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samedi, 10 décembre 2022

Geoffroy Lejeune  a fait un rêve… et ça devrait vous plaire !

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Geoffroy Lejeune Valeurs actuelles cliquez ici

« J’ai fait un rêve, comme dit l’autre. La nuit dernière, encore agacé par la dernière polémique née au sein de Science Po, notre prétendue « école de formation des élites de la Nation », mon inconscient m’a trahi et inspiré quelques pensées. Comprenez-le: des étudiants ont reproché à leur professeur de danse d’avoir voulu continuer à appeler un homme un homme et une femme une femme, au lieu de les désigner par les termes « leader » et « follower », ainsi que lui demandait l’administration de l’établissement. Certains élèves se sont élevés contre cette pratique rétrograde, humiliante et sexiste, ont cafté auprès des autorités compétentes, non sans avoir pleurniché sur les réseaux sociaux en se souvenant tout à coup que, quand même, cette prof avait l’air sacrément homophobe, lesbophobe, transphobe, queerphobe, quand on y pense.

J’ai rêvé, donc, qu’on me donnait une journée, rien qu’une journée, les rênes de l’école de la rue Saint-Guillaume. Mon souvenir est brumeux mais j’étais plus ou moins chargé de reprendre en main la pédagogie et de remettre à leur place les hommes soja qui croient y refaire le monde. Bienvenue dans mon rêve.

Arrivée sur zone à 5 h 45. Convocation des élèves à 6 heures. Filtrage à l’entrée, ne sont pas acceptés les chèches palestiniens ni les ponchos bariolés achetés au Pérou lors du dernier voyage éco-responsable à la découverte de peuples inconnus. Églantine, 20 ans, qui veut devenir chercheuse en sociologie pour analyser les comportements dominants chouine un peu. Enzo, son camarade qui porte une jolie tresse violette derrière l’oreille, ose même dire que c’est du « post fascisme ». T’es pas prêt, chaton.

Dans la cour, lever des couleurs. Marseillaise. J’ai fait venir d’Aubagne les légionnaires du 1er Régiment Étranger de Cavalerie pour donner le ton. Un adjudant-chef polonais est chargé de surveiller ceux qui ne chantent pas. Lorsqu’il s’approche d’eux, plissant l’œil et faisant gonfler une cicatrice menaçante sur l’arcade, tous retrouvent la mémoire et du souffle. Jules, 21 ans, responsable du comité Justice pour Adama dans le 7ème arrondissement, objecteur de conscience, a les larmes aux yeux. Comme c’est beau, le patriotisme. Ou est-ce de la peur ?

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jeudi, 08 décembre 2022

Le nouveau numéro (n°76) de Réfléchir et Agir est paru

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mercredi, 07 décembre 2022

On est passé d’une immigration de travail à une immigration fondée sur des droits

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« La France a toujours été une terre d’immmigration » a déclaré Emmanuel Macron. La notion d’immigration est relativement récente argumente la démographe Michèle Tribalat qui retrace ici l’évolution du phénomène migratoire depuis 1850.

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Source : Figaro 7/12/2022

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vendredi, 02 décembre 2022

La France en berne

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Yves Thréard

Décidément, on n’arrête pas le progrès! Cette formule pleine d’ironie va comme un gant à notre époque. Qui aurait cru qu’au XXIe siècle la France serait mise à l’arrêt par une pandémie puis plongée dans le noir, faute d’énergie ? C’est pourtant la réalité. On croyait avoir le meilleur système de santé au monde et on a vu qu’il pouvait être vite débordé. On pensait aussi que notre indépendance électrique était garantie grâce à notre industrie nucléaire et on se rend compte qu’il n’en est rien.

À l’instar d’un pays pauvre, la sixième puissance économique mondiale a manqué de masques et s’apprête désormais à vivre au rythme des coupures de courant. S’il fait très froid cet hiver, il faut s’attendre à de- voir se passer d’école, de trains, de téléphone pendant quelques heures... Sans parler, bien sûr, de la lumière et du chauffage. Pour faire face, le port du col roulé et de la doudoune est recommandé par les autorités. La probabilité est telle que les préfets viennent de recevoir une circulaire de la première ministre pour leur donner le mode d’emploi des rationnements. Très actifs lors de la crise sanitaire, les cabinets de conseil ont-ils été sollicités pour gérer notre misère énergétique et nous préparer à un Noël austère ?

Cette pénurie qui se profile est révoltante. Elle en dit beaucoup sur l’état de notre st pays. Ses causes ne sont qu’en partie dues  aux tensions nées de la guerre en Ukraine.  Elles sont aussi, et surtout, à chercher dans les politiques menées par nos gouvernements successifs. Depuis des années, la production électrique française est la cible d’un sabotage planifié. Sous la pression intimidante d’un écologisme de combat et pour des raisons bassement électoralistes, notre appareil nucléaire, à la pointe du progrès dans les années 1980, a été négligé. Résultat, seule la moitié de notre cinquantaine de réacteurs fonctionne à ce jour. On ne forme plus d’ins génieurs pour les entretenir et on s’approvisionne, à prix fort, chez nos voisins. La e France est en berne : cette crise énergétique  en apporte une nouvelle preuve.

Figaro 2/12/2022

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samedi, 26 novembre 2022

Les habitants des métropoles ont une vision Walt Disney de l’animalité

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Le philosophe Jean-Claude Michéa, qui compte des lecteurs fervents parmi la jeunesse, et dont la parole est exceptionnelle dans les médias, sort de sa retraite landaise pour critiquer la volonté de La France insoumise d’interdire la corrida. Habitant en terre taurine, il voit dans les traditions populaires le dernier rempart à l’uniformisation du monde portée par le capitalisme. Le penseur déplore que les mélenchonistes se soient ralliés à la stratégie définie par Terra Nova d’une alliance entre les classes moyennes des centres-villes et les minorités.

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Source : Le Figaro 26/11/2022

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Russie : Entretien avec Maria Zakharova

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La porte-parole de la diplomatie russe explique au Point la vision du Kremlin sur l’Occident, l’Europe et l’Ukraine. Et balance quelques vérités qui remettent les pendules à l’heure. Ici pas de langue de bois. Première femme à occuper ce poste au cœur du pouvoir et connue pour son franc-parler, elle expose la perception russe du monde. C’est du cash !

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Source : Le Point 24/11/2022

 

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dimanche, 20 novembre 2022

La Russie et l’Afrique

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Bernard Lugan

 Un dessin animé russe en langue française projeté dans les cinémas centrafricains met en scène un lion -sous-entendu l’Afrique -, attaqué par des hyènes - sous-entendu les pays occidentaux. Intervient alors l’ours russe qui aide le maître de la brousse à rétablir l’ordre des choses, c’est-à-dire le respect que l’on doit au lion. L’allégorie a bien été comprise par les spectateurs enthousiastes.

 Voilà comment, à travers le soutien sans états d’âme donné aux pouvoirs forts, les seuls respectables et respectés en Afrique, la Russie évince peu à peu les Occidentaux. D’autant plus facilement que les Africains en ont assez du diktat démocratico-moralisateur qui prétend leur faire changer de nature. Assez des folies de la « théorie du genre » et des délires pathologiques LGBT devenus les « valeurs » sociétales d’un Occident ayant perdu toute référence à l’Ordre naturel. Voilà pourquoi, comme l’a déclaré le général Muhoozi Kainerugaba, fils du président Museveni d’Ouganda « la majorité de l’humanité soutient l’action de la Russie en Ukraine. Poutine a absolument raison ». 

 D’autant plus que la politique russe n’a pas pour alibi le mirage du développement. Russes et Africains savent en effet très bien qu’il est impossible de « développer » selon les critères définis par l’Occident, un continent qui, d’ici à 2030, verra sa population passer de 1,2 milliard à 1,7 milliard, avec plus de 50 millions de naissances par an. Et que, pour gouverner ces masses humaines, les principes démocratiques occidentaux sont à la fois inopérants et crisogènes.

 En réalité, si Vladimir Poutine réussit en Afrique, c’est parce qu’il a très exactement pris le contre-pied du diktat démocratique que François Mitterrand imposa en 1990 au continent lors de la conférence de la Baule. Un diktat qui a provoqué un chaos sans fin parce que, comme les élections sont en Afrique autant de sondages ethniques grandeur nature, elles y débouchent donc automatiquement sur l’ethno-mathématique électorale. D’où la crise permanente. Les peuples les moins nombreux étant en effet écartés du pouvoir, soit ils ne se reconnaissent pas dans les Etats, soit ils se soulèvent contre eux. Tout au contraire, loin des nuées idéologiques, la politique africaine de la Russie est axée sur le réel, sur les forces armées qui constituent les cercles du vrai pouvoir. 

 Et pendant que l’OTAN avance ses pions contre la Russie en obtenant de nouvelles adhésions ou demandes d’adhésion en Europe du Nord, Moscou déplace les siens en Afrique, contre l’Occident, en signant des accords militaires avec la plupart des pays du continent.

 Quant à la France, elle s’est évincée toute seule du continent en raison de la nullité de ses dirigeants et de constantes et colossales erreurs politiques que je n’ai cessé de mettre en évidence dans les numéros successifs de l’Afrique Réelle. D’autant plus que, s’étant totalement  soumise à l’Otan, donc aux Etats-Unis, elle s’est montrée hostile aux intérêts russes, notamment en Libye, en Syrie, en Belarus et aujourd’hui en Ukraine. En Afrique, Moscou lui rend donc en quelque sorte « la monnaie de sa pièce ».  

Source : L’Afrique réelle

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vendredi, 18 novembre 2022

Fiasco migratoire

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Vincent Trémolet de Villers

L’Ocean Viking est en train de devenir un symbole dévastateur. L’histoire de ce bateau et de ses 234 migrants est l’apologue de toutes les défaillances de notre politique migratoire. Une Europe incapable d’abord de tenir ses frontières, de s’attaquer aux passeurs, de coordonner les missions des pays qui la composent. Des ONG dont le souci humanitaire dissimule une volonté politique : accoster dans des ports européens plutôt que dans ceux du Maghreb. Un dévoiement des notions d’accueil et d’asile que l’on invoque pour habiller notre impuissance. Et puis, une fois que le bateau est à Toulon, la faiblesse d’État visible à l’œil nu quand quatre migrants profitent d’un vice de procédure pour quitter la zone d’attente, quand une vingtaine de mineurs venus d’Érythrée parviennent à quitter la structure qui les accueille et se volatilisent. On peut enfin s’interroger sur la reconduite effective de ceux qui seront déboutés du droit d’asile. Au regard du taux d’exécution des obligations de quitter le territoire français (OQTF), on peut penser que la très grande majorité d’entre eux sont encore chez nous pour longtemps. Pourtant, le ministre de l’Intérieur n’avait pas lésiné sur les démonstrations d’autorité : centre militaire, DGSE, Ofpra... Le bilan général de cette histoire ? L’étranger qui force la porte de l’Europe sait qu’il n’en repartira pas...

Dès lors, il devient absurde de parler de frontières ouvertes puisqu’elles sont incapables de se fermer, hypocrite d’évoquer une politique migratoire quand elle se disloque sous nos yeux. La cruelle vérité est que l’autorité de l’État est perpétuellement bafouée dans un de ses principes constitutifs : le pouvoir de décider qui entre ou sort du territoire. Les conséquences d’un tel affaiblissement sont vertigineuses : défiance des citoyens, réveil de sentiments xénophobes, recherche désordonnée d’actions radicales. En d’autres termes, effacement de la politique. Les solutions fermes et sereines pourtant existent. On les trouve non pas dans les autocraties mais chez les sociaux-démocrates danois, qui devraient être un exemple pour toute l’Europe.

Source : Figaro 18/11/2022

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mercredi, 16 novembre 2022

Quelle souveraineté pour l’Europe ?

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Georges Castro

S’il est naturel, pour les nations, de suivre avant tout leurs intérêts, le conflit ukrainien consacre un peu plus l’absence de « communauté » européenne. L’Allemagne, la Pologne, la Hongrie… mais aussi l’Espagne ou encore le Portugal avancent avec leur agenda particulier. Hélas celui-ci rime souvent avec le maintien, sinon le renforcement d’une vassalisation au bénéfice des États-Unis ou au moins à un alignement avec leurs intérêts.

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Source : site Polemia

 

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samedi, 12 novembre 2022

«Ocean Viking»: le droit d’asile dénaturé

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Mathieu Bock-Côté

L’affaire de l’Ocean Viking donne à tous le sentiment de revoir un film connu, dont on connaît déjà la fin, et qui aura une suite, car cette scène est appelée à se répéter au fil des années à venir. Elle ne met pas seulement en scène 230 migrants cherchant refuge en Europe, mais une entreprise planifiée de violation des frontières européennes, menée tout à la fois par des passeurs criminels et des ONG qui ont pour fonction de jouer la carte du chantage humanitaire dès lors que les sociétés occidentales ne consentent pas immédiatement à l’ouverture de leurs frontières. Les deux s’inscrivent dans un même dispositif, et sont devenus inséparables. On ne saurait évidemment être indifférent au sort des malheureux errant sur un navire en Méditerranée, et leurs secours en mer n’est remis en question par personne. Mais le sens commun exige aussi le retour de ces migrants illégaux qui cherchent à entrer en Europe sans en avoir le droit vers leur port d’origine.

Ce n’est pourtant pas ce qui arrive. Le problème est fondamental : nous sommes témoins d’un détournement du droit d’asile à grande échelle, au point où celui-ci est devenu une filière migratoire à part entière. Le droit d’asile, à l’origine, servait à accueillir des individus persécutés, des dissidents, cherchant refuge sous une souveraineté protectrice, appelés ensuite à rentrer chez eux, une fois leur sécurité garantie. Il sert désormais à permettre la migration des peuples et des communautés d’un pays à l’autre, d’une civilisation à l’autre, d’un continent à l’autre. C’est la trame de fond de notre temps : le Sud remonte vers d le Nord, moins à la recherche de sécurité que d’une prospérité fantasmée, sans se rendre compte que les société occidentales risquent de s’affaisser sous l’effet d’une pression démographique qui les déstructure et fracture leur cohésion sociale. Cette poussée est bien antérieure à la crise des migrants de 2015 et remonte aux années 1980. Les sociétés occidentales ne savent pas empêcher ce mouvement. Elles sont prisonnières d’une structure juridique et d’un discours idéologique sur leurs « valeurs » en complet décalage avec l’époque. Un imaginaire sans-frontiériste entend neutraliser autant que possible la différence entre le citoyen et celui qui ne l’est pas. Un humanitarisme inédit substitue au principe de la diversité des peuples celui de l’interchangeabilité intégrale des populations. Dès lors, la défense des frontières devient non seulement à impossible, mais illégitime, car un ordre nouveau, post-politique et post-étatique, devrait émerger à sur les ruines des souverainetés nationales. Les ONG immigrationnistes qui se prennent souvent pour l’avant-garde éclairée de l’humanité trouvent à l’intérieur de nos pays un relais chez les associations de « défense des droits » des migrants à l’intérieur même des sociétés occidentales, qui multiplient les actions spectaculaires pour les contraindre à la naturalisation des clandestins. 

C’est au nom de leur « tradition d’accueil » que les sociétés occidentales sont censées consentir à ce qui prend  la forme, objectivement, d’une submersion démographique. C’est d’ailleurs la seule tradition qu’on leur concède et dont elles sont en droit de se réclamer : les autres traditions sont appelées à s’effilocher et sont jugées réactionnaires. C’est aussi au nom de leurs « engagements internationaux » que les États occidentaux sont sommés d’accueillir ceux qui veulent y entrer de force. On oublie pourtant que ces « engagements internationaux » sont moins le fruit de la délibération démocratique et de la souveraineté populaire que d’une forme de nomenklatura mondialiste et d’apparatchiks progressistes évoluant dans les mille et une associations entrelacées de la gouvernance globale, qu’elle soit européenne ou onusienne. Il ne devrait pas être interdit  de questionner la légitimité de ce « droit international » qui relève surtout du coup de force idéologique.

Les peuples occidentaux n’en peuvent plus. Ils subissent l’immigration massive qui crée chez eux une forme de misère nouvelle, en plus de les condamner aux affres de la dépossession existentielle. Les peuples, traités à la manière d’un résidu venu des temps sombres des souverainetés nationales, doivent non seulement consentir à ce nouvel empire humanitariste, mais aussi l’applaudir, sans quoi on les accusera d’être en défaut d’humanité. Ils ne peuvent qu’ouvrir leurs frontières et leurs ports, lever leurs barrières et faire tomber leurs remparts, pour prouver aux inquisiteurs nouveaux leur ouverture,  leur générosité. La logique de la repentance qui hypnotise et contamine les esprits arrive à son point culminant : un peuple désirant maîtriser ses frontières est un peuple coupable, un peuple désirant demeurer lui-même est un peuple nauséabond.

Source : Le Fiagro 12/11/2022

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vendredi, 11 novembre 2022

COMMENT PEUT ON ETRE AUSSI ABJECTE

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Patrick Jardin

Je m’apprête à subir l’anniversaire le plus horrible de l’année :celui de l’assassinat de ma fille au Bataclan le 13/11/2015 quand ce matin je reçois un message d’une autre victime du Bataclan, une amie Madame Caroline Christa Bernard qui me mets en copie un Tweet d’un personnage qui me révulse :Georges Salines ou ce triste personnage s’offusque que quelqu’un qu’il décrit comme d’extrême droite sans aucune preuve mais pour ce genre de personnage si nous ne sommes ni de gauche ni Macroniste on est d’extrême droite ait publié une photo de la scène d’horreur de cette salle de spectacle après que des étrons islamistes aient commis le pire charnier que la France ait eu à subir depuis la dernière guerre…..Certes on ne peut pas dire que cela soit d’un grand raffinement mais cela a au moins le mérite de montrer aux Français ce dont sont capables certains musulmans avec la complicité des politiques de l’époque que sont Hollande, Valls, Le Drian, Cazeneuve et le Général Bruno Leray pour lequel l’armée n’a pas pour fonction de « se mettre en danger pour sauver des civils »vous voyez une belle bande de pourritures !

Qui est Georges Salines ? C’est un médecin qui a officié dans une fondation inutile, chargée d’analyser l’air de Paris... et qui n’a jamais pris aucun risque préférant la sécurité de l’emploi et une vie de rond de cuir plutôt que de s’installer comme médecin. Ce médecin a eu le grand malheur de perdre sa fille au Bataclan le même jour que moi je perdais Nathalie c’est la seule chose qui nous réunit et qui m’inspire en tant que victime le respect nécessaire envers toutes les victimes ! Après le charnier qu’ont fait les islamistes je pensais créer une association pour défendre toutes ces victimes mais ce Monsieur m’a devancé et je pensais au début que cela était très bien j’ai donc pris rendez vous avec lui et je l’ai rencontré en Février 2016 je pense et là le soufflet est très vite retombé après avoir discuté avec ce personnage ,celui-ci durant ½ heure m’a fait l’apologie de la mère d’un autre étron :Mohamed Mérah …c’en était trop j’ai fini par prendre congé sans oublier de lui dire « que nous n’avions qu’un seul point commun la mort de notre fille »et je rentrais chez moi écœuré m’interrogeant sur la volonté de ce personnage de défendre réellement les victimes… dans le même temps je quittais cette association dont je pensais sincèrement qu’elle ne servait qu’à se rendre dans des ministères pour manger des petits fours et boire du champagne avec les ministres afin qu’un jour ils puissent revendiquer une quelconque légion d’honneur tout à fait imméritée dont sont souvent très friand ces ronds de cuir quel que soit leurs « faits d’armes »

Depuis le procès auquel j’ai assisté mon point de vue a changé car selon les témoignages de certaines victimes ils disent qu’elle leur a été d’un certain secours et pour moi tout ce qui a pu « alléger »leur peine est bénéfique et cela ne me coûte rien que de le reconnaître… même si pour moi ils ne m’ont jamais été d’aucun secours comme m’a dit le nouveau président de cette association lors de mon audition le 26 Octobre 2021 au Tribunal : « Nous n’avons pas le même point de vue mais je vous félicite pour votre engagement » tout aurait pu s’arrêter là si Salines n’avait pas commis la pire des traitrises d’une part envers sa propre fille mais aussi envers la totalité des victimes en écrivant un livre avec le père de Samy Animour l’ordure qui s’est fait exploser dans le Bataclan oui vous avez bien lu… un modèle du syndrome de Stockholm dirait-on et aujourd’hui dans un tweet ce salopard ose reprocher à un twittos qu’il qualifie bien entendu d’extrême droite d’avoir fait paraître la photo du Bataclan ensanglanté par ces petits copains musulmans !

Moi cela ne me gêne absolument pas qu’on fasse paraître ce genre de photos bien au contraire comme cela les Français peuvent voir ce que ces étrons ont commis et de quoi ils sont capables mais vu les positions de Salines je peux comprendre qu’il cherche plus à cacher ce que les musulmans ont réalisé ce soir-là… ayez au moins une fois dans votre vie un peu de courage Monsieur Salines et osez regarder la vérité en face !Admettez que ce qu’on fait vos amis musulmans est un modèle de pourriture dont malheureusement beaucoup se rendent responsables ce n’est pas moi qui le dit mais les faits que chaque jour les Français ont à déplorer le tout corroborer par la nature de la population carcérale !

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Le retour de la question allemande

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En excellent observateur qu’il est, et plus encore en bon historien, Claude Lellouche revient avec justesse sur ce que l’on a toujours appelé l’axe franco-allemand et sa soi-disant entente cordiale nécessaire à l’équilibre européen alors que celui-ci n’a jamais été autre chose qu’un cache-misère. Quand nos gouvernements vont-ils enfin comprendre que les Allemands, pas plus que les Américains d’ailleurs, ne sont nos « amis ». Angela Merkel nous a enflé, Olaf Schulz est en train de faire de même. Il serait temps d’ouvrir les yeux.

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Source : Marianne, 10/11/2022

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jeudi, 03 novembre 2022

Immigration : cafouillage organisé

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Yves Thréard

Sur le thème de l’immigration, les variations du pouvoir exécutif obligent à un effort surhumain de compréhension. On est presque à en appeler Nicolas Boileau au secours, lui pour qui « ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement ».

Si Emmanuel Macron et Gérald Darmanin ne font aucun lien existentiel entre immigration et délinquance, ils reconnaissent qu’à Paris ou Marseille, par exemple, un acte de délinquance sur deux est commis par un étranger. On cherche donc la cohérence du discours. En vain... Mais ce n’est pas tout. Le président et son ministre de l’Intérieur assurent aussi vouloir être intraitables avec les clandestins qui refusent de quitter le territoire. Louable intention, qui ne sera pourtant suivie d’aucun effet puisque le gouvernement veut, dans le même temps, régulariser ceux qui pourraient travailler dans les secteurs touchés par des pénuries de main-d’œuvre. Résultat, la confusion est totale. On croyait renouer avec la fermeté d’un Charles Pasqua, et ce sont les mânes de François Mitterrand qui reviennent, au galop, hanter le paysage politique !

Sur le front de la délinquance, n’en déplaise aux beaux esprits drapés dans leurs indécrottables tabous, la démonstration n’est plus à faire. Les statistiques suffisent à prouver le fameux lien. Sur celui de l’emploi, les chiffres montrent, cette fois, que la France n’a nullement besoin de renforts. Contrairement à l’Allemagne, elle connaît un chômage important et accueille, chaque année, 70 000 actifs supplémentaires, quand nos voisins germaniques en perdent, en moyenne, 100 000. Si l’immigration est une chance pour la France, comme il est de bon ton de le chanter, c’est très loin d’être flagrant pour la sécurité, et aujourd’hui pour le travail.
Alors pourquoi l’exécutif brouille-t-il ainsi son message ? Sans doute Emmanuel Macron pense-t-il qu’au sein du gouvernement – notamment entre Élisabeth Borne et Gérald Darmanin – comme de la majorité toutes les sensibilités doivent être ménagées. Ce cafouillage organisé est pourtant une grossière erreur qui ne contentera personne... et surtout pas l’électeur.

Source : Le Figaro 3/11/2022

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lundi, 31 octobre 2022

Callac : les vrais Bretons accepteront-ils le Grand Remplacement ?

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Cyrano Riposte laïque cliquez là

Ce samedi 5  novembre, aura lieu le deuxième rassemblement organisé à Callac, avec les moyens du bord, par des militants qui veulent que Callac reste Callac, que la Bretagne reste la Bretagne, et que la France reste la France.

Ce que ne souhaitent pas, manifestement, Marie-France Cohen, riche veuve qui vit dans les quartiers aisés à Paris, ni ses enfants, artistes d’Etat du show-biz, ni la gauche immigrationniste, qui multiplie les rassemblements provocateurs près des initiatives des opposants, ni bien sûr Emmanuel Macron, qui a clairement affiché l’objectif : la transition démographique. Autrement dit, la présence de Bretons dans les villages n’est qu’une parenthèse qui doit se refermer au plus vite.

Il est donc intéressant d’observer, à travers ce dossier de Callac, la convergence entre la finance, le show-biz, la gauche, ses élus et ses milices, et le pouvoir mondialiste incarné par Macron. Ils ont tous les moyens à leur disposition : l’argent, les médias, la justice. En face, nous ne sommes que de petites organisations, associations, particuliers, qui n’ont que l’amour de leur région et de leur pays à opposer. C’est le pot de terre contre le pot de fer.

Mais la réponse appartiendra aux Callacois, aux Bretons et aux Français. Le maire refuse d’organiser un référendum ? Nous faisons alors confiance aux habitants de Callac, et à leurs amis, pour lui rendre la vie impossible, et empêcher, par tous les moyens possibles, ce viol de la démocratie que constituerait l’installation forcée, contre l’avis de la population, de soixante-dix familles immigrées.

Les Bretons sont souvent accusés, et à juste titre, de voter pour la gauche immigrationniste, pour Macron, et d’être la région française la plus vaccinée. Mais il faut nous intéresser aussi à la résistance patriotique qui existe dans cette région. L’épisode des Bonnets rouges, ainsi que la forte mobilisation contre la dictature sanitaire, en ont été d’excellents exemples. S’il vient mille Bretons à Callac, nul doute que, malgré les provocations gauchistes, cela changera considérablement le rapport de force local. Par contre, s’il n’en vient que deux cents, les Callacois sont foutus !

Mais cette lutte ne s’arrêtera pas à Callac. Macron veut faire voter une loi imposant les migrants africains, souvent musulmans, dans nos campagnes, après qu’ils aient pourri des villes comme Nantes, Rennes, Brest, et de nombreux autres quartiers de bourgades bretonnes. Le projet Horizon est prêt à se reproduire dans des dizaines de villes de France. D’autres associations, comme Viltaïs, financées par nos impôts, sont prêtes à profiter d’un marché extrêmement juteux.

Cécile Schaffen, jeune femme de 23 ans, viendra expliquer aux habitants de Callac la réalité de Nantes, où elle vit, depuis que Johanna Rolland en a fait une terre d’immigration. A présent, plutôt que de remettre en cause la politique qu’elle a soutenue, elle veut imposer à Callac et aux autres communes rurales une immigration qu’elle n’est plus capable de gérer.

Le maire de Callac, Jean-Yves Rolland, a expliqué, apparemment tout fier, que sa ville était un laboratoire. La résistance de Callac doit être aussi un laboratoire, en refusant des diktats venus d’en haut, sans que le peuple n’ait son mot à dire. Dans d’autres villes, comme à Saint-Brevin-les-Pins ou à Saint-Lys (qui enverront des messages de soutien), la résistance s’organise également. L’axe choisi par les militants de Callac, exigeant un référendum, paraît une arme efficace, qui met les maires collabos, souvent de gauche, face à leurs contradictions et à leur isolement.

Voici les personnes qui interviendront à Callac. Il est important qu’un Gilbert Collard, militant reconnu et apprécié, avec le verbe qui est le sien, soit présent, malgré la distance, et vienne apporter son soutien. Vous y remarquerez quelques vieilles connaissances de Riposte Laïque, preuve que notre journal, qui soutient le combat depuis le début, est autre chose qu’un simple journal, mais aussi un outil militant tourné vers l’action. Mais cela, vous le saviez déjà. Et nous pouvons vous annoncer en dernière minute que Patrick Jardin a pu se libérer et sera également présent à Callac, au milieu de nous.

Eric Zemmour ne sera pas parmi nous, mais il fera lire un message de soutien à notre initiative. Nous espérons que Marine Le Pen, Nicolas Dupont-Aignan et Florian Philippot, eux aussi sollicités, feront de même.

Hauts les cœurs, et tous à Callac, la mère de toutes les batailles, ce samedi 5 novembre, à 14 h 30.

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09:13 Publié dans Callac 22, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 29 octobre 2022

Sur C-news, dans son émission Midi News du 27 octobre, Sonia Mabrouk recevait Yves Jobic

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François Floc'h

Yves Jobic, c'est l'ancien patron de la BRI, le service Anti-gang du 36 du Quai des Orfèvres. Un "grand flic" respecté par ses pairs et peu par les juges ! Il vient d'écrire un livre-souvenir, Les secrets de l’antigang, flics, indics et coups tordus (chez Plon).

Interrogé par Sonia Mabrouk sur la situation actuelle de notre France, il répond sans langue de bois ! Voici la transcription d'une partie de ce  dialogue. Sans citer le nom de Callac, il ose dire son opposition à tous les  projets "Horizon"de dispersion des migrants… A méditer !

L'émission de Sonia Mabrouk peut être visualisée dans son intégralité. Vous y découvrirez une belle collection de scandales ! Dont la future réforme de la PJ menée par Gérald Darmanin, le si néfaste ministre de l'Intérieur.

Voir l'émission cliquez ici

La séquence "Callac" commence par une banalité habituelle d'Emmanuel Macron, extraite de France 2  : "Nous avons une société qui est plus violente. Elle l'est sur les réseaux sociaux, elle l'est dans la rue, de plus en plus dans les manifestations et elle l'est au quoditien…" Constation très partielle car sans jamais évoquer l'immigration, bien sûr !

Puis Sonia Mabrouk reprend le débat, à la minute [1:23:30] On parle d'une violence gratuite… […] Mais, c'est finalement ce qu'on appelle une sorte d'ensauvagement. […] Il n'y a pas de village sanctuarisé. Il n'y a plus d'endroits tranquilles. Est-ce que l'on peut le dire ainsi ?

Yves Jobic : Oui, cet ensauvagement se développe. D'autant plus que ces individus savent qu'il n'y aura pas de réponse pénale à la clé. Oui, il y a le rappel à la loi… Mais, la peine sera symbolique… Ces gens-là ne sont pas dissuadés d'interrompre leurs activités… 

[1:25:02] Yves Jobic. Ceux que nous arrêtions à Paris, 90 % étaient incarcérés. Donc, il y avait vraiment une réponse pénale immédiate. Et les étrangers que nous arrêtions pour des infractions étaient expulsés immédiatement. La machine fonctionnait vraiment très bien.

La société a évolué. De nouvelles populations sont arrivées aussi sur notre territoire avec des mœurs différentes…

Sonia Mabrouk : Vous faites un lien entre immigration et délinquance ? 

Yves Jobic :   Oui, je fais le lien. Oui !

Sonia Mabrouk : Et vous comprenez que …les politiques… certains politiques ne fassent pas ce lien.

Yves Jobic : Je suis surpris que … mais en même temps, j'ai compris que le président Macron disait qu'il y avait un certain lien… [Grand rire des intervenants sur le plateau de l'émission !]

Puis Sonia Mabrouk reprend le débat, à la  minute [1:26:17] . […] Il y a un débat sur ces sujets. Finalement, il n'y a plus de villes, de villages sanctuarisés. Il n'y a plus d'endroits tranquilles. Est-ce que l'on peut le dire ainsi ? 

Yves Jobic : [1:26:15] Oui, mais ce qui m'inquiète c'est que l'on veut déplacer dans les campagnes… Je connais beaucoup de gens dans les campagnes qui vivent très mal l'annonce que l'on va envoyer dans les campagnes des populations immigrées. C'est à dire que l'on a déjà en France des zones urbaines qui sont très touchées par ces phénomènes, qui sont à mon avis enpartie perdues, et l'on va disséminer  sur des zones où il n'y a pas de difficultés, on va amener des problèmes. J'ai du mal à comprendre !

10:59 Publié dans François Floc'h, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 26 octobre 2022

La guerre pour l’Ukraine ou le vertige de la soumission

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Dans la crise ukrainienne, la faiblesse de l’Europe réside en son incapacité à penser ce que veut réellement Washington, explique la géopolitologue et présidente de Geopragma pôle français de géopolitique réaliste, Caroline Galactéros.

Lire la suite ICI

Source : Valeurs actuelles, 20/10/2022

08:54 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 25 octobre 2022

Touche pas à ma bagnole !

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Jacques-Olivier Martin

 Touche pas à ma bagnole! La voiture peut vite devenir un sujet éruptif chez nos concitoyens. Après tout, est-ce bien surprenant? L’auto, c’est la liberté! Celle de circuler pour travailler, voyager, s’évader... Les Français y tiennent, comme à toutes les libertés, du reste. Nos dirigeants seraient bien inspirés de ne pas l’oublier alors qu’ils ne cessent de planter des sens interdits sur nos chemins de vie, comme des ronds-points sur nos routes : chasse aux voitures dans les centres-villes, restriction de circulation dans certaines agglomérations selon l’âge et la motorisation du véhicule, et bientôt interdiction de vendre en Europe des voitures essence et Diesel neuves... Bien sûr, nos fonctionnaires ou élus de Bruxelles et de Navarre ne jurent agir que pour notre protection, notre santé, notre bien-être. Il en est ainsi de l’interdiction de commercialiser des moteurs thermiques en 2035, adoptée pour réduire les émissions de CO2, qui étouffent notre planète. Nul ne conteste la nécessité de répondre à l’urgence climatique : mais fallait-il agir de la sorte?

Plutôt que d’autoriser le seul moteur électrique, n’aurait-il pas été plus constructif de fixer des objectifs d’émissions et de laisser les industriels inventer des solutions pour répondre aux normes environnementales quelle que soit la motorisation ? Autrement dit, parier sur l’innovation plutôt que sur des bannissements qui empoisonnent la vie des conducteurs et ne sont même pas entièrement fondés écologiquement. La dette carbone d’un gros SUV est remboursée après seulement 100 000 kilomètres selon l’Ademe, l’agence pour la transition éco- logique... Sans même parler des conséquences économiques et sociales cataclysmiques de cette décision que ni l’Amérique ni l’Asie ne se sont imposée. Non seulement la fin des bons vieux moteurs thermiques menace plus de 100000 emplois en France (beaucoup plus en Europe), mais elle ouvre grand la porte aux voitures électriques chinoises.

Il faut se rendre à l’évidence, cette politique conduit à notre affaiblissement industriel. Et tôt ou tard à la colère. La France des « bonnets rouges» et des «gilets jaunes» n’est jamais très loin des rocades et des ronds-points!

Source Le Figaro 25/10/2022

08:36 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 24 octobre 2022

France-Allemagne : la dérive des continents

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Philippe Gélie

Les relations glaciales au sein du «couple» franco-allemand commencent à faire jaser dans le village européen. Pour faire taire les cancaniers, Emmanuel Macron recevra Olaf Scholz ce mercredi à l’Élysée : les deux hommes feront assaut d’amabilités et de promesses de coopération pour surmonter des divergences d’analyses ou d’intérêts qu’ils s’emploieront à minimiser. Mais qui sera dupe ? Ce qui est à l’œuvre aujourd’hui relève d’un basculement géostratégique profond, une dérive des continents amorcée de longue date et promise à transformer pour longtemps le visage de l’Europe.

On mesure parfois mal, en France, l’ampleur du choc provoqué outre-Rhin par la guerre en Ukraine. L’agression russe y suscite tout à la fois une remise en cause du modèle économique, une prise de conscience des défis sécuritaires et un sentiment de culpabilité envers des voisins en première ligne au nord et à l’est. L’Allemagne redevient brutalement un acteur géopolitique, et ce n’est pas pour faire de la figuration : 100 milliards d’euros sur la table destinés à bâtir la première armée conventionnelle du continent, à prendre la tête du pilier européen de l’Otan (en sonnant au passage le glas d’une défense européenne autonome), à acheter des matériels américains (aux dépens, en particulier, des projets franco-allemands), à créer un bouclier anti-aérien aux dimensions de l’ancienne ligue hanséatique (c’est-à-dire sans nous)...

Dans cette tectonique des plaques, ce n’est pas l’Allemagne qui risque «l’isolement», comme s’en inquiète Emmanuel Macron, mais la France, qui disparaît du projet européen du chancelier. Décomplexé, Berlin se voit comme le centre d’une Europe considérablement élargie à l’est, de l’Ukraine aux Balkans. Paris s’en trouverait relégué à la tête du « Club Med » - Italie, Espagne, Grèce...-, sympathiques destinations de vacances aux économies fragiles et à la puissance déclinante. À nous de redéfinir sans tarder nos priorités, de réinventer notre politique européenne, d’assainir nos comptes publics au lieu de mendier l’aide de Bruxelles, de développer nos capacités industrielles et militaires, pour mériter de poursuivre un dialogue d’égal à égal avec l’Allemagne, essentiel au maintien de la cohésion de l’Europe.

Source : Le Figaro 24/10/2022

13:40 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 20 octobre 2022

Le meurtre de Lola révèle la disparition de tous les acquis civilisationnels

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Ancienne élue locale, Céline Pina est journaliste à Causeur, essayiste et militante. Elle est aussi la fondatrice du mouvement Viv(r)e la République et publié plusieurs ouvrages. Elle voit, à juste titre, dans le meurtre de la petite Lola en plein Paris et en plein jour, le signe d’une déshumanisation de la société où l’autre est né. Loin d’être un simple fait divers, ce crime est un fait de société.

Lire la suit ICI

Source : Figaro 20/10/2022

12:00 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le couple franco-allemand au bord de la crise de nerf *

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Philippe Gélie

Au milieu de ses déconvenues militaires en Ukraine, Vladimir Poutine trouvera une consolation dans le sommet européen convoqué ce jeudi soir à Bruxelles : le poison qu’il a injecté aux Européens en jouant avec le robinet du gaz produit ses effets. Inquiets et fébriles, les Vingt-Sept se divisent sur la réponse collective à apporter d’ici au printemps prochain, lorsqu’il faudra remplir les réserves en prévision de l’hiver 2024. La France et une quinzaine d’États membres veulent s’inspirer de la péninsule Ibérique pour plafonner les prix du gaz et, par effet mécanique, de l’électricité ; l’Allemagne et quelques-uns des plus riches y rechignent, craignant qu’une limitation artificielle des prix augmente la demande et menace la sécurité des approvisionnements.

Cette divergence politique finira peut-être par être surmontée, après des mois de négociations picrocholines à Bruxelles débouchant sur des montages d’une indéchiffrable complexité. Mais elle ne constitue que la partie émergée d’un iceberg de plus en plus massif : celui du cavalier seul de Berlin, de moins en moins intéressé par son fameux « tandem » avec la France. Ce «Soloreiter» allemand a en fait  toujours été la norme, consubstantiel à une puissance industrielle reposant sur les importations de gaz russe et les exportations en Chine. On l’a vu à l’œuvre à chaque crise récente : en 2015, lorsque Angela Merkel a ouvert les frontières de l’UE aux réfugiés syriens, aux premiers symptômes du Covid, lorsqu’elle s’est lancée dans une course solitaire aux masques et aux vaccins, comme le mois dernier, lorsque Olaf Scholz a mis 200 milliards d’euros sur la table pour protéger les entreprises allemandes, sans concertation et au risque d’une distorsion de concurrence fatale pour le marché unique.

Dans son discours de Prague du 30 août, consacré à sa «vision européenne», le chancelier a à peine mentionné le partenaire français, dessinant une Europe à trente-six États à la fin du siècle, dont le centre de gravité naturel serait l’Allemagne. Un projet qui se matérialise lorsque Berlin invite quatorze pays du Nord et de l’Est sous un bouclier antiaérien commun, en excluant la France. Paris semble avoir pris note de ce mépris ; il lui reste à se rebeller.

(*) Le titre est de la rédaction

Source Le Figaro 20/10/2022

09:32 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 18 octobre 2022

Boucs émissaires

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Gaëtan de Capèle

« Superprofits », « superdividendes », « superriches ». Tout est super dans la France en crise de 2022 lorsqu’il s’agit de trouver des boucs émissaires face à la grogne générale. Abrités derrière un écologisme de façade, des militants anticapitalistes vandalisent tout signe extérieur de richesse. À l’Assemblée nationale, où se nouent d’improbables intrigues, on dénonce chaque jour, comme au bon vieux temps, les profiteurs de guerre, à qui il est urgent de faire rendre gorge. Haro sur TotalEnergies! On y parle surtout d’augmenter les prélèvements - quelle imagination ! - sur tout et tout le monde : les bénéfices, les plus-values, les dividendes, l’épargne, les gros salaires, les départs à l’étranger, les avions d’affaires. Taxer, taxer, taxer : chez nous, tout commence et tout finit la main dans la poche du contribuable. Face à l’offensive, la résistance du gouvernement ne tient qu’à un fil.

Son unique menu consistant à « manger du riche », on pensait la seule Nupes affectée du réflexe pavlovien de l’impôt. Au hasard des séances de nuit, on découvre que la macronie, le MoDem et même Les Républicains ont été contaminés. La droite, lancée dans la chasse aux nantis, n’est pas près de retrouver ses électeurs. Et encore moins sa crédibilité.

Au cours des dernières décennies, la France a appris à ses dépens à quel point une politique fondée sur la lutte des classes avait pu saper sa compétitivité. Surfiscalité, défiance à l’égard de la réussite et de la fortune, obsession de l’égalitarisme, rejet du travail ont contribué à son déclassement économique. Depuis quelques années, on la croyait débarrassée de ses vieux démons. À la première crise, le naturel revient au galop. Les actionnaires et les investisseurs, que l’on cherchait désespérément à attirer vers nos entreprises, sont cloués au pilori. Les grands groupes du CAC 40, fers de lance de notre industrie et de nos services, sont voués aux gémonies. Les entrepreneurs, qui créent de la richesse et des emplois, redeviennent suspects. Nous rêvions de « superprofits », symboles d’une prospérité retrouvée. Il n’est plus question que de les confisquer. Le piège se referme à nouveau.

Source :Le Figaro 18/10/2022

 

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lundi, 17 octobre 2022

Parution du nouveau numéro de Terre & peuple magazine (n°93)

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En savoir plus cliquez là

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Terre & peuple était présent au Rendez-vous Bleu Blanc Rouge de Synthèse nationale dimanche 16 octobre à Rungis

vendredi, 14 octobre 2022

Géopsychiatrie de l’Europe

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Selon Emmanuel Todd, nos dirigeants disent Poutine suicidaire. Mais nous devons aussi envisager la possibilité qu’ils soient suicidaires et lancés dans une fuite en avant. Après tout, ils nous suicident.

Lire la suite ICI `

Source : Marianne 13/10/2022

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jeudi, 13 octobre 2022

Immigration erreur économique

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Jean-Gilles Malliarakis L'Insolent cliquez ici

Dans notre précédente chronique nous nous sommes attachés à rappeler que "l'indigénisme", le "wokisme", et l'islamo-gauchisme procèdent tous de l'inversion totale des faits. Ils supposent une manière d'ignorance organisée de l'histoire dès lors qu'ils transforment, en quelque sorte, les immigrés en envahisseurs "légitimes".

Or, une question essentielle demeure : "Qui les a fait venir ?", d'autant plus que ce processus ne relève pas des mystères oubliés du passé mais de leur prolongation en tant que réalité du présent. Certes l'étude des grandes invasions d'autrefois démontre qu'en général elles ont été précédées de phénomènes migratoires, du mercenariat militaire sous l'Empire romain, et du déclin démographique inhérent aux peuples civilisés.

Une hypocrisie récurrente et à courte vue nous serine à l'envi, depuis 50 ans, que "les immigrés exécutent les travaux que les Français ne veulent pas faire".

Ce raisonnement faux et sommaire tire aussi ses arguments de tous les constats superficiels sur les "manques de main-d’œuvre". On les déplore ainsi actuellement dans certains secteurs comme l'agroalimentaire, l'hôtellerie-restauration, le transport voire l'ingénierie. Merci au "quoiqu'il en coûte" de Macron en 2020. Merci aussi à la retraite à 60 ans inventée par Mitterrand en 1981 dans l'espoir de réduire le chômage. Merci aux 35 heures des lois Aubry de l'an 2000. Merci aussi, dans l'artisanat, à la pseudo-réforme Fillon de 2003. Tout cela vient donc de loin. L'une des raisons invoquées se polarise certes aujourd'hui sur une indemnisation du chômage jugée trop généreuse. Et un tel argument, qui n'est pas entièrement faux, braque le débat sur la réforme de l'assurance chômage voulue par le gouvernement et combattue par la gauche

Mais on doit retenir surtout deux failles imparables de cette rhétorique :

1° l'évolution du recrutement des éboueurs parisiens a prouvé, à partir des années 1990, qu'à partir d'un certain niveau de rémunération, d'une amélioration de leurs conditions de travail et d'un meilleur respect envers les tâches manuelles, les Français acceptent précisément ces emplois, que l'école républicaine laïque et obligatoire, relayée par le cinéma, dénigre dès l'enfance.

2° quant aux immigrés eux-mêmes, pas plus bêtes que les Français leurs raisonnements se révèlent largement parallèles. Croire le contraire caractériserait précisément le "racisme". Si les allocations sont supérieures aux salaires, ils choisissent l'assistanat. Si l'accès à la protection sociale ne nécessite pas d'effort contributif, ils se dispensent volontiers d'y cotiser. Il est vrai qu'une partie d'entre eux réalise dans le secteur de la délinquance ordinaire ou du trafic de drogue des performances très supérieures à celles de la moyenne nationale…

On en arrive enfin à la nouvelle formulation du précédent discours et l'on entend dire désormais : "les immigrés illégaux font le travail que les immigrés réguliers ne veulent plus faire". Oui la boucle de l'immigrationnisme est bouclée.

Néanmoins certains cercles continuent de croire qu'en subventionnant la CGT, on "achète la paix sociale" et que l'immigration constitue effectivement une "armée de réserve" au service du capitalisme.

Ce préjugé marxiste existait déjà en 1864. La Première Internationale se réunissait à Londres et Karl Marx y développait ses thèses dans sa fameuse adresse inaugurale. Le prophète du British Museum croyait alors pouvoir démontrer que les conditions de vie de la classe ouvrière ne pourraient aller qu'en se dégradant. Et, surtout, la première revendication formulée alors par l'Association naissante fut de s'opposer à l'immigration de main-d’œuvre qui conduisait des ouvriers belges à travailler en Grande Bretagne.

Toute l'Histoire économique réelle tend à démontrer le contraire des postulats marxistes. Ce n'est certainement pas la traite négrière qui a permis la révolution industrielle. Celle-ci ne s'est pas accomplie dans le monde islamique, la plus esclavagiste de toutes les sociétés humaines avant même le communisme, ni d'ailleurs dans les plantations antillaises de canne à sucre, encore moins au Sierre Leone et au Bénin fournisseurs du malheureux "bois d'ébène". Si elle s’est développée en Angleterre au XVIIIe siècle c'est précisément, en grande partie, parce que les salaires y étaient alors les plus élevés d'Europe.

Il est vrai que Marx n'a retenu des premiers économistes, ceux qu'on appelle les classiques, Adam Smith et Ricardo, que leur approximation erronée de la "valeur travail". Mais c'est sur la base de la théorie de la plus-value et de l'accumulation, qui en découle, que technocrates et autres immigrationnistes ont bâti leurs modèles purement quantitatifs.

Michel Debré résume leur programme et leur paradigme. Nommé par Jean Moulin parmi les experts pour contribuer au programme planiste de la Résistance, il devint sous la quatrième république l'un des plus redoutables opposants au parlementarisme. Enfin principal rédacteur de la constitution de 1958, il sera nommé en 1959 premier chef du gouvernement de la cinquième république. Michel Debré père de la constitution de 1958. Il théorisait que "si nous étions 100 millions de Français" nous serions une grande puissance et que par conséquent, si nous ne pouvons y parvenir par la natalité, nous devons recourir à l'immigration.

Si ma tante en avait quatre, observe avec bon sens un proverbe américain – moins grossier que sa version française, – elle serait un autobus.

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mercredi, 12 octobre 2022

BERNARD GERMAIN, AUTEUR DES LIVRES "MÉTHANISATION, LA NOUVELLE ESCROQUERIE ÉCOLOGISTE" ET "DÉCONSTRUIRE LA WOKE IDÉOLOGIE" RÉPOND AUX QUESTIONS DE PIERRE CASSEN POUR RIPOSTE LAÏQUE

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Riposte Laïque : En quelques mois, vous venez de publier vos deux premiers ouvrages, aux Éditions Synthèse nationale. Vous avez commencé par publier « Méthanisation, la nouvelle escroquerie écologiste ». Pouvez-vous expliquer rapidement ce que c’est, la méthanisation, et pourquoi vous vous êtes intéressé à cette question, sachant que nos lecteurs pourront découvrir l’entretien que vous avez accordé à Rivarol sur cette question ?

Bernard Germain : Il y a 3 ans, je ne savais pas ce qu’était la méthanisation. J’ai appris parce qu’une structure de méthanisation tente de s’implanter, près de mon domicile. Pour la combattre, je n’ai pas eu d’autre choix que d’apprendre.

Ce que j’ai découvert m’a scandalisé et depuis, je combats cette escroquerie écologiste qui est le triomphe de l’intérêt individuel (le méthaniseur) sur l’intérêt général (la population et l’environnement). Mais comme la façade est peinte en vert, les ignorants et les complices en font la promotion.

En quelques mots, la méthanisation consiste à mélanger dans une grande cuve des déjections animales, des déchets d’abattoirs, des œufs pourris… etc. auxquels on ajoute 25 % de carbone (végétaux). La cuve est en milieu anaérobie (sans oxygène). Sous l’action de micro-organismes une fermentation va avoir lieu et produire du méthane.

Le méthane est ensuite débarrassé du gaz carbonique (il doit être pur à 95 %) et injecté dans les conduites de GRDF.

Autre possibilité, on brûle ce méthane dans une turbine qui produit de l’électricité et celle-ci est vendue à EDF et passe dans son réseau.

A l’origine, on parlait de «méthanisation « à la ferme », c’est à dire au niveau d’une exploitation agricole, en recyclant ses propres déchets. Sur le principe ce n’était pas idiot, d’autant que ça donnait un coup de pouce aux agriculteurs qui se battent pour survivre (1 à 2 suicides par jour d’agriculteurs, selon une étude du Sénat) en faisant baisser leur facture de gaz ou d’électricité.

Mais des petits malins ont très vite compris qu’il y avait beaucoup d’argent à gagner, d’autant qu’il y a des subventions qui tombent de partout et des contrats à prix garantis sur 15 à 20 ans par EDF et GRDF. Donc des méthanisations « à la ferme », il n’y en a quasiment pas. Par contre les méthaniseurs deviennent de plus en plus gros. Le plus imposant est en construction à Corcoué les Lognes (près de Nantes). Il recyclera 500.000 tonnes de déchets par an, soit 1400 tonnes par jour.
La méthanisation « à la ferme » n’est plus qu’un lointain souvenir …

Quant aux problèmes et nuisances que crée la méthanisation, ils sont légion. Je vous renvoie à l’article publié par Riposte Laïque (reproduisant celui que j’avais donné à Rivarol) et surtout à mon livre « Méthanisation, la nouvelle escroquerie écologiste » disponible chez « Synthèse éditions ».

Quand on prend conscience des nuisances et des dangers de la méthanisation on ne peut qu’être scandalisé qu’une telle activité puisse être promue par nos dirigeants et hommes politiques.

L’incroyable danger que représente le wokisme

Riposte Laïque : Dans la foulée, vous nous proposez un livre plus dense, intitulé « Déconstruire la woke idéologie ». 275 pages, 15 chapitres, vous avez décortiqué les différents angles d’attaque des adeptes du wokisme. Qu’est-ce qui vous a inspiré à entreprendre ce si nécessaire travail ?

Bernard Germain : Ce qui m’a conduit à faire ce travail c’est l’incroyable danger que représente le wokisme. La société qu’ils nous préparent, c’est un authentique totalitarisme. Un monde orwellien. D’ailleurs ceux qui ont lu le livre  « 1984 » ne peuvent qu’être frappés par la similitude. Tout y est, depuis la « novlangue » en passant par les « trous de mémoire » dans lesquels disparaissent ceux qui ne sont pas conformes à la norme, ou encore la réécriture a posteriori de la presse pour qu’elle corresponde à la doxa (la cancel culture aujourd’hui) et enfin l’utilisation des oxymores « la guerre, c’est la paix » … dont on a un bel exemple avec l’anti-racisme. Cela donne aujourd’hui : « l’anti-racisme, c’est le racisme » (anti-blancs).

Le fait que des gens qui se disent de « gauche » ainsi que les « progressistes », les macronistes et même des hommes politiques se réclamant de la « droite républicaine », puissent soutenir ces thèses – à l’évidence en complète rupture avec les valeurs « démocratiques » qu’ils prétendent défendre – c’est juste hallucinant.

Si on les laisse faire, notre société sera rapidement un enfer totalitaire dans lequel le terme « démocratie » ne sera plus qu’un gros mot.

Face à cela, si nous voulons sauver notre société, que pouvons-nous faire à part nous lever et combattre ce courant mortifère. C’est d’une urgence absolue. C’est d’autant plus vrai que les wokistes ont déjà obtenu des succès significatifs. Un exemple l’illustrera parfaitement : les problèmes de sexualité.

Dans la population, 95 % sont hétéro-sexuels et 5 % sont membres des minorités (LGBTQIA+).

Pour le wokisme, le simple fait de dire qu’il y a une majorité et une minorité, c’est une discrimination. Ils réclament que tout le monde soit traité de la même manière sans tenir compte de l’existence d’une majorité. Et ils ont gagné !

Il y a eu le PACS, puis le « mariage pour tous ». La question d’avoir des enfants s’est trouvée posée. Donc il y a eu la PMA « pour toutes ». Et au nom de l’égalité homme-femme, comme deux hommes ne peuvent avoir d’enfant, il y aura bientôt la GPA. C’est à dire la marchandisation des corps. Et tout cela culminera sans doute dans l’eugénisme sur lequel travaillent déjà de nombreux laboratoires dans le monde, notamment aux USA.

Ce faisant, nous avons accepter le viol de principes éthiques que nous pensions inamovibles.

Pour résumer, on a mis cul par dessus tête des Lois – le droit de la filiation – qui étaient en vigueur depuis des lustres, en fonction de la norme majoritaire de notre société, afin de prendre en compte les revendications de moins de 5 % de la population. Donc 95 % ont accepté de changer la norme pour prendre en compte les exigences de 5 % de la population.

C’est là qu’on mesure le danger du wokisme. Il refuse d’accepter l’idée qu’une majorité puisse décider du fonctionnement de la société et impose la dictature des minorités sur la majorité.
Le wokisme est une authentique dictature.

Une tragique erreur serait de rire de tout cela ou de ne pas prendre ce courant au sérieux.
Il est déjà omniprésent dans les universités d’où sortent nos DRH et dirigeants d’entreprises de demain.
C’est la même chose à Sciences-po, à Normale-sup… etc. d’où sortiront les dirigeants politiques des années à venir.
Si nous n’y prenons garde, les élites de demain seront converties au wokisme et mèneront, du haut des postes qu’elles occuperont, des actions qui imposeront à toutes les entreprises et au pays entier des bouleversements dont notre société démocratique ne se relèvera pas.

Ceux qui en doutent n’ont qu’à voir la situation des USA aujourd’hui sur ce plan. C’est clairement ce qui nous menace à relativement brève échéance.

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12:33 Publié dans Bernard Germain, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 06 octobre 2022

Projet Horizon à Callac (22). Pris à partie sur le marché, le maire refuse un référendum « car les Callacois voteraient à 80% contre le projet »

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Source Breizh-info cliquez ici

De la tension durant plusieurs heures ce mercredi 5 octobre au matin, sur le marché de Callac, toujours en raison du spectre du Projet Horizon et de l’accueil forcé de plusieurs familles de migrants possiblement à venir dans les prochains mois et les prochaines années, dans cette petite commune de 2200 habitants.

Alors que le collectif « Les Amis de Callac » diffusait une pétition réclamant la tenue d’un référendum sur le projet – pétition que l’on peut retrouver dans de nombreux commerces de la commune – Jean-Yves Rolland s’est présenté avec deux de ses adjoints… et les gendarmes, pour avertir les militants pro référendum qu’il venait de prendre un arrêté municipal… interdisant la diffusion de cette pétition sur le marché de Callac.

Il n’en fallait pas plus pour provoquer la colère et la tension sur le marché : durant plusieurs heures, M. Rolland s’est ainsi retrouvé confronté à une partie de sa population en colère. Quelques noms d’oiseaux ont fusé. Et le maire de faire un aveu rapporté par plusieurs habitants de la commune, qui réclamaient pour la plupart un référendum : « Si j’organise un référendum, 80% des habitants de Callac voteront contre moi » aurait indiqué l’édile, comme un aveu énorme du fait que ce projet Horizon est en train de se bâtir envers et contre les habitants de la commune et du canton.

Voici le communiqué adressé suite à cet épisode par Les Amis de Callac :

L’association Les amis de Callac et ses environs, présente tôt ce matin sur le marché de Callac afin de proposer à la signature des Callacois la pétition demandant un referendum sur le projet Horizon, a noté une accélération très forte des demandes de signatures de la part des habitants. Tant mieux, celà prouve que les Callacois commencent à prendre conscience de la gravité de la situation. Dans la matinée, le maire Jean -Yves Rolland est arrivé, entouré de deux adjoints et suivi de la gendarmerie. Il a immédiatement été assailli de questions par une bonne trentaine d’habitants dont beaucoup lui ont dit vertement leur façon de penser. Les Callacois arrivés en nombre  se sont relayés pour faire passer le même message  » nous voulons être consultés ».

Les débats, extrêmement houleux, ont duré près de deux heures, durant lesquelles le maire nous a montré son vrai visage en nous avisant sans ménagement qu’il venait, comme par hasard, d’édicter un arrêté municipal interdisant toute pétition sur le marché. In fine le maire a mis définitivement bas le masque  en nous disant « je n’organise pas de referendum car je sais bien que 80% des Callacois seront contre le projet. » Ces propos signent de façon évidente que le maire se moque bien de l’avis des Callacois. M. Rolland continue à faire régner à Callac la  » chappe de plomb » qui a étouffé la ville durant les décennies de ses prédécesseurs communistes et veut imposer par la force et la ruse le projet Horizon aux Callacois.

Quant au « climat délétère »dont se plaint le maire il n’est généré que par lui-même et ses méthodes non démocratiques.

L’association Les amis de Callac et ses environs appelle la population à signer en masse les pétitions exigeant un referendum sur le projet Horizon, avant de pouvoir s’exprimer d’une autre façon au sein d’une grande manifestation à venir.

Enfin l’Association convie toute la presse à une conférence de presse  41 Bd de Kerlossouarn à Callac demain jeudi 6 octobre à 15heures.

Catherine Blein et Danielle Le Men, présidente et vice-présidente des Amis de Callac et ses environs.

À noter que des rumeurs dans la commune – à confirmer rapidement toutefois – font état du possible rachat, cette fois-ci par une association non affiliée à la municipalité, d’un autre bâtiment de la commune toujours dans le but d’y loger des migrants.

Pour un autre projet au service des Callacois ?

Afin de ne pas être que force de contestation, certains Callacois et habitants du secteur envisageraient de proposer un autre projet pour la commune, une fois que le montant de l’argent public prévu pour le Projet Horizon aura été dévoilé (s’il l’est un jour) : « Il faut faire une grande maison pour les assistantes maternelles, mais aussi pour les associations sportives, pour redonner du dynamisme à la commune » nous confie une habitante en train de travailler sur cet alter projet. « Nous recensons par ailleurs actuellement plusieurs maisons, plusieurs logements qui sont à rénover dans le bourg, occupés par des Callacois, qui n’ont pas les possibilités financières ici de faire l’isolation, là les traitements anti humidité, ou encore la rénovation des façades. Si les pouvoirs publics veulent dépenser de l’argent, il y a de quoi faire dans la commune, et pas pour les migrants, mais pour les locaux ».

Le fait que le maire de la commune persiste à vouloir passer en force tout en avouant mener un projet pas partagé par une majorité de Callacois et d’habitants du secteur n’est bien évidemment pas fait pour apaiser les tensions, d’autant plus que l’arrêté municipal interdisant la diffusion, sur le marché, d’une pétition, pourrait lui aussi valoir quelques batailles juridiques à venir, l’aspect légal et constitutionnel de cet arrêté pouvant être potentiellement contesté juridiquement. Quoi qu’il en soit, la pétition aurait été signée par plus de 10% des habitants de Callac en vue d’un référendum. N’est-ce pas cela la Démocratie et l’écoute, l’ouverture, la tolérance vis à vis de sa propre population ?

15:19 Publié dans Callac 22, Combat nationaliste et identitaire, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le nouveau numéro de la revue Eléments est sorti

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mercredi, 05 octobre 2022

Racaille Football Club, le nouveau visage de la France

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Equipe de France en 1939

 

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Equipe de France aujourdhui

François Bousquet*

Vue de l’étranger, la France se résume à une poignée de clichés touristiques. La tour Eiffel, le château de Versailles, le bicorne de Napoléon, le Moulin rouge, les sacs Louis Vuitton – et l’équipe nationale de football. Impossible d’y échapper. Plus d’un milliard de téléspectateurs lors de la finale de la Coupe du monde 2018 entre la France et la Croatie. Le football a tout d’une pandémie mondiale. C’est le retour du Circus Maximus projeté sur la scène du monde, tant on se croirait revenu à Rome et à ses jeux du cirque, lorsque les poètes Martial et Juvénal s’indignaient que tel conducteur de char gagne autant que cent juristes ou que tel gladiateur rafle en une heure quinze bourses d’or. Que ne diraient-ils aujourd’hui des kilotonnes d’or déversés sur les divas du ballon rond. Chez nous, les divas sont noires. Quand elles ne font pas du rap, elles tapent dans un ballon.

Qu’on le veuille ou non, le foot est la vitrine de la France à l’étranger. Or, la vitrine ressemble à la devanture d’une boutique afro dans le 18e arrondissement parisien ou à des revendeurs à la sauvette au métro Stalingrad. C’est la Françafrique transplantée en bord de Seine. C’est elle qui fournit les effectifs des équipes de foot professionnel. Black-black-black, comme s’en affligeait naguère un de nos meilleurs académiciens.

Minorité visible, majorité invisible

Le football est un miroir grossissant. Il dit avec vingt ou trente ans d’avance ce que sera la France de demain. Une société multiculturelle, exotique et violente placée sous le signe du croissant vert. Langue officielle : le verlan mélangé de mots arabes, les « wesh » et les « wallah » des caïds de barre d’immeuble. Le 56e pays de la Confédération africaine dont la capitale gastronomique sera le KFC du coin.

En 2011, Mediapart, officine de délation, selon la taxinomie consacrée, osa parler de « quotas discriminatoires officieux » au cœur de la Direction technique nationale du football français au prétexte que le sélectionneur national, le si mal nommé Laurent Blanc, s’était dit accablé par la surreprésentation de « grands noirs costauds qui sautent haut », de « rebeus techniques » et de binationaux ingrats qui s’empressent de rejoindre la sélection de leur pays d’origine. Si discriminations il y a, n’en déplaise à Edwy Plenel, c’est à l’encontre des joueurs blancs qu’elle s’exerce.

