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lundi, 15 août 2022

Ukraine : qui ment, et pourquoi ?

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Qualifiée de « propagandiste de Poutine » par The Times, flétrie dans Le Point pour son « consentement au pire », Amnesty International file un mauvais coton politique. Une première pour cette organisation portée aux nues depuis sa création en 1961 par l’avocat britannique Peter Solomon dit Benenson et dont les premières cibles furent le Portugal du président Salazar et l’Algérie Française. Son crime ? Avoir, dans un rapport publié le 4 août mis en cause les méthodes de la présidence et du commandement ukrainiens, par définition intouchables alors qu’ils sont loin d’être exemplaires. Ce qui ne les empêchera pas de recevoir une aide supplémentaire de 1,5 milliard d’euros à des fins militaires, comme l’a annoncé le 11 août le ministre danois de la Défense à l’issue de la Conférence des donateurs qui se tenait à Copenhague. Camille Galic, journaliste et essayiste nous en dit plus.

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Source : site Polemia

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mercredi, 10 août 2022

Cauchemar énergétique

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Gaëtan de Capèle

Où que l’on se retourne, la planète offre depuis le début de l’été un spectacle de désolation. Les terres agricoles suffoquent sous l’effet de la sécheresse. Des forêts disparaissent dans des incendies gigantesques. Les glaciers fondent, les fleuves et les lacs s’assèchent à vue l’œil. La nature donne l’impression d’une fournaise brûlant tout sur son passage. Face à ce tableau apocalyptique, les angoisses liées au réchauffement climatique grimpent au rythme effréné du thermomètre.

Mais, au moment où la logique commanderait une mobilisation générale contre les émissions de gaz à effet de serre, le monde entier se rue sur l’énergie la plus polluante qui soit, le charbon, qui vaut désormais de l’or. Pour l’Europe, région nantie entre toutes, cette situation ubuesque est la rançon d’années d’aveuglement, mêlé d’idéologie suicidaire. Bercés par l’illusion d’une stabilité géopolitique éternelle, repus d’une énergie abondante et bon marché, nous avons volontairement sacrifié notre souveraineté sur l’autel du mirage écologique.

Dans cette course à l’absurdité, la palme revient à l’Allemagne, qui a choisi délibérément d’abandonner le nucléaire au profit du tout renouvelable et de confier dans l’intervalle à Vladimir Poutine son approvisionnement énergétique. Pour comble de tout, la patrie des Verts est aujourd’hui un pollueur de premier rang. Dans un éclair de lucidité, en dépit de l’incompréhensible fermeture de la centrale de Fessenheim, la France a, quant à elle, stoppé son programme de dénucléarisation avant de commettre l’irréparable. Pénurie à venir d’électricité, explosion des prix, émissions maximales de CO2... le cauchemar énergétique qui nous attend impose une remise à plat complète de la stratégie européenne.

Elle passe par une relance du nucléaire, la poursuite d’un développement maîtrisé des énergies renouvelables, la mise en place indispensable de mesures de sobriété et une réforme en profondeur de la fixation des prix en Europe, dont la France est la grande perdante. Faute de sursaut, nous serons condamnés à consommer du charbon jusqu’à l’indigestion.

Source : Le Figaro 10/8/2022

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lundi, 08 août 2022

La dépossession de notre politique migratoire

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Pour la démographe Michèle Tribalat,  si la France accueille toujours une immigration importante, tant clandestine que régulière, c’est en raison d’un manque de volonté politique. Aujourd’hui, ce sont l’administration et les juges - nationaux comme européens - qui produisent la norme en matière de droit des étrangers, sans que le gouvernement s’y oppose, comme cela a pu être le cas dans des pays voisins, explique-t-elle dans un entretien au Figaro (8/8).

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Source : Le Figaro 8/8/2022

A LIRE :

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dimanche, 07 août 2022

Jean Picollec, un éditeur très rock and roll…

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Bernard Morvan Breizh Info cliquez ici

Il n’est pas habituel qu’un ouvrage soit consacré à un éditeur. Le métier veut qu’un éditeur travaille au succès de ses auteurs et pas au sien. C’est pourtant ce qui vient d’arriver à Jean Picollec avec l’ouvrage publié par les éditions Synthèse (Lannion) : « Jean Picollec l’atypique ». C’est l’occasion de suivre ce dernier dans les différentes maisons d’édition où il a officié : Larousse, Alain Moreau, La Table ronde et, finalement, Jean Picollec. Son plus grand succès commercial fut le livre de Roland Jacquard Au nom d’Oussama Ben Laden– traduit en 29 langues – qui sortit trois jours après les attentats du World Trade Center à New York – le flair joue un grand rôle dans le métier d’éditeur.

Ce Breton de Concarneau ne s’est pas contenté de « faire des coups », il a également publié de nombreux ouvrages consacrés à la Bretagne et au monde celtique : Les contes du cheval bleu. Les jours de grands vents (Irène Frain), Famine et Skerreth (Liam O’Flaherty), Les grands bardes gallois (Jean Markale), La mythologie celtique (Yann Brekilien), Le chien du forgeron (Cûchulainn), Chantres de toutes les Bretagnes. 20 ans de la chanson bretonne (André-Georges Hamon), Breizh Atao. Histoire et actualité du nationalisme breton (Olier Mordrel), Mémoires parallèles (Gwenn-Aël Bolloré), Stèle pour Edern (Arnaud Le Guern), L’IRA (Tim Pat Coogan), A l’ouest, du nouveau (Bertrand Cousin), Gilles de Rais ou la fin d’un Monde (Michel Hérubel), Olivier de Clisson, connétable de France ou chef de parti breton (Yvonig Gicquel), Nous avons tué Mounbatten. L’Ira parle (Roger Faligot), Ecosse : les liaisons tumultueuses avec Londres (James McCearney), Le défi celtique (Alain Guillerm), La chanson d’Aiquin (Jean-Claude Lozac’hmeur), Merlin, Tristan, Is et autres contes brittoniques (Thierry Jigourel), L’école du renard (Youenn Drezen), Ma Bretagne… : la connaître et l’aimer en s’amusant… Jean-Pierre Collignon), Jean Coëtanlem (Léon Gaultier), Quand la rivière se souvient de la source (Yvon Le Men), Fermé pour cause de poésie (Gérard Le Gouic), Bretagne, espaces et solitude (Jean Hervoche, etc.

Une nouvelle biographie de Vincent Bolloré s’impose

L’actualité veut que la biographie de Vincent Bolloré, signée par Jean Bothorel, pourrait intéresser moult lecteurs. Malheureusement, elle remonte à avril 2008 et, depuis cette période, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. Les éditions Jean Picollec gagneraient donc à publier une nouvelle édition très fortement enrichie car Vincent Bolloré est devenu un poids lourd du secteur puisque sa société Vivendi contrôle Editis et ses 52 maisons d’édition (dont Julliard, Robert Laffont, Plon, Perrin, La Découverte…). L’appétit venant en mangeant, il songeait à agrandir son royaume en avalant Hachette Livre (Grasset, Fayard, Stock, Calmann-Lévy, Lattès, Livre de poche, Hachette Education, Hatier, Larousse, Albert René…), un des fleurons du groupe Lagardère. Mais il fallait compter avec le droit de la concurrence européen qui n’aime pas les monopoles. « Le groupe nouvellement créé serait trop dominant dans ses activités de distribution, mais aussi sur certains segments comme le livre de poche ou les manuels scolaires (…) Le dossier a été étudié au niveau de la Commission européenne à Bruxelles (…) Dix mois plus tard, le problème retourné dans tous les sens, Vivendi a donc décidé de se séparer d’Editis, pour devancer les demandes des régulateurs européens. » (Libération, 30-31 juillet 2022). La fusion Hachette-Editis ne se fera pas, Vivendi (Bolloré) vend Editis et achète Hachette Livre. CQFD.

Une anecdote contée par Jean Picollec dans le livre qui lui est consacré servira de conclusion. « Suite à la sortie du livre Le dossier secret du Canard enchaîné de Christian Plume et Xavier Pasquini, certains journalistes extérieures à la rédaction du Canard enchaîné me font un procès pour avoir révélé leur collaboration ponctuelle à l’hebdomadaire. Celui qui voulait tout particulièrement la « peau » des éditions Jean Picollec était Claude Angeli qui me reprochait de faire dans ce livre ce que Le Canard faisait chaque semaine dans ses colonnes : qui était derrière telle décision ? Qui tirait les ficelles ? D’ailleurs, ayant eu vent de la parution imminente du livre, il avait demandé à me rencontrer. Rendez-vous fut pris en face de leurs locaux, au bar de l’Hôtel de Normandie. Il me reçut, avec le fils de l’écrivain Robert Gaillard, et m’expliqua que j’étais inconscient de vouloir publier ce livre, que cela allait conduire à la mort de ma maison d’édition… et que si je revenais sur ma décision de le publier, Le Canard enchaîné serait bien évidemment très attentif à toutes mes parutions dont il ne manquerait pas de rendre compte régulièrement.

Je l’appelais deux jours plus tard pour le prévenir que le livre était à l’impression. Il explosa dans une rage stupéfiante… J’appelais aussitôt le directeur du Canard enchaîné, Roger Fressoz, pour m’étonner de cette virulence et de certains sous-entendus menaçants… Mal à l’aise, celui-ci me fit seulement remarquer que je devais bien m’attendre à des réactions avec la parution d’un tel livre. » Comment Le Canard enchaîné a-t-il réagi ? « Ils m’ont poursuivi pour diffamation par des référés d’heure à heure. Ils ne sont pas arrivés tous groupés à une seule audience, non ! ils venaient séparément, de façon à ce que j’ai à subir deux audiences par semaine. Au bout de deux mois (ils avaient un délai de trois mois pour me poursuivre), la Justice ayant sans doute compris leur manège a dit à leur avocat : « Ecoutez, maintenant, vous poursuivez les éditions « au fond » ou bien vos référés « d’heure à heure » ne seront plus garantis par la loi. » Comment l’affaire se termina-t-elle ? « Alors, plus rien : il n’y a plus eu d’audience et tout s’est arrêté là. Cela m’a juste valu d’être boycotté par cet hebdomadaire, contrairement à ses professions de foi de ne jamais boycotter ou infliger des ostracismes. »

En 2012, Claude Angeli a pris sa retraite de rédacteur en chef du Canard enchaîné. Mais il demeure fidèle au poste avec sa rubrique (en bas de la page trois) consacrée aux questions militaire, d’armement et de renseignement.

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samedi, 06 août 2022

Moldavie et Transnistrie, entre guerre et paix

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Les peuples sont plus complexes que la réalité politique qui est censée les représenter. Ce qui vaut pour la plupart des pays européens aussi, notamment la France.  Ainsi ce reportage fait en Moldavie, cette bande de terre « irréelle » coincée entre la Roumanie et l’Ukraine avec une surréaliste Transnistrie. Tous ces peuples parlent russe mais posent la question de leur identité, certains pro-russes d’autres non. Mais ils sont plutôt lucides sur le conflit ukrainien. 

Rappelons que la Moldavie est un petit pays de 2,6 millions d’habitants, capitale Chisinäu, que la langue officielle est le roumain mais que tout le monde (ou presque) parle russe. Quant à la Transnistrie, c’est une bande de terre de 10 km de large sur 405 km de long, une population de 500 000 habitants et qui n’est reconnue par personne. Capitale Tiraspol. Ici, la présence russe est très forte.

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 Reportage de Marine de Tilly pour Le Figaro magazine (6/8/2022).

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jeudi, 04 août 2022

La fin de notre politique étrangère

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Dans un édito percutant, Natacha Polony montre bien que la tentative allemande d’appeler l’Union européenne à ne parler que d’une seule voix, en contournant la règle en matière diplomatique de l’accord des 27 au profit d’une « majorité qualifiée », n’a pour but que de contourner les refus systématiques de certaines décisions par les pays baltes, la Pologne et la Hongrie. Mais avec la crise, l’Allemagne va également payer le refus des pays du sud - Italie, Grèce, Espagne – pour ne pas les avoir soutenus lors de la crise monétaire. Par ailleurs, cette « majorité qualifiée » priverait la diplomatie française de toute marge de manoeuvre.

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Source Marianne 4/8/2022

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mercredi, 03 août 2022

Est-ce la fin de l’hégémonie allemande ?

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Entretien avec Jean-Michel Quatrepoint*

LE FIGARO. - La crise a mis en évidence les failles de la stratégie énergétique allemande. Cela remet-il en cause le modèle allemand?

Jean-Michel QUATREPOINT. - En matière énergétique, oui. Les Allemands ont choisi à la fois les énergies renouvelables - solaires et éoliennes - et le gaz russe. Mais ils ont surtout fait le choix d’abandonner le nucléaire. Cet abandon n’est pas seulement dû à des raisons écologistes; il s’explique surtout par le fait que l’Allemagne n’avait pas le leadership industriel en matière de nucléaire. Au départ, il y avait une coopération franco-allemande : Siemens avait 30% dans la société qui devait fabriquer les EPR, Areva ayant le reste. Mais en matière industrielle, les Allemands ne connaissent pas la coopération; soit ils ne sont pas présents, soit ils dirigent. Les Français ayant bloqué la volonté de Siemens de monter au capital d’Areva, Siemens s’est retiré du projet EPR en 2008. Trois ans plus tard, Angela Merkel a pris le prétexte de Fukushima pour arrêter le nucléaire et fermer les centrales. Aujourd’hui, le comble est que les Allemands ont encore trois centrales en activité, qu’il est prévu de fermer à la fin de l’année. Ils pourraient parfaitement les maintenir en activité pendant un ou deux ans, ne serait-ce que pour éviter d’ouvrir plus de centrales à charbon. Mais pour le moment il n’en est pas question, même si les industriels allemands réclament la prolongation de ces centrales nucléaires.

Les limites du modèle allemand touchent aussi l’économie : le pays a enregistré un déficit proche du milliard d’euros en mai, une première depuis 1991...

Le modèle allemand est un modèle mercantiliste, il mise sur des excédents de balance commerciale, essentiellement produits par l’industrie. Les Allemands ont profité de ce modèle pendant vingt- cinq ans: ils ont accumulé des excédents commerciaux, sur la zone euro essentiellement, et sur la France également, avec qui l’excédent commercial est d’environ 40 milliards d’euros chaque année. Cela s’explique en partie par le fait que la part de l’industrie dans la valeur ajoutée allemande est le double de celle de la France. On est autour de 21% en Allemagne contre 10% en France. La désindustrialisation a coûté très cher à la France. Comme les gains de productivité de l’industrie sont intrinsèquement supérieurs à ceux des autres branches de l’économie, la réduction de la part de l’industrie en France a eu un effet mécanique de ralentisseur sur la croissance. Tout ça s’est traduit dans les chiffres du commerce extérieur. La France a accumulé des déficits, et l’Allemagne a accumulé des excédents. L’Allemagne a aussi bâti son modèle économique sur la délocalisation dans les pays de l’Est. C’est d’ailleurs pour ça qu’elle a poussé à des élargissements de l’Union européenne rapidement. Elle a délocalisé une partie des sous-ensembles dans les chaînes de valeur, mais elle a concentré l’essentiel de la valeur ajoutée sur le territoire allemand : les pièces détachées sont fabriquées à l’Est puis sont rapatriées de sorte que le produit fini sorte des usines allemandes. L’industrie automobile française a fait l’inverse : elle a délocalisé l’intégralité de la production, ce qui était une erreur. Un autre avantage a été celui d’avoir accès à une énergie peu chère avec le gaz russe. À partir du moment où ils ne pouvaient pas avoir la maîtrise industrielle du nucléaire, les Allemands ont basculé sur le gaz russe. Dans le même temps, les Allemands ont essayé d’enlever l’avantage compétitif que les Français avaient avec l’énergie nucléaire en faisant sauter le monopole d’EDF et en agissant auprès de Bruxelles. Cela fait partie de la guerre souterraine à laquelle se livrent la France et l’Allemagne depuis vingt ans.

La fragilisation du modèle économique allemand signe-t-elle la fin de ce que vous appelez « l’hégémon de l’Allemagne » ? Cela peut-il rebattre les cartes en Europe ?

Ça pourrait rebattre les cartes si la France était en meilleure santé. Mais elle a un déficit commercial abyssal ; nous payons aujourd’hui les vingt-cinq ans d’erreur depuis 1995. Même si on a stoppé l’abandon de l’industrie depuis deux-trois ans, on ne redresse pas vingt-cinq ans d’erreur en quelques années. C’est un processus qui va durer au moins une génération. Ensuite, la France a une dette considérable, dont on va reparler dans les prochains mois, et on n’est pas dans une situation où l’on peut retrouver un avantage par rapport à l’Allemagne.

Sur la question énergétique, la France ne tire-t-elle pas son épingle du jeu ?

La France tire son épingle du jeu, mais nous avons un problème dû au fait que nous avons dénigré le nucléaire pendant quinze ans. Le nucléaire ne revient sur le devant de la scène que depuis un ou deux ans; il faut rappeler que c’est Emmanuel Macron qui a fermé Fessenheim. Aujourd’hui, la moitié des réacteurs nucléaires français sont à l’arrêt, c’est un comble. Par idéologie et par absence d’investissement, nous avons perdu les compétences ces douze dernières années. Une partie des retards de Flamanville sont aussi dus à l’excès de sous-traitance, y compris à des sociétés étrangères, parce que nous n’avons plus les compétences en France.

Se pose aujourd’hui la question de la solidarité entre pays européens : doit-on accepter de tarir nos ressources pour venir en aide à l’Allemagne ?

Cela va être un excellent exemple : on va pouvoir expliquer aux Allemands que la première des décisions qu’ils peuvent prendre, c’est de prolonger l’activité de leur dernière centrale nucléaire le temps qu’il faut. Moi, je conditionnerais cette solidarité à ça. Ils ont les moyens de récupérer un peu d’électricité pour l’hiver avec leur dernière centrale nucléaire. Nous pouvons accepter la solidarité à condition que chacun y mette du sien.

Certains évoquent la comparaison avec la crise grecque. Cette comparaison est-elle justifiée ? Les mécanismes de solidarité ne sont-ils pas appliqués à géométrie variable ?

On observe déjà que la Hongrie négocie des accords particuliers avec la Russie, faisant une entorse à l’unanimité au niveau européen. L’Espagne va négocier aussi pour obtenir des conditions particulières, de la même manière que le Portugal, qui refuse ce mécanisme de solidarité. Mais le mécanisme de solidarité existe déjà de facto : on achète effectivement de l’électricité aux Allemands, qui vient d’ailleurs de centrales à charbon. On voit que cette solidarité est à géométrie variable. Il suffit de se remémorer la manière dont les Grecs ont été traités pendant la crise, notamment par les Allemands et M. Schäuble. Mais on ne peut évidemment pas traiter l’Allemagne comme on a traité les Grecs.

(*) Journaliste économique

Source : Le Figaro 3/8/2022

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L’affaire Cayeux

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Robert Spieler

L’affaire Caroline Cayeux mérite d’être analysée dans le détail, tant elle démontre l’incommensurable lâcheté de la classe politique et l’arrogance des lobbys LGBTQIA+... On sait que depuis sa nomination au gouvernement, le 4 juillet, le ministre des Collectivités territoriales se retrouve sous le feu des critiques en raison de propos jugés “homophobes” tenus lors d’une séance au Sénat en avril 2013. L’inconsciente avait dit les “assumer” avant de faire marche arrière de façon particulièrement misérable. 129 personnalités, dont les anciens ministres socialistes Jack Lang et Manuel Valls, ont signé une tribune parue le 17 juillet dans l’Obs et dans le Journal du dimanche pour remettre en cause son maintien au sein du gouvernement.

Une cinquantaine de députés de gauche avaient auparavant demandé, dans une pétition parue dans le journal homosexualiste Têtu, le lundi 11 juillet, soit six jours plus tôt, « le départ » de trois ministres — le ministre de l’Ecologie, Christophe Béchu, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, et donc Caroline Cayeux — qu’ils accusent d’avoir « un passé » au sein de la Manif pour tous et d’être des « LGBTQIAphobes notoires ». Rappelons les propos, il est vrai d’une extrême gravité, tenus par Caroline Cayeux qui citait la philosophe Chantal Delsol, épouse à la ville de l’ancien ministre Charles Millon. « Je pense que “l’exigence du mariage homosexuel, et l’adoption des enfants qui va avec”, n’est pas simplement un dessein “qui va contre la nature” ». Caroline Cayeux avait jugé l’affaire « plus grave, parce que l’on ne débat pas sur la question des limites : tout ce que je veux, et tout de suite, et qu’elles qu’en soient plus tard les conséquences. »

Bien entendu, les hurleurs hurlèrent. La pétition accusait Macron, « élu pour faire barrage à l’extrême droite homophobe » d’ajouter « à son gouvernement » une « nouvelle figure de la Manif pour tous ». Le 12 juillet, l’inconsciente disait “assumer” ses propos, déclarant crânement les maintenir, lors d’une intervention sur la chaîne Public Sénat. Avec un bémol toutefois. Se posant en républicaine pur jus, elle ajoutait : « J’ai toujours dit que la loi, si elle était votée, je l’appliquerai ». Quel courage ! Croyant bien faire, elle sortit l’argument qu’elle espérait choc, en ajoutant gravement : « J’ai beaucoup d’amis parmi tous ces gens‐là ». « C’est un mauvais procès qu’on me fait et ça m’a beaucoup contrarié. Je n’ai jamais fait partie de La Manif pour tous, je n’ai jamais défilé, que les choses soient claires. » Mais l’expression « J’ai beaucoup d’amis chez ces gens‐là » suscita l’indignation de nombreuses personnalités politiques. Le ministre Cayeux « insulte les homosexuels à la télévision. C’est grave, dangereux et interdit », s’indigna, entre autres, la militante Caroline De Haas.

Indignation chez « ces gens-là »

Caroline Cayeux fit ensuite marche arrière, le 15 juillet, dans un message publié sur Twitter : « Mes propos ont blessé nombre d’entre vous, écrit-elle. Je les regrette profondément, ils étaient naturellement inappropriés. L’égalité des droits doit toujours être une priorité de notre action. » Six associations « de lutte contre l’homophobie » déposèrent plainte, mercredi 13 juillet, à Paris pour « injure publique envers un groupe de personnes en raison de leur orientation sexuelle par une personne dépositaire de l’autorité publique ». Près de dix ans après le vote du mariage pour tous, « ces propos sont outrageants pour les personnes homosexuelles », estime Etienne Deshoulières, avocat de ces associations. La meute était lâchée. « On ne peut pas avoir un gouvernement qui prétend lutter contre les discriminations que nous subissons et une ministre qui s’autorise à dire ça », déclarait, quant à elle, Terrence Khatchadourian, secrétaire général de Stop Homophobie sur franceinfo. Le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, évoquait des « propos anachroniques », et Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports, déclarait sur LCI qu’il fait, lui aussi, « partie de ces gens‐là ». Ça commençait sérieusement à chauffer pour le ministre qui redoubla d’efforts dans le registre de l’autoflagellation, déclarant “regretter” ses propos “stupides” de 2013, ajoutant que “les propos mentionnés remontent à dix ans ». « Et si je ne peux nier les avoir tenus, évidemment que je ne les utiliserais plus et les regrette. Je comprends que ces propos maladroits aient pu autant blesser ». « Je tiens ici à renouveler toutes mes excuses les plus sincères car ils ne reflètent pas du tout ma pensée ».

Mais ce n’est pas fini. Revenant sur la plainte déposée par plusieurs associations, terrorisée à l’idée d’être éjectée de son ministère, elle en rajoutait une couche, indiquant qu’elle leur a « écrit un courrier d’excuses », évoquant des « propos stupides et maladroits » : « Je veux qu’elles sachent qu’elles me trouveront toujours à leurs côtés dans les combats qu’elles mènent contre les discriminations et pour l’égalité des droits. » ajouta- t-elle. Interrogée sur son expression « parmi ces gens‐là », Caroline Cayeux assure mesurer « combien cette expression a été choquante et douloureuse pour de nombreuses personnes ». Quelle larve exceptionelle ! Et quelle naïveté ! Car, bien entendu, les chiens excités par l’odeur du sang, ne la lâcheront jamais. Même Manuel Valls, que l’on croyait disparu dans les oubliettes de l’Histoire, y est allé de son indignation. La secrétaire d’Etat chargée de l’Economie sociale, Marlène Schiappa, dénonce sur France Inter des propos « bien évidemment très blessants ». Le Premier Ministre, Elisabeth Borne a déclaré pour sa part que Caroline Cayeux a pu « réaffirmer qu’elle partageait totalement les valeurs progressistes que porte le président, que je porte et que porte mon gouvernement, et qu’elle sera très vigilante à l’avenir au soutien qui peut être apporté à toutes les associations qui luttent contre les discriminations, et notamment contre l’homophobie. » Ça promet ! Décidément, Catherine Cayeux boira la coupe jusqu’à la lie. Le prix exhorbitant à payer pour rester ministre. Le prix de la lâcheté. Mais, comme le soulignait Jérôme Bourbon dans l’éditorial du 20 juillet, ces gens-là n’oublient jamais, ne pardonnent jamais. Malgré les reptations de celle qui souhaite tant rester ministre, les signataires de la tribune estiment que les “regrets” de Caroline Cayeux n’ont pas la « force de la sincérité ». Quoi qu’elle fasse, quoi qu’elle dise, la voici marquée à vie du sceau de l’infamie.

Source ; Rivarol du 27/7 au 30/08/2022

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mardi, 02 août 2022

L'Ukraine, partie visible de la contre-offensive russe

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La guerre russo-ukrainienne continue de faire rage. Pour Nikola Mirkovic, auteur de L'Amérique Empire (éd. Temporis) et président de l'association Ouest-Est, il n'y a pas de doute : l'ère de la toute puissance géopolitique des États-Unis touche à sa fin.

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dimanche, 31 juillet 2022

NON À L’IMMIGRATION ! NON À LA RÉGULARISATION DES CLANDESTINS !

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Franck Nicolle

Il n’est pas étonnant que le président de l’Association française des maîtres restaurateurs prône la régularisation des clandestins dans la corporation. L’AFMR n’est pas indépendante du tout. C’est au contraire une émanation coûteuse et inutile de l’Etat qui se mêle une fois de plus de tout, au lieu de se consacrer à ses fonctions régaliennes (qu’il est hélas incapable d’assumer). Elle est financée par le contribuable et, à la marge, par quelques restaurateurs en mal d’obtention d’une belle plaque publicitaire en métal argenté, délivrée par le préfet. L’adresse, 40 rue du Colisée, 75008 Paris est d’ailleurs proche du palais de l’Elysée. Bonjour le loyer ! Ce n’est pas grave, comme disait François Hollande, c’est l’Etat qui paye !

Ce comité “Théodule” crée en 2007 par le ministère des PME, du commerce et de l’artisanat ne compte que 3 300 restaurateurs adhérents. Alain Fontaine est le président-fonctionnaire de cette coquille vide. Il n’a aucune légitimité pour parler de quoi que ce soit sur les plateaux de télévision qu’il occupe plus souvent qu’à son tour. Qu’il se consacre plutôt à son établissement au lieu de distiller la petite musique mise au point à Bruxelles qui consiste à faire travailler plus les précaires et les faire travailler plus longtemps, afin que les exploitants des grands groupes “Tricatel” gagnent davantage en faisant appel à des forces de travail peu coûteuses et corvéables à merci comme les esclaves “Uber”. Les lois Macron ont détruit en partie le Code du travail, réduit la possibilité que justice soit rendue aux employés devant le Conseil des Prud’hommes et annihilé les emplois saisonniers (on n’en trouve plus, même au Club Med !). En conséquence, les libéraux se vautrent comme d’ordinaire dans leur veulerie, proposent qu’on embauche n’importe qui, des repris de justice, des délinquants et des allogènes ! De préférence des Tunisiens. Si nous suivons Alain Fontaine sur RMC, la restauration française de demain se fera avec des gens issus de l’immigration, comme si ce n’était pas déjà largement le cas ! Souvent maltraités et sous-payés, les serveurs, les loufiats, les commis, les saisonniers, les plongeurs et mêmes les cuistots manquent à l’appel.

Le quotidien Ouest-France a enquêté dans la ville de Nantes et nous informe que : « Les patrons en conviennent eux-mêmes : “Pendant des années, certains ont profité de leurs employés. Ils les ont insultés, maltraités. Maintenant, le secteur a le plus grand mal à embaucher”. ». Au lieu d’augmenter les salaires des locaux, au lieu de considérer les employés avec respect, le nouveau représentant de l’UMIH de Nantes (principal syndicat patronal bistrotier-limonadier, hôtel et restaurant) souhaite faire venir des supplétifs d’Afrique du Nord. Dont le maintien et la descendance sur le territoire national seront ruineux comme près d’un demi-siècle d’expérience nous l’a déjà appris.

Cet expédient est absurde, inutile, nocif, à cause de l’effondrement du niveau de vie en cours, de l’inflation de plus en plus visible, de la déroute boursière en cours, de la crise monétaire qui pointe, and the last not the best, de l’économie de guerre qui vient (dixit Macron, « Nous sommes en guerre ! »). Comme dit le blogueur Patrick Reymond, au point où nous en sommes, les seuls restaurants qui afficheront complet cet hiver seront ceux de la soupe populaire.

Source Présent cliquez ici

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Le RN va fêter ses 50 ans en évinçant Jean-Marie Le Pen

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Premier meeting du Front national en novembre 1972

au Palais de la Mutualité à Paris.

Charles Demassieux, Riposte laïque cliquez ici

Alors comme ça on n’invite pas le Menhir à la petite sauterie du Rassemblement national, qui se déroulera lors d’un prochain congrès célébrant les cinquante ans du Front national ? Parti fondé le 5 octobre 1972 et devenu depuis le Rassemblement national, comme chacun sait. Un rassemblement qui divise copieusement, ce qui vire à l’antiphrase !

Décidément, Marine n’a pas la reconnaissance du ventre, pas plus que sa cour. Car, sans Jean-Marie Le Pen, que seraient ces gens ? Mais c’est là le signe des temps que de renier son histoire, et les cadres du Rassemblement national, qui n’ont pas convié leur fondateur originel, semblent faire ici preuve d’un wokisme pour le moins inquiétant quand on prétend défendre les valeurs de la France, dont JMLP a tout de même été un inlassable défenseur, tant militairement que politiquement. Contrairement à Macron, il n’a jamais joué au petit soldat, lui : il a été un soldat !

Personnellement, pour avoir approché deux fois le Menhir et l’avoir scrupuleusement écouté, il avait pourtant raison sur toute la ligne. Et si nous avions suivi ses préconisations en matière d’immigration, nous n’en serions pas là.

Comment, dans ces conditions, donner tort aux détracteurs de Marine qui avancent qu’elle est une boutiquière qui veut vendre un produit politique lisse et sans goût, histoire de maintenir sa comptabilité dans le positif ?

Parce que le reniement à ce point-là, même saint Pierre n’avait pas osé, lui dont le Christ avait prédit qu’il le renierait par trois fois avant le chant du coq. À la différence de Marine, le premier évêque de Rome a non seulement pleuré en constatant son reniement, mais encore il s’est sacrément – c’est le cas de le dire – repenti en se faisant l’un des plus grands champions du christianisme.

Et Louis Alliot d’en rajouter une couche, comme si la honte n’était pas suffisante : « Il a peut-être créé le parti, mais il n’est plus adhérent. Je ne pense pas qu’il faille que Jean-Marie Le Pen soit là », a-t-il déclaré sur RTL. Donc, si je suis le raisonnement de l’actuel maire de Perpignan, le christianisme a fondé la France mais, avec la pression migratoire islamique, il n’est plus le bienvenu ?! On appelle ça la logique de l’absurde. Et je crois que ne pas inviter JMLP pour célébrer les 50 ans du Front national, c’est le summum de l’absurde !

Mais le Menhir, malgré son âge avancé – il a fêté ses 94 ans le 20 juin dernier, et bravo pour le respect dû à nos anciens, au RN, ça frise le gauchisme de la table rase ! –, a encore de la répartie. Il a ainsi twitté :

N’ayant sollicité rien ni personne, le 3e congrès du RN se tiendra donc sans moi, ce qui m’indiffère royalement. Quant au 50e anniversaire du FN dont le titre de président d’honneur m’appartient pour toujours, je le célébrerai à ma façon. « Debout les morts… »
— Jean-Marie Le Pen (@lepenjm) July 29, 2022

CQFD !

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samedi, 30 juillet 2022

Etats désunis

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Patrick Saint-Paul

Joe Biden s’était fixé un objectif. Après l’ouragan Trump, le vieux président démocrate voulait « réparer » les États- Unis et œuvrer à la réconciliation d’un pays fracturé. À mi-mandat, un constat s’impose : il a échoué. Les débats fiévreux provoqués outre-Atlantique par la décision de la Cour suprême de ne plus garantir aux femmes le droit à l’avortement ne sont que la dernière illustration des profondes divisions qui traversent la plus ancienne démocratie contemporaine. Deux pays de plus en plus irréconciliables cohabitent au sein d’États d’Amérique désunis.

On croyait refermées depuis longtemps les plaies de la guerre de Sécession et de la ségrégation. En réalité, la défiance du Dixieland, l’Amérique des anciens États confédérés, ne s’est jamais éteinte. «Les choses anciennes ne sont pas oubliées », chantait Elvis Presley dans son American Trilogy. Face à l’insolente Amérique progressiste, une forme de nostalgie bouillait en silence. Les laissés-pour-compte, les Blancs des États républicains du Sud, mais aussi du Midwest, n’allaient plus voter. À mesure qu’ils sombraient dans la précarité, la colère montait. Donald Trump n’a pas provoqué la fracture. Il l’a exploitée.

Il a été l’incarnation de cette Amérique conservatrice qui n’avait plus foi dans son gouvernement fédéral ni dans la sacro-sainte Constitution. Lors des événements du 6 janvier 2021, en refusant d’admettre sa défaite, il a ouvert une brèche. En proclamant que l’Amérique progressiste n’avait plus le droit de congédier la sienne, il remettait en cause le principe de l’alternance, fondement de la démocratie. Que ce soit au sujet de l’avortement, des armes à feu, des nouvelles théories du genre, de la sexualité ou de la race, de l’immigration, du port du masque ou de l’écologie, tout dialogue est devenu impossible entre conservateurs et progressistes depuis ce jour tragique. Au point que certains Américains s’interrogent : ne vaudrait-il pas mieux que la sécession culturelle se solde par une sécession tout court, pour éviter une guerre civile? L’Occident espère encore un sursaut. Un tel effondrement galvaniserait le contre-modèle autocratique de Xi et Poutine.

Source : Le Figaro 30/7/2022

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jeudi, 28 juillet 2022

Le Parti Socialiste Ouvrier Espagnol est-il devenu un parti Chaviste et Pedro Sanchez un Chavez au petit pied ?

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Michel Festivi

L’Espagne est-elle en train de devenir une sorte de Venezuela à la sauce Chaviste ? La question n’est nullement anodine et mérite d’être posée, compte tenu de la politique actuelle du Premier ministre Sanchez qui n’est qu’une suite d’expédients.

Ce dernier multiplie les décisions les plus radicales (de gauche bien sûr) pour donner des gages à ses alliés forcés de l’alliance Unidas-Podemos. Dans l’une de ses dernières décisions, il vient d’accepter que soient taxées plus fortement encore les entreprises de distribution d’énergie et les banques, ce que Podemos réclamait sans succès depuis des semaines, au risque d’une évasion encore plus forte des capitaux. Un publiciste espagnol vient d’employer une métaphore parlante, Pedro Sanchez c’est Pablo Iglesias (le leader de Podemos) mais avec une cravate. Je rajouterai mais sans catogan pour l’instant, l’attribut fétiche de notre Pablo Iglesias ibérique. Dans cette même ligne, Pedro Sanchez avait refusé de qualifier Cuba de dictature, pour complaire à Podemos. Cuba où sévit un parti unique et qui n’a connu aucune élection libre depuis 1959… Podemos a aussi pour modèle Chavez et le Venezuela aujourd’hui en pleine déconfiture économique et politique.

En Espagne on a véritablement la sensation d’une fuite en avant mais à gauche toute. Le triptyque des gauches espagnoles est devenu le suivant : l’argent public n’appartient à personne, les chefs d’entreprise ne sont que de perfides exploiteurs et la politique économique consiste à faire frire les classes moyennes par l’impôt, toujours l’impôt, selon Alfonso Rojo directeur du journal Periodista Digital.

L’Espagne est sous perfusion des fonds européens, mais jusqu’à quand ? Comme tout président aux abois, Sanchez essaie aussi d’enfiler le costume de « grand de ce monde », à l’occasion du tout dernier sommet de l’Otan qui a eu lieu à Madrid, pour tenter de noyer le poisson et de masquer son impéritie. Mais les Espagnols ne sont plus dupes semble-t-il. De toute façon la pauvreté est grandissante, le chômage et l’inflation sont en train de battre des records, le gouvernement vient d’annoncer qu’il pourrait être amené à couper l’alimentation en électricité des entreprises cet hiver, mais cela ne semble nullement déranger l’alliance hétéroclite des gauches désormais extrêmes qui tient encore les palais gouvernementaux de Madrid. Un des derniers sondages donne Unidas-Podemos à 27 sièges contre 35 actuellement, le PSOE à 93 sièges alors qu’il en détient aujourd’hui 120, et le Parti Populaire passerait de 89 à 120 sièges. Vox conserverait son capital passant de 52 à 59 sièges, les centristes s’effondrant, n’ayant plus qu’un siège. Le Parti Populaire et Vox atteindraient donc largement la majorité absolue des 176 sièges puisqu’ils cumuleraient 180 députés à eux deux.

Mais les élections ne sont pas encore pour demain hélas, c’est ce qu’a parfaitement compris Sanchez qui sait pertinemment qu’il faut durer pour espérer un renversement de tendance d’ici à la fin de l’année 2023. La politique peut-être souvent synonyme de versatilité.

En attendant et pour tenir, sa seule politique c’est de lâcher les vannes au lieu de resserrer les boulons. L’un de ses atouts, le chef du parti populaire, Feijoo n’est pas député mais sénateur. Or tout se passe aux Cortès, où Sanchez n’est attaqué que par des seconds couteaux, son principal concurrent ne pouvant pas lui donner la réplique, comme lors des discours sur l’état du pays. L’histoire se répéterait-elle ? En novembre 1933, le PSOE s’était majoritairement communisé, on disait à l’époque bolchevisé, après sa déroute électorale pour s’allier avec les communistes staliniens et tenter de renverser l’état de droit. En 2022, en prévision de sa future défaite, le PSOE se mue en un parti d’extrême gauche uniquement pour survivre et faire en sorte que son rejet par les électeurs soit le plus tardif possible. Les seules victimes de cette grave incurie, ce sont l’Espagne et les Espagnols qui attendront encore pour retrouver une politique qui parvienne à surmonter les terribles difficultés qu’ils devront affronter. Un écrivain et commentateur politique Graciano Palomo ne vient-il pas de déclarer : « La succession que recevra Feijoo de Sanchez, sera infiniment pire que la mortelle que Rajoy avait reçue de Zapatero. »

Nous en France, on n’a pas Unidas Podemos, mais on a les Nupes, aujourd’hui encore minoritaires. Souhaitons qu’ils le restent et longtemps. Comme l’ont très bien analysé Jean Pierre Sakoun et Aline Girard (figaro Vox du 19 juillet 2022), les Nupes et en cela ils rejoignent totalement Podemos en Espagne, ont comme techniques politiques l’hystérisation et la brutalisation de la vie politique, et ce pour encore mieux terroriser leurs adversaires. N’en revient-on pas au Venezuela ?

Source EuroLibertés cliquez ici

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mercredi, 27 juillet 2022

Quand Louis XIV créait la Sécurité sociale

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La gauche n’a cessé de nous bassiner avec ses soi-disant grandes réformes sociales à l’image des congés payés ou de la Sécurité sociale. C’est aussi oublié un peu vite que nombre de réformes qui seront entreprises après la guerre de 39/45 sont issus des séminaires qui se sont tenus, sous Vichy et plus précisément à Uriage dans le cadre de la Révolution nationale. Aussi, n’est-ce pas sans une certaine ironie que le quotidien ultra libéral L’Opinion (26/7) nous révèle, par ailleurs, que c’est bien Louis XIV, ce grand roi tant décrié par cette gauche inculte, sectaire et totalitaire, qui a bel et bien été à l’origine de la Securité sociale. Louis XIV fut aussi un grand roi social en protégeant les marins et…les danseurs dont la retraite était fixée à 40 ans. Il faudra attendre Nicolas Sarkozy pour qu’elle soit prolongée jusqu’à 42 ans.  Comme quoi, la démocratie n’a rien inventé. Ah, si, La Liberté allez-vous vous récrier. Sauf qu’elle a de plus en plus le goût de Big Brother.

Lire la suite ICI

Source : L’Opinion 26/7/2022

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mardi, 26 juillet 2022

Derrière les ]0 de 2024, un condensé de problèmes bien français

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Olivier Baccuzat

Dans deux ans, jour pour jour, s’ouvriront les JO de Paris. Derrière l’organisation de ces Jeux annoncés comme les plus responsables et les plus spectaculaires de l’histoire, se cache un condensé de problèmes bien français.

Celui de la gouvernance, à l’image de cette réunion de chantier autour du chef de l'fEtat, lundi, en présence d’une dizaine de ministres mais sans la maire de Paris et la présidente de la région Ile-de-France. Faut-il y voir le signe d’une reprise en main ? Cette bizarrerie est en tout cas à l’image des relations compliquées entre le président d’un Etat jacobins et les collectivités locales. Le 17 mars, jour de son entrée en campagne, Emmanuel Macron n’a-t-il pas reconnu le droit à une « certaine liberté locale » tout en leur annonçant un sérieux tour de vis ?

A l’heure où le mot sobriété est mis à toutes les sauces, quid également de la frugalité budgétaire promise ? Officiellement, tout est sous contrôle. Mais comment prétendre que l’on sera dans les clous et plus exemplaire que les JO de Tokyo, Rio ou Londres – qui avaient tous clôturé dans le rouge – alors que l’inflation flambe, que la récession menace, et que plus personne ou presque, dans un pays anesthésié par le quoi qu'il en coûte, ne se soucie de la dérive des dépenses publiques ?

Dernier sujet d’inquiétude, enfin, et pas des moindres : le manque de bras. C’est un comble dans une France qui a fait du plein emploi sa priorité, mais des dizaines de milliers de postes sont à pourvoir dans le bâtiment, la restauration, l’hôtellerie, les transports ou la sécurité. Des secteurs clés pour mener à bien le chantier des JO. Conditions de travail, salaires pas assez élevés, formation…

Les raisons invoquées sont multiples. Et la situation préoccupante. Au point de se demander si on peut rattraper tout ce retard en seulement deux ans.

Source : L’Opinion, 26/7/2022

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Les sanctions, quoi qu’il nous en coûte ?

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Philippe Villin

L’objet de cette opinion n’est pas de savoir si l’on doit soutenir M. Zelensky sans limite, comme nos politiques et nos eurocrates, mais de s’étonner qu’un tel choix ait été fait sans débat démocratique. Pire, même, ceux-ci n’ont pas jugé utile de nous consulter, ni sur l’escalade militaire, ni sur les terribles conséquences des sanctions pour nos économies. Parlons de ces conséquences !

Alors que nous sortions à peine du Covid et que la Chine faisait déjà gravement problème (« zéro Covid » totalitariste, Taïwan menacée, arrêt de l’ « usine chinoise » et donc crise d’approvisionnement et logistique), leur choix – sans débat – de telles sanctions jamais vues sur un fournisseur vital entraîne déjà des conséquences dramatiques pour nous. Le prix de l’énergie a déjà flambé, faisant exploser les dépenses de chauffage et de transport des ménages et les appauvrissant.

Outre la crise chinoise, les entreprises voient aussi exploser ces coûts. Leur rentabilité est déjà affectée, et ce sera un drame pour celles dont la capacité à fabriquer des produits encore vendables va être atteinte. Car bientôt elles ne pourront plus « passer » aux clients les hausses de l’énergie. Et le pire, c’est que l’Europe subit incroyablement plus cette hausse de l’énergie et des matières premières que les États-Unis ou la Chine (où ces prix montent, mais infiniment moins et sans risque de pénurie). Pourquoi n’y a-t-il pas de débat ?

En outre, ces sanctions entraînent partout la relance des énergies fossiles, ce qui fait que la transition énergétique a été ailleurs discrètement repoussée, sauf chez nous. Et Bruxelles, sans avoir été interpellé par nos politiques, a même osé proclamer que la crise liée aux sanctions était une occasion d’accélérer « sa » transition... De qui se moque-t-on ?

Le fait qu’en conséquence des sanctions le prix de l’énergie va être durablement infiniment plus élevé en Europe qu’ailleurs et le calendrier et les coûts titanesques de la transition « mode Commission » vont probablement plomber définitivement nos économies. Nous allons perdre d’immenses parts de marché et les emplois correspondant, alors même que l’Europe se refuse à mettre au moins en place une politique de taxation massive des produits des pays non décarbonés. De plus, si M. Poutine nous coupe son gaz, nous aurons probablement une récession historique dont personne n’ose débattre, proche d’une dépression outre-Rhin. Et la Banque centrale européenne ne raisonne-t-elle pas à l’envers ? Elle feint de considérer que l’inflation est générée par une surchauffe due à des politiques monétaire et budgétaire trop laxistes qu’il faudrait stopper. Certes, le Covid a entraîné des dépenses publiques débridées et des plans de relance démesurés (et insuffisamment ciblés, comme en France, où des secteurs parmi les plus frappés – tourisme - ont été oubliés, tandis que l’État s’est servi au-delà du raisonnable), mais pourquoi vouloir freiner l’économie alors même que l’on était en train de la relancer, pire encore, tout en se trompant sur l’origine de l’inflation ? Or, celle-ci vient pour l’essentiel des sanctions qui entraînent la hausse du coût de l’énergie et des matières premières (et de la crise chinoise). C’est pourquoi augmenter les taux et aggraver le marasme en ajoutant à ces problèmes cette politique monétaire inappropriée mène à la catastrophe. En effet, elle n’empêchera pas que les entreprises doivent répercuter ces hausses de coûts dues aux sanctionsà leurs clients. Et les consommateurs, pour survivre, réclameront des augmentations de salaires. Un cercle vicieux infernal dont Mme Lagarde préfère nier l’origine - les sanctions, pour l’essentiel - pour rester dans le « politiquement correct » qui est le miel de nos eurocrates et de nos politiques. Une telle politique monétaire ne peut en effet casser ce type d’inflation, car elle ne s’attaque pas à sa véritable cause. Elle aura en revanche des conséquences dramatiques : prenons l’exemple du bâtiment, qui, déjà frappé par la hausse de ses coûts, sera victime de la hausse des taux d’intérêt réduisant encore plus la capacité d’investissement des ménages et des investisseurs... Double peine. En outre, cette politique peut faire exploser l’euro (ce dont je me réjouirais en d’autres circonstances, mais crise qu’on ne peut ajouter à nos malheurs d’aujourd’hui), parce que la BCE - contrairement à ses promesses - n’a pas d’instrument pour éviter les spreads entre les pays, sauf à s’engager à acheter sans limite la dette des plus faibles, politique jusqu’alors refusée par nos « nordiques ».

La politique des sanctions et les contresens de la gestion de nos économies vont donc nous mettre « cul par-dessus tête ». Mon espoir – avant une éventuelle révolte de nos peuples – est qu’un électrochoc rapide permette d’ouvrir le débat politique où nous, citoyens et chefs d’entreprise, pourrions challenger nos politiques et nos eurocrates aveugles qui nous mènent à la ruine en nous mentant.  

*Philippe Villin est banquier et a été un temps directeur général du Figaro sous Robert Hersant.

Source : Le Figaro 20/7/2022

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lundi, 25 juillet 2022

Comment Rome luttait (déjà) contre l’inflation

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Un peu d’histoire. L’inflation n’est pas un phénomène nouveau dû essentiellement au capitalisme. Elle existait déjà dans l’Antiquité et les remèdes étaient divers. Au IIIème siècle de notre ère, voici comment l’empereur Dioclétien tenta de juguler l’inflation… mais en vain, les marchands refusant de vendre à perte. Toute comparaison avec aujourd’hui serait un peu exagérée.

Petite leçon d’histoire tirée de l’ouvrage de Miche De Jaeghere, Les derniers jours, la fin de l’Empire romain d’Occident (Les Belles lettres ed.), à lire ICI

Source : Les Echos 25/7/2022

09:49 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

PARUTION DU NOUVEAU NUMÉRO D'"ÉLÉMENTS"

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En vente chez votre marchand de journaux

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samedi, 23 juillet 2022

L’hystérisation du débat contre l’Iran

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On connait l’efficacité des Américains quand ils se mettent à jouer les gendarmes du monde. Depuis 1945, ils ont redessiné la carte du monde semant le chaos partout où ils sont passés : Vietnam, Afghanistan, Irak et même en Europe où sans aucun mandat de l’ONU ou de l’Otan, ils ont bombardé la Serbie. Sous la pression d’Israël, ils ont désormais dans leur ligne de tir l’Iran, pays sur lequel ils ont déclaré un embargo. Mais ces derniers, qui ne sont pas des Arabes mais des Perses, résistent et se dotent de l’arme nucléaire. Si d’aventure les USA déclaraient la guerre à l’Iran, avec la bénédiction d’Israël, cela va sans dire, alors le monde basculerait dans le chaos total.

Le Nouvel Economiste a tenté de faire le point sur le sujet

Lire ICI

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mardi, 19 juillet 2022

Les sanctions, quoi qu’il nous en coûte ?

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Philippe Villin

Près de six mois après le début de la guerre en Ukraine, qui a été déclenchée le 24 février par la Russie, les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne se sont réunis ce lundi 18 juillet pour discuter d’un éventuel durcissement des sanctions contre Moscou.  Le banquier d’affaires Philippe Villin craint que la politique de sanctions à l’égard du Kremlin nous mène à la ruine.

Lire la suite ICI

 Source Le Figaro 19/7/2022

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Faillite d’État

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Jacques-Olivier Martin

Back-out boursier pour EDF ! Dans quelques semaines, le géant du nucléaire quittera la Bourse de Paris. Élisabeth Borne l’a annoncé au nom de « notre souveraineté face aux conséquences de la guerre et aux défis colossaux à venir». En 2005, Dominique de Villepin, alors premier ministre, vantait une privatisation partielle pour financer les investissements à venir et permettre aux Français d’être les copropriétaires de leur entreprise préférée...

Aujourd’hui un petit peu privé, demain à nouveau 100 % public, EDF a toujours été à la merci de gouvernements qui en ont fait ce qu’ils voulaient, au gré de considérations souvent plus politiques qu’industrielles ou énergétiques. L’État est en effet rarement bon stratège et presque toujours mauvais actionnaire. Les conflits d’intérêts sont permanents. Au nom de la saine gestion des deniers publics, il a le souci de gonfler les bénéfices et les dividendes. Mais, en tant que protecteur des citoyens, sa priorité est de freiner les hausses de prix de l’électricité.

Même antagonisme vis-à-vis des petits actionnaires, invités au capital contre des milliards d’euros, puis négligés (méprisés ?) par un État qui n’agit que selon ses seuls intérêts. Mais, surtout, le louvoiement de la puissance publique sur l’atome civil depuis une bonne décennie (réduction programmée du nombre de réacteurs, fermeture de Fessenheim, puis relance du programme nucléaire il y a quelques mois) et le choix de faire supporter par le champion de l’électricité une grande partie du bouclier énergétique ont détruit ses compétences (plus de dix ans de retard pour l’EPR de Flamanville) et laminé ses finances. Le fleuron  du nucléaire, depuis trop longtemps à la dérive, est au bord du gouffre.

Il faut se rendre à l’évidence, l’État, premier coupable de cette faillite, n’a plus d’autre choix que de renationaliser EDF pour le sauver. Dans d’autres circonstan- ces, un tel destin prêterait à sourire. Malheureusement, il y va de l’avenir du nucléaire et de l’indépendance énergétique de la France !

Source : Le Figaro 19/7/2022

09:33 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 18 juillet 2022

Comment s'opposer à un projet éolien

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Guislain de Montalembert

Source Le Figaro cliquez ici

NOS CONSEILS - Des éoliennes risquent d'être installées près de chez vous ? Des moyens existent pour contrecarrer ce type de projet, voire l'empêcher, à condition de réagir vite et d'adopter la bonne démarche. Nos conseils pour résister.

1. Montez une association au plus vite

L'union fait la force : une association est essentielle pour mobiliser la population, lancer une pétition et, le cas échéant, agir en justice. Elle doit être créée sans attendre car lorsque vous entendez parler d'un projet éolien, celui-ci est en général déjà bien avancé. Les propriétaires fonciers ont donné leur accord, la mairie a accordé son feu vert pour que l'opération se fasse. Plus une minute à perdre, donc. « La législation, bien arrangée par les promoteurs éoliens, est telle qu'une association n'est reconnue légitime que si elle a été créée avant le dépôt par le promoteur d'une demande d'autorisation » prévient la Fédération Environnement Durable (FED), qui combat depuis de nombreuses années la prolifération des éoliennes en France, y voyant le risque d'une « industrialisation de nos campagnes réalisée au forceps, sans efficacité énergétique et à un coût financier extravagant pour la communauté nationale ».

