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samedi, 09 décembre 2023

Les Français en ont ras-le-bol de la violence

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De Charybde en Scylla depuis les années Mitterrand, jamais la France n’avait connu un tel taux de violence. Emmanuel Macron culmine au sommet de cette Everest insécuritaire  malgré les ronds de jambes d’un ministre de l’Intérieur dépassé par les événements et d’une Première ministre réduite aux déclarations rassurantes. Laurent Obertone avait déjà donné de la voix dans son premier ouvrage, La France orange mécanique… en 2013 !  Il fait ici le point pour Le Figaro.

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Source : Figaro 7/12/2023

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vendredi, 08 décembre 2023

Facture des 35 heures

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Gaëtan de Capèle

Quatre semaines de moins que les Italiens, trois semaines de moins de qie les Allemands… Les statistiques sont têtues : la France demeure, jusqte après la Finlande, le pays d’Europe où l’on passe le moins de temps au travail sur l’ensemble de l’année. Peut-être a-t-on coutume de rétorquer, pour justifier cet état de faut, que nous sommes beaucoup plus productifs que les autres. Cette tarte à la crème ne vaut même plus : depuis plusieurs années, la richesse produite chez nous augmente bien moins vite que le nombre de salariés. C’est le revers de la médaille de la baisse du chômage. La productivité chute mécaniquement, et bien davantage ici qu’ailleurs.

Le point de départ de cette fâcheuse spécificité française, aggravée par le fait que les Français entrent plus tard dans la vie profes- sionnelle et partent plus tôt à la retraite, ne fait plus débat. Depuis plus de vingt ans, nous payons la loi sur les 35 heures, qui a sapé notre compétitivité en renchérissant le coût du travail, mais qui a aussi durablement détérioré sa valeur. Offres d’emplois infructueuses par centaines de milliers, absentéisme record, télétravail massif... La nouvelle relation au travail, devenu secondaire notamment parmi les jeunes génération, témoigne de ce délitement. Malgré toutes les possibiités données aux entreprises de contourner – au prix fort – ce carcan hebdomadaire, la France n’a jamais pu combler son retard sur ses concurrents. Résignés, les chefs d’entreprise ont fait le deuil de la suppression pure et simple des 35 heures, qu’ils traînent comme un boulet.

Emmanuel Macron a placé, à juste titre, la réindustrialisation au cœur de ses priorités économiques. Chacun constate combien la réouverture d’usines permet de ressusciter des régions autrefois sinistrées. Si le regain d’attractivité de la France ne fait pas de doute, beaucoup reste encore à faire afin de regagner les avant-postes de l’Europe. Le gouvernement promet de réformer jusqu’au dernier jour pour y parvenir. Mais sans répondre à cette énigme : comment redevenir les meilleurs et les plus compétitifs en travaillant moins que les autres ?

Source : Le Figaro 7/12/2023

 

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mercredi, 06 décembre 2023

Un grand entretien avec Bernard Germain sur Riposte laïque à l'occasion de la sortie de son nouveau livre "Union européenne : en sortir... au plus vite !"

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Source cliquez ici

Riposte Laïque : Vous venez de publier un nouvel ouvrage, aux Editions Synthèse nationale, intitulé Union européenne, en sortir… au plus vite ! Mais auparavant, vous avec écrit en 18 mois quatre autres livres cliquez ici !

Pourquoi autant de livres en si peu de temps ?

Bernard Germain : Pour deux raisons :

  • Parce qu’avant j’étais en dehors des partis politiques. Et de plus, j’avais une vie professionnelle assez prenante donc peu de temps libre
  • Depuis presque trois ans je suis à la retraite, je fais de la politique depuis fin décembre 2021 avec Reconquête et le fait d’être en retraite me donne du temps pour écrire.

Enfin et surtout, j’ai des choses à dire. Je souhaite également transmettre notamment aux jeunes, sur la base de mes connaissances et de ce que la vie m’a appris. C’est important de transmettre.

Riposte Laïque : Vous avez été présenté dans la presse comme le meneur de la bataille de Callac, ce qui vous vaut d’ailleurs quelques ennuis judiciaires. Pouvez-vous expliquer à nos lecteurs où on est la situation dans Callac, devenue le symbole de la résistance à l’invasion migratoire de nos campagnes ?

Bernard Germain : Je récuse totalement ce type de présentation. J’ai été l’un des animateurs du combat de Callac, mais j’étais loin d’être seul. Il y avait l’Association des amis de Callac et ses environs, il y avait les différents partis et organisations et puis n’oublions pas un certain Pierre Cassen qui nous a bien aidés. Ce fut un combat collectif.

Quant à la situation à Callac aujourd’hui, deux choses sont à noter. D’abord, Callac fut une magnifique victoire pour les patriotes et une cuisante défaite pour les immigrationnistes. Je pense d’ailleurs qu’ils ne s’en remettront jamais. Il n’y a qu’à les écouter pour s’en convaincre. Mais comme ces immigrationnistes sont des ennemis de la démocratie, ils n’acceptent pas de respecter la volonté des gens. Alors, ils font venir des migrants, malgré leur défaite, mais en tout petit nombre. C’est deux par-ci et quatre par-là. De temps en temps.

Heureusement on reste très loin du nombre prévu au départ. Mais le combat continue. Il ne faut surtout pas baisser la garde sinon il reviendront à la charge.

Riposte Laïque : Revenons sur votre dernier livre, qui sort ce jour. Vu votre titre, vous paraissez donc un chaud partisan de la sortie de l’Union européenne, comme d’ailleurs Alain Falento, auteur aux Editions Riposte Laïque de Sortir de l’Europe, question de vie ou de mort, ou bien des hommes politiques comme Florian Philippot ou François Asselineau. Qu’amenez-vous de nouveau par rapport aux ouvrages précédemment écrits sur ce sujet par les partisans du Frexit ?

Bernard Germain : D’abord, je n’ai pas lu, loin s’en faut, tous les ouvrages qui sont sortis sur le sujet. Donc j’ai un peu de mal à pouvoir dire objectivement ce que mon livre apporte en plus. J’ai écrit ce livre en cherchant à répondre aux questions que je me posais et pour lesquelles je n’ai pas trouvé de réponse.

L’intérêt de mon livre, si je peux me permettre de dire cela, c’est de repartir du début de l’histoire en déroulant le fil jusqu’à maintenant. Lorsqu’on plonge le nez dans cette histoire certaines choses sont absolument frappantes. Et la conclusion arrive logiquement : soit on accepte la disparition des nations, donc de la France, soit on sort de cette machine à broyer les nations et les peuples. Mais il faut avoir l’histoire complète pour arriver à cette conclusion. J’ai écrit ce livre avec le soucis d’essayer de permettre cela.

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Pierre De Gaulle serait fier d’être Russe

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Robert Spieler

Pierre De Gaulle, 60 ans, petit-fils de Charles De Gaulle et quatrième fils de l’amiral Philippe De Gaulle, vient de déclarer lors des discussions du Club Valdaï en Russie, réuni à Saint-Petersbourg en octobre dernier : « Je serais honoré de devenir russe », louant la « culture riche et sauvage », « l’intelligence » et « l’esprit » russe, estimant par ailleurs que la Russie offrait de « grandes possibilités ». Il ajoutait : « Je suis heureux de constater que vous vous battez pour les valeurs traditionnelles, la famille, la spiritualité [...] toutes ces valeurs ont disparu dans les pays occidentaux. » Pierre De Gaulle s’est aussi exprimé au sujet de la guerre en Ukraine, estimant que dans ce conflit, l’Occident avait “perdu” : « Je pense que l’Otan a perdu dans ce conflit parce que, ni l’Otan, ni l’Occident, n’ont plus la possibilité de poursuivre la guerre », « Il est nécessaire d’arrêter cette tragédie ». Il estime au sujet de la guerre en Ukraine que ce conflit a été orchestré par les États-Unis et par l’OTAN, dans l’unique but d’affaiblir la Russie. En attendant, la famille De Gaulle s’est désolidarisée des positions prises par Pierre De Gaulle, que son grand-père aurait peut-être approuvées.

Source : Rivarol 6/12/2023

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Insécurité, déni médiatique, immigration…

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Le meurtre du jeune Thomas à Crépol, les règlements de comptes dans les cités faisant des morts collatéraux, l’attentat islamiste à deux pas de la tour Eiffel samedi dernier : la France semble s’enfoncer dans une insécurité ordinaire. Peut-on atteindre un consensus sur le constat ? Y a-t-il encore un déni médiatique sur le lien entre immigration et délinquance ? Comment traiter politiquement ce sujet sans sombrer dans le spectre de la guerre civile ? Pour en débattre, Le Figaro a réuni Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne, et Mathieu Bock-Côté du Figaro. L’une comme l’autre viennent de publier, Chroniques du « rien n’est perdu » (L’Observatoire) et Totalitarisme sans goulag (Presse de la Cité) pour Mathieu Bock-Côté.

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Source : Le Figaro 5/12/2023

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lundi, 04 décembre 2023

Cauchemar français

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Vincent Trémolet de Villers

La France, ce n’est pas un coupe-gorge », avait proclamé il y a quelques années Eric Dupond-Moretti. La France est un pays où l’on risque de mourir d’un coup de couteau à toute heure, à tout moment, en tout lieu. L’adolescent qui se rend à un bal de village y laissera sa vie, le touriste qui contemple la tour Eiffel sera poignardé devant son épouse, le professeur sur le chemin de l’école sera froidement assassiné. Ces crimes diffèrent dans leurs motivations mais tous ramènent au nœud de vipères où s’entremêlent le laxisme migratoire, la désintégration culturelle, la délinquance systémique, le djihadisme d’atmosphère, la faiblesse judiciaire.

Dans cette France-là, le bourreau pleurniche comme une victime et la victime, dégât collatéral du grand projet multiculturel, est très vite oubliée. Qui se souvient des jeunes filles égorgées il y a six ans gare Saint-Charles ? De cet homme assassiné par un réfugié soudanais en ouvrant sa fenêtre en plein confinement? C’était à Romans-sur-Isère... De Samuel Paty en Dominique Bernard, on pourrait malheureusement poursuivre indéfiniment cette liste longue et tragique. Depuis 2012, le terrorisme islamiste a fait près de trois cents morts en France. Il faudrait faire aussi le décompte précis des attaques au couteau, qui sont quotidiennes. Que signifient ces agressions gratuites où le délinquant frappe pour tuer ?

Le parti du déni, celui qui se réfugie dans les méandres des troubles psychiatriques, celui qui s’accroche, de façon outrancière et, disons-le, pathétique, aux confettis de l’« ultradroite » comme à une bouée de sauvetage, ce parti doit comprendre que ses tentatives de falsification sont inutiles et plus encore contre-productives. Les Français connaissent le cauchemar français, puisqu’ils le vivent. Ils savent aussi que ceux qui savent s’acharnent à relativiser, à faire diversion. Ce déni d’État ajoute à l’insécurité physique et culturelle, une insécurité politique qui n’est pas moins alarmante.

Source : Le Figaro 04/12/2023

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dimanche, 03 décembre 2023

Parole de maire

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Qui mieux qu’un élu pour nous décrire la réalité d’un quotidien vécu par nos concitoyens, non plus dans les grandes villes de France et de Navarre mais désormais dans nos villages et nos bourgs ? L’assassinat d’un jeune garçon de 16 ans, sans histoire, par une bande de racailles tous issus de familles immigrés a amené la maire de Romans-sur-Isère, Marie-Hélène Thoraval, à prendre la parole et répondre aux questions du Journal du dimanche. Sûr qu’on n’aurait pas pu entendre sa voix dans Libération ou Le Monde et autres zozos sévissant sur les ondes officielles comme France Inter. On n’aura pas manqué non plus de remarquer qu’Emmanuel Macron ne s’est pas rendu au congrès de l’Association des maires de France, passage en général obligé de tous les présidents de la République. Il a préféré tenter de jouer les Zorro au Moyen-Orient où il passe pour un clown de seconde zone. Macron n’a rien compris au film. Il laisse pourrir la vie des Français. On ne peut pas dire qu’il n’est pas au courant, car la police fait son travail, sigle les délinquants, connaît la réalité sociale de l’immigration et son impact sur les populations. Il est un autre aspect que nos médias meanstream n’abordent pas, le ras-le-bol des immigrés en situation régulière, voire Français, qui en ont aussi assez de ces délinquants qui trafiquent de la drogue au pied de leur HLM.  Lisez le témoignage de Marie-Hélène Thoraval, ça vaut mieux qu’un discours de Darmanin ou Macron.

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Editorial Journal du dimanche, 3/12/2023

 

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samedi, 02 décembre 2023

Le RN veut dissoudre « l’ultra-droite » : et ensuite Reconquête ?

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Pierre Cassen cliquez là

Alors que six militants patriotes viennent de se voir lourdement condamnés, de manière inique, par les juges de Romans, pour une manifestation de soutien à Thomas, sans violence, alors que Darmanin et ses préfets multiplient les interdictions de rassemblement de groupes de jeunes patriotes dans toute la France, Jean-Philippe Tanguy, député du Rassemblement national, vient de confirmer jusqu’où pouvait aller la dédiabolisation de son parti.

Il a osé demander la dissolution de tous les groupes violents, acceptant déjà l’amalgame du pouvoir entre l’extrême gauche et l’extrême droite, alors que la seule violence en France est celle des premiers, et absolument pas celle des seconds. cliquez ici

Il a donc hurlé avec les loups, contre les plus combatifs des jeunes patriotes. Certains appelleront cela faire de la politique. Au nom de la dédiabolisation, on dit que l’islam est compatible avec la République, on vire le moindre militant qui ose dire le contraire, on soutient l’infâme Obono contre Valeurs Actuelles, on demande, il y a un an, la dissolution du GUD. Et à présent, même si on habille les choses en demandant également la dissolution de groupes violents d’extrême gauche, on justifie les décisions gouvernementales contre ce qu’on appelle l’ultra-droite.

L’attitude de Marion Maréchal (même si elle aurait pu éviter le terme « zozos » et surtout celle d’Eric Zemmour est autrement plus respectable.

La logique de Jean-Philippe Tanguy et du RN sera donc, à la prochaine offensive contre Reconquête, qui ne manquera pas de venir (les plaintes se multiplient contre Eric Zemmour, depuis son passage chez Apolline de Malherbe) sera donc de se joindre à la meute, et de demander, au nom de la dédiabolisation, la dissolution de Reconquête.

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jeudi, 30 novembre 2023

Sortie du nouveau numéro (n°80) de Réfléchir et Agir

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mercredi, 29 novembre 2023

Que restera-t-il de la France d’avant dans celle d’après ?

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Les « baby boomers » qui sont encore nombreux dans notre pays sont pour le moins dépaysés face à ce monde qui se déconstruit dans un chaos indescriptible. Fracture géopolitique d’un côté qu’a soudainement fait surgir la guerre en Ukraine, fractures françaises de l’autre face à une société qui partage de moins en moins un destin commun. La fin des « Trente glorieuses », dans les années 1970, marque la fin d’un monde au sein duquel chacun adhérait en tant que communauté de destin. Le grand foutoir va commencer avec les années Mitterrand qui verront les « soixante-huitards » au pouvoir et l’explosion de l’immigration dont nos politiques n’ont pas du tout mesuré la portée autant que la gravité. La France d’aujourd’hui se résume en un mot : le chaos. Les Français sont divisés, l’insécurité règne, la drogue circule à tous les étages, et l’Etat regarde passer les trains. Jérôme Fourquet*, analyste politique à l’Ifop et Jean-Pierre Le Goff**, sociologue, nous offre une lecture de ce basculement du monde d’avant à celui d’aujourd’hui.

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(*) Dernier ouvrage paru, La France d’après, Le Seuil

(**) Dernier ouvrage paru, Mes années folles, Robert Laffont

Source : Le Figaro 27/11/2023

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dimanche, 26 novembre 2023

Europe, ça craque de partout

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A Bruxelles on a tout lieu de s’inquiéter. La montée en puissance des partis dits populistes ne cesse de monter non seulement dans les sondages mais aussi dans les urnes. Autant dire que les prochaines élections européennes qui auront lieu en 2024 risquent de réserver bien des surprises. Le Nord de l’Europe, hier encore fort laxiste en matière d’immigration rétropédale à la vitesse de la lumière. Ainsi en est-il pour la Finlande, la Suède, le Danemark. Et aux Pays-Bas, le parti populiste de Geert Wilders, le Parti de la liberté, vient de remporter les élections. Son programme est essentiellement anti-islamiste et va jusqu’à vouloir virer tous les marocains. Plus au Sud, l’Italie est gouvernée par une droite dure, même si Giorgia Méloni a mis de l’eau dans son vin vis-à-vis de Bruxelles. En Espagne, la droite populiste gagne des voix à chaque élection. En France, le Rassemblement national est le premier parti de France. Et même en Allemagne, ça tangue sérieusement avec la monte en puissance de l’AfD. Quelle « gueule » aura la prochaine assemblée européenne ? A priori pas la même que celle d’aujourd’hui. Ci-joint une bonne analyse de la situation en Allemagne avec la monte en puissance de l’AfD.

