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mardi, 27 décembre 2022

Un entretien avec Gabriele Adinolfi publié sur le site d'information breton Briezh Info au sujet du massacre de militants nationalistes à Rome le 7 janvier 1978

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Source Breizh Info cliquez ici

Le 7 janvier 2023, à Rome, à la nuit tombante, nombreuses seront les personnes à se rendre, comme chaque année, Via Acca Larentia, pour se souvenir et rendre hommage à trois militants nationalistes italiens assassinés, le 7 janvier 1978, par des militants d’extrême gauche.

Pour évoquer cet épisode tragique de l’histoire moderne italienne – à rappeler également à ceux qui parcourent les plateaux de télévision en assurant que les antifascistes seraient par nature de braves militants pacifiques, nous avons interrogé un homme qui a vécu et milité durant ces années de plomb italiennes, Gabriele Adinolfi cliquez ici.

Breizh-info.com : Le 7 janvier 2023 aura lieu la commémoration du drame d’Acca Larentia cliquez ici. Pouvez vous nous expliquer ce qu’il s’est passé et dans quel contexte cela a eu lieu ?

Il est presque impossible d’expliquer aux Français ce qui s’est passé alors en Italie car c’est totalement différent de ce qui s’est passé ailleurs. L’histoire a été réécrite par le parti communiste, qui récite une histoire complètement fausse, et cela n’aide pas à comprendre.

On répète stupidement la thèse selon laquelle Gladio ou l’OTAN auraient essayé par tous les moyens d’empêcher la montée du parti communiste, en utilisant des terroristes de droite et aussi de gauche, des infiltrés.

La vérité est complètement différente. Les services secrets qui ont joué un rôle dans la stratégie de tension en Italie sont avant tout les israéliens, les russes et les est-allemands, communistes. La CIA, qui était orientée vers la gauche, a répété à plusieurs reprises qu’elle était favorable à l’entrée du Parti communiste au gouvernement, se heurtant même à l’ambassade des États-Unis en Italie. Gladio est intervenu à plusieurs reprises en défense des communistes et contre l’extrême droite.

L’Italie à l’époque était une nation sans souveraineté, une nation terrain de jeu pour les Israéliens et les Palestiniens, pour les Anglo-Américains et pour la Stasi est-allemande. La loge P2 (une loge maçonnique importante et particulièrement dans sans fonction manipulatrice durant la stratégie de la tension) qu’on présente comme anticommuniste désignait plutôt les chefs des services secrets italiens avec le parti communiste lui-même et avait des intérêts dans divers pays de l’Est. L’Italie était un lieu de conflit entre de nombreux acteurs mais c’était surtout une nation dans laquelle la guerre civile des années quarante avait été interrompue par l’invasion alliée mais jamais terminée.

L’aile la plus intransigeante de la résistance communiste saisit les concessions faites au PC par la CIA et la Commission Trilatérale au début des années 1970 pour reprendre la guerre civile et assassiner les fascistes et les ennemis politiques avec des méthodes partisans.

J’ai essayé d’expliquer tout cela aux Français dans deux livres : Nos belles années de Plomb, en cours de réimpression, et Orchestre Rouge, aujourd’hui épuisé.

Les événements tragiques du 7 janvier 1978 sont la conséquence de tout cela.

Il était 18h30 et quelques jeunes militants du Mouvement Social Italien sortirent de la section romaine d’Acca Larentia pour se rendre à un concert mais dans la rue sombre un commando armé de gauche (Nuclei Armati per il Contropotere Territoriale) ouvra le feu tuant Franco Bigonzetti et Francesco Ciavatta, 18 et 19 ans. L’un des deux garçons, blessé, fut ensuite tué d’un coup de grâce. L’arme meurtrière était une mitraillette Skorpion retrouvée plus tard dans une cachette des Brigades rouges qui avait été fournie au commando par un policier du quartier.

Des centaines de militants néo-fascistes arrivèrent sur place et soudain, sans raison, un officier des Carabiniers (l’équivalent italien des Gendarmes) tua de sang-froid Stefano Recchioni, 19 ans, d’une balle dans la tête.

L’explication de tout cela nous l’avons eu plus tard. Les Brigades Rouges s’apprêtaient à kidnapper le président des chrétiens-démocrates, Aldo Moro, que les Américains, les Israéliens et les Russes voulaient mort mais dont l’enlèvement par le P2 était perçu d’une bonne façon.

En prévision de l’enlèvement, le P2 et les Brigades Rouges voulaient faire monter la tension dans la ville pour créer des diversions. Et de fait la réaction fut immédiate : au lendemain du triple homicide, des néo-fascistes et des policiers s’affrontèrent à coups de revolver.

Tous les historiens s’accordent à dire que c’est en raison du désarroi et de l’exaspération nés après ce 7 janvier qu’on a assisté au début de la version droitière de la lutte armée.

Il faut dire qu’à l’époque « tuer un fasciste n’est pas un crime » était une rengaine à la mode dans une magistrature dominée par les communistes et que ces meurtres restaient impunis.

Breizh-info.com : Comment expliquez-vous que cette commémoration soit toujours aussi importante aujourd’hui et qu’elle attire toujours autant de monde pour se souvenir ?

Pour les raisons émotionnelles que j’ai mentionnées. Peut-être seulement le bûcher de Primavalle dans lequel Virgilio et Stefano Mattei, 22 ans le premier et un garçon de 8 ans le second, brûlés vifs dans leur propre maison, ont autant marqué les esprits parmi les nombreux meurtres commis à Rome. Au cours de ces années, une quarantaine de militants sont tombés, presque tous dans des embuscades meurtrières.

Mais il y a plus que cela : beaucoup se sont interrogés sur la relation entre les fascistes et la mémoire et entre les fascistes et la mort. On peut dire que nous avons à la fois un sentiment d’appartenance qui dépasse l’individuel et une perception particulière du sacré qui se manifeste avec force en ces occasions particulières. Nous pouvons dire qu’il s’agit d’un sentiment quasiment religieux, c’est à dire qui nous réunit de nouveau.

Breizh-info.com : Quel regard portent les autorités italiennes aujourd’hui, sur cette période des années de plomb, mais aussi sur cette commémoration, parfois décriée médiatiquement ?

Les autorités italiennes n’ont rien à objecter. Souvent, au contraire, la Mairie de Rome dépose des gerbes devant la section à l’occasion de l’anniversaire, et cela s’est également produit par des maires de gauche. Le bruit médiatique est l’œuvre de cellules antifascistes dans les médias mais l’impression qu’ils donnent est fausse. En Italie, l’antifascisme est limité à de petits cercles militants, mais le fascisme a laissé une empreinte plutôt positive dans la mémoire collective, ce qui ne veut pas dire, bien sûr, que les Italiens sont fascistes mais l’antifascisme leur échappe. Un ami sénateur m’a dit que ces derniers temps, après la victoire de Giorgia Meloni, presque tous les Italiens ont découvert un grand-père fasciste. Pourtant, les médias sont occupés par des cellules militantes et racontent ce qui est nié non seulement dans les urnes, mais sur les marchés, dans les rues, dans les cafés.

Breizh-info.com : Y’a-t-il, en Italie, d’autres commémorations aussi importantes que celle d’Acca Larentia , chaque année ?

À Milan, le 29 avril, est commémoré l’assassinat de Sergio Ramelli, un étudiant de 18 ans qui a été assassiné par un commando de Avanguardia Operaia qui l’attendait sous sa maison et le massacra avec des clés anglaises pour le punir d’un devoir scolaire dans lequel qu’il avait critiqué les Brigades Rouges. L’embuscade eut lieu le 13 mars 1975 et le jeune homme mourut après 48 jours d’agonie. Lorsque la nouvelle de sa mort arriva, les conseillers de gauche applaudirent au conseil municipal de Milan !

Le 29 avril de l’année suivante, le militant du Mouvement social italien, Enrico Pedenovi, fut assassiné d’un coup de pistolet alors qu’il s’était arrêté à un carrefour s’apprêtant justement à se rendre à la commémoration de Sergio Ramelli.

On se souvient également de Carlo Borsani, un héros de guerre aveugle qui fut assassiné lui aussi à Milan toujours un 29 avril. en 1945, par des partisans communistes sans raison particulière.

Breizh-info.com : Pour finir, quel regard portez vous sur les premières semaines du gouvernement Meloni ?

Jusqu’en février prochain, le gouvernement va s’occuper du budget et du PNRR, Plan National de Réprise et de Résilience financé par les fonds européens, modifiant en partie ce qui a été décidé par le précédent gouvernement.

Il sera prématuré de porter un jugement sur le nouveau gouvernement au moins jusqu’en mai prochain, mais il y a plusieurs raisons d’être optimiste.

Le premier concerne la personne : Giorgia Meloni est sérieuse et carrée, ce n’est pas un clown comme Salvini.

Puis le langage a changé et il y a de bonnes raisons de croire en un engagement contre le wokisme, pour une politique migratoire et énergétique différente, non seulement italienne mais européenne, pour une approche culturelle différente et pour contrer le pouvoir des cellules de gauche dans l’État profond.

Peut-être que les faits me donneront tort, mais j’ai le sentiment que le nouveau gouvernement italien peut changer l’Italie et lancer un processus qui changera l’Europe.

 Nous verrons.

À propos des années de plomb, il faut lire :

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Quand la gauche nous refait le coup de l'extrême droite

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David Chauvet

Le jour même de la tuerie ouvertement raciste qui endeuille le pays et la communauté kurde, une gauche sans vergogne saute sur l’occasion pour instrumentaliser idéologiquement la tragédie, à l’exemple de Sandrine Rousseau qui déclare : « L’idéologie d’extrême-droite est la haine de l’autre, son rejet. Il n’y a rien d’étonnant à ce que certains en passent aux actes ». Il y a un lien entre la rhétorique de la droite – ou dans sa terminologie, « l’extrême-droite » – et l’attentat, répète la gauche, confondant volontairement un discours politique contre l’immigration et une action violente contre des immigrés ou descendants d’immigrés. On apprend pourtant au collège que les fins se distinguent des moyens. Si la fin ne justifie pas les moyens, les moyens ne disqualifient pas la fin.

On ne saurait tenir la droite pour responsable de ces meurtres sans imputer à la gauche ceux du Bataclan, de Charlie Hebdo ou des enfants juifs de l’école Ozar Hatorah. La gauche ne passe-t-elle pas son temps à faire des musulmans les victimes d’une « islamophobie » que les terroristes prétendent justement combattre par les armes ? Ne dit-elle pas, cette même gauche, qu’Israël mène une politique d’« apartheid », ce qui peut conduire à viser les juifs français pour leur lien avec ce pays, comme l’a fait Mohamed Merah en justifiant ses crimes ? De tout cela, la gauche refuse pourtant d’être comptable, à l’exemple de Rokhaya Diallo prise à partie par Pascal Bruckner en 2020.

De deux choses l’une : si les discours politiques emportent la responsabilité d’actes criminels commis en leur nom, alors l’indigénisme ou plus généralement les discours victimaires de gauche sont responsables des attentats islamistes et antisémites ; si ce n’est pas le cas, il n’y a pas lieu d’incriminer la droite pour les crimes d’autrui dès lors qu’elle condamne la violence, ce qu’elle fait. Je sais bien que la gauche postmoderne est une adepte inconditionnelle du deux poids deux mesures, mais le procédé trouve ces limites, et elles sont atteintes en l’espèce pour quiconque veut bien être rationnel. Vendredi, le sang a coulé, la logique aussi.

Source : Causeur, 26/12/2022

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lundi, 26 décembre 2022

Analyse spectrale de la nouvelle bourgeoisie

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L’historien Pierre Vermeren pose dans sa contribution au Figaro, La nouvelle bourgeoisie française est-elle à la hauteur de la bourgeoisie traditionnelle ? une question intéressante. Dans notre pays, prompt à la guerre civile et à la haine de classe, la haine de la bourgeoisie n’est pas exclusive. Celle subie par l’aristocratie possède une solide histoire et ses cimetières. La prolophobie et le mépris des « ploucs » a connu ses heures de gloire et l’épisode des « gilets jaunes » a tôt fait de les ressusciter. La haine du petit bourgeois est féconde et la gauche n’a jamais pardonné aux prolétaires français de s’élever dans la société. Or, la bourgeoisie actuelle s’est largement fractionnée. Pertinente analyse de notre historien sur les mutations de cette classe sociale.  

Lire la suite ICI

Source : Le Figaro 23/12/2022

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vendredi, 23 décembre 2022

Grandiloquence et impuissance

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Vincent Trémolet de Villers

Raymond Aron recommandait de se mettre à la place de celui qui décide avant de porter un juge- ment sur un choix politique. Avec une question : « Qu’aurais- je fait dans une telle situation?» Immédiatement, un entrelacs de contraintes et de pressions vient émousser la première impulsion. Le citoyen qui se livre à cet exercice mesure alors qu’il n’est pas du tout évident d’être ministre. On pourrait ajouter aux préceptes d’Aron les tyrannies de l’instant et de la transparence, qui transforment trop souvent l’homme public en cible des meutes numériques ou des ligues de vertu.

Il faut pourtant se rendre à l’évidence, et notre sondage en témoigne, il ne s’agit même plus de désamour ou de rancune de l’opinion vis-à-vis de ceux qui nous gouvernent, mais d’une très grande indifférence. Comme si la politique comme spectacle avait fini par lasser et que plus personne ne semblait croire sérieusement à l’influence concrète d’un gouvernement sur le cours des choses.

C’est la conséquence directe d’un double discours qui mêle perpétuellement une humilité de façade – « l’État ne peut pas tout » – et une effarante prétention  à « transformer la France », « sauver la planète », « changer la vie ». Concrètement, ceux qui nous gouvernent affichent leur impuissance sur le départ d’un train à la veille de Noël, mais promettent des RER partout dans dix ans. Ils donnent aux bureaucrates tous les pouvoirs pour interdire les voitures thermiques, établir des « zones à faibles émissions », mais, comme ils sont incapables d’entretenir des centrales nucléaires, ils ouvrent des centrales à charbon.

À cette contradiction entre l’emphase des discours et la difficulté réelle à peser, même modestement, sur les choses s’ajoute le sentiment d’un traitement inéquitable. L’État e est intraitable avec ceux qui respectent les règles, mais sa faiblesse apparaît dès qu’une minorité agressive décide de le défier : Clément Beaune, le ministre des Transports, omniprésent pour fustiger les avions d’affaires, se fait plus discret quand il s’agit des contrôleurs grévistes.

Source : Le Figaro 23/12/2022

09:03 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 22 décembre 2022

Un nouvel essai de Christophe Guilluy

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Dans un nouvel essai, les Dépossédés (Flammarion), le géographe expose comment les classes populaires se voient menacées dans ce qui les constitue. La responsable de la rubrique L’incorrect de Valeurs actuelles, Anne-Laure Debaecker, nous livre une analyse du nouvel opus de ce géographe qui ausculte depuis des décennies maintenant l’humeur de cette France périphérique et dont les Gilets jaunes furent l’expression majeure.

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Source : Valeurs actuelles 22/12/2022

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mercredi, 21 décembre 2022

France-Algérie, Macron et Darmanin baissent la garde

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Ancien ambassadeur à Alger, Xavier Driencourt, l’a été à deux reprises, entre 2008 et 2012 et de 2017 à 2020. Il est donc bien placé pour commenter les récentes décisions prises non seulement par Emmanuel Macron mais encore du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin et celui des Affaires étrangères, Catherine Colonna qui ont levé le pied sur la délivrance des visas entre les pays du Maghreb et la France. La porte à une immigration non justifiée de nouveau ouverte mais surtout sans contre-partie. Xavier Driencourt a retracé son expérience dans un livre, L’enigme algérienne. Chronique d’une ambassade à Alger (Ed. de l’Observatoire, mars 2022).

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Source : Le Figaro 21/12/2022

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Callac : la guérison miraculeuse de Laure-Line Inderbitzin, elle reprend son travail !

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Martine Chapouton

 Ce conseil municipal du lundi 5 décembre 2022 aura eu un avantage : faire redescendre sur terre l’âme damnée du maire à migrants de Callac, Laure Line Inderbitzin. Il faut dire que l’affaire devenait compliquée pour elle. Au départ, elle s’était faite connaître pour son engagement pour que des migrants arrivent, par centaines, dans son bourg. On pouvait la prendre pour une personne ayant le cœur sur la main. Sensible au malheur des gens, surtout s’ils étaient originaires d’un pays situé de l’autre côté de la Méditerranée. Pensez donc, l y a tant de malheur là-bas. Les choses ont commencé à se dégrader lorsque les gens ont vu, qu’aider les migrants, ça lui plaisait, mais aider les jeunes, les personnes âgées ou dans le besoin, à Callac son propre bourg, là c’était beaucoup moins sa tasse de thé.

 Dimanche un homme, français, de 47 ans est mort de froid à Nantes. Abandonné, tout seul dans une cabane par une nuit glaciale. Cela non plus n’intéresse pas Laure-Line. A Ploërmel, un couple vit dans une caravane avec 4 enfants, sur un terrain déclaré insalubre, parce qu’ils ne sont pas prioritaires pour obtenir un logement social, alors qu’ils ont payé toute leur vie jusqu’à ce jour des cotisations sociales. Ceux qui sont prioritaires ce sont des immigrés arrivants de l’autre bout du monde sans avoir jamais payé un euro de cotisation sociale. Cette famille de Ploërmel, ça n’intéresse toujours pas Laure-Line. A Callac, il y a des gens pauvres. Ce n’est pas le problème de Laure-Line. Et il y a tous les SDF français qui sont à la rue, ça n’intéresse pas non plus Laure-Line.c Le malheur ou les difficultés des habitants de son bourg ou de sa région, c’est inintéressant pour Dame Laure-Line. Sa compassion et sa volonté d’aider les autres est très sélective. C’est réservé à l’Afrique.

 Les habitants de Callac ont ensuite découvert que non seulement elle était très rétive à aider ses concitoyens, mais qu’en plus elle traitait de « fascistes » ceux qui lui reprochaient ce choix. Imaginez, il y a même eu des gens d’« extrême-droite », des « fascistes », des « salauds » en un mot pour venir le dire en manifestation les 17 septembre et 05 novembre devant la mairie. Imaginez la honte … ces manifestants ont osé réclamer qu’on vienne en aide d’abord aux français.

Quel scandale !

 Devant ce spectacle honteux, les petits nerfs de Laure-Line ont lâché. Après avoir bien chauffé les deux contre-manifestations des 17 septembre et 05 novembre, elle a « lâché les chiens » contre ces manifestants insupportables qui étaient devant la Mairie. A ces deux dates, ses nervis antifas ont tenté d’agresser la manifestation des « fascistes ». En vain. Les forces de l’ordre ont fait le nécessaire pour que leur violence ne puisse s’exercer contre les manifestants qui osent dire : « les français d’abord ! ». Tout cela s’est répandu dans le bourg et dans la presse, également sur internet. La pauvre Laure-Line est apparue aux yeux de tous pour ce qu’elle était : une personne indifférente au sort de ses concitoyens mais très préoccupée du sort de ceux qui vivent à l’autre bout du monde. Mais elle est sensible notre Laure-Line. Elle a craqué. Donc arrêt maladie, qui sera reconduit.

 Ce sont les parents de ses élèves qui étaient contents.Dans la série « les mauvais coups contre les habitants de Callac » elle en a ajouté un autre : abandon de ses élèves en rase campagne, si l’on ose dire.  Plus de cours pour eux. Madame est « malade ». Certains diront peut-être que c’est un mal pour un bien. Vu ce qu’elle doit leur mettre dans la tête avec son enseignement basé sur ses conceptions, cela leur a fait quelques jours sans bourrage de crâne « progressiste ». Mais, pour l’essentiel ils étaient fort mécontents.

 Là où ils ont été franchement en colère c’est lorsqu’ils ont appris que l’arrêt maladie était reconduit mais qu’ils ont découvert Laure-Line chantant le soir dans un bar (reportage passé sur TF1) et lorsqu’ils ont appris que Laure-Line était trop malade pour faire cours, mais pas assez malade pour participer aux travaux du conseil municipal le 5 décembre. Là, les gens étaient franchement énervés d’apprendre cela. Un citoyen lui a d’ailleurs demandé ce qu’elle faisait au conseil municipal le 5 décembre alors qu’elle est en congés maladie. Le conseil a bien essayé de faire taire ce citoyen, mais le bougre a refusé et a dit son fait bien en face à l’intéressée. Laure-Line était blême et s’enfonçait dans son siège au fur et à mesure que ce citoyen parlait.Laure-Line se croyait tout permis. Elle se pensait au dessus des Lois.Elle semble avoir subitement retrouvé le contact avec la terre.

 Le lendemain, elle était à son poste de travail. Est-ce par peur d’être poursuivie par la Sécurité Sociale (ce qui serait bien mérité) ? Est-ce parce qu’elle a compris qu’elle dépassait les bornes et qu’elle se devait de retrouver un comportement de citoyenne « normale », d’autant que quand on est une élue on se doit d’être exemplaire ? On ne le saura sans doute jamais …

Par contre cette évolution de Laure-Line nous amène à poser une question. Aura-t-elle été jusqu’à comprendre qu’il faut d’abord aider ses concitoyens alors qu’il y a déjà tant de malheurs et de détresse autour de nous ? Là, je n’y mettrais pas ma main au feu. Mais peut-être vais-je être surprise par l’ampleur de sa remise en cause ? Un accident est vite arrivé … En tout ce qui est sûr c’est que si elle se représente à une élection à Callac, elle risque d’avoir une désagréable surprise au moment du dépouillement.

Pauvre Laure-Line !

Source : site Riposte laïque

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dimanche, 18 décembre 2022

L’ultra droite, repoussoir commode

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Un nouveau spectre médiatique hante la France : celui de l’ultradroite. A ce que l’on raconte de nombreuses villes françaises auraient été assiégées et menacées par ces bandes, ces milices même qui les condamnent à vivre sous le joug de la peste brune. Les journalistes de Libération sont en plein priapisme. Notre chroniqueur du Figaro, Mathieu Bock Côté s’en donne à cœur joie pour dénoncer ce fake news qui transforme Gérald Darmanain en Zorro de banlieue.

