Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vendredi, 05 mars 2021

Un dîner clandestin entre journalistes et “experts” médicaux qui démontre qu’ils ne croient pas au coronacircus

Alain Escada, président de Civitas

Pas un jour ne passe sans que, matin, midi et soir, les télévisions du système ne répètent les mots d’ordre officiels concernant le Covid : portez votre masque, restez chez vous sauf pour aller au supermarché, isolez-vous des autres, attendez avec impatience votre tour pour être vacciné, préparez-vous au passeport vaccinal pour pouvoir faire ce qui vous plaît hors de chez vous, ne réfléchissez pas car c’est signe de complotisme...

Mais voilà que le Canard enchaîné signale un pataquès dans ce concert multi-télévisuel. Le 24 février, la police fait une descente dans un restaurant ouvert clandestinement. Il est bientôt minuit et les policiers découvrent une intéressante brochette d’une vingtaine de convives : des journalistes de BFMTV, mais aussi “des cadors de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris et un gradé de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris, tous consultants santé de la chaîne !“.

Cela rejoint d’autres informations précédentes sur des restaurants ouverts clandestinement dans lesquels ont été identifiés des magistrats, des gendarmes et des policiers. Sans oublier les fêtes dans des commissariats dans des conditions interdites au commun des Français.

Mais le cas signalé par le Canard enchaîné est bien plus significatif. Ce n’est plus simplement un privilège que s’accordent des fonctionnaires du régime, de façon très proche de ce qui se passait autrefois en Union Soviétique.

Non, cette fois, c’est vraiment la démonstration que les gens qui se succèdent à la télévision pour nous effrayer ne croient pas aux histoires qu’ils nous racontent.

Comment interpréter autrement ce gueuleton partagé entre des journalistes de BFMTV, des “experts” du monde médical et un gradé des pompiers, tous habitués à nous faire la leçon sur la nécessité de suivre bien docilement les consignes gouvernementales pour échapper à une apocalypse épidémique

S’ils croyaient à ce qu’ils disent à la télévision, s’ils croyaient au bien-fondé de mettre les populations en cage, de porter une muselière, de conserver des distances, de laisser les restaurants fermés, s’ils croyaient la vaccination indispensable à toute reprise d’une vie normale, s’ils partageaient la peur qu’ils insufflent parmi la population, ils n’auraient pas pris le risque de participer à un tel dîner clandestin.

Il faut exiger que les noms de ces convives télégéniques, verbalisés par la police, soient rendus publics.

Et surtout, il faut largement partager cette information qui démontre que le plat que nous servent jour après jour les médias est une mascarade.

Une mascarade dont l’objectif réel est de mettre en place l’ensemble des rouages d’une tyrannie mondialiste.

L’heure est à la dissidence. Cassons nos télévisions et brisons nos chaînes ! Insurgeons-nous !

Site de Civitas cliquez ici

10:01 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Dissolution de Génération Identitaire. Le décret démoli point par point par un avocat

Unknown.jpg

Source Breizh-info cliquez ici

La dissolution de Génération Identitaire a été validée en conseil des ministres cette semaine. Les services juridiques de l’ONG travaillent déjà à un recours devant le Conseil d’Etat pour faire invalider cette dissolution, qui apparait en effet comme surprenante eu égard du contenu très léger du décret annonçant la dissolution.

Sur Twitter, Pierre Gentillet, Avocat, et président @CerclePouchkine, a démoli point par point le décret. « Cela fait 3 fois que je relis le décret de dissolution de Génération Identitaire. Je n’ai jamais lu un texte aussi creux et aussi peu rigoureux juridiquement A ce niveau-là, même un gamin de CM2 peut faire du droit » indique-t-il.

Il déroule ensuite : Premier grief du décret (6° du L212-1 du CSI) : la provocation à la discrimination, la haine ou la violence. « Le décret indique que « les militants se revendiquent de Charles Martel ou de la reconquista ». Se référer à des personnages historiques, mêmes violentes serait donc un délit ? » s’interroge l’avocat qui rappelle que « sur la base de ce même raisonnement, faut-il dissoudre la France Insoumise puisqu’ils citent en permanence les révolutionnaires, tels Hébert ou Robespierre, qui ont massacré des dizaines de milliers de personnes ? Ridicule »

Et de poursuivre : « On reproche à Génération ID de faire le lien entre immigration et délinquance. Selon le Ministère de l’Intérieur, en 2019 : 63% des violences sexuelles commises en Ile-de-France l’ont été par des étrangers Question : faut-il dissoudre le Ministère de l’Intérieur? Ridicule. »

Puis « Fin du deuxième paragraphe et là on attend des sommets de bêtise juridique. Il est reproché à Génération Identitaire d’avoir reçu des dons de la part du terroriste de ChristChurch ( !). Cela prouverait que l’association incite bien à la haine et à la discrimination. Absurdité juridique totale. En quoi le don d’une personne extérieure au mouvement, sans aucun rôle, peut-il entrainer une quelconque responsabilité pour Génération Identitaire ? C’est un pur raisonnement totalitaire »

A noter que sur ce point, un article des Antifas de Libération Pierro Plottu et Maxime Macé a évoqué le fait que Breton Tarrant aurait été un membre bienfaiteur de Génération Identitaire, ce que leur aurait indiqué un de leur contact, Bruno Dalles, ancien directeur du service de renseignement financier Tracfin. Problème, il se trouve pléthore de sites internet qui, à partir d’un certain montant de dons, font de vous automatiquement un membre bienfaiteur. Ce « titre » attribué à Brenton Tarrant ne l’a donc pas été par Génération Identitaire mais bien par le niveau du don que ce dernier a adressé à GI. Sur le site Assothèque, on peut lire que sont membres bienfaiteurs d’une association « ceux qui ont accepté, afin de soutenir financièrement l’association, d’acquitter une cotisation d’un montant supérieur à celui dû par les membres « actifs », ou, plus simplement, les personnes qui adressent régulièrement des dons à l’association. Dans ce dernier cas, le titre de membre bienfaiteur est souvent honorifique ; il ne confère pas de droit particulier ». Ainsi si vous donnez 1000 euros sur le site internet de la République en Marche, vous serez aussi considéré comme membre bienfaiteur, sans que le parti politique n’ait fait quoi que ce soit.

Voici quelques exemples de sites sur lesquels vous pouvez devenir membres bienfaiteurs via un gros don, sans l’accord particulier de l’association en question : cliquez là ou encore ici, ou encore ici ou encore ici sur le site du Printemps écologique, amusez vous à taper « membre bienfaiteur association » sur google et vous y trouverez de nombreux sites qui proposent ce type d’adhésion.

Pierre Gentillet poursuit ensuite sur le 2ème grief : de milice privé. « Pour mémoire, la jurisprudence exige classiquement plusieurs conditions : 1) Présence de grades, uniformes et discipline 2)développement de stratégies paramilitaires, 3) détention ou l’accès à des armes 4)Trouble causé à l’ordre public » indique-t-il avant de poursuivre : « Aucun de ces points n’est repris par le ministère pour identifier ce que le droit appelle milice. Ceux qui ont rédigé ce décret n’ont jamais lu une loi ou un jugement de leur vie c’est impossible »

Et d’évoquer : « La dimension guerrière serait un élément (à raccrocher au 1) on suppose.. ?) démontré par les slogans de Génération Identitaire tels que : « l’avant-garde de la jeunesse debout » ou « entrer en guerre contre tous ceux qui veulent nous arracher à nos racines ». Avant de s’interroger : « Du coup, la dimension guerrière de Lutte ouvrière (le poing levé à toutes les manifestations) est avérée je pense ? On voit bien qu’on nage dans le n’importe quoi et que le ministère ne sait pas distinguer le sens propre du sens figuré. Retour au CP »

Et l’avocat de conclure : « Enfin il est reproché à Génération Identitaire leurs actions à la frontière, réalisées sans violence et de courte durée (donc sans efficacité réelle). Génération Identitaire n’arrête pas, bien évidemment, à elle-seule l’immigration illégale : elle n’est qu’un lanceur d’alerte ! Si l’on reprend les 4 critères, nécessaires pour qualifier l’existence d’une milice, que j’évoquais précédemment : où sont-ils? Où sont les armes de Génération Identitaire? Où est le trouble à l’ordre public? Les stratégies paramilitaires? Bref, aucun effort de rigueur »

Conclusion de l’avocat : « je n’ai jamais lu un décret aussi indigent, aussi partial, aussi militant même, aussi peu rigoureux. Si le Conseil d’Etat valide le décret de dissolution, je ne vois vraiment pas à quoi il servira à l’avenir de faire des études de droit pour devenir juriste »

De quoi émettre un gros doute sur l’honnêteté des personnes qui ont prononcé la dissolution de Génération Identitaire, dissolution qui ressemble plus à un coup de tyrannie politique qu’à une véritable décision juridique cohérente et en conformité avec le droit français.

 

09:42 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 04 mars 2021

Le grand leurre

dette.jpg

Gaëtan de Capèle

La reconquête de la souveraineté de la France figurera, nous dit-on, au cœur de la prochaine élection présidentielle. Quoi de plus urgent, en effet, dans un monde toujours plus instable, que de retrouver la pleine maîtrise de son destin ? Chacun, de gauche à droite, en fait profession de foi. Pour juger de la capacité des uns et des autres à y parvenir, il existe peu de meilleur révélateur que le débat sur la « dette Covid ».

Certains se font fort de l’annuler d’un trait de plume, au motif qu’elle serait liée à des circonstances exceptionnelles et financée en partie par la Banque centrale européenne. Ils se disqualifient d’entrée de jeu. Passons sur l’impossibilité juridique - les traités l’interdisent - et disons les choses simplement : non seulement il est paradoxal de prétendre restaurer la grandeur de la France en commençant par renier sa signature, mais le déciderait-on que nous n’en aurions pas les moyens. Car, à force de laxisme budgétaire, nous avons perdu depuis longtemps la maîtrise de notre dette. Chaque année depuis un demi-siècle, nous creusons nos déficits et devons emprunter pour payer nos fonctionnaires et nos services publics. Sans nos créanciers, les caisses de l’État seraient vides à partir du mois d’octobre. Eux ne font pas la différence entre la « dette Covid » et celle que nous avons accumulée auparavant. Allons-nous trahir leur confiance ?

Le surplus de dette lié à la pandémie (215 milliards sur un total de 2 700 milliards) nous emmène certes sur des terrains inconnus (l’endettement national atteint 120 % du PIB, soit le double de ce qu’autorisent les traités) mais ne change rien au tableau général. La France vit bien au-dessus de ses moyens et aux crochets non pas de la finance internationale, comme on nous le répète, mais des épargnants du monde entier. Elle retrouvera sa souveraineté le jour où elle reprendra enfin le contrôle de ses dépenses publiques. Certainement pas en leurrant les Français avec des promesses intenables.

Source : Le Figaro 4/03/2021

12:01 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 03 mars 2021

Quand M. Bastien Lachaud, député de la « France insoumise » tente de faire interdire l’audition de Bernard Lugan par la Commission de la Défense nationale et des forces armées de l’Assemblée Nationale…

blog.jpeg

Mardi 2 mars 2021, passant outre à la tentative de censure de la « France insoumise », Bernard Lugan a été longuement auditionné par la Commission de la Défense nationale et des forces armées de l’Assemblée Nationale au sujet de la situation dans la BBS et de la force Barkhane.

Pour l’édification des lecteurs de ce blog, nous donnons copie de la lettre du député Bastien Lachaud, du groupe « France insoumise », adressée à Madame la présidente de la Commission de la Défense pour fins de censure.

Selon Wikipédia, le député Bastien Lachaud a été condamné le 9 décembre 2019 par le tribunal correctionnel de Bobigny à 6000 euros d’amende pour « acte d’intimidation contre l’autorité judiciaire, rébellion et provocation ».

Sa lettre :

« Madame la Présidente, chère collègue,

Je tiens à vous faire part de mon incompréhension de voir la mission d’information sur Barkhane auditionner demain monsieur Bernard Lugan. Je regrette de n’avoir pu vous en faire part plus tôt mais comme vous le savez la modestie des effectifs de mon groupe ainsi que l’usage qui a cours à l’Assemblée de laisser aux rapporteurs une grande latitude dans l’organisation de leurs travaux ne me permettent pas de m’y investir autant que j’aurais souhaité.

Néanmoins je tiens à vous signaler que, selon moi, monsieur Lugan ne devrait pas être auditionné par la mission d’information. Ce polygraphe extrêmement prolixe, auteur de plus d’une quarantaine d’ouvrages, n’est tout simplement pas un spécialiste de la région sahélienne.

En outre, de très nombreux universitaires considèrent, non sans raison, que ses écrits sont, à tout le moins, empreints d’une idéologie politique qui fait de la race ou de l’ethnie le critère prépondérant sinon unique pour la compréhension des relations sociales et de l’organisation des sociétés, en particulier africaines.

Quoique monsieur Lugan ait longtemps professé ses thèses dans les milieux militaires, on pouvait croire que la recherche scientifique contemporaine avait fini par faire reconnaître que le biais intellectuel et politique qui affecte toute sa production était de nature à brouiller la compréhension des sociétés africaines, mais aussi de faire advenir les tensions intercommunautaires par un mécanisme de « prophétie autoréalisatrice » hélas bien connu.

Notre mission d’information doit certes veiller à recueillir une diversité de points de vue académiques afin de proposer, en toute conscience, une reformulation politique des résultats et des défis de l’opération Barkhane. En revanche, cet impératif éthique et méthodologique ne devrait pas bénéficier à la promotion d’une recherche universitaire dévoyée ni à un conservatisme politique extrême dissimulé sous les atours d’une érudition ampoulée.

Si notre commission souhaite l’éclairage d’universitaires reconnus pour compléter celles de messieurs Alain Antil, Marc-Antoine Pérouse de Montclos, Olivier de France et de madame Caroline Roussy, je me permets de suggérer d’entendre plutôt mesdames Niagalé Bagayoko, Johanna Siméant, Marielle Debos, messieurs André Bourgeot et Yvan Guichaoua ou encore pour une réflexion sur l’histoire longue du continent madame Catherine Coquery-Vidrovitch ou messieurs François-Xavier Fauvelle et Jean-François Bayart.

Notre commission pourrait également s'appuyer sur de nombreux jeunes chercheurs, docteurs et doctorants dont la discrétion n'a d’égale que la maîtrise des complexités africaines, et sahéliennes en particulier.

Je vous remercie de l’attention que vous porterez à ce courrier et vous prie d’agréer, Madame la Présidente, mes meilleures sentiments républicaines.

Bastien Lachaud »

Nous donnons rendez-vous aux lecteurs de ce blog et à tous ceux qui reçoivent ses communiqués, au jeudi 4 mars pour l’annonce d’une robuste riposte aux offensives des « islamo-gauchistes » et de leurs alliés « décoloniaux ».

Source Bernard Lugan cliquez ici

10:14 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 01 mars 2021

Du communisme au libéralisme quelle évolution ?

legutko copie.jpg

Dans Le diable dans la démocratie, tentations totalitaires au cœur des sociétés libres (L’Artilleur) le Polonais Ryszard Antoni Legutko analyse dans cet ouvrage des régimes politiques - démocratie et communisme – que l’on croyait opposés et qui finalement ont de nombreux points communs à travers, notamment, leur culte du progrès, leur volonté d’émancipation de l’homme et donner un sens à l’histoire. L’homme n’est pas un inconnu. Ce professeur de philosophie, membre du PIS (Droit et justice) - le parti au pouvoir en Pologne - a été élu député européen où il co-préside le groupe des Conservateurs et réformistes européens. Il s’entretient ici avec Anne-Laure Debaecker dans l’hebdomadaire Valeurs Actuelles.

A lire ICI

11:31 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 28 février 2021

L’ère des sectaires

 

3460602292.jpgYves Thréard

Wokisme, islamo-gauchisme, décolonialisme… Que de formules obscures pour des intentions qui le sont beaucoup moins. Ceux qui les portent en étendard dont de claires ambitions  : ils veulent réécrire l’histoire, gommer les mâles du genre humain, effacer la différence des sexes, crier leur haine du monde occidental. Ils entendent réveiller le peuple des soi-disant damnés de la société pour qu’il prenne conscience des horreurs qu’il subit depuis des siècles. L’heure est à la revanche sur l’ordre judéo-chrétien. Marx est mort, mais ses avatars rôdent, avides d’installer une nouvelle idéologie, tout aussi ravageuse. Discriminés de tous les pays, unissez-vous pour abattre l’homme blanc, au cœur rassi et au casier familial suspect ; il a du sang sur les mains. Du passé, il faut faire table rase; et faire feu sur les résistants qui dénoncent la prise en otage des esprits. Celui qui dit la vérité doit être exécuté : il est immédiatement qualifié de fasciste, de raciste, d’ennemi des masses opprimées. Maintenant, celui-là doit payer sa dette.

Tel est le visage de ce nouveau militantisme qui se propage en Europe et en France. Ses thèses irriguent de plus en plus les milieux politiques, syndicaux, universitaires, intellectuels, sportifs. Elles ont pris d’assautles réseaux sociaux, qu’elles polluent de leurs détestations. Importée des Etats-Unis dans le sillage du mouvement Black Lives Matter, cette vague ne recule devant aucune outrance pour s’imposer. On l’a vue à l’œuvre à Paris, en novembre 2019, quand des manifestants défilant contre l’islamophobie arboraient une étoile jaune ! Émettre une critique, c’est permettre à ses tenants de se poser en victimes. Frédérique Vidal vient d’exprimer son inquiétude face à la montée de l’islamo-gauchisme dans les facultés. Aussitôt, les mandarins de l’enseignement supérieur ont exigé la dé- mission de la traître.

Ainsi sont-ils, ces apôtres de l’antiracisme, de la diversité, de la défense des minorités : des activistes aux pratiques totalitaires. C’est l’ère des sectaires.

Source : Le Figaro 26/02/2021

11:44 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 27 février 2021

Honoré d’ Estienne d’Orves, résistant et monarchiste

COUV 2020 6.jpg

Robert Spieler

Didier Lecerf est historien et militant, depuis sa jeunesse, de la cause identitaire. On lui doit déjà un Cahier d’Histoire du nationalisme, paru aux éditions Synthèse nationale, consacré au Parti des forces nouvelles (PFN), dont il fut un militant actif. Il nous offre aujourd’hui une remarquable biographie du capitaine de frégate Honoré d’Estienne d’Orves, qui fut fusillé par les Allemands le 29 août 1941. Le sous-titre du livre est Des monarchistes dans la Résistance.. Didier Lecerf décrit fort bien la complexité de cette époque quand il cite François de Grossouvre, ancien conseiller de François Mitterrand, qui écrivait : « Avec le même patriotisme et la même bonne foi, on pouvait se trouver entraîné dans un camp ou dans l’autre. J’avais deux amis, officiers de marine en 1940. L’un a rejoint l’amiral Muselier et les Forces navales françaises libres, l’autre a suivi Darlan. Pourquoi ? Ils étaient aussi patriotes l’un que l’autre ».

La jeunesse de d’Estienne d’Orves

Honoré d’Estienne d’Orves est, selon l’auteur, « un homme de la droite catholique, monarchistes et sociale, fidèle à Dieu, à l’Eglise, à sa patrie, à sa famille. » Il naît le 5 juin 1901 à Verrières-le-Buisson (91). Son père est le comte d’Estienne d’Orves, sa mère est Caroline Elizabeth de Vilmorin. Les d’Estienne sont une vieille famille de marchands et de magistrats d’Aix-en-Provence tandis que les Vilmorin sont une dynastie de scientifiques qui jouent un rôle de pionniers dans l’amélioration des plantes, en particulier des blés. Un lointain ancêtre des Vilmorin n’est autre que... le jeune frère de Jeanne d’Arc, Pierre, ce qui vaudra aux dames Vilmorin d’être invitées au Vatican, aux cérémonies de canonisation de la sainte. Autre célébrité dans la famille Vilmorin : l’écrivain Louise de Vilmorin, la cousine d’Honoré d’Estienne d’Orves, qui fut la fiancée d’Antoine de Saint-Exupéry puis, bien plus tard, la compagne d’André Malraux. Honoré d’Estienne d’Orves est donc un enfant de l’aristocratie d’affaires, très aisée, qui domine la Belle Epoque et que Balzac a décrite dans ses romans. Son enfance et son adolescence se partagent entre hôtels particuliers, appartements spacieux, châteaux, villas ou palaces, entouré de nombreux domestiques. Il fait sa communion solennelle en 1911. Son parrain est un ami de la famille, gendre du général Boulanger, le célèbre commandant Emile Driant, futur héros de Verdun, député chrétien-social et auteur à succès de romans d’anticipation politico-militaires. Il faut absolument lire L’Invasion noire, qui bien avant Jean Raspail prédit l’invasion de l’Europe par des hordes africaines. Lecerf consacre plusieurs pages passionnantes à Driant que l’on peut considérer sans exagérer comme l’égal de Jules Verne. Autre personnalité d’exception dans l’environnement d’Estienne d’Orves : son cousin Georges de Robillard Cosnac, pionnier de l’aviation qui trouvera la mort à l’âge de 28 ans, le 4 mai 1912, aux commandes de son monoplan.

L’instruction d’Estienne d’Orves sera assurée à la fois par un abbé précepteur et par un établissement parisien de renom, Saint-Louis de Gonzague où il passera « sans peine », dit-il, le baccalauréat. Modeste, il note : « C’était en temps de guerre plus facile qu’avant 1914 ». Dans un de ses notules qui font le grand intérêt du livre, Lecerf nous livre quelques chiffres concernant le bac, qui laissent rêveur. En juillet 1917, il n’y a en France que 14 204 candidats sur un total de 700 000 jeunes de 16 ans. Seuls 58 % obtiennent le diplôme, essentiellement des garçons. Les filles ne sont que 734, soit 1,17 % de la classe d’âge ! Autres temps, autres mœurs... D’Estienne d’Orves va intégrer l’Ecole Polytechnique et choisira La Navale. Pendant 10 ans, de 1923 à 1933, il voyagera beaucoup et se trouvera pour l’essentiel loin de la France.

C’est d’abord un milieu « très chrétien » qui s’est senti agressé par la politique anticléricale du pouvoir républicain avant 1914. Fidèle à l’Eglise et au pape, il ne tombe cependant pas « dans un ultramontanisme en contradiction, dit Jean-François Chiappe, avec l’indépendance, un rien gallicane, dont la monarchie et ses plus fermes soutiens ont toujours fait preuve ». Ce milieu, justement parce qu’il est « très chrétien », a aussi un sens aigu du social, et de ce fait est lié aux hommes et aux initiatives du catholicisme social, ce catholicisme social que Didier Lecerf décrit en des pages passionnantes. Henry de Villemorin, le grand- père d’Honoré, s’occupe ainsi activement, avec Albert de Mun, des « Cercles catholiques d’ouvriers », tandis que les parents d’Estienne d’Orves sont membres de la confrérie de la Miséricorde des Pénitents noirs de Nice, sa mère participant assidûment à « l’œuvre de midi », créée pour les “midinettes”, ces jeunes femmes, modistes et couturières, travaillant au début du XXe siècle, dans les maisons de mode et de haute-couture des beaux quartiers parisien qu’il convenait de  protéger des tentations que la morale réprouve.

Le milieu social d’Estienne d’Orves est aussi très royaliste, plutôt légitimiste et, en tout cas, très patriote. Sa grand-mère maternelle, petite-fille de deux généraux vendéens, est ainsi « restée fidèle à la famille de Louis XVI » et refuse « le ralliement aux Orléans ». Les couleurs de la famille ne sont pas celles de la Révolution, sauf si elles s’ornent « du Sacré-Cœur », mais celles de Jeanne d’Arc ou du pape. D’Estienne d’Orves écrira, dans le journal qu’il rédige en prison à destination de ses enfants : « Chez nous, le drapeau tricolore n’était pas admis lorsque nous jouions aux soldats. »

Mais son milieu finit par se rallier à la République, au nom de la pseudo-nécessité d’unir tous les Français face aux périls qui menacent, à l’image de Péguy et d’Albert de Mun, qui s’y rallient en 1892, après la publication par Léon XIII de l’encyclique Au milieu des sollicitudes. Péguy avait écrit : « Celui qui défend la France est toujours celui qui défend le royaume de France. Et celui qui rend une place ne sera jamais qu’un salaud, quand bien même il serait marguillier de sa paroisse ».

LE CATHOLICISME SOCIAL

Le mérite du livre de Didier Lecerf est que l’ouvrage est bien plus qu’une biographie. Il décrit ainsi, dans des notules passionnantes, les origines du catholicisme social, la création des Equipes sociales de Robert Garric, celle de la Ligue patriotique des Françaises, dont Elizabeth, mère d’Honoré, fit partie. L’auteur évoque Albert de Mun, René de La Tour du Pin et Paul Vrignault, initiateurs des cercles catholiques d’ouvriers, qui œuvraient à « faire la guerre à la Révolution ; réconcilier les classes dirigeantes et la classe ouvrière ; établir la paix et l’harmonie sociale ». L’auteur aborde bien sûr l’Affaire Dreyfus et cite le journal d’Estienne d’Orves : « Ce qui a faussé le dreyfusisme, c’est la réaction qui a suivi sa victoire, réaction menée par des gens qui voulaient non pas la justice, mais la destruction de l’idée catholique ».

Au moment où Honoré d’Estienne d’Orves intègre la Royale, en octobre 1923, celle-ci est au début d’un vaste plan de rénovation et de modernisation, qui sera poursuivi avec constance durant près de quinze ans par tous les gouvernements. La flotte de 1939, qui occupe le 4e rang mondial, sera l’une des plus belles de notre histoire, mais aussi, hélas, l’une des plus vaines puisque l’essentiel de ses bâtiments seront, soit coulés à Mers-el-Kébir par les Anglais, le 3 juillet 1940, soit sabordés à Toulon par leurs équipages, le 27 novembre 1942. Les Allemands entrent dans Paris le 14 juin. Joseph Meister, premier homme vacciné contre la rage par Louis Pasteur, désespéré, se suicidera le 24 juin. Que faire ? Pour Estienne d’Orves, il n’existe qu’une voie à suivre : il se doit d’agir conformément à « la tradition de fidélité de sa famille pour la France et la France seule ». Il va entrer en dissidence, non « sans un profond déchirement » et continuer la lutte. Une fois en Angleterre, le capitaine de corvette se voit confier, non pas le commandement d’un navire, mais la direction du 2ème bureau de l’état-major des Forces navales françaises libres. D’Estienne d’Orves, qui s’ennuie quelque peu dans une fonction trop administrative, obtient de De Gaulle l’autorisation d’aller sur le terrain, malgré son inexpérience du renseignement et de la clandestinité. Son objectif : jeter les bases d’un réseau d’espionnage baptisé Nemrod. Arrivé en France, Châteauvieux (c’est son pseudo) s’active. Mais les services de l’Abwehr sont sur sa piste. Le réseau tombera très vite, au bout d’un mois : la faute à un “traître”, Alfred Gaessler, le “radio” du groupe, un Alsacien dont on ne connaîtra jamais les motivations, qui disparaîtra en février 1945, ne laissant aucune trace. D’Estienne d’Orves est arrêté le 22 janvier 1941.

Les membres du réseau seront jugés pour espionnage, à partir du 13 mai, par la cour martiale du Gross Paris. D’Estienne d’Orves, « admirable de dévouement et de sacrifice », dixit son avocat allemand, se désigne comme le seul responsable, acceptant par avance la mort, « aléa du métier d’officier ». Une scène incroyable a lieu au moment où le verdict tombe. Le président allemend de la cour martiale se lève et va serrer la main des condamnés. Sur les vingt accusés ayant comparu, neuf sont condamnés à mort. Les soutiens d’Estienne d’Orves, dont son avocat allemand, mais aussi le gouvernement de Vichy par la voix de Fernand de Brinon et aussi l’amiral Darlan, vont s’activer pour obtenir sa grâce. L’espoir est réel. Hélas, le 22 juin 1941, les forces de l’Axe entrent en URSS. Quel rapport avec le destin d’Honoré d’Estienne d’Orves ?

Le pacte germano-soviétique va voler en éclat et le Parti communiste français, qui collaborait jusque-là allègrement avec les Allemands à la demande de Moscou, dans un esprit « défaitiste révolutionnaire », va entrer en résistance et appeler au sabotage et à la lutte armée. Didier Lecerf consacre des pages passionnantes au Parti communiste français en 1939-1940, un parti « pas très résistant », une « secte de masse », qui tenta, comme on le sait, d’obtenir la reparution de l’Humanité Aux premiers attentats, les Allemands répondent par la politique des otages et de dures représailles. Le 21 août, à Paris, le futur « colonel Fabien » abat l’aspirant Moser, dans le métro, sur le quai de la station Barbès-Rochechouart. Fâcheuse conjonction de dates, le 24 août, Keyser, le président de la cour martiale qui a condamné à mort Estienne d’Orves, est à Berlin pour demander la clémence. Mais Adolf Hitler, par une lettre signée de sa main, confirme, suite à l’assassinat de l’officier allemand, la condamnation à mort pour trois membres du réseau, dont le chef, qui étaient venus directement d’Angleterre. Le 29 août, au petit matin, l’abbé Stock célèbre la messe dans leur cellule. Les condamnés communient puis prennent leur petit déjeuner avec le prêtre. C’est la fin.

RÉSISTANTS ET MARÉCHALISTES ?

Lecerf note, en conclusion de son livre, qu’à l’image de d’Estienne d’Orves, en 1940, les résistants sont souvent issus de la « droite de la droite ». Il cite François de Grossouvre : « C’est la gauche qui a exploité la Résistance, mais ce sont les gens de droite qui l’ont créée ». Il évoque la kyrielle de monarchistes qui entrèrent en résistance : Pierre de Bénouville, Michel de Camaret (futur député européen du FN), le colonel Rémy, Jacques Renouvin, l’écrivain Jacques Perret, François de Grossouvre, sans oublier les anciens du Faisceau de Georges Valois, de la Cagoule et des membres des Croix de Feu et du PSF de La Rocque. Beaucoup firent, du moins au début, preuve de respect et de bienveillance à l’égard du maréchal Pétain. Ce fut le cas d’Estienne d’Orves qui l’évoque six fois dans ses lettres de prison, même s’il exprima une franche hostilité face à certaines décisions du gouvernement, notamment le Statut des Juifs. Ainsi, note Didier Lecerf, à travers Honoré d’Estienne d’Orves, à la fois résistant et maréchaliste critique, c’est toute la complexité, toutes les contradictions de l’époque qui surgissent.

Honoré d’Estienne d’Orves, de Didier Lecerf, collection « Cahiers du nationalisme », 200 pages, 25 euros, port inclus, à l’ordre de : Synthèse nationale, BP 80135 22301 Lannion pdc.

Source : Rivarol 24/02/2021

Commander ce livre cliquez ici

09:38 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Blanc, seul et très malade

AVT_Alain-Sanders_8596.jpg

Alain Sanders

Nous avons déjà eu l’occasion, à différentes reprises, de relever ces désormais innombrables publicités (tant à la télé que dans les journaux et les magazines) qui mettent systématiquement en scène un homme noir et une femme blanche (généralement blondasse). Et jamais, sinon très rarement, le contraire. On ne fera croire à personne, et pas à moi en tous les cas, qu’il ne s’agit pas d’une démarche idéologiquement délibérée.

Est-ce à dire que tous les publicitaires sont idéologiquement vérolés et des fourriers du Grand Remplacement ? Ce serait donner beaucoup de crédit à leurs facultés intellectuelles... Reste qu’ils se couchent avec zèle et empressement devant la doxa racialiste. « Les capitalistes finiront par nous vendre la corde pour les pendre », disait Lénine.

Cette propagande racialiste, qui touche aussi les annonces gouvernementales (télé et presse papier là encore), a fini par tout envahir. Un exemple récent qui pourrait paraître anecdotique s’il n’était, tout au contraire, symptomatique de l’effacement progressif – à la sournoise naguère, aujourd’hui totalement assumé – des Blancs (mais pas des Blanches...).

En page « économie » du Parisien donc, un article intitulé : « Gare au poids de l’assurance dans votre endettement ». De quoi s’inquiéter, si j’ai bien compris, mais là n’est pas le sujet. Ce qui l’est, en revanche, c’est que ledit article est illustré, histoire de nous informer mieux, par un dessin parlant (comme on disait jadis). Il représente un couple d’un côté, et un célibataire de l’autre. Le couple ? Classique : un Noir et une Blanche. « En bonne santé », précise-t-on. Le célibataire ? Un Blanc. Pas en bonne santé, lui : « Diabète type 2 et surpoids ». Blanc, seul et très malade, n’en jetez plus la cour est pleine...

Vous pensez que c’est par hasard que l’infographiste et Le Parisien ont fait un tel choix plutôt que l’inverse : deux Blancs en bonne santé et un célibataire noir subclaquant ? T’as qu’à croire...

Il y a déjà quelques années, en 2011, nous avions été quasiment les seuls à dire la nocivité du film Intouchables alors que la France entière lui faisait un triomphe. Derrière les bons sentiments et les scènes lacrymales, on montrait quoi ? Un vieux Blanc acariâtre, tétraplégique, cloué dans un fauteuil roulant, un peu « vieille France » sur les bords, désuet, compassé, encombré d’une famille convenue et convenable. Et qui pour le tirer de là ? Un lascar des quartiers ethniques, un jeune Noir (l’imbuvable Omar Sy) qui sort de prison, pétant de santé, créatif, taquin et virevoltant. On était au-delà du cliché et de plain-pied dans une fable dont la leçon n’échappera qu’à ceux qui ne veulent pas voir : une France en fin de vie, réoxygénée par un Sénégalais un peu filou, mais tellement sympathique (comme le diraient ces boulangères et autres nonos qui font la grève de la faim pour qu’on leur laisse leurs migrants épatants...)

La semaine dernière, sous le titre : « La chasse aux Blancs est ouverte », nous donnions quelques exemples de cette curée déclenchée par Hollywood, Netflix, les BLM, les GAFAM, leur armée d’esclaves leucodermo-masochistes, etc. Eh bien voilà une nouvelle salve épuratrice avec le film de Brenda Chapman, Come Away, proposé par Amazon Prime Vidéo.

Soit donc un couple dans les années 1860 aux Etats-Unis. Un Noir (David Oyelowo), bien sûr, et une Blanche (Angelina Jolie), évidemment... Ils ont trois enfants : David, Peter, Alice. David meurt. Peter se console avec le Pays imaginaire. Alice passe de l’autre côté du miroir. On est là dans le détournement pervers (car pourquoi racialiser ces deux contes sinon ?) de deux histoires emblématiques de la civilisation occidentale en général, et britannique en particulier. Les chefs d’œuvre de J. M. Barrie (Peter Pan) et de Lewis Caroll (Alice au pays des merveilles), un écrivain écossais et un écrivain anglais. Deux Blancs. Dont les héros, Peter et Alice, sont des Blancs. Transformés, par une manip raciale incongrue, en petits mulâtres balancés dans une histoire qui n’est pas, qui n’est plus, la leur...

Ce Come Away (par ailleurs nullissime et sirupeux) a provoqué cette réflexion d’un internaute qui a tout compris : « Bientôt on aura Blanche-Neige en noire et les Schtroumpfs en je ne sais quelle couleur sauf bleue. »

Source : Présent 25/02/2021

09:14 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 26 février 2021

La démocratie est-elle en danger ?

polony:morin jp.jpg

Chloé Morin, experte associée à la Fondation Jean-Jaurès et Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne publient respectivement Le Populisme au secours de la démocratie ? et Sommes-nous encore en démocratie ? deux ouvrages qui analysent la crise politique que nous traversons. Elles répondent ici lors d’un débat organisé par Marianne

A lire ICI 

10:38 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 25 février 2021

S’il était candidat à la présidentielle, je soutiendrais Éric Zemmour

Andre Murawski-869.jpgAndré MURAWSKI

Conseiller régional

Hauts-de-France

Quatorze mois avant l’élection présidentielle de 2022, le paysage politique français présente un aspect particulièrement uniforme, même si des inconnues subsistent en provenance de telle ou telle formation.

Pour faire simple, les politiques conduites dans notre pays dans les domaines économique, social et, depuis quelques années, environnemental, présentent à la fois une grande continuité et une incontestable similitude. En effet, depuis le début des années 1990, ni la droite, ni la gauche institutionnelles ne se distinguent plus sur le plan doctrinal comme ce fut le cas à l’époque où le libéralisme et le marxisme proposaient des offres politiques clairement différenciées.

Jusqu’en 2017, la droite majoritairement représentée par le RPR, devenu l’UMP, puis LR, ainsi que la gauche, représentée elle par le PS, se sont succédé au pouvoir en ne se distinguant que sur certaines nuances. La gauche en matière sociétale ; la droite dans le domaine sécuritaire. Mais l’une comme l’autre ont souscrit au projet de construction européenne et consenti des transferts toujours plus importants de souveraineté y compris en renonçant à appliquer le principe de subsidiarité, pourtant explicitement reconnu par les traités. Inspirée par le projet européen, cette convergence des politiques a abouti, en 2017, à l’élection d’Emmanuel Macron qui a amalgamé les deux sensibilités au détriment du PS et de LR lors des élections législatives de 2017. Aujourd’hui, malgré des ancrages locaux encore solides, le PS comme LR ne semblent pas en position de reprendre l’initiative en 2022, faute de candidats incontournables.

Toujours jusqu’en 2017, le FN, ensuite devenu RN, est passé du statut de parti protestataire à celui de parti d’alternance, disposant seul au fil des ans d’une base électorale suffisante pour proposer une offre politique alternative. Ses espoirs ont toutefois été ruinés, tant par ses adversaires que par ses faiblesses internes. Ainsi, au moyen d’une tactique de diabolisation systématique mobilisant classe politique, représentants des médias, responsables associatifs et intellectuels influents, la gauche et la droite institutionnelles sont parvenues à isoler durablement le FN, condamnant tout accord, décourageant toute alliance et limitant finalement sévèrement son implantation sur le plan local. Mais c’est aussi le manque de professionnalisme qui a pénalisé le FN, entraînant un turnover très important préjudiciable en termes de compétences, une situation financière très préoccupante préjudiciable en termes d’indépendance et de marges de manœuvre, et des affaires judiciaires graves préjudiciables en termes d’image.

En réalité, il existe d’étranges similitudes entre LReM, parti présidentiel, et le RN. Les deux formations politiques soutiennent l’un Emmanuel Macron, l’autre Marine Le Pen, dont un sondage a indiqué qu’ils seront vraisemblablement présents au second tour de l’élection présidentielle, même si le même sondage montrait que les Français ne souhaitent pas cette configuration. Les deux partis rencontrent régulièrement des difficultés avec leurs élus et leurs cadres, et connaissent défections et démissions. Les deux partis sont confrontés à une fuite de leurs adhérents, même si ce phénomène est moins mesurable à LReM qui n’impose pas de cotisation à ses membres. Les deux partis adhèrent au nouvel ordre mondial, depuis le début pour la LReM, de plus en plus pour le RN dont le discours trahit une soumission toujours plus grande au politiquement correct qu’il s’agisse d’immigration, d’identité, de monnaie, de l’Union européenne ou, tout récemment, de dette souveraine. Après la convergence entre les anciennes gauche et droite institutionnelles, il semble donc, toutes proportions gardées, qu’un mouvement de convergence se dessine entre LReM et le RN.

LReM et le RN apparaissent donc aujourd’hui comme deux petits colosses, mais des petits colosses aux pieds d’argile, dont l’effondrement pourrait bien survenir de manière inattendue. Emmanuel Macron pourrait s’effondrer victime de l’impopularité de sa gouvernance, marquée par la casse sociale, la dure répression des Gilets Jaunes et la gestion chaotique de la crise du COVID-19. Marine Le Pen, pour ce qui la concerne, pourrait bien subir le contrecoup du recentrage de son discours, de l’abandon des fondamentaux du FN/RN et d’un manque de convictions nettement décelable, à tel point que le débat qui l’a opposée à Gérald Darmanin a été considéré comme ayant eu lieu « à front renversé ». Les Français qui ne se reconnaissent ni dans Emmanuel Macron, ni dans Marine Le Pen, et qui aspirent à une autre politique, plus protectrice de notre souveraineté nationale, plus respectueuse de nos libertés fondamentales, plus attachée à notre histoire et à notre identité, plus soucieuse de notre indépendance économique et culturelle, ces Français contemplent un espace. Un espace politique inoccupé.

Pour le moment en effet, cet espace politique est vide. Toutefois, il pourrait être rempli. L’histoire de France ne manque pas d’exemples de personnages qui ont répondu à l’appel du pays au moment où la classe politique montrait ses limites. Un récent sondage a révélé qu’un journaliste, Eric Zemmour, avait un réel potentiel.

Que penser d’Eric Zemmour ? Journaliste émérite et débatteur passionné, il a multiplié par 10 l’audience de la chaîne Cnews. Son œuvre d’écrivain, de polémiste, donne la mesure de ses qualités intellectuelles. Son essai « le Suicide français », fruit d’un long travail et de nombreuses réflexions, témoigne de l’étendue de sa culture et de son amour de la France. Son professionnalisme de journaliste engagé, intransigeant, montre la sincérité de ses convictions et les procès qui lui ont été faits ont révélé la force de son caractère. L’homme est intéressant. Son discours séduit. Etrangère à un sérail politique déconsidéré, sa candidature à la présidence de la République pourrait offrir une véritable alternative à nos compatriotes.

Zemmour sera-t-il candidat ? Lui seul peut répondre et il dispose encore d’un peu de temps. Doit-il être candidat ? La situation de la France lui est connue et s’il n’est pas homme à se dérober, il lui appartient de prendre sa décision dans la paix et le secret de sa conscience. Peut-il être candidat ? Je veux croire que si le destin le désignait, si les Français confirmaient le premier sondage et l’amplifiaient, sa candidature ne serait pas seulement possible : Elle serait nécessaire. En réalité, j’ignore si Zemmour sera candidat. Ce que je sais en revanche, c’est que s’il décidait de l’être, je me tiendrais à sa disposition pour lui apporter mon entier soutien, si tel était son désir.

Source Riposte laïque cliquez ici

11:07 Publié dans Revue de presse, Tribunes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Une France anomique

maxresdefault.jpg

Luc Rouban est sociologue et directeur de recherches au CNRS. Dans une note intitulée « La République désintégrée » pour le baromètre de la confiance publique du Centre de recherches politiques de Sciences-Po (Cevipof) il analyse le regard que portent les Français sur leur propre pays. Et il constate que ce qui gagne notre pays, c’est l’anomie, c’est-à-dire la disparition des valeurs communes à la société française. Autrement dit, tout ce qui fait une nation. Et notre propre modèle culturel depuis que la gauche a sinistré l’instruction publique pour la remplacer par un magma informe que certains n’ont pas hésité à qualifier de « fabrique des crétins ». Et rien n’indique que cette immigration ne s’arrête quand des préfets distribuent des cartes d’identité et des permis de séjour à quiconque arrive d’Afrique, du Pakistan et d’ailleurs, histoire d’en faire un bon Berrichon, Picard ou Breton, etc., comme le suggèrent un peu rapidement et à tort – à notre avis - Eric Zemmour ou Marine Le Pen. L’avenir des Français ne se joue certainement pas dans ces zones de non-droit qui pullulent sur notre territoire. Il n’y a que nos politiques et autres intellectuelles des cavernes pour ne pas le savoir.

Lire l’entretien ICI.

08:35 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 24 février 2021

Le site Medias-presse-info consacre un article au Cahier d'Histoire du nationalisme n°19 sur les mouvements nationalistes en Belgique de 1945 à 2000

COUV 2020 5.jpg

Source Médias presse info cliquez ici

Hervé Van Laethem a derrière lui déjà plusieurs décennies de militantisme nationaliste en Belgique. Au cours des dernières années, il s’est illustré à la tête du mouvement NATION. Il est également très présent et actif parmi les réseaux établis entre mouvements nationalistes à travers l’Europe. C’est également un fin connaisseur de la géopolitique syrienne qui a été reçu à plusieurs reprises par les autorités de ce pays, y compris par le président Bachar el-Assad.

Il signe chez Synthèse nationale un nouveau tome des Cahiers d’histoire du nationalisme. Le sujet qu’il aborde est généralement méconnu : les mouvements nationalistes en Belgique de 1950 à 2000. C’est que, de l’histoire des mouvements nationalistes en Belgique, les Français ne connaissent généralement (et mal) que le rexisme de Léon Degrelle, ce qui nous renvoie aux années trente, et le Vlaams Belang, parti nationaliste flamand dont les médias retiennent qu’il est un partenaire du Rassemblement National au Parlement européen.

Précisons d’emblée que ce recueil ne prétend pas être exhaustif. Bien au contraire, son auteur avertit en préambule qu’il s’est surtout intéressé aux groupes les plus radicaux.

Ce panorama des mouvements nationalistes de l’après-guerre en Belgique débute avec Jeune Europe, mouvement fondé par Jean Thiriart, Emile Lecerf et le Docteur Paul Teichmann et dont la ligne est passée de l’anti-communisme à une forme de national-bolchévisme (!), ce qui le rend assez inclassable.  On y retrouve ensuite notamment Occident Belgique, Ordre Nouveau Belgique, le Front de la Jeunesse, le Parti des Forces Nouvelles, le VMO, l’Assaut,…

Au-delà d’une présentation de ces mouvements et de quelques autres, l’auteur retient différentes campagnes menées par cette mouvance : les manifestations Touchez pas à nos églises en réponse aux occupations d’églises par des immigrés, les rassemblements Nationalistes contre l’OTAN et quelques autres parfois mouvementées.

Les souvenirs évoqués dans ce livre sont souvent le reflet de l’engagement personnel de l’auteur qui a d’ailleurs enrichi son ouvrage d’une importante série de photos – parfois inédites – et de reproductions d’affiches et de publications de ces mouvements aujourd’hui oubliés par la plupart des Belges.

Les mouvements nationalistes en Belgique de 1950 à 2000, Hervé Van Laethem, Cahiers d’histoire du nationalisme, éditions Synthèse Nationale, 182 pages, 24 euros

A commander en ligne sur le site de l’éditeur

LES MÉDIAS FLAMANDS EN PARLENT AUSSI CLIQUEZ ICI

18:50 Publié dans Les Cahiers d'Histoire du Nationalisme, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 23 février 2021

Les leçons du drame de Pau

 

isard cos.jpg

Camille Galic

Le 2 janvier 2017, Libération publiait un reportage poignant sur des migrants expulsés de Calais et recasés dans le centre d’accueil de Gelos, près de Pau, où un fonctionnaire de l’OFPRA tentait de les convaincre de retourner dans leur pays natal avec un viatique de 2 000 euros pour les Afghans et les Irakiens et de 2 500 pour les Erythréens, Soudanais et Ethiopiens. Ce qui scandalisait et désolait les travailleurs sociaux de l’Isard COS, l’association gestionnaire du lieu, qui redoutaient que « les procédures d’asile que chacun a engagées n’aient pas le temps d’aller à leur terme ». L’article était intitulé : « Les migrants vont nous manquer. » Le 18 février 2021, les militants de l’Isard COS étaient à nouveau en deuil, mais pour une autre raison : Cyril, père de famille de 46 ans et responsable de ce centre d’accueil dépendant de la fondation COS-Alexandre Glasberg était égorgé par un Soudanais furieux d’avoir été débouté du droit d’asile – après avoir été condamné par deux fois pour violences au couteau, sur un autre pensionnaire, puis sur un codétenu.

Selon son site, Isard COS offre 257 places aux demandeurs d’asile et réfugiés auxquels il garantit un « accompagnement global mais adapté à chaque situation familiale ou personnelle », et il leur propose aussi « des hébergements dans différents quartiers de la ville ». On partage la douleur des proches de Cyril – dont l’un déclarait encore la semaine dernière sur France Inter que « les migrants sont des gens magnifiques » – mais on est soulagé de voir que la fureur de son protégé s’est exercée contre lui et non contre un quelconque et innocent habitant des « différents quartiers » où le Soudanais aurait pu être hébergé. Ce « drame absolu d’autant plus épouvantable que la victime s’est engagée toute sa vie professionnelle dans la défense des migrants et de ceux qui postulent à l’asile » (cf. François Bayrou, maire de Pau) servira-t-il de leçon à l’Azuréen Cédric Herrou, qui se vante d’avoir fait venir en France « des milliers de migrants » ? Mais c’est Génération identitaire, coupable de vouloir empêcher ce type de tragédies, que le Pouvoir veut éliminer.

10 millions d’africains (au moins) en france.

En 2011, un rapport officiel évaluait la communauté afro-antillaise en France à trois millions d’individus. En dix ans, ce nombre a plus que triplé en ce qui concerne les seuls Africains, si l’on en croit Emmanuel Macron s’exprimant le 18 février dans le Financial Times en prélude au G7 tenu le lendemain : « J’ai plus de 10 millions de nos concitoyens [donc naturalisés] qui ont des familles de l’autre côté de la Méditerranée. » D’où sa préconisation de faire livrer par l’Europe des doses de vaccins anti-Covid aux soignants africains car « si on laisse s’installer l’idée que des centaines de millions de vaccins sont en train d’être faits dans les pays riches et qu’on ne commence pas dans les pays pauvres, c’est insoutenable ». Cette proposition a du reste scandalisé la très racialiste Ligue de défense noire africaine qui a tweeté aussitôt (orthographe respectée) : « Occupez-vous de la France, le continent africain se porte très bien, vôtre vaccin n’a que pour but de stériliser les africains vous ne parviendrez ja- mais à faire accepté cette abjection même avec vos pantins locaux. »

Source : Présent 23/02/2021

11:10 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 21 février 2021

Ces dingueries produites par le conformisme

rioufol.jpg

Ivan Rioufol

Dans la France somnambule, la bêtise gambade. À côté de l’ordre sanitaire qui rêve d’un monde sous cloche, le politiquement correct multiplie ses dingueries. Vendredi dernier, le défenseur des droits, Claire Hédon, proposait d’expérimenter des lieux sans contrôles policiers, afin de ne pas « discriminer » les cités sensibles : une manière de pérenniser des zones de non-droit. Le même jour, France Culture saluait l’initiative d’un centre de théâtre invitant des jeunes «auteurs et autrices» à réécrire cinq pièces de Molière  «afin de le rendre plus accessible» et de le «désacraliser». Le 21 janvier, sur France Culture, un anthropologue liait Babar, l’éléphant de Brunhoff, à une «apologie du colonialisme ». Dans Le Figaro du 6 février, Alain Duault dénonçait la réécriture simplifiée du Club des cinq, et l’initiative de Disney d’interdire aux enfants Les Aristochats, La Belle et le Clochard et Peter Pan, pour cause de « clichés racistes ». À qui le tour ?

Dans cette grande débandade face aux minorités tyranniques, le gouvernement hésite sur l’ampleur à donnerau bicentenaire de la mort de Napoléon, le 5 mai 1821, contesté pour avoir rétabli l’esclavage dans les colonies. Le pouvoir n’arrive pas davantage à s’opposer  à l’usage de la repoussante « écriture inclusive » et son « point médian » (é·e) en usage dans l’enseignement supérieur, jusqu’au CNRS. À l’université Paris- Nanterre, une chargée de mission « égalité femmes-hommes et non- discrimination » a pour objectif de généraliser cette grammaire idéologique, destinée à lutter contre le patriarcat censé dominer la société. « Nous avons une culture sexiste et violente », affirmait comme une évidence, lundi sur Europe 1, Alexandre Kouchner, enseignant à Sciences Po : un cliché qui ne résiste pourtant pas aux révélations sur la vraie violence sexiste qui fut imposée par l’État islamique aux femmes chrétiennes ou yézidies (1).

Aujourd’hui comme hier, le conformisme est prêt à singer des moutonneries déjantées. L’autre semaine dans Le Figaro, Luc Ferry rappelait comment la « pensée 68 », en lutte contre l’éducation bourgeoise, en était venue à défendre des « rapports pédérastiques entre maîtres et élèves » ! Cette fois, la lutte contre l’oppression du mâle blanc occidental hétérosexuel est prétexte à des révisionnismes historiques, préludes aux chasses à l’homme. Partout, le déconomètre du camp du Bien s’emballe. En Grande-Bretagne, une école a effacé le nom de Winston Churchill car le résistant au nazisme fut aussi un défenseur de l’Empire. Aux États-Unis, c’est Abraham Lincoln et George Washington qui incommodent les idéologues du repenti. « Aujourd’hui, on peut violer pratiquement toutes les lois si on est dans la ligne du politiquement correct », s’alarme l’écrivain américain Thomas Chatterton Williams (L’Opinion, mardi). Cette « morale » réclame la censure.

Le statut de victime autoproclamée justifie des aberrations. La scène médiatique est devenue un forum psychiatrique. S’y étalent sans pudeur les névroses, les ressentiments, les douleurs enfouies. La justice populaire est invitée dans l’urgence à pallier la prudence du droit. Dans les affaires d’inceste et de pédophilie, la foule mateuse et lyncheuse commente les intimités exposées: la présomption de culpabilité du père est la règle. Se dire fragile suffit à condamner le «dominant». Pareillement, le législateur est prêt à réparer l’«injustice» faite aux femmes tributaires de l’homme pour faire un enfant. Si le Sénat a pu s’opposer à l’extension de la procréation médicale assistée (PMA) pour les couples de femmes, le gouvernement entend imposer cette filiation fictive. Derrière elle se profilent les embryons transgéniques et chimériques. Faudra-t-il attendre trente ans pour que des générations effarées dénoncent les lubies contemporaines ?

Limites de la « libération de la parole »

La « libération de la parole » vient justifier ces procès sans preuves. Ils sont lancés par des justiciers obsédés par la revanche et aveuglés par la haine. Pour certains, l’homme est un prédateur sexuel qu’il faut briser. Pour d’autres, il est un colonisateur qu’il faut traquer, y compris sur son sol. Dans les deux cas, des universités, idéologiquement infiltrées, sont devenues les incubateurs de ces luttes des sexes, des races, des civilisations. On est prié d’applaudir aux flots de mots qui débondent depuis le mouvement #MeeToo en 2017. Certes, certaines révélations sur des humiliations perverses faites à des femmes ou à des enfants ont aidé à une prise de conscience sur les aveuglements passés. Acquitté une première fois, Georges Tron, maire de Draveil (Essonne), a été condamné en appel, mercredi soir, à trois ans ferme pour viol sur une employée de mairie, au vu de sa seule emprise hiérarchique, désormais assimilable à une contrainte. Mais qui ose marquer une réserve sur les procédés utilisés par les gendarmes de la Vertu est soupçonné de cautionner le pire. Ainsi fait le terrorisme intellectuel attisé par la meute.

D’ailleurs, cette libération de la parole est plus un slogan qu’une réalité. Les lanceurs d’alerte sur la menace islamiste ou l’immigration de masse en savent quelque chose. Ces deux sujets valent des procès d’intention à ceux qui les abordent. La semaine dernière, c’était un homme de gauche, Didier Lemaire, professeur de philosophie à Trappes (Yvelines), qui subissait la foudre des censeurs pour avoir décrit le poids des fondamentalistes sur la ville. Depuis, il a dû quitter l’enseignement tandis que le maire, Ali Rabeh, est allé distribuer des tracts politiques au sein du lycée. Cette semaine, c’est le mouvement de droite Génération identitaire qui est menacé de dissolution par le ministre de l’Intérieur. Sa faute : militer contre l’immigration incontrôlée et l’offensive islamiste. Gérald Darmanin, qui cherche à criminaliser la pensée de ce groupuscule, participe à l’interdiction d’une libre expression sur deux sujets qui passionnent l’opinion. Faudrait-il dissoudre le peuple mal-pensant et en élire un autre, comme le suggérait Bertolt Brecht ? La pensée totalitaire n’est plus loin.

Les résistances arrivent

Devant cet effondrement de la raison, les résistances arrivent, heureusement. Pour faire face à l’offensive indigéniste et décoloniale, singulièrement en sciences sociales, Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, a tenté mardi d’alerter sur l’entrisme de l’islamo- gauchisme. Renaud Camus vient d’être relaxé pour un tweet, au nom de la liberté d’expression. Quant à Cyril Bennasar, il dénonce avec brio « l’arnaque antiraciste » (2) symbolisée par la militante Rokhaya Diallo. Serait-ce le début de la fin ?

Notes

(1) « La Putain du califat », de Sara Daniel et Benoît Kanabus, Grasset.

(2) « L’Arnaque antiraciste expliquée à ma soeur », Mordicus.

Source : Figaro 19/02/2021

11:56 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 20 février 2021

Quand le loup fait l’agneau !

badge_isl1_0.jpg

Vincent Trémolet de Villers

C’est le génie de la gauche dominante : être le loup et faire l’agneau. C’est le talent décourageant de nos gouvernants, et ici de Frédérique Vidal : donner à celui qui étend son hégémonie le statut de victime. Reprenons. L’islamo- gauchisme n’est pas une discipline, un domaine de recherche, c’est une réalité politique. L’alliance du « Prophète » et du « prolétariat », de la religion des « dominés » avec les minorités « opprimées ». Version intello, c’est Emmanuel Todd qui déplore que l’on caricature « Mahomet, personnage central d’un groupe faible et discriminé », Edwy Plenel qui se rêve en Zola des musulmans; version branchée, c’est Virginie Despentes qui s’emballe pour les frères Kouachi, « morts debout » pour ne pas « vivre à genoux ». Mais l’islamo- gauchisme n’est qu’un des symptômes d’une guerre idéologique beaucoup plus large menée inlassablement sous couvert de « rigueur universitaire ». On l’appelle « wokisme » outre-Atlantique ; chez nous, elle installe l’obsession de la race, du genre, de l’identité, des laboratoires de recherche jusqu’aux studios de la radio publique. Elle impose des concepts aussi incertains que militants : « privilège blanc », « gender fluid », « racisme systémique»... Point de liberté pour les ennemis de cette doxa. Syndicats et associations montent la garde. Ainsi, Bernard Rougier, sans l’aide de la région Île-de-France, n’aurait pas pu mener ses travaux sur l’islamisme en France ; ainsi, Sylviane Agacinski, Alain Finkielkraut et tant d’autres ont vu leurs conférences annulées dans des écoles et des universités ; ainsi se développent dans ces mêmes universités les réunions non mixtes, interdites aux Blancs. Ce qui menace la liberté académique et, bientôt, une véritable liberté de pensée, ce n’est pas la pauvre Frédérique Vidal, mais bien ces doctrinaires acharnés contre une civilisation qu’ils jugent intrinsèquement coupable. L’islamo-gauchisme n’est qu’un versant de cette bêtise sophistiquée. Là est le grand péril : atrophie de l’intelligence, effacement de la culture, pour aboutir, selon la terrible formule d’Allan Bloom, à des «âmes désarmées ».

Source : Le Figaro 20/02/2021

12:08 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 19 février 2021

Sommes-nous condamnés à subir cette violence au quotidien ?

violence urbaine.jpg

Jean Chichizola

Tags injurieux, véhicules brûlés, menaces, agressions physiques... Le tout sur fond de pressions communautaires, criminelles, racistes ou de mécontentements plus quotidiens... Jeudi, avant de faire un point sur l’islam radical, Gérald Darmanin a tenu à rencontrer des élus de Seine-Saint-Denis confrontés à la montée des violences dans l’exercice de leurs fonctions.

Le 16 février, Alain Ramadier, député LR du département, a posé une question au gouvernement sur la succession d’actes perpétrés contre la municipalité LR de Bondy (pneus crevés, projectiles dans les vitres, harcèlement, cyberharcèlement, menaces, voitures brûlées, intimi- dations, injures publiques...). Le 9 février, Rachid Younsi, adjoint au maire chargé des finances, était attaqué dans l’hôtel de ville par deux individus qui l’ont étranglé et bourré de coups de poing. Il s’est vu prescrire huit jours d’ITT et a porté plainte.

Jeudi, le dialogue républicain fonctionnait pleinement avec la présence de représentants de La République en marche, des Républicains, de La France insoumise, de l’UDI, du PS et du PCF. Tous notaient une aggravation de la situation et soulignaient le fait que ces exactions visaient tous les élus quelles que soient leurs étiquettes politiques.

« Le climat à changé »

Le préfet de Seine-Saint-Denis, Georges-François Leclerc, insistait sur «la nécessité de porter plainte et de ne pas se désister » pour permettre aux enquêteurs et à la justice d’agir. Le maire de Bondy, Stephen Hervé, a remarqué que certains des agresseurs présumés auraient déjà été mis en cause dans d’autres agressions mais cette fois contre un conseiller municipal de Bobigny, élu sur la liste du nouveau maire PCF. Députée LFI, Sabine Rubin, a rappelé d’autres menaces ou agressions comme celle ayant visé le maire divers gauche de L’Ile-Saint-Denis, Mohamed Gna- baly, qui a porté plainte après avoir découvert son portail maculé de croix gammées et de l’inscription « A MORT». Ou celle du maire PCF de Noisy-le-Sec visé par des tirs de mortiers tirés visiblement par des trafiquants de drogue dérangés dans leur trafic. ancien maire des Pavillons-sous-Bois, le sénateur LR, Philippe Dallier, qui fut élu pour la première fois conseiller municipal en 1983, explique que «le climat a changé. Des bandes violentes cher- chent à mettre la main sur les élus, pour occuper des emplois, obtenir de l’argent. Cela n’existait pas dans les années 1980 ou 1990. La solution, c’est la rapidité de la riposte, l’interpellation des auteurs et des condamnations sévères ». Le ministre de l’Intérieur évoque lui aussi un « changement de climat » en soulignant que « ces attaques contre des élus, urbains comme en Seine-Saint- Denis, à Rillieux-la-Pape ou à Valence, ou en milieu rural, comme à Signes en 2019, s’accompagnent d’une hausse générale des agressions contre les personnes dépositaires de l’autorité, policiers et gendarmes, pompiers, enseignants... Il faut être intransigeant sans chercher d’excuses aux agresseurs et réaffirmer l’autorité ». Au- delà des mots, les bases de la police et de la gendarmerie nationales ont intégré les numéros de téléphone des maires de France pour que leurs appels soient traités prioritairement et les procureurs de la République ont reçu pour consignes de traiter en urgence toute plainte ou signalement portés à leur connaissance.

Source : Le Figaro 19/02/2021

09:46 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 18 février 2021

L'université française « gangrenée par l'islamo-gauchisme »

sorbonne.jpg

Paul Vermeulen

Il n’est que temps mais peut-être malheureusement trop tard tant la jeunesse étudiante française est endoctrinée par ce que le ministre de l’Enseignement supérieur Frédérique Vidal nomme « l’islamo-gauchisme », conception politique totali- sante, par nature exclusive des autres, partie prenante de l’indigénisme et des courants dits post-coloniaux, très présents aussi dans les rangs de LFI : Frédérique Vidal a annoncé, dimanche 14 février 2021, sur CNews, qu’elle demandait au centre national de la recherche scientifique de mener « une enquête sur l’islamo-gauchisme à l’université ». L’idée est en soi louable, même si l’on peut d’emblée douter des conclu- sions à venir d’une enquête qui sera justement menée par l’un des fleurons, l’un des pôles universitaires parmi les plus gangrénés par l’islamo-gauchisme et l’indigénisme, le CNRS. Il y a belle lurette que pour être coopté au CNRS, il convient de montrer patte noire décoloniale et genrée. De même, d’avoir été très attentif à tout ce que l’on a pu dire, depuis l’école maternelle, au sujet de l’islam et des musulmans.

Ce dimanche 14 février, une phrase de la ministre de l’Enseignement supérieur a particulièrement retenu l’attention de médias eux-mêmes massivement bien- veillants, au moins, vis-vis des théories qui conduisent à vouloir déboulonner les statues, changer les noms des rues ou des écoles et réécrire l’Histoire enseignée dans l’Education nationale, sous l’angle des diffé- rentes minorités, lesquelles aimeraient conduire la barque de ce qui devrait se penser en France. La phrase ? « L’islamo-gauchisme gangrène la société dans son ensemble. L’université n’est pas imperméable. L’université fait partie de la société. » C’est dans ce cadre que les gauches radicales, le « gau- chisme » et les musulmans menant une guerre de conquête en France, puisque c’est la nature même de l’islam, se rencontrent et luttent de concert : cela s’appelle « l’intersectionnalité des luttes ». Kesako La pratique contemporaine des groupuscules révolutionnaires : des groupes, aux intérêts apparemment différents, mais ayant des luttes communes s’unissent dans le cadre de ces dernières, durant un temps donné. Des alliances de circonstance. Ici, l’islam et la gauche radicale s’unissent pour déstabiliser la société française. Or, cet islamo-gauchisme est extrêmement présent dans les facultés, ce que confirmait la ministre de l’Enseignement supérieur : « Ce qu’on observe à l’ université, c’ est que des gens peuvent utiliser leurs titres et l’aura qu’ils ont. Ils sont minoritaires et certains le font pour porter des idées radicales ou des idées militantes de l’islamo-gauchisme en regardant toujours par le prisme de leur volonté de diviser, de fracturer, de désigner l’ennemi etc. » Autrement dit, ils n’enseignent pas, ils militent en utilisant des postes payés par l’Etat. Leur but ? Diffuser des conceptions politiques confinant à la haine de la France. Ils ne sont pas si rares : Lyon 2 en est un archétype, où il n’y a plus de cours de sciences humaines mais des cours indigénistes.  

Source : Présent 18/02/2021

13:43 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 17 février 2021

Le sauvetage des Juifs de France

petain.png

Voici un sujet qui ne manque jamais de susciter une quelconque polémique. D’autant qu’un idiot utile comme Jacques Chirac, allant à l’encontre de la doxa gaulliste, avait dénoncé la responsabilité de Vichy dans la rafle du Vel d’Hiv en 1942, légitimant ainsi que l’Etat français ce n’était pas De Gaulle à Londres mais bien le maréchal Pétain à Vichy. Ça avait secoué sec dans les rangs gaullistes. André Posokhow, dans Présent (16/02), fait le point sur cette question en se référant aux meilleures sources et dénonçant ainsi quelques légendes.

A lire ICI

09:56 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 16 février 2021

Un grand entretien avec Jean-Marie Le Pen sur France Culture

838_lepensite.jpg

Pour lire cet entretien cliquez ici

18:41 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 14 février 2021

Le populisme n’est que le symptôme de notre malaise

morin.jpg

Chloé Morin, 32 ans, membre de la fondation Jean Jaurès, a été en charge de l’opinion publique au sein du cabinet des Premiers ministres de gauche Jean-Marc Ayrault et Manuel Valls, de 2012 à 2016. Dans un livre, Les inamovibles de la République (Aube ed.) elle dénonçait l’influence des hauts fonctionnaires dans les décisions des ministères dont la caractéristique majeure était d’ignorer tout de la réalité et donc des effets de leurs décisions sur le terrain. Dans cet entretien, elle montre que notre démocratie est en crise pour la bonne raison que la voix du peuple est entièrement confisquée par des institutions qui ne fonctionnent plus. D’où l’émergence de ce courant qu’on appelle le populisme qui n’est jamais que la voix du peuple face à ses soi-disant élites.

A lire ICI

10:56 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 12 février 2021

Trappes : les islamistes ont frappé

didier-lemaire-trappes_ nn .jpg

C’est un scandale de plus avec l’affaire de ce professeur de philosophie, Didier Lemaire, qui enseignait à Trappes depuis vingt ans et dont il a stigmatisé l’islamisation d’une ville qui échappe désormais aux règles de la République mais pas à celles des islamistes. Que ce soit le maire franco-marocain, Ali Rabeh, dont l’élection vient d’être annulé, proche des islamistes malgré un discours contraire, le préfet comme le ministre de l’Education nationale, tout ce beau monde se défile et se rejouit que ce courageux professeur décide de quitter cette noble institution, tous incapables de le soutenir. Sans parler d’un Etat qui vient nous enfumer avec une grand guignolesque loi sur le séparatisme. Chaque jour qui vient ne cesse de nous démontrer que l’islam des islamistes et la République sont incompatibles.

Lire ici l’article du Figaro

11:55 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 10 février 2021

Les égouts de Paris / La mairie de Paris sans dessous dessus

9803_Page-1-e1612964502720.jpgAlix (Présent)

Son corps a été retrouvé sans vie, dans sa chambre étudiante à Nanterre. Guillaume T s’est pendu chez-lui. Il était un sympathisant de l’UNEF, mais ce n’est pas pour cette raison que son nom est apparu dans les médias récemment. Au cours d’un de ces grands déballages dont les réseaux sociaux sont désormais coutumiers, il avait accusé de viol Maxime Cochard, élu communiste à la mairie de Paris. Voici le message qu’il avait posté sur Twitter le 21 janvier 2021 : « Après plus de deux ans sans savoir mettre les mots sur ce qui m’est arrivé, je me rends compte que j’ai été violé par Maxime Cochard, conseiller de Paris et son compagnon Victor Laby en octobre 2018 alors que je n’avais que 18 ans et étais particulièrement vulnérable. » Dans un autre message, Guillaume T racontait que Maxime Cochard lui avait fait des attouchements au cours d’une manifestation. A l’époque, Maxime Cochard avait nié farouchement les accusations de viol, et annoncé que son avocat allait attaquer pour diffamation.

Le parti communiste avait, par sa section parisienne, publié un communique de soutien… à la victime présumée, demandant à Maxime Cochard de se mettre en retrait du conseil de Paris. Il garde bien entendu la présomption d’innocence. Mais demeure un trouble politique et moral : rappelons que Maxime Cochard était sur la liste d’Anne Hidalgo. Or, dans cette gauche libertaire, qui va du PCF au PS en passant par EELV, les personnalités aux comportements douteux et aux affaires scabreuses sont de plus en plus nombreuses. Pour preuve, lorsque le préfet de police Didier Lallement a cité Christophe Girard, Nicolas Bonnet-Oulaldj, Ian Brossat et le groupe communiste s’étaient levés pour applaudir. Après avoir conspué Alice Coffin, pas réputée pour sa finesse, mais qui avait osé lancer un pavé dans la mare.

Nelly Garnier et Rachida Dati sont deux élues LR au conseil de Paris. Elles se sont récemment illustrées par leur courage. « Impunité, silence, circulez il n’y a rien à voir, c’est une honte. Complices de viol, complices de pédophilie, complices d’inceste, oui je le maintiens » a tempêté le maire du septième arrondissement. « Pour cette gauche, ce n’est jamais du viol c’est de l’amour, ce n’est jamais de la pédophilie, c’est de l’art, c’est de la littérature, depuis des mois les débats au sein de ce conseil sont pollués par votre incapacité à agir » a pour sa part déclaré la conseillère du onzième arrondissement.

Au cours du même conseil municipal, Raphaëlle Rémy-Leleu s’est abstenue, elle et son groupe EELV, pour le vœu de Nelly Garnier. Parce que les déclarations c’est bien, mais si ça vient de droite c’est dispensable de voter pour. Avant de se fendre de cette déclaration hallucinante : « je pense qu’on peut s’accorder pour dire que sur chaque banc de cet hémicycle, il y a probablement des progrès à faire. On peut travailler à des dispositifs plus contraignants et plus innovants pour s’assurer de la déontologie des élus face aux accusations, au harcèlement sexuel et aux agressions. » Manifestement, le jour où la gauche reconnaîtra ses torts, les poules auront des dents.

Quand un homme de droite fait un bisou sur le front à sa fille qui ronchonne, c’est une violence systémique, patriarcale et éducative atroce. En revanche, quand un élu de gauche profite de sa situation et de son pouvoir public pour coucher n’importe comment, c’est du libertinage élégant et sain. Même si un étudiant est retrouvé pendu dans le sillage d’une affaire pas nette. Ou qu’il faut plusieurs décennies à une Vanessa Springora pour raconter ce que lui fit subir un protégé de Christophe Girard. Personne dans cette gauche prodigue de leçons de morale ne trouvait de mauvaise odeur à l’argent de Pierre Bergé.

Depuis un mois, presque chaque semaine apporte son lot de révélations sordides sur les comportements privés de la gauche dans toutes ses nuances. Présent y a même consacré un hors-série, paru début février, et titré « Les porcs et les ogres du camp du Bien ». Malgré les révélations et le travail de documentation que la rédaction avait produit, il semble que le grand déballage ne fasse que commencer.

Source Présent cliquez ici

16:45 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La politique à l'aune de la Covid-19

Sondage.jpg

On a tendance en général à dénigrer les sondages. On n’a pas tout à fait tort quand il s’agit de sonder la cote des politiques aux différentes élections. Et ce pour la bonne raison que les Français n’ont pas toujours des opinions tranchées. Un ami, bon connaisseur du monde politique, me disait qu’en matière d’élection, il suffisait qu’un chien lui pisse sur les godasses en se rendant aux urnes pour que l’électeur change d’opinion. Et passer ainsi du PCF au Front national. Reste qu’en ce qui concerne les sondages, pour se faire une idée de l’humeur des Français et respirer l’air du temps, ceux-ci s’avèrent être un bon baromètre. François-Xavier et Chloé Morin, dans Le Figaro du 10/02 nous en apportent la preuve. Et la question centrale demeure : au sortir de la covid, quelle sera l’humeur des Français qui refusent aujourd’hui le duel annoncé entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen.

A lire ICI

10:55 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 09 février 2021

Si Léonidas revenait, que dirait-il de tout cela ?

DavidLeonidas.jpg

Jérémy Silvares Jéronimo

Vous aimez imaginer des situations improbables ou même carrément fantaisistes ? Pas moi, je suis très peu imaginatif, très cartésien et même si j’adore lire des livres sur les différentes mythologies ou voir des films tels la fameuse trilogie Le Seigneur des Anneaux, je n’ai jamais eu, même petit, une très grande imagination fantaisiste. Pourtant, cette fois-ci je vais essayer, et je vous demande de m’accompagner et de laisser votre imagination divaguer un tout petit peu.

Imaginons que des archéologues retrouvent les restes du très grand roi spartiate Léonidas, celui qui avec 300 de ses spartiates a réussi à tenir tête durant quelques jours à des dizaines de milliers de perses. Les historiens contemporains s’accordent sur au moins 50 000 à 100 000 perses, quant aux historiens de l’époque ils les chiffraient bien au-delà de ces chiffres…

Et maintenant imaginons que des scientifiques français (noblesse oblige !) arrivent à travers l’ADN, à le cloner, et qu’il sorte déjà adulte d’une machine (c’est de la science-fiction, dans le film Star Wars on entend bien des bruits d´explosion dans l’espace !). Mieux encore, il en sort adulte et avec sa mémoire intacte… Voilà notre Léonidas en chair et en os. Et on lui narre l’histoire de l’Europe de sa mort jusqu’à aujourd’hui…

Quel choc ce serait pour lui ! Que dirait-il s’il voyait l’état de l’Europe, de tout l’Occident, cet Occident qui n’existe tel quel que grâce à la Civilisation Classique Grecque dont il fut un si grand défenseur ?

Continuons à imaginer Léonidas en train de lire le journal le matin et de voir cette nouvelle : « Le Ministre Darmanin demande la dissolution de Génération Identitaire ».

Deux minutes après il lit dans Le Figaro cette autre nouvelle : « Qui est Utopia56, cette association qui défie l’État Français ? »

Ne comprenant pas de quoi il s’agit, il nous demande des explications…

« Pourquoi Génération Identitaire est-elle dissoute ? », demande Léonidas.

« Parce qu’ils ont défendu les frontières françaises et essayent d’empêcher tant bien que mal le passage de clandestins », lui répond-on…

« Et cette association, Utopia 56 qui a emmené plus de 200 clandestins dans un bâtiment public, que leur est-il arrivé ? » demande Léonidas qui commence à bouillir…

« Rien Sire, la mairie de Paris a trouvé à loger les clandestins dans un gymnase, quant aux membres d’Utopia même si ce qu’ils font est illégal, ils sont applaudis par les élites ».

Maintenant mettons-nous à la place de Léonidas. Que dirait-il ce grand roi ? Et qui dit Léonidas dit Charles Martel, Charlemagne, Saint Louis, ou Juan d’Autriche (et la liste est fort longue). Que diraient toutes ces grandes figures de cette Haute Civilisation qu’est la Civilisation Occidentale si elles revenaient ? Croyez-vous qu’ils trouveraient normal que des associations qui enfreignent des lois nationales soient défendues par tout ce que notre pays contient de média, sans parler du monde du showbiz et des élites politiques ? Et qu’une association, Génération Identitaire, qui n’a rien fait d’illégal, soit dissoute ?

« Est-ce pour cela que mes 300 Spartiates sont morts ? », dirait Léonidas…

Ils sont morts pour faire respecter les lois de la Cité, et pourtant, de nos jours ceux et celles qui protègent la Cité et ses lois sont vilipendés. Triste époque pour les héros.

Source EuroLibertés cliquez ici

10:46 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Trappes, « ville perdue »

char pp.jpg

Franck Delétraz

Avec sa population à une écrasante majorité musulmane et ses 70 nationalités, ses mosquées salafistes et ses rues envahies de commerces mahométans, ses quelque 80 départs de djihadistes pour la Syrie et son maire qui ne cache pas ses sympathies pour les « barbus », la réputation de la ville de Trappes (Yvelines), surnommé le « Trappistan » par nos services de renseignements, n’est plus vraiment à faire. Emblématique de ces innombrables enclaves étrangères islamistes qui se constituent sur notre sol depuis des années grâce à l’incroyable lâcheté de nos gouvernements de droite comme de gauche, cette « Molenbeek française » nous donne cependant aujourd’hui, au travers du cauchemar que subit depuis des mois le professeur Didier Lemaire, un avant-goût de plus de ce que sera bientôt notre pays tout entier si les autorités continuent de fermer lâchement les yeux.

Depuis novembre 2020, en effet, cet enseignant en philosophie, dont il faut saluer ici le courage, ne peut quasiment plus sortir de chez lui, et, lorsqu’il y est contraint, ne peut le faire que sous escorte policière ! Son « crime » ? Avoir osé publier, à la suite de l’égorgement de Samuel Paty par un djihadiste tchétchène, une lettre ouverte pour dénoncer « la menace islamiste dans sa ville » et la responsabilité accablante du gouvernement dans cette très grave et inquiétante dérive. Il faut dire que, après une vingtaine d’années passées dans un lycée ethnique de Trappes, Didier Lemaire sait largement de quoi il parle : témoin privilégié de l’islamisation à marche forcée de sa ville, il a même déjà tenté d’alerter le président en 2018 en lui adressant, avec Jean-Pierre Obin, une lettre pour l’exhorter à agir enfin « pour protéger la jeunesse de l’influence des islamistes ». Et depuis ? Depuis, rien n’a été fait. Au point que, comme le confie aujourd’hui Didier Lemaire, « je considère Trappes comme une ville définitivement perdue. [...] On n’a plus beaucoup de temps avant que cela ne dégénère. Nombre de ces enfants sont élevés dans la haine de la France. Nous ne sommes pas loin d’un scénario à l’algérienne et nous ne sommes plus dans un état de paix. Il nous faut des lois d’exception qui visent l’ennemi et ne s’appliquent qu’à l’ennemi ».

Un discours de vérité qui lui vaut non seulement d’innombrables menaces de mort, mais aussi de faire l’objet d’une ignoble cabale orchestrée par le maire lui-même, Ali Rabeh, dont l’élection vient d’être annulée par la justice et qui a été condamné à un an d’inéligibilité. En effet, a témoigné l’enseignant, « le maire colporte dans la ville des accusations mensongères et haineuses qui me désignent en tant que cible potentielle ». Or, « c’est un procédé dégueulasse, après ce qui est arrivé à Samuel Paty. Il me jette en pâture et me met en danger ». Et pourtant les autorités ne semblent pas s’inquiéter plus que cela de cette situation.

En tout cas, il y en a un que l’islamisation de Trappes ne dérange pas et rend même plutôt « enthousiaste » : c’est le père Etienne Guillet, prêtre du diocèse de Versailles depuis 2006, qui expliquait encore récemment avoir « bâti avec les musulmans » de la commune « une belle relation de confiance » et se vantait de tutoyer le maire aux sympathies salafistes pourtant à peine déguisées.

Source : Présent 9/02/2021

09:45 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Derrière la cancel culture, le racisme «anti-Blancs» ?

nana identitaire.jpeg

Lydia Guirous

La récente décision de la plateforme Disney+ de rendre inaccessibles aux « profils enfants » certains dessins animés, en raison de leurs stéréotypes, relève selon Lydia Guirous d'une cancel culture ciblant l'« l’homme blanc » et son supposé « privilège ».

La plateforme Disney+ a cédé aux nouveaux censeurs de la cancel culture. Ces gens haïssent l’humanité au point de vouloir effacer ses génies, ses chefs-d’œuvres, ses grands hommes, ceux qui ont fait sa grandeur, sa beauté et plus largement qui ont contribué au progrès de notre humanité.

Au nom d’une pseudo-vertu, d'une morale et d'une justice pour les minorités oppressées jadis, ils déboulonnent, effacent, censurent, boycottent, tirent un trait à l'encre rouge, annulent le talent et l’œuvre de l'homme. Ils refusent qu’en chaque homme sommeille une part d’obscurité et plus simplement de son époque.

Fini Woody Allen, fini Colbert, fini Gauguin, fini, exit, on efface. Ils veulent de l’irréprochable, du propre... Avec une intransigeance terrifiante, ils excluent, rejettent au nom des minorités, au nom de faits historiques que chacun condamne aujourd’hui. Ils créent des problèmes, des polémiques, là où l’Histoire et le progrès humain ont apporté une condamnation sans faille. L’esclavagisme ? Le code noir ? Le colonialisme ? Qui ne condamne pas ? C’est l’Histoire et ça restera notre Histoire.

Effacer, censurer, ajouter un avertissement moralisateur et infantilisant à chaque plaque de rue, chaque statue, chaque œuvre de peintre, musicien, auteur, réalisateur... n’effacera pas la réalité de notre histoire. Ce n’est pas parce que l’on censure Autant en emporte le vent que l’esclavagisme n’aura pas existé !... ou sans doute faudrait-il accepter une seule et unique lecture et représentation de l’Histoire pour satisfaire ces nouveaux tyrans du bien ?

Ces gens ne sont que dans la lutte des « races » et ne voient plus des hommes mais des couleurs, des ethnies et des religions. Les fous de la « race » sont dans la revanche ethnique et c’est une évolution dramatique. Un drame pour les démocraties occidentales dont les fleurons de la soft culture baissent pavillon et cèdent aux dingues made in USA qui essaiment de plus en plus chez nous.

Désormais vos enfants auront donc droit à leur part de cancel culture. Interdit donc de se détendre, de rêver et de rire devant les classiques de Disney Peter Pan, Dumbo, Les Aristochats, La Belle et le Clochard et Le livre de la jungle en utilisant un « profil enfant ». Ils comporteraient des représentations trop stéréotypées et dommageables pour les minorités. J’imagine que la Belle au bois dormant, la Belle et la Bête, Blanche Neige et les sept nains et Cendrillon sont les prochains sur la liste. Avis aux néo-féministes : voici un combat bobo-déconnecté qui pourrait occuper de l’espace médiatique pour pas cher !

Pour les adultes, Disney nous offre un infantilisant et ridicule carton d’avertissement afin de prévenir que le film contient des représentations datées ou négatives de minorités et de cultures. Sous couvert de bonnes intentions, pour nous éduquer, les tenants de la cancel culture nient l’Histoire. Ils voient l’homme uniquement comme une menace pour l’Homme. Ils l’infantilisent, en niant sa capacité de recul, d’esprit critique, d’évolution et de bienveillance. Ils ne croient pas en l’intelligence. Ils sont dans une démarche de vengeance contre « l’homme blanc » et son fameux « privilège ».

Face à eux et la puissance de nuisance des réseaux sociaux qui peuvent détruire une image de marque, Disney se couche... comme d'autres marques de la mode se sont couchées face au potentiel marché de la mode islamique. Derrière cette pseudo-morale culpabilisatrice, le dieu argent – et un signe de plus de l’effritement de la civilisation occidentale.

Source : site RT France

09:30 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 04 février 2021

Quand l'homme Blanc est pris pour cible

la-decolonisation-historyweb.jpg

Ecrivain et philosophe, Pascal Bruckner qui vient de publier Un coupable presque parfait, la construction du bouc émissaire blanc (Grasset) analyse ici pour Valeurs Actuelles les soubassements de la pensée décoloniale et son succès auprès d’une partie de l’intelligentsia française.

A lire ICI

10:33 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 03 février 2021

La préservation de la biodiversité est essentielle à notre survie

biodiversité.jpg

L’écologie est loin de se résumer à la bande de zozos politiques qui ont instrumentalisé ce domaine en le détournant de ses véritables objectifs qui ne sont ni de droite ni de gauche. L’un des premiers à s’être penché sur le sujet n'est autre que Charles Maurras. Bruno David, président du muséum d’Histoire naturelle, paléontologue et biologiste de formation nous rappelle dans un ouvrage pertinent – A l’aube de la 6ème extinction (Grasset) que l’homme fait naturellement corps avec la nature dans son rapport au monde animal. Et de nous rappeler que la préservation de la biodiversité est essentielle à notre propre survie. Comme il l'écrit : « L’échelle de temps humaine n’est rien par rapport à celle de l’évolution. La biodiversité a mis des centaines de millions d’années à se mettre en place et à évoluer. Quand on «tripote» la biodiversité, on intervient sur un processus qui a mis très, très longtemps à s’installer. On dérègle des processus qui ont pris parfois des millions d’années à se réguler (…) La biodiversité est notre assurance vie, et notre assurance santé. Nous, humains, faisons partie intégrante de la nature, nous ne la dominons pas. »

Lire ICI

10:50 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 02 février 2021

Liberté ou santé ? Quand la pandémie divise les libéraux

eugeniebastie.jpg

Eugénie Bastié

Ah que le monde d’avant la pandémie était simple! Le clivage entre «mondialistes» et «populistes» tournait à plein régime. Les «ouverts» affrontaient les «fermés», les «progressistes» bataillaient contre les «conservateurs». Et puis le Covid est arrivé, rebattant les cartes idéologiques. On a vu un président pro-européen se mettre à parler de souveraineté nationale, le même, adepte du libre-échange, fermer les frontières, des libertariens communier avec les «gilets jaunes», des conservateurs batailler contre l’ordre sanitaire. C’est sans doute dans le camp du libéralisme que la division est la plus forte. En effet, jadis uni contre la tutelle de l’État et pour la réforme de ce dernier, les libéraux sont désormais divisés entre ceux qui dénoncent une atteinte intolérable aux libertés et les partisans de l’expertise qui justifient les mesures exceptionnelles au nom de l’intérêt général.

«La fragilité de la santé humaine peut fournir à l’État une justification permanente pour un état d’exception permanent », alertait dans Le Figaro le libéral conservateur Pierre Manent dès mars dernier. « Le Covid fait basculer le monde dans l’état d’urgence sanitaire permanent », renchérit le philosophe Gaspard Koenig dans une chronique remarquée, où il problématise le dilemme entre « vies prolongées » et «vies gâchées». L’essayiste Mathieu Laine redéploie à l’occasion de la crise le discours libéral classique contre « l’État nounou» tandis que le philosophe antitotalitaire Bernard-Henri Lévy s’inquiète d’un «virus qui rend fou ».

Mais d’autres libéraux comme l’économiste Nicolas Bouzou privilégient le réalisme économique aux principes, et affirment que les restrictions sont nécessaires pour retrouver le chemin de la croissance. Le libéral kantien Luc Ferry, dans sa dernière chronique dans nos colonnes, « La liberté plus que la vie ? », cite Rousseau pour rappeler que « la liberté ne consiste pas à faire n’importe quoi, à s’affranchir de toute contrainte, mais à “obéir à la loi qu’on s’est prescrite”». La philosophe Barbara Stiegler fait, elle, remarquer que l’attestation dérogatoire de déplacement est un exemple de nudge, cette technique qui consiste à influencer les comportements par de micro- incitations, et relèverait donc davantage du paternalisme néolibéral que de la bureaucratie administrative (elle aurait d’ailleurs été suggérée au gouvernement par un cabinet de conseil).

Faut-il voir dans l’affrontement qui se joue une bataille entre néolibéraux (qui ont troqué l’idée d’un homo économicus rationnel pour une défiance envers l’individu qu’il faut guider vers les bons choix) et libéraux classiques ? Jeff Bezos contre François Sureau ? À vrai dire, ce débat est consubstantiel au libéralisme lui-même. Foucault a bien montré que l’avènement de la biopolitique, c’est- à-dire l’intrusion de la politique dans la gestion des corps (santé, longévité, hygiène, etc.) est concomitant à celle du libéralisme comme cadre politique au XVIIIe siècle. Dès le départ, le libéralisme est traversé par cette contradiction.

Un bon exemple est le débat autour des Contagious Diseases Acts au Royaume- Uni, lois votées en 1864 qui donnaientles prostituées à des contrôles réguliers pour vérifier si elles étaient porteuses de maladies vénériennes qui pourraient affecter les membres de l’armée . Une femme infectée était alors obligée de se confiner dans un hôpital fermé. Ces lois liberticides prises au nom de l’intérêt général occasionnèrent un débat sur le rôle de l’État comme intendant moral et sanitaire. John Stuart Mill dit fermement son opposition : il comprenait bien l’objectif louable de la loi, à savoir la réduction des épidémies, mais affirmait que le moyen utilisé était trop attentatoire aux libertés. Il prit à cette occasion ses distances avec son « harm principle » (principe de nuisance) énoncé dans son livre De la liberté (1859) qui affirmait : « Les hommes ne [sont] autorisés, individuellement ou collectivement, à entraver la liberté d’action de quiconque que pour assurer leur propre protection». Cette prise de position acta l’évolution de Mill depuis un utilitarisme hédoniste hérité de Bentham, qui veut la maximisation du bonheur du plus grand nombre, vers un libéralisme plus individualiste.

La contestation du libéralisme en Occident ne date pas de 2020. La crise de 2008, les déséquilibres provoqués par la mondialisation, la montée du populisme ont puissamment contribué à son krach idéologique, le Covid-19 n’ayant été que le coup de grâce. Mais aussi peut-être l’occasion de se réinventer. Après la crise de 1929, qui avait marqué l’échec de la main invisible du marché sans règles, le colloque Lippmann en 1938 avait jeté les bases du néolibéralisme. À l’heure où se multiplient les lois liberticides, le libéralisme saura-t-il faire entendre une voix renouvelée?

Source : Figaro 02/02/2021

10:04 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 27 janvier 2021

Etre ou ne plus être

cousteau p-a.jpg

Cet article en forme de testament publié par Pierre-Antoine Cousteau dans Rivarol le 2 octobre 1958, deux mois seulement avant sa mort, est prophétique à l’heure où l’immigration nous submerge et où le phénomène de Grand Remplacement prend des proportions absolument inouïes. Pas une ligne ou presque n’est à changer dans cet article visionnaire.

A lire ICI

12:25 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |