vendredi, 22 août 2025
Un tract pour les Cahiers d'Histoire du nationalisme
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Les lectures de Madeleine Cruz : Ferdonnet et Herold-Paquis parlent
Le Nouveau Présent
Nous n’en avons donc pas encore fini avec la Collaboration ? Et bien non. Et il en sera ainsi tant que des évènements d’une gravité considérable n’auront pas relégué la Seconde guerre mondiale au rang de micro-événement. Mais est-il vraiment souhaitable que nous en passions par-là ? D’ailleurs à part une invasion mortifère d’extra-terrestres on ne voit pas trop ce qui pourrait bouleverser la hiérarchie du bien et du mal, corsetée désormais par des tribunaux pénaux internationaux, des notions de crime contre l’humanité, et quatre-vingts années d’écriture de l’Histoire.
Dans le camp des vaincus
On demandait à Ferdonnet, au cours de son procès, :
-
Dans quel camp vous situez-vous ?
Il répondit :
-
Je suis dans le camp des vaincus, Monsieur le Commissaire du Gouvernement
Tout est dit. Le vae victis sera toujours la règle. Et le « malheur aux vaincus » ne se limite pas au sort fait aux perdants des guerres et des causes, mais aussi aux idéaux que défendaient ces perdants.
Qui plus est, la défaite dans des conflits d’une telle importance (cinquante à quatre-vingt-dix millions de morts, nous rappelle Philippe Randa dans sa pertinente préface), démontre que la cause n’était pas la bonne, et si elle était bonne, que ceux qui ont été les décideurs, du côté des perdants, ont été mauvais puisqu’ils ont perdu. Evidemment tout cela, on ne le sait qu’après, une fois la guerre finie.
S’intéresser à Ferdonnet et à Hérold-Paquis, c’est en principe s’intéresser à des traitres, des hommes qui ont mis leur voix au service d’un ennemi qui voulait nuire à la France. C’est entendu.
La bandera Jeanne d’Arc
Mais de ces deux hommes, rien ne doit-il rester de positif ? Hérold-Paquis, son talent oratoire exceptionnel, il faut l’oublier ? Il faut même le nier ? Ou le porter à charge supplémentaire ? Paul Ferdonnet : son engagement dans l’Espagne de 1937, au sein de la Bandera Jeanne d’Arc pour combattre les terroristes staliniens, ça ne compte pour rien ? Ne peut-on pas lui reconnaitre au moins un courage physique ? Et pour une cause qui était bonne, en l’occurrence, à l’aune de ce que l’on sait sur le communisme réalisé.
Concernant Ferdonnet, il a été condamné sans preuves, du moins sans la preuve que c’était lui, le speaker de Radio-Stuttgart. Il a été condamné à mort, sur la base d’analogies, de présomptions. C’est ce que nous dit par exemple Henri Amouroux dans son énorme enquête : La grande histoire des Français sous l’occupation. Pierre Assouline va même plus loin. Il écrit qu’on reprochait à Ferdonnet « la collaboration avant la lettre ». Or cette collaboration-là, journalistique et complaisante, certes, n’était pas de la Collaboration, l’armistice n’étant intervenue que plusieurs mois après. Pour le moins les chefs d’inculpation n’étaient pas les bons.
La mère de Ferdonnet avait pour sa part écrit à son fils pour lui demander de se rendre à la justice française. Elle était certaine, elle, que le speaker de Radio-Suttgart n’avait pas la voix de son fils, et qu’en conséquence il ne serait pas condamné à mort
Deux journalistes et hommes d’action
Mais pour Ferdonnet comme pour Herold-Paquis, le jugement était déjà quasiment rédigé et approuvé en haute sphère avant même que les accusés n’entrent dans le prétoire.
Hérold-Paquis avait lui aussi rejoint l’Espagne, en 1937, pour combattre les staliniens. Son histoire est d’ailleurs analogue à celle de tant de jeunes Français qui s’engagèrent ensuite dans la voie qui leur semblait la plus cohérente avec celle qui les avait conduits en Espagne.
Ceux qui vivent l’Histoire au jour le jour ne voient pas les choses comme ceux qui les écrivent plus tard, quand les archives s’ouvrent, et quand les bilans peuvent être disséqués au calme.
Ces deux journalistes et hommes d’action, ces deux « voix de la Collaboration » savaient qu’à l’issue de leur procès ils seraient fusillés. C’était couru d’avance. Il n’empêche que leur sang-froid au tribunal, force l’admiration. Pas de pleurnicheries, pas d’appel à la pitié.. Ils exposent les raisonnements qui les ont conduits sur les positions qu’ils ont tenues, et là où ils se trouvent à présent.
Les comptes-rendus sténographiques des deux procès sont des documents historiques. Lisons-les comme tels. Ne refaisons pas nous non plus l’Histoire, pour recondamner ou absoudre. Souvenons-nous que d’autres patriotes français furent fusillés aussi, mais par l’Occupant.
Les uns et les autres étaient des Hommes, me semble-t-il. Ni les uns ni les autres n’avaient choisi l’attentisme, ce qui n’était pas rien, et qui en faisait en tout état de cause des hommes d’exception.
L’épuration des voix de la Collaboration Paul Ferdonnet, Jean Hérold-Paquis, présentation : Philippe Randa, Déterna éditions, 2025. Pour le commander cliquez ici
00:50 Publié dans Livres, Revue de presse, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Attal veut légaliser la marchandisation du ventre des femmes !
Thomas Joly - Président du Parti de la France
Gabriel Attal vient d’annoncer son souhait d'autoriser la GPA (Gestation Pour Autrui). Il prétend que ce ne serait pas une marchandisation du corps puisqu’il s’oppose à la rémunération des mères porteuses ; une « GPA éthique » ose-t-il. Quelle naïveté ! Ou plutôt : quelle hypocrisie ! Croire qu’on pourra encadrer la gestation pour autrui sans tomber dans la logique marchande est une illusion. Dès qu’on transforme la maternité en prestation, on ouvre la porte à la loi du marché, à la location du ventre des femmes, à leur transformation en simples incubatrices.
Gabriel Attal incarne cette dérive. Par ses choix sexuels personnels, il se place d’emblée parmi les bénéficiaires potentiels de ce système. Voilà le cœur du problème : quand on choisit un mode de vie qui ne permet pas naturellement d’avoir des enfants, l’État n’a pas à bouleverser le droit et l’éthique pour satisfaire un désir individuel. Le désir d’enfant n’est pas un droit à l’enfant.
Tout enfant a droit à une mère et à un père. C’est une évidence anthropologique, enracinée dans l’ordre naturel. En prétendant que deux hommes, deux femmes ou n’importe quelle combinaison peuvent suffire, on nie ce que l’Humanité a toujours su : un enfant naît d’un homme et d’une femme et il a besoin des deux repères pour grandir.
Le discours de Gabriel Attal n’est qu’un pas de plus dans la destruction des fondements de la famille. Après avoir redéfini le mariage, après avoir banalisé l’adoption sans père ou mère, voici l’étape suivante : fabriquer des enfants sur commande. On ne parle plus de transmettre la vie mais de la produire. On ne parle plus d’accueillir un enfant mais d’acheter un service.
Ce serait une honte pour notre pays. Une honte pour nos institutions. Et une honte pour ceux qui, par calcul idéologique ou par intérêt personnel, osent justifier l’injustifiable.
00:41 Publié dans Thomas Joly | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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