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mardi, 24 septembre 2024

Un édito cinglant de Paul Sugy à l’adresse des ministres, anciens, actuels ou futurs...

L'édito de Paul Sugy : «La droite veut un projet, Emmanuel Macron veut une  béquille» en streaming direct et replay sur CANAL+ | myCANAL  Nouvelle-Calédonie

Ce matin, sur CNews, le journaliste Paul Sugy, quelque peu énervé sans doute par le spectacle consternant des passations de pouvoir de la veille, a, dans son édito, étrillé de belle manière les ministricules qui se suivent, se pavanent, s’épanchent… et passent, sans que rien ne change, jamais. Pour le plaisir, nous reproduisons ci-dessous l’essentiel de ce texte roboratif :

 

« (…) On a peut-être eu un seul ministre au fond qui ne nous a pas raconté sa vie au moment de rendre les clés de son ministère. Même Gérald Darmanin s’est cru obligé de nous rappeler ses racines algériennes, qu’au reste nul n’ignorait, pour dire que s’il s’était appelé Moussa et non Gérald, il ne serait pas arrivé là, accréditant l’idée qu’il y aurait quoi ? Un racisme systémique en France ? On s’étouffe, c’est quasiment du Sandrine Rousseau dans le texte ! Au second plan, le nouveau ministre de la citoyenneté, Othman Nasrou, qui est né au Maroc et qui a été naturalisé en France bien plus tard, dément heureusement, par sa seule présence, cette saillie wokiste inattendue (pas pour nous, NDLR) de la part de l’ex de la place beauvau.

 

(…) Hier, on a eu droit au pire de ce que la politique sait faire de petitesse et de nombrilisme, le plus souvent d’ailleurs sans éloquence, énoncé par des insectes de la politique qui parlent comme s’il étaient déjà des éléphants. En fait, c’était le quart d’heure de célébrité warholien pour des ex-ministres anonymes ou futurs anonymes. Certains de leurs prédécesseurs s’étaient battus pour essayer de rentrer dans l’histoire, eux se débattaient déjà pour essayer d’avoir un duplex sur les chaînes d’info. On a eu le rappel ad nauseam des origines, qui ne sont acceptables que si elles sont modestes ou immigrées, et qui confine à la leçon de morale. C’est ce que fait Prisca Thévenot (née de parents mauriciens venus en France pour leurs études universitaires, NDLR) lorsqu’elle rappelle ses origines immigrées pour envoyer un message à Bruno Retailleau sur le fait qu’il n’y aurait pas de Français de papiers, reprenant une expression qu’avait employée plus tôt le nouveau ministre de l’Intérieur. Anne Genetet qui nous fait tout son arbre généalogique, avec la profession de la mère, de la grand-mère et peut-être de la cousine par alliance de sa nièce, pour nous dire que si elle, elle n’a pas été dans l’éducation nationale avant, quand même, il y avait des personne de sa famille qui l’ont été. Ou enfin Sarah El Haïry qui, n’ayant peut-être pas eu les honneurs de ces fameux duplex, s’est sentie obligée de se fendre d’une vidéo pour rappeler des convictions insignifiantes : elle croit à la famille et l’écologie, merci, bonsoir.

 

 (…) J’aimerais adresser à ceux qui nous regardent un message (…) : si vous êtes ministre, ancien ministre ou futur ministre en passe de le devenir – et croyez-moi, au rythme où vont tomber les gouvernements, ça peut arriver à tout le monde -, rouler dans une voiture toutes sirènes hurlantes escorté par trois ou quatre motards, ça ne fait pas forcément de vous, tout de suite, quelqu’un d’intéressant. Ça ne garantit pas non plus qu’on retiendra votre nom, désolé, et la postérité, n’en parlons même pas. Alors, que ça soit clair une fois pour toute, on se fiche (de savoir) si vous êtes fils, petit-fils d’immigré ou d’ouvrier d’usine, nièce ou cousin par alliance d’une femme de ménage ou que sais-je, et par-dessus tout, on se moque éperdument de savoir au fond dans quelles grandes valeurs galvaudées vous prétendez croire ou à l’aune de je ne sais quelle grande cause à la mode vous prétendez gouverner. Le pays a besoin d’action, pas de communication. Il a besoin de courage et pas d’éléments de langage. Il a besoin de retenir votre contribution plus que votre nom. Les temps sont incertains, l’humeur politique du pays est trouble, les opinions sont volatiles, vous serez peut-être là demain, ou pas, on n’en sait rien, chaque seconde passée à communiquer, c’est du temps perdu ".

 

Source : la Matinale de CNews, édito de Paul Sugy, journaliste au Figaro. Pour voir ce passage de l'émission, cliquez ici

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une classe politique agonisante

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L’essayiste Mathieu Bock-Côté est un excellent analyste de la politique en général et de notre classe politique en particulier. Une fois de plus, et nous sommes bien évidemment d’accord avec lui, notre système politique est à bout de souffle comme le démontre les événements qui se déroulent sous nos yeux avec la constitution pour le moins laborieuse d’un gouvernement qui ne possède aucune majorité. Emmanuel Macron a littéralement dynamité le système et toute la nomenklatura a tout fait pour exclure du jeu démocratique l’expression même du peuple que ce soit au travers des Gilets jaunes ou du Rassemblement national.

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Source : Le Figaro 21/9/2024

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lundi, 23 septembre 2024

Bon sens

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A l’image de nombreux Français que l’on taxe d’être tant soit peu populistes, on partage l’idée qu’un retour au bon sens s’impose dans une société qui n’a plus de boussole. Car le plus paradoxal dans cette affaire est que ce sont nos élites – ou présumées telles – qui nous ont mis dans la panade. Déficit public, dégradation de notre système de santé, insécurité grandissante dans nos rues, justice laxiste… bref les sujets ne manquent pas d’un pays qui vit depuis 1968 sous la perfusion des idéologies de gauche qui nous ont fait prendre les vessies pour des lanternes. On a eu droit aux conneries les plus diverses que variées pour aboutir, in fine, à la figure du commandeur Mélenchon. Malgré ses fureurs révolutionnaires, Robespierre a fini guillotiné ! Lisez cet édito de Pascal Praud, il résume bien l’humeur des Franchouillards encore majoritaires dans leur pays.

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Source : JDD 22/9/2024

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samedi, 21 septembre 2024

Grands périls, petits calculs

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Vincent Trémolet de Villers

Nous devrions donc avoir un gouvernement Barnier. Fruit d’un accouchement douloureux et pénible. Ces derniers jours, en effet, la politique a montré un visage désolant. Elle a confondu la déloyauté et la ruse, la duplicité et l’intelligence, le narcissisme et l’ambition, la hargne et la force. Depuis la dissolution, le niveau continue de baisser (et nous étions déjà, malheureusement, proches du niveau de la mer), contre Michel Barnier, ce ne fut que copinages et coups fourrés; grands périls et petits calculs. Devant un tel spectacle, comment s’étonner que la protestation civique se réfugie dans le vote RN, le vote LFI ou l’abstention ?

Pourtant, si l’on se hisse à la hauteur du moment, on voit un pays surendetté, un président affaibli, une Assemblée fracturée, une société archipélisée et, devant ce panorama vertigineux, un premier ministre minoritaire. Cela suffirait à remplir la vie d’un homme, mais Michel Barnier doit aussi compter avec les pièges que posent sur son chemin ceux qui sont censés être de son camp. Depuis sa nomination, la techno parade de Bercy monte le son et ressort des tiroirs la boule à facettes des taxes invisibles et des impôts clignotants. Ses « amis » politiques, que l’on a connus moins vigilants sur la pression fiscale, s’en émeuvent et l’ont mis publiquement en accusation avant de le sommer, au nom de l’«équilibre», d’obéir à leurs désirs gouvernementaux, c’est-à-dire de nommer leurs amis. C’était mal connaître le Savoyard indocile. Michel Barnier a tapé du poing sur la table, menacé de claquer la porte, en espérant obtenir gain de cause dans la composition du gouvernement. Ce qu’il propose montre que s’il compte imposer les siens à Emmanuel Macron, il doit désormais cohabiter avec Gabriel Attal. Le premier ministre savait qu’il devait faire avec l’hostilité de principe du Nouveau Front populaire, l’hostilité à retardement du Rassemblement national, il doit maintenant compter avec l’hostilité sournoise du camp présidentiel. Michel Barnier n’a plus qu’un atout : prendre à témoin publiquement les Français. Leur dire qu’il ne fera pas de miracles, que la partie sera difficile mais qu’il sera concentré sur son travail plutôt qu’enfermé dans la bulle qui, à force d’agitations vaines et de conspirations stériles, vide le pouvoir de sa substance.

Source : Le Figaro 20/9/2024

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vendredi, 13 septembre 2024

L’inquiétant bilan migratoire

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Nicolas Pouvreau-Monti, le directeur de l’Observatoire de l’immigration et de la démographie dresse un bilan comparatif des chiffres de l’immigration en Europe. Les migrants accueillis en France sont moins intégrés aussi bien culturellement que sur le marché du travail, souligne-t-il.

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Source : Le Figaro 13/9/2024

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jeudi, 12 septembre 2024

L'enjeu américain

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Guillaume Debré, fils de Jean-Louis, journaliste, a longtemps été correspondant de TF1 aux Etats-Unis. Il est aujourd’hui directeur général de la chaîne LCI. C’est un fin connaisseur d’un pays dont les Européens ont tout lieu de se méfier. Mais l’Amérique a beaucoup changé, sociologiquement et surtout idéologiquement. Guillaume Debré a d’autant plus observé la société américaine d’aujourd’hui qu’il est marié avec l’une de ses filles. Ses beaux-parents sont des Républicains purs et durs. Dans cet entretien au Figaro, il dresse le portrait de ce qu’est aujourd’hui la société américaine sur fond de guerre fratricide entre Républicains et Démocrates. Raison pour laquelle cette future élection présidentielle nous interpelle. On n’ira pas se plaindre du déclin américain.

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Source : Le Figaro 12/9/2024

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lundi, 09 septembre 2024

Cette société qui coupe l’envie de se dépasser

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Allez camarades, un petit effort de réflexion avant la rentrée du chaos politique qui nous attend. Tout ce foutoir a une raison profonde : on a oublié toutes les valeurs qui ont fondé notre civilisation. Et notamment le dépassement de soi. Sans parler du courage, notamment en politique. Valeurs actuelles a interrogé durant tout le mois d’août différentes personnalités sur des sujets divers. En dernier lieu, le philosophe et essayiste Alain de Benoist, l’un des esprits les plus éclairés et des plus pertinents de ce qui reste de notre petit monde dit intellectuel. Notre mal être fondamental, nous dit-il,  vient de l’idée même de ce que le monde dit moderne se fait de la personne humaine : un simple consommateur. .

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Source : Valeurs actuelle, 22/8/2024

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jeudi, 05 septembre 2024

Le nouveau numéro de "Réfléchir & Agir" est sorti

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mercredi, 04 septembre 2024

Allemagne : la montée des populistes de l’AfD

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La percée de l’AfD lors des élections régionales en Saxe et en Thuringe est révélatrice de la crise profonde qui couve en Allemagne, et du fossé qui se creuse entre l’est et l’ouest du pays, explique le politologue Patrick Moreau.

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Source : Le Figaro 4/9/2024

 

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mardi, 03 septembre 2024

Quand l’Europe sera islamisée

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Dans un texte publié par la presse espagnole, et pour la première fois traduit en français, l’écrivain espagnol Arturo Perez-Reverte livre une réflexion sur la façon dont l’immigration bouleverse en profondeur la civilisation européenne. Selon lui, le terme qu’il faut employer pour qualifier l’attitude d’une partie de l’immigration musulmane est le mot grec « oikophobie », qui désigne la haine de sa maison, du lieu où l’on vit, et le refus d’en adopter les coutumes.

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Source : Le Figaro 2/9/2024

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lundi, 02 septembre 2024

À PROPOS DU LIVRE "DÉFENSE DE L'OCCIDENT ET LA GARDE DE FER" QUI VIENT DE PARAÎTRE : UN GRAND ENTRETIEN AVEC DR MERLIN SUR BREIZH-INFO

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Source cliquez ici

Breizh-info.com : Pouvez vous vous présenter aux lecteurs qui ne vous connaîtraient pas ?

Docteur Merlin : Ayant produit une dizaine d’albums de chansons très politiquement incorrectes, j’ai la chance d’être apprécié depuis de nombreuses années dans les milieux dits « identitaires ». Mon engouement pour la Roumanie et son histoire m’ont amené à écrire le Cahier d’Histoire du nationalisme consacré à Cornéliu Zelea Codreanu cliquez ici. Depuis j’ai préfacé la réédition de « Pentru légionar » (titre français : la Garde de fer) le livre de ce leader charismatique assassiné cliquez là.

Breizh-info.com : Pourquoi avez-vous jugé important de rédiger une préface pour ce livre cliquez ici ? Quel est le message principal que vous souhaitez transmettre au lecteur ?

Docteur Merlin : S’agissant de ce nouvel ouvrage consacré au mouvement légionnaire roumain, c’est un peu par hasard que je suis tombé sur un exemplaire de « Défense de l’Occident » dont l’un des articles abordait ce sujet. J’ai eu l’idée de consulter la collection complète de cette revue qu’a aimablement mis à ma disposition Me Junod, l’infatigable président des « Amis de Robert Brasillach » et du souvenir de Maurice Bardèche (le créateur de cette revue mythique). Bien m’en a pris puisque j’ai découvert une quinzaine d’articles concernant le mouvement nationaliste roumain ou écrits par les survivants, exilés pour la plupart en Espagne et luttant contre le communisme.

Outre un gros travail de saisie, il restait à présenter ces textes et leurs auteurs. Ces écrits n’avaient jamais été réunis dans un même volume et leur intérêt historique, tout comme leur actualité inédite en font un ouvrage digne de figurer dans toute bonne bibliothèque.

Breizh-info.com : Pouvez vous nous explique plus en détail le contexte politique et social de la Roumanie dans les années 1920 et 1930 ? Comment cette situation a-t-elle influencé l’émergence de la Garde de Fer et de Cornéliu Zelea Codreanu ?

Docteur Merlin : Pour faire simple, le mouvement de Codreanu a pour origine la révolte des étudiants roumains « de souche » face à une oligarchie corrompue, une mainmise hébraïque sur l’économie et la presse et l’accès aux études supérieures et une répression farouche du pouvoir. Mais aussi face à la menace communiste. Il n’est pas inutile de rappeler les exactions des « soviets » de militaires russes en Bessarabie (l’actuelle République moldave) pendant la révolution de 1917, ainsi que la dictature sanglante de Béla Kun dans la Hongrie voisine, matée par les troupes roumaines. Plus tard, les famines de l’Ukraine toute proche ne feront qu’exacerber l’opposition absolue à la terreur rouge. Si vous ajoutez une imprégnation majeure de la religiosité, vous détenez le cocktail détonnant qui a vu éclore la « Légion de l’Archange Saint Michel ».

Breizh-info.com : Comment décririez-vous Cornéliu Zelea Codréanu en tant que leader et idéologue ? Qu’est-ce qui, selon vous, a fait de lui une figure emblématique pour certains, et controversée pour d’autres ?

Docteur Merlin : Vous dire que regarder sa photo répond à la question serait un peu rapide, mais il y a de ça ! Codréanu, (que ses fidèles appelaient le « Capitaine » en référence aux « Haïdouks », ces rebelles issus du peuple qui combattaient l’envahisseur Turc ou ses affidés.) réunissait les qualités d’un activiste révolutionnaire, d’un chef charismatique, d’un organisateur hors pair et d’un chrétien mystique. Il a su attirer à lui des masses imposantes de Roumains, paysans et étudiants, mais aussi un grand nombre d’intellectuels (les frères Blaga, Mircea Eliade, Emil Cioran, Nae Ionescu etc.). Il n’a guère été contesté que par une bourgeoisie gangrénée accrochée à ses privilèges et un pouvoir devenu, au fil des ans, dictatorial et sanguinaire, à tel point que le Roi Carol II, d’une jalousie maladive à son égard et influencé par sa maîtresse juive et son entourage (la « Camarilla ») finit par ordonner son assassinat.

Breizh-info.com : Quelle était la stratégie de Codréanu pour atteindre ses objectifs ? En quoi ses idées différaient-elles de celles des autres mouvements nationalistes de l’époque ?

Docteur Merlin : C.Z.C. n’avait qu’un objectif : créer l’homme nouveau, fait de droiture, de sacrifice (de sa vie si besoin) et d’empathie pour son peuple et sa terre et son histoire. C’est cet homme nouveau qui, seul, pourrait transformer la Roumanie et balayer toutes les scories antinationales. C’est par l’exemple, le travail, la prière, la propagande de tous les jours de tous les Légionnaires qu’en quelques années, des centaines de milliers d’âmes ont rejoint cette espérance. Codréanu avait coutume de répondre à cette question en disant que l’Allemagne appuyait sa révolution sur la Race, L’Italie sur l’État et qu’il comptait s’appuyer sur l’âme du peuple.

Breizh-info.com : Pourquoi considérez-vous ce livre comme un document historique indispensable pour comprendre cette période ? Quelles sont les leçons que les lecteurs modernes peuvent en tirer ?

Docteur Merlin : N’exagérons rien, ce livre a pour ambition de mettre à la disposition du lecteur des textes épars qu’il était difficile de consulter jusque-là. C’est un complément utile aux textes, assez rares, consacrés à la Garde de fer d’autant qu’il met en lumière la résistance idéologique anticommunistes des exilés.

Breizh-info.com : Le livre met en avant un nationalisme fortement lié à la Chrétienté. Comment ce lien a-t-il influencé le mouvement et son idéologie ?

Docteur Merlin : La longue histoire de la Roumanie est une suite d’occupations, Romaine, ottomane, Austro-Hongroise, Russe. Le Royaume de Roumanie n’a qu’une cinquantaine d’années d’existence quand éclate la première guerre mondiale. De la fin des combats, naît la « Grande Roumanie » réunissant enfin toutes les terres roumaines, unies dans l’orthodoxie de l’Église Roumaine. C’est la foi profonde du paysan roumain et l’intangibilité des ses rites (parfois hérités d’un passé lointain et juste tolérés par l’épiscopat) qui sont l’Âme du pays. C’est sans doute la raison pour laquelle Codréanu est apparu au peuple comme un envoyé du Ciel, et qu’il a mis son mouvement sous la protection de l’Archange Saint Michel. C’est aussi pourquoi de nombreux prêtres ont participé à cette « croisade », parfois au péril de leurs vies. Il est d’ailleurs significatif que l’Église Orthodoxe Roumaine (Autocéphale) qui vient de sanctifier 3 prêtres martyrs du communisme dont 2 avaient été Légionnaires, a fermement « renvoyé dans leur but » la fondation Elie Wiesel (l’équivalant roumain de la LICRA) et ses prétentions de gendarme de la mémoire.

Breizh-info.com : Pensez-vous que les idées de Codréanu et de la Garde de fer aient une résonnance aujourd’hui ? Si oui, dans quel contexte.

Docteur Merlin : Codréanu était sans doute idéaliste, mystique et charismatique, mais c’était aussi un pragmatique. Il affirmait qu’il fallait d’abord avoir des « hommes » avant d’avoir un « programme ». C’est pourquoi l’épopée tragique du mouvement légionnaire peut résonner au plus profond de chacun d’entre nous, bien au-delà des querelles politiciennes. Droiture morale, agir au lieu de parler, exemplarité, sens du devoir et du sacrifice…

Que de leçons à retenir !

Propos recueillis par YV

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Un monde qui s’efface

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Les générations d’après la Seconde Guerre mondiale qui ont connu une France « paisible », unitaire où dominait le sentiment d’appartenir à la même communauté de destin, sont pour le moins « estomaqués » par le paysage morale et politique qui se déroule désormais sous nos yeux. On se pose la question de savoir ce qui nous a amené à ces doses massives de masochisme, à cet abrutissement généralisé et à la soumission à des pseudo principes – les droits de l’homme – qui n’ont plus rien à voir avec la réalité. On en arrive au point de reconnaître un ovni de troisième sexe avec les transgenres ! Un élément de réponse nous est donné par ce texte qui nous a été envoyé par un confrère et issu d’une revue confidentielle, Antipresse.

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dimanche, 01 septembre 2024

Ce n’est pas la France qui a tué Éric Comyn

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Pascal Praud

Ce n’est pas la France qui a tué le gendarme Eric Comyn.

Ce sont ses dirigeant. Ce sont ses gouvernants.

Ceux d’hier et ceux d’aujourd’hui.

L’homme politique décrit le réel. C’est son devoir.

Il dit non. C’est sa mission.

Le général De Gaule a dit non.

L’homme politique oublie devoir et mission quand il abandonne le courage.

L’homme politique oublie devoir et mission quand il abandonne le courage.Les hommes politiques que je connais, qu’ils soient de droite ou de gauche, sont lucides. Ils ne sont pas dupes de la tiers-mondisation du pays. Ils disent en privé ce qu’ils ne racontent jamais en public. École, service public, islamisation, immigration, insécurité, ils savent. Hélas ! Ils ont peur ! Les gouvernants ont peur. Peur des médias. Peur de France Inter. Peur des réseaux sociaux. Peur du qu’en-dira-t-on. Peur d’être taxés de racistes, de fascistes, d’extrême droite. Peur d’être éjectés du système, de perdre sa place, son fauteuil.

Ils sont lâches ! Ou ils sont pleutres !

En tout cas, ils sont timorés ! La droite monte au créneau.

La gauche se tait.

La sécurité est un sujet qui devrait entraîner le consensus. Ce n’est pas le cas.

Faut-il rappeler à la gauche cette formule de l’un des siens, Georges Clemenceau, qui plaçait la sécurité des individus au centre de son action : « Il faut savoir ce que l’on veut. Quand on le sait, il faut avoir le courage de le dire ; quand on le dit, il faut avoir le courage de le faire. »

Courage, fuyons !

Et c’est vrai qu’il faut mettre son casque pour sortir du bois. Il faut affronter la pensée dominante. «Généralement les gens intelligents ne sont pas courageux et les gens courageux ne sont  pas intelligents », aimait à répéter Charles De Gaulle.

Admettons que la nouvelle présidente du Festival de Deauville Aude Hesbert soit très intelligente. Elle a écarté le trompettiste Ibrahim Maalouf du jury en raison d’« un malaise dans l’équipe ». En 2017, une collégienne de 14 ans a accusé Ibrahim Maalouf de l’avoir embrassée sans son consentement. En 2020, la justice l’a relaxé. Il est innocent. Pas pour Madame Hesbert. Elle l’a congédié sans un coup de fil. Ces gens-la savent vivre.

La réalisatrice Maïwenn a aussi éprouvé les foudres de cette dame de la Côte. Maïwenn avait engagé Johnny Depp pour interpréter Louis XV dans son film Jeanne du Barry. Or Depp est toxique dans le petit monde du cinéma depuis son divorce et ses démêlés judiciaires avec Amber Heard. Maïwenn a manqué à la cause féministe. Elle n’ira pas à Deauville. Entre Madame Hesbert et nos gouvernants, il existe une différence de degré. Pas de nature. La peur commande.

Et que penser des autres jurés du Festival de Deauville ? Les suites de l’hôtel Le Normandy sont confortables. On ne fait jamais semblant d’être courageux.

Gramsci, encore et toujours

Les jeunes gens qui commencent dans la carrière, qu’ils soient intellectuels, universitaires, artistes, romanciers, journalistes, que sais-je, ces jeunes gens ont plutôt intérêt à montrer patte blanche s’ils veulent gravir les échelons là où ils ont posé leurs valises.

Au risque de me répéter et de citer une nouvelle fois Antonio Gramsci, le pouvoir culturel commande les autres pouvoirs. La société civile est le champ de bataille des idées. Elle fabrique selon l’expression de Gramsci du « consensus-consentement ». Il s’agit de marteler des axiomes qu’à force de répétition plus personne ne discutera. Une idéologie aura gagné. Un exemple ? « La prison fabrique des récidivistes » est une antienne reprise jusqu’à plus soif par des médias paresseux. La formule est devenue une vérité révélée que nul ne remet en doute. Voilà comment est gagnée une guerre des idées. Le combat idéologique précède la loi.

Cette bataille culturelle réclame des ambassadeurs. Les Thomas Jolly, Daphné Bürki et tant d’autres sont les ambassadeurs du progressisme ou du wokisme à visage humain dont la bonne parole dégouline matin, midi et soir sur les antennes du service public et irrigue les salons parisiens. Pas un film, pas un roman, pas une publicité sans qu’en filigrane, on devine les intentions et les objectifs. J’écoutais ce mercredi Madame Bürki expliquer durant la cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques comment il fallait penser, pourquoi il fallait penser, avec qui il fallait penser, et je n’en pouvais plus. Ne doutez jamais de la haute idée que ces ambassadeurs de la moraline ont d’eux-mêmes. L’humour, la dérision, la distance n’entrent pas dans leur boîte à outil. Ils assènent. Ils excommunient. Ils assomment.

Source : Le Journal du dimanche du 1er septembre 2024

 

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samedi, 31 août 2024

Chemin de croix

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Gaëtan de Capèle

Cela fait maintenant quarante-six jours qu’Emmanuel Macron est à la recherche d’un mouton à cinq pattes pour Matignon. Un extraterrestre qui mènerait une politique à la fois de droite - mais point trop - et de gauche - point trop non plus - pour espérer coaliser un bloc central jusqu’ici introuvable. Et dont la première priorité serait d’établir un budget pour l’an prochain. Souhaitons-lui bon courage ! Alors qu’il ne reste que quelques jours pour boucler cet exercice, aux dernières nouvelles, la situation, déjà critique, ne fait qu’empirer : les recettes attendues ne sont pas au rendez-vous et les dépenses des collectivités territoriales s’envolent. Résultat, l’objectif de ramener le déficit de 5,5 % du PIB à 5,1 % - chiffres déjà cauchemardesques - ne sera pas atteint.

Ce grand dérapage devrait faire dresser les cheveux sur la tête de n’importe quel parlementaire soucieux des finances publiques. L’Assemblée nationale - particulièrement celle dernièrement élue - compte, hélas, davantage de démagogues que de représentants de cette espèce en voie de dis- parition. Voilà bien le cœur du problème : comment réunir une majorité en prônant, si ce n’est la rigueur, ce faux épouvantail dont nous avons depuis longtemps perdu le sens, du moins un peu de sérieux budgétaire ? Par quel miracle trouver avec un Parlement en mille morceaux les économies que l’on a échoué à faire avec une troupe en ordre de marche? Lorsque neuf députés sur dix préconisent de nouvelles dépenses (augmentation du smic, embauche de fonctionnaires, remise en cause de la réforme des retraites...), ce n’est plus une discussion budgétaire qui s’annonce, c’est un chemin de croix.

Depuis plusieurs années, la France, quoique gérée en dépit du bon sens, bénéficie d’une grande clémence. Promettant beaucoup avant de s’asseoir systématiquement sur ses engagements, elle n’a jamais eu à subir les foudres de Bruxelles ni des marchés. Mais cela, c’était avant que la dérive de ses comptes atteigne à ce point la cote d’alerte. Et avant que le désordre politique qui s’installe donne la dangereuse impression d’un pays en train de se paralyser tout seul.

Source : Le Figaro 31/8/2024

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mardi, 27 août 2024

2 heures d’interrogatoire pour Pierre Cassen : merci aux députés LFI Kerbrat et Amiot

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Sur le site Terre & peuple : un bel article sur le Cahier d'Histoire du nationalisme consacré aux identitaires blancs américains

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Jean-Paul Lorrain

Rémi Tremblay est un militant patriote québécois qui fait partie de la direction du magazine identitaire Le Harfang.

Il est bien connu des Editions de Synthèse nationale, puisqu’auteur de deux Cahiers d’Histoire du nationalisme : « Adrien Arcand, le fascisme canadien » et « Oswald Mosley, l’Union Fasciste Britannique ».

Il vient de récidiver toujours dans le cadre des Cahiers d’Histoire du nationalisme sur le thème de la mouvance identitaire blanche aux Etats-Unis.

Pourquoi cette histoire ? Tout d’abord, parce que peu de livres en français ou en anglais traitent d’une façon globale ce sujet.

D’autre part, Rémi Tremblay est allé aux sources premières « ce qui m’était facilité par mon réseau de contacts et par le fait que j’habite moi-même en Amérique du Nord, tout près du pays étudié. »

Ainsi, Rémi Tremblay a pu dépouiller une énorme documentation, manifestes, œuvres de fiction et des milliers de pages de revues et journaux. Il a pu également consulter les rapports du Federal Bureau of Investigation (FBI) et ceux de la police.

Il a aussi pris contact avec un grand nombre de participants directs qui ont accepté de se confier et de l’orienter vers de nouvelles sources peu connues.

Ce travail exceptionnel fera l’objet de trois volumes. Le premier est déjà paru. Après une introduction explicative du sujet, ce tome aborde la période débutant avec l’indépendance américaine et se termine avec la fin de la seconde guerre mondiale qui ouvrit la porte à la déségrégation. Ce tome, bien sûr, consacre un dossier au K.K.K.

Les tomes deux et trois, non parus, traiteront la période allant de 45 à nos jours, de façon thématique.

Plus précisément, le tome deux évoquera les mouvements blancs ayant une approche plus traditionnaliste, selon laquelle la défense de la race se combinait avec des préoccupations pour la constitution, la religion ou la liberté.

Le tome trois traitera des groupes pour lesquels la position racialiste se mariait à une approche révolutionnaire.

Ce travail inégalé sera vraisemblablement LA référence sur la mouvance identitaire blanche aux Etats-Unis. A ne pas manquer !

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samedi, 24 août 2024

Geadis Geadi : « Cinquante ans plus tard, les Chypriotes aspirent toujours à retrouver leurs maisons ancestrales »

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Chypre, une île située dans la Méditerranée orientale, a été divisée de facto depuis 1974. Cette année-là, un coup d’État soutenu par la Grèce, visant à rattacher Chypre à la Grèce, a conduit à une intervention militaire de la Turquie. En conséquence, l’île a été divisée en deux : le sud, contrôlé par la République de Chypre (reconnue internationalement), et le nord, sous contrôle turc.

La partie nord de l’île s’est déclarée indépendante en 1983 sous le nom de « République turque de Chypre du Nord » (RTCN). Cependant, cette entité n’est reconnue internationalement que par la Turquie. La majorité de la communauté internationale, y compris l’Union européenne (UE), considère toujours l’ensemble de l’île comme appartenant à la République de Chypre, même si la législation de l’UE est suspendue dans les zones contrôlées par la RTCN .

La division de l’île a des implications politiques et économiques majeures. Les Chypriotes turcs, bien que vivant dans un territoire contrôlé par la RTCN, sont techniquement citoyens de l’UE, puisqu’ils sont également citoyens de la République de Chypre. Cependant, la reconnaissance limitée de la RTCN crée des défis pour les relations internationales et le commerce.

Geadis Geadi est diplômé en sciences politiques de l’Université de Chypre et a été élu député européen pour le Front national populaire (Ethniko Laiko Metopo-ELAM) lors des élections européennes du 9 juin 2024. Notre confrère Álvaro Peñas l’a interviewé, traduction par nos soins, pour comprendre la situation sur place.

Le 20 juillet a marqué le 50e anniversaire de l’agression et de l’invasion turques du nord de l’île. Quelle est la situation à Chypre aujourd’hui ?

Geadis Geadi : Chypre est restée séparée et occupée depuis l’invasion turque de 1974, la République de Chypre, reconnue internationalement, n’étant pas en mesure de contrôler 37 % de son territoire. Mais la Turquie ne s’est pas arrêtée là : en 1983, dans une tentative de légitimer le transfert forcé de population et la sécession illégale, la Turquie a unilatéralement déclaré un pseudo-État appelé « République turque de Chypre du Nord ».

Cette déclaration arbitraire d’indépendance, sur un territoire militairement occupé, dépendant de la Turquie et contrôlé politiquement et économiquement par elle, a été faite en violation du droit international et n’a aucune substance ni reconnaissance.

Depuis lors, quelque 40 000 soldats turcs sont stationnés en permanence dans les territoires occupés, des milliers de Chypriotes vivent en tant que réfugiés sur l’île et ne peuvent pas rentrer chez eux, et des centaines de personnes sont toujours portées disparues. La Turquie refuse de coopérer sur cette question humanitaire cruciale, tandis que les efforts déployés pour modifier le caractère démographique de l’île se poursuivent avec l’envoi de colons turcs.

Cinquante ans plus tard, les Chypriotes aspirent toujours à retourner dans leurs foyers ancestraux, avec une vision de libération.

Le gouvernement Erdogan et sa politique « néo-ottomane » de récupération du passé ottoman ont-ils aggravé les tensions ?

Geadis Geadi : Les politiques « néo-ottomanes » du gouvernement Erdogan, qui mettent l’accent sur un retour à l’influence et au pouvoir ottomans, ont exacerbé les tensions dans la région. Ces politiques comprennent des positions affirmées en Méditerranée orientale, des différends frontaliers maritimes, des positions militaires et des assassinats de civils (1996), ce qui a encore compliqué la situation déjà fragile de Chypre.

La position de la Turquie sur la question chypriote reste intransigeante : en raison de sa position géopolitique, elle veut contrôler entièrement Chypre, ignorant les réalités historiques et démographiques de l’île. Dans les négociations et sur le terrain diplomatique, la Turquie intensifie malheureusement ses exigences afin d’accroître son influence sur l’île par le biais de compromis.

Au contraire, notre camp, depuis des décennies, fait des concessions à tort et adopte les positions turques dans le cadre d’une politique d’apaisement similaire à l’approche de Chamberlain avec Hitler, ce qui alimente l’intransigeance turque. Par exemple, la position actuelle des dirigeants politiques chypriotes, qui soutiennent une fédération bizonale et bicommunautaire, reflète une position turque antérieure.

Outre ce conflit, Chypre a été affectée par la guerre en cours à Gaza. Le Hezbollah a menacé Chypre d’une guerre si elle soutenait Israël et autorisait les avions israéliens à utiliser ses aéroports.

Geadis Geadi : En raison de sa position stratégique, Chypre ressent inévitablement l’impact des conflits régionaux tels que la guerre en cours à Gaza. Les menaces du Hezbollah sont prises au sérieux, car elles contribuent à l’atmosphère déjà volatile de la région. Si nous nous attachons à garantir notre sécurité nationale, nos actions sont guidées par les principes du droit international et par notre engagement en faveur de la stabilité régionale.

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jeudi, 22 août 2024

Gueule de bois !

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Une fois de plus Natacha Polony, dans son édito de Marianne, met le doigt sur ce qui fait mal : l’indifférence de nos dirigeants et plus encore de ces énarques qui ont pris le contrôle de l’Etat, pour la France rurale et les petites métropoles qui se vides peu à peu de leur sang. Pour nos énarques, il n’existe qu’une seule France, celle du CAC 40. Totalement déculturés, nos gouvernants, ceux d’aujourd’hui comme ceux de demain risquent fort d’avoir à affronter de cruelles désillusions. Du moins on l’espère. Car la France des Gilets jaunes n’est pas morte ;

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Source : Marianne 22/8/2024

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mercredi, 21 août 2024

Jeu de dupes

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Jim Jarrassé

C’est un petit théâtre d’ombres chinoises que l’on pourrait trouver distrayant s’il ne déterminait pas l’avenir de la France. Depuis le second tour des législatives anticipées, le 7 juillet, le jeu de dupes bat son plein au sein d’une classe politique en pleine crise identitaire. On rédige des lettres que personne ne lit et auxquelles personne ne répond, on élabore des « pactes » sans lendemain, on organise des consultations jouées d’avance... Tous les partis mettent un point d’honneur à participer à ce concours de faux-semblants. Mais la palme revient, encore une fois, aux Insoumis de Jean-Luc Mélenchon, qui, le matin, prétendent vouloir jouer le jeu de la cohabitation et, l’après-midi, cèdent à leurs pulsions néorévolutionnaires en brandissant la menace de la destitution. Savonnant sciemment la planche de leur candidate à Matignon, Lucie Castets. La vérité est que toutes les oppositions n’ont que la prochaine présidentielle en tête et refusent de monter sur le Titanic gouvernemental, sur lequel les violonistes ont déjà cessé de jouer. On peut les comprendre de ne pas vouloir rejoindre un président à l’origine de ce marasme et qui ne semble plus avoir d’autre projet que la conservation anxieuse du pouvoir. Ce vendredi, Emmanuel Macron organisera un énième débat avec les oppositions, à la recherche d’un in- trouvable compromis. A-t-il en tête que, ce jour-là, son équipe de ministres battra le triste record du plus long gouvernement démissionnaire - 38 jours -, détenu jusqu’alors par un obscur attelage de la IVe République ? En attendant, les députés profitent de leurs vacances et l’indifférence gagne les Français, encore grisés par des Jeux olympiques réussis sans gouvernement. Pourquoi ne pas continuer comme ça ? Dangereuse illusion. Car, dans la vie réelle, les défis de la France sont immenses : redressement budgétaire, crise du logement, lutte contre l’immigration illégale, réindustrialisation, soutien de l’école et des hôpitaux, transition écologique... Notre pays a besoin d’un gouvernement. Et vite.

Source : Le Figaro 21/8/2024

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mardi, 20 août 2024

Se passer du passé ?

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Le philosphe Alain de Benoist dans le dernier numéro d’Eléments (209) pose cette question essentielle : peut-on se passer du passé ? Aujourd’hui il est de bon ton de réécrire l’histoire, une histoire par trop éloigné de ce roman national qui avait pour vertu de faire comprendre à tout citoyen à quelle communauté de destin il appartenait et de s’en montrer fier. On a pu une fois de plus, le constater avec cette inique présentation des Jeux olympiques, véritable ode à ce monde ultra minoritaire de ce que l’on appelle les LBGT, ramassis de déviants sexuels que la génétique ne cesse de contredire. Et le pire, dans cette affaire, c’est que cela s’est produit avec la complicité de l’Etat. On comprend mieux pourquoi l’Education nationale est à la dérive et totalement déboussolée.

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Source : la revue Eléments, n° 209

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lundi, 19 août 2024

La Russie dans le piège malien

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Bernard Lugan

En plus d’indisposer son partenaire algérien en appuyant la junte de Bamako dans sa tentative de mise au pas des Touareg maliens, la Russie vient de découvrir tragiquement la « complexité » de la question sahélienne. 

Une découverte qui s’est faite dans le sang, entre le jeudi 25 et le samedi 27 juillet, dans la région de Tinzawaten, à proximité de la frontière algéro-malienne, où une colonne de l’armée malienne encadrée de mercenaires russes a été anéantie par les combattants touareg. Encerclés, les russo-maliens n’ont pas pu être secourus, ce qui en dit long sur leur niveau opérationnel.

Il était clair qu’après l’humiliation de la chute de leur bastion de Kidal en novembre dernier, les combattants du Cadre stratégique permanent pour la défense du peuple de l’Azawad (CSP-DPA), le nouveau nom de la coalition armée touareg et maure, allaient contre-attaquer.

Si un bilan définitif est difficile à annoncer, les vidéos qui circulent largement permettent d’estimer les morts à peut-être une douzaine de Russes parmi lesquels le commandant du secteur nord, ainsi que plusieurs dizaines de soldats maliens. Toujours grâce aux vidéos, il est possible d’affirmer qu’au moins deux Russes ont été faits prisonniers.

Après une arrivée triomphale uniquement permise par l’addition des erreurs politiques de la France, les Russes ont choisi la pire des options, à savoir aider le Mali du sud à conquérir le Mali du nord, donc, en revenir à la situation antérieure à 2011, c’est-à-dire au début de la guerre. Or, une intervention qui ne serait pas précédée du règlement politique de la question touareg ne ferait que reporter le problème tout en l’amplifiant. 

La Russie vient donc de découvrir qu’au Sahel, tout règlement en profondeur passe par la prise en compte des réalités locales… ce que la France a refusé de faire et qui explique son échec. 

Le fond du problème dont j’explique la genèse dans mon livre Histoire du Sahel des origines à nos jours est en effet que s’obstiner à vouloir faire vivre dans un même Etat les agriculteurs noirs sédentaires du Sud et les nomades berbères ou arabes du Nord est une utopie crisogène puisque l’ethno-mathématique électorale donne automatiquement le pouvoir aux plus nombreux, en l’occurrence les Noirs sudistes, ce que les nordistes ne peuvent accepter.

Nouvelle venue dans la région, la Russie n’a pas compris que la seule option de sortie de crise est celle de la reconnaissance d’une réalité qui explique tout, à savoir que le Mali « unitaire » n’a jamais existé -, et qu’il est donc urgent de penser à une nouvelle organisation constitutionnelle et territoriale. Toute autre approche est vouée à l’échec et aboutira finalement à une coagulation ethnique à travers un califat islamique régional… comme à la fin du XIXe siècle… jusqu’à ce que la colonisation vienne en libérer les populations…

Source : site de Bernard Lugan

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dimanche, 18 août 2024

Alain Delon par Jean Cau….

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« … Et je ne connais personne de plus secret et de plus fortifié – comme on le dit d’une ville – que cet homme dont le nom de gloire est Delon. Mille assauts se sont brisés sur ses remparts et souvent les plus féroces. Mille sapes ont été creusées sous lui pour l’investir. Mille risques il a pris pour se défendre et refoncer et je me disais – et je me dis encore – « Bon Dieu, cette fois, il va se faire avoir ! » A ce jour, pourtant, ce joueur, même après les parties les plus dures, s’est toujours levé de table en vainqueur. Et je ne connais personne – mais tout ça va ensemble – de plus farouche et de plus solitaire. Capable de mutismes inouïs, de solitudes barricadées, de colères avalées qui n’explosent que pour retomber dans des silences bruts. Pas commode, l’ami. L’apprivoiser est un rude travail. Le dompter une tâche impossible. Reste qu’il peut donner le meilleur mais ce sera toujours dans un élan ; ou livrer une tendresse mais ce sera toujours comme s’il se défendait encore. De l’orgueil et de la volonté de puissance, à revendre. Mais, de la vanité, aucune, parce qu’il ne demande jamais rien aux autres mais tout à lui-même. Il s’est construit tout seul, à coups de contradictions, de volonté et de rage… »
 
Jean Cau 
(Paris-Match 1980)
 
Source Guillaume d'Aram de Valada (FB)
 
Dessin d'Anne Floc'h cliquez ici

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Les jours d’après…

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Pascal Praud est franchouillard. Cela nous convient bien, nous aussi. On est fier d’être français et beaucoup moins de notre classe politique qui n’a cessé de dégrader notre pays à coups de lois, de normes et de règles iniques. Il n’est que de regarder autour de nous pour constater chaque jour les dégâts. Aussi les coups de gueule de Pascal Praud nous réjouissent parce qu’ils mettent en lumière cette réalité que refusent de regarder en face nos politiques.

A bon entendeur, salut !

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Source : Journal du dimanche 18/8/2024

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Ce dramatique temps perdu pour notre économie

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Olivier Babeau *

Le temps politique suspend son vol à la faveur de la trêve olympique décrétée par le président Macron. Dans la torpeur estivale, on pourrait avoir l’impression d’une sorte d’apaisement. Après la séquence politique difficile des élections, ce moment serait après tout une respiration bienvenue propre à refroidir les esprits. On se trompe. La France est plus que jamais une cocotte-minute où les urgences s’accumulent. En matière économique en particulier, la période actuelle est préoccupante.

Alors que les inquiétudes légitimes sur le poids de notre endettement public se multiplient, nous devons nous souvenir que la dette n’est soutenable qu’à condition que la France soit capable de dégager durablement de la croissance. Des plus ou moins bonnes recettes de l’État et de notre système de protection sociale dépend la limitation de déficits que nous ne pouvons plus laisser s’aggraver. Or, ces recettes dépendent de la vitalité de notre tissu économique, c’est-à-dire de nos entreprises. C’est là que le bât blesse : habitués que nous sommes à tout juger du point de vue du secteur public (comme si l’État, c’était la France), nous ne voyons pas combien la période actuelle est dramatique pour les entreprises.

Dans un contexte déjà difficile de ralentissement tendanciel de la croissance mondiale, l’attente d’un nouveau gouvernement est une épée de Damoclès suspendue sur la tête de tous les acteurs économiques. Le bloc de gauche réclame depuis le mois de juillet le pouvoir pour y appliquer « tout son programme, rien que son programme ». Les mesures annoncées constitueraient un choc fiscal et de dépenses sans précédent aux effets économiques cataclysmiques. Tirée par sa frange extrême, la gauche s’est présentée avec un pro- gramme hémiplégique ne parlant que d’augmentation de la redis- tribution, d’interventionnisme à outrance et de punition fiscale. Rien sur la compétitivité des entreprises, les mécanismes propres à favoriser l’activité, l’encouragement des entrepreneurs désignés entre les lignes comme des riches à abattre. Aucune prise en compte réaliste des enjeux concurrentiels mondiaux. Disons-le : la seule chose qui fasse tenir les entreprises aujourd’hui est l’espoir que ce programme ne sera pas appliqué. Mais l’incertitude demeure, et elle est pour un entrepreneur pire qu’une mauvaise nouvelle, car s’il est possible de prendre des mesures pour surmonter la seconde, la première laisse démuni. Les espoirs de coalitions constructives sont eux-mêmes faibles, tant les points d’accords partagés (sur la fiscalité, le nucléaire, la politique de l’offre, etc.) sont inexistants, même si l’on excepte les extrêmes. La configuration politique, plus divisée que jamais, laisse augurer d’une impossibilité durable de gouverner.

La France paraît bloquée jusqu’à la prochaine dissolution, au plus tôt en juin 2025. Et c’est une catastrophe. Nous avons besoin d’un gouvernement qui redonne un cap clair et pragmatique à notre pays. Chaque journée perdue rend la situation plus difficile. On sait qu’il est urgent de prendre de vigoureuses mesures de réformes de notre système de protection sociale et de moderniser l’État pour le rendre plus efficace. On ne peut plus tout miser sur l’idée que « les riches paieront » et qu’un peu plus de prélèvements et de redistribution arrangeront tout. Mais plus encore, on doit mieux prendre en compte les besoins des entre- prises dont les finances publiques dépendent. Car pendant ce temps, le monde avance sans nous. Les positions concurrentielles se gagnent, les technologies maîtresses de demain se créent. Nos entreprises ont besoin de stabilité fiscale, de contraintes équivalentes à celles de leurs concurrents, d’infrastructures rénovées, d’énergie bon marché, de financements accessibles, de main-d’œuvre formée, et plus généralement de confiance en l’avenir. Tout cela prend du temps et demanderait à être mis en œuvre au plus tôt

Source : Jouurnal du dimanche 18/8/2024

(*) président de l’institut Sapiens

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vendredi, 16 août 2024

Il y a 50 ans, la prophétie d’Enoch Powell sur les ravages de l’immigration en Grande-Bretagne

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Source Polémia cliquez ici

L’Angleterre se soulève après le meurtre abominable de trois fillettes, poignardées par un immigré d’origine rwandaise. Dans tout le pays, des Anglais manifestent et, parfois, protestent violemment contre les politiques immigrationnistes de leurs gouvernants. Certains attaquent même des mosquées, symboles tout trouvé de cette invasion aux conséquences dramatiques. Comment ne pas penser à la figure d’Enoch Powell ? Le 20 avril 1968, alors que l’Angleterre et l’Europe ne subissaient que les tout premiers assauts d’une crise migratoire qui culmine aujourd’hui avec l’arrivée massive d’extra-Européens sur le continent, Enoch Powell, brillant homme politique britannique promis aux plus hautes fonctions, avait décidé d’évoquer ses craintes avec les citoyens de son pays. Dans un discours passé à la postérité, aujourd’hui publié par La Nouvelle Librairie, il les avertissait des conséquences néfastes d’une ouverture à l’immigration extra-européenne : « Si je regarde vers l’avenir, je suis empli de sombres présages ; tel le poète romain, il me semble voir le Tibre écumer d’un sang abondant. »

Celui qui était alors député de Birmingham aura payé de sa carrière politique ce discours résolument visionnaire. Aujourd’hui, le Royaume-Uni est attaqué par les terroristes islamistes et miné par un changement de population qui modifie en profondeur son identité et provoque de nombreux drames.

Enoch Powell avait raison. Honneur au diabolisé. Honneur à ceux qui défendent leur identité.

Helléniste, latiniste, poète anglais, ancien de Cambridge, le député conservateur Enoch Powell était promis aux plus hautes destinées britanniques. Mais, élu d’une banlieue de Birmingham, il jugea de son devoir de s’inquiéter de l’immigration massive qui affectait alors sa circonscription. Son discours du 20 avril 1968 reste prophétique. Mais une campagne de diabolisation s’abattit sur lui. Pour évoquer les risques des sociétés multiculturelles il avait cité un vers de Virgile : celui évoquant la vision de la sibylle décrivant le « Tibre tout écumant de sang ». Le peuple britannique apporta son soutien à Enoch Powell mais les médias ne retinrent de son discours qu’une expression, celle des « fleuves de sang ». Enoch Powell fut brisé par le Système qui lui préféra le pâle Edward Heath. Plus tard, la leçon fut retenue par Margaret Thatcher : pour conserver le pouvoir et imposer des réformes libérales, la « Dame de fer » sut mobiliser l’esprit national pour reconquérir les Malouines mais laissa des pans entiers du Royaume-Uni s’islamiser et s’africaniser.

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jeudi, 15 août 2024

Le nouveau numéro de la "Revue d'Histoire européenne" est paru...

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Un dossier intéressant sur 'l'extrême droite".

En vente dans les maisons de la presse

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lundi, 12 août 2024

Viktor Orbán : « Make Europe Great Again »

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Thibaud Gibelin

D’abord la guerre a été comme la pilule rouge dans le film Matrix : il donne à voir la réalité crue, implacable. Le voile des idéologies, les distorsions médiatiques et autre dissimulations politiciennes se dissipent. Viktor Orban en tire plusieurs observations.

  • La Russie comme l’Ukraine trouvent dans cette guerre la justification de leur existence. Les parties détiennent leur vérité, perçue ou réelle, et n’abandonneront pas la guerre. Donc la paix ne peut être apportée que de l’extérieur.
  • Le principal rival des États-Unis serait la Chine, pourtant c’est contre la Russie que l’Occident mène une guerre par procuration. Nous devons en déduire les véritables priorités de la puissance américaine.
  • Viktor Orban reconnaît l’exceptionnelle résistance de l’Ukraine et l’héroïsme de ses soldats. La Hongrie n’est pas « pro-russe », elle défend son intérêt national, reconnaît la force de l’Ukraine mais observe que la guerre totale est une impasse calamiteuse.
  • La Russie n’est pas le pays chaotique, désorganisé et rigide que l’Occident s’obstine à mépriser. Sa capacité d’adaptation est remarquable. Nous devons compter avec.
  • Analyse de l’effondrement de l’autonomie européenne qui fait passer l’ère Chirac-Schröder pour une belle époque. L’axe Paris-Berlin est remplacé par Londres-Varsovie-Kiev, conforme à l’intérêt américain. Viktor Orbán met les pieds dans le plat sur la destruction de North Stream.
  • L’Occident a perdu son autorité sur la scène internationale. Une époque est révolue. Il faut donc pour l’Europe trouver sa propre voie, définir ses objectifs stratégiques. « Make Europe Great Again» de manière autonome vis-à-vis de l’Amérique. Une déclaration historique !
  • Une autre déclaration historique. L’universalisme conjoint à l’expansion planétaire occidentale des cinq derniers siècles est caduque. Il y a désormais « deux soleils dans le ciel ». Dans cette réalité nouvelle, nous devons nous libérer de l’idéologie pour redevenir rationnels.
  • Implications idéologiques : l’universalisme détruit les conditions d’existences de la nation ; déni de l’État-nation comme forme historique des peuples ; finalement rupture anthropologique entre l’Europe centrale et de l’Ouest.
  • Trump comme ultime tentative de ramener l’Amérique au rang de Nation ; l’histoire est donc ouverte. La leçon que donne Viktor Orbán à l’Europe est que la conscience identitaire nationale et civilisationnelle est la base de toute puissance et de toute souveraineté.
  • La sécession des élites vis-à-vis du peuple implique la fin de la démocratie représentative. Bruxelles est le point d’appui d’une pseudo-élite globale qui entraine l’Europe dans l’abîme d’un universel nihiliste. Les « Patriotes pour l’Europe » sont persona non grata au Parlement européen.
  • L’idéologie dominante en Occident est devenue une machine à perdre, un boomerang qui nous frappe en plein visage. Et le meilleur levier d’influence de la Russie à notre détriment. Il ne suffit pas de repousser cette folie, il faut la remplacer en puisant dans la tradition.
  • Après cette première partie sur le monde tel qu’il est, Viktor Orbán se penche sur les conséquences générales. Le premier élément est l’avènement d’un monde post-occidental, soit la fin d’une ère ouverte par les grandes découvertes.
  • L’Europe est à l’heure des choix : soit le « musée à ciel ouvert » (ce à quoi elle consent aujourd’hui), soit renouer avec la puissance : autonomie stratégique, compétitivité économique, réconciliation avec la Russie, autosuffisance énergétique, etc.
  • Puis Viktor Orbán s’étend sur la position de la Hongrie dans la bascule en cours. Ce changement est plutôt à l’avantage de l’Europe centrale qui doit y trouver sa place en tant que région culturelle cohérente. L’Europe centrale peut imposer le maintien de ses spécificités à l’Union européenne.
  • La perspective est ouverte pour une grande stratégie hongroise couvrant trente ans afin que la nation s’insère avec succès dans le monde qui se dessine. Ce qui implique la formation dès maintenant de l’élite nationale qui mènera ce projet à bien (démographie, ruralité, etc.).

Source : site Eléments

 

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dimanche, 11 août 2024

La Marseillaise, tube de l’été

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Pascal Praud

Il est près de minuit ce vendredi 2 août. L’émission « Quels Jeux » diffusée sur France 2 touche à sa fin. Léa Salamé entonne une Marseillaise en guise de Bonne Nuit les petits. Laurent Luyat, Camille Lacourt, Patrick Bruel ont du bleu, blanc, rouge dans les yeux. Le public suit. Tous reprennent en chœur : « Qu’un sang impur, abreuve nos sillons. »

La Marseillaise, paroles et musique de Claude Joseph Rouget de Lisle, composée durant la nuit du 25 au 26 avril 1792, hymne national sans discontinuer depuis 1879, est aussi le tube de l’été 2024. Ce n’est pas le moindre des paradoxes pour une France que beaucoup d’entre nous jugent fracturée, archipellisée ou perdue, et qui chante à tue-tête son enthousiasme de la rue Lepic à Montmartre jusque dans les allées du château à Versailles. Drôle de pays : accablé en juin, exalté en août. Avec un angélisme que je ne lui connaissais pas, Laurent Joffrin a pointé la responsabilité de la presse durant la période qui a précédé les JO : « Le remplacement de l’esprit critique par la manie du dénigrement, dont le “JO bashing” ne fut qu’un nouvel avatar, produit des effets délétères sur la démocratie », écrit-il sur lejournal.info. Et de titrer : « Tout devait mal se passer dans ces JO, tout se passe bien : cherchez l’erreur journalistique. » Ce cher Laurent oublie le temps où il dézinguait Nicolas Sarkozy pour un oui pour un non.

Il omet également de préciser les conditions qui ont permis cette parenthèse enchantée : des policiers sur le qui-vive 24 heures sur 24, policiers une nouvelle fois qui méritent notre respect et notre gratitude. Ce dispositif de sécurité hors du commun a mis Paris sous cloche. Les spectateurs sont venus voir les épreuves en famille, le père, la mère et les enfants : un public, j’allais dire issu des classes moyennes sans les voyous ou les hooligans qui envahissent chaque dimanche les stades de football. La tranquillité a régné. Que dit monsieur Joffrin quand on lui parle sécurité ? Il répond éducation. Ces JO montrent une chose : quand on veut, on peut. Les promeneurs du Champ-de-Mars ont retrouvé leur jardin comme il l’était jadis sous Georges Pompidou. La ville est propre comme elle ne le fut jamais avec Anne Hidalgo. Oui, quand une volonté politique existe, les résultats suivent.

J’ajoute que les médailles françaises ont transformé un succès général en un triomphe national. Le monde a découvert des sportifs valeureux et des âmes fortes, des jeunes gens qui pleurent, que ces larmes fussent de gloire ou de désespoir. Des jeunes gens bien dans leurs tongs qui ne mettent pas la main devant leur bouche quand ils se parlent entre eux sur un podium. Des jeunes gens qui ne jouent pas les Jean Moulin en short pour donner la leçon du haut de leurs 20 ans.

Je n’ai de conseils à donner à personne mais aux parents je dirais : inscrivez votre fils ou votre fille dans un club de sport. Peu importe la discipline. Parmi les lois qu’il adoptera, je retiens celle de l’autorité. Oui, l’autorité de l’entraîneur Bob Bowman sur Léon Marchand, quand il évoque ses années d’entraînement : « Je ne lui ai pas hurlé dessus mais je n’en étais pas loin. » L’allégeance au maître hausse le niveau de l’élève. Le quadruple médaillé d’or n’a pas rechigné. Il n’a pas crié au manque de respect. Il a écouté. Il a bossé. Il a gagné. Puissent les valeurs du sport infuser la société tout entière.

Léon Marchand vs Louis Boyard

Il suffit de pas grand-chose pour changer la vitrine made in France. Quelques jours, quelques exploits, quelques visages ont entrouvert un autre possible. Il y a la France de Léon Marchand et celle de Louis Boyard. Ils ont quasiment le même âge.

L’un mène un projet de vie, travaille pour réussir, remporte quatre médailles d’or et garde la tête froide. Sa figure respire équilibre, force et humilité. Nul besoin d’étudier la morphopsychologie pour le voir.

L’autre appartient à cette famille d’énergumènes qu’on croise un jour ou l’autre, au collège, dans un train ou à la boulangerie, la bêtise en sautoir, l’arrogance en bandoulière, le genre morveux. L’époque instrumentalise les microcéphales. Ils battent le pavé et gagnent des sièges à l’Assemblée nationale. Louis Boyard est un des porte-parole de La France insoumise, idiot utile d’une stratégie imaginée par qui vous savez. Jean-Luc Mélenchon et ses amis empoisonnent le débat public comme une goutte de cyanure contamine toute une bouteille. Chacun remarquera le silence des hiérarques LFI ces quinze derniers jours. Comme si ces victoires, ces sourires, ces joies contrariaient les plans du grand soir.

 Le 25 juillet, la veille de l’ouverture des Jeux, La France insoumise lançait une commission d’en- quête parlementaire. « Le modèle des JO organisé aujourd’hui par le CIO n’a plus rien à voir avec la cohésion et le plaisir du sport », dénonçait la députée Clémence Guetté. Quelle vista ! Ces gens n’ont qu’un but : mettre à bas un système qu’ils remplaceront par une nouvelle nomenklatura.

Source : Journal du dimanche 11/8/2024

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samedi, 10 août 2024

Le nouveau numéro d'Éléments est sorti

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jeudi, 08 août 2024

Revue de presse : En France, défendre la religion catholique est-il devenu un délit ?

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Malgré les réserves émises à ce sujet, les JO 2024 sont une réussite. C’est, du moins, ce que déclarent les touristes interrogés : les transports sont performants, la ville est propre, on s’y sent en sécurité. De quoi faire oublier les déconvenues d’une Seine peu baignable malgré le budget faramineux investi dans le projet et la cérémonie d’ouverture, sinon blasphématoire, au moins largement contestée.

Pourtant, ce lundi 7 août dans les rue de Paris, entre la Maison de la Radio et la rue de Matignon, un bus s’est fait remarquer : sur l’intégralité du véhicule était floquée la comparaison entre la Cène de Léonard de Vinci et le simulacre offensant de la cérémonie d’ouverture. Sous ce visuel, en caractères noirs imposants, est inscrit « Stop attacks on Christians » [arrêtez d’attaquer les chrétiens]. Cette action, autant choc que pacifique, a été organisée par CitizenGo. Le mouvement, qui revendique plus de 17,5 millions de citoyens actifs, avait déjà lancé une pétition au lendemain de la performance de Barbara Butch « Défendez votre foi : Stop aux moqueries des chrétiens aux Jeux olympiques de Paris ! » recueillant plus de 300.000 signatures.

« Ils ont été traités injustement, comme des criminels »

Les six membres de l’équipage du bus ainsi que son chauffeur ont été placés en garde à vue, ce lundi, après une journée de déambulation dans les rues parisiennes. Ces gardes à vue ont été levées. Selon Le Parisien ,le parquet de Paris a classé la procédure pour irrégularité, le délai de présentation à un officier de la police judiciaire ayant été trop tardif et le motif des interpellations non indiqué de façon suffisamment précise. Le bus a été escorté hors de Paris.

Contacté par BV, CitizenGo raconte la nuit de garde à vue de ses militants : « Ils ont été traités injustement, comme des criminels. Certains se sont même vu refuser tout contact avec le mode extérieur. Tous leurs effets personnels ont été confisqués. Ils ont été fouillés et on leur a illégalement refusé de contacter leur avocat. » Des conditions sévères : « Certains ont été détenus sans eau ni nourriture. Selon les procédures légales, les autorités ont été obligées de relâcher les militants après avoir réalisé qu’elles ne pourraient les garder pour aucune raison légale. » Selon les dires de l’association, le bus a pu circuler toute la journée, même devant des commissariats, sans être inquiété. Mais voyant l’intérêt que suscitait le bus aux yeux des passant et craignant qu’il n’entache l’image de la France dans le monde, « les élites politiques ont décidé de censurer le bus, donnant ordre à la police de l’intercepter ».

Attaquer une religion : liberté d'expression ; défendre sa religion : délit.

En France, la liberté d’expression est une valeur cardinale, elle donne aux artistes le droit de blasphémer. « La France a donné le visage de ce qu’elle est […] Elle a montré son audace et, après, elle l’a fait avec la liberté artistique qui convient »a déclaré le président de la République Emmanuel Macron pour justifier les scènes woke de la cérémonie d’ouverture de Paris 2024. Barbara Butch explique son apparition déguisée en Jésus-Christ par ces mots : « J’ai toujours promu l’amour et l’inclusivité. » Donc, blasphémer - c’est-à-dire, dans ce cas précis, discriminer une religion en s’en moquant publiquement - relève de l’amour, de l’inclusivité ou encore de la liberté artistique. En revanche, défendre sa religion et s’opposer, sans heurter la sensibilité de quiconque, à ce qu’elle soit raillée, c’est un acte répréhensible, passible d’une nuit en garde à vue dans des conditions dégradantes. Le règne du deux poids deux mesures sévit au pays des Lumières.

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