vendredi, 04 avril 2025
Tribune libre : En République française, la dédiabolisation n’empêche ni la prison, ni l’inéligibilité. Lettre à Marine Le Pen et au RN
Julien Dir
Madame Le Pen, Mesdames et Messieurs du Rassemblement national,
Vous voilà donc tombée. Une condamnation, une peine de prison ferme, l’inéligibilité. L’échafaud judiciaire s’est abattu, et soudain, le masque de la démocratie s’est fendu. Jordan Bardella parle d’enterrement de la démocratie ? Il a raison. Mais le cercueil n’a pas été descendu dans la fosse hier. Cela fait longtemps que la pelle tourne.
Les hyènes jubilent. De mon côté, je ne me réjouis jamais lorsqu’un opposant politique à la caste dirigeante, quel qu’il soit, est réduit au silence par des juges devenus les instruments zélés d’un Système sans âme. Mais je suis contraint de vous dire ce que beaucoup pensent tout bas : vous avez vu les lynchages, les arrestations arbitraires, les persécutions de tant d’autres. Et vous avez détourné le regard. Pensant peut être que cela vous épargnerait.
Marine, vous avez été cet enfant dans la cour de récréation, qui regarde les plus faibles ou ceux qu’il n’aime pas se faire molester par des caïds, cet enfant qui se tient à distance, croit gagner en respectabilité, espère que la horde l’oubliera. Vous avez assisté au saccage de Génération Identitaire. Vous avez vu des jeunes garçons, des jeunes filles, interdits de compte bancaire, humiliés, fichés, traqués. Vous avez vu Zemmour, les mouvements identitaires, les féministes de Nemesis, les Soral, les Dieudonné, les membres de l’Alvarium et tant d’autres, subir l’opprobre, la ruine sociale pour certains, pour des mots, des pensées, des pamphlets. Et que faisiez-vous ? Ou bien vous baissiez la tête, ou bien parfois même, vous les désigniez du doigt pensant ainsi amadouer le bourreau.
Vous espériez que la meute vous distinguerait. Qu’elle vous reconnaîtrait comme « républicaine », comme « bonne opposante », propre, docile, habillée de votre costume noir et blanc de premier tour.
Mais la meute ne pardonne jamais. Elle vous considère toujours comme ce que vous êtes à ses yeux : une « fasciste héréditaire », une « menace ». Ce n’est pas en abattant ceux qui criaient plus fort que vous qu’elle vous laissera la vie politique sauve. Ce n’est pas en vous agenouillant que vous serez épargnée. La meute ne tolère que les soumissions totales.
Aujourd’hui, vous êtes tombée. Demain, ce sera peut être Jordan Bardella. Après-demain, ceux qui auront cru que le silence ou la mollesse étaient des armures. Car la tyrannie n’a pas de fin. Elle avance, elle frappe, elle détruit. Et elle se nourrit de la peur des tièdes. Les Américains semblent l’avoir compris depuis peu, eux qui ont porté au pouvoir un homme qui désormais, s’est décidé à rendre coup pour coup, à ne jamais se justifier, à ne jamais s’excuser.
La leçon est simple. Elle est brutale. Elle est implacable. Face à une justice politique, il ne faut pas composer. Il faut se défendre et contre-attaquer. Et être solidaire de TOUTES les victimes. Dénoncer avec la même ardeur la mise en détention d’un militant identitaire que celle d’un humoriste provocateur. Défendre la liberté d’expression non pas par calcul, mais par principe. Il fallait soutenir tous les condamnés de la pensée. Car chacun d’eux était un avertissement.
Certains diront que ces affaires n’ont rien à voir les unes avec les autres. Effectivement. On parle de détournement de fonds publics d’un côté servant d’arguments à des peines de prison. De l’autre d’écrits, de vidéos, de propos, ou d’actions d’agit-prop, aboutissant aux mêmes condamnations.
Le temps n’est plus à la dédiabolisation. Il est à la reconquête. Il ne faut plus chercher à plaire aux médias, aux juges, à la caste. Il faut défendre un front de liberté. Et dans ce front, doivent figurer ensemble ceux que tout oppose, sauf une chose : la certitude que le droit de penser, de parler, d’agir politiquement, ne doit jamais être livré aux ciseaux des juges.
La leçon à tirer de cette ignominie est claire : face à une meute pour qui Marine Le Pen restera à jamais la « fille du diable », il ne sert à rien de tendre l’autre joue. Il ne sert à rien de quémander des certificats de respectabilité aux chiens de garde du Système. Il ne sert à rien de répudier ses alliés naturels, de renier les siens, d’espérer l’indulgence des inquisiteurs.
Il faut relever la tête. Il faut bâtir une solidarité indéfectible entre tous les persécutés du Système, bâillonnés et poursuivis pour avoir dit tout haut ce que des millions pensent tout bas. Ce combat, ce n’est pas celui d’un parti. C’est celui de la civilisation contre la subversion, de la liberté contre la tyrannie, du peuple contre ses nouveaux maîtres.
Parce qu’au fond, ce qui est jugé, ce n’est pas un individu. Ce n’est pas un discours. Ce n’est même pas une ligne politique. Ce qui est jugé, c’est la possibilité d’un autre monde. Le vôtre, le nôtre.
Si vous ne livrez pas maintenant ce combat pour la liberté, qui va bien au delà de votre « combat pour la France », alors vous serez balayés demain. L’histoire ne pardonne jamais à ceux qui ont préféré la résignation à la contestation et à la rébellion. « Dissidents et opposants politiques de tout le Pays, unissez-vous ! »
Source Breizh info cliquez ici
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mercredi, 02 avril 2025
« Coup d’Etat des juges »: le nouveau numéro de la revue Eléments
« L’État de droit ». Derrière ce vocable rassurant et se voulant incontestable – qui prétendrait en effet vouloir vivre dans un état de « non-droit » ? – se cache en réalité une inquiétante dérive anti-politique et anti-démocratique qui, sous couvert de légalisme juridique, bâillonne chaque jour un peu plus la volonté populaire et les possibilités d’action des représentants choisis par celle-ci. C’est donc sur ce véritable « coup d’état des juges » que s’est penché la rédaction d’Éléments.
Vous trouverez également dans cette nouvelle parution, une analyse de l’histoire algérienne par Bernard Lugan, un débat entre Jérôme Fourquet et Pierre Vermeren sur la possible implosion de la France, un grand portrait d’Anton Tchekov ainsi qu’une plongée dans les mémoires militantes de Jean-Yves le Gallou. Et bien d’autres sujets d’analyse et de réflexion au service de la culture et de la civilisation européennes…
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mardi, 01 avril 2025
Le nouveau numéro de Terre & peuple magazine (n°103) est paru
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lundi, 31 mars 2025
Notre confrère "Politique Magazine" consacre un article au livre de Thierry DeCruzy, "Les Brigandes, phénomène musical de la diddidence" (préfacé par Brigitte Bardot)
Hilaire de Crémiers
Elles ont enchanté les oreilles et les cœurs de milliers de Français, nationaux, « catho tradis » comme on dit, patriotes, écœurés du système existant qui impose sa loi au profit de politiciens pourris ou renégats, surtout au profit d’une machinerie du prêt-à-penser, du fric et de la consommation démocratique.
Toujours les mêmes qui tiennent tout, presse, radios, télévisions, réseaux politiques et économiques, avec une bien-pensance obligatoire qui empêche toute liberté de penser et de s’exprimer. Bref le système actuel, particulièrement prégnant en France avec ses valeurs de la République qui interdisent tout sursaut de protestation. De 2014 à 2021, les Brigandes, issues de petits groupes amicaux antérieurs et qui a toujours compté des hommes, se sont fait connaître par leurs chansons, de style réactionnaire, voire d’inspiration contre-révolutionnaire, sur des mélodies et des rythmes étonnants, à la fois de modernité populaire et de tradition presque troubadouresque. Avec un côté satirique, typiquement français, du genre : « impossible de s’en laisser compter par la bande des guignols qui nous dirigent et prétendent nous éduquer. »
Thierry DeCruzy retrace l’histoire, année après année, chanson après chanson, de cette dissidence musicale stupéfiante qui a osé affronter la domination toute puissante de ceux qui croient aussi posséder la musique comme ils possèdent le pouvoir, tous les moyens de communication et les finances publiques et souvent privées. Évidemment, tous les procédés ont été utilisés contre cette rébellion affichée, y compris les plus ignobles, et jusqu’à la suppression de leur chaîne You Tube. Et comme le groupe ne répondait pas à tous les critères d’une saine orthodoxie, en raison des théories particulières et quelque peu ésotériques des dirigeants, les bons milieux eux-mêmes se sont éloignés d’eux. Il fallut mettre fin à cette expérience et le groupe lui-même s’en est expliqué. Excellente analyse de Thierry DeCruzy, qui ne dissimule rien, qui répertorie l’ensemble de l’œuvre – 144 chansons originales, – et fait parler quelques-uns des principaux protagonistes, en particulier l’auteur-compositeur Joël Labruyère, qui fut à l’origine de cette stupéfiante initiative.
Thierry DeCruzy, Les Brigandes, phénomène musical de la dissidence, Préface de Brigitte Bardot, Synthèse nationale, 186 pages, 22 €. cliquez ici
Le site de Politique Magazine cliquez ici
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Le racisme anti-Blanc
Certains intellectuels et certains médias s’entêtent à nier le racisme anti-Blancs, car cette notion aurait été inventée par l’extrême droite. Seules les discriminations « systémiques » visant les personnes « racisées » constitueraient du racisme. Généalogie d’une manipulation idéologique.
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Source : Le Figaro 31/3/2025
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dimanche, 30 mars 2025
Géopolitique de la paix
Jeffrey Sachs, est un économiste américain qui a été tout à la fois l’acteur et le témoin de l’ingérence américaine dans l’espace postsoviétique. Il est intervenu lors d’une réunion au Parlement européen, le 19 février dernier, où il a exposé son analyse de la guerre en Ukraine. Cette intervention n’a été que peu reprise par la presse européenne. Et pour cause, il dénonce l’attitude des Américains et la faiblesse des Européens. Henry Kissinger disait qu’il est dangereux d’être l’ennemi des Etats-Unis, mais il est fatal d’être son allié. Les Européens en font l’expérience depuis 1945.
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Source : Le Monde diplomatique, avril 2025.
12:14 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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vendredi, 28 mars 2025
Le prochain numéro de Livr'arbitres :
13:41 Publié dans Revue de presse, Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Le nouveau numéro de la revue Eléments
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mercredi, 26 mars 2025
25 mars 1821 : début de la guerre d’indépendance grecque
Source Jeune nation cliquez ici
La guerre d’indépendance grecque (1821-1829), ou Révolution grecque (Ελληνική Επανάσταση του 1821), est le conflit durant lequel les Grecs, finalement soutenus par les grandes puissances (France, Royaume-Uni, Russie), réussirent à obtenir leur indépendance de l’Empire ottoman.
Le 25 mars 1821, les Grecs, définis d’abord en tant que chrétiens orthodoxes, se révoltèrent face à la domination de l’Empire ottoman. Cette révolte réussit, et l’indépendance de fait fut proclamée lors de l’Assemblée nationale d’Épidaure le 1er janvier 1822. L’opinion publique européenne était assez favorable au mouvement, à l’image des philhellènes.
Cependant, aucun gouvernement ne bougea à cause du poids politique et diplomatique de la Sainte-Alliance, et particulièrement de l’Autriche de Metternich, partisan acharné de l’ordre, de l’équilibre et du principe de légitimité instauré par le congrès de Vienne.
Des Grecs vivant hors de l’Empire ottoman, comme des habitants des Îles Ioniennes tels que Ioánnis Kapodístrias, et des membres de l’élite grecque de Constantinople et des Principautés danubiennes, les Phanariotes, apportèrent dès le début leur aide aux insurgés.
Pendant deux ans, les Grecs multiplièrent les victoires.
Cependant, ils commencèrent très vite à se déchirer, divisés entre « politiques » et « militaires ». La Sublime Porte appela en 1824 à l’aide son puissant vassal égyptien Méhémet Ali.
Pour les Grecs, les défaites et les surtout les massacres se succédèrent.
Cependant, les Russes souhaitaient de plus en plus ardemment intervenir, par solidarité orthodoxe mais aussi parce qu’ils avaient leur propre ordre du jour géostratégique.
Les Britanniques, quant à eux, désiraient au départ limiter l’influence russe dans la région mais finirent par s’allier avec la Russie.
Une expédition navale de démonstration fut suggérée lors du traité de Londres de 1827.
10:53 Publié dans Revue de presse, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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mardi, 25 mars 2025
La restauration n’a pas besoin d’immigration !
Stéphane Manigold est le fondateur du groupe Eclore qui compte huit restaurants gastronomiques et six étoiles au Michelin. Il nous démontre dans cette chronique du Figaro que la restauration française n’a pas besoin d’un afflux massif de travailleurs étrangers, souvent des immigrés sans-papiers largement exploités dans le secteur de la restauration. Il nous explique pourquoi.
Lire la suite ICI
Source : Le Figaro 25/3/2025
10:08 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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En attendant 2027 ?
Yves Thréard
François Bayrou serait-il à la recherche d’un second souffle. Education, accès aux soins, simplification bureaucratique, finances publiques, tels sont les quatre chantiers qu’il promet d’ouvrir.
Personne n’est dupe. Cela fait trente ou quarante ans que tous les gouvernements butent sur ces sujets. On ne voit donc pas comment le premier ministre y parviendrait aujourd’hui, sans majorité et dans un paysage politique plus fragmenté que jamais. Depuis son arrivée à Matignon et l’adoption du budget par 49.3, il ne se passe d’ailleurs plus grand-chose au Parlement. Projets ou propositions de loi sont vidés de leur subs- tance ou reportés à des jours meilleurs. La France poursuit son bonhomme de chemin somnambulique vers nulle part, sans cap ni boussole. L’essentiel pour la dyarchie de l’exécutif, c’est de tenir. François Bayrou a même ressorti de la naphtaline le débat sur l’identité française qui s’était terminé en queue de poisson sous Nicolas Sarkozy. Faute de mieux, on spécule à tout-va. À quand la prochaine tentative de censure ? À l’occasion de la fin du conclave sur les retraites ou du prochain budget ? Certes, mais qui y aurait intérêt ? L’avenir du RN et de Marine Le Pen est suspendu à la décision de la justice, lundi prochain. Quant aux autres partis, à l’exception de LFI, qui veut à tout prix la chute du régie, ils ont tout à redouter de nouvelles élections législatives. Au sein du pouvoir exécutif, on fait mine d’examiner des voies d’action pour sortir du procès en immobilisme. Pourquoi ne pas recourir à des ordonnances ? Pourquoi ne pas demander au peuple de trancher directement par référendum ? En vue d’une meilleure maîtrise de l’immigration, notamment. Certes, mais Emmanuel Macron serait-il en mesure de prendre ce risque ?
Rien de décisif ne se fera avant la présidentielle de 2027, prédit Édouard Philippe. Une chose est sûre : en l’état actuel des forces politiques, pour beaucoup adeptes de la dépense publique ou de réformes démagogiques à grands frais, il serait préférable de pas ajouter une crise à la crise qui tenaille notre pays.
Source : Le Figaro 25/3/2025
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lundi, 24 mars 2025
Le "Nouveau Présent" annonce la parution du Cahier d'Histoire consacré à Jean-Marie Le Pen
Source Le Nouveau Présent cliquez ici
Né en 1928, Jean-Marie Le Pen s’éteignit le 7 janvier dernier, au terme d’une longue vie de combats, sur le terrain militaire mais surtout politique et civilisationnel comme il l’avait écrit dans ses Mémoires : « Si j’ai eu un sens, c’est de crier la vérité à temps et à contre-temps, d’être la voix qui refuse le mensonge […], une vigie, une sentinelle, un lanceur d’alertes », quels que soient les risques encourus.
Il méritait donc un hommage, celui que vient de lui rendre l’équipe de Synthèse nationale en lui consacrant son dernier Cahier d’histoire du nationalisme sous le titre Jean-Marie Le Pen — Le Menhir est éternel (1).
Dans ce document pour l’histoire réalisé sous la direction d’Aristide Leucate, est évoquée toute la carrière aussi longue que mouvementée du leader étudiant vite devenu le plus jeune député (sous l’égide de Pierre Poujade) que la République ait connu, avant de se porter volontaire dans la Légion étrangère pour servir son pays puis, à la tête du Front national, faire de ce qui n’était au départ qu’un groupuscule un élément incontournable du paysage politique français. Qu’on se souvienne du séisme provoqué par l’accession du Menhir au second tour de la présidentielle de 2002, après élimination du Premier ministre Jospin pourtant donné favori par tous les augures. Le « tour infernal » qui suivit montra l’ampleur de l’épouvante que cet exploit inspirait à l’anti-France.
Au hasard des dizaines de contributions — dont certaines dues à des camarades italiens, flamands ou québécois — les militants, les compagnons de route (ou parfois de galère…) et les adversaires revivront en lisant ce livre les combats menés, les accidents de parcours, mais aussi les succès qui, pour les nationaux, jalonnèrent grâce au « diable de la République » le dernier tiers du XXème siècle. On rêve à ce que serait devenu le FN si, plus jeune de vingt ans, le Breton avait pu se maintenir à sa tête et conduire les batailles actuelles…
En 2019, c’est à Jean-Marie Le Pen que, pour le premier tome de ses Mémoires intitulé Fils de la Nation, avait été remis le Prix des lecteurs et Amis de Présent. On ne s’étonnera donc pas de trouver parmi les auteurs des témoignages réunis dans cet ouvrage plusieurs journalistes de ce quotidien — devenu le Nouveau Présent — comme Anne Le Pape, Camille Galic, Françoise Monestier, Rémy Tremblay, Michel Festivi, Franck Delétraz ou Jean-Claude Rolinat.
La Rédaction
du Nouveau Présent
(1) Jean-Marie Le Pen, 250 pages avec bibliographie et de nombreuses illustrations, 250 pages, 24 euros. Commandes à www.synthese-editions.com
00:57 Publié dans Jean-Marie Le Pen, Les Cahiers d'Histoire du Nationalisme, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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dimanche, 23 mars 2025
Les scandaleux accords d’Evian de 1962
Bernard Lugan*
Il y a soixante-trois ans, les 18 et 19 mars 2022, la France signa les « accords d’Evian » et ordonna le « cessez-le-feu » en Algérie. Un double anniversaire : celui d’un abandon et celui d’une tragédie.
Le 18 mars 1962, à 17h 40, le général de Gaulle offrit en effet l’Algérie au FLN alors que l'armée française l’avait emporté sur le terrain. A cette date, 250 000 Algériens servaient sous le drapeau tricolore, soit cinq fois plus que les maquisards de l’intérieur et les membres de l’ALN stationnés en Tunisie ou au Maroc.
Sans la moindre garantie sérieuse, les évènements qui suivirent le démontrèrent tragiquement, plus d’un million d’Européens et plusieurs centaines de milliers de musulmans attachés à la France furent ainsi abandonnés au bon vouloir de l’ennemi d’hier (voir à ce sujet mes livres
Puis, le 8 avril 1962, par un référendum ségrégationniste puisque le pouvoir gaulliste l’avait ouvert aux seuls Français de métropole, les Français d’Algérie, pourtant les premiers concernés, en ayant été écartés (!!!), « les accords d’Evian » furent ratifiés par 90,81% de « oui ».
Aujourd’hui, les enfants de ces 90,81% paient à travers le « grand remplacement » et les humiliations algériennes, l’indifférence, le soulagement, la lâcheté et pour certains, la trahison de leurs parents.
(*) A retrouver sur son site ICI
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vendredi, 21 mars 2025
Il est scandaleux que la France célèbre le 19 mars 1962
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jeudi, 20 mars 2025
Parution du n°4 de la revue "Sparta"
Au sommaire : La rumeur du monde et la relance de Sparta
Dossier : le fascisme comme phénomène européen
Première partie
Au cœur du phénomène fasciste Philippe Baillet
Optimisme fasciste et pessimisme traditionaliste Enzo Erra
Le sens ultime du fascisme Enzo Erra
Tradition et intervention Adriano Scianca
La « modernité païenne » de Benito Mussolini Adriano Romualdi
Réflexions sur l’histoire et sur le fascisme
La page « Diorama filosofico »
Hymne de la Decima Mas
Seconde partie
À la périphérie du phénomène fasciste René Dupuis & Alexandre Marc
À l’ombre de la croix gammée (extraits d’un livre paru en 1933) Maurice Bardèche
Ce qu’aurait été l’Europe de Hitler Philippe Baillet
Éclipse et retour de la tradition. Sur les racines spirituelles du Mouvement légionnaire roumain Robert Poulet
Comment passa la dernière chance de l’Europe Emil M. Cioran
Le peuple juif, entre universalisme et strict particularisme Robert Poulet
Adieu au fascisme
Nécrologies
Laszlo Toth (1934-2021) Renato Del Ponte (1944-2023) Jean Haudry (1934-2023) Jean-Paul Allard (1940-2023) Roberto Fondi (1943-2024) Pierluigi Zoccatelli (1965-2024)
Comptes rendus
Georges-Henri Soutou, Europa ! Les projets européens de l’Allemagne nazie et de l’Italie fasciste, par Gérard Boulanger
Thierry Bouclier, La Gauche ou le monopole de la violence. De 1789 à nos jours, par David Rouiller
Antoine Dresse, Le Réalisme politique. Principes et présupposés, par David Rouiller
Andrea Scarabelli, Vita avventurosa di Julius Evola. Una biografia, par Gérard Boulanger
Olivier Moos, Le Guide du réac. Comment perdre ses amis et mourir seul, par David Rouiller
Sparta, n°4, 352 p. Pour le commander cliquez ici
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Dans un livre choc, Michel Festivi dénonce les trahisons des gauches espagnoles de 1930 à 1936
Un grand entretien avec Michel Festivi sur Breizh Info cliquez ici
Le 14 avril 1931, la monarchie Bourbonienne s’étant effondrée comme un château de cartes, la IIe République espagnole est auto-proclamée, par les gauches républicaines, grâce à des mouvements de foule incontrôlés, dans les plus grandes villes d’Espagne. Dans son livre « Les trahisons des gauches espagnoles » (Dualpha), Michel Festivi démontre, faits et références historiques à l’appui, comment « la légende dorée » de cette République espagnole alors à gauche, doit être remise en cause.
Le livre met aussi en évidence que l’actuel débat politique espagnol, du fait de l’alliance gouvernementale de la gauche avec l’extrême gauche, est entaché, voire perverti plus que jamais par le ton et les clivages de cette époque, qui remontent à la surface.
Nous vous proposons ci-dessous une interview passionnante de l’auteur, à contre courant de l’Histoire officielle.
Michel Festivi : L’historiographie universitaire, que ce soit en France ou en Espagne, est aux mains d’une clique autocentrée, une clique de l’entre-soi, qui véhicule les doxas des gauches, nous le voyons bien, que ce soit l’histoire de la révolution française, la collaboration et la résistance ou le PCF et aussi sur des sujets plus récents comme l’islamogauchisme. L’histoire de la IIème république espagnole n’échappe pas à la règle. À part une minorité d’historiens courageux comme les frères Salas, Ricardo de la Cierva, Luis Pio Moa en Espagne, Stanley Payne aux USA, Arnaud Imatz, Bartolomé Bennassar en France, voire Philippe Nourry ou Guy Hermet, la IIème république espagnole reste auréolée. On nous dépeint une république jeune, démocratique, rénovatrice, réformatrice, qui aurait été attaquée par un aéropage de conservateurs, de militaires, de fascistes en juillet 1936. C’est à l’encontre cette vision totalement fallacieuse que j’ai voulu m’attaquer, pour faire prévaloir la vérité historique d’une part, et ferrailler dans le cadre du combat des idées, car tout se tient. Oui, incontestablement, l’histoire de la 2de république a été manipulée à des fins politiques, pour asseoir la sempiternelle idée, que les gauches se situent dans le camp du bien, définitivement. Mais les choses évoluent. Je viens de lire un petit opuscule, publié en 2024 en Espagne, par une hispanisante suédoise, professeur en Suède et qui pourfend cette IIème république, le titre est sans équivoque même pour celui qui ne lit pas l’espagnol : El naufragio de la secunda republica, una democracia sin democratas, d’Inger Enkvist. Luis Pio Moa nous a donné un livre admirable sur la seconde république : La Segunda Republica Española : Nacimiento, evolución y destrucción de un régimen : 1931-1936. Mais ces livres n’existent qu’en langue espagnole, sauf les Mythes de la guerre d’Espagne.
Michel Festivi : Je suis dans la continuation des travaux de Stanley Payne, d’Arnaud Imatz, Luis Pio Moa, Gonzalo Fernandez de la Mora, Miguel Platon, Burnett Bolloten, qui ont renouvelé l’historiographie officielle. Régulièrement, ces historiens sont attaqués, injuriés, sans que l’on ne leur oppose le moindre argument valable. La censure des grands médias est omniprésente. Jamais El Pais ne rapportera objectivement une recension d’un livre de Luis Pio Moa par exemple, qui pourtant a vendu ses mythes de la guerre d’Espagne à plus de 300 000 exemplaires. Il en a écrit des dizaines et des dizaines, dont tout récemment l’histoire du PSOE, El PSOE en la historia de España, pasado y presente del partido mas influyente en los ultimos cien años, qui est remarquable comme ses précédents, mais il ne fait pas la une des journaux, des radios et des télévisions du système, même s’il tient un blog très lu, mas españa y mas democracia.
Michel Festivi : La révolution armée d’octobre 1934, qui a commencé très exactement le 4 octobre, avait été préparée de longue date, par le PSOE, des « républicains » de gauche, des franges communistes et des anarchistes, qui avaient constitué des phalanges rouges et caché des armes dans toute la péninsule. Depuis leur défaite électorale de novembre 1933, les gauches avaient fait pression sur le Président de la République, pour qu’il annule les élections. Puis ensuite, devant son refus, elles l’ont menacé de prendre les armes si d’aventure, il s’avisait de nommer des ministres de la CEDA, un rassemblement des droites espagnoles, 1er parti aux Cortès. Alcalà Zamora a cédé. Sauf qu’en octobre 1934, il n’a pas pu faire autrement que de nommer 3 ministres Cédistes, dans un gouvernement centriste de 15 ministres. Cela a été le signal du déclenchement de la guerre civile. Partout, dans toute l’Espagne, à Madrid, à Bilbao, à Valence, à Barcelone, les gauches ont attaqué les bâtiments gouvernementaux, les infrastructures pour prendre le pouvoir. Cela a échoué au bout de quelques jours, sauf dans les Asturies, où les anarchistes étaient les plus puissants et les plus organisés avec les socialistes de l’UGT. Les combats ont duré 15 jours, ont fait plus de mille cinq cents morts et des milliers de blessés. La Cathédrale d’Oviedo a été incendiée, des églises et des couvents ont été détruits, près de 40 prêtres ont été assassinés, ainsi que des hommes considérés comme de droite. Plusieurs historiens, même de gauche ont écrit que c’était la première bataille de la guerre civile. D’ailleurs, l’un de leur chef, le socialiste Berlamino Tomas, lorsqu’il s’est rendu aux autorités légales et légitimes du pays, a proclamé, sur la grande place d’Oviedo, que les combattants rouges, ne se rendaient que parce qu’ils n’avaient plus de munitions, promettant de reprendre les combats dès que possible. Depuis le début de l’année 1933, le Parti socialiste qui était un parti de masse, s’était complètement bolchévisé, sous la houlette de Largo Caballero, le futur « Lénine espagnol ». Il proclamait même, que son parti était plus à gauche que les communistes. Avec les élections perdues pour les gauches en 1933, la révolution armée d’octobre 1934 marque la fin de la république espagnole.
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mercredi, 19 mars 2025
Le Conseil d’État encourage la submersion migratoire sans limite de la France
Jean-Yves Le Gallou, Polémia cliquez là
Le Conseil d’État vient de prendre une décision d’une importance considérable qui va encore amplifier l’immigration en France. Analyse par Jean-Yves Le Gallou, président de Polémia.
Une décision qui ouvre totalement les vannes de l’immigration
Le Conseil d’État vient de casser une décision de la CNDA (Cour nationale du droit d’asile), ouvrant ainsi le droit d’asile à tout Égyptien (ils sont 100 millions) se contentant de déclarer, sans preuve, qu’en raison de son homosexualité, il craint d’être persécuté en Égypte. Il s’agit d’une nouvelle démonstration pratique de l’existence d’un gouvernement des juges qui impose aux Français ses désirs politiques. Les implications de cette décisions sont apocalyptiques.
Considérer qu’une simple déclaration d’homosexualité entraîne l’appartenance à un groupe social ouvrant des droits à l’immigration en France est pour le moins problématique.
La CNDA et le Conseil d’État reconnaissent des groupes sociaux étrangers susceptibles de bénéficier, sur simple déclaration, de la protection subsidiaire au titre du droit d’asile :
- Femmes afghanes (25 millions)
- Musulmanes sri-lankaises (2 millions)
- Homosexuels togolais (combien sont-ils ? 600.000 ?)
- Homosexuels égyptiens (5 millions ?)
Cette discrète décision du Conseil d’État ouvre en fait la possibilité à plus de 2 milliards de personnes (provenant d’Afrique et de pays arabo-musulmans) de solliciter l’asile en France simplement en déclarant appartenir au groupe social homosexuel susceptible d’être mal perçu.
La gauche toute-puissante au Conseil d’État
Cette décision du Conseil d’État a été prise par des juges dont l’identité est connue. La transparence démocratique rend nécessaire de faire connaître le parcours des trois principaux auteurs de cette décision.
Nicolas Boulouis, président de la 2ᵉ chambre, s’était déjà fait remarquer en mai 2021, lorsque le Conseil d’État a rejeté le recours-suspension déposé par Génération Identitaire, les empêchant de reprendre leurs activités avant la décision finale de leur dissolution. Lors de cette délibération, Nicolas Boulouis était l’assistant de Christophe Chantepy, proche du Parti socialiste et conseiller technique, notamment auprès d’Édith Cresson et de Pierre Bérégovoy à Matignon pendant le mandat de François Mitterrand. Par la suite, il a dirigé le cabinet de Ségolène Royal à l’enseignement scolaire (1997-2000), puis celui de Michel Sapin à la fonction publique (2000-2002). En 2007, Christophe Chantepy a fait campagne pour la candidate socialiste Ségolène Royal, avant de soutenir François Hollande lors de la primaire de 2011 et de diriger le cabinet de Jean-Marc Ayrault jusqu’en 2014. Énarque de la promotion « Fernand Braudel » (1987), ses principales nominations ont été obtenues sous des gouvernements socialistes ou macronistes, notamment son élection en décembre 2017 au collège de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), sa nomination comme président adjoint de la section administration au Conseil d’État (2016-février 2019) et comme président de la 2ᵉ chambre de la section du contentieux au Conseil d’État en février 2019. Précisons que Nicolas Boulouis a été nommé au Conseil d’État par la voie du tour extérieur en 2000, alors qu’il travaillait comme administrateur civil dans les services du Premier ministre Lionel Jospin.
Amélie Fort-Besnard, rapporteure, était rapporteure publique lors de l’audience de l’Affaire du Siècle au tribunal administratif de Paris, le 14 janvier 2021. À cette occasion, elle a déclaré que l’inaction climatique de la France constituait une faute engageant la responsabilité de l’État, donnant raison aux quatre ONG plaignantes : la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme, Greenpeace France, Notre Affaire à Tous et Oxfam France. Le 21 décembre 2021, elle a également donné raison aux ONG CIMADE, GISTI (Groupe d’information et de soutien des immigré.e.s), Ligue des droits de l’homme (LDH), FASTI (Fédération des associations de solidarité avec tou-te-s les immigré-e-s) et COMEDE (Comité pour la santé des exilés), en annulant pour excès de pouvoir l’arrêté du 7 janvier 2021 ainsi que l’article 1ᵉʳ de l’arrêté du 7 avril 2021, pris en application de l’article L. 744-2 du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile.
Dorothée Pradines, rapporteure publique, a été conseillère auprès du délégué interministériel à la prévention et à la lutte contre la pauvreté des enfants et des jeunes de septembre 2018 à août 2020. Ce poste était alors occupé par Olivier Noblecourt (du 15 novembre 2017 au 7 janvier 2020), ancien directeur de cabinet de Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale sous la présidence de François Hollande, et ancien assistant parlementaire de Michel Destot, député PS de Grenoble. Dorothée Pradines n’est pas formellement l’auteure de la décision qu’elle a simplement éclairée par son avis.
Pendant que François Bayrou parle de sentiment de submersion migratoire, les juges militants s’activent à l’accélérer !
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samedi, 15 mars 2025
Nicolas Gauthier raconte Le Pen, l’homme derrière la légende
Nicolas Gauthier s’est souvent entretenu avec Jean-Marie Le Pen. La première fois, en 1986, a été comme une sorte d’acte manqué – Nicolas Gauthier s’en explique. Il a 22 ans, il bredouille trois questions et son magnétophone est en rade. Une sorte de panne, on n’ose dire sexuelle. Mais les deux hommes étaient faits pour sympathiser. Les entretiens s’enchaîneront et même les livres à quatre mains. Dans Le Pen comme vous ne l’avez jamais lu (Éditions Déterna), il nous livre le meilleur de leurs rencontres. Un personnage loin des clichés, de chair, de verbe et de verve ; peint et dépeint d’après nature – et pas d’après les caricatures ; avec vue sur la mer, depuis la Bretagne, et vue sur le monde ; à la ville comme à la scène ; dans la lumière des meetings et la pénombre des retraites forcées. Non pas seulement un Le Pen comme on ne l’a jamais lu, mais aussi jamais vu. Une sorte d’addendum à ses « Mémoires », tout ensemble « Fils de la nation » et « Tribun du peuple ». C’est le privilège des vieilles complicités, elles peuvent parler « à cœur ouvert et à bâtons rompus ». Au fil des pages, Jean-Marie Le Pen se révèle tel qu’en lui-même : affranchi, bravache, fidèle à ses convictions, insoumis jusqu’au bout. Une bête politique – rien d’une bête immonde.
Peu de journalistes ont aussi bien connu Jean-Marie Le Pen. Comment le définiriez-vous politiquement, dans quelle famille, dans quelle tradition ?
Comment définir cet homme qui répugnait souvent à se définir ? Pour lui, se définir équivalait un peu à se limiter. Voilà peut-être pourquoi les réponses qu’il donnait à cette question étaient souvent contradictoires. Ainsi, s’est-il, au fil du temps défini comme « national-libertaire », « économiquement de droite et socialement de gauche », allant même jusqu’à se présenter comme une sorte de « Reagan français » ; ce qui ne manquera pas de faire grimacer les lecteurs d’Éléments dont je suis. Il est vrai que c’était l’époque de la Guerre froide et que le parcours d’un Ronald Reagan n’était pas forcément pour lui déplaire : acteur de seconde zone, syndicaliste, venu tard en politique et en proie au mépris généralisé des élites américaines. Une fois je lui avais dit que, dans le fond, il était une sorte de « hippie d’extrême droite », ce qui l’avait fait beaucoup rire. Plus sérieusement et si l’on s’en tient aux trois droites de René Rémond, légitimiste, orléaniste et bonapartiste, on peut dire qu’il appartenait plutôt à la troisième. Une sorte de patriote populiste, en quelque sorte, mâtiné d’un brin de légitimisme, quoiqu’il ait toujours été un républicain farouche, n’hésitant pas à souvent moquer l’indécrottable royaliste que je suis. Tant de gens lui reprochaient de ne pas être un « véritable républicain » ; moi, je lui reprochais surtout de l’être trop.
Et humainement ?
Un homme dont l’immense gentillesse pouvait parfois confiner à la naïveté : combien de gens lui ont ainsi tapé du pognon que jamais ils n’ont remboursé ? Des wagons entiers. Je crois qu’il aimait sincèrement les gens, cherchait à les comprendre ; surtout ceux qui ne partageaient pas ses idées. En revanche, en bon Breton, il était capable d’entrer subitement dans des colères tonitruantes, pour redescendre sur terre quelques minutes plus tard, ayant tout oublié des raisons de son énervement. Mais je ne l’ai jamais vu se fâcher contre le petit personnel ; cela aurait été pour lui un abus de pouvoir. D’ailleurs, quand un cadre du mouvement se défaussait sur ce même petit personnel, il jugeait cela ignoble. Et là, c’était le gradé qui avait droit à un véritable savon. J’imagine qu’il raisonnait tel le soldat qu’il fut : pour lui, il n’y avait pas de mauvais soldats, juste de mauvais officiers. Que dire de plus ? Si, Le Pen était d’une curiosité intellectuelle insatiable. Il savait qu’à un moment de ma vie, je travaillais dans la presse rap. Alors, il voulait tout savoir de ces artistes, ceux qui avaient du talent et ceux qui en avaient moins, voir pas du tout. Une fois, nous parlions de Joey Starr, de NTM. Il l’avait à la bonne, tant les frasques à répétition de ce colosse martiniquais avaient le don de le faire marrer et qu’il était impressionné par son indéniable charisme scénique. Je crois qu’il parlait en connaisseur…
Était-il, selon vous, trop à l’étroit dans les habits neufs de la vieille droite ? Qu’est-ce qu’il lui reprochait ? Et qu’est-ce que vous lui reprochez à votre tour, tant on a parfois l’impression que Jean-Marie Le Pen fait du Nicolas Gauthier ?
Ce qu’il reprochait à la droite ? Son étroitesse d’esprit, justement. Son combat ne consistait pas à sauver la droite, mais à sauver la France. Il n’en avait que foutre de la droite. Il la méprisait autant qu’elle le méprisait, lui. Je crois qu’il avait plus d’estime pour les gens de gauche. Quand il affirmait que « Chirac, c’est Jospin en pire », il faut le croire. Jospin, socialiste et qui se conduisait comme tel, il respectait. Mais un Chirac qui se faisait passer pour un homme de droite, ça le mettait hors de lui. Après je ne sais pas si Jean-Marie Le Pen faisait du Nicolas Gauthier ou l’inverse ; mais c’est là me faire beaucoup d’honneur. Je sais juste que nous étions généralement d’accord sur l’essentiel. Peut-être à cause de ce point commun partagé : il n’avait jamais été salarié de sa vie – hormis quelques mois à Minute, comme chef de publicité – et je suis travailleur indépendant depuis plus de trente ans. Nous raisonnions donc en artisans un brin poujadistes. L’autre point commun, c’était la détestation de la bourgeoisie, qu’elle soit de gauche ou de droite. Je me souviens d’un soir, à Montretout où nous nous sommes croisés dans l’escalier. « Ben Nicolas, qu’est-ce que tu fais là ? », me demande-t-il. « Je monte à l’étage, on se fait une soirée pâtes avec Samuel Maréchal, Yann et la petite Marion. » Et lui, soudainement tout triste : « Putain, un dîner entre potes, tu as de la chance ! Moi, je vais encore me taper un dîner avec des bourgeois coincés. Qu’est-ce que je ne donnerais pas pour qu’on échange nos places… » Ça, c’était aussi Le Pen.
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Journal du chaos
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Dans "Politique magazine" de ce mois, un article sur le livre de Thierry Decruzy consacré aux "Brigandes"
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vendredi, 14 mars 2025
Interdiction de la projection du film « Silenced » à Lannion : la liberté d’expression bafouée [On vous propose le film en VOSTFR dans cet article]
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Une nouvelle affaire de censure frappe la Bretagne. La municipalité de Lannion a pris la décision d’interdire une conférence privée et la projection du film "Silenced" , prévue ce jeudi soir par l’association Cercle Trégor & Goëlo. Cette décision fait suite à la pression exercée par une représentante locale de La France Insoumise (LFI), Mme Lepvraud, qui a exigé l’annulation de l’événement, qualifiant le film de « raciste », et la presse locale relayant l’information sans même avoir pris le temps manifestement de visionner le reportage, qui n’a absolument AUCUN caractère raciste, la polémique au Royaume-Uni étant essentiellement axée sur des accusations de diffamation (contredites dans le reportage) .
Un documentaire réalisé par un lanceur d’alerte dissident
« Silenced » est un documentaire réalisé par le lanceur d’alerte identitaire et patriote anglais Tommy Robinson, actuellement dans les geôles de la tyrannie anglaise. Il met en lumière les agressions commises contre de jeunes filles en Grande-Bretagne par des gangs pakistanais, ainsi que la complaisance de certains milieux politiques anglais face à ces crimes. Contrairement aux affirmations de Mme Lepvraud, le film n’est pas interdit en France et son interdiction à Lannion relève donc d’une décision purement politique.
Selon le Cercle Trégor & Goëlo, l’interdiction a été prise après des pressions de l’extrême gauche locale. M. Paul Le Bihan, maire de Lannion, a cédé aux injonctions en publiant un arrêté municipal interdisant la conférence. Cette décision s’inscrit dans une dynamique plus large où la gauche radicale cherche à faire taire les voix dissidentes et à s’agiter dès qu’elle en a l’occasion.
Le Cercle Trégor & Goëlo dénonce une atteinte grave à la liberté d’expression et une manœuvre politique visant à empêcher les débats d’idées. L’association rappelle que, selon la Constitution française, la liberté de réunion est un droit fondamental. Elle prévoit d’ailleurs d’engager des actions judiciaires contre les propos de Mme Lepvraud, jugés calomnieux.
Un combat pour la liberté d’expression
Cet épisode s’ajoute à une longue liste de censures, de menaces, d’interdictions et de pressions exercées par des groupes militants contre toute expression jugée dissidente, souvent avec l’appui des médias (c’est un journal hebdomadaire local, très rapidement alerté par la député communiste, qui a révélé la salle où devait se dérouler la soirée pourtant privée, ce qui a entrainé l’interdiction dans la foulée...) Le Cercle Trégor & Goëlo affirme cependant ne pas renoncer à son projet et annonce que le film « Silenced » sera projeté en Côtes-d’Armor, quoi qu’il en soit. L’affaire devrait donc connaître de nouveaux développements, notamment sur le plan juridique.
La question demeure : dans quelle mesure la liberté d’expression est-elle encore respectée en France, lorsque des associations légalement constituées se voient interdire l’organisation d’événements privés sous la pression politique ?
Parce qu’elle a un sens pour nous, nous vous proposons la version sous titrée du reportage, à chacun de se faire son opinion.
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Lettre au président de la République
« Vous êtes légitimement inquiets », avez-vous asséné au début de votre allocution de mercredi dernier. Les Français ne l’étaient peut-être pas avant que vous leur teniez ce discours. Ils le sont à coup sûr depuis, s’interrogeant sur leur avenir, et surtout sur la destination que vous semblez avoir choisie pour la nation... » écrit Pierre Lellouche dans une de ses chroniques au Figaro.
