des repères amène nos concitoyens – par-delà l’invasion migratoire -, à se sentir étranger dans leur pays qu’ils ne reconnaissent plus. Et, ajoute Domnique Meda, les Français se sentent de plus en plus mal à l’aise dans leur rapport au travail, en raison de rigidités hiérarchiques qui ne correspondent plus aux réalités d’aujourd’hui. Nous sommes face à une société déséquilibrée où l’individu n’a plus du tout le sentiment d’appartenir à une communauté de destin. Dominique Meda se trompe sur un point (et quelques autres), ce qu’elle appelle l’extrême droite a toujours été à la pointe de la lutte contre le capitalisme, destructeur à ses yeux des cultures et des peuples.

Lire l’entretien ICI.

 

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vendredi, 31 janvier 2025

Retailleau, face à l’état de faiblesse

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Yves Thréard

Face à la campagne antifrançaise menée par l’Algérie, Bruno Retailleau apparaît bien seul à monter au front. L’écrivain binational Boualem Sansal est arbitrairement détenu là-bas depuis trois mois, notre ambassadeur a été deux fois convoqué pour se faire taper sur les doigts, Paris est à tort accusé de maltraiter des passagers débarquant à Orly ou Roissy, Alger refuse de reprendre ses ressortissants qui appellent au meurtre chez nous, la presse algérienne multiplie les insultes à l’endroit de notre ministre de l’Intérieur... Et rien ne se passe! Combien de temps encore nous laisserons-nous traîner dans la boue ?

Au lieu de cela, certains en France préfèrent se réjouir des «camouflets», disent-ils, essuyés par Bruno Retailleau. L’expulsion de l’influenceur Doualemn, agent du désordre parmi beaucoup d’autres Algériens, se heurte à des murs. Refoulé par Alger mi-janvier, il vient à présent de bénéficier d’un répit, grâce à un imbroglio juridico-administratif comme seule la France en a le secret. La qualification de son expulsion – en «urgence absolue » - a été jugée abusive par un tribunal administratif. Ses avocats s’apprêtent à demander sa remise en liberté. C’est Kafka en absurdie. Bruno Retailleau avait provoqué, il y a peu, une levée de boucliers en déclarant qu’un État de droit n’était «ni intangible ni sacré». La formule, mal comprise à dessein par les cerbères du politiquement correct, était peut-être maladroite. La réalité n’est cependant pas loin de lui donner raison. On a souvent le sentiment aujourd’hui que le droit et la justice protègent davantage ceux qui les violent que leurs victimes et la société. Pour- quoi s’interdirait-on de réformer une loi ou une procédure quand, à l’épreuve des faits, elle contrevient au bon sens, ne remplit pas son rôle ou conduit à de fâcheuses dérives? Combien de crimes et délits en sont la funeste illustration lorsqu’on remonte le sinistre parcours de leurs auteurs ?

La France doit vite s’extirper du piège que l’Algérie lui tend pour mille mauvaises raisons. Mais cela passe aussi par sa capacité à ne pas transformer son État de droit en un état de faiblesse.

Source : Figaro 31/01/2025

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jeudi, 30 janvier 2025

Submersion migratoire : une large majorité de Français sentent une lame de fond ignorée par les élites politiques

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Breizh info cliquez ici

Le mot « submersion » fait trembler la classe politique, mais il semble pourtant refléter un ressenti largement partagé au sein de la population. Selon plusieurs sondages récents, plus de 65% des Français estiment que la France fait face à une immigration massive et incontrôlée. Un constat qui ne semble pas troubler les gouvernants, toujours prompts à minimiser ou à détourner le débat.

Un sentiment d’envahissement qui dépasse les clivages politiques

Le Premier ministre François Bayrou a récemment osé employer le terme de « submersion » pour qualifier la situation dans certains départements français, notamment Mayotte. Une déclaration qui a immédiatement provoqué l’ire de la gauche et de certains membres du gouvernement, mais qui trouve pourtant un écho massif dans la population.

D’après un sondage CSA pour CNEWS, Europe 1 et le JDD, 65% des Français jugent que la France est submergée par l’immigration. Cette perception est particulièrement marquée chez les électeurs du Rassemblement national (94%), mais aussi au sein des Républicains (85%). Même dans les rangs du parti présidentiel Renaissance, 65% des sondés partagent cette inquiétude.

À gauche en revanche, le déni persiste : 72% des sympathisants de La France Insoumise et 80% des Verts refusent d’admettre une quelconque submersion. Une vision en contradiction totale avec les réalités vécues par une majorité de citoyens.

Une réalité démographique incontestable

Au-delà des perceptions, les chiffres sont implacables. Selon l’INSEE, la part de la population étrangère en France est passée de 6,5% en 1975 à 8,2% en 2023. Un chiffre qui sous-estime la transformation réelle du paysage démographique, car il ne prend pas en compte les descendants directs d’immigrés ni la naturalisation massive de nouveaux arrivants. Combien en effet de Français de fraiche date, c’est à dire depuis moins de trente ou quarante ans, sont sur le territoire ?

Dans certains territoires comme Mayotte, l’immigration illégale atteint des proportions spectaculaires, représentant plus de 25% de la population. Des situations similaires sont observées dans plusieurs départements de métropole, notamment en Île-de-France ou dans les grandes agglomérations comme Lyon, Marseille et Lille.

Malgré ces données, les élites politiques et médiatiques persistent à nier l’évidence. L’argument avancé par certains selon lequel « il n’y a pas de submersion, mais des problèmes sociaux » relève de l’aveuglement idéologique.

L’opposition du peuple et des élites : un gouffre qui s’élargit

La fracture est nette entre les citoyens confrontés à la réalité quotidienne de l’immigration et les élites qui n’en subissent pas les conséquences. Alors que 67% des Français pensent qu’il y a une submersion migratoire (sondage Elabe pour BFMTV), l’exécutif cherche encore à minimiser la situation en la qualifiant de simple « débat mal posé ».

L’expression employée par François Bayrou a pourtant soulevé un véritable tollé à gauche. Le Parti socialiste a même annulé une réunion avec le gouvernement en réaction à ces propos. Plutôt que d’affronter les réalités et d’écouter les préoccupations de la population, une partie de la classe politique préfère éviter le sujet et criminaliser le débat.

Vers un sursaut politique ou un rejet massif des élites ?

Les résultats des sondages posent une question fondamentale : jusqu’à quand les élites pourront-elles ignorer l’opinion majoritaire ? L’écart entre la perception populaire et la négation systématique de la classe politique atteint un point critique.

L’histoire récente a prouvé que le peuple finit toujours par se faire entendre, d’une manière ou d’une autre. À force de nier une inquiétude légitime, les gouvernants prennent le risque de voir cette colère se transformer en sanction électorale majeure.

L’immigration est au cœur des préoccupations des Français, bien devant la dette publique, malgré ce que certains veulent faire croire. À l’heure où des pays comme l’Italie, la Hongrie ou le Danemark adoptent des politiques plus fermes, la France semble prisonnière d’une idéologie qui refuse de voir le réel.

Face à ce refus obstiné d’entendre la majorité silencieuse, une question s’impose : jusqu’à quand le peuple acceptera-t-il d’être ignoré ?

mercredi, 29 janvier 2025

On attend les actes

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Jean-Gilles Malliarakis L'Insolent cliquez ici

L'emploi de l'expression submersion migratoire par le Premier ministre aura donc provoqué un tollé, entièrement artificiel. Son propos a été tenu, puis répété, deux jours de suite, ce 27 janvier, réitéré devant la représentation nationale, le 28 janvier. Le florilège des réactions outragées mériterait d'être publié. Il serait cependant trop volumineux pour entrer dans le cadre de notre chronique. On se contentera donc ici du compte-rendu de la séance des questions à l'Assemblée.

[Propos du premier ministre] "La parole est à M. Boris Vallaud."

Boris Vallaud (PS) « Submersion » : c’est le mot de l’extrême droite partout en Europe et dans le monde. (Exclamations sur les bancs des groupes RN et UDR.) C’est un mot qui blesse autant qu’il ment. Monsieur le premier ministre, choisissez-vous vos mots par hasard ou les avez-vous sciemment empruntés à cette extrême droite dont vous prétendez ne plus jamais vouloir dépendre ?

Nicolas Meizonnet (RN) : "Il faudra nous verser des droits d’auteur  ! Et que dire des termes employés par votre ministre de l’intérieur ou votre ministre de la justice ?"

Boris Vallaud (PS) Mais d’abord, de qui parlez-vous ? De ces jeunes migrants, devenus majeurs, privés de papiers alors qu’ils sont en apprentissage ? (Exclamations sur les bancs des groupes RN et UDR.) De cette jeune Liri, qui réside à Rouen ? De ces femmes qui s’occupent de nos enfants, de nos parents, (Applaudissements sur les bancs des groupes socialiste et écologiste) de celles et ceux qui travaillent dans nos hôpitaux, nos Ehpad, nos crèches ? Parlez-vous de ces hommes et de ces femmes dans les cuisines de nos restaurants, sur nos chantiers, dans nos usines, comme le rappelaient le Medef ou la CPME ?

Nicolas Meizonnet (RN) "Oui, ce sont vos esclaves !"

Boris Vallaud (PS)"De ces travailleurs sans papiers qui pourtant paient leurs impôts, leurs cotisations, nos retraites ? (Applaudissements sur les bancs des groupes socialistes et écologistes. Mme Soumya Bourouaha, communiste, applaudit aussi.) De ces vies arrachées à leurs pays, à leurs familles, par les guerres, les persécutions ou la misère ?"
La question migratoire est une affaire sérieuse pour les Français, trop sérieuse pour se laisser dicter par l’extrême droite les termes dans lesquels on l’aborde. Ce débat mérite mieux que cette funeste coalition de l’ignorance, des préjugés et de l’opportunisme au prix de tous nos principes républicains. Tout plutôt que cet ordre qui puise ses pouvoirs dans la haine de l’autre, que la corruption de nos principes ! (Applaudissements sur les bancs des groupes socialiste et écologiste.)"

