vendredi, 01 septembre 2023
Sortie prochaine du nouveau numéro (n°79) de Réfléchir & Agir :
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jeudi, 31 août 2023
Sur TV Libertés, Clémence Houdiakova présente le nouveau média souverainiste et réaliste "Tocsin"
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Épilogue aux Sables-d’Olonne : Saint Michel terrasse finalement la Libre Pensée
Iris Bridier, Boulevard Voltaire cliquez ici
Le maire et le curé des Sables-d’Olonne en font l’annonce conjointe lors d'une conférence de presse, ce lundi 28 août : la statue de saint Michel demeurera sur la place Saint-Michel aux Sables-d'Olonne, au cœur du quartier qui porte son nom.
Quatre ans. C’est le temps qu’il aura fallu pour sceller le sort de cette humble statue qui déchaîna les passions. Au terme d’un combat judiciaire acharné, entamé en 2019 par la Libre Pensée, la Justice avait finalement donné raison, en décembre 2021, aux chantres de la laïcité, obligeant Yannick Moreau, le maire (divers droite) à déboulonner l’effigie de l’archange. En avril 2023, le Conseil d’État avait même retoqué le pourvoi en cassation de la ville des Sables-d’Olonne. C’était un Vendredi saint : telle Ponce Pilate, l'instance s’en lavait les mains. La Libre Pensée aura emporté une bataille, mais elle n’aura pas gagné la guerre.
Une solution incontestable
Yannick Moreau avait fustigé vivement « la poignée de laïcistes radicaux [qui] a traîné notre ville devant les tribunaux et obtenu que l'on déboulonne l'emblème du quartier ». L’édile avait promis à ses administrés qui s’étaient prononcés à 94 % pour son maintien de trouver une solution pour que saint Michel reste devant son église. C’est désormais chose faite.
À la faveur de la mise aux normes d’une rampe d’accès pour personnes à mobilité réduite devant l’église Saint-Michel, la paroisse des Sables-d’Olonne a récemment fait l’acquisition, auprès de la ville, d’une bande de terrain sur la place jouxtant l’édifice religieux. Cet espace, dûment déclassé et cédé devant notaire, ne relève plus désormais du domaine public. La rampe d’accès en projet n’occupera pas la totalité de l’emprise, elle laisse donc un espace disponible pour accueillir la fameuse statue, sur un beau socle neuf, joliment éclairé et parfaitement visible par les passants du boulevard et de la place, au pied de l’église. Le tout, en parfaite légalité.
L'abbé Antoine Nouwavi applaudit : « Les statues ne manquent pas, dans nos églises. Mais, étant à l'écoute du souhait de la majorité des Sablais de voir la statue sur le parvis, nous avons, sans hésitation aucune, apporté notre contribution. [...] En voulant déboulonner la statue, les diviseurs ont voulu nous faire croire à l'illusion du vide. Il en est de même dans la nature que dans la culture, elle a horreur du vide ! »
Les travaux de réalisation de la nouvelle rampe et du nouveau socle de la statue devraient débuter dès la semaine prochaine. Le coût est entièrement supporté par la paroisse, qui lance donc un appel aux dons via ce lien.
La statue des Sables-d’Olonne devient un symbole
Yannick Moreau s’y était engagé : il devait à la fois respecter la décision de la plus haute juridiction administrative tout en restituant au quartier Saint-Michel et à ses habitants leur symbole culturel. Pour mémoire, la statue attire chaque année porte-drapeaux, anciens combattants et parachutistes venant célébrer leur figure héroïque et tutélaire : « Les parachutistes ne se battent pas au nom de Dieu, ils sont au service de la nation [...], rappelle Yannick Moreau. N'oublions pas que l'homme a besoin de symboles et d'idéaux [...] La statue de saint Michel fait partie de notre patrimoine commun. »
Symbole des assauts de la Libre Pensée, saint Michel des Sables-d’Olonne devient ainsi, par un heureux retournement, le symbole de la résistance victorieuse. Le combatif maire des Sables-d’Olonne peut être fier aujourd’hui et, avec lui, tous les Sablais reconnaissants et les Français attachés à leur patrimoine vernaculaire de n’avoir pas plié devant les déboulonneurs de la cancel culture. « Si la République est laïque, la France est bien chrétienne [...], dit-il, c'est une réalité objective que certains irréductibles laïcards aimeraient annuler, effacer. Et pourtant, depuis le baptême de Clovis il y a 1.500 ans, c'est une réalité qui est constitutive de ce que nous sommes, nous les Sablais, Vendéens, Français. » Décidément, cette terre de Vendée a la résistance dans les gènes.
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dimanche, 27 août 2023
L’Occident face aux Brics
Nous l’avions déjà écrit ici, la guerre en Ukraine a bouleversé les données géopolitiques du globe. En s’attaquant à la Russie, l’Amérique a déclenché la résistance des puissances continentales, toutes opposées au diktat monétaire et commercial américains. C’est ainsi que l’association des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) a vu grossir ses rangs lors de son dernier congrès qui s’est tenu en Afrique du Sud. A compter du 1er janvier 2024, ils seront onze membres et bientôt sans doute une quarantaine représentant une part non négligeable du commerce mondial. Sébastien Le Belzic dans la nouvelle équipe du Journal du dimanche, nettement plus pertinente que la précédente, fait le point.
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Source : Journal du dimanche 27/8/2023
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samedi, 26 août 2023
Le coût approximatif de l’immigration
Consultant international sur l’Afrique et les migrants, Jean-Paul Gourévitch a réalisé pour Contribuables Associés une étude sur le rapport entre les dépenses et les recettes engendrées par l’immigration en 2023. Il évalue le déficit pour les finances publiques à 53,9 milliards d’euros, soit 13,6 milliards de plus que l’an dernier. Un chiffre inférieur à la réalité, l’opacité régnant sur des sujets comme les frais liés à la prise en charge des mineurs non accompagnés ou encore les subventions versées aux associations qui s’occupent des migrants. Judith Waintraup, pour le Figaro magazine a saisi l’occasion pour aller le cuisinier.
Mais le grand déficit de cette affaire, c’est bel et bien que l’Etat se refuse à mettre en place les outils nécessaires qui nous permettraient de savoir plus précisément combien nous coûte les immigrés et leurs enfants, la plupart chômeurs comme leurs parents ! Que cesse le laxisme en la matière et que l’on prenne enfin les mesures qui s’imposent.
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Immigration : indécision et confusion
Yves Thréard
D’entretiens en interviews accordés aux médias, la détermination d’Emmanuel Macron pour légiférer sur l’immigration semble grandir. Le chef de l’État vient d’affirmer qu’il avait une « obligation de résultat » pour « réduire significativement l’immigration », à commencer par les flux illégaux. Sur l’ampleur de la vague migratoire, les chiffres lui donnent raison : les entrées clandestines dans l’Union européenne ont augmenté de 13% ces sept derniers mois. D’année en année, le fléau s’aggrave et les tragédies se multiplient : 1 800 personnes ont déjà péri en tentant de traverser la Méditerranée depuis janvier.
Cependant, de l’intention à l’action, il existe toujours une marge importante chez le président. Doit-on mettre cela sur le compte de la difficulté qu’il aurait à trouver une majorité ? La question ne se poserait pas si Emmanuel Macron savait ce qu’il voulait. Avec un texte aux objectifs précis, resserrant les conditions du droit d’asile, des aides sociales, du droit du sol et du soutien aux pays de départ, il l’obtiendrait sans nul doute, avec les voix des Républicains. Telle n’est pourtant pas l’hypothèse la plus probable, car la régularisation de travailleurs sans papiers dans certains métiers est aussi à l’ordre du jour.
Comme en toutes choses, la réflexion prési- dentielle sur ce sujet n’est jamais simple : « Est-ce qu’on est submergé par l’immigra- tion ? Non. C’est faux de dire cela. Cela dit, la situation que nous connaissons n’est pas tenable.» Le chef de l’État parle aussi de « décivilisation » et de « problème d’intégration », mais refuse de lier immigration et délinquance. La réalité est certes complexe, mais que faut-il comprendre? Faute d’idées claires, on s’y perd. Indécision et confusion dominent. Le « en même temps» conduit ici tout droit à la procrastination, si souvent reprochée à François Hollande.
Lancé en septembre 2022 par Emmanuel Macron lui-même, le projet de loi sur l’immigration a-t-il une chance d’aboutir ? Et s’il aboutit, d’être un tant soit peu efficace ? s
Source : Le Figaro 26/8/2023
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lundi, 21 août 2023
Où sont les pacifistes ?