La meilleure option consiste à monter une association Loi 1901, en tentant de rassembler un maximum de personnes déterminées à s'opposer au projet. Des modèles de statuts sont fournis par la Fédération Environnement durable ou encore par Vent de Colère !, un « réseau de plusieurs centaines d'associations et de sympathisants actifs pour protéger l'environnement et la qualité de vie dans les campagnes et le long des rivages français ». Vous trouverez sur leurs sites internet de précieux conseils et argumentaires, mais aussi des informations précises sur la réglementation en vigueur et des exemples de refus préfectoraux… « L'objet de l'association doit être, du fait d'une jurisprudence récente, suffisamment précis et limité pour que l'intérêt à agir soit reconnu, précise André Posokhow, membre du bureau de la Fédération Environnement Durable. En particulier, vous devez définir précisément le secteur géographique concerné par l'objet de votre association, c'est-à-dire citer une à une les communes que vous souhaitez protéger et ne plus simplement retenir un secteur plus large comme le département ou l'arrondissement. Il faut que l'association soit réellement impactée par le projet dans le cadre d'un recours contentieux ».

2. Informez-vous en détail sur le projet

Vous devez tout savoir sur le projet dont vous envisagez de contester la légitimité : emplacement, importance, nom et nationalité du promoteur éolien, conclusions de l'étude d'impact, décisions du conseil municipal, statut des terrains, protections environnementales ou culturelles (Zone Natura 2000, monuments historiques…). Renseignez-vous aussi précisément sur l'identité des propriétaires des parcelles concernées. « Si une parcelle appartient à un membre du conseil municipal ou à un proche parent, ce conseiller n'a pas le droit de participer aux délibérations concernant les éoliennes, sous peine de prise illégale d'intérêt: procurez-vous copie des délibérations, et vérifiez. Il s'agit de documents publics, et la municipalité ne peut s'opposer à leur communication » conseille la FED. Rappelons que la prise illégale d'intérêt est, selon l'article 432-12 du nouveau Code pénal, le fait, par une personne dépositaire de l'autorité publique ou chargée d'une mission de service public ou par une personne investie d'un mandat électif public, de prendre, recevoir ou conserver, directement ou indirectement, un intérêt quelconque dans une entreprise ou dans une opération dont elle a, au moment de l'acte, en tout ou partie, la charge d'assurer la surveillance, l'administration, la liquidation ou le paiement. La prise illégale d'intérêt est punie de cinq ans d'emprisonnement et de 75.000 euros d'amende.

3. Communiquez au maximum autour de vous

« Commencez par faire un tract d'une page, bien argumenté, en particulier sur les aspects locaux du projet » conseille Vent de Colère ! Ce tract comportera une formule d'inscription à votre association. Portez ce tract dans toutes les boîtes aux lettres du village ». Autre urgence : mobiliser la presse locale, en vue d'obtenir des articles reprenant vos arguments. Les batailles d'aujourd'hui se gagnent dans les médias ! N'hésitez pas non plus à écrire à votre député et à votre sénateur, de même qu'aux conseillers généraux et régionaux, en les sensibilisant à votre combat. Organisez au moins une réunion publique pour donner aux habitants toutes les informations qu'ils ignorent le plus souvent (localisation précise des machines, hauteur en bout de pale, longueur des pales…), le promoteur se faisant prier pour les leur donner au motif qu'ils les obtiendront lors de l'enquête publique. « L'opacité est courante et les plus concernés sont souvent les moins informés » constate Jean-Louis Butré, président de la Fédération Développement Durable. Enfin, il peut être utile de se rapprocher d'autres associations concernées, de près ou de loin, par votre action « Cherchez à connaître la position, à rencontrer, à associer à votre action les associations de protection de l'environnement, des paysages, du patrimoine, locales ou nationales » invite Vent de Colère !

4. Participez activement à l'enquête publique

C'est une phase cruciale durant laquelle le public peut s'informer sur le projet et formuler des observations auprès d'un tiers indépendant : le commissaire enquêteur. Ne vous privez pas de cette opportunité. Il convient d'être présent aux permanences organisées par le commissaire enquêteur et de discuter au maximum avec lui. « Insistez sur les inconvénients locaux du projet, conseille André PosokhowLes juges administratifs n'ont que faire des vrais arguments contre l'éolien en général (mensonges sur le CO2, discontinuité de la production, prix de revient très élevé du courant, etc.). Seuls les arguments locaux les intéressent : proximité des maisons, destruction de l'environnement, atteinte au patrimoine bâti et naturel, avec photomontages à l'appui »Autre conseil : « Incitez les maires des communes de la zone d'enquête publique dont vous savez qu'ils sont opposés à l'éolien à prendre une délibération motivée défavorable au projet. Si vous réunissez une majorité de communes contre le projet, cela peut être un atout décisif pour la suite des évènements ». Au terme de la procédure, le commissaire-enquêteur établit un rapport qu'il convient d'étudier à la loupe. Il a l'obligation de donner son « avis personnel motivé » sur le projet, ce qui est une source possible de contentieux. « Les juridictions administratives relèvent encore régulièrement l'absence de motivation ou son insuffisance lorsque le commissaire se contente de viser des observations des administrés pour y adhérer ou les écarter sans explication ; n'examine pas la pétition signée par les opposants au projet ; ou encore se montre favorable au projet sans aucune justification, alors que le public est très majoritairement hostile, note la Fédération Environnement Durable. Ces anomalies constituent de vices substantiels de procédure qui entachent l'enquête d'irrégularité »

5. Constestez, si nécessaire, l'autorisation préfectorale

À l’issue de l'enquête publique, le préfet a deux mois pour prendre sa décision et délivrer ou refuser l'« autorisation environnementale » permettant la réalisation du projet (3 mois s'il décide de saisir la commission départementale de la nature, des paysages et des sites), l'obtention de cette autorisation dispensant de l'octroi d'un permis de construire les parcs éoliens terrestres depuis le 1er mars 2017. En cas d'autorisation préfectorale, il est toutefois possible de contester cette décision dans le cadre d'un recours gracieux auprès du Préfet, en mettant en avant des arguments solidement étayés : les nuisances trop fortes imposées aux riverains (les éoliennes font du bruit et clignotent de jour comme de nuit), l'atteinte portée à la qualité des paysages ruraux, la présence d'un monument historique - qui même situé à plus de 500 mètres du futur parc éolien, souffrira d'un préjudice visuel irrémédiable ; le fait que le promoteur ait omis de faire une demande de dérogation officielle concernant la destruction d'espèces protégées ; ou encore qu'il n'offre pas toutes les garanties nécessaires en matière de capacité financière, ou que son projet n'est tout simplement pas rentable. « Si la force du vent dans votre secteur est bien inférieure à ce qu'affirme le promoteur, la rentabilité peut être corrigée et devenir nulle ou négative. Les services de l'État ne manqueront pas de le relever » assure André Posokhow.

Si nécessaire, un recours contentieux pourra être déposé, non plus auprès du tribunal administratif comme c'était le cas jusqu'en 2021, mais directement auprès de la Cour d'appel. « Cette procédure a été spécifiquement mise en place pour freiner les recours contre les projets éoliens, au mépris des lois de la République. Résultat : la procédure est bien plus lourde et coûteuse qu'auparavant, car il faut désormais prendre un avocat spécialiséce qui n'est pas nécessairement à la portée des associations qui se battent sur le terrain, regrette Jean-Louis Butré. Les procédures sont aussi plus longues, jusqu'à deux ans parfois, car les cours d'appel sont débordées. Mais cela ne nous empêchera pas de poursuivre avec détermination notre combat contre les éoliennes, qui sont un véritable fléau, ajoute le président de la Fédération Environnement Durable. Nous recevons chaque jour une cinquantaine de mails de Français qui veulent résister et nous demandent comment faire. Des centaines de recours sont actuellement menés en France, et beaucoup sont couronnés de succès ».

NDLR SN :

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dimanche, 17 juillet 2022

L’autonomie stratégique européenne est en mort cérébrale

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Pour le directeur de l’IRIS (Institut de relations internationales et stratégiques), Pascal Boniface, la guerre en Ukraine vient accélérer les plans américains en Europe tout en gênant ceux de la Chine. Il nous livre ici une analyse non partisane de ce que représente l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Et il met bien en évidence que dans cette affaire les Américains ont tout à gagner et nous autres Européens tout à perdre. Cependant, nous n’irons pas jusqu’à dire, comme le pense Pascal Boniface, que la Russie a perdu la guerre et qu’elle ressortira affaiblie de cette aventure. Une chose est d’ores et déjà certaine, la carte géopolitique du monde en est bouleversée et il est bien difficile d’en évaluer tous les effets.

 Lire la suite ICI.

Source : Le Nouvel Economiste 16/7/2022

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samedi, 16 juillet 2022

La cause des hommes

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Jean-Michel Delacomptée*

La femme est l'égale de l'homme, c'est  entendu ! Mais la révolution culturele  en cours vise à faire de ce dernier  un simple producteur de gamètes et  plus encore, le coupable de tous les  maux de la société en général et des femmes en particulier. Il est urgent  de défendre la gent masculine.

Lire la suite ICI

(*) Jean-Michel Delacomptée est un écrivain, auteur d’essais, de portraits littéraires et de romans. Il a longtemps travaillé dans la diplomatie culturelle à Paris et à l’étranger avant de poser son sac à l’université de Paris-VIII.

Source : Causeur, juillet 2022

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vendredi, 15 juillet 2022

La méthode du discours

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Vincent Trémolet de Villers

 Est-ce son vol de la Patrouille de France ? Le président de la République après des semaines d’un silence qui devenait intenable, a décidé de survoler une heure durant les crises et les difficultés. Vu d’en haut, les proportions rétrécissent et le panorama retrouve son harmonie.

C’est ce regard optimiste (irénique ?) qu’Emmanuel Macron, répétant comme un mantra « on va y arriver », a posé sur la situation. À l’extérieur, des « conflictualités » (Ukraine, réchauffement climatique, inflation) qui menacent notre équilibre national; à l’intérieur, le mal français se réduit au chômage, au pouvoir d’achat, à l’âge de la retraite.

Dans cette réalité atrophiée, nul hôpital sans soignants, aucune école sans professeurs. C’est une France sans émeute au Stade de France, un pays sans crise migra- toire, une nation sans menace islamiste, une société sans fractures géographique, économique, culturelle, un peuple sans lut- te des âges. Ces impasses, que l’on aurait tort d’imputer aux seules intervieweuses (quand un politique veut dire quelque cho- se, il n’attend pas les questions), réduisent la portée d’un propos qui, en bien des aspects, s’adressait à la droite. Phrases heureuses sur le nucléaire, sur la pénurie de main-d’œuvre comme sur la polémique Uber, propos flous mais volontaires sur la retrait, souci affiché de l’équilibre des comptes «  Je leur dirai des mot bleus… » Nous avons même entendu un appel aux sénateurs, dont Géradd Larcher et Bruno Retailleau, en connaisseurs, ont certainement gouté toute la saveur.

Tout cela porté par un verbe vif, donne un exercice efficace mais immédiatement périssable. Dans le brouillard programmatique parlementaire qui nous bouche l’horizon, on attendait un discours de la méthode. Faute d’instruments - hors la hasardeuse dialectique « le compromis ou le re férendum» -, le chef de l’État a préféré la méthode du discours. La force du verbe pour compenser la faiblesse politique. Retour à la case Chirac

Source : Le Figaro 15/7/2022

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mercredi, 13 juillet 2022

L'AFNOR prouve que le masque « grand public » recommandé par le gouvernement est une véritable escroquerie.

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Claude Janvier 

"Un masque normalisé est un masque revendiquant la conformité à une norme. Il peut s'agir de la norme NF EN 14683 pour un masque à usage médical ou bien la norme NF EN 149 pour un équipement de protection individuel respiratoire », indique le ministère des Solidarités et de la Santé." (1)

Le 29 juillet 2020, le ministère des Solidarités et de la Santé communique que « 50 millions de masques grand public […] sont ainsi envoyés par courrier postal »

En juillet 2022, que ce soit l'organisateur du Tour de France (2), - qui s'est fait faire sur mesure un masque jaune -, les employés des pharmacies, certains ostéopathes, étiopathes, soignants, aides-soignants, médecins, l'inénarrable Brigitte Bourguignon qui en message d'adieu a incité tout le monde à porter le masque, ou encore Élisabeth Borne, tout ce beau monde persiste et signe sur le fait de vivre masqué.

Quelle est la vérité dans tout ce cirque ? Les masques ne protègent pas de l'infection et de la transmission des virus, contrairement à ce qu'affirme le ministère des Solidarités et de la Santé et les administrations qui en dépendent.

Le Groupe AFNOR – Association française de normalisation –, l'un des marques de confiance (NF, AFAQ, l'Écolabel européen) et de la certification de qualité (certifications ISO 9001, etc.) est intervenu dans la certification qualité des masques.

Ce spécialiste de la certification rappelle que "seuls les acteurs fabriquant en série (industriels ou artisans accompagnés) sont en mesure de prouver, en les faisant tester en bonne et due forme, que les modèles confectionnés filtrent correctement". Or, le maillage des masques bleus chirurgicaux, les masques "maisons" et les masques en tissus est trop gros (trous de 0,3 micron) pour arrêter le coronavirus qui mesure entre 0,06 et 0,14 micron.

N'en déplaise à certains diffusant des théories fumeuses et scabreuses pour prouver le contraire, le port du masque est inutile à part pour s'attirer les faveurs de la doxa gouvernementale et des labos pharmaceutiques. Les fabricants du rectangle bleu s'en mettent plein les poches, tandis que l'abandon des masques dans la nature fait grimper la pollution en flèche dans le silence assourdissant des écolos politiques. Tout ce cirque est alimenté quotidiennement ou presque, dans sa grande majorité, par une haute caste médicale, ultra présente sur les chaînes d'informations et grassement rémunérée pour débiter leurs inepties. (3) Conflit d'intérêt oblige, le nouveau ministre de la Santé, François Braun à reçu quelques rétributions de Novartis et Astrazeneca. (4)

Lors d'une audition au Sénat en septembre 2020, le ministre de la

Santé, Olivier Véran, annonça que le masque ne protège pas de la grippe saisonnière. Or, les virus « grippaux » du genre Influenza virus A, B, C et D ont une taille similaire au virus SARS-CoV-2.

Comment un masque qui ne protégerait pas du virus de la grippe protégerait-il du SARS-CoV-2 ? Un grand mystère ! Allô, allô, Professeur Delfraissy ? Une réponse ?

L'OMS est en pleine hypoxie. Elle affirme en novembre 2020 que « l'utilisation prolongée de masques médicaux peut être inconfortable, mais elle n'entraîne ni intoxication au CO2, ni manque d'oxygène. »

L'OMS elle-même assurait tout le contraire quatre mois plus tôt, le 5 juin 2020, alors qu'elle recensait les « inconvénients potentiels » du port de masque « comme les lésions cutanées du visage, la dermite irritative, ou l'aggravation de l'acné, ou encore les difficultés respiratoires qu'ils peuvent provoquer, ces dernières étant plus fréquentes dans le cas des masques de protection respiratoire. » 

Puis cinq jours plus tard, le 10 juin, que « l'efficacité du masque est, en effet, confirmé » et que « le port du masque est recommandé ».

Si vous souhaitez disparaître tranquillement, sachez que le port du masque peut provoquer « la mort heureuse ».

En effet, chez des gens malades, le port du masque peut amener une hypoxie discrète qui mènera, à des niveaux d'oxygène dangereusement faibles sans toutefois que l'augmentation de dioxyde de carbone n'alerte l'organisme comme elle le ferait normalement.

Dans pareil cas, le port du masque peut conduire à la mort, d'autant que le malade ne s'alertera pas de sa difficulté à respirer, pensant que c'est le masque qu'il porte qui en est la cause momentanée. En l'espèce, il ne fait qu'aggraver la maladie.

Obliger les gens à porter un masque est donc criminel.

Claude Janvier est écrivain et essayiste. Co-auteur avec Jean-Loup Izambert des livres : "Le virus et le président" et  "Covid-19 : le bilan en 40 questions, retour sur deux ans d'infos et d'intox". IS Édition

Notes :

(1) Covid-19. Le bilan en 40 questions. Retour sur deux ans d'infos et d'intox. cliquez ici

(2)  Ouest France : Tour de France 2022. Les coureurs doivent « refuser les selfies » déclare Christian Prudhomme cliquez ici

(3) France soir : Revenus versés par Big Pharma. À partir de douze on a un foyer épidémique de conflits d’intérêts ? cliquez là

(4) Le Quotidien du médecin : Ce que vous ne savez (peut-être) pas sur François Braun, nouveau ministre de la Santé cliquez ici

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vendredi, 08 juillet 2022

Le nouveau numéro de Réfléchir et Agir est sorti

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En vente chez les marchands de journaux.

12:22 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le nouveau numéro Terre & peuple magazine (n°92) est paru

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Pour en savoir plus cliquez ici

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jeudi, 07 juillet 2022

Ces tempêtes au-dessus de nos têtes

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L'edito de Natacha Polony

Le monde qui vient réclame de nos dirigeants qu'ils prennent la mesure des changements de paradigme, mais pas seulement. Ils doivent également comprendre que la seule chance de ne pas voir ces crises multiples provoquer le chaos consiste à revivifier en permanence le pacte démocratique les liant au peuple qui les a portés au pouvoir.

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Source : Marianne 7/7/2022

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mardi, 05 juillet 2022

Entretien avec Marcel Gauchet

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Dans son dernier livre, Macron, les leçons d’un échec. Comprendre le malheur français II  de Marcel Gauchet (avec Éric Conan et François Azouvi), paru à l’automne dernier aux Éditions Stock, le philosophe et historien prévoyait la réélection par défaut du président de la république tout en constatant son impuissance politique. Aujourd’hui, le penseur interprète le résultat des législatives et les débuts chahutés du quinquennat comme le symptôme d’une insatisfaction profonde de l’électorat. Désormais, la plupart des Français ont un rapport détaché et calculateur avec la politique, marqué par la recherche du moindre risque, argumente l’intellectuel. en toile de fond des résultats électoraux demeure aussi un fait majeur : les « dimensions contentieuses que le système politique officiel s’est employé à refouler depuis des décennies » - comme le tour pris par la construction européenne depuis le traité de Maastricht voilà déjà trente ans - « et qui ont fini par le bousculer », explique Marcel Gauchet. Entretien dirigé par Alexandre Devecchio.

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Source : Le Figaro 5/7/2022

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