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Source : Le Figaro 12/3/2025
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jeudi, 13 mars 2025
Entretien avec Piotr Tolstoï, vice-président de la Douma
Le vice-président de l’Assemblée nationale russe, la Douma - Piotr Tolstoï -, explique à Valeurs actuelles, le point de vue des dirigeants russes sur la guerre en Ukraine et la grande réconciliation initiée par Donald Trump. Et d’énoncer cette évidence que les dirigeants européens – mais pas les militaires semble-t-il -, se refusent d’admettre : les Ukrainiens ont perdu la guerre.
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Source : Valeurs actuelles 12/3/2025
10:01 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Projection de « Silenced » signé Tommy Robinson, en Trégor ce jeudi 13 mars : la dérive totalitaire de LFI qui veut interdire la projection par la voix de Murielle Levpraud
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La volonté de contrôle et de censure de La France Insoumise (LFI) franchit un nouveau cap. Murielle Lepvraud, députée LFI des Côtes-d’Armor, a officiellement demandé au préfet d’interdire la projection du film « Silenced », prévue jeudi 13 mars dans le Trégor. Le documentaire, réalisé par Tommy Robinson, journaliste britannique actuellement incarcéré au Royaume-Uni, aborde des sujets sensibles tels que l’immigration incontrôlée et les réseaux de proxénétisme opérant sous la protection du politiquement correct.
Une fois encore, LFI adopte une posture autoritaires, refusant le débat et cherchant à imposer une censure idéologique, digne des pires régimes.
Dans un courrier envoyé au préfet des Côtes-d’Armor, Murielle Lepvraud, qui n’a sans doute même pas visionné le reportage, qualifie « Silenced » de film véhiculant des thèses « racistes » et « complotistes », estimant que ses propos pourraient « attiser la haine et la discrimination ». Elle fustige également le caractère privé de la projection, organisée par l’association Cercle Trégor & Goëlo, qui réserve l’accès aux seules personnes inscrites à l’avance. Mais voici qu’un journal peu scrupuleux vient de tenter de révéler l’adresse supposée. Histoire de permettre une interdiction par le Préfet pour risque de trouble à l’ordre public provoqué par les gauchistes ? La méthode est parfaitement huilée
Selon la députée LFI, cette précaution serait une « volonté manifeste d’échapper au contrôle des autorités et à une potentielle interdiction ». Une logique inquiétante, où la tenue d’événements privés devient suspecte aux yeux du pouvoir politique. En réalité, la projection est tout à fait légale dans un lieu privé (à moins que les communistes viennent jusque dans vos maisons pour décider ce que vous devez lire et visionner).
Ce n’est pas la première fois que la gauche radicale tente d’interdire un film, une conférence ou un événement allant à l’encontre de sa vision idéologique. Cette nouvelle offensive contre Silenced rappelle des précédents récents où LFI a exigé la censure de débats et de personnalités dissidentes, au nom de la lutte contre un supposé « fascisme ».
Le simple fait qu’un film aborde des sujets comme la criminalité liée à l’immigration, les réseaux de proxénétisme pakistanais ou les dysfonctionnements de la justice britannique suffit pour que LFI veuille en interdire la diffusion.
Les méthodes de LFI et de la gauche radicale ne laissent plus de place au doute : leur vision de la démocratie consiste à imposer une pensée unique et à faire taire toute voix dissidente. Il ne s’agit plus d’un simple désaccord politique, mais bien d’une logique totalitaire, où le contrôle du discours public devient une priorité.
Pendant que LFI mène son combat contre une projection privée, les véritables menaces sur la liberté d’expression et la sécurité publique continuent d’être ignorées. Rennes, Nantes, Paris : les dégâts causés par l’ultragauche dans les centres-villes, les attaques contre les forces de l’ordre, les saccages de commerces et les agressions politiques ne suscitent aucun intérêt de leur part.
La liberté d’expression est-elle encore une valeur défendue en Europe ? La question se pose avec acuité alors que Tommy Robinson, lanceur d’alerte et militant identitaire britannique, croupit aujourd’hui en prison pour avoir osé dénoncer un scandale majeur dans son pays. Son crime ? Avoir réalisé le documentaire Silenced, un film exposant les liens troubles entre les gangs pakistanais de proxénètes pédophiles et des membres de la bureaucratie et de la classe politique britannique. Interdit outre-Manche, le film est néanmoins diffusé en France grâce à l’initiative du cinéaste Éric Mauvoisin-Delavaud.
Le Cercle Trégor & Goëlo organise ainsi une projection privée du film le jeudi 13 mars 2025 à 19h. L’événement, qui se tiendra dans un lieu communiqué aux inscrits, sera suivi d’une conférence en présence de plusieurs personnalités du monde intellectuel et politique.
Tommy Robinson : prisonnier politique en Angleterre ?
Depuis octobre 2024, Tommy Robinson est incarcéré dans son propre pays. Habitué à la répression judiciaire pour ses enquêtes dérangeantes, il subit cette fois un acharnement sans précédent. Son documentaire Silenced expose l’omerta qui entoure les crimes commis par des gangs de proxénètes d’origine pakistanaise en Grande-Bretagne et la passivité complice des autorités. Une vérité jugée inacceptable par le gouvernement britannique, qui préfère l’emprisonner plutôt que de répondre aux accusations.
Dans un contexte où toute parole dissidente est immédiatement censurée ou criminalisée, la diffusion de Silenced en France prend une dimension symbolique forte. Éric Mauvoisin-Delavaud, président du Rassemblement vendéen, mène depuis plusieurs mois une tournée à travers l’Hexagone pour permettre au public de découvrir ce film interdit. À chaque séance, le succès est au rendez-vous, témoignant d’un véritable intérêt pour la question des violences liées à l’immigration incontrôlée.
Pour garantir la sécurité des participants et éviter toute tentative de sabotage, l’accès à la projection se fait uniquement sur réservation. L’adresse de la salle sera communiquée après inscription à l’adresse suivante : asso.tregorgoelo@gmail.com. Une participation aux frais de 5€ est demandée.
Un débat avec des intervenants engagés
Après la projection, une conférence-débat réunira plusieurs figures du monde identitaire et conservateur :
- Bernard Germain, président du Cercle Trégor & Goëlo
- Roland Hélie, directeur de la revue Synthèse nationale
- Éric Mauvoisin-Delavaud, réalisateur et organisateur de la tournée
Un moment d’échange essentiel pour décrypter les enjeux soulevés par Silenced et la répression croissante qui frappe ceux qui osent défier les dogmes du politiquement correct.
Cette projection n’est pas qu’un simple événement cinématographique : elle est un acte de résistance. Face à un système qui tente d’étouffer toute critique de l’immigration et de ses conséquences, diffuser Silenced en France est un pied de nez à la censure qui sévit déjà en Grande-Bretagne.
En participant à cette soirée, les spectateurs affirmeront leur droit à l’information et leur refus de voir des sujets essentiels évacués du débat public. Une occasion unique de découvrir un film interdit (1) et de débattre librement des réalités qu’il expose.
(1) NDLR SN : Merci à Breizh info pour cet article. Juste une précision, à notre connaissance ce film n'est pas (encore) interdit en France.
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« Trump est un va-t-en guerre, mais un va-t-en guerre commercial »
Alors que les rapports de force internationaux connaissent un basculement sans précédent, le site Breizh-info.com s’est entretenu avec Alain de Benoist pour décrypter les mutations en cours. Le philosophe et penseur de la Nouvelle Droite revient sur les récents événements qui ébranlent l’ordre mondial : le tournant stratégique amorcé par Donald Trump, la rupture entre Washington et Bruxelles, le désengagement américain en Ukraine et la montée en puissance des pôles de civilisation opposés à l’Occident.
Dans cet entretien, Alain de Benoist analyse l’effondrement progressif du « monde d’hier » et les conséquences d’un réalignement géopolitique qui met l’Europe face à ses contradictions. Il évoque également l’impasse idéologique des élites européennes, engluées dans des combats moraux alors que le reste du monde privilégie la puissance et le pragmatisme. Face à un Emmanuel Macron fébrile, plaidant pour un réarmement européen qu’il n’a pas su anticiper, Alain de Benoist dresse un constat lucide sur la dépendance stratégique de l’UE et sur l’incapacité des dirigeants européens à comprendre la logique de puissance qui guide désormais les relations internationales.
De l’influence grandissante de figures comme J.D. Vance aux États-Unis à la guerre économique et politique menée par Trump, en passant par le rôle de la Russie et de la Chine dans ce nouveau jeu mondial, Alain de Benoist pose un regard acéré sur l’accélération de l’histoire et ses implications pour les nations européennes. Une analyse percutante à découvrir sans détour.