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Source : Breizh-info

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Quand l’ensauvagement s’invite aux fêtes de villages

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Geoffroy Antoine

Plusieurs agressions et expéditions punitives sont survenues dans des salles de fêtes communales au cours de l’année 2023

Le meurtre du tout jeune Thomas, lors d’un bal de village, s’inscrit dans une série d’agressions et violences commises à l’encontre de nombreux Français dans des conditions similaires. L’issue est rarement aussi dramatique, raison pour laquelle cette réalité échappe sans doute, mais la répétition a de quoi inquiéter.

C’est le cas de Dourgne (Tarn), commune de 1 300 habitants où, en mars dernier, des jeunes de la MJC (Maison des jeunes et de la culture) organisaient une soirée dans la salle des fêtes du village. Peu avant minuit, des dizaines d’individus, principalement originaires des quartiers sensibles de Tarbes, décident de s’y inviter. Rapid ment, la situation dégénère et plusieurs bagarres, parfois très violentes, éclatent, contraignant le président de la MJC à mettre fin aux festivités et à évacuer les lieux. Cette histoire est passée sous les radars médiatiques, seul Le Journal d’ici, un quotidien local, en a fait mention dans ses pages.

D’autres incidents de ce type ont émaillé l’année, au sein de villes moyennes, parfois dans un déchaînement de violence inouï. Avril 2023, Marcoussis, dans l’Essonne. Une famille célèbre un anniversaire dans la salle polyvalente de la ville. Tout se passe bien jusqu’à ce que des individus ultra-violents fassent irruption et se mettent à lyncher des convives, alors même que de nombreux enfants étaient présents. Existant dans les grandes villes, cette violence touche désormais des communes jusqu’ici relativement préservées. « La construction de cités dans des zones périurbaines, et rurales désormais, crée une grosse vague d’insécurité dans nos campagnes », explique un gendarme affecté en brigade départementale. Les profils et les méthodes des agresseurs se ressemblent. « Ce sont souvent des jeunes âgés entre dix-sept et vingt ans qui font des descentes. Ils agissent en groupe, parfois par grappes de dixouvingt!»

Dans le sud de la France, des morts tragiques ont été évitées. L’épisode de Saint-Martin-Petit, village du Lot-et- Garonne peuplé de 600 âmes, a ressurgi mois, des jeunes rugbymen du club local se rassemblent pour l’anniversaire de l’un des leurs, qui célèbre ses dix-huit ans, là encore dans la salle des fêtes. La soirée, qui se voulait conviviale, vire au drame. Des individus venus de Langon, commune voisine, débarquent armés de pistolets et de couteaux. Ils se mettent à invectiver les convives et les braquent avec leurs armes. Les jeunes rugbymen se débandent, trois d’entre eux se cacheront plus d’une heure dans un bosquet environnant, la peur au ventre. « Ils auraient pu se faire tirer dessus », raconte, inquiet, Pascal, président du comité des fêtes de Saint-Martin-Petit. « On ne voyait pas ça auparavant et je crois que ça ne fait que commencer ! soupire-t-il. Nous organisons plusieurs fêtes dans les prochains mois, je suis très inquiet pour la sécurité des invités. Je les défendrai moi-même si besoin ! »

Il n’y a pas que les témoignages. Les chiffres du ministère de l’Intérieur sur l’insécurité et la délinquance de 2022 attestent cette réalité. Cambriolages, vols violents avec ou sans armes et dégradations de biens sont en hausse dans les zones rurales. Pour Fabien Verdier, maire (SE) de Châteaudun (Eure- et-Loir) et président du Mouvement pour le développement des villes sous- préfectures, le sentiment d’insécurité des Français est une « réalité politique qui doit être entendue ».

Source :Journal du dimanche, 26/11/2023

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vendredi, 24 novembre 2023

La France "Orange mécanique"

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Yves Thréard

Cinq jours après la mort de Nahel, jeune Franco-Algérien de 17 ans, tué à Nanterre par un policier fin juin, la France avait déjà été mise sens dessus dessous, saccagée nuit après nuit. Dans une partie de la population, les accusations fusaient : contre les violences policières, les flics racistes, les cités abandonnées, les discriminations, les injustices... Cinq jours après la mort de Thomas, jeune villageois de 16 ans poignardé à la fin d’une soirée dimanche à Crépol, dans la Drôme, l’émotion est vive, mais sa mère ne crie pas vengeance juchée sur la plateforme d’un camion, et le pays n’est pas défiguré par des casseurs. Pour lui, pas de minute de silence observée à l’Assemblée nationale. Pourtant, le fait que certaines questions demeurent étrangement sans réponse devrait susciter l’indignation. Le profil et les motivations des suspects seraient loin, en effet, d’être anodins... Deux poids, deux mesures ? Pas d’amalgame ni de comparaison hasardeuse, prévient la police de la pensée. Gare à la récupération, à l’exploitation, à l’instrumentalisation politique!

Il est pourtant des réalités qui sautent aux yeux. Les circonstances terrifiantes de la mort de Thomas prouvent une nouvelle fois que la violence n’a plus de frontières. Crépol et ses 500 habitants, son clocher, son équipe de rugby, son ramassage scolaire, ses bistrots et son bal du samedi soir ne sont pas plus à l’abri de la criminalité qu’une cité de banlieue, qu’un quartier mal fréquenté. À la campagne, comme à la ville, règnent désormais la délinquance, le trafic de drogue, le racisme, y compris dans sa version anti-Blancs. La tragique histoire de Crépol n’est pas un drame local sous haute tension nationale, comme veulent le croire certains commentateurs. C’est la France telle qu’elle est à présent, telle qu’elle se déglingue depuis des années. La France «Orange mécanique» au délitement de laquelle sont mêlés de plus en plus de mineurs.

Emmanuel Macron voit en la mort de Thomas un «terrible assassinat» tandis que Gérald Darmanin dénonce « la faillite générale de notre société». Les mots sont justes, mais qu’ont-ils fait, ainsi que leurs prédécesseurs, pour l’éviter?

Source : Le Figaro 24/11/2023

 

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jeudi, 23 novembre 2023

Florent Pagny loue notre système de santé

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Antoine Margueritte

Florent Pagny fait la tournée des plateaux de télévision pour annoncer la rémission de son cancer. Tant mieux pour lui. Le chanteur séjourne désormais en France pour mieux suivre son traitement, pays qui a un système de santé encore efficace, grâce au financement de tous... ou presque. Condamné en janvier 2005 pour fraude fiscale, Florent Pagny a ensuite décidé de payer ses impôts là où l'on en paye peu.

En transit permanent entre la France et l'Argentine, l'interprète de Là où je t'emmènerai a fait voyager ses capitaux au Portugal en 2017 pour «de vraies raisons fiscales», avant de redevenir résident fiscal français en 2021.

Depuis, c'est grâce au système de santé hexagonal qu'il a vaincu son cancer. Dans l'émission «Quelle époque ! », présentée par Léa Salamé, le chanteur a souligné la qualité du système de santé français : « Je me promène dans le monde entier, [la France est] le pays où la médecine est la plus avancée, même avec les difficultés qu'on connaît. »

Mais d'où viennent les difficultés de l'hôpital si ce n'est du manque de moyens, censés venir de l'impôt ? On ne va pas lui imposer (on sait qu'il n'aime pas ça) d'y réfléchir, mais li serait intéressant que l'iguane fiscal à peau de croco use de sa liberté de penser.

Source : Marianne 23/11/2023

PS/ Laurent Pagny n'est pas l'unique exemple d'exilés fiscaux profitant de notre "généreux" système de santé.

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Napoléon, le deuil éclatant de la gloire

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« Il y a l’homme. On ne cite pas de créature plus émouvante. L’admiration ne tarit pas. Mémoire immense, génie de l’organisation, flamme de rêve, psychologie aiguë, puissance de travail, étendue et ressort de la volonté, le sujet est inépuisable et, l’épuiserait-on, il resterait le charme : le romantique charme d’une carrière unique par l’abrupte sauvagerie du point de départ, le vertige de l’apogée, l’éloignement du point de chute. Combinée au prestige d’une royauté militaire et civile, l’humanité chaude et vibrante, la familiarité, les passions, la flamme, la fumée de l’âpre démon ! On en raisonnerait indéfiniment. » Charles Maurras.

Le Figaro histoire consacre son dernier numéro à Napoléon et vient en résonnance avec le film de Ridley Scott, dont les avis sont partagés. Michel de Jaeghere dresse ici avec justesse et lucidité le bilan de ces heures de gloire de notre roman national.

