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vendredi, 28 janvier 2022

Michel Onfray, sa nouvelle charte

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La crise sanitaire, le passe vaccinal, la société de surveillance, l'empire des Gafam, l’Europe, Macron, Pécresse, Zemmour, Le Pen, la gauche, le “wokisme”, la menace transhumaniste, la campagne présidentielle... Michel Onfray n’élude aucun sujet et balaie l’actualité de son analyse qui n’épargne personne. Pour Michel Onfray la vraie cible, c’est le transhumanisme. Il s’en explique avec lucidité.

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Source : Valeurs Actuelles, 27/01/2022

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mercredi, 26 janvier 2022

Russie - Ukraine -Otan, l’escalade verbale

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Olivier Bault

La rencontre du secrétaire d’Etat américain Antony Blinken avec le ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov le 21 janvier à Genève n’a pas permis d’apaiser les tensions suscitées par la présence accrue de forces russes à la frontière avec l’Ukraine, dans le cadre d’un dispositif perçu par les Ukrainiens, les Américains et l’OTAN comme la préparation d’ une invasion armée. Blinken a prévenu son homologue que, si l’Ukraine ne fait pas partie de l’OTAN, elle peut compter sur le soutien américain face à l’agression russe. Un soutien qui se traduit par une action diplomatique et par des menaces de sanctions contre la Russie, en plus de celles en vigueur depuis l’annexion de la Crimée en 2014 et l’intervention au Donbass, et aussi par la livraison d’armes de défense, tels les lance-missiles antichars portables Javelin, ou les 90 tonnes d’armes légères et de munitions livrées la semaine dernière. Des armes antichars NL AW ont également été livrées par le Royaume-Uni qui ne fournissait pas jusqu’ici d’armes létales à l’Ukraine, mais les avions de la RAF chargés du transport ont dû contourner l’espace aérien allemand, Berlin étant opposé à toute livraison d’armes à Kiev.

L’Allemagne a également refusé que soit envisagés l’exclusion de la Russie du système de paiements internationaux SWIFT et le renoncement au gazoduc Nord Stream 2, toujours en attente des autorisations de mise en service côté allemand, en cas d’ attaque militaire russe contre l’Ukraine. L’amiral Kay-Achim Schönbach, commandant de la marine allemande, a dû démissionner après ses propos du 21 janvier selon lesquels l’Ukraine ne récupérerait jamais la Crimée et le président russe Vladimir Poutine ne demande que du respect qu’il « est facile de lui donner puisque probablement, il le mérite ». Des propos qui ont causé un incident diplomatique avec l’Ukraine.

La semaine dernière, Londres a affirmé savoir par ses services de renseignement que le Kremlin souhaitait installer un régime à sa botte à Kiev et a cité les noms des Ukrainiens qui étaient prévus pour remplacer le pouvoir démocratique actuellement en place. Les Américains et les Britanniques ont par ailleurs annoncé l’évacuation d’Ukraine des familles de leur personnel diplomatique dans la crainte d’un conflit armé. Lundi, Washington a mis en alerte 8 500 soldats qui peuvent être envoyés à tout moment en Europe pour renforcer le front oriental de l’OTAN. Un renforcement durable des forces de l'Alliance déployées dans les anciens pays satellites de la Russie soviétique aujourd’hui membres de l’OTAN fait partie de la panoplie de mesures de rétorsion annoncées comme probables en cas d’invasion de l’Ukraine par la Russie, alors que c’est déjà l’annexion de la Crimée qui avait conduit aux premiers déploiements permanents en violation du traité signé dans les années 1990 avec la Russie, au moment de l’adhésion de ces pays à l’Alliance atlantique. Mais l’annexion de la Crimée était elle-même une violation flagrante par la Russie du mémorandum de Budapest de 1994 signé avec les Américains, les Britanniques et les Ukrainiens quand Kiev avait accepté de remettre à la Russie l’arsenal nucléaire hérité de l’URSS.

Le scénario d’agression ouverte paraît malgré tout improbable, quoi qu’en disent les dirigeants occidentaux. Sans doute ces attroupements à la frontière s’inscrivent-ils en réalité dans la suite de l’assaut migratoire des derniers mois organisé par l’allié biélorusse de Poutine, dans le cadre d’une stratégie de tensions volontaires pour forcer l’Occident à négocier un engagement à ne pas étendre l’OTAN plus à l’est et à renoncer aux sanctions.

Source : Présent 26/01/2022

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samedi, 22 janvier 2022

Les trois droites

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L’éditorialiste du Figaro, Mathieu Bock-Côté, constate non sans raison que la définition des droites établie par René Rémond – légitimistes, orléanistes et bonapartistes – est désormais obsolète et qu’il serait plus judicieux de la remplacer par l’existence d’une droite classique (LR-LREM), d’une droite nationale-conservatrice (Reconquête) et une droite nationale-populiste (Rassemblement national). Et d’en examiner les contenus.

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Source : Le Figaro 22/01/2022

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vendredi, 21 janvier 2022

Libye : les nuées démocratiques face aux réalités

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Bernard Lugan L'Afrique réelle cliquez ici

En Libye, les élections du 24 décembre 2021 ont été annulées et « reportées ». Les naïfs avaient assuré qu’elles allaient permettre de refermer la parenthèse de chaos ouverte en 2011 par un Nicolas Sarkozy bien mal inspiré par BHL. Un échec de plus pour la bien-pensance démocratico-occidentale. Depuis 2011, refusant de prendre en compte les réalités humaines, cette dernière prétend en effet reconstruire la Libye autour d’un préalable électoral incompatible avec le système politico-tribal. D’où une impasse reposant sur quatre grandes erreurs :
 
1) Le postulat de l’existence de la nation libyenne
 
Or, il n’existe pas d’identité libyenne. La constante historique est ici la faiblesse du pouvoir par rapport aux tribus. Les bases démographiques des groupes tribaux ont certes glissé vers les villes, mais les liens tribaux ne se sont pas distendus pour autant. Groupées en (alliances ou confédérations), les tribus ont leurs propres règles internes de fonctionnement qui ne coïncident pas avec la démocratie occidentale individualiste fondée sur le « One man, one vote ».
 
2) Ne pas avoir vu que le colonel Kadhafi avait fondé son pouvoir sur l'équilibre entre les trois grandes confédérations libyennes.
 
Or, le colonel éliminé, ces dernières ont repris leur autonomie par rapport au pouvoir central.
 
3) Avoir privilégié les politiciens rentrant d’exil et négligé les vraies forces du pays
 
Or, adoubés par les Occidentaux, ces politiciens ne représentent qu’eux-mêmes et non les vraies forces du pays qui sont les tribus. Le 14 septembre 2015, le Conseil suprême des tribus de Libye avait déclaré à ce sujet que seul le fils du colonel Kadhafi, Seif al-Islam était habilité à parler en son nom.
 
4) Avoir imposé le préalable électoral avant de reconstruire l’Etat
 
Or, la priorité n’est pas électorale. Comme après 1945, il fallait établir un nouveau pacte social en partant du réel tribal et régional. Tout au contraire, corsetés par leur idéologie, les Occidentaux ont postulé que des élections allaient permettre de dégager un consensus « national » entre les factions libyennes. En 2012 et en 2014, trois élections furent alors organisées au forceps et elles permirent d’élire un Congrès général, une Assemblée constituante, puis une Chambre des représentants. Au mois d’août 2014, menacée par les milices, cette dernière se réfugia à Tobrouk, en Cyrénaïque. 
 
Au lieu de créer un consensus, ces trois élections ont tout au contraire accentué les divisions locales, élargi le fossé entre Tripolitaine et Cyrénaïque et provoqué une guerre civile à l’intérieur de la guerre civile, surtout en Tripolitaine. Avec pour résultat, une guerre de tous contre tous sans issue, ponctuée d’accords internationaux jamais appliqués sur le terrain, et enfin l’immixtion de la Russie et de la Turquie.
 
Aujourd’hui, et plus que jamais, la Libye étant coupée en deux, l’on voit mal autrement qu’à travers un système confédéral, il serait possible de ramener la Cyrénaïque et les Tripolitaines à s’inventer un destin commun. Mais la « communauté internationale » s’obstine à exiger que la date des élections soit fixée…

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Le retour du réel

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Laurence de Charette

C’est là un domaine où le réel n’a plus que lointainement prise sur le discours. Gageons donc que les derniers chiffres, montrant une accentuation de la pression migratoire post-Covid, ne changeront pas grand-chose à l’affaire : plus la question migratoire s’impose, plus la novlangue de la bien-pensance tente de la bouter hors de son champ ; plus les Français tentent d’exprimer leur désarroi, plus fleurissent dans le débat public ces euphémismes et anathèmes qui paralysent la pensée. Gare à celui qui ose faire l’éloge des frontières! Le voilà immédiatement renvoyé à la culpabilité supposée de ses ancêtres coloniaux, accusé de «jouer sur les peurs», et accablé de qualificatifs calomnieux sur les réseaux - « fasciste », « nauséabond », « rance ». La liste des adjectifs de circonstance est longue et la répétition vise à recouvrir la réalité : défaite de l’école, quartiers abandonnés. Il est pourtant permis de penser que le constat de l’échec de l’intégration est aujourd’hui en fait largement partagé. C’est d’ailleurs à la gauche que l’on doit - mais en «off»- certaines des sorties les plus frappantes. Chacun se souvient des aveux de François Hollande: « Comment peut-on éviter la partition? Car c’est quand même ça qui est en train de se produire, la partition.» Et des sombres prédictions de son ancien ministre Gérard Collomb (qui ont malheureusement si peu inspiré Emmanuel Macron) : « On vit côte à côte, je crains que demain on vive face à face. On a cinq ans pour éviter le pire... Après...» lâchait-il en... 2018.

Le tournant qu’a pris l’immigration, en sortant d’une perspective d’assimilation par le pays d’accueil – qui fut au moins l’horizon des premières vagues - pour s’inscrire dans une revendication des identités d’origine, percute aujourd’hui nos sociétés en profondeur. Et dans cet ébranlement, dans la précarisation de la culture, de la langue, de l’histoire, grandissent les tourments des Français et la crainte d’une forme de déracinement à domicile. Le déni têtu des élites – qui s’acharnent à nier le réel ! - fait croître le sentiment d’abandon et d’impuissance qui nourrit ces «populismes» qu’il est convenu de montrer du doigt. Ne nous trompons pas de bataille! Parce qu’elle est aujourd’hui au cœur de la destinée collective, la question de l’immigration doit être au cœur de la campagne électorale.

Source : Le Figaro 21/01/2022

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mardi, 18 janvier 2022

Pécresse : tromperie sur la marchandise

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La candidate LR aux élections présidentielles enchaîne les prises de position et grandes déclarations qui laisseraient penser qu’elle est de droite. Pourtant, la carrière politique de Valérie Pécresse est jonchée de retournements de veste, de trahisons en tout genre, de clientélisme de bas étage et de conflits d'intérêt. Bref, les traditionnelles méthodes de son mentor d’hier, Chirac.

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Source : L’Incorrect, janvier 2022

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vendredi, 14 janvier 2022

Le livre "Pourquoi Eric Zemmour ?", réalisé sous la direction de Franck Buleux, commenté au Québec

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Rémi Tremblay EuroLibertés cliquez ici

Pourquoi certains cadres de la droite nationaliste rejoignent-ils le camp du polémiste de CNews ?

L’année 2022 verra deux échéances électorales, soit les législatives québécoises et la présidentielle française. L’élection dans la Belle province revêt pour le moment un intérêt secondaire : le premier ministre François Legault jouit d’une popularité dont rêve probablement Macron ; sa réélection est inéluctable, la seule question qui reste en suspens est de savoir combien de sièges l’opposition conservera.

En France c’est différent.

Le camp national est bien déterminé à en finir avec Macron, mais entre le désir et la réalité, il y a un fossé. La question électorale est d’autant plus intéressante en 2022 que le camp national est divisé en deux. Finie l’époque ou le vote nationaliste allait automatiquement au Rassemblement national, malgré ses abandons et ses déboires. Désormais, deux alternatives : Le Pen fille ou Zemmour.

La position de ceux qui rejettent Zemmour, à l’instar de Rivarol, est bien connue, tout comme l’est celle de ceux qui refusent carrément d’entériner l’une ou l’autre de ces candidatures républicaines par rejet du concept même de la démocratie. Celles des nationalistes ayant rejoint le camp Zemmour l’est beaucoup moins, d’où mon intérêt pour le livre Pourquoi Éric Zemmour, un ouvrage collectif rassemblant les contributions de militants historiques tels Philippe Randa, Roland Hélie, Bruno Hirout, André Posokhow (qui dresse une intéressante perspective historique) mais aussi de plus jeunes comme Romain Guérin (qui dresse un puissant plaidoyer) ou Thomas et Alaric qui ont rejoint « Génération Z ».

En aucun cas on ne pourrait accuser les contributeurs d’une quelconque forme d’opportunisme : le livre a été rédigé avant que Zemmour ne se déclare comme candidat, mais ce n’est qu’aujourd’hui qu’il prend toute son importance.

Inutile de le dire, il serait inconvenant pour un Québécois de donner son opinion personnelle sur la joute française, ce n’est d’ailleurs pas le propos de ce billet qui se bornera à présenter ce livre étayant les arguments des « ralliés au camp zemmourien ».

D’abord Frank Buleux nous présente une bibliographie commentée et résumée des ouvrages écrits par Zemmour. Le travail est nécessaire et est loin d’être inintéressant. En 25 ans, ce ne sont pas moins de 16 livres, essais et romans, qui ont paru sous sa plume. En remontant le fil d’Ariane de sa pensée, on comprend qu’il n’est pas un rallié de la onzième heure, un opportuniste découvrant soudainement que la France va mal : son œuvre présente certes une évolution – le contraire aurait démontré une crispation qui n’est pas un signe de vitalité -, mais aussi une constance logique. Les maux qu’il dénonce, il ne les a pas découverts en 2021. Fruit d’une réflexion de longue haleine que Buleux retrace dans sa production littéraire s’étalant sur un quart de siècle. N’ayant lu sur le bretteur de CNews que des articles de presse, ainsi que L’autre Zemmour, ce travail me parut essentiel.

Puis, après cette copieuse introduction à la pensée zemmourienne, les différents acteurs se mouillent et expliquent au lecteur, à l’électeur, ce qui les a convaincus de franchir le pas, de rejoindre le camp Zemmour et de s’y investir, chacun avec ses particularités, pensons aux régionalistes qui se sont prêtés à l’exercice.

Zemmour, homme providentiel ? Personne ne va jusque-là, fort heureusement. C’eût été une atteinte à l’intelligence, un manque de maturité politique. Ce qui ressort toutefois est la concordance des idées et des thèmes dont certains ont été abandonnés par Le Pen ou dilués pour des questions de respectabilité. Zemmour ne mise pas sur la dédiabolisation, qui consiste en une série de compromis sur le fond sans rien obtenir en échange, mais au contraire sur le respect des principes. Le grand remplacement, il n’hésite pas à en parler et ne tourne pas autour du pot en refusant de nommer un chat un chat. Pour régler un problème, il faut d’abord avoir le courage de le nommer. Ainsi, avec l’urgence démographique et l’accélération du phénomène remplaciste, il faut un candidat affirmatif et seul le polémiste occupe ce créneau. Son programme serait donc le plus en adéquation avec nos idéaux.

Est souvent aussi invoquée la crédibilité du personnage. Plusieurs souhaitent éviter une nouvelle mouture du deuxième tour de 2017 et pour cela, il faut hausser le niveau. Avec sa culture, son sens de la repartie, son envergure, il semble mieux préparé pour un tel défi, tout comme on l’envisage mieux à l’Élysée que Marine Le Pen. Sa popularité médiatique joue évidemment en sa faveur en ce qui a trait à ses chances de se hisser au second tour et de gagner la joute.

D’autres y voient la possibilité d’imposer certains thèmes dans le débat public, voire de radicaliser les positions sur l’immigration, une technique pragmatique relevant de l’approche métapolitique et d’une conception réaliste de la politique au sens le plus large. Les tenants de cette ligne ne regardent pas 2022, mais 2027 et après. Zemmour préparerait le champ du futur avec sa candidature, gagnante ou non.

Qu’on adhère ou non à ce réquisitoire, il démontre à la perfection que ce n’est ni par opportunisme, ni par manque de réflexion que certains de la cause nationale rejoignent le camp Zemmour. Les arguments sont étayés, solides, ce qui rend le débat d’autant plus intéressant.

Sous la direction de Franck Buleux, Pourquoi Éric Zemmour ? Éditions Synthèse nationale, 2021, 194 p. Pour commander ce livre, cliquez ici.

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Eloge de la vraie cuisine

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A l’heure où les émissions culinaires avec de vrais faux chefs se multiplient sur les chaîne de télévision, où les grands chefs étoilés de ce que l’on nomme la grande cuisine, gastronomique pour ne pas la nommer, se prennent pour Alexandre Dumas ou Jules Gouffé, et nous gratifient de livres dont les recettes sont la plupart du temps irréalisables pour le commun des mortels, il est temps de revenir à la réalité, car la vraie cuisine est bel et bien celle de la ménagère, celle de nos grands-mères dont le recettes se transmettent de mère en fille, bref, celle de tous les jours. Et Françoise Monestier, dont les chroniques nous ravissent toujours dans Présent, de nous signaler un vrai livre de cuisine à la portée de tous, Méthode de cuisine à l’usage des personnes intelligentes, par Marie Delcourt (Les Belles lettres)

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Source : Présent 14/01/2022

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Coronavirus : on nous enfume !

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Médecin urgentiste, consultant santé de TF1 et LCI, et directeur médical de Doctissimo, Gérald Kierzek conteste la responsabilité des non-vaccinés dans la crise de l'hôpital et regrette qu’une partie du corps médical ait abandonné l'éthique pour la morale.

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Gérald Kierzek est aussi l’auteur de : Coronavirus, comment s’en protéger, Archipoche, 89 pages.

Source : Valeurs actuelles 13/01/2022

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mardi, 11 janvier 2022

Le nouveau numéro de Terre & peuple magazine est sorti

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Pour le commander cliquez ici

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Les vrais chiffres de l’immigration par André Posokhow : effrayants !

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Jacques Guillemain Riposte laïque cliquez ici

À l’heure où le Système veut faire de la crise sanitaire l’unique sujet de la campagne présidentielle, afin de mieux évacuer les thèmes majeurs qui préoccupent l’immense majorité des Français, à savoir l’immigration incontrôlée, l’islam conquérant et l’insécurité exponentielle, André Posokhow nous livre une nouvelle étude sur l’immigration.

Ce livre est en quelque sorte une suite réactualisée de son rapport sorti en 2013 sur le coût de l’immigration. C’est Jean-Yves Le Gallou, expert en la matière, qui en a fait la préface, et c’est donc cette préface que je résume. Après les chiffres de l’immigration, déjà parus, Posokhow chiffrera le coût de cette folie, qui nous ruine depuis quarante ans.

C’est dans la jungle des statistiques, toujours plus opaques tant les mondialistes font tout pour noyer le poisson et taire l’effrayante vérité, qu’André Posokhow s’est donc plongé, pour en extraire les réponses que nous attendons tous. 

« Combien entre-t-il d’étrangers en France chaque année ? Et quel est le solde net des entrées une fois les sorties décomptées ? Combien y a-t-il d’étrangers en France aujourd’hui ? Combien de clandestins ? Et quelle est la part des immigrés et descendants d’immigrés extra-européens dans la population française ? Quelle est la proportion des naissances d’origine non européenne dans les maternités ? Enfin quelle est la charge des étrangers et des personnes issues de l’immigration sur les budgets publics (sécurité, enseignement, logements, santé). »

Après avoir traqué les chiffres sans relâche et les avoir analysés avec précision, voici les conclusions de l’auteur (chiffres arrondis)

  • Nombre d’étrangers entrés en 2019 : plus de 600 000
  • Solde net des entrées une fois les sorties décomptées en 2019 : plus de 400 000
  • Nombre d’étrangers réguliers en France : immigrés réguliers de nationalité étrangère (4,2 M) + étrangers nés en France (0,7M) = près de 5 millions
  • Nombre de clandestins selon les estimations d’André Posokhow : 1,3 million
  • Nombre total d’étrangers : 4,9 M+ 1,3 M = plus de 6 millions
  • Nombre et part des immigrés et descendants d’immigrés extra-européens réguliers dans la population française :
    – Nombre immigrés tiers : plus de 5 M
    – Nombre de descendants immigrés tiers : plus de 4,5 millions
    – Total tiers : près de 10 millions
    – Proportion dans la population française de 67 M habitants à fin 2019 : près de 15 %
  • Nombre et part des naissances d’origine non européenne dans les maternités : plus de 30 % selon les statistiques d’origine INSEE (sans la troisième génération), près de 40 % selon le dépistage des nouveau-nés à la drépanocytose
  • Charge des étrangers et des personnes issues de l’immigration sur les budgets publics (sécurité, enseignement, logements, santé) : suspense, suspense, le travail en cours d’achèvement.

Bien entendu, les mondialistes et immigrationnistes de tout poil nieront ces chiffres, alors même qu’ils sont inférieurs à la réalité, étant donné que les troisième et quatrième générations ne sont pas prises en compte dans les statistiques officielles. Toute vérité qui dérange devient vite un mensonge d’extrême droite.

Coût de l’immigration

En attendant les derniers chiffres de Posokhow, Jean-Yves Le Gallou revient sur les études antérieures.

En 1990, le rapport Milloz évaluait le coût de l’immigration à 32 milliards d’euros. Ce fut aussitôt un tollé général, l’ensemble de la classe politique, hors FN, cherchant à discréditer Pierre Milloz.

En 2013, André Posokhow avançait le chiffre de 63 milliards d’euros. L’étude fut contestée ou ignorée. Mais quand on sait qu’un migrant coûte 13 000 euros par an (Cour des comptes)  et qu’un mineur isolé en coûte 50 000, nul ne peut encore bêler à tout-va que l’immigration est une richesse pour la France.

Nombre d’immigrés

Chez Riposte Laïque, voilà bien longtemps que nous dénonçons les mensonges de l’Insee et les tromperies du discours officiel. Depuis quarante ans, tous ceux qui ont tenté de tirer la sonnette d’alarme ont été diabolisés. Et encore aujourd’hui, Macron et les médias aux ordres font tout pour ignorer le sujet et opacifier les statistiques. Dans le lien ci-dessus, vous pourrez lire les anecdotes que rapporte Jean-Yves Le Gallou, illustrant l’hypocrisie des élites dans le passé, y compris chez les figures soi-disant les plus à droite du RPR. 

En 1985, un article du Figaro Magazine estimait qu’en 2015, la part des naissances d’origine immigrée serait de 37 %. Les auteurs furent évidemment considérés avec mépris par ceux qui savent. Pourtant, aujourd’hui, nous avons bien 40 % de naissances d’origine immigrée en France. Les racistes et complotistes d’extrême droite disent vrai. Les chiffres du dépistage de la drépanocytose le prouvent.

Que les mondialistes le veuillent ou non, l’immigration de masse est devenue une catastrophe nationale, qui disloque la nation et nous ruine. 70 % des Français pensent comme Zemmour.

Nombre de clandestins

André Posokhow les estime entre 1 et 1,5 million.

Il a raison. Personnellement, j’ai déjà dit qu’ils sont plus d’un million en France. 

Il y en a plus d’un million au Royaume-Uni et plus de 11 millions aux États-Unis. On voit mal pourquoi nous en aurions moins que les Anglais, alors que depuis des années, les 90 000 demandeurs d’asile qui sont déboutés restent en France.

Les derniers chiffres en Europe sont sans appel : un désastre !

Fraude sociale

Charles Pratts l’estime à 50 milliards, majoritairement d’origine étrangère. Encore un sujet tabou mis sous le tapis !

Conclusion

Le livre d’André Posokhow et sa nouvelle étude annoncée sur le coût de l’immigration tombent à pic pour démarrer la campagne, sur les thèmes qui préoccupent les Français. Des chiffres que ne manquera pas d’utiliser Éric Zemmour, régulièrement contesté dans la presse quand il annonce qu’il y a eu 2 millions d’immigrés légaux supplémentaires durant le quinquennat Macron. Avec les clandestins, on peut 2,5 millions.

Acheter ce livre cliquez ici

Lire aussi :

L'article de Jean-Yves Le Gallou sur Polémia cliquez là

L'article de Novopress cliquez ici

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Des démographes minorent et relativisent l’immigration

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Dans Immigration, idéologies et souci de la vérité (L’Artilleur), la démographe Michèle Tribalat réfute méticuleusement nombre d’erreurs commises dans le débat public sur le sujet de l’immigration. Et elle conteste avec force les analyses de certains de ses collègues. La démographie est devenue une science militante, où dominent des chercheurs qui ne sont plus guidés par le souci exclusif des faits, estime-t-elle. Le Figaro publie de larges extraits de cet important ouvrage.

Source : Le Figaro 10/01/2022

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lundi, 10 janvier 2022

Revoir Yalta et mourir

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Patrick Saint-Paul

C’est un rêve qui a tourné à l’obsession. Vladimir Poutine le sent enfin à sa portée. Pur produit du KGB, le nouveau tsar n’a jamais digéré la mort de l’empire soviétique. L’équilibre né de la fin de la guerre froide était un cauchemar dont il fallait se réveiller à tout prix. Poutine sait qu’il pourra mourir tranquille s’il ressuscite le partage de Yalta : il restera dans l’histoire celui qui aura rendu grandeur et fierté à la Russie après la dislocation de l’URSS. Et il n’a pas choisi son moment au hasard ! Vladimir Poutine arrive aux discussions le revolver posé sur la table alors que les États-Unis donnent le sentiment d’avoir rendu les armes en se retirant d’Afghanistan. Du « pivot vers l’Asie » - contrer la Chine par tous les moyens, l’unique priorité de l’Administration Biden - il a tiré une conclusion : ailleurs, au Moyen-Orient, en Afrique, mais aussi en Europe, le champ est libre pour qui affiche sa détermination. Il a massé plus de 100 000 soldats aux portes de l’Ukraine, forçant ainsi sous la menace l’ouverture de négociations avec Washington, et exige la fin de l’élargissement de l’Otan. Ce nouveau Yalta chasserait les États-Unis de l’est de l’Europe. En échange d’une paix très hypothétique, la carte géopolitique du continent serait redessinée et permettrait à Moscou de reprendre le contrôle de son ancienne sphère d’influence. Joe Biden a menacé son homologue russe de sanctions « comme il n’en a jamais vu » si Moscou attaquait l’Ukraine. Mais il a peu d’atouts en main. Poutine sait que ni Washington ni ses alliés en Europe ne se battront pour l’Ukraine. Et les sanctions économiques ont peu de chances de le faire plier. Quant aux Européens, plus dépendants que jamais au gaz russe, ils peuvent bien crier « Nous ne sommes plus à l’heure de Yalta ! ». Minés par les divisions, faute de développer une autonomie stratégique crédible, ils semblent de moins en moins capables de prendre en main leur sécurité... ni même de peser sur le destin de leur continent.

Source : Le Figaro 10/01/2022

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dimanche, 09 janvier 2022

Illusions allemandes

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Pour ficeler son gouvernement le nouveau chancelier allemand, Olaf Scholz, a formé une alliance bancale qui donne le beau rôle aux écolos. Pas sûr que leurs exigences progressistes en matière d’immigration et d’économie soient les meilleures réponses à apporter aux problèmes auxquels le « moteur de l’Europe » et ses voisins sont confrontés.

Valentin Chantereau, pour le mensuel Causeur (janvier 2022), nous livre une analyse pertinente de la nouvelle donne politique en Allemagne. Angela Merkel était déjà une erreur, la nouvelle coalition au pouvoir risque d’en être une autre.

