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mercredi, 30 avril 2025

Un entretien avec Philippe Randa dans le nouveau numéro de "Réfléchir & Agir"

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L’héritage d’un pape mondialiste

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Pierre Lellouche, grand spécialiste de géopolitique, dresse pour Valeurs actuelles le bilan du pape François. On pourrait résumer le magistère de ce pape par son appétence d’avoir joué le monde contre l’Europe. Il n’a en effet jamais mis les pieds officiellement dans un pays européen comme il l’a fait pour l’Afrique ou l’Asie. A titre d’exemple, lors de sa venue à Marseille il a bien précisé qu’il ne venait pas en France. En gros, ce pape contestait tout l’héritage greco-romain qui fonde pourtant le catholicisme.

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Source : Valeurs actuelles 30/04/2025

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lundi, 28 avril 2025

Projection du film "Silenced" près de Saint-Brieuc : suite à la grande victoire qu'il a remportée la semaine dernière, le Cercle Trégor et Goëlo publie une revue de presse

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dimanche, 27 avril 2025

Camouflet pour les vieux staliniens de la LDH : après Saint-Brieuc, "Silenced" diffusé à Lorient !

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Le bureau de la LDH de Lorient : Didier Cornil et Robert Posnic, coprésidents ; Claudine Cornil, trésorière ; Astrid Silvin, secrétaireDes grands défenseurs de la liberté d’expression… pour ceux qui pensent comme eux…

Cyrano, Riposte laïque cliquez ici

Ce qui se passe en Bretagne autour du film de Tommy Robinson, « Silenced », est tout simplement grandiose. Après la diffusion du documentaire, à Combourg, sous l’impulsion de Christine Tasin, et en présence d’André Bercoff, Eric Mauvoisin envisageait, il y a trois semaines, de revenir, cette fois dans les Côtes-d’Armor, à l’invitation de l’association « Trégor et Goëlo ».

C’était sans compter sur les miliciens antifas et les journalistes locaux qui réussirent à connaître le lieu de projection. La député LFI Murielle Lepvraud, en bonne polpotiste qu’elle est dans l’âme, intima donc l’ordre au maire de Lannion, le peu courageux Paul Le Bihan, d’interdire la diffusion du documentaire, ce que l’édile s’empressa de faire. Pour la première fois depuis le début de la tournée d’Eric Mauvoisin, il fallut donc annuler la projection prévue. C’était mal connaître le président du Rassemblement Vendéen, mais aussi les organisateurs locaux, nos amis Roland Hélie, président de Synthèse nationale, Bernard Germain, président de Trégor et Goëlo, et Pierre-Yves Thomas, secrétaire départemental Reconquête des Côtes-d’Armor, tous trois très impliqués par ailleurs dans la victoire de Callac, que de croire que les choses allaient en rester là.

Ils avaient donc décidé de revenir, ce mercredi, à Saint-Brieuc, dans un lieu privé. Bien sûr, le maire socialaud de la ville, Hervé Guihard, comme son collègue de Lannion, s’empressa, sous la pression des antifas, d’interdire ce film, qu’il n’avait jamais vu, en le qualifiant de « raciste ». Nous avons donc une nouvelle catégorie de maires, en Bretagne, qui se permettent d’interdire des films diffusés dans des lieux privés. Ces actes hautement liberticides furent encouragés par toute la presse locale, à l’exception de nos amis de Breizh Info, par tous les politicards de la région, par de nombreuses associations et naturellement par tous les miliciens antifas, qui patrouillaient partout, espérant trouver le lieu des plans B mis en place cliquez là.

L’affaire fit grand bruit, car rien que dans la semaine, entre la presse locale et la presse nationale – Libération rentrant dans la bataille avec ses deux Dupont antifas, déguisés en journaleux, Plottu et Macé – 19 articles furent diffusés sur le sujet !

Bien évidemment, nos amis avaient anticipé la censure du maire, et pris toutes les précautions nécessaires. La diffusion, n’en déplaise à la député polpotiste et au maire censeur, eut bien lieu juste à côté de Saint-Brieuc, devant une centaine de personnes, et fut largement commentée dans les médias locaux.

Ce fut trop pour les fossiles staliniens de la LDH de Lorient et son président, Didier Cornil, dont l’épouse est la trésorière de la section. Ils décidèrent donc que ce premier affront pour toute la gauche liberticide bretonne ne serait pas suivi d’un second. Ils firent donc pression sur le maire de Lorient, Fabrice Loher, un sombre macroniste qui eut son heure de gloire en étant quelque temps secrétaire d’Etat à la Mer. Et bien sûr, aussi pleutre que ses confrères de Saint-Brieuc et Lannion, il pondit un arrêté interdisant une réunion privée sur sa commune, sans avoir vu lui non plus le documentaire qu’il interdisait.

Mais les vieux fossiles de la LDH Lorient, sans doute nostalgiques du mur de Berlin, décidèrent de passer la vitesse supérieure, et d’écrire à tous les maires de Bretagne, pour leur expliquer que la patrie était en danger, que les hordes fascistes allaient fondre sur tous les villages bretons, et donc qu’il fallait qu’ils pondent tous des arrêtés municipaux interdisant la diffusion d’un film qu’ils n’avaient pas vu, mais avec lequel ils n’étaient pas d’accord. Voilà comment « Le Télégramme » traduisait l’événement : Didier Cornil, président de la LDH à Lorient, invite les élus à « investiguer afin de découvrir le lieu pressenti, en alertant les propriétaires de salles, afin qu’ils soient vigilants car nous le savons toutes et tous, les réseaux identitaires avancent de manière dissimulée ».

La gauche totalitaire dans ses œuvres ! Notons par ailleurs que les seules villes où les organisateurs purent projeter le documentaire dans un cinéma ou une salle publique furent Challans et Les Sables-d’Olonne, avec des maires de droite, et Perpignan, chez Louis Aliot, du Rassemblement national. Cela n’empêche pas la LDH de Lorient et d’ailleurs de se réclamer des valeurs de progrès, et de défendre les idéaux de liberté issus de la Révolution française, qu’ils disent…

Face à l’artillerie lourde, la liberté d’expression allait-elle reculer ? Là encore, c’était ne pas connaître la pugnacité des organisateurs, qui, de manière malicieuse, contournèrent l’interdit du maire, et trouvèrent un endroit que les miliciens antifas furent incapables de débusquer. Et il y eut ce samedi soir, à Lorient, 80 personnes pour écouter de manière attentive Eric Mauvoisin présenter, pour la 11e fois depuis le début de son tour de France, le film Silenced.

Et bien sûr, à la fin de la projection, qui fut vivement applaudie par un public sous le charme du courage de Tommy, Eric Mauvoisin répondit à de nombreuses questions, avant qu’on ne passe à table, autour d’un succulent repas préparé par les organisateurs, qui savouraient, après Saint-Brieuc, le second camouflet de Lorient imposé aux petits miliciens gauchistes, aux fossiles liberticides de la LDH, aux lâches élus bretons et aux médias locaux complices de la censure.

180 spectateurs en deux séances, pari largement gagné pour les patriotes résistants bretons. Nous mettons à la disposition des collabos, qui n’ont toujours pas vu ce film qu’ils qualifient de « raciste », sa version française, et les mettons au défi de nous faire un procès s’ils trouvent un seul passage raciste, ou bien incitant à la haine, dans le film de « Silenced ».

À la fin du repas, Eric Mauvoisin annonça cinq déplacements programmés pour le mois de mai, mais surtout son prochain passage à Nantes et à Rennes, deux bastions antifas tenus par deux maires socialistes qui ont transformé leur ville en coupe-gorge.

Et si Silenced était projeté dans ces deux villes, l’affront serait alors total pour les polpotistes bretons, mais la liberté d’expression en sortirait grande gagnante.

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Près de Saint-Brieuc mercredi

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Près de Lorient samedi, la Bretagne ne se laisse plus intimider par les tenants de la nouvelle collaboration

Faites circuler autour de vous ce film (copiez le code d'intégration sur Youtube et faites-le circuler. Les Français pourront ainsi constater par eux mêmes la duplicité des médias et des politiciens aux ordres...

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Henri Guaino et le désordre du monde

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Tout un chacun se pose la même question : où nous mène ce désordre du monde ? Donal Trump serait-il le seul responsable du chaos qu’il a engendré en augmentant les droits de douane et en voulant réindustrialiser l’Amérique ? En fait, ce que nous appelons désordre était en gestation bien avant l’arrivée de Trump au pouvoir. C’est la mondialisation elle-même qui a créé ce désordre dont Trump à sa manière tire les conclusions. C’est avec raison qu’Henri Guaino, un gaulliste atypique, répond à ces interrogations.

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Source : Journal du dimanche 27/4/2025

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samedi, 26 avril 2025

Délinquance : la fuite en avant du pouvoir

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Julien Dir

Une adolescente assassinée dans un collège privé de Nantes. Un drame odieux, qui soulève l’émotion et la colère. Que proposent aussitôt nos gouvernants, ces éminences aussi lâches qu’hystériques ? Non pas de s’attaquer aux racines du mal, non pas de mener la guerre nécessaire contre les causes réelles de la violence dans nos écoles. Non : ils parlent d’installer des portiques de sécurité, de transformer nos lycées en aéroports ou en prisons. Bienvenue dans la dystopie orwellienne au nom du « vivre ensemble ».

À chaque fois, le même scénario pathétique se répète

Les agressions sexuelles explosent dans les transports en commun ? Surtout pas d’amalgame : on placarde quelques affiches roses, on élargit les trottoirs, on explique aux femmes qu’elles ont autant de chance de tomber sur un agresseur sexuel à la pointe du Raz qu’à Meaux et on vous explique que « le respect, c’est important ».

Les attentats islamistes ravagent notre pays ? Pas d’amalgame toujours : on entoure les marchés de Noël de blocs de béton et de barbelés, comme du bétail apeuré. On ne se pose pas la question des auteurs de ces attentats et de leurs spécificités ( « Ils sont français, comme vous et moi »).

Les attaques au couteau se multiplient ? Interdisons les couteaux ! Comme si ce n’était pas la main, et l’esprit qui la guide, qu’il fallait juger. Il faudra d’ailleurs interdire la voiture aussi, pour éviter les « voitures folles ».

La délinquance flambe dans les cités ? Installons des caméras partout dans les villes, pour filmer l’effondrement au ralenti (et puis faisons, en plus, en sorte que la Justice ne puisse pas s’en servir lorsque c’est utile). Surveillons les mouvements de chaque citoyen, pour prévenir des méfaits d’une petite minorité.

Le trafic de drogue gangrène les villes et les campagnes ? Surtout ne posons pas la question des communautés qui contrôlent le trafic ni même de l’effondrement moral et sociétal qui poussent des millions de gens à consommer toujours plus.

Nos autorités réagissent toujours de la même manière : dans l’émotion, dans la panique, comme des femmes hystériques, incapables de gérer leurs émotions, de la moindre analyse froide, de la moindre décision radicale. Toujours plus de lois, toujours plus de contraintes, jamais la moindre remise en cause de leur lâcheté chronique.

Au lieu de soigner la gangrène, ils changent les pansements

Nous y voilà donc : pour « protéger » nos enfants, les lycées se couvriront de tourniquets, de badges, de portiques à 40 millions d’euros (c’est vous qui payez !). Des fouilles de sacs seront organisées sous le regard indifférent de vigiles (avec ou sans papier ?) débordés. Et tout cela pour quoi ? Empêcher un nouveau drame ? Non : pour donner l’illusion grotesque qu’ils font quelque chose, pour cacher qu’ils ont abandonné l’école, la nation, et la civilisation aux mains de barbares.

Et demain ? Demain, sachez que ce sera pire. Car cette logique de fuite en avant sécuritaire nous conduit droit dans l’enfer d’un totalitarisme « doux » : Vous serez contrôlés à chaque carrefour. On vous fera la morale (et pourquoi pas une amende ?) par caméra interposée parce que vous n’avez pas traversé la route au bon endroit. Vous serez filmés dans chaque couloir. Vous serez fichés, pistés, catalogués. Vos enfants seront traités comme des délinquants tous les jours en rentrant à l’école, au même titre que vous acceptez d’être traités comme du bétail par des « agents de sûreté » à chaque fois que vous prenez l’avion.

Tout cela « pour votre sécurité », pour votre « protection », pour éviter surtout d’avoir à nommer les responsables du chaos.

Il ne faut pas des portiques, il faut des murs extérieurs. Il ne faut pas fouiller les cartables, il faut rétablir l’ordre, l’éducation et les frontières. Il ne faut pas traquer les couteaux, il faut expulser ceux qui haïssent notre peuple et enfermer ceux qui, en son sein, nuisent à la société dans son ensemble.

Mais cette vérité-là est trop brutale pour les molles cervelles de nos dirigeants. Ils préfèrent asservir les honnêtes gens plutôt que combattre les vrais coupables.

Assez de lâcheté ! Refusons de devenir les esclaves volontaires d’un système qui préfère nous enchaîner plutôt que se battre. Si nous ne voulons pas demain vivre sous un régime de surveillance généralisée, dans un pays transformé en gigantesque camp de rétention, il est temps de ne plus se comporter en pleutre droitard, qui jubile à chaque mesure sécuritaire qui pourtant l’enchaîne lui aussi, et de refuser ces mesures absurdes, contre cette politique de l’évitement et de la soumission.

Nous devons réclamer la vraie sécurité : celle qui passe par le rétablissement de l’ordre naturel, par le droit à l’autodéfense, par la reconquête identitaire, par la restauration de notre autorité collective perdue. Pas par des portiques !

Sinon, demain, vous ne serez plus que des numéros, des bip électroniques dans les couloirs de votre propre asile, des code-barres, et au final, de la chair à canon.

Vous avez accepté les fouilles dans les aéroports, les masques en pleine campagne et à l’école sur le visage de vos enfants, les points en moins sur votre permis de conduire et les gendarmes arrogants pour 10 km/h de trop. Vous avez toléré qu’on vous enlève petit à petit vos libertés « pour votre sécurité », « pour votre santé »…

S'il vous reste néanmoins un peu de dignité et de respect de vous mêmes, réveillez-vous enfin, pas pour vous, mais au moins pour vos enfants !

Source : Breizh info. Cliquez ici.

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jeudi, 24 avril 2025

Revue de presse : le grand média breton "Breizh Info" relate la projection de "Silenced" en Côte-d'Armor mercredi soir

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Bretagne. « Silenced », reportage signé Tommy Robinson, censuré par de très lâches élus avec l’appui de la presse mainstream et de la gauche. La liberté d’expression en danger

Une projection interdite à Lannion. Puis à Saint-Brieuc. Puis à Lorient. Partout en Bretagne, le film Silenced, réalisé par le Britannique Tommy Robinson, se voit réduit au silence. Officiellement, les arrêtés municipaux invoquent un risque de « trouble à l’ordre public ». Officieusement, c’est bien plus grave : ce n’est pas l’œuvre qui dérange, mais le fait qu’elle existe.

La gauche comme bras armé de la censure

Depuis plusieurs semaines, une mécanique bien huilée se met en place dès qu’un collectif national ou local annonce une projection : pression des élus de gauche et d’extrême gauche, pétitions, intimidations, menaces de manifestation, relais dans la presse subventionnée et amicale. Puis viennent les arrêtés municipaux, justifiés par un « risque de trouble », que les autorités provoquent elles-mêmes en activant leur propre camp. C’est le serpent qui se mord la queue : la violence supposée vient toujours des censeurs, jamais des organisateurs.

Gaëlle Le Stradic, vice-présidente de la Région Bretagne, résume à elle seule l’arrogance du système : « Le racisme n’est pas une opinion, donc pas de projection. Simple. » Voilà une élue qui décide, sans avoir vu le film, de sa teneur, de sa légitimité, et surtout de ce que les Bretons peuvent ou non regarder. C’est désormais cela, la démocratie culturelle.

Une presse qui désinforme en chœur

Quant aux médias de grand chemin ils se sont faits procureurs. À peine le titre du film mentionné, le procès est déjà instruit : Silenced serait un film « raciste », « complotiste », « islamophobe », « xénophobe ». Une œuvre « interdite en Angleterre » – en réalité non classée, mais censurée pour des motifs judiciaires dans un pays où les procès bâillons sont monnaie courante. Peu importe, aucun de ces journalistes ne semble avoir visionné le film. La vérité n’a pas sa place dans leur logiciel, seul le conformisme idéologique compte.

À Lannion, à Saint-Brieuc, à Lorient, les maires invoquent « les tensions sur les réseaux sociaux », « les affrontements entre ultra-droite et ultra-gauche ». Mais qui menace qui ? Qui intimide les propriétaires de salles ? Qui dénonce les organisateurs sur les réseaux sociaux ? Qui parle déjà de contre-manifestations ? Certainement pas les spectateurs du film, ni les associations comme Liberté Démocratie Bretagne ou le Cercle Trégor & Goëlo. Non, les seuls fauteurs de trouble sont ceux qui hurlent à la haine, mais ne supportent pas qu’on leur tende un miroir.

Charlie est mort, vive la censure

Où sont passés les « Je suis Charlie » ? Ceux qui, en 2015, défendaient le droit de caricaturer tout et n’importe quoi au nom de la liberté d’expression ? Les voilà désormais devenus des censeurs vigilants, prêts à interdire un documentaire dont le tort principal est de dénoncer un système de silenciation et de désinformation… qui les implique directement. Ironique.

Qu’on aime ou non Tommy Robinson, qu’on adhère ou non à ses thèses, Silenced est d’abord le témoignage d’un homme aujourd’hui poursuivi, emprisonné, harcelé pour avoir osé critiquer la gestion de la crise migratoire en Grande-Bretagne. C’est le reportage que les confrères des médias subventionnés français, outre Manche, n’ont pas fait, eux qui se sont écrasés des années sur les viols, les trafics, les gangs de pakistanais et la traite des Blanches. Le film ne donne pas de leçon : il raconte une histoire que n’a pas voulu raconter la presse aux ordres. Il soulève des questions, il suscite un débat – ce même débat que ses censeurs refusent d’avoir, préférant la répression préventive à la confrontation d’idées.

Après Silenced, ce sera quoi ? Un livre ? Une conférence ? Une chanson ? Une exposition ? À chaque fois, le même procédé : étiqueter, ostraciser, interdire. La Bretagne, terre d’insoumis, doit-elle devenir le laboratoire de l’intolérance gauchiste ? Ou ses habitants finiront-ils par se lever, au nom de la liberté de penser, de parler, de créer ?

Nous remettons le film, ci-dessous, en Version Originale sous titrée. Et nous vous invitons à le diffuser massivement, à le faire voir, entre amis, en famille, avec vos proches (la gauche bretonne n’a pas encore le pouvoir d’envoyer des flics de la pensée chez vous pour s’assurer que vous ne regardez pas ce documentaire). Merde aux censeurs !

Source Breizh info cliquez ici

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Revue de presse : Le Télégramme, quotidien régional en Bretagne, relate notre victoire d'hier...

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Interdite par le maire de Saint-Brieuc, la diffusion du film « Silenced » a bien eu lieu ailleurs dans les Côtes-d’Armor
 
Par Valentin Bechu
Le 24 avril 2025 à 10h26
 
Alors que la diffusion du film « Silenced » avait été interdite par le maire de Saint-Brieuc, Hervé Guihard, le cercle Trégor & Goëlo a bien projeté le documentaire, mais dans un autre lieu tenu secret autour de la ville.
 
Était-ce un plan de secours ? Ou la projection du film « Silenced » était-elle prévue depuis le départ ailleurs qu’à Saint-Brieuc ? Toujours est-il que ce mercredi 23 avril, le film réalisé par le militant britannique d’extrême droite Tommy Robinson a été diffusé dans un « lieu privé » et tenu secret par les organisateurs. Des précautions prises par l’association paimpolaise Le Cercle Trégor & Goëlo, organisatrice de l’événement, et Éric Mauvoisin-Delavaud, responsable de la diffusion du film en France et fondateur du Rassemblement vendéen.
 
Une projection annoncée coûte que coûte
 
Après un premier arrêté d’interdiction de diffusion à Lannion, en mars dernier, les organisateurs avaient promis que « d’une manière ou d’une autre, "Silenced" sera projeté en Côtes-d’Armor, n’en déplaise aux étrangleurs patentés de la liberté d’expression ».
 
Une nouvelle tentative était donc prévue à Saint-Brieuc ce mercredi 23 avril, selon les informations de la municipalité. En conséquence, le maire Hervé Guihard avait émis un arrêté d’interdiction à son tour, avançant plusieurs arguments : « Incitation à la haine, à la violence ou à la discrimination », risque « très élevé de troubles à l’ordre public », diffusion d’idées « racistes ou discriminatoires » et de « propos complotistes ».
 
De plus, le Collectif de vigilance antifasciste des Côtes-d’Armor (CVA 22) avait appelé à « faire capoter » l’événement.
 
Une centaine de personnes selon un animateur de l’événement
 
Roland Hélie, un des animateurs de l’événement, explique être « plutôt reconnaissant » des arrêtés pris par les élus locaux : « En effet, grâce à leurs campagnes hargneuses de calomnies, ils ont suscité un vaste intérêt pour le film et mercredi soir, nous étions plus d’une centaine à assister à la projection de celui-ci », publie-t-il sur le site de Synthèse nationale, la revue qu’il dirige et qui se donne de réunir les différentes tendances de l’extrême droite, généralement hostiles au Rassemblement national.
 
Ce militant d’extrême droite est une ancienne figure du Front national dans les années 1970. Tendance frontiste « canal historique », il avait rejoint le Parti des forces nouvelles, un mouvement néofasciste (NDLR SN : CQFD). Lors des dernières élections présidentielles, il avait soutenu Éric Zemmour lors du lancement de sa campagne dans les Côtes-d’Armor.
 
Source Le Télégramme cliquez ici

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Saint-Brieuc : le maire de gauche interdit la diffusion d’un documentaire sur les gangs de violeurs pakistanais au Royaume-Uni

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Budig Gourmaleon

(article publié mercredi 23 avril

sur le site breton Stourm !)

Ce mercredi 23 avril 2025, une projection du film « Silenced », réalisé par le militant britannique Tommy Robinson, devait se tenir en pays briochin. Mais, à la veille de l’événement, le maire de Saint-Brieuc, Hervé Guihard, a pris un arrêté pour interdire cette diffusion, invoquant des motifs fallacieux pour justifier une censure pure et simple. Selon Le Télégramme du 22 avril 2025, l’élu a avancé des accusations d’« incitation à la haine, à la violence ou à la discrimination », de risque de « troubles à l’ordre public » et de diffusion d’idées prétendument « racistes » ou « complotistes ». Une rhétorique bien rodée, symptomatique d’une gauche immigrationniste hexagonale qui cherche à museler toute voix dissidente.

Cette interdiction s’inscrit dans une série d’attaques contre l’association Cercle Trégor & Goëlo, déjà victime d’une censure similaire à Lannion en mars dernier, où le maire Paul Le Bihan avait également interdit la projection. À Lorient, même scénario : le maire Fabrice Loher a pris un arrêté cette semaine pour empêcher la diffusion de « Silenced » prévue le 26 avril. À chaque fois, les organisateurs, soucieux de préserver la sécurité de l’événement, avaient choisi de ne pas dévoiler le lieu exact. Mais cela n’a pas suffi face à la machine répressive des édiles alignés sur une idéologie qui refuse le débat.

Hervé Guihard, dans une déclaration rapportée par Le Télégramme (22 avril 2025), ose invoquer la « liberté d’expression » tout en la piétinant, affirmant qu’elle « n’est pas sans limite » lorsqu’elle heurte « la dignité de la personne humaine ». Mais de quelle dignité parle-t-on quand on interdit un film sans même en débattre, sans le visionner, sans laisser au public breton le droit de se forger sa propre opinion ? Cette censure n’est rien d’autre qu’une tentative d’étouffer les idées qui dérangent, celles qui questionnent l’immigration de masse et ses conséquences sur la Bretagne.

Ceci est d’autant plus outrageant que le documentaire est disponible sur YouTube. Dans celui-ci, on découvre comment les gangs d’immigrés pakistanais ont, pendant des décennies et avec la protection des autorités britanniques, violer des milliers de jeunes filles blanches

Cette affaire illustre le véritable visage de la gauche immigrationniste : une caste qui, sous couvert de morale, impose un contrôle idéologique et prive les Bretons de leur droit à l’information. Tommy Robinson, incarcéré en Grande-Bretagne, est une figure controversée, mais son film mérite d’être vu et débattu, non pas interdit par des bureaucrates déconnectés. Nous dénonçons avec force cette dérive autoritaire et appelons à la mobilisation pour défendre la liberté d’expression, pilier de notre identité bretonne et européenne.

 

Source : Stourm ! cliquez ici

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mardi, 22 avril 2025

François, le pape qui n’aimait pas l’Europe

pape-francois.jpgBenoît Couëtoux du Tertre

François, le premier pape non issu du continent européen, porte à son apogée cette sanctification de l’immigration, multipliant les gestes symboliques (comme de ramener à Rome des familles de clandestins musulmans de Lesbos dans son avion) dans un contexte brûlant (crise des migrants, terrorisme islamique). Selon lui, l’Europe doit ouvrir largement ses portes à tous ceux qui sont « à la recherche d’une vie meilleure ». Rejoignant les vieilles lunes de l’extrême gauche, la notion même d’immigrés clandestins n’aurait plus de sens puisque les frontières seraient abolies…

Pour le pape jésuite d’origine sud-américaine, indifférent aux racines européennes de l’Église, l’Europe n’existe qu’à travers l’entité bruxelloise et ne possède pas d’identité propre, ses seules références culturelles sont les Lumières, les droits de l’homme et la démocratie. Pour lui, « L’identité européenne est, et a toujours été, multiculturelle et dynamique », « formée par de multiples invasions ». Sans immigration, elle est condamnée à n’être plus qu’une « Europe grand-mère, vieille et stérile… ».

Un discours éminemment politique

Par ses prises de position répétées, l’Église déborde largement d’une démarche caritative et humanitaire pour s’inscrire dans le discours dominant de l’idéologie des droits-de-l’homme. Le migrant est considéré comme un individu abstrait, un « Immigré à majuscule », sans prendre en compte ses origines, sa religion ou sa différence de culture et n’est vu que du point de vue personnel ou familial sans considérer les conséquences d’une immigration massive pour le pays d’accueil.

Pire encore, toute politique d’assimilation est rejetée car l’immigré a « le droit de conserver sa langue maternelle et son patrimoine spirituel », ouvrant ainsi la voie aux pires dérives communautaristes.

A la Vieille Europe, autrefois forteresse de la Chrétienté, passée par pertes et profits, l’Église oppose désormais l’immigration conçue comme « une voie nécessaire pour l’édification d’un monde réconcilié » (Jean Paul II), « une préfiguration anticipée de la Cité sans frontières de Dieu » (Benoît XVI), voire « une nouvelle humanité pour laquelle toute terre étrangère est une patrie et toute patrie une terre étrangère » (François).

« Les chers immigrés musulmans »…

Ce désarmement moral face à l’invasion migratoire est aggravé par une vision angélique de l’islam dont l’Eglise, engagée depuis Vatican II dans la frénésie du dialogue inter-religieux, feint d’ignorer les incompatibilités avec la civilisation européenne, refusant d’en condamner la violence intrinsèque – hormis Benoît XVI lors de son fameux discours de Ratisbonne. Laurent Dandrieu déplore que l’Eglise actuelle porte ainsi sur l’islam un regard christianocentrique le réduisant à ses seuls aspects spirituels et à ses « fausses ressemblances » avec le christianisme.

Le pape François multiplie là encore les déclarations iconoclastes, renvoyant notamment dos à dos violences islamistes et violences commises par des catholiques. Cet aveuglement minore encore la perception du danger que fait peser l’immigration de masse sur l’identité européenne.

L’Eglise s’aligne sur Terra Nova ?

Reprenant la formule du sociologue québécois, Mathieu Bock-Coté, Laurent Dandrieu considère que l’Eglise est passée dans le camp du « parti immigrationniste », le « Big Other » de Raspail – la religion de l’Autre, du Migrant, du lointain… Ce faisant, elle délaisse le peuple, « cet immense vivier de baptisés » qu’elle considère avec indifférence, voire avec une pointe de mépris. Pour l’Eglise en effet, le christianisme culturel des Européens de souche, attachés à leurs clochers et à leurs crèches, lui semble de peu de foi et lourd de bas instincts identitaires.

Abandonnant ainsi les périphéries populaires autochtones au profit de la « nouvelle évangélisation » des périphéries exotiques qui se déversent sur l’Europe, l’Eglise applique pour ses ouailles la même stratégie que le think-tank « Terra Nova » pour l’électorat de gauche.

Vers une nouvelle Réforme ?

Selon Mathieu Bock-Côté, ce livre représente une « méditation subtile et éclairante sur le destin de notre civilisation ». à ce titre, il intéressera tous les Européens, catholiques ou non, qui s’interrogent sur le devenir de l’Europe en ces années décisives. Œuvre courageuse de la part d’un catholique sincère et convaincu qui ose dénoncer les positions suicidaires d’une Eglise passée « de Lépante à Lesbos », Laurent Dandrieu se refuse pourtant à la résignation.

Détectant les premiers signes du réveil dans une partie du clergé, notamment en Europe de l’Est, il appelle à ce que l’Eglise puise dans sa tradition millénaire pour évacuer ces « vertus chrétiennes devenues folles » décrites par Chesterton. S’il reconnaît qu’il s’agit « d’une voie étroite », cette nouvelle Réforme n’est pas sans évoquer celle appelée également de ses vœux par Dominique Venner dans les dernières pages de son livre testament Le Samouraï d’Occident : « Je souhaite que vienne de l’intérieur une nouvelle Réforme dans l’esprit d’un retour à nos sources authentiques dont le pape Benoît XVI a ouvert les perspectives dans son discours de Ratisbonne en 2006. »

Effectivement, à l’origine religion importée du Proche-Orient, le christianisme s’est progressivement européanisé pour prendre souche sur le continent, devenant un élément incontournable de notre identité. Mais le grand mouvement entamé depuis les années soixante de retour à ses origines, abolissant la part européenne de son héritage pour revenir à sa radicalité évangélique, représente un péril mortel. À l’image de la phrase du penseur catholique Joseph de Maistre selon laquelle « l’Évangile hors de l’Église est un poison », il est à craindre que l’Église, oublieuse de la raison grecque et de l’ordre romain, n’utilise ce poison pour se suicider, comme s’en inquiète Laurent Dandrieu, emportant avec elle « ce miracle venu d’Athènes et de Rome (…), la plus rayonnante civilisation que la terre ait porté. »

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lundi, 21 avril 2025

20 avril 1968 : un député anglais anti-immigration prédit « des fleuves de sang »

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Marc Baudriller, Boulevard Voltaire cliquez là

Le samedi 20 avril 1968, un responsable politique anglais de 56 ans monte à la tribune lors d’un rassemblement du Parti conservateur à Birmingham. Cet homme élégant - veste, cravate, gilet -, cultivé – il a étudié le latin et le grec à Cambridge, les cultures orientales et africaines à l’université de Londres et il maîtrise une langue d’Inde, l’ourlou -, est député conservateur depuis 1950. C’est une valeur montante des Tories. Outre son mandat à la Chambre, il a été très jeune secrétaire financier du Trésor, puis ministre de la santé trois années durant, jusqu’en 1963. Son nom est régulièrement cité pour occuper le 10 Downing Street. Ce 20 avril 1968, alors que la France gronde à quelques semaines du soulèvement étudiant de mai 68, Enoch Powell pose ses notes devant lui et entame un discours qui va rester dans les mémoires comme le premier tocsin sonné en Europe sur une question amenée à envahir tout le discours politique : l’immigration. Ce discours visionnaire, dit « des fleuves de sang« », va lui coûter sa carrière.

Sans précédent en mille ans d'Histoire

Dans sa circonscription de Wolverhampton, près de Birmingham, Enoch Powell a vu les premiers effets de l’immigration. Il a imaginé la suite. Il a lu dans l’avenir les coups de feu, les coups de couteau, les agressions, les viols, les déménagements forcés de ceux qui ne peuvent plus vivre là, la mutation des cultures et des peuples. Sa conviction est faite. Enoch Powell a en tête le destin de ceux qui ont dit non à la dégringolade : les figures de Churchill ou de Gaulle l’inspirent. « La fonction suprême de l’homme d’État est de protéger la société des maux prévisibles », commence-t-il à la tribune. Et il décrit ce qui va paralyser l’Europe, des décennies durant : « Il est impossible de démontrer la réalité d’un péril avant qu’il ne survienne : chaque fois qu’un danger progresse, le doute et le débat demeurent toujours possibles au sujet du caractère réel ou imaginaire. » Et puis, les périls de demain, quelle que soit leur importance, passent derrière ceux d’aujourd’hui. Mais voilà, l’homme a du souffle, de la hauteur de vue, l’amour de son pays et le respect de ceux qui l’ont élu.

Viol démocratique

Il raconte qu’un homme lui a parlé, un électeur anglais de la rue. Que cet homme pousse ses propres enfants à fuir le Royaume-Uni dont la population aura changé d’ici quinze à vingt ans, lui dit cet homme. Cet Anglais décrit ce que Renaud Camus appellera le « Grand Remplacement », soit les conséquences civilisationnelles d’une immigration sans frein. « La transformation radicale à laquelle nous assistons aujourd’hui est sans précédent en mille ans d’Histoire », constate Powell. « Dans toute l’Angleterre, des régions entières, des villes, des quartiers seront entièrement peuplés par des populations immigrées et par leurs enfants », prévient-il. Les immigrés seront 5 à 7 millions en l’an 2000, dit-il. Il voit clairement le potentiel de destruction des politiques d’immigration : « Quand les dieux veulent détruire un peuple, ils commencent par le rendre fou », dit-il en citant Virgile. Or, explique cet Anglais courageux et fin lettré, quinze ans avant Le Pen, « l’arrivée d’éléments étrangers dans un pays, ou au sein d’une population, a des conséquences radicalement différentes selon que la proportion est de 1 % ou de 10 % ». Ses mots embrassent le destin d’une terre et de son peuple : « J’ai l’impression de regarder ce pays élever frénétiquement son propre bûcher funéraire », lance Powell, qui parle pour la première fois d'« immigration de peuplement ». En 1968, alors que le gaullisme prend l’eau en France, Powell met le doigt sur le viol démocratique qui a accouché de cette situation. « Pour des raisons qu’ils ne comprennent pas, en application de décisions prises à leur insu, pour lesquelles ils ne furent jamais consultés, les habitants de Grande-Bretagne se retrouvent étrangers dans leur propre pays. » Enoch Powell annonce aussi la chape de plomb à venir : ceux qui sont d’accord avec lui « craignent des poursuites ou des représailles si cela se savait ».

Le député anglais a enfin saisi les limites de l’intégration : « Cette intégration, la plupart des immigrés ne l’ont jamais ni conçue ni souhaitée. »

« Le Tibre écumant de sang »

Alors, que faire ? « Comment réduire l’ampleur du phénomène ? », interroge Powell. Il répond simplement : « Il faut stopper, totalement ou presque, les flux d’immigration entrants et encourager au maximum les flux sortants. » Rien de plus légal et humain. Il veut encourager ceux qui, « moyennant une aide généreuse, choisiraient soit de retourner dans leur pays d’origine, soit d’aller dans d’autres pays désireux de recevoir main-d’œuvre et savoir-faire ». Car Powell rappelle que les citoyens immigrés ou non sont égaux devant la loi.

Croit-il vraiment au retour choisi ? Il lance cette phrase admirable, puisée dans L’Éneide de Virgile : « Je contemple l’avenir et je suis empli d’effroi. Comme les Romains, je vois confusément "le Tibre écumant de sang". »

Il n’a commis aucun des écarts de langage qu’on a reprochés à Le Pen, et pourtant, Enoch Powell ne sera pas Premier ministre, ni même à nouveau ministre. Écarté, diabolisé, il ne retirera pas un mot de son célèbre discours, jusqu’à sa mort le 8 février 1998, à 85 ans.

Les fleuves de sang sont venus. Les attentats du Bataclan, celui de l’Hyper Cacher ou de Nice, les meurtres au couteau, les destins brisés de Lola, de Matisse, de Thomas, de Philippe, de Shemseddine, de Philippine et tant d’autres drames petits ou grands en témoignent. Bien sûr, la presse de gauche mitraille régulièrement celui qui avait annoncé le malheur à venir. Dans un article de 2022Mediapart cloue son cercueil de cette phrase : « Ce discours, typique de l’imaginaire fascisant, s’alarmait d’un prétendu péril, exagéré à l’extrême et secrètement souhaité. » Bien vu, l’aveugle !

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dimanche, 20 avril 2025

L’Etat doit se serrer la ceinture

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Dans un entretien au Journal du dimanche, l’économiste Marc Touati considère que le constat est sans appel : les Etats-Unis ont gagné le bras de fer avec l’Europe. Raison pour laquelle plutôt que de faire les poches des Français,  l’Etat, devenu obèse, ferait mieux de s’infliger une sévère cure d’austérité. On ne saurait mieux dire.

Lire la suite ICI

Source : Journal du dimanche, 20/04/2025

 

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samedi, 19 avril 2025

Il faut soutenir le professeur Fabrice Balanche

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La violente campagne de dénigrement dont le géographe est victime est un signal d’alarme, s’inquiètent plus d’une cinquantaine d’universitaires dans une lettre ouverte initiée par Xavier-Laurent Salvador et signée notamment par Jean-Michel Blanquer et Luc Ferry.

Tribune collective

L’affaire survenue le premier avril 2025 sur le campus de Bron (université Lyon 2), visant le géographe Fabrice Balanche, est d’apparence simple, mais elle révèle un tournant inquiétant dans le rapport que les universités françaises entretiennent avec la liberté académique, la neutralité du service public et la gestion des conflits idéologiques contemporains. Fabrice Balanche, maître de conférences habilité à diriger des recherches, spécialiste reconnu de la Syrie et des dynamiques géopolitiques du Moyen-Orient, a été la cible d’une violente campagne de dénigrement orchestrée par un groupe d’étudiants se présentant comme « militants antiracistes ». Lui reprochant un supposé soutien au régime syrien de Bachar el-Assad ainsi que des positions prétendument « islamophobes », ces étudiants ont exigé son éviction de l’université, allant jusqu’à publier des visuels diffamatoires et à perturber son enseignement. La violence du procédé contraste avec la rigueur du travail académique de Fabrice Balanche, dont les publications sont reconnues dans la communauté scientifique internationale. Mais ce n’est pas ici la qualité du savoir qui est jugée : c’est sa conformité à un récit idéologique. La présence même de Balanche dans l’espace universitaire devient un affront aux yeux de militants pour qui l’université ne doit plus être un lieu de recherche libre, mais un instrument au service de luttes identitaires.

L’élément religieux n’est pas secondaire dans cette affaire : il est central. Durant le ramadan, le même groupe d’étudiants avait organisé dix dîners de rupture du jeûne sur le campus, en dehors de tout cadre cultuel officiel. Loin d’être de simples gestes de convivialité, ces iftars ont servi à inscrire visiblement et durablement une pratique religieuse dans l’espace universitaire, au mépris du principe de neutralité du service public. Il ne s’agissait pas tant d’exprimer une foi individuelle que de marquer un territoire idéologique et identitaire, prélude à une offensive plus politique.

Dans ce contexte, la mise en cause de Fabrice Balanche apparaît comme une manœuvre stratégique. Loin d’être spontanée, elle s’inscrit dans une logique de propagande souvent relayée en France par des milieux islamo-gauchistes. La campagne contre Fabrice Balanche visait donc à délégitimer un universitaire dont les travaux contredisent certains récits militants sur la Syrie, en le caricaturant comme un suppôt du régime, quitte à travestir ses analyses, à ignorer ses sources et à attaquer sa personne plutôt que ses idées.

Mais le plus grave n’est peut-être pas l’attaque elle-même. Le plus préoccupant est la réaction – ou plutôt l’absence de réaction – de l’institution universitaire. L’administration de Lyon 2 s’est montrée d’une extrême prudence, puis d’une complaisance glaçante. La présidente de l’université,  Isabelle von Bueltzingsloewen, au lieu de soutenir l’un de ses enseignants agressé dans l’exercice de ses fonctions, a choisi de remettre en question sa légitimité scientifique en contestant publiquement sa liberté académique. Ce geste marque une véritable rupture morale. Cet abandon d’un collègue constitue un acte d’indignité.

Dans un premier temps, aucune mise au point claire n’a été faite, aucune défense ferme de la liberté académique n’a été formulée. Il a fallu attendre la mobilisation d’universitaires français et étrangers, ainsi que la motion unanime de l’UFR Temps et territoires dénonçant une atteinte grave à la liberté académique, pour que l’institution reconnaisse enfin l’ampleur du problème. Mais, à ce stade, le mal est fait : le signal envoyé est que l’université recule quand il faudrait résister. Ce recul prend la forme d’un évitement, d’une faiblesse institutionnelle qui permet aux forces les plus radicales d’imposer leur loi sur le terrain universitaire. Plutôt que d’affirmer des principes clairs – liberté académique, neutralité de l’espace public, primauté du savoir sur l’idéologie –, l’université laisse s’installer un rapport de force où les plus bruyants, les plus agressifs, les plus aptes à instrumentaliser les émotions et les symboles dictent leur agenda.

Cette passivité n’est pas sans conséquences. Elle encourage la censure et l’autocensure. Elle incite les enseignants-chercheurs à éviter certains sujets, à euphémiser leurs propos, à contourner les zones sensibles, de peur d’être dénoncés, harcelés ou lâchés par leur propre institution. Elle transforme les universités en lieux de surveillance mutuelle, où la liberté de penser devient suspecte, où la complexité scientifique doit céder au simplisme militant.

Ce qui s’est passé à Bron n’est donc pas un simple incident : c’est un signal d’alarme. Nous ne laisserons pas l’un des nôtres affronter seul cette offensive. Nous nous tenons résolument aux côtés de Fabrice Balanche, à la fois pour le défendre publiquement, mais aussi pour l’assister concrètement sur le plan judiciaire. Nos collectifs sont mobilisés et disposent des ressources nécessaires pour faire valoir le droit, la justice et l’honneur du service public. L’université française doit se ressaisir. Elle doit redire fermement que la recherche n’est pas un crime, que l’analyse critique n’est pas une agression, que la rigueur scientifique ne doit pas céder aux passions identitaires. Enfin, il faut tirer toutes les conséquences de cette crise : la présidente de l’université Lyon 2 ne peut pas rester en fonction après un tel reniement des principes fondamentaux de la république universitaire. Nous demandons sa démission.

Source : Le Figaro 19/4/2025

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jeudi, 17 avril 2025

Fabien Bouglé, expert en politique énergétique:  »C’est un comble que les éoliennes, censées sauver la planète, contribuent à la détruire. »

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Un entretien avec Fabien Bouglé publié sur Entrevue.fr cliquez ici

Auteur du livre Éoliennes : la face noire de la transition écologique, Fabien Bouglé, expert en politique énergétique, dénonce depuis des années l’inutilité des éoliennes, mais aussi leurs nuisances. Selon lui, leur étiquette « écolo » n’est pas du tout justifiée. Arguments à l’appui, il nous dévoile la face cachée des éoliennes…

Selon vous, l’image verte qu’ont les éoliennes est-elle justifiée ou pas du tout ?

Elles sont partout, dans les livres d’école, sur Internet, dans les publicités. Les éoliennes sont devenues à tort, au fil des ans, une sorte de symbole ou de totem incarnant l’écologie. Et pourtant, quand on étudie en détail leur fabrication, du socle nécessitant 1.500 tonnes de béton jusqu’aux pales en fibre de carbone, on se rend compte qu’elles sont très loin d’être par elle-même écologiques. En effet, tous les éléments constituant les éoliennes sont soit très polluants pour les fabriquer, soit tout simplement pas du tout recyclables. C’est un comble que les éoliennes, présentées comme outils pour sauver la planète, contribuent en elle-mêmes à la détruire. Et c’est cette pollution éolienne que j’ai détaillée dans mon livre publié en 2019 puis réédité en 2022…

En termes de production d’électricité, les éoliennes sont-elles efficaces ?

Les éoliennes françaises ont produit l’année dernière 21,6% environ de leur capacité maximale de production. À titre de comparaison, imaginons une usine capable de construire 100 voitures pendant l’année, et bien c’est comme si cette usine ne fabriquait que 21 voitures en une année. Je ne suis pas certain que les propriétaires de l’usine seraient satisfaits d’un tel résultat. Et pourtant, l’État français a engagé des milliards d’argent des Français, prélevés sur leur facture d’électricité ou d’essence pour des éoliennes qui ne produisent qu’un cinquième de leur capacité. À titre de comparaison, une centrale nucléaire produit environ 80% de sa capacité. La production des éoliennes est donc dérisoire. 

Sait-on aujourd’hui stocker de l’électricité produite par les éoliennes ?

Les solutions efficaces de stockages d’électricité en sont aujourd’hui à leurs débuts, quelle que soit la source d’électricité. Du reste, avec nos centrales nucléaires, si des solutions existaient, nous pourrions mettre en réserve des quantités importantes d’électricité produites la nuit pour les réutiliser le jour. Mais les éoliennes sont intermittentes, elles ne produisent que lorsqu’il y a du vent et de manière aléatoire. De ce fait, elles déstabilisent le réseau électrique, elles produisent souvent lorsqu’on n’a pas besoin d’électricité et sont à l’arrêt quand on en a besoin lors des grands froids. Le stockage d’électricité d’origine éolienne est donc un vœu pieux utilisé par les exploitants éoliens pour imposer leurs machines aux populations. 

