dimanche, 02 février 2025
Submersion, vous avez dit submersion ?
Pascal Praud
Dans le dictionnaire des bien-pensants, le mot « submersion » n’existe pas. Comme Voldemort est le nom qu’on ne prononce jamais chez Harry Potter, il y a pour les policiers de la pensée des mots qui fâchent. Ils sentent le pas cadencé et le bras tendu.
Les socialistes Johanna Rolland et Boris Vallaud ont pris leur ton de givre et leur mine de croquemort pour clamer urbi et orbi que le mot « submersion » tenait du vocabulaire extrême droitier. « Couvrez ce sein que je ne saurais voir. » Chacun connaît ce numéro de faussaire que ces tartuffes jouent devant les caméras quand ils feignent l’outrage pour un oui, pour un non. « C’est une faute à l’égard de la République », a déclaré sans rire madame Rolland, édile de la ville de Nantes, cité hier accueillante qu’elle transforme année après année en musée des horreurs. Question sémantique, le camp du bien prend des libertés avec l’Académie française au point de confondre un terroriste du Hamas avec un résistant palestinien. Avant de réécrire l’histoire, le cercle de la raison édicte un nouvel abécédaire. Des mots ont disparu. Ils jetaient le trouble parmi les camarades. Insécurité, intégration, assimilation, grand remplacement, wokisme ou islamophobie ne sont pas des mots à dire ni devant des enfants ni devant leurs parents.
François Bayrou n’a rien exprimé qu’une chose très banale. Avec lucidité. Nombre de Français ne reconnaissent plus le pays dans lequel ils ont grandi, ni ses mœurs, ni ses coutumes. Monsieur Vallaud et madame Rolland ignorent que 65 % des personnes interrogées par l’institut CSA après que François Bayrou a parlé de « submersion » approuvent le Premier ministre.
À l’époque où la gauche avait d’autres voix que les hoquets des apparatchiks Faure, Vallaud, Rolland et consorts, voici ce qu’on lisait dans Le Nouvel Observateur sous la plume de Jean Daniel : « Il y a en ce moment, en Occident, une islamisation de la vie quotidienne dont l’extension est inquiétante. » Et encore : « Le drame de la jeunesse issue de l’immigration n’est pas dans le passé esclavagiste et colonial que la France se refuserait à regarder en face. Le drame est dans l’échec de cette jeunesse et de la lutte émancipatrice de son pays d’origine. » Aujourd’hui, Jean Daniel serait sur le banc des accusés. « Vous parlez comme Le Pen », lui dirait cette gauche aveugle et sourde.
Qui s’excuse, s’accuse
La guerre des mots est déclarée. Encore faut-il écouter qui parle. Quand Jean-Luc Mélenchon évoque la « créolisation », il a le droit. Malheur à Marine Le Pen si elle se risquait à pareille audace.
La guerre des mots bat son plein. Elle recouvre une bataille de tranchées. Un procès stalinien a exécuté Philippe Carli. Son crime ? Il avait « liké » un tweet de Sarah Knafo. Mediapart a jeté le nom de ce patron de presse « aux chiens », comme disait François Mitterrand. Philipe Carli pilotait depuis 2017 les quotidiens Dernières Nouvelles d’Alsace, Le Républicain lorrain ou Le Progrès à travers le groupe de presse Est-Bourgogne-Rhône-Alpes (Ebra) qu’il dirigeait.
Mediapart moucharde des noms. Robespierre dressait des listes. Le licenciement a remplacé la guillotine. L’actionnaire de Philippe Carli, le Crédit mutuel, a cédé. Il a acheté la paix sociale auprès de ses 1 400 journalistes salariés répartis dans les neuf quotidiens régionaux qu’il possède. Courage, fuyons ! Carli a présenté ses excuses. Il a eu tort. Qui s’excuse, s’accuse. Il a ensuite rédigé un communiqué d’au revoir qui sentait le téléguidage : « Dans l’intérêt du groupe Ebra, j’ai décidé de quitter mes fonctions de président... » Entretemps, la CGT avait trouvé que « son mea culpa n’était pas à la hauteur du préjudice ». La CGT eut aimé une autocritique du camarade Carli comme au bon vieux temps.
Je connais les rédactions depuis quarante ans. Une poignée d’agitateurs mène les frondes. Leur talent est souvent inversement proportionnel à leur ressentiment. Que le Crédit mutuel sacrifie un de ses hommes révèle l’univers de la presse. Le Syndicat national des journalistes (SNJ) approuve. La gauche règne ; l’intolérance domine ; la menace gouverne.
La gauche a perdu la bataille culturelle. Le réel a balayé son idéologie. La grande révolution prolétarienne n’aura pas lieu. Que reste-t-il de ses amours ? Quelque chantage de censure. Quelque ultimatum d’autocritique.
500 000 nouveaux venus
Boris Vallaud et ses amis réagissent comme le chien de Pavlov. Le mot « immigration » déclenche leur indignation. Cinq cent mille indi- vidus entrent chaque année en France. Cinq cent mille individus de religion et de culture différentes. Cinq cent mille individus répartis entre les entrées légales (titres de séjour, regroupe- ment familial, étudiants, etc.) et les demandes d’asile. À cela, ajoutons les étrangers en situation irrégulière qui échappent au contrôle des radars. « L’immigration n’est pas une chance pour la France », a déclaré Bruno Retailleau en septembre dernier. Il faut un certain courage pour affronter le camp du bien qui prononce la mort sociale pour moins que ça. On ne badine pas avec l’humanisme universel chez ces gens-là. L’intimidation est si forte qu’elle paralyse nos dirigeants depuis quarante ans. Qui oserait dire que la troisième génération de Portugais, d’Espagnols, de Polonais ou d’Italiens n’a jamais rejeté le pays qui avait accueilli leurs ancêtres ? Les enfants naissaient. Ils s’appelaient parfois Enzo, Jerzy ou Esteban mais aussi Nathalie, Alain ou Émilie. Personne n’imaginait qu’ils fussent des Français en toc. Ils aimaient Victor Hugo, le château de Chambord, Michel Sardou et le poulet frites. Ils se mariaient à l’église et chantaient La Marseillaise les soirs de fête. Ce modèle a vécu. D’autres dieux, d’autres chansons, d’autres menus seront à la carte ces prochaines années. Mais chut ! Soumission et submersion sont des mots interdits.
Source : Journal du Dimanche 02/02/2025
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samedi, 01 février 2025
Contre les immigrationnistes : le 19 février, les habitants de Bélâbre fêteront leur victoire totale
Francis Bergeron
Le Nouveau Présent Hebdo a raconté l’histoire de ce village de l’Indre, Bélâbre, situé non loin d’Argenton-sur-Creuse et de l’abbaye de Fontgombault, qui était entré en résistance pour empêcher l’implantation locale d’un Centre d’Accueil pour Demandeurs d’Asile (CADA).
Puisque le mot « submersion » est à la mode, disons que les Bélabrais ressentaient un fort « sentiment de submersion ». Dans un village de 900 habitants, voir s’implanter 38 migrants syriens et afghans, et autres « mineurs non accompagnés », sans limite dans le temps car sans claire perspective tant pour les « réfugiés » que pour les « autochtones », pouvait inquiéter des habitants dont certains reconnaissaient avoir choisi de s’installer ici, précisément pour échapper à l’ambiance de certaines banlieues…
Nos lecteurs savent que cette mobilisation populaire a été payante, puisque le projet du maire Laroche, qui entendait persévérer malgré la colère de ses administrés, a été définitivement abandonné fin décembre, comme l’a annoncé le préfet de l’Indre, M. Lanxade.
Il faut dire que cette victoire populaire (« populiste » disent les immigrationnistes) a été facilitée par « les difficultés financières et judiciaires de l’association Viltaïs », a regretté le maire sortant Laroche.
Tiens, tiens, des difficultés financières et judiciaires pour Viltaïs ? Viltaïs est l’association, financée par les contribuables, qui avait été chargée d’implanter – aux frais desdits contribuables, bien entendu – cette communauté hétérogène. Mais le dossier avait été monté sans aucun sérieux, le budget faramineux d’aménagement d’une vieille usine textile du village avait scandalisé dans tout le département. Qui plus est, l’état-major de Viltaïs, dirigé alors par un cadre du Parti socialiste, s’est retrouvé dans la tourmente après des révélations relatives à des abus de biens sociaux, affaires qui devraient trouver leur dénouement devant les tribunaux. L’avocat Pierre Gentillet avait suivi de près ce volet du « dossier Bélâbre ».
C’est pour faire le point sur toutes ces bonnes nouvelles que Ludivine Fassiaux, la jeune et dynamique présidente de l’Union bélabraise, invite ceux qui ont soutenu le combat de son association à participer à une réunion publique à la salle des fêtes du village, le 19 février..
« N’hésitez pas à me confirmer votre présence pour la commande de nos gourmandises salées » nous dit Ludivine.
Adresse courriel de l’union belabraise :
Ce sont des petites victoires comme celle-ci qui font les grandes victoires. Ludivine Fassiaux sera d’ailleurs en première ligne, dans la région, aux prochaines échéances électorales.
Source cliquez ici
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Réflexion sur le travail
Dominique Méda est une femme de gauche, mais a priori de celle un tantinet désillusionné face à son refus d’affronter la réalité. Cette normalienne est depuis des années une des grandes spécialistes du travail, sujet qu’elle a abondamment traité et sur lequel elle revient avec son dernier ouvrage, Une société désirable (Flammarion, 272 p.). Dans cet entretien au torchon Libération, elle énonce, ce que la Nouvelle droite sous la houlette d’Alain de Benoist, n’a cessé de dénoncer depuis des lustres, les dérives du libéralisme, la perte du sens commun au profit d’une individualisation de plus en plus prégnante de la société. Cette perte des repères amène nos concitoyens – par-delà l’invasion migratoire -, à se sentir étranger dans leur pays qu’ils ne reconnaissent plus. Et, ajoute Domnique Meda, les Français se sentent de plus en plus mal à l’aise dans leur rapport au travail, en raison de rigidités hiérarchiques qui ne correspondent plus aux réalités d’aujourd’hui. Nous sommes face à une société déséquilibrée où l’individu n’a plus du tout le sentiment d’appartenir à une communauté de destin. Dominique Meda se trompe sur un point (et quelques autres), ce qu’elle appelle l’extrême droite a toujours été à la pointe de la lutte contre le capitalisme, destructeur à ses yeux des cultures et des peuples.
Lire l’entretien ICI.
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vendredi, 31 janvier 2025
Retailleau, face à l’état de faiblesse
Yves Thréard
Face à la campagne antifrançaise menée par l’Algérie, Bruno Retailleau apparaît bien seul à monter au front. L’écrivain binational Boualem Sansal est arbitrairement détenu là-bas depuis trois mois, notre ambassadeur a été deux fois convoqué pour se faire taper sur les doigts, Paris est à tort accusé de maltraiter des passagers débarquant à Orly ou Roissy, Alger refuse de reprendre ses ressortissants qui appellent au meurtre chez nous, la presse algérienne multiplie les insultes à l’endroit de notre ministre de l’Intérieur... Et rien ne se passe! Combien de temps encore nous laisserons-nous traîner dans la boue ?
Au lieu de cela, certains en France préfèrent se réjouir des «camouflets», disent-ils, essuyés par Bruno Retailleau. L’expulsion de l’influenceur Doualemn, agent du désordre parmi beaucoup d’autres Algériens, se heurte à des murs. Refoulé par Alger mi-janvier, il vient à présent de bénéficier d’un répit, grâce à un imbroglio juridico-administratif comme seule la France en a le secret. La qualification de son expulsion – en «urgence absolue » - a été jugée abusive par un tribunal administratif. Ses avocats s’apprêtent à demander sa remise en liberté. C’est Kafka en absurdie. Bruno Retailleau avait provoqué, il y a peu, une levée de boucliers en déclarant qu’un État de droit n’était «ni intangible ni sacré». La formule, mal comprise à dessein par les cerbères du politiquement correct, était peut-être maladroite. La réalité n’est cependant pas loin de lui donner raison. On a souvent le sentiment aujourd’hui que le droit et la justice protègent davantage ceux qui les violent que leurs victimes et la société. Pour- quoi s’interdirait-on de réformer une loi ou une procédure quand, à l’épreuve des faits, elle contrevient au bon sens, ne remplit pas son rôle ou conduit à de fâcheuses dérives? Combien de crimes et délits en sont la funeste illustration lorsqu’on remonte le sinistre parcours de leurs auteurs ?
La France doit vite s’extirper du piège que l’Algérie lui tend pour mille mauvaises raisons. Mais cela passe aussi par sa capacité à ne pas transformer son État de droit en un état de faiblesse.
Source : Figaro 31/01/2025
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jeudi, 30 janvier 2025
Submersion migratoire : une large majorité de Français sentent une lame de fond ignorée par les élites politiques
Breizh info cliquez ici
Le mot « submersion » fait trembler la classe politique, mais il semble pourtant refléter un ressenti largement partagé au sein de la population. Selon plusieurs sondages récents, plus de 65% des Français estiment que la France fait face à une immigration massive et incontrôlée. Un constat qui ne semble pas troubler les gouvernants, toujours prompts à minimiser ou à détourner le débat.
Un sentiment d’envahissement qui dépasse les clivages politiques
Le Premier ministre François Bayrou a récemment osé employer le terme de « submersion » pour qualifier la situation dans certains départements français, notamment Mayotte. Une déclaration qui a immédiatement provoqué l’ire de la gauche et de certains membres du gouvernement, mais qui trouve pourtant un écho massif dans la population.
D’après un sondage CSA pour CNEWS, Europe 1 et le JDD, 65% des Français jugent que la France est submergée par l’immigration. Cette perception est particulièrement marquée chez les électeurs du Rassemblement national (94%), mais aussi au sein des Républicains (85%). Même dans les rangs du parti présidentiel Renaissance, 65% des sondés partagent cette inquiétude.
À gauche en revanche, le déni persiste : 72% des sympathisants de La France Insoumise et 80% des Verts refusent d’admettre une quelconque submersion. Une vision en contradiction totale avec les réalités vécues par une majorité de citoyens.
Une réalité démographique incontestable
Au-delà des perceptions, les chiffres sont implacables. Selon l’INSEE, la part de la population étrangère en France est passée de 6,5% en 1975 à 8,2% en 2023. Un chiffre qui sous-estime la transformation réelle du paysage démographique, car il ne prend pas en compte les descendants directs d’immigrés ni la naturalisation massive de nouveaux arrivants. Combien en effet de Français de fraiche date, c’est à dire depuis moins de trente ou quarante ans, sont sur le territoire ?
Dans certains territoires comme Mayotte, l’immigration illégale atteint des proportions spectaculaires, représentant plus de 25% de la population. Des situations similaires sont observées dans plusieurs départements de métropole, notamment en Île-de-France ou dans les grandes agglomérations comme Lyon, Marseille et Lille.
Malgré ces données, les élites politiques et médiatiques persistent à nier l’évidence. L’argument avancé par certains selon lequel « il n’y a pas de submersion, mais des problèmes sociaux » relève de l’aveuglement idéologique.
L’opposition du peuple et des élites : un gouffre qui s’élargit
La fracture est nette entre les citoyens confrontés à la réalité quotidienne de l’immigration et les élites qui n’en subissent pas les conséquences. Alors que 67% des Français pensent qu’il y a une submersion migratoire (sondage Elabe pour BFMTV), l’exécutif cherche encore à minimiser la situation en la qualifiant de simple « débat mal posé ».
L’expression employée par François Bayrou a pourtant soulevé un véritable tollé à gauche. Le Parti socialiste a même annulé une réunion avec le gouvernement en réaction à ces propos. Plutôt que d’affronter les réalités et d’écouter les préoccupations de la population, une partie de la classe politique préfère éviter le sujet et criminaliser le débat.
Vers un sursaut politique ou un rejet massif des élites ?
Les résultats des sondages posent une question fondamentale : jusqu’à quand les élites pourront-elles ignorer l’opinion majoritaire ? L’écart entre la perception populaire et la négation systématique de la classe politique atteint un point critique.
L’histoire récente a prouvé que le peuple finit toujours par se faire entendre, d’une manière ou d’une autre. À force de nier une inquiétude légitime, les gouvernants prennent le risque de voir cette colère se transformer en sanction électorale majeure.
L’immigration est au cœur des préoccupations des Français, bien devant la dette publique, malgré ce que certains veulent faire croire. À l’heure où des pays comme l’Italie, la Hongrie ou le Danemark adoptent des politiques plus fermes, la France semble prisonnière d’une idéologie qui refuse de voir le réel.
Face à ce refus obstiné d’entendre la majorité silencieuse, une question s’impose : jusqu’à quand le peuple acceptera-t-il d’être ignoré ?
16:24 Publié dans Contre le "vivre ensemble", la France bouge, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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mercredi, 29 janvier 2025
On attend les actes
Jean-Gilles Malliarakis L'Insolent cliquez ici
L'emploi de l'expression submersion migratoire par le Premier ministre aura donc provoqué un tollé, entièrement artificiel. Son propos a été tenu, puis répété, deux jours de suite, ce 27 janvier, réitéré devant la représentation nationale, le 28 janvier. Le florilège des réactions outragées mériterait d'être publié. Il serait cependant trop volumineux pour entrer dans le cadre de notre chronique. On se contentera donc ici du compte-rendu de la séance des questions à l'Assemblée.
[Propos du premier ministre] "La parole est à M. Boris Vallaud."
Boris Vallaud (PS) « Submersion » : c’est le mot de l’extrême droite partout en Europe et dans le monde. (Exclamations sur les bancs des groupes RN et UDR.) C’est un mot qui blesse autant qu’il ment. Monsieur le premier ministre, choisissez-vous vos mots par hasard ou les avez-vous sciemment empruntés à cette extrême droite dont vous prétendez ne plus jamais vouloir dépendre ?
Nicolas Meizonnet (RN) : "Il faudra nous verser des droits d’auteur ! Et que dire des termes employés par votre ministre de l’intérieur ou votre ministre de la justice ?"
Boris Vallaud (PS) Mais d’abord, de qui parlez-vous ? De ces jeunes migrants, devenus majeurs, privés de papiers alors qu’ils sont en apprentissage ? (Exclamations sur les bancs des groupes RN et UDR.) De cette jeune Liri, qui réside à Rouen ? De ces femmes qui s’occupent de nos enfants, de nos parents, (Applaudissements sur les bancs des groupes socialiste et écologiste) de celles et ceux qui travaillent dans nos hôpitaux, nos Ehpad, nos crèches ? Parlez-vous de ces hommes et de ces femmes dans les cuisines de nos restaurants, sur nos chantiers, dans nos usines, comme le rappelaient le Medef ou la CPME ?
Nicolas Meizonnet (RN) "Oui, ce sont vos esclaves !"
Boris Vallaud (PS)"De ces travailleurs sans papiers qui pourtant paient leurs impôts, leurs cotisations, nos retraites ? (Applaudissements sur les bancs des groupes socialistes et écologistes. Mme Soumya Bourouaha, communiste, applaudit aussi.) De ces vies arrachées à leurs pays, à leurs familles, par les guerres, les persécutions ou la misère ?"
La question migratoire est une affaire sérieuse pour les Français, trop sérieuse pour se laisser dicter par l’extrême droite les termes dans lesquels on l’aborde. Ce débat mérite mieux que cette funeste coalition de l’ignorance, des préjugés et de l’opportunisme au prix de tous nos principes républicains. Tout plutôt que cet ordre qui puise ses pouvoirs dans la haine de l’autre, que la corruption de nos principes ! (Applaudissements sur les bancs des groupes socialiste et écologiste.)"
Monsieur le premier ministre, je vous appelle au sursaut : montrez-vous républicain et fidèle à votre famille politique, celle des démocrates chrétiens. Je vous demande d’être clair : maintenez-vous ce mot de submersion ? (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, dont plusieurs membres se lèvent. – Applaudissements sur les bancs du groupe écologiste et sur quelques bancs des groupes LFI et communiste.)
Thierry Tesson (RN)"Posez donc la question aux Mahorais !"
Sébastien Chenu (RN) "Les propos de Bayrou avaient trait à Mayotte !"
Mme la présidente: "La parole est à M. le Premier ministre, chargé de la planification écologique et énergétique.
François Bayrou, premier ministre : J’ai employé le terme que vous évoquez alors que je participais à une émission de télévision, dans le cadre d’un segment relatif à la situation à Mayotte. («Ah ! » sur les bancs des groupes RN et UDR. « Et alors ? » sur plusieurs bancs du groupe LFI-NFP.)
Depuis cette passe d'armes oratoire, pas mal de réactions ont approuvé les propos du chef du gouvernement. Il semble clair que dans ce contexte on voit mal comment une motion de censure, supposant la convergence des groupes LFI et RN. L'irritation théâtrale de l'irritant Boris époux de l'inoubliable Najat Vallaud-Belkacem a de quoi faire sourire. Dans l'immédiat cependant, elle n'entrainera donc concrètement aucun effet probable, sinon celui d'affaiblir le chantage au vote par le PS d'une motion de censure...
Le commentaire de Mme Marie-Hélène Thoraval résume désormais la situation. Maire de Romans, elle fit face en 2023 à la mort du jeune Thomas, victime du "racisme anti blanc", et aujourd'hui sur Europe N°1, elle constatait : "on attend les actes".
16:18 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Le Collectif Némésis remporte une victoire à Toulouse
François Monestier, Polémia cliquez ici
Depuis des mois, les partisans et les adversaires de Némésis attendaient le rendez-vous de Toulouse, histoire pour les uns de rappeler le combat mené par Alice Cordier et ses militantes exemplaires, pour les autres de continuer leur propagande indigéniste et de semer la terreur dans de nombreuses villes de notre pays. Un combat courageux salué d’ailleurs par Bruno Retailleau qui a récemment félicité la présidente de Némésis pour sa ténacité, au grand dam, bien sûr, des potes de Mélenchon.
Le collectif toulousain Du pain Des Roses n’a pas dérogé à la règle en demandant l’interdiction de la réunion de Nemesis prévue le jeudi 23 janvier dans une salle municipale toulousaine à l’initiative du Cercle des Capitouls.
Menaces verbales, intimidations diverses et variées, les activistes toulousains sous la coupe du député insoumis François Piquemal et de l’association particulièrement violente des Soulèvements de la Terre voulaient avoir la peau de Némésis. Ils ne digéraient pas, en effet, que les responsables toulousaines de ce collectif identitaire aient osé brandir deux innocentes pancartes « Islamo-gauchistes, hors des facs » lors d’une conférence de presse de Mathilde Panot , tenue à Toulouse le 24 octobre dernier.
Quoi de mieux donc que de vandaliser la salle municipale prévue pour la réunion ? Et v’là que nos courageux démocrates ont tagué, dès potron-minet, la porte de ce lieu de réunion, collé les serrures des différentes portes d’accès, et – ensauvagement suprême- tapissé certaines d’entre elles d’excréments. Le tout accompagné de messages à la hauteur de leurs gestes : « Elle (Alice Cordier) vient répandre sa propagande bourgeoise, patriarcale et raciste dans notre ville » ainsi que de l’annonce d’une manifestation de protestation .
Un maire sous influence ?
Que voulez-vous qu’il arrivât ? Jean-Luc Moudenc, maire divers-droite de Toulouse et macroniste de cœur, a interdit la réunion …identitaire, puis émis un arrêté municipal … interdisant l’accès à la salle, prétextant des risques de « manifestations radicalisées et des affrontements ». Un comble de donner raison à des émeutiers qui ont mis à feu et à sang une salle municipale et dont la remise en état sera payée par le toulousain de base. Adepte du double langage, Moudenc a dénoncé « ces dégradations qui sont une attaque révoltante et insupportable contre les services de proximité des Toulousains » mais s’est bien gardé de défendre la liberté d’expression dont il se gargarise d’habitude. Il est vrai qu’il panique à un an des Municipales qui pourraient faire basculer à l’extrême-gauche la troisième ville de France. Mais ce n’est pas en caressant ces démocrasseux dans le sens du poil qu’il a une chance de l’emporter.
Tout est bien qui finit bien
Au dernier moment et alors que plus de cent cinquante personnes allaient être privées de conférence, les organisateurs trouvaient une salle privée afin de pouvoir enfin écouter Alice Cordier et ses militantes venues témoigner de la violence et des agressions sexuelles commises dans notre pays et ailleurs – la Suède ou la Grande Bretagne par exemple – par des allogènes. Applaudissements nourris et satisfaction d’avoir fait un pied de nez aux décoloniaux et autres écologistes radicaux. Pour une fois, force a été donnée au courage de dire et à la volonté de faire.
Collectif Némésis cliquez ici
01:01 Publié dans Combat nationaliste et identitaire, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Le nouveau numéro de la revue "Eléments"
00:45 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Le nouveau numéro de la "Revue d'Histoire européenne"
00:44 Publié dans Revue de presse, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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mardi, 28 janvier 2025
Depuis un siècle, l’Occident va de déception en déception
La philosophe, très anticonformiste, Chantal Delsol publie un nouveau livre, Insurrection des particularités (Cerf), un ouvrage érudit et éclairant sur la période de transition douloureuse que travers l’Occident. Après les désillusions des utopies des Lumières et l’affaissement du christianisme, nos sociétés ont plongé dans un mode de pensée ultra-individualiste, consacrant le particulier au détriment de l’universel. Dans un entretien au Figaro (28/01), elle nous précise sa pensée.
Lire la suite ICI
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lundi, 27 janvier 2025
Trump, Élias, Union européenne... Sarah Knafo lundi matin sur Europe 1
23:17 Publié dans Revue de presse, TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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dimanche, 26 janvier 2025
Europe-Etats-Unis : le malaise ?
Depuis qu’il a quitté les bancs de l’Assemblée nationale, Pierre Lellouche n’a pas pris sa retraite et continue ses activités éditoriales, notamment à Valeurs actuelles. Spécialiste de géopolitique, c’est un pragmatique peu dominé par l’idéologie ambiante. Ses analyses sont souvent pertinentes. Excellent connaisseur des Etats-Unis, défenseur d’une Europe qu’il aimerait indépendante, il livre ici, pour Le Journal du dimanche, ses réflexions sur l’arrivée de Donald Trump à la présidence et ses conséquences non seulement pour l’Europe mais pour le monde. Et de prévoir quelques bouleversements géopolitiques.
Source Le JDD. Lire la suite ICI
11:57 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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vendredi, 24 janvier 2025
Le nouveau numéro (n°102) de Terre & Peuple est sorti
Pour en savoir plus cliquez ici
18:13 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Jean-Yves Le Gallou publie la liste des décrets signés par Trump : que du bonheur... pour les Américains
Cette liste est une quintuple transgression : remise en cause des délires sociétaux de la gauche, suppression de crédits aux ONG militantes, indifférence aux oukases politiquement et écologiquement correctes, mise en œuvre immédiate des promesses électorales, utilisation de la diabolisation comme tremplin du changement.
Rien à dire, si le reste du mandat de Donald Trump est du même acabit que ces premières heures d’exercice du pouvoir, cela promet de secouer outre-Atlantique !
Polémia
Abrogation de 78 décrets de l’administration Biden : Annulation de mesures concernant la baisse du prix de certains médicaments, les programmes de lutte contre les discriminations et les sanctions contre certains colons en Cisjordanie.
Déclaration d’une urgence nationale à la frontière mexicaine : Autorisation du déploiement de troupes américaines pour renforcer la sécurité frontalière.
Retrait des États-Unis de l’Accord de Paris sur le climat : Marque une rupture avec les engagements environnementaux internationaux.
Retrait des États-Unis de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) : Coup d’arrêt à la collaboration avec l’OMS.
Grâce présidentielle pour plus de 1 500 personnes impliquées dans l’émeute du 6 janvier 2021 : Pardons accordés aux partisans impliqués dans l’assaut du Capitole.
Suspension du télétravail pour les employés fédéraux : Encouragement au retour au travail en présentiel.
Déclaration d’une urgence énergétique nationale : Augmentation de la production de pétrole et de gaz, retrait des subventions aux véhicules électriques et abandon de l’Accord de Paris.
Reconnaissance officielle de deux genres biologiques : Limitation des politiques de diversité et inclusion, reconnaissance uniquement des genres masculin et féminin.
Désignation des cartels de la drogue comme organisations terroristes : Renforcement des mesures contre les cartels et sanctions accrues.
Prolongation du délai pour TikTok : Suspension temporaire de l’interdiction de TikTok, accordant 75 jours supplémentaires pour se conformer aux réglementations américaines.
Fin des programmes de diversité, équité et inclusion dans les agences gouvernementales : Suppression des initiatives visant à promouvoir la diversité au sein des institutions fédérales.
Création du Service des Revenus Extérieurs : Établissement d’une nouvelle agence chargée de la perception des tarifs et droits de douane.
Renommage du Golfe du Mexique en Golfe d’Amérique : Changement symbolique de nom pour affirmer la souveraineté américaine.
Rétablissement du nom de Mont McKinley pour le Denali : Retour à l’appellation traditionnelle de la montagne en Alaska.
01:32 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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dimanche, 12 janvier 2025
Un entretien avec Alain Robert, co-fondateur du FN en 1972, sur Tocsin
Alain Robert intervenant lors du premier meeting du FN en novembre 1972 au Palais de la Mutualité à Paris
La chaîne Tocsin cliquez ici
12:13 Publié dans Jean-Marie Le Pen, Revue de presse, Sur les ondes libres, TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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À la Trinité-sur-Mer, Jean-Marie Le Pen est retourné à la maison du père
Gabrielle Cluzel Boulevard Voltaire cliquez ici
Jean-Marie Le Pen est retourné à La maison du père, selon l’expression d’un autre Breton enraciné, l’académicien Michel Mohrt dans son livre éponyme. À double titre. Du père charnel, marin pécheur dont il dût, tout gamin, aller reconnaître le corps déchiqueté par une mine, et du père spirituel, dont il parlait souvent, bien que d’un bout à l’autre de sa vie, il ait souvent été en délicatesse avec son clergé. Mais comme il le raconte dans ses mémoires, « à la maison il n’y avait pas l’eau courante mais on aimait sa famille, son pays et son Dieu ». Et dans l’église de la Trinité-sur-mer, son village natal, il y avait aussi cette trinité personnelle, indissociable.
Sa famille, unie dans la douleur - ses trois filles, Marie-Caroline, Yann, Marine, tout en noir et se tenant par la main - il faut avoir lu Les Quatre filles du docteur March ou n’avoir soi-même eu que des sœurs pour savoir ce que représente un père pour (attention oxymore), une fratrie sans garçon -, sa veuve, Jany, puis la mère de ses enfants, Pierrette, ses petits-enfants, parmi lesquels évidemment Marion.
Puis, intrinsèquement lié au destin de cette famille, son pays : le grand, la France - pour lequel il fut plus Cassandre que Priam, n’en ayant jamais été président quoiqu'ayant souvent essayé, mais pour lequel il fut inlassablement selon l’expression moderne consacrée, lanceur d’alerte -, et puis le petit, la Bretagne, auquel il doit sa tête dure, sa combativité, et sa foi de charbonnier.
Car il y avait évidement Dieu, aussi, auquel il fit référence toute sa vie - notamment lorsque dans L’Heure de vérité, regardant la caméra c’est à dire les Français, il terminait par « Que Dieu vous garde ! », horrescos referens pour la sacro-sainte laïcité. Lui ne se prenait pas pour un saint, et ne l’était sans doute pas, mais se savoir pécheur, c’est déjà un peu croire. Au journaliste d’une chaîne publique qui lui demandait, il y a dix ans, sa réaction si d’aventure sa fille gagnait la présidentielle, il avait répondu : « Je dirai comme le vieillard Siméon, Et nunc dimittis ». Son interlocuteur, qui ne devait pas connaître le Cantique de Siméon, était resté coi, comme s’il avait parlé chinois. Jean-Marie Le Pen n’a pas vu sa fille accéder à la magistrature suprême, mais assez pour être convaincu, comme il l’a confié lors de l’un des ses derniers entretiens au Point, qu’elle le serait un jour et donc tirer sa révérence : « Et maintenant, je peux m’en aller ».
Respectant, la volonté de la famille, aucun journaliste de Boulevard Voltaire n’était présent. Seule une journaliste, Ivanne Trippenbach, d’une seule rédaction, Le Monde, a bravé ce souhait express, s’asseyant à la messe munie de son petit carnet, refusant même tout d'abord de quitter les lieux et n’obtempérant finalement qu’à grand peine lorsque la députée RN anciennement responsable des relations presse de Marine Le Pen, Caroline Parmentier, l'a fermement priée de sortir. Mais un témoin nous a raconté : l’entrée du cercueil, porté par ses petits-fils, sur fond de chœur des esclaves de Nabucco, qui introduisait jadis tous ses meetings. Ledit cercueil devant l'autel, ceint du drapeau tricolore, puisque c'est un ancien combattant qu'on enterre - il y a, du reste, des bérets rouges de para dans l’assistance - et sur un coussin, ses décorations, qui ne sont pas en chocolat, celles-là, contrairement à celles de nombre de politiques actuels.
Le curé qui officie est celui du village, le père Dominique Le Quernec. Olympe, la petite-fille du Menhir, bien qu’âgée d’à peine 10 ans - « elle promet » murmure-t-on dans l’assistance devant son aisance, mais chez les marins pêcheurs bretons, les femmes sont connues pour avoir du tempérament, et en particulier dans la famille Le Pen - fait une lecture. L’Évangile est celui des Béatitudes : « Heureux êtes-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute, et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous… ». Pendant l’absoute, très longue, retentit le « Dies irae », séquence traditionnelle datant du XIIIe siècle de la messe des morts que Jean-Marie Le Pen aimait à chanter par cœur, a capella. Les Trinitains, en nombre dans l'assistance, entonnent à plein poumon le célèbre cantique breton « Sainte Anne, ô bonne mère, entends notre prière, et bénis tes Bretons. Ô sainte Anne, ô Marie, nos voeux montent vers vous, sauvez notre patrie, priez, priez pour nous ». Quant à la sortie, elle se fait au son du « Chez nous, soyez Reine ». Jean-Marie Le Pen, nous explique-t-on, avait, comme sa dernière fille, une grande dévotion pour la Vierge. Il en portait le prénom, en même temps que celui de l'apôtre qui, avec elle, entourait le Christ sur le calvaire. Guère étonnant, qu’il ait eu souvent, dans sa vie, à porter sa croix. Il appelait cela « avaler un bol de crapauds tous les matins ».
Avec sa grand croix (portée par son petit-fils, Romain Maréchal, frère de Marion), ses prêtres en surplis, et ses enfants de chœur en soutanelle, la procession de l’église au cimetière, comme cela se faisait autrefois, ressemble à un tableau de Courbet, L’enterrement à Ornans. Avec les binious du célèbre « bagad », et les costumes traditionnels à chapeaux ronds, on se croirait dans un pardon breton. Un mot que l’on peut d’ailleurs comprendre de toutes les façons : les applaudissements au passage du cortège funéraire, les « merci » nombreux qui fusent sonnent comme une réparation de l’indigne spectacle de mardi, place de la République. Même le temps était breton… enfin tel que le décrivent avec une mauvaise foi assumée, les Bretons : ensoleillé.
Après son inhumation dans le caveau familial, près de ses parents, les proches ont quitté le cimetière et se sont rassemblés pour lire quelques mots intimes d'hommage mais aussi chanter le répertoire qu’il aimait tant : Au 31 du mois d’août, ou encore son préféré, Le Forban : « Que m’importe la gloire ».
Le dispositif policier déployé était conséquent. Dans ce village de 1700 habitants, 20 Minutes reconnaît - ce n'est pas faute d'avoir cherché - n’avoir trouvé « pas grand monde pour critiquer le plus sulfureux des hommes politiques français » : « Il était apprécié et respecté ici, par pour ses idées politiques mais parce qu’il est Trinitain et qu’il était resté attaché à sa commune », témoigne un trentenaire. Les locaux n’ont pas croisé Jean-Marie Le Pen depuis longtemps mais « souvent ses filles l’été. Ce sont des gens simples et respectueux qui ne font pas de vagues quand ils sont ici, et tout le monde les laisse tranquilles ».
Cependant certains s’inquiètent, ils ne voudraient pas que « la Trinité devienne Colombey-les-deux-Églises ». La comparaison doit faire sourire, là-haut, Jean-Marie Le Pen. Mais l’interrogation est réelle : qui protègera la sépulture ? Car en France, et cela en dit long sur l’état de notre pays, on redoute d’ensevelir les frères Kouachi de peur d’un pèlerinage, et Le Pen de crainte d’une profanation.
Aujourd’hui, s’est tournée la dernière page d’Un roman français, pour reprendre le titre d’un célèbre bouquin primé de Frédéric Beigbeder. Requiescat in Pace, qu’il repose en paix, selon la formule consacrée, et que nul ne vienne troubler sa dernière demeure. Un sondage récent montre que c’est ce que tout ce que lui souhaitent, aujourd'hui, une majorité de Français.
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Hommage à Jean-Marie Le Pen, héritier de la Grèce antique
Françoise Monestier Polémia cliquez là
D’aussi loin que je m’en souvienne, Jean-Marie Le Pen, fils de marin-pêcheur fier de ses racines celtes et bretonnes, n’avait cependant jamais oublié tout ce qu’il devait à la Grèce antique. Mais également au peuple grec qui, en 1821, avait su se libérer du joug ottoman. Il évoquait ainsi volontiers ces pallikares qui aimaient en découdre avec l’Agha au nom de la Liberté. Il se rappelait également les horreurs de la guerre civile qui divisa le pays de 1947 à 1951, qu’il s’agisse des massacres commis par les communistes soutenus par Moscou ou de l’enlèvement de plus de 30.000 gamins grecs ravis à leurs parents et déportés derrière le Rideau de fer pour y être « rééduqués », une tragédie soigneusement occultée.
En 1984, lors de l’arrivée de dix députés du Front National à Strasbourg, il avait accueilli au sein du groupe des Droites Européennes, Chryssanthos Dimitriadis, représentant la Droite nationale grecque, sans oublier bien sûr les députés « missini » conduits par Giorgio Almirante, le chef du Mouvement social italien.
Comme tout homme civilisé de son temps, il avait fait ses humanités, connaissait sur le bout du doigt ses déclinaisons latines et grecques, mais ne s’était pas contenté de remiser Thucydide, Aristote ou Héraclite dans un coin de son cerveau.
« Moi, je suis philhellène. La Grèce est ma nourrice. Il existe un ouvrage important, l’Anthologie de la Poésie grecque, de Robert Brasillach. D’un côté, le texte grec, de l’autre la traduction. Quand je lis la poésie grecque, je rajeunis » , aimait-il à dire, se moquant du tiers comme du quart d’avouer sa prédilection pour un écrivain maudit dont, après avoir fait enregistrer Les Poèmes de Fresnes par Pierre Fresnay pour sa société la SERP, il récitait encore de tête « Noël en taule » le 25 décembre 2021.
Il parlait même un peu le grec moderne, qu’il avait pratiqué lorsque à bord du bateau de François Brigneau en 1973. Il avait navigué entre les îles grecques, en compagnie de Jean Bourdier et de leurs femmes respectives, Pierrette et Brigitte. Certains Crétois se souviennent encore de leurs escales bien arrosées et ponctuées de chants de marins.
Il nous arrivait même de parler quelques mots de grec quand je le voyais à Montretout ou dans les locaux du FN à Saint-Cloud.
Il ne perdait jamais une occasion de rappeler que la « France est la fille aînée d’Athènes et de Rome ». Il aimait à dire, sur un ton patelin, devant des journalistes médusés, que les Grecs avaient été les « inventeurs de la préférence nationale », ce en quoi il avait parfaitement raison.
Lors d’un colloque du Conseil scientifique du Front national tenu le 12 octobre 1996 à Paris, le Menhir avait ressuscité les mânes de l’auteur de L’Anabase en ces termes : « Ressusciter le sens premier des mots vrais, des choses vraies et les vivre intensément, en un mot réinventer le sens du vrai, du bon et du beau dont Xénophon il y a vingt-cinq siècles, avait fait une exigence de vie, telle est notre ambition ». Dénonçant une classe politique qui perçoit le monde à travers le prisme déformant des écoles du « prêt- à -penser », Jean-Marie Le Pen opposait à cette servilité « la liberté dont Thucydide nous a enseigné qu’elle constituait le plus précieux des biens » et concluait sont intervention en rappelant avec Héraclite, que « Polemos est le père de toutes choses ».
Kalos Kagathos, tel était l’homme que nous pleurons aujourd’hui.
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samedi, 11 janvier 2025
Sur le site Polémia, un article qui remet quelque peu les pendules à l'heure, sous le titre : Jean-Marie Le Pen et la véritable histoire du "détail"...
Il y a deux jours, sur le site de Polémia que dirige Jean-Yves Le Gallou, Camille Galic a publié un article ô combien nécessaire. Son grand mérite, en effet, est de remettre quelque peu les pendules à l'heure au moment où Jean-Marie Le Pen est porté en terre dans sa ville natale, au terme d'une vie d'engagement pour la France qui lui valut d'innombrables attaques et des tombereaux d'injures... Nous reproduisons ci-dessous ce papier avec l'introduction que lui a donné le site :
Polémia
"Alors que Jean-Marie Le Pen a posé quarante ans avant tout le monde les grands problèmes (immigration, islamisation, endettement, perte de souveraineté) qui accablent la France, ses ennemis crachent sur sa tombe en sortant une phrase de son contexte. Or, contrairement à ce que l’opinion croit, ce n’est pas le présumé antisémitisme de Le Pen qui explique sa diabolisation. Sa diabolisation est liée à l’interdit qu’il a voulu faire sauter sur l’immigration. La preuve ? Dire comme les médias le répètent en boucle que l’affaire du « détail » est à l’origine du cordon sanitaire contre le FN et Jean-Marie Le Pen est une falsification de l’histoire. C’est contraire à la chronologie. La diabolisation du FN commence dès 1984 et Chirac refuse toute alliance avec le FN en janvier 1986. L’affaire du « détail » qui ne survient qu’en octobre 1987 est juste instrumentalisée pour en rajouter une couche. Une couche de diabolisation au demeurant insuffisante puisqu’en 1990, le pouvoir socialiste lancera une vaste campagne de diffamation du FN à l’occasion de la profanation du cimetière juif de Carpentras. Comme d’habitude, les médias de grand chemin mentent et les petits esprits les croient. Polémia remet les pendules à l’heure en rappelant factuellement, dans cet article de Camille Galic, les circonstances et la chronologie de l’affaire dite « du détail".
Camille Galic
"Des promesses et une phrase
On l’a ressassé jusqu’à sa mort, et certains le reprochent encore à sa fille, qui n’avait pas vingt ans à l’époque, mais combien savent, ou se rappellent, comment et par qui fut ourdi le piège du « détail » ?
Le dimanche 13 septembre 1987, Jean-Marie Le Pen est un chef de parti heureux. Il a envoyé à la Chambre trente-cinq députés Rassemblement national/Front national dont certains, particulièrement brillants comme les deux Bruno (Gollnisch et Mégret), l’avocat Georges-Paul Wagner ou le légendaire Roger Holeindre dit Popeye, se font remarquer par leur esprit de répartie, leur éloquence et leurs pertinentes propositions de loi ; l’élection présidentielle à venir semble ainsi pleine de promesses. C’est donc en toute sérénité qu’il comparaît devant le Grand-Jury RTL-Le Monde. Où, interrogé non pas sur la Shoah en général mais sur le sujet spécifique de l’utilisation des chambres à gaz homicides, il répond (notamment par la fameuse phrase qui lui sera dès lors tant reproché)...
Le diable de la République
L’émission continue, avec un taux d’audience explosif. Les journaux télévisés du soir sont plutôt flatteurs, comme la presse du lendemain, Le Monde compris. Et puis, le mardi matin, avec 36 heures de retard, l’offensive commence, aussitôt relayée par tous les médias trop heureux de se payer le « révisionniste » (le mot « négationniste » n’avait pas encore été inventé à l’époque). Elle est lancée, dans Libération, par Claude Malhuret. Cet ancien président de Médecins sans frontières dont Jacques Chirac, alors Premier ministre, a fait son secrétaire d’Etat aux Droits de l’homme, est le porte-flingue de François Léotard qui, s’ennuyant au ministère de la Culture, a pour ambition suprême d’entrer à Matignon quand Chirac, lui, aura conquis l’Elysée. Une ambition à laquelle fait obstacle la popularité croissante de Le Pen, qui pourrait bien arriver deuxième à la présidentielle d’avril 1988, torpillant ainsi les chances du maire de Paris.
La machination va parfaitement fonctionner. Donnant lieu à un buzz (comme on ne disait pas alors) extravagant, la phrase fatidique va faire du président du Front national le « diable de la République », ce qui ne lui aliènera d’ailleurs pas l’estime et l’amitié de Teddy Kolleck, maire de Jérusalem, ou de Robert Hemmerdinger, descendant du capitaine Dreyfus, cousin de Laurent Fabius, ancien résistant, commandeur de la Légion d’Honneur et fondateur du Cercle national des Français juifs, qui restera jusqu’en 1998 un élu du Front.
Au demeurant, qu’on ne s’y trompe pas : le « détail » ne fut qu’un prétexte. Comme devait le dire plus tard Bruno Gollnisch : « Si cette phrase de Le Pen n’avait pas été là, on nous aurait inventé autre chose. La preuve, il y a eu ensuite l’histoire de Carpentras. » Laquelle donna lieu à une manifestation monstre à La République, où l’on vit Chirac, Léotard et Malhuret au coude-à-coude avec Mitterrand, Jospin, Fabius et l’affreux Pierre Joxe, cependant qu’était pendu en effigie Jean-Marie Le Pen… qui devait prendre sa revanche en 2002.
Au fait, qu’est devenu le bon docteur Malhuret ? Député de l’Allier puis maire de Vichy, il est aujourd’hui sénateur, ayant quitté Les Républicains pour constituer le groupe « Les Constructifs » (sic) tout dévoué à Macron. On ne se refait pas.
Quant à François Léotard auquel le crime devait profiter, ministre de la Culture (de 1986 à 1988) où il se distingua par une aide exceptionnelle de trois millions de francs à SOS Racisme et son indifférence à tout ce qui était culturel, puis ministre de la Défense (de 1993 à 1995) bien qu’il n’eût jamais vu une arme auparavant puisqu’il avait réussi à se faire réformer, il s’est éteint le 25 avril 2023, âgé de 81 ans et oublié depuis des lustres".
Pour accéder à cet article, cliquez ici.
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jeudi, 09 janvier 2025
La "une" de Paris Match... quand même
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mercredi, 08 janvier 2025
Décès de Jean-Marie Le Pen : la réaction de Pierre Cassen, président de Riposte laïque
La mort de Jean-Marie Le Pen pose de nombreuses questions. Les gauchistes oseront-ils venir perturber ses obsèques, qui auront lieu dans l’intimité familiale, ce samedi ?
Le Rassemblement national jugera-t-il compatible sa politique de dédiabolisation avec l’organisation d’un hommage national que le fondateur du FN mérite ?
J’amène d’autre part, personnellement, trois témoignages d’anecdotes qui m’ont fait croiser Jean-Marie Le Pen, dont celui où un public, debout, tapant dans les mains, criait, à l’entrée dans une salle de celui qu’on surnommait Le Menhir, « Merci Jean-Marie, merci Jean-Marie, merci… »
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Jean-Marie Le Pen disait : La France est l’El Dorado, l’El Dorado de la Méduse…
Jean-Louis Chollet, Riposte laïque cliquez ici
Lors de l’une de ses dernières présences publiques, le dimanche 13 octobre 2019 au cours des treizièmes journées de Synthèse Nationale il avait, devant un public enthousiaste, brillamment résumé la situation catastrophique de notre pays, évoquant, à juste titre l’immigration et le Grand remplacement, sujets essentiels qui hante la vie politique et sociale dans la France que nous connaissons aujourd’hui. Il avait ajouté que cela ne tarderait pas à devenir insoutenable pour les Français.
Jean-Marie Le Pen, ce grand Monsieur, avait la France dans le sang, dans l’âme et dans le cœur. Ajoutons dans les yeux tant son acuité exceptionnelle lui avait depuis longtemps permis de faire le pronostic de la situation dans laquelle notre pays se trouve aujourd’hui, en danger de mort selon cet autre grand patriote, Philippe de Villiers.
On a tenté tout au long de sa carrière de décrédibiliser le président fondateur historique du Front National devenu ensuite le Rassemblement National. Parfois avec succès, tant ses jeux de mots étaient caustiques. Mais, disons-le, s’il n’avait pas eu ces outrances, ses ennemis de la gauche déliquescente ne parleraient pas autant de lui aujourd’hui ! On a également tenté de l’impliquer dans les moments durs de la guerre d’Algérie quand, accusé de torture, il répondait : « Je n’ai rien à cacher. Nous avons torturé parce qu’il fallait le faire. Quand on vous amène quelqu’un qui vient de poser vingt bombes qui peuvent exploser d’un moment à l’autre et qu’il ne veut pas parler, il faut employer des moyens exceptionnels pour l’y contraindre. C’est celui qui s’y refuse qui est le criminel car il a sur les mains le sang de dizaines de victimes dont la mort aurait pu être évitée. » Notons qu’il fut alors remarqué par le général Massu pour avoir enterré des soldats de confession musulmane selon le rite de leur religion au lieu de les jeter à la mer. On chercha par tous les moyens à l’écarter du jeu politique en France, surtout lorsqu’en 2002 il accéda au deuxième tour des présidentielles face à Jacques Chirac. La peur d’un « fascisme fantasmé » artificiellement portée sur les fonds baptismaux par le Félon à la Francisque, François Mitterrand, avait alors fait le reste. Emmené par un « front républicain » nauséabond créateur de toutes les compromission politiques, il fut battu par une majorité écrasante reflétant peu les aspiration naissantes d’une catégorie de Français réalistes.
Il n’avait pas la morgue des énarques ni l’avidité des nouveaux riches de la politique, mais il avait une conscience, une noblesse et une honnêteté que beaucoup devraient lui envier aujourd’hui. Pour Monsieur Jean-Marie Le Pen, le monde occidental et l’Europe en particulier n’ont jamais été dans la situation où ils se trouvent aujourd’hui. « Il vient de se produire, dans les cinquante dernières années, l’un des phénomènes les plus extraordinaires de l’humanité. C’est la révolution démographique qui a porté la population mondiale de deux à huit milliards d’individus. » Et d’ajouter : « Le seul continent qui échappe à ce phénomène est celui que j’appelle le continent « Boréal », de Vladivostok à Gibraltar et qui comprend également les pays slaves… Huit milliards d’individus, donc, dont la majorité, grâce à une natalité non maîtrisée, qui vivent dans des pays qui sont déjà aux limites de la catastrophe sociale et aux limites de la misère. Si l’on augmente de telle façon les populations de ces pays sans y adjoindre les productions de biens qui correspondraient aux besoins, on entre dans une période de troubles extrêmement graves. Ces populations chercheront à fuir l’Afrique, et la France que l’on vante à travers le monde, attractive pour ceux qui ont peu, parfois rien, ces populations veulent la rejoindre. Pour eux, la France c’est l’Eldorado… L’Eldorado de la Méduse ! » ponctuait Monsieur Le Pen, jamais avare d’une bonne formule !
Il ajoutait, pour faire bonne mesure : « On comprend que ce problème majeur dans notre monde occidental n’est pas près de trouver sa solution, si l’on ne réagit pas massivement ! » mais toujours positif notre Patriarche d’ajouter : « Il n’est pas trop tard ! Cependant, il faudra du courage et de l’imagination pour refouler ces gens qui ne sont pas compatibles avec notre conception du monde. Il ne faut pas croire, comme le pensent un certain nombre de benêts, qu’il suffit d’être gentils et courtois pour être admis pour se partager le pouvoir… Dans ce genre de conflits, il y a un vaincu et un vainqueur et, généralement, le sort du vaincu est peu enviable. »
Dans la vie, il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous ! Alors, comme les événements se télescopent, citons une dernière fois Monsieur Le Pen à propos de Charlie, puisque c’est le dixième anniversaire de l’attentat horrible perpétré par les terroristes musulmans qui provoqua, on le sait, la mort d’une grande partie de sa rédaction. « Je ne suis pas Charlie Hebdo. Ce journal anarchiste était l’ennemi direct de notre parti le Front national, et ses journalistes, il y a quelques années, rassemblaient des signatures pour une pétition exigeant notre interdiction. Et tous ces politiciens, qui sont sortis manifester, ce ne sont pas des Charlie, mais des charlots ! » Même depuis l’au-delà, Monsieur Le Pen se charge de remettre l’église de la Trinité-sur-Mer, au milieu du village où il est né.
Grand patriote, il s’est battu pour le salut et l’avenir de la France. Il a eu raison avant tout le monde et nous ne serions pas dans la situation que nous vivons aujourd’hui si le peuple l’avait suivi sur les chemins d’une France courageuse et réaliste.
Merci Monsieur de votre clairvoyance qui nous permettra peut-être de sortir notre pays de la situation catastrophique où vos contempteurs l’ont plongée. Reposez en paix, nous gardons votre héritage pour nous guider dans le combat que beaucoup d’entre nous mènent pour retrouver une France nouvelle fière et apaisée dont vous resterez l’un des Pères fondateurs.
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mardi, 07 janvier 2025
Décès de Jean-Marie Le Pen : un bel hommage "anticonformiste" de Nicolas Gautier, à lire sur Boulevard Voltaire
Nicolas Gautier Boulevard Voltaire
Jean-Marie Le Pen est décédé ce 7 janvier 2025, à 96 ans. Après la mort de Roland Dumas et de Jacques Chirac, il s’agissait du dernier survivant de l’ancien monde ; d’aucuns diront même du dernier géant, sachant que le général de Gaulle ayant tiré son ultime révérence, ne restaient plus que François Mitterrand et lui, Jean-Marie Le Pen. Certes, au contraire de l’homme de Jarnac, celui de la Trinité-sur-Mer ne fut jamais président de la République. Ce qui ne l’empêcha pas, même campant dans une éternelle opposition, de toujours raisonner en homme d’État.
Nombre de ses pairs estimaient avoir une « certaine idée de la France » ; pas lui, pour qui la France était avant tout une réalité. La France, il la vivait au plus profond de sa chair. Élevé dans le souvenir de la Grande Guerre, il connut les affres de la Seconde, y perdant son père, marin parti en pleine mer, sur une mine allemande, alors qu’il devenait jeune résistant. Il y eut ensuite d’autres guerres, celles d’Indochine et d’Algérie, entrecoupées par l’équipée du canal de Suez. Voilà qui forme - plus qu’un caractère - un homme.
Le reste de sa vie ne fut plus que combats, politiques ceux-là, mais toujours empreints de cette gravité propre à ceux qui ont connu le feu et dont les balles ayant sifflé à leurs oreilles n’étaient pas des balles de tennis : les seules que ses opposants, pour la plupart, aient affronté aux heures les plus tragiques de notre Histoire.
Ce fut donc le Jean-Marie Le Pen, organisateur des comités Tixier-Vignancour, lors de l’élection présidentielle de 1965, matrice de ce qui allait devenir le Front national, en 1972, à l’instigation d’Ordre nouveau. À l’auteur de ces lignes, il confiait, lors d’un entretien accordé au Choc du mois, en juin 2006 : « Chez Tixier, j’arrivais à faire cohabiter des sensibilités a priori les plus incompatibles : tirailleurs algériens et grands-bourgeois, anciens de la Résistance et vaincus de la Collaboration. Je sais qu’on me reproche depuis des années d’avoir tendu la main à ces gens. Mes amis maquisards d’alors me le reprochaient déjà ; pourtant, si je ne leur avais pas tendu la main, qui d’autre l’aurait fait ? Quand on se place dans une perspective de rassemblement national, on rassemble. Ou alors, on va à la pêche aux moules ! »
Pour lui, « l’extrême droite était un boulet »
Et cet éternel trublion d’en rajouter une couche, à propos de cette « extrême droite » dont il fut si souvent accusé d’être le chef de file : « Je dois admettre que j’ai traîné cette extrême droite comme un véritable boulet. Moi, je préparais l’avenir. Eux, ils étaient là pour tenter de justifier leur passé, imaginant, sans doute, que s’ils parvenaient à réhabiliter leurs erreurs de jeunesse, la droite nationale, de facto, se retrouverait aux portes du pouvoir. Un raisonnement parfaitement idiot. »
Pourquoi reproduire cet entretien, qui fit grand bruit à l’époque, jusque dans les rangs du dernier carré lepéniste, déjà très perturbé par la scission de Bruno Mégret, en décembre 1998 ? Tout simplement parce qu’en cette occasion, le défunt livrait véritablement le fond de sa pensée et s’y montrait tel qu’il était, côté jardin, loin de journalistes ne lui voulant pas que du bien. C’est le même Jean-Marie Le Pen qui, en 1974, fait de l’immigration le nouveau cheval de bataille d’un Front national naissant, alors que ses amis persistent à considérer l’anticommunisme comme la fin des fins. Pareillement, en 1990, il prend ce même mouvement à rebrousse-poil en se prononçant contre la première guerre du Golfe, alors qu’en la circonstance, il est plus que minoritaire au sein de son propre bureau politique.
Emmerder les bourgeois…
Ainsi était Jean-Marie Le Pen. Qui n’aurait jamais troqué sa liberté d’esprit contre tous les maroquins du monde, persistant à ne pas renier ses folles années de jeunesse durant lesquelles il échangeait les coups avec les communistes pour mieux, et après, boire avec eux. Joyeuse période durant laquelle il montrait son cul aux bourgeois avec le cinéaste Claude Chabrol, l’un de ses célèbres amis de bordée et, accessoirement, l’un des chefs de file de la Nouvelle Vague. Où il proposait crânement à un des parrains de Pigalle de devenir celui de sa petite dernière, Marine. Où il se régalait à défier les océans sur son bateau, pas prénommé Cambronne pour rien, plutôt qu’à s’ennuyer dans les dîners huppés. Bref, où, tout en étant Le Pen, il était simplement et avant tout Jean-Marie. Ce que l’auteur de ces lignes a pu vérifier à de nombres reprises, fort de dizaines d’entretiens et de deux ouvrages rédigés à quatre mains : Parole d’homme et L’Album Le Pen, durant la campagne présidentielle de 2002, l’année où il fit trembler les curés de la bien-pensance et les Diafoirus gavant le peuple français à grands coups de moraline. Emmerder les bourgeois ? C’était chez le défunt, plus qu’une ligne de conduite, un bréviaire dont jamais il ne se détourna.
Ce triste jour de janvier 2025, c’est donc à la fois Le Pen et Jean-Marie qu’on enterre. Les amoureux de la France se sentent, aujourd’hui, tous un peu orphelins
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10 ans après Charlie : le silence complice d'une Nation en déclin
Thomas Joly, président du Parti de la France
Dix ans se sont écoulés depuis l’attaque islamique contre Charlie Hebdo, cet attentat qui aurait dû réveiller une France anesthésiée par son propre déni. Dix ans de larmes et d’hommages vides, pendant lesquels nos dirigeants ont rivalisé de lâcheté, refusant obstinément de s’attaquer à la cause profonde : l’islamisation rampante de notre pays. Ils se sont réfugiés derrière des slogans creux, préférant peindre des fresques murales et allumer des bougies plutôt que de prendre les mesures nécessaires. Pendant ce temps, la société française s’est fragmentée, rongée par une idéologie étrangère qui ne cache plus son mépris pour notre mode de vie et nos libertés.
Le problème est clair et ses racines sont profondes : une immigration afro-musulmane insupportable qui ne cherche ni à s’intégrer ni à s’assimiler, mais à imposer ses mœurs et ses ressentiments. Que dire de cette jeunesse nourrie à la haine de la France, éduquée dans des enclaves ethniques où les lois françaises sont bafouées au profit d’une autre loi, bien plus communautaire ? Que dire encore de ces vagues de clandestins qui déferlent sur la France, véritables chevaux de Troie d’un terrorisme qui a frappé au cœur de Paris, de Nice, de Saint-Étienne-du-Rouvray et de tant d’autres lieux ? Chaque nouvel attentat révèle la même vérité : notre naïveté migratoire est devenue une menace existentielle.
Il n’y a pas cinquante solutions, mais une seule, radicale, à la hauteur du défi. Il faut une remigration massive : le retour dans leur pays d’origine des populations extra-européennes inassimilables. Il faut expulser sans faiblesse tous les clandestins et les faux réfugiés, rétablir des frontières nationales infranchissables, mettre fin à ce laxisme criminel qui fait de la France un eldorado pour ceux qui la détestent. Mais pour cela, il faudra d’abord changer de dirigeants, balayer cette classe politique qui préfère pleurnicher sur les ruines plutôt que de reconstruire la maison. Dix ans après Charlie, la question est simple : voulons-nous enfin défendre la France ou accepterons-nous d’en signer l’acte de capitulation ?
Source cliquez ici
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Union nationale ? Non : sidération, récupération et manipulation
Jean-Yves Le Gallou, c'était le 10 janvier 2015
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« Le défilé du 11 janvier fut ainsi un éloquent symbole de l’unanimisme cosmopolite de la superclasse mondiale servie par les médias de propagande ».
Hollande est un grand président. Il va remonter dans les sondages. L’attaque contre Charlie Hebdo et l’hyper casher de Vincennes sont des aubaines pour lui. Le voici devenu père de la nation, l’artisan d’un nouveau consensus français : « Ensemble », et le président autour duquel la planète se presse. Mieux que l’Union nationale, l’Union mondiale ! Chapeau, l’artiste !
La conséquence de 40 ans de politique migratoire
Et pourtant les événements de Paris, Dammartin-en-Goële et Vincennes sont la conséquence de quarante ans de politique migratoire (depuis le regroupement familial décidé par Chirac en 1976) : une politique à laquelle toute la classe politique défilante a pris sa part :
• L’immigration galopante, d’abord, s’accélérant à chaque pseudo-alternance : du RPR ou de l’UMP vers le PS, mais aussi du PS vers l’UMP.
• La folle politique de la nationalité, consistant à donner le titre de Français à des Coulibaly ou des Kouachi qui ne le sont ni par l’origine, ni par la culture, ni par leur cœur.
• L’échec des politiques d’intégration poussant à choyer et à présenter comme modèles des voyous de banlieue : les frères Kouachi invités par France 2 (chaîne de service public) comme rappeurs, puis pour l’un d’entre eux bénéficiant d’un emploi aidé à la mairie de Paris comme « ambassadeur du tri » (sic !). Coulibaly était reçu en 2009 par le président Nicolas Sarkozy à l’Élysée : l’occasion d’obtenir un portrait flatteur dans Le Parisien. Coulibaly et Kouachi n’étaient pas considérés comme des marginaux mais comme des exemples.
Des « exemples » dont la place aurait été en prison si nous n’avions pas une folle politique judiciaire.
Car c’est aussi la politique sécuritaire des gouvernements successifs qui a été mise en échec : 10 lois liberticides contre le terrorisme, pour quels résultats ? Un manque de jugeote des services consistant à alléger le dispositif de protection de Charlie Hebdo… à l’automne 2014 : bravo Cazeneuve, bravo Boucault !
Et c’est au moment où les gouvernants ont laissé s’implanter une immigration musulmane de peuplement en France qu’ils ont déstabilisé les gouvernements arabes laïcs en Irak, en Égypte, en Libye et en Syrie, et qu’ils ont encouragé la fabrication du monstre islamiste. Pourtant deux acteurs du chaos syrien, le Turc Erdogan et l’Israélien Netanyahou ont été invités à défiler à Paris…
À vrai dire, ce fut le défilé des incendiaires : politiques de Sarkozy à Hollande, internationaux de Cameron à Merkel, associatifs de SOS-Racisme à l’UOIF qui avait réclamé l’interdiction des dessins sur Mahomet.
Le défilé du 11 janvier fut ainsi un éloquent symbole de l’unanimisme cosmopolite de la superclasse mondiale servie par les médias de propagande.
Le défilé du 11 janvier 2015, c’était un peu comme une marche silencieuse pour le droit des enfants, avec au premier rang Marc Dutroux, Émile Louis et Patrick Henry.
Propagande univoque et silence du FN
Ce qui est le plus sidérant – au sens propre du terme – c’est l’absence totale de prise de recul et de réflexion critique de la part des médias mainstream.
Le Front national lui-même semble avoir été réduit au silence : soit parce qu’il n’a pas eu la parole ; soit parce que ses principaux dirigeants ont fait profil bas. À l’image de ce premier tweet de Florian Philippot : « Horreur, infinie tristesse » ; ou de la « déclaration solennelle » de Marine Le Pen évoquant le « Pas d’amalgame » ou « les Français de toutes origines » et appelant à « l’Union nationale ». Pas un mot sur les causes, pas un mot sur les responsabilités.
Devenu littéralement inaudible, le Front national semble avoir payé le prix fort de la pasteurisation, sans recueillir pour autant le bénéfice de la dédiabolisation car il est resté totalement marginalisé et pestiféré. Il y a là incontestablement une double limite au discours « national-républicain » : on n’a pas besoin du FN pour dire « tout le monde il est français » et confondre Français administratif et Français de civilisation ; la réalité c’est que la « conception citoyenne de la nation » n’est que le cache-sexe du communautarisme. La réalité, c’est aussi que le mot « républicain » est devenu un mot de novlangue pour signifier « politiquement correct », et que, tant qu’il ne sera pas totalement aligné sur le conformisme dominant, le FN ne rejoindra pas (quels que soient les désirs de ses dirigeants médiatiques) « l’arc républicain ».
Certes, Marine Le Pen a tenté de reprendre la main en manifestant à Beaucaire. Et Marion Maréchal Le Pen a pu dire des choses pleines de sens sur BFM TV : « Il y a deux problèmes qui ressortent : la montée du fondamentalisme islamiste et “l’inassimilation” de ces Français (…) Comment ont-ils pu obtenir la nationalité française alors qu’ils n’ont strictement rien de Français ? (…) Au-delà de la République c’est la civilisation française qui est attaquée. (…) Nous avons quand même voulu participer, mais pas aux côtés de ceux qui sont responsables. » Le philosophe Michel Onfray, de plus en plus au bord de la dissidence, a même déclaré : « Marine Le Pen est l’une des rares à dire que le réel a bien eu lieu. »
Restent que les événements de janvier 2015 montrent l’extraordinaire capacité du Système à rebondir grâce à un contrôle médiatique sans faille. Ils montrent aussi qu’il est aussi vain que naïf de penser parvenir au pouvoir par une entreprise de séduction des médias. Ils montrent enfin la nécessité de structurer et de former sans concessions les acteurs de la France de demain. Ils montrent surtout le rôle déterminant des médias alternatifs et des réseaux sociaux, seules possibilités d’émission d’un autre discours.
Le combat ne fait que commencer. Et ce n’est pas une stratégie bisounours qui permettra de le gagner.
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lundi, 06 janvier 2025
Elon Musk, un ballon d’oxygène pour les dissidents diabolisés et persécutés
L'édito de Cyrano sur Riposte laïque de ce matin cliquez ici
Certes, avoir de l’argent aide à disposer d’une liberté de parole, et Elon Musk, l’homme le plus riche du monde, alors qu’il n’est pas un héritier mais simplement un génie visionnaire, ne s’en prive pas. On fera remarquer qu’une Élisabeth Badinter a aussi beaucoup d’argent et que, mis à part quelques propos ponctuels prétendant défendre la laïcité, elle n’a jamais aidé les patriotes persécutés dans leur combat, tout simplement parce que c’est une grande bourgeoise bien-pensante qui qualifie, comme les mondialistes, ceux qui aiment leur pays de racistes d’extrême droite. Rappelons qu’elle n’est même pas capable de prononcer le mot « islam », se réfugiant derrière le confortable « islamisme ». Bref, rien à espérer d’elle et de tous les milliardaires de gauche qui ne pensent qu’à bien se tenir à table.
Elon Musk se fout totalement des étiquettes qu’on va lui attribuer, des réactions que ses propos suscitent, il fonce et il cogne. Il allume les juges italiens qui voulaient enfermer Matteo Salvini pendant 6 ans, pour s’être opposé au débarquement d’un bateau de clandestins, alors qu’il était ministre de l’Intérieur. Il qualifie le chancelier démissionnaire allemand d’imbécile incompétent, et n’hésite pas à soutenir l’AfD, parti diabolisé nazifié, que même le RN ne veut plus fréquenter parce qu’il a inscrit dans son programme la nécessaire remigration. Enfin, cerise sur le gâteau, en soutenant Tommy Robinson (abandonné par toute la mouvance patriote, à de trop rares exceptions) et surtout en ciblant le Premier ministre anglais Keir Starmer, lui reprochant sa bienveillance avec les gangs de violeurs pakistanais, il a relancé, soutenu par Nigel Farage, un scandale d’État que les travaillistes font tout pour étouffer depuis vingt ans.
On attend avec impatience qu’Elon Musk s’intéresse à la France, et cible Macron et Mélenchon comme il a pointé du doigt Scholz et Starmer. On espère qu’il parlera de nos magistrats de la même manière qu’il a dénoncé les juges pourris italiens. On veut que la parole redevienne libre, et que le rouleau compresseur Elon Musk utilise sa force de frappe pour déstabiliser tous les régimes corrompus européistes, les immigrationnistes, les journaleux vendus, les magistrats politisés, les enseignants laveurs de cerveau et surtout tous les traîtres français et européens qui vendent leur pays aux islamistes contre des pétro-dollars.
Prochaine étape, le 9 janvier, sur X-Twitter, Elon s’entretiendra avec Alice Weidel, leader de l’AfD, le pendant de Reconquête en Allemagne. Nul doute que cet entretien, qui rend fous Ursula von der Leyen, Thierry Breton, Emmanuel Macron et tous les européistes traîtres, va pulvériser les records d’audience et dédiaboliser un parti sali et insulté tous les jours depuis son existence.
Longue vie à Elon Musk et bien sûr à Donald Trump, dans leur combat contre l’État profond et pour la liberté d’expression.
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Grooming gangs au Royaume-Uni : une affaire Pelicot puissance 1 000, et l’aveuglement complice des élites occidentales
Julien Dir Breizh info cliquez ici
Le scandale des grooming gangs britanniques revient sur le devant de la scène avec une force explosive, comme un rappel brutal de l’effondrement moral et institutionnel de nos sociétés occidentales. Ces réseaux criminels, composés principalement d’hommes issus de certaines communautés immigrées, ont exploité sexuellement des milliers, voire des dizaines de milliers, de jeunes filles blanches au Royaume-Uni. Pourtant, pendant des années, ces crimes ont été ignorés, minimisés, voire dissimulés par les autorités, les médias et les élites politiques. Aujourd’hui, certains osent s’indigner qu’Elon Musk en parle ouvertement, relançant un débat que tous préféreraient enterrer.
Alors que la presse française a fait de l’affaire Pelicot l’un des dossiers médiatiques les plus marquants de 2024, faisant de cette ignoble affaire un drame national, l’effroyable réalité des grooming gangs reste reléguée à l’arrière-plan, comme un simple « dysfonctionnement » institutionnel. Mais soyons clairs : les chiffres parlent d’eux-mêmes. Nous ne sommes pas face à un fait divers. Nous sommes face à un viol de masse racial et institutionnalisé, à un abandon volontaire de milliers de jeunes filles par un système gangrené par la lâcheté et l’idéologie.
L’affaire des grooming gangs ne date pas d’hier. Dès 2014, le rapport Jay dévoilait que plus de 1 400 enfants avaient été victimes d’abus sexuels organisés à Rotherham, une ville ouvrière du nord de l’Angleterre. Depuis, des enquêtes similaires ont révélé des horreurs comparables à Rochdale, Telford, et dans tant d’autres villes britanniques. Les victimes, pour la plupart des jeunes filles blanches issues de milieux modestes, étaient ciblées, manipulées, et prostituées par des réseaux criminels opérant avec une impunité quasi totale.
Aujourd’hui, de nouvelles estimations font état de potentiellement 250.000 viols, faisant de ce scandale l’un des pires crimes de masse de l’histoire moderne. Ces chiffres glacials devraient provoquer une indignation planétaire. Pourtant, ils n’ont suscité que des murmures gênés. Pourquoi ? Parce que les auteurs de ces crimes appartiennent à des communautés que l’idéologie dominante refuse de critiquer.
La révolte des invisibles : Elon Musk, Nigel Farage et la vérité en marche
Elon Musk, l’homme le plus riche du monde, a brisé le silence. Sur X, la plateforme qu’il possède, il a relancé un débat que les élites préféraient enterrer. En dénonçant Keir Starmer, ancien directeur des poursuites judiciaires et actuel Premier ministre britannique, Musk a mis en lumière les échecs abyssaux des autorités face à ces crimes de masse. Il n’a pas hésité à qualifier certains responsables de « complices » et à exiger une transparence totale sur ce qui s’est passé à Oldham, Rotherham, Telford, et bien d’autres villes.
Nigel Farage, leader de Reform UK, a amplifié cette dénonciation, affirmant que le peuple britannique avait raison d’être en colère. « Comment cela a-t-il pu arriver ? Pourquoi tout le monde a-t-il voulu le cacher ? » s’indigne-t-il. Ce n’est plus une question de justice sociale, c’est une question de survie morale et civilisationnelle.
Le silence coupable des élites
Les autorités britanniques ont préféré détourner les yeux. Pourquoi ? Par peur d’être accusées de racisme, d’islamophobie ou de stigmatisation. La lâcheté a dominé, et les institutions censées protéger ces jeunes filles les ont abandonnées. Policiers, travailleurs sociaux, politiciens : tous savaient, mais tous ont choisi de ne rien faire. Pire encore, certaines victimes qui ont osé parler ont été culpabilisées ou ignorées, comme si leur souffrance n’était qu’un inconvénient dans la grande mécanique du multiculturalisme heureux.
Et aujourd’hui, certains médias osent critiquer Elon Musk pour avoir donné de la visibilité à cette tragédie ? L’homme qui défend Tommy Robinson, ce dissident qui a risqué sa liberté pour enquêter maladroitement (eu égard de la loi britannique) sur ces crimes, devient la cible des élites bien-pensantes. Celles-là mêmes qui, pendant des années, ont enterré cette affaire pour protéger leur utopie multiculturaliste.
En France, l’affaire Pelicot a monopolisé les colonnes des journaux et les débats télévisés. Un crime odieux mais dont l’impact est sans commune mesure avec les grooming gangs. Pourtant, cette affaire a été montée en épingle, érigée en symbole des violences masculines, alors que les viols de masse orchestrés au Royaume-Uni restent traités comme de simples faits divers.
Pourquoi une telle différence de traitement ? Parce que dans l’affaire Pelicot, il n’y avait aucun risque de stigmatiser une communauté protégée. Parce qu’il était facile de dénoncer, sans craindre de heurter les sensibilités d’un système obsédé par l’idée de ne jamais « diviser ». Cette hypocrisie est insupportable. Elle montre que ce ne sont pas les victimes qui importent, mais l’agenda politique que leur souffrance peut servir.
Un jour, les responsables devront payer
Ce scandale ne s’arrête pas aux criminels eux-mêmes. Ceux qui ont permis cette barbarie par leur silence ou leur complicité devront rendre des comptes. Les responsables politiques, les médias, les bureaucrates des forces de l’ordre : tous devront être jugés pour leur rôle dans cet effondrement moral.
Et ne nous y trompons pas : ce qui se passe au Royaume-Uni est un avertissement pour toute l’Europe. Les mêmes mécanismes sont à l’œuvre partout où l’immigration massive, combinée à la lâcheté des élites, transforme nos sociétés en poudrières multiculturelles. Si nous ne réagissons pas, nous connaîtrons demain nos propres grooming gangs, nos propres Rotherham.
Ce drame doit nous ouvrir les yeux sur les dangers d’une société qui sacrifie ses enfants sur l’autel du multiculturalisme et de l’idéologie. Il est temps de dire non à cette logique mortifère. Il est temps d’exiger des politiques fermes, des institutions transparentes, et une justice implacable envers ceux qui trahissent leur mission première : protéger les plus vulnérables.
Les grooming gangs sont le symptôme ultime d’un système en décomposition. Mais ils ne doivent pas être la fin de l’histoire. Que cette tragédie nous serve d’électrochoc, d’appel à la révolte. Pour les victimes d’hier, pour celles d’aujourd’hui, et pour empêcher que d’autres vies ne soient brisées demain.
L’heure n’est plus au silence. L’heure est à la justice. Et elle viendra.
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samedi, 04 janvier 2025
Libérez Tommy Robinson. Elon Musk soutient à nouveau le lanceur d’alerte dissident emprisonné au Royaume-Uni
Source Breizh info cliquez ici
Elon Musk, le patron visionnaire de Tesla et de X (anciennement Twitter), a une nouvelle fois pris position contre l’injustice, en appelant à la libération de Tommy Robinson. Ce dernier, figure emblématique de la dissidence britannique, est actuellement emprisonné pour avoir enfreint une décision judiciaire qui lui interdisait de dénoncer des agissements liés à l’immigration.
Dans un simple mais puissant message – « Free Tommy Robinson » – Musk a relancé un débat essentiel sur la liberté d’expression, le rôle des lanceurs d’alerte et les dysfonctionnements d’un système judiciaire que certains jugent politisé.
Tommy Robinson : un dissident devenu symbole
De son vrai nom Stephen Yaxley-Lennon, Tommy Robinson s’est imposé comme un fervent défenseur des traditions britanniques face aux bouleversements engendrés par une immigration massive et une mondialisation sans contrôle. Fondateur de l’English Defence League (EDL) en 2009, il est devenu l’un des porte-voix des inquiétudes populaires face à l’islamisation de certaines régions du Royaume-Uni et aux violences communautaires qui en découlent.
Robinson ne se contente pas de discours. Depuis plus d’une décennie, il dénonce, enquête, et met en lumière des scandales que les élites cherchent souvent à minimiser ou à étouffer. Parmi ses révélations, l’affaire des gangs de violeurs pakistanais opérant dans le nord de l’Angleterre reste l’un des cas les plus marquants. Ces crimes odieux, qui ont brisé la vie de milliers de jeunes filles entre 1997 et 2013, ont été largement ignorés par les autorités de peur d’être accusées de racisme. Robinson a été l’un des rares à briser ce silence complice, ce qui lui vaut aujourd’hui une hostilité farouche de la part de certains cercles politiques et médiatiques.
Elon Musk : un soutien de poids
En s’exprimant en faveur de Robinson, Elon Musk pose une question fondamentale : un lanceur d’alerte peut-il être muselé sous prétexte d’avoir enfreint une loi ou une décision judiciaire ? Musk, connu pour son franc-parler, a qualifié l’emprisonnement de Robinson d’injustice flagrante. « Pourquoi Tommy Robinson est-il en isolement pour avoir dit la vérité ?« , a-t-il écrit. Ces mots résonnent avec force dans un contexte où la liberté d’expression semble de plus en plus menacée, en particulier pour ceux qui osent critiquer les dogmes progressistes.
Musk a également pointé du doigt l’actuel Premier ministre travailliste Keir Starmer, accusé de n’avoir rien fait pour mettre fin aux agissements des gangs de violeurs lorsqu’il dirigeait le Crown Prosecution Service (CPS). Selon Musk, cette période d’inaction illustre un problème systémique au sein des institutions britanniques, où des considérations politiques semblent primer sur la justice et la sécurité des citoyens.
Un système judiciaire sous influence ?
Robinson a été condamné pour avoir enfreint une injonction judiciaire qui l’empêchait de répéter des accusations à l’encontre d’un réfugié syrien, accusations qu’il estimait fondées sur des faits. Ses soutiens dénoncent une instrumentalisation de la justice pour réduire au silence un dissident gênant. En effet, les élites politiques et médiatiques ne pardonnent pas à Robinson son rôle dans l’exposition des scandales liés à l’immigration massive et aux abus commis dans certaines communautés.
Cette affaire pose un problème de fond : peut-on réellement parler de justice équitable lorsqu’un lanceur d’alerte est condamné pour avoir divulgué des vérités que d’autres préfèrent cacher ? Les partisans de Robinson, de plus en plus nombreux, estiment qu’il est victime d’un système cherchant à protéger des intérêts idéologiques au détriment de la vérité.
Tommy Robinson n’est pas qu’un simple militant britannique. Il est devenu un symbole de la résistance face à un système jugé déconnecté des préoccupations populaires. Son combat trouve un écho bien au-delà des frontières britanniques, en particulier dans les cercles identitaires européens. De nombreux militants voient en lui un modèle de courage face aux pressions et aux menaces.
Les manifestations de soutien organisées en son honneur rassemblent des milliers de personnes, bien décidées à défendre la liberté d’expression et à dénoncer une politique migratoire qu’elles jugent destructrice pour l’identité européenne. Alors que Tommy Robinson purge une peine de 18 mois de prison, ses soutiens continuent de se mobiliser. Ils dénoncent non seulement une injustice individuelle, mais aussi une dérive généralisée où les élites cherchent à imposer une pensée unique.
Dans ce contexte, l’appel d’Elon Musk à la libération de Robinson prend une dimension symbolique. Il ne s’agit pas seulement de défendre un homme, mais de protéger une valeur fondamentale : le droit de dire la vérité, même quand elle dérange. Pour les identitaires et les défenseurs des libertés, le combat pour Tommy Robinson est celui de tous ceux qui refusent de se soumettre à la dictature du politiquement correct.
Dans le prochain numéro de la revue Synthèse nationale, vous pourrez lire un entretien avec Eric Mauvoisin-Delavaud, président du Rassemblement vendéen et soutien actif en France de Tommy Robinson. Pour le commander cliquez ici
12:00 Publié dans En Europe et ailleurs..., Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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mardi, 24 décembre 2024
Gouvernement Bayrou : la réaction de Riposte laïque
L'éditorial de Cyrano de ce matin :
Les Français ont donc reçu leur cadeau de Noël avant l’heure, ils vont pouvoir passer un bon réveillon, ils ont un gouvernement, et quel gouvernement !
Comment dirait notre ami Patrick Jardin, ils nous ont collé tous les baltringues de compétition, mais là-dedans, il faut reconnaître que certains sortent du lot. Passons sur ceux qui sont conservés, ou, mis à part Bruno Retailleau, plus incontestable que jamais, et qui paraît l’homme fort du nouveau gouvernement, on se demande comment Bayrou a pu garder le va-t-en-guerre Lecornu, l’incapable Barrot, celui qu’un voyage au Tchad a suffi pour faire virer notre armée de ce pays, la corrompue aux méthodes de racailles Rachida Dati, la Pannière et sa transition écologique à deux balles, mais là n’est pas le pire !
Comment a-t-il pu reprendre le fourbe Moussa, réélu député grâce à la gauche, le pire ministre de l’Intérieur, mis à part le hors-concours Cazeneuve, de la Ve République, le félon qui a dissous plein d’associations, dont Génération Identitaire, une traîtrise qu’il devra payer un jour. Le plus drôle est que les juges gauchos vont prendre cette nomination comme une provocation !
Comment a-t-il pu reprendre la burne Borne, réélue député grâce à la gauche, celle qui a bafoué le Parlement en battant les records du nombre de 49-3 ?
Mais le pire n’est pas là ! Comment a-t-il pu reprendre Manuel Valls, celui dont plus personne ne voulait, celui qui avait fait ses adieux à la France, celui qui est revenu la queue entre les jambes, et qui a même réussi à ne pas se faire élire député de l’étranger en Espagne ! Les îles viennent de se prendre le cyclone de Mayotte, et ils reçoivent en outre Manuel Valls ! La présence de l’ancien Premier ministre de Hollande discrédite l’ensemble de ce gouvernement.
Bref, si Barnier a fait trois mois, on ne voit pas comment Bayrou et son gouvernement de vieux chevaux de retour et de bras cassés pourrait dépasser un mois, après ce qui apparaît comme un suicide programmé…
Source cliquez ici
10:40 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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vendredi, 20 décembre 2024
Pourquoi Boualem Sansal est-il pris en otage à Alger ?
Bernard Lugan L'Afrique réelle cliquez ici
Que l’on ne s’y trompe pas, c’est pour avoir déclaré le 2 octobre 2024 à un hebdomadaire français que : « Quand la France a colonisé l’Algérie, toute la partie Ouest de l’Algérie faisait partie du Maroc », que Boualem Sansal a été incarcéré à Alger où il risque une très lourde peine de prison. Par cette déclaration, Boualem Sansal a en effet brisé un tabou sur lequel repose la fausse histoire du pays fabriquée depuis 1962.
Or, Boualem Sansal n’a fait qu’énoncer une évidence historique niée par les historiens officiels algériens et par les historiens français alignés sur la doxa algérienne. Benjamin Stora considère ainsi que la déclaration de Boualem Sansal « blesse le sentiment national algérien »... Une insolite remarque dans la mesure où il n’a rien à opposer à Boualem Sansal... Peut-il en effet raisonnablement soutenir que le Touat, le Tidikelt, le Gourara, Tindouf, Béchar et Tabelbala n’étaient pas marocains avant la colonisation ?
Benjamin Stora aurait donc bénéfice à lire mon livre Le Sahara occidental en dix questions dans lequel je dresse l’argumentaire détaillé et la cartographie très précise des amputations territoriales subles par le Maroc au profit de l’Algérie.
N’en déplaise à Benjamin Stora, avant d’être colonisée par la France, l’Algérie n’existait en effet pas comme État alors que le Maroc millénaire contrôlait effectivement tout ce qui, aujourd’hui, est devenu l’ouest algérien, toutes régions que la république coloniale attribua à l’Algérie alors qu’elles étaient dirigées par des caïds nommés par le sultan du Maroc et que la prière y était dite en son nom.
Pour les dirigeants d’Alger, il est insupportable de devoir simplement admettre que l’unité algérienne est un legs de la France. Jusqu’à son nom qui lui fut donné en 1839 par le général Schneider. Auparavant, l’on parlait certes de la ville d’Alger, mais pas de l’Algérie, pas de l’État algérien. La région était désignée sous le nom de Maghreb al-Awsat, Maghreb central ou médian puis, à l’époque ottomane de Régence d’Alger ou Sandjak ou Odjak de l’Ouest. La période ottomane ne vit d’ailleurs pas une évolution vers un État-nation algérien car, à la différence des Karamanli en Libye et des Husseinites en Tunisie, il n’y eut pas dans la Régence d’Alger d’apparition d’une dynastie nationale ou pré-nationale.
L’affaire Boualem Sansal est emblématique car elle montre que le « Système » algérien vient d’être touché au cœur à travers la fausse histoire sur laquelle il a bâti son entreprise d’exploitation et de pillage du pays.
On lira également à ce sujet mon livre Algérie, l’histoire à l’endroit. Les 10 grandes controverses de l’histoire.
20:09 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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mardi, 17 décembre 2024
Dans Rivarol de cette semaine : un grand entretien avec Jean-Claude Rolinat sur son livre "Grèce, 1967-1974, le septennat des colonels"...
Vous pourrez lire dans le n°3641 du 18 décembre 2024 de l'hebdomadaire Rivarol (en vente en kiosques, 6,00 € ou en ligne cliquez là) un entretien avec l'auteur du Cahier d'Histoire du nationalisme n°27 consacré à la Grèce des colonels.
Pour le commander cliquez ici
16:42 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat, Les Cahiers d'Histoire du Nationalisme, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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