Lire la suite ICI
Source : Breizh info
07:44 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Autoroute A69 : une décision doublement inquiétante
Bruno Mégret, Polémia cliquez ici
Une décision néfaste
Cette décision irresponsable prise au nom de la biodiversité est une catastrophe pour les habitants de la région concernée dont une majorité d’entre eux souhaitaient pouvoir bénéficier du désenclavement que leur aurait apporté cette nouvelle voie.
Pour l’État, c’est aussi un nouveau camouflet des juges qui sera très coûteux pour les finances publiques. Il faudra en effet indemniser le concessionnaire et les entreprises en charge de la construction de cet ouvrage. Il faudra également payer les travaux qui seront nécessaires pour sécuriser les ouvrages d’art déjà construits, sans compter les indemnités de chômage à verser aux quelque mille ouvriers, conducteurs d’engin qui se retrouvent sans travail du jour au lendemain. Si la Cour d’appel administrative et le Conseil d’État confirment le jugement de première instance, il en résultera pour la puissance publique un coût qui pourrait atteindre un milliard d’euros voire plus. Une somme colossale qui aura été dilapidée par des juges à un moment où l’État devrait réduire massivement ses dépenses.
Mais au-delà des troubles régionaux qu’elle provoque, cette décision du tribunal administratif de Toulouse est aussi le reflet d’un mal profond qui détruit notre nation et dont l’affaire de l’autoroute A69 démontre qu’il ne cesse de prendre de l’ampleur. Ce mal est celui de la montée en puissance du gouvernement des juges, lequel se renforce et devient de plus en plus audacieux.
Le pouvoir judiciaire domine les politiques
Dorénavant, les politiques ne peuvent plus faire voter une loi sans qu’elle soit visée, voire censurée, par le Conseil constitutionnel qui joue désormais un rôle de tribunal idéologique au bénéfice du politiquement correct. Ils ne peuvent plus non plus prendre un arrêté ni un décret sans qu’il soit supervisé et souvent invalidé par la juridiction administrative.
Une juridiction qui ne se contente plus de vérifier qu’une décision des pouvoirs publics est conforme à la loi mais qui juge en opportunité. En l’occurrence l’État, soutenu par toutes les collectivités concernées, avait jugé que ce projet d’autoroute Toulouse-Castres répondait à « une raison impérative d’intérêt public majeur » alors que les opposants au projet, c’est-à-dire les organisations écologistes d’extrême gauche, invoquaient une atteinte à la biodiversité.
On voit bien que la décision à prendre entre ces deux options ne relève pas du droit mais d’un choix politique. Un choix qui appartenait donc au gouvernement et aux élus, ce qu’ils avaient d’ailleurs fait jusqu’à ce qu’un simple juge administratif s’imposant à l’État et aux représentants du peuple en décide autrement. Comme si un juge administratif était plus légitime et plus éclairé que le ministre des Transports, le préfet et tous les élus qui soutenaient ce projet.
Une nouvelle étape vers le gouvernement des juges
C’est donc en ce sens que cette décision aberrante de la juridiction administrative concernant l’autoroute A69 revêt une importance particulière car, si elle devait être confirmée en appel puis devant le Conseil d’État, ce serait une nouvelle étape qu’aurait franchie le pouvoir judiciaire dans sa volonté de dominer totalement les pouvoirs exécutif et législatif.
Le pire c’est que les magistrats qui incarnent ce gouvernement des juges ne recherchent pas le pouvoir pour le pouvoir, ils veulent en user pour défendre une ligne idéologique, celle de l’extrême gauche islamo-écolo-wokiste.
La victoire des zadistes
Là encore, la décision prise à Toulouse est très éclairante. Si en effet cette décision de ne pas réaliser l’autoroute A69 est confirmée par le Conseil d’État, ce sera la victoire des zadistes qui ont empêché la construction d’un aéroport à Nantes. Ce sera la victoire des militants ultra-violents qui brûlaient des véhicules de gendarmerie lors des manifestations contre l’A69. Ce sera aussi la victoire de l’association Soulèvements de la terre, celle-là même que le ministre de l’Intérieur avait dissoute avant que les juges du Conseil d’État ne cassent le décret de dissolution.
Il était déjà très long et très laborieux de réaliser une infrastructure nouvelle en France. Gageons que si rien ne change au plan politique et que la décision du tribunal de Toulouse est confirmée, il ne sera pratiquement plus possible de construire de grandes infrastructures dans notre pays : ni autoroutes, ni lignes TGV, ni centrales nucléaires, ni prisons, ni bassines, ni rien du tout.
L’objectif de la déconstruction
Ces gens-là en effet ne cherchent pas à défendre l’environnement mais à déconstruire la France. Une démarche très wokiste qui voit l’homme blanc comme responsable de l’asservissement des peuples du monde ainsi que du saccage et du pillage de la terre. Aussi doit-il, selon eux, s’effacer, laisser la place aux autres civilisations et ne plus toucher à la nature. L’autoroute qui est une invention humaine et qui sert les humains doit donc dans cet esprit disparaître au profit de la faune et de la flore, comme en a jugé le tribunal administratif de Toulouse
Telle est la seconde leçon à tirer de cette décision de justice. Les écologistes qui ont obtenu l’arrêt des travaux et peut-être l’abandon du projet d’autoroute ne se battent pas pour que les Français bénéficient d’un meilleur environnement, ils mènent un combat de déconstruction de la France. Aussi, lorsqu’ils déclarent vouloir « sauver la planète », c’est en réalité à la disparition du monde blanc qu’ils travaillent.
Si donc ils gagnent dans cette procédure, ce chantier abandonné, envahi par une végétation sauvage et parsemé de ponts qui ne mènent nulle part et n’enjambent rien, ne pourra que faire penser à l’un de ces films post-apocalyptiques où, après un désastre planétaire, la civilisation a disparu. Ce chantier interrompu pourra au moins servir de symbole très clair de ce que les écolo-wokistes veulent faire de notre avenir.
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mercredi, 12 mars 2025
Roumanie : la présidentielle confisquée, l’Union européenne refuse le débat
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L’Union européenne affiche souvent en façade son attachement à la « démocratie en action », un slogan largement repris par le Parlement européen. Mais lorsque cette démocratie produit des résultats qui déplaisent aux élites bruxelloises, la règle du jeu semble pouvoir être réécrite à volonté.
Lundi 10 mars, la coalition majoritaire du Parlement européen, surnommée la « coalition Ursula », a rejeté une demande des conservateurs visant à organiser un débat sur l’élection présidentielle roumaine. Motif invoqué ? Il ne saurait être question de laisser des « extrémistes » et des « amis de la Russie » remettre en cause l’État de droit en Roumanie.
Cette décision intervient dans un contexte explosif : la veille, le candidat nationaliste Călin Georgescu arrivé en tête du premier tour en décembre dernier, a été interdit de concourir pour l’élection de mai. Un coup de force qui a déclenché des manifestations massives à travers le pays, dégénérant en affrontements violents avec la police anti-émeute.
Une élection confisquée
Depuis l’annulation du premier tour en décembre dernier, la Roumanie traverse une crise politique profonde. À l’époque, la Cour constitutionnelle roumaine (CCR), majoritairement composée de socialistes, avait invalidé le scrutin en raison de supposées interférences russes dans la campagne de Georgescu.
Malgré cette annulation, le candidat souverainiste n’a cessé de gagner du terrain dans les sondages. À ce jour, il est crédité de 38 % des intentions de vote, soit bien au-dessus de ses concurrents. La décision du Bureau électoral central, qui s’appuie sur le jugement initial de la CCR pour justifier son exclusion du scrutin de mai, est donc perçue par une partie de l’opinion comme un déni de démocratie.
Face à cette situation, des centaines de milliers de Roumains ont défilé dans les rues pour dénoncer une élection « volée » et exiger la démission du gouvernement de coalition dirigé par le PSD (Parti social-démocrate, affilié au S&D européen) et le PNL (Parti national libéral, rattaché au PPE). Dimanche, la tension est montée d’un cran, les manifestations se transformant en affrontements violents avec la police anti-émeute.
Bruxelles verrouille le débat
Alors que la crise politique s’envenime, deux groupes conservateurs du Parlement européen, le groupe Réformistes et conservateurs européens (ECR) et le groupe Europe des Nations souveraines (ESN), ont demandé l’ouverture d’un débat lors de la session plénière de la semaine. Leur requête a été immédiatement rejetée par la majorité pro-UE, qui préfère ignorer la contestation populaire.
Siegfried Mureșan, vice-président du PPE et membre du PNL roumain, a revendiqué le blocage du débat en affirmant que « tous les groupes pro-européens – PPE, socialistes, Renew et Verts – ont voté contre cette tentative de manipulation ».
Dans une déclaration qui a choqué certains observateurs, Mureșan a ensuite qualifié les députés de l’ECR et de l’ESN « d’extrémistes pro-russes », allant jusqu’à déclarer :
« La Roumanie est gouvernée par l’État de droit, et nous n’avons pas besoin d’amis de la Russie au Parlement européen pour le remettre en question. »
Cette accusation semble pourtant bien fragile, car si le groupe ESN est dirigé par l’AfD allemande – habituée aux attaques médiatiques – l’ECR, lui, est dominé par Fratelli d’Italia, le parti de Giorgia Meloni, une formation notoirement pro-Ukraine et favorable à un soutien militaire occidental à Kiev.
Une issue déjà scellée ?
Georgescu a déposé un recours contre son exclusion devant la Cour constitutionnelle, qui a été rejeté mardi 11 mars. En cas d’éviction définitive, l’AUR devrait désigner un autre candidat, probablement son chef de file George Simion, également vice-président du groupe ECR.
Cette manœuvre politique, associée au refus du Parlement européen d’ouvrir un débat sur la situation roumaine, renforce l’idée d’une démocratie sous contrôle, où les choix électoraux sont validés ou censurés en fonction des intérêts des élites bruxelloises. Alors que les Roumains continuent de descendre dans la rue pour réclamer la transparence et l’équité du processus électoral, la réponse de Bruxelles ne fait que jeter de l’huile sur le feu.
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samedi, 08 mars 2025
De la guerre
L’académicien Jean-Marie Rouart dans un texte paru dans Le Figaro (8/3) intitulé : « Comment comprendre cet engouement pour la guerre qui semble saisir Emmanuel Macron ? » s’interroge sur le soudain prurit guerrier du président. Nous en avons extrait les passages suivants.
N’est-il pas irresponsable de jouer avec la troisième guerre mondiale ? Le jeu des alliances par effet de domino a montré tout à long du XXe siècle le risque qu’il y avait à se laisser entraîner dans des conflits qui ont abouti non seulement à la destruction de l’Europe, mais à la quasi-ruine des pays qui la composent. Est-ce donc l’exemple à suivre? Quant aux discussions de marchands de tapis sur la dissuasion nucléaire, n’a-t-elle pas quelque chose d’indé- cent au regard d’une menace aussi définitive ? Comment les grands responsables politiques peuvent-ils avec une sorte d’impudeur évoquer des situations qui entraîneraient à plus ou moins brève échéance la destruction d’une partie voire de la totalité de la planète ? La dissuasion nucléaire n’a pas été créée pour mettre le feu au monde au nom d’une générosité illusoire. Nous en avons payé déjà trop cher le prix.
(…) Autre question qu’à mon avis on ne se pose pas assez : qu’est-ce donc aujourd’hui qu’être patriote? Dramatisons : pour quel pays est-on prêt à mourir? La France ? L’Europe, mais laquelle ? C’est une variante de l’interrogation de 1939 où l’Ukraine tiendrait le rôle de la Pologne : qui est prêt à mourir pour Dantzig ? Le feu nucléaire pose la question différemment. Il ne s’agit plus de mourir seul mais d’entraî- ner dans sa mort des milliers, voire des millions d’hommes, de femmes et d’enfants. Cela pose même la question de la survie de l’espèce humaine. Est-ce vraiment une menace sur laquelle nous avons réfléchi avant de jouer les apprentis sorciers ? Si patriote qu’on soit, on peut aujourd’hui se sentir un patriote de ce bien merveilleux, à la fois intime, personnel et universel, qu’est la vie. Mais il y aura toujours ceux qui, comme le docteur Folamour, le héros de Kubrick, préfèrent jouer les Sardanapale et, quitte à mourir, souhaitent disparaître dans un bain de sang collectif.
(…) Dans ce climat anxiogène dont le président Macron visiblement requinqué tire une nouvelle légitimité, on peut s’interroger sur ce qu’il adviendra réellement de ce projet d’« économie de guerre », sorti en hâte des tiroirs, ainsi que des 800 milliards que Madame von der Leyen veut jeter dans la balance. Ces grands spectres, accompagnés de gesticulations et de réunions d’urgence, sont une spécialité européenne. Les actes ont parfois du mal à suivre. Ce qui en l’occurrence serait plutôt rassurant pour ceux qu’alarme cette précipitation dans la perspective guerrière avant d’avoir épuisé toutes les négociations en faveur de la paix, y compris avec la Russie, espace européen de culture européenne. Car, soyons carrément anticonformistes, il n’est pas inutile de donner une chance à la paix.
Source : Figaro 8/3/2025
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vendredi, 07 mars 2025
Entretien avec François Fillon
Voici belle lurette que l’on avait oublié François Fillon, fort injustement poursuivi par une justice, une fois de plus, aux ordres du pouvoir politique. Si la qualité de nos hommes politiques d’aujourd’hui est leur médiocrité, ils n’en cultivent pas moins la rancoeur et n’oublient jamais de régler leurs comptes. Tous nos chefs d’Etat depuis De Gaulle n’ont pas dérogé à cette règles – on se souvient de Chirac à l’égard des balladuriens.
Sa défaite a amené François Fillon à se retirer du marigot au fort relent de lisier. Pour la première fois depuis longtemps, il a répondu aux questions de Tugdal Denis dans Valeurs actuelles. Et l’on découvre un homme d’une extrême lucidité face au monde de chaos dans lequel nous ont précipité nos politiques. Il aborde ici tous les sujets, qu’ils soient nationaux ou internationaux, au point que nous sommes les premiers à souscrire à ses analyses pour la bonne raison que cela fait des décennies que nous claironnons la même chose.
Lire l'entretien ICI
Source : Valeurs actuelles 6/3/2025
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jeudi, 06 mars 2025
Dans le nouveau numéro de La Lettre des Amitiés franco-espagnole : un dossier consacré au général Franco
Le Cercle Franco-Hispanique, fondé le 20 novembre 1984, par Olivier Grimaldi, s’est fixé comme mission d’entretenir des liens étroits et fraternels entre les nationaux et nationalistes français et les différentes composantes du mouvement national espagnol. Le CFH contribue activement à faire connaître en France la pensée et l’action du fondateur de la Phalange, José Antonio Primo de Rivera, héros et martyre de la cause nationaliste ibérique et la victoire franquiste dans la croisade espagnole contre le bolchevisme.
Éditorial :
Chers Amis,
En 1981, Georges Gondinet exprimait sa « volonté de changer radicalement de société, la volonté de mettre à bas un système inhumain ». (…) « Nous devons, plus que les mouvements nationaux d’avant-guerre donner une dimension spirituelle, transcendante à notre combat, en dépassant certaines limites propres au nationalisme. Nous devons unir la Tradition et la révolution. Contre la Subversion. En attendant l’aurore, si prodigieusement pressentie par la Phalange espagnole ».
Si nos commémorations sont précédées ou suivies d’une messe, c’est parce que nous sommes dans la fidélité de la pensée de Jose Antonio Primo de Rivera et celle du Général Franco à qui nous consacrons notre dossier à l’occasion des cinquante ans de sa mort. « Nous voulons implanter une justice sociale profonde, pour que sur cette base les peuples retournent à la suprématie du spirituel ». C’est ce à quoi le Caudillo, chef de l’État espagnol, s’est attaché pendant une quarantaine d’année.
La décadence de la France actuelle n’est pas que matérielle. « La République, bien-pensante et permissive, incapable de protéger les siens, laisse se répandre les horreurs, asservie à un discours progressiste qui dissimule des maux qu’elle a elle-même engendrés. Le système judiciaire, asphyxié par des années de réformes laxistes, est devenu impuissant face à la criminalité grandissante » (Frédéric de Longpré) ce qui ne l’empêche pas de trouver le temps et l’argent des contribuables pour condamner Yvan Benedetti à trois mois de prison pour avoir voulu déposer des fleurs sur la tombe de Pierre Sidos, tout en laissant les tombes de Jean-Marie Le Pen, Charles Maurras, Maurice Barrès et Robert Brasillach être profanées.
« Un peuple sans morale est un peuple sans avenir ». Le nationalisme n’est plus une option. Il est urgent de redonner au peuple sa fierté et son honneur, de ne plus perdre de temps à voter pour les partis du système.
Hélène Grimaldi
Sommaire :
- Éditorial d’Hélène Grimaldi
- En Espagne
- En France
- Dossier : Francisco Franco Bahamonde (partie 1)
- Brèves
- Requiescat in pace
Renseignements : cfh.grimaldi@free.fr
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