Vous faites partie de ceux qui accusent les éoliennes de polluer. En quoi les éoliennes sont-elles une source de pollution ? 

La première source de pollution est l’atteinte au cadre de vie des riverains. Désormais, les éoliennes terrestres les plus grandes mesurent 250 mètres de haut ( 50 m de plus que la Tour Montparnasse et 80 de moins que la Tour Eiffel ), et la loi limite leur construction à 500m des habitations. Mettez-vous à la place des personnes ayant parfois plusieurs éoliennes de plus de 200m de haut au bout de leur jardin, c’est insoutenable et c’est une atteinte grave au droit de disposer d’un environnement sain et calme. De loin, à 20 km on peut les trouver « jolies » dans le paysage, mais quand on est confronté à côté de chez soi, cela devient carrément l’ENFER ! Sans parler des bruits qu’elles produisent, mais nous y reviendrons. 

Quelle est la durée de vie d’une éolienne, et qu’advient-il des éoliennes «périmées» ? 

Une éolienne a une durée de vie de 15 à 20 ans car sa production décroît avec son usure. Les pales produites avec des fibres de carbone et du balsa ne sont pas recyclables et sont enterrées dans des décharges ou laissées sur place. Même si les exploitants jurent qu’elles sont recyclées, nous disposons de photographies très claires aux USA de plus de 1.000 pales d’éoliennes qui sont enterrées dans un cimetière. Les socles en béton sont laissés sur place ( les exploitants disposant de la possibilité de les laisser sur place par dérogation préfectorale ), les métaux rares utilisés dans les moteurs ne sont pas recyclables.  Bref, les éoliennes sont une véritable usine à pollution en fin de vie.  

Les éoliennes sont censées produire de l’électricité sans émettre de CO2. Est-ce vraiment le cas ?

Oui, c’est tout à fait exact. La production d’électricité réalisée par le tournoiement des pales d’éoliennes ne produit effectivement pas de CO2. En revanche, il convient de tenir compte de deux aspects importants. Les éoliennes, par leur construction, leur déplacement et leurs matières premières, produisent indirectement des gaz à effet de serre. Ce CO2 est mesuré par ce que l’on appelle le bilan carbone. Or, les différents calculs du bilan carbone des éoliennes montrent qu’il est nettement supérieur à celui d’une centrale nucléaire, qui ne produit pas non plus de CO2. 

Est-il vrai que des éoliennes ont besoin de centrales émettrices de CO2 pour fonctionner, à défaut de vent ? 

Les éoliennes ne tournent pas tout le temps. Les Français le constatent lors de leurs déplacements pendant les vacances : les éoliennes sont souvent à l’arrêt. Il faut donc compenser l’absence de vent par des centrales au gaz ou au charbon qui viennent en support. Les centrales fossiles couplées aux éoliennes sont très polluantes. En Allemagne, ce sont les centrales au charbon qui compensent l’absence de vent. Ainsi, l’Allemagne, avec ses éoliennes couplées aux centrales au charbon, émet 10 à 15 fois plus de CO2 que la France avec ses centrales nucléaires et ses barrages.

Les éoliennes auraient un impact   environnemental désastreux, notamment sur la biodiversité. Des agriculteurs se plaignent de pertes de performance de leurs élevages. Dites-nous en plus sur ce sujet…

De nombreuses études établissent que les animaux sont perturbés par les infrasons. Ce sont des sons non audibles à l’oreille humaine ou animale, mais qui produisent des vibrations imperceptibles. Ces infrasons diffusés à des dizaines de kilomètres des éoliennes en mer perturbent les cétacés et conduisent de nombreux échouages de baleines ou de dauphin. C’est le cas depuis les installations d’éoliennes en mer au large des côtes françaises. Sur terre, elles perturbent les vaches qui ont une moins bonne qualité de lait. En Loire Atlantique, une exploitation agricole a perdu 400 vaches depuis l’installation d’éoliennes à proximité. Des exemples reviennent de partout. 

Les éoliennes seraient également des tueuses d’oiseaux. C’est vrai ? 

C’est exact ! Une chercheuse indienne a réalisé une étude universitaire sur l’impact des éoliennes sur les rapaces. Elle a montré qu’il y avait en Inde, dans les régions où étaient installées des éoliennes, une disparition de 75% des rapaces. Cette étude est confortée par une autre étude sur l’Île de Man par des associations de protection des oiseaux. Depuis la construction d’éoliennes, des oiseaux marins ont disparu : entre 50% et 75% en fonction des espèces.  Certains oiseaux en danger de disparition n’apparaissent plus. C’est une véritable hécatombe. 

Autre scandale : les pales des éoliennes contiendraient du bisphénol A, une substance cancérigène,  même si cela a été contesté par l’AFP. Qu’en est-il vraiment ?

Oui, on se souvient du problème qu’avait posé la présence de bisphénols A dans les biberons d’enfant, il y a quelques années. Cette matière est en très faible quantité hautement cancérigène, et avait progressivement été bannie des plastiques alimentaires en particulier. Les pales d’éoliennes sont réalisées en fibre de verre ou de carbone et nécessitent de l’Epoxy et du bisphénol A pour leur construction. Des études ont montré que les pales d’éoliennes libéraient avec leurs usures du bisphénol A dans la nature. L’AFP n’a pas contesté ce point, mais rappelé le fait que cette diffusion était infinitésimale. Or, un grand dossier du Monde expliquait bien que le problème sanitaire du bisphénol A intervenait justement pour les doses en infimes quantités. L’AFP jouait sur les mots…

Autres nuisances provoquées par les éoliennes : le bruit du moteur et les sifflements persistants, qui nuiraient aux riverains, et provoqueraient acouphènes et maux de tête… C’est avéré ?

C’est tout à fait avéré. En Normandie, un préfet a fait arrêter plusieurs éoliennes la nuit en raison de leur bruit. Cela a considérablement amélioré la vie des riverains. Après une pression des exploitants éoliens, l’administration a ordonné la relance des éoliennes la nuit. La vie est devenue un cauchemar pour les riverains qui ont des troubles du sommeil. À Toulouse, une cour d‘appel a condamné un exploitant éolien pour trouble anormal de voisinage, reconnaissant le dommage subi par les riverains en raison du bruit des éoliennes.   

Autre nuisance des éoliennes : la pollution visuelle. Des paysages, jusque-là préservés, sont aujourd’hui défigurés, et des pressions seraient mises sur des propriétaires pour qu’ils cèdent leur terrain. Votre avis là-dessus ?

Entendons-nous, lorsque vous avez une éolienne de 200m de haut située à 500m de votre habitation, ce n’est pas de la pollution visuelle, c’est une véritable atteinte à votre cadre de vie. Aujourd’hui, les éoliennes terrestres installées peuvent mesurer 250 m de haut. Comme je vous le disais précédemment, quand vous avez ces monstres tournoyant à côté de chez vous, c’est un véritable supplice et une atteinte à votre propriété. Après, quand les éoliennes sont situées à 20 kilomètres, certains les trouvent jolies, d’autres non, mais une chose est certaines : les Français qui croisent des éoliennes situées au bord des autoroutes témoignent tous d’un véritable effarement voire d’un malaise face à leur gigantisme. 

À propos de pollution visuelle, que pensez-vous des éoliennes en mer ?

Il est évident que plus les éoliennes sont éloignées, moins elles sont polluantes visuellement. Lors de la réforme des énergies intermittentes, j’avais proposé au Sénat une distance de 40 km des côtes. Cette proposition n’a pas été retenue par le Sénat qui a voté contre un éloignement notable des côtes.  Aujourd’hui, les éoliennes en mer au large de la Baule sont situées à 15  km, et beaucoup se plaignent du barrage visuel qu’elles produisent.  

Certains politiques prônent les éoliennes en mer, mais semblent peu disposés à les voir près de chez eux…

Oui, c’est très intéressant d’entendre le président Macron vouloir installer 5 000 éoliennes au large des côtes françaises. Mais lorsque Tiphaine Auzière, fille de Brigitte Macron, a mené la bataille contre un projet de centrales éoliennes au large du Touquet, elle a obtenu gain de cause très rapidement après son élection comme président.  C’est la seule centrale éolienne en mer qui a été annulée. Si c’était si important pour la planète, le président Macron aurait dû mettre un point d’honneur d’en faire une priorité, voire un exemple. Imaginez quel symbole climatique une centrale éolienne face à la maison de famille de Brigitte : cela aura eu du panache ! Le président Macron a préféré ne pas utiliser cette opportunité électorale : on se demande bien pourquoi…

Au-delà de la pollution visuelle des éoliennes en mer, représentent-elles un danger pour les fonds marins ?

Tout à fait. Les anodes sacrificielles utilisées pour éviter la corrosion des supports dans la mer diffusent de l’aluminium et du zinc. Ce sont des tonnes de béton qui sont utilisées pour accrocher les éoliennes aux fonds marins. Dans le cas particulier de Fécamp, c’est une véritable forêt de 71 socles de 5000 tonnes chacun de béton et d’acier qui vont être immergés dans les fonds marins. Pour les autres, il faut réaliser d’énormes trous qui vont détruire les fonds marins et effrayer le monde aquatique. 

Parlons du coût : les éoliennes seraient très coûteuses et tourneraient grâce aux subventions, compensations et prix garantis. Dites-nous en plus…

Effectivement, les exploitants éoliens bénéficient de deux grands avantages. Quel que soit le prix de marché, ils touchent un prix financé par les factures électrique ou sur les taxes sur l’essence. Ce prix est garanti sur 20 ans. Et surtout, ils ont une priorité de réseau. Cela signifie que même si on n’a pas besoin de leur électricité, elle est prise en compte prioritairement au nucléaire. On paie donc pour de l’électricité dont on n’a pas besoin. Un comble… 

Pourquoi les éoliennes ont-elles une image aussi «verte», alors que c’est très loin d’être le cas ? 

En fait, les éoliennes ont été utilisées dans les livres d’écoles, à la télévision ou dans les publicités comme un symbole d’écologie. Dès que l’on parlait d’écologie, on mettait une éolienne. C’est ce que l’on appelle un biais cognitif. Éolienne = écologie. Pendant des années, nous avons été abreuvés par cette propagande. C’était faux, mais cela assurait la possibilité pour les exploitants d’assurer le développement de leur business jusqu’au jour où la face sombre des éoliennes a été dévoilée. Les hommes et femmes politiques ont aussi été abreuvés par cette fausse idée, et c’est pour cette raison que nous en subissons les conséquences aujourd’hui.  

Vous le dénoncez dans votre livre : le lobby de l’éolien est assez puissant. À qui profite le business des éoliennes, Que ce soit sur terre ou l’éolien offshore ?

Le business des éoliennes profite aux fabricants d’éoliennes, aux installateurs et aux exploitants. Ces derniers bénéficient, comme nous l’avons dit, d’un prix garanti. Nous avons des informations officielles qui montrent que la mafia italienne utilise les éoliennes pour blanchir l’argent sale. 