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Source : Figaro 22/11/2023

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lundi, 20 novembre 2023

Mineurs non accompagnés

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Dans l’économie générale des migrations, il est une catégorie qui pose des problèmes bien particuliers auxquels l’Etat répond par la manière forte : les mineurs non accompagnés. On se demande bien comment des gamins peuvent passer les frontières quand on sait le racket qu’exercent les passeurs. Encore un mystère auquel ne répond pas notre ministre de l’Intérieur, un certain Gérald Darmanin, qui aurait par ailleurs des spasmes présidentiels. La région la plus visée est évidemment la Provence-Côte-d’Azue. C’est donc dans les Alpes-Maritimes que le Figaro a décidé d’enquêter. Et on s’aperçoit, non sans stupéfaction, que le préfet impose manu militari aux petites communes d’accueillir ces jeunes mineurs - pas tous mineurs d’ailleurs – qui iront grossir les rangs de la racaille qui sévit déjà dans nos villes.

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Source : Figaro 9/11/2023

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vendredi, 17 novembre 2023

A la veille du "Forum de la dissidence" organisé par Polémia, Riposte laïque a rencontré Jean-Yves Le Gallou

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C’est toujours un plaisir d’écouter Jean-Yves Le Gallou parler de l’immigration, de l’identité, des journalistes… et des juges !

Source cliquez ici

Riposte Laïque : Vous organisez, avec votre équipe de Polemia, ce samedi 18 novembre, un forum de la dissidence consacré à ce que vous appelez “Le gouvernement des juges”. Vous qualifiez souvent la presse française comme le vrai premier pouvoir, considérez-vous qu’aujourd’hui, les juges pourraient supplanter les journalistes ?

Jean-Yves Le Gallou : Les juges mettent en œuvre la doxa journalistique. Et notamment le deux poids, deux mesures. Ils ne peuvent maintenir en détention préventive pendant quatre mois et demi un policier qui a fait un usage proportionné de son arme et condamner à 30 jours de travaux d’intérêt général une racaille qui a traîné un policier sur 35 mètres avec sa voiture qu’avec la connivence des médias de grand chemin.

Pouvoir médiatique et pouvoir judiciaire s’adossent l’un à l’autre. Regardez ce qui est arrivé dans des genres différents à Renaud Camus, à Éric Zemmour, à François Fillon. Le média dénonce, le juge poursuit, le média fait la publicité des poursuites et le cas échéant des condamnations. Résultats : libertés intellectuelles et libertés politiques sont broyées.

Riposte Laïque : Vous contestez souvent la prétendue indépendance de la justice française. Mais le fait que le garde des Sceaux lui-même passe devant les juges, comme un simple justiciable, ne montre-t-il pas que tout le monde est égal devant la loi ?

Jean-Yves Le Gallou: L’indépendance des juges est une blague, mais ils sont davantage soumis à leurs collègues et aux syndicats dominants (Syndicat de la magistrature, Union syndicale des magistrats) qui font leur carrière qu’au pouvoir politique proprement dit. Le monde des hermines est chafouin… Et les médias là encore donnent le “la” des “bons” ou “mauvais” jugements. Quant à la comparution pour un motif dérisoire de Dupond-Moretti devant la Cour de justice de la République, elle est une preuve supplémentaire de l’abaissement de la fonction politique

Riposte Laïque : En Israël, dès son élection, Netanyahou, qui voulait retirer aux juges des prérogatives qu’il s’était accordées, a vu la gauche mobiliser très fortement la rue contre un projet jugé dictatorial. On a vu Matteo Salvini, alors ministre de l’Intérieur, jugé pour avoir empêché le débarquement de clandestins sur le territoire italien. En Grande-Bretagne, la Cour Suprême vient de refuser au gouvernement la possibilité de transférer des migrants au Kenya. Comment expliquez-vous que ce que vous dénoncez en France se retrouve dans nombre de pays occidentaux ?

Jean-Yves Le Gallou : Tous les pays “occidentaux” fonctionnent sur le modèle américain où le pouvoir appartient aux cours suprêmes fédérales ou d’État. Les juges ont donc pris partout l’habitude au nom de “l’État de droit” d’interpréter les textes de loi et les décisions des exécutifs en fonction d’une interprétation politiquement correcte, voire wokiste, de principes généraux. C’est un déni de démocratie.

Riposte Laïque : Vous réclamez fréquemment l’abolition de ce que vous appelez les lois liberticides Pleven-Gayssot-Taubira. Pensez-vous que si cette mesure était prise, elle serait suffisante, et sinon, que proposeriez-vous d’autre ?

Jean-Yves Le Gallou : Cela changerait le rapport de force du tout au tout. La parole redeviendrait libre, finie l’autocensure et les génuflexions devant les icônes politiquement correctes.

Riposte Laïque : Pouvez-vous nous donner quelques détails sur ce forum, comment se déroulera-t-il, et peut-on encore s’y inscrire ?

Jean-Yves Le Gallou : Le colloque aura lieu samedi de 10 h à 18 heures, salle Athènes Servic, 8 rue d’Athènes à Paris. On y dialoguera avec des avocats, des juristes, des professeurs de droit, bref des experts, mais des experts critiques de la doxa, souvent des essayistes dont les livres seront en vente lors du forum : Aristide Leucate, Bertrand Saint-Germain, Marie d’Armagnac, Bruno Gollnisch, Michel Geoffroy, Éric Delcroix, Vincent Lambert, Jérôme Triomphe et Frédéric Rouvillois qui répondra à la question suivante : « Le gouvernement des juges, peut-on en sortir et comment ? »

On peut s’inscrire ici :
https://www.polemia.com/

Riposte Laïque : Souhaitez-vous ajouter quelque chose, Jean-Yves ?

Jean-Yves Le Gallou : Révoltez-vous !

Propos recueillis par Pierre Cassen

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Macron sans boussole

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Yves Thréard

Quand tout va de travers, restent les artifices de communication. Ils permettent de détourrner l’attention ou de masquer l’inaction. Emma nuel Macron a maintes fois éprouvé l’astuce depuis qu’il est à l’Elysée. Chacun se souvient du grand débat, dont il n’est rien sorti, mais qui a fait impression pendant la crise des «gilets jaunes». À la fin de l’été dernier, le rendez-vous de Saint-Denis, longue séance de dialogue – en fait, de bavardage - avec tous les chefs de parti, avait aussi été salué. Chapeau, l’artiste ! Sauf qu’à force de tirer sur l’élastique de la com, le ressort s’est cassé. La deuxième invitation à Saint-Denis, ce vendredi, est snobée par nombre de res- ponsables politiques. Les Ciotti, Faure ou Bompard, on ne les y reprendra plus. Paroles, paroles, paroles...

Sale période, donc, pour le chef de l’État. Non seulement son verbe fait de moins en moins illusion, mais son obsession du « en même temps» rend illisible le cap présidentiel. On disait de François Hollande qu’il zigzaguait, qu’il flottait comme un bouchon au gré des circonstances. Comment interpréter autrement les propos d’Emmanuel Macron sur le Proche-Orient ? Un jour, Israël a, selon lui, le droit de se défendre ; le lendemain, il exhorte à cesser les bombardements sur Gaza. Même les diplomates français avouent leur incompréhension. 

Le président de la République devait-il participer à la manifestation contre l’antisémitisme ? On s’étrangle en apprenant que c’est un humoriste récemment condamné pour menaces de mort qui lui aurait conseillé de s’abstenir. L’intéressé lui servirait, dit-on, de « thermomètre » pour sonder le pouls du pays ! En attendant, on ne sait toujours pas ce qu’Emmanuel Macron pense sur la fin de vie ni, d’ailleurs, sur le projet de loi immigration. Quant à ses promesses de réforme constitutionnelle pour faciliter le recours au référendum, elles n’engagent que ceux qui y croient...

Alors que, dans le même temps, l’horizon économique s’assombrit, la boussole du pouvoir est en panne. Il est urgent qu’elle retrouve le nord.

Source : Le Figaro 17/11/2023

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jeudi, 16 novembre 2023

« La Flandre aux Flamands » : le Vlaams Belang a tenu congrès contre l’immigration

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Source Breizh Info cliquez ici

Ayant pour objectif une « Flandre flamande », le congrès organisé le week-end dernier par le Vlaams Belang a été l’occasion pour le parti nationaliste de proposer un plan en 100 points pour lutter contre l’immigration, incluant des mesures strictes sur le regroupement familial, sur les critères de nationalité et sur les expulsions.

Faire de l’immigration un enjeux électoral en Flandre

Dans l’optique des prochaines élections fédérales et régionales qui auront lieu en Belgique en juin 2024, les nationalistes flamands du Vlaams Belang mènent campagne tambour battant. Pour cela, le parti politique a organisé depuis le printemps dernier une série de trois congrès.

Le premier, s’étant tenu le 11 juin à Lierre (province d’Anvers), visait à présenter la feuille de route du Vlaams Belang pour parvenir à l’indépendance de la Flandre. Une route sur laquelle l’année 2024 doit marquer un tournant tandis que pour la formation présidée par Tom Van Grieken, « Les Flamands sont un peuple », « La Belgique est le problème, la Flandre est la solution ».

Puis, le 24 septembre, le Vlaams Belang organisait cette fois un congrès à Alost portant sur les mesures socio-économiques qu’il envisage pour la Flandre. Un événement qui avait suscité une mobilisation de diverses organisations gauchistes et « antifascistes » locales :

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Manifestation contre le congrès socio-économique du Vlaams Belang. Source : campagnerosa.be

Enfin, dimanche 12 novembre, le dernier congrès du Vlaams Belang, venant conclure ce triptyque et ayant lieu à Gand, portait sur la question cruciale de l’immigration.

Un sujet sur lequel le parti nationaliste flamand se veut être aux avant-postes, en Flandre comme en Belgique. « Le Vlaams Belang est le seul parti qui ose parler d’immigration et proposer des solutions. Aujourd’hui, nous proposons un plan en 100 points. Et notez-le : nous faisons de l’immigration un enjeu électoral ! », a notamment déclaré Tom Van Grieken lors de son intervention.

Une prospérité indissociable du problème de l’immigration

Lors de cette journée, ce sont plus d’un millier d’élus, de militants et de sympathisants du Vlaams Belang qui se sont rendus au Centre International de Conférences de Gand pour écouter les diverses propositions. À la tribune, se sont succédées diverses figures du VB, dont les chefs de groupe fédéral et flamand Barbara Pas et Chris Janssens ainsi que les députés flamands Filip Dewinter et Sam Van Rooy.

Dans une Belgique submergée par l’immigration extra-européenne et dont les centres d’accueil pour migrants sont saturés, Tom Van Grieken a rappelé que « le nombre de résidents d’origine étrangère augmente de façon phénoménale », précisant qu’en « un peu plus de 20 ans, ils sont passés de 18,8 % à 33,4 % ».

Quant à l’urgence de solutionner ce problème migratoire, le président du VB a souligné une évidence : « Quiconque pense que notre prospérité peut être dissociée de la question de l’immigration se trompe. L’asile à lui seul nous coûte plus d’un milliard d’euros par an ».

En ce qui concerne les mesures annoncées par le Vlaams Belang pour redresser la situation, le parti préconise, entre autres, un durcissement des politiques en matière de regroupement familial. Pour ce faire, il souhaite notamment relever les exigences en matière de revenus et raccourcir considérablement la période pendant laquelle les demandeurs d’asile reconnus peuvent faire venir des membres de leur famille sans conditions.

Des demandeurs d’asile que les nationalistes flamands souhaiteraient obliger à effectuer des travaux d’intérêt général, estimant qu’ils « reçoivent énormément de la société », nécessitant en retour « une contrepartie ».

Quels critères pour la nationalité ?

Pour le Vlaams Belang, les lois sur la nationalité devraient également être plus strictes. « Notre nationalité n’est pas un simple bout de papier », a déclaré Chris Janssens. « C’est quelque chose qui se mérite. Résider légalement depuis au moins 10 ans, faire une déclaration de loyauté, contribuer économiquement de manière active à la société, parler le flamand et passer un examen de citoyenneté sont les conditions que nous posons. Les binationaux peuvent également perdre à nouveau cette nationalité s’ils sont condamnés à une peine d’emprisonnement de trois ans ou plus », a-t-il expliqué.

Pour ce qui est des expulsions de migrants, le Vlaams Belang souhaite aussi travailler immédiatement au retour effectif de ces derniers. « Nous avons vu le mois dernier, avec l’attaque sanglante d’un clandestin à Bruxelles, ce que la politique d’ouverture des frontières du gouvernement a entraîné », a affirmé Barbara Pas, déplorant que les chiffres des retours soient « aujourd’hui historiquement bas ».

Dans l’optique de faciliter ces expulsions, le Vlaams Belang souhaite introduire une loi sur l’entrée résidentielle afin que la police puisse procéder à l’entrée au domicile des clandestins lorsque ceux-ci refusent manifestement d’obtempérer à un ordre de quitter le territoire. Privés de cette prérogative, nous assistons en France à des situations aberrantes…

La politique migratoire de l’UE vue par le Vlaams Belang

En outre, le Vlaams Belang souhaite augmenter considérablement la capacité des centres de retour fermés et les rouvrir également aux familles. Pour Barbara Pas, « l’interdiction d’accueillir des familles avec enfants dans des centres de retour fermés provoquera irrémédiablement un effet d’appel d’air » puisque l’on « envoie le message que toute personne qui arrive dans ce pays avec des enfants ne peut plus jamais être expulsée. »

Enfin, en matière de politique européenne, le Vlaams Belang insiste également depuis un certain temps sur la nécessité de mettre en place une approche de cette crise migratoire à l’échelle européenne. Et, à ce titre, le parti souhaite un changement de paradigme au niveau européen.

« Il est indéniable que les réglementations européennes restreignent trop les marges de manœuvre pour les États afin de mener leur propre politique migratoire », estime le Vlaams Belang, qui considère par ailleurs que le Danemark « a la meilleure politique d’immigration en Europe parce qu’il n’est pas enfermé dans ce carcan inapplicable et qu’il dispose d’une clause de non-participation ».

En dernier lieu, la formation politique flamande appelle aussi à une coopération entre les différents pays européens. Laquelle s’inspirerait du modèle australien, avec une tolérance zéro pour l’immigration illégale. Sans oublier au passage de marteler une évidence trop souvent occultée par les responsables politiques, en France comme en Belgique : l’entrée illégale en Europe ne peut jamais conduire à une résidence légale.

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mercredi, 15 novembre 2023

La France n’a pas gagné la Première Guerre mondiale grâce à l’Afrique et aux Africains

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Bernard Lugan, universitaire africaniste, historien, écrivain

Source Polémia cliquez là

Dans la grande entreprise de réécriture de l’Histoire de France par les partisans du « Grand Remplacement », la Première Guerre mondiale, et plus particulièrement la bataille de Verdun, constituent un argument de poids. Son résumé est clair : les Africains ayant permis la victoire française, leurs descendants ont donc des droits sur nous.

Voilà qui explique pourquoi ces ardents défenseurs du « vivre ensemble » que sont MM. Samuel Hazard, maire socialiste de Verdun, et Joseph Zimet, à la ville époux de Madame Rama Yade et en charge de la Mission du centenaire de la Grande Guerre, ont voulu mettre le sacrifice de millions de Poilus au service de leur idéologie.

Laissons donc parler les chiffres (*) :

Effectifs français (métropolitains et coloniaux)

  • Durant le premier conflit mondial, 7,8 millions de Français furent mobilisés, soit 20% de la population française totale.
  • Parmi ces 7,8 millions de Français figuraient 73.000 Français d’Algérie, soit environ 20% de la population « pied-noire ».
  • Les pertes françaises furent de 1.300.000 morts, soit 16,67% des effectifs.
  • Les pertes des Français d’Algérie furent de 12.000 morts, soit 16,44% des effectifs.

Effectifs africains

  • L’Afrique fournit dans son ensemble 407.000 hommes, soit 5,22% de l’effectif global de l’armée française.
  • Sur ces 407.000 hommes, 218.000 étaient des « indigènes » originaires du Maroc, d’Algérie et de Tunisie, soit 2% de la population de ces trois pays.
  • Sur ces 218.000 hommes, on comptait 178.000 Algériens, soit 2,28% de tous les effectifs français.
  • L’Afrique noire fournit, quant à elle, 189.000 hommes, soit 1,6% de la population totale et 2,42% des effectifs français.
  • Les pertes des unités nord-africaines furent de 35.900 hommes, soit 16,47% des effectifs.
  • Sur ces 35.900 morts, 23.000 étaient algériens. Les pertes algériennes atteignirent donc 17.98% des effectifs mobilisés ou engagés.
  • Les chiffres des pertes au sein des unités composées d’Africains sud-sahariens sont imprécis. L’estimation haute est de 35.000 morts, soit 18,51% des effectifs ; l’estimation basse est de 30.000 morts, soit 15.87%.

Pour importants qu’ils soient, ces chiffres contredisent donc l’idée reçue de « chair à canon » africaine.

D’ailleurs, en 1917, aucune mutinerie ne se produisit dans les régiments coloniaux, qu’ils fussent composés d’Européens ou d’Africains.

Des Africains ont donc courageusement et même héroïquement participé aux combats de la « Grande Guerre ». Gloire à eux !

Cependant, compte tenu des effectifs engagés, il est faux de prétendre qu’ils ont permis à la France de remporter la victoire. Un seul exemple : le 2e Corps colonial engagé à Verdun en 1916 était composé de 16 régiments. Les 2/3 d’entre eux étaient formés de Français mobilisés, dont 10 régiments de Zouaves composés très majoritairement de Français d’Algérie, et du RICM (Régiment d’infanterie coloniale du Maroc), unité alors très majoritairement européenne.

Autre idée reçue utilisée par l’idéologie dominante : ce serait grâce aux ressources de l’Afrique que la France fut capable de soutenir l’effort de guerre.

Cette affirmation est également fausse car, durant tout le conflit, si la France importa six millions de tonnes de marchandises diverses de son Empire, elle en importa 170 millions du reste du monde.

Conclusion : Durant la guerre de 1914-1918, l’Afrique fournit à la France 3,5% de toutes ses importations et 5,22% de ses soldats. Ces chiffres sont respectables et il n’est naturellement pas question de les négliger. Mais prétendre qu’ils furent déterminants est un mensonge doublé d’une manipulation.

Bernard Lugan
13/05/2016

(*)  Les références de ces chiffres sont données dans mon livre Histoire de l’Afrique du Nord des origines à nos jours, Le Rocher, juin 2016.

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mardi, 14 novembre 2023

Vous avez dit décroissance ?

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A l’heure même où le conflit israélo-palestinien risque d’embraser la planète entière, il est un autre mal tout aussi dangereux qui nous guette : l’enjeu écologique et la nécessité de mieux maîtriser nos besoins énergétiques. Car l’énergie, c’est le fondement même du développement de nos sociétés. Voici des années que Jean-Marc Jancovici tire  la sonnette d’alarme. Et cette maîtrise nécessaire a un nom qui évidemment fait peur aux libéraux : décroissance. Qu’en est-il exactement ? Pour répondre à cette question Le Figaro a organisé un dialogue entre Jean-Marc Jancovici, ingénieur et président du Shift Project et Bertrand Piccard, le président de la fondation Solar Impulse. Largement de quoi réfléchir.

Lire la uite ICI

Source : Le Figaro 30/10/2023

14:02 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 11 novembre 2023

Vers un vivre-ensemble autoritaire ?

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Mathieu Bock-Côté

Sur le plan religieux, pour ne pas donner l’impression de cibler l’islam, plusieurs soutiennent qu’il faut faire preuve d’une égale vigueur à l’endroit de toutes le religions, comme si chacun  posait les mêmes problèmes. On trouve toujours pour cela de vieilles ou nouvelles gloires pour expliquer que la grande querelle de notre temps serait encore celle entre « laïcité » et la « religion ».

Lire la suite ICI

Source : Le Figaro 11/11/2023

09:59 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La « voie sacrée » de l’unité

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Etienne de Montety

Lazare Ponticelli, le dernier poilu de 14-18, est mort en 2008. Avec lui, la guerre de 14a quitté le champ de la mémoire de nos pères pour entrer dans l’histoire par la grande porte – l’Arc de triomphe. Cela ne la prémunit en rien contre l’oubli ou la confusion : le siège de Verdun est-il un jour promis dans l’esprit de nos descendants  au sort incertain d’Alésia ?

Conscient de ce risque, notre époque multiplie les initiatives afin de cultiver ce passé qui s’éloigne. Et c’est heureux. Ravivage de la flamme, hommage au Soldat inconnu, tradition du bleuet de France, autant d’initiatives anciennes ou récentes pour perpétuer de la façon la plus vivante possible ces années où un pays entier fut comme jamais mobilisé, ses fils en armes, son économie mise en ordre de bataille; avec pendant ces mois de combats et de souffrances un seul but, traduit en une formule : « La ligne bleue des Vosges», c’est-à-dire le retour de l’Alsace et de la Moselle dans le giron national. Évidemment, l’heure n’est plus à la guerre avec l’Allemagne – une autre guerre est passée par là, qui a été suivie par plus de soixante-dix ans de gestes de réconciliation, pour panser les plaies. Aujourd ‘hui, c’est en Ukraine ou en Israël que des citoyens, hommes et femmes, sont engagés pour la défense de leur nation, parce qu’ils savent que sa survie l’exige.

Reste que la Grande Guerre nous a laissé des images, celle de la mobilisation générale, celle de la ténacité et des sacrifices, mais aussi celle de l’Union sacrée – fut-elle imparfaite et fragile pendant les quatre années de conflit. Rétrospectivement, la France de l’époque offre un exemple de cohésion au milieu des périls.

Il y a certainement dans cette histoire des leçons à méditer à l’heure où notre pays est déchiré par les querelles partisanes et les postures personnelles (que l’on songe aux dissensions entourant la manifestation contre l’antisémitisme qui aura lieu dimanche).

Sommes-nous encore en mesure de choisir nous aussi la « voie sacrée » de l’unité, tandis que point le danger de la dislocation de notre communauté nationale ?

Source : Le Figaro 11/11/2023

09:17 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 09 novembre 2023

Hitler, cet auxiliaire du confort intellectuel

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C‘est un filtre qui viendrait colorer le réel et modifier insensiblement notre perception. Tout y semble soumis, les signes, les discours, les images. Partout des croix gammées, des nazis, partout des référenes aux « heures les plus sombres », jusqu’à ce nom comme un couperet Hitler. Voici des lustres qu’Hitler représente le mal absolu et qu’il sert de repoussoir à toutes ces idéologies qui, pensant représenter le Bien, s’adosse à ce Mal qu’est  Hitler, les Allemands tous nazis évidemment, les collabos, les vichytes et même les murs qu’ont des oreilles ! Natacha Polony dénonce avec raison cette paresse intellectuelle dont, bizarre…bizarre Staline est absent.

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Source : Marianne 9/11/2023

12:09 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 08 novembre 2023

Marion Maréchal : “Si Jean-Marie Le Pen avait été écouté, il y aurait moins d’actes antisémites”

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Source Le Salon beige cliquez ici

Marion Maréchal est courageuse et n’hésite pas à rappeler l’œuvre prophétique de son grand-père Jean-Marie Le Pen en déclarant sur Europe 1 :

“Si Jean-Marie Le Pen avait été écouté, il y aurait moins d’actes antisémites”

Or, il est assez navrant de voir des journalistes biberonnés à la haine anti-FN faire le parallèle entre les positions intenables de Jean-Luc Mélenchon et les propos provocateurs de Jean-Marie Le Pen, qu’il est pourtant impossible de qualifier d’antisémite comme le prouvent ces éléments de la biographie écrite en 2012 par Philippe Cohen et Pierre Péan :

Le rapport de Jean-Marie Le Pen à “la question juive” ne peut pas se résumer à dire “il est antisémite” ou “il n’est pas antisémite”.

– En 1956, participant à l’expédition franco-britannico-israélienne du canal de Suez trois jours avant le retrait des troupes franco-anglaises, il avait à l’époque tenté de convaincre les membres de son régiment de déserter et de combattre aux côtés de Tsahal contre l’armée égyptienne censée abriter les corps francs du FLN.

– En 1986, Jean-Marie Le Pen fait élire Robert Hermmedinger, un ancien Résistant issu d’une famille juive alsacienne, ancien de l’OAS, qui a vécu ensuite en Israël, où il était proche de l’Irgoun de Menahem Begin. Il a fondé le Cercle national des français juifs du Front national en 1986.

– En 1987, Jacques Torczyner, président du Mouvement sioniste international, invite Jean-Marie Le Pen au Congrès juif mondial à New York. Il y tient au ‘Four Seasons’ devant Edgar Bronfman un discours marquant un soutien au mouvement sioniste et à Israël. Il considérait Israël comme un pilier du monde libre, aux avant-postes de la lutte contre le communisme international et se prononce pour la fermeture du bureau de l’OLP à Paris.

– Fin 1987, un voyage était prévu en Israël pour y rencontrer Ariel Sharon… ce voyage n’aura jamais eu lieu suite aux propos tenus le 13 septembre 1987 au Grand Jury RTL-Le Monde, c’est le début des provocations avec “le point de détail”, puis “Durafour crématoire”… qui a définitivement marqué une cassure.

La manipulation de Carpentras en 1990 où le FN fût désigné responsable de la profanation d’un cimetière juif, à tord car la justice le prouvera longtemps après, finira de diaboliser Jean-Marie Le Pen et de mettre son parti “hors de l’arc républicain” jusqu’à encore aujourd’hui. Or cette diabolisation est en train de se fissurer. Le RN de Marine Le Pen et Reconquête! d’Eric Zemmour sont en train de devenir les remparts les plus solides face à l’antisémitisme en France, qu’il soit majoritairement d’origine musulmane ou provenant de quelques milieux confidentiels d’une certaine extrême droite radicale.

Si Marion Maréchal [enfant sur l’affiche illustrant cet article, NDLR] est cohérente dans la défense de son grand-père qu’elle n’a jamais trahiil n’en est pas de même du côté du RN.

Après avoir exclu son propre père au sujet de son antisémitisme supposé ou du moins de déclarations provocatrices, Marine le Pen semble beaucoup plus tempérée, tout en refusant de répondre à la question soulevée par l’horrible Véranqui veut exclure le RN d’une marche contre l’antisémitisme à cause de Jean-Marie Le Pen :

Ce sont des vieux socialistes qui utilisent les mêmes ficelles depuis des années. Jean-Marie Le Pen a 95 ans, il n’est plus totalement en situation de se défendre des accusations d’Olivier Véran. Il a quitté la vie politique il y a un certain nombre d’années et chacun a en mémoire la façon dont la séparation s’est effectuée

De son côté, Jordan Bardella déclare qu’il ne pense pas que Jean-Marie Le Pen soit antisémite tandis que Laurent Jacobelli, le porte-parole du RN est plus que mal à l’aise sur le sujet :

La rupture avec Jean-Marie Le Pen qu’a initié Marine Le Pen est notamment due à ces dérapages. Je ne sais pas s’il était antisémite ou pas. Au fond de moi, je ne le crois pas. Je n’ai jamais eu l’occasion de parler à Jean-Marie Le Pen. Je crois honnêtement que tous les procès que vous nous faites sont des procès malintentionnés (…) J‘ai du mal à juger des faits passés dans lesquels je ne suis pas impliqué et que je ne connais pas

Ce n’est pourtant pas difficile de défendre l’honneur d’un homme qui a été visionnaire avant tout le monde. Les faits sont en train de le prouver et de donner raison à Jean-Marie Le Pen !

23:50 Publié dans Européennes 2024, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Ukraine : le temps des négociations ?

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Des officiels américains et européens ont commencé à évoquer avec l'Ukraine la possibilité de tenir des pourparlers de paix avec la Russie et la manière dont une telle démarche pourrait contribuer à mettre fin au conflit, rapporte NBC en citant des responsables américains au courant du déroulement des discussions.

Lire la suite ICI

Source : Observatoire continental

09:26 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 05 novembre 2023

Il faut lire Jean-Claude Michéa

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Pascal Meynadier

Jean-Claude Michéa est un philosophe français qui a l’étonnante particularité d’être un penseur socialiste détesté par la gauche. Le paradoxe n’est qu’apparent, et ce n’est pas le seul. De plus en plus d’intellectuels désertent leur camp d’origine. Mais qu’ils passent à droite, se revendiquent de la « vraie gauche » ou refusent le clivage droite-gauche, tous considèrent qu’il est aujourd’hui devenu impossible de respirer à gauche, faute d’une vraie liberté de pensée. À la fin du XIXe siècle, la droite était moraliste, puritaine, et hypocrite. C’est très exactement ce qu’est devenue la gauche au début du XXe siècle ! C’est sans doute ainsi qu’il faut comprendre le titre de son dernier opus Extension du domaine du capital (Albin Michel), clin d’œil appuyé à Michel Houellebecq, et c’est sans doute aussi la raison pour laquelle Michéa n’a jamais cogné aussi fort contre la bourgeoisie verte et métropolitaine, coupable, à ses yeux, de trahison à l’encontre des classes populaires. Il n’est pas en reste non plus contre une certaine droite conservatrice incohérente qui « vénère le marché tout en maudissant la culture qu’il engendre ».

Depuis ses premiers livres, l’essayiste a mis au jour une des vérités de notre temps : l’unification programmée des deux libéralismes, culturel et économique, de gauche et de droite. Bien loin de n’être qu’un système éco- nomique, le libéralisme est devenu un « fait social total » à la fois économique, politique et culturel. Son ressort secret, c’est le refus des limites, qu’elles soient morales, religieuses, étatiques ou culturelles.

Dans son village des Landes (« à dix kilomètres du premier commerce et à vingt kilomètres du premier feu rouge »), où il s’est réfugié il y a sept ans, le philosophe marxiste élève désormais ses bêtes et cultive son potager, loin de l’« ethnocentrisme métropolitain ». Avec ce nouvel essai jubilatoire qui rassemble articles et interviews, notes et, comme à son habitude, notes de notes, il se rappelle à notre bon souvenir grâce à un sens inégalé de la formule « No Border est le slogan libéral par excellence ». Et ses rappels historiques sont autant de flèches : « C’est mon droit, c’est mon choix » est la devise aussi bien du consumérisme que de la campagne de François Hollande.

Curieusement, avec le temps, le philosophe s’est mis à ressembler de plus en plus à son père Abel Michéa, capitaine dans les maquis FTP de Haute-Savoie pendant la Seconde Guerre mondiale et chef des pages sport de L’Humanité. Bon sang ne saurait mentir. Bien avant son fils, Abel Michéa a lui aussi voué aux gémonies le clivage droite-gauche avec un ton et une gouaille uniques, une franchouillardise charmante, au risque de déplaire. « Je préfère boire un verre avec un confrère de mes amis, plutôt que de discuter politique sur un trottoir. » Tête des militants communistes ! D’autant que le confrère en question Antoine Blondin, alors hussard de droite, était son grand ami. Les deux compagnons formaient un sacré tandem sur le Tour de France. Abel Michéa prenait la vie par le bon goût — titre d’un de ses livres —, aimant la bonne cuisine, française évidemment, le bon vin et le Tour de France. Inutile de dire que le père comme le fils font figure d’épouvantails pour Sandrine Rousseau.

Source : Journal du dimanche, 5/11/2023

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jeudi, 02 novembre 2023

La haine en réseaux

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La mécanique des réseaux sociaux est celle de la partition ethnique et religieuse, de l’exacerbation des différences et des haines. Seuls des individus qui auraient reçu les anticorps à cette logique abrutissante et mortifère avant de s’y retrouver confronté peuvent se protéger de leurs effets pervers. Mais les sociétés occidentales ne semblent pas encore décidées à en tirer les conclusions qui s’imposent pour préserver ce qui reste de démocratie et de paix civile.

Lire la suite ICI

Source : Marianne 2/11/2023

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mardi, 31 octobre 2023

IVG dans la Constitution : quand l’idéologie vient contaminer notre norme suprême

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Guillaume Drago *

Le président de la République vient de confirmer sa volonté de « graver dans notre Constitution la liberté des femmes de recourir à l’IVG », selon ses propres termes, de façon à la rendre « irréversible ». Cette volonté déjà affirmée le 8 mars dernier lors de la Journée de la femme intervient à un curieux moment, à l’heure de deux conflits majeurs, en Europe et au Moyen-Orient, suscitant une tension mondiale et décuplant le risque terroriste. Le citoyen peut légitimement s’interroger sur l’ordre des priorités présidentielles. Il existe pourtant une raison conjoncturelle qui explique la parole dominicale du président.

On se souvient que plusieurs propositions de loi constitutionnelle ont été déposées, à l’Assemblée nationale et au Sénat, pour défendre l’inscription de l’interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution, depuis 2018. Sans toutes les reprendre, il faut signaler celle votée en novembre 2022 à l’Assemblée nationale puis au Sénat en mars 2023, après une modification sensible.

À l’Assemblée, la proposition défendait un « droit » à l’avortement pour toutes les femmes. Au Sénat, la finesse de la Haute Assemblée avait préféré conforter la compétence du législateur en cette matière, ajoutée à l’article 34 de la Constitution sur la compétence du législateur, en énonçant que « la loi détermine les conditions dans lesquelles s’exerce la liberté de la femme de mettre fin à sa grossesse », ce qui est fort différent. Le Sénat reconnaît bien une « liberté de la femme », ce qui n’est pas un « droit » que l’on pourrait revendiquer en toutes circonstances, mais il fait du législateur l’organisateur et, d’une certaine façon, le garant de cette liberté, qui pourrait comporter des limitations et des conditions d’exercice précisément définies. Ces différences entre les textes des deux assemblées ne sont donc pas que sémantiques. Cette dernière version devait revenir à l’Assemblée nationale le 30 novembre prochain, dans la « niche parlementaire » ouverte au groupe d’opposition La France insoumise. Les égéries de ce groupe pouvaient espérer un vote de ralliement à la version du texte issue du Sénat, cette « liberté » étant un « premier pas » vers un « droit » qui serait reconnu plus tard.

Mais le vote conforme d’un texte par l’Assemblée et le Sénat, pour une proposition de loi constitutionnelle d’origine parlementaire, devait obligatoirement conduire à la présenter aux Français par la voie du référendum, ce qu’impose l’article 89 de la Constitution (« la révision (constitutionnelle) est définitive après avoir été approuvée par référendum »). Autrement dit, le président de la République aurait dû organiser un référendum, ce qui n’est pas le mode d’action préféré des présidents, ce que chaque Français constate souvent avec regret... C’est ce qui justifie cette déclaration du président de la République, selon un contretemps difficilement explicable sans ces précisions. Annoncer un projet de loi constitutionnelle permet au président de reprendre la main et de solliciter alors le Congrès - réunion des deux assemblées parlementaires - pour un vote commun, évitant ainsi le référendum. Les Français apprécieront.

Ce rappel nécessaire de la procédure permet de comprendre combien ce thème de l’avortement suscite de tensions dans la société. À la vérité, personne, dans la société française contemporaine, ne considère que l’avortement est menacé. Il faut même dire que, plus que jamais, le recours à l’IVG est généralisé puisque, en 2022, 234 300 avortements ont eu lieu, en augmentation de 7 %, soit un quart des naissances potentielles dans notre pays. Ce chiffre considérable devrait inquiéter nos politiques, signe de paupérisation, de jeunesse à la dérive, d’immaturité affective et sexuelle, signe tragique qui révèle le grand tabou de la société française. Au lieu de s’interroger sur les causes du recours à l’IVG et sur les moyens d’aider les femmes en difficulté conjugale, affective, sociale, familiale, on veut inscrire dans le marbre constitutionnel ce que la loi de 1975 identifiait clairement  comme une situation de « détresse », terme employé alors par la loi.

Rappelons que la loi du 17 janvier 1975 sur l’IVG énonce, dans son article premier, que « la loi garantit le respect de tout être humain dès le commencement de la vie. Il ne saurait être porté atteinte à ce principe qu’en cas de nécessité et selon les conditions définies par la présente loi ». Ce principe législatif était, lors du débat de 1975, un élément essentiel qui avait conduit à accepter une « suspension » (c’est le terme employé par l’article 2 de la loi) des dispositions du code pénal réprimant la pratique de l’avortement (ancien article 317). Il s’agissait d’équilibrer les droits de la mère et ceux de l’embryon, en posant une règle dérogatoire au « respect de tout être humain dès le commencement de la vie ».  On voit combien l’esprit de cette législation, par essence dérogatoire, a été détourné au profit de ce qui deviendrait une « liberté » constitutionnelle, revendiquée par chaque femme. Si la proposition de loi constitutionnelle était votée, elle s’imposerait à cette législation qui deviendrait en quelque sorte sans objet. C’est l’ensemble de l’édifice législatif relatif à l’IVG qu’il faudrait modifier.

L’inscription de l’IVG dans la Constitution, en tant que liberté fondamentale, conduira nécessairement à la fin de la liberté de conscience des personnels de santé, qui ne pourront pas s’opposer à une liberté fondamentale de la femme. Les droits de l’enfant, la protection de la santé publique, la liberté personnelle des soignants seront gravement en danger avec cette « liberté » constitutionnelle de la femme. Pourra-t-on encore dire que l’on est en désaccord avec l’avortement ? L’enjeu est celui de la liberté des citoyens, et pas seulement de la femme. C’est un enjeu global, celui de la protection du plus faible, l’enfant à naître, ignoré des débats parlementaires et d’un président indifférent.

(*) Guillaume Drago est professeur de droit public à l’université Paris-Panthéon-Assas.

Source : Le Figaro 31/10/2023

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lundi, 30 octobre 2023

De l’État de droit à des tas de droits

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Pierre-Henri Tavoillot *

L’État de droit et la démocratie sont unis par des liens sacrés. Sans le pouvoir (cratos) de l’État, le peuple est réduit à l’état d’impuissance. Sans le droit, il s’expose à l’injustice, car la loi de la majorité ne saurait l’autoriser à opprimer une minorité ni à bafouer les libertés fondamentales. Mais sans le peuple (demos), l’État de droit est inexorablement entraîné dans une dérive techno-bureaucratique à force d’empiler des règlements toujours plus nombreux et complexes. La démocratie contemporaine est donc un ménage à trois à l’équilibre aussi subtil que délicat, et il faut veiller à ce qu’aucun des conjoints ne prenne le pas sur les deux autres.

Or, c’est cet équilibre qui est aujourd’hui menacé, par le gonflement démesuré du droit. On peut même se demander si l’on n’assiste pas à l’avènement d’un nouveau régime concurrent de la démocratie : la « nomocratie » (ou pouvoir des normes), c’est-à-dire des tas de droits qui s’imposent contre l’État et sans le peuple.

Trois phénomènes me semblent concourir à cette évolution.

Le premier est le plus connu : c’est la défiance à l’égard de la politique. « Tous les arts ont produit des merveilles, disait Saint Just, seul l’art politique n’a produit que des monstres. » Propos surprenant de la part de l’archange de la Terreur, mais qui est devenu l’opinion dominante, y compris chez les élus. Conséquence : honnis par les citoyens, ne s’estimant plus légitimes pour décider, ils sont tentés de se défausser de leurs missions en faisant appel à des « autorités indépendantes » ou en laissant les tribunaux et les cours de justice trancher à leur place. Le succès du terme de gouvernance à la place du démodé gouvernement indique assez ce rêve fou d’un pilotage automatique de la cité... qui vire assez logiquement au cauchemar ! Car, pourquoi faudrait- il voter pour des élus qui n’osent plus agir ? L’abstention massive est l’effet moins d’une prétendue « crise de la représentation » que de ce renoncement du politique à la politique.

Le deuxième phénomène est celui d’un droit mutant – et il excuse en partie les élus incriminés. Car, dans la rase campagne de la désertion politique, dont les citoyens indignés se font les complices, un droit nouveau s’épanouit, tentaculaire et gigantesque. C’est un droit obèse, complexe et dégradé. L’hypertrophie juridique, dénoncée par les Cours elles-mêmes (voir les rapports réguliers du Conseil d’État), est sidérante : elle ridiculise l’adage selon lequel « nul n’est censé ignorer la loi », et, plus encore, l’exigence de la comprendre, puisqu’elle devient illisible même pour le spécialiste. Résultat : au droit protecteur s’est substituée l’insécurité juridique, avec, comme effet pervers supplémentaire, la baisse de qualité. Un droit mou, flou, bavard, langue de bois, bien-pensant... Trop de normes produisent de mauvaises normes qui engendrent plus de normes dans des procédures sans fin et des recours incessants. L’autorité de la chose jugée en pâtit et on comprend que la fonction de décider soit devenue, dans ce contexte, plus délicate. C’est un euphémisme. Le troisième phénomène qui accompagne cette dérive est la montée en puissance d’une idéologie, dont l’expression emblématique se trouve dans la Commission, dite de Venise, intitulée explicitement Commission européenne pour la démocratie par le droit. Organe consultatif du Conseil de l’Europe, créée en 1990 dans l’euphorie de la chute du mur de Berlin, elle considère que la démocratie n’a qu’accessoirement besoin du peuple pour fonctionner et que les seuls vrais démocraties sont en vérité les juges, notamment ceux de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH). Ces idées se diffusent au cœur de l’Union européenne, dans les Cours suprêmes nationales et jusqu’au moindre tribunal administratif.

Cette doctrine d’un droit sans le peuple et contre l’État a atteint désormais son rythme de croisière. Les cours jonglent avec les principes, en inventent de nouveaux, les appliquent de manière inédite, somment l’État d’agir ou, au contraire, l’empêchent d’agir... Bref, elles font de la politique sous couvert de neutralité juridique. « Si l’État est fort, disait Paul Valéry, il nous écrase ; s’il est faible, nous périssons. » Aujourd’hui nous périssons écrasé sous le droit d’un État impuissant.

Cette doctrine est souvent dénoncée par nombre de juristes et de poli- tiques lucides. Comme eux, je pense qu’elle constitue la menace la plus grave pour nos démocraties libérales, non seulement parce qu’elle nous expose aux séductions autorita- ristes des régimes illibéraux, mais surtout parce qu’elle trahit la promesse démocratique selon laquelle le peuple est maître de son destin. L’impérialisme des droits décourage la capacité d’agir, organise l’impuissance publique et éparpille la volonté générale « façon puzzle ».

Il est donc urgent, pour la paix du ménage à trois, de remettre le droit à sa place, en redonnant de la voix aux voix et de la puissance à l’État. Sinon, l’adage attribué à Cicéron deviendra notre régime de croisière : « Summum jus, summa injuria - Droit extrême, injustice suprême. »

(*) Pierre-Henri Tavoillot est philosophe, président du Collège de philosophie. Auteur notamment de Qui doit gouverner un peuple roi ?, Odile Jacob, 2021.

 Source :Journal du dimanche 29/10/2023

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