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lundi, 05 juillet 2021

Où va l’Europe ?

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Le grand écrivain algérien, Boualem Sansal, réputé pour son indépendance d’esprit, et qui vit en Algérie envers et contre tout, est tourmenté par le destin du Vieux continent. L’Union européenne ne s’assume pas comme puissance et se renie comme civilisation, estime-t-il. Un bilan qui ne manque pas de nous interpeller par la justesse du regard. (Source : Le Figaro 3/4-07-2021)

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dimanche, 04 juillet 2021

Impasse du Rassemblement national

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Vincent Trémolet de Villers

Jusqu’ici, le Rassemblement national était le parti roi du premier tour. La liturgie était rodée : résultats spectaculaires, visages déconfits des adversaires, stupeur, tremblements et République en danger. Suivaient la quinzaine antifasciste, ce mauvais théâtre dénoncé par Lionel Jospin, puis l’échec au second tour du candidat du RN. Aux élections régionales, les électeurs de Marine Le Pen se sont privés de ce maigre plaisir. Cette fois, la baudruche enfla si fort qu’elle creva. Depuis des semaines, le travail conjugué des sondeurs, des ministres, de la sphère médiatique plaçait le RN au sommet mais la vérité des urnes a rappelé une réalité brutale: c’est une force politique aussi puissante (elle oscille autour de 20 %) que stérile (elle échoue systématiquement à devenir une proposition majoritaire).

Jusqu’ici, les électeurs défaits se consolaient dans les transgressions cathartiques. Mais désormais, le cri de rage contre la doxa se fait davantage par l’abstention que par le vote Le Pen. La fonction tribunitienne s’est effacée sans que la légitimité à gouverner n’ait avancé d’un pouce. Pile, tu perds toujours, face, tu ne gagnes jamais. On comprend qu’à un tel jeu, le RN trouve de moins en moins de pratiquants. Reste tout ce qu’il nous dit du déséquilibre démocratique contemporain : par le mode de scrutin, des millions d’électeurs ne sont pas représentés ; par lâcheté, les maux qui frappent notre pays, abandonnés au Rassemble- ment national, n’apparaissent que sous une forme émotionnelle ou caricaturale. Aux sujets qui fâchent - insécurité, immigration, déclassement économique, affaissement moral, terrorisme – se substitue une confortable lutte contre le Front national... Il s’agit moins d’améliorer la vie des Français que de faire reculer un parti politique. Comment s’étonner ensuite du niveau affligeant de notre vie civique ? C’est la bonne nouvelle de ce scrutin : battre Marine Le Pen ne suffit plus à faire un programme. Il va donc falloir que ses adversaires se mettent à réfléchir, à travailler et peut-être même, sait-on jamais, à gouverner.

Source : Figaro 3/7/2021

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samedi, 03 juillet 2021

Parution du nouveau numéro (n°70) de Réfléchir et agir

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En kiosques : 7,00 €

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Le regard de Christine Deviers-Joncour sur l'état du monde

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On se souvient de Christine Deviers-Joncour impliquée dans l’affaire Roland Dumas au sujet de la vente des frégates à Taïwan. Très proche de Roland Dumas, elle avait été employée de 1989 à 1993 par le tout puissant pétrolier d’alors Elf-Aquitaine et accusée d’avoir encaissé de l’argent provenant de rétrocommissions. Elle fera cinq mois et demi de prison à Fleury-Mérogis. Et elle publiera un livre sur le sujet : La Putain de la République. Retirée des affaires, elle n’en suis pas moins l’actualité. Christine Deviers-Joncour a vécu la face obscure du monde politique qu'elle dénonce depuis plusieurs années. 

Voici sa dernière contribution. Ca mérite le détour.

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vendredi, 02 juillet 2021

Le destin de la France au doigt mouillé

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Natacha Polony

II tient a peu de chose, l'avenir d'un pays, quand sa Constitution, pensée pour I’« homme du destin », deux fois sauveur de la nation, permet a des petits personnages d’exercer leur toute-puissance.

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La gauche médiatique rêve d’un monopole

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Mathieu Bock-Côté

La récente une de Libération cherchant à diaboliser des médias accusés de verser dans le « crime de pensée » surprendra seulement ceux qui ignorent cette vérité fondamentale de la politique contemporaine : rien n’est plus intolérant qu’un journaliste de gauche qui se prend pour un journaliste objectif. Ivre de vertu, convaincu d’œuvrer pour la vérité, accusant ceux qui ne voient pas le monde comme lui de véhiculer des fake news, il s’exaspère de l’apparition d’une presse rivale, qu’il nomme presse d’opinion, dans la mesure où les opinions qui s’y expriment ne sont pas les siennes.

Très vite, il décrète qu’il s’agit d’un média « de droite », le terme suffisant naturellement pour le décréter suspect. Mais qu’est-ce qu’un média «de droite»? C’est un média où les représentants de cette famille d’esprit ne sont pas accueillis comme des malpropres, où elle parle en son propre nom sans qu’on se contente de prétendre dévoiler ses arrière-pensées, nécessairement coupables.

Quel est le rôle des médias en démocratie ? Nombre de journalistes de gauche confessent leur nostalgie de l’entrevue en forme d’interrogatoire, où le suspect idéologique du moment était soumis aux questions tirées de l’orthodoxie. La gauche idéologique est fondamentalement cléricale. Derrière l’inquiétude affichée devant l’émergence de médias « de droite » se dévoile une peur panique : celle d’une perte du monopole sur la mise en récit légitime de l’existence collective. Celle de ne plus pouvoir décréter unilatéralement ce qui est scandaleux, ce qui relève de l’émouvant et du répugnant, de l’essentiel et du fait divers. Il ne tolère pas qu’on hiérarchise l’information autrement qu’il ne le fait.

Le foisonnement des informations caractérise notre temps, et leur mise en perspective devient une activité démocratique fondamentale. Plusieurs se désolent de la multiplication des plateaux de débats à la télévision. À tort. Le propre de l’émission de débats à la française est de mettre l’actualité en contexte, et de faire porter la querelle sur la bonne manière d’interpréter les faits. Elle permet aux contradictions qui traversent l’époque de resurgir au cœur de la cité et de structurer la vie publique.

Il faut pratiquer une sociologie de l’étiquetage médiatique, en s’intéressant aux concepts qui la fondent. Ainsi, quand on présente un intellectuel comme un «polémiste xénophobe», ou un magazine d’information comme un « hebdomadaire ultraconservateur », sans qu’on prenne la peine d’expliquer ce qui distingue le conservateur ordinaire de l’ultra, on le fait explicitement pour diaboliser. L’étiquette ne sert pas à décrire mais à décrier : elle marque publiquement l’intellectuel délinquant. Elle permet d’en appeler à son congédiement, à sa mise à mort professionnelle et à son bannissement par les annonceurs, pour conduire le titre qui l’engage à l’asphyxie financière.

On le voit aussi avec l’usage pavlovien du concept d’extrême droite, à la définition toujours aussi vaseuse, qui sert surtout à infréquentabiliser celui à qui on l’accole, en le transformant en figure diabolique contre laquelle on mènera une politique relevant de l’exorcisme.  La multiplication dans les médias de «  spécialistes de l’extrême droite » traités comme autant de démonologues compétents faisant le portrait du lépreux à maudire donne une apparence de scientificité à ce lynchage symbolique. L’extrême droitisation du désaccord peut même aller jusqu’à la répression juridique, comme on le voit quand un journal passe devant les tribunaux.

Les insultes viennent en grappe : le méchant de service sera alors jugé raciste, sexiste, xénophobe, homophobe et islamophobe, comme s’il ne devait plus rester la moindre parcelle d’humanité sauvable chez celui qu’on appelle le haineux. La gauche médiatique nomme « libération de la parole raciste » la réaction d’un peuple qui ne veut pas mourir. Elle qualifie de phobies le refus de céder aux caprices « minoritaires ». Le monde d’hier et ses restes doivent se dissoudre et ceux qui le défendent doivent être purgés de la vie publique, car leur parole risquerait de réactiver les mentalités traditionnelles d’un peuple inhibé qui pourrait être tenté par l’insurrection démocratique s’il la jugeait possible.

La gauche idéologique redoute le pluralisme médiatique, car à travers la diversité des points de vue se révèle une conception du débat public substituant au sens de l’histoire le pluralisme des valeurs et des visions du monde, ce dernier autorisant l’expression d’idées qu’elle voudrait condamner aux marges, à la manière de croyances résiduelles, périmées, contraires à l’interprétation biscornue qu’elle propose de la démocratie. Il permet la formulation d’idées qu’elle voudrait maudire, même éradiquer. Elle préfère conspuer plutôt que débattre, certaine d’être en possession exaltée de la vérité.

Source : Le Figaro 26/06/2021

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jeudi, 01 juillet 2021

Persécutions urbi et orbi contre les identitaires

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Robert Spieler

La répression judiciaire et sociale frappe à travers toute l’Europe occupée. En Allemagne, les services secrets allemands persécutent la Nouvelle Droite. Désormais, les éditions Antaios, de l’éditeur allemand de la « Nouvelle droite » Götz Kubitschek, sont déclarées « cas suspect » par les services secrets allemands, nous informe Lionel Baland. Parmi les auteurs publiés par les éditions Antaios figurent Alain de Benoist, ainsi que Jean Raspail, l’auteur du Camp des Saints. Dans le rapport annuel de l’Office fédéral de protection de la Constitution (une sorte de police politique), la Nouvelle Droite est accusée d« introduire ses idées dans le discours politique avec un revêtement pseudo-intellectuel et de repousser les limites de ce qui peut être dit ». La France, évidemment, n’est pas en reste. François-Aubert Gannat, fils de l’ancien chef de la région Pays-de-la Loire du FN, Pascal Gannat, qui a été directeur de cabinet de Jean-Marie Le Pen, est aussi le frère de Jean-Eudes Gannat, porte-parole de L’Alvarium, association identitaire angevine.

François-Aubert vient d’écoper de huit mois de prison dont cinq mois de sursis probatoire et a été écroué. Son crime : les militants de l’association identitaire angevine, l’Alvarium, avaient eu à faire face à une violente attaque de leur local par l’extrême-gauche et y avaient courageusement répliqué, les faisant déguerpir comme des lapins. Inacceptable, bien sûr, aux yeux de la Justice du Régime...

Le blogueur nationaliste breton Boris Le Lay, actuellement réfugié au Japon, vient, quant à lui, d’être condamné à 6 mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de Quimper, pour « provocation à la discrimina- tion raciale ». Il est vrai qu’il y est allé fort, en déclarant qu’il n’existait pas de « Celtes noirs ». On peut certes comprendre la douleur des Pygmées et des Hottentots, en entendant un tel propos. En attendant, la militante identitaire Thaïs d’Escufon, s’est retrouvée devant le tribunal correctionnel pour « incitation à la haine. » La porte-parole de Génération Identitaire, mouvement dissous en mars dernier, est poursuivie par leur Justice à la suite d’une vidéo enregistrée lors de l’opération Defend Europe dans les Pyrénées. Elle avait, il est vrai, tenu des propos particulièrement nauséabonds, déclarant en conclusion : « A tous ceux qui veulent nous envahir. Retournez chez vous, l’Europe ne sera jamais votre maison ». Le procureur de la République de Saint-Gaudens, très certainement un patriote d’élite, a décidé de poursuivre la jeune porte-parole pour « une expression outrageante, un terme de mépris ou une invective, avoir injurié un groupe de personnes à raison de son appartenance ou de sa non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion ». Et puis, dit-il, ces propos « visent les migrants n’appartenant pas à la communauté française ou européenne » et constitueraient alors une « incitation à la haine ». Le parquet a requis 4 mois de prison avec sursis et 4 000 eu- ros d’amende pour chacun des militants, dont Thaïs d’Escufon.

Mais l’affaire ne s’arrête pas là. Thaïs d’Escofon avait été invitée par Cyril Hanouna dans BTP, en janvier dernier. Or, on apprend sur le blog Politico qu’elle avait travaillé pendant plusieurs mois pour le RN Sébastien Chenu, qui faisait campagne dans les Hauts-de-France, et qui l’avait engagée en septembre dernier comme « community manager », à 800 euros par mois pour alimenter ses pages Facebook, Twitter et lnstagram. Chenu, qui prétend avoir ainsi découvert qu’elle était « affiliée au groupuscule d’ultra-droite Génération Identitaire », l’a renvoyée sur-le-champ. Son directeur de campagne assure qu’il n’avait « aucune idée » que la jeune femme de 22 ans était la porte-parole de GI (il se moque vraiment du monde). Celui-ci explique qu’il a ensuite été décidé par l’équipe qu’en raison de ses prises de position « évidemment différentes » du RN, il n’était « pas possible » qu’elle conti- nuât de travailler pour Sébastien Chenu.

Voilà où en est le parti de Marine Le Pen. On comprend la désaffection des électeurs vis-à-vis d’un parti ayant des comportements aussi misérables, aussi méprisables, à l’égard de ses militants et sympathisants...

Source Rivarol 30/06/2021

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Zemmour candidat : affolée, la clique Macron prête à toutes les censures

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Jacques Guillemain Riposte laïque cliquez là

Potentiel électoral d’Eric Zemmour : 18%, soit + 5 points en quatre mois !

Aucun candidat  potentiel n’a une telle dynamique estime Génération Z, le mouvement de jeunesse qui soutient le journaliste.

Et le naufrage du RN, associé à la débâcle de LREM, ne peut qu’accentuer le mouvement.

Déjà + 5 points sur une simple hypothèse de candidature : ce sera une explosion quand il se jettera dans la mêlée.

Pour la première fois, le champion de la droite patriote s’est déplacé sur le terrain.

Le 18 juin, il était à Dunkerque pour soutenir le collectif  “Vent debout”, qui dénonce l’absurdité du projet éolien dans les tuyaux.

Zemmour a aussi visité la maison natale du général de Gaulle, à l’occasion du 81e anniversaire de l’Appel du 18 Juin.

Chacun comprendra donc que Zemmour commence à inquiéter l’establishment.

C’est d’abord  la gaffeuse Marine qui le déglingue à la veille des régionales, le jugeant trop à droite et trop clivant. Plus gourde et suicidaire, tu meurs.

C’est ensuite Stéphane Séjourné, eurodéputé LREM conseiller de Macron, qui laisse transpirer la panique élyséenne, en attaquant CNews et Eric Zemmour, qu’il veut museler comme au bon vieux temps de l’URSS.

Macron, grand perdant des régionales, avec un bilan calamiteux dans tous les domaines, notamment économique et sécuritaire, envoie ses troupes déminer le terrain. Vaste programme 

Avec Séjourné, on assiste à un grand moment de démocratie. Jugez plutôt : cliquez ici

Ce grand démocrate veut compter dans le temps de parole des politiques les éditorialistes les plus engagés et dénonce “l’hyper-éditorialisation” de certains programmes.

Pascal Praud a aussitôt réagi, sans ménagement :

“Stéphane Séjourné a ressuscité le ministère de l’Information”.

“Monsieur Séjourné regrette le temps de la censure comme il déplore l’époque du pluralisme”.

“On ne parle pas encore de rééducation ou de camp de travail, mais nul doute que si on poussait un peu M. Séjourné dans ses retranchements, il enverrait Eric Zemmour au goulag et votre serviteur en Sibérie” !

C’est dire combien Séjourné, ce grand prêtre de l’Inquisition proche de Macron, a irrité Pascal Praud.

Ce dernier dénonce en outre le silence de la pitoyable presse de gauche, habituellement si prompte à voir une atteinte aux libertés dès qu’elle vient de droite.

Stéphane Séjourné accuse carrément la chaîne CNews de renforcer les thèses extrémistes.

Voilà le vrai visage de la Macronie. Voilà comment Macron prétend réenchanter la politique et la vie des Français. En les muselant totalement, alors que 70% des citoyens ne veulent plus d’immigration ni d’islam.

Mais qui les écoute à part Eric Zemmour ? Les thèses extrémistes, elles sont chez Macron, pour qui défendre son identité et son patrimoine culturel est synonyme d’extrême-droite.

Nos Poilus de Verdun n’étaient donc que des salauds de fachos voulant défendre leur patrie ! Pas étonnant que Macron n’ait pas voulu célébrer leur victoire lors du bicentenaire de l’armistice de 1918.

Cette violente charge de Séjourné contre la liberté d’expression et la liberté d’information prouve combien l’Elysée est aux abois.

Est-ce sur ordre de l’Elysée que les éditions Albin Michel refusent d’éditer le nouveau livre de Zemmour, qu’on annonce aussi percutant que “Le suicide français” paru en 2014 ? On s’interroge !

Cet éditeur pratique une censure plus qu’étonnante envers un auteur qui lui est fidèle depuis 10 ans. Zemmour dérange beaucoup de monde apparemment.

Mais heureusement, Philippe de Villiers, lui aussi édité chez Albin Michel depuis 30 ans, vient de rompre les amarres avec cet éditeur en soutien à Eric Zemmour. Un grand bravo au patriote vendéen !

Toute cette agitation autour de Zemmour prouve qu’il dérange et inquiète les candidats à la magistrature suprême, à commencer par le tenant du titre…

La vérité est que moins de 10% des électeurs inscrits ont soutenu LREM.

Quant à la chaine CNews, elle a dépassé récemment BFM TV pour devenir la première chaîne d’information.

On comprend donc la panique élyséenne. A 10 mois des présidentielles, plus rien ne tourne rond et les électeurs ne croient plus en “Macron l’enchanteur“, qui ne sait que les trahir et les tromper.

C’est Zemmour qui mettra tout le monde d’accord. Lui seul veut rendre la parole au peuple après 40 années de mensonges et de trahisons des élites.

Son discours, c’est ce que pensent 70% des Français.

Si Zemmour se jette dans l’arène pour 2022, ce sera le combat d’un patriote sincère contre des légions de traîtres sans foi ni loi.

Seul contre tous ? Non, il aura le peuple avec lui.

Et un peuple bien décidé à sauver son avenir : ça pèse bien plus lourd que la finance, les médias et le patronat réunis.

Le moment venu, le peuple ne s’y trompera pas. Ce sera le plus grand nettoyage de printemps de tous les temps.

Le peuple souverain reprendra enfin son destin en mains, après avoir été méprisé et trahi par ses élus pendant 40 ans.

C’est cela une candidature Zemmour : le pouvoir au peuple, tout le contraire d’une dictature.

Eric Zemmour, c’est le candidat du peuple, ce peuple gaulois qui s’est coltiné toutes les guerres pendant vingt siècles, pour bâtir la nation France que Macron s’acharne à détruire.

Lui seul est capable de prendre en compte la détresse des Gilets jaunes, des paysans et des ouvriers, tous abandonnés par la caste des nantis mondialistes ennemis des nations.

Et c’est bien là ce qui fait sa force !

 

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Un nouveau numéro hors-série de Présent consacré à l'Action française

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En vente (5,00 €) chez les marchands de journaux

ou en ligne : cliquez ici

Francis Bergeron, directeur de Présent, recemment invité à l'émission "Synthèse "sur TV Libertés :

 

téléchargement.pngRegardez cette émission et n'oubliez pas

de "liker" et de la diffuser.

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mercredi, 30 juin 2021

Tempête dans le pot-au-feu

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Franck Nicolle

Dans une conférence intitulée « Une République blanche ? Blanc.hes et blanchité en France » et donnée le 17 juin à Sciences Po puis mise en ligne par la célèbre école – où cela a causé quelques remous –, une certaine Mathilde Co- hen, professeur à l’université du Connecticut, affirmait que la gastronomie française était en réalité raciste puisque visant à « renforcer la blanchité comme identité raciale dominante » et à « perpétuer les hiérarchies et oppressions raciales », voire patriarcales.

Or, de même qu’au Maghreb où les femmes produisent des plats en cuisson lente, délicieuse et mijotée, tandis que les hommes se sont spécialisés en grillades plus simples, en cuisine nomade, la cuisine française n’est pas masculine : elle doit beaucoup et, qui sait ? tout aux femmes. Les « mères » lyonnaises en sont un exemple flagrant, et nombre d’ouvrages culinaires majeurs ont été écrits par des femmes, telles Pampille (épouse de Léon Daudet), Caroline Haedens, Françoise Bernard, par exemple, et même Maïté. La cuisine française est française, c’est-à-dire composée de sa propre diversité, bretonne, normande, angevine, al- sacienne, béarnaise, flamande, poitevine... La cuisine française est aussi européenne, c’est l’Europe des peuples matérialisée. Nous n’en pouvons mais. Marie Leszczynska apporta à la France les recettes de bou- chées à la reine et de babas au rhum. Marguerite de Flandre fit la renommée du pain d’épice en Bourgogne. Contrairement aux assertions de l’universitaire états- unienne, la cuisine de France n’est pas raciste, et Alexandre Dumas, qui a écrit son Grand Dictionnaire, était issu d’un père métis et d’une mère blanche.

Sans doute adepte de la cancel culture, Mathilde Cohen déplore aussi que « les habitudes alimentaires soient façonnées par les normes des classes moyennes supérieures blanches ». C’est normal puisque, pour citer De Gaulle, « nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. Qu’on ne se raconte pas d’histoires ! Les musulmans, vous êtes allés les voir ? Vous les avez regardés avec leurs turbans et leurs djellabas ? Vous voyez bien que ce ne sont pas des Français ! »

Rien n’est plus normal aussi que de manger ce que l’on trouve sur place. Et si la France, par la grâce de Louis XIV, a porté au pinacle la gastronomie et l’étiquette (cf. La Société de cour de Norbert Elias), pourquoi faudrait-il rejeter l’héritage ? Même Pellegrino Artusi faisait avec. « A la fin du XIXe siècle, en Italie, la grande cuisine, celle des hôtels et des restaurants, est française, ou plutôt francisée : il y est question de sauces au vin, de coquilles Saint-Jacques ou de plats régionaux très appréciés, comme la brandade de morue. »

Mathilde Cohen préfère sans doute les bagels (du yiddish beygl), tant il est vrai que, comme disait le comique troupier BHL : « Tout ce qui est terroir, béret, bourrées, binious, bref franchouillard ou cocardier, nous est étranger, voire odieux. » Mais l’adage populaire le dit : « A Rome, conduis-toi comme un Romain. »

Source : Présent 30/06/2021

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mardi, 29 juin 2021

Analyse spectrale d’une défaite : le Rassemblement national

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Dans un article aussi fouillé que passionnant, Philippe Christèle revient de manière factuelle sur la déroute électorale du Rassemblement national lors des élections régionales et départementales. Certes, le RN n’a pas été le seul perdant de ces élections. La France insoumise et La République en marche ont été violemment rejetés par les Français. Mais le bilan du Rassemblement national est famélique, alors même qu’une part croissante de la société française semble désormais capable d’admettre qu’il existe un grave danger lié à l’immigration extra-européenne. Pour expliquer les tenants et les aboutissants de cette déconvenue électorale, place à Philippe Christèle. Cet article est composé de deux textes, l’un rédigé entre les deux tours et l’autre après le second tour.

A lire ICI

Source : site Polemia

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L’Union européenne ne sera jamais une puissance géopolitique

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Renaud Girard

L’Union européenne (UE) est une superpuissance économique, mais elle n’a pas réussi à devenir une puissance politique. Le PIB de l’UE (14 trillions de dollars) est l’équivalent de celui de la Chine. C’est l’un des trois plus grands marchés du monde et il est organisé. Tous les pays du monde veulent commercer avec l’UE, et ils doivent pour cela passer sous ses fourches caudines en termes de normes - sanitaires, techniques, sociales ou environnementales. La direction générale de la concurrence de la Commission européenne est une autorité respectée dans le monde entier, à laquelle toutes les grandes sociétés du monde, qu’elles soient européennes ou étrangères à l’Europe, finissent toujours par se soumettre. Aujourd’hui, ce n’est pas l’UE qui doit s’adapter aux normes des autres ; ce sont les autres qui s’adaptent à ses règles. On peut lui reprocher de manquer de politique industrielle, mais elle commence à élaborer une stratégie industrielle, grâce au très efficace commissaire européen Thierry Breton. On reproche souvent à l’UE la lourdeur de sa bureaucratie. Mais les fonctionnaires européens (43 000) sont trois fois moins nombreux que les fonctionnaires du ministère français des Finances (130 000).

Enfin, l’UE est la deuxième puissance financière du monde, derrière les États- Unis. Sa monnaie, l’euro, est acceptée partout dans le monde ; sa banque centrale parle d’égal à égal avec la Réserve fédérale américaine ; sa capacité d’endettement ne connaît pas de borne visible. Mais, malgré les intentions exprimées dans le traité de Maastricht (1992), l’UE n’est pas devenue une superpuissance géopolitique. Trop disparates, ses membres ne se voient pas une réelle communauté de destin. On l’a vu lors du sommet informel de Bruxelles des 24 au 25 juin 2021. Les Français et les Allemands souhaitaient que l’UE fasse comme l’Amérique de Joe Biden, et qu’elle tienne un sommet avec la Russie de Vladimir Poutine, où tous les différends auraient été abordés avec franchise. Mais le projet a échoué, car les Pays baltes et la Pologne, traumatisés par leur passé, s’y sont fermement opposés. Ces derniers ont une seule politique à l’égard de la Russie, celle de leur protecteur - jusqu’à quand ? - américain.

Quinze jours après son entrée dans l’UE - qui allait lui procurer près de 300 milliards d’aides structurelles et de subventions agricoles -, la Pologne a choisi son nouvel avion de combat. Elle avait trois options, dont deux européennes. Une suédoise, une française, une américaine. Elle a choisi la dernière. La Pologne avait beaucoup insisté pour que les Français renoncent en 2014 à vendre à la Russie les deux navires de commandement et d’appui Mistral qu’ils avaient construits pour elle à Saint- Nazaire. En guise de compensation, elle avait promis qu’elle lui achèterait des hélicoptères de combat Airbus. Les Mistral ont finalement été dirigés vers l’Égypte, mais la Pologne n’a jamais honoré sa promesse. De 2016 à 2019, la Pologne a reçu environ 50 milliards d’euros d’aides européennes. Dans le même laps de temps, elle a dépensé 10 milliards de dollars pour acheter des armes américaines. L’avantage de la soumission totale des Polonais à l’Amérique est que cela bloque toute résurgence antisémite chez eux. Ainsi ont-ils dû renoncer à une loi de janvier 2018 qui criminalisait les historiens examinant les responsabilités polonaises dans l’extermination des Juifs par les occupants allemands de 1940 à 1945.

L’absence d’existence géopolitique de l’UE fut déjà exposée au monde entier, lors de l’invasion anglo-saxonne de l’Irak de 2003. Alors que la France, l’Allemagne, la Belgique et le Luxembourg, avaient préconisé la prudence face aux folies néoconservatrices de Washington, la Pologne, l’Italie et l’Espagne s’étaient précipitées pour envoyer leurs soldats entre le Tigre et l’Euphrate.

Lors de la crise migratoire de 2015, la chancelière allemande négligea de consulter ses collègues européens avant de prendre sa décision historique d’ouverture de ses frontières. L’agence européenne Frontex parviendra-t-elle, à brève échéance, à détruire les réseaux de trafic d’êtres humains qui prolifèrent désormais ? Rien n’est moins sûr.

Face à l’expansionnisme turc au Levant, en mer Méditerranée et dans le Caucase, l’UE n’a pas été capable d’envoyer un signal fort à l’autocrate Erdogan. Quand certains Européens hurlent, Erdogan continue ; mais quand les Américains froncent les sourcils, il s’arrête sur le champ. Les Européens pourront continuer à dialoguer ensemble avec la Chine car les enjeux géopolitiques du Pacifique sont loin d’eux. En revanche, pour parler avec la Russie voisine, il ne restera plus que le tandem franco- allemand, qui a déjà eu le mérite d’arrêter l’effusion de sang dans le Donbassen février 2015.

Source : Le Figaro 29/06/2021

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lundi, 28 juin 2021

Tout est possible

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Alexis Brezet

Le vieux monde est de retour ! En Paca, le Rassemblement national espérait qu’un sursaut de participation, symétrique de celui qui lui avait coûté la victoire entre les deux tours des régionales de 2015, viendrait cette fois inverser la donne en sa faveur; le sursaut n’a pas eu lieu. Résultat : rien ne change. Sept régions de droite, cinq régions de gauche! Tous les sortants sont reconduits. D’un scrutin à l’autre, la carte politique de la France des régions ne bouge pas d’un iota.
Tout ça, pour ça ! Un scrutin pour rien ? C’est ce que prétendront tous ceux qui, pour une raison ou pour une autre, ont intérêt à minimiser les conséquences de cette « parenthèse » minée par l’abstention, et, disent-ils, absolument « déconnectée » des échéances futures. En vérité, par ce qu’elles révèlent de l’état de l’opinion autant que par les effets qu’elles ne manqueront pas de produire, ces élections régionales rebattent fortement les cartes politiques qu’on disait déjà distribuées, une fois pour toutes. Dans cette France morcelée, émiettée, éparpillée façon puzzle (qu’on pense au nombre de quadrangulaires et de penta- gulaires ce dimanche), dans cette France dont l’abstention massive dit l’indifférence et la colère, tout est désormais possible. Macron, Le Pen, un candidat de droite : chacun, désormais, peut prétendre accéder au second tour de l’élection présidentielle. Quant à en prédire l’issue, bien malin qui pourrait ! À un an de l’échéance, le jeu politique n’a jamais été aussi ouvert.

Pour le Rassemblement national, que la dramaturgie politico-médiatique avait par avance sacré vainqueur des régionales, le coup est rude. Après les déconvenues successives des législatives, des européennes et des municipales, voici Marine Le Pen renvoyée à l’ancienne malédiction. Le « plafond de verre » est un plafond d’airain ! De quoi répandre le poison du doute chez ses partisans - « Ça ne marchera donc jamais ! » - et, parmi ses troupes, celui de la contestation. Turbulences en perspective.

 Source : Le Figaro 28/06/2021

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vendredi, 25 juin 2021

C’est quitte ou double

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Tous les regards sont tournés vers la région PACA, parce que les chances du RN y sont les plus fortes. Et parce que la victoire ou la défaite de Thierry Mariani pésera trés lourd pour la suite, c’est-à-dire pour la présidentielle, dont les dates sont désormais connues : dans dix mois, les 10 et 24 avril 2022. De ce fait, l’élection de dimanche en PACA prend une allure de quitte ou double. En tout état de cause, aucune voix ne doit manquer a Thierry Mariani, méme si l’abstention est prônée au nom d’on ne sait quelle mirifique martingale politique.

Suite de l’édito de Francis Bergeron dans Présent (25/06), ICI

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jeudi, 24 juin 2021

Quand Libération "honore" TV Libertés

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Libération du 23 juin 2021

Regardez TV Libertés cliquez là

23:40 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Un mea culpa médiatique, c’est possible ?

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Natacha Polony

Si l’on songeait à interroger les citoyens pour savoir qui ils jugent responsable du naufrage démocratique dont ces élections régionales, avec leur abstention à 66,7%, ne sont qu’un épisode de plus, nul doute qu’ils citeraient en bonne place « les médias ».

Lire la suite ICI

Source : Marianne 24/06/2021

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Dernière escale avant le désastre*

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Michel Onfray

Voilà un personnage multiple. Le tribun cathodique ne doit pas faire oublier l’écrivain, le philosophe et surtout le précepteur. Celui que des milliers d’« élèves » passionnés sont venus écouter évoquer les grands textes lorsqu’il animait l’Université populaire de Caen. Son nouvel essai, L’Art d’être français (Éditions Bouquins), s’inscrit dans ce long et beau travail de transmission. « Traité existentiel pour voyager en mer par temps mauvais », il prend la forme d’une série de lettres adressées à des jeunes de 20 ans désireux de connaître, de travailler et de lire. Michel Onfray y rend hommage à ses propres maîtres : Rabelais, Descartes, Voltaire, Marivaux, Hugo. De leurs œuvres, il tire des leçons pour notre époque ainsi qu’un portrait subtil et passionné de la France d’hier et d’aujourd’hui. En le lisant, on se surprend à avoir envie de redevenir étudiant.

Lire la suite ICI

(*) Le titre est de la rédaction

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mercredi, 23 juin 2021

Schiappa se ridiculise

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Robert Spieler

Cela a été un très grand moment d’hilarité pour tous les observateurs. Un “grand” (pas si grand que cela) meeting en plein air avait été organisé par LREM au parc Floral de Vincennes devant quelques centaines de militants pour soutenir sa tête de liste aux élections régionales et Ile-de-France. Il s’agissait de soutenir Laurent Saint-Martin que personne, en effet, ne connaît. Ce fut grandiose. On entendit un hurluberlu beu- gler dans un mégaphone, avec une voix de fausset : « C’est l’Île-de-France qui va s’enflammer. Votez Laurent ! », reprenant à plusieurs reprises la ritournelle « Allez, Allez », dans le registre supporter de foot. On a oublié de vous dire : il ne s’agissait pas d’un meeting classique, où l’on s’ennuie à mourir à écouter les mêmes propos convenus. Non, on se voulait être dans l’ambiance Foire du Trône. Le mégaphone sur pattes sauta sur la scène, pour rejoindre l’ambianceuse en chef, Marlène Schiappa elle-même ! Celle-ci se mit à sautiller, à se tortiller, à crier dans son micro, à chanter (abominablement mal). Elle se la jouait fan déchaînée. Mais, au fait, il fallait quand même prononcer le patronyme du candidat. « Laurent qui ? » interrogea notre animatrice. « Laurent Saint-Martin » répondit le mégaphone, car l’assemblée ne se sou- venait plus vraiment de son patronyme.

Mais Marène insistait : « Et la surprise de juin, ce sera qui ? » Un petit indice ! « Laurent… » ? Zut, l’assemblée avait déja oublié son nom. Le mégaphone sur pattes dut intervenir pour résoudre cette énigme : « Saint-Martin ! » La chauffeuse de salle n’en pouvait plus. Elle se prenait pour Sylvie Vartan dans ses plus belles années : « Vous avez une énergie extraordinaire, on va vous demander de la garder avec vous et de la redonner à chaque fois que quelqu’un vient sur scène », minauda-t-elle. C’était (presque) comme à la fête à Neu-Neu. Mais attention, ajouta Marlène : « Il faut garder cette énergie pendant huit jours... Être à fond 24 heures sur 24 pour faire campagne. On va chercher les électeurs UN PAR UN ! » Oui mais, zut, « il y a encore des gens, en Île-de-France, qui ne savent pas que... », déplore l’animatrice, qu’il y a des élections et que LREM présente des listes et « que la liste d’Emmanuel Macron est la liste de Laurent ? De Laurent ? » Le public ne se souvenait plus vraiment de son nom mais, Dieu merci, il y avait le mégaphone sur pattes qui le leur rappela. Et Marlène continuait à chantonner : « Quand le parc floral se met à chanter, c’est l’Île-de-France qui va s’ambiancer », tout en sautillant et en invitant l’assemblée à se lever pour manifester son enthousiasme pour « Laurent ». Au fait, Laurent qui ? S’étant trouvée très drôle, Marlène a ajouté : « Je ne crois pas que c’est parce qu’on est ministre qu’on est obligé d’être sinistre, et je pense qu’on peut être sérieux sans se prendre au sérieux ». Quelques applaudissements. Très contente d’elle, elle a conclu avec un colossal humour : « Je l’avais préparée, celle-là »...

Certains ont évoqué « un meeting complètement lunaire ». « Lycéenne, ado attardée, sotte, hystérie, GO du Club med » : Marlène Schiappa fut flinguée sur CNews, chez Pascal Praud... Jean Messiha a lui commenté : « on a l’impression que c’est un peu un gouvernement d’ados attardés. Moi j’ai personnellement saisi le Club Med sur Twitter (il l’a fait !) pour lui dire qu’on avait une candidate avec un haut potentiel pour être Gentille Organisatrice, puisque au train où elle va, elle peut aussi faire la danse des canards, et le concours de t-shirt mouillé »... Frédéric Durand a, quant à lui, analysé : « c’est Ségolène Royal qui a inauguré ce style-là, une forme de vacuité permanente dans les mises en scène, on fait copain-copain avec le public ». La pauvre Schiappa pleurniche en déclarant : « Nous ne nous excuserons jamais de faire des campagnes joyeuses et bienveillantes. Je ne m’attendais pas à cette violence », évoquant bien sûr le machisme en politique. Décidément, il faut que Marlène change de métier...

Source : Rivarol 23/06/2021

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mardi, 22 juin 2021

La pasteurisation mène à l’abstention

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Jean-Yves Le Gallou Polémia cliquez ici

La forte abstention favorise toujours les partis qui ont des clientèles. Elle défavorise donc le Rassemblement national.
La seule manière de limiter la casse, c’est de porter un discours capable de mobiliser. Une attitude à l’inverse de la pasteurisation voulue par Marine Le Pen, dont la stratégie est désastreuse.

La forte abstention a toujours pénalisé le vote Rassemblement national mais la stratégie de Marine Le Pen a amplifié le phénomène :

  • mépris de tout enracinement local ;

  • purges permanentes ;

  • condamnations des  plus courageux ;

  • discours de plus en plus pasteurisé par peur des vagues ;

  • invisibilité dans les assemblées.

Au cours de cette campagne, le Rassemblement national de Marine Le Pen n’a cessé de donner des gages :

  • désaveu des identitaires (Poitiers, Escufon) ;

  • absence sur les votes sociétaux au Parlement ;

  • affirmation selon laquelle un islam républicain serait possible ;

  • Soumission à une assesseur voilée.

L’or en plomb

Malgré un minimum d’expérience, je reste scotché par la capacité de Marine Le Pen à transformer l’or des situations en plomb électoral. La pasteurisation du Rassemblement national s’avère être un désastre. En contexte d’abstention, seuls les discours forts sont audibles.

Dommage qu’il n’y ait eu personne au Rassemblement national pour expliquer à Marine Le Pen :

  • qu’avant le 2e tour de la présidentielle il y avait le 1er ;

  • qu’avant la présidentielle il y avait les régionales ;

  • que c’est la clarté et la radicalité qui permettent de mobiliser, non la pasteurisation.

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vendredi, 18 juin 2021

L’abstention et les pleureuses du commentaire politique

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Natacha Polony

L’exercice est désormais convenu. A chaque élection, les éditorialistes déplorent une abstention record, font mine de s’interroger sur les causes de ce qui commence à ressembler à un naufrage démocratique – mille feuille administratif incompréhensible, cette fois-ci renforcé par la scandaleuse réforme territoriale de François Hollande, coronavirus qui tient les gens chez eux, déconfinement qui les incite à sortir …

Lire la suite ICI

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mardi, 15 juin 2021

Eoliennes : les nouvelles raisons de la colère

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Joël Cossardeaux

C’était joué d’avance. L’imminence des échéances électorales locales, celles des régionales et des départementales, ce dimanche et le 26 juin prochain, a ravivé un de ces inextricables débats dont la France a le secret. La question du développement de l’énergie éolienne, à l’instar de celle du bien-fondé d’interdire le port du voile dans certains lieux ou de limiter la vitesse à 80 km/h sur les routes, fait partie de ces controverses qui ont le don de ne jamais vraiment s’éteindre et de traîner en longueur, traversant les gouvernements successifs.

Qu’on en juge. Les premiers blocages remontent au milieu des années 1990, période marquée par le lancement d’Eole 2005. Un programme dont la modestie, avec ses 361 mégawatts de puissance installée répartie sur 55 sites, saute aux yeux comparés aux 38 à 40 gigawatts fixés à l’horizon 2028 par la programmation pluri-annuelle de l’énergie (PPE). Il n’en avait pas moins fini, en grande partie, aux oubliettes à cause, notamment, des quelques vents de contestation locale qui s’étaient levés ici et là. Souvent pour des raisons paysagères, mais aussi, on l’a oublié, pour des motifs environnementaux (protection des zones humides, de l’avifaune, etc.) que des associations écologistes ne s’étaient pas privées de défendre.

Près de trente ans plus tard, ces considérations ont toujours cours chez bien des opposants. Pour autant, elles n’ont jamais été les seules. Leurs critiques portent aussi depuis longtemps, et de plus en plus, sur les impacts de l’éolien d’un point de vue strictement économique. La plus « classique » vise ses conséquences réputées délétères sur les activités touristiques, essentielles à certains territoires comme la vallée de la Loire, dont la fréquentation du patrimoine historique aurait gravement à pâtir de la présence de mâts si d’aventure il s’en implantait.

Ce plaidoyer, récemment repris par l’animateur de radio et de télévision Stéphane Bern dans les colonnes « Figaro », s’est enrichi au fil du temps et de l’évolution des règles du jeu dans le secteur énergétique. Les détracteurs de l’éolien se privent de moins en moins de dénoncer son coût élevé, qu’ils imputent à l’obligation faite à EDF de racheter ses kilowatts heure à un prix environ deux fois supérieur à ce qu’il est sur le marché mondial. Et de dénoncer le hold-up exercé aux dépens des ménages, usagers et à laquelle s’apparente, selon eux, cette situation.

Certains avancent que cette contrainte imposée à l’opérateur historique sous le gouvernement de Lionel Jospin, pour faire émerger une nouvelle filière industrielle dans les énergies renouvelables, n’est pas étrangère à ses difficultés. Pourquoi s’acharner à imiter l’Allemagne quand la France, contrairement à elle et grâce au nucléaire, produit déjà une électricité presque totalement décarbonée et non intermittente, s’insurgent-ils.

A cette critique s’en ajoute une autre. L’obligation de rachat de l’énergie tirée du vent est accusée de faire surtout les beaux jours des investisseurs, notamment des fonds de pension, et des industriels étrangers, allemands en tête, qui trouvent en France un important relais de croissance. Car outre-Rhin le marché est saturé. Tandis que dans l’Hexagone, où le dernier espoir de voir une véritable filière nationale s’imposer réside désormais dans l’éolien off-shore, il resterait encore près de 7.000 mâts à planter, soit un millier de plus que le parc existant. Enfin, à entendre les opposants, l’éolien, qui puise son énergie au cœur des territoires, leur profiterait bien peu en termes d’emplois. Et il laisserait des traces, celles des friches à la réhabilitation lourde et coûteuse, qu’ils doutent fort de voir les opérateurs assumer.

On le voit, l’éventail des griefs imputés à l’éolien, quelle qu’en soit la pertinence, s’est considérablement élargi au fil de la montée des ambitions de la France dans ce secteur. Un tir nourri auquel les politiques de premier plan se joignent aujourd’hui plus franchement, alors qu’il y a quelques années, hormis quelques grandes personnalités dont Valéry Giscard d’Estaing, la circonspection était plutôt de mise chez eux. Les ténors de la droite, ceux du Rassemblement national (RN) et du parti Les Républicains (LR), s’affichent sans ambiguïté dans le camp des opposants.

Marine Le Pen, candidate RN à la présidentielle, qui ne cesse de promettre un référendum sur l’éolien, muscle de plus en plus ses déclarations sur le sujet. Plusieurs candidats LR aux régionales ont inscrit dans leur programme un moratoire sur les nouveaux projets envisagés dans leur région. Xavier Bertrand, qui brigue sa propre succession à la tête des Hauts-de-France, est hostile à toute nouvelle implantation. Le vent n’a pas tourné contre l’éolien. Mais il pourrait se mettre à souffler moins fort. Les scrutins à venir diront avec quelle ampleur.

Source : Les Echos 15/06/21

Eric Zemmour et les éoliennes :

Lire aussi :

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Biden-Poutine : un intérêt en commun

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Renaud Girard

Malgré quelques récents coups de menton à consommation médiatique, il n’y a aucune raison pour que se passe mal le sommet de Genève du 16 juin 2021 entre les présidents américain et russe. Car, au-delà de leurs divergences idéologiques, Joe Biden et Vladimir Poutine ont un intérêt en commun, que le premier clame et que le second dissimule : freiner l’ascension de la Chine.

La Russie affiche les meilleures relations avec la Chine. On ne se critique jamais en public. On fait des manœuvres militaires communes. On multiplie les routes et pipelines transfrontaliers. On utilise les monnaies nationales dans le commerce bilatéral. On contrecarre ensemble, à l’ONU, les prétentions « humanitaires » occidentales à s’ingérer dans les affaires des satrapies orientales.

Mais la réalité est que les Russes continuent à se méfier de la Chine, dont la civilisation est si éloignée de la leur. Ils comparent le succès manufacturier chinois à leur déclin industriel et en ressentent une blessure d’orgueil. Ils se souviennent d’avoir envoyé, dans les années 1950, des ingénieurs en Chine, pour l’aider à se bâtir une industrie lourde, puis de l’ingratitude chinoise la décennie suivante. Ils savent que le pouvoir chinois ne leur fera jamais de cadeau, ni économique, ni géopolitique, et qu’il utilisera toujours son rapport de force pour obtenir des rabais sur le prix de l’énergie russe. Ils soupçonnent leurs « amis » chinois de lorgner la Sibérie, immense réserve de minerais, d’hydrocarbures et d’eau potable, pratiquement vide de population (10 millions d’habitants sur 10 millions de km2).

Quant aux Américains, ils sont passés, à l’égard de la Chine, de la coopération à une confrontation froide. La rivalité est à la fois idéologique, géopolitique, militaire, technologique, commerciale, financière et culturelle. C’était très clair dans les propos de Joe Biden lors des sommets de Cornouailles des 12 et 13 juin 2021, tenus entre les leaders des grandes démocraties du monde.

Sommes-nous entrés dans un « piège de Thucydide », où l’Amérique (Sparte), est décidée à ne plus tolérer l’ascension de la Chine (Athènes) vers la suprématie sur la planète (le monde grec du Ve siècle avant J.-C.) ? Les deux superpuissances sont-elles prêtes à passer à la confrontation chaude, comme le firent jadis les deux cités grecques ? Le casus belli sera-t-il l’île de Taïwan, que les Chinois communistes rêvent de réintégrer dans leur giron, mais dont la population reste farouchement attachée à son régime démocratique ? C’est trop tôt pour le dire.

Ce qui est sûr, en revanche, c’est que Biden a trouvé, dans le « containment » de la Chine, un thème bipartisan dépassant les fractures de la société américaine. C’est un thème qui, de surcroît, lui est cher personnellement. Le 46e président des États-Unis a critiqué, dans une interview récente, les « illusions » de « certains » de ses prédécesseurs. Parmi eux, figure sans doute le 44e (dont Biden était pourtant le vice-président). Barack Obama avait essayé de raisonner la Chine, en engageant un dialogue de confiance avec Xi Jinping. Il n’a récolté à terme que des déceptions : sur la balance commerciale, sur la propriété intellectuelle, sur la mer de Chine méridionale, sur Hongkong, sur la coopération sanitaire. Biden a saisi que l’Amérique n’avait pas  intérêt à ouvrir deux fronts en même temps. Les Russes ne le gênent pas. Il ne goûte pas qu’ils soient intervenus en Ukraine en 2014, mais il apprécie que Poutine se soit arrêté au Donbass, alors qu’il aurait pu prendre Odessa.

De même qu’Henri IV a jugé que Paris valait bien une messe, Biden a, au début de son mandat, accepté de dire devant un journaliste que Poutine était un « tueur ». Le président américain a ainsi payé son écot aux droits de l’homme, chers au Parti démocrate. Il peut maintenant parler sérieusement affaires avec son homologue russe. Ensemble, ils ont déjà prolongé de cinq ans le traité de limitation des armes nucléaires stratégiques.

À Genève, Biden n’est pas venu rencontrer Poutine les mains vides. Comme cadeau, il lui a apporté la levée des sanctions américaines sur le gazoduc reliant directement les territoires russe et allemand. Le projet North Stream 2 sera donc achevé d’ici six mois. En échange,  le locataire de la Maison-Blanche demandera au maître du Kremlin de cesser de se rapprocher de Pékin, ce qui ne déplaira pas fondamentalement au Léningradois d’origine.

Il lui suggérera également de mettre en sourdine ses capacités de nuisance dans les marches de l’ancien empire russe, en mer Baltique, au Moyen-Orient, dans la cyberguerre. Autant de choses que les Européens ont déjà demandées à Poutine. En vain. Tant il est vrai que, pour Moscou, il n’est qu’une seule diplomatie qui vaille vraiment la peine d’être tentée : celle avec Washington.

Source : Le Figaro 15/06/21

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vendredi, 11 juin 2021

CHEFS A CLAQUES

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Natacha Polony *

 Que Louis XIV ou Louis XV aient été vomis, que leur mort ait été saluée de « hourras ! », nous raconte la colére sourde d’un peuple excédé. Mais les paralléles pontifiants avec nos actuels présidents, sur le thème des « pulsions régicides » si typiquement frangaises, oublient un détail: nous sommes censés étre en démocratie,et le président est supposé n’étre que l’émanation de la volonté du peuple. Que la fracture entre le peuple et les gouvernants prenne la méme forme devrait réveiller les endormis quant a l’ampleur de la crise démocratique qui déstructure la France. Le sentiment, chez nombre de citoyens, d'une illégitimité des élus débouche de plus en plus sur un nihilisme qui s'abimera dans le chaos.

Certes, les professeurs, les policiers, les médecins, les chauffeurs de bus, qui reçoivent menaces, injures et coups, livrés qu'ils sont a la libération des pulsions, auront peut-étre du mal a admettre que la violence symbolique du gifleur de Tain-l'Hermitage alarme davantage la classe politique que ce qu’ils subissent quotidiennement. Une conséquence de plus du nombrilisme de ces élites douillettement protégées, a la fois géographiquement et socialement, de l’effondrement, dans les rapports sociaux, de toute limite.

(*) Extrait de son édito dans Marianne du 10/06/2021

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jeudi, 10 juin 2021

Suite à la surprenante inauguration d'un monument à la gloire de "l'anti-fasciste" Giacomo Matteotti à Béziers

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Mise au point de Julien Langella dans le journal Présent.
 
Le 27 mai, le maire de Béziers a inauguré le buste de Giacomo Matteotti, député socialiste assassiné en 1924. Et on peut dire que Robert Ménard, repoussoir « fasciste » pour la gauche, n’y est pas allé de main morte avec ce qu’il appelle « les racailles fascistes ».
 
« Du temps de Matteotti, affirme l’édile, le fascisme existe pour de bon. On sent son haleine fétide […] dans toute l’Europe. On entend ses bruits de bottes [et] on voit son visage dur, arrogant, bestial, méchant. » Petit-lait nécessaire de mettre autant d’emphase, tel un élève de première L achevant sa dissertation sur Guernica, contre l’ambulance la plus fusillée de l’histoire ? On n’est pas loin des « geôles fascistes » d’Abel Chemoul dans le sketch des Inconnus… « Parce que le fascisme, insiste-t-il, c’est ça : humilier l’opposant en public, faire taire les opinions dissidentes, réduire au silence ceux qui ne pensent pas correctement. »
 
Pour d’autres, oublie Ménard, le fascisme fut un rempart contre le communisme, l’origine du décollage industriel italien, le garant de l’autorité de l’Etat face à l’anarchie dans les rues, le premier constructeur d’autoroutes en Europe, le restaurateur de l’État pontifical et le protecteur de l’Église, l’ennemi juré de la pègre, le premier droit social de la péninsule, l’assèchement des marais pontins d’où surgirent villages et champs cultivés, l’abolition de l’impôt sur les successions, la hausse très nette de la natalité (de 38 à 45 millions d’habitants)…
 
D’autre part, l’analyse historique de Ménard reprend le catéchisme social-démocrate sans discernement : la mort de Matteotti ne fut pas la profession de foi du fascisme mais son drame à une époque où il jouissait d’une grande popularité – dont Churchill se faisait l’écho – et alors que le Duce, comme l’a rappelé Dominique Venner dans Le Siècle de 1914 (2006), recherchait la collaboration de l’opposition socialiste.
 
On m’objectera que tout cela est secondaire et que cette inauguration est d’abord un pied de nez au politiquement correct. Le combat contre l’étouffant magistère moral de la gauche dépend-il de notre capacité à mentir sur notre histoire européenne ? L’antifascisme est-il récupérable à droite ? L’antifascisme est une stratégie consubstantielle au communisme, mise en œuvre par Staline dans les années trente pour diviser ses ennemis en détournant les conservateurs de la tentation nationaliste, les acculer à lutter avec lui contre le IIIe Reich et donner une virginité à ses agents occidentaux, rhabillés en héroïques résistants antinazis.
 
L’antifascisme est la première cause de l’hégémonie culturelle marxiste en Occident, la matrice du « Plus jamais ça ! » qui nous paralyse depuis un demi-siècle. Le chantage à « l’extrême droite » demeure la principale intimidation médiatique et le meilleur moyen d’ostraciser un individu. A chaque fois que l’on crie au « fascisme », on remet une pièce dans le jukebox de la pensée unique. Un buste dédié à un député socialiste antifasciste : voilà la politique culturelle de la droite « décomplexée » ? Nourrir l’antifascisme, c’est creuser le tombeau de la droite et, au passage, celui de l’intelligence. Pour cela, Monsieur Ménard, nous n’avions pas besoin de vous.
 
Site de Présent cliquez ici
 
NDLR-SN : A propos de Giacomo Matteotti 
 
197565141_10225998066568342_4970970753413232089_n.jpgMatteotti était un politicien médiocre, un mythe inexistant a été créé. Le professeur Tiozzo, dans les deux volumes de "Matteotti sans auréole", démonte pièce par pièce la mythologie de Matteotti et de son assassinat. Extrait :
 
"L'exécrable assassinat de Giacomo Matteotti par une poignée de fascistes a créé le mythe du grand homme politique, fin connaisseur de l'économie et capable de mettre le fascisme à genoux par la force de ses arguments. Mais quelle a été la véritable action politique de Matteotti pendant ses cinq années de présence dans l'hémicycle ?
 
En réalité, le député socialiste est un politicien modeste, sourd à l'opinion des autres, insuffisamment préparé, agressif verbalement et plus hostile aux gouvernements dirigés par les libéraux qu'à ceux dirigés par les fascistes.
 
Ses projets de loi et ses discours à la cour, qui suscitent souvent l'amusement des députés, sont pour la plupart déconcertants. Matteotti propose, entre autres, de taxer le vin en fonction des intentions du consommateur (voluptueux ou non), d'acheter du pain en montrant son passeport, de convaincre la population de fumer de plus en plus, de transférer les héritages directement à l'État, de bloquer la création de nouvelles universités, de démobiliser l'armée, de réduire de 80% les forces de police, de refuser le droit de vote aux femmes et de résoudre les problèmes économiques au moyen d'un patrimoine unique égal à 25% du PIB italien.
 
Il s'est "documenté" en lisant d'obscurs journaux provinciaux et n'a jamais présenté un véritable document dans ses questions à la Chambre. Il a provoqué et insulté tous les Premiers ministres, de Nitti à Giolitti, de Bonomi à Facta, les traitant d'incompétents et de criminels.
 
Massimo Mattolini

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mercredi, 09 juin 2021

Quand la gauche veut délimiter le périmètre de la pensée

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Eugénie Bastié

« Il ne peut pas y avoir d e pensée de droite » : tel est. Le constat sans appel du sociologue de gauche radicale Geoffroy de Lagasnerie. Sa justification donnée lors d’une interview au podcast « Dialogues » est des plus étonnantes : « Car si vous regardez la société, si vous vous mettez simplement à l’étudier, vous voyez nécessairement des phénomènes qui vont devoir être pensés comme de domination : des migrants qui se noient, des groupes capitalistes, le féminicide, les femmes battues, l’homophobie, la surreprésentation manifeste des Noirs et des Arabes dans l’appareil carcéral. » Passons le fait que, lorsqu’on est de gauche, on a le droit de faire de tels constats ethniques immanquablement jugés « racistes » s’ils émanent d’un homme de droite. Passons aussi sur le fait qu’il existe un « réel » qui n’est pas celui de la domination, mais celui de l’ensauvagement, que Lagasnerie ne semble pas voir et qui donne lieu à d’autres conclusions. « Je ne dis pas que la droite ne peut pas articuler des mots avec sa bouche, qu’elle ne peut pas former des traits qui formeront des lettres avec sa main », dit, grand seigneur, le petit marquis de l’intersectionnalité. Sans surestimer l’influence de Lagasnerie, cette sortie n’en est pas moins révélatrice de l’arrogance d’une gauche intellectuelle persuadée de détenir le monopole du Vrai et du Bien.

Il y a soixante-cinq ans, Simone de Beauvoir disait peu ou prou la même chose dans son opuscule Faut-il brûler Sade ? La pensée de droite aujourd’hui où elle analysait sur 300 pages les écrits des intellectuels de droite (de Barrès à Montherlant, en passant par Aron) pour conclure : « La bourgeoisie existe encore : mais sa pensée, catastrophique et vide, n’est plus qu’une contre-pensée. » « La vérité est une, l’erreur, multiple. Ce n’est pas un hasard si la droite professe le pluralisme », écrivait-elle en exergue de cet ouvrage, signifiant par là que seule la gauche pouvait se targuer d’une pensée cohérente et construite. Pour Beauvoir, la droite n’a pas d’idées, seulement des intérêts, ceux de la bourgeoisie, qu’elle maquille sous des valeurs incohérentes entre elles. Il est vrai que si on résume la « pensée » à un système idéologique ou à un programme de transformation du monde, la droite ne pense pas, mais en ce cas, il faut jeter, de Sénèque à Pascal en passant par Montaigne, tous les penseurs qui n’ont pas « produit des concepts » ni ambitionné la révolution, mais simplement analysé leur époque ou sondé les tréfonds de l’âme humaine.

À gauche, la disqualification intellectuelle s’accompagne bien souvent d’une délégitimation morale : être de droite, ce n’est pas seulement être bête et incompétent, c’est aussi être aussi égoïste et méchant. « Sartre était un moraliste. Il ne pouvait pas admettre que mes prises de position, peut-être erronées, ne fussent pas coupables », écrivait déjà Aron. L’acteur Jean-Pierre Darroussin a repris cette antienne dans l’émission « C politique », sur France 5, le week-end dernier : « Je pense que c’est plus facile d’être de droite que d’être de gauche », a-t-il déclaré, récitant du Luchini dans le texte, mais sans second degré. « C’est plus compliqué de résoudre les problèmes d’injustice que les problèmes d’ordre », ajoutait-il. On pourrait d’ailleurs dire exactement le contraire : professer
la vertu confère des avantages en termes de prestige social, et dans un dîner en ville ou sur une radio du service public, il est assurément plus difficile d’assumer d’être de droite que de se dire féministe et écolo. Et à l’heure où pleuvent les millions de plans de relance, il semble plus simple de colmater les inégalités que de restaurer la civilisation.

« La Gauche ? Le Bien, résumait Jean Cau dans ses Croquis de mémoire. Je regardais M. Mauroy, premier ministre, prononcer le mot de “Droite”. La joue s’enfle, le regard se durcit, la poitrine se gonfle d’un air mauvais qu’expulse une bouche dégoûtée. Il dit, en vérité, Satan, le Diable, le Mal, l’Informe, Léviathan, Belzébuth, Melmoth, Baal, il dit l’Inhumain et l’Incompréhensible. C’est exactement cela : l’incompréhensible. Comment la Droite ose-t-elle et peut-elle exister ? » Pourtant, la droite existe, et, même si elle est parfois tentée de se réduire elle-même à un simple économicisme, une simple gestion des affaires courantes, elle pense. Depuis Chateaubriand jusqu’à Raymond Aron en passant par Tocqueville, Burke et de Maistre, Carl Schmitt et Soljenitsyne, elle a ses penseurs dont la pluralité et l’effervescence ne sont pas un signe d’incohérence, mais de refus de l’esprit de système et d’un rejet de l’abstraction.

Plutôt que d’appréhender la vie intellectuelle comme un combat binaire entre méchants et gentils ou un affrontement d’intérêts, il faut la considérer comme un déchirement permanent autour de la hiérarchie des valeurs (faut-il privilégier l’égalité ou la liberté ? l’efficacité ou la justice ?), un conflit d’imaginaires (celui de la Perte pour la droite, de la Promesse pour la gauche), une conversation dont personne ne détient entièrement le mot final.

Source : Le Figaro 09/06/2021

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lundi, 07 juin 2021

On aura le choix entre Zemmour et Montebourg

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Par Jarente de Senac

Arnaud Montebourg est un drôle de zigue. Après un parcours de playboy politique vaguement gauchisant - on l’a entre-aperçu ministre -, il a décidé de rompre avec le Landerneau et se lancer dans l’entrepenariat franchouillard défendant un label Made in France (vente de miel, défense des abeilles, etc.). Toutefois notre homme ne décroche pas vraiment de la politique et fait entendre sa voix, en publiant de nombreux ouvrages où il défend sa nouvelle vision de la politique et de la société française. Dans ce plaidoyer qu’il livre ici dans l’immonde Le Monde, il plaide pour le réveil de cette France qui s’abstient  et qui est majoritaire puisqu’elle est par excellente celle-là même du peuple français. Ses propos ne dépareillent pas de ceux d’un Eric Zemmour de sorte qu’on pourrait se poser la question suivante : et si de leur alliance naissait un parti nouveau ? Il n’a pas fallu plus de trois mois à Macron pour bâcher l’affaire. Zemmour-Montebourg ont un an ! Haut les cœurs. Et ce d’autant, on le sait très bien, que les Français ne veulent pas de Marine Le Pen qui passe son temps à piétiner l’héritage du père et à s’afficher mondialo-centriste.

L’édito d’Arnaud Montebourg , à lire ICI

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La farce du réchauffement climatique

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Attention c’est du brutal ! Avec un véritable talent de plume, Claude Beauléon dézingue les thèses réchauffistes et éclaire les vrais enjeux de l’opération détox de l’oligarchie mondialiste en matière de climat. La thèse est aussi simple que vrai : cela ne date pas d’aujourd’hui que la terre fait du yoyo avec le climat. Tout impliquer au réchauffement climatique est une hérésie. En revanche, ce qui l’est moins, c’est la volonté avec laquelle, au nom du profit, les grands groupes mondialistes détruisent la planète en modifiant ou en éradiquant nos écosystèmes : déforestation, emploi massif de pesticides, cultures intensives animales et végétales, disparition des espèces de la faune et de la flore, sans compter toute la malbouffe qui envahit les supermarchés.

On lira donc avec intérêt son ouvrage, La farce du réchauffement climatique, Editions de Chiré, 36 p., 5,5 €

Lire l’entretien ICI

09:40 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 04 juin 2021

Bayou, un coucou chez les écolos

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Françoise Monestier, qui œuvre à Présent d’une plume incisive et assassine qui rate rarement sa cible, ne cesse de dénoncer tous ceux qui, hommes et institutions, mènent notre pays à sa perte. Par-delà cette gauche qui a abandonné tous ses idéaux depuis belle lurette, se situent les écolos, un ramassis de désoeuvrés masochistes ripolinés aux droits de l’homme et meilleurs soutiens de la mouvance islamo-gauchistes. Tout ce petit monde pro-immigrés oeuvrent avec la complicité des médias et du grand capital qui les financent - les Bouygues, Arnault, Niel, Dassault, Perdriel, etc. - ce qui n’est pas le moindre des paradoxes. Julien Bayou, dont Françoise Monestier nous dresse ici le portait est l’archétype même de cette fange socialo-gauchiste à la dérive. Le combat de la France réelle contre la France virtuelle continue.

Lire la suite ICI

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jeudi, 03 juin 2021

La dangereuse supercherie du passe sanitaire

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Alexis Poulin*

L’Union européenne révait d’un passeport vaccinal communautaire dés 2018 avec pour objectif de le rendre applicable dés 2022. Grace au Covid-19, la Commission a gagné un an sur le calendrier initial pour imposer un document inutile et dangereux pour nos libertés fondamentales. Alors que les traités européens semblent gravés dans le marbre et immuables, voici Thierry Breton, commissaire européen au Marché intérieur, nous présentant chaque jour avec désinvolture la fin de la liberté de circulation des personnes en annongant les avancées technologiques formidables de ce passe de la honte. Les biens, eux, vont trés bien, avec un nouvel accord Union européenne-Inde dans les tuyaux, ils pourront continuer de circuler sans nouvelles restrictions.

Fini Schengen en un clin d’oeil, il faudra dés juin vous soumettre a un contrôle biologique pour pouvoir circuler librement en Europe. Ce “passe vert” est censé nous rendre notre liberté, c’est tout l’inverse en réalité qui est a l’agenda des gouvernements européens. Evidemment, la France caracole en téte pour mettre en place le plus vite possible cette hérésie constitutionnelle dont le seul but est le contréle des populations et la réduction toujours plus forte de nos libertés, soit par algorithme, soit par des lois scélérates de censure, et maintenant, pire encore, par un biocontrole technologique au plus pres des corps. Le but n’est pas de soigner et guérir, mais de surveiller et punir. Le ministre de la Santé, Olivier Véran, I’a rappelé : la vie sera plus difficile pour ceux qui ne seront pas vaccinés ou détenteurs du précieux sésame attestant de leur statut virologique.

Aucun débat au sein du Parlement européen ou des parlements nationaux sur les questions éthiques d’un tel dispositif ni sur les questions constitutionnelles de rupture des principes fondamentaux des libertés publiques ou de l’égalité de traitement des citoyens. La précipitation pour de fallacieux motifs a remplacé l'urgence sanitaire, car rien aujourd’hui ne permet de savoir quelle est la durée de l’immunité conférée par les vaccins ou par l’infection au Covid-19.

Que ce passe soit utile en période de pandémie est fortement contestable, tant les contrôles sont aléatoires a l’entrée des pays européens, mais surtout, ce dispositif ouvre le chemin en Europe a une carte de citoyenneté a la chinoise, ou chacun se verra attribuer une note par lEtat en fonction de son degré d’incivilité (ou d’obéissance au parti unique).

Les contours en sont volontairement flous pour évoluer au gré des besoins de contrôle et laisser toutes les aberrations liberticides possibles, sans aucune garantie démocratique. Et pourquoi pas, dés 2022, un droit de vote assujetti à la détention du passe sanitaire?

Devant le peu de réactions de la part des représentants élus face au danger du passe sanitaire, il est du devoir des citoyens dorénavant de s’emparer de ce certificat du pire et d’en rendre l’application impossible. Pour notre bien, pour notre santé, car vivre en cage sous le contrôle technologique permanent précipitera la fin des peuples qui se révaient encore libres.

*Alexis Poulin est cofondateur du Monde moderne et entrepreneur.

Source : Valeurs Actuelles 3/06/2021

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mercredi, 02 juin 2021

Sur le site de Riposte laïque, un grand entretien avec André Posokhow sur son livre "Retour sur le désastre de 1940"

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Source cliquez ici

Riposte Laïque : Vous nous proposez de temps en temps quelques articles, notamment sur les données de l’immigration, que nous publions toujours avec plaisir. Avant de commencer cet entretien, pourriez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

André Posokhow : J’ai 75 ans. Mon nom est russe, russe blanc. Je suis né à Cahors dans le Lot, région à laquelle je suis très attaché. J’ai fait Sciences Po 40 ans avant sa dérive gauchiste. J’étais professionnellement expert comptable et commissaire aux comptes spécialisé dans le secteur semi-public et plus particulièrement le logement social avant qu’il ne devienne le logement ethnique. Homme de droite, je demeure très attaché à la notion de service public. J’étais marié et j’ai eu trois enfants. Je suis officier de réserve breveté para et mon premier engagement de patriote a été 20 ans dans la réserve militaire.

Je me suis intéressé aux problèmes de l’irruption migratoire depuis 2013 dans le cadre d’articles pour le site Polémia et à ce titre j’ai réalisé une étude sur le coût de l’immigration en 2014, étude qui mérite aujourd’hui d’être actualisée.

Féru d’histoire, je participe à des émissions de Passé Présent menées par Philippe Conrad à TVL dans un souci de réinformation face au contenu souvent politiquement correct ou simplement gauchiste de documentaires historiques passant à la télévision.

Je suis régulièrement invité au libre journal de la souveraineté, concept qui m’est cher, de Michel Leblay sur Radio Courtoisie, les deux dernières émissions ayant ciblé l’hégémonie allemande sur l’Europe et partant sur la France.

Enfin je participe activement à la lutte contre l’éolien industriel.

Vous venez donc de publier un ouvrage, recueil de plusieurs de vos articles, publiés sur différents sites ou revues, intitulé « Retour sur le désastre de 1940 », et sous-titré « Responsabilités et prolongations ». Pourquoi ce livre, quatre-vingts ans après les événements ?

le printemps dernier c’était effectivement le 80e anniversaire de cette terrible défaite qui nous a rayés du rang des grandes puissances mondiales. Je me suis trouvé en désaccord avec la présentation de certains de ces événements dans des articles, des revues historiques et des documentaires à la télévision.

Quelques exemples :
– la sanctification médiatique de Léon Blum ;
– le supposé défaitisme du général Weygand ;
– la prétendue victoire de Montcornet ;
– l’oubli des combats héroïques et désespérés de troupes françaises placées dans des situations désespérées comme à Dunkerque, Stonne, Rethel ;
– la confusion entre ce qu’est un armistice et ce que représente une capitulation, etc., etc.

Mais surtout ce qui m’a révolté, c’est concomitamment à la mise en cause des militaires, l’occultation des responsabilités du régime politique de l’entre-deux-guerres et de la nocivité de politiciens de cette période tels qu’Édouard Herriot, Léon Blum ou Édouard Daladier. Il ne s’est pas agi pour moi de m’en prendre au principe même de la République ni même à toute l’histoire de la IIIe République mais au régime idéologisé à gauche de l’entre-deux-guerres qui a accumulé fautes et erreurs dans les domaines économique, financier, diplomatique et stratégique sans parler du retard social, du déficit démographique et de la corruption d’une partie du personnel politique.

Après avoir écrit des articles plutôt tournés vers les événements militaires, j’ai souhaité rappeler la faillite immense de ce régime politique qui en a refilé l’ardoise à un syndic quasi centenaire en juillet 1940.

Cet article étant particulièrement long, Roland Hélie – que je remercie ici vivement – m’a proposé de l’inclure dans le petit fascicule dont nous parlons et qu’il a publié.

Vous êtes féroce, dans cet ouvrage, avec nos « alliés » anglais…

Dès 1919, les Britanniques se sont opposés à la France qu’ils ont considérée comme la première puissance d’Europe. Ils ont commis une lourde erreur sur le rapport de forces réel entre les deux puissances continentales et cela leur a coûté leur empire.

Appliquant la stratégie habituelle du Royaume-Uni qui consiste à jouer la puissance numéro 2 contre celle considérée comme la plus forte, leurs dirigeants, au début des années 30, ont poussé en faveur du désarmement de la France et de l’égalité des armements entre notre pays et l’Allemagne. Cela ne les a pas empêchés de conclure en juin 1935 un accord naval anglo-allemand sans nous prévenir et à notre détriment.

Ils ont pratiqué jusqu’en 1939 une politique d’apaisement qui, en réalité, a encouragé Hitler. À chaque occasion ils ont pris la posture d’arbitre et non d’allié. Munich, que l’on reproche tant à la France, a été, en vérité, une affaire anglaise menée par Neville Chamberlain.

Et puis, d’un coup, en mars 1939, ils ont retourné leur position et donné un blanc-seing à la Pologne, ce qui était exceptionnel dans leur propre histoire, en demandant au Gouvernement français un accord a posteriori. Il en résulta une déclaration de guerre au titre de laquelle, en septembre 1939, ils ont mis généreusement à la disposition du camp allié deux divisions alors que la France mobilisait sa population mâle.

Dès que les affaires ont mal tourné ils se sont, selon leur bonne habitude, dirigés vers la mer et se sont évacués en avertissant les Français après un délai prudent pour rembarquer les premiers.

Mai-juin 40 a coûté en 5 semaines environ 60 000 morts à la France. Sont tombés 3 500 Britanniques.

