lundi, 02 septembre 2024
Un monde qui s’efface
Les générations d’après la Seconde Guerre mondiale qui ont connu une France « paisible », unitaire où dominait le sentiment d’appartenir à la même communauté de destin, sont pour le moins « estomaqués » par le paysage morale et politique qui se déroule désormais sous nos yeux. On se pose la question de savoir ce qui nous a amené à ces doses massives de masochisme, à cet abrutissement généralisé et à la soumission à des pseudo principes – les droits de l’homme – qui n’ont plus rien à voir avec la réalité. On en arrive au point de reconnaître un ovni de troisième sexe avec les transgenres ! Un élément de réponse nous est donné par ce texte qui nous a été envoyé par un confrère et issu d’une revue confidentielle, Antipresse.
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dimanche, 01 septembre 2024
Ce n’est pas la France qui a tué Éric Comyn
Pascal Praud
Ce n’est pas la France qui a tué le gendarme Eric Comyn.
Ce sont ses dirigeant. Ce sont ses gouvernants.
Ceux d’hier et ceux d’aujourd’hui.
L’homme politique décrit le réel. C’est son devoir.
Il dit non. C’est sa mission.
Le général De Gaule a dit non.
L’homme politique oublie devoir et mission quand il abandonne le courage.
L’homme politique oublie devoir et mission quand il abandonne le courage.Les hommes politiques que je connais, qu’ils soient de droite ou de gauche, sont lucides. Ils ne sont pas dupes de la tiers-mondisation du pays. Ils disent en privé ce qu’ils ne racontent jamais en public. École, service public, islamisation, immigration, insécurité, ils savent. Hélas ! Ils ont peur ! Les gouvernants ont peur. Peur des médias. Peur de France Inter. Peur des réseaux sociaux. Peur du qu’en-dira-t-on. Peur d’être taxés de racistes, de fascistes, d’extrême droite. Peur d’être éjectés du système, de perdre sa place, son fauteuil.
Ils sont lâches ! Ou ils sont pleutres !
En tout cas, ils sont timorés ! La droite monte au créneau.
La gauche se tait.
La sécurité est un sujet qui devrait entraîner le consensus. Ce n’est pas le cas.
Faut-il rappeler à la gauche cette formule de l’un des siens, Georges Clemenceau, qui plaçait la sécurité des individus au centre de son action : « Il faut savoir ce que l’on veut. Quand on le sait, il faut avoir le courage de le dire ; quand on le dit, il faut avoir le courage de le faire. »
Courage, fuyons !
Et c’est vrai qu’il faut mettre son casque pour sortir du bois. Il faut affronter la pensée dominante. «Généralement les gens intelligents ne sont pas courageux et les gens courageux ne sont pas intelligents », aimait à répéter Charles De Gaulle.
Admettons que la nouvelle présidente du Festival de Deauville Aude Hesbert soit très intelligente. Elle a écarté le trompettiste Ibrahim Maalouf du jury en raison d’« un malaise dans l’équipe ». En 2017, une collégienne de 14 ans a accusé Ibrahim Maalouf de l’avoir embrassée sans son consentement. En 2020, la justice l’a relaxé. Il est innocent. Pas pour Madame Hesbert. Elle l’a congédié sans un coup de fil. Ces gens-la savent vivre.
La réalisatrice Maïwenn a aussi éprouvé les foudres de cette dame de la Côte. Maïwenn avait engagé Johnny Depp pour interpréter Louis XV dans son film Jeanne du Barry. Or Depp est toxique dans le petit monde du cinéma depuis son divorce et ses démêlés judiciaires avec Amber Heard. Maïwenn a manqué à la cause féministe. Elle n’ira pas à Deauville. Entre Madame Hesbert et nos gouvernants, il existe une différence de degré. Pas de nature. La peur commande.
Et que penser des autres jurés du Festival de Deauville ? Les suites de l’hôtel Le Normandy sont confortables. On ne fait jamais semblant d’être courageux.
Gramsci, encore et toujours
Les jeunes gens qui commencent dans la carrière, qu’ils soient intellectuels, universitaires, artistes, romanciers, journalistes, que sais-je, ces jeunes gens ont plutôt intérêt à montrer patte blanche s’ils veulent gravir les échelons là où ils ont posé leurs valises.
Au risque de me répéter et de citer une nouvelle fois Antonio Gramsci, le pouvoir culturel commande les autres pouvoirs. La société civile est le champ de bataille des idées. Elle fabrique selon l’expression de Gramsci du « consensus-consentement ». Il s’agit de marteler des axiomes qu’à force de répétition plus personne ne discutera. Une idéologie aura gagné. Un exemple ? « La prison fabrique des récidivistes » est une antienne reprise jusqu’à plus soif par des médias paresseux. La formule est devenue une vérité révélée que nul ne remet en doute. Voilà comment est gagnée une guerre des idées. Le combat idéologique précède la loi.
Cette bataille culturelle réclame des ambassadeurs. Les Thomas Jolly, Daphné Bürki et tant d’autres sont les ambassadeurs du progressisme ou du wokisme à visage humain dont la bonne parole dégouline matin, midi et soir sur les antennes du service public et irrigue les salons parisiens. Pas un film, pas un roman, pas une publicité sans qu’en filigrane, on devine les intentions et les objectifs. J’écoutais ce mercredi Madame Bürki expliquer durant la cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques comment il fallait penser, pourquoi il fallait penser, avec qui il fallait penser, et je n’en pouvais plus. Ne doutez jamais de la haute idée que ces ambassadeurs de la moraline ont d’eux-mêmes. L’humour, la dérision, la distance n’entrent pas dans leur boîte à outil. Ils assènent. Ils excommunient. Ils assomment.
Source : Le Journal du dimanche du 1er septembre 2024
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samedi, 31 août 2024
Chemin de croix
Gaëtan de Capèle
Cela fait maintenant quarante-six jours qu’Emmanuel Macron est à la recherche d’un mouton à cinq pattes pour Matignon. Un extraterrestre qui mènerait une politique à la fois de droite - mais point trop - et de gauche - point trop non plus - pour espérer coaliser un bloc central jusqu’ici introuvable. Et dont la première priorité serait d’établir un budget pour l’an prochain. Souhaitons-lui bon courage ! Alors qu’il ne reste que quelques jours pour boucler cet exercice, aux dernières nouvelles, la situation, déjà critique, ne fait qu’empirer : les recettes attendues ne sont pas au rendez-vous et les dépenses des collectivités territoriales s’envolent. Résultat, l’objectif de ramener le déficit de 5,5 % du PIB à 5,1 % - chiffres déjà cauchemardesques - ne sera pas atteint.
Ce grand dérapage devrait faire dresser les cheveux sur la tête de n’importe quel parlementaire soucieux des finances publiques. L’Assemblée nationale - particulièrement celle dernièrement élue - compte, hélas, davantage de démagogues que de représentants de cette espèce en voie de dis- parition. Voilà bien le cœur du problème : comment réunir une majorité en prônant, si ce n’est la rigueur, ce faux épouvantail dont nous avons depuis longtemps perdu le sens, du moins un peu de sérieux budgétaire ? Par quel miracle trouver avec un Parlement en mille morceaux les économies que l’on a échoué à faire avec une troupe en ordre de marche? Lorsque neuf députés sur dix préconisent de nouvelles dépenses (augmentation du smic, embauche de fonctionnaires, remise en cause de la réforme des retraites...), ce n’est plus une discussion budgétaire qui s’annonce, c’est un chemin de croix.
Depuis plusieurs années, la France, quoique gérée en dépit du bon sens, bénéficie d’une grande clémence. Promettant beaucoup avant de s’asseoir systématiquement sur ses engagements, elle n’a jamais eu à subir les foudres de Bruxelles ni des marchés. Mais cela, c’était avant que la dérive de ses comptes atteigne à ce point la cote d’alerte. Et avant que le désordre politique qui s’installe donne la dangereuse impression d’un pays en train de se paralyser tout seul.
Source : Le Figaro 31/8/2024
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mardi, 27 août 2024
2 heures d’interrogatoire pour Pierre Cassen : merci aux députés LFI Kerbrat et Amiot
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Sur le site Terre & peuple : un bel article sur le Cahier d'Histoire du nationalisme consacré aux identitaires blancs américains
Jean-Paul Lorrain
Rémi Tremblay est un militant patriote québécois qui fait partie de la direction du magazine identitaire Le Harfang.
Il est bien connu des Editions de Synthèse nationale, puisqu’auteur de deux Cahiers d’Histoire du nationalisme : « Adrien Arcand, le fascisme canadien » et « Oswald Mosley, l’Union Fasciste Britannique ».
Il vient de récidiver toujours dans le cadre des Cahiers d’Histoire du nationalisme sur le thème de la mouvance identitaire blanche aux Etats-Unis.
Pourquoi cette histoire ? Tout d’abord, parce que peu de livres en français ou en anglais traitent d’une façon globale ce sujet.
D’autre part, Rémi Tremblay est allé aux sources premières « ce qui m’était facilité par mon réseau de contacts et par le fait que j’habite moi-même en Amérique du Nord, tout près du pays étudié. »
Ainsi, Rémi Tremblay a pu dépouiller une énorme documentation, manifestes, œuvres de fiction et des milliers de pages de revues et journaux. Il a pu également consulter les rapports du Federal Bureau of Investigation (FBI) et ceux de la police.
Il a aussi pris contact avec un grand nombre de participants directs qui ont accepté de se confier et de l’orienter vers de nouvelles sources peu connues.
Ce travail exceptionnel fera l’objet de trois volumes. Le premier est déjà paru. Après une introduction explicative du sujet, ce tome aborde la période débutant avec l’indépendance américaine et se termine avec la fin de la seconde guerre mondiale qui ouvrit la porte à la déségrégation. Ce tome, bien sûr, consacre un dossier au K.K.K.
Les tomes deux et trois, non parus, traiteront la période allant de 45 à nos jours, de façon thématique.
Plus précisément, le tome deux évoquera les mouvements blancs ayant une approche plus traditionnaliste, selon laquelle la défense de la race se combinait avec des préoccupations pour la constitution, la religion ou la liberté.
Le tome trois traitera des groupes pour lesquels la position racialiste se mariait à une approche révolutionnaire.
Ce travail inégalé sera vraisemblablement LA référence sur la mouvance identitaire blanche aux Etats-Unis. A ne pas manquer !
Source cliquez là
Pour commander Synthèse nationale : Collection Les Cahiers d’Histoire du nationalisme N°25 - 190 pages 24,00 € (+ 6,00 € de port) cliquez ici
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samedi, 24 août 2024
Geadis Geadi : « Cinquante ans plus tard, les Chypriotes aspirent toujours à retrouver leurs maisons ancestrales »
Source Breizh info cliquez ici
Chypre, une île située dans la Méditerranée orientale, a été divisée de facto depuis 1974. Cette année-là, un coup d’État soutenu par la Grèce, visant à rattacher Chypre à la Grèce, a conduit à une intervention militaire de la Turquie. En conséquence, l’île a été divisée en deux : le sud, contrôlé par la République de Chypre (reconnue internationalement), et le nord, sous contrôle turc.
La partie nord de l’île s’est déclarée indépendante en 1983 sous le nom de « République turque de Chypre du Nord » (RTCN). Cependant, cette entité n’est reconnue internationalement que par la Turquie. La majorité de la communauté internationale, y compris l’Union européenne (UE), considère toujours l’ensemble de l’île comme appartenant à la République de Chypre, même si la législation de l’UE est suspendue dans les zones contrôlées par la RTCN .
La division de l’île a des implications politiques et économiques majeures. Les Chypriotes turcs, bien que vivant dans un territoire contrôlé par la RTCN, sont techniquement citoyens de l’UE, puisqu’ils sont également citoyens de la République de Chypre. Cependant, la reconnaissance limitée de la RTCN crée des défis pour les relations internationales et le commerce.
Geadis Geadi est diplômé en sciences politiques de l’Université de Chypre et a été élu député européen pour le Front national populaire (Ethniko Laiko Metopo-ELAM) lors des élections européennes du 9 juin 2024. Notre confrère Álvaro Peñas l’a interviewé, traduction par nos soins, pour comprendre la situation sur place.
Le 20 juillet a marqué le 50e anniversaire de l’agression et de l’invasion turques du nord de l’île. Quelle est la situation à Chypre aujourd’hui ?
Geadis Geadi : Chypre est restée séparée et occupée depuis l’invasion turque de 1974, la République de Chypre, reconnue internationalement, n’étant pas en mesure de contrôler 37 % de son territoire. Mais la Turquie ne s’est pas arrêtée là : en 1983, dans une tentative de légitimer le transfert forcé de population et la sécession illégale, la Turquie a unilatéralement déclaré un pseudo-État appelé « République turque de Chypre du Nord ».
Cette déclaration arbitraire d’indépendance, sur un territoire militairement occupé, dépendant de la Turquie et contrôlé politiquement et économiquement par elle, a été faite en violation du droit international et n’a aucune substance ni reconnaissance.
Depuis lors, quelque 40 000 soldats turcs sont stationnés en permanence dans les territoires occupés, des milliers de Chypriotes vivent en tant que réfugiés sur l’île et ne peuvent pas rentrer chez eux, et des centaines de personnes sont toujours portées disparues. La Turquie refuse de coopérer sur cette question humanitaire cruciale, tandis que les efforts déployés pour modifier le caractère démographique de l’île se poursuivent avec l’envoi de colons turcs.
Cinquante ans plus tard, les Chypriotes aspirent toujours à retourner dans leurs foyers ancestraux, avec une vision de libération.
Le gouvernement Erdogan et sa politique « néo-ottomane » de récupération du passé ottoman ont-ils aggravé les tensions ?
Geadis Geadi : Les politiques « néo-ottomanes » du gouvernement Erdogan, qui mettent l’accent sur un retour à l’influence et au pouvoir ottomans, ont exacerbé les tensions dans la région. Ces politiques comprennent des positions affirmées en Méditerranée orientale, des différends frontaliers maritimes, des positions militaires et des assassinats de civils (1996), ce qui a encore compliqué la situation déjà fragile de Chypre.
La position de la Turquie sur la question chypriote reste intransigeante : en raison de sa position géopolitique, elle veut contrôler entièrement Chypre, ignorant les réalités historiques et démographiques de l’île. Dans les négociations et sur le terrain diplomatique, la Turquie intensifie malheureusement ses exigences afin d’accroître son influence sur l’île par le biais de compromis.
Au contraire, notre camp, depuis des décennies, fait des concessions à tort et adopte les positions turques dans le cadre d’une politique d’apaisement similaire à l’approche de Chamberlain avec Hitler, ce qui alimente l’intransigeance turque. Par exemple, la position actuelle des dirigeants politiques chypriotes, qui soutiennent une fédération bizonale et bicommunautaire, reflète une position turque antérieure.
Outre ce conflit, Chypre a été affectée par la guerre en cours à Gaza. Le Hezbollah a menacé Chypre d’une guerre si elle soutenait Israël et autorisait les avions israéliens à utiliser ses aéroports.
Geadis Geadi : En raison de sa position stratégique, Chypre ressent inévitablement l’impact des conflits régionaux tels que la guerre en cours à Gaza. Les menaces du Hezbollah sont prises au sérieux, car elles contribuent à l’atmosphère déjà volatile de la région. Si nous nous attachons à garantir notre sécurité nationale, nos actions sont guidées par les principes du droit international et par notre engagement en faveur de la stabilité régionale.
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jeudi, 22 août 2024
Gueule de bois !
Une fois de plus Natacha Polony, dans son édito de Marianne, met le doigt sur ce qui fait mal : l’indifférence de nos dirigeants et plus encore de ces énarques qui ont pris le contrôle de l’Etat, pour la France rurale et les petites métropoles qui se vides peu à peu de leur sang. Pour nos énarques, il n’existe qu’une seule France, celle du CAC 40. Totalement déculturés, nos gouvernants, ceux d’aujourd’hui comme ceux de demain risquent fort d’avoir à affronter de cruelles désillusions. Du moins on l’espère. Car la France des Gilets jaunes n’est pas morte ;
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Source : Marianne 22/8/2024
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mercredi, 21 août 2024
Jeu de dupes
Jim Jarrassé
C’est un petit théâtre d’ombres chinoises que l’on pourrait trouver distrayant s’il ne déterminait pas l’avenir de la France. Depuis le second tour des législatives anticipées, le 7 juillet, le jeu de dupes bat son plein au sein d’une classe politique en pleine crise identitaire. On rédige des lettres que personne ne lit et auxquelles personne ne répond, on élabore des « pactes » sans lendemain, on organise des consultations jouées d’avance... Tous les partis mettent un point d’honneur à participer à ce concours de faux-semblants. Mais la palme revient, encore une fois, aux Insoumis de Jean-Luc Mélenchon, qui, le matin, prétendent vouloir jouer le jeu de la cohabitation et, l’après-midi, cèdent à leurs pulsions néorévolutionnaires en brandissant la menace de la destitution. Savonnant sciemment la planche de leur candidate à Matignon, Lucie Castets. La vérité est que toutes les oppositions n’ont que la prochaine présidentielle en tête et refusent de monter sur le Titanic gouvernemental, sur lequel les violonistes ont déjà cessé de jouer. On peut les comprendre de ne pas vouloir rejoindre un président à l’origine de ce marasme et qui ne semble plus avoir d’autre projet que la conservation anxieuse du pouvoir. Ce vendredi, Emmanuel Macron organisera un énième débat avec les oppositions, à la recherche d’un in- trouvable compromis. A-t-il en tête que, ce jour-là, son équipe de ministres battra le triste record du plus long gouvernement démissionnaire - 38 jours -, détenu jusqu’alors par un obscur attelage de la IVe République ? En attendant, les députés profitent de leurs vacances et l’indifférence gagne les Français, encore grisés par des Jeux olympiques réussis sans gouvernement. Pourquoi ne pas continuer comme ça ? Dangereuse illusion. Car, dans la vie réelle, les défis de la France sont immenses : redressement budgétaire, crise du logement, lutte contre l’immigration illégale, réindustrialisation, soutien de l’école et des hôpitaux, transition écologique... Notre pays a besoin d’un gouvernement. Et vite.
Source : Le Figaro 21/8/2024
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mardi, 20 août 2024
Se passer du passé ?
Le philosphe Alain de Benoist dans le dernier numéro d’Eléments (209) pose cette question essentielle : peut-on se passer du passé ? Aujourd’hui il est de bon ton de réécrire l’histoire, une histoire par trop éloigné de ce roman national qui avait pour vertu de faire comprendre à tout citoyen à quelle communauté de destin il appartenait et de s’en montrer fier. On a pu une fois de plus, le constater avec cette inique présentation des Jeux olympiques, véritable ode à ce monde ultra minoritaire de ce que l’on appelle les LBGT, ramassis de déviants sexuels que la génétique ne cesse de contredire. Et le pire, dans cette affaire, c’est que cela s’est produit avec la complicité de l’Etat. On comprend mieux pourquoi l’Education nationale est à la dérive et totalement déboussolée.
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Source : la revue Eléments, n° 209
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lundi, 19 août 2024
La Russie dans le piège malien
Bernard Lugan
En plus d’indisposer son partenaire algérien en appuyant la junte de Bamako dans sa tentative de mise au pas des Touareg maliens, la Russie vient de découvrir tragiquement la « complexité » de la question sahélienne.
Une découverte qui s’est faite dans le sang, entre le jeudi 25 et le samedi 27 juillet, dans la région de Tinzawaten, à proximité de la frontière algéro-malienne, où une colonne de l’armée malienne encadrée de mercenaires russes a été anéantie par les combattants touareg. Encerclés, les russo-maliens n’ont pas pu être secourus, ce qui en dit long sur leur niveau opérationnel.
Il était clair qu’après l’humiliation de la chute de leur bastion de Kidal en novembre dernier, les combattants du Cadre stratégique permanent pour la défense du peuple de l’Azawad (CSP-DPA), le nouveau nom de la coalition armée touareg et maure, allaient contre-attaquer.
Si un bilan définitif est difficile à annoncer, les vidéos qui circulent largement permettent d’estimer les morts à peut-être une douzaine de Russes parmi lesquels le commandant du secteur nord, ainsi que plusieurs dizaines de soldats maliens. Toujours grâce aux vidéos, il est possible d’affirmer qu’au moins deux Russes ont été faits prisonniers.
Après une arrivée triomphale uniquement permise par l’addition des erreurs politiques de la France, les Russes ont choisi la pire des options, à savoir aider le Mali du sud à conquérir le Mali du nord, donc, en revenir à la situation antérieure à 2011, c’est-à-dire au début de la guerre. Or, une intervention qui ne serait pas précédée du règlement politique de la question touareg ne ferait que reporter le problème tout en l’amplifiant.
La Russie vient donc de découvrir qu’au Sahel, tout règlement en profondeur passe par la prise en compte des réalités locales… ce que la France a refusé de faire et qui explique son échec.
Le fond du problème dont j’explique la genèse dans mon livre Histoire du Sahel des origines à nos jours est en effet que s’obstiner à vouloir faire vivre dans un même Etat les agriculteurs noirs sédentaires du Sud et les nomades berbères ou arabes du Nord est une utopie crisogène puisque l’ethno-mathématique électorale donne automatiquement le pouvoir aux plus nombreux, en l’occurrence les Noirs sudistes, ce que les nordistes ne peuvent accepter.
Nouvelle venue dans la région, la Russie n’a pas compris que la seule option de sortie de crise est celle de la reconnaissance d’une réalité qui explique tout, à savoir que le Mali « unitaire » n’a jamais existé -, et qu’il est donc urgent de penser à une nouvelle organisation constitutionnelle et territoriale. Toute autre approche est vouée à l’échec et aboutira finalement à une coagulation ethnique à travers un califat islamique régional… comme à la fin du XIXe siècle… jusqu’à ce que la colonisation vienne en libérer les populations…
Source : site de Bernard Lugan
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dimanche, 18 août 2024
Alain Delon par Jean Cau….
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Les jours d’après…
Pascal Praud est franchouillard. Cela nous convient bien, nous aussi. On est fier d’être français et beaucoup moins de notre classe politique qui n’a cessé de dégrader notre pays à coups de lois, de normes et de règles iniques. Il n’est que de regarder autour de nous pour constater chaque jour les dégâts. Aussi les coups de gueule de Pascal Praud nous réjouissent parce qu’ils mettent en lumière cette réalité que refusent de regarder en face nos politiques.
A bon entendeur, salut !
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Source : Journal du dimanche 18/8/2024
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Ce dramatique temps perdu pour notre économie
Olivier Babeau *
Le temps politique suspend son vol à la faveur de la trêve olympique décrétée par le président Macron. Dans la torpeur estivale, on pourrait avoir l’impression d’une sorte d’apaisement. Après la séquence politique difficile des élections, ce moment serait après tout une respiration bienvenue propre à refroidir les esprits. On se trompe. La France est plus que jamais une cocotte-minute où les urgences s’accumulent. En matière économique en particulier, la période actuelle est préoccupante.
Alors que les inquiétudes légitimes sur le poids de notre endettement public se multiplient, nous devons nous souvenir que la dette n’est soutenable qu’à condition que la France soit capable de dégager durablement de la croissance. Des plus ou moins bonnes recettes de l’État et de notre système de protection sociale dépend la limitation de déficits que nous ne pouvons plus laisser s’aggraver. Or, ces recettes dépendent de la vitalité de notre tissu économique, c’est-à-dire de nos entreprises. C’est là que le bât blesse : habitués que nous sommes à tout juger du point de vue du secteur public (comme si l’État, c’était la France), nous ne voyons pas combien la période actuelle est dramatique pour les entreprises.
Dans un contexte déjà difficile de ralentissement tendanciel de la croissance mondiale, l’attente d’un nouveau gouvernement est une épée de Damoclès suspendue sur la tête de tous les acteurs économiques. Le bloc de gauche réclame depuis le mois de juillet le pouvoir pour y appliquer « tout son programme, rien que son programme ». Les mesures annoncées constitueraient un choc fiscal et de dépenses sans précédent aux effets économiques cataclysmiques. Tirée par sa frange extrême, la gauche s’est présentée avec un pro- gramme hémiplégique ne parlant que d’augmentation de la redis- tribution, d’interventionnisme à outrance et de punition fiscale. Rien sur la compétitivité des entreprises, les mécanismes propres à favoriser l’activité, l’encouragement des entrepreneurs désignés entre les lignes comme des riches à abattre. Aucune prise en compte réaliste des enjeux concurrentiels mondiaux. Disons-le : la seule chose qui fasse tenir les entreprises aujourd’hui est l’espoir que ce programme ne sera pas appliqué. Mais l’incertitude demeure, et elle est pour un entrepreneur pire qu’une mauvaise nouvelle, car s’il est possible de prendre des mesures pour surmonter la seconde, la première laisse démuni. Les espoirs de coalitions constructives sont eux-mêmes faibles, tant les points d’accords partagés (sur la fiscalité, le nucléaire, la politique de l’offre, etc.) sont inexistants, même si l’on excepte les extrêmes. La configuration politique, plus divisée que jamais, laisse augurer d’une impossibilité durable de gouverner.
La France paraît bloquée jusqu’à la prochaine dissolution, au plus tôt en juin 2025. Et c’est une catastrophe. Nous avons besoin d’un gouvernement qui redonne un cap clair et pragmatique à notre pays. Chaque journée perdue rend la situation plus difficile. On sait qu’il est urgent de prendre de vigoureuses mesures de réformes de notre système de protection sociale et de moderniser l’État pour le rendre plus efficace. On ne peut plus tout miser sur l’idée que « les riches paieront » et qu’un peu plus de prélèvements et de redistribution arrangeront tout. Mais plus encore, on doit mieux prendre en compte les besoins des entre- prises dont les finances publiques dépendent. Car pendant ce temps, le monde avance sans nous. Les positions concurrentielles se gagnent, les technologies maîtresses de demain se créent. Nos entreprises ont besoin de stabilité fiscale, de contraintes équivalentes à celles de leurs concurrents, d’infrastructures rénovées, d’énergie bon marché, de financements accessibles, de main-d’œuvre formée, et plus généralement de confiance en l’avenir. Tout cela prend du temps et demanderait à être mis en œuvre au plus tôt
Source : Jouurnal du dimanche 18/8/2024
(*) président de l’institut Sapiens
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vendredi, 16 août 2024
Il y a 50 ans, la prophétie d’Enoch Powell sur les ravages de l’immigration en Grande-Bretagne
Source Polémia cliquez ici
L’Angleterre se soulève après le meurtre abominable de trois fillettes, poignardées par un immigré d’origine rwandaise. Dans tout le pays, des Anglais manifestent et, parfois, protestent violemment contre les politiques immigrationnistes de leurs gouvernants. Certains attaquent même des mosquées, symboles tout trouvé de cette invasion aux conséquences dramatiques. Comment ne pas penser à la figure d’Enoch Powell ? Le 20 avril 1968, alors que l’Angleterre et l’Europe ne subissaient que les tout premiers assauts d’une crise migratoire qui culmine aujourd’hui avec l’arrivée massive d’extra-Européens sur le continent, Enoch Powell, brillant homme politique britannique promis aux plus hautes fonctions, avait décidé d’évoquer ses craintes avec les citoyens de son pays. Dans un discours passé à la postérité, aujourd’hui publié par La Nouvelle Librairie, il les avertissait des conséquences néfastes d’une ouverture à l’immigration extra-européenne : « Si je regarde vers l’avenir, je suis empli de sombres présages ; tel le poète romain, il me semble voir le Tibre écumer d’un sang abondant. »
Celui qui était alors député de Birmingham aura payé de sa carrière politique ce discours résolument visionnaire. Aujourd’hui, le Royaume-Uni est attaqué par les terroristes islamistes et miné par un changement de population qui modifie en profondeur son identité et provoque de nombreux drames.
Enoch Powell avait raison. Honneur au diabolisé. Honneur à ceux qui défendent leur identité.
Helléniste, latiniste, poète anglais, ancien de Cambridge, le député conservateur Enoch Powell était promis aux plus hautes destinées britanniques. Mais, élu d’une banlieue de Birmingham, il jugea de son devoir de s’inquiéter de l’immigration massive qui affectait alors sa circonscription. Son discours du 20 avril 1968 reste prophétique. Mais une campagne de diabolisation s’abattit sur lui. Pour évoquer les risques des sociétés multiculturelles il avait cité un vers de Virgile : celui évoquant la vision de la sibylle décrivant le « Tibre tout écumant de sang ». Le peuple britannique apporta son soutien à Enoch Powell mais les médias ne retinrent de son discours qu’une expression, celle des « fleuves de sang ». Enoch Powell fut brisé par le Système qui lui préféra le pâle Edward Heath. Plus tard, la leçon fut retenue par Margaret Thatcher : pour conserver le pouvoir et imposer des réformes libérales, la « Dame de fer » sut mobiliser l’esprit national pour reconquérir les Malouines mais laissa des pans entiers du Royaume-Uni s’islamiser et s’africaniser.
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jeudi, 15 août 2024
Le nouveau numéro de la "Revue d'Histoire européenne" est paru...
Un dossier intéressant sur 'l'extrême droite".
En vente dans les maisons de la presse
ou en ligne cliquez ici
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lundi, 12 août 2024
Viktor Orbán : « Make Europe Great Again »
Thibaud Gibelin
D’abord la guerre a été comme la pilule rouge dans le film Matrix : il donne à voir la réalité crue, implacable. Le voile des idéologies, les distorsions médiatiques et autre dissimulations politiciennes se dissipent. Viktor Orban en tire plusieurs observations.
- La Russie comme l’Ukraine trouvent dans cette guerre la justification de leur existence. Les parties détiennent leur vérité, perçue ou réelle, et n’abandonneront pas la guerre. Donc la paix ne peut être apportée que de l’extérieur.
- Le principal rival des États-Unis serait la Chine, pourtant c’est contre la Russie que l’Occident mène une guerre par procuration. Nous devons en déduire les véritables priorités de la puissance américaine.
- Viktor Orban reconnaît l’exceptionnelle résistance de l’Ukraine et l’héroïsme de ses soldats. La Hongrie n’est pas « pro-russe », elle défend son intérêt national, reconnaît la force de l’Ukraine mais observe que la guerre totale est une impasse calamiteuse.
- La Russie n’est pas le pays chaotique, désorganisé et rigide que l’Occident s’obstine à mépriser. Sa capacité d’adaptation est remarquable. Nous devons compter avec.
- Analyse de l’effondrement de l’autonomie européenne qui fait passer l’ère Chirac-Schröder pour une belle époque. L’axe Paris-Berlin est remplacé par Londres-Varsovie-Kiev, conforme à l’intérêt américain. Viktor Orbán met les pieds dans le plat sur la destruction de North Stream.
- L’Occident a perdu son autorité sur la scène internationale. Une époque est révolue. Il faut donc pour l’Europe trouver sa propre voie, définir ses objectifs stratégiques. « Make Europe Great Again» de manière autonome vis-à-vis de l’Amérique. Une déclaration historique !
- Une autre déclaration historique. L’universalisme conjoint à l’expansion planétaire occidentale des cinq derniers siècles est caduque. Il y a désormais « deux soleils dans le ciel ». Dans cette réalité nouvelle, nous devons nous libérer de l’idéologie pour redevenir rationnels.
- Implications idéologiques : l’universalisme détruit les conditions d’existences de la nation ; déni de l’État-nation comme forme historique des peuples ; finalement rupture anthropologique entre l’Europe centrale et de l’Ouest.
- Trump comme ultime tentative de ramener l’Amérique au rang de Nation ; l’histoire est donc ouverte. La leçon que donne Viktor Orbán à l’Europe est que la conscience identitaire nationale et civilisationnelle est la base de toute puissance et de toute souveraineté.
- La sécession des élites vis-à-vis du peuple implique la fin de la démocratie représentative. Bruxelles est le point d’appui d’une pseudo-élite globale qui entraine l’Europe dans l’abîme d’un universel nihiliste. Les « Patriotes pour l’Europe » sont persona non grata au Parlement européen.
- L’idéologie dominante en Occident est devenue une machine à perdre, un boomerang qui nous frappe en plein visage. Et le meilleur levier d’influence de la Russie à notre détriment. Il ne suffit pas de repousser cette folie, il faut la remplacer en puisant dans la tradition.
- Après cette première partie sur le monde tel qu’il est, Viktor Orbán se penche sur les conséquences générales. Le premier élément est l’avènement d’un monde post-occidental, soit la fin d’une ère ouverte par les grandes découvertes.
- L’Europe est à l’heure des choix : soit le « musée à ciel ouvert » (ce à quoi elle consent aujourd’hui), soit renouer avec la puissance : autonomie stratégique, compétitivité économique, réconciliation avec la Russie, autosuffisance énergétique, etc.
- Puis Viktor Orbán s’étend sur la position de la Hongrie dans la bascule en cours. Ce changement est plutôt à l’avantage de l’Europe centrale qui doit y trouver sa place en tant que région culturelle cohérente. L’Europe centrale peut imposer le maintien de ses spécificités à l’Union européenne.
- La perspective est ouverte pour une grande stratégie hongroise couvrant trente ans afin que la nation s’insère avec succès dans le monde qui se dessine. Ce qui implique la formation dès maintenant de l’élite nationale qui mènera ce projet à bien (démographie, ruralité, etc.).
Source : site Eléments
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dimanche, 11 août 2024
La Marseillaise, tube de l’été
Pascal Praud
Il est près de minuit ce vendredi 2 août. L’émission « Quels Jeux » diffusée sur France 2 touche à sa fin. Léa Salamé entonne une Marseillaise en guise de Bonne Nuit les petits. Laurent Luyat, Camille Lacourt, Patrick Bruel ont du bleu, blanc, rouge dans les yeux. Le public suit. Tous reprennent en chœur : « Qu’un sang impur, abreuve nos sillons. »
La Marseillaise, paroles et musique de Claude Joseph Rouget de Lisle, composée durant la nuit du 25 au 26 avril 1792, hymne national sans discontinuer depuis 1879, est aussi le tube de l’été 2024. Ce n’est pas le moindre des paradoxes pour une France que beaucoup d’entre nous jugent fracturée, archipellisée ou perdue, et qui chante à tue-tête son enthousiasme de la rue Lepic à Montmartre jusque dans les allées du château à Versailles. Drôle de pays : accablé en juin, exalté en août. Avec un angélisme que je ne lui connaissais pas, Laurent Joffrin a pointé la responsabilité de la presse durant la période qui a précédé les JO : « Le remplacement de l’esprit critique par la manie du dénigrement, dont le “JO bashing” ne fut qu’un nouvel avatar, produit des effets délétères sur la démocratie », écrit-il sur lejournal.info. Et de titrer : « Tout devait mal se passer dans ces JO, tout se passe bien : cherchez l’erreur journalistique. » Ce cher Laurent oublie le temps où il dézinguait Nicolas Sarkozy pour un oui pour un non.
Il omet également de préciser les conditions qui ont permis cette parenthèse enchantée : des policiers sur le qui-vive 24 heures sur 24, policiers une nouvelle fois qui méritent notre respect et notre gratitude. Ce dispositif de sécurité hors du commun a mis Paris sous cloche. Les spectateurs sont venus voir les épreuves en famille, le père, la mère et les enfants : un public, j’allais dire issu des classes moyennes sans les voyous ou les hooligans qui envahissent chaque dimanche les stades de football. La tranquillité a régné. Que dit monsieur Joffrin quand on lui parle sécurité ? Il répond éducation. Ces JO montrent une chose : quand on veut, on peut. Les promeneurs du Champ-de-Mars ont retrouvé leur jardin comme il l’était jadis sous Georges Pompidou. La ville est propre comme elle ne le fut jamais avec Anne Hidalgo. Oui, quand une volonté politique existe, les résultats suivent.
J’ajoute que les médailles françaises ont transformé un succès général en un triomphe national. Le monde a découvert des sportifs valeureux et des âmes fortes, des jeunes gens qui pleurent, que ces larmes fussent de gloire ou de désespoir. Des jeunes gens bien dans leurs tongs qui ne mettent pas la main devant leur bouche quand ils se parlent entre eux sur un podium. Des jeunes gens qui ne jouent pas les Jean Moulin en short pour donner la leçon du haut de leurs 20 ans.
Je n’ai de conseils à donner à personne mais aux parents je dirais : inscrivez votre fils ou votre fille dans un club de sport. Peu importe la discipline. Parmi les lois qu’il adoptera, je retiens celle de l’autorité. Oui, l’autorité de l’entraîneur Bob Bowman sur Léon Marchand, quand il évoque ses années d’entraînement : « Je ne lui ai pas hurlé dessus mais je n’en étais pas loin. » L’allégeance au maître hausse le niveau de l’élève. Le quadruple médaillé d’or n’a pas rechigné. Il n’a pas crié au manque de respect. Il a écouté. Il a bossé. Il a gagné. Puissent les valeurs du sport infuser la société tout entière.
Léon Marchand vs Louis Boyard
Il suffit de pas grand-chose pour changer la vitrine made in France. Quelques jours, quelques exploits, quelques visages ont entrouvert un autre possible. Il y a la France de Léon Marchand et celle de Louis Boyard. Ils ont quasiment le même âge.
L’un mène un projet de vie, travaille pour réussir, remporte quatre médailles d’or et garde la tête froide. Sa figure respire équilibre, force et humilité. Nul besoin d’étudier la morphopsychologie pour le voir.
L’autre appartient à cette famille d’énergumènes qu’on croise un jour ou l’autre, au collège, dans un train ou à la boulangerie, la bêtise en sautoir, l’arrogance en bandoulière, le genre morveux. L’époque instrumentalise les microcéphales. Ils battent le pavé et gagnent des sièges à l’Assemblée nationale. Louis Boyard est un des porte-parole de La France insoumise, idiot utile d’une stratégie imaginée par qui vous savez. Jean-Luc Mélenchon et ses amis empoisonnent le débat public comme une goutte de cyanure contamine toute une bouteille. Chacun remarquera le silence des hiérarques LFI ces quinze derniers jours. Comme si ces victoires, ces sourires, ces joies contrariaient les plans du grand soir.
Le 25 juillet, la veille de l’ouverture des Jeux, La France insoumise lançait une commission d’en- quête parlementaire. « Le modèle des JO organisé aujourd’hui par le CIO n’a plus rien à voir avec la cohésion et le plaisir du sport », dénonçait la députée Clémence Guetté. Quelle vista ! Ces gens n’ont qu’un but : mettre à bas un système qu’ils remplaceront par une nouvelle nomenklatura.
Source : Journal du dimanche 11/8/2024
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samedi, 10 août 2024
Le nouveau numéro d'Éléments est sorti
00:27 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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jeudi, 08 août 2024
Revue de presse : En France, défendre la religion catholique est-il devenu un délit ?
Rapphaelle Claisse Boulevard Voltaire cliquez ici
Malgré les réserves émises à ce sujet, les JO 2024 sont une réussite. C’est, du moins, ce que déclarent les touristes interrogés : les transports sont performants, la ville est propre, on s’y sent en sécurité. De quoi faire oublier les déconvenues d’une Seine peu baignable malgré le budget faramineux investi dans le projet et la cérémonie d’ouverture, sinon blasphématoire, au moins largement contestée.
Pourtant, ce lundi 7 août dans les rue de Paris, entre la Maison de la Radio et la rue de Matignon, un bus s’est fait remarquer : sur l’intégralité du véhicule était floquée la comparaison entre la Cène de Léonard de Vinci et le simulacre offensant de la cérémonie d’ouverture. Sous ce visuel, en caractères noirs imposants, est inscrit « Stop attacks on Christians » [arrêtez d’attaquer les chrétiens]. Cette action, autant choc que pacifique, a été organisée par CitizenGo. Le mouvement, qui revendique plus de 17,5 millions de citoyens actifs, avait déjà lancé une pétition au lendemain de la performance de Barbara Butch « Défendez votre foi : Stop aux moqueries des chrétiens aux Jeux olympiques de Paris ! » recueillant plus de 300.000 signatures.
« Ils ont été traités injustement, comme des criminels »
Les six membres de l’équipage du bus ainsi que son chauffeur ont été placés en garde à vue, ce lundi, après une journée de déambulation dans les rues parisiennes. Ces gardes à vue ont été levées. Selon Le Parisien ,le parquet de Paris a classé la procédure pour irrégularité, le délai de présentation à un officier de la police judiciaire ayant été trop tardif et le motif des interpellations non indiqué de façon suffisamment précise. Le bus a été escorté hors de Paris.
Contacté par BV, CitizenGo raconte la nuit de garde à vue de ses militants : « Ils ont été traités injustement, comme des criminels. Certains se sont même vu refuser tout contact avec le mode extérieur. Tous leurs effets personnels ont été confisqués. Ils ont été fouillés et on leur a illégalement refusé de contacter leur avocat. » Des conditions sévères : « Certains ont été détenus sans eau ni nourriture. Selon les procédures légales, les autorités ont été obligées de relâcher les militants après avoir réalisé qu’elles ne pourraient les garder pour aucune raison légale. » Selon les dires de l’association, le bus a pu circuler toute la journée, même devant des commissariats, sans être inquiété. Mais voyant l’intérêt que suscitait le bus aux yeux des passant et craignant qu’il n’entache l’image de la France dans le monde, « les élites politiques ont décidé de censurer le bus, donnant ordre à la police de l’intercepter ».
Attaquer une religion : liberté d'expression ; défendre sa religion : délit.
En France, la liberté d’expression est une valeur cardinale, elle donne aux artistes le droit de blasphémer. « La France a donné le visage de ce qu’elle est […] Elle a montré son audace et, après, elle l’a fait avec la liberté artistique qui convient », a déclaré le président de la République Emmanuel Macron pour justifier les scènes woke de la cérémonie d’ouverture de Paris 2024. Barbara Butch explique son apparition déguisée en Jésus-Christ par ces mots : « J’ai toujours promu l’amour et l’inclusivité. » Donc, blasphémer - c’est-à-dire, dans ce cas précis, discriminer une religion en s’en moquant publiquement - relève de l’amour, de l’inclusivité ou encore de la liberté artistique. En revanche, défendre sa religion et s’opposer, sans heurter la sensibilité de quiconque, à ce qu’elle soit raillée, c’est un acte répréhensible, passible d’une nuit en garde à vue dans des conditions dégradantes. Le règne du deux poids deux mesures sévit au pays des Lumières.
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lundi, 05 août 2024
L’ignoble alliance du gouvernement anglais avec les islamistes contre leur peuple
Christian Navis Riposte laïque cliquez ici
La France n’est plus le seul paradis des traîtres et des collabos. Après les assassinats d’enfants au couteau, et les innombrables crimes de sang commis par les islamistes, le gouvernement socialo-pourri des Brittons, loin de partager la colère et l’indignation de son peuple, tape dessus pour protéger les nouveaux maîtres du pays.
Ils ne protègent pas les crèches et les écoles, mais les mosquées
Naturellement, leurs médias collabos aussi abjects que les nôtres, de l’autre côté du Channel, dans une inversion accusatoire dont ils ont le secret, rendent responsable « l’extrême drouâte » de tous les égorgements et coups de couteau, et parmi ceux-ci les crimes les plus abominables, comme saigner des enfants ou violer des bébés, car s’il arrive à ces pauvres mahométans brimés et victimes du racisme de péter un câble, c’est parce qu’on ne les aime pas suffisamment.
Les vrais salauds sont les Britanniques indignés par ces assassinats et ces tortures à répétition, qui se rebiffent contre les islamistes. Et donc, par ricochet, contre l’incurie, l’inconscience et la complicité objective de leurs gouvernants.
On fustige les émeutiers anti-islam mais on évite de dire pourquoi
Après d’innombrables crimes couverts par l’omerta des médias, et la complicité de la police et de la justice au service des muftis qui ont ordre d’ignorer les trafics de drogue, les rackets, les mariages forcés et la prostitution de jeunes filles prépubères, le sommet de l’horreur a été atteint lors de l’agression d’un groupe d’enfants qui participaient à un cours de danse lundi à Southport, au nord de Liverpool.
Après l’attaque au couteau, préméditée, imprévisible, et d’une extrême violence, trois fillettes sont décédées de leurs blessures après exsanguination selon les préconisations du coran. Deux blessés ont été grièvement atteints chez les adultes courageux qui ont tenté de s’interposer (qu’auraient fait nos bons Gaulois émasculés en pareil cas ?). Et huit blessés chez les enfants, dont cinq sont toujours dans un état critique. Autant dire que s’ils s’en sortent, ils en porteront à vie des séquelles physiques et psychiques.
13:19 Publié dans En Europe et ailleurs..., Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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dimanche, 04 août 2024
« Panem et circenses »
Pascal Praud
Toutes les critiques qui préludent aux Jeux olympiques cessent le jour où les épreuves commencent. C’est une règle que j’ai observée depuis toujours et que j’ai répétée à l’envi à ceux qui doutaient du succès des Jeux à Paris
L’événement balaie tout. Je me souviens d’Albertville en 1992. Le biathlon était devenu sport national en quelques heures. Étienne Mougeotte avait chamboulé la grille de l’antenne pour que TF1 devienne 100 % olympique. Il connaissait le public et devinait que les Français se passionneraient pour des sports qu’ils ne regardent pas d’habitude. Le judo, l’escrime ou l’équitation ont peu d’importance dans cet enthousiasme. Ce sont d’abord des histoires d’hommes et de femmes, de gloire ou de regret, de joies et de larmes. Léon est devenu le plus beau prénom de France. Clarisse Agbégnénou a arraché le bronze quand elle espérait l’or. Elle a pleuré. Et nous avec elle.
Les Jeux transforment le plomb en or. Il existe une France joyeuse et légère. Elle remplit les gradins dans un décor que Haussmann, Eiffel, Garnier et tant d’autres ont dessiné depuis des lustres.
Le sport est-il réac ?
Je m’amuse à penser que les Jeux olympiques reposent sur deux ou trois piliers que l’époque récuse 350 jours sur 365. Les athlètes représentent un drapeau et portent les espoirs d’un pays. Les supporters expriment une passion nationale. Le bleu, blanc, rouge flotte au vent sans que personne crie au fascisme. Le stade est le dernier endroit où il est permis de célébrer la France sans arrière-pensées.
Les JO reconnaissent aussi la différence naturelle qui existe entre les hommes et les femmes au point qu’ils ne luttent pas ensemble. Excepté l’invraisemblable combat entre la boxeuse algérienne Imane Khelif et son adversaire italienne Angela Carini, qui n’aurait jamais dû avoir lieu. Je remarque enfin que le sport olympique chante les louanges de la hiérarchie. Il y a des sportifs qui sont meilleurs et d’autres qui sont moins bons. Il y a des médailles d’or et d’autres en chocolat. En ces temps de relativisme où tout se vaut, cet éloge du classement est une anomalie.
La presse, unanime, célèbre chaque matin ce qu’elle combat à longueur d’année. Cette conversion à la différence naturelle, à la sélection darwinienne et à la patrie reconnaissante fait ma joie.
Je lis ces éditorialistes qui en font des tonnes pour expliquer qu’il y aura un avant et un après-JO, que rien ne sera plus comme avant, que la France est unie, fraternelle, réconciliée etc., etc. Ils servent une version nouvelle du black-blanc-beur, fadaise à laquelle ils ne croient sans doute pas mais qu’ils déclinent à longueur d’articles avec l’énergie de monsieur Coué. Ces JO sont une parenthèse enchantée. C’est déjà ça.
Seine, Cène et scène
Une semaine après la cérémonie d’ouverture, l’encre a coulé sous les ponts de la Seine. Philippe Katerine a demandé pardon aux chrétiens pour être apparu en Dionysos bleu sous cloche. Entre excuses et mea culpa, il s’est dit « désolé si ça a pu choquer, parce que ce n’était pas l’intention ». Sur CNews, Charlotte d’Ornellas a trouvé les mots justes : « On peut se définir par autre chose en permanence que d’attaquer ce que les autres ont de sacré. »
Le prologue des JO a manqué d’humour. Thomas Jolly a tiré le spectacle vers le Grand-Guignol. Il a surligné les messages. Certains ont vu créativité et intelligence quand il ne s’agissait que de convenances et de poncifs. Attaquer la religion chrétienne ne rélève pas de l’audace la plus folle.
J’avais aimé l’esprit des Anglais à Londres en 2012. Élisabeth II arrivait dans le stade, escortée par James Bond. Mister Bean interprétait avec le London Symphony Orchestra Les Chariots de feu composé par Vangelis. J’ai préféré la légèreté de Londres à la provocation de Paris. And last but not least, Thomas Jolly a mis en scène une histoire de France sans évoquer une seule seconde Charles De Gaulle. Monsieur Jolly ignore l’homme qui a dit non et sauvé deux fois la France.
Source : Journal du dimanche 4/8/2024
11:14 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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samedi, 03 août 2024
Mort de Fouad Choukr, cerveau des attentats du Drakkar
Arnaud Florac Boulevard Voltaire cliquez ici
Fouad Choukr, numéro trois du Hezbollah libanais, a été assassiné, ce 31 juillet, par une frappe israélienne en plein cœur de Beyrouth. Israël est habitué aux incursions en territoire libanais et ne se soucie guère des victimes collatérales pour atteindre ses objectifs. Cette frappe, qui viole la souveraineté de l'espace aérien libanais, est donc scandaleuse d'un point de vue légal mais n'est pas une surprise. Si l'on ajoute à cela l'assassinat d’Ismail Haniyeh, chef du Hamas, sur le territoire iranien alors qu'il assistait à l'investiture du nouveau président, on peut se dire que la semaine est plutôt faste pour le Mossad, qui rattrape, bien tard toutefois, son incurie dans l'anticipation manquée des attentats du 7 octobre 2023.
Une résonance toute particulière pour les Français
Pour nous, Français, la mort de Choukr a une résonance particulière. Cet homme était le cerveau des attentats du Drakkar qui, en octobre 1983, tuèrent cinquante-huit parachutistes français, un terrible bilan heureusement jamais égalé depuis. Ce carnage fut un traumatisme dans une armée largement appuyée sur le service militaire. Le chant Nos anciens du Liban leur rendit hommage, ainsi que la chanson de Jean-Pax Méfret Le béret amarante. La France de Mitterrand découvrit soudain que la guerre faisait des morts et que les troupes d'élite étaient une caste bien particulière, celle des sacrifiés d'avance, des hommes qui se font gloire d'avoir offert leur vie en gage à l'avance et une fois pour toutes. La gauche avait dû renoncer à proposer la dissolution de la Légion après le triomphe de Kolwezi : avec le Drakkar, elle se décida à des représailles de barbouzes. Deux opérations de rétorsion échouèrent : l'une, menée par le service Action de la DGSE, à cause d'un problème technique ; l'autre (une frappe aérienne) parce qu'un diplomate français pacifiste avait prévenu l'adversaire. Les années passèrent. Les coupables passèrent entre les gouttes.
Tragique, selon Mélenchon
Sans qu'il soit évidemment question d'une vengeance aveugle, convenons du fait que la mort de Fouad Choukr n'est pas à proprement parler une nouvelle tragique, vue de Paris et pour qui connaît un peu l'Histoire récente. Pourtant, ça ne semble pas être l'avis de Jean-Luc Mélenchon, l'homme qui ne déçoit jamais, l’immuable boussole qui indique le sud. Le Che du 93, le Robespierre de salle des profs, s'est même fendu d'un tweet : « Frapper la capitale du Liban est une agression intolérable. Netanyahou propage la guerre, le meurtre, et les généralise comme s'il était au-dessus de toutes les lois et conventions internationales. Les puissances dont les USA et la France qui laissent faire permettent une escalade qui sera vite hors de contrôle ! »
Oui, on l'a dit, Israël ne respecte rien ni personne. Oui, les Occidentaux laissent faire. Mais en la circonstance, l'avocat Gilles-William Goldnadel le rappelle d'ailleurs très bien, la mort de Choukr n'est pas une mauvaise nouvelle pour nous. C'est même tout le contraire.
Il reste maintenant à savoir ce que l'Iran va faire. La théocratie chiite est à la fois le commanditaire du Hezbollah, dont elle a développé l'emprise au Sud Liban sur le modèle pasdar (écoles, aide humanitaire, business, etc.), et le pays sur le sol duquel Haniyeh, chef du Hamas, est mort. Si l'on en croit ses dernières réactions aux attaques d'Israël contre ses intérêts, « y aura rien », comme disent les jeunes. L’Iran a beaucoup à perdre et n'utilisera probablement pas - en tout cas, espérons-le - des armes nucléaires qu'il n'est d'ailleurs pas censé posséder. Il peut, en revanche, être intéressant de guetter les réactions de la Turquie et du Qatar, deux pays qui avaient offert leur asile à Haniyeh. La mémoire de Choukr, elle, est déjà perdue.
Mais aujourd'hui, là-haut, 58 âmes de guerriers français ont vu leur mort réparée, quarante et un ans plus tard. Ça ennuie peut-être Mélenchon, mais ce n'est pas rien.
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mercredi, 31 juillet 2024
Le subliminal dans la cérémonie des JO
Source Le Salon beige cliquez ici
Pour la grand-messe de la nouvelle religion, à l’occasion des JO, le projet de société de nos dirigeants a été présenté à l’ensemble de la planète. Pour organiser cela, le système est allé chercher une minorité dans la minorité qui prétend parler au nom de tous les autres, un classique, et ils ont choisi ceux qui font de leur sexualité le centre du monde et aiment exposer leurs turpitudes, annonçant la couleur ainsi : « Nous ne voulons surtout pas d’une reconstitution à la manière du Puy du Fou. Nous voulons faire l’inverse. Surtout pas une histoire virile, héroïsée, providentielle. On veut le désordre et que tout s’entremêle ». Avec leur propagande woke, Ils ont réussi à tout salir par ce spectacle décadent et imprégné d’un mépris abyssal pour la France et la civilisation occidentale.
Ça a commencé par Djamel donnant le ton à l’ensemble : « Oh, Zizou Christ ! Ça va »
Et puis on a donc eu l’interminable séquence, porteuse du message idéologique, des drag queens sur le pont de la hideur, mauvais goût et provocation dans ce qui ressemble d’abord à une évocation de la Cène (avec la DJ lesbienne auréolée comme le Christ, et reconnue comme telle par les acteurs, le metteur en scène se réfugiant dans la takia et nous prenant pour des jambons) puis ca se cumule (ce n’est pas 2 tableaux successifs) avec l’apparition de Bacchus (dyonisos), le dieu de l’ivresse, du dépassement des limites, nu et peint en bleu, et qui incite à oublier tout ça pour revenir à l’état de nature, sans retenue. La retenue, c’est le père qui sépare l’enfant de sa mère, lui dit non, lui apporte les règles, l’amène à l’extérieur de ce couple fusionnel satisfaisant tous les besoins de l’enfant, et lui apporte la morale nécessaire à la vie sociale. Et c’est pour ca qu’on a tué le père, et c’est pour ça qu’on détruit les religions (le christianisme en particulier) car elles apportent les normes, la loi. On les a détruit pour parvenir au retrait du surmoi (la conscience morale) et au triomphe du ça (l’instinct bestial, le principe de plaisir). Logiquement, la bacchanale emporte alors tout et ça se transforme en un défilé de mode, avec comme modèles des déjantés sataniques, grimaçant et se vautrant dans la fange. Avec, pour clore la séquence en toile de fond, le chevalier de l’apocalypse !
Et puis, disséminé tout au long, quelques exemples subliminaux de cette transgression des limites :
La destruction de la famille, symbolisée par le trouple de la Bibliothèque de France qui se bécote et finit par s’enfermer pour un plan à trois.
L’enfant parmi les drags queen
Le renversement de l’autorité par le peuple, faisant la fête révolutionnaire en rose LGBT, et conduisant tout droit au sang sur la conciergerie et Marie-Antoinette décapitée tenant sa tête tout en chantant le « ça ira », fallait oser, et devant un parterre de têtes couronnées (mais pourquoi pas louis XVI plutôt qu’elle dont le seul crime est d’être la femme du roi ?).
L’abolition des nations par l’humiliation de la Garde républicaine obligée de se trémousser sur du Aya Nakamura qui recrache des paroles vulgaires qu’heureusement personne n’a compris, devant le temple de la langue française, qui s’ouvre donc à la multiculturalité. La France chrétienne, la France blanche, c’est fini, place à la diversité.
Détail ? le drapeau olympien symbolisant l’universalité a été hissé à l’envers, et face au veau d’or, c’est le symbole de l’inversion des valeurs du monde nouveau qui s’élève, et dont le flambeau est transmis par un vieux blanc impotent.
Sans parler du refrain pro migrant des réfugiés des pays en guerre, avec en double prime un état inexistant, la Palestine, le tout en se gargarisant de l’union olympique de tous les peuples, mais sans la Russie ni la Biélorussie, drôle d’union, cela rappelle les manifestations unitaires anti attentats islamiques, dont le RN était exclu.
J’oubliais le chapitre « sororité » pour mettre en valeur nos sœurs, avec en premier Olympe de Gouges (en oubliant qu’elle fut guillotinée au nom des lumières) en oubliant Jeanne d’arc, sainte Geneviève, et bien d’autres, et pourquoi discriminer ainsi les sexes ?
Cerise sur le gateau, la délégation algérienne participe de son mépris pour la France en lançant des fleurs pour rappeler la manif du FLN de 1961.
On cherche désespérément la célébration des valeurs du sport et de la beauté de la France au milieu d’une propagande woke aussi grossière. Envie de tout péter dans ce pays de déconstructeurs et détraqués en tous genres.
Ne pas partager l’idéologie dominante, c’est , me dira-t-on, un discours de haine, et cela justifie la haine contre vous.
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lundi, 29 juillet 2024
JO : le génie français brillait par son absence
Entretien avec Alain Finkielkraut par Eugénie Bastié
LE FIGARO. - À travers cette cérémonie d’ouverture, « on a restauré une fierté pour ce pays, pas pour son identité, mais pour son projet politique : aller de l’avant, avec une Histoire en mouvement » a déclaré Patrick Boucheron, architecte de la cérémonie sur France Inter. Partagez-vous son enthousiasme ? Avait-elle selon vous une dimension idéologique ?
Alain Finkielkraut. - Je suis très impressionné par la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques. Il ne me paraissait pas possible, en effet, de faire pire c’est-à-dire, à la fois, plus obscène et plus conformiste, que l’Eurovision. Je me trompais : impossible n’est pas post-français. « Une cérémonie grandiose qui a cassé tous les codes», titrait le journal Libération.
Remettons les choses à l’endroit : c’était un spectacle grotesque, qui, des drag-queens à Imagine et de la célébration de la sororité à la décapitation de Marie-Antoinette (l’une des pages les plus glorieuses de notre histoire) déroulait pieusement tous les stéréotypes de l’époque. Sur un point, Patrick Boucheron a raison : le génie français brillait par son absence. Je ne parle pas de la grandeur. Peu m’importe la grandeur ! Non, entre la chorégraphie horrible de Lady Gaga et le pénible exhibitionnisme de Philippe Katerine, où étaient le goût, la grâce, la légèreté, la délicatesse, l’élégance, la beauté même ?
La beauté n’existe plus. L’heure est à la lutte contre toutes les discriminations. On a même eu droit à un plan cul à trois. Homophobe soit qui mal y pense! et pourquoi le défilé de mode devait-il être aussi agressivement moche ? Thomas Jolly et Patrick Boucheron s’applaudissent de leur audace transgressive alors qu’ils sont les serviteurs zélés de la doxa. La nation résolument tournée vers l’avenir confie à des historiens le soin de dilapider son héritage. Le Collège de France a été longtemps un haut lieu de la pensée libre, c’est devenu le bastion de l’idéologie.
La chanteuse Aya Nakamura sortant de l’Institut accompagnée de la garde républicaine... qu’en pense l’académicien que vous êtes ?
Au diable les formes, la solennité, la raideur! La garde républicaine a pris son pied et s’est mise sans vergogne au diapason des Indigènes de la République. Les bibliothèques elles-mêmes ont été dépoussiérées. On n’explore plus désormais la carte du tendre avec Bérénice ou avec Un amour de Swann mais avec Passion simple. Annie Ernaux a remplacé Proust et Houria Bouteldja Émile Zola. Le mot qui vient involontairement à l’esprit devant ce fiasco grandiose est celui de décadence. Que reste-t-il de la France en France et de l’Europe en Europe ? Qu’est-il arrivé au Vieux Continent ?
La diversité du monde est joyeusement engloutie dans le grand métissage planétaire. Et ce n’étaient plus les athlètes de tous les pays qui défi- laient sous les yeux d’un public ravi, c’étaient les bateaux-mouches avec, sur le pont, des matelots surexcités. Le déluge qui s’est alors abattu sur la Ville Lumière ne peut être qu’une punition divine. À quelque chose, malheur est bon : après cette soirée apocalyptique, je suis devenu croyant.
« Écoutez, je suis en train de lire tous les tweets de l’extrême droite en PLS sur cette #ceremoniedouverture #paris2024. Je vous le confirme : elle est très réussie », a tweeté Marine Tondelier... En acceptant de critiquer cette cérémonie, ne courrez-vous pas le risque de passer pour un facho passéiste et ringard ?
Faire entendre une voix dissonante dans ce grand concert extatique, c’est prendre le risque d’être perçu comme un rabat-joie identitaire et rance. Me voilà rangé parmi les maurrassiens. Cette étiquette infamante témoigne de la confusion des temps. Le fils d’immigrés que je suis ne peut se résigner à l’enlaidissement et à l’avilissement de ce qui lui tient tant à cœur.
Source : Le Figaro 29/07/2024
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dimanche, 28 juillet 2024
Laid et woke
Tout Gaulois patriote est resté pantois devant la cérémonie d’ouverture de ces JO sur la Seine. Un vrai jeu de massacre de tout ce qui constitue la culture et la civilisation française. La modernité ne consiste pas à tout déformer, à tout ridiculiser. C’est le fait en général d’idiots aussi inutiles qu'incultes. Le Journal du dimanche a eu la bonne idée de demander à Philippe de Villiers et Michel Onfray, ce qu’ils pensaient de cette cérémonie. La même chose que nous. Mais avec leurs mots et leur talent.
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Source : Journal du dimanche, 30/7/2024
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samedi, 27 juillet 2024
LA FRANCE, LA VRAIE, L'ÉTERNELLE... pas celle de Macron et d'Aya Nakamura
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Ouverture des JO : la cérémonie wokiste passe, la France demeure
Par Marc Baudriller, avec Samuel Martin
Boulevard Voltaire cliquez ici
Daphné Bürki qui commente sur France 2 pleure d’émotion, tandis qu’un rappeur danseur chrorégraphe noir en costume beige se trémousse sur fond de Tour Eiffel. « On en a tellement rêvé et c’est en train de se passer, l’heure est grande », poursuit Daphné Bürki. Le jeu d’illumination de la Tour Eiffel est plutôt réussi certes, mais il aura fallu attendre 23h30 ou presque pour entendre la voix magnifique de Céline Dion interpréter Edith Piaf : « tant que mon corps frémira sous tes mains ». Mais France Télé en fait décidément trop. « Daphné est en larmes », explique le présentateur.
La magie ne prend pas, c'est le moins qu'on puisse dire. Et pas seulement parce que la pluie douche sans pitié cette immense entreprise wokiste. Faire d’un moment de gloire et d’amitié des nations, l’intention de Pierre de Coubertin, une cérémonie mondialiste gnangnan truffée des obsessions contemporaines, il fallait oser. On pouvait compter pour cela sur Macron et l’équipe organisatrice de cette cérémonie d’ouverture.
La Garde républicaine au service d'Aya Nakamura !
Ainsi, les Français auront pas mal subi, ce 26 juillet 2024. Ils auront vu Aya Nakamura sortir de l’Institut, qui abrite l’Académie française… Il est vrai que c’était plus plausible que de la voir y entrer. Puis, cette inoubliable interprète de « Oh Djadja, Ya pas moyens Djadja, J’suis pas ta catin Djadja, genre, en catchana baby, tu dead ça » (sic) chante en play back accompagnée de choristes gesticulantes et de… la musique de la Garde républicaine ! Ce corps si particulier, entretenu à grands frais par la France et les Français pour mettre en valeur le prestige du pays, de son histoire, de ses armes et de ses institutions est ainsi mis au service, devant un milliard de téléspectateurs, d’Aya Nakamura.
Plus original, les personnages des tableaux du Louvre apparaissent aux fenêtres pour admirer la parade. Mais la Joconde a disparu. Au passage, Marie Antoinette, reine de France, est exhibée décapitée dans une réplique féroce d’une des pages les plus honteuses de l’histoire de France. Pour noyer le gros poisson woke de cette cérémonie, Alexandre Kantorow, pianiste français de renommée internationale, joue Ravel, « Jeux d’eau » sous une pluie battante précisément. Puis les Gymnopédies de Satie, et d’autres compositeurs français. Pourquoi pas ? Une belle Marseillaise lyrique est chantée par une Marianne noire sur le toit du Grand Palais. On y croit mais un message s’affiche : Sororité… Retour en macronie. On nous jettera aussi à la figure « Solidarité », « Diversité », « Fraternité », « Egalité ». On attend en vain « effort » ou « adversité ».
Il faut encore subir des statues dorées assez moches : Olympe de Gouges, par exemple, dont on ne nous dira pas qu’elle a été guillotinée par la Révolution, la très gauchiste Gisèle Halimi et bien sûr Simone Veil. Heureusement, la subtile poétesse et savante du XVème siècle Christine de Pizan sauve l’honneur de l’histoire de France. De justesse. Soudain, on se reprend à croire que la culture et l’amour du pays sont revenus : de belles plateformes sur la Seine évoquent les jardins de Versailles. Un chanteur baroque séduit l’oreille avec ce que la civilisation occidentale a produit de plus beau, la musique classique. Mais il faut payer cher ce moment de grâce en subissant aussitôt un rap interprété par Rim’K, suivi du clou de la provocation dans un vieux pays chrétien : la Cène, présentée dans toutes nos églises avec un infini respect, jouée par des drag queens (lire l’article de Gabrielle Cluzel).
Ecoeuré, Philippe de Villiers tweete : « La cérémonie d’ouverture des JO est une honte. Nous actons le suicide de notre pays devant le monde entier. La Cène avec les drag queens et la décapitation de Marie Antoinette ajoutent l’infamie à la laideur. La France de Macron et du wokisme n’est pas la France ».
Trouple !
Villiers ne mentionne pas ce « trouple », un couple à trois, deux hommes une femme, qui montent l’escalier, s’embrassent, se caressent et ferment la porte de l’appartement. A l’heure où les enfants regardent l’image de leur pays.
Le supplice n’est pas fini car lorsque le macronisme mondialiste est tombé très bas, il creuse encore. Le chanteur Philippe Katerine, nu comme un vers, couronné de fleurs, le corps peint en gris, chante : « Plus de riches, plus de pauvres quand on est nu ». L’obsession de l’égalité fait bon ménage avec celle du mauvais gout… et du climat. Le cap des 22 heures est passé quand la cérémonie d’ouverture des JO de Paris inflige ainsi au monde une danse ethnique « pour exprimer une angoisse climatique, une demande de paix et une recherche de lumière », explique benoitement France 2. Costumes d’une laideur assez réussie, gymnastique dénuée de la moindre grâce, danseurs en sueur épuisés qui s’interrompent et reprennent leurs transes démoniaques. En revoyant les images en noir et blanc de Coubertin et des anciens JO, on croise des officiers en uniformes qui mourront pour la France, peut-être un peu plus tard. On aperçoit aussi les bâtiments si français et si pleins d’histoire de la Conciergerie, éclairés. Vertige. Sur les accords de Imagine, de John Lennon, les mêmes commentaires de France 2 applaudissent cette « chanson anti-militariste, anti-capitaliste, engagée ». Illusion ? Lorsque quatre militaires en uniforme montent le drapeau olympique au Trocadero, il nous semble entendre des sifflets.
La cérémonie dure, dure, dure encore. Une longue séquence salue les 36 sportifs « réfugiés » venus de onze pays. Discours, hommages… C’est fini, enfin. Dormez, pauvres Français otages d'une "élite" haineuse et fatiguée ! La cérémonie d'ouverture passe, la France demeure.
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Infâme cérémonie d’ouverture des JO qui a étalé sa haine de la France
Charles Demassieux Riposte laïque cliquez ici
J’aurais pu hurler ma colère de voir une cérémonie ignorer notre nation dans ce qu’elle a de plus identitaire, charnel, supplanté par un défilé multiculturel qui ne la représentait absolument pas.
J’aurais pu vous parler de la vulgaire Aya Nakamura se déhanchant sans grâce sur le pont des Arts, entre le Louvre et l’Institut de France, toutes choses qui lui sont étrangères, car elle n’a ni vocabulaire ni culture du bon goût. Et la Garde Républicaine a été priée de ridiculiser la France à ses côtés.
J’aurais pu vous raconter comment se sont vautrés des drag-queens, des transgenres et autres créatures LGBT dans une orgie chorégraphique malsaine.
J’aurais pu, aussi, compter les Noirs et les Blancs et me rendre compte que les premiers étaient surreprésentés.
J’aurais pu vous raconter comment j’avais envie de baffer la commentatrice Daphné Bürki, poussant des cris de jouissance ultra-gauchiste à chaque tableau polluant les flots du fleuve.
J’aurais pu dire beaucoup de choses encore, mais je ferai court ce soir car de voir, avec des flots de sang, exhibée une femme guillotinée du côté de la Conciergerie, où fut précisément enfermée dans des conditions ignobles Marie-Antoinette, avant d’être guillotinée le 16 octobre 1793, cela m’a écœuré au plus haut point. Car c’était bien de la reine martyre qu’il était question, dans un tableau de l’horreur satisfait de sa monstruosité.
Pourquoi écœuré ?
D’abord parce qu’on exaltait là le supplice d’une femme jugée dans des conditions abjectes et dont on avait forcé l’enfant – le petit Louis XVII, depuis la mort de son père le 21 janvier 1793 – à raconter des sévices imaginaires perpétrés par sa mère sur sa petite personne. Le jeune enfant devait mourir quelques mois plus tard, abandonné dans la crasse après avoir été maltraité. C’était le 8 juin 1795. La même cérémonie célébrait plus tard Olympe de Gouges, guillotinée elle aussi par la Terreur, quelle ironie ! Et de célébrer aussi Gisèle Halimi, ennemie déclarée de la France en soutenant activement le FLN.
Ensuite, ce symbole du sang qui excite la populace sordide, c’est celui que l’ultragauche et l’islam rêvent de verser. Et cette fois-ci ce sera notre sang, mes frères et sœurs patriotes.
Tout ça exhibé dans une cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, comme pour signifier au monde que la France n’existe plus et que lui a été substitué ce magma infâme de diversité et de dégénérescence.
(PS : en rédigeant hier mon article, je n’avais pas évoqué la défiguration de La Cène, de Léonard de Vinci, qui se voulait un manifeste anti-chrétien assumé. Aussi je répare cet oubli en vomissant une fois de plus la mise en scène immonde de Thomas Joly et ses valets ! Mieux encore, le 26 juillet c’est l’anniversaire de la mort du père Jacques Hamel, assassiné par des fidèles d’Allah qui, lui, n’a pas été blasphémé hier. Pourquoi donc ?!)
Cerise sur le gâteau, le couple ayant allumé la vasque olympique était noir, pour rester raccord avec le reste, je suppose : Marie-José Pérec et Teddy Riner. Et pauvre Édith Piaf qui, elle, aurait chanté « L’Hymne à l’amour » sans se faire payer des millions, contrairement à Céline Dion qui, rappelons-le, doit sa carrière à la France. Drôle de remerciement…
Aussi, l’image de ce cavalier masqué avançant sur la Seine m’est apparu soudain comme un cavalier de l’Apocalypse infernal du nouvel ordre mondial, venu pour anéantir la culture jadis la plus ancrée d’Europe et peut-être du monde : la France.
Quel dégoût, qui me fit oublier le ridicule du reste. Car le ridicule on s’en remet, pas l’injure, à moins de la venger !
La réaction de Marion Maréchal cliquez là
Celle de Stéphane Ravier cliquez ici
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jeudi, 25 juillet 2024
De l’Amérique à l’Europe
Alors que la politique française patauge dans la bauge d’un Parlement et d’un gouvernement introuvable, ce qui se passe actuellement aux Etats-Unis dans la course à la présidence ne peut nous laisser indifférents. L’expression, « l’Amérique tousse, l’Europe éternue » est plus vrai que jamais. Le retrait du cacochyme Joe Biden laisse le champ libre à un Donald Trump plus pugnace que jamais. Et la nomination de son adjoint, James David Vance, possible vice-président, en dit fort long sur les intentions de ces deux hommes comme le souligne avec pertinence Pierre Lellouche dans son édito de Valeurs actuelles.
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Source : Valeurs actuelles 25/07/2024
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mercredi, 24 juillet 2024
Choses vues
Robert Spieler
JO : et voici le “wokisme d’atmosphère”
« L’inverse du Puy du Fou » : c’est ainsi qu’est décrite par ses concepteurs, dont Patrick Boucheron, soutien du Nouveau Front populaire, la cérémonie d’ouverture des JO. Pas question d’une cérémonie qui serait un hommage à la France et à ses traditions, comme ce fut le cas de la cérémonie d’ouverture des jeux de Pékin qui fut un hommage à 5 000 ans d’histoire de la Chine sur fond de musique et costumes traditionnels. Pas question non plus de bérets et de folklore comme ce fut le cas de la cérémonie d’ouverture de la Coupe du monde de rugby. Désormais on évoque plutôt un « wokisme d’atmosphère », selon les mots de la sénatrice Valérie Boyer (LR) et une “déconstruction” plutôt que les “plouqueries” du monde d’avant. Patrick Boucheron donne la couleur. La cérémonie d’ouverture sera « le contraire d’une histoire virile, héroïsée et providentielle ». Hors de question pour lui de faire de la cérémonie de Paris 2024 une glorification de l’Histoire de France. Au contraire, selon lui, le spectacle du 26 juillet doit « déjou[er] les stéréotypes nationaux et ne pas craindre de prôner le métissage planétaire ». Pour Boucheron et ses trois compères, la cérémonie d’ouverture des JO 2024 sera donc tout “l’inverse” du Puy du Fou, le merveilleux parc vendéen, l’un des plus beaux parcs au monde, qui exalte et raconte l’Histoire de France. Rien d’étonnant, quand on sait que Patrick Boucheron a signé, en juillet 2023, un reportage à charge contre le parc à thèmes de Philippe de Villiers dans lequel il dénonçait « une conception étriquée » de l’Histoire et une « vision très sélective du passé national ». Douze tableaux composeront la cérémonie woke d’ouverture qui se tiendra sur la Seine et dans « le ciel ». On craint évidemment le pire. « Une vitrine de la pensée LFI. Ça promet... » soupire Julien Aubert, ancien député Les Républicains. A quand un vaccin contre un virus bien plus redoutable que celui du Covid ou de la peste : celui de l’imbécillité ?
Hidalgo : les rats noirs à l’affût ?
Anne Hidalgo a pris des cours de plongeon pour sa baignade dans la Seine, le mercredi 17 juillet, neuf jours avant les Jeux olympiques, une baignade dont elle tente de faire un événement de dimension mondiale. Mais zut, elle s’est fait griller la politesse par Madame le ministre français des Sports et des Jeux, Amélie Oudéa-Castéra, qui l’a devancée en se baignant en catimini dans la Seine le samedi 13 juillet. L’exercice n’a pas été franchement une réussite car, au moment d’entrer dans l’eau, Amélie Oudéa-Castéra a rapidement perdu l’équilibre en avançant sur le quai glissant... et s’est retrouvée les fesses au sol dans l’eau saumâtre. Se baigner dans la Seine reste, quoi qn’en dise Hidalgo, potentiellement dangereux. Et pour cause : la concentration de deux types de bactéries — Escherichia coli et les entérocoques —, reste importante, synonyme de contamination fécale. Mais une autre bactérie, bien plus dangereuse, se cache dans les eaux de la Seine : la Leptospira interrogans. C’est une bactérie présente dans l’urine de rongeurs, comme les rats que les Parisiens connaissent bien.
Avec la pluie, qui nettoie le trottoir parisien, elle se retrouve dans la Seine, et peut y survivre pendant plusieurs jours. Via des lésions au niveau de la peau ou des muqueuses, elle peut alors infecter les humains. On tombe alors malade de la leptospirose, d’où son surnom « maladie du pipi de rat ». Le symptome de cette maladie po- tentiellement mortelle ? Une grosse grippe, une forte fièvre, des courbatures et pour les formes les plus graves ça va être des atteintes hépatiques et rénales. En 2018, un triathlète en est d’ailleurs mort après une épreuve dans le lac des Dagueys, près de Bordeaux, nous raconte le Huffington Post. Il existe certes un vaccin disponible en France, mais celui-ci n’est pas remboursé par l’Assurance maladie, coûte 112 euros la dose, d’autant plus qu’il en faut trois pour que le vaccin soit, paraît-il, efficace. En attendant, feu Jack Marchal, l’inventeur des Rats noirs doit bien s’amuser là-haut à la perspective de voir ses Rats noirs pourrir le vie d’Anne Hidalgo !
Source : Rivarol 24/07/2024
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