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lundi, 24 octobre 2022

France-Allemagne : la dérive des continents

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Philippe Gélie

Les relations glaciales au sein du «couple» franco-allemand commencent à faire jaser dans le village européen. Pour faire taire les cancaniers, Emmanuel Macron recevra Olaf Scholz ce mercredi à l’Élysée : les deux hommes feront assaut d’amabilités et de promesses de coopération pour surmonter des divergences d’analyses ou d’intérêts qu’ils s’emploieront à minimiser. Mais qui sera dupe ? Ce qui est à l’œuvre aujourd’hui relève d’un basculement géostratégique profond, une dérive des continents amorcée de longue date et promise à transformer pour longtemps le visage de l’Europe.

On mesure parfois mal, en France, l’ampleur du choc provoqué outre-Rhin par la guerre en Ukraine. L’agression russe y suscite tout à la fois une remise en cause du modèle économique, une prise de conscience des défis sécuritaires et un sentiment de culpabilité envers des voisins en première ligne au nord et à l’est. L’Allemagne redevient brutalement un acteur géopolitique, et ce n’est pas pour faire de la figuration : 100 milliards d’euros sur la table destinés à bâtir la première armée conventionnelle du continent, à prendre la tête du pilier européen de l’Otan (en sonnant au passage le glas d’une défense européenne autonome), à acheter des matériels américains (aux dépens, en particulier, des projets franco-allemands), à créer un bouclier anti-aérien aux dimensions de l’ancienne ligue hanséatique (c’est-à-dire sans nous)...

Dans cette tectonique des plaques, ce n’est pas l’Allemagne qui risque «l’isolement», comme s’en inquiète Emmanuel Macron, mais la France, qui disparaît du projet européen du chancelier. Décomplexé, Berlin se voit comme le centre d’une Europe considérablement élargie à l’est, de l’Ukraine aux Balkans. Paris s’en trouverait relégué à la tête du « Club Med » - Italie, Espagne, Grèce...-, sympathiques destinations de vacances aux économies fragiles et à la puissance déclinante. À nous de redéfinir sans tarder nos priorités, de réinventer notre politique européenne, d’assainir nos comptes publics au lieu de mendier l’aide de Bruxelles, de développer nos capacités industrielles et militaires, pour mériter de poursuivre un dialogue d’égal à égal avec l’Allemagne, essentiel au maintien de la cohésion de l’Europe.

Source : Le Figaro 24/10/2022

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jeudi, 20 octobre 2022

Le meurtre de Lola révèle la disparition de tous les acquis civilisationnels

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Ancienne élue locale, Céline Pina est journaliste à Causeur, essayiste et militante. Elle est aussi la fondatrice du mouvement Viv(r)e la République et publié plusieurs ouvrages. Elle voit, à juste titre, dans le meurtre de la petite Lola en plein Paris et en plein jour, le signe d’une déshumanisation de la société où l’autre est né. Loin d’être un simple fait divers, ce crime est un fait de société.

Lire la suit ICI

Source : Figaro 20/10/2022

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Le couple franco-allemand au bord de la crise de nerf *

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Philippe Gélie

Au milieu de ses déconvenues militaires en Ukraine, Vladimir Poutine trouvera une consolation dans le sommet européen convoqué ce jeudi soir à Bruxelles : le poison qu’il a injecté aux Européens en jouant avec le robinet du gaz produit ses effets. Inquiets et fébriles, les Vingt-Sept se divisent sur la réponse collective à apporter d’ici au printemps prochain, lorsqu’il faudra remplir les réserves en prévision de l’hiver 2024. La France et une quinzaine d’États membres veulent s’inspirer de la péninsule Ibérique pour plafonner les prix du gaz et, par effet mécanique, de l’électricité ; l’Allemagne et quelques-uns des plus riches y rechignent, craignant qu’une limitation artificielle des prix augmente la demande et menace la sécurité des approvisionnements.

Cette divergence politique finira peut-être par être surmontée, après des mois de négociations picrocholines à Bruxelles débouchant sur des montages d’une indéchiffrable complexité. Mais elle ne constitue que la partie émergée d’un iceberg de plus en plus massif : celui du cavalier seul de Berlin, de moins en moins intéressé par son fameux « tandem » avec la France. Ce «Soloreiter» allemand a en fait  toujours été la norme, consubstantiel à une puissance industrielle reposant sur les importations de gaz russe et les exportations en Chine. On l’a vu à l’œuvre à chaque crise récente : en 2015, lorsque Angela Merkel a ouvert les frontières de l’UE aux réfugiés syriens, aux premiers symptômes du Covid, lorsqu’elle s’est lancée dans une course solitaire aux masques et aux vaccins, comme le mois dernier, lorsque Olaf Scholz a mis 200 milliards d’euros sur la table pour protéger les entreprises allemandes, sans concertation et au risque d’une distorsion de concurrence fatale pour le marché unique.

Dans son discours de Prague du 30 août, consacré à sa «vision européenne», le chancelier a à peine mentionné le partenaire français, dessinant une Europe à trente-six États à la fin du siècle, dont le centre de gravité naturel serait l’Allemagne. Un projet qui se matérialise lorsque Berlin invite quatorze pays du Nord et de l’Est sous un bouclier antiaérien commun, en excluant la France. Paris semble avoir pris note de ce mépris ; il lui reste à se rebeller.

(*) Le titre est de la rédaction

Source Le Figaro 20/10/2022

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mardi, 18 octobre 2022

Boucs émissaires

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Gaëtan de Capèle

« Superprofits », « superdividendes », « superriches ». Tout est super dans la France en crise de 2022 lorsqu’il s’agit de trouver des boucs émissaires face à la grogne générale. Abrités derrière un écologisme de façade, des militants anticapitalistes vandalisent tout signe extérieur de richesse. À l’Assemblée nationale, où se nouent d’improbables intrigues, on dénonce chaque jour, comme au bon vieux temps, les profiteurs de guerre, à qui il est urgent de faire rendre gorge. Haro sur TotalEnergies! On y parle surtout d’augmenter les prélèvements - quelle imagination ! - sur tout et tout le monde : les bénéfices, les plus-values, les dividendes, l’épargne, les gros salaires, les départs à l’étranger, les avions d’affaires. Taxer, taxer, taxer : chez nous, tout commence et tout finit la main dans la poche du contribuable. Face à l’offensive, la résistance du gouvernement ne tient qu’à un fil.

Son unique menu consistant à « manger du riche », on pensait la seule Nupes affectée du réflexe pavlovien de l’impôt. Au hasard des séances de nuit, on découvre que la macronie, le MoDem et même Les Républicains ont été contaminés. La droite, lancée dans la chasse aux nantis, n’est pas près de retrouver ses électeurs. Et encore moins sa crédibilité.

Au cours des dernières décennies, la France a appris à ses dépens à quel point une politique fondée sur la lutte des classes avait pu saper sa compétitivité. Surfiscalité, défiance à l’égard de la réussite et de la fortune, obsession de l’égalitarisme, rejet du travail ont contribué à son déclassement économique. Depuis quelques années, on la croyait débarrassée de ses vieux démons. À la première crise, le naturel revient au galop. Les actionnaires et les investisseurs, que l’on cherchait désespérément à attirer vers nos entreprises, sont cloués au pilori. Les grands groupes du CAC 40, fers de lance de notre industrie et de nos services, sont voués aux gémonies. Les entrepreneurs, qui créent de la richesse et des emplois, redeviennent suspects. Nous rêvions de « superprofits », symboles d’une prospérité retrouvée. Il n’est plus question que de les confisquer. Le piège se referme à nouveau.

Source :Le Figaro 18/10/2022

 

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lundi, 17 octobre 2022

Parution du nouveau numéro de Terre & peuple magazine (n°93)

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En savoir plus cliquez là

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Terre & peuple était présent au Rendez-vous Bleu Blanc Rouge de Synthèse nationale dimanche 16 octobre à Rungis

vendredi, 14 octobre 2022

Géopsychiatrie de l’Europe

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Selon Emmanuel Todd, nos dirigeants disent Poutine suicidaire. Mais nous devons aussi envisager la possibilité qu’ils soient suicidaires et lancés dans une fuite en avant. Après tout, ils nous suicident.

Lire la suite ICI `

Source : Marianne 13/10/2022

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jeudi, 13 octobre 2022

Immigration erreur économique

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Jean-Gilles Malliarakis L'Insolent cliquez ici

Dans notre précédente chronique nous nous sommes attachés à rappeler que "l'indigénisme", le "wokisme", et l'islamo-gauchisme procèdent tous de l'inversion totale des faits. Ils supposent une manière d'ignorance organisée de l'histoire dès lors qu'ils transforment, en quelque sorte, les immigrés en envahisseurs "légitimes".

Or, une question essentielle demeure : "Qui les a fait venir ?", d'autant plus que ce processus ne relève pas des mystères oubliés du passé mais de leur prolongation en tant que réalité du présent. Certes l'étude des grandes invasions d'autrefois démontre qu'en général elles ont été précédées de phénomènes migratoires, du mercenariat militaire sous l'Empire romain, et du déclin démographique inhérent aux peuples civilisés.

Une hypocrisie récurrente et à courte vue nous serine à l'envi, depuis 50 ans, que "les immigrés exécutent les travaux que les Français ne veulent pas faire".

Ce raisonnement faux et sommaire tire aussi ses arguments de tous les constats superficiels sur les "manques de main-d’œuvre". On les déplore ainsi actuellement dans certains secteurs comme l'agroalimentaire, l'hôtellerie-restauration, le transport voire l'ingénierie. Merci au "quoiqu'il en coûte" de Macron en 2020. Merci aussi à la retraite à 60 ans inventée par Mitterrand en 1981 dans l'espoir de réduire le chômage. Merci aux 35 heures des lois Aubry de l'an 2000. Merci aussi, dans l'artisanat, à la pseudo-réforme Fillon de 2003. Tout cela vient donc de loin. L'une des raisons invoquées se polarise certes aujourd'hui sur une indemnisation du chômage jugée trop généreuse. Et un tel argument, qui n'est pas entièrement faux, braque le débat sur la réforme de l'assurance chômage voulue par le gouvernement et combattue par la gauche

Mais on doit retenir surtout deux failles imparables de cette rhétorique :

1° l'évolution du recrutement des éboueurs parisiens a prouvé, à partir des années 1990, qu'à partir d'un certain niveau de rémunération, d'une amélioration de leurs conditions de travail et d'un meilleur respect envers les tâches manuelles, les Français acceptent précisément ces emplois, que l'école républicaine laïque et obligatoire, relayée par le cinéma, dénigre dès l'enfance.

2° quant aux immigrés eux-mêmes, pas plus bêtes que les Français leurs raisonnements se révèlent largement parallèles. Croire le contraire caractériserait précisément le "racisme". Si les allocations sont supérieures aux salaires, ils choisissent l'assistanat. Si l'accès à la protection sociale ne nécessite pas d'effort contributif, ils se dispensent volontiers d'y cotiser. Il est vrai qu'une partie d'entre eux réalise dans le secteur de la délinquance ordinaire ou du trafic de drogue des performances très supérieures à celles de la moyenne nationale…

On en arrive enfin à la nouvelle formulation du précédent discours et l'on entend dire désormais : "les immigrés illégaux font le travail que les immigrés réguliers ne veulent plus faire". Oui la boucle de l'immigrationnisme est bouclée.

Néanmoins certains cercles continuent de croire qu'en subventionnant la CGT, on "achète la paix sociale" et que l'immigration constitue effectivement une "armée de réserve" au service du capitalisme.

Ce préjugé marxiste existait déjà en 1864. La Première Internationale se réunissait à Londres et Karl Marx y développait ses thèses dans sa fameuse adresse inaugurale. Le prophète du British Museum croyait alors pouvoir démontrer que les conditions de vie de la classe ouvrière ne pourraient aller qu'en se dégradant. Et, surtout, la première revendication formulée alors par l'Association naissante fut de s'opposer à l'immigration de main-d’œuvre qui conduisait des ouvriers belges à travailler en Grande Bretagne.

Toute l'Histoire économique réelle tend à démontrer le contraire des postulats marxistes. Ce n'est certainement pas la traite négrière qui a permis la révolution industrielle. Celle-ci ne s'est pas accomplie dans le monde islamique, la plus esclavagiste de toutes les sociétés humaines avant même le communisme, ni d'ailleurs dans les plantations antillaises de canne à sucre, encore moins au Sierre Leone et au Bénin fournisseurs du malheureux "bois d'ébène". Si elle s’est développée en Angleterre au XVIIIe siècle c'est précisément, en grande partie, parce que les salaires y étaient alors les plus élevés d'Europe.

Il est vrai que Marx n'a retenu des premiers économistes, ceux qu'on appelle les classiques, Adam Smith et Ricardo, que leur approximation erronée de la "valeur travail". Mais c'est sur la base de la théorie de la plus-value et de l'accumulation, qui en découle, que technocrates et autres immigrationnistes ont bâti leurs modèles purement quantitatifs.

Michel Debré résume leur programme et leur paradigme. Nommé par Jean Moulin parmi les experts pour contribuer au programme planiste de la Résistance, il devint sous la quatrième république l'un des plus redoutables opposants au parlementarisme. Enfin principal rédacteur de la constitution de 1958, il sera nommé en 1959 premier chef du gouvernement de la cinquième république. Michel Debré père de la constitution de 1958. Il théorisait que "si nous étions 100 millions de Français" nous serions une grande puissance et que par conséquent, si nous ne pouvons y parvenir par la natalité, nous devons recourir à l'immigration.

Si ma tante en avait quatre, observe avec bon sens un proverbe américain – moins grossier que sa version française, – elle serait un autobus.

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mercredi, 12 octobre 2022

BERNARD GERMAIN, AUTEUR DES LIVRES "MÉTHANISATION, LA NOUVELLE ESCROQUERIE ÉCOLOGISTE" ET "DÉCONSTRUIRE LA WOKE IDÉOLOGIE" RÉPOND AUX QUESTIONS DE PIERRE CASSEN POUR RIPOSTE LAÏQUE

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Riposte Laïque : En quelques mois, vous venez de publier vos deux premiers ouvrages, aux Éditions Synthèse nationale. Vous avez commencé par publier « Méthanisation, la nouvelle escroquerie écologiste ». Pouvez-vous expliquer rapidement ce que c’est, la méthanisation, et pourquoi vous vous êtes intéressé à cette question, sachant que nos lecteurs pourront découvrir l’entretien que vous avez accordé à Rivarol sur cette question ?

Bernard Germain : Il y a 3 ans, je ne savais pas ce qu’était la méthanisation. J’ai appris parce qu’une structure de méthanisation tente de s’implanter, près de mon domicile. Pour la combattre, je n’ai pas eu d’autre choix que d’apprendre.

Ce que j’ai découvert m’a scandalisé et depuis, je combats cette escroquerie écologiste qui est le triomphe de l’intérêt individuel (le méthaniseur) sur l’intérêt général (la population et l’environnement). Mais comme la façade est peinte en vert, les ignorants et les complices en font la promotion.

En quelques mots, la méthanisation consiste à mélanger dans une grande cuve des déjections animales, des déchets d’abattoirs, des œufs pourris… etc. auxquels on ajoute 25 % de carbone (végétaux). La cuve est en milieu anaérobie (sans oxygène). Sous l’action de micro-organismes une fermentation va avoir lieu et produire du méthane.

Le méthane est ensuite débarrassé du gaz carbonique (il doit être pur à 95 %) et injecté dans les conduites de GRDF.

Autre possibilité, on brûle ce méthane dans une turbine qui produit de l’électricité et celle-ci est vendue à EDF et passe dans son réseau.

A l’origine, on parlait de «méthanisation « à la ferme », c’est à dire au niveau d’une exploitation agricole, en recyclant ses propres déchets. Sur le principe ce n’était pas idiot, d’autant que ça donnait un coup de pouce aux agriculteurs qui se battent pour survivre (1 à 2 suicides par jour d’agriculteurs, selon une étude du Sénat) en faisant baisser leur facture de gaz ou d’électricité.

Mais des petits malins ont très vite compris qu’il y avait beaucoup d’argent à gagner, d’autant qu’il y a des subventions qui tombent de partout et des contrats à prix garantis sur 15 à 20 ans par EDF et GRDF. Donc des méthanisations « à la ferme », il n’y en a quasiment pas. Par contre les méthaniseurs deviennent de plus en plus gros. Le plus imposant est en construction à Corcoué les Lognes (près de Nantes). Il recyclera 500.000 tonnes de déchets par an, soit 1400 tonnes par jour.
La méthanisation « à la ferme » n’est plus qu’un lointain souvenir …

Quant aux problèmes et nuisances que crée la méthanisation, ils sont légion. Je vous renvoie à l’article publié par Riposte Laïque (reproduisant celui que j’avais donné à Rivarol) et surtout à mon livre « Méthanisation, la nouvelle escroquerie écologiste » disponible chez « Synthèse éditions ».

Quand on prend conscience des nuisances et des dangers de la méthanisation on ne peut qu’être scandalisé qu’une telle activité puisse être promue par nos dirigeants et hommes politiques.

L’incroyable danger que représente le wokisme

Riposte Laïque : Dans la foulée, vous nous proposez un livre plus dense, intitulé « Déconstruire la woke idéologie ». 275 pages, 15 chapitres, vous avez décortiqué les différents angles d’attaque des adeptes du wokisme. Qu’est-ce qui vous a inspiré à entreprendre ce si nécessaire travail ?

Bernard Germain : Ce qui m’a conduit à faire ce travail c’est l’incroyable danger que représente le wokisme. La société qu’ils nous préparent, c’est un authentique totalitarisme. Un monde orwellien. D’ailleurs ceux qui ont lu le livre  « 1984 » ne peuvent qu’être frappés par la similitude. Tout y est, depuis la « novlangue » en passant par les « trous de mémoire » dans lesquels disparaissent ceux qui ne sont pas conformes à la norme, ou encore la réécriture a posteriori de la presse pour qu’elle corresponde à la doxa (la cancel culture aujourd’hui) et enfin l’utilisation des oxymores « la guerre, c’est la paix » … dont on a un bel exemple avec l’anti-racisme. Cela donne aujourd’hui : « l’anti-racisme, c’est le racisme » (anti-blancs).

Le fait que des gens qui se disent de « gauche » ainsi que les « progressistes », les macronistes et même des hommes politiques se réclamant de la « droite républicaine », puissent soutenir ces thèses – à l’évidence en complète rupture avec les valeurs « démocratiques » qu’ils prétendent défendre – c’est juste hallucinant.

Si on les laisse faire, notre société sera rapidement un enfer totalitaire dans lequel le terme « démocratie » ne sera plus qu’un gros mot.

Face à cela, si nous voulons sauver notre société, que pouvons-nous faire à part nous lever et combattre ce courant mortifère. C’est d’une urgence absolue. C’est d’autant plus vrai que les wokistes ont déjà obtenu des succès significatifs. Un exemple l’illustrera parfaitement : les problèmes de sexualité.

Dans la population, 95 % sont hétéro-sexuels et 5 % sont membres des minorités (LGBTQIA+).

Pour le wokisme, le simple fait de dire qu’il y a une majorité et une minorité, c’est une discrimination. Ils réclament que tout le monde soit traité de la même manière sans tenir compte de l’existence d’une majorité. Et ils ont gagné !

Il y a eu le PACS, puis le « mariage pour tous ». La question d’avoir des enfants s’est trouvée posée. Donc il y a eu la PMA « pour toutes ». Et au nom de l’égalité homme-femme, comme deux hommes ne peuvent avoir d’enfant, il y aura bientôt la GPA. C’est à dire la marchandisation des corps. Et tout cela culminera sans doute dans l’eugénisme sur lequel travaillent déjà de nombreux laboratoires dans le monde, notamment aux USA.

Ce faisant, nous avons accepter le viol de principes éthiques que nous pensions inamovibles.

Pour résumer, on a mis cul par dessus tête des Lois – le droit de la filiation – qui étaient en vigueur depuis des lustres, en fonction de la norme majoritaire de notre société, afin de prendre en compte les revendications de moins de 5 % de la population. Donc 95 % ont accepté de changer la norme pour prendre en compte les exigences de 5 % de la population.

C’est là qu’on mesure le danger du wokisme. Il refuse d’accepter l’idée qu’une majorité puisse décider du fonctionnement de la société et impose la dictature des minorités sur la majorité.
Le wokisme est une authentique dictature.

Une tragique erreur serait de rire de tout cela ou de ne pas prendre ce courant au sérieux.
Il est déjà omniprésent dans les universités d’où sortent nos DRH et dirigeants d’entreprises de demain.
C’est la même chose à Sciences-po, à Normale-sup… etc. d’où sortiront les dirigeants politiques des années à venir.
Si nous n’y prenons garde, les élites de demain seront converties au wokisme et mèneront, du haut des postes qu’elles occuperont, des actions qui imposeront à toutes les entreprises et au pays entier des bouleversements dont notre société démocratique ne se relèvera pas.

Ceux qui en doutent n’ont qu’à voir la situation des USA aujourd’hui sur ce plan. C’est clairement ce qui nous menace à relativement brève échéance.

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jeudi, 06 octobre 2022

Projet Horizon à Callac (22). Pris à partie sur le marché, le maire refuse un référendum « car les Callacois voteraient à 80% contre le projet »

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Source Breizh-info cliquez ici

De la tension durant plusieurs heures ce mercredi 5 octobre au matin, sur le marché de Callac, toujours en raison du spectre du Projet Horizon et de l’accueil forcé de plusieurs familles de migrants possiblement à venir dans les prochains mois et les prochaines années, dans cette petite commune de 2200 habitants.

Alors que le collectif « Les Amis de Callac » diffusait une pétition réclamant la tenue d’un référendum sur le projet – pétition que l’on peut retrouver dans de nombreux commerces de la commune – Jean-Yves Rolland s’est présenté avec deux de ses adjoints… et les gendarmes, pour avertir les militants pro référendum qu’il venait de prendre un arrêté municipal… interdisant la diffusion de cette pétition sur le marché de Callac.

Il n’en fallait pas plus pour provoquer la colère et la tension sur le marché : durant plusieurs heures, M. Rolland s’est ainsi retrouvé confronté à une partie de sa population en colère. Quelques noms d’oiseaux ont fusé. Et le maire de faire un aveu rapporté par plusieurs habitants de la commune, qui réclamaient pour la plupart un référendum : « Si j’organise un référendum, 80% des habitants de Callac voteront contre moi » aurait indiqué l’édile, comme un aveu énorme du fait que ce projet Horizon est en train de se bâtir envers et contre les habitants de la commune et du canton.

Voici le communiqué adressé suite à cet épisode par Les Amis de Callac :

L’association Les amis de Callac et ses environs, présente tôt ce matin sur le marché de Callac afin de proposer à la signature des Callacois la pétition demandant un referendum sur le projet Horizon, a noté une accélération très forte des demandes de signatures de la part des habitants. Tant mieux, celà prouve que les Callacois commencent à prendre conscience de la gravité de la situation. Dans la matinée, le maire Jean -Yves Rolland est arrivé, entouré de deux adjoints et suivi de la gendarmerie. Il a immédiatement été assailli de questions par une bonne trentaine d’habitants dont beaucoup lui ont dit vertement leur façon de penser. Les Callacois arrivés en nombre  se sont relayés pour faire passer le même message  » nous voulons être consultés ».

Les débats, extrêmement houleux, ont duré près de deux heures, durant lesquelles le maire nous a montré son vrai visage en nous avisant sans ménagement qu’il venait, comme par hasard, d’édicter un arrêté municipal interdisant toute pétition sur le marché. In fine le maire a mis définitivement bas le masque  en nous disant « je n’organise pas de referendum car je sais bien que 80% des Callacois seront contre le projet. » Ces propos signent de façon évidente que le maire se moque bien de l’avis des Callacois. M. Rolland continue à faire régner à Callac la  » chappe de plomb » qui a étouffé la ville durant les décennies de ses prédécesseurs communistes et veut imposer par la force et la ruse le projet Horizon aux Callacois.

Quant au « climat délétère »dont se plaint le maire il n’est généré que par lui-même et ses méthodes non démocratiques.

L’association Les amis de Callac et ses environs appelle la population à signer en masse les pétitions exigeant un referendum sur le projet Horizon, avant de pouvoir s’exprimer d’une autre façon au sein d’une grande manifestation à venir.

Enfin l’Association convie toute la presse à une conférence de presse  41 Bd de Kerlossouarn à Callac demain jeudi 6 octobre à 15heures.

Catherine Blein et Danielle Le Men, présidente et vice-présidente des Amis de Callac et ses environs.

À noter que des rumeurs dans la commune – à confirmer rapidement toutefois – font état du possible rachat, cette fois-ci par une association non affiliée à la municipalité, d’un autre bâtiment de la commune toujours dans le but d’y loger des migrants.

Pour un autre projet au service des Callacois ?

Afin de ne pas être que force de contestation, certains Callacois et habitants du secteur envisageraient de proposer un autre projet pour la commune, une fois que le montant de l’argent public prévu pour le Projet Horizon aura été dévoilé (s’il l’est un jour) : « Il faut faire une grande maison pour les assistantes maternelles, mais aussi pour les associations sportives, pour redonner du dynamisme à la commune » nous confie une habitante en train de travailler sur cet alter projet. « Nous recensons par ailleurs actuellement plusieurs maisons, plusieurs logements qui sont à rénover dans le bourg, occupés par des Callacois, qui n’ont pas les possibilités financières ici de faire l’isolation, là les traitements anti humidité, ou encore la rénovation des façades. Si les pouvoirs publics veulent dépenser de l’argent, il y a de quoi faire dans la commune, et pas pour les migrants, mais pour les locaux ».

Le fait que le maire de la commune persiste à vouloir passer en force tout en avouant mener un projet pas partagé par une majorité de Callacois et d’habitants du secteur n’est bien évidemment pas fait pour apaiser les tensions, d’autant plus que l’arrêté municipal interdisant la diffusion, sur le marché, d’une pétition, pourrait lui aussi valoir quelques batailles juridiques à venir, l’aspect légal et constitutionnel de cet arrêté pouvant être potentiellement contesté juridiquement. Quoi qu’il en soit, la pétition aurait été signée par plus de 10% des habitants de Callac en vue d’un référendum. N’est-ce pas cela la Démocratie et l’écoute, l’ouverture, la tolérance vis à vis de sa propre population ?

15:19 Publié dans Callac 22, Combat nationaliste et identitaire, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le nouveau numéro de la revue Eléments est sorti

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En vente chez votre marchand de journaux.

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mercredi, 05 octobre 2022

Racaille Football Club, le nouveau visage de la France

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Equipe de France en 1939

 

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Equipe de France aujourdhui

François Bousquet*

Vue de l’étranger, la France se résume à une poignée de clichés touristiques. La tour Eiffel, le château de Versailles, le bicorne de Napoléon, le Moulin rouge, les sacs Louis Vuitton – et l’équipe nationale de football. Impossible d’y échapper. Plus d’un milliard de téléspectateurs lors de la finale de la Coupe du monde 2018 entre la France et la Croatie. Le football a tout d’une pandémie mondiale. C’est le retour du Circus Maximus projeté sur la scène du monde, tant on se croirait revenu à Rome et à ses jeux du cirque, lorsque les poètes Martial et Juvénal s’indignaient que tel conducteur de char gagne autant que cent juristes ou que tel gladiateur rafle en une heure quinze bourses d’or. Que ne diraient-ils aujourd’hui des kilotonnes d’or déversés sur les divas du ballon rond. Chez nous, les divas sont noires. Quand elles ne font pas du rap, elles tapent dans un ballon.

Qu’on le veuille ou non, le foot est la vitrine de la France à l’étranger. Or, la vitrine ressemble à la devanture d’une boutique afro dans le 18e arrondissement parisien ou à des revendeurs à la sauvette au métro Stalingrad. C’est la Françafrique transplantée en bord de Seine. C’est elle qui fournit les effectifs des équipes de foot professionnel. Black-black-black, comme s’en affligeait naguère un de nos meilleurs académiciens.

Minorité visible, majorité invisible

Le football est un miroir grossissant. Il dit avec vingt ou trente ans d’avance ce que sera la France de demain. Une société multiculturelle, exotique et violente placée sous le signe du croissant vert. Langue officielle : le verlan mélangé de mots arabes, les « wesh » et les « wallah » des caïds de barre d’immeuble. Le 56e pays de la Confédération africaine dont la capitale gastronomique sera le KFC du coin.

En 2011, Mediapart, officine de délation, selon la taxinomie consacrée, osa parler de « quotas discriminatoires officieux » au cœur de la Direction technique nationale du football français au prétexte que le sélectionneur national, le si mal nommé Laurent Blanc, s’était dit accablé par la surreprésentation de « grands noirs costauds qui sautent haut », de « rebeus techniques » et de binationaux ingrats qui s’empressent de rejoindre la sélection de leur pays d’origine. Si discriminations il y a, n’en déplaise à Edwy Plenel, c’est à l’encontre des joueurs blancs qu’elle s’exerce.

Le foot a longtemps été l’ascenseur social le plus rapide pour les enfants des classes populaires. Il y a un siècle ou deux, ils entraient au petit séminaire. C’est l’histoire de Julien Sorel. Mais il n’y a plus de séminaire. Le héros de Stendhal en est réduit à frapper à la porte des centres de formation, qui reste obstinément fermée. Zéro Blanc, sinon pour se faire découper les jambes. La composition ethnique monochrome desdits centres de formation ne laisse planer aucun doute sur le sujet.

En 2010, un doctorant s’était amusé à calculer la proportion de joueurs noirs parmi les effectifs des clubs professionnels français : ils constituaient environ 45 % de l’ensemble. Et 65 % en équipe de France A. En dix ans, la proportion s’est nettement accrue. Lors du dernier match de la France contre le Danemark, le 25 septembre dernier, le « onze » titulaire comportait plus de 70 % de joueurs de couleur ; et plus de 80 % à la fin du match. C’est la norme désormais. Les minorités visibles sont majoritaires, pendant que la majorité historique est invisibilisée.

Sociologie de la racaille

La vérité, c’est que le foot français est quasi intégralement grand-remplacé. Il préfigure notre destin démographique – et notre destin tout court. C’est le Racaille Football Club, titre d’un livre au vitriol de Daniel Riolo. Nous étions en 2013. Le souvenir de la grève des joueurs à la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud était encore dans toutes les têtes. Alors que Nelson Mandela et Frederik de Klerk venaient d’abolir l’apartheid, Franck Ribéry – Bilal, Yousouf, Mohammed, de son état civil islamique complet – se préparait à le restaurer dans le vestiaire de l’équipe de France en persécutant le si falot Yoann Gourcuff, un « jambon-beurre » breton sans saveur, j’en conviens, mais un « jambon-beurre » tout de même.

Ribéry n’a certes pas été le dernier Blanc sélectionné en équipe de France, mais il appartient indiscutablement à la famille des Homo racaillus. Il en a même inauguré le modèle halal : la charia de la caillera, entre une partie de jambes en l’air avec Zahia et un pèlerinage à La Mecque. Depuis, on n’a pas fait mieux. Il faut dire qu’on ne retrouvera pas de sitôt une pareille dentition chevaline, le Fernandel du Nord, l’humour en moins, la bêtise en plus, affligé d’une balafre de pirate qui fait de lui le clone déglingué de Tony Montana, dit Scarface, le balafré. Ribéry, c’est une réplique de Jacquouille la Fripouille acheté en soldes dans une braderie islamique du Pas-de-Calais. Joueur de l’équipe de France, mais supporter avec sa femme, Wahiba Ribéry, de l’équipe d’Algérie.

Qu’est-ce qu’une racaille ? Le dictionnaire souffre de graves imprécisions. Il s’en tient à une définition a minima qui en ignore la pluralité de sens. La racaille a remplacé la canaille. La canaille était indigène, la racaille est allogène. Une racaille digne de ce nom porte une capuche, même quand il fait 50°C, ou bien arbore une casquette Lacoste criarde mal vissée sur la tête. Aux pieds, des tennis de marque fluorescents ; un sac banane saugrenu accroché à l’épaule. Flanqué de son maillot du Racaille Football Club, il marche en roulant des épaules et en dodelinant la tête comme une poule d’eau. Quand il n’alpague pas des « meufs » dans le métro, il cherche des embrouilles. Pour lui, le monde se divise en « frérots » et en « blaireaux ». Le blaireau, c’est pourtant lui avec son QI de crevette.

Typologie de la racaille

Quatre affaires récentes viennent nous rappeler l’omniprésence footballistique d’Homo racaillus. Elles s’ajoutent à des dizaines d’autres : arbitres molestés dans les divisions inférieures, hidjabeuses vindicatives, douches prises en caleçon pour ne pas offenser la pudeur islamique, etc.

La première de ces quatre affaires, étonnamment sous-médiatisée, en France du moins, pas en Pologne, concerne les Bleuets, réservoir de la grande équipe de France. Le 25 septembre, à Limoges, les Bleuets – près de 90 % de joueurs issus de la « diversité » – perdaient lamentablement contre la Pologne après l’arrêt du match sur décision de l’arbitre suite à la quatrième exclusion d’un joueur français, qui, après avoir sauvagement cisaillé un joueur polonais, a cru devoir terminer le travail en apothéose en lui assénant un coup de boule. Les Bleuets, c’est l’entrée de gamme de la racaille et son armée de réserve.

La seconde affaire est aussi symptomatique. Elle met en scène des BBC – je laisse à chacun le soin d’aller voir la signification de l’acronyme sur Internet – et des « Wags », en bon français les épouses ou les petites amies de joueurs professionnels qui ont la fesse un peu légère. Je ne sais si les sept jeunes filles que Benjamin Mendy, champion du monde 2018 qui évolue à Manchester City, a – ou aurait – violées appartiennent à cette catégorie. Lui, c’est la racaille en mode serial violeur.

La troisième affaire est une variante françafricaine du crêpage de chignons. Le 4 novembre dernier, la joueuse du PSG, Kheira Hamraoui, internationale française, comme son nom ne l’indique pas, était victime d’une violente agression à coups de barre de fer par deux hommes cagoulés. La commanditaire présumée serait Aminata Diallo, l’une de ses coéquipières et rivales au PSG et en équipe de France, sur fond de jalousie et de diablerie anti-Blancs. L’agent de Diallo disant vouloir « découper » les « racailles de Babtous » que compte l’encadrement du PSG. Elle, c’est la racaille en souillon hargneuse.

Nos invasions barbares

La quatrième, c’est l’inénarrable feuilleton à rebondissements des frères Pogba, Paul le vaudou et Mathias le voyou, tous deux convertis à l’islam. Le second, aujourd’hui en détention provisoire, accuse le premier d’avoir payé un sorcier pour marabouter Kylian Mbappé. Un chantage fort peu fraternel à plusieurs millions d’euros. Eux, c’est le modèle familial de la racaille.

Les mauvaises langues feront valoir qu’on n’a dénombré dans ces affaires aucun mort, à la différence du drame survenu dans un stade indonésien. C’est vrai. Mais ce n’est pas moins vrai que c’est un autre drame qui se joue chez nous : celui des invasions barbares, prélude à la chute de l’empire européen d’Occident. Le foot en est l’avant-garde.

(*) François Bousquet est le rédacteur en chef de la revue Eléments.

Source : radio Courtoisie

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L’Occident fatigué

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Gaëtan de Capèle

C’est une lame de fond que personne n’avait vue venir. Longtemps obsédé par la lutte contre le chômage, ce cancer social qui détruit les individus, les familles, parfois des territoires entiers, l’Occident affronte désormais son double négatif : la remise en question du travail. En France, en Europe, aux États-Unis, les jeunes générations, mais aussi celles déjà installées dans la vie, refusent de faire de leur activité professionnelle le centre de leur existence. Au diable l’ambition, le besoin d’émancipation, la soif de reconnaissance, le désir d’enrichissement. Autrefois prioritaire, le travail devient un accessoire au service de préoccupations aux contours nouveaux : accomplissement personnel, préservation de la vie familiale, quête de sens, défense de l’environnement. Les offres d’emplois ne trouvent plus preneur, les démissions deviennent monnaie courante, les candidats dictent leurs exigences aux recruteurs, l’engagement au service de son entreprise se réduit au strict minimum (le fameux « quiet quitting »). Entre crise environnementale et crise sanitaire, on connaît les moteurs de cette révolution silencieuse. Pourquoi produire et consommer toujours davantage si la planète se consume ? Pourquoi retourner au bureau quand tout a à peu près fonctionné des mois durant en télé-travail ? Pourquoi se ruer sur le premier emploi quand, chez nous plus que partout ailleurs, l’intervention massive de l’État a démontré la possibilité de vivre de subsides publics en cas d’arrêt de l’activité ? La valeur travail, que Macron et la droite veulent réhabiliter, n’a plus la cote. Elle la retrouvera d’autant moins que gauche et syndicats réunis, qui la défendaient bec et ongles, y sont désormais quasiment tous foncièrement hostiles, lui préférant le droit à la paresse. Il faut tout le confort de notre société d’abondance et de notre modèle social sans équivalent pour s’autoriser cette prise de distance avec l’effort et les contraintes professionnelles. Mais la France et l’Occident ne sont pas seuls au monde. Ailleurs, d’autres n’ont pas ce luxe. Sans états d’âme, ils accélèrent et nous défient. Il faudra bien se réveiller avant qu’il soit trop tard.

Source : Figaro 4/10/2022

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lundi, 03 octobre 2022

Hommage à Paul Veyne

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On ne le répétera jamais assez, la lecture des Anciens demeure le socle d’une anthropologie sociale européenne. Le philosophe Jean-Michel Delacomptée rend ici hommage à Paul Veyne récemment décédé et qui fut pour les Romains ce que fut Jacqueline de Romilly pour les Grecs. Il nous démontre une fois de plus que les errements actuels, notamment au sujet de la remise en cause du patriarcat et de la montée du féminisme militant collé à toutes les sauces ne visent qu’à remettre en question les fondements même de notre culture. L’optimisme dans cette affaire est que ces stupides combats répondent de cet adage « les chiens aboient la caravane passe ».

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Source : Le Figaro 3/10/2022

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dimanche, 02 octobre 2022

Vouloir renverser Poutine : une logique particulièrement dangereuse

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Pierre Lellouche, ancien président de l’Assemblée parlementaire de l’Otan s’inquiète d’une « escalade imprécatoire » qui, selon lui, a transformé un conflit territorial et géopolitique en guerre de civilisation, ruinant tout espoir de négociation et de sortie de crise.

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Source, Le Figaro, 1er octobre 2022

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samedi, 01 octobre 2022

La fausse conscience de l’Occident

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Emmanuel Todd*

Si l'on me demandait quel concept caractérise le mieux l'Occident actuel, je répondrais sans hésiter : la «fausse conscience ». Nous ne savons plus ce que nous sommes, ce que sont les autres et ce qu'ils pensent de nous. Nous avons laissé détruire nos industries et nos classes ouvrières. Les inégalités s'envolent et notre niveau de vie baisse. Aux États-Unis, l'espérance de vie des pauvres diminue. La puissance du capital financier y a transformé le système politique en joujou des riches. Partout en Occident, la nouvelle stratification éducative a fabriqué des mondes séparés pour les éduqués supérieurs et les demi-citoyens de l'éducation secondaire. Si les transformations économiques et culturelles ont laissé subsister les institutions de la démocratie, elles en ont détruit les mœurs.

Les démocraties occidentales ont muté, elles sont devenues, sans s’en rendre compte, « autre chose ». Une nation occidentale sans « fausse conscience » se penserait oligarchie libérale plutôt que démocratie libérale. Mais nous croyons toujours être libéraux et démocratiques, et continuons d'affirmer notre supériorité et l’universalité de nos valeurs. Et c’est au nom de ces valeurs que nous affrontons la Russie pour aider l'Ukraine à préserver son indépendance et son territoire.

Ajoutant l'amnésie à la « fausse conscience », nous avons préféré les sanctions économiques à l'envoi de soldats, sans nous souvenir que cet instrument de guerre n’est pas de basse intensité. La sanction est un élément classique de la guerre totale. Nicholas Mulder, brillant chercheur néerlandais travaillant à l’université Cornell, aux États-Unis, nous rappelle, dans The Economic Weapon (Yale, 2022), que les sanctions de la Société des Nations s'inspiraient du blocus allié de 1914-1918, responsable de 300 000 morts dans les empires centraux et de 500 000 dans l'Empire ottoman. Les sanctions économiques contre le régime de Saddam Hussein, quant à elles, ont fait 300 000 morts.

Les sanctions ont pour objectif la déstabilisation de la société adverse et la destruction de son régime - en commençant par la mort de ses vieux et de ses enfants.

Nous avons voulu détruire l'économie russe et faire tomber Poutine. Dans ces conditions, n'était-ce pas forcer les Russes à répondre par une escalade économique en nous privant de gaz pour déstabiliser nos sociétés et nos régimes ? « Fausse conscience », encore et toujours. Et ce n’est pas tout. Par les sanctions, nous avons rendu nécessaire une guerre planétaire. Comme le note Mulder, les sanctions, pour bien étouffer l'ennemi, doivent faire disparaître les « neutres ». C'est cette logique qui conduit l'Occident à exiger de tous les peuples qu'ils participent aux sanctions contre la Russie. C’est un instrument inconscient de cette logique qu'Emmanuel Macron a sommé, aux Nations unies, les neutres de prendre parti. Notre vision exagérée de nous- mêmes est supposée légitimer cet ultimatum.

Mais acceptons un instant, comme une expérience spirituelle, l’existence de l’autre. Comment le « reste du monde » nous voit-il ? L’anthropologie nous dit qu'il est à 75 % porteur de valeurs familiales patrilinéaires et non individualistes, peu féministes et le plus souvent homophobes. Nos valeurs ultra-individualistes, féministes et LGBT ne lui plaisent pas.  Dans ce champ anthropologique, la Russie est d’ailleurs une bizarrerie, patrilinéaire et non individualiste, homophobe, mais avec un statut élevé des femmes.

Soyons moins techniques, plus historiques : le Royaume-Uni, la France, les Pays-Bas, la Belgique, l'Allemagne, le Japon furent les puissances coloniales féroces de ces pays neutres dont nous exigeons l'allégeance. Les États-Unis, longtemps « gendarmes » de l'Amérique latine, ont quant à eux sublimé par étapes l'ensemble des pouvoirs coloniaux dans une globalisation dominatrice, édictant règles et punitions, s'efforçant de tenir la planète par leurs instruments financiers et par l'Internet, sans oublier leur armée. Mais l'Inde veut-elle à nouveau se prosterner devant le roi d'Angleterre ? L'Afrique de l'Ouest veut-elle obéir au président français, l'Indonésie aux Pays- Bas, l'Amérique latine et les Arabes aux États-Unis, la Chine aux Européens et aux Japonais ? Le reste du monde se méfie de nous. Il n’adhère pas à nos valeurs anthropologiques et politiques. Il ne voit pas en nous des démocraties libérales mais des oligarchies qui méprisent leurs pauvres. Il sent surtout un tempérament colonial résurgent. La cruelle vérité est que le reste du monde ne nous aime pas. S'il est sommé de choisir entre l'Occident et les Russes, il risque de choisir les Russes.

(*) Emmanuel Todd est anthropologue, historien et essayiste à qui l’on doit quelques essais retentissants comme Après l’empire sur la décomposition du système américain (2002). Il a publié de nombreux ouvrages d’anthropologie sociale, la plupart de ses analyses portant sur la famille dans une approche holiste. Dans des ouvrages qui l’amènent à étendre son champ d’analyse, on dira qu’à défaut d’avoir toujours raison, il n’a pas toujours tort.

Source : Marianne 29/9/2022

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mardi, 27 septembre 2022

La victoire des droites en Italie quesionne les droites françaises

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La victoire de Giorgina Meloni en Italie ne manque pas de faire couler beaucoup d’encre. Avec la victoire des nationalistes en Suède et le clan des « populistes » - Pologne et Hongrie – une opposition à Bruxelles se dessine, non dans la forme mais dans le fond. Les peuples européens sont excédés par le pouvoir sans contrôle de la Commission qui n’a aucune légitimité démocratique, puisque ses membres ne sont pas élus. Mais ce n’est pas le seul et unique sujet. On ne peut s’empêcher de comparer la situation italienne avec la France. En Italie, Giorgina Meloni a réussi à faire l’union des droites. La question est donc de savoir si, en France, une telle union est possible dans un pays qui se droite de plus en plus ? Alexandre Devecchio, du Figaro, tente de répondre à cette épineuse question.

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Source, Le Figaro, 27/9/2022

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De Stockholm à Rome

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Jean-Gilles Malliarakis L'Insolent cliquez ici

En moins de 15 jours, au nord comme au sud du Vieux Continent, deux peuples européens ont marqué, de la même manière, leur rupture avec l'idéologie dominante. Les Suédois le 11 septembre, suivis des Italiens le 25, ont donc mal voté, en faveur des alliances formées entre les partis nationaux, conservateurs et libéraux.

Personne ne saurait remettre en cause, dans les deux cas, la régularité du choix opéré par le suffrage universel;

Aucun des partis vainqueurs, ni les "Démocrates de Suède", ni bien entendu les conservateurs, les chrétiens-démocrates et les libéraux scandinaves, pas plus que Fratelli d'Italia, la Lega ou Forza Italia ne remettent en cause les institutions des deux pays, ni même ne prétendent déchirer les traités européens, comme le promettaient déjà en 1957 les gaullistes... qui s'empressèrent  de les ratifier, après le retour au pouvoir du général De Gaulle en 1958...

On a d'ailleurs sur-interprété les propos maladroits de la présidente de la Commission rappelant que si une voie "difficile" apparaissait il existait des moyens de pression. La victoire d'une majorité solide en Italie, pays actuellement surendettée, à concurrence de 150 % ne s'apprête pas à déstabiliser la zone euro, mais au contraire à mettre de l'ordre dans les finances publiques : de ce point de vue, le budget que Mme Borne, et MM. Macron et Le Maire se proposent de faire voter créera une situation beaucoup plus "difficile". Comportant 5 % de déficit public, portant la dette française à plus de 3 000 milliards, supportant 51 milliards de charge d'emprunt, il devra être négocié devant une Assemblée nationale où n'existe pas de majorité...

Ce 26 septembre dès le matin, on apprenait la déroute, sans précédent depuis 1946, des partis traditionnels italiens de la gauche, de l'extrême gauche et du centre-gauche. Recul également du conglomérat "dégagiste" Cinq étoiles. Comme prévu les sirènes antifascistes rouillées ont immédiatement répété à l'identique leurs vieilles antiennes, inventées en 1935 par le VIIe congrès du Komintern, jamais renouvelées, semble-t-il, depuis la mort de Dimitrov et de son maître Joseph Staline.

Rien ne ressemble moins, pourtant, à la marche sur Rome de 1922, 100 ans plus tard, que ces élections de 2022, assurément démocratiques. Elles ont été marquées seulement par un taux d'abstention considéré comme préoccupant à hauteur de 36 %, – alors que les élections législatives françaises du 19 juin ont enregistré 52,5 % au premier tour et 53,8 % au second... Où donc se situe la crise de la démocratie ?

Rien n'est plus éloigné, non plus, de la Doctrine du fascisme publiée par Mussolini, de son socialisme autoritaire, des affiches de la guerre d'Ethiopie le portraiturant en cavalier de l'islam et de sa préoccupation de l'émigration de sa "nation prolétaire" en quête d'empire  – que la résistance identitaire inverse, opposée à l'immigration incontrôlée et à l'islamisation de l'Europe, de moins en moins rampante, de plus en plus conquérante.

Le monde a totalement changé : la seule chose qui ne changera jamais c'est la bêtise humaine à laquelle une certaine gauche sacrifie.

Soulignons que la victoire de Giorgia Meloni est d'abord celle d'une coalition des droites, rejetant les excès de la gauche, et notamment la faiblesse face à l'insécurité. Idem en Suède, pays autrefois présenté comme la vitrine de la sociale démocratie.

Fratelli d’Italia obtient un pourcentage record de 26 % des voix. L'ensemble recueille en tout 44 %. Ses principaux alliés la Ligue de Matteo Salvini, et Forza Italia de Silvio Berlusconi obtiennent respectivement 9 % et 8 %, le reste, soit environ 3 %, se reporte sur des petites formations de centre droit. On ne connaît pas encore la répartition exacte des députés et sénateurs élus au scrutin uninominal qui composeront 37 % des assemblées. La complexité de cette loi électorale hybride, voulu par les majorités sortantes, n'ont pas permis que l'on nous dise dès maintenant son résultat global. Mais l'on sait déjà que les droites se présentaient unies dans chacune des circonscriptions, alors que leurs adversaires demeuraient divisés, ce qui conduira sans doute à une majorité encore plus forte.

L'Italie, pays où la dénatalité atteint des records, a besoin d'un gouvernement réhabilitant la famille, que cela plaise ou non à Mme Borne. L'Europe de demain aura besoin d'une Italie forte, bienvenue par conséquent au nouveau gouvernement de Rome.

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dimanche, 25 septembre 2022

C’est la faute à Poutine

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« La diabolisation de Poutine n’est pas une politique, c’est l’alibi pour ne pas en avoir une », a dit Henry Kissinger. Gérard Conio, professeur émérite de l’Université Nancy-2, qui a dirigé la fabuleuse collection « Classiques slaves » à l’Âge d’Homme, nous explique les conséquences en cascade de cette attitude. Jusqu’à l’escalade 

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Source : site de la revue d'Eléments

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vendredi, 23 septembre 2022

Le désastre éolien !

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Le projet de loi destiné à « accélérer les énergies renouvelables » entend supprimer les rares verrous législatifs qui ralentissent encore la multiplication des éoliennes, dont la nocivité est pourtant avérée ,tant pour les riverains que pour les animaux et les paysages. L’inspecteur général des finances honoraires, Patrice Cahart, auteur de La Pest éolienne, revient sur le sujet. On pourra aussi se référer à l’excellent ouvrage d’Alban d’Arguin, publiée aux éditions Synthèse, Eoliennes, un scandale d’Etat. L’aveuglement d’Emmanuel Macron et de ses sbires, au mépris de l’avis des populations concernées, est inquiétant.

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Source : Le Figaro 23/9/2022

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Défense : les Allemands sont-ils vraiment nos amis ?

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Le chancelier allemand, dans un récent discours exposant sa doctrine en matière de défense, a opposé une fin de non-recevoir aux propositions réitérées d’Emmanuel Macron. La France doit en prendre acte et en tirer les conséquences. Il faut conserver les moyens de notre autonomie militaire et protéger nos savoir-faire industriels, souligne le vice-président de la commission de la défense et des forces armées de l’Assemblée, Jean-Louis Thiériot, par ailleurs membre des Républicains.  

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Source : Le Figaro 22/09/2022

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mercredi, 21 septembre 2022

Lettre à Périco Légasse, qui veut installer des migrants dans nos campagnes

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Jean-Paul Pelras,*

Monsieur

Début 2023, Emmanuel Macron entend proposer un projet de loi « relatif à l'asile, donc à l'immigration dans la République ». Et le premier d'entre nous de préciser (donc de reconnaître…) : « Notre politique aujourd'hui est absurde car elle consiste à mettre des femmes et des hommes qui arrivent, qui sont dans la plus grande misère, dans les quartiers les plus pauvres. » Avant de plaider « pour une meilleure répartition des étrangers accueillis sur le territoire, dans les espaces ruraux, qui eux sont en train de perdre de la population ».

Si j'étais de gauche, j'applaudirais des deux mains en approuvant cette généreuse initiative décidée, de surcroît, par celui qui sait si bien différencier « ceux qui ne sont rien » de ceux qui le valent bien. Oui, j'applaudirais des deux mains et je m'empresserais d'accueillir dans ma chambre d'amis ou dans ma petite résidence secondaire (gauche bobo) celles et ceux à qui il faudra forcément fournir la table et le logis.

Si j'étais de droite, je trouverais bien entendu l'idée inacceptable et j'évoquerais, in petto, les risques liés à l'insécurité, à la soudaine usurpation des emplois locaux, à l'impossible intégration de ces étrangers parmi les ruraux.

Étant (tout simplement) de la campagne depuis bientôt 59 ans, je préfère analyser cette hypothèse avec le regard de ceux qui sont rompus aux subtilités champêtres. Car, en évoquant « les espaces ruraux qui sont en train de perdre de la population » le président de la République a implicitement reconnu l'abandon de ces territoires isolés où plus personne ne veut venir soigner, investir, enseigner, commercer ou tout simplement s'établir et se reposer car il n'y a pas une seule barre pour téléphoner, pas de réseau pour se connecter, plus de clinique pour accoucher, plus de spécialiste pour diagnostiquer, plus de paysans, d'artisans ou d'industriels pour embaucher et depuis que, confinement oblige, un certain gouvernement les a poussés à plier boutique, plus de bistrot pour se désaltérer, plus de resto pour se sustenter. La liste est longue des causes et conséquences ayant précipité la déprise champêtre. Et lorsque je vous entends, monsieur Périco Légasse, décréter ces jours-ci, depuis un studio d'enregistrement parisien : « C'est une formidable idée, on peut allouer un lopin de terre et en faire des paysans. C'est l'avenir de notre ruralité », je me demande ce que vous entendez par « lopin de terre » et j'en viens à me poser quelques questions sur votre capacité à pouvoir évoquer, comme vous le faites régulièrement, le métier d'agriculteur.

Cette propension à vouloir s'occuper des affaires des autres, à savoir forcément ce qui est bien pour eux et à vouloir « faire des paysans » à tout bout de champ commence à devenir pénible. Que savez-vous, monsieur, du quotidien d'un agriculteur ? Ce quotidien que vous idéalisez, cet espace que vous « estimez », sans savoir ce qu'il en coûte de tenir l'outil, non pas pendant quelques secondes devant les caméras, mais durant toute une vie. Que savez-vous de ces prêts qu'il faut rembourser, même quand les éléments s'en mêlent, même quand les mercuriales s'effondrent, même quand le sort s'acharne sur ces récoltes qui n'arrivent jamais. Que savez-vous, messieurs Légasse et Macron du vertige qui envahit au moment de déposer le bilan, que savez-vous de la détresse qui gagne quand la grêle, le gel, la sécheresse ou la pluie détruisent les cultures en quelques instants ? Que savez-vous de cette concurrence déloyale qui contraint le paysan français, accablé par les normes environnementales, à abdiquer, car il ne parvient plus à garder sa place sur le marché ?

Et vous venez proposer à ces pauvres gens, comme au Moyen Âge au temps des seigneurs et des hobereaux, un lopin de terre ou des « espaces ruraux » afin de les occuper, afin de les éloigner de ces centres urbains et de ces banlieues où vous ne savez plus comment juguler la misère et calmer l'impétrant.

C'est manquer de respect à la fois à ceux qui pourraient arriver et à ceux qui pourraient les accueillir. Car le monde rural, et a fortiori son agriculture, n'est plus en capacité de fournir ni l'emploi ni les structures appropriées à ceux qui ont dû fuir leur pays.

Non, monsieur Légasse, nos campagnes ne doivent pas devenir ce tapis où l'on va dissimuler la misère du monde car elle sera devenue moins visible qu'à Paris.

(*) Jean-Paul Pelras est écrivain, ancien syndicaliste agricole et journaliste. Rédacteur en chef du journal L'Agri des Pyrénées-Orientales et de l'Aude, il est l'auteur d'une vingtaine d'essais, de nouvelles et de romans, lauréat du prix Méditerranée Roussillon pour Un meurtre pour mémoire et du prix Alfred-Sauvy pour Le Vieux Garçon. Son dernier ouvrage, Le Journaliste et le Paysan, est paru aux éditions Talaia en novembre 2018.

 Source :Le Point

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mardi, 20 septembre 2022

Immigration : La nation n’est pas un agrégat d’individus que rien ne relie

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Stéphane Buffetaut

Monsieur Macron vient d’annoncer un projet de loi « relatif à l’asile et donc à l’immigration dans la République ». La réalité est que le sujet n’a jamais été réellement traité par les gouvernements successifs de droite et de gauche, paralysés par l’activisme d’associations militantes et la crainte de se faire accuser de racisme. La réalité, c'est aussi que les lois et les décisions administratives et de justice sont rarement exécutées, notamment en matière d’obligation de quitter le territoire français (selon le rapport du Sénat sur la loi de finances pour 2022, le nombre d’obligations de quitter le territoire effectives n’a cessé de diminuer depuis 2012 pour atteindre seulement 5,6 % en 2021).

Il est intéressant de s’arrêter sur les termes employés par le Président : « l’immigration dans la République ». Celle-ci n’est même pas qualifiée de française. On répondra que cela va de soi. En fait, l’omission n’est nullement anodine. La république est d’abord un système constitutionnel, ensuite, pour certains, un concept idéologique plus ou moins fantasmé. Nous sommes là dans le domaine juridique ou idéologique. Donc sans référence historique ou culturelle donnée. La France, c’est autre chose : une nation fruit d’une histoire, porteuse d’une culture, appartenant à une civilisation et vivante grâce à un peuple particulier. Ce n’est pas un agrégat d’individus sans liens spécifiques.

On peut enregistrer des individus en errance dans un système juridique et idéologique désincarné en espérant qu’ils deviendront des « citoyens » (mais de quoi ?). Il en va autrement lorsqu’il s’agit de créer un sentiment d’appartenance à une communauté qui « possède en commun un riche legs de souvenirs » et manifeste un « consentement actuel, le désir de vivre ensemble, la volonté de continuer à faire valoir l’héritage qu’on a reçu indivis », ce qui était pour Renan le propre d’une nation (conférence à la Sorbonne en 1882). Nous sommes là aux antipodes de certains jeunes gens de banlieues qui se déclarent eux-mêmes « Français de papiers ».

À travers les mots transparaît l’idéologie présidentielle : un mondialisme où le pseudo-« citoyen du monde » est un individu interchangeable que l’on déplace ou gré des politiques économiques ou des nécessités d’aménagement technocratique du territoire. Dans cette logique, le Président propose d’envoyer les migrants s’installer dans nos campagnes.

Cette proposition émane à l’évidence d’un personnage qui n’a jamais été un élu rural et qui regarde la ruralité au travers des lunettes déformantes de la technocratie. Dans les campagnes et les petites villes, les élus se battent pour lutter contre la désertification médicale, la disparition des services de proximité, commerces comme services publics, le manque d’emplois attractifs pour les jeunes, notamment d’emplois qualifiés ou de services, le maintien de classes d’école, des transports scolaires efficaces pour rejoindre les établissements scolaires du second degré…

La solution inventée par Emmanuel Macron consiste à ajouter aux difficultés de territoires délaissés les difficultés de l’accueil et de l’intégration de populations étrangères, ne pratiquant pas nécessairement notre langue, ne partageant pas toujours nos us et coutumes ni nos valeurs de civilisation ! Selon le ministère de l’Intérieur, le taux de chômage des immigrés est proche du double de celui des personnes non immigrées.

Or, dans certaines régions rurales, la question du manque d’emplois est une des causes de la désertification. Serait-il raisonnable d’envisager un apport de populations qui ont des problèmes particuliers d’accès à l’emploi ? Comme de prétendre prévenir la fermeture de classes rurales en important les difficultés scolaires liées au multiculturalisme ?

La réalité, c’est que la question de la mauvaise intégration et, a fortiori, la non assimilation de certaines immigrations, est le grand échec de la Vème république. Dans la doxa de gauche, la fameuse école de la république devait résoudre tous les problèmes liés à la « diversité » or, avec cinquante ans de recul, c’est un formidable échec. Tous les jeunes qui troublent les quartiers « de reconquête républicaine » sont passés par les bancs de cette école. La raison première du fiasco est que la rhétorique de l’antiracisme a occulté le fait que les difficultés ne sont pas principalement d’ordre ethnique mais d’abord culturel et civilisationnel et que les immigrations sont diverses et ne posent pas toutes les mêmes difficultés. Il eut été raisonnable de choisir l’immigration et non de la subir, notamment pour se donner le temps et les moyens d’intégrer les populations qui peinent à s’adapter à notre société.

Il eut fallu avoir le courage d’affirmer que l’acquisition de la nationalité ne doit plus résulter du hasard du lieu de naissance mais de la volonté clairement manifesté de devenir Français et d’en assumer les devoirs. Au lieu de cela, Emmanuel Macron propose d’installer les immigrants à la campagne comme Alphonse Allais voulait y installer les villes parce que l’air y est plus sain ! Saperlipopette, comme dirait quelqu’un, tout cela n’est guère sérieux mais bien dangereux.

Source : Boulevard Voltaire

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lundi, 19 septembre 2022

Pas de majorité pas de réformes

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Jean-Gilles Malliarakis

L'Insolent cliquez ici

Si vous avez aimé les contorsions politiciennes qui caractérisaient déjà le premier quinquennat d'Emmanuel Macron, apprêtez-vous à adorer celles de son second mandat.

Avec l'annonce d'une transformation du régime des retraites et celle d'une nouvelle loi sur la fin de vie, le gouvernement Borne aborde une phrases cruciale de ses velléités centristes du "en même temps". D'un côté, pour faire voter l'allongement de la durée du travail, le gouvernement aura besoin d'un soutien à droite. Et de l'autre, pour faire bonne mesure, on prépare une législation de l'euthanasie permettant légalement au corps médical d'accomplir ce que le serment d'Hippocrate lui interdit, mais qu'une partie de la gauche est prête à approuver.

Un tel mécanisme, faussement subtil, s'était développé sous Giscard d'Estaing sous le nom de "majorité d'idées".

Commençons ici par le détournement du mot "Majorité". Il s'agit d'un abus de langage : précisément, ni le scrutin présidentiel d'avril, ni le résultat des législatives de juin ne font rien apparaître de tel. Le mot fut utilisé dans ce sens dévié à partir des années qui suivirent la difficile réélection du général De Gaulle en décembre 1965. Il s'agit là en effet d'un épisode fondateur du régime qui, depuis, n'a certes cessé d'évoluer mais, hélas, toujours vers le bas.

Le président sortant inaugurait alors le nouvel article 7 de la constitution de 1958, révise sur ce point en 1962. On organisait désormais l'élection du chef de l'État au suffrage universel. Ce fut un échec, dans la mesure où l'intéressé imaginait être réélu dès le premier tour. Or, il fut mis en ballottage le 5 décembre et ne l'emporta le 19 qu'assez médiocrement : 55,2 % des voix contre 44,8 % à François Mitterrand, alors plus ou moins radical-socialiste soutenu par le parti communiste. Les opposants de droite, le démocrate-chrétien Lecanuet, le national-libéral Tixier-Vignancour et le conservateur Marcilhacy avaient obtenu respectivement 15,6 %, et 5,2% et 1,7 %. Soit une total, certes non négligeable mais profondément divisé, de 22,5 % des voix.

Dès janvier 1966, ulcéré par ce désaveu "le général" avait alors déclaré au conseil des ministres qu'il "irait plus loin que leur front populaire". C'est à cette époque que s'évanouirent les projets de restauration d'une monarchie constitutionnelle, rêve auquel s'accrochèrent longtemps les maurrassiens devenus "gaullistes de gauche" (1). Et "en même temps", déjà, il conservait comme Premier ministre Georges Pompidou, considéré comme particulièrement rassurant pour les milieux économiques.

Pas question donc d'employer face à la gauche, le concept de "droite" : on parla, à partir de cette date de "majorité". Le communicateur en chef de cette démarche fut incontestablement alors Michel Bongrand créateur de la société de conseil "Services et Méthodes" qui, sans doute le premier sut utiliser en France, sur le modèle de Kennedy observé aux États-Unis l'irruption de la télévision dans les campagnes électorales, aujourd'hui techniquement dépassée par les réseaux sociaux. On notera que conseiller de la campagne Lecanuet, il avait fait passer celui-ci de 4 % dans les sondages initiaux à 15 % dans les urnes. Recruté par Pompidou il parvint aux législatives de 1967, à faire en sorte que la prétendue "majorité" se sauve de justesse au parlement en détachant "des oppositions", réputées plurielles, les députés parisiens de droite Bernard Lafay et Frédéric-Dupont.

On s'achemine donc, subrepticement mais assez clairement, vers une tentative du même ordre.

Seulement voilà. Si "l'histoire recommence toujours", elle ne se répète jamais à l'identique. Le hic peut se résumer à ceci : Macron n'est pas De Gaulle, Mme Borne n'est pas Pompidou, son gouvernement a besoin de plus de 2 "ralliés"au sein de l'Assemblée nationale, et la "réforme des retraites" a très peu de chance d'être votée.

(1) On se souviendra ainsi que le philosophe Pierre Boutang (1916-1998) qui influença toute une génération d'intellectuels de droite marqua cette évolution. Après avoir publié de 1955 à 1967, l'hebdomadaire La Nation française, ouvertement royaliste, il se rallia à la Cinquième république, en accord avec le comte de Paris. 

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samedi, 17 septembre 2022

L’immigration pour tous

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Vincent Trémolet de Villers

Il faut surmonter le découragement lorsque l’on entend  au sommet de l’Etat des considérations que la réalité contredit inlassablement depuis des années. Emmanuel Macron, devant le spréfets, a défendu l’idée d’une meilleure répartition des étrangers, qui pourraient être accueillis dans les « espaces ruraux, qui, eux, sont en train de perdre de la population » et où « nous devrons fermer des classes, vraisemblablement des écoles et des collèges ». En clair, l’immigration peut être une solution. Au déclin démographique de nos provinces. La Lozère, la Creuse, l’Ardèche ne perdent rien pour attendre : demain, c’est la Seine-Saint-Denis pour tous! Pourtant, cela fait vingt ans que, de livre en livre, Christophe Guilluy décrit l’exode des banlieusards qui s’installent dans la France des campagnes pour échapper aux effets de l’immigration incontrôlée. L’impératif multiculturel a provoqué une révolte démocratique en Suède, il ouvre une autoroute à Meloni en Italie dans dix jours, partout le « vivre ensemble » tourne vinaigre, et c’est ce moment que choisit le chef de l’État pour défendre une politique de repeuplement !

Cette sortie est d’autant plus malheureuse qu’elle vient contredire l’effort fait depuis plusieurs semaines par le ministre de l’Intérieur pour reconnaître les défaillances en chaîne face à la pression migratoire. En une formule – « une part importante de la délinquance vient des immigrés » -, Gérald Darmanin a mis fin à des années d’un déni d’Etat. En promettant de restaurer la « double peine », il a remis une goutte de bon sens dans l’océan d’absurdité de notre politique migratoire. En commençant à démêler l’écheveau administratif et judiciaire qui permet à un clandestin de s’installer tranquillement en France, il a fait naître le timide espoir d’une reprise en main des pouvoirs publics.

Les mots du chef de l’État jettent le soupçon sur toutes les bonnes intentions affichées par son ministre. Ce que veulent les Français, dans leur grande majorité, ce n’est pas une meilleure répartition des immigrés, mais une maîtrise de nos frontières. C’est un curieux « en même temps » que de s’alarmer de la montée de Marine Le Pen tout en créant les conditions de sa victoire.

Source : Le Figaro 17/9/2022

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mercredi, 14 septembre 2022

La nouvelle religion américaine : le mouvement woke

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« Les hommes sont enceints », « les femmes ont des pénis », « les trans femmes sont des femmes », « tous les Blancs sont racistes », « tous les Noirs sont des victimes », « la biologie est viriliste », « les mathématiques sont racistes », « Churchill est raciste » , « Schoelcher est esclavagiste », etc. De telles proclamations surprennent par leur côté absurde. Elles constituent pourtant les énoncés de base de la pensée woke, cette pensée « éveillée » qui tend à s’imposer dans l’ensemble des sociétés occidentales. Elle se fonde sur des théories comme la « théorie du genre », la « théorie critique de la race » ou la « théorie intersectionnelle » qui sont devenues paroles d’évangile dans nos universités.

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Source : Figaro 13/9/2022

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lundi, 12 septembre 2022

Callac : réussir la mobilisation pour que les Africains ne remplacent pas les Bretons

80380a433914e3f11f47004702cdb916_400x400.pngRiposte laïque cliquez ici

Il est des hasards de calendrier étonnants. Il y a vingt-et-un ans, le 11 septembre 2001, le monde entier découvrait, stupéfait, l’attaque des islamistes contre leur allié américain, et la chute spectaculaire des deux Tours, avec des milliers de morts.

Depuis cette date, si on écoute notre ami Giorgio Ghiringhelli, il s’est déroulé, au nom de l’islam, 42.000 attaques faisant 615.000 morts et blessés cliquez ici.

Il y a eu des spectaculaires attentats partout dans le monde. La sur-délinquance, majoritairement musulmane, frappe dans les grandes villes, mais de plus en plus à la campagne, les plus faibles, que cela soit des handicapés, des personnes âgées, des hommes isolés, des femmes, des enfants et mêmes des animaux jugés impurs.

Nous avons entendu parler d’un principe de précaution pour la moindre innovation technique, pour la moindre grippe. On abat même des troupeaux entiers, dès qu’une bête est contaminée. Mais il est toujours interdit de remettre en cause la compatibilité de l’islam avec notre civilisation, il est impossible de demander l’arrêt de l’immigration et le renvoi des clandestins et des indésirables chez eux. Au contraire, nos dirigeants continuent d’implanter des millions de musulmans en France, et c’est pareil dans toute l’Europe. C’est plus qu’un Grand Remplacement, c’est une politique génocidaire que mettent en place les mondialistes, élus par des imbéciles qui ne voient même pas qu’ils votent pour ceux qui préparent leur élimination.

L’exemple de Callac est significatif. La Bretagne est tout de même un pays curieux. C’est la région qui vote le plus pour Macron, et qui compte le plus de vaccinés. C’est une des régions de France où Eric Zemmour a fait ses plus faibles scores. C’est là qu’il y a les milices du pouvoir, qui osent s’appeler antifas, les mieux organisés, et les plus violentes, notamment à Nantes et à Rennes. Mais c’est aussi là qu’il y a la résistance identitaire, qu’elle se disent nationaliste bretonne, autonomiste, républicaine ou autre, est la plus implantée, la plus enracinée et la plus déterminée cliquez ici.

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samedi, 10 septembre 2022

Ce monde épris d’efficacité est au final inefficace

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La sobriété est désormais vantée à l’envi par les pouvoirs publics et les médias. Mais chaque Français pourrait-il (à supposer qu’il y consente en toute liberté) mettre sa vie en accord avec ce qui n’est encore qu’un slogan ? « Une caractéristique majeure des temps modernes est que la notion de vérité s’y est estompée, pour laisser place à celle de progrès », elle-même assimilée à la volonté d’abroger toute limite, explique le philosophe Olivier Rey. C’est ainsi l’idée même de progressisme que le souci de la sobriété remet en cause, soumettant nos concitoyens - et singulièrement la jeunesse - au défi de la cohérence individuelle, poursuit le penseur.

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Source : Le Figaro 9/9/2022

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vendredi, 09 septembre 2022

CALLAC (22) : EN VUE DE LA MANIFESTATION DU SAMEDI 17 SEPTEMBRE (11 H 00) CONTRE L'ARRIVÉE DE 90 FAMILLES DE MIGRANTS, LES ORGANISATEURS RÉPONDENT À BREIZH-INFO

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BREIZH-INFO CLIQUEZ ICI

Bernard Germain (Reconquête) et Pierre Cassen (Riposte Laïque) sont parmi les organisateurs de la manifestation du samedi 17 septembre prochain à Callac, contre le Projet Horizon. Nous les avons interrogé pour connaitre leurs motivations, alors que la population locale est très partagée sur ce dossier, chaud.

Breizh-info.com : Une manifestation est annoncée le 17 septembre sur Callac. Qui sont les organisateurs ?

L’organisateur de la manifestation est un « Comité d’Organisation », dont sont membres plusieurs organisations et partis : Reconquête, Riposte Laïque, Résistance Républicaine, Parti de la France

D’autres structures politiques ou associatives contactées pour les inviter à faire partie du Comité d’Organisation, doivent nous donner très prochainement leur réponse. Notre objectif est que la rassemblement soit le plus large possible, tout en respectant les différences de chacun. La seule chose qui doit unir est que Callac doit rester Callac, la Bretagne doit rester bretonne, et la France doit rester française. Tous ceux qui se retrouvent dans ces trois objectifs sont les bienvenus à notre rassemblement.

Projet Horizon à Callac. Appuyée par le fond de dotation Merci, la municipalité veut lancer un projet d’hébergement pour 100 migrants dans la commune cliquez ici

Breizh-info.com : Pourquoi cette manifestation à Callac, un samedi matin ?

Tout simplement parce que cela permettra aux personnes de venir facilement, ce qui aurait été impossible en semaine puisque nombre ont un travail. Souvenez-vous, dans le même esprit, que la Bretagne a été un des hauts lieux des manifestations contre la dictature sanitaire, et que rassemblements et défilés avaient lieu le samedi matin ou le samedi après-midi. D’autre part, une réunion d’information aura lieu à Callac, le 23 septembre, à l’initiative de ceux qui soutiennent le projet « Horizon ». Notre rassemblement tombe donc à pic pour préparer les habitants de Callac et de la région à cette soirée qui risque d’être animée, même s’il y a la volonté de la part des élus locaux de noyer le poisson et de ne pas dire la vérité à la population.

Breizh-info.com :  Avez vous pris contact avec les opposants locaux au projet, qui ont lancé une pétition dans la commune ?

Bien sûr que nous avions des contacts avec le comité local contre le projet Horizon. Une militante politique locale (Reconquête) en était même membre, et nous ne doutons pas que de nombreux habitants de Callac, informés de notre rassemblement, seront présents le 17 septembre, devant la mairie. Nous ferons tout ce qu’il faut pour cela. Mais par ailleurs, les enjeux ne se résument pas qu’à Callac, car cette initiative est un véritable laboratoire breton du Grand Remplacement, qui, après avoir transformé nos grandes villes, va maintenant s’attaquer à nos villages.

Breizh-info.com :  A travers le projet Horizon, il semblerait que la commune de Callac et ses élus aient accepté d’être, au nom du chantage financier notamment, les cobayes de l’expérience en cours d’étaler et de répartir l’immigration extra européenne sur tout le territoire français. Quelles seront les conséquences selon vous ?

Quelles que soient les raisons qui ont poussé le maire à soutenir le projet Horizon, les conséquences sont évidentes. Des personnes « étrangères » vont être transplantées dans une commune de Bretagne ayant des us et coutumes radicalement différents de ceux des arrivants. Ces arrivants ont le droit d’avoir une religion, une culture, des habitudes, une éducation et des valeurs différentes. La logique voudrait que les nouveaux arrivants cherchent à « se fondre » dans la ville et la société d’adoption. S’il ne le font pas, dans un premier temps, ces gens et la population locale vont vivre « côte à côte ». Mais les oppositions vont vite apparaître. Et ce, sur tous les sujets bien connus : enseignement à l’école, alimentation, habillement… etc. Des tensions vont rapidement apparaître. C’est inévitable, lorsqu’on confronte deux civilisations différentes, notamment si les arrivants veulent garder leur identité, sans s’assimiler. En conséquence, les gens vont vite se retrouver « face à face ». C’est d’ailleurs déjà le cas dans une multitude de lieux en France. Instaurer cette situation n’est pas souhaitable, surtout lorsque l’on sait que cela risque fortement de déboucher sur un climat conflictuel.

Breizh-info.com : Les élus locaux sont-ils selon vous naïfs, ou bien y a t-il une vraie volonté idéologique de changer en profondeur l’écosystème local ?

Si les élus locaux subissent un « chantage financier », comme vous le suggériez dans votre question précédente, la seule conclusion qu’on puisse en tirer est qu’ils ne savent pas « résister ». Au reste, c’est à eux de dire s’ils ont une « vraie volonté idéologique de changer en profondeur l’écosystème local » ou s’ils ne savent pas s’opposer. Nous notons toutefois qu’avec ce projet « Horizon » il s’agit de « repeupler » Callac. Pourquoi ne pose-t-on pas d’abord la question : « Comment empêcher l’exode de population que subit Callac ». Cet exode pourrait être endigué si l’on prenait pour la population locale les mesures qui vont être mises en œuvre pour ces populations immigrées. A savoir : créations d’emplois locaux, formations débouchant sur des emplois, rénovation de logements, aides diverses, … etc. Penser, en priorité, à aider les habitants de Callac serait plus approprié que de les laisser partir et trouver que la solution serait de les remplacer par des immigrés. Maintenant, si l’objectif du projet « horizon » est de contribuer à faire partir les « locaux » afin qu’ils soient remplacés, c’est juste inacceptable. Callac, dans ce cas, serait la matérialisation du « grand remplacement ». Qui plus est, planifié et organisé.

Breizh-info.com : Vous n’êtes pas de la commune, ni du canton. Quelle légitimité pensez-vous avoir pour mener à bien une telle action ? Qu’en espérez vous ?

Et cette dame de Paris qui soutient et anime cette entreprise de repeuplement de Callac … est-elle légitime pour conduire cette action ? Elle n’est pas de la commune. Mais, elle serait légitime et nous qui sommes contre, nous ne le serions pas ?
Les problèmes ne se posent pas ainsi.

Cette politique menée à Callac, est partie intégrante d’une politique nationale favorable au développement de l’immigration dans notre pays. Aujourd’hui, c’est à Callac. Demain ce sera ailleurs. Nous luttons à propos de Callac contre cette politique nationale.

Par ailleurs, Callac est en Bretagne et en France.

Nous avons le droit, comme citoyens de ce pays, de dire que nous voulons que Callac reste Callac, que la Bretagne reste la Bretagne, et que la France reste la France. Notre action a un objectif tout simple : obtenir le retrait du projet « Horizon ».

Sans oublier que nous demandons que soient adoptées et mises en œuvre les mesures qui permettraient de stopper l’exode de cette population. Cela vaut pour Callac et toutes les villes dans cette situation.

Breizh-info.com : Quelles sont les informations à connaître pour ceux qui voudraient se joindre à votre manifestation ?

Tout d’abord, que Callac est un symbole. Aujourd’hui c’est cette ville qui est touchée, demain ce sera une autre si nous laissons faire. Nous refusons l’exode de la population. Les zones rurales doivent cesser d’être les oubliées de la République. De plus, nous voulons que notre pays reste ce qu’il était. En conséquence, les problèmes liés à l’immigration incontrôlée, qui frappent tant de villes en France, ne doivent pas être importés dans nos campagnes. C’est pour cela que nous manifesterons à Callac.

NDLR : A noter qu’hormis le PNB (Parti National Breton) qui a mené une campagne d’affichage contre le projet, les partis bretons dans leur ensemble ne se sont pas prononcés sur le Projet Horizon. Y compris ceux qui entendent faire de la question du logement une priorité pour les Bretons dans les années à venir. Une semaine après la manifestation, une réunion publique est prévue le vendredi 23 septembre, à la salle des fêtes de Callac. L’occasion également de poser les questions qui fâchent aux élus.

10:15 Publié dans Callac 22, Combat nationaliste et identitaire, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Bourrage de crâne

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Moscou ne veut plus seulement soumettre l’Ukraine, mais la dépecer ; Washington ne veut plus seulement contenir la Russie, mais la vaincre. Rien ne paraît enrayer cet engrenage où chacun des camps, de plus en plus dominé par des partisans de la guerre, pense avoir les coudées franches parce qu’il parie que son adversaire, même acculé, ne commettra jamais l’irréparable pour se dégager. Or des erreurs de pronostic de ce genre peuplent les cimetières.

L’Union européenne et les États-Unis ont promis au président ukrainien Volodymyr Zelensky qu’ils l’aideraient à récupérer militairement le terrain conquis par l’ennemi. Ils lui ont délégué la définition des missions et la médiatisation des opérations destinées à mobiliser l’opinion. Au point de nous bourrer le crâne de fausses informations comme le montre Serge Halimi dans cet article du Monde diplomatique de ce mois.

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Source : Le Monde diplomatique, septembre 2022

08:53 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 08 septembre 2022

Les vrais alliés de Moscou

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Une fois de plus Natacha Polony fait mouche avec son édito qui interroge sur le fait de savoir quels sont les vrais alliés de Moscou mais surtout quels sont les faux-amis des Européens. Car, dit-elle, « sous nos yeux se joue la disparition politique et stratégique de l’Europe, applaudie par un monde politico-médiatique qui porte la morale en bandoulière mais qui a validé tous les choix désastreux qui ont conduit à la dépendance de la France en matière énergétique, industrielle et bientôt alimentaire ». Sans oublier l’autre satrape que sont les Etats-Unis.

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Source : Marianne 08/09/2022

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