La mafia ?
Oui. Vito Nicastri, le grand patron de la mafia dans les éoliennes, a été arrêté plusieurs fois, et ses centrales éoliennes saisies par la justice. Un juge anti-mafia expliquait sur Arte que la mafia des éoliennes avait des ramifications en Europe et en particulier en Europe de l’Est. L’argent considérable provenant de l’activité éolienne profite soit à la mafia soit à des grands groupes financiers gérants des fonds de pension. En clair, ce sont les Français avec la taxe sur les éoliennes qui financent la retraite des Canadiens par exemple. 

Le business de l’éolien cache-t-il aussi une guerre de l’énergie entre l’Allemagne et la France ?  

Différents rapports montrent que l’Allemagne a mis en place une guerre de l’énergie contre le nucléaire français pour vendre ses éoliennes couplées au gaz russe. Comme elle ne peut plus acheter de gaz russe, elle consomme du charbon très polluant. Dans les instances européennes, l’Allemagne fait tout pour empêcher la France de développer son énergie nucléaire pour faire en sorte de vendre sa technologie éolienne. C’est une vraie bataille dans les couloirs de Bruxelles. Fort heureusement, la France a enfin pris conscience de cette situation que je dénonce dans mes livres depuis des années. 

Quelle est selon vous la meilleure solution, à l’avenir, pour produire de l’énergie ?

Aucun mode d’énergie n’est neutre en terme environnemental. Tous les modes de production d’électricité ont des conséquences sur notre environnement. Mais le nucléaire présente de nombreux avantages. Il ne produit pas de rejet dans la nature hormis de la vapeur d’eau, et aucun CO2. Il faut savoir que nos 27 centrales nucléaires sont installées sur seulement 27 km2. Les 40 ans des déchets les plus dangereux peuvent être installés dans un bâtiment mesurant 20m x 20m x 10m, cela représente 95% de la radioactivité totale. Il y a beaucoup de fake news diffusées par la filière éolienne pour dénigrer le nucléaire, mais la vérité commence à sortir. Même Greta Thunberg a dit que le nucléaire était une bonne chose pour le climat. 

La France est une grande puissance nucléaire, mais le nucléaire est décrié par certains. Selon vous, les critiques contre le nucléaire sont-elles justifiées ?

Ces critiques contre le nucléaire sont pilotées par des fondations allemandes financées par le gouvernement allemand, qui sait que le nucléaire est un gros avantage pour nos ménages et nos industries. Le nucléaire a permis à la France de disposer d’une facture électrique parmi les moins chers d’Europe. Les Allemands, qui ont commis des grosses erreurs en matière énergétique, ne veulent pas que la France s’en sorte. Elle mène donc à tous les niveaux des opérations de guerre économique contre notre patrimoine nucléaire. Un rapport récent de l’École de Guerre économique est venu donner des preuves de cette situation.  

C’est le sujet de votre nouveau livre ?

Oui, cette question de guerre économique avec l’Allemagne s’inscrit dans la guerre mondiale de l’Énergie qui s’exprime actuellement en Ukraine. En fait, la Russie et les USA veulent contrôler le marché du gaz et du nucléaire afin de rendre l’Europe dépendante politiquement. C’est un des principaux objectifs  de la guerre en Ukraine. Comme l’Allemagne avait fait le choix de la Russie en construisant ensemble les gazoducs Nord Stream 1 et  2, le pays ne dispose plus du gaz russe. Son économie est donc très durement attaquée par ce problème d’approvisionnement énergétique. La troisième guerre mondiale, qui est officialisée désormais, est une guerre de l’Énergie, et c’est ce que j’explique dans mon nouveau livre, Guerre de l’Énergie au cœur du nouveau conflit mondial, disponible aux éditions du Rocher.

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mercredi, 16 avril 2025

Brest : pendant que Darmanin désarmait les Français, six islamos rêvaient d’exterminer un village

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Bernard Bayle, Riposte laïque cliquez ici

On se souvient que Darmanin, quand il était ministre de l’Intérieur, a consacré beaucoup de temps à vouloir récupérer des armes non réglementaires qui traînaient chez les Français. Selon le régime, 150.000 armes auraient été rapportées par des imbéciles inconscients. On sait qu’un des grands plaisirs des juges est d’interdire d’arme pendant trois ans, ou cinq ans, ou à vie, quiconque est accusé de s’être mal comporté. Et les exemples se multiplient où les perquisitions matinales d’une dizaine de robocops, accompagnés d’un juge, viennent récupérer des armes qu’un Français parfois trop bavard possède chez lui. Cliquez ici

Pendant ce temps, chacun sait que les islamistes et les racailles stockent des armes dans les quartiers islamisés et dans certaines mosquées. Nul n’ignore que beaucoup de jeunes qu’on appelle des « Chances pour la France » portent un couteau qu’ils sortent à la moindre résistance d’un Français pour le planter, sans se retrouver en prison.

C’est dans ce contexte qu’il faut appréhender ce qu’il s’est passé à Brest, où, grâce à la police et à ses écoutes, un drame a pu être évité. En effet, six islamistes, qui se réunissaient dans une boucherie halal, préparaient un massacre de nuit, dans un village. Ils réfléchissaient aussi à commettre un massacre à la base navale, lors d’un match de football du Stade brestois ou du Nouvel An chinois. On remarquera que seul CNews approfondit ce fait divers.

Alors que les policiers ont consacré 1500 heures d’écoute et 100.000 photos et vidéos pour confondre les djihadistes, les avocats des assassins en puissance, Me Sami Khankan et Me Raphaël Kempf, ont osé leur reprocher, lors du procès, d’être obsédés par l’idée d’un attentat, minimisant de manière obscène les projets de leurs clients. Petit sketch, le client de l’avocat Raphaël Kempf, qui se présente comme avocat engagé (à LFI) sera relaxé, et celui-ci explique qu’en 12 ans de carrière, c’est la première fois qu’il obtient une relaxe. On n’est pas certain que ce soit la meilleure publicité pour lui…

À l’arrivée, il y a un acquittement, et des peines de prison de 7 à 20 ans, alors que le procureur, Ophélie Leray, avait demandé bien davantage. On se demande pourquoi des juges peuvent prendre le risque de remettre en liberté des assassins potentiels qui nous haïssent et rêvent de nous tuer. On se demande pourquoi la France conserve sur son sol de tels psychopathes, et pourquoi, une fois leur peine effectuée, à défaut d’avoir été exécutés, on ne les renvoie pas ailleurs. Et on se demande pourquoi l’État n’encourage pas les Français à s’armer, à apprendre à tirer pour se défendre et protéger les leurs, mais persécutent les tireurs sportifs et les possesseurs d’armes.

On serait tenté de répondre que nos dirigeants s’en foutent que les Français se fassent tuer tous les jours, et que le projet raté à Brest puisse réussir ailleurs.

 

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lundi, 14 avril 2025

Italie: une fresque murale en hommage à Stefano et Virgilio Mattei, victimes du terrorisme d’extrême-gauche

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Le Nouveau Présent cliquez ici

Stefano et Virgilio Mattei sont symboliquement rentrés chez eux. Le 16 avril à 9h30, à l’occasion du 52ème anniversaire de leur horrible assassinat, la fresque les représentant en pleine hauteur sera officiellement inaugurée sur le bâtiment Primavalle où ils ont vécu et trouvé la mort, dans l’incendie allumé par les militants de « Potere Operaio », (Pouvoir Ouvrier), Achille Lollo, Marino Clavo et Manlio Grillo. Les jeunes visages des enfants de Mario, secrétaire de la section locale du Mouvement social italien - MSI, se détachent désormais sur un drapeau tricolore, flanqué de deux lys blancs.

A la cérémonie qui se déroulera via Bernardo da Bibbiena participeront, entre autres, le président de la région Latium, Francesco Rocca, le conseiller pour le budget, Giancarlo Righini, qui a suivi le dossier, les sœurs de Stefano et Virgilio, Antonella et Silvia, et leur neveu Federico Ciuferri. Federico Ciufferi est également le président de l’association dédiée à la mémoire de Stefano et Virgilio Mattei, qui a promu l’idée de la peinture murale, en obtenant des fonds de la région du Latium pour sa réalisation. Plusieurs représentants d’institutions nationales prendront également la parole : parmi ceux qui ont confirmé leur présence figurent le vice-président de la Chambre, Fabio Rampelli, et la sous-secrétaire à l’Éducation, Paola Frassinetti.

La nouvelle de la création de la fresque, réalisée par l’artiste Massimiliano Carli, a provoqué une grande émotion dans les milieux de droite et parmi les habitants de Primavalle qui n’ont jamais oublié ces deux victimes innocentes de la haine politique et qui ont toujours, au cours de ces longues années, participé aux cérémonies de commémoration de la via Bibbiena.

« A Rome, une fresque dédiée à Stefano et Virgilio Mattei, les deux frères tués lors d’un incendie déclenché par des extrémistes rouges à Primavalle, en 1973. Nous ne vous avons pas oubliés. « Notre mémoire et nos idées ont gagné », peut-on lire sur la page Facebook de la FdI nationale, qui a partagé la photo de la fresque, comme beaucoup d’autres ont commencé à le faire sur les réseaux sociaux.

 

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Lisez le Cahier d'Histoire du nationalisme consacré

au Mouvement social italien cliquez ici

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Masochisme

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Gaëtan de Capèle

La guerre commerciale déclenchée par Donald Trump donne à voir un spectacle fascinant : une crise économique et financière mondiale créée de toutes pièces. Mensongère et populiste, sa justification – une Amérique « pillée et violée » par le reste de la planète – peine à convaincre, de la part de la première puissance économique du monde, hégémonique à maints égards. Pas davantage que le protectionnisme, cette arme de défense à double tranchant, causant autant de dégâts chez l’agresseur que chez l’agressé. Enfin, la méthode - une litanie quotidienne d’embardées brutales et contradictoires - crée un climat d’incertitude et d’insécurité qui paralyse l’activité. Donald Trump veut rendre l’Amérique plus forte, mais il la punit en même temps que le reste du monde.

Il existe, dans l’histoire récente, un autre exemple ahurissant de masochisme auto-destructeur. L’automobile a longtemps symbolisé la puissance économique de l’Europe, avec ses grands constructeurs capables de tenir la dragée haute aux concurrents asiatiques ou américains. Pour l’industrie du continent, il s’agit d’un sec- teur crucial, assurant, en amont comme en aval, l’activité de filières entières, de milliers d’usines et de millions de salariés. Par pure idéologie, il a été décidé, sous couvert d’écologie, de le saborder. Sans la moindre considération pour les conséquences à venir, Bruxelles lui a imposé d’autorité une intenable révolution industrielle, avec le basculement en quelques années vers le tout- électrique. Face à des clients méfiants et refusant de se saigner pour ces nouveaux modèles, les ventes s’effondrent. Ajoutons-y, chez nous, une chasse à l’automobiliste, présenté comme le barbare des temps modernes qu’il faut évacuer du centre des villes. Le résultat de ce suicide économique est en train de se payer. En misant tout sur la voiture électrique, nous avons choisi de jouer sur un terrain où les constructeurs chinois disposent d’une décennie d’avance. Pour tenir, les groupes européens n’ont d’autre choix que de trouver des alliances avec eux. Ou comment passer de la souveraineté à la dépendance.

Source :Le Figaro 14/04/2025

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jeudi, 10 avril 2025

Le député LFI Sebastien Delogu confond l’Assemblée nationale avec le cirque Bouglione

delogu.jpgRobert Spieler

Sébastien Delogu, l’extravagant député LFI des Bouches-du-Rhône, célèbre pour ses cuirs et ses divagations langagières, prendrait la tête, si l’on en croit un communiqué diffusé ce lundi 1er avril, paru sur Breizh-info, d’une nouvelle structure expérimentale dédiée à l’art oratoire des députés. Baptisée Institut National de l’Éloquence Républicaine et d’Expression Spontanée (INERES), cette école pilote vise à former les parlementaires à « une parole plus authentique, incarnée, gesticulatoire et revendicative ». Le programme de l’INERES est ambitieux. Jugez-en : Il y aura des ateliers « mégaphone et doigts d’honneur : les codes d’une expression disruptive », des cours de perfectionnement en je-m’en-foutisme gesticulatoire appliqué et un module inclusif intitulé « L’apport des bantous dans la création d’un renouveau républicain et démocratique, mais aussi des options chorégraphie de protestation” » Par ailleurs, la modernité protestataire s’invite à l’Assemblée nationale, ce qui ne peut qu’être salué, puisque le port du gilet jaune fluorescent serait autorisé en séance. Il s’agit, vous l’avez compris, d’un poisson d’avril !

On ne se lasse pas d’écouter Sébastien Delogu et de goûter ses fantaisies langagières. Nous avons déjà évoqué son propos à la tribune de l’Assemblée, « Mon grand-père né à Oran qui a déporté les juifs à “Hautewitz” » ou sa comparaison hasardeuse entre la fraude sociale et la fraude fiscale. Mathématicien émérite, il avait déclaré : « 100 milliards, c’est 600 fois plus que 1,3 milliard. » Il y a eu aussi la séquence Pétain où il avait déclaré : « Je n’ai pas vu ce qu’il a écrit, mais je ne connais pas tellement l’histoire, j’apprends aussi. Je ne sais pas qui est Pétain. J’ai entendu parler de lui, je sais qu’apparemment, c’est un raciste. » Et puis, Delogu a aussi des choses à dire concernant le conflit Israëlo-palestinien. Il déclare : « Mon point de vue, c’est que Ne- tanyahu a financé le Hamas pour déstabiliser les accords de 1948. » Les accords de 1948 ? Le député insiste : « Je sais pas, je ne suis pas trop instruit sur ce sujet ». Mais pourquoi Netanyahu aurait-il financé le Hamas ? L’explication de Delogu est lumineuse : « Pour justement aller récupérer les terres en Palestine, parce qu’en dessous de ces terres se trouvent des gisements et donc, du coup, ils vont retrouver là-bas la vache en or. » La vache en or... Si Delogu n’existait pas, il faudrait l’inventer.

Source : Rivarol 9/4/2025

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lundi, 07 avril 2025

Alexandre Devecchio : La progression du RN s’inscrit dans une vague qui dépasse la personne de Marine Le Pen et même les frontières de la France. Le barrage judiciaire n’arrêtera pas la vague « populiste ».

UMszrhIC_400x400-300x300.jpgAlexandre Devecchio

Le Figaro

du 2 avril 2025

Aux États-Unis, la plupart des observateurs pensaient que l’attaque du Capitole était le début de la fin du trumpisme. Non seulement il n’en a rien été, mais les velléités d’utiliser la justice ou les institutions pour l’entraver n’ont fait qu’accroître sa popularité et renforcer son attractivité électorale. 

LA BATAILLE DES IDÉES – D’aucuns espèrent que la condamnation permettra d’enrayer la progression du Rassemblement national dans les urnes. Rien n’est moins sûr…

Un séisme politique, c’est ainsi que la plupart des observateurs ont qualifié le verdict du procès Le Pen. Il est vrai que la décision des juges est historique. Mais depuis de nombreuses années, les magistrats se substituent au législateur et interfèrent dans la vie démocratique. En 2017, la mise en examen de François Fillon en pleine campagne avait déjà constitué un précédent, empêchant le candidat de la droite d’accéder au second tour. Cette fois, sauf rebondissement judiciaire invraisemblable, Marine Le Pen ne pourra même pas être candidate.

La présidente de la 11e chambre correctionnelle n’a pas dissimulé les motivations politiques de son verdict. « L’atteinte aux intérêts de l’Union européenne revêt une gravité particulière dans la mesure où elle est portée, non sans cynisme mais avec détermination, par un parti politique qui revendique son opposition aux institutions européennes », écrit-elle pour justifier sa décision, qualifiant par ailleurs de « trouble irréparable à l’ordre public démocratique » le fait que soit candidate à l’élection présidentielle une personne déjà condamnée en première instance. C’est donc autant le détournement de fonds publics qui a été jugé que les ambitions présidentielles de Marine Le Pen et ses idées souverainistes.

La révolte des classes moyennes, élément structurant de la politique en Occident

Alors que le barrage dit républicain apparaît de plus en plus fragile, d’aucuns espèrent que le barrage judiciaire permettra d’enrayer la progression du RN dans les urnes. Rien n’est moins sûr. L’exclusion de Marine Le Pen de la vie démocratique est un séisme à l’échelle de l’actualité, mais à l’échelle de l’Histoire, elle ne pourrait être qu’une péripétie dans la recomposition à l’œuvre. Selon une enquête Odoxa-Backbone pour Le Figaro , 6 Français sur 10 jugent que la condamnation de Marine Le Pen ne constitue pas un handicap pour le Rassemblement national, tandis que 60 % des adhérents RN déclarent préférer Jordan Bardella à Marine Le Pen.

La progression du RN s’inscrit dans une vague « populiste » qui dépasse la personne de Marine Le Pen et même les frontières de la France

La progression du RN s’inscrit dans une vague « populiste » qui dépasse la personne de Marine Le Pen et même les frontières de la France. Cette vague se nourrit de la dépossession économique, culturelle et démocratique des classes populaires et de leur volonté de conserver leur souveraineté et leur identité. Le RN a su mettre ces thématiques en avant et continuera de prospérer tant que celles-ci ne seront pas traitées en profondeur par d’autres partis. Les élites britanniques ont cru qu’en reculant l’échéance du Brexit, les classes populaires allaient renoncer. Mais les brexiters ont porté Boris Johnson au pouvoir.

Et aujourd’hui, malgré l’éviction de ce dernier de la vie politique par son propre parti, la percée de Nigel Farage montre que ce mouvement était loin d’être une parenthèse. Aux États-Unis, la plupart des observateurs pensaient que l’attaque du Capitole était le début de la fin du trumpisme. Non seulement il n’en a rien été, mais les velléités d’utiliser la justice ou les institutions pour l’entraver n’ont fait qu’accroître sa popularité et renforcer son attractivité électorale. Sur le réseau social X, le président américain a d’ailleurs dressé un parallèle entre lui et Marine Le Pen : « Cela fait penser à notre pays, cela ressemble beaucoup à notre pays. » La révolte des classes moyennes est l’élément structurant de la politique en Occident. Durant la crise des « gilets jaunes », alors qu’on lui demandait combien de temps allait durer ce mouvement, le géographe Christophe Guilluy avait répondu : « Une centaine d’années ! » 

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samedi, 05 avril 2025

Il faut interdire les contre-manifestations pour trouble à l’ordre public

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Cyrano sur Riposte laïque cliquez ici

La droite, qu’on la dise républicaine ou nationale, n’a jamais organisé la moindre contre-manifestation contre des initiatives de gauche, même quand elles étaient contestables. Elle n’a pas l’habitude d’agresser les diffuseurs de tracts ou les colleurs d’affiches du camp adverse. Elle n’attaque pas les meetings de ses opposants politiques, elle respecte le débat contradictoire et les actions militantes de ses adversaires.

Par contre, la droite, ou la mouvance patriotique, ne peut pas organiser la moindre initiative sans qu’immédiatement, au nom du harcèlement démocratique cher à la crapule socialiste, ancien trotskiste, Jean-Christophe Cambadélis, une contre-manifestation se mette en place. Parfois, les préfets sont ravis de cette démarche, qui leur permet, de manière scandaleuse, d’interdire les deux rassemblements hostiles, au nom de l’égalité de traitement.

Ce dimanche, place Vauban, suite au coup d’État judiciaire de la juge Bénédicte de Perthuis, de ses complices les deux autres juges, dont on ne connaît toujours pas le nom, et des deux procureurs Louise Neyton et Nicolas Barret, le Rassemblement national, s’estimant à juste titre lésé, avait donc décidé d’organiser un rassemblement démocratique et pacifique place Vauban, près de l’École Militaire. C’était un pari pour Marine Le Pen et les siens, car nul ne sait si les Français, sincèrement indignés pour la majorité d’entre eux, malgré la propagande médiatique, descendront dans la rue, ou s’ils resteront chez eux, transformant cette initiative en bide.

Mais la gauche, principalement LFI et les Verts, soutenus par les syndicalistes islamo-gauchistes de Solidaires, a décidé que même cela devait être interdit au Rassemblement national, dont ils rêvent de la disparition définitive. Elle appelle donc, prétendument contre l’extrême droite – alors qu’ils ont fait une manifestation sur ce sujet, qui fut un fiasco, il y a quelques jours – à venir place de la République. Le but est simple : dissuader nombre de Français de rejoindre la place Vauban, organiser avec leurs milices gauchistes des ratonnades dans Paris, et se montrer plus nombreux place de la République que place Vauban.

Personne ne sait comment les choses vont se dérouler, mais il est inadmissible qu’en France ce problème n’ait pas encore été résolu. Il ne serait pourtant pas difficile, pour préserver la paix civile et le droit de manifester, d’interdire les contre-manifestations qui se déroulent le même jour, de n’autoriser que la première déclarée, et d’imposer 24 heures de décalage entre les deux initiatives.

Mais pour cela il faudrait un gouvernement capable d’affronter la gauche, or, s’ils ont encore le pouvoir, ils le doivent à Mélenchon et à ses complices du Nouveau Front Populaire, qui ont sauvé la mise à Macron et conservé, grâce à lui, leurs postes de députés.

Donc, la France continuera d’abandonner la rue aux milices gauchistes, la statue de la République sera taguée, comme d’habitude, des poubelles seront brûlées, des voitures incendiées, des boutiques vandalisées, des policiers blessés, et il n’y aura aucune arrestation.

Mais on manifestera contre le fascisme…

Source cliquez ici

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Donald Trump est-il vraiment fou ?

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Prenant de la hauteur, Mathieu Bock-Côté, dans son édito du Figaro du 5/4, revient sur la stratégie de Donald Trump en matière économique et nous explique que Trump commet un erreur en punissant tout de go ce que l’on appelle l’Occident. Erreur grossière pour notre éditorialiste qui met en avant le fait que nous partageons la même aire civilisationnelle.

Lire la suite ICI

Source :Le Figaro 5/4/2025

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vendredi, 04 avril 2025

Tribune libre : En République française, la dédiabolisation n’empêche ni la prison, ni l’inéligibilité. Lettre à Marine Le Pen et au RN

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Julien Dir

Madame Le Pen, Mesdames et Messieurs du Rassemblement national,

Vous voilà donc tombée. Une condamnation, une peine de prison ferme, l’inéligibilité. L’échafaud judiciaire s’est abattu, et soudain, le masque de la démocratie s’est fendu. Jordan Bardella parle d’enterrement de la démocratie ? Il a raison. Mais le cercueil n’a pas été descendu dans la fosse hier. Cela fait longtemps que la pelle tourne.

Les hyènes jubilent. De mon côté, je ne me réjouis jamais lorsqu’un opposant politique à la caste dirigeante, quel qu’il soit, est réduit au silence par des juges devenus les instruments zélés d’un Système sans âme. Mais je suis contraint de vous dire ce que beaucoup pensent tout bas : vous avez vu les lynchages, les arrestations arbitraires, les persécutions de tant d’autres. Et vous avez détourné le regard. Pensant peut être que cela vous épargnerait.

Marine, vous avez été cet enfant dans la cour de récréation, qui regarde les plus faibles ou ceux qu’il n’aime pas se faire molester par des caïds, cet enfant qui se tient à distance, croit gagner en respectabilité, espère que la horde l’oubliera. Vous avez assisté au saccage de Génération Identitaire. Vous avez vu des jeunes garçons, des jeunes filles, interdits de compte bancaire, humiliés, fichés, traqués. Vous avez vu  Zemmour, les mouvements identitaires, les féministes de Nemesis, les Soral, les Dieudonné, les membres de l’Alvarium et tant d’autres, subir l’opprobre, la ruine sociale pour certains, pour des mots, des pensées, des pamphlets. Et que faisiez-vous ? Ou bien vous baissiez la tête, ou bien parfois même, vous les désigniez du doigt pensant ainsi amadouer le bourreau.

Vous espériez que la meute vous distinguerait. Qu’elle vous reconnaîtrait comme « républicaine », comme « bonne opposante », propre, docile, habillée de votre costume noir et blanc de premier tour.

Mais la meute ne pardonne jamais. Elle vous considère toujours comme ce que vous êtes à ses yeux : une « fasciste héréditaire », une « menace ». Ce n’est pas en abattant ceux qui criaient plus fort que vous qu’elle vous laissera la vie politique sauve. Ce n’est pas en vous agenouillant que vous serez épargnée. La meute ne tolère que les soumissions totales.

Aujourd’hui, vous êtes tombée. Demain, ce sera peut être Jordan Bardella. Après-demain, ceux qui auront cru que le silence ou la mollesse étaient des armures. Car la tyrannie n’a pas de fin. Elle avance, elle frappe, elle détruit. Et elle se nourrit de la peur des tièdes. Les Américains semblent l’avoir compris depuis peu, eux qui ont porté au pouvoir un homme qui désormais, s’est décidé à rendre coup pour coup, à ne jamais se justifier, à ne jamais s’excuser.

La leçon est simple. Elle est brutale. Elle est implacable. Face à une justice politique, il ne faut pas composer. Il faut se défendre et contre-attaquer. Et être solidaire de TOUTES les victimes. Dénoncer avec la même ardeur la mise en détention d’un militant identitaire que celle d’un humoriste provocateur. Défendre la liberté d’expression non pas par calcul, mais par principe. Il fallait soutenir tous les condamnés de la pensée. Car chacun d’eux était un avertissement.

Certains diront que ces affaires n’ont rien à voir les unes avec les autres. Effectivement. On parle de détournement de fonds publics d’un côté servant d’arguments à des peines de prison. De l’autre d’écrits, de vidéos, de propos, ou d’actions d’agit-prop, aboutissant aux mêmes condamnations.

Le temps n’est plus à la dédiabolisation. Il est à la reconquête. Il ne faut plus chercher à plaire aux médias, aux juges, à la caste. Il faut défendre un front de liberté. Et dans ce front, doivent figurer ensemble ceux que tout oppose, sauf une chose : la certitude que le droit de penser, de parler, d’agir politiquement, ne doit jamais être livré aux ciseaux des juges.

La leçon à tirer de cette ignominie est claire : face à une meute pour qui Marine Le Pen restera à jamais la « fille du diable », il ne sert à rien de tendre l’autre joue. Il ne sert à rien de quémander des certificats de respectabilité aux chiens de garde du Système. Il ne sert à rien de répudier ses alliés naturels, de renier les siens, d’espérer l’indulgence des inquisiteurs.

Il faut relever la tête. Il faut bâtir une solidarité indéfectible entre tous les persécutés du Système, bâillonnés et poursuivis pour avoir dit tout haut ce que des millions pensent tout bas. Ce combat, ce n’est pas celui d’un parti. C’est celui de la civilisation contre la subversion, de la liberté contre la tyrannie, du peuple contre ses nouveaux maîtres.

Parce qu’au fond, ce qui est jugé, ce n’est pas un individu. Ce n’est pas un discours. Ce n’est même pas une ligne politique. Ce qui est jugé, c’est la possibilité d’un autre monde. Le vôtre, le nôtre.

Si vous ne livrez pas maintenant ce combat pour la liberté, qui va bien au delà de votre « combat pour la France », alors vous serez balayés demain. L’histoire ne pardonne jamais à ceux qui ont préféré la résignation à la contestation et à la rébellion. « Dissidents et opposants politiques de tout le Pays, unissez-vous ! »

Source Breizh info cliquez ici

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mercredi, 02 avril 2025

« Coup d’Etat des juges »: le nouveau numéro de la revue Eléments

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« L’État de droit ». Derrière ce vocable rassurant et se voulant incontestable  – qui prétendrait en effet vouloir vivre dans un état de « non-droit » ? – se cache en réalité une inquiétante dérive anti-politique et anti-démocratique qui, sous couvert de légalisme juridique, bâillonne chaque jour un peu plus la volonté populaire et les possibilités d’action des représentants choisis par celle-ci. C’est donc sur ce véritable « coup d’état des juges » que s’est penché la rédaction d’Éléments.

Vous trouverez également dans cette nouvelle parution, une analyse de l’histoire algérienne par Bernard Lugan, un débat entre Jérôme Fourquet et Pierre Vermeren sur la possible implosion de la France, un grand portrait d’Anton Tchekov ainsi qu’une plongée dans les mémoires militantes de Jean-Yves le Gallou. Et bien d’autres sujets d’analyse et de réflexion au service de la culture et de la civilisation européennes…

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mardi, 01 avril 2025

Le nouveau numéro de Terre & peuple magazine (n°103) est paru

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lundi, 31 mars 2025

Notre confrère "Politique Magazine" consacre un article au livre de Thierry DeCruzy, "Les Brigandes, phénomène musical de la diddidence" (préfacé par Brigitte Bardot)

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Hilaire de Crémiers

Elles ont enchanté les oreilles et les cœurs de milliers de Français, nationaux, « catho tradis » comme on dit, patriotes, écœurés du système existant qui impose sa loi au profit de politiciens pourris ou renégats, surtout au profit d’une machinerie du prêt-à-penser, du fric et de la consommation démocratique.

Toujours les mêmes qui tiennent tout, presse, radios, télévisions, réseaux politiques et économiques, avec une bien-pensance obligatoire qui empêche toute liberté de penser et de s’exprimer. Bref le système actuel, particulièrement prégnant en France avec ses valeurs de la République qui interdisent tout sursaut de protestation. De 2014 à 2021, les Brigandes, issues de petits groupes amicaux antérieurs et qui a toujours compté des hommes, se sont fait connaître par leurs chansons, de style réactionnaire, voire d’inspiration contre-révolutionnaire, sur des mélodies et des rythmes étonnants, à la fois de modernité populaire et de tradition presque troubadouresque. Avec un côté satirique, typiquement français, du genre : « impossible de s’en laisser compter par la bande des guignols qui nous dirigent et prétendent nous éduquer. »

Thierry DeCruzy retrace l’histoire, année après année, chanson après chanson, de cette dissidence musicale stupéfiante qui a osé affronter la domination toute puissante de ceux qui croient aussi posséder la musique comme ils possèdent le pouvoir, tous les moyens de communication et les finances publiques et souvent privées. Évidemment, tous les procédés ont été utilisés contre cette rébellion affichée, y compris les plus ignobles, et jusqu’à la suppression de leur chaîne You Tube. Et comme le groupe ne répondait pas à tous les critères d’une saine orthodoxie, en raison des théories particulières et quelque peu ésotériques des dirigeants, les bons milieux eux-mêmes se sont éloignés d’eux. Il fallut mettre fin à cette expérience et le groupe lui-même s’en est expliqué. Excellente analyse de Thierry DeCruzy, qui ne dissimule rien, qui répertorie l’ensemble de l’œuvre – 144 chansons originales, – et fait parler quelques-uns des principaux protagonistes, en particulier l’auteur-compositeur Joël Labruyère, qui fut à l’origine de cette stupéfiante initiative.

Thierry DeCruzy, Les Brigandes, phénomène musical de la dissidencePréface de Brigitte Bardot, Synthèse nationale, 186 pages, 22 €. cliquez ici

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Le site de Politique Magazine cliquez ici

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Le racisme anti-Blanc

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Certains intellectuels et certains médias s’entêtent à nier le racisme anti-Blancs, car cette notion aurait été inventée par l’extrême droite. Seules les discriminations « systémiques » visant les personnes « racisées » constitueraient du racisme. Généalogie d’une manipulation idéologique.

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Source : Le Figaro 31/3/2025

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dimanche, 30 mars 2025

Géopolitique de la paix

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Jeffrey Sachs, est un économiste américain qui a été tout à la fois l’acteur et le témoin de l’ingérence américaine dans l’espace postsoviétique. Il est intervenu lors d’une réunion au Parlement européen, le 19 février dernier, où il a exposé son analyse de la guerre en Ukraine. Cette intervention n’a été que peu reprise par la presse européenne. Et pour cause, il dénonce l’attitude des Américains et la faiblesse des Européens. Henry Kissinger disait qu’il est dangereux d’être l’ennemi des Etats-Unis, mais il est fatal d’être son allié. Les Européens en font l’expérience depuis 1945.

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Source : Le Monde diplomatique, avril 2025.

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vendredi, 28 mars 2025

Le prochain numéro de Livr'arbitres :

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Le nouveau numéro de la revue Eléments

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mercredi, 26 mars 2025

25 mars 1821 : début de la guerre d’indépendance grecque

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La guerre d’indépendance grecque (1821-1829), ou Révolution grecque (Ελληνική Επανάσταση του 1821), est le conflit durant lequel les Grecs, finalement soutenus par les grandes puissances (France, Royaume-Uni, Russie), réussirent à obtenir leur indépendance de l’Empire ottoman.

Le 25 mars 1821, les Grecs, définis d’abord en tant que chrétiens orthodoxes, se révoltèrent face à la domination de l’Empire ottoman. Cette révolte réussit, et l’indépendance de fait fut proclamée lors de l’Assemblée nationale d’Épidaure le 1er janvier 1822. L’opinion publique européenne était assez favorable au mouvement, à l’image des philhellènes.

Cependant, aucun gouvernement ne bougea à cause du poids politique et diplomatique de la Sainte-Alliance, et particulièrement de l’Autriche de Metternich, partisan acharné de l’ordre, de l’équilibre et du principe de légitimité instauré par le congrès de Vienne.

Des Grecs vivant hors de l’Empire ottoman, comme des habitants des Îles Ioniennes tels que Ioánnis Kapodístrias, et des membres de l’élite grecque de Constantinople et des Principautés danubiennes, les Phanariotes, apportèrent dès le début leur aide aux insurgés.

Pendant deux ans, les Grecs multiplièrent les victoires.

Cependant, ils commencèrent très vite à se déchirer, divisés entre « politiques » et « militaires ». La Sublime Porte appela en 1824 à l’aide son puissant vassal égyptien Méhémet Ali.

Pour les Grecs, les défaites et les surtout les massacres se succédèrent.

Cependant, les Russes souhaitaient de plus en plus ardemment intervenir, par solidarité orthodoxe mais aussi parce qu’ils avaient leur propre ordre du jour géostratégique.

Les Britanniques, quant à eux, désiraient au départ limiter l’influence russe dans la région mais finirent par s’allier avec la Russie.

Une expédition navale de démonstration fut suggérée lors du traité de Londres de 1827.

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