Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

samedi, 23 août 2025

Appel au blocage du 10 septembre : l'entreprise de récupération mise en oeuvre par la gauche et l'extrême gauche est de plus en plus évidente

Le 10 septembre, Bloquons tout ! - expansive.info

Synthèse nationale

Il y a un mois, la voix de Synthèse nationale a été l'une des premières à s'élever pour mettre en garde nos milieux contre l'entreprise manifeste de récupération de ce mouvement de contestation, lancée par la gauche et l'extrême gauche. Á l'heure où LFI, Sud Rail, le PS ou les Verts  s'emploient à instrumentaliser, à détourner à leur profit et à vider de son contenu initial la colère légitime d'une partie des Français, nous mettons en ligne, de nouveau, l'article que nous avons publié le 27 juillet dernier. Une chose est sûre : nous ne servirons pas la soupe à la camarilla incendiaire rouge-noire-verte !

L’appel a été lancé aux alentours du 14 juillet par une poignée d’internautes anonymes. Il s’adresse à ceux qui font « tourner » la « machine », aux « invisibles pressés comme des citrons », aux « vaches à lait » qui sont « à sec » et « qui en ont plein le dos ». Il leur enjoint de faire preuve de solidarité et de se retirer, tous ensemble, sur l’Aventin, à partir du 10 septembre. Plus de travail, de paiements, de consommation : un « arrêt total et illimité » !

Clairement, cet appel est une nouvelle, sympathique (mais désespérée ?) tentative de réveil d’un peuple qui étouffe sous la chape de plomb de l’establishment politico-médiatique, dans la lignée des gilets jaunes de 2018 et du ras-le-bol fiscal actuel matérialisé par l’expression « C’est Nicolas qui paie ».

Mais déjà, comme pour les gilets jaunes, la gauche et l’extrême gauche sont à la manœuvre. On connaît leurs capacités de réaction et de récupération. Elles sont en train de nous en donner une nouvelle illustration. Depuis quelque temps en effet, sur l’appel originel viennent se greffer des initiatives parasites issues manifestement de la mouvance mélanchoniste. Le vocabulaire qui y a cours indique en effet clairement la sensibilité et les intentions de leurs auteurs.

Alors que la France a besoin de moins d’administration, de normes, de prélèvements obligatoires, d’assistanat et de plus de liberté, d’initiatives, d’activité, de travail, ces nouveaux appels dénoncent « l’austérité Bayrou », les « injustices », « la suppression de milliers de postes publics » et de « deux jours fériés », le « gel des retraites », des « coupes massives dans la santé ». Ils parlent de « mobilisation générale », d’une « autre politique : solidaire, juste et humaine ». Bref, ils ne réclament pas la fin de l’ankylose socialiste présente mais son maintien, voire son renforcement. Il ne s’agit pas de faire tomber l’URSS mais de la sauver !

Aussi ne pouvons-nous que suivre avec circonspection (et désormais avec hostilité, NDLR) les développements de cette affaire. Attendre et voir, si tant est qu’il y ait quelque chose à voir. Chat échaudé craint l’eau froide !

09:25 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La rengaine d’une France, pays d’immigration depuis toujours

Ils ont façonné la France : une histoire mouvementée des paysans

Jean Kast, journaliste indépendant.

À croire l’extrême gauche, l’accueil des étrangers serait la seule tradition française qui mériterait d’être conservée.

L’extrême gauche dans ses basses œuvres. Mercredi 20 août, le groupe des "Jeunes Insoumis·es" a remis une pièce dans sa machine de propagande immigrationniste. « Un tiers de la population [vivant en France] n'existerait simplement pas s'il n'y avait pas l'immigration !, a proclamé Imane El Hamzaoui, militante LFI en charge du « pôle Jeunesse et batailles antifascistes », dans une vidéo relayée sur X. Comment est-ce qu'on peut définir une société si on l'ampute du tiers de ses membres ? Ce n'est pas possible et c'est ça, la nouvelle France ! » Maintenant qu’il devient difficile de contester la réalité du Grand Remplacement - avéré par Jean-Luc Mélenchon lui-même -, la stratégie semble être de le présenter comme inéluctable et bienfaisant. Un « constat inébranlable » dont la jeune femme se réjouit : « Voilà la réalité : la France est un pays d'immigration ! »

Ce raccourci est cependant largement répandu. « La France est le plus ancien pays d’immigration en Europe, prétend également le très militant Musée de l’histoire de l’immigration. Dès la seconde moitié du XIXe siècle, une immigration de masse est venue combler les pénuries de main-d’œuvre. »

Ce point historique est exact : d’abord italienne ou polonaise, l’immigration s’est diversifiée, avant de s’emballer dans la seconde moitié du XXe siècle avec l’arrivée de populations africaines. Mais il n’en reste pas moins que la France n’est pas née en 1950. Elle a 2.000 ans d’Histoire. 2.000 ans au cours desquels la population française est restée globalement très homogène. Une population majoritairement paysanne, enracinée dans ses provinces et ses pays. « Ce ne sont pas les agitations, les brassages, les migrations d’hommes qui caractérisent l’ancienne France, mais bien la sédentarité », indique l’historien Pierre Goubert, dans L’Ancien Régime. Tome I : La Société (Armand Colin, 1969). Les flux migratoires subis depuis un demi-siècle ne suffisent donc pas à faire de la France un « pays d’immigration ».

Une manipulation grossière

Dans un entretien accordé au Figaro Magazine en août 2023, le président de la République relayait la même vision biaisée de notre Histoire en déclarant : « Nous avons toujours été un pays d’immigration. » Cette contre-vérité fait écho à une idée très répandue, à gauche, selon laquelle la France et son peuple auraient été largement constitués par les installations successives de populations étrangères sur le territoire national. Et, donc, au prétexte de l’ancienneté de ces flux, notre pays est donc sommé de continuer à accueillir toujours plus d’étrangers. Il en irait de notre « devoir moral », pour reprendre les mots du pape François, mais aussi d'un soi-disant respect de nos traditions. Car comme le dit Imane El Hamzaoui, ce sont ceux qui s’opposent à l’immigration de masse qui trahiraient l’esprit français. « C'est eux qui travestissent l'Histoire de France, c'est eux qui ne s'inscrivent pas dans la continuité des traditions françaises, c'est eux qui dévoient les principes de l'égalité républicaine », déclarait-elle, mercredi, ciblant « l’extrême droite ».

Voilà bien le seul domaine où la gauche en appelle au respect de nos « traditions ». Il faut croire que tout de notre passé ne serait donc pas bon à jeter… Quid de la tradition française de manger de la charcuterie, d’aller à la messe le dimanche, de ne pas voiler les femmes ? Est-il également permis de demander le respect de ces coutumes au nom de la « continuité » ?

Article paru sur Boulevard Voltaire, cliquez ici.

07:30 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |