vendredi, 27 janvier 2023
Coupable incurie
Yves Thréard
Si certaines réformes, comme celle des retraites, sont délicates à conduire, car elles rencontrent une vive opposition dans l’opinion, d’autres paraissent beaucoup plus simples, tant elles sont attendues. Ainsi en va-t-il de l’immigration en France. Régulière ou pas, elle a encore battu des records l’année dernière, sans même compter l’exode forcé des Ukrainiens. Depuis des décennies, le sujet ne cesse d’inquiéter. Pourtant, rien ne change, tout empire : les camps de fortune se multiplient, les tensions dans certains quartiers ou territoires montent dangereusement et les liens avec l’augmentation de la délinquance sont manifestes.
Dans ce contexte, il y a fort à parier que le projet de loi asile et immigration que doit présenter le gouvernement au printemps sera encore un coup d’épée dans l’eau. Il illustre, jusqu’à la caricature, l’incapacité des gouvernants à prendre le taureau par les cornes. Pour ne pas fâcher les gardiens de la bien-pensance, la prétention d’expulser davantage les clandestins sera compensée par la régularisation d’autres, dans les métiers en mal de main-d’œuvre. On peut déjà faire le bilan de l’opération...
Les explications ne manquent pas pour mas- quer cette coupable incurie. On connaît la petite musique sur la France terre d’asile, ouverte à tous les damnés de la planète. Au passage, les candidats à l’immigration connaissent aussi la générosité du modèle français. L’autre refrain consiste à tout mettre sur le dos de l’Union européenne, où il est impossible de s’entendre sur une politique commune. Pour l’affichage, une énième réunion des ministres de l’Intérieur a d’ailleurs eu lieu ce jeudi à Stockholm.
Même si elle n’a pas la même histoire, la France devrait s’inspirer du Danemark pour retrouver le chemin de la raison. Depuis vingt ans, ce pays a décidé de réduire drastiquement les flux migratoires et d’appliquer une politique exigeante d’intégration. Alors qu’il est aujourd’hui gouverné à gauche, membre de l’Union européenne et intégré à l’espace Schengen, quelle est donc sa recette? Ni plus ni moins que la volonté et le courage politique. A bon entendeur….
Le Figaro brosse un bref état des lieux ICI
Source : Figaro 27/1/2023
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jeudi, 26 janvier 2023
Valeurs actuelles de cette semaine revient sur Callac : à ne pas manquer !
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Il y a plus urgent que les retraites
Une fois de plus, Natacha Polony met les pieds dans le plat et avance avec juste raison que la réforme des retraites ne relève d’aucune urgence. Pas plus, hier, que les catastrophiques 35 heures. Juste une posture politique d’un gouvernement qui veut se la jouer « social ». Personne n’en veut et tout le monde est dans la rue. Tout ça pour une réforme qui de toute manière sera remise en cause. Non l’urgence n’est pas là. L’urgence c’est bel et bien de sauver ce qui nous reste d’industrie et notre patrimoine énergétique et d’en finir avec une soi-disant entente franco-allemande alors que les Allemands ne cessent de nous tirer dans les pattes ! Sans parler du monstre européen. Allez, camarade, encore un effort.
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Source : Marianne, 26/1/2023
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mardi, 24 janvier 2023
Ubu architecte
Laurence de Charette
Il fut un temps où la politique consistait à dessiner l’avenir de son pays, à tenter de bâtir le meilleur monde possible pour ses contemporains. On a, certes, maintes fois regretté la « démagogie » de quelques candidats, peu avares de belles promesses et de paroles caressantes. Mais voilà qu’un autre fléau sévit : à l’opportunisme semble désormais avoir succédé le blâme; à la cajolerie, la morale. Le politique postmoderne ne flatte plus, il tance ; il prend des airs de proviseur, il explique à l’homme ordinaire ce qu’il doit faire et comment le faire ; et, au besoin, pourquoi il a tort de penser ce qu’il pense. Derrière les sigles, les ravages de la bureaucratie.
Le DPE illustre parfaitement cette nouvelle manière de gouvernement. Depuis le 1er janvier, les logements classés « G + », au titre de ce « diagnostic de performance énergétique », sont interdits à la location. Les « G » subiront bientôt le même sort, puis les « F », et ainsi de suite. Comprenez par là que les malheureux propriétaires de « passoires thermiques », menacés du sceau de l’infamie, sont sommés de lancer, quels que soient les obstacles, des travaux qui leur permettraient, peut-être, de réduire leur consommation d’énergie pour re- monter le cours de l’alphabet - quoi qu’il leur en coûte. Nombre d’entre eux vendront sous la pression. Les autres renonceront à louer leur bien. Les professionnels ont évidemment déjà compris, eux, toute la perversion d’un système ubuesque et injuste qui pourrait mener, in fine, à la diminution de l’offre de logements. Bis repetita ! Les DPE sont les cousins germains des ZFE, ces « zones à faibles émissions » imaginées pour bouter les véhicules les moins « propres », et leurs conducteurs, hors des agglomérations – quelle que soit la nécessité qui préside à leurs déplacements.
Par nature, la norme produit toujours plus de normes (aux diagnostiqueurs, il faut, par exemple, ajouter des formateurs de diagnostiqueurs, puis des contrôleurs de diagnostiqueurs... ), jusqu’à l’asphyxie, qui saisira ses victimes bien avant qu’elle ne sauve la planè- te. Le dogme écolo, qui a remplacé la pensée - la raison voudrait, elle, que l’on se hâte de développer le nucléaire avant toute chose ! -, piétine ce qu’il reste de liberté aux classes moyennes et de délicatesse dans l’art de vivre à la française, où trouvent encore leur place vieilles pierres et antiques guimbardes.
Source : Le Figaro 24/1/2023
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Le nouveau numéro de Terre & peuple magazine (n°94) est sorti
Pour le commander cliquez ici
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lundi, 23 janvier 2023
Les Avatars du mondialisme
Jean-Gilles Malliarakis L'Insolent cliquez ici
Du 16 au 20 janvier s'est déroulée à Davos, pour sa 52e édition, la réunion annuelle du Forum mondialiste bien connu. S'y confrontent, ou plutôt s'y côtoient, les grandes tendances de l'économie et de la politique mondiales. On ne doit certes pas surestimer l'influence institutionnelle directe de ces rencontres, puisqu'aucune décision concrète n'y est prise. Ces rendez-vous en effet ont été avant tout conçus par Klaus Schwab, leur promoteur, selon le paradigme défini par Francis Blanche : celui du gala annuel organisé au profit des organisateurs de gala.
En expert, Jacques Attali n'hésite pas à saluer Davos comme "une opération commerciale très efficace où il faut payer très cher pour participer" (1). L'entreprise salarie 550 personnes. Dans ce domaine comme dans bien d'autres, l'initiative privée se révèle plus efficace que les États.
En l'occurence le fondateur orchestre sa propre renommée par l'invocation d'une idéologie et de quelques slogans, souvent insupportables de prétention, comme la "grande réinitialisation", à laquelle on peut accorder n'importe quelle signification. Désormais il prétend théoriser la "quatrième révolution industrielle".
En revanche, il faut lui reconnaître un mérite, celui de mettre en évidence la marche des projets mondialistes, et aussi certaines dérives des États. Car contrairement à des conférences comme celles du Groupe de Bilderberg ou de la Commission Trilatérale dont les inspirateurs misent sur leur parfum de secret, celles de Davos font connaître la teneur des interventions, y compris des couacs.
Les cailloux dans l'omelette s'y révèlent en effet, au moins aussi clairement, que les hymnes à la joie.
La tribune de Davos permet ainsi d'évoquer sans fard les dangers qui pèsent sur l'Europe et l'affaiblissement de nos diplomaties divisées et contradictoires. On mesure une fois de plus combien "sans les armes" l'action purement subventionnaire du Vieux Continent reste une musique sans instrument, une douce impuissance.
Toujours documenté sur les petites choses de la vie, l'inlassable souverainiste Asselineau, s'étrangle quant lui sur son compte Twitter à l'idée que "les fans du Nouvel Ordre Mondial le sont aussi du plus vieux métier du monde". Alerté par la lecture du Daily Mail (2) notre vertueux jacobin commente : "La prostitution, [dont il ne passe pas pour appartenir à sa clientèle], n'étant rien d'autre qu'un trafic d'êtres humains et la marchandisation du corps des femmes, il est somme toute logique que cette activité se développe à merveille dans l'atmosphère mafieuse du World Economic Forum et de son parrain Klaus Schwab." Laissons ici aux écolo-extrémistes le soin de hurler contre les déplacements en jets privés des centaines de richissimes participants.
C'est pourtant dans un tel contexte que l'insubmersible Henry Kissinger, aujourd’hui âgé de 99 ans, est intervenu en visioconférence ce 17 janvier.
L'ancien secrétaire d’État américain reconnaît le caractère jetable de ses prises de position antérieures : "Avant cette guerre, concède-t-il, j’étais opposé à l’intégration de l’Ukraine au sein de l’OTAN parce que je craignais que cela ne provoque exactement le processus qu’on voit maintenant. Mais aujourd'hui il se dit favorable à l’adhésion de Kiev à l’OTAN car "maintenant que ce processus a atteint ce niveau, une Ukraine neutre n’aurait plus de sens". Lauréat du prix Nobel de la paix de 1973, époque où il avait négocié la reconnaissance de la Chine maoïste et la chute de Saïgon, il s'était toujours fait l'apologiste des concessions aux forces totalitaires.
C'est aussi dans ce cadre que s'est produite, par exemple, le 29 janvier 2009, l'esclandre du dirigeant islamiste turc Erdogan, alors premier ministre face à Shimon Peres. De ce jour, on a pu commencer à prendre conscience, sur la scène internationale, de cette dérive ottomane et islamiste ce que votre chroniqueur s'est efforcé d'archiver et d'analyser depuis des années (3).
Au contraire les actes quotidiens du même gouvernement passent trop souvent inaperçus : le 16 janvier à Istanbul il dénonçait le refus de l'opposition, notamment kémaliste, mais aussi kurde et du centre-droit, de modifier la constitution laïque du pays pour permettre, au nom de la protection des valeurs familiales [dit-il], la généralisation du port du voile. Qui s'en soucie en France, alors que les réseaux pro-Erdogan agissent dans notre pays ? Seule la Suède, ces jours-ci, proteste contre le blocage par Ankara de sa candidature à l'OTAN.
Depuis 2017, la dictature chinoise vient faire l'éloge de l'exportation systématique, dans les supermarchés de l'occident de sa camelote fabriquée à vil prix en sous-payant une main d'œuvre systématiquement surexploitée. Xi Jinping appelle cela libre échange.
Or, cette année le vice-Premier ministre chinois Liu He est venu, 6 ans plus tard, la voix de son maître, chanter le même refrain. Le couplet qu'il ajoute pour 2023 prétend nous convaincre que tout allait reprendre comme avant. Circulez il n'y a rien à voir, pas de crise immobilière, pas de ralentissement de la croissance, pas de contestation du régime communiste, pas d'écrasement de Hong Kong et des chrétiens, pas de sinisation forcée au Xin Jiang et au Tibet.
Si décriée soit-elle à l'interne, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, et probablement même sous la pression constante des critiques dont l'Eurocratie reste l'objet en démocratie, a été conduite à lui répondre très clairement.
Non, la destruction de l'industrie européenne par la sous-traitance esclavagiste chinoise, le pillage des technologies, l'espionnage pseudo-universaitaire et la contrefaçon, cela n'est plus tolérable.
En ce sens le forum de Davos ne me semble pas complètement inutile. Autre chose bien sûr demeure l'idéologie orwellienne développée impunément par Klaus Schwab.
À suivre par conséquent.
(1) cf. "Klaus Schwab, le Forum de Davos, c'est lui... Cet obscur ingénieur, à l'ego surdimensionné, a eu l'idée en 1971 de réunir universitaires et managers dans la station suisse. Une idée lucrative." in Le Point du 20 janvier 2016
(2) Cliquez ici
(3) cf. "La question turque et l'Europe" par JG Malliarakis, livre que l'on peut commander directement sur le site de l'éditeur cliquez ici.
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dimanche, 22 janvier 2023
La loi « immigration métiers en tension », une véritable catastrophe
Bernard Lugan
Nous avons la volonté de simplifier l'accès au territoire pour des compétences particulières, dont l'économie a besoin", a annoncé Olivier Dussopt le mercredi 2 novembre 2022, dans un entretien au journal Le Monde. Le ministre du Travail veut même créer un statut spécifique pour les immigrés dans les secteurs « en tension », une mesure qui figure dans le projet de loi immigration présenté par le gouvernement et discuté au Parlement.
Or, la composante « immigration métiers en tension » de cette loi va avoir un double résultat négatif puisqu’elle va accélérer encore davantage la fuite des cerveaux africains, tout en continuant à faire perdre son identité à la France.
Les groupements représentant les professions dites « en tension » à l’origine de cette loi sont donc fidèles à la ligne constante du patronat français à l’origine de la première vague d’immigration massive des années 1970-1980. Cette forme contemporaine de « traite » est rendue possible grâce à l’alliance des « gentils » de l’anti-ségrégation et des « requins » du capitalisme. Au nom du paradigme de la « culpabilité européenne », les premiers s’interdisent de voir que cette loi va encore davantage saigner l’Afrique. Quant aux seconds, ils l’appellent de leurs vœux au nom du marché, du travail global et de la mobilité de la main d’œuvre.
Face au désastre qu’ils auront provoqué, le gouvernement qui a initié cette loi, et ceux des députés qui la voteront ne pourront pas prétendre qu’ils ne savaient pas…
Source : site de l'Afrique réelle
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Notre rapport au travail a changé
Pour le sociologue et philosophe Jean-Pierre Le Goff, l’importance accordée à la retraite dans le débat public s’inscrit dans un changement de notre relation au travail. Le développement de la société de consommation et des loisirs dans la seconde moitié du XXe siècle a conduit, selon lui, à une dévalorisation du travail dans la hiérarchie des activités sociales au profit du temps libre. Une évolution historique qui s’est accompagnée d’une transformation du monde du travail : les « pratiques managériales modernistes et confuses qui font fi du bon sens » et la « logique fantasmatique de performance » dans certaines entreprises ont contribué à déshumaniser le travail, souligne l’auteur des Illusions du management (La Découverte, 1996). Pour réformer le système des retraites, il faut également se pencher sur ces questions et que les dirigeants parviennent à définir clairement un avenir pour le pays.
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Source Le Figaro 20/1/2023
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Au moment où les partis du Système, de LFI au RN, institutionnalisent l'avortement : Une nouvelle Marche pour la Vie à Paris
Source Paris Vox cliquez ici
PARIS VOX – CE DIMANCHE 22 JANVIER, LA MARCHE POUR LA VIE VA UNE NOUVELLE FOIS BATTRE LE PAVÉ PARISIEN POUR PROMOUVOIR LA DÉFENSE DE LA VIE DE LA CONCEPTION À LA MORT NATURELLE. QUESTION FONDAMENTALE POUR LES UNS, COMBAT D’ARRIÈRE-GARDE POUR LES AUTRES, SUJET TABOU POUR BEAUCOUP, LE « COMBAT POUR LA VIE » MÉRITE EN TOUT CAS MIEUX QUE LE MÉPRIS OU LES QUOLIBETS AVEC LESQUELS IL EST TRAITÉ GÉNÉRALEMENT PAR LES MÉDIAS. D’AUTANT PLUS À L’HEURE OU, DE L’EUTHANASIE À LA GPA, « LA VIE » SEMBLE EN PASSE DE DEVENIR UN MARCHÉ COMME UN AUTRE. ?. RENCONTRE AVEC ADRIEN, COORDINATEUR GÉNÉRAL DE L’ÉVÉNEMENT.
1) Le combat pour la vie est caricaturé par beaucoup et violemment attaqué par d’autres. Qu’est-ce qui vous a poussé à embrasser cette cause et à rejoindre l’organisation de la Marche pour la Vie ?
Le combat pour la vie n’est rien d’autre qu’un combat anthropologique et civilisationnel. Il s’agit, ni plus ni moins, de défendre une vision assez traditionnelle du monde. Dans une société classique, il n’y aurait aucun caractère exceptionnel à cet engagement. S’élever contre la mise à mort d’un être innocent, respecter la dignité de chaque être humain, défendre les plus fragiles… Cela me semble tout ce qu’il y a de plus normal chez des gens civilisés. Mon implication dans l’organisation de la Marche pour la Vie n’est sans doute pas à chercher beaucoup plus loin.
Quant aux caricatures des uns et aux attaques des autres, il y aurait beaucoup à dire selon le degré d’inepties qui les sous-tendent. Lorsqu’elles proviennent de ceux qui cherchent à tout déconstruire et à combattre les fondements de notre société, nous n’y trouvons rien de vraiment étonnant. Le néant leur sert de boussole… Quand elles sont le fait de personnes qui prétendent défendre des valeurs traditionnelles, cela est plus choquant. La critique la plus répandue de ce côté-là est que ces sujets n’intéressent personne et que cela est contre-productif de s’en emparer ; qu’il serait plus important de parler immigration, retraites ou que sais-je. Je ne dis pas que ces sujets politiques ne sont pas importants. Simplement, toutes ces questions sont liées et je suis assez circonspect en voyant des personnes proches de nos idées ne pas se jeter dans le combat pour la défense de la vie et la famille. Il est inconséquent de défendre des idées politiques, un modèle de société voire de civilisation, sans chercher à préserver ce qui en fait le fondement…
2) À l’heure où l’on débat de la constitutionnalisation de l’avortement et où la GPA et l’euthanasie tendent à se généraliser, cette nouvelle marche revêt-elle un importance particulière ?
L’actualité législative montre qu’il est toujours plus urgent de porter le combat. Cette marche est donc très importante. Il faut montrer qu’il reste encore des « veilleurs de civilisation ». Beaucoup disent que manifester est inefficace. C’est avec ce genre de raisonnements qu’on ne fait plus rien. La politique est un rapport de forces. La marche pour la vie est un des moyens d’instaurer les conditions d’un rapport de force qui nous soit un peu plus favorable. En effet, le combat pour la vie s’exprime de multiples manières et ne se résume pas à notre démonstration de rue annuelle. Toutefois, notre manifestation est l’expression la plus visuelle de notre cause. Du mot même des autorités policières, nous sommes la force militante qui réunit le plus de personnes, avec autant de régularité, et sur un temps aussi long. J’ajouterai que depuis des années, le goût de la rue et de l’engagement politique est né chez certains de cette manifestation. Bien avant « l’engouement Manif pour tous ». La force politique – que nous situerons de manière simpliste à droite sur l’échiquier – qui bat le pavé depuis le plus longtemps c’est la marche pour la vie. Ce ne sont pas les mouvements ou groupuscules qui font de l’agit-prop ou les partis politiques traditionnels. Tous ont abandonné ce terrain, préférant le laisser à la gauche.
3) Le combat pour la vie semble totalement abandonné par les partis politiques, où qu’ils se situent sur l’échiquier politique. Comment expliquez-vous cette situation et y-a-t-il des exceptions à ce constat ?
Aucun parti politique majeur ne porte réellement le combat pour la vie. Via, le parti qui a succédé au Parti Chrétien-démocrate ou le Mouvement conservateur (anciennement Sens Commun) sont les seuls à se positionner très clairement dans une bonne direction sur ces sujets. Certaines individualités au Rassemblement National, à LR et à Reconquête mènent aussi le combat, il faut le souligner. Mais encore, que ce soit ces personnalités ou ces petits partis, cela est bien faible. On est loin de les entendre aussi fort que le Front National sur ces questions-là il y a quelques années (NB : le FN proposait encore l’abrogation de la loi Veil en 2002). C’est dommage, mais je souligne l’effort de ceux qui continuent à se battre inlassablement. Et cela au-delà des étiquettes partisanes. Il est tellement difficile de s’emparer de ces sujets que je ne leur jette pas la pierre. Encourageons-les. Si la défense de la vie de sa conception à sa mort naturelle est devenue tabou, c’est sans doute que les hommes politiques qui menaient la lutte autrefois n’ont pas assez été encouragés. Nous soutenons tout ce qui va dans le bon sens. Le combat continue.
Informations pratiques : Départ dimanche 22 Janvier, 14 heures, du parvis de Montparnasse.
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samedi, 21 janvier 2023
En Ukraine, éviter un engrenage funeste
Une fois de plus, Pierre Lellouche revient sur les conséquences d’un soutien trop prononcé à l’Ukraine. Pour l’ancien secrétaire d’Etat de Nicolas Sarkozy, l’aide militaire massive apportée à ce pays risque de ne pas permettre de résoudre le conflit, mais de l’aggraver. Il convient, selon lui, de tenter une médiation pour éviter le pire.
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Source : Le Monde 21/1/2023
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vendredi, 20 janvier 2023
L’Europe se suicide au gaz
Depuis qu’il a arrêté de faire le zozo en politique politicienne, Arnaud Montebourg, depuis son passage au gouvernement comme ministre de l’Economie, du Redressement productif et du numérique, a carrément changé de logiciel. Il est parti du gouvernement de Manuel Valls pour désaccord. A partir de 2017, retiré de la vie politique, il crée plusieurs entreprises. Afin de défendre ses idées, il annonce sa candidature à l’élection présidentielle de 2021 mais finit par jeter l’éponge. Sauf qu’entre temps, il a publié quelques ouvrages qui montrent l’évolution – en bien – de son parcours : Votez pour la démondialisation (Flammarion), Le Retour de la France (Librio) et en 2021, La Remontada (ed. du Cerf). Cet entretien à Marianne démontre une fois de plus la lucidité dont il fait preuve. Il dresse ici un inventaire des « drames qui nous attendent ». Et s’inquiète du sort que l’on réserve, notamment par la réforme des retraites, au « corps central travailleur et populaire du pays ».
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Source : Marianne, 19/1/2023
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jeudi, 19 janvier 2023
Retraites : essayons de faire le point
La réforme des retraites est un casse-tête chinois qui doit être remis d’équerre quasi régulièrement afin de préserver le système par répartition actuel auquel sont attachés les Français. Entre un gouvernement qui en général tente d’assurer un service minium ou medium où les syndicats et la gauche en veulent toujours plus – voir la démagogie des ouvriers du pétrole particulièrement bien protégés et surtout bien payés -, c’est l’affrontement assuré. Au final, on s’aperçoit que ça ne sert à rien et que les manifs n’ont jamais qu’un caractère politique. Mais il faut bien avouer qu’Emmanuel Macron ne fait pas grand-chose pour le dialogue social et continue de faire joujou dans sa petite cour. Nous assistons donc bien à une manif anti-Macron. Et que résume bien Brigitte Bardot : « Qu’il se casse ! » Frédéric Paya, dans Valeurs actuelles fait une bonne analyse sur les tenants et les aboutissants de la réforme qu’Elisabeth Borne va présenter au Parlement.
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Source : Valeurs actuelle, 19/1/2023
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mercredi, 18 janvier 2023
Liberté d’expression ? une plaisanterie !
Robert Spieler
Tout le monde dans le milieu nationaliste connaît le très sympathique et dynamique Jean-Christophe Gruau, qui fut plusieurs années durant l’employé très efficace et fort agréable de la Librairie française dans le quinzième arrondissement de Paris. Figurez-vous que Gruau, ancien conseiller municipal de Laval, vient d’être condamné à six mois de prison avec sursis, à deux publications judiciaires dans les journaux et à plusieurs milliers de dommages et intérêts, dont 1 000 euros pour Bruno Bertier, le premier adjoint au maire de Laval. Jean-Christophe Gruau s’était en effet autorisé quelques toutes petites considérations qui furent considérées comme “homophobes” par l’intéressé, qui porta plainte. Gruau s’en était pris à Bertier qui fut père de famille et marié à une femme, la mère de ses enfants, avant de tourner casaque, et qui fut de droite, avant d’être de gauche. L’ancien élu de Laval a été condamné pour injure pour les deux tweets suivants : « Minable Bertier ! Ta ville, comme tu le dis, a vécu des siècles et des siècles sans faire de la propagande pour tes “penchants” que tu ne cesses de mettre en avant!»; « Lui au moins, cet Idrissa Gueye (milieu de terrain sénégalais musulman du PSG qui avait déclaré forfait pour ne pas avoir à porter un maillot aux couleurs arc-en-ciel des fiertés LGBT), il ne ferait pas bon ménage avec le premier adjoint de la mairie de Laval... Et il refuserait de marcher sur les passages cloutés aux couleurs de l’arc-en-ciel “tantouzoulâtre’’ qui ridiculisent ma ville préférée, celle de ma jeunesse ! »
Ces considérations audacieuses et courageuses ont ainsi valu à Jean-Christophe Gruau, qui a interjeté appel, une lourde condamnation. Il considère que « ces deux tweets ne constituent pas une injure au sens de la loi sur la presse et qu’il doit être relaxé au nom de la liberté d’expression ». Mais la liberté d’expression, aujourd’hui en France, n’est qu’une vaste plaisanterie ! Même un Eric Zemmour fait les frais de la tyrannie ambiante. Il vient en effet d’être condamné à 4 000 euros d’amende pour injure raciste, le parquet ayant requis 20 000 euros, et à 3 000 euros de dommages et intérêts à verser à Hapsatou Sy ainsi qu’à 2 000 euros en frais d’avocats pour avoir qualifié le prénom de l’ex-chroniqueuse du groupe Canal+ Hapsatou Sy d’« insulte à la France ». Zemmour est visé par de nombreuses procédures. En 2023, il doit être prévenu dans huit procès à Paris après des plaintes visant des propos qu’il a tenus.
Source : Rivarol 18/1/2023
Jean-Christophe Gruau sur TV Libertés, c'était en juillet 2021 cliquez ici
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mardi, 17 janvier 2023
Eléments pour une doctrine française de l’immigration
La question de l’immigration n’en finit pas de susciter des controverses passionnées, où les points de vue nuancés ont depuis longtemps cédé la place aux slogans. Il est urgent de poser le problème en interrogeant les fondamentaux de la vie en société et la longue désagrégation sociale et sociétale de notre Europe. Alain de Benoist nous propose ici plusieurs points de départ pour reprendre à nouveaux frais la question migratoire, avant que la France ne devienne une sorte de terrain vague ouvert à toutes les formes de camping sauvage au nom de la libre circulation des personnes et des biens.
Lire la suite ICI
Source : Monde et Vie 30/12/2022
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lundi, 16 janvier 2023
Le grand vertige
Tanguy de l’Espinay *
L’intelligence artificielle sort enfin de la brume. Popularisée par un ordinateur champion d’échecs puis un film de Spielberg au tournant du millénaire, l’Inteligence Aartificielle (IA), concept encore flou pour le commun des mortels, vient de débouler avec fracas dans notre réalité quotidienne. Depuis quelques semaines, ChatGPT, un robot en ligne capable de produire sur commande, et en quelques secondes, des textes d’une précision bluffante, fait sensation.
C’est bien simple : ce petit agent conversationnel peut pondre à peu près ce qui vous chante : une recette de cuisine, une histoire pour endormir vos enfants, une lettre d’amour, une notice de montage. Le tout en français, en chinois, en langage HTML, en verlan ou en alexandrins. Accessible à tous et gratuit, ChatGPT tape souvent dans le mille si vous jouez à Trivial Pursuit avec lui, et pour cause : il a ingéré Wikipédia, Google et des milliers de contenus en ligne.
« Rupture technologique majeure », « bouleversement civilisationnel » : les mots pleuvent ici et là pour décrire ce qui constitue a minima un événement vertigineux, au sens où l’horizon des tâches intellectuelles que l’on peut sous-traiter à l’ordinateur vient de s’élargir au champ du quotidien. Pour le meilleur... et pour le pire : l’élève flemmard peut désormais lui confier ses devoirs, le malade naïf un protocole thérapeutique, le cyberpirate l’écriture d’un code malveillant.
Chaque progrès charrie son lot de fantasmes, mais ne faisons jamais l’erreur de considérer l’IA pour plus qu’elle n’est : sous perfusion de données fixes et périssables, ChatGPT n’est qu’une illusion d’intelligence qu’il nous faut justement accueillir avec... intelligence : sans paniquer mais avec prudence, pourquoi pas en le bannissant de l’école, comme l’a fait la ville de New York, au moins en le régulant, comme l’Europe tente de le faire, avec un AI Act en préparation.
« ChatGPT est un outil, pas une solution magique », rappelle-t-il d’ailleurs lorsqu’on lui demande d’écrire un édito sur lui-même. Ça vaut pour toute l’IA. À l’homme de garder le doigt sur le bouton.
(*) Rédacteur en chef adjoint, chef du service Futurs au Parisien
Précision : ChatGPT est un projet de pointe lancé par OpenAI, un institut de recherche à la base non lucratif créé en 2015 par l’Américain Elon Musk et Sam Altman.
Source : Le Parisien 16/1/2023
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Revue de presse : Callac, petite ville à la campagne, vous accueille !
Louis-Joseph Delanglade Je suis français cliquez ici
Cette invitation du site officiel de la commune de Callac (Côtes-d’Armor) prend une signification bien particulière, un tantinet ironique, depuis que M. Rolland, le maire tendance gauche « humaniste » (c’est-à-dire, en l’occurrence et en bon français, « immigrationniste »), a déclaré mercredi 11 renoncer au projet Horizon. Lui et sa garde rapprochée ont justifié la reculade par l’hostilité d’une majorité d’habitants (jusqu’à 80% selon certains) et du conseil municipal (vote du 21 décembre) mais aussi par la violence d’une certaine extrême droite. L’association « Les Amis de Callac et ses environs », association née pour la circonstance, se félicite quant à elle de cette décision.
Et nous avec. En effet, le projet Horizon prévoyait d’accueillir (c’est-à-dire loger) quelques dizaines d’immigrés venus en famille d’Afrique noire (environ soixante-dix familles, ce qui n’est pas rien pour une commune de 2200 habitants) en situation régulière (c’est la moindre des choses) et avec un projet professionnel garanti (une aubaine pour eux mais une injustice pour les quelque 20% de chômeurs que compte la bourgade). Le tout avec l’appui financier du fonds de dotation privé Merci. L’objectif avoué de l’opération était de redynamiser une petite ville bretonne pour en faire « un village multiculturel peuplé d’habitants réfugiés [les Africains] et non réfugiés [les Bretons ?] ». On comprend que le projet ait pu enthousiasmer les uns, idéologues de tout poil qu’aucune utopie ne rebutera jamais, et hérisser les autres, pour lesquels il ne saurait être question de transformer la nature même de Callac pour en faire un « village pionnier » et un « modèle duplicable ».
Pour l’instant, ce sont donc ces derniers qui semblent l’emporter. On doit s’en réjouir, mais on peut surtout s’inquiéter. En effet, cette tentative, même avortée après deux années de préparation, laisse présager des lendemains difficiles. Ainsi faut-il savoir que Callac avait été choisi parmi une vingtaine de localités candidates et que d’autres Callac risquent de suivre. D’ailleurs, en septembre dernier, devant ses préfets, M. Macron a bien repris à son compte l’idée d’instiller une partie de la population immigrée – notamment afro-musulmane, familles entières et/ou mineurs « isolés » – dans les campagnes françaises. Comme celles-ci ne compteraient actuellement que 5% d’immigrés, le processus permettrait de mieux intégrer ces étranges étrangers.
Utopie ou cynisme ? On a toutes les bonnes raisons de penser que le risque est de voir les nouveaux venus accélérer le processus de désintégration de la France rurale et même de craindre que cela ne soit le véritable mobile du parti immigrationniste. Ainsi existe-t-il déjà une association, Viltaïs, dûment subventionnée par l’État, c’est-à-dire par nous, qui a pour but avoué, reconnu et donc financé, de gérer l’arrivée, l’installation et le suivi des familles « réfugiées » (mot fourre-tout qui permet toutes les dérives) dans toute la France. Rappelons que, dans le cas de Callac et si l’on en croit la préfecture, le projet d’acquisition de plusieurs maisons par Viltaïs n’est pas annulé.
L’affaire de Callac est exemplaire : elle prouve que certaines « élites » ont effectivement décidé qu’il fallait aider les immigrés plutôt que les autochtones. Pourquoi, en effet, ne pas financer un projet Callac à destination de ceux de ses ex-habitants qui ont été obligés de quitter le pays (un tiers des habitants ont dû quitter Callac au cours du dernier demi-siècle) et qui pourraient souhaiter revenir s’y installer et y travailler ? D’ailleurs une telle mesure, si elle était généralisée, présenterait le mérite collatéral de supprimer une « pompe aspirante » pour l’immigration.
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samedi, 14 janvier 2023
Emmanuel Todd : la troisième guerre mondiale a commencé
Penseur scandaleux pour les uns, intellectuel visionnaire pour les autres, « rebelle destroy » selon ses propres termes, Emmanuel Todd ne laisse pas indifférent. L’auteur de La Chute finale, qui prédisait dès 1976 l’effondrement de l’Union soviétique, était resté discret en France sur la question de la guerre en Ukraine. L’anthropologue réservait jusqu’ici la plupart de ses interventions sur le sujet au public japonais, publiant même dans l’Archipel un essai au titre provocateur : La Troisième Guerre mondiale a déjà commencé.
Pour Le Figaro, il détaille sa thèse iconoclaste. Il y rappelle que si l’Ukraine résiste militairement, la Russie n’a pas été écrasée économiquement. Une double surprise qui rend, selon lui, incertaine l’issue du conflit. Au-delà de l’affrontement militaire, Todd, en anthropologue, insiste sur la dimension idéologique et culturelle de cette guerre et sur l’opposition entre l’Occident libéral et le reste du monde acquis à une vision conservatrice et autoritaire. Les plus isolées ne sont pas, selon lui, ceux qu’on croit.
Lire l’entretien ICI
Source : Le Figaro 13/1/2023
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vendredi, 13 janvier 2023
L’Afrique, un puit sans fond ?
Bernard Lugan
Bilan et perspectives pour 2023
Dans les années 1950, juste avant les indépendances, le monde en perdition n’était pas l’Afrique, mais l’Asie qui paraissait alors condamnée par de terrifiantes famines et de sanglants conflits : guerre civile chinoise, guerres de Corée, guerres d’Indochine et guerres indo-pakistanaises. En comparaison, durant la décennie 1950-1960, les habitants de l'Afrique mangeaient à leur faim, étaient gratuitement soignés et pouvaient se déplacer le long de routes ou de pistes entretenues sans risquer de se faire attaquer et rançonner.
Ce temps lointain était celui des colonies, époque dont il est impossible de parler d’une manière objective et au sujet de laquelle il est obligatoire de dire que ce fut l’enfer sur terre…
Or, soixante-dix ans plus tard, le contraste est saisissant avec des dizaines de milliers de migrants qui se livrent au bon vouloir de gangs qui les lancent dans de mortelles traversées en direction de la « terre promise » européenne. Les crises alimentaires sont permanentes, les infrastructures de santé ont disparu, l'insécurité est généralisée et la pauvreté atteint des niveaux sidérants. Quotidiennement, les journaux et les divers organes d'information font état de famines, d'épidémies, de massacres qui montrent que le continent africain s’enfonce chaque jour un peu plus dans un néant dans lequel surnagent quelques îlots pétroliers.
Que s’est-il donc passé pour que, malgré ses immenses richesses naturelles et en dépit des océans d'aides aveuglément déversées par les pays dits riches, l'Afrique connaisse un tel naufrage, ne parvenant même plus à nourrir sa population ?
Et que l’on ne vienne pas nous parler des aléas climatiques car le continent possède certaines des terres les plus fertiles de la planète sur lesquelles jusqu'à trois récoltes annuelles sont possibles. De plus, l'agriculture africaine n'est pas paralysée par un long hiver, par un tapis neigeux ou par les glaces. Avec ses de 9.000.000 km2, le Sahara représente certes environ 25% de la superficie du continent, mais proportionnellement moins que la toundra eurasienne ou nord-américaine où l'on ne parle pourtant pas de malédiction.
Le problème est que le continent africain s’auto-suicide avec sa démographie, car, chaque année, l’écart se creuse entre le nombre de bouches à nourrir et les productions alimentaires. La catastrophe est donc programmée. Un exemple : au Sahel, les 10 à 20 millions d'habitants d'avant la colonisation sont aujourd'hui 180 millions. Voilà qui explique pourquoi la subtile alchimie de ce fragile milieu de 3 millions de km2 a été détruite. Au même moment, les 40 millions de Sibériens sont à l'aise sur plus de 13 millions de km2 d’une nature hostile.
La réalité est que les Africains n'étant pas des Européens pauvres à la peau noire, parce que le corps social africain n’est pas celui de l’Europe, ou celui de l’Asie, nos modèles politiques n'y ont pas réussi.
Or, si la greffe européenne n'a pas pris sur le porte-greffe africain, c’est parce que, comme le dit le proverbe congolais : « Ce n’est pas parce qu’il pousse au bord du marigot que le manguier devient crocodile. »
Source : site l’Afrique réelle
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jeudi, 12 janvier 2023
Déclin ? Non, destruction planifiée
On nous expliquera, écrit Natacha Polony dans son édito du 12/1, bien sûr que la guerre en Ukraine a tout déréglé et a provoqué cette inflation en cascade, que c’est « le prix de notre liberté ». En fait, nous comprenons tous que, face à un monde qui se dérègle, nous payons le démantèlement volontaire, programme, applaudi, de toutes les protections qui faisaient de la France une grande nation.
Lire la suite ICI
Source : Marianne 12/1/2023
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mercredi, 11 janvier 2023
Callac : un entretien avec Catherine Blein sur Riposte laïque
Source cliquez ici
Riposte Laïque : Vous êtes la présidente des Amis de Callac et des environs. Pouvez-vous nous expliquer l’histoire de cette association ?
Catherine Blein : J’ai, avec d’autres, notamment Bernard Germain et Patrice Riou, entendu parler du projet Horizon au mois de juin, me semble t-il, et j’ai immédiatement pensé qu’il nous faudrait aider et participer à une lutte certainement difficile. Ne sachant pas trop, au tout début, si une initiative avait déjà été prise dans ce sens, j’ai commencé à prendre quelques contacts pour en savoir davantage. C’est ainsi que j’ai rencontré Danielle Le Men, dont on m’avait parlé comme étant la créatrice d’un collectif opposé à ce projet. Danielle avait donc réuni deux autres personnes afin de créer son collectif, lesquelles ne se sont pas montrées fiables et ont rapidement laissé tomber. Elle était donc seule, et ne sachant plus très bien comment elle allait parvenir à se battre. C’est alors que l’idée m’est venue de créer une association, indépendante de Reconquête mais proche toutefois, ne serait-ce que parce que je suis moi-même responsable de la 4e circonscription des Côtes d'Armor pour Reconquête et que des amis de notre formation politique ont très vite rejoint notre association..
Dans un premier temps, Les Amis de Callac ont fusionné avec le collectif de Danielle. C’est ainsi qu’est née l’association, dont j’ai pris la présidence et dont Danielle est vice-présidente. Nous ne sommes qu’une vingtaine d’adhérents véritables pour l’instant, mais il y a un noyau dur d’une dizaine de personnes qui est très militant et déterminé et c’est avec ce petit groupe que nous avons mené toute les actions. Lorsque, très vite en septembre nous avons envisagé la première manifestation, un comité d’organisation s’est crée, dont le porte-parole est Bernard Germain, et qui comprend vous le savez Riposte Laïque (toujours dans les bons coups), Résistance Républicaine, mais aussi Reconquête !, Place d’Armes, Les Maires pour le Bien commun, Les Patriotes de Philippot, le Parti de la France et les Vendéens d’Eric Monvoisin-Delavaud, ainsi que le Collectif de Saint Brévin dont j’oublie le nom exact.
Riposte Laïque : Vous avez donc appris que votre combat a été victorieux, et que le projet Horizon a été retiré. Quelle est votre première réaction ?
Catherine Blein: Une grande joie bien sûr, et la perspective d’un bon Champagne qui me séduit toujours ! Et puis j’ai immédiatement envoyé la bonne nouvelle à des amis, et à quelques journalistes que je connais, et j’ai twité goulument ! Malgré tout l’effet de surprise aura été relatif car on s’en doutait déjà depuis plusieurs jours. Pour ma part, j’ai également aussitôt pensé à l’étape suivante qui va être peut-être plus coriace, c’est à dire le combat contre un deuxième projet semblable à Horizon, à Callac toujours, et qui est porté par une association Viltaïs proche de Macron.
Riposte Laïque : Quels sont les faits qui vous ont le plus marqués, durant les longs mois de combats que vous avez menés, avec vos compagnons de lutte ?
Catherine Blein : Ce qui m’a le plus marquée c’est le décalage qu’il y a entre des gens comme nous, les vieux de la vieille, blanchis sous le harnais et qui avons la conscience aigüe de la réalité de la situation de notre pays et la candeur de ceux qui débarquent dans l’action politique… Alors, pour ne pas les froisser et les brutaliser psychiquement, il faut faire attention et y aller par étape, et ça, quand on a la hantise du temps qui presse, du fait que c’est peut-être déjà bien tard… c’est dur à vivre. Mais heureusement, ce qui m’a marquée également c’est justement le « chemin parcouru » par certains, leur évolution assez rapide et leur capacité, aujourd’hui, après six mois de combats et de discussions, à appréhender le problème dans sa globalité. Beaucoup durant les premiers mois ne voyaient dans ce combat que l’affaire Horizon, or notre combat est civilisationnel, Callac n’étant qu’une pièce du vaste puzzle à déconstruire.
Riposte Laïque : Considérez-vous cette victoire comme définitive ?
Catherine Blein : Il semble que pour Horizon à Callac, l’affaire soit dans le sac, mais le bruit court qu’ils vont tenter un projet similaire à Paimpol. A mon avis ils vont avoir quelques surprises dans l’accueil que vont leur réserver mes petits camarades de la 5e circo ! Et nous iront les aider bien sûr. Et puis Horizon en fait devient Viltaïs, et c’est un autre combat à livrer et à gagner. Il n’est pas question que la Bretagne devienne le camp de retranchement de tous les migrants en mal de territoire. Encore une fois, s’ils gagnent à Callac, ils gagneront ailleurs, puis ailleurs encore.Il faut donc tuer ces initiatives dans l’oeuf. Apparemment nos choix d’action ont été les bons et nous avons montré une grande pugnacité qui a impressionné les élus de Callac, peu habitués, comme le dit très justement notre ami Yann Vallerie, à un tel déploiement de force. Et c’est là qu’il a fallu convaincre les adhérents de l’association dont certains auraient souhaité des actions plus douces. Non ! Dans l’état où se trouve la France et avec ces menaces omniprésentes, et un chef d’Etat qui veut notre remplacement, il faut taper fort !
Riposte Laïque : Comment voyez-vous la suite de votre action, à la tête de l’association ?
Catherine Blein : On va déclarer la guerre à Viltaïs. Ça va commencer avec une Lettre ouverte des Amis de Callac aux Callacois dans la presse, en début de semaine prochaine, afin de les avertir, de les mettre en garde, de leur expliquer Viltaïs et de les inviter chaudement à nous rejoindre s’ils veulent gagner.
Riposte Laïque : Souhaitez-vous ajouter quelque chose, Catherine ?
Catherine Blein : Oui, merci à RL et à vous mon cher Pierre, toujours à la pointe du combat ! Horizon aura eu un point positif : ils sont nombreux à Callac à lire RL maintenant !
Et puis le grand enseignement, toujours le même: si on se bat vraiment on gagne ! Il va falloir nous battre, et nous battre encore, en espérant que des millions de Français se joindront à nous, car c’est aussi pour LEURS enfants qu’on fait ça !
Propos recueillis par Pierre Cassen
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Algérie : Du « royaume Arabe » à la départementalisation jacobine
L'Afrique réelle cliquez ici
Dans les années 1950, juste avant les indépendances, le monde en perdition n’était pas l’Afrique, mais l’Asie qui paraissait alors condamnée par de terrifiantes famines et de sanglants conflits : guerre civile chinoise, guerres de Corée, guerres d’Indochine et guerres indo-pakistanaises. En comparaison, durant la décennie 1950-1960, les habitants de l'Afrique mangeaient à leur faim, étaient gratuitement soignés et pouvaient se déplacer le long de routes ou de pistes entretenues sans risquer de se faire attaquer et rançonner.
Ce temps lointain était celui des colonies, époque dont il est impossible de parler d’une manière objective et au sujet de laquelle il est obligatoire de dire que ce fut l’enfer sur terre…
Or, soixante-dix ans plus tard, le contraste est saisissant avec des dizaines de milliers de migrants qui se livrent au bon vouloir de gangs qui les lancent dans de mortelles traversées en direction de la « terre promise » européenne. Les crises alimentaires sont permanentes, les infrastructures de santé ont disparu, l'insécurité est généralisée et la pauvreté atteint des niveaux sidérants. Quotidiennement, les journaux et les divers organes d'information font état de famines, d'épidémies, de massacres qui montrent que le continent africain s’enfonce chaque jour un peu plus dans un néant dans lequel surnagent quelques îlots pétroliers.
Que s’est-il donc passé pour que, malgré ses immenses richesses naturelles et en dépit des océans d'aides aveuglément déversées par les pays dits riches, l'Afrique connaisse un tel naufrage, ne parvenant même plus à nourrir sa population ?
Et que l’on ne vienne pas nous parler des aléas climatiques car le continent possède certaines des terres les plus fertiles de la planète sur lesquelles jusqu'à trois récoltes annuelles sont possibles. De plus, l'agriculture africaine n'est pas paralysée par un long hiver, par un tapis neigeux ou par les glaces. Avec ses de 9.000.000 km2, le Sahara représente certes environ 25% de la superficie du continent, mais proportionnellement moins que la toundra eurasienne ou nord-américaine où l'on ne parle pourtant pas de malédiction.
Le problème est que le continent africain s’auto-suicide avec sa démographie, car, chaque année, l’écart se creuse entre le nombre de bouches à nourrir et les productions alimentaires. La catastrophe est donc programmée. Un exemple : au Sahel, les 10 à 20 millions d'habitants d'avant la colonisation sont aujourd'hui 180 millions. Voilà qui explique pourquoi la subtile alchimie de ce fragile milieu de 3 millions de km2 a été détruite. Au même moment, les 40 millions de Sibériens sont à l'aise sur plus de 13 millions de km2 d’une nature hostile.
La réalité est que les Africains n'étant pas des Européens pauvres à la peau noire, parce que le corps social africain n’est pas celui de l’Europe, ou celui de l’Asie, nos modèles politiques n'y ont pas réussi.
Or, si la greffe européenne n'a pas pris sur le porte-greffe africain, c’est parce que, comme le dit le proverbe congolais : « Ce n’est pas parce qu’il pousse au bord du marigot que le manguier devient crocodile. »
19:01 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mardi, 10 janvier 2023
France-Alemagne, le divorce inévitable
On parle souvent dans les médias mainstream du couple franco-allemand. S’il y a couple, il faut le plus vite possible l’orienter vers le divorce tant les manipulations allemandes nuisent aux intérêts les plus élémentaires de la France, avec la complicité de notre classe politique. Une analyse rigoureuse de Roland Hureaux, agrégé d’histoire, ENA, et ancien haut fonctionnaire.
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Source : Mode et Vie, janvier 2023
10:10 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
dimanche, 08 janvier 2023
A contretemps
Vincent Trémolet de Villers
De l’autre côté du Rhin, le rêve éolien s’achève en centrales à charbon. En attendant les énergies vertueuses, la France et l’Allemagne dépendent, cet hiver, de l’énergie polluante. Ce nuage de fumée qui plane au-dessus du projet de loi soumis mardi prochain au vote des députés assombrit un peu plus encore les blanches promesses du renouvelable. Quand la crise de l’énergie frappe indistinctement la boulangerie du coin et nos plus grandes entreprises, ce débat parlementaire apparaît complètement à contretemps. Plutôt que de vouloir accélérer l’implantation de gigantesques mâts métalliques dans nos mers et nos campagnes, nos gouvernants, s’ils avaient un atome de bon sens, privilegieraient deux urgences absolument prioritaires.
L’état de notre parc nucléaire, d’abord. Emmanuel Macron a multiplié les déclarations et les promesses pour améliorer son entretien et développer la filière, mais pourquoi ne pas avoir fixé immédiatement cette intention louable dans l’agenda législatif? Aujourd’hui encore, dans les textes (ce ne sera heureusement pas le cas dans les faits), la loi de programmation de l’énergie qui prévoit le démantèlement de 14 réacteurs nucléaires s’applique toujours !
Le marché européen de l’énergie, ensuite. Ce système délirant dont l’effet immédiat est de menacer nombre de nos entreprises de ruine. Cela fait des mois que des voix venant de toutes parts demandent au president de la République de suspendre ou de réformer les règles invraisemblables qui fixent le prix de l’électricité. Ce qui ne ferait évidemment pas les affaires de nos voisins allemands. Las, malgré la promesse toujours recommencée d’amender le système, rien n’a changé.
À l’heure des conséquences, la France paye cher son énergie et, pour éviter que ce coût n’affaiblisse trop nos entreprises, l’État (donc, à terme, les citoyens) paye une seconde fois : c’est surréaliste ! L’énergie, aujourd’hui, c’est comme le football hier : malgré une suite de fautes évidentes, à la fin, c’est l’Allemagne qui gagne.
Source : Le Figaro 7/1/2023
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samedi, 07 janvier 2023
Le gouvernement veut briser les reins de France Soir
Thierry Decruzy
Liberté de l’information, pluralisme, indépendance des journalistes… Des mots qui servent de paravent au totalitarisme médiatique actuel. Le cas de FranceSoir est emblématique.
Soutenir pour se détromper
En France, les publications doivent recevoir un agrément délivré par la CPPAP (Commission paritaire des agences de presse), organisme dépendant du ministère de la Culture. En mars 2021, cet agrément avait été accordé par Roselyne Bachelot, la ministre de l’époque, établissant ainsi que le titre présentait « des informations, des analyses et des commentaires […] susceptibles d’éclairer le jugement des citoyens », comme le veut l’article 2 du décret du 29 octobre 2009 qui fixe les critères d’admission. Le 30 novembre 2022, FranceSoir apprend par voie de presse que le ministère a décidé de ne pas renouveler l’agrément CPPAP du journal pour « un défaut d’intérêt général » et que les contenus à propos de la crise du COVID-19 porteraient « atteinte à la protection de la santé publique ». À quelques mois d’écart, quel grave changement a pu amener la nouvelle ministre de la Culture à désavouer son prédécesseur ? La décision serait-elle liée au révélations de FranceSoir avec le dossier Fact & Furious quinze jours avant ?
Dénigreur des politiques de santé publique ?
FranceSoir est en première ligne depuis l’épidémie du COVID-19. Il fait partie des rares médias à donner la parole à des spécialistes en infectiologie comme le Pr Didier Raoult ou le Pr Christian Perronne. Accusé d’avoir dénigré les « politiques de santé publique » mises en place par le gouvernement, le Pr Perronne est complètement blanchi de ces accusations par la chambre disciplinaire de première instance d’Île-de-France de l’Ordre des médecins le 22 octobre 2022. Cette décision montre le professionnalisme des rédacteurs de FranceSoir qui ont ouvert leur média à cet épidémiologiste compétent alors que ses positions étaient contestées par les “experts” officiels déployés par les médias du régime.
Les bras cassés du debunking
L’agrément de la CPPAP est indispensable car il conditionne la défiscalisation des dons. Or FranceSoir ne vend pas d’édition papier, ses revenus sont issus uniquement des dons de ses lecteurs en ligne. La ministre le sait très bien. La proximité des dates entre les révélations de FranceSoir et la suppression de son agrément incitent à faire le lien. D’autant plus quand on regarde le dossier et les conditions d’agrément de la CPPAP à Fact & Furious, augmentées d’un contrat avec l’AFP et de l’accréditation des médias nationaux et même “oxydantaux”, comme site de “debunkig” anticomplotiste. Les compétences de l’individu, ancien militaire et ancien barman opérant seul au fond de son garage, ne sont journalistiques que par l’adoubement des officines ministérielles et de leurs affidés.
La mission de tromper
Cette affaire met à jour les dessous actuels du traitement de l’information. Pour accréditer leurs thèses (COVID, climat, énergie…), le régime en est réduit à faire appel à ce niveau de compétence. Même leurs écoles de journalistes pourtant soigneusement formatés ne sont plus capables de fournir ce type de rédacteur. Le paravent des médias officiels, reconnus et légitimés n’est qu’un décor digne des marionnettes. Pendant que des professionnels débitent leurs informations sur les plateaux et dans leurs journaux à grands renforts de subventions, le brouet indigeste est préparé au fond de garages par des bras cassés. Comme Antoine Daoust, fondateur de Fast & Furious, tellement sérieux qu’il a été obligé de fermer son site, mettant à jour tout le montage avec des soutiens de l’AFP à l’Élysée, validés par les médias officiels, tous pris la main dans le sac. À ce niveau, ce n’est évidemment plus une erreur, mais une volonté manifeste de tromper l’opinion publique. L’énormité du dossier inciterait à la méfiance, sauf qu’un phénomène similaire de manipulation a été mis à jour aux États-Unis par Elon Musk avec Twitter et que, comme par hasard, les GAFAM s’en sont pris à FranceSoir. En 2021, Google déférençait le titre et YouTube censurait sa chaîne. Les complotistes ont bon dos…
Subventionné ou libre
Aujourd’hui en France, les seuls médias reconnus officiellement sont tous subventionnés, et grassement :
Les rares rédactions dissidentes à l’équilibre économique précaire, sont sous surveillance (Valeurs actuelles, Politique Magazine…), voire persécutées (Rivarol…) ou disparaissent (Minute…). Un seul exemple emblématique : L’Humanité, quotidien d’un Parti communiste incapable de constituer un groupe parlementaire, ne survivrait pas sans l’aide de l’État, alors que le quotidien indépendant Présent a cessé de paraître.
Face à la puissance de l’appareil d’État, la situation pourrait sembler désespérée. Elle est au contraire une extraordinaire occasion de manifester un vrai soutien à la liberté d’expression. Toujours dans l’Histoire, seule compte la population dans les rues, aucun pouvoir ne peut résister. Ça tombe bien, une manifestation est prévue pour soutenir FranceSoir samedi 14h30, 38 rue Fabert 75007 Paris :
France Soir cliquez ici
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vendredi, 06 janvier 2023
Quand tous les boulangers auront crevé…
Une fois de plus, Natacha Polony frappe juste. La sonnette d’alarme des boulangers au sujet de leur facture d’électricité n’est que le début des conséquences engendrées par l’irresponsable politique européenne menée par Bruxelles concernant les sanctions votées contre la Russie. Alors que l’Europe était en position de négociateur entre la Russie et l’Ukraine, la Commission de Bruxelles a renforcé notre vassalité à l’égard des Américains. Les conséquences de cet aveuglement impacte toute la politique d’Emmaneul Macron.
On voit mal en effet où nous emmène une politique dont on comprend bien qu'elle ne sert qu'à acheter la paix sociale sans jamais préparer l'avenir, c'est-à-dire bâtir (pour reprendre la nouvelle métaphore élyséenne), ou plutôt rebâtir l'outil productif français. Les Allemands, eux, ont fait le choix de financer massivement leurs entreprises, considérant que l'urgence était de les empécher de fermer sous le coup de factures énergétiques délirantes.
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Source : Marianne 5/1/2023
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mercredi, 04 janvier 2023
Défi américain, autosatisfaction européenne
Renaud Girard
Quand on se penche sur les déclarations des dirigeants des grands pays européens ou des institutions de l’Union européenne (UE), on est frappé par leur haut niveau d’autosatisfaction. Depuis une génération, l’Europe progresse technologiquement moins vite que l’Amérique, mais personne ne semble responsable. Pire, personne ne cherche sérieusement les racines de ce déclin relatif. Personne ne s’est jamais interrogé sur les raisons de l’échec du programme de Lisbonne lancé le 24 mars 2000 par le Conseil européen, qui visait à définir pour l’UE « un nouvel objectif stratégique dans le but de renforcer l’emploi, la réforme économique et la cohésion sociale dans le cadre d’une économie fondée sur la connaissance ».
S’il y a une région du monde libre où se développe l’innovation, c’est l’Amérique et non l’Europe. Les cerveaux européens sont au moins aussi capables que les cerveaux américains à faire progresser l’économie de la connaissance - et le démontrent souvent sur le sol américain. En Europe, c’est l’écosystème qui est défaillant. La bureaucratie cumulée des États et de la Commission européenne paralyse la mise en œuvre industrielle des percées scientifiques.
Dans l’espace, l’Europe est, en ce début d’année 2023, à court de fusées pour un accès autonome à l’espace. Ariane 5 a rendu de bons et loyaux services mais est désormais hors production ; Ariane 6 est encore en phase de test. Quant à Vega, tous ses vols ont été annulés après l’accident du 21 décembre 2022, où le deuxième étage de la fusée s’est montré défaillant. L’Agence spatiale européenne n’est plus en mesure de répondre à la demande croissante de lancement venue des États-Unis, de la Chine et de l’Inde. SpaceX, l’entreprise d’Elon Musk, a connu en revanche une année 2022 spectaculairement réussie. Cinquante- neuf tirs avec son lanceur Falcon 9, sans un seul raté. Starlink, du même Musk, est de loin le leader mondial du service d’accès à internet par satellite. Un entrepreneur privé américain a donc donné à son pays un avantage géostratégique important, lorsqu’il a offert un réseau internet de secours à l’Ukraine, dont les communications militaires avaient été neutralisées par une cyberattaque russe.
Dans l’industrie militaire, ce sont surtout des armes américaines qui ont permis à l’armée ukrainienne de résister à l’agression russe : on pense aux armes antichars ou antiaériennes portables Javelin, Stinger, Switchblade ; aux lance-missiles Himars permettant de détruire en profondeur les dépôts de munitions russes ; aux nouveaux drones Phoenix Ghost développés en un temps record. Il est incroyable qu’un pays comme la France, dotée d’une brillante tradition d’industrie militaire, ait été incapable de développer une gamme de drones de combat, alors que la Turquie et l’Iran l’ont fait. Des drones seraient aujourd’hui très utiles aux Arméniens (que la France veut aider), face aux attaques de l’Azerbaïdjan, aidé par la Turquie. Il n’y a pas un seul responsable français qui soit venu à la télévision nous expliquer ce loupé stratégique et quelles leçons le pays allait pouvoir en tirer.
Guidé par l’Office of Science and Technology directement rattaché à la Maison-Blanche, Joe Biden a lancé des investissements massifs dans le domaine des puces nanométriques et des ordinateurs quantiques, qui sont la clé de la suprématie numérique de demain. Rien de comparable en Europe.
Dans l’innovation et l’industrie médicale, américaines sont les trois firmes qui ont produit à une vitesse record les vaccins efficaces qui, en Occident, ont relégué le Covid au statut de simple grippe. On peut se consoler en se disant que le leader de Moderna est un Français et que le vaccin Pfizer a été inventé par un couple de chercheurs allemands d’origine turque. Mais on reste abasourdi que l’Institut Pasteur n’ait pas été à l’origine d’un vaccin français. Quant à la recherche contre le cancer, les principales avancées sont américaines.
Dans le secteur de l’énergie, les Européens n’avaient, à la fin du XXe siècle, rien à envier à l’Amérique. Leurs centrales nucléaires étaient admirées par le monde entier. Hélas, la chancelière Merkel a détruit l’industrie nucléaire allemande dans un geste de démagogie électorale après l’accident de Fukushima (2011) et les récents présidents français, hypnotisés par les écologistes les plus bêtes du monde, ont saboté le formidable outil nucléaire hérité de l’époque gaullo-pompidolienne. Les Européens prendront-ils leur revanche avec l’hydrogène ? Le match transatlantique est encore en cours.
Qui veut investir dans l’innovation songera prioritairement aujourd’hui à l’Amérique, comme l’a fait le centralien Stéphane Bancel, pour le développement de Moderna. Pourquoi ? Tout se passe comme si l’Amérique avait gardé son goût du challenge et de la new frontier, alors que les Européens restent paralysés par leurs bureaucraties autosatisfaites.
Source : Le Figaro 3/1/2023
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jeudi, 29 décembre 2022
La technologie a trop d’impact sur la planète pour être la solution
L’idée que l’innovation nous sauvera de l’épuisement des ressources et des changements climatiques est une illusion dangereuse, prévient l’ingénieur Philippe Bihouix, qui appelle à multiplier les démarches « low tech » (basses technologies) et à privilégier la sobriété. Cet ingénieur, issu de l’Ecole centrale de Paris est directeur général de l’AREP, l’agence d’architecture de la SNCF. Il est l’auteur, en 2014 de L’Age des low tech (Seuil) et vient de publier, en collaboration, La ville stationnaire (Actes Sud), un ouvrage sur la question de l’étalement urbain et les moyens de le stopper. On est là dans une démarche écologique intelligente très loin des barjots à la Sandrine Rousseau qui s’en réclame.
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Source : Le Monde 29/12/2022
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mercredi, 28 décembre 2022
Sur le quai
Laurence de Charette
Aux citadins qui - peut-être - étaient en passe de l’oublier, les grévistes de la SNCF se sont chargés de le rappeler le week-end dernier : vaste est la France, d’est en ouest et du nord au sud, quand, faute de transports, les distances s’étirent. Quand Marseille ne se situe plus à moins de trois petites heures et demie de la « capitale », mais à une grosse journée de route ; ou que rejoindre ses proches au vert dans les environs de Vannes ne demande plus deux heures, mais trois fois plus au moins – pour les chanceux qui auront pu grimper dans un car ou se glisser à l’arrière d’un covoiturage les rapprochant à peu près du but. La France des grandes villes, celle qui courait en mocassins de TGV en aéroports, expérimente à son tour le piétinement.
Les habitants de Saint-Just-en-Chaussée ou de Monestier, les ruraux, comme les banlieusards, le savent, eux, depuis un moment : Intercités, TER, RER... les transports sont désormais plus imprévisibles que le temps ! La « France périphérique » ne compte plus les heures passées sur le quai.
Dans une société « liquide », où chacun est sans cesse sommé d’être « agile », elle subit quotidiennement les frottements à l’ancienne de l’espace et du temps et la décrépitude des matériels roulants. Le monde entier se déploie sous ses yeux, à portée d’écran, mais, sous ses pieds, bien peu de réelle « mobilité » : la liberté de ces Français « dépossédés » d’eux-mêmes, de la vie comme elle allait, si bien dépeints par Christophe Guilluy, se réduit en même temps que le maillage des régions se délite, sous le coup de la désindustrialisation et des injonctions antivoiture des bobos - sans compter aujourd’hui la hausse de l’énergie.
Il est frappant de voir combien l’affaissement des institutions autrefois garantes de ce bien commun qu’est l’aménagement du territoire fragilise aujourd’hui la puissance publique.
Comme si, dans la géographie, sur le terrain, se matérialisait cette impossibilité à se retrouver par-delà les divergences, cette faillite de l’universalisme dont l’État et le politique étaient à la fois les inspirateurs et les garants.
Source : Le Figaro 28/12/2022
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mardi, 27 décembre 2022
Un entretien avec Gabriele Adinolfi publié sur le site d'information breton Briezh Info au sujet du massacre de militants nationalistes à Rome le 7 janvier 1978
Source Breizh Info cliquez ici
Le 7 janvier 2023, à Rome, à la nuit tombante, nombreuses seront les personnes à se rendre, comme chaque année, Via Acca Larentia, pour se souvenir et rendre hommage à trois militants nationalistes italiens assassinés, le 7 janvier 1978, par des militants d’extrême gauche.
Pour évoquer cet épisode tragique de l’histoire moderne italienne – à rappeler également à ceux qui parcourent les plateaux de télévision en assurant que les antifascistes seraient par nature de braves militants pacifiques, nous avons interrogé un homme qui a vécu et milité durant ces années de plomb italiennes, Gabriele Adinolfi cliquez ici.
Breizh-info.com : Le 7 janvier 2023 aura lieu la commémoration du drame d’Acca Larentia cliquez ici. Pouvez vous nous expliquer ce qu’il s’est passé et dans quel contexte cela a eu lieu ?
Il est presque impossible d’expliquer aux Français ce qui s’est passé alors en Italie car c’est totalement différent de ce qui s’est passé ailleurs. L’histoire a été réécrite par le parti communiste, qui récite une histoire complètement fausse, et cela n’aide pas à comprendre.
On répète stupidement la thèse selon laquelle Gladio ou l’OTAN auraient essayé par tous les moyens d’empêcher la montée du parti communiste, en utilisant des terroristes de droite et aussi de gauche, des infiltrés.
La vérité est complètement différente. Les services secrets qui ont joué un rôle dans la stratégie de tension en Italie sont avant tout les israéliens, les russes et les est-allemands, communistes. La CIA, qui était orientée vers la gauche, a répété à plusieurs reprises qu’elle était favorable à l’entrée du Parti communiste au gouvernement, se heurtant même à l’ambassade des États-Unis en Italie. Gladio est intervenu à plusieurs reprises en défense des communistes et contre l’extrême droite.
L’Italie à l’époque était une nation sans souveraineté, une nation terrain de jeu pour les Israéliens et les Palestiniens, pour les Anglo-Américains et pour la Stasi est-allemande. La loge P2 (une loge maçonnique importante et particulièrement dans sans fonction manipulatrice durant la stratégie de la tension) qu’on présente comme anticommuniste désignait plutôt les chefs des services secrets italiens avec le parti communiste lui-même et avait des intérêts dans divers pays de l’Est. L’Italie était un lieu de conflit entre de nombreux acteurs mais c’était surtout une nation dans laquelle la guerre civile des années quarante avait été interrompue par l’invasion alliée mais jamais terminée.
L’aile la plus intransigeante de la résistance communiste saisit les concessions faites au PC par la CIA et la Commission Trilatérale au début des années 1970 pour reprendre la guerre civile et assassiner les fascistes et les ennemis politiques avec des méthodes partisans.
J’ai essayé d’expliquer tout cela aux Français dans deux livres : Nos belles années de Plomb, en cours de réimpression, et Orchestre Rouge, aujourd’hui épuisé.
Les événements tragiques du 7 janvier 1978 sont la conséquence de tout cela.
Il était 18h30 et quelques jeunes militants du Mouvement Social Italien sortirent de la section romaine d’Acca Larentia pour se rendre à un concert mais dans la rue sombre un commando armé de gauche (Nuclei Armati per il Contropotere Territoriale) ouvra le feu tuant Franco Bigonzetti et Francesco Ciavatta, 18 et 19 ans. L’un des deux garçons, blessé, fut ensuite tué d’un coup de grâce. L’arme meurtrière était une mitraillette Skorpion retrouvée plus tard dans une cachette des Brigades rouges qui avait été fournie au commando par un policier du quartier.
Des centaines de militants néo-fascistes arrivèrent sur place et soudain, sans raison, un officier des Carabiniers (l’équivalent italien des Gendarmes) tua de sang-froid Stefano Recchioni, 19 ans, d’une balle dans la tête.
L’explication de tout cela nous l’avons eu plus tard. Les Brigades Rouges s’apprêtaient à kidnapper le président des chrétiens-démocrates, Aldo Moro, que les Américains, les Israéliens et les Russes voulaient mort mais dont l’enlèvement par le P2 était perçu d’une bonne façon.
En prévision de l’enlèvement, le P2 et les Brigades Rouges voulaient faire monter la tension dans la ville pour créer des diversions. Et de fait la réaction fut immédiate : au lendemain du triple homicide, des néo-fascistes et des policiers s’affrontèrent à coups de revolver.
Tous les historiens s’accordent à dire que c’est en raison du désarroi et de l’exaspération nés après ce 7 janvier qu’on a assisté au début de la version droitière de la lutte armée.
Il faut dire qu’à l’époque « tuer un fasciste n’est pas un crime » était une rengaine à la mode dans une magistrature dominée par les communistes et que ces meurtres restaient impunis.
Breizh-info.com : Comment expliquez-vous que cette commémoration soit toujours aussi importante aujourd’hui et qu’elle attire toujours autant de monde pour se souvenir ?
Pour les raisons émotionnelles que j’ai mentionnées. Peut-être seulement le bûcher de Primavalle dans lequel Virgilio et Stefano Mattei, 22 ans le premier et un garçon de 8 ans le second, brûlés vifs dans leur propre maison, ont autant marqué les esprits parmi les nombreux meurtres commis à Rome. Au cours de ces années, une quarantaine de militants sont tombés, presque tous dans des embuscades meurtrières.
Mais il y a plus que cela : beaucoup se sont interrogés sur la relation entre les fascistes et la mémoire et entre les fascistes et la mort. On peut dire que nous avons à la fois un sentiment d’appartenance qui dépasse l’individuel et une perception particulière du sacré qui se manifeste avec force en ces occasions particulières. Nous pouvons dire qu’il s’agit d’un sentiment quasiment religieux, c’est à dire qui nous réunit de nouveau.
Breizh-info.com : Quel regard portent les autorités italiennes aujourd’hui, sur cette période des années de plomb, mais aussi sur cette commémoration, parfois décriée médiatiquement ?
Les autorités italiennes n’ont rien à objecter. Souvent, au contraire, la Mairie de Rome dépose des gerbes devant la section à l’occasion de l’anniversaire, et cela s’est également produit par des maires de gauche. Le bruit médiatique est l’œuvre de cellules antifascistes dans les médias mais l’impression qu’ils donnent est fausse. En Italie, l’antifascisme est limité à de petits cercles militants, mais le fascisme a laissé une empreinte plutôt positive dans la mémoire collective, ce qui ne veut pas dire, bien sûr, que les Italiens sont fascistes mais l’antifascisme leur échappe. Un ami sénateur m’a dit que ces derniers temps, après la victoire de Giorgia Meloni, presque tous les Italiens ont découvert un grand-père fasciste. Pourtant, les médias sont occupés par des cellules militantes et racontent ce qui est nié non seulement dans les urnes, mais sur les marchés, dans les rues, dans les cafés.
Breizh-info.com : Y’a-t-il, en Italie, d’autres commémorations aussi importantes que celle d’Acca Larentia , chaque année ?
À Milan, le 29 avril, est commémoré l’assassinat de Sergio Ramelli, un étudiant de 18 ans qui a été assassiné par un commando de Avanguardia Operaia qui l’attendait sous sa maison et le massacra avec des clés anglaises pour le punir d’un devoir scolaire dans lequel qu’il avait critiqué les Brigades Rouges. L’embuscade eut lieu le 13 mars 1975 et le jeune homme mourut après 48 jours d’agonie. Lorsque la nouvelle de sa mort arriva, les conseillers de gauche applaudirent au conseil municipal de Milan !
Le 29 avril de l’année suivante, le militant du Mouvement social italien, Enrico Pedenovi, fut assassiné d’un coup de pistolet alors qu’il s’était arrêté à un carrefour s’apprêtant justement à se rendre à la commémoration de Sergio Ramelli.
On se souvient également de Carlo Borsani, un héros de guerre aveugle qui fut assassiné lui aussi à Milan toujours un 29 avril. en 1945, par des partisans communistes sans raison particulière.
Breizh-info.com : Pour finir, quel regard portez vous sur les premières semaines du gouvernement Meloni ?
Jusqu’en février prochain, le gouvernement va s’occuper du budget et du PNRR, Plan National de Réprise et de Résilience financé par les fonds européens, modifiant en partie ce qui a été décidé par le précédent gouvernement.
Il sera prématuré de porter un jugement sur le nouveau gouvernement au moins jusqu’en mai prochain, mais il y a plusieurs raisons d’être optimiste.
Le premier concerne la personne : Giorgia Meloni est sérieuse et carrée, ce n’est pas un clown comme Salvini.
Puis le langage a changé et il y a de bonnes raisons de croire en un engagement contre le wokisme, pour une politique migratoire et énergétique différente, non seulement italienne mais européenne, pour une approche culturelle différente et pour contrer le pouvoir des cellules de gauche dans l’État profond.
Peut-être que les faits me donneront tort, mais j’ai le sentiment que le nouveau gouvernement italien peut changer l’Italie et lancer un processus qui changera l’Europe.
Nous verrons.
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Quand la gauche nous refait le coup de l'extrême droite
David Chauvet
Le jour même de la tuerie ouvertement raciste qui endeuille le pays et la communauté kurde, une gauche sans vergogne saute sur l’occasion pour instrumentaliser idéologiquement la tragédie, à l’exemple de Sandrine Rousseau qui déclare : « L’idéologie d’extrême-droite est la haine de l’autre, son rejet. Il n’y a rien d’étonnant à ce que certains en passent aux actes ». Il y a un lien entre la rhétorique de la droite – ou dans sa terminologie, « l’extrême-droite » – et l’attentat, répète la gauche, confondant volontairement un discours politique contre l’immigration et une action violente contre des immigrés ou descendants d’immigrés. On apprend pourtant au collège que les fins se distinguent des moyens. Si la fin ne justifie pas les moyens, les moyens ne disqualifient pas la fin.
On ne saurait tenir la droite pour responsable de ces meurtres sans imputer à la gauche ceux du Bataclan, de Charlie Hebdo ou des enfants juifs de l’école Ozar Hatorah. La gauche ne passe-t-elle pas son temps à faire des musulmans les victimes d’une « islamophobie » que les terroristes prétendent justement combattre par les armes ? Ne dit-elle pas, cette même gauche, qu’Israël mène une politique d’« apartheid », ce qui peut conduire à viser les juifs français pour leur lien avec ce pays, comme l’a fait Mohamed Merah en justifiant ses crimes ? De tout cela, la gauche refuse pourtant d’être comptable, à l’exemple de Rokhaya Diallo prise à partie par Pascal Bruckner en 2020.
De deux choses l’une : si les discours politiques emportent la responsabilité d’actes criminels commis en leur nom, alors l’indigénisme ou plus généralement les discours victimaires de gauche sont responsables des attentats islamistes et antisémites ; si ce n’est pas le cas, il n’y a pas lieu d’incriminer la droite pour les crimes d’autrui dès lors qu’elle condamne la violence, ce qu’elle fait. Je sais bien que la gauche postmoderne est une adepte inconditionnelle du deux poids deux mesures, mais le procédé trouve ces limites, et elles sont atteintes en l’espèce pour quiconque veut bien être rationnel. Vendredi, le sang a coulé, la logique aussi.
Source : Causeur, 26/12/2022
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