Une assistante à TVL m’a reproché de traiter les Britanniques de lâches. Que Cléo m’en garde. Leur Histoire montre qu’il n’en est rien et que leur grand courage au combat est tenace et efficace quand leur intérêt est en jeu. Mais ce sont facilement des lâcheurs.

La Grande-Bretagne est notre voisin. Nous devons faire affaire avec elle et confronter nos intérêts. Mais l’Histoire démontre qu’il ne doit y avoir aucun sentiment et que l’Entente cordiale n’a jamais été qu’une blague funeste.

Cette réflexion concernant notre histoire commune avec l’Angleterre au XXe siècle est valable pour notre relation avec L’Allemagne au XXIe siècle.

Riposte Laïque : Entre de Gaulle et Pétain, vous ne paraissez pas choisir entre celui qui est présenté comme le grand Résistant de la première heure, et celui qu’on accuse de collaboration, et de tous les maux. Pourquoi ?

L’un et l’autre ont rendu de grands services à la France et il me semble qu’ils ont été complémentaires mais pas au même moment.

Pour faire court, le Maréchal a arrêté la ruée allemande par l’armistice, il a préservé l’Empire et surtout l’Afrique du Nord et évité un ralliement militaire de la France à l’Allemagne malgré les pressions de celle-ci et les agressions britanniques contre la France. En Afrique du nord le général Weygand a recréé l’armée française en vue d’une reprise des combats. Mais dès 1941 l’État français a sombré.

Pour ce qui est de Charles de Gaulle, comme l’a écrit Bock-Côté, ce fut un général temporaire factieux et mégalomane qui, par son génie politique, fut le sauveur de la France et l’a assise à la table des vainqueurs.

Au bout du compte les deux ont échoué. L’un, Philippe Pétain, en ne partant pas à Alger en novembre 1942 et le général de Gaulle en quittant le pouvoir en 1946 sous la pression des partis comme le lui avait prédit Pierre Brossolette.

Ce fut alors le grand retour de tous ceux qui avaient manqué à la France avant 1939 : les Herriot, Blum, Cot, Raynaud, Thorez, Duclos etc. Alors que la IIIe République avait été honnie par la grande masse des Français, ces politiciens instaurèrent la IVe République, petite sœur de la précédente et responsable de 13 ans de guerres, de désastres et d’humiliations.

Ainsi, en 1946 les seuls vrais gagnants de ce désastre furent ceux qui en portaient la responsabilité en tant que gouvernants de la France. La querelle sans fin Pétain-de Gaulle a servi et sert toujours à faire oublier cette imposture.

Tout serait-il de la faute du Front populaire et de Léon Blum ?

Non, tout n’est pas de la faute du Front populaire qui a entrepris après les gouvernements Tardieu de 1930-31 de rattraper le retard social béant de la France. Mais, dernière législature de la IIIe République, il porte une lourde part de cette faillite. Les défenseurs du Front populaire invoquent les crédits importants accordés à la défense nationale en septembre 1936. Mais les désordres sociaux, l’échec économique, une mobilisation industrielle déficiente, le pacifisme et l’antimilitarisme déployés par les partis de gauche et, au fond, l’état d’esprit propre à cette législature ont eu pour conséquence un désarmement moral et un effort de réarmement tardif qui n’a réellement pris de l’ampleur qu’en 1938 après le départ de Blum.

Quels message voudriez-vous faire passer ? Oseriez-vous faire un parallèle, entre les années 1918-1940, et les années 1980-2020 ?

Le message, s’il y en a un, se trouve dans les réponses précédentes. Quant à se livrer au parallèle que vous évoquez, il convient d’être prudent.

Par exemple il est loisible de souligner dans les deux cas le poids de la médiocrité du personnel politique. Cependant il aurait été inimaginable sous la IIIe République qu’un chef d’État français, dans un état psychologique tout de même étrange, diffame et dénonce l’histoire de la France à l’occasion de chacun de ses déplacements à l’étranger. À ma connaissance, un seul des dirigeants de cette époque eut un problème de santé mentale, ce fut Paul Deschanel, président de la République en 1920 ; il fut vite écarté et mis au repos. Visiblement ce n’est malheureusement plus envisageable.

Les institutions politiques auront mal marché dans les deux cas, mais ce ne sont pas pour les mêmes raisons : régime d’assemblée excessif sous la IIIe République, exécutif trop puissant en 2021 avec un Parlement sans rôle réel du fait de tous les ajouts et modifications à la Constitution, pourtant excellente, de 1958.

Dans les années 30 le pouvoir des juges aurait été inimaginable et il n’y eu guère de tentative dans ce sens. Celui de minorités sexuelles ou autres aurait fait interner chez les fous celui qui y aurait prétendu.

Avant 1940 la France avait un Empire derrière elle, qui lui conférait une gloire et une puissance apparente importante. Je crois avoir compris que ce temps est révolu.

Entre les deux guerres la menace était ressentie comme essentiellement allemande. Aujourd’hui elle est multiple : Chine, Turquie, islam. Elle revêt des formes variées : l’impérialisme financier américain, et s’incarne dans le colonel Olrik des temps modernes : Georges Soros et ses mandants.

Dans les deux cas la France a été envahie. Cependant dans les années 30 ce n’était qu’une menace. En 2021, l’invasion a eu et a toujours lieu et se manifeste par une guérilla quotidienne.

Néanmoins il apparaît possible de tirer quelques leçons du parallèle dont vous parlez.

Un grand pays ne doit dépendre d’aucun autre. Il doit protéger sa souveraineté et son indépendance et n’accepter aucun licol comme celui de la gouvernante anglaise des années 30 ou du dollar de l’impérialisme américain.

Il devrait disposer de ses finances librement et en évitant l’intrusion de quiconque. Déjà altérée dans les années 30, cette souveraineté financière et monétaire n’existe plus.

Un pays comme la France doit développer, entretenir et renforcer sa puissance économique. Sinon, en cas de crise, il n’a pas les moyens d’y faire face. Ce fut le cas de 1936 à 1940 lors du réarmement et en 2020 lors de la pandémie.

Surtout sa puissance militaire doit faire l’objet de soins constants et de renforcements permanents. En 1936 l’absence d’une force de frappe puissante a permis à Hitler d’occuper sans coup férir la rive gauche du Rhin, marquant ainsi un avantage intérieur, diplomatique et stratégique décisif. En 2020 une frégate turque a pu « illuminer » un navire militaire français sans affronter une riposte.

Enfin il faut écarter toute idéologie : pacifiste et antimilitariste dans les années 30, gaucho-marxiste, écologique, racialiste, du processus de décision politique de notre pays. Comme l’a dit un grand chef d’État, seul l’intérêt national de la France et des Français doit prévaloir et doit guider les décisions et les actes de l’État.

Vous écrivez beaucoup sur l’immigration, et son coût. Quel est votre regard sur la politique migratoire d’Emmanuel Macron, et ses derniers propos, tenus au Rwanda et en Afrique du Sud ?

J’ai effectivement pas mal écrit sur l’immigration mais je souhaite surtout saluer les œuvres de Jean Yves Le Gallou, Laurent Obertone, Pierre Cassen, Malika Sorel-Sutter, Pierre Milloz, Michèle Tribalat et de bien d’autres.

Pour ce qui est de la politique migratoire de Macron, pour autant que l’on peut appeler ça une politique, il serait trop long de développer. Mais je me reconnais (sans le même talent évidemment) dans ce qu’exprime Éric Zemmour dans Face à l’info et Pierre Cassen dans ses vidéos quotidiennes y compris les accès de rage.

J’ajoute que pour répondre à un appel de Pierre Cassen lors d’une de ses vidéos quotidiennes, je considère que l’islam en France n’est pas qu’une religion mais surtout une idéologie totalitaire incompatible pour des raisons historiques et civilisationnelle non pas seulement avec la République mais avec la France.

Quant au coût de l’immigration, c’est effectivement un thème important auquel j’ai pas mal contribué et sur lequel je continue à beaucoup travailler.

L’échéance électorale de 2022 approche. Quel est votre regard, et voyez-vous un possible sursaut du peuple français, à travers cette élection ?

Je suis un peu pessimiste sur le résultat de l’élection présidentielle pour trois raisons.
– le système utilisera tous les moyens pour renouveler Macron sauf si celui-ci perd toute chance de gagner dans les neuf mois qui viennent du fait de ses erreurs et de son comportement ;
– le vote des banlieues ;
– le refus de MLP par une bonne partie de l’électorat de droite ce qui la conduirait, si elle était élue, à ne pas disposer d’une majorité parlementaire.

Je pense qu’il faut un choc et un homme comme pour la Grande-Bretagne : le Brexit et Johnson malgré tous ses défauts. Le choc aura-t-il lieu à l’automne ? Quant à l’homme, je ne vois que Zemmour qui pourrait rallier ceux qui, à droite, refusent le duel Macron/MLP, et ce malgré beaucoup d’avis contraires. Il est le seul à tenir des propos de chef d’État.

Je refuse d’adhérer à l’opinion qu’il est souvent possible d’entendre : c’est fichu, nous avons perdu, nous ne nous en sortirons pas, autrement dit la soumission houellbecquienne.
La situation est terrible, c’est vrai. Mais la France a connu l’époque du traité de Troyes, 1815 et les cosaques sur les Champs-Élysées, l’invasion et les famines à la fin du règne e Louis XIV, 1940 et la chute de la IVe République en 1958. Elle s’est toujours redressée.

Et puis, à mon avis, il ne faut pas oublier quatre choses :
– nous sommes encore plus nombreux que les intrus même si le dynamisme démographique est de leur côté ;
– les immigrés viennent pour une partie significative d’Europe. Ceux-ci ne seront pas de l’autre côté ;
– il en va de même d’une partie faible mais réelle de l’immigration des pays tiers. Ce sont les 10 % de Pierre Brochand ;
– enfin Maghrébins et Africains subsahariens feront-ils bloc ? Rien n’est moins certain.

Le vrai et tragique problème de notre pays est sa classe dirigeante : politiques, hauts fonctionnaires, journalistes, juges etc. affamés de trahison, de défaite, de soumission et d’humiliation. Ce sont également les milices gauchistes et racialistes du pouvoir macronien.

Riposte Laïque : Souhaitez-vous ajouter quelque chose, André ?

Oui. Puis je suggérer aux lecteurs de s’intéresser particulièrement à l’article de mon petit ouvrage sur le sauvetage des Juifs qui commente un documentaire à la louange de la France et des Français. Je devrais intervenir dans l’émission Passé Présent de TVL la semaine prochaine sur ce thème.

Propos recueillis par Pierre Cassen

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