Lire la suit ICI

Source : Le Figaro 17/12/2022

10:20 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 16 décembre 2022

Sortie du nouveau numéro (n°40) de la revue littéraire Livr'arbitres

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mercredi, 14 décembre 2022

France-Maroc, combien d’interpellations ?

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François Bousquet*

Ce soir, on ne va pas seulement commenter le résultat du match, mais le nombre de voitures brûlées et de vitrines fracassées

Vivement mercredi soir, France-Maroc. Je suis im-pa-tient d’être devant ma télé. Ça va être la grande fête du football et du vivre ensemble, Noël avant Noël. Nul doute que l’amitié franco-marocaine en sortira revivifiée, le dialogue interreligieux grandi et la concorde entre les peuples consolidée. Rien que du bonheur en perspective. Journée portes ouvertes dans les commissariats et ville ouverte pour la population. La foule en liesse descendra dans la rue, les supporters marocains en tête. Tout à leur joie, ils ne vont pas allumer des bougies ni brûler des cierges, mais des poubelles et des voitures. Pas illuminer les vitrines, mais les casser. Pas chanter « la Marseillaise », mais la siffler. Pas lancer des pétards, mais des mortiers. Pas faire rôtir des dindes, mais des poulets. La magie des fêtes, quoi ! Homo festivus dans sa version islamicus. Beaucoup moins drôle que le personnage de Philippe Muray.

Je ne me hasarderai pas à livrer un pronostic. L’équipe du Maroc est un bloc ultra-défensif aux contre-attaques létales avec des arrières supersoniques. Pour une fois, les Lions de l’Atlas n’ont pas volé leur surnom ! Mais c’est en dehors du terrain qu’il prend tout son sens : descendus de leur montagne, les lions deviennent belliqueux. Indifféremment franco-marocains, belgo-marocains, hollando-marocains, ils ont pourtant grandi ici. Que leur équipe perde ou gagne ne change rien. C’est le drame de certains binationaux : une partie d’eux fait le bien (au pays d’origine) et l’autre le mal (au pays d’accueil). Quelques mauvais esprits aimeraient bien qu’ils se cassent, mais eux ne veulent que casser. Casser ou se casser, tel serait alors le dilemme de la binationalité ! Malheureusement pour nous, il n’est pas que pronominal. La préfecture de police de Paris a prévu de mobiliser, ce soir, plusieurs milliers de policiers et gendarmes, n’en déplaise à Gérald Darmanin, qui nous explique qu’il n’y a eu, pour ainsi dire, aucun incident, samedi dernier, sur les Champs-Élysées, ce qui n’a pas empêché la police de procéder à une centaine d’interpellations (170 en France), une « majorité de Français », selon Darmanin. Au Stade de France, c’étaient des Anglais. Sur les Champs-Élysées, des Français. Pardi !

Le foot est grand et Mahomet est son prophète

« Désormais, les frontières de l’État passent à l’intérieur des villes », disait le maire de Philadelphie, il y a un demi-siècle, après plusieurs nuits d’émeute raciale dans sa ville. La France a découvert cette nouvelle géographie de la violence en 1979, à Vaulx-en-Velin. Depuis, les émeutes sont devenues endémiques. Le moindre match de football suffit à en déclencher une. Tapez « mortier », euphémisme journalistique pour « émeute », sur votre moteur de recherche. Si vous ne tombez pas sur une promo de Brico Dépôt, c’est une attaque contre un commissariat. La PQR est remplie de ces petites annonces. Comme après le match Espagne-Maroc. 13 policiers blessés à Lille. Un drapeau marocain accroché sur la façade d’une mairie, partout des heurts, parfois des coups de feu comme à Nice. Les mêmes scènes en Espagne, Pays-Bas, Italie, Belgique, avec, clou du spectacle, Bruxelles, capitale de toutes nos démissions, littéralement mise à sac au soir du match Belgique-Maroc. L’intifada à domicile, en somme. Ce sont les joueurs marocains eux-mêmes qui ont montré la voie, celle d’un djihad du ballon rond. Quand ils n’appellent pas à se convertir à l’islam, ils s’affichent sur Instagram avec l’épée à deux pointes de Mahomet. Dans ces conditions, le vivre ensemble ressemble à une déclaration de guerre. Et les supporters sont au diapason des joueurs. L’un d’eux a répondu à un journaliste de BFM TV qui n’en menait pas large sur les Champs-Élysées : « Ici, y a qu’des africains et des musulmans, on est tous ensemble. Nous, on a un truc, c’est Allah, c’est Allah, il a tout fait ! » Au journaliste qui lui demandait quelle équipe il aimerait affronter en demi-finale, le moudjahidin ceint du drapeau marocain a dégoupillé : « La France. Combattre la France ! » Dont acte.

(*) François Bousquet est le rédacteur en chef de la revue Eléments

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dimanche, 11 décembre 2022

Poutine a déjà gagné son pari

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Il y a belle lurette que l’on prend avec des pincettes ce que narrent les médias du mainstream concernant l’Ukraine totalement phagocytés, pour ne pas dire obsédés, par une ligne d’attaque définie depuis Washington. Et que l’on peut résumer ainsi : l’Occident c’est le Bien et la Russie, le mal absolu.  L’Europe s’est laissée entraîner dans cette galère. On n’a cessé de le dénoncer. Ô stupeur, le directeur de la publication de VSD, Georges Ghosn met les pieds dans le plat et dénonce cette supercherie et démontre que Poutine a, bien au contraire, déjà gagné. Sans aller jusque-là, nous dirons qu’il n’a pas perdu tant l’issue de ce conflit demeure pour le moins flou.

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Source : VSD, décembre 2022

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Zelensky, « homme de l’année » pour le Time : qui est-il vraiment ?

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Nicolas Gauthier Boulevard Voltaire cliquez ici

C’est devenu un rituel depuis 1927, quand l’aviateur Charles Lindbergh est tenu pour « homme de l’année » par le prestigieux hebdomadaire américain. Une distinction dont seront ensuite gratifiées des personnalités aussi diverses que (liste non exhaustive) : Pierre Laval (1931), Adolf Hitler (1938), Joseph Staline (1939), Winston Churchill (1949), Charles de Gaulle (1958), l’ayatollah Rouollah Khomeini (1979), le pape Jean-Paul II (1994), Vladimir Poutine (2007) ou Elon Musk (2021).

À l’occasion du millésime 2022, le moins qu’on puisse prétendre est qu’Edward Felsenthal, rédacteur en chef du Time, ne lésine pas dans le lyrisme, justifiant ainsi ce choix éditorial : « Pour avoir prouvé que le courage peut être aussi contagieux que la peur, pour avoir incité les gens et les nations à s’unir pour défendre la liberté, pour avoir rappelé au monde la fragilité de la démocratie et de la paix, Volodymyr Zelensky et l’esprit de l’Ukraine sont la personnalité de l’année 2022. » Tout dans la nuance, en quelque sorte.

Il est vrai qu’en plein conflit fratricide entre Russie et Ukraine, l’heure serait plutôt au manichéisme ; même si, de fait, ce premier pays demeure l’agresseur alors que le second est l’agressé. De là à légitimer la furie guerrière d’une Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, ou le patriotisme à la Paul Déroulède d’une Sandrine Rousseau, défilant dans les rues parisiennes, enveloppée d’un drapeau ukrainien alors que le nôtre ne lui inspire finalement que répulsion, un minimum de sang-froid ne serait sûrement pas de trop.

Car au-delà de la rhétorique de l’agresseur et de l’agressé, il faut bien admettre que chacun a ses raisons, bonnes ou mauvaises, mais toutes plus ou moins légitimes.

Moscou ne voulait pas d’une Ukraine de plus en plus inféodée à l’Europe et à l’OTAN ; c’est-à-dire aux USA. Kiev, au moins dans sa partie occidentale, s’est toujours méfiée de la tutelle du Kremlin ; la grande famine orchestrée par Joseph Staline entre 1932 et 1933 a évidemment laissé des souvenirs.

Mais que la rédaction du Time fasse sienne une vision eschatologique qui opposerait « la démocratie et la paix » à la barbarie cosaque, voilà qui paraît à la fois bien léger et passablement irresponsable, même si cette sémantique est aujourd’hui reprise par la grande majorité du monde politico-médiatique. Avec quelques exceptions, toutefois. Ségolène Royal et Marine Le Pen, par exemple, qui appellent à négocier au plus vite et, dans une très très moindre mesure, Emmanuel Macron ; reconnaissons-lui au moins ça.

Pour le reste, une question se pose : qui est vraiment Volodymyr Zelensky ? Un chevalier blanc ayant défié une corruption endémique ? Un héraut devenu héros ? Comme toujours, la vérité se trouve à mi-chemin. Résumons.

Volodymyr Zelensky, c’est une sorte de Cyril Hanouna qui aurait réussi. Il se fait connaître à la télévision, non pour une émission de débats, mais par une série, Serviteur du peuple, dans laquelle il incarne le rôle d’un professeur intègre, Vasyl Holoborodko, parvenant à se faire élire président de la République contre des élites corrompues. La troisième saison est diffusée en 2019, juste avant l’élection présidentielle le voyant parvenir aux plus hautes fonctions de l’État ukrainien, battant largement le président sortant, Petro Porochenko, affairiste pro-européen.

Mais derrière le conte de fées, il y a la réalité. Serviteur du peuple est diffusée par la chaîne 1+1, propriété d’un des plus grands oligarques du pays : le multimilliardaire Ihor Kolomoïsky, personnage plus que trouble. Tout comme paraît tout aussi trouble le train de vie de Volodymyr, épinglé dans le scandale des Pandora Papers l’ayant obligé à s’expliquer sur l’acquisition de trois propriétés en plein cœur de Londres et d’une multitude de sociétés offshore. D’où l’interrogation, en 2020, d’Atlantic Council, centre d’analyse américain : « Volodymyr Zelensky, serviteur du peuple ou serviteur des oligarques ? »

Dans sa politique étrangère, notons que l’homme sait demeurer prudent. À la fois pour et contre le puissant voisin russe, entendant se rapprocher de l’Europe et de l’OTAN, mais pas trop. Bref, un ludion. Mais qui se révèlera lors des premiers jours du conflit. Alors que les USA lui proposent de l’exfiltrer en lieu sûr, il aura ces mots : « Le combat est ici, à Kiev. J’ai besoin de munitions, pas d’un chauffeur. » Quoi qu’on puisse penser de ce jeune président, que l’anecdote ait été mise en scène ou pas, voilà qui ne manquait pas d’une certaine classe.

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samedi, 10 décembre 2022

Geoffroy Lejeune  a fait un rêve… et ça devrait vous plaire !

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Geoffroy Lejeune Valeurs actuelles cliquez ici

« J’ai fait un rêve, comme dit l’autre. La nuit dernière, encore agacé par la dernière polémique née au sein de Science Po, notre prétendue « école de formation des élites de la Nation », mon inconscient m’a trahi et inspiré quelques pensées. Comprenez-le: des étudiants ont reproché à leur professeur de danse d’avoir voulu continuer à appeler un homme un homme et une femme une femme, au lieu de les désigner par les termes « leader » et « follower », ainsi que lui demandait l’administration de l’établissement. Certains élèves se sont élevés contre cette pratique rétrograde, humiliante et sexiste, ont cafté auprès des autorités compétentes, non sans avoir pleurniché sur les réseaux sociaux en se souvenant tout à coup que, quand même, cette prof avait l’air sacrément homophobe, lesbophobe, transphobe, queerphobe, quand on y pense.

J’ai rêvé, donc, qu’on me donnait une journée, rien qu’une journée, les rênes de l’école de la rue Saint-Guillaume. Mon souvenir est brumeux mais j’étais plus ou moins chargé de reprendre en main la pédagogie et de remettre à leur place les hommes soja qui croient y refaire le monde. Bienvenue dans mon rêve.

Arrivée sur zone à 5 h 45. Convocation des élèves à 6 heures. Filtrage à l’entrée, ne sont pas acceptés les chèches palestiniens ni les ponchos bariolés achetés au Pérou lors du dernier voyage éco-responsable à la découverte de peuples inconnus. Églantine, 20 ans, qui veut devenir chercheuse en sociologie pour analyser les comportements dominants chouine un peu. Enzo, son camarade qui porte une jolie tresse violette derrière l’oreille, ose même dire que c’est du « post fascisme ». T’es pas prêt, chaton.

Dans la cour, lever des couleurs. Marseillaise. J’ai fait venir d’Aubagne les légionnaires du 1er Régiment Étranger de Cavalerie pour donner le ton. Un adjudant-chef polonais est chargé de surveiller ceux qui ne chantent pas. Lorsqu’il s’approche d’eux, plissant l’œil et faisant gonfler une cicatrice menaçante sur l’arcade, tous retrouvent la mémoire et du souffle. Jules, 21 ans, responsable du comité Justice pour Adama dans le 7ème arrondissement, objecteur de conscience, a les larmes aux yeux. Comme c’est beau, le patriotisme. Ou est-ce de la peur ?

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jeudi, 08 décembre 2022

Le nouveau numéro (n°76) de Réfléchir et Agir est paru

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mercredi, 07 décembre 2022

On est passé d’une immigration de travail à une immigration fondée sur des droits

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« La France a toujours été une terre d’immmigration » a déclaré Emmanuel Macron. La notion d’immigration est relativement récente argumente la démographe Michèle Tribalat qui retrace ici l’évolution du phénomène migratoire depuis 1850.

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Source : Figaro 7/12/2022

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vendredi, 02 décembre 2022

La France en berne

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Yves Thréard

Décidément, on n’arrête pas le progrès! Cette formule pleine d’ironie va comme un gant à notre époque. Qui aurait cru qu’au XXIe siècle la France serait mise à l’arrêt par une pandémie puis plongée dans le noir, faute d’énergie ? C’est pourtant la réalité. On croyait avoir le meilleur système de santé au monde et on a vu qu’il pouvait être vite débordé. On pensait aussi que notre indépendance électrique était garantie grâce à notre industrie nucléaire et on se rend compte qu’il n’en est rien.

À l’instar d’un pays pauvre, la sixième puissance économique mondiale a manqué de masques et s’apprête désormais à vivre au rythme des coupures de courant. S’il fait très froid cet hiver, il faut s’attendre à de- voir se passer d’école, de trains, de téléphone pendant quelques heures... Sans parler, bien sûr, de la lumière et du chauffage. Pour faire face, le port du col roulé et de la doudoune est recommandé par les autorités. La probabilité est telle que les préfets viennent de recevoir une circulaire de la première ministre pour leur donner le mode d’emploi des rationnements. Très actifs lors de la crise sanitaire, les cabinets de conseil ont-ils été sollicités pour gérer notre misère énergétique et nous préparer à un Noël austère ?

Cette pénurie qui se profile est révoltante. Elle en dit beaucoup sur l’état de notre st pays. Ses causes ne sont qu’en partie dues  aux tensions nées de la guerre en Ukraine.  Elles sont aussi, et surtout, à chercher dans les politiques menées par nos gouvernements successifs. Depuis des années, la production électrique française est la cible d’un sabotage planifié. Sous la pression intimidante d’un écologisme de combat et pour des raisons bassement électoralistes, notre appareil nucléaire, à la pointe du progrès dans les années 1980, a été négligé. Résultat, seule la moitié de notre cinquantaine de réacteurs fonctionne à ce jour. On ne forme plus d’ins génieurs pour les entretenir et on s’approvisionne, à prix fort, chez nos voisins. La e France est en berne : cette crise énergétique  en apporte une nouvelle preuve.

Figaro 2/12/2022

11:49 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 26 novembre 2022

Les habitants des métropoles ont une vision Walt Disney de l’animalité

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Le philosophe Jean-Claude Michéa, qui compte des lecteurs fervents parmi la jeunesse, et dont la parole est exceptionnelle dans les médias, sort de sa retraite landaise pour critiquer la volonté de La France insoumise d’interdire la corrida. Habitant en terre taurine, il voit dans les traditions populaires le dernier rempart à l’uniformisation du monde portée par le capitalisme. Le penseur déplore que les mélenchonistes se soient ralliés à la stratégie définie par Terra Nova d’une alliance entre les classes moyennes des centres-villes et les minorités.

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Source : Le Figaro 26/11/2022

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Russie : Entretien avec Maria Zakharova

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La porte-parole de la diplomatie russe explique au Point la vision du Kremlin sur l’Occident, l’Europe et l’Ukraine. Et balance quelques vérités qui remettent les pendules à l’heure. Ici pas de langue de bois. Première femme à occuper ce poste au cœur du pouvoir et connue pour son franc-parler, elle expose la perception russe du monde. C’est du cash !

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Source : Le Point 24/11/2022

 

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dimanche, 20 novembre 2022

La Russie et l’Afrique

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Bernard Lugan

 Un dessin animé russe en langue française projeté dans les cinémas centrafricains met en scène un lion -sous-entendu l’Afrique -, attaqué par des hyènes - sous-entendu les pays occidentaux. Intervient alors l’ours russe qui aide le maître de la brousse à rétablir l’ordre des choses, c’est-à-dire le respect que l’on doit au lion. L’allégorie a bien été comprise par les spectateurs enthousiastes.

 Voilà comment, à travers le soutien sans états d’âme donné aux pouvoirs forts, les seuls respectables et respectés en Afrique, la Russie évince peu à peu les Occidentaux. D’autant plus facilement que les Africains en ont assez du diktat démocratico-moralisateur qui prétend leur faire changer de nature. Assez des folies de la « théorie du genre » et des délires pathologiques LGBT devenus les « valeurs » sociétales d’un Occident ayant perdu toute référence à l’Ordre naturel. Voilà pourquoi, comme l’a déclaré le général Muhoozi Kainerugaba, fils du président Museveni d’Ouganda « la majorité de l’humanité soutient l’action de la Russie en Ukraine. Poutine a absolument raison ». 

 D’autant plus que la politique russe n’a pas pour alibi le mirage du développement. Russes et Africains savent en effet très bien qu’il est impossible de « développer » selon les critères définis par l’Occident, un continent qui, d’ici à 2030, verra sa population passer de 1,2 milliard à 1,7 milliard, avec plus de 50 millions de naissances par an. Et que, pour gouverner ces masses humaines, les principes démocratiques occidentaux sont à la fois inopérants et crisogènes.

 En réalité, si Vladimir Poutine réussit en Afrique, c’est parce qu’il a très exactement pris le contre-pied du diktat démocratique que François Mitterrand imposa en 1990 au continent lors de la conférence de la Baule. Un diktat qui a provoqué un chaos sans fin parce que, comme les élections sont en Afrique autant de sondages ethniques grandeur nature, elles y débouchent donc automatiquement sur l’ethno-mathématique électorale. D’où la crise permanente. Les peuples les moins nombreux étant en effet écartés du pouvoir, soit ils ne se reconnaissent pas dans les Etats, soit ils se soulèvent contre eux. Tout au contraire, loin des nuées idéologiques, la politique africaine de la Russie est axée sur le réel, sur les forces armées qui constituent les cercles du vrai pouvoir. 

 Et pendant que l’OTAN avance ses pions contre la Russie en obtenant de nouvelles adhésions ou demandes d’adhésion en Europe du Nord, Moscou déplace les siens en Afrique, contre l’Occident, en signant des accords militaires avec la plupart des pays du continent.

 Quant à la France, elle s’est évincée toute seule du continent en raison de la nullité de ses dirigeants et de constantes et colossales erreurs politiques que je n’ai cessé de mettre en évidence dans les numéros successifs de l’Afrique Réelle. D’autant plus que, s’étant totalement  soumise à l’Otan, donc aux Etats-Unis, elle s’est montrée hostile aux intérêts russes, notamment en Libye, en Syrie, en Belarus et aujourd’hui en Ukraine. En Afrique, Moscou lui rend donc en quelque sorte « la monnaie de sa pièce ».  

Source : L’Afrique réelle

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vendredi, 18 novembre 2022

Fiasco migratoire

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Vincent Trémolet de Villers

L’Ocean Viking est en train de devenir un symbole dévastateur. L’histoire de ce bateau et de ses 234 migrants est l’apologue de toutes les défaillances de notre politique migratoire. Une Europe incapable d’abord de tenir ses frontières, de s’attaquer aux passeurs, de coordonner les missions des pays qui la composent. Des ONG dont le souci humanitaire dissimule une volonté politique : accoster dans des ports européens plutôt que dans ceux du Maghreb. Un dévoiement des notions d’accueil et d’asile que l’on invoque pour habiller notre impuissance. Et puis, une fois que le bateau est à Toulon, la faiblesse d’État visible à l’œil nu quand quatre migrants profitent d’un vice de procédure pour quitter la zone d’attente, quand une vingtaine de mineurs venus d’Érythrée parviennent à quitter la structure qui les accueille et se volatilisent. On peut enfin s’interroger sur la reconduite effective de ceux qui seront déboutés du droit d’asile. Au regard du taux d’exécution des obligations de quitter le territoire français (OQTF), on peut penser que la très grande majorité d’entre eux sont encore chez nous pour longtemps. Pourtant, le ministre de l’Intérieur n’avait pas lésiné sur les démonstrations d’autorité : centre militaire, DGSE, Ofpra... Le bilan général de cette histoire ? L’étranger qui force la porte de l’Europe sait qu’il n’en repartira pas...

Dès lors, il devient absurde de parler de frontières ouvertes puisqu’elles sont incapables de se fermer, hypocrite d’évoquer une politique migratoire quand elle se disloque sous nos yeux. La cruelle vérité est que l’autorité de l’État est perpétuellement bafouée dans un de ses principes constitutifs : le pouvoir de décider qui entre ou sort du territoire. Les conséquences d’un tel affaiblissement sont vertigineuses : défiance des citoyens, réveil de sentiments xénophobes, recherche désordonnée d’actions radicales. En d’autres termes, effacement de la politique. Les solutions fermes et sereines pourtant existent. On les trouve non pas dans les autocraties mais chez les sociaux-démocrates danois, qui devraient être un exemple pour toute l’Europe.

Source : Figaro 18/11/2022

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mercredi, 16 novembre 2022

Quelle souveraineté pour l’Europe ?

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Georges Castro

S’il est naturel, pour les nations, de suivre avant tout leurs intérêts, le conflit ukrainien consacre un peu plus l’absence de « communauté » européenne. L’Allemagne, la Pologne, la Hongrie… mais aussi l’Espagne ou encore le Portugal avancent avec leur agenda particulier. Hélas celui-ci rime souvent avec le maintien, sinon le renforcement d’une vassalisation au bénéfice des États-Unis ou au moins à un alignement avec leurs intérêts.

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Source : site Polemia

 

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samedi, 12 novembre 2022

«Ocean Viking»: le droit d’asile dénaturé

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Mathieu Bock-Côté

L’affaire de l’Ocean Viking donne à tous le sentiment de revoir un film connu, dont on connaît déjà la fin, et qui aura une suite, car cette scène est appelée à se répéter au fil des années à venir. Elle ne met pas seulement en scène 230 migrants cherchant refuge en Europe, mais une entreprise planifiée de violation des frontières européennes, menée tout à la fois par des passeurs criminels et des ONG qui ont pour fonction de jouer la carte du chantage humanitaire dès lors que les sociétés occidentales ne consentent pas immédiatement à l’ouverture de leurs frontières. Les deux s’inscrivent dans un même dispositif, et sont devenus inséparables. On ne saurait évidemment être indifférent au sort des malheureux errant sur un navire en Méditerranée, et leurs secours en mer n’est remis en question par personne. Mais le sens commun exige aussi le retour de ces migrants illégaux qui cherchent à entrer en Europe sans en avoir le droit vers leur port d’origine.

Ce n’est pourtant pas ce qui arrive. Le problème est fondamental : nous sommes témoins d’un détournement du droit d’asile à grande échelle, au point où celui-ci est devenu une filière migratoire à part entière. Le droit d’asile, à l’origine, servait à accueillir des individus persécutés, des dissidents, cherchant refuge sous une souveraineté protectrice, appelés ensuite à rentrer chez eux, une fois leur sécurité garantie. Il sert désormais à permettre la migration des peuples et des communautés d’un pays à l’autre, d’une civilisation à l’autre, d’un continent à l’autre. C’est la trame de fond de notre temps : le Sud remonte vers d le Nord, moins à la recherche de sécurité que d’une prospérité fantasmée, sans se rendre compte que les société occidentales risquent de s’affaisser sous l’effet d’une pression démographique qui les déstructure et fracture leur cohésion sociale. Cette poussée est bien antérieure à la crise des migrants de 2015 et remonte aux années 1980. Les sociétés occidentales ne savent pas empêcher ce mouvement. Elles sont prisonnières d’une structure juridique et d’un discours idéologique sur leurs « valeurs » en complet décalage avec l’époque. Un imaginaire sans-frontiériste entend neutraliser autant que possible la différence entre le citoyen et celui qui ne l’est pas. Un humanitarisme inédit substitue au principe de la diversité des peuples celui de l’interchangeabilité intégrale des populations. Dès lors, la défense des frontières devient non seulement à impossible, mais illégitime, car un ordre nouveau, post-politique et post-étatique, devrait émerger à sur les ruines des souverainetés nationales. Les ONG immigrationnistes qui se prennent souvent pour l’avant-garde éclairée de l’humanité trouvent à l’intérieur de nos pays un relais chez les associations de « défense des droits » des migrants à l’intérieur même des sociétés occidentales, qui multiplient les actions spectaculaires pour les contraindre à la naturalisation des clandestins. 

C’est au nom de leur « tradition d’accueil » que les sociétés occidentales sont censées consentir à ce qui prend  la forme, objectivement, d’une submersion démographique. C’est d’ailleurs la seule tradition qu’on leur concède et dont elles sont en droit de se réclamer : les autres traditions sont appelées à s’effilocher et sont jugées réactionnaires. C’est aussi au nom de leurs « engagements internationaux » que les États occidentaux sont sommés d’accueillir ceux qui veulent y entrer de force. On oublie pourtant que ces « engagements internationaux » sont moins le fruit de la délibération démocratique et de la souveraineté populaire que d’une forme de nomenklatura mondialiste et d’apparatchiks progressistes évoluant dans les mille et une associations entrelacées de la gouvernance globale, qu’elle soit européenne ou onusienne. Il ne devrait pas être interdit  de questionner la légitimité de ce « droit international » qui relève surtout du coup de force idéologique.

Les peuples occidentaux n’en peuvent plus. Ils subissent l’immigration massive qui crée chez eux une forme de misère nouvelle, en plus de les condamner aux affres de la dépossession existentielle. Les peuples, traités à la manière d’un résidu venu des temps sombres des souverainetés nationales, doivent non seulement consentir à ce nouvel empire humanitariste, mais aussi l’applaudir, sans quoi on les accusera d’être en défaut d’humanité. Ils ne peuvent qu’ouvrir leurs frontières et leurs ports, lever leurs barrières et faire tomber leurs remparts, pour prouver aux inquisiteurs nouveaux leur ouverture,  leur générosité. La logique de la repentance qui hypnotise et contamine les esprits arrive à son point culminant : un peuple désirant maîtriser ses frontières est un peuple coupable, un peuple désirant demeurer lui-même est un peuple nauséabond.

Source : Le Fiagro 12/11/2022

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vendredi, 11 novembre 2022

COMMENT PEUT ON ETRE AUSSI ABJECTE

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Patrick Jardin

Je m’apprête à subir l’anniversaire le plus horrible de l’année :celui de l’assassinat de ma fille au Bataclan le 13/11/2015 quand ce matin je reçois un message d’une autre victime du Bataclan, une amie Madame Caroline Christa Bernard qui me mets en copie un Tweet d’un personnage qui me révulse :Georges Salines ou ce triste personnage s’offusque que quelqu’un qu’il décrit comme d’extrême droite sans aucune preuve mais pour ce genre de personnage si nous ne sommes ni de gauche ni Macroniste on est d’extrême droite ait publié une photo de la scène d’horreur de cette salle de spectacle après que des étrons islamistes aient commis le pire charnier que la France ait eu à subir depuis la dernière guerre…..Certes on ne peut pas dire que cela soit d’un grand raffinement mais cela a au moins le mérite de montrer aux Français ce dont sont capables certains musulmans avec la complicité des politiques de l’époque que sont Hollande, Valls, Le Drian, Cazeneuve et le Général Bruno Leray pour lequel l’armée n’a pas pour fonction de « se mettre en danger pour sauver des civils »vous voyez une belle bande de pourritures !

Qui est Georges Salines ? C’est un médecin qui a officié dans une fondation inutile, chargée d’analyser l’air de Paris... et qui n’a jamais pris aucun risque préférant la sécurité de l’emploi et une vie de rond de cuir plutôt que de s’installer comme médecin. Ce médecin a eu le grand malheur de perdre sa fille au Bataclan le même jour que moi je perdais Nathalie c’est la seule chose qui nous réunit et qui m’inspire en tant que victime le respect nécessaire envers toutes les victimes ! Après le charnier qu’ont fait les islamistes je pensais créer une association pour défendre toutes ces victimes mais ce Monsieur m’a devancé et je pensais au début que cela était très bien j’ai donc pris rendez vous avec lui et je l’ai rencontré en Février 2016 je pense et là le soufflet est très vite retombé après avoir discuté avec ce personnage ,celui-ci durant ½ heure m’a fait l’apologie de la mère d’un autre étron :Mohamed Mérah …c’en était trop j’ai fini par prendre congé sans oublier de lui dire « que nous n’avions qu’un seul point commun la mort de notre fille »et je rentrais chez moi écœuré m’interrogeant sur la volonté de ce personnage de défendre réellement les victimes… dans le même temps je quittais cette association dont je pensais sincèrement qu’elle ne servait qu’à se rendre dans des ministères pour manger des petits fours et boire du champagne avec les ministres afin qu’un jour ils puissent revendiquer une quelconque légion d’honneur tout à fait imméritée dont sont souvent très friand ces ronds de cuir quel que soit leurs « faits d’armes »

Depuis le procès auquel j’ai assisté mon point de vue a changé car selon les témoignages de certaines victimes ils disent qu’elle leur a été d’un certain secours et pour moi tout ce qui a pu « alléger »leur peine est bénéfique et cela ne me coûte rien que de le reconnaître… même si pour moi ils ne m’ont jamais été d’aucun secours comme m’a dit le nouveau président de cette association lors de mon audition le 26 Octobre 2021 au Tribunal : « Nous n’avons pas le même point de vue mais je vous félicite pour votre engagement » tout aurait pu s’arrêter là si Salines n’avait pas commis la pire des traitrises d’une part envers sa propre fille mais aussi envers la totalité des victimes en écrivant un livre avec le père de Samy Animour l’ordure qui s’est fait exploser dans le Bataclan oui vous avez bien lu… un modèle du syndrome de Stockholm dirait-on et aujourd’hui dans un tweet ce salopard ose reprocher à un twittos qu’il qualifie bien entendu d’extrême droite d’avoir fait paraître la photo du Bataclan ensanglanté par ces petits copains musulmans !

Moi cela ne me gêne absolument pas qu’on fasse paraître ce genre de photos bien au contraire comme cela les Français peuvent voir ce que ces étrons ont commis et de quoi ils sont capables mais vu les positions de Salines je peux comprendre qu’il cherche plus à cacher ce que les musulmans ont réalisé ce soir-là… ayez au moins une fois dans votre vie un peu de courage Monsieur Salines et osez regarder la vérité en face !Admettez que ce qu’on fait vos amis musulmans est un modèle de pourriture dont malheureusement beaucoup se rendent responsables ce n’est pas moi qui le dit mais les faits que chaque jour les Français ont à déplorer le tout corroborer par la nature de la population carcérale !

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Le retour de la question allemande

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En excellent observateur qu’il est, et plus encore en bon historien, Claude Lellouche revient avec justesse sur ce que l’on a toujours appelé l’axe franco-allemand et sa soi-disant entente cordiale nécessaire à l’équilibre européen alors que celui-ci n’a jamais été autre chose qu’un cache-misère. Quand nos gouvernements vont-ils enfin comprendre que les Allemands, pas plus que les Américains d’ailleurs, ne sont nos « amis ». Angela Merkel nous a enflé, Olaf Schulz est en train de faire de même. Il serait temps d’ouvrir les yeux.

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Source : Marianne, 10/11/2022

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jeudi, 03 novembre 2022

Immigration : cafouillage organisé

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Yves Thréard

Sur le thème de l’immigration, les variations du pouvoir exécutif obligent à un effort surhumain de compréhension. On est presque à en appeler Nicolas Boileau au secours, lui pour qui « ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement ».

Si Emmanuel Macron et Gérald Darmanin ne font aucun lien existentiel entre immigration et délinquance, ils reconnaissent qu’à Paris ou Marseille, par exemple, un acte de délinquance sur deux est commis par un étranger. On cherche donc la cohérence du discours. En vain... Mais ce n’est pas tout. Le président et son ministre de l’Intérieur assurent aussi vouloir être intraitables avec les clandestins qui refusent de quitter le territoire. Louable intention, qui ne sera pourtant suivie d’aucun effet puisque le gouvernement veut, dans le même temps, régulariser ceux qui pourraient travailler dans les secteurs touchés par des pénuries de main-d’œuvre. Résultat, la confusion est totale. On croyait renouer avec la fermeté d’un Charles Pasqua, et ce sont les mânes de François Mitterrand qui reviennent, au galop, hanter le paysage politique !

Sur le front de la délinquance, n’en déplaise aux beaux esprits drapés dans leurs indécrottables tabous, la démonstration n’est plus à faire. Les statistiques suffisent à prouver le fameux lien. Sur celui de l’emploi, les chiffres montrent, cette fois, que la France n’a nullement besoin de renforts. Contrairement à l’Allemagne, elle connaît un chômage important et accueille, chaque année, 70 000 actifs supplémentaires, quand nos voisins germaniques en perdent, en moyenne, 100 000. Si l’immigration est une chance pour la France, comme il est de bon ton de le chanter, c’est très loin d’être flagrant pour la sécurité, et aujourd’hui pour le travail.
Alors pourquoi l’exécutif brouille-t-il ainsi son message ? Sans doute Emmanuel Macron pense-t-il qu’au sein du gouvernement – notamment entre Élisabeth Borne et Gérald Darmanin – comme de la majorité toutes les sensibilités doivent être ménagées. Ce cafouillage organisé est pourtant une grossière erreur qui ne contentera personne... et surtout pas l’électeur.

Source : Le Figaro 3/11/2022

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lundi, 31 octobre 2022

Callac : les vrais Bretons accepteront-ils le Grand Remplacement ?

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Cyrano Riposte laïque cliquez là

Ce samedi 5  novembre, aura lieu le deuxième rassemblement organisé à Callac, avec les moyens du bord, par des militants qui veulent que Callac reste Callac, que la Bretagne reste la Bretagne, et que la France reste la France.

Ce que ne souhaitent pas, manifestement, Marie-France Cohen, riche veuve qui vit dans les quartiers aisés à Paris, ni ses enfants, artistes d’Etat du show-biz, ni la gauche immigrationniste, qui multiplie les rassemblements provocateurs près des initiatives des opposants, ni bien sûr Emmanuel Macron, qui a clairement affiché l’objectif : la transition démographique. Autrement dit, la présence de Bretons dans les villages n’est qu’une parenthèse qui doit se refermer au plus vite.

Il est donc intéressant d’observer, à travers ce dossier de Callac, la convergence entre la finance, le show-biz, la gauche, ses élus et ses milices, et le pouvoir mondialiste incarné par Macron. Ils ont tous les moyens à leur disposition : l’argent, les médias, la justice. En face, nous ne sommes que de petites organisations, associations, particuliers, qui n’ont que l’amour de leur région et de leur pays à opposer. C’est le pot de terre contre le pot de fer.

Mais la réponse appartiendra aux Callacois, aux Bretons et aux Français. Le maire refuse d’organiser un référendum ? Nous faisons alors confiance aux habitants de Callac, et à leurs amis, pour lui rendre la vie impossible, et empêcher, par tous les moyens possibles, ce viol de la démocratie que constituerait l’installation forcée, contre l’avis de la population, de soixante-dix familles immigrées.

Les Bretons sont souvent accusés, et à juste titre, de voter pour la gauche immigrationniste, pour Macron, et d’être la région française la plus vaccinée. Mais il faut nous intéresser aussi à la résistance patriotique qui existe dans cette région. L’épisode des Bonnets rouges, ainsi que la forte mobilisation contre la dictature sanitaire, en ont été d’excellents exemples. S’il vient mille Bretons à Callac, nul doute que, malgré les provocations gauchistes, cela changera considérablement le rapport de force local. Par contre, s’il n’en vient que deux cents, les Callacois sont foutus !

Mais cette lutte ne s’arrêtera pas à Callac. Macron veut faire voter une loi imposant les migrants africains, souvent musulmans, dans nos campagnes, après qu’ils aient pourri des villes comme Nantes, Rennes, Brest, et de nombreux autres quartiers de bourgades bretonnes. Le projet Horizon est prêt à se reproduire dans des