Non seulement il n’y a plus de pacifistes en Europe, mais les anciens pacifistes ou leurs héritiers présumés se relayent au micro des radios officielles pour en appeler à plus de sanctions encore contre la Russie, en même temps que pour un accroissement des livraisons d’armes à l’Ukraine. Ils n’en sont pas encore à organiser des marches pacifiques pour l’élargissement à l’est de l’OTAN, mais ils comprendraient mal qu’on en organise, en sens inverse, pour le dénoncer. Personne d’ailleurs ne le fait. Eric Werner se pose la question de savoir où sont les pacifistes ? dans le dernier numéro d’Antipresse et nous répond : ils sont aux abonnés absents.
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Source : Antipresse
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dimanche, 20 août 2023
Sur le site Entreprendre : Le plan d’Eric Zemmour pour relancer l’économie française
Source Entreprendre cliquez ici
Dans cette entrevue exclusive, Eric Zemmour, le président du parti Reconquête, aborde des sujets sur lesquels il est rarement interrogé : celui de la préservation de notre tissu économique, de la réindustrialisation ou de la souveraineté économique.
Tout le monde parle de réindustrialisation, mais avez-vous un plan ?
Éric Zemmour : La réindustrialisation constitue en effet la mère de toutes les batailles en matière économique, stratégique et sociale. Le phénomène de déclassement industriel, avec la vente de fleurons nationaux à l’étranger, est la cause directe de l’effondrement de notre balance commerciale, déficitaire depuis plus de vingt ans !
La France s’est jetée dans les bras de la consommation, de l’importation et de la dette. On a abandonné la voie de la production. Nous nous en sommes trouvés appauvris et stratégiquement affaiblis puisqu’obligés d’acheter à l’étranger nos biens industriels. Une authentique politique de réindustrialisation passe par la mise en œuvre de trois principes directeurs. D’abord, la baisse des impôts de production doit permettre d’améliorer la compétitivité des entreprises françaises et donc faire grossir leurs carnets de commandes. Ensuite, il convient d’assouplir les dogmes concurrentiels bruxellois, qui s’opposent à la constitution de champions nationaux en Europe tout en laissant notre marché ouvert aux géants extra-européens.
Enfin, il faut inciter fortement les consommateurs et la commande publique à favoriser les fournisseurs nationaux. C’est par l’industrie que l’on pourra rééquilibrer nos comptes commerciaux. Et c’est par l’industrie que l’on pourra augmenter les salaires. Les personnes qui travaillent dans ce secteur ont une meilleure promotion sociale que les gens qui travaillent dans les services d’entrée de gamme. C’est ainsi que le smic suisse est à 4 000 euros, alors que le smic français est à 1 200 euros. Prétendre augmenter le smic sans mener une politique de réindustrialisation massive est une démagogie suicidaire pour notre économie, qui ne fait qu’accélérer en vérité l’appauvrissement de nos compatriotes.
Que faire pour rétablir notre souveraineté industrielle ?
J’ai proposé durant la présidentielle de créer un grand ministère de l’Industrie regroupant Industrie, Commerce extérieur, Énergie et Transports, pour remplir le rôle de chef d’orchestre de notre réindustrialisation. Les lycées professionnels seraient également sous sa tutelle – comme les lycées agricoles sont sous la tutelle du ministère de l’Agriculture – afin de favoriser l’imbrication entre la formation et les besoins des entreprises.
Privilégier la production en France, c’est tout d’abord agir au niveau européen, en imposant un mécanisme permettant à chaque État de l’UE de réserver une part de sa commande publique aux entreprises nationales. Face à la concurrence déloyale, je mettrai également un terme à la surtransposition dans le droit français des règles européennes. Dans notre pays, j’entends créer un Patriescore – sur le modèle du Nutriscore – pour indiquer la part de valeur ajoutée réalisée en France des produits consommés.
Nos entreprises stratégiques seront valorisées et protégées, face aux investissements étrangers et à l’extraterritorialité du droit américain notamment. En échange, toute entreprise qui délocalise devra rembourser intégralement les aides publiques reçues. La puissance publique doit être efficace et juste pour regagner la confiance des Français.
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L’agonie du journalisme
L’arrivée du journaliste Geoffroy Lejeune à la tête du Journal du dimanche a évidemment fait sursauter tout le marigot gauchiste qui s’est arrogé le droit de définir là où est le bien et là où est le mal. Cette totalitaire mainmise médiatique, qu’on appelle aussi le mainstream est en train d’être sérieusement écorné par la montée en puissance de Vincent Bolloré dans les médias. Ce n’est pas une nouveauté, puisque nombre de médias sont déjà aux mains de milliardaires, comme Dassault, Arnault, Perdriel et Pinaud. A une différence près, Dassault et Bolloré font montre d’une conscience politique que les autres n’ont pas – à l’exception de Perdriel, ex patron de l’Obs - qui se contentent de vendre du papier et laisser les mains libres à la bien-pensance droit de lhommiste qui entend continuer de faire la pluie et le beau temps. Natacha Polony, dans son pertinent édito, démonte toute cette mécanique perverse qui a au final pour effet de faire déserter les lecteurs de la presse écrite en général et des quotidiens nationaux en particulier.
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Source : Marianne 17/8/2023
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samedi, 19 août 2023
Les céréales, enjeu de pouvoir planétaire
Du réchauffement climatique qui perturbe les récoltes céréalières à la guerre en Ukraine, un des grands pays agricoles, l’alimentation devient au même titre que l’énergie l’un des grands enjeux planétaires. Et la guerre en Ukraine vient de mettre en lumière le rôle capital joué par l’Ukraine en matière d’approvisionnement céréalier d’une bonne partie de la planète. Or, Vladimir Poutine vient soudain d’interrompre le pacte qui permettait à l’Ukraine d’exporter ses grains la privant ainsi d’une de ses principales ressources. Il ne faut pas s’imaginer que les Russes vont perdre cette guerre et déserter le Donbass qu’ils occupent largement. L’Europe peut-elle se permettre une guerre longue sur son territoire pour céder au bon vouloir des Américains ? Cet article du Figaro dresse un état des lieux mondiaux de ce qu’il faut bien appeler le ballet agrologistique.
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Source : Le Figaro 2/8/2023
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Les Verts, Médine, et la complaisance pour l’islamisme
Mathieu Bock-Côté
En invitant Médine à leur université d’été, fin août, le parti Europe Écologie- Les Verts a envoyé le signal qu’il s’inscrivait pleinement dans la mouvance qu’on assimile généralement à l’« islamo- gauchisme ». On notera, même si on en parle moins dans les médias, que LFI a fait de même. Le rappeur est connu pour son hostilité à la laïcité, mais plus encore, pour son communautarisme militant, qui se veut la voix des cités et des banlieues issues de l’immigration. Nul besoin de refaire ici la liste de ses déclarations les plus choquantes, comme si on ne les connaissait pas déjà, même s’il vaut la peine de rappeler que Médine s’est rallié au geste de la quenelle, bien après que le brouillard supposé autour de sa signification se soit dissipé.
Médine est un symbole de l’hostilité à tout ce qu’on assimile à l’identité française ainsi qu’à la civilisation occidentale, et c’est justement pour cela qu’il est invité chez les Verts. Bien au-delà de son pseudo-écologisme, EELV a fait de l’idéologie diversitaire son noyau doctrinal. EELV impose son agenda à coups de provocations calculées qui permettent de façonner l’agenda public, au-delà de la première réaction scandalisée qui les accompagne. Car, une fois le scandale médiatique passé, un thème s’est installé dans la vie publique, et tous sont condamnés à en débattre. Les marges prennent en otage la vie démocratique. Sandrine Rousseau est la grande spécialiste de cette forme d’agit-prop adaptée à la société médiatique.
Plus encore, les Verts veulent faire passer Médine pour un martyr et la victime d’une campagne diffamatoire portée par « la droite et l’extrême droite », pour reprendre l’expression rituelle de la démonologie progressiste. La critique envers Médine serait le symptôme d’une poussée xénophobe et islamophobe, à la fois dans les profondeurs du pays et chez ceux qui ne se veulent pas de gauche. On pourrait même croire qu’il est invité dans l’espoir de provoquer des « dérapages » sur les réseaux sociaux, qui permettront ensuite de regonfler médiatiquement le fantasme d’une France au fond d’elle- même pourrie, au fond d’elle-même moisie. Le commun des mortels n’en aurait pas contre les propos de Médine, mais contre son origine.
Et pourtant il arrive que la polémique échappe à son créateur. EELV a dû justifier des propos et déclarations accumulées au fil des ans par son prestigieux invité. Obligée de justifier son invitation, Marine Tondelier a ainsi revendiqué le droit pour un homme d’évoluer, de s’amender, de ne pas être enfermé dans son passé. On voudrait bien la croire, mais dans quelle mesure est-elle prête alors à faire preuve de la même compréhension lorsqu’il est question d’autres acteurs politiques, qui réclament aussi le droit de ne pas être éternellement définis par une déclaration venant de leur jeune vingtaine ?
Marine Tondelier n’a toutefois pas bronché lorsque Médine s’en est pris à Rachel Khan dans un tweet faisant explicitement référence à la Shoah, en se moquant de la mémoire des rescapés, en la qualifiant de « resKHANpée ». Médine a beau s’être excusé ensuite, il n’aura convaincu que ses fidèles. Les grands médias ont pourtant fait semblant de prendre ses excuses au sérieux : c’est l’avantage d’être jugé par un tribunal de gauche quand on est de gauche. On l’a vu avec le traitement réservé par France info à l’histoire, qui a d’abord entouré de guillemets le terme « antisémite » pour qualifier les propos de Médine. Les rédactions font rarement preuve d’indulgence lorsque vient le temps d’assigner les étiquettes les plus dures à l’endroit des partis et mouvements associés à la « droite », dans des situations bien moins claires. La prudence n’était peut-être ici que le masque d’une complaisance connue.
Cette tolérance à la dernière provocation de Médine rappelle à ceux qui en douteraient que la gauche ne se mobilise contre l’antisémitisme que lorsqu’il s’inscrit dans une croisade plus large contre l’« extrême droite ». Lorsqu’il émane de ses rangs, ou de ses compagnons de route, elle regarde ailleurs, d’autant que l’antisémitisme est loin d’être absent dans les quartiers qui représentent son nouveau socle électoral. Il en est de même lorsque la gauche détourne le regard de la vision particulièrement rétrograde de l’homosexualité qu’on y trouve. Le parcours de Médine n’empêchera pas non plus ses défenseurs à gauche de se dire féministes, même s’il n’a jamais hésité à fricoter avec les islamistes qui veulent voiler et bâcher les femmes. L’intersectionnalité a ses raisons que la raison ne connaît pas.
On l’aura compris, la gauche nupesienne ne voit aucune raison de s’éloigner de Médine, car il représente selon elle l’avenir de la France. Il se présente comme un conquérant, et les conquis qui composent ses rangs veulent se soumettre. On peut croire avec elle qu’il représente l’avenir du pays, mais, contrairement à ses militants, nous n’y verrons aucune raison de nous en réjouir.
Source : Le Figaro 10/8/2023
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jeudi, 17 août 2023
La mort d’Anthony, 25 ans, me touche bien plus que celle de Gérard Leclerc
Pierre Cassen Riposte laïque cliquez là
C’est la rubrique « Nécrologie » en ce moment. Après vous avoir annoncé hier le décès du professeur Claude Got, et de l’ineffable Chantal Perrichon, voilà que nous avons appris hier soir la mort de Gérard Leclerc, le journaliste socialaud bien connu, qui fut chef du service politique de France 2, président de la Chaîne Parlementaire et chroniqueur à CNews, où Pascal Praud, qui tenait au pluralisme de ses émissions, l’invitait régulièrement sur les plateaux, où il ânonnait la propagande qu’il a déversée toute sa vie.
Sa mort nous attristera beaucoup moins que celle du jeune Anthony, 25 ans, père de deux enfants, décidé dans des circonstances insupportables, mais hélas de plus en plus fréquentes. Une fête entre amis, pour un anniversaire, une salle louée, des intrus, dont on ne précise pas l’origine, qui veulent s’inviter à la fête, qui sont repoussées, et qui attendent jusqu’à 5 heures du matin pour pouvoir se venger. cliquez ici
Curieusement, alors que le coup de poignard est donné à la gorge, le prénom de l’assassin est donné aux médias, il s’agirait d’un cas social qui se prénommerait Tristan. Quand on se souvient qu’il y a dix ans, le journal Le Monde avait appelé un autre assassin, Souleymane, 16 ans, Vladimir, on a toutes les raisons de se montrer méfiant.
D’autant plus qu’en Gironde, un terrible accident de la route, dû à un fuyard qui a refusé d’obtempérer à un contrôle de police, a coûté la vie à deux jeunes Suissesses de 21 ans qui venaient passer leurs vacances en France. cliquez ici
Et là, curieusement, l’identité de l’assassin n’est pas donné à la presse. Or, si les policiers avaient tiré, les deux jeunes femmes, seraient toujours vivantes, et deux autres personnes ne seraient pas entre la vie et la mort.
Si Anthony est mort, si les deux jeunes Suissesses sont mortes, si tous les jours des Français meurent ou sont sauvagement agressés par des clandestins ou des Chances pour la France, c’est à cause de tous les Gérard Leclerc de France et de Navarre qui pullulent dans les rédactions des médias de propagande.
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mercredi, 16 août 2023
Le nouveau numéro (n°16) de "La Revue d'Histoire européenne" est sorti
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mardi, 15 août 2023
Le nouveau numéro de Terre & peuple magazine (n°96) est sorti
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dimanche, 13 août 2023
La chronique de Mathieu Bock-Côté
Dans sa chronique du Journal du dimanche, l’essayiste s’interroge à juste titre sur le concept d’extrême droite. Et de conclure qu’il n’y a en fait aucune définition plausible en dehors de celle qui consiste à diaboliser un adversaire. Et, comme par hasard, ce sont les gens de gauche qui désignent qui est d’extrême droite, de qui ne l’est pas. Pourtant, Mélenchon a, à sa manière, tout d’un Fidel Castro de banlieue, espèce de sous-produit du fascisme très en vogue à l’extrême gauche. A titre d’exemple, la nouvelle direction du Journal du dimanche nous offre un parfait exemple de diabolisation avec la nomination de Geoffroy Lejeune à la tête de la rédaction de l’hebdomadaire et après avoir dirigé Valeurs actuelles. La gauche a décidé que c’était un facho et tenté de dresser un « cordon sanitaire » autour de cet hebdomadaire, désormais aux mains de Vincent Bolloré. La gauche sent bien que son pouvoir médiatique est en train de lui échapper à l’heure même où les électeurs se détournent des billevesées d’une gauche qui n’a plus ni queue ni tête.
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Source : Le Journal du dimanche,13/8/2023
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samedi, 12 août 2023
Jehanne au Trou
C’est la pièce de théâtre de l’été. Et politiquement pas du tout correcte en plus. Les éditions Livr’arbitres ont sorti le grand jeu avec Jehanne au Trou. Une pièce de théâtre signée Pierre-Antoine Cousteau, grand journaliste et polémiste dans les années 30-40. Une pièce de théâtre non publiée à l’époque, mais découverte par son fils, Jean-Pierre Cousteau, qui est parvenu, enfin, en cette année 2023, à la faire éditer.
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Jehanne au Trou, par Pierre-Antoine Cousteau, éditions Livr’arbitres, 140 p. 18 €
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vendredi, 11 août 2023
Les immigrés font le boulot que les Français ne veulent pas faire : slogan mensonger
Polémia, cliquez ici
« Les immigrés font le boulot que les Français ne veulent pas faire. » Tel est le pont aux ânes des immigrationnistes. Une affirmation constamment répétée depuis un demi-siècle (!) qui mérite un sérieux décryptage. Réfutation en 7 points.
Un mensonge total
1– Remarquons d’abord que cet argument s’inscrit dans une stricte logique économique. À supposer qu’il soit vrai (nous démontrerons que ce n’est pas le cas), il devrait être mis en balance avec d’autres facteurs et d’abord avec les conséquences nuisibles de l’immigration en termes d’identité, d’éducation, de sécurité ou encore de budget.
2– Observons ensuite que les étrangers déjà présents en France ont un taux de chômage plus élevé que la moyenne nationale (18 % pour les étrangers venus d’Afrique contre 7 % pour les Français).
Il en va de même pour les descendants d’immigrés non européens dont le taux de chômage cinq ans après l’entrée dans la vie active est deux fois plus élevé que celui d’un Français de souche (voir Immigration la catastrophe – Que faire ? page 46).
Quitte à garder le slogan « Les immigrés font le boulot que les Français ne veulent pas faire », il serait donc plus juste de l’adapter et d’affirmer « les nouveaux immigrés font le travail que les Français et surtout les immigrés plus anciens et les descendants d’immigrés ne veulent pas faire. »
3– En fait, la réalité est la suivante : l’entrée de nouveaux immigrés, même réguliers et surtout clandestins, fausse le marché du travail.
L’arrivée d’une main d’œuvre précaire, au départ peu exigeante et souvent clandestine, biaise la concurrence et tire les salaires à la baisse. Ce qui décourage les anciens résidents en France de prendre ces emplois.
Ceci vaut notamment dans les secteurs de l’hôtellerie/restauration, du bâtiment et des travaux publics, du contrôle et de la sécurité ainsi que des services à la personne.
4– Nuançons toutefois ce propos. Cette fuite des Français de certains métiers concerne bien davantage les grandes villes que la France périphérique. Cela s’explique par les surcoûts immobiliers dans les grandes métropoles et le fait que les classes populaires de souche ont été refoulées très loin des centres-villes. Ainsi le profil du personnel hospitalier et des soignants en EHPAD n’est pas le même en province et dans les grandes métropoles. Et ce alors même que dans les grands ensembles à forte population immigrée l’aide sociale et les trafics assurent souvent des revenus substantiels.
5– Ceci étant, le recours à une main d’œuvre étrangère – clandestine ou non – n’est pas une fatalité. Bien au contraire il apparaît que les employeurs n’ont pas toujours le libre choix de l’embauche. SOS Racisme a réalisé un test sur les recherches en personnels des entreprises de bâtiment et travaux publics, et déplore que 45 % d’entre elles (45 %, ce n’est pas rien !) auraient aimé pouvoir discriminer à l’embauche selon l’origine en excluant les candidats de type non européen. Preuve s’il en est que l’africanisation de ces métiers n’est pas inéluctable.
Les particuliers cherchant des aides ménagères ou à domicile se heurtent à la même difficulté d’orientation de leur recrutement. Une difficulté contournée par le personnel offrant ses services et précisant parfois « Français » ou « Dame portugaise ».
6– L’argument selon lequel « les immigrés font le boulot que les Français ne veulent pas faire » est encore plus faux pour les métiers du contrôle et de la sécurité. Il y a encore 20 à 30 ans, beaucoup de jeunes Français de souche ayant poursuivi des études modestes trouvaient des débouchés comme agents de sécurité. L’idéologie « antiraciste » les a progressivement exclus de ces métiers. Pour une raison simple : en cas de conflit entre un agent de sécurité et une personne contrôlée et refoulée c’est la règle du « deux poids, deux mesures » qui s’applique :
L’agent de sécurité européen en conflit avec un Africain ou un Maghrébin sera souvent présumé « raciste » par les médias et les juges.
A contrario, c’est le quidam européen en contentieux avec un agent de sécurité africain ou maghrébin qui risquera d’être présumé « raciste ».
Pour les employeurs, le choix est donc vite fait ! Sans parler du fait que recruter les membres d’une bande de racailles peut servir de police d’assurance…
Dans ce secteur, il est particulièrement faux de dire qu’on ne trouve pas de Français de souche pour travailler puisqu’ils sont exclus de fait de l’accès à l’emploi !
7– Ajoutons que les politiques publiques ont pu créer des pénuries artificielles de main d’œuvre : on pense en particulier à la médecine et à la chirurgie dentaire. Difficile d’affirmer que personne ne veut être médecin hospitalier ou dentiste, mais le numerus clausus organisé par les gouvernements successifs a créé des pénuries artificielles. Recréer une dynamique du travail français
Voilà qui permet d’affirmer que recréer une dynamique du travail français est possible par un ensemble de mesures :
• une dissuasion réelle du travail clandestin par un strict contrôle aux frontières et la fermeture administrative des entreprises employant des clandestins ;
• l’abrogation de la loi Pleven pour rendre aux employeurs le libre choix de leur personnel et recréer un marché d’emploi pour les autochtones ;
• et ce dans le cadre de la préférence nationale rétablie dans la Constitution ;
la révision du code des marchés publics pour y imposer la préférence nationale à l’emploi et la traque des sous-traitants indélicats.
Cet ensemble des mesures produira mécaniquement une réévaluation de ces métiers (hôtellerie, restauration, sécurité, aides ménagères, aides à la personne, bâtiments/travaux publics) par l’amélioration des conditions et des relations de travail comme par la hausse mécanique des salaires par le jeu de l’offre et de la demande. D’autant que la diminution des coûts sociaux et médicaux du fardeau de l’immigration devrait permettre une baisse des charges sociales.
Enfin les parcours scolaires devraient accompagner ce mouvement en revalorisant les métiers manuels et de force. Par une réhabilitation de l’apprentissage, de l’enseignement professionnel et de l’exercice physique.
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jeudi, 10 août 2023
Afrocentrisme, la résistance de l'Egypte
Bernard Lugan `
Au moment où en Europe, aux Etats-Unis, au Canada, en Nouvelle-Zélande et en Australie, en réalité dans tout le monde blanc « occidental », l’univers slave étant pour le moment épargné, les élites ont capitulé devant les délires et les diktats des afrocentristes, la résistance semble venir d’Egypte.
Soumis et mentalement émasculés, les « Blancs occidentaux » ont déjà admis qu’un homme pouvait accoucher. Alors pourquoi n’accepteraient-ils pas de reconnaître que la « blonde Athéna aux yeux bleu clair » était en réalité une reine noire africaine et que ce furent des Noirs et non Colomb, qui découvrirent l’Amérique ?
En Egypte où la population a semble t-il encore une colonne vertébrale, ces provocations ne passent pas.
La colère est ainsi très forte contre un film américain ayant osé montrer Cléopâtre sous les traits d’une femme noire.
Plus généralement, le monde scientifique est « vent debout » contre le courant afrocentriste qui affirme que l’ancienne Egypte était « nègre ». Pour les afrocentristes, toute l’Afrique, Afrique du Nord, comprise, était peuplée par des Noirs avant que des envahisseurs, à savoir des Berbères Blancs, n’aient génocidé ces primo-habitants noirs de la rive sud de la Méditerranée...
Toujours à la différence de leurs homologues occidentaux, les dirigeants égyptiens qui ne capitulent pas devant ces falsifications historiques, ont décidé de contre-attaquer.
Ainsi, le journal Le Monde en date du 22 juin 2023 publie un article intitulé « Une exposition aux Pays-Bas, jugée afrocentriste, fait polémique ». De fait, l’exposition qui avait pour titre « Kemet », nom que les afrocentristes donnent à l’Egypte, était clairement destinée à faire croire au public hollandais que l’ancienne Egypte était « nègre ».
Or, dans cet article, nous apprenons que « Les autorités égyptiennes n’ont pas apprécié et ont dénoncé cette falsification de l’histoire ».
Tout naturellement acquis à l’idéologie woko-décoloniale, les responsables du musée dénoncent quant à eux « un regain de racisme antinoir en Egypte ». Ce faisant, les voilà ralliés aux postulats farfelus de l’afrocentrisme devenus autant de « vérités » prospérant dans la négation du réel et le refus de reconnaître la différence de nature entre fait et mythe…
Source : Bernard Lugan
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mercredi, 09 août 2023
Dissolution : nous devons défendre le droit à l’existence de Civitas
Pierre Cassen, Riposte laïque, cliquez là
Bien sûr, toute la mafia mondialiste a sauté sur cette phrase de Pierre Hillard, prononcée lors d’une réunion de Civitas, pour exiger la dissolution de Civitas. cliquez ici et cliquez là
La Licra et les Insoumis, qui s’étaient déjà signalés en demandant à Darmanin, et on obtenant, la dissolution de Génération Identitaire, recommencent le même numéro avec le ministre de l’Intérieur, trop heureux d’avoir des complices pour éradiquer la résistance patriote.
Et bien évidemment, Darmanin nous fait le coup de l’antisémitisme qui n’aurait pas sa place dans la République, comme si le seul antisémitisme qui tue, en France, n’était pas celui de l’islam.
La question n’est même pas de débattre de la pertinence, ou pas, de la petite phrase de Pierre Hillard, ni de la ligne politique de Civitas.
La seule question qui doit unir la mouvance patriotique, ou nationaliste, est celle du droit à l’existence de Civitas, et de s’opposer à sa dissolution.
Nous devons comprendre que cette menace de dissolution, qui suit les interdictions de manifester et même d’honorer la mémoire de Dominique Venner, n’est qu’une nouvelle étape dans la politique des mondialistes qui veulent éradiquer, par tous les moyens – on vient de le voir à l’occasion de l’épisode du JDD – la parole libre et l’existence de la mouvance patriote.
Ne pas défendre Civitas aujourd’hui, c’est permettre demain la dissolution de l’Action française, et après-demain celle du Rassemblement national et de Reconquête.
Nous devons donc tous défendre le droit de Civitas à exister, contre les totalitaires qui veulent éradiquer la résistance patriotique par tous les moyens.
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lundi, 07 août 2023
France, Russie, Afrique et les autres
Général Henri Roure
Il n’est nul besoin de faire appel à des analystes chevronnés pour constater l’imbécillité de la politique étrangère française et donc de ses dirigeants. Le mot venu du latin se compose du préfixe négatif im, et du nom baculus, « bâton ». L'imbécile est donc celui qui n'a pas d’intelligence pour soutenir sa démarche.
Nous suivons, sans réflexion, ou par soumission volontaire, en Europe en particulier, la politique agressive des États-Unis contre la Russie.
Je ne vais pas, une fois encore, faire l’historique de la prétention hégémonique de Washington, car en dehors des médias propagandistes, LCI, BFM, France-Inter et des chaînes grand-public, elle est maintenant de plus en plus contestée. Je me contenterai de rappeler quelques faits, sans remonter jusqu’à la dislocation de la Yougoslavie où avec nos voisins allemands et britanniques, nous nous sommes crus obligés de bombarder nos fidèles amis serbes. Je rappellerai que les États-Unis, pays du dollar, du communautarisme, de la xénophobie et du mensonge, n’ont cessé depuis 1991 de provoquer la Russie. L’effondrement du régime communiste et du Pacte de Varsovie ne leur suffisait pas, il fallait profiter des circonstances créées par les Russes eux-mêmes, pour disloquer la Russie et établir dans les États fantoches, qui en auraient résulté, un protectorat étatsunien. La Russie d’Europe, humiliée, aurait pu alors s’intégrer à une Europe déjà vassale. D’où, bien sûr, la provocation en Ukraine et les bombardements et massacres de Russes et Russophones dans la Donbass. Moscou ne pouvait faire autrement qu’intervenir pour protéger les siens. Réflexe naturellement patriotique et action logique contre un pays qui, rappelons-le, doit son indépendance et ses frontières à la Russie.
La France, dans cette hypocrisie montée par les États-Unis, s’est engagée sans en envisager les conséquences. Il est vrai que les trois petits présidents qui se sont succédé sur le trône présidentiel depuis 2007 jusqu’à nos jours, n’ont jamais pris conscience de la réelle dimension de notre pays, ni de ses atouts de puissance. La couronne présidentielle était trop lourde pour eux. Ralliés à l’OTAN, abandonnant notre souveraineté au profit d’une organisation internationale appendice de Washington, ces personnages étaient bien incapables de s’émanciper de la tutelle étatsunienne. (de incapabilis: inapte à jouir d’un droit ou à l’exercer). Personnages hâbleurs mais falots au regard de l’histoire de la France, ils nous ont conduits à la déroute que nous connaissons.
Nous faisons désormais partie de ce groupe d’États minoritaires qui suivent aveuglément les objectifs périmés de Washington. Les États-Unis perdent pied partout. Leur vision géopolitique hégémonique a fini par révolter une majorité de peuples. « L’american way of life » et la « destinée manifeste » apparaissent aujourd’hui comme des outils de mauvaise propagande, voilant à peine une ambition démesurée de domination et un mépris pour les autres.
Dans leur déclin les États-Unis entraînent leurs alliés ou féaux. La France des trois petits présidents, aveuglée sur l’évolution du monde, subit naturellement son alignement sur Washington, son appui à l’Ukraine, pays failli, et son hostilité à la Russie.
Dans ce conflit indirect, mais réel, il est donc parfaitement normal que Moscou cherche les failles de ses adversaires. Ne nous penchons pas sur l’Allemagne qui connaît bien l’Europe de l’Est et saura le moment venu aisément rétablir des relations économiques fructueuses avec la Russie. Berlin et Moscou en sont conscients. Ne nous attardons pas non plus sur le Royaume-Uni, dont l’intimité culturelle et politique avec les États-Unis, rend presque impossible une action hostile contre lui. Elle serait perçue comme une attaque contre les États-Unis. L’Espagne, l’Italie et les autres pays européens présentent une importance moindre dans cette guerre. Reste donc la France…
Elle est une puissance mondiale affaiblie par son ralliement à l’OTAN et son regard quasi exclusif vers une Europe supranationale. Elle semble ne plus faire grand cas de ses facteurs de puissance, dont ses trois derniers petits présidents, par déficit de patriotisme, récusent l’énorme intérêt. Les Russes, eux, en connaissent l’importance.
La France devenue hostile à la Russie – pourtant longtemps puissance amie – détenant des atouts notoires mais fragiles en Afrique, peut donc y être aisément bousculée. La géopolitique russe, héritière dans ce domaine de la conception soviétique, peut ainsi trouver une application immédiate en récupérant dans son orbite des pays riches de leurs sous-sols et en laissant se développer la menace islamiste contre la France et l’Europe. Ne nous étonnons pas que la RCA, le Mali et d’autres, se tournent vers Moscou. Pour mémoire, rappelons que notre dissuasion nucléaire et la production de notre énergie électrique, dépendent largement de la mine d’uranium d’Arlit au Niger, territoire par ailleurs aux ressources pétrolières prometteuses. N’oublions pas non plus que le Mali regorge de cet or que les BRICS, et notamment la Russie, recherchent en se débarrassant de leurs dollars, ou encore que la RCA, apparemment pays parmi les plus pauvres, s’avère, en fait, u
Un scandale géologique. Les petits présidents n’ont pas compris que l’Afrique nous était essentielle et que la France n’avait pas d’amis, mais seulement des alliés jaloux et intéressés. Aucun de ces petits personnages n’avait d’ailleurs réagi quand le Gabon, le Togo, après le Cameroun ont rejoint le Commonwealth…
La France est apparue, fort justement, comme le maillon faible du prétendu « Occident » dans ce conflit ukrainien. Il n’est que le lieu brûlant de cette opposition mondiale entre une organisation du passé et des pays d’avenir.
Source : Antipresse
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mercredi, 02 août 2023
Au temps béni des colonies
Il n’est peut-être pas inutile de le rappeler, mais la colonisation française qui a débuté à la fin du XIXe siècle est le fait de la gauche. La droite française y était farouchement opposée. La gauche voulait porter la « civilisation » dans ces territoires lointains. Bref, franciser ces indigènes aux mœurs « barbares », cela va sans dire. C’est donc devant le fait accompli que la gauche a initié une école de la France d’outre-mer destinée à former les cadres dirigeants de ces territoires et aider à leur développement. Ce qui fut, il faut bien l’avouer, en grande partie une réussite. L’école a évolué au fil du temps mais a acquis une connaissance irremplaçable du terrain et des hommes (*).Le Figaro vient de consacrer une pleine page à cette école qui, comme nous le disions, a évolué au fil du temps. Lors de la décolonisation dans les années 1960, nous avons laissé des pays avec des routes, des infrastructures et une économie qui tournait. Pas sûr que les nouveaux occupants, Américains, Chinois ou Russes voient leurs occupations du même œil.
Lire la suite ICI
Source : Figaro 31/7/2023
(*) Pour ceux que le sujet intéresse, on vous conseille les ouvrages de Bernard Lugan, grand spécialiste des questions africaines. Voir aussi son blog.
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mardi, 01 août 2023
Geopolitique du petrole : nouvelle donne
Certes, me direz-vous, l’homme est plein de ressources. Il est comme la nature, quand il rencontre un obstacle, il le contourne. Les Européens, totalement vassalisés par les Américains pour des raisons que nous connaissons – à savoir le bouclier militaire américains via l’Otan dans le contexte pourtant dépassé de « guerre froide » -, n’ont pas pris la mesure du danger qu’il y avait de placer la Russie sous embargo énergétique. Il ne fallait pas être grand clerc pour mesurer l’ampleur des conséquences que cela ne manquerait pas de produire sur nos économies et plus largement sur l’économie mondiale. Le monde s’est fracturé entre les « Occidentaux » - Amérique, Angleterre, Europe, Australie, Japon -, et le reste du monde.
Il n’aura échappé à personne que les deux mondes qui s’affrontent sont des îles face au continent, exception faite de l’Europe évidemment. Ce que les géopoliticiens allemands ont transcrit entre puissance maritime/puissance continentale. Les responsables européens n’ont, semble-t-il, pas pris le temps de regarder une carte pour s’apercevoir que nous appartenions au continent et que notre sort était tout autant lié à la Russie par la force de la géographique que par l’Amérique par la force du commerce. A ne pas vouloir s’ériger, elle aussi, en puissance, l’Europe a fait le choix de n’être rien d’autre qu’un vassal. Il faut bien dire que son destin s’est scellé au lendemain de la Seconde Guerre mondiale avec l’invasion américaine, son plan Marshall, et l’infâme Jean Monnet. Il faut également constater que des pays limitrophes de la Russie, comme la Pologne ou les pays baltes sont tellement arc-boutés contre la Russie que l’équation d’une Europe indépendance est rendu quasi impossible. La trouille les rend suicidaire. D’autant que la guerre en Ukraine nous laisse largement comprendre qu’une éventuelle invasion de l’Europe par l’armée russe relève du pur fantasme. Les Polonais nous ont déjà suffisamment cassé les pieds avec Dantzig pour qu’on ne remette pas le couvert avec Kiev.
Le conflit russo-ukrainien a donc changé la donne géopolitique de l’énergie – mais pas que, de l’agroalimentaire également -, et le quotidien Les Echos a consacré une synthèse de cette nouvelle donne que nous vous proposons ici. Très instructif.
Lire la suite ICI
Source, les Echos 1er août 2023
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Electricité : Machine infernale
Jacques-Olivier Martin
Rien ne va plus, faites vos comptes ! Une hausse de 10% des tarifs réglementés en août après une revalorisation de 15% en février. Les prix de l’électricité flambent au cœur de l’été. Et ce n’est pas fini. L’autorité de l’énergie proposait une hausse sept fois supérieure pour que les prix des électrons reflètent la réalité.
Que s’est-il passé? Le gouvernement s’est pris les pieds dans le bouclier tarifaire. Une belle invention sur le papier qui consiste à bloquer ou limiter la hausse des prix de l’électricité jusqu’au retour à la normale. C’est la fameuse bosse décrite par Jean Castex pour justifier cette stratégie. Dormez tranquilles, l’État nounou est à vos côtés et prend à sa charge ce coup de chaud énergétique qui ne saurait durer. Sauf que, depuis deux ans, rien ne se passe comme prévu. Les prix refluent, certes, mais restent durablement élevés. Pourquoi la bosse est-elle devenue une marche? Parce que les dirigeants européens ne parviennent pas, malgré les tentatives répétées de Bruno Le Maire, à bâtir un mécanisme de fixation des prix de l’électricité qui reflète mieux les coûts de production en Europe. Et surtout parce que la France a laissé vieillir ses centrales (arrêts à répétition) sans renouveler son parc de réacteurs nucléaires et n’a pas su définir une politique énergétique capable de répondre aux bouleversements géopolitiques et à l’explosion attendue de la demande en électricité.
Ainsi, les pouvoirs publics déversent des milliards d’euros chaque mois sans grand espoir que cela se calme. Largement financée à crédit, cette mécanique infernale creuse les déficits et gonfle la dette. Pour sortir de ce piège, l’exécutif n’a guère d’autre choix que d’alléger le bouclier en augmentant les prix. Un dénouement qui ne présage rien de bon pour les 20 millions de bénéficiaires des tarifs réglementés qui paieront durable- ment plus cher leur électricité.
Que l’État cesse de faire croire qu’il peut protéger les Français contre tous les aléas d’un monde imprévisible, qu’il peut tout régler, tout financer. C’est un leurre qui, comme dirait un certain président, coûte un pognon de dingue !
Source : Le Figaro 1/08/2023
09:24 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 31 juillet 2023
Les bouquinistes sacrifiés aux J.O
Claude Lorne Présent cliquez ici
A l’évidence, certains bouquinistes ne sont que des boutiquiers se contentant de proposer aux chalands des affiches éculées, des tours Eiffel et autres « articles de Paris » made in China. Mais la plupart ont l’amour des livres chevillé au corps et leur présence quadri-séculaire est indissociable de toute promenade sur les quais de Seine, dont ils n’occupent d’ailleurs qu’un kilomètre.
Cependant, sous prétexte de « sécurité » pendant les Jeux Olympiques qui s’ouvriront le 26 juillet 2024 par une parade, qu’on nous promet unique et mémorable, sur le fleuve, préfecture et mairie de Paris s’entendent pour exiger leur fermeture, qui risque d’être définitive : outre que le métier est si difficile que la quasi-totalité des bouquinistes vivent au jour le jour, il est douteux en effet que leurs antiques « boites vertes », célèbres dans le monde entier, et autour desquelles tant d’amateurs français et étrangers se pressent — imitant ainsi François Mitterrand, dont c’était le passe-temps favori : autres temps autres mœurs — , résisteront à leur déscellement.
Ministre de la Culture reconduite dans le nouveau gouvernement, Mme Rima Abdul Malak s’était le 25 juin « alarmée » de de la non-parution du Journal du dimanche car, se désolait-elle, « mon rituel du dimanche, c’était de me réveiller avec le JDD ». Un JDD qui, avec Geoffroy Lejeune, catalogué d’extrême droite et bombardé à sa direction, allait rompre selon elle « avec les valeurs républicaines ».
Mme le ministre peut-elle nous expliquer en quoi la mise au rebut des boites vertes et la mise en danger d’une profession déjà frappée de précarisation au profit d’une parade largement publicitaire qui ne durera qu’une journée aideront à l’épanouissement et au rayonnement des valeurs républicaines qui lui sont si chères ? A moins que l’ambition suprême de cette spécialiste du « théâtre vivant » et des « arts de la rue » ne soit d’en finir avec les livres, ces vestiges de l’ancien monde incongrus dans la « Start-up nation », en globish dans le texte, que le jeune président Emmanuel Macron rêvait de substituer au cher et vieux pays.
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dimanche, 30 juillet 2023
Nouvelles du front
Zelensky : portrait à charge
Scott Ritter, l’ancien agent spécial de la CIA et inspecteur de l’ONU , connu pour sa dénonciation du mythe des armes de destruction massives en Irak, est aussi l’un des commentateurs les plus assidus de la guerre en Ukraine. Depuis le début de l’opération spéciale, il affirme que la Russie avait des raisons légitimes d’intervenir en Ukraine, que l’Ukraine elle-même n’était qu’un outil de l’OTAN — et, d’autre part, que l’OTAN n’avait aucune chance de l’emporter dans cette confrontation. Ritter vient de publier un intéressant documentaire en deux volets intitulé «Agent Zelensky».
Dans la première partie il décrit l’opulent train de vie de l’acteur, son étonnante ascension politique, mais il y donne également, en homme de métier, des indices convaincants suggérant que le président ukrainien est formellement un agent des services anglo-saxons.
Dans la deuxième partie, Ritter énumère les tâches que cet agent était chargé d’accomplir. Parmi celles-ci: interdire le russe, langue maternelle d’une grande partie des ukrainiens; accomplir le schisme entre l’Eglise orthodoxe russe et l’Eglise d’Ukraine; réécrire l’histoire du pays, éradiquer les écrivains, penseurs et autres marqueurs de la culture russe; supprimer les médias indociles et l’opposition politique; transformer l’Ukraine en champ d’expérimentation militaire et biologique; installer des militaires étrangers; légaliser le nazisme. Certaines sections sont mieux documentées que d’autres. Le rapport sur la fortune immobilière de Zelensky est particulièrement impressionnant. Pour les Européens, c’est le bradage des terres agricoles aux multinationales américaines comme BlackRock qui aura les conséquences les plus sérieuses. Il ne s’agit pas tant de profit immédiat, relève Ritter, que d’un levier de contrôle supplémentaire sur les pays d’Europe par la mainmise sur une importante source de nourriture. Le documentaire s’appuie sur quelques témoignages convaincants, dont ceux de Mykola Azarov, ancien premier ministre ukrainien, et d’Eric Denécé, directeur du CF2R.
On peut contester certaines thèses de Ritter, une observation centrale demeure incontestable, car reposant sur les déclarations de l’intéressé lui-même: Zelensky est un menteur cynique et compulsif. Sur tous les sujets, — le statut de la langue, la volonté de paix, la protection des terres fertiles, etc. — le comédien-président a passé son temps à se contredire.
Joe Biden, un zombie au pouvoir
Joe Biden est sénile. Tous ceux qui l’ont rencontré le confirment – notamment la femme de Charles III d’Angleterre, la reine Camilla. Biden a aux trousses ce que l’on appelle des « fact checkeurs », (chercheurs de vérités) que les autorités s’empressent de faire passer pour des complotistes. Ce qui ne manque pas de poser la question sur la réalité du pouvoir aux Etats-Unis et de s’interroger : qui gouverne ? En fait, l’administration. Et ce ne serait pas la première fois. A la fin de son mandat, Ronald Reagan était à l’ouest. En allant fouiner sur la famille Biden, voici ce que ces fameux fact cherckeurs ont fait remonter à la surface.
Hunter Biden, son fils, est cocaïnomane ;
Hunter a payé des prostituées via sa société d’avocats et s’est filmé avec, certaines étaient mineures ;
Hunter a pratiqué massivement l’évasion fiscale et vient de plaider coupable en ce sens ;
Dans son journal intime, la fille de Joe Biden l’accuse de comportement inapproprié quand elle avait six ans ;
Joe Biden était ami personnel et public d’un haut membre du Ku Klux Klan ;
Joe Biden a participé au plus grand programme d’évasion fiscale des USA en tant que Sénateur en poste le plus longtemps dans toute l’histoire du Delaware (le même Joe Biden a fait campagne sur le thème de la «fair share of tax» que devraient payer les riches, mais a attaqué Elon Musk qui est le plus gros contribuable de toute l’histoire, non pas des US, mais de l’Humanité, avec 12 milliards d’impôts sur une seule année) ;
Joe Biden a fait pression sur le gouvernement ukrainien pour empêcher une enquête de corruption visant son fils (pour un motif très inférieur on a essayé de faire destituer Trump) ;
Joe Biden est complètement sénile aujourd’hui et incapable d’exercer le pouvoir exécutif (comme l’a même confirmé la Reine Camilla) ;
Le FBI a activement couvert tous ces secrets et les a faits passer pour des «théories du complot» en payant des fact-checkeurs collabos.
Source : Antipress n° 399
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vendredi, 28 juillet 2023
Macron ou l'ère du vide
Il y a mille manières d’analyser la dernière intervention du chef de l’Etat. Mais, Natacha Polony résume bien ce qu’il faut penser du discours macronien, c’est-à-dire le discours du vide. Macron navigue à vue, au gré des vagues, passant sous le tapis tout ce qui le dérange. Et ce pour une bonne raison, Macron n’a aucune vue du monde, aucune conscience politique basée sur un substrat idéologique solide. A l’exception d’un seul : le créneau libéral. Ce créneau permet tout et n’importe quoi. Mais ne soutenir que le grand capital ne suffit pas. Car le plus grave dans cette affaire, c’est bien que Macron n’a aucune conscience de ce qu’est un peuple et de son devoir de le protéger. On pouvait ne pas aimer De Gaulle, mais il incarnait le pouvoir dans la conscience qu’il avait de défendre les intérêts de la France. Ce fut notre dernier réel chef d’Etat…depuis Napoléon III.
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Source : Marianne
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mercredi, 26 juillet 2023
Enzo, 15 ans, assassiné par deux racailles
Enzo, 15 ans
Axelle Theillier
présidente de l'Institut pour la Justice cliquez là
En avez-vous entendu parler dans les médias ? Pas assez.
Enzo est mort samedi dernier à La Haye-Malherbe, commune rurale et sans histoire de 1 300 habitants dans l'Eure.
Il a reçu un coup de couteau au thorax, a tenté de rejoindre la caserne des pompiers à 100 mètres de là et s'est effondré.
Il a été tué par deux racailles de son âge qui ont pris la fuite à bord d'une voiture sans permis. Et on lit partout que c'est à cause d'un « échange de regards ». Allons bon.
Jusqu'à quand allons-nous accepter de telles inepties ? Jusqu'à quand « un échange de regards » pourra être considéré comme une cause réelle d'agression ?
Il existe aujourd'hui dans notre pays une frange d'individus, parfois très jeunes, sans foi ni loi. Des gens pour qui la vie n'a pas de valeur, qui veulent simplement en découdre.
Des personnages sinistres dont les façons de vivre sont incompatibles avec les nôtres. On ne tue pas quelqu'un pour un regard que l'on juge « mauvais ».
Et pourtant, ces gens-là jouissent d'une clémence criminelle de la Justice.
Ils reçoivent des deuxièmes, dixièmes, vingtièmes chances à chaque écart, chaque larcin, chaque agression…
Avec eux, l'État français n'est pas seulement faible, il est complaisant.
Et nous, Français ordinaires, nous sommes démunis.
Il nous reste nos yeux pour pleurer Enzo et pour pleurer toutes les autres victimes : Timothy, Adrien, Gregory, Lorenzo, Jérémy… des jeunes garçons sans histoire fauchés par des sauvages qui ne comprennent que la force et la brutalité.
Notre Justice n'est pas adaptée à une population de plus en plus violente.
Ne nous cachons pas derrière notre petit doigt : le lien entre l'immigration et la délinquance est avéré.
Puisque nos dirigeants refusent de fermer les vannes des arrivées massives, qu'ils aient au moins le cran de raffermir la Justice ! Qu'elle soit une réponse efficace à cette violence gratuite qui gangrène le pays à toute allure.
Les étés sont meurtriers depuis quelques années. Je vous écris ces lignes le cœur lourd en pensant aux parents d'Enzo.
Et je rage que nos responsables, déjà sourds à la détresse de la police, soient aussi sourds à la nôtre.
Nos enfants meurent de leur laxisme.
Comptez sur nous pour ne jamais oublier Enzo, véritable victime de la barbarie et de l'ensauvagement, véritable « petit ange ».
12:33 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mardi, 18 juillet 2023
« D’extrême droite ? » Et alors ?
Jean-Yves Le Gallou, Polémia, cliquez ici
Les petits Savonaroles de salles de rédaction et les Pol Pot du gouvernement se déchaînent. Ils voient « l’extrême droite » partout. Dans les assemblées politiques, dans la rue, dans les colloques intellectuels, parmi les historiens et chez Bolloré. La machine à censurer et à dénoncer fonctionne à plein régime dans les médias publics et les journaux subventionnés… Laurence Ferrari, qui présenta le 20h de TF1, et ses collègues d’Europe 1 et de CNews s’en étranglent : les voilà touchées par l’infamie de la diabolisation. Ils ont tort de s’indigner.
À bien y réfléchir, ils sont en bonne compagnie !
Car qui a vu juste au cours des dernières décennies ? Des hommes et des femmes venus de tous les horizons professionnels, philosophiques et politiques et immédiatement catalogués « d’extrême droite » dès qu’ils ont vu ce qu’ils voyaient et dit ce qu’ils voyaient !
Des hommes politiques, d’abord. On pense bien sûr à Jean-Marie Le Pen mais on pourrait aussi citer Pim Fortuyn au Pays-Bas ou l’immense Enoch Powell cliquez ici et son discours de Birmingham d’avril 1968 pour le Royaume-Uni. Et, pour revenir en France, on peut également citer Philippe de Villiers.
De grands écrivains comme Renaud Camus ou Richard Millet. Sans oublier le précurseur prophétique : Jean Raspail.
Des essayistes comme Éric Zemmour ou Patrick Buisson.
Des universitaires comme le politiste québécois Mathieu Bock-Côté, la démographe Michèle Tribalat ou la sociologue Florence Bergeaud-Blackler.
Et le fait de venir de la gauche n’est pas un sésame protecteur comme l’ont montrées les trajectoires de Christine Tasin et Pierre Cassen : trotskards un jour, trotskards pas toujours ! cliquez ici
Finalement, voilà une sacrée galerie de dissidents aux origines d’une grande diversité !
Laurence Ferrari a donc tort de s’indigner sur Europe 1 et Gautier Le Bret de couiner sur CNews. Ils devraient se sentir honorés d’être accolés à un si brillant cénacle.
Car il reste à savoir ce qui fait peur aux oligarques dans ce qu’ils appellent « l’extrême droite ».
Ce qu’elle est? Assurément non, Lionel Jospin a fait litière de ce qu’il a appelé le « théâtre antifasciste ».
Alors ce qu’elle dit ? Sans doute mais plus encore le réel qu’elle montre.
Soyons un petit peu objectif : sur l’immigration, sur l’éducation, sur l’insécurité, sur le libre-échange… qui a vu juste au cours des quarante dernières années ? Sinon les maudits et les diabolisés ?
Horreur ! Et si l’extrême droite avait raison ? Il s’est trouvée au moins une journaliste, honneur à elle, Charlotte d’Ornellas pour oser poser la question taboue : « Qui dans le paysage politique et médiatique a compris, voire même a prévu, ce qui allait se passer [sinon] tous les gens qui depuis 30 ans ont été accusés d’être d’extrême droite? » Horresco referens. Légère gêne sur le plateau… Et il s’agissait pourtant de CNews ! cliquez là
Alors oui, l’extrême droite est une « marque épouvantail » qu’il est difficile d’assumer.
Mais ceux qui se voient accoler l’épithète ont surtout fait preuve – à rebours de l’immense majorité de leurs contemporains – de deux vertus aussi rares qu’éminentes : la lucidité et le courage. Et disons-le – quelque soient les moulinets des uns et des autres – aucun changement significatif ne sera possible en France et en Europe sans que cela soit un moment reconnu. Le reste n’est que demi-habileté.
La diabolisation ne se combat pas par l’autoflagellation ou par la flagellation du voisin mais par la contre-offensive et le mépris.
« D’extrême droite ? » Et alors ?
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lundi, 17 juillet 2023
Le temps presse pour arrêter le déclin de la puissance agricole française
En se fixant pour seuls objectifs la réduction des émissions de CO2, la promotion de l’alimentation bio et la restauration de la biodiversité, l’Union européenne lèse l’agriculture française, alerte le groupe de réflexion Prométhée*, composé de scientifiques et de journalistes spécialisés. Il y a urgence, selon eux, à enrayer le déclin de notre production agricole en cessant de brider les agriculteurs par des normes qui favorisent les pays moins exigeants en matière environnementale.
Qu’il s’agisse de production agricole, d’industrie ou d’énergie, toute politique s’inscrit dans un temps long. Ainsi, il faut entre huit et dix ans pour sélectionner de nouvelles variétés de blé, de maïs ou de soja, celles qui, par exemple, résisteraient mieux au stress hydrique des printemps et des étés à venir. Il en faut surtout pour qu’un jeune agriculteur qui envisage de s’installer ait suffisamment confiance en l’avenir pour s’endetter lourdement pendant au moins vingt ans.
En France, le temps presse aussi pour arrêter le déclin, car, à l’exception des produits de grande culture et de la vigne, les importations d’aliments, notamment de fruits et légumes, qui pourraient parfaitement être cultivés sur notre territoire, ne cessent de croître au détriment de ceux qui sont produits dans notre pays.
La gravité de la situation est documentée par plusieurs publications, notamment par l’excellent rapport du Sénat, qui ne se contente pas de décrire l’étendue des dégâts, mais qui propose des solutions spécifiques pour l’élevage, les céréales, les protéagineux et les fruits et légumes. La puissance agricole de la France décline : deuxième exportateur mondial au tournant du siècle, elle se place aujourd’hui en cinquième position. Depuis cette même date, ses importations ont doublé. À partir de 2015, notre balance commerciale des produits agricoles au sein même de l’UE est devenue déficitaire. En France, le nombre d’exploitations baisse, comme la surface agricole utile ; quant aux rendements, ils plafonnent. Une situation désastreuse qui n’est pas sans lien avec ce constat : à bien des égards, la France se veut un élève modèle vis-à-vis de l’Union européenne. Les normes pleuvent.
Or, à Paris comme à Bruxelles, l’agriculture n’apparaît plus dans le débat public que sous l’angle de ses émissions de CO2, alors que la question principale est de savoir comment améliorer les conditions de l’agriculture et des agriculteurs pour assurer une alimentation accessible à tous, y compris les plus pauvres. La question se pose bien sûr pour la France, mais encore plus pour les régions du monde où une partie importante de la population ne mange pas à sa faim. D’ici à 2050, dans le monde, la demande de produits agricoles augmentera de 50 %.
Mais, pour l’UE, la priorité est à la diminution des émissions de CO2 de l’agriculture. C’est ce qu’illustre le « pacte vert » lancé par Bruxelles, obsédé par la restauration de la biodiversité et par l’accroissement d’une production alimentaire « bio », dont les bienfaits sanitaires n’ont jamais été démontrés. Quant à leur bénéfice environnemental, il est discutable pour de nombreuses raisons. Dont notamment celle-ci : l’agriculture biologique est moins productive (entre 30 % et 50 %) que l’agriculture raisonnée, il lui faut donc plus d’espace pour une même quantité récoltée. Donc, quand sa part augmente, il faut empiéter sur les zones encore vierges (savanes et forêts) pour nourrir les humains.
Par ailleurs, la France importe ses aliments de pays qui ne respectent pas les normes imposées à ses agriculteurs. Plus précisément, les productions qui ont fait notre fierté sont en train de disparaître des marchés : 70 % des fruits et 30 % des légumes, 40 % des volailles, 50 % des ovins, 25 % de la viande de bœuf consommés en France sont importés. L’élevage français a perdu 11 % de son cheptel en six ans. Les pays moins-disants d’un point de vue environnemental l’emportent sur les mieux-disants.
La politique agricole prendrait-elle enfin une nouvelle orientation ? La réponse est négative. Certes, Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture, a présidé, le 25 mai, le premier comité de pilotage stratégique du plan de souveraineté en fruits et légumes, mais il s’agissait... de venir à l’aide de la filière bio, dont les prix baissent faute de demande.
Les alertes infondées des ONG, l’agribashing systématique des émissions de télévision, notamment celles du service public, donnent une vue distordue de la réalité de l’agriculture française et influencent non seulement la réglementation, mais aussi la recherche publique qui consacre de moins en moins de moyens à l’amélioration de la production. Le plus scandaleux toutefois est la volonté du gouvernement de ne pas envisager en la matière la voie la plus prometteuse, la plus riche pour l’adaptation des plantes au réchauffement climatique et à la lutte contre leurs ravageurs : celle des méthodes de génie génétique permettant d’accélérer les sélections variétales.
Et que dire de l’actuel projet législatif bruxellois – intégré dans le « pacte vert » – visant à « restaurer la nature » ? Un tel intitulé régressif, qui laisse entendre que l’invention et l’activité humaines sont intrinsèquement et ontologiquement nocives, est littéralement effrayant.
La nature n’est pas bonne en elle-même. Les humains doivent continuer à se battre dans un environnement qui change vite et, pour se nourrir, chercher avec leur raison, pas avec leurs croyances.
(*) Marc Fontecave, professeur au Collège de France, membre de l’Académie des sciences ; Jean de Kervasdoué, membre de l’Académie des technologies ; Loïk Le Floch-Prigent, industriel ; Pierre Lévy, rédacteur en chef du mensuel « Ruptures », et Jean-Michel Quatrepoint, journaliste.
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dimanche, 16 juillet 2023
Black Athena ?
Bernard Lugan
Les délires de l’afrocentrisme
Quand de la « blonde Athéna aux yeux bleu clair », les afrocentristes prétendent faire une « négresse », le moins averti s’aperçoit qu’on se paie sa tête. Et pourtant, c’est ce que soutient dans son livre Black Athena, l’Américain Martin Bernal, le pendant blanc de l’afrocentriste Cheick Anta Diop dont nous avons analysé les écrits dans un précédent numéro de l’Afrique Réelle.
Il est affligeant de devoir réfuter de telles stupidités, mais, la marche pour le moment inexorable de l’afrocentrisme, du décolonialisme et du wokisme, oblige à le faire afin de ne pas laisser le terrain à ceux dont le but est la déconstruction systématique de notre civilisation. Afin de mieux nous asservir.
Nous savons pourtant fort bien à quoi ressemblaient les anciens Grecs. Nous le savons par la statuaire, par une foule de documents figurés, de témoignages littéraires, et notamment les traités de physiognomonie. A supposer que les Proto-grecs du IIe millénaire aient été colonisés par des Egyptiens postulés être des « Nègres », il n’en est donc rien résulté du point de vue physique… Qu’ils aient le fin visage de Platon ou celui, plus grossier, de Socrate, les Grecs ne ressemblaient pas plus à des Egyptiens que leurs temples à des pyramides, ou leurs cités à leur monarchie théocratique.
Acculés devant le vide de son néant historique par les spécialistes de toutes les disciplines concernées, Bernal a eu recours à un procédé bien peu scientifique mais constamment utilisé par les afrocentristes : il a accusé de racisme les spécialistes de la Grèce classique lesquels auraient écarté toutes les preuves africaines qui, lors de leurs découvertes seraient venues en contradiction du schéma des origines indo-européennes de la Grèce.
Un Nigéria en décomposition
En dépit de ses immenses richesses en hydrocarbures, le Nigeria, quadrilatère artificiellement découpé par la colonisation britannique, n’en finit pas de mourir.
En plus du nord-est du pays où sévissent Boko Haram et l’Etat islamique (EIAO), une autre guerre sanglante se déroule au Nigeria, dans la région du Middle-Belt, avec pour épicentre la ville de Jos.
Historiquement, la région constitue un front historique entre sultanats nordistes esclavagistes et populations sédentaires qui, aux XVIIIe et XIXe siècles, subirent les raids des premiers. Et qui voient dans les actuelles migrations des Peul-Fulani un retour aux temps anciens, d’avant la colonisation libératrice. La région forme également une ligne de faille religieuse entre un islam septentrional en pleine expansion et des christianismes sur la défensive.
Les affrontements sanglants qui s’y déroulent sont clairement le prolongement de ceux de l’époque précoloniale. Ils sont inscrits dans la longue durée ethnique régionale.
En réalité, ici comme partout ailleurs au Sahel, nous assistons à la reprise d’un mouvement historique en direction du monde soudanien, mouvement qui fut provisoirement bloqué par la colonisation.
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