Monsieur le premier ministre, je vous appelle au sursaut : montrez-vous républicain et fidèle à votre famille politique, celle des démocrates chrétiens. Je vous demande d’être clair : maintenez-vous ce mot de submersion ? (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, dont plusieurs membres se lèvent. – Applaudissements sur les bancs du groupe écologiste et sur quelques bancs des groupes LFI et communiste.)

Thierry Tesson (RN)"Posez donc la question aux Mahorais !"

Sébastien Chenu (RN) "Les propos de Bayrou avaient trait à Mayotte !"

Mme la présidente: "La parole est à M. le Premier ministre, chargé de la planification écologique et énergétique.

François Bayrou, premier ministre : J’ai employé le terme que vous évoquez alors que je participais à une émission de télévision, dans le cadre d’un segment relatif à la situation à Mayotte. («Ah ! » sur les bancs des groupes RN et UDR. « Et alors ? » sur plusieurs bancs du groupe LFI-NFP.)

Depuis cette passe d'armes oratoire, pas mal de réactions ont approuvé les propos du chef du gouvernement. Il semble clair que dans ce contexte on voit mal comment une motion de censure, supposant la convergence des groupes LFI et RN. L'irritation théâtrale de l'irritant Boris époux de l'inoubliable Najat Vallaud-Belkacem a de quoi faire sourire. Dans l'immédiat cependant, elle n'entrainera donc concrètement aucun effet probable, sinon celui d'affaiblir le chantage au vote par le PS d'une motion de censure...

Le commentaire de Mme Marie-Hélène Thoraval résume désormais la situation. Maire de Romans, elle fit face en 2023 à la mort du jeune Thomas, victime du "racisme anti blanc", et aujourd'hui sur Europe N°1, elle constatait : "on attend les actes".

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Le Collectif Némésis remporte une victoire à Toulouse

Le Collectif Némésis remporte une victoire à Toulouse

François Monestier, Polémia cliquez ici

Depuis des mois, les partisans et les adversaires de Némésis attendaient le rendez-vous de Toulouse, histoire pour les uns de rappeler le combat mené par Alice Cordier et ses militantes exemplaires, pour les autres de continuer leur propagande indigéniste et de semer la terreur dans de nombreuses villes de notre pays. Un combat courageux salué d’ailleurs par Bruno Retailleau qui a récemment félicité la présidente de Némésis pour sa ténacité, au grand dam, bien sûr, des potes de Mélenchon.

Vandalisme tous azimuts

Le collectif toulousain Du pain Des Roses n’a pas dérogé à la règle en demandant l’interdiction de la réunion de Nemesis prévue le jeudi 23 janvier dans une salle municipale toulousaine à l’initiative du Cercle des Capitouls.

Menaces verbales, intimidations diverses et variées, les activistes toulousains sous la coupe du député insoumis François Piquemal et de l’association particulièrement violente des Soulèvements de la Terre voulaient avoir la peau de Némésis. Ils ne digéraient pas, en effet, que les responsables toulousaines de ce collectif identitaire aient osé brandir deux innocentes pancartes « Islamo-gauchistes, hors des facs » lors d’une conférence de presse de Mathilde Panot , tenue à Toulouse le 24 octobre dernier.

Quoi de mieux donc que de vandaliser la salle municipale prévue pour la réunion ? Et v’là que nos courageux démocrates ont tagué, dès potron-minet, la porte de ce lieu de réunion, collé les serrures des différentes portes d’accès, et – ensauvagement suprême- tapissé certaines d’entre elles d’excréments. Le tout accompagné de messages à la hauteur de leurs gestes : « Elle (Alice Cordier) vient répandre sa propagande bourgeoise, patriarcale et raciste dans notre ville » ainsi que de l’annonce d’une manifestation de protestation .

Un maire sous influence ?

Que voulez-vous qu’il arrivât ? Jean-Luc Moudenc, maire divers-droite de Toulouse et macroniste de cœur, a interdit la réunion …identitaire, puis émis un arrêté municipal … interdisant l’accès à la salle, prétextant des risques de « manifestations radicalisées et des affrontements ». Un comble de donner raison à des émeutiers qui ont mis à feu et à sang une salle municipale et dont la remise en état sera payée par le toulousain de base. Adepte du double langage, Moudenc a dénoncé « ces dégradations qui sont une attaque révoltante et insupportable contre les services de proximité des Toulousains » mais s’est bien gardé de défendre la liberté d’expression dont il se gargarise d’habitude. Il est vrai qu’il panique à un an des Municipales qui pourraient faire basculer à l’extrême-gauche la troisième ville de France. Mais ce n’est pas en caressant ces démocrasseux dans le sens du poil qu’il a une chance de l’emporter.

Tout est bien qui finit bien

Au dernier moment et alors que plus de cent cinquante personnes allaient être privées de conférence, les organisateurs trouvaient une salle privée afin de pouvoir enfin écouter Alice Cordier et ses militantes venues témoigner de la violence et des agressions sexuelles commises dans notre pays et ailleurs – la Suède ou la Grande Bretagne par exemple – par des allogènes. Applaudissements nourris et satisfaction d’avoir fait un pied de nez aux décoloniaux et autres  écologistes radicaux. Pour une fois, force a été donnée au courage de dire et à la volonté de faire.

Collectif Némésis cliquez ici

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Le nouveau numéro de la revue "Eléments"

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Chez votre marchand de journaux

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Le nouveau numéro de la "Revue d'Histoire européenne"

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Chez votre marchand de journaux

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mardi, 28 janvier 2025

Depuis un siècle, l’Occident va de déception en déception

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La philosophe, très anticonformiste, Chantal Delsol publie un nouveau livre, Insurrection des particularités (Cerf), un ouvrage érudit et éclairant sur la période de transition douloureuse que travers l’Occident. Après les désillusions des utopies des Lumières et l’affaissement du christianisme, nos sociétés ont plongé dans un mode de pensée ultra-individualiste, consacrant le particulier au détriment de l’universel. Dans un entretien au Figaro (28/01), elle nous précise sa pensée.

Lire la suite ICI

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lundi, 27 janvier 2025

Trump, Élias, Union européenne... Sarah Knafo lundi matin sur Europe 1

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dimanche, 26 janvier 2025

Europe-Etats-Unis : le malaise ?

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Depuis qu’il a quitté les bancs de l’Assemblée nationale, Pierre Lellouche n’a pas pris sa retraite et continue ses activités éditoriales, notamment à Valeurs actuelles. Spécialiste de géopolitique, c’est un pragmatique peu dominé par l’idéologie ambiante. Ses analyses sont souvent pertinentes. Excellent connaisseur des Etats-Unis, défenseur d’une Europe qu’il aimerait indépendante, il livre ici, pour Le Journal du dimanche, ses réflexions sur l’arrivée de Donald Trump à la présidence et ses conséquences non seulement pour l’Europe mais pour le monde. Et de prévoir quelques bouleversements géopolitiques.

Source Le JDD. Lire la suite ICI

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vendredi, 24 janvier 2025

Le nouveau numéro (n°102) de Terre & Peuple est sorti

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Pour en savoir plus cliquez ici

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Jean-Yves Le Gallou publie la liste des décrets signés par Trump : que du bonheur... pour les Américains

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Source cliquez ici
 
Le jour même de son investiture, Donald Trump a frappé un grand coup en signant des dizaines de décrets et circulaires administratives. En plus de 42 décrets officiels, Donald Trump a en effet choisi de consacrer les premiers instants de son mandat à liquider l’héritage de Joe Biden et à mettre en application ses promesses. La liste complète est à retrouver sur le site officiel de la Maison-Blanche cliquez ici. Sur les réseaux sociaux, une liste détaillée de 78 décrets pris par Donald Trump circule. Après vérification, si elle inclut en réalité de nombreuses circulaires en plus des 42 décrets officiels, elle est exacte et permet de se faire une bonne idée de ce début de mandat tonitruant. La lutte frontale contre la gauche semble assumée.

Cette liste est une quintuple transgression : remise en cause des délires sociétaux de la gauche, suppression de crédits aux ONG militantes, indifférence aux oukases politiquement et écologiquement correctes, mise en œuvre immédiate des promesses électorales, utilisation de la diabolisation comme tremplin du changement.

Rien à dire, si le reste du mandat de Donald Trump est du même acabit que ces premières heures d’exercice du pouvoir, cela promet de secouer outre-Atlantique !

Polémia

Abrogation de 78 décrets de l’administration Biden : Annulation de mesures concernant la baisse du prix de certains médicaments, les programmes de lutte contre les discriminations et les sanctions contre certains colons en Cisjordanie.

Déclaration d’une urgence nationale à la frontière mexicaine : Autorisation du déploiement de troupes américaines pour renforcer la sécurité frontalière.

Retrait des États-Unis de l’Accord de Paris sur le climat : Marque une rupture avec les engagements environnementaux internationaux.

Retrait des États-Unis de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) : Coup d’arrêt à la collaboration avec l’OMS.

Grâce présidentielle pour plus de 1 500 personnes impliquées dans l’émeute du 6 janvier 2021 : Pardons accordés aux partisans impliqués dans l’assaut du Capitole.

Suspension du télétravail pour les employés fédéraux : Encouragement au retour au travail en présentiel.

Déclaration d’une urgence énergétique nationale : Augmentation de la production de pétrole et de gaz, retrait des subventions aux véhicules électriques et abandon de l’Accord de Paris.

Reconnaissance officielle de deux genres biologiques : Limitation des politiques de diversité et inclusion, reconnaissance uniquement des genres masculin et féminin.

