jeudi, 30 janvier 2025
Submersion migratoire : une large majorité de Français sentent une lame de fond ignorée par les élites politiques
Breizh info cliquez ici
Le mot « submersion » fait trembler la classe politique, mais il semble pourtant refléter un ressenti largement partagé au sein de la population. Selon plusieurs sondages récents, plus de 65% des Français estiment que la France fait face à une immigration massive et incontrôlée. Un constat qui ne semble pas troubler les gouvernants, toujours prompts à minimiser ou à détourner le débat.
Un sentiment d’envahissement qui dépasse les clivages politiques
Le Premier ministre François Bayrou a récemment osé employer le terme de « submersion » pour qualifier la situation dans certains départements français, notamment Mayotte. Une déclaration qui a immédiatement provoqué l’ire de la gauche et de certains membres du gouvernement, mais qui trouve pourtant un écho massif dans la population.
D’après un sondage CSA pour CNEWS, Europe 1 et le JDD, 65% des Français jugent que la France est submergée par l’immigration. Cette perception est particulièrement marquée chez les électeurs du Rassemblement national (94%), mais aussi au sein des Républicains (85%). Même dans les rangs du parti présidentiel Renaissance, 65% des sondés partagent cette inquiétude.
À gauche en revanche, le déni persiste : 72% des sympathisants de La France Insoumise et 80% des Verts refusent d’admettre une quelconque submersion. Une vision en contradiction totale avec les réalités vécues par une majorité de citoyens.
Une réalité démographique incontestable
Au-delà des perceptions, les chiffres sont implacables. Selon l’INSEE, la part de la population étrangère en France est passée de 6,5% en 1975 à 8,2% en 2023. Un chiffre qui sous-estime la transformation réelle du paysage démographique, car il ne prend pas en compte les descendants directs d’immigrés ni la naturalisation massive de nouveaux arrivants. Combien en effet de Français de fraiche date, c’est à dire depuis moins de trente ou quarante ans, sont sur le territoire ?
Dans certains territoires comme Mayotte, l’immigration illégale atteint des proportions spectaculaires, représentant plus de 25% de la population. Des situations similaires sont observées dans plusieurs départements de métropole, notamment en Île-de-France ou dans les grandes agglomérations comme Lyon, Marseille et Lille.
Malgré ces données, les élites politiques et médiatiques persistent à nier l’évidence. L’argument avancé par certains selon lequel « il n’y a pas de submersion, mais des problèmes sociaux » relève de l’aveuglement idéologique.
L’opposition du peuple et des élites : un gouffre qui s’élargit
La fracture est nette entre les citoyens confrontés à la réalité quotidienne de l’immigration et les élites qui n’en subissent pas les conséquences. Alors que 67% des Français pensent qu’il y a une submersion migratoire (sondage Elabe pour BFMTV), l’exécutif cherche encore à minimiser la situation en la qualifiant de simple « débat mal posé ».
L’expression employée par François Bayrou a pourtant soulevé un véritable tollé à gauche. Le Parti socialiste a même annulé une réunion avec le gouvernement en réaction à ces propos. Plutôt que d’affronter les réalités et d’écouter les préoccupations de la population, une partie de la classe politique préfère éviter le sujet et criminaliser le débat.
Vers un sursaut politique ou un rejet massif des élites ?
Les résultats des sondages posent une question fondamentale : jusqu’à quand les élites pourront-elles ignorer l’opinion majoritaire ? L’écart entre la perception populaire et la négation systématique de la classe politique atteint un point critique.
L’histoire récente a prouvé que le peuple finit toujours par se faire entendre, d’une manière ou d’une autre. À force de nier une inquiétude légitime, les gouvernants prennent le risque de voir cette colère se transformer en sanction électorale majeure.
L’immigration est au cœur des préoccupations des Français, bien devant la dette publique, malgré ce que certains veulent faire croire. À l’heure où des pays comme l’Italie, la Hongrie ou le Danemark adoptent des politiques plus fermes, la France semble prisonnière d’une idéologie qui refuse de voir le réel.
Face à ce refus obstiné d’entendre la majorité silencieuse, une question s’impose : jusqu’à quand le peuple acceptera-t-il d’être ignoré ?
16:24 Publié dans Contre le "vivre ensemble", la France bouge, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Les commentaires sont fermés.