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samedi, 27 mai 2023

Non à la « fachophobie » !

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Éric de Verdelhan

« Fascisme (de fascio, faisceau) : Régime établi en Italie de 1922 à 1945, fondé sur la dictature d’un parti unique, l’exaltation nationaliste et le corporatisme… » (Définition du Larousse).

Les Français ne sont plus dévots. Un récent sondage nous apprend que plus de 60 % des gens ne croient plus en Dieu, et il ne resterait que 3 % de catholiques pratiquants en France (1). La « fille aînée de l’Église » est en train de mourir mais elle ne le sait pas encore. Elle n’a pas compris que ce qui fait la force d’une civilisation c’est son histoire, sa langue, mais aussi sa religion.

Le communisme d’antan n’avait pas réussi à tuer la religion « opium du peuple » et à imposer le matérialisme athée qui promettait « des lendemains qui chantent », mais la social-démocratie y est arrivée en quelques décennies: l’hédonisme narcissique, la flemme encouragée, le loto et le foot, la civilisation des loisirs, la sexualité débridée et le fric-roi sont les piliers de la nouvelle religion, celle de l’individualisme forcenée, de l’égoïsme et de la jouissance sans entraves.

Les Français ne sont plus dévots mais ils sont devenus… de veaux. De Gaulle les traitaient déjà de veaux il y a bien longtemps, mais je pense que cet état s’est aggravé depuis. Bovidés émasculés, dindons d’une mauvaise farce, pigeons, moutons de Panurge, etc. L’énumération du cheptel complet d’une ferme ne suffirait pas à définir la passivité, la soumission, la veulerie, la lâcheté d’un peuple dont le symbole reste le coq, le seul volatile capable de chanter fort sur un tas de fumier.

Il me faut, bien sûr, nuancer mes propos qui ne visent pas TOUS les Français.

Il y a encore, chez nous, des gens animés par un esprit de résistance, mais, comme durant la Seconde Guerre mondiale, ils représentent une infime minorité de la population. Dans ces résistants je n’englobe pas les manifestants permanents, les pétardiers de tous poils et autres révolutionnaires de gauche qui font semblant de s’opposer au régime, lequel les utilise comme repoussoir contre les patriotes. D’ailleurs l’un et l’autre se servent de l’immigration comme troupe de manœuvre contre les Français de souche (qu’ils détestent autant l’un que l’autre).

Sous le régime dictatorial d’Emmanuel Macron, l’ennemi à abattre c’est la droite nationale ou nationaliste (2). On va me juger excessif mais je trouve que la France ressemble de plus en plus à la Corée du Nord ou à l’ex-URSS car la chasse aux opposants ou aux « dissidents » est assez proche de celle que mène, ou menaient, les régimes totalitaires et les démocraties dites « populaires ».

Alors que l’État est incapable de faire respecter l’interdiction d’un « Teknival », de maîtriser les Blacks-Blocs ou les « Zadistes », de freiner les nombreux trafics de cannabis ou de cocaïne dans les banlieues de non-droit, de protéger ses flics ou gendarmes régulièrement assassinés par des racailles, le ministricule Gérald-Moussa Darmanin et son porte-flingue Laurent Nuñez tapent à bras raccourcis sur toute tentative de manifestation venant de ce qu’ils qualifient d’extrême-droite.

C’est ainsi qu’on interdit les défilés de Jeanne d’Arc, celui des anciens militaires de « Place d’Armes », ou celui en hommage à Dominique Venner, qui ne présentent pourtant aucun risque pour la sécurité intérieure du pays, contrairement aux manifestations organisées par les gauchistes.

Je rappelle, juste pour mémoire, que « La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen » du 26 août 1789 dit, dans son article 11 : « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi. »

Sans que la manifestation en elle-même ne soit expressément cité dans l’article 11, le Conseil constitutionnel, dans sa décision du 4 avril 2019, considère que le « droit d’expression collective des idées et des opinions » découle de cet article. En conséquence, le droit de manifester est un droit fondamental. Le décret-loi du 23 octobre 1935 fixait, pour la première fois, une réglementation sur l’action de manifester sur la voie publique (3).

Dans le même esprit de chasse à la « peste brune », dans les facultés, on fait annuler des conférences de gens jugés « fascistes » mais on donne la parole à Jean-Marc Rouillan, l’ancien terroriste d’« Action directe », présenté comme un prisonnier politique. Puis c’est Rima Abdul-Malak, la ministre de la Culture qui menace « CNews ».

Et Marine Tondelier, la nouvelle patronne des « Khmers verts » qui voudrait faire interdire « Valeurs Actuelles ». Puis les parlementaires s’en prennent au prêt consenti par une banque tchéco-russe à Marine Le Pen pour financer sa campagne de 2017 (4).

Et toutes ces atteintes aux libertés les plus élémentaires n’indignent personne ou presque. On voit même, summum de la collaboration rampante, Jordan Bardella qui demande à Darmanin de dissoudre le GUD, on croît rêver ou, plus exactement, cauchemarder.

Sous le régime, que je qualifie volontairement de « dictatorial », d’Emmanuel Macron, si l’on veut avoir une existence légale ou tout simplement normale, il faut soit être très riche, soit allogène basané, soit pédéraste, soit femme battue, soit mineur non accompagné… Bref il est indispensable d’appartenir à une minorité dite « discriminée ».

Ce triste constat m’a donné l’idée de dénoncer les discriminations dont je suis victime depuis des années. Des formes de ségrégation qu’on ne cite jamais parmi les… 26 critères de discrimination dénoncés dans notre pays qui est pourtant parangon des « droits-de-l’homme », pour la simple raison que le « mâle blanc » hétérosexuel, n’intéresse personne. On ne lui impose que trois choses : travailler dur, payer toujours plus d’impôts et surtout… fermer sa gueule.

Puisque ce pays décadent accepte avec complaisance le diktat des minorités soi-disant opprimées, je revendique moi aussi le statut de victime, mieux, d’espèce protégée.

Je vais vous parler des discriminations dont je fais l’objet et dont la pire, le plus sournoise car la plus injuste à mon égard, est la « Fachophobie » : on me traite de facho depuis un demi-siècle, et ça commence à bien faire ! Je reviendrai sur le sujet à la fin de cet article.

Pour avoir droit à quelques égards, disais-je, autant se placer en victime puisque, à la réflexion, dans notre vie de tous les jours, on est toujours le discriminé, l’opprimé, le stigmatisé de quelqu’un : on est dérangé par son voisin, maltraité par son conjoint, harcelé par les médias, présuré par le fisc, tête-de-Turc de ses collègues, souffre-douleur de son patron, etc., etc. Comme l’individu n’est plus responsable de rien, qu’il n’a que des droits mais plus aucuns devoirs, il est forcément une victime. Et puis c’est tellement confortable de geindre et de se faire plaindre !

Cette société d’assistés aime les mots qui se terminent par « phobie » et qui expliquent tous nos malheurs. Mais voyons, tout d’abord, ce que ces mots en « phobie » ont de ridicules :

Commençons par la Xénophobie : mot formé de deux racines grecques (xénos, « étranger », et phobos, « rejet, peur »). « Le mot xénophobie est un néologisme apparu dans la langue française au début du XXe siècle. C’est un substantif dérivé du néologisme « xénophobe » imputé à Anatole France, en 1901. « Xénophobe » apparaît pour la première fois dans le « Nouveau Larousse Illustré », en 1906 ». Dans « La trahison des clercs » (1927), Julien Benda parle de xénophobie comme l’un des aspects du patriotisme.  La xénophobie est donc de création récente mais, qu’on le veuille ou non, elle est naturelle : le xénophobe se méfie de l’autre parce qu’il en a peur.

Dans notre pays, qui aura connu dans son histoire, des guerres, des invasions et des vagues migratoires, la peur de l’arrivée massive de gens « différents » venus d’un ailleurs plus ou moins éloigné, est un sentiment tout à fait normal, un réflexe d’autodéfense légitime, une sorte d’instinct de survie. On peut donc considérer que parler d’« Islamophobie » n’est pas une ineptie : on peut avoir peur de l’Islam car depuis des attentats qui ont fait 300 morts et 900 blessés environ, on sait que les assassins sont rarement des Bretons ou des Auvergnats. D’ailleurs, je ne vois pas en quoi la peur de l’Islam salafiste – « l’Islamophobie » – devrait être considérée comme un délit.

En revanche, le mot « Homophobie », est ridicule : qui, en effet, a peur des « chevaliers de l’œil-de-bronze » ou des « prêtresses du gazon maudit » ? À moins de rentrer de façon suicidaire (si je puis dire), dans une boite-de-nuit gay, je ne vois pas où est le danger.

On peut en dire autant de « Grossophobie ». Certes il existe des bons gros bien sympathiques et des gros cons très méchants. Audiard, qui est l’un de mes maîtres à penser, a écrit : « Quand un homme de 90 kg dit quelque chose, celui de 60 l’écoute », mais qui a peur des gros ? Avec mes 85 kg, je ne fais peur qu’à ma balance (aussi, pour ne pas la traumatiser, j’évite de monter dessus).

Mais puisqu’il faut utiliser des mots terminant par « phobie », et bien, faisons-le :

Petit hobereau cévenol, je suis victime depuis ma plus tendre enfance d’« Aristophobie ». On me reproche mon nom à particule, ma naissance, et mon arrogance lorsque j’ose honorer la mort de Louis XVI ou la mémoire de quelque ancêtre ayant fini sa vie sur le « rasoir national ».

De plus, j’en ai marre d’être traité de « fin de race » par des gens qui nous expliquent que les races n’existent pas. Je suis parfaitement conscient d’appartenir à un monde qui se meurt, conscient d’être un des derniers Mohicans, un dinosaure, une espèce en voie d’extinction.

La petite aristocratie est persécutée depuis 1789. La grande noblesse, elle, s’est coulée dans le moule de la modernité; elle a adoptée les mœurs des dynasties bourgeoises ; elle est redevenue une noblesse de Cour avec tous ses excès (et le même mépris pour le peuple que sous l’Ancien Régime). Comme jadis, elle est imprégnée de la philosophie des Lumières et fréquente les Loges maçonniques. Nous ne sommes pas du même monde ; nous, nous sommes restés des gueux !

Quelques-uns de mes aïeux ont fini sur la guillotine (ou déportés) ce qui me donne le droit de demander repentance et pardon à la « Gueuse » si bien incarnée par Macron qui ne connaît que les « valeurs républicaines » (et l’Europe), et qui nie la notion même de nation. Une nation dont il ne connaît pas l’histoire et dont il conteste les valeurs. La Révolution est son marqueur idéologique, or elle n’a pas été tendre avec ceux de ma condition. Citons quelques exemples, juste pour démonter que je ne suis pas frappé de paranoïa : « Nous voulons abreuver nos frontières du sang impur de l’hydre aristocrate qui les infecte : la terreur est chez eux et la mort part de nos mains. Citoyens nous serons vainqueurs ! » C’est un extrait d’une lettre adressée par les volontaires du Bataillon de la Meurthe à la municipalité de Lunéville le 10 août 1792. Certes on peut m’objecter que ceci remonte à loin, et que les mœurs se sont adoucies depuis. Ceci prouve qu’on a oublié la période 1944-1945 appelée « l’épuration »(5). Selon Robert Aron : « C’est un véritable armorial, un annuaire des châteaux… que l’on pourrait constituer avec les victimes. D’autant que beaucoup d’entre elles ont eu le tort inexpiable, tout en étant anti-allemandes, de faire confiance à Pétain, ou bien d’être, dans la Résistance, d’un camp différent de celui de leur assassin… » (6).

Les assassins étant, très majoritairement, des FTP communistes.

Parlons d’une autre discrimination dont je suis l’objet – comme des milliers d’autres – dans LE pays de la Laïcité, ce pays qui refuse d’admettre ses racines chrétiennes : la « Cathophobie ». Vous noterez que je ne parle pas, comme certains, de « Christianophobie ». D’abord parce je trouve le mot affreux, ensuite parce que ce concept englobe tous les Chrétiens, or, en France, depuis la Révolution, c’est le Catholicisme que les Loges veulent éradiquer.

Tout a commencé, le 4 novembre 1789, par la confiscation des biens du clergé, puis la terreur a détruit les temples et tué bon nombre de curés « non-jureurs ».

L’œuvre de déchristianisation de la France était en marche, elle n’allait plus s’arrêter.

C’est d’abord Émile Combes, Franc-maçon qui, par la loi du 7 juillet 1904, interdit aux congrégations d’enseigner. Il fait fermer, en quelques jours, 2500 écoles religieuses.

C’est le général André, qui, le 4 novembre 1904, est giflé à la chambre par le député Syveton; point d’orgue de l’« affaire des fiches », dans cette « République des Francs-maçons » (on évaluait à 30 000 le nombre des Francs-maçons dans les instances politiques, parmi lesquels 250 députés et 200 sénateurs). 20 000 fiches ont été établies et transmises au Grand Orient de France.

C’est la loi de séparation de l’Église et de l’État, d’Aristide Briand, le 9 décembre 1905 et le scandale des inventaires qui se dérouleront dans un climat de guerre civile. L’apaisement ne viendra qu’après la saignée de la Grande Guerre, avec l’« Union Sacrée ».

C’est la scandaleuse condamnation de l’Action Française par Pie XI, le 25 décembre 1926 ou, plus exactement, l’interdiction faite, en 1927, aux adhérents de l’A.F, de recevoir les sacrements de l’Église. Ce drame va déchirer des familles et troubler les consciences.

C’est le Concile Vatican II, commencé sous Jean XXIII en 1962 et clôturé sous Paul VI en 1965, qui va prôner l’œcuménisme, abandonner le rite tridentin et le latin – langue universelle de l’Église – provoquant une forte crise des vocations et, en corollaire, une désertification des séminaires, des couvents et… des églises. Depuis, même le pape fait la chasse aux Catholiques traditionalistes.

Dernière discrimination : la « Fachophobie » dont j’ai parlé en préambule de cet article.

Depuis la dernière guerre, l’histoire, écrite par les Gaullistes et les Communistes, nous impose une culpabilisation perpétuelle de la droite nationale, assimilée au National-socialisme allemand ou au Fascisme italien. Ce qui est une insulte à la mémoire des nombreux résistants de droite ; ceux qui combattaient déjà quand les Communistes étaient encore les alliés d’Hitler.

La droite à laquelle j’appartiens – la nationalisme chrétien de Maurice Barrès – se rattache philosophiquement à l’ordre naturel, au message chrétien. Même s’il y a, à droite, des agnostiques et des athées, aucun d’entre eux ne conteste nos racines chrétiennes.

De nos jours, en dehors d’une poignée de Nazillons, le Fascisme n’existe pas chez nous, et pourtant l’antisémitisme est en pleine recrudescence. Un antisémitisme ethnique, raciale, religieux ?

C’est difficile à dire, d’autant qu’il existe aussi un « antisionisme » à l’égard de l’existence même de l’état d’Israël. À votre avis, à quelle ethnie, à quelle religion, faut-il l’attribuer ?

Je me garderai bien de répondre à cette question car je n’ai pas envie d’être poursuivi pour « incitation à la haine raciale ou religieuse ». Chez nous, « Le racisme n’est pas une opinion, c’est un délit », en revanche la connerie n’est pas une opinion mais, aussi incommensurable soit-elle, ce n’est pas non plus un délit. C’est bien dommage !

(1) - La religion la plus pratiquée en France est, de très loin, l’Islam.

(2) - Ceci mériterait un développement plus long mais je fais une différence – énorme – entre le patriotisme cocardier de Déroulède et le nationalisme de Barrès et Maurras.

(3) - Ses dispositions sont désormais intégrées au Code de la sécurité intérieure.

(4) - Rappelons quand même qu’à l’époque, AUCUNE banque française ne voulait lui prêter d’argent.

(5) - Période funeste à laquelle j’ai consacré un chapitre dans mon livre : « Mythes et Légendes du Maquis », Éditions Muller, 2019.

(6) - « Histoire de l’épuration » de Robert Aron, Fayard, 1967.

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jeudi, 25 mai 2023

Saint-Brevin : fiasco total de la manif de gôche contre “les violences d’extrême droite”

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Rose Martin Riposte laïque cliquez ici

J’étais au milieu des manifestants de gauche de Saint-Brevin. Quel bide ! C’était bien la peine ! Tout cela pour ça ! Deux mois après l’incendie de la maison du maire (dont on ignore toujours qui sont les incendiaires), quinze jours après la démission de l’édile à migrants Yannick Morez, suivie d’une gigantesque manipulation imputant à la prétendue extrême droite les violences subies par l’élu, on attendait des dizaines de milliers de manifestants dans la ville.

C’est que rien n’avait été laissé au hasard. Le maire avait été reçu par Elisabeth Borne et par la commission des lois du Sénat. Il avait pleurniché parce qu’il n’aurait pas été protégé par l’Etat. Il avait bien sûr, en bon maire divers de droite collabo, accusé l’extrême droite d’être la cause de tous ses malheurs, et ciblé le préfet, coupable d’avoir autorisé les manifestations des riverains du collectif de préservation de la Pierre Attelée, suspecté de connivence avec l’ultra-droite, selon la propagande médiatique.

Toute la gauche politique, syndicale et associative était mobilisée, les appels se multipliaient, il fallait défendre la République contre le fascisme, rien de moins! La pression était telle que le Rassemblement national et Reconquête avaient pris leurs distances avec le combat de Saint-Brevin, ce qui n’empêchait pas la gauche et les médias de les accuser d’avoir provoqué l’incendie de la maison du pauvre maire à migrants, qui, traumatisé, allait quitter la France et faire le tour du monde en bateau.

Tout était donc prêt pour un ras-de-marée républicain à Saint-Brevin. La gauche annonçait la présence de Fabien Roussel, le grand chef du PCF, d’Olivier Faure, le secrétaire de ce qu’il reste du PS, et Marine Tondelier, que des mauvaises langues présentent comme l’enfant de Sandrine Rousseau et de Bécassine, par ailleurs nouvelle cheftaine des Verts. On attendait avec impatience de savoir si le Guide Suprême Jean-Luc Mélenchon de la Révolution allait faire le voyage, et finalement, il le fit. Le matin du grand jour, les immigrationnistes d’Utopia accusèrent l’extrême droite d’avoir attaqué une de leurs boutiques, à Tours. Et bien sûr accusèrent Darmanin d’être complice par sa passivité. Manque de chance, le dangereux fasciste se révéla être un clandestin marocain. La journée commençait mal ! cliquez ici

On envoya donc Johanna Rolland, la grande prêtresse de la manifestation, le maire de Nantes qui voulait que Saint-Brevin ressemble à ce qu’elle avait fait de sa ville, la brillante directrice de campagne d’Anne Hidalgo et ses 1,75 % à la dernière présidentielle. Et la malheureuse élue de rappeler qu’elle aussi avait eu sa voiture brûlée il y a cinq ans, laissant entendre, bien sûr, que c’était un coup de l’extrême droite, alors que… cliquez ici

Bref, tout était prêt pour le grand sursaut républicain, comme ils disent. Certes, les militants de l’Action française avaient osé gâcher la fête, en faisant un collage de masse, la nuit précédente, sur Saint-Brevin. Mais les vaillants antifas, appelés au secours, avaient arraché les affiches sacrilèges et stickés toute la journée, pour que les masses de la ville comprennent le bon message. Tous les commerçants avaient fermé boutique, ce qui confirme qu’ils ont compris, eux, que le danger ne vient pas des manifestations des patriotes, mais bien de la gauche et des prétendus antifas.

Mais les choses commencèrent alors à se compliquer. Alors que tout le monde espérait le maire Morez présent à la grande manifestation contre la haine, celui-ci, dans un éclair de lucidité, se rendit compte qu’il se faisait un tout petit peu manipuler, et donc décida de bouder, et de faire une prise de parole à la mairie, à 18 heures, mais sans manifester. Cela commençait à faire désordre. La gauche, histoire d’occuper le terrain,  accusa la droite d’être absente. Mais difficile, pour les LR, qu’on ne vit pas par ailleurs aux manifestations des opposants au Cada, de s’afficher avec la gauche au lendemain d’une grande annonce sur leur plan anti-immigration. Cela aurait fait désordre.

Donc, malgré tous ces ratés, on attendait les masses, massivement présentes à Saint-Brevin. Et cela fut le fiasco du siècle ! Même la propagande de l’AFP, reprise naturellement par tous les journalistes, ne parla que de 1000 à 2000 personnes pour soutenir la vaillant maire de droite à migrants. Les gendarmes, mais aussi des Brevinois présents, annoncèrent le chiffre de 1300 participants. Le bide total ! cliquez là

Affolés, les propagandistes essayèrent de parler de plusieurs milliers dans leurs titres, mais personne n’osa parler de plus de 3000 manifestants. Les vieux renards Roussel et Mélenchon, présents, mais conscients du fiasco, se planquèrent, et évitèrent de se faire prendre en photo, contrairement aux nunuches écolos et socialauds.

La gauche, pour ne paraître ridicule, décida de rejoindre la place de la Mairie, et d’être présente quand Morez prit la parole. Un orateur catastrophique, par ailleurs, qui ne leva pas les masses. Le public, composé majoritairement de vieilles barbes retraités de l’Education nationale et des professionnels permanents de la politique payés par nos sous, essaya de mettre de l’ambiance en applaudissant longuement le maire à migrants. Mais l’ambiance n’était pas là, peu de cris hostiles aux “fachos”, et même pas de vitrines cassées et de voitures brûlées ! cliquez là

Bref, un rassemblement appelé par vingt partis politiques, associations et syndicats, soutenu par l’ensemble des médias, appuyé par le gouvernement, pour lutter contre la prétendue extrême droite, cela fait à peine plus de 1.000 personnes !

Tout cela pour ça. Le bide total, le fiasco du siècle ! Du temps de Mitterrand, la gauche savait au moins réussir des coups, comme celui de Carpentras, ou celui du maghrébin jeté dans la Seine un 1er mai, lors d’une manifestation du FN. Trente ans plus tard, alors qu’ils ont toutes les cartes en main, ils ne sont même pas capables de réussir à capitaliser l’énorme manipulation de Saint-Brevin, où, rappelons-le, les coupables de l’incendie des voitures et de la maison du maire ne sont toujours pas identifiés.

C’est dire l’état de décomposition de la gauche, et son décalage total avec le vrai peuple. Outre que ce sont des traitres, ce sont, en sus, des incapables et des tocards.

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dimanche, 21 mai 2023

Immigration : l’exemple danois

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A l’origine, le Danemark, ce petit pays de 5 millions d’habitants, était l’un des plus accueillants d’Europe en matière d’immigration. Avec la Suède qui est en train de revoir, elle aussi, sa politique migratoire. Quelques années plus tard, en raison des dégâts sociaux que provoque cette immigration, le pays a fait marche arrière et n’a pas fait dans la dentelle, elle est drastique. Sa politique anti-migratoire est mise en œuvre, non pas par un régime fasciste, mais les gouvernements sociaux-démocrates, à l’image de sa première ministre, Mette Frederiksen. Cotti, Marleix, Retailleau en rêvent…

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Source : Journal du dimanche, 21/5/2023

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vendredi, 19 mai 2023

L’entrisme des Frères musulmans en France

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Menacée de mort pour ses écrits, la spécialiste de l’islamisme, Florence Bergeaud-Blackler, pointe l’influence « considérable » de l’idéologie frériste sur des millions de personnes en France. Elle répond ici aux questions de Jean Chichizola et Christophe Cornevin pour Le Figaro (17/5/2023).

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jeudi, 18 mai 2023

Les bonnes intentions d’un président

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En annonçant la lutte contre les fraudeurs, la réindustrialisation du pays et l’encouragement  à favoriser l’enseignement professionnel, Emmanuel Macron a pris de bonnes mesures. Toutefois, le combat à mener n’est pas que là. Il est aussi dans la désertification de nos campagnes, dans les villes qui se meurent et les collectivités territoriales qui cachent leur misère à coups d’emplois publics. Par-delà, le problème de fond, cela reste la logique néolibérale qui est en train de détruire nos sociétés occidentales. Natacha Polony fait le point.

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Source : Marianne 18/5/2023

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mercredi, 17 mai 2023

La vérité sans voile

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Laurence de Charette

Sans doute la litanie des chercheurs bannis de l’université pour leur langage de vérité ne surprend-elle malheureusement plus... La pusillanimité de la Sorbonne devant la conférence de l’anthropologue Florence Bergeaud-Blackler sur l’entrisme des Frères musulmans illustre par trop parfaitement le propos même de l’auteur dans son dernier ouvrage (Le Frérisme et ses réseaux, l’enquête, préfacé par Gilles Kepel) : la terrible progression de l’emprise des mouvements islamistes en France et la cécité qui nous frappe depuis si longtemps devant l’adversité. Menacée de mort, insultée, Florence Bergeaud-Blackler n’est pourtant pas tout à fait pionnière en la matière. D’autres, avant elle, ont soulevé le voile. Ils ont mis en lumière le déploiement de l’islam politique en écosystèmes aux financements opaques et aux visées séparatistes, son aptitude à asservir nos institutions à son propre dessein – un dessein que les services de renseignements français comme européens ont au reste parfaitement et unanimement documenté : l’islamisation progressive de nos sociétés.

Et pourtant, il faut encore constater que le double discours - technique plus spécifique, mais identifiée, des Frères musulmans - et la victimisation dont se repaît le fondamentalisme atteignent toujours mieux leur but : la paralysie de toute autorité, le renoncement, la capitulation drapée dans les habits de l’« ouverture » ou, pis, de l’« humanisme ». La réislamisation des nouvelles générations et la montée du communautarisme qui menace aujourd’hui l’universalisme républicain ont prospéré avec la coupable complicité de l’islamo-gauchisme et dans le déni des autorités, volontiers généreuses avec des associations dont elles se gardent - par crainte du fameux procès en « islamophobie » - de chercher les véritables intentions. L’exemple du lycée Averroès de Lille montre combien les subventions publiques ont pu s’accommoder du voisinage de fonds privés opaques et de dérives salafistes. L’exécutif s’attaque aujourd’hui de plus près aux circuits financiers qui alimentent la confrérie frériste : il était temps. Nul doute cependant que, sans un véritable retournement politique, cette opération, si salutaire soit-elle, ne suffira pas à enrayer la progression du fondamentalisme.

Source Figaro 17/5/2023

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mardi, 16 mai 2023

Nouveau numéro de claquettes d'Emmanuel Macron

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Thomas Joly, président du Parti de la France

Hier soir sur TF1, Emmanuel Macron s'est une nouvelle fois livré à un numéro de claquettes pour distraire les Français pendant qu'on leur fait les poches.

Tout d'abord, il a décidé une nouvelle fois, sans consultation du Parlement ni du peuple, de livrer des armes à l'Ukraine, impliquant encore un peu plus notre pays dans un conflit qui ne le concerne pas.

Ensuite, le Président s'est gargarisé d'une attractivité exceptionnelle de la France pour les investisseurs industriels, sûrement séduits par des taux de prélèvements obligatoires néo-communistes et la mafia syndicale qui met régulièrement le pays à l'arrêt. Quant aux salaires, il est formel : ils doivent augmenter, mais ce n'est pas de son ressort...

À propos des classes moyennes, celles-ci devraient être, selon lui, reconnaissantes de tout ce qu'il a fait pour elles depuis 2017 puisqu'il a soi-disant baissé leurs impôts. Sauf qu'il s'agit en fait d'un tour de passe-passe comme avec la taxe d'habitation supprimée mais entièrement compensée par une hausse équivalente de la taxe foncière un peu partout. Les classes moyennes, aujourd'hui en grande difficulté, ont besoin d'un choc fiscal, pas de mesurettes de bonimenteur de foire.

Concernant l'augmentation fulgurante des prix des produits alimentaires, il a tout de même avoué que les industriels de l'alimentation ne répercutent pas la baisse du coût des denrées sur le marché mondial pour continuer à se goinfrer sur le dos des consommateurs. Toutefois, il s'est bien gardé de reconnaître la moindre culpabilité dans le contexte inflationniste provoqué par la production d'argent magique de la part des Banques centrales.

Enfin, Emmanuel Macron a balayé d'un revers de main la contestation populaire contre la réforme des retraites : les Français travailleront plus pour vivre de moins en moins bien et ils devraient même être heureux de cela.

Le Parti de la France estime que ce régime, de plus en plus autoritaire avec ses vrais opposants, est en bout de course et qu'il tente d’anesthésier - par des mensonges - nos concitoyens menacés par un effondrement économique, monétaire, social, identitaire, sécuritaire et moral comme ils n'en ont jamais connu jusqu'alors.

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mercredi, 10 mai 2023

Nuages noirs sur l'Europe

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Jean-Gilles Malliarakis

L'Insolent cliquez ici

Misérablement désavoué à l'intérieur de ses frontières par sa prestation, ce 8 mai, sur les Champs-Élysées déserts, le chef de l'État a donc cherché à regagner en popularité. Il s'est donc posé le lendemain 9 mai en porte-parole de la "Journée de l'Europe".

Confondant une fois de plus la réalité de notre Vieux Continent avec les institutions hasardeuses qui le régissent, il présente celles-ci comme protectrices de nos peuples. Or, manifestement, les dangers grandissants qui nous menacent et se multiplient se voient occultés par ceux-là mêmes qui prétendent nous défendre.

Malheureusement, en effet, depuis la déclaration Schuman de 1950, sans doute méritoire en son temps, la puissance collective de l’Europe n’a guère avancé : elle a même reculé sur tous les continents. De nouvelles orientations ont été imposées par les traités de Maastricht en 1991 et de Lisbonne en 2007. Leurs conceptions sortaient largement des crânes tristes et gris de technocrates français comme Jacques Delors et Pascal Lamy, ses rédacteurs. Or, loin de nous libérer, elles nous ligotent un peu plus.

Dans le contexte de la guerre d'Ukraine, où l'Union européenne se reconnaît elle-même impuissante à se défendre sans le concours des États-Unis, d'autres dangers apparaissent.

Depuis le 6 avril et l'accord irano-saoudien conclu à Pékin le rapprochement stratégique du communisme chinois et de l'islamisme devient ainsi de plus en plus clair. Inutile de souligner le poids des signataires sur le front du pétrole.

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Trésor imaginaire

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Gaëtan de Capèle

La ficelle vaut ce qu’elle vaut, mais tout est bon, par les temps qui courent, pour retrouver un peu d’oxygène politique. Contrairement à la réforme des retraites, le gouvernement trouvera peu de contradicteurs face à lui pour s’opposer à son plan de lutte contre la fraude fiscale. A fortiori s’il vise en priorité l’évasion des très gros revenus et des grandes entreprises, deux gibiers de choix dans un pays si défiant à l’égard de la richesse. Personne ne viendra contester cette traque à grande échelle qui n’a rien de choquant en soi : quoi que l’on pense de la rapacité du fisc, se soustraire frauduleusement à l’impôt constitue bien un acte de délinquance.

La désignation des « ultrariches » et des « multinationales » à la vindicte populaire flattera sans doute les amis de Jean-Luc Mélenchon et apaisera peut-être un peu ces classes moyennes que le gouvernement rêve de reconquérir. Il n’est pas certain en revanche que cela soit d’un grand secours pour résoudre les problèmes budgétaires de la France. La tarte à la crème de la cagnotte cachée dans les paradis fiscaux sert traditionnellement de cache-misère pour justifier sur le papier des promesses électorales intenables. Nul n’est capable d’évaluer ce trésor imaginaire, pas même le ministre des Comptes publics. Au passage, les services de Bercy font déjà preuve d’une efficacité redoutable pour contrôler et redresser les contrevenants.

Sur le fond des choses, la France ne souffre pas tant d’un problème de fraude que de pression fiscale. Championne toutes catégories des impôts et taxes, pour les entreprises comme pour les particuliers, elle prélève plus que partout ailleurs, dans des proportions préoccupantes, pour un résultat édifiant : des déficits sans fin, une dette gigantesque et des services publics dégradés. Davantage que faire miroiter d’hypothétiques rentrées de capitaux, la voie la plus sûre pour retrouver les faveurs des classes moyennes commence par réparer ce qui ne fonctionne plus, en dépensant l’argent public avec discernement et efficacité.

Source : Le Figaro 10/5/2023

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mardi, 09 mai 2023

Les pharaons, ces élecriciens…

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Bernard Lugan

Madame Rama Yade, ancien ministre sous la présidence de Nicolas Sarkozy, a pris la défense du rappeur « maître Gims » qui, lors d’un entretien de nature surréaliste publié le 22 mars dernier sur Youtube, expliquait doctement que les anciens Egyptiens qui, selon lui étaient naturellement noirs de peau, connaissaient entre autres l’électricité : « Les pyramides (…) au sommet il y a de l’or. L’or, c’est le meilleur conducteur pour l’électricité. C’était des foutues antennes, les gens avaient l’électricité […]. Les Égyptiens, la science, qu’ils avaient, dépasse l’entendement et les historiens le savent. 

Dans sa défense du « rappeur-historien », Madame Rama Yade développe un argumentaire « encyclopédique » embrassant les millénaires allant du néolithique à l’Antiquité pour asséner sa vérité qui est que l’Afrique - lire les Noirs-, a détenu au début de l’humanité « le leadership » sur le reste des continents, en particulier sur l’Europe - lire les Blancs ».

Or, en dépit de ses immenses talents, Madame Rama Yade n’a pas inventé l’affirmation de la supériorité ontologique de la « négritude » actuellement mise en avant par l’afrocentrisme et le « décolonialisme »,. Cette idéologie racialo-revancharde repose en effet sur les postulats énoncés par Cheikh Anta Diop dans les années « 1950-1960 ». Autodidacte-compilateur ce dernier soutenait ainsi que l’histoire est une falsification des Blancs destinée à occulter le legs « nègre » au capital de l’humanité. Pour Cheikh Anta Diop, les Noirs ont en effet tout inventé, le premier homme était un Noir et l’ancienne Egypte était « nègre ». Or, par racisme, parce qu’ils ne pouvaient admettre de tout devoir aux Noirs, les Blancs ont caché que la culture grecque est « nègre » et que, par conséquent, la civilisation européenne dont elle découle est un héritage, un legs « nègre ».

Pour Cheikh Anta Diop :« Le Nègre ignore que ses ancêtres (…) sont les plus anciens guides de l’humanité dans la voie de la civilisation ; que ce sont eux qui ont créé les Arts, la religion, (en particulier le monothéisme), la littérature, les premiers systèmes philosophiques, l’écriture, les sciences exactes (physique, mathématiques, mécanique, astronomie, calendrier…), la médecine, l’architecture, l’agriculture, etc., à une époque où le reste de la Terre (Asie, Europe : Grèce, Rome…) était plongé dans la barbarie » .

Sans entrer dans une polémique stérile au sujet des fantasmes et des contre-vérités frisant le surréalisme contenus dans les lignes qui précèdent, disons simplement, pour nous en tenir à la seule agriculture, que vers – 5000 av.J.C., des Flandres au Danube se constitua une civilisation paysanne européenne utilisant la traction animale, tandis-que l’Afrique sud-saharienne, l’Afrique noire, n’a, quant à elle, découvert cette dernière, ainsi d’ailleurs que la roue, la poulie et la culture attelée… qu’avec la conquête arabe puis la colonisation, soit presque 6000 ans plus tard… Quant aux trois-quarts des plantes alimentaires consommées aujourd’hui au sud du Sahara (maïs, haricots, manioc, patates douces, bananes, etc…), elles sont d’origine américaine ou asiatique et elles y ont été introduites à partir du XVI° siècle par les colonisateurs portugais…

Or, nous devons bien avoir à l’esprit qu’avec l’afrocentrisme et ses dérivés, nous ne sommes pas face à de simples élucubrations, mais en présence d’une idéologie abreuvée au mythe d’une « nation africaine » dont l’histoire grandiose aurait été occultée à la suite d’un complot raciste de la science historique occidentale. Ses postulats farfelus sont devenus vérités à l’ère du wokisme et ils prospèrent dans la négation du réel. Pour oublier l’enfer de leur histoire, les afrocentristes s’inventent ainsi un passé paradisiaque, enfouissant leurs frustrations dans le refuge de l’imaginaire tout en proposant une compensation-revanche par l’invention d’une suprématie passée.

Source : le site l’Afrique réelle.

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dimanche, 07 mai 2023

Le travail d'un roi

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Philippe Gélie

Quoi de plus anachronique qu’un couronnement retransmis en mondovision au XXIe siècle ? Garde en bonnet à poil, régiments à cheval, calèches dorées, hermine, sceptre et couronne incrustée de diamants... La monarchie britannique ne nous a pas offert ce spectacle depuis soixante-dix ans, tout juste quelques mariages princiers, des funérailles et les jubilés de feu Elizabeth II. Mais, cette fois, ce n’est pas une  famille qui célèbre en public des événements privés, c’est une nation qui renouvelle un acte politique et institutionnel : l’intronisation d’un chef d’État à vie, chargé de représenter son pays et d’en maintenir l’unité menacée. Long règne à Charles III, 62e roi d’Angleterre et 13e  souverain du Royaume-Uni !

C’est un travail autant qu’un statut qu’a commencé à assumer l’ancien prince de Galles dès la disparition de sa mère, en septembre dernier. Un métier à temps plein éminemment paradoxal, qui consiste à en dire le moins possible, à se montrer sans vraiment agir, à rester consensuel en taisant scrupuleusement ses opinions. Elizabeth en résumait l’enjeu d’une formule : «On ne peut régner qu’avec l’assentiment de son peuple.» Le prix de ce consensus est la neutralité en toutes choses. Mais quel autre leader montre la voie sans la choisir ? Ce n’est pas trop dans le tempérament de Charles, prince écologiste qui se disait «dissident». La couronne met fin à la relative liberté de son interminable attente, soixante-treize ans en stage de formation...

À l’aune de notre omniprésence, absolutisme salutairement provisoire en République, il pourrait nous échapper que l’empreinte légère de la monarchie parlementaire outre-Manche constitue la garantie de sa longévité. Aux gouvernements de « faire » et de tourner dans la farandole politique ; Sa Majesté n’a d’autre objet que «durer». Pour cela, Charles III voit bien que la « Firme » devra être modernisée. Moins de protocole, de dépenses, de scandales... Le défi est clair : changer juste assez pour rester un point fixe, un repère immuable dans une société multiculturelle en profonde mutation. Cela n’empêchera pas la Couronne britannique de demeurer une source inépuisable de potins et de séries TV. Que demande le peuple ?

 Source Le Figaro 6/5/2023

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vendredi, 05 mai 2023

Tout le monde se fiche de Fitch

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Ah, la dette ! Ne serait-elle pas une sorte de monstre du Loch Ness ? Depuis cinquante ans qu’elle augmente et que les comptes publics explorent le nuancier des rouges du vif à l’écarlate, on nous promet une catastrophe qui ne s’est jamais produite. Bertille Bayart, dans le Figaro, nous en dit deux mots.

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Source : Le Figaro 4/5/2023

11:29 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 04 mai 2023

L’Occidental comme une boule de flipper

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Emmanuel Todd n’a pas tort, ce que l’on appelle l’Occident part dans tous les sens, vu qu’il n’a plus de boussole. On assiste à des choses bizarres comme les vociférations de la Cour pénale de La Haye contre Poutine, la France qui s’agite sur fond de bruits de casseroles, l’égo de chacun errant dans le vide et qui a perdu de vue que sans communauté charnelle il n’y a pas d’individu complet. Emmanuel Todd dresse un tableau d’un Occident qui court on ne sait plus trop après quoi.

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Source Marianne 4/5/2023

04:59 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 03 mai 2023

La droite française la plus bête d’Europe ?

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En Finlande, le parti de centre droit, arrivé en tête lors des élections législatives, a annoncé vouloir former une coalition gouvernementale avec la formation nationaliste et ani-immigration, deuxième de ce scrutin. Et ce cas n’est pas isolé en Europe, où les droites identitaires s’inscrivent désormais dans le paysage électoral où elles ne font pas que de la figuration. Dans cette tribune, cosignée par Eric Zemmour, Marion Maréchal et Guillaume Peltier, ils appellent les droites françaises à s’inspirer de cette stratégie d’union. Au risque de demeurer, en effet, la droite la plus bête du monde.

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Source : Le Figaro 2/05/2023

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lundi, 01 mai 2023

Covidisme, wokisme, giékisme ces nouvelles pestes idéologiques

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Jean-Yves Le Gallou*

Le politiquement correct ne cesse de produire de nouveaux variants. Covidisme, wokisme, giékisme occupent désormais le devant de la scène. Ils partagent une même logique.

Une prétention scientifique: ce sont des professeurs de médecine, des épidémiologistes, des modélisateurs qui ont imposé une pensée unique sur la Covid ; ce sont des sociologues, des historiens, des professeurs de lettres qui règnent en maîtres sur les campus woke aux États-Unis et en France ; ce sont certains paléo-climatologues et là encore des modélisateurs qui imposent, sans discussion possible, leurs perspectives sur l’origine réputée anthropique du réchauffement climatique.

Une grande intolérance: alors qu’en matière scientifique ne peut être dit vrai que ce qui peut être librement contesté, toute opinion dissidente est traqué et ses promoteurs diabolisés. Le prix Nobel Luc Montagnier, le professeur Didier Raoult, La généticienne Alexandra Henrion-Caude en ont été les victimes. Et gare à qui conteste l’idéologie du genre : à la Sorbonne et dans les grandes écoles, il faut raser les murs. Quant à François Gervais, auteur de L’urgence climatique est un leurre, il a expliqué qu’il pouvait écrire cela parce qu’il était professeur émérite, mais qu’il le déconseillerait à un jeune chercheur qui ruinerait ainsi sa carrière.

Une propagande médiatique univoque: l’ensemble des médias répète à l’envi les mantras du covidisme (le vaccin empêche la contamination…), du wokisme (les minorités sont d’éternelles victimes qui doivent obtenir des réparations), du giékisme (tout aléa météorologique est la conséquence du réchauffement anthropique de la planète). Tout ceci dans le but de provoquer un effet de sidération dans l’opinion.

Un sectarisme forcené conduisant à une chasse aux sorcières: des professeurs ne peuvent plus accéder aux salles de cours, des librairies sont attaquées, des maisons d’édition menacées, des météorologues climato-réalistes chassés. Des journalistes à gages se spécialisent dans la dénonciation des « fake news », entendez par là toute opinion dissidente de la doxa.

Une démarche liberticide : chaque épidémie idéologique justifie de nouvelles restrictions des libertés : liberté d’opinion, liberté de circulation, liberté de préférences. Il devient impossible de dire ce que l’on pense et d’aller où bon vous semble avec les moyens de transport de son choix. Et le giékisme s’en prend maintenant à la liberté de propriété avec le délire règlementaire sur les logements et l’usage de l’automobile.

Comment cela est-il possible ?

D’abord par la mise en place de cascades d’opinions d’autant plus puissantes que l’intolérance et l’ostracisme rendent difficiles l’expression d’opinions dissidentes.

Ensuite par la dynamique propre aux idéologies bien décrite par Vilfredo Pareto : l’interaction entre les « dérivations » idéologiques (les nobles causes) et les « résidus » (d’intérêt). Avec le covidisme il s’agit de sauver l’humanité et d’épargner ses proches de la maladie pour le plus grand bien de… Big Pharma. Avec le wokisme, il faut réparer des injustices séculaires pour mieux permettre à de petits groupes minoritaires (ethniques, religieux, sexuels) de s’emparer des leviers de pouvoir. Avec le giékisme, l’ambition est plus grande encore : sauver la planète pour le plus grand bénéfice des installateurs d’éoliennes, des promoteurs de fermes solaires (sic), des fabricants de batteries électriques et des entreprises d’isolation thermique des bâtiments.

À New York, Washington, Paris et Bruxelles, ce sont désormais les lobbyistes qui font les lois, leurs lois plutôt. Avec l’appui des grands médias propriétés de milliardaires et des GAFA.

Alors que faire ? Rester éveillé ! Ici, c’est le cas de le dire. Garder l’esprit critique. Livrer une guérilla incessante du faible au fort. Dénoncer les covidistes comme les nouveaux Diafoirus ; les wokistes comme des néo-lyssenkistes ; et les giékistes comme des tchékistes d’un nouveau genre.

Et préparer la renverse.

(*) Jean-Yves Le Gallou anime le site Polemia.

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dimanche, 30 avril 2023

Ouvrir enfin le débat sur l’immigration

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Mathieu Bock-Côté

Notre chroniqueur met bien le doigt où ça fait mal. Elisabeth Borne remet à plus tard sa loi sur l’immigration au motif d’absence de majorité. En fait elle veut une majorité dans l’axe républicain, c’est-dire auprès de ceux qui sont prêts à baisser leur froc. Car, sa majorité, elle l’aurait depuis belle lurette en composant avec le Rassemblement national. Evidemment pas avec la Nupes. L’hyprocrisie continue alors que les Français sont massivement hostiles à l’immigration. Une fois de plus on nage dans le déni de réalité.

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Source : Le Figaro 29/04/2023

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samedi, 29 avril 2023

Tension extrême

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Yves Thréard

Emmanuel Macron et son gouvernement sont bien en peine de savoir comment envisager l’avenir. Les sondages soulignent qu’une majorité de Français ne les écoutent plus. Il faut avouer qu’il n’y a rien de très folichon dans leurs interventions publiques. Les belles promesses, répétées mille fois, sur l’école, l’hôpital, l’écologie, la valorisation du travail n’emballent plus personne. La défiance est la plus forte. Pire, l’exécutif affiche aussi des discordances. Sur l’immigration, notamment, le chef de l’État et la première ministre ne sont pas sur la même longueur d’onde. Bref, les messages sont incompréhensibles, brouillés ou ne passent plus, et les messagers, impopulaires, sont rejetés.

Le pays est à l’arrêt, comme en panne. Hors l’abandon de la réforme des retraites réclamé à cor et à cri, les oppositions, de leur côté, n’ont rien à proposer. Tout comme les syndicats, qui misent sur une mobilisation unitaire historique pour le défilé du 1er Mai. Avec l’Élysée, le dialogue de sourds est d’autant plus profond que casserolades et sifflets sont désormais les modes d’expression de la colère. Quand les mots manquent, diagnostiquent les psychanalystes, restent le bruit et le tapage. Drôle d’ambiance qui traduit l’état de tension, voire d’exaspération, qui règne en France. Ce samedi soir, une bronca du public devrait accueillir la traditionnelle venue du président de la République dans les tribunes de la finale de la Coupe de France de football. L’événement est placé sous très haute surveillance. Des violences sont également redoutées autour des cortèges de la Fête du travail.

Comment sortir de ce climat malsain ? Élisabeth Borne vient de tendre la main aux syndicats pour tenter dialogue ». Après le 1er Mai, a-t-elle l’espoir d’en ramener certains à de meilleures dispositions à son endroit ? Et ainsi de casser, chéquier en main, le front uni qu’ils présentent depuis le mois de janvier? Acheter la paix sociale est une vieille recette à courte vue qui revient à coller un sparadrap sur une jambe de bois. Le mal français, lui, est profond.

Source : Le Figaro 29/4/2023

 

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vendredi, 28 avril 2023

Les vraies raisons de la colère des Français

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On aurait tort de croire que la révolte des Français contre Emmanuel Macron et ses sbires de ministres n’aurait pour seule et unique cause la réforme des retraites. La raison est bien plus profonde : les Français ont le sentiment que plus rien ne marche dans ce pays, que les élites n’en font qu’à leur tête alors que leurs difficultés au quotidien ne cesse d’augmenter dans tous les secteurs, de l’école à la justice en passant par les services publics où trouver un interlocuteur est quasi impossible. Sans parler des difficultés de plus en plus grandes pour se faire soigner. Pierre-Henri Tavoillot, dans Le Figaro (27/4) fait le point sur le sujet ;

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mardi, 25 avril 2023

Le grand effacement

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Vincent Trémolet de Villers

Plus notre société se proclame inclusive, plus sa partie centrale en est exclue. Des millions d’actifs, du fait de la robotisation et de la tertiarisation, ont été expulsés du système économique, des millions de provinciaux, du fait de la métropolisation, ont été abandonnés par les services publics, des millions d’électeurs ont été renvoyés aux marges de la délibération collective. La batterie de normes - voiture, maison, chauffage - qui s’annonce en se proclamant «écologique» devrait achever ce travail de marginalisation.

Dans les représentations médiatiques comme dans le divertissement de masse, nulle place pour eux. Ces invisibles, pour se faire voir, ont porté un gilet fluorescent. Trois ans plus tard, ils ont défilé de Verdun à Rodez contre la réforme des retraites. Ils sont le cœur des travaux de Christophe Guilluy, Jérôme Fourquet, Pierre Vermeren. Ils peuplent les romans de Nicolas Mathieu et de Michel Houellebecq, mais la grande majorité du personnel politique répond à leur malaise en brandissant l’«adaptation», la «transformation», comme s’ils étaient, en dernier ressort, inadaptés ; condamnés au grand effacement.

Au départ, ils ne demandaient ni aide ni subvention, mais un travail qui leur permettrait de vivre décemment. Ceux qui persistent ont beaucoup de mérite : quelle différence aujourd’hui entre un salaire modeste durement gagné et un lot d’aides directement versé par l’État ?

Ils sont désormais l’armée de réserve du vote RN et de l’abstention : double expression d’une résignation plus que d’une espérance. Emmanuel Macron - mieux vaut tard que jamais - en fait l’objet de sa reconquête politique. Depuis une semaine, propositions et promesses s’enchaînent au point d’étourdir l’électeur le plus placide. En cent jours, ressusciter l’industrie, reconstruire l’école, maîtriser l’immigration, améliorer la performance publique, redresser l’hôpital : Gérard Majax et la Fée Clochette en jettent leur baguette, le nouveau magicien tue le métier.

Ce que nous dit en creux ce catalogue mirobolant, c’est tout ce qu’il manque à la France depuis près d’un demi-siècle : un dessein national plutôt que l’affaissement. Le malheur est que, de Marine Le Pen au chef de l’État, ce grand dessein est introuvable.

Source : Le Figaro 25/2/2023

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La terre entière transformée en champ de bataille

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Pertinente analyse d’Eric Werner dans la revue Antipresse* de Slobodan Despot qui nous démontre combien l’Amérique n’a eu de cesse de mettre le monde à feu et à sang au nom d’un libéralisme qui nie l’homme au profit du marché. Le conflit ukrainien n’est jamais que l’ultime désordre mondial que provoque ce nouveau Satan qu’est l’Amérique.

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antipresse

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lundi, 24 avril 2023

Les élites et le peuple vivent des réalités imperméables

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Michel Maffesoli, sociologue et professeur émérite à la Sorbonne décrypte les causes de la crise démocratique actuelle en France. Nous sommes dans un monde que l’on pourrait qualifier de l’entre-deux. Le vieux monde disparaît là où un autre émerge dont on ne discerne pas encore les contours. D’où ce décalage entre le peuple et la grisaille d’une élite en voie de perdition. Mais ce n’est pas une raison pour désespérer.

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Source : Le Figaro 20/4/2023

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jeudi, 20 avril 2023

Macronisme et Poutinisme

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Fallait oser… Emmanuel Todd l’a fait en comparant le régime de Poutine à celui de Macron. Deux Etats autoritaires. Sauf que celui de Macron est aux mains d’une bureaucratie qui nie la voix du peuple, alors qu’en Russie c’est la voix du peuple qui soutient Poutine. Paradoxal ? Pas vraiment, nous explique Emmanuel Todd dans cette chronique forcément rebelle.Va-t-il finir au trou ?

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Source : Marianne 20/4/2023

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mardi, 18 avril 2023

Immigration : le parler vrai

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La liberté d’expression, on le sait, est devenue aujourd’hui un bien rare, et c’est davantage encore le cas, peut-être, de la vérité. Mais de temps à autre, quand même, on tombe sur de belles pépites.

Ce fut le cas par exemple le 1er avril dernier dans Répliques, l’émission hebdomadaire d’Alain Finkielkraut, le samedi matin sur France Culture. Ce samedi-là, il était question de l’immigration, avec deux invités dont Pierre Brochand, un haut fonctionnaire aujourd’hui à la retraite. Brochand dirigea la DGSE de 2002 à 2008.

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lundi, 17 avril 2023

La France entière devrait demander pardon à Jean-Marie Le Pen

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Cyrano Riposte laïque cliquez ici

Jean-Marie Le Pen a de nouveau été hospitalisé, suite à des problèmes cardiaques. Il va sur ses quatre-vingt-quinze ans, et il n’est pas éternel. Certes, il a promis de vivre jusqu’à cent ans, pour “les emmerder tous”. C’est tout ce qu’on lui souhaite, car, si l’homme est diminué physiquement, il demeure d’une lucidité exceptionnelle pour son âge.

Il n’est pas un homme politique qui n’ait été, depuis plus de soixante ans, combattu avec autant d’acharnement par l’ensemble du système, que certains appelleront “appareil d’État”, d’autres “État profond”. Cet homme a été calomnié tout au long de sa vie, traqué par les juges, sali par les médias, harcelé par les gauchistes, racketté par le fisc.

Tout a été permis contre lui : des attentats, des insultes, des contre-manifestations à chacune de ses initiatives, des agressions de ses militants, des coups tordus (Carpentras) et surtout des comparaisons historiques des plus crapuleuses. Aux yeux de ses détracteurs, il n’avait qu’un tort : il aimait trop la France, et pour cela, il dénonçait le péril immigrationniste. Cela lui a valu les qualificatifs infamants de “F comme fasciste, et N comme nazi”, sans oublier bien sûr le coup du racisme.

Pourtant, il suffit de voir dans quel état est notre France, en 2023, après quarante ans de trahisons, pour comprendre à quel point, sur l’immigration, mais aussi tant d’autres sujets, il a été un visionnaire. Il suffit de réécouter ce débat de 1989 entre Jean-Marie Le Pen et Bernard Tapie pour comprendre qui avait tort, et qui avait raison. Clin d’œil de l’histoire, Bernard Tapie, avant sa mort, a été sauvagement agressé par ces immigrés qu’il a passé sa vie à imposer aux Français. Et il n’a jamais fait la moindre auto-critique, continuant jusqu’au bout à soutenir Macron et une politique immigrationniste mortifère pour la France.

Jean-Marie Le Pen, cet homme amoureux de son pays, a été capable, à l’âge de 27 ans, d’abandonner son mandat parlementaire pour aller combattre en Algérie. Quand on voit les guignols Insoumis qui sont élus députés à cet âge, tel le dealer Louis Boyard, on mesure le fossé qui sépare un Jean-Marie Le Pen et les ennemis de la France, qu’il a combattus toute sa vie.

Plutôt que de discuter sur le fond de ses idées, la gauche, mais aussi la droite molle, la fausse droite, ont choisi de diaboliser le fondateur du Front national. Pourtant, même un Lionel Jospin a admis que tout cela c’était du théâtre, et qu’il n’y a jamais eu le moindre danger fasciste en France. Mais le cinéma continue contre sa fille Marine, et contre Éric Zemmour.

Il n’empêche que, par le fait d’un lavage de cerveau de trois générations, où tous les coups ont été permis contre lui, la majorité des Français est convaincue que cet homme, généreux, drôle, bon vivant est le dernier des salauds, et qu’il est nostalgique d’Adolf Hitler. À travers les calomnies déversées contre lui, il a été décidé par les faiseurs d’opinion qu’il était interdit de s’opposer à l’immigration, surtout africaine, et que les Français devaient la subir. On voit le résultat.

Il a tellement affolé le système que, quand il a été présent au deuxième tour de la présidentielle, en 2002, on a vu le vrai visage de la fausse démocratie qui prétend fixer les règles de ce pays au peuple. Toutes les règles ont été transgressées, et le débat entre les deux tours a été supprimé, tant Chirac était convaincu de se faire laminer. Au nom de l’antifascisme, naturellement. Et personne n’a été indigné de ce véritable coup de force contre les règles de la démocratie, et du viol du vote des Français.

Personne ne prétend que l’homme était parfait, et heureusement, sinon il ne serait pas humain. Certains, dans notre camp, ne lui pardonnent pas d’avoir laissé son parti à sa fille qui, sur nombre de sujets, paraît très éloignée de ses valeurs. D’autres lui reprochent certaines provocations – montées en épingle par les journalistes – inutiles et contre-productives. Mais sans Jean-Marie Le Pen, Éric Zemmour aurait-il fait la campagne qu’il a faite ? Sans Jean-Marie Le Pen, sa fille aurait-elle atteint le deuxième tour, à deux reprises ? Sans Jean-Marie Le Pen, y aurait-il Marion ? Sans Jean-Marie Le Pen, des milliers de jeunes, malgré la propagande, redresseraient-ils la tête en se disant fiers d’être français ?

Tous ceux qui l’ont insulté, calomnié, sali et qui ne lui arrivaient pas à la cheville, devraient, tant qu’il est encore vivant, lui présenter des excuses. La France entière devrait lui demander pardon.

Il a été, seul contre tous, la voix du peuple de France, face aux Giscard, Chirac, Mitterrand, qu’il a tous enterrés, dont l’action a consisté à détruire notre merveilleux pays. Il a été un vrai chef de la cause patriotique.

Pour tout cela, longue vie à Jean-Marie Le Pen.

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Les leçons du voyage de Macron en Chine

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Pierre Lelouche, ancien député, ex-conseiller diplomatique et ex-président de l’Assemblée parlementaire de l‘Otan, réagit aux propos tenus par Emanuel Macron lors de son voyage en Chine le 9 avril dernier. S’imaginer peser sur la diplomatie de Xi-Jipping en jouant Monsieur bons offices à l’égard de la Russie tout en prônant un désengagement vis-à-vis de l’influence des Etats-Unis et en avouant ne pas être concernés par Taïwan, était un leurre qui a suscité une bronca générale de la part de nos alliés (les vrais comme les faux).

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Source : Le Figaro 17/04/2023

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dimanche, 16 avril 2023

Statue de saint Michel: « Le gouvernement des juges contre l’âme de la France »

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Philippe de Villiers

Source : Le Figaro du 12 avril 2023 cliquez là

TRIBUNE La statue des Sables-d’Olonne, installée en 2018 sur une place publique, devra être démontée au nom de la laïcité, a confirmé le Conseil d’État vendredi dernier. Cette décision a inspiré à l’ancien ministre, écrivain et fondateur du Puy du Fou, une tribune enflammée contre la mauvaise compréhension de la laïcité et pour la préservation de notre histoire et de notre culture.

Le Conseil d’État aura pris son temps. Et choisi son moment. Pour rendre son arrêt. Pour terrasser le dragon. Le vendredi saint. C’est une coïncidence mais elle est symbolique. La statue de saint Michel doit être déboulonnée. Personne n’oserait déboulonner le Conseil d’État. Pour la statue, les choses sont plus simples. Le prévôt du Paradis n’avait rien à faire là. Il faut rendre la place aux trottinettes. Le saint patron des parachutistes a perdu la bataille contre le sacro-saint « état de droit », qui pèse des œufs de mouche dans des balances de toiles d’araignées, pendant que la cité s’effondre. La portée métaphorique de cet apologue donne un signal faible – un de plus, sur le naufrage de nos affections. C’est la défaite des âmes simples, la défaite du petit peuple, attaché à sa statue, la défaite d’un imaginaire hors d’âge contre l’arsenal glaçant des principes qui appellent à broyer le dépôt millénaire.

C’est le suicide assisté d’une nation aux murs porteurs chancelants, descellés, où la loi devient un instrument qui sert à tuer les âmes, les corps, les images et piétés populaires. Nous sommes là face à un nouveau dragon: l’état de droit. C’est lui qui désengendre et qui désaffilie. C’est le même état de droit dont a profité un migrant illégal pour brûler une cathédrale, à Nantes, puis pour assassiner un prêtre à Saint-Laurent-sur-Sèvre. C’est le même état de droit qui désarme nos pouvoirs publics lorsque la police arrête les black blocs et que la justice les relâche. C’est la même balance, mue par les mêmes ardeurs normatives de nos cinq cours suprêmes qui impose cet état de non-droit, et remplace nos statues par des idoles. Où était l’état de droit à Stains, lorsque le conseil municipal a donné à une rue de la ville le nom de Fatima, la femme du prophète Mahomet? Et quand un criminel récidiviste, Jean-Marc Rouillan, a été invité à pérorer à l’université de Bordeaux, là où Mme Agacinski a été interdite de chaire?

La célèbre formule de François Mitterrand résume tout : « Les juges ont eu la peau de l’Ancien Régime. Ils auront la peau du nouveau. » Dans sa prophétie, Mitterrand avait juste oublié les cours européennes. Mais, pour le reste, c’était bien vu. Je repense souvent à un épisode marquant de la vie du jeune Louis XIV. Il vient tout juste d’être sacré. Il apprend que le Parlement est en train de siéger, toutes Chambres réunies, aux fins d’enregistrer quelque édit séditieux. Son esprit vif lui donne à capter le ressort symbolique de cette impertinence: la robe rêve de déposer son roi à l’anglaise. C’est un coup de force. Il interrompt sa partie de chasse à Fontainebleau, galope à francs étriers et fait irruption dans l’assemblée des chaperons d’hermine. Il a gardé ses bottes et son justaucorps inapproprié. Il fait claquer son fouet de veneur et s’exclame : « Messieurs, je ne veux plus que vous persistiez à exciter les troubles dans mon État. »

Le Roi-Soleil avait anticipé le glissement futur, quand les parlements feraient basculer l’état de droit des légistes. La justice doit demeurer dans son lit de justice, elle doit rester à sa place. Elle est une autorité, pas un pouvoir. La seule cour suprême, c’est le peuple. Or, il s’est exprimé aux Sables-d’Olonne et il a plébiscité saint Michel. Dont acte. Un jour où le garde des Sceaux Jean Foyer cherchait à convaincre le Général de ratifier la Convention européenne des droits de l’homme, il s’entendit répondre vertement : « Cher ministre, apprenez qu’il y a d’abord la France… ensuite l’État… enfin le droit. » Cette hiérarchie a été, hélas, subvertie. Il faut se méfier des juges quand ils prennent le pouvoir. Leur tropisme à refaire une humanité au nom de la loi de leur for intime, faisait dire à Royer-Collard: «Les Révolutions commencent toujours avec les juristes, elles se terminent toujours sans eux.»

J’entends l’anathème murmuré du grand chœur laïc: l’état de droit n’est que l’expression protectrice de la laïcité. Comme si ladite laïcité, du reste inventée par le christianisme, pouvait s’accommoder du vide culturel et spirituel. Sauf à remplacer le chêne de Saint Louis par un figuier sec, sans racines ni ramages! La laïcité, multidéculturée, est devenue sélective. Pourquoi n’est-elle pas invoquée par le ministre de l’Éducation pour sanctuariser l’école face à la présence intempestive et au discours du transgenrisme et du transhumanisme, quand on apprend aux enfants à entrer dans un monde de l’illimitation, où il n’y aura plus de distinction entre l’homme et la femme, entre la mort et la vie, entre l’animal et l’homme? Voici venir la nouvelle religion: elle remplace la finitude par l’hubris sans fin.Ce sont les grands laïcs du récit national qui allèrent rechercher les voix de Jeanne, de sainte Marguerite, de sainte Catherine et puis de ce fameux saint Michel, aujourd’hui euthanasié. Au nom d’une laïcité amoureuse et non pas militante et mortifère. Leur sagesse leur donnait à penser que la France n’est rien sans l’esprit d’enfance

Il suffirait pourtant de se retourner pour trouver la réponse. Nous avons derrière nous de grandes figures d’historien qui nous ont laissé une belle parabole française, nous invitant à pratiquer la fréquentation de nos aide-mémoire de pierre ou de chair. C’étaient des républicains. Au lendemain de la défaite de Sedan, en 1870, tous les Jules – Quicherat, Michelet, Ferry – ont constaté avec effroi que la France avait perdu son ciment et n’avait plus de fédérateur. Depuis la Révolution, on avait évacué le sacré. Ils s’avisèrent de la nécessité de créer un saint-chrême de substitution, pour fédérer, unir les petits Français et faire naître à nouveau des têtes épiques. À la recherche d’une sacralité d’incarnation, ils convoquèrent la bergère de Domrémy, après celle de Nanterre, ils allèrent chercher Saint Louis à la Sorbonne ; ils appelèrent à eux la colombe et son rameau d’olivier au baptistère de Reims. Ce sont les historiens républicains, voyant l’unité française suspendue au-dessus du vide, qui exhumèrent Jeanne d’Arc, le plus pur chef-d’œuvre que le génie allégorique ait jamais déposé dans notre littérature.

L’Église catholique suivra le mouvement, avec trente ans de retard pour béatifier puis canoniser l’héroïne. Ce sont les grands laïcs du récit national qui allèrent rechercher les voix de Jeanne, de sainte Marguerite, de sainte Catherine et puis de ce fameux saint Michel, aujourd’hui euthanasié. Au nom d’une laïcité amoureuse et non pas militante et mortifère. Leur sagesse leur donnait à penser que la France n’est rien sans l’esprit d’enfance. Il n’y a pas d’unité de destin sans l’unité des cœurs. Il n’y a pas d’unité des cœurs sans lien amoureux, sans un peuple amoureux. Amoureux de quoi ? De nos héritages, sublimes, puissants et féconds. Si on ne donne pas à aimer nos figures, nos œuvres, nos saints, les jeunes âmes regarderont ailleurs, là où il y a foison d’autres modèles ou contre-modèles. Malraux a tout dit en une phrase : « Toute civilisation s’adosse à une religion. » Si nous récusons le lien de chrétienté intime entre la France et nos civilités ancestrales, nous allons mourir.

La laïcité ne peut pas s’entendre de la même manière en 1905 et en 2023. L’antichristianisme était un luxe en terre d’abondance. Détruire la chrétienté face à l’islam conquérant, c’est une folie. Les musulmans nous regardent avec sidération : eux aussi, ils ont saint Michel dans leur patrimoine, bien vivant à la sourate II du Coran, où il participe à la pesée des actions. Bientôt, faudra-t-il attendre que saint Michel nous revienne par la porte des mosquées, par les prières des quartiers, par les nouveaux Français qui, eux, respectent leur religion, le sacré de leur civilisation et nous voient choir ? Le principe de l’équivalence des religions conduit à une impasse. L’antériorité de la conversion de la France au christianisme lui donne ce que René Rémond a appelé  « un droit d’aînesse sur les autres nations chrétiennes », et a fortiori une primogéniture sur la terre même du baptême de Clovis par rapport à toute autre religion. Il ne peut pas y avoir d’équidistance juridique ou morale. Question de survie…

Il ne s’agit pas seulement d’un enjeu patrimonial, mais d’un enjeu vital. Notre culture tient à toute une France des hautes nefs immémoriales qui porte chaque Français vers le sacré. Il y a, dans nos patries charnelles, un souffle, un mystère français. Nous entendons souvent Jean-Luc Mélenchon se féliciter de ce que le peuple français est un peuple politique. Cela est vrai. Mais c’est pour une raison majeure qui court dans la trame de nos songes et irrigue nos enchantements et nos révoltes. Le peuple français est plus encore que cela, un peuple métapolitique et même un peuple métaphysique. Il est l’héritier des héritiers de toutes les questions de la vie et de la transcendance, depuis Hippocrate, Platon, David, Tacite, saint Augustin d’Hippone et Blaise Pascal. Il veut comprendre, il veut tout comprendre. Il vit au cœur de cette Europe qui fut et demeure le continent de la vie interrogée. C’est là qu’est son génie, selon la prosopopée de Péguy : « “C’est embêtant, dit Dieu, quand il n’y aura plus de ces Français, il y a des choses que je fais, il n’y aura plus personne pour les comprendre.” » Aujourd’hui, notre pays est pris en tenaille entre deux forces, le wokisme et l’islamisme. Elles se détestent mais elles s’entendent. La division du travail est impressionnante : le wokisme emploie son industrie à déciviliser et l’islamisme se donne pour mission de reciviliser. Les idiots utiles accompagnent le mouvement

La preuve? Elle est sous nos yeux distraits. Le secret d’un peuple se résume à ce qu’il a laissé, ce qu’il a dessiné, ce qu’il a érigé. Rome fut dans le Forum. La Grèce fut contenue dans le Parthénon. S’il est vrai que, dans l’histoire des hommes, celle d’un peuple peut tenir tout entière dans une œuvre particulière, alors la cathédrale résume la France. En elle, c’est la lumière qui tient la pierre. Saint Michel domine, surplombe le haut lieu le plus populaire de la France, le mont Saint-Michel. En 1429, il y eut deux îlots de résistance à l’occupation étrangère: Domrémy et Saint-Michel-au-Mont – c’était son nom. L’île, entourée d’eau, n’a jamais cédé au ressac. Le glaive de saint Michel reste brandi au-dessus des mers et des tempêtes, symbole entre tous. Il s’agit tout autant de notre temporel que de notre spirituel. Si on veut vivre en France, il faut accepter nos civilités: elles viennent toutes des charités évangéliques. Désolée pour la libre-pensée et la Ligue des droits de l’homme. Je les invite à remonter le courant jusqu’à la source d’eau vive.

Aujourd’hui, notre pays est pris en tenaille entre deux forces, le wokisme et l’islamisme. Elles se détestent mais elles s’entendent. La division du travail est impressionnante: le wokisme emploie son industrie à déciviliser et l’islamisme se donne pour mission de reciviliser. Les idiots utiles accompagnent le mouvement, ils sont les fils spirituels de Robespierre qui prétendait, à partir de la table rase, éradiquer l’ancienne religion pour en imposer une nouvelle, et fabriquer un homme nouveau. Craignons que le jeune Français, dépouillé de sa mémoire affective, n’ait à vivre l’incantation démiurgique du socialiste Jaurès : « Nous avons interrompu la vieille chanson qui berçait la misère humaine et la misère humaine s’est réveillée avec des cris. » Au milieu des cris – cris de détresse et de désarroi -, il faut tendre l’oreille, pour percevoir l’étrange mélopée du cri qui vient: c’est un cri d’appel, celui d’une jeune espérance française.

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samedi, 15 avril 2023

La victoire et le malaise

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Vincent Trémolet de Villers

C’est une victoire politique indiscutable et pourtant elle a un goût amer. Peut-être parce que la sage décision du Conseil constitutionnel ne dissipera pas le malaise qui traverse le pays. Elle ne fera malheureusement pas disparaître les cortèges, les casseurs, les banderoles syndicales. La défiance est là et ne va pas s’évaporer par enchantement. Et puis quel gâchis collectif ! On est pris d’une sorte de vertige quand on mesure tout ce que ce psychodrame laisse derrière lui. La remise en cause de l’autorité légitime, d’abord. Le président largement élu conspué dans les manifestations, les ministres pris de nervosité, les députés sous la menace. Le Conseil constitutionnel protégé de murs antiémeutes, tristes signes d’une fébrilité d’État. Tout démocrate sincère devrait s’inquiéter de ce vacillement. Comment les opposants à Emmanuel Macron ne voient-ils pas qu’ils peuvent être, demain, pour d’autres ré- formes, d’autres lois, à leur tour pris en tenailles entre l’activisme de l’extrême gauche et une hostilité temporaire de l’opinion? Si la France est ingouvernable, tout le monde, et les Français d’abord, sera perdant.

A ce tourment en répond un autre en miroir : comment croire que la seule élection permet de gouverner durablement et sereinement contre deux tiers de la population ? On trouve dans une part de nos élites une suf- fisance qui, non contente de contraster avec l’état déplorable du pays, finira par décourager les plus fidèles soutiens. La morgue du sachant chargé de faire accepter à un peuple un peu « arriéré » des évolutions inéluctables hérisse désormais la plupart de nos concitoyens. Les Français voient bien que l’affaissement généralisé vient moins de leur réticence supposée à la « réforme » que d’une impuissance de plus en plus sidérante de la performance publique. École, santé, sécurité : impôts partout, service nulle part. La faille qui provoque toutes les secousses est là.

Après les retraites, pour apaiser les Français, il faudra leur donner beaucoup de preuves concrètes sur ces sujets majoritaires, sinon, Emmanuel Macron sera contraint, par les urnes, de leur rendre la parole. 

Source : Le Figaro 15/04/2023

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jeudi, 13 avril 2023

Bernard Germain à Breizh info : « La première et la plus importante conclusion que je tire du combat de Callac est que lorsqu’on se bat on peut gagner »

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Un grand entretien avec Bernard Germain, porte-parole de la Coordination Partout Callac, publié par Breizh Info cliquez ici

Le calme est revenu à Callac, commune des Côtes d’Armor qui s’est retrouvée, malgré elle, au centre de l’attention médiatique, du fait des tentatives d’y imposer à la population un accueil massif de migrants, sans consultation préalable de citoyens qui sont apparus très divisés sur la question, et avec une grosse partie franchement hostile.

Mais l’abandon du Projet Horizon n’a d’ailleurs pas empêché l’Etat d’imposer, en douce, des migrants dans la commune, puisque plusieurs familles (d’Afrique noire et du Moyen-Orient) sont arrivées depuis et occupent une habitation du centre de la commune. Ce qui n’est pas sans susciter incompréhension et interrogation dans le bourg.

Le combat contre l’implantation de migrants à Callac est résumé, en long, en large et en travers, par Bernard Germain dans un livre « Callac, mère de toutes les batailles », où celui qui a été l’un des acteurs de la contestation offre son point de vue et des informations, fournies, sur les évènements qui ont plongé cette petite commune du Centre-Bretagne dans un climat de tensions jamais connues sans doute, depuis la période de la Seconde guerre mondiale.

Nous l’avons interrogé sur son action et sur son livre, paru aux éditions Synthèse nationale commander ici).

Breizh-info.com : Tout d’abord, pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

Bernard Germain : J’étais ingénieur logiciel. Aujourd’hui je suis retraité et je vis dans les Côtes d’Armor.

Je suis quelqu’un qui vient de la gauche. En 1981 j’ai voté Mitterrand et adhéré au PS. Je les ai quittés après le virage de la rigueur en 1983. Je n’avais pas voté pour cela.

J’ai ensuite partagé ma vie entre activités professionnelles et syndicalisme. S’agissant de mon activité de syndicaliste, j’ai été un responsable national de la Fédération FO des télécoms et à ce titre j’ai été l’un des négociateurs de la Convention Collective de Branche des Télécommunications (CCNT) pour ma Fédération. J’ai également été administrateur FO à la Sécurité Sociale pendant près de 20 ans dont 10 comme vice-président de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie des Yvelines.

Sur le plan politique, je n’ai eu aucune activité dans un parti depuis mon départ du PS. J’ai repris une carte politique récemment en adhérant à Reconquête lors de sa création, pour deux raisons : tout d’abord parce qu’Eric Zemmour m’est apparu comme un « politicien » honnête qui dit la vérité, et d’autre part parce que je pense que l’existence de la France telle que je l’ai connue est aujourd’hui gravement menacée, notamment du fait d’une immigration totalement incontrôlée.

Breizh-info.com : Avec quelques mois de recul sur la bataille de Callac, quelles sont les conclusions que vous en tirez ? Diriez vous que ce qui a fait le succès de la mobilisation, c’est surtout l’enracinement local d’une partie des opposants qui de facto, ne sont pas apparus comme “hors sol” dans la contestation comme cela peut parfois être le cas dans les manifestations contre l’immigration ?

Bernard Germain : La première et la plus importante conclusion que je tire du combat de Callac est que lorsqu’on se bat on peut gagner. Nous en avons fait la démonstration.

Indiscutablement, l’enracinement local des opposants a pesé lourd dans la balance. Cela a permis de discuter régulièrement avec la population et grandement aidé à la mobilisation car les gens comprenaient la justesse de notre combat puisqu’ils voyaient qu’ils allaient être directement touchés.

Maintenant, la présence de personnes « extérieures » lors des manifestations était normale. Le combat de Callac n’était pas seulement le combat de ce village, mais la mobilisation contre une politique nationale. Callac était le laboratoire de la mise œuvre de cette politique.

Breizh-info.com : Malgré l’abandon du projet Horizon, le projet Viltaïs semble lui mené tambour battant, y compris à Callac, puisque l’on y voit depuis quelques semaines plusieurs nouvelles (et nombreuses) familles. Envisagez vous de nouvelles mobilisations locales avec votre collectif ?

Bernard Germain : Callac a marqué un tournant dans la stratégie du gouvernement pour imposer sa « transition démographique ». Ils se sont rendus compte qu’un projet massif comme ils prévoyaient de le faire à Callac avec le projet Horizon, cela ne marche pas. Notamment parce qu’il reposait sur l’équipe municipale locale, qui s’est révélée incapable de résister à la pression et qui a craqué politiquement.

Le gouvernement en a tiré la leçon. Maintenant, ce sont les préfets qui pilotent avec des associations comme Viltaïs auxquelles ils sous-traitent la mise en œuvre moyennant d’abondantes subventions.

Second point important, il n’est plus question d’arrivées massives dans les villages mais de saupoudrage. Une famille par-ci, deux ou trois par là.

C’est beaucoup plus difficile de s’y opposer d’autant que tout est fait en secret et qu’on apprend l’arrivée des migrants à la dernière minute.

A Callac, deux familles sont arrivées ainsi dernièrement. L’Association « Les Amis de Callac et ses environs » a repris la mobilisation. Tracts et pétitions sont réapparus. L’affaire n’est nullement terminée.

Breizh-info.com : Quel est l’objectif de l’association « Callac Partout » ? Quelles actions avez vous mené ? A Saint-Brevin les Pins, une large partie de la population (beaucoup de résidences secondaires) que nous avons interrogée n’avait pas l’air hostile à l’accueil de migrants, comment l’expliquez-vous ?

Bernard Germain : La coordination « Partout Callac » a pour objectif d’aider tous ceux qui sont confrontés à l’arrivée de migrants dans leur localité et leur faire profiter de notre expérience pour mener le combat.

Nous avons d’ailleurs créé un site internet (www.partoutcallac.fr). Ceux qui le consulteront y trouveront des informations et des conseils pour mener l’action. Ils peuvent également nous contacter.

J’ajoute que j’ai également écrit un livre relatant le combat mené. Il s’appelle « Callac la mère des batailles » et peut être commandé chez www.synthese-editions.com.

Quant à St-Brévin, c’est comme partout. La plupart des gens au départ ne croit pas à la réalité des futurs problèmes que nous dénonçons. Et les discours incessants des médias immigrationnistes ne cessent de les intoxiquer. Donc, lorsqu’ils ont la preuve que ce que disions était vrai … il est souvent trop tard. Les immigrés que le préfet impose sont là. C’est pour cela qu’il faut mener le combat en amont, même si certaines personnes sont crédules et croient sur parole les médias.

Breizh-info.com : Ne pensez-vous pas que le fait de mettre trop en avant des organisations politiques (à Callac, on a beaucoup vu Reconquête) peut s’avérer contre productif, notamment dans des  communes rurales où la politique politicienne relève encore très souvent du domaine privé, à peine familial, et de celui des urnes ? (on a vu à Callac la fracture que pouvait engendrer le sujet, y compris dans les familles…)

Bernard Germain : J’étais le porte-parole du Comité d’Organisation, c’est à dire la structure qui regroupait l’Association « les amis de Callac et ses environs » et tous les partis politique et organisations qui menaient le combat.

Je n’ai jamais mis en avant que j’étais à Reconquête. Je parlais au nom du comité, donc de tout le monde. Il aurait été malhonnête de faire croire qu’il n’y avait que Reconquête. Étaient avec nous le Parti de la France, les Patriotes, Riposte Laïque, Résistance Républicaine, La ligue du Midi, Les Frères dissidents, entre autres.

D’ailleurs, pour faire partie du Comité d’Organisation nous ne demandions qu’une chose : être d’accord le mot d’ordre « Non au projet Horizon, Callac doit rester Callac ».

Tous ceux qui étaient d’accord avec cela étaient les bienvenus. On est donc très loin d’une appropriation du combat par Reconquête, même s’il est indéniable que Reconquête a été le principal acteur de tout cela.

En ce qui concerne les fractures au sein de la population, c’est Macron qui les a imposées.

Callac vivait tranquille. Mais Callac s’est retrouvé au milieu d’une mêlée découlant d’une politique nationale.

Le débat était inévitable au sein de la population. Certains étaient pour. D’autres, beaucoup plus nombreux, étaient contre. Il était inévitable que des fractures apparaissent.

Nous avons défendu Callac et cela a déplu à certaines personnes. C’est la vie.

Breizh-info.com : Un mot, pour conclure, sur les plaintes qui visent plusieurs organisateurs des manifestations callacoises, dont vous même, de la part notamment du quotidien Le Poher, qui a subi des menaces ces derniers mois ?

Bernard Germain : Le Poher est un petit journal gauchiste qui tire à quelques milliers d’exemplaires. Ils se sont crus obligés d’écrire des articles sur notre combat afin de le discréditer, employant à cette occasion une argumentation odieuse contre nous, allant jusqu’à faire la comparaison avec le combat des résistants contre les nazis.

J’ai donc répondu dans un article à ces attaques insupportables.

Mais ces gens ne supportent pas qu’on réponde. Eux ont le droit de nous insulter et de nous traîner dans la boue, mais ils exigent en retour notre silence.

Comme ma réponse ne leur a pas plu, ils ont décidé de me traîner au tribunal, ainsi que Christine Tasin la responsable du site Résistance Républicaine. L’audience était prévue le 3 avril mais a été reportée.

De plus, ils ont mis en scène toute une campagne de victimisation en déclarant recevoir des menaces de mort et même une alerte à la bombe. Le tout généreusement relayé par les médias nationaux et par les élus de gauche de Bretagne et autres associations pro-immigration.

L’objectif était à l’évidence d’accréditer l’idée qu’il existerait des violences d’extrême droite et que la France serait menacée de l’instauration du fascisme.

Je m’étonne, avec les moyens dont elle dispose, que la police n’ait toujours pas identifié les coupables.

Ce qui est sûr c’est que nous ne sommes nullement mêlés à cela. D’ailleurs nous désapprouvons ces méthodes.

Notre combat est politique, à visage découvert et « à la loyale ».

Propos recueillis par YV 

20:49 Publié dans Bernard Germain, Callac 22, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 12 avril 2023

"Anima" le dernier ouvrage de Michel Onfray

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Notre philosophe qui à l’image de Lucky Luke  écrit plus vite que son ombre nous gratifie d’un nouvel ouvrage intitulé Anima dans lequel il décrit les métamorphoses de l’âme occidentale, depuis ses origines jusqu’à un futur qu’il pressent inhumain, où l’homme aura perdu ce sens de l’humanité qui le distingue de l’animal. « Je regarde cette vague nihiliste nous arriver dessus, alors que, sur la plage, on voit arriver au loin le mur d’eau qui va s’abattre sur nous. Après le raz-de-marée, la mer redeviendra étale. Notre civilisation disparaît pendant qu’une autre se profile, l’Histoire a horreur du vide », constate notre philosophe.  

Michel Onfray répond ici aux questions de Jean-René Van der Plaetsen du Figaro Magazine.

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mardi, 11 avril 2023

60 millions de consommateurs

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En matière d’immigration, la grande différence entre l’Allemagne et la France est que l’Allemagne mise sur l’emploi en formant ses immigrés pour l’industrie alors que la France a opté pour l’abandon de la production au profit de la consommation. En France, les immigrés sont d’abord des consommateurs et n’occupent en général que des emplois tertiaires peu qualifiés. 80% des immigrés sont inactifs. Pierre Vermeren démontre ces deux logiques implacables.

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Source : Causeur

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