Désignation des cartels de la drogue comme organisations terroristes : Renforcement des mesures contre les cartels et sanctions accrues.

Prolongation du délai pour TikTok : Suspension temporaire de l’interdiction de TikTok, accordant 75 jours supplémentaires pour se conformer aux réglementations américaines.

Fin des programmes de diversité, équité et inclusion dans les agences gouvernementales : Suppression des initiatives visant à promouvoir la diversité au sein des institutions fédérales.

Création du Service des Revenus Extérieurs : Établissement d’une nouvelle agence chargée de la perception des tarifs et droits de douane.

Renommage du Golfe du Mexique en Golfe d’Amérique : Changement symbolique de nom pour affirmer la souveraineté américaine.

Rétablissement du nom de Mont McKinley pour le Denali : Retour à l’appellation traditionnelle de la montagne en Alaska.

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dimanche, 12 janvier 2025

Un entretien avec Alain Robert, co-fondateur du FN en 1972, sur Tocsin

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Alain Robert intervenant lors du premier meeting du FN en novembre 1972 au Palais de la Mutualité à Paris

La chaîne Tocsin cliquez ici

À la Trinité-sur-Mer, Jean-Marie Le Pen est retourné à la maison du père

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Gabrielle Cluzel Boulevard Voltaire cliquez ici

Jean-Marie Le Pen est retourné à La maison du père, selon l’expression d’un autre Breton enraciné, l’académicien Michel Mohrt dans son livre éponyme. À double titre. Du père charnel, marin pécheur dont il dût, tout gamin, aller reconnaître le corps déchiqueté par une mine, et du père spirituel, dont il parlait souvent, bien que d’un bout à l’autre de sa vie, il ait souvent été en délicatesse avec son clergé. Mais comme il le raconte dans ses mémoires, « à la maison il n’y avait pas l’eau courante mais on aimait sa famille, son pays et son Dieu ». Et dans l’église de la Trinité-sur-mer, son village natal, il y avait aussi cette trinité personnelle, indissociable.

Sa famille, unie dans la douleur - ses trois filles, Marie-Caroline, Yann, Marine, tout en noir et se tenant par la main - il faut avoir lu Les Quatre filles du docteur March ou n’avoir soi-même eu que des sœurs pour savoir ce que représente un père pour (attention oxymore), une fratrie sans garçon -, sa veuve, Jany, puis la mère de ses enfants, Pierrette, ses petits-enfants, parmi lesquels évidemment Marion.

Puis, intrinsèquement lié au destin de cette famille, son pays : le grand, la France - pour lequel il fut plus Cassandre que Priam, n’en ayant jamais été président quoiqu'ayant souvent essayé, mais pour lequel il fut inlassablement selon l’expression moderne consacrée, lanceur d’alerte -, et puis le petit, la Bretagne, auquel il doit sa tête dure, sa combativité, et sa foi de charbonnier.

Car il y avait évidement Dieu, aussi, auquel il fit référence toute sa vie - notamment lorsque dans L’Heure de vérité, regardant la caméra c’est à dire les Français, il terminait par  « Que Dieu vous garde ! », horrescos referens pour la sacro-sainte laïcité. Lui ne se prenait pas pour un saint, et ne l’était sans doute pas, mais se savoir pécheur, c’est déjà un peu croire. Au journaliste d’une chaîne publique qui lui demandait, il y a dix ans, sa réaction si d’aventure sa fille gagnait la présidentielle, il avait répondu : « Je dirai comme le vieillard Siméon,  Et nunc dimittis ». Son interlocuteur, qui ne devait pas connaître le Cantique de Siméon, était resté coi, comme s’il avait parlé chinois. Jean-Marie Le Pen n’a pas vu sa fille accéder à la magistrature suprême, mais assez pour être convaincu, comme il l’a confié lors de l’un des ses derniers entretiens au Point, qu’elle le serait un jour et donc tirer sa révérence : « Et maintenant, je peux m’en aller ».

Respectant, la volonté de la famille, aucun journaliste de Boulevard Voltaire n’était présent. Seule une journaliste, Ivanne Trippenbach, d’une seule rédaction, Le Monde, a bravé ce souhait express, s’asseyant à la messe munie de son petit carnet, refusant même tout d'abord de quitter les lieux et n’obtempérant finalement qu’à grand peine lorsque la députée RN anciennement responsable des relations presse de Marine Le Pen, Caroline Parmentier, l'a fermement priée de sortir. Mais un témoin nous a raconté : l’entrée du cercueil, porté par ses petits-fils, sur fond de chœur des esclaves de Nabucco, qui introduisait jadis tous ses meetings. Ledit cercueil devant l'autel, ceint du drapeau tricolore, puisque c'est un ancien combattant qu'on enterre - il y a, du reste, des bérets rouges de para dans l’assistance - et sur un coussin, ses décorations, qui ne sont pas en chocolat, celles-là, contrairement à celles de nombre de politiques actuels.

Le curé qui officie est celui du village, le père Dominique Le Quernec. Olympe, la petite-fille du Menhir, bien qu’âgée d’à peine 10 ans - « elle promet » murmure-t-on dans l’assistance devant son aisance, mais chez les marins pêcheurs bretons, les femmes sont connues pour avoir du tempérament, et en particulier dans la famille Le Pen -  fait une lecture. L’Évangile est celui des Béatitudes : « Heureux êtes-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute, et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous… ». Pendant l’absoute, très longue, retentit le « Dies irae », séquence traditionnelle datant du XIIIe siècle de la messe des morts que Jean-Marie Le Pen aimait à chanter par cœur, a capella. Les Trinitains, en nombre dans l'assistance, entonnent à plein poumon le célèbre cantique breton « Sainte Anne, ô bonne mère, entends notre prière, et bénis tes Bretons. Ô sainte Anne, ô Marie, nos voeux montent vers vous, sauvez notre patrie, priez, priez pour nous ». Quant à la sortie, elle se fait  au son du « Chez nous, soyez Reine ». Jean-Marie Le Pen, nous explique-t-on, avait, comme sa dernière fille, une grande dévotion pour la Vierge. Il en portait le prénom, en même temps que celui de l'apôtre qui, avec elle, entourait le Christ sur le calvaire. Guère étonnant, qu’il ait eu souvent, dans sa vie, à porter sa croix. Il appelait cela « avaler un bol de crapauds tous les matins ». 

Avec sa grand croix (portée par son petit-fils, Romain Maréchal, frère de Marion), ses prêtres en surplis, et ses enfants de chœur en soutanelle, la procession de l’église au cimetière, comme cela se faisait autrefois, ressemble à un tableau de Courbet, L’enterrement à Ornans. Avec les binious du célèbre « bagad », et les costumes traditionnels à chapeaux ronds, on se croirait dans un pardon breton. Un mot que l’on peut d’ailleurs comprendre de toutes les façons : les applaudissements au passage du cortège funéraire, les « merci » nombreux qui fusent sonnent comme une réparation de l’indigne spectacle de mardi, place de la République. Même le temps était breton… enfin tel que le décrivent avec une mauvaise foi assumée, les Bretons : ensoleillé.

Après son inhumation dans le caveau familial, près de ses parents, les proches ont quitté le cimetière et se sont rassemblés pour lire quelques mots intimes d'hommage mais aussi chanter le répertoire qu’il aimait tant : Au 31 du mois d’août, ou encore son préféré,  Le Forban  : « Que m’importe la gloire ».

Le dispositif policier déployé était conséquent. Dans ce village de 1700 habitants, 20 Minutes reconnaît - ce n'est pas faute d'avoir cherché - n’avoir trouvé « pas grand monde pour critiquer le plus sulfureux des hommes politiques français » : « Il était apprécié et respecté ici, par pour ses idées politiques mais parce qu’il est Trinitain et qu’il était resté attaché à sa commune », témoigne un trentenaire. Les locaux n’ont pas croisé Jean-Marie Le Pen depuis longtemps mais « souvent ses filles l’été. Ce sont des gens simples et respectueux qui ne font pas de vagues quand ils sont ici, et tout le monde les laisse tranquilles ».

Cependant certains s’inquiètent, ils ne voudraient pas que  « la Trinité devienne Colombey-les-deux-Églises ». La comparaison doit faire sourire, là-haut, Jean-Marie Le Pen. Mais l’interrogation est réelle : qui protègera la sépulture ? Car en France, et cela en dit long sur l’état de notre pays, on redoute d’ensevelir les frères Kouachi de peur d’un pèlerinage, et Le Pen de crainte d’une profanation.

Aujourd’hui, s’est tournée la dernière page d’Un roman français, pour reprendre le titre d’un célèbre bouquin primé de Frédéric Beigbeder. Requiescat in Pace, qu’il repose en paix, selon la formule consacrée, et que nul ne vienne troubler sa dernière demeure. Un sondage récent montre que c’est ce que tout ce que lui souhaitent, aujourd'hui, une majorité de Français.

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Hommage à Jean-Marie Le Pen, héritier de la Grèce antique

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Françoise Monestier Polémia cliquez là

D’aussi loin que je m’en souvienne, Jean-Marie Le Pen, fils de marin-pêcheur fier de ses racines celtes et bretonnes, n’avait cependant jamais oublié tout ce qu’il devait à la Grèce antique. Mais également au peuple grec qui, en 1821, avait su se libérer du joug ottoman. Il évoquait ainsi volontiers ces pallikares qui aimaient en découdre avec l’Agha au nom de la Liberté.  Il se rappelait également les horreurs de la guerre civile qui divisa le pays de 1947 à 1951, qu’il s’agisse des massacres commis par les communistes soutenus par Moscou ou de l’enlèvement de plus de 30.000 gamins grecs ravis  à leurs parents et déportés derrière le Rideau de fer pour y être « rééduqués », une tragédie soigneusement occultée.

En 1984, lors de l’arrivée de dix députés du Front National à Strasbourg, il avait accueilli au sein du groupe des Droites Européennes, Chryssanthos Dimitriadis, représentant la Droite nationale grecque, sans oublier bien sûr les députés « missini » conduits par Giorgio Almirante, le chef du Mouvement social italien.

Comme tout homme civilisé de son temps, il avait fait ses humanités, connaissait sur le bout du doigt ses déclinaisons latines et grecques, mais ne s’était pas contenté de remiser Thucydide, Aristote ou Héraclite dans un coin de son cerveau.

« Moi, je suis philhellène. La Grèce est ma nourrice. Il existe un ouvrage important, l’Anthologie de la Poésie grecque, de Robert Brasillach. D’un côté, le texte grec, de l’autre la traduction. Quand je lis la poésie grecque, je rajeunis » , aimait-il à dire, se moquant du tiers comme du quart d’avouer sa prédilection pour un écrivain maudit dont, après avoir fait enregistrer Les Poèmes de Fresnes par Pierre Fresnay pour sa société la SERP, il récitait encore de tête « Noël en taule » le 25 décembre 2021.

Il parlait même un peu le grec moderne, qu’il avait pratiqué lorsque à bord du bateau de François Brigneau en 1973. Il avait navigué entre les îles grecques, en compagnie de Jean Bourdier et de leurs femmes respectives, Pierrette et Brigitte. Certains Crétois se souviennent encore de leurs escales bien arrosées et ponctuées de chants de marins.

Il nous arrivait même de parler quelques mots de grec quand je le voyais à Montretout ou  dans les locaux du FN à Saint-Cloud.

Il ne perdait jamais une occasion de rappeler que la « France est la fille aînée d’Athènes et de Rome ».  Il aimait à dire, sur un ton patelin, devant des journalistes médusés, que les Grecs avaient été les « inventeurs de la préférence nationale », ce en quoi il avait parfaitement raison.

Lors d’un colloque du Conseil scientifique du Front national tenu le 12 octobre 1996 à Paris, le Menhir avait ressuscité les mânes de l’auteur de L’Anabase en ces termes : « Ressusciter le sens premier des mots vrais, des choses vraies et les vivre intensément, en un mot réinventer le sens du vrai, du bon et du beau dont Xénophon il y a vingt-cinq siècles, avait fait une exigence de vie, telle est notre ambition ». Dénonçant une classe politique qui perçoit le monde à travers le prisme déformant des écoles du « prêt- à -penser », Jean-Marie Le Pen opposait à cette servilité « la liberté dont Thucydide nous a enseigné qu’elle constituait le plus précieux des biens » et concluait sont intervention en rappelant avec Héraclite, que « Polemos est le père de toutes choses ».

Kalos Kagathos, tel était l’homme que nous pleurons aujourd’hui.

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samedi, 11 janvier 2025

Sur le site Polémia, un article qui remet quelque peu les pendules à l'heure, sous le titre : Jean-Marie Le Pen et la véritable histoire du "détail"...

Mort de Jean-Marie Le Pen : quand le fondateur du RN confiait sur RTL avoir  "un peu" peur de la mort

Il y a deux jours, sur le site de Polémia que dirige Jean-Yves Le Gallou, Camille Galic a publié un article ô combien nécessaire. Son grand mérite, en effet, est de remettre quelque peu les pendules à l'heure au moment où Jean-Marie Le Pen est porté en terre dans sa ville natale, au terme d'une vie d'engagement pour la France qui lui valut d'innombrables attaques et des tombereaux d'injures... Nous reproduisons ci-dessous ce papier avec l'introduction que lui a donné le site :

Polémia

"Alors que Jean-Marie Le Pen a posé quarante ans avant tout le monde les grands problèmes (immigration, islamisation, endettement, perte de souveraineté) qui accablent la France, ses ennemis crachent sur sa tombe en sortant une phrase de son contexte. Or, contrairement à ce que l’opinion croit, ce n’est pas le présumé antisémitisme de Le Pen qui explique sa diabolisation. Sa diabolisation est liée à l’interdit qu’il a voulu faire sauter sur l’immigration. La preuve ? Dire comme les médias le répètent en boucle que l’affaire du « détail » est à l’origine du cordon sanitaire contre le FN et Jean-Marie Le Pen est une falsification de l’histoire. C’est contraire à la chronologie. La diabolisation du FN commence dès 1984 et Chirac refuse toute alliance avec le FN en janvier 1986. L’affaire du « détail » qui ne survient qu’en octobre 1987 est juste instrumentalisée pour en rajouter une couche. Une couche de diabolisation au demeurant insuffisante puisqu’en 1990, le pouvoir socialiste lancera une vaste campagne de diffamation du FN à l’occasion de la profanation du cimetière juif de Carpentras. Comme d’habitude, les médias de grand chemin mentent et les petits esprits les croient. Polémia remet les pendules à l’heure en rappelant factuellement, dans cet article de Camille Galic, les circonstances et la chronologie de l’affaire dite « du détail".

Camille Galic

"Des promesses et une phrase

On l’a ressassé jusqu’à sa mort, et certains le reprochent encore à sa fille, qui n’avait pas vingt ans à l’époque, mais combien savent, ou se rappellent, comment et par qui fut ourdi le piège du « détail » ?

Le dimanche 13 septembre 1987, Jean-Marie Le Pen est un chef de parti heureux. Il a envoyé à la Chambre trente-cinq députés Rassemblement national/Front national dont certains, particulièrement brillants comme les deux Bruno (Gollnisch et Mégret), l’avocat Georges-Paul Wagner ou le légendaire Roger Holeindre dit Popeye, se font remarquer par leur esprit de répartie, leur éloquence et leurs pertinentes propositions de loi ; l’élection présidentielle à venir semble ainsi pleine de promesses. C’est donc en toute sérénité qu’il comparaît devant le Grand-Jury RTL-Le Monde. Où, interrogé non pas sur la Shoah en général mais sur le sujet spécifique de l’utilisation des chambres à gaz homicides, il répond (notamment par la fameuse phrase qui lui sera dès lors tant reproché)...

Le diable de la République

L’émission continue, avec un taux d’audience explosif. Les journaux télévisés du soir sont plutôt flatteurs, comme la presse du lendemain, Le Monde compris. Et puis, le mardi matin, avec 36 heures de retard, l’offensive commence, aussitôt relayée par tous les médias trop heureux de se payer le « révisionniste » (le mot  « négationniste » n’avait pas encore été inventé à l’époque). Elle est lancée, dans Libération, par Claude Malhuret. Cet ancien président de Médecins sans frontières dont Jacques Chirac, alors Premier ministre, a fait son secrétaire d’Etat aux Droits de l’homme, est le porte-flingue de François Léotard qui, s’ennuyant au ministère de la Culture, a pour ambition suprême d’entrer à Matignon quand Chirac, lui, aura conquis l’Elysée. Une ambition à laquelle fait obstacle la popularité croissante de Le Pen, qui pourrait bien arriver deuxième à la présidentielle d’avril 1988, torpillant ainsi les chances du maire de Paris.

La machination va parfaitement fonctionner. Donnant lieu à un buzz (comme on ne disait pas alors) extravagant, la phrase fatidique va faire du président du Front national le « diable de la République », ce qui ne lui aliènera d’ailleurs pas l’estime et l’amitié de Teddy Kolleck, maire de Jérusalem, ou de Robert Hemmerdinger, descendant du capitaine Dreyfus, cousin de Laurent Fabius, ancien résistant, commandeur de la Légion d’Honneur et fondateur du Cercle national des Français juifs, qui restera jusqu’en 1998 un élu du Front.

Au demeurant, qu’on ne s’y trompe pas : le « détail » ne fut qu’un prétexte. Comme devait le dire plus tard Bruno Gollnisch : « Si cette phrase de Le Pen n’avait pas été là, on nous aurait inventé autre chose. La preuve, il y a eu ensuite l’histoire de Carpentras. » Laquelle donna lieu à une manifestation monstre à La République, où l’on vit Chirac, Léotard et Malhuret au coude-à-coude avec Mitterrand, Jospin, Fabius et l’affreux Pierre Joxe, cependant qu’était pendu en effigie Jean-Marie Le Pen… qui devait prendre sa revanche en 2002.

Au fait, qu’est devenu le bon docteur Malhuret ? Député de l’Allier puis maire de Vichy, il est aujourd’hui sénateur, ayant quitté Les Républicains pour constituer le groupe « Les Constructifs » (sic) tout dévoué à Macron. On ne se refait pas.

Quant à François Léotard auquel le crime devait profiter, ministre de la Culture (de 1986 à 1988) où il se distingua par une aide exceptionnelle de trois millions de francs à SOS Racisme et son indifférence à tout ce qui était culturel, puis ministre de la Défense (de 1993 à 1995) bien qu’il n’eût jamais vu une arme auparavant puisqu’il avait réussi à se faire réformer, il s’est éteint le 25 avril 2023, âgé de 81 ans et oublié depuis des lustres".

Pour accéder à cet article, cliquez ici.

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jeudi, 09 janvier 2025

La "une" de Paris Match... quand même

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mercredi, 08 janvier 2025

Décès de Jean-Marie Le Pen : la réaction de Pierre Cassen, président de Riposte laïque

La mort de Jean-Marie Le Pen pose de nombreuses questions. Les gauchistes oseront-ils venir perturber ses obsèques, qui auront lieu dans l’intimité familiale, ce samedi ?

Le Rassemblement national jugera-t-il compatible sa politique de dédiabolisation avec l’organisation d’un hommage national que le fondateur du FN mérite ?

J’amène d’autre part, personnellement, trois témoignages d’anecdotes qui m’ont fait croiser Jean-Marie Le Pen, dont celui où un public, debout, tapant dans les mains, criait, à l’entrée dans une salle de celui qu’on surnommait Le Menhir, « Merci Jean-Marie, merci Jean-Marie, merci… »

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