Le foot a longtemps été l’ascenseur social le plus rapide pour les enfants des classes populaires. Il y a un siècle ou deux, ils entraient au petit séminaire. C’est l’histoire de Julien Sorel. Mais il n’y a plus de séminaire. Le héros de Stendhal en est réduit à frapper à la porte des centres de formation, qui reste obstinément fermée. Zéro Blanc, sinon pour se faire découper les jambes. La composition ethnique monochrome desdits centres de formation ne laisse planer aucun doute sur le sujet.

En 2010, un doctorant s’était amusé à calculer la proportion de joueurs noirs parmi les effectifs des clubs professionnels français : ils constituaient environ 45 % de l’ensemble. Et 65 % en équipe de France A. En dix ans, la proportion s’est nettement accrue. Lors du dernier match de la France contre le Danemark, le 25 septembre dernier, le « onze » titulaire comportait plus de 70 % de joueurs de couleur ; et plus de 80 % à la fin du match. C’est la norme désormais. Les minorités visibles sont majoritaires, pendant que la majorité historique est invisibilisée.

Sociologie de la racaille

La vérité, c’est que le foot français est quasi intégralement grand-remplacé. Il préfigure notre destin démographique – et notre destin tout court. C’est le Racaille Football Club, titre d’un livre au vitriol de Daniel Riolo. Nous étions en 2013. Le souvenir de la grève des joueurs à la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud était encore dans toutes les têtes. Alors que Nelson Mandela et Frederik de Klerk venaient d’abolir l’apartheid, Franck Ribéry – Bilal, Yousouf, Mohammed, de son état civil islamique complet – se préparait à le restaurer dans le vestiaire de l’équipe de France en persécutant le si falot Yoann Gourcuff, un « jambon-beurre » breton sans saveur, j’en conviens, mais un « jambon-beurre » tout de même.

Ribéry n’a certes pas été le dernier Blanc sélectionné en équipe de France, mais il appartient indiscutablement à la famille des Homo racaillus. Il en a même inauguré le modèle halal : la charia de la caillera, entre une partie de jambes en l’air avec Zahia et un pèlerinage à La Mecque. Depuis, on n’a pas fait mieux. Il faut dire qu’on ne retrouvera pas de sitôt une pareille dentition chevaline, le Fernandel du Nord, l’humour en moins, la bêtise en plus, affligé d’une balafre de pirate qui fait de lui le clone déglingué de Tony Montana, dit Scarface, le balafré. Ribéry, c’est une réplique de Jacquouille la Fripouille acheté en soldes dans une braderie islamique du Pas-de-Calais. Joueur de l’équipe de France, mais supporter avec sa femme, Wahiba Ribéry, de l’équipe d’Algérie.

Qu’est-ce qu’une racaille ? Le dictionnaire souffre de graves imprécisions. Il s’en tient à une définition a minima qui en ignore la pluralité de sens. La racaille a remplacé la canaille. La canaille était indigène, la racaille est allogène. Une racaille digne de ce nom porte une capuche, même quand il fait 50°C, ou bien arbore une casquette Lacoste criarde mal vissée sur la tête. Aux pieds, des tennis de marque fluorescents ; un sac banane saugrenu accroché à l’épaule. Flanqué de son maillot du Racaille Football Club, il marche en roulant des épaules et en dodelinant la tête comme une poule d’eau. Quand il n’alpague pas des « meufs » dans le métro, il cherche des embrouilles. Pour lui, le monde se divise en « frérots » et en « blaireaux ». Le blaireau, c’est pourtant lui avec son QI de crevette.

Typologie de la racaille

Quatre affaires récentes viennent nous rappeler l’omniprésence footballistique d’Homo racaillus. Elles s’ajoutent à des dizaines d’autres : arbitres molestés dans les divisions inférieures, hidjabeuses vindicatives, douches prises en caleçon pour ne pas offenser la pudeur islamique, etc.

La première de ces quatre affaires, étonnamment sous-médiatisée, en France du moins, pas en Pologne, concerne les Bleuets, réservoir de la grande équipe de France. Le 25 septembre, à Limoges, les Bleuets – près de 90 % de joueurs issus de la « diversité » – perdaient lamentablement contre la Pologne après l’arrêt du match sur décision de l’arbitre suite à la quatrième exclusion d’un joueur français, qui, après avoir sauvagement cisaillé un joueur polonais, a cru devoir terminer le travail en apothéose en lui assénant un coup de boule. Les Bleuets, c’est l’entrée de gamme de la racaille et son armée de réserve.

La seconde affaire est aussi symptomatique. Elle met en scène des BBC – je laisse à chacun le soin d’aller voir la signification de l’acronyme sur Internet – et des « Wags », en bon français les épouses ou les petites amies de joueurs professionnels qui ont la fesse un peu légère. Je ne sais si les sept jeunes filles que Benjamin Mendy, champion du monde 2018 qui évolue à Manchester City, a – ou aurait – violées appartiennent à cette catégorie. Lui, c’est la racaille en mode serial violeur.

La troisième affaire est une variante françafricaine du crêpage de chignons. Le 4 novembre dernier, la joueuse du PSG, Kheira Hamraoui, internationale française, comme son nom ne l’indique pas, était victime d’une violente agression à coups de barre de fer par deux hommes cagoulés. La commanditaire présumée serait Aminata Diallo, l’une de ses coéquipières et rivales au PSG et en équipe de France, sur fond de jalousie et de diablerie anti-Blancs. L’agent de Diallo disant vouloir « découper » les « racailles de Babtous » que compte l’encadrement du PSG. Elle, c’est la racaille en souillon hargneuse.

Nos invasions barbares

La quatrième, c’est l’inénarrable feuilleton à rebondissements des frères Pogba, Paul le vaudou et Mathias le voyou, tous deux convertis à l’islam. Le second, aujourd’hui en détention provisoire, accuse le premier d’avoir payé un sorcier pour marabouter Kylian Mbappé. Un chantage fort peu fraternel à plusieurs millions d’euros. Eux, c’est le modèle familial de la racaille.

Les mauvaises langues feront valoir qu’on n’a dénombré dans ces affaires aucun mort, à la différence du drame survenu dans un stade indonésien. C’est vrai. Mais ce n’est pas moins vrai que c’est un autre drame qui se joue chez nous : celui des invasions barbares, prélude à la chute de l’empire européen d’Occident. Le foot en est l’avant-garde.

(*) François Bousquet est le rédacteur en chef de la revue Eléments.

Source : radio Courtoisie

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L’Occident fatigué

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Gaëtan de Capèle

C’est une lame de fond que personne n’avait vue venir. Longtemps obsédé par la lutte contre le chômage, ce cancer social qui détruit les individus, les familles, parfois des territoires entiers, l’Occident affronte désormais son double négatif : la remise en question du travail. En France, en Europe, aux États-Unis, les jeunes générations, mais aussi celles déjà installées dans la vie, refusent de faire de leur activité professionnelle le centre de leur existence. Au diable l’ambition, le besoin d’émancipation, la soif de reconnaissance, le désir d’enrichissement. Autrefois prioritaire, le travail devient un accessoire au service de préoccupations aux contours nouveaux : accomplissement personnel, préservation de la vie familiale, quête de sens, défense de l’environnement. Les offres d’emplois ne trouvent plus preneur, les démissions deviennent monnaie courante, les candidats dictent leurs exigences aux recruteurs, l’engagement au service de son entreprise se réduit au strict minimum (le fameux « quiet quitting »). Entre crise environnementale et crise sanitaire, on connaît les moteurs de cette révolution silencieuse. Pourquoi produire et consommer toujours davantage si la planète se consume ? Pourquoi retourner au bureau quand tout a à peu près fonctionné des mois durant en télé-travail ? Pourquoi se ruer sur le premier emploi quand, chez nous plus que partout ailleurs, l’intervention massive de l’État a démontré la possibilité de vivre de subsides publics en cas d’arrêt de l’activité ? La valeur travail, que Macron et la droite veulent réhabiliter, n’a plus la cote. Elle la retrouvera d’autant moins que gauche et syndicats réunis, qui la défendaient bec et ongles, y sont désormais quasiment tous foncièrement hostiles, lui préférant le droit à la paresse. Il faut tout le confort de notre société d’abondance et de notre modèle social sans équivalent pour s’autoriser cette prise de distance avec l’effort et les contraintes professionnelles. Mais la France et l’Occident ne sont pas seuls au monde. Ailleurs, d’autres n’ont pas ce luxe. Sans états d’âme, ils accélèrent et nous défient. Il faudra bien se réveiller avant qu’il soit trop tard.

Source : Figaro 4/10/2022

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lundi, 03 octobre 2022

Hommage à Paul Veyne

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On ne le répétera jamais assez, la lecture des Anciens demeure le socle d’une anthropologie sociale européenne. Le philosophe Jean-Michel Delacomptée rend ici hommage à Paul Veyne récemment décédé et qui fut pour les Romains ce que fut Jacqueline de Romilly pour les Grecs. Il nous démontre une fois de plus que les errements actuels, notamment au sujet de la remise en cause du patriarcat et de la montée du féminisme militant collé à toutes les sauces ne visent qu’à remettre en question les fondements même de notre culture. L’optimisme dans cette affaire est que ces stupides combats répondent de cet adage « les chiens aboient la caravane passe ».

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Source : Le Figaro 3/10/2022

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