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vendredi, 07 janvier 2022

Comment Macron installe la zizanie civile

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Yvan Rioufol

 Un vœu pour 2022 ? Sortir de là. En finir avec ce monde diabolique construit sur la division, la suspicion, la délation, la vulgarité. Cet univers affreux a été créé par Emmanuel Macon, enivré de son pouvoir discrétionnaire.

« Je suis quelqu’un de très humain », avait- il dit le 15 décembre. Lors de ses vœux, il avait émis un souhait brumeux: «Restons du côté de la vie.» En réalité, son bilan illustre la réflexion  de Chateaubriand: «Un gouvernement pervers introduit le vice chez les peuples, comme un gouvernement sage fait fructifier la vertu. » Les appels à l’« apaisement » du chef de l’État ont consisté à monter les uns contre les autres : mondialistes contre populistes, européistes contre souverainistes, déracinés des métropoles contre enracinés des périphéries, « élites » contre « gilets jaunes ». Et désormais vaccinés contre non-vaccinés.

La peur et la haine ont toujours fait bon ménage. Tous deux se confortent dans la surenchère mimétique. Aussi ne faut-il pas s’étonner des effets produits par la constante dramatisation officielle du Covid, en dépit de sa faible létalité (0,05% de la population). La mortalité est encore plus réduite avec le dernier variant Omicron. C’est Jean Castex qui, le 17 décembre, avait donné son feu vert à la loi des suspects, en désignant les non-vaccinés comme cibles de la terreur sanitaire : « Il n’est pas admissible que le refus de quelques millions de Français de se faire vacciner mette en risque la vie de tout un pays (...) » Ce recours au bouc émissaire permet au gouvernement de faire oublier sa responsabilité dans la faillite du système hospitalier, et son erreur d’avoir tout misé sur un vaccin à l’efficacité modeste, sauf pour les plus fragiles. Le virologue Jean-Michel Claverie le qualifie même d’ « escroquerie ». Cependant, cette chasse à l’homme, relancée mercredi par Macron, est ignoble.

Macron n’est plus en guerre contre un virus, mais contre des Français coupables de résister à l’hystérie sanitaire. Dans Le Parisien, il a dit vouloir « emmerder » les non-vaccinés, qualifiés d’« irresponsables » et de non-citoyens. Cette zizanie est de l’huile jetée sur le feu. L’agression est soutenue par Olivier Véran, ministre de la Santé. Il compare certains non-vaccinés à « un magma des gens enkystés (...) dans une forme de délire ». Une meute de sycophantes, encouragés par l’État, dressent des listes de non-vaccinés, les insultent, les accusent d’être des assassins. Dans le JDD, un professeur de médecine, André Grimaldi, suggère aux non-vaccinés de renoncer à être réanimés en cas de forme grave de Covid, afin de laisser leur place. Faudrait-il écarter des soins les fumeurs, les buveurs, les chauffards et tous ceux qui ne vivent pas en charentaises ?

Oui le covid rend fou.

Le pouvoir hygiéniste ne peut consolider son autotitarisme qu’en poursuivant sa fuite en avant dans l’angoisse sanitaire, en dépit des faits « 70% des patients en réanimation ne sont pas vaccinés », martèle la propagande, reprise par les perroquets. En réalité la Direction de la recherche, des études, des évaluations et des statistiques (Dress) a comptabilisé, en octobre, 51 % de non- vaccinés en soins critiques, et 42 % de vaccinés. Il est vrai que les non- vaccinés sont neuf fois plus vulnérables que les vaccinés. Mais la Raison, dont Macron se dit le dépositaire, devrait l’inciter à abandonner sa politique disproportionnée et ses obligations absurdes. Forcer à la vaccination sans la rendre obligatoire revient à extorquer un consentement, en violation de la Constitution qui veut, depuis 1789, que « nul ne peut être contraint à faire ce qu’elle (la loi) n’ordonne pas ». L’État de droit est atteint.

Parler aux gens

L’infantilisation des Français a assez duré. Ceux qui se révoltent ont de bonnes raisons. Au prétexte de « protéger » et de « sauver des vies », le pouvoir ne sait plus parler aux gens sinon en les terrorisant et en les insultant. Cette panique n’est pas propre à la France. Cependant ce gouvernement est devenu maître dans la fabrique de la peur et de la haine. Sa défiance vis-à-vis des citoyens est telle que ses technocrates multiplient sans entraves des interdits ubuesques, comme de rester debout au bar d’un bistrot ou de ne plus grignoter dans un train. Le « raz de marée Omicron », brandi par Véran pour justifier le passe vaccinal et la généralisation du masque y compris aux enfants, est construit sur le récit apocalyptique imposé depuis deux ans. Ce dernier est indifférent aux données objectives. Or les observateurs constatent que cet Omicron, qui toucherait surtout les vaccinés, est plus contaminant mais moins dangereux.

Les vendeurs de trouille reprochent aux non-vaccinés de ne pas regarder la réalité des admissions hospitalières. Mais ils refusent eux-mêmes d’admettre que le vaccin génétique a échoué à endiguer l’épidémie et st la cause d’effets secondaires parfois graves. «  Il n’y a pas d’autres choix que le vaccin », répète Castex sans vouloir évoquer la solution des soins. Macron a réduit son programme à trois mots : « Vacciner, vacciner, vacciner. » La démocratie y laisse des plumes.

Rien ne justifie, vu la médiocrité du vaccin et la banalisation du virus, la précipitation du gouvernement à vouloir faire appliquer son énième projet de loi sanitaire avant le 15 janvier. Imposer le passe vaccinal, c’est-à-dire une société de contrôle numérique et de surveillance pour les gestes les plus anodins, est un basculement sociétal. Il est prévu que des « vérifications de concordances documentaires » (contrôles d’identité) pourront être déléguées aux bistrotiers ou aux restaurateurs eux-mêmes ! Les atteintes aux libertés individuelles crèvent les yeux. Lundi soir, le refus des députés d’opposition de cautionner des débats « à la sauvette » - en retardant symboliquement le calendrier arrêté par l’Élysée - est venu rappeler ce qu’était devenu le Parlement : une chambre d’enregistrement des décisions du chef de l’État. Ce dernier a pris les pleins pouvoirs sur le dos de la démocratie. Les décisions sont arrêtées dans l’entre- soi de l’opaque Conseil de défense sanitaire, conseillé par un Conseil scientifique impénétrable. Pourtant, les députés Républicains ont voté ce passe de la honte, contesté par le RN et LFI. Les libéraux ont, ici, changé de camp...

Nerfs à vif

Le vaccin sera, avec l’Europe, le terrain de prédilection du probable candidat Macron. C’est à son bon plaisir que, le 31 décembre, le drapeau européen a remplacé le drapeau national sous l’Arc de triomphe. Un geste vite corrigé a vu des protestations. L’opinion a les nerfs à vif.

Source : Le Figaro 7/01/2022

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jeudi, 06 janvier 2022

Un Président peut donc désormais dire ça…

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Natacha Polony

 Une fois encore, la question de ce qui nous rassemble, de notre destin commun et des conditions de notre liberté ne sera pas posée. Mais on aura « emmerdé » les méchants, débusqués les tièdes ou les indulgents et communié dans la certitude que tout cela se fait au nom du Bien.

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Marc Rousset vient de répondre aux questions de Riposte laïque au sujet de son nouveau livre Comment sauver la France...

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Marc Rousset, qui collabore régulièrement à notre site Synthèse nationale cliquez ici, vient de répondre aux questions de Riposte laïque. Il parle de son nouveau livre Comment sauver la France cliquez là et de la prochaine présidentielle et de son soutien à la candidature de Eric Zemmour. Nous reproduisons ici cet entretien fort intéressant.

S N

Marc Rousset : Comment sauver la France en 2022 avec Éric Zemmour

Source cliquez ici

Riposte laïque :  Bonjour, Marc Rousset, merci de bien vouloir résumer votre formation universitaire et votre parcours professionnel pour les lecteurs de RL qui ne vous connaîtraient pas encore.

Marc Rousset : Je suis diplômé HEC, docteur ès Sciences économiques, MBA Columbia University, AMP Harvard Business School, j’ai occupé pendant 20 ans des fonctions de directeur général dans les groupes multinationaux Aventis, Veolia, Carrefour, en France, en Asie et au Brésil.  J’ai  écrit « Pour le Renouveau de l’Entreprise » préfacé par l’ancien Premier ministre Raymond Barre. J’ai obtenu le Prix de l’Académie des sciences morales et politiques (1994) avec « La Nouvelle Europe de Charlemagne » préfacée par le ministre et académicien Alain Peyrefitte. J’ai ensuite écrit « Les Euro-Ricains », préfacé par le président Yvon Gattaz, ancien président du MEDEF et membre de l’Institut. « La Nouvelle Europe Paris-Berlin-Moscou » (2009), préfacée par Youri Roubinski de l’Académie des sciences de Russie, qui a connu un très grand succès tant en France qu’en Europe et en Russie. Avant-dernier ouvrage, d’essence littéraire, paru en 2016 : « Adieu l’Argent-roi ! Place aux héros européens ! Critique de la civilisation de l’Argent et Apologie de l’héroïsme ». Je suis aujourd’hui économiste et chroniqueur. Homme d’action, de redressement d’entreprises et de divisions en France et à l’étranger, de développement international,  je suis pragmatique et réaliste, mais aussi un homme de réflexion et de vision géopolitique. J’ai fait mienne la maxime de Bergson : « Penser en homme d’action et agir en homme de pensée ».

Vous venez de faire paraître un livre programme « Comment sauver la France – Pour une Europe des nations avec la Russie » qui fait la synthèse des solutions et orientations que vous préconisez. Ma question immédiate est de savoir en quoi ce programme recoupe et complète-t-il celui de Zemmour ?

Je me reconnais totalement dans le programme d’Éric Zemmour qui s’affiche, lui aussi, comme un homme pragmatique et réaliste, ce que j’ai pu constater en échangeant avec lui depuis 10 ans. Ma seule et unique petite objection a priori dans ce programme serait la « progressivité plus importante de l’impôt sur les sociétés » : concept à me faire préciser avec les buts recherchés et les raisons évoquées. Je comprends qu’il y ait une progressivité raisonnable et non pas spoliatrice pour l’IRPP des personnes physiques, mais pas pour les entreprises ; le taux d’imposition devrait être identique pour tout le monde ; la seule distinction possible me paraît être une imposition préférentielle pour les PME/ PMI qui créent davantage d’emplois en France que les multinationales car elles ne délocalisent pas ou beaucoup moins.

« Comment sauver la France » conforte, complète et recoupe la pensée d’Éric Zemmour, mais l’approche et l’exercice intellectuel sont complètement différents. « La France n’a pas dit son dernier mot » est un livre chronologique croustillant, très intéressant, d’essence journalistique, tout comme, par définition, les brillants propos tenus par le journaliste le mieux payé de France sur CNews.

« Comment sauver la France » est un livre structuré de réflexion géopolitique, économique, militaire, linguistique de 440 pages avec de nombreuses citations et références d’auteurs, qui justifie le programme du candidat Zemmour. Cet ouvrage de référence a été présenté à l’Académie des sciences morales et politiques par le président Yvon Gattaz et admis à la bibliothèque de l’Institut de France.

Le livre traite d’une façon très approfondie de la nécessité du rapprochement avec la Russie, alors qu’Éric Zemmour évoque seulement « la levée des sanctions contre la Russie » dans son programme, mais je suis persuadé qu’Éric Zemmour est, à quelques nuances près, tout à fait d’accord avec mes écrits. Même remarque pour les problèmes linguistiques de l’Europe et de la langue française ainsi que les problèmes économiques qui sont abordés d’une façon originale, rigoureuse et très précise dans le livre.

J’ai le sentiment d’être dans la même barque qu’Éric Zemmour et j’ai l’intime conviction d’avoir écrit le livre géopolitique des Présidentielles que le courageux candidat d’une « vraie Droite patriote » n’a jamais trouvé le temps d’écrire jusqu’à ce jour. Ce livre peut l’aider à gagner les élections car il a été écrit pour le grand public, interpelle chaque Français.

Je distingue très schématiquement 3 grandes lignes de force dans ce livre : 

 • Comment sauver la France sur le plan démographique, sociétal, économique, militaire, civilisationnel, linguistique !

• Plaidoyer en faveur de l’Europe des Nations et nécessité de réformer ou quitter l’UE fédéraliste, mercantile, pacifiste, libre-échangiste mondialiste, immigrationniste et droit-de-l’hommiste : comment concilier Nation, Identité, Europe et Puissance ?

• Étude approfondie du nécessaire rapprochement stratégique avec la Russie.

Zemmour est contre la sortie de l’euro. Comment voyez-vous l’évolution de l’euro et de l’Union européenne ? Quelle stratégie résiliente faut-il mettre en place pour se préparer aux ruptures ou basculements à venir ?

Éric Zemmour a parfaitement compris le problème de l’euro, mais il est candidat à la présidence de la République ; s’il veut être élu, il doit donc dire, comme tous les candidats sans exception aucune, qu’il est contre la sortie de l’euro car la plupart des Français ne comprennent rien à ce problème trop technique pour eux. De plus, 70 % des Français ont le pressentiment vrai et justifié que la sortie de l’euro, ce serait pour eux le retour au franc avec des dévaluations successives et très fortes ainsi que l’hyper-inflation, même si l’on garde l’euro comme monnaie commune de compte vis-à-vis de l’extérieur. « Encore un petit moment, Monsieur le bourreau » : telle est la réaction instinctive et intelligente de défense des Français électeurs qui est humaine et compréhensible, même si l’euro est surévalué pour l’économie française.

Jacques Sapir que j’ai combattu lors de la création de l’euro, remarque aujourd’hui avec juste raison que le franc devrait être dévalué de 25 % et le mark réévalué de 15 % si l’on voulait retrouver un taux de change équitable pour la compétitivité française avec l’Allemagne. Cet euro aujourd’hui surévalué pour l’économie française contribue en effet à la désindustrialisation accélérée de la France, alors que ce n’était pas le cas lors de la création de l’euro ; la parité retenue était même, à l’époque, très légèrement favorable à la France !

De plus, Éric Zemmour reconnaît humblement et avec courage qu’il ne veut pas polémiquer sans fin sur l’euro car la priorité civilisationnelle dans son programme, c’est de s’attaquer à l’immigration, ce en quoi il a parfaitement raison ! Éric Zemmour parle un langage vrai dans son programme, mais il en va de l’intérêt de la France que le meilleur candidat à la présidence de la République ne se suicide pas électoralement, en étant le seul à dire les vérités qui fâchent pour l’avenir malheureusement très sombre de l’euro ! À sa place, je ferais exactement la même chose ! Paris vaut bien une messe !

J’aborde le problème de l’euro en pouvant écrire la vérité qui n’est pas bonne à dire dans mon livre, car je ne suis pas candidat à la présidence de la République ! Comme je l’explique en détails dans le chapitre XVI consacré à l’euro, la monnaie unique  est condamnée car la France socialiste décadente, avec en prime des pseudo-gouvernements de droite, n’a pas été sérieuse sur le plan économique puisqu’elle a renchéri pendant 40 ans constamment le coût de produire français (35 heures, retraite à 60 ans, lois sociales démagogiques, fiscalité folle, impôts suicidaires de production, dépenses publiques et sociales les plus élevées au monde, 2 millions de fonctionnaires en trop, coût insupportable de l’immigration extra-européenne, budget en déficit, etc.) tandis que l’Allemagne augmentait sa compétitivité et dévaluait économiquement avec les lois sociales Hartz de Gerhard Schroeder, sans faire de bêtises. D’autre part, les mesures indispensables d’harmonisation fiscale et sociale entre la France et l’Allemagne, tout comme dans l’ensemble de la zone euro, n’ont pas été prises.

Alors que j’ai été un des plus grands défenseurs de l’euro, dans son principe, lors de sa création, mais seulement avec des élites politiques sérieuses et responsables, ce qui n’a pas été le cas en France, je suis aujourd’hui d’autant plus persuadé que l’euro va exploser parce que la faillite de la France, malgré le scandaleux optimisme manipulateur du Président Macron, est irréversible et inévitable d’ici 3 ans au plus tard. Lorsque les taux à long terme vont augmenter, la France sera en faillite, euro ou pas, l’illusionniste Macron ou pas : il faut savoir que la dette publique réelle irremboursable  de la France n’est pas de 2800 milliards d’euros, mais de 7 000 milliards d’euros, soit 100 000 euros par Français, si l’on tient compte des engagements hors bilan (retraite non provisionnée des fonctionnaires, garanties données par la France par exemple sur des prêts accordés à la Grèce, etc.).

Ceux qui veulent comprendre davantage les problèmes économiques et monétaires à venir se feront un plaisir de lire mon ouvrage adapté au grand public, car écrit dans un langage clair et accessible. Je défends l’idée qu’il faudra un jour revenir à un nouvel euro en Europe, après une interruption malheureuse à venir de l’euro actuel, après aussi avoir appris à nos dépens où nous conduit l’irresponsabilité des 40 dernières années de nos pseudo-élites politiques décadentes et démagogues. Nous allons tout droit, d’ici 3 ans au plus tard, au-delà des cocoricos médiatiques actuels (taux de croissance du pouvoir) et des sommets vertigineux des  Bourses mondiales provoqués par la création monétaire illimitée des Banques centrales, vers une crise style l’Allemagne en 1923, le précipice, l’explosion du Système, l’hyper-inflation, les hyper-dévaluations, les krachs boursiers et obligataires, la perte de confiance dans la monnaie, bref, la banqueroute, la  catastrophe économique, boursière et monétaire du Siècle des Siècles !

Vous avez été reçu sur TV Libertés (NDLR-SN : voir ci-dessous). Comment cet entretien vidéo vous a-t-il apporté une visibilité de vos thèses et complété vos argumentaires ?

Olivier Pichon et Pierre Bergerault ont abordé sur TV Libertés de nombreux problèmes soulevés par mon ouvrage d’une façon vivante et très intéressante, mais, étant donné l’aspect encyclopédique de l’ouvrage, faute de temps, les problèmes militaires d’armement technologique, de défense européenne, de sortie de l’OTAN et du rapprochement économique et militaire avec la Russie n’ont pu être abordés. Un deuxième entretien sur TV Libertés consacré à ces problèmes et au sujet brûlant d’actualité de l’Ukraine, est possible.

Je souhaite en effet la sortie de la France l’OTAN, la création, malgré les réserves ou l’opposition frontale de l’Allemagne, d’un embryon autonome de défense européenne dont la France prendrait la tête, le remplacement à très long terme des États-Unis par la Russie dans le cadre d’une défense véritablement européenne. Dans un premier temps, cet embryon de défense européenne serait équidistant des États-Unis et de la Russie et coopérerait avec ces deux pays.

En ce qui concerne le problème de l’Ukraine, l’Alsace-Lorraine de la Russie, que je domine parfaitement pour m’être déplacé et avoir fait des investigations sur place en Ukraine,  je souhaite son rattachement entier  à la Russie, à l’exception de la Galicie qui est européenne et fondamentalement antirusse pour des raisons historiques, de façon à ce que la Russie devienne un puissant bouclier de défense à l’Est de l’Europe face à la Chine, à l’islam de l’Asie centrale, à la poudrière du Caucase et à la Turquie islamiste et impérialiste ! Le rêve de l’Amérique, comme c’est écrit noir sur blanc dans « le Grand Échiquier » de Zbigniew Brzezinski, a toujours été de découper  la Russie en trois ; l’intérêt des Européens, c’est au contraire d’avoir un  chien de garde russe  très musclé à l’Est ! Je ne considérerais la Russie comme une puissance impérialiste, ce que j’ai d’ailleurs déjà dit publiquement devant un diplomate russe de haut rang, que si la Russie  s’attaquait aux frontières de la Pologne, ce qui n’est pas du tout son intention, ni son intérêt car la Russie a beaucoup mieux à faire, ne serait-ce que de défendre la Sibérie face aux prétentions territoriales à venir de la Chine (6 500 km de frontière commune, cession de Vladivostok par la Chine à la Russie et revanche des fameux traités inégaux signés dans les années 1850).

Pouvez-vous nous présenter vos activités autres qu’écrivain et vos projets dont un prochain livre ? 

Tous mes ouvrages sont des livres de référence car écrits avec une périodicité de 5 ans en moyenne, ayant fait le choix d’un travail approfondi de fourmi silencieuse, style Houellebecq, plutôt que de courir après les émissions pour me faire connaître, ce qui est le dernier de mes soucis, ma notoriété étant une simple variable résiduelle.

Je tiens à rester un écrivain de référence, et sauf pendant les périodes de promotion de mon ouvrage, de ne pas me disperser tous azimuts en courant après les médias, d’autant plus que je m’intéresse à de très nombreux domaines spécifiques de réflexion et que les journées ne font que 24 h ! Chacun doit apporter sa pierre à la cause, en restant lui-même, avec son talent propre, compte tenu de ses contraintes personnelles, et en gardant un minimum indispensable d’équilibre de vie, ce qui est très salutaire pour la pensée.

Le géopoliticien généraliste assez complet que je suis n’apparaît que lors de la parution de ses ouvrages ; comme chroniqueur je me limite à des chroniques économiques hebdomadaires écrites sur Boulevard Voltaire puisque c’est dans ce domaine que j’ai des compétences particulières, une expérience professionnelle et ma plus solide formation. Il m’arrive aussi d’une façon très sporadique d’écrire quelques chroniques géopolitiques lorsque l’occasion fait le larron ou lorsque la moutarde commence à me monter au nez !

Comme tout écrivain, j’ai plusieurs projets de livres déjà bien avancés et ébauchés dans divers domaines géopolitiques, littéraires et historiques, mais je donnerai toujours la priorité, comme dans le cas de « Pour sauver la France » à un ouvrage d’actualité qui peut influer véritablement sur la vie politique de mon pays.

En fait je mène la vie désintéressée, spartiate, passionnante, enrichissante, très prenante d’un patriote engagé, écœuré, révolté par ce qu’est devenue la France actuelle, avec un programme de travail sept jours sur sept, 24 h sur 24, sans interruption depuis de nombreuses années, ce qui n’est pas sans me rappeler le rythme bien connu des classes préparatoires aux grandes écoles. Mon ouvrage encyclopédique et synthétique « Comment sauver la France/Pour une Europe des nations avec la Russie » est à ce prix !

Merci et bonne continuation !

Propos recueillis par Claude Lefranc

Marc Rousset sur TV Libertés :

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mercredi, 05 janvier 2022

Le témoignage de bon sens d’un médecin de ville sur la pandémie

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Le docteur Jean-Pascal Serbera n’est ni un médecin de labo ni un médecin de plateau. C’est un médecin généraliste qui exerce à Toulouse depuis 30 ans, au contact de ses patients. Ce qu’on appelait hier un « médecin de famille » au service de toutes les générations, à commencer par les enfants et les plus âgés. Il apporte à Polémia son éclairage sur la politique sanitaire.

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Eric Zemmour, en hausse dans tous les sondages, présente ses voeux aux militants parisiens de Reconquête...

L'article de Jacques Guillemain sur Riposte laïque :

Présentant ses voeux à ses militants, Éric Zemmour a une fois de plus galvanisé son auditoire en ce 4 janvier 2022. Entre deux « Zemmour Président ! », la ferveur était de mise.

Maintenant, tout va s’accélérer et l’enthousiasme soulevé en 2021 va s’amplifier en 2022. Nous avons 100 jours pour convaincre et 5 ans pour sauver la France. 

Quel chemin parcouru en un an ! J’ai longtemps espéré qu’un candidat défendrait mes idées pour sauver le pays, mais, de déception en déception, j’ai fini par franchir le Rubicon.

C’était un devoir et je ne l’aurais jamais fait sans vous. Je veux remercier nos alliés, ainsi que tous les militants de Reconquête. Ils sont déjà 75 000 adhérents qui refusent de baisser les yeux.

Et que dire de Génération Z, cet immense mouvement de la jeunesse que nos adversaires nous envient. Vous faites ma fierté, par votre engagement total dans toute la France. Vous me donnez mon courage et ma détermination. Nous sommes la droite qui tiendra sa parole. Nous sauverons les prochaines générations.

Plus qu’une aventure politique, c’est une aventure existentielle.

Certains d’entre vous viennent des Républicains, déçus par la défaite de mon ami Éric Ciotti. D’autres viennent du RN et d’autres encore de la gauche patriote. Applaudissez-les.

Tous, vous vous battez pour une certaine idée de la France, un engagement qui vous honore.

Mais plus nous allons avancer et plus nos adversaires vont taper fort. Notre succès les rend fous. Mediapart, Libération, ont déjà dévoilé leur jeu. Cette chasse sera parsemée de coups bas. Ils n’attaqueront pas nos idées que les Français partagent, mais ils attaqueront nos personnes pour nous salir.

Ils nous disent violents, fascistes. Mais c’est tout le contraire. La violence est l’arme des faibles, l’arme de la gauche. Nous sommes au contraire le parti de l’ordre. Notre boussole, c’est le réel.

Leur nouvelle attaque est que vous seriez trop jeunes ! Mais justement, Reconquête, c’est la force de la jeunesse.

Vous allez bâtir la France de demain et je suis fier de vous, comme le sont vos parents.

Nous avons la fougue au cœur, ils ont la peur au ventre ! 

Nous allons transformer la France. Nous avons trois mois de campagne pour convaincre et combattre les mensonges. Les médias ne voient pas ce qui se passe. Nous avons été copiés et la presse de gauche panique. On ne parle que de nous.

Le thème central, Grand Remplacement et immigration qui menacent notre civilisation, nous l’avons imposé.

Alors que Macron ne veut parler que du Covid pour écarter l’avenir de la France, sujet qui préoccupe les Français.

Nous allons donc parler de la France et de son avenir, pendant que d’autres veulent mettre le sujet sous le tapis.

Notre priorité est de prendre le pouvoir pour agir. 

Ils veulent réformer la France, nous voulons la sauver !

Nous sommes la droite qui repousse l’alliance avec le centre. Une vraie droite qui fera une autre politique que celle de Macron. Vous avez redonné espoir aux Français. 

Notre mission, c’est de faire de la France un moteur de l’Histoire.

Je sais pouvoir compter sur vous. Nous serons à la hauteur.

Vive la République et surtout, vive la France !

Et c’est une Marseillaise enthousiaste qui clôture ces vœux aux militants, plus remontés que jamais.

Comme toujours, ce fut du grand Zemmour.

Source cliquez ici

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Les derniers sondages :

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10:44 Publié dans Présidentielle 2022, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 03 janvier 2022

2022 un débat pour la France

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Alexis Brezet *

En 2022, le débat sera-t-il au rendez-vous ? Les années de scrutin présidentiel ne sont jamais des années comme les autres. Mais, par le contexte dans lequel elle s’inscrit comme en raison de la gravité des en- jeux que les Français vont être appelés à trancher, la campagne qui débute aujourd’hui s’annonce peut-être plus cruciale encore qu’à l’accoutumée... à condition que les questions qui hypothèquent l’avenir du pays soient vraiment posées !

En est-on si sûr ? Il y a quelque raison de craindre en effet que l’épidémie de Covid et cette manie bien française qui consiste à glisser sous le tapis les questions qui fâchent conjuguent leurs effets pour étouffer dans l’œuf le débat démocratique. Ce serait une catastrophe! Il est décisif que la délibération civique puisse se frayer un chemin parmi les obstacles que l’actualité sèmera sur sa route, décisif aussi que la confrontation politique aille, pour une fois, au fond des choses. Rien ne serait pire qu’un simulacre de campagne qui laisserait aux Français le goût amer d’une élection confisquée.

Le Covid ! Évidemment, il domine tout, envahit tout, dévore tout, et peut-être le scrutin lui-même. Confinement, couvre-feu, attestation, passe sanitaire, deuxième dose, troisième dose, quatrième vague, cinquième vague... voilà deux ans que cela dure; deux ans que les docteurs Tant-Mieux et les professeurs Tant-Pis s’affrontent à coups de projections hasardeuses et de proclamations définitives ; deux ans que les responsables politiques alternent injonctions effrayantes et déclarations doucereuses, les unes et les autres aussitôt démenties par les faits ; deux ans que des libertés considérées jadis comme élémentaires sont sacrifiées sur l’autel de la santé publique... Les variants empruntent leur nom à l’alphabet grec, mais le citoyen, lui, y perd son latin : certains jours, saisi d’une immense lassitude, il a le sentiment qu’en deux ans on n’a guère avancé.

Le Covid a percuté les élections municipales, brouillé les élections régionales... il ne doit pas, au motif d’on ne sait quel principe de précaution dévoyé, étouffer l’élection présidentielle. Il ne doit pas non plus, par un insidieux tour de passe-passe, en être escamoté ! Les questions, nombreuses, soulevées par cette épidémie, et les failles qu’elle a révélées dans notre machine administrative autant que dans notre système de santé méritent, ô combien, d’être débattues devant le pays.

(*) Directeur des rédactions du Figaro

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jeudi, 23 décembre 2021

Mathieu Bock-Côté, un grognard face au néant

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Pierre Saint-Servant

Les Français se méfient à raison des produits importés d’outre-Atlantique. L’américanisation n’a pas terminé ses ravages, qui après avoir inondé l’Europe de sa sous-culture, prétend maintenant imposer une sous-morale aussi pauvre qu’impitoyable. Le wokisme pensait pouvoir pénétrer en France avec facilité, il se heurte à une résistance surprenante. Un réveil du bon sens, de fierté nationale semble frémir. Ce qui aurait pu être une guerre-éclair, balayant toute opposition sur son passage, a muté en guerre de position. Le camp conservateur a repoussé les premières charges, il s’agit maintenant de reformer les troupes pour préparer la contre-offensive.

Dans ces mois décisifs, un solide gaillard de la Nouvelle France a pleinement tenu son poste. Son courage tranquille et son large sourire feraient presque oublier que Mathieu Bock-Côté est un lutteur expérimenté, un grognard qui a connu de nombreuses campagnes. Voilà un intellectuel vertébré, un débatteur qui a su en quelques années prouver qu’il avait le cuir particulièrement épais.

Se dressant contre les plus gros mensonges de l’époque, il sonne l’olifant – hier dans les colonnes du Figaro, aujourd’hui sur les plateaux de CNews ou d’Europe 1 – pour tirer le gros des troupes de sa torpeur et rappeler chacun à ses devoirs. C’est la voix tonitruante de Bernanos et la rigueur implacable d’un Raymond Aron. Un héritier fidèle d’Emmanuel Berl et de Pierre Boutang. Foin d’ingratitude ! Comment ne pas remercier le ciel de nous avoir donné, parmi dix ou vingt autres figures éminentes du réveil de la vraie droite, Charlotte d’Ornellas et Mathieu Bock-Côté ?

Mécanique du néo-progressisme

Qu’on nous comprenne bien, Bock-Côté n’est pas un Charles Martel venu punir à coups de masse d’armes les déviances insensées des cyber-gueux du wokistan international. Comme tout Québécois, il déploie des trésors de courtoisie, d’attention aux positions de l’autre, fût-il l’adversaire le plus furibard. Profondément conservateur sur le terrain culturel et politique, il est un libéral assumé pour ce qui touche à la liberté d’expression et la pluralité des opinions.

Surtout, Mathieu Bock-Côté a le mérite d’appuyer chacune de ses charges sur un immense travail de lecture et de documentation. Voilà ce qui le rend redoutable. Il lit l’adversaire in extenso, au prix d’héroïques descentes dans les enfers du néo-progressisme. Foucault, Derrida, Butler, Di Angelo n’ont plus aucun secret pour lui. Il a démonté et remonté minutieusement chaque pièce du wokisme, nuit après nuit, mois après mois. Un triptyque des plus solides en est né : Le Multiculturalisme comme religion politique (2016), L’ Empire du politiquement correct : essai sur la respectabilité politico-médiatique (2019) et La Révolution racialiste : et autres virus idéologiques, qui vient de paraître. Vous recherchiez des munitions intellectuelles pour l’année nouvelle ? En voici de sérieuses

Source : Présent 23/12/2021

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Le masochisme énergétique de l’Europe

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Par Samuel Furfari *

L’opiniâtreté de l’UE de saboter son économie au nom d’objectifs climatiques irréalisables restera dans l’histoire comme la cause de la vassalisation envers la Chine et l’Inde du continent qui avait inventé la modernité et la technologie. Il est urgent que l’UE s’arrête dans sa course folle, mais j’ai peu d’espoir que cette décision soit prise. Il nous restera le plaisir dérisoire d’avoir prévenu.

(*) professeur de géopolitique de l’énergie à l’Université libre de Bruxelles, ancien haut fonctionnaire  de la Commission européenne.

Source : Les Echos, 22/12/2021

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Le mur du çon

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Edito une fois de plus percutant de Natacha Polony dans Marianne. Le sujet ? Une société où chacun traque les déviances idéologiques, où l'enjeu n’est plus de dire le vrai et de défendre l'exercice d’un libre arbitre éclairé mais de donner des gages en récitant un dogme est une société malade. Et pas seulement du Covid.

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mardi, 21 décembre 2021

L’Occident devient une civilisation de la démission

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Xavier Patier

Sauve qui peut ! Le suicide, le retrait, la démission : la fin violente ou soudaine des aventures humaines est en train de devenir une norme en Occident. La lente promotion de l’euthanasie, l’essor des lynchages médiatiques ou judiciaires, la déconstruction constante de la « valeur travail » après les lois Aubry, et enfin le culte du « lâcher prise », ressassé dans nos magazines deviennent chaque jour davantage un marqueur de la nouvelle civilisation en train de naître sous nos yeux.

La même semaine, deux chanceliers autrichiens, Schallenberg et Kurtz, l’archevêque de Paris et un ministre clé du gouvernement libanais ont annoncé leur démission, toujours immédiatement acceptée. Peu de jours après, Guy Forget, héros de notre tennis national, à son tour a jeté l’éponge : il quitte brusquement la direction de Roland-Garros au motif que son nom figure dans une affaire qui n’a pourtant donné lieu jusqu’ici à aucune poursuite pénale.

La démission est en passe de devenir l’aboutissement inévitable de toute carrière publique, fût-elle sportive ou religieuse : elle est le dernier recours dans lequel la liberté individuelle des responsables accablés trouve à se défendre contre l’ordre moral et le regard des autres. Et je ne parle pas de Nicolas Hulot, qui a annoncé en direct, la même semaine encore, qu’il renonçait à faire front et se retirait de la vie publique : écrasé d’accusations, déshonoré à bon ou mauvais droit, il n’avait d’autre idée que d’abdiquer son statut pour se retirer loin des hommes.

Mais l’œil est loin des hommes et regarde Caïn ! L’ogre médiatique n’est jamais rassasié. La démission est une fuite vers un paradis qui n’existe pas. François Hollande le sait, qui en ne se représentant pas à l’élection présidentielle, en 2017, croyait se retirer en paix, et n’en finit pas de nourrir son deuil de tourments aigres-doux.

Autrefois, chacun croyait qu’une part de sa vie ne dépendait pas de lui : Dieu décidait de ces choses trop graves pour un homme. Le chef ne faisait pas tout ce qu’il voulait : il servait. Il y a dans « le roi n’est pas malade. Il meurt, c’est tout », attribué à Louis XIV au moment de ses derniers instants, durant l’été 1715, cette idée que Dieu seul peut signifier à l’homme qui porte la charge de ses frères le moment où il pourra enfin poser à terre le joug qui l’accable. Georges Pompidou, malade, souffrant comme un damné, tenait son Conseil des ministres déguisé en homme bien portant. Il ne lâcha jamais. Jean-Paul II moribond continua à supporter son fardeau de pape, lui qui avait été si fier de son corps d’athlète, car il croyait, en vicaire du Christ, qu’il avait le devoir d’apporter un ultime témoignage. Son successeur, Benoît XVI,  a annoncé sa renonciation quelques années plus tard, en 2013. Ce fut un coup de tonnerre : première démission d’un pape depuis le Moyen Âge, saluée par les « modernes » comme une preuve de progrès. Le pape donna son explication : il n’avait « plus l’énergie nécessaire ». Un ambassadeur auprès du Saint-Siège a traduit : « Il a été assassiné. »

Il y avait aussi naguère, vieille lune, la présomption d’innocence. On ne démissionnait pas pour une rumeur. Tout cet ordre est inversé : désormais on démissionne d’abord, on examine le dossier ensuite. Bientôt la justice ne fera qu’acquitter des morts.

La vague submerge tout. Ne nous étonnons pas que tant de jeunes actifs décident sans motif sérieux de démissionner de leur travail. On leur a mis sous les yeux une civilisation de la démission, version à peine atténuée de la culture de mort. La « grande démission », qui frappe les jeunes actifs américains, commence à se manifester en France. Elle en est à son début. Des entreprises voient de jeunes cadres parfaitement intégrés frappés d’un mal mystérieux : ils s’en vont. Ils expliquent qu’ils veulent « vivre » plutôt que « faire ». Ils ne critiquent pas le système, ils ne prônent pas un monde alternatif sur le mode hippie, ils ne sont nullement révoltés : ils prennent congé.

Cette épidémie de démissions annonce, si elle prospère, la déconstruction de la civilisation elle-même.

* Xavier Patier a publié plus de 25 romans, nouvelles et essais, tels « Bientôt nous ne serons plus rien » (La Table ronde, 1994), prix Jacques-Chardonne, et « Le Silence des termites » (La Table ronde, 2008), prix Roger-Nimier.

Source : Le Figaro 20/12/2021

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lundi, 20 décembre 2021

Le boucher masqué déclare la guerre à la remballe

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On tient à vous rassurez tout de suite, nous ne sommes pas « vegan » pour deux ronds et la seule binette d’Aymeric Caron suffirait à nous dégoûter d’aller brouter dans les champs une herbe réservée aux animaux. Toutefois, ce n’est pas une raison, pour nous autres « viandards », de nous voiler la face et refuser de dénoncer les mauvaises pratiques, au nom de la rentabilité et des pertes financières,  consistant essentiellement à recycler de la viande avariée (bovine mais aussi poulet, porc) dans des produits recyclés (terrine, pâté, etc). Certes, cela ne date pas d’aujourd’hui, et en 1996, l’excellent écrivain qu’était Hubert Monteilhet avait dénoncé ces trafics de viande dans un excellent polar, Le Taureau par les cornes (De Fallois) qu’on vous engage à lire. A l’heure où les Français en ont ras-le-bol des restrictions et s’apprêtent à festoyer lors les fêtes de fin d'année, lisez ce reportage du Parisien (20/12) où un boucher interimaire dénonce justement ces pratiques toujours en vigueur. Ceci pour vous engager à y regarder à deux fois avant de fondre sur un beau morceau de barbaque.

Sinon, bonnes fêtes et régalez-vous avec des produits sains.

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mercredi, 15 décembre 2021

Emmanuel Macron, cinq ans de brouilles avec l’Histoire de France

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L’Histoire est une passion française qui a toujours suscité des querelles. Mais en ouvrant la boîte de Pandore de nos divisions nationales, Emmanuel Macron a commis une erreur, estime l’académicien Jean-Marie Rouart dans une pertinente chronique parue dans Le Figaro (13/12/2021)

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La candidate chiraquienne

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Richard Dessens EuroLibertés cliquez ici

Un ton devenu doucereux à la limite de la patenôtre, un thème de campagne évanescent, des propositions techniques sans vision d’avenir, un embourgeoisement tranquille de bon aloi, une nouvelle bonhomie de vieux routard de la politique qui évoque un Alain Poher ou un Gérard Larcher, avec un fond lointain d’une rengaine sécuritaire et anti immigrationiste, conservé en arrière-plan pour montrer qu’on est toujours un taureau… aux cornes de caoutchouc : tel est le portrait sans retouche de Marine Le Pen, prête à toutes les compromissions politiques pour obtenir un pouvoir dont son père n’avait jamais vraiment voulu, lui.

On dirait du mauvais Chirac des années quatre-vingt-dix, y compris son rejet haineux de Jean-Marie Le Pen à l’époque. Marine Le Pen est également en train de distiller progressivement le même rejet à l’égard d’Éric Zemmour aujourd’hui.

Marine Le Pen passe donc à la vitesse supérieure, comme le 1er décembre, invitée d’une Ruth Elkrief très compréhensive avec une réelle complicité. Complicité dans les objectifs – tuer politiquement Éric Zemmour – et surtout bien montrer que la grande presse officielle a accrédité Madame Le Pen dans le sacro-saint cénacle d’un système bien-pensant que Jean-Marie Le Pen avait tant décrié en son temps.

D’ailleurs, et c’est ce qui est le plus significatif dans la pensée – si on peut parler de pensée – de Madame Le Pen, c’est son adoption du vocabulaire des opposants d’Éric Zemmour pour l’attaquer, alors qu’elle affirme, encore pour l’instant, qu’il n’est qu’un « concurrent » et non un adversaire. C’est vrai qu’il lui faut ménager l’électorat d’Éric Zemmour pour espérer le capter plus tard.

On croyait rêver en entendant Marine Le Pen, condescendante, commisérative et « paternaliste » – la pauvre ! – donner des leçons à Éric Zemmour, tout en reprenant exactement les mêmes arguments et surtout les invectives, même mouchetées, de la plus parfaite mauvaise foi que ceux utilisés par Xavier Bertrand ou Jean-Luc Mélenchon, en passant par tout le gouvernement Macron et bien sûr l’ineffable Anne Hidalgo… le terme de « guignol » étant seulement suggéré en creux.

Lorsqu’on se rallie au vocabulaire de ses adversaires pour tenter d’éliminer un simple « concurrent », c’est qu’on a déjà rallié aussi l’essentiel de leurs idées, si tant est que Marine Le Pen ne soit pas au fond ce qu’elle a toujours été : une femme de la gauche bobo marquée par un héritage de droite confortable. En outre, elle justifie sereinement ses propos, avec un sourire entendu, en expliquant que la politique est un univers où mauvaise foi et mensonges constituent le lot quotidien. Dont acte, Madame Le Pen, pour revaloriser la chose politique.

Elle va encore plus loin en prenant le parti du journaliste de TF1, Gilles Bouleau, lors de son interview militante d’Éric Zemmour. Elle en profite même pour affirmer que le rôle des journalistes est essentiel et bienfaisant pour la démocratie, tout en disant, goguenarde, qu’ils sont parfois injustes… avec un grand sourire complice à une Ruth Elkrief radieuse.

Interview très réussie pour Madame Le Pen qui a parfaitement intégré les codes du système politico-médiatique pouvant lui permettre d’accéder au pouvoir. Pour faire du Chirac, ou au mieux du Sarkozy. Un Sarkozy d’ailleurs qui ne s’interdit pas d’ailleurs éventuellement d’appeler à voter pour Emmanuel Macron le cas échéant… La boucle serait ainsi bouclée.

On peut se mettre à la place des électeurs de toujours du Front ou du Rassemblement National qui retrouvent dans Zemmour un idéal abandonné et se demander s’ils pourront revoter un jour pour Madame Le Pen qui ferait plus une excellente adjointe de Valérie Pécresse, faute d’être même Chirac.

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mardi, 14 décembre 2021

Au nom de l’écologie, on impose la laideur

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Nicolas Chaudin *

Panneaux photovoltaïques, éoliennes, écoquartiers ont en commun d’être hideux. sous prétexte d’écologie, on détruit ce qui fait la beauté de nos paysages et de nos villes, et ceci avec la plus parfaite bonne conscience, s’inquiète l’écrivain. À quand une écologie qui se souciera de préserver la beauté de ce que nous avons reçu en legs ?

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(*) Nicolas Chaudin est écrivain, réalisateur et éditeur d’art français. Dernier titre paru, La Nuit des aventuriers (Plon, 2021)

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lundi, 13 décembre 2021

Générosité mal ordonnée

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Laurence de Charette

Sans doute Candide exprimerai-il sa surprise : quelle drôe de contrée ouvre à tout vent ses hôpitaux quand elle craint perpétuellement de manquer de lits et de bras pour soigner ses malades ?

L’an dernier, comme chaque année, plusieurs dizaines de milliers d’étrangers venus des quatre coins du monde ont frappé à la porte du système de santé français, poussés par une bonne raison: il est l’un des plus généreux au monde. Le dernier rapport sur la procédure d’admission au séjour pour soins - un dispositif distinct de l’AME (aide médicale de l’État pour les clandestins) et unique en son genre puisqu’il suffit à un ressortissant étranger d’invoquer l’impossibilité d’être soigné dans son pays pour demander à être pris en charge gratuitement en France - souligne crûment la tension croissante entre l’immense besoin de santé des populations à travers le monde et l’affaiblissement des capacités hexagonales.

Il met en lumière deux dérives dont est victime la générosité française : le dévoiement des motifs de santé dans les dossiers d’immigration et le développement d’une forme de « tourisme médical » - pour effectuer une PMA par exemple.

Evidemment, ces chiffres font partie de ces réalités dont le simple énoncé suscite toutes sortes de remontrances voire d’anathèmes ; comme si l’opprobe jeté sur le messager avait le pouvoir de changer les faits invoqués. Ils provoqueront à n’en pas douter de nouveaux sermons sur le thème de l’« humanisme ». Mais les bonnes consciences évoqueront-elles les manques chroniques e l’hôpital ? Parleront-elles de la pression qu’exerce, aussi, sur les dépenses de santé dans un pays où la dette n’en finit pas de croître et de ces déserts médicaux qui s’étendent à travers le territoire ? La pandémie a, en même temps, révélé la fragilité de notre système de soins et le fait que la santé est devenue la valeur suprême de nos sociétés modernes. Dans un tel contexte, ce rap- port rappelle - si besoin était - que la question de l’immigration doit être traitée sans faux- semblant, avant que la brutalité ne s’empare du débat et ne le prive de toute intelligence. Car, pourrait aussi dire Candide, c’est « rage de soutenir que tout est bien quand on est mal »...

Pour accéder au rapport ICI

Source : Le Figaro 13/12/2021

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samedi, 11 décembre 2021

Le discours d'un roi

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Selon Franck Ferrand, dans Valeurs actuelles (9/12), faisant allusion à Eric Zemmour, constate que les grandes allocutions deviennent si rares qu’il serait dommage de les manquer – n'en déplaise à tous ceux que le talent dérange. Franck Ferrand fait ici référence au grand et magnifique discours d’Eric Zemmour à Villepinte devant près de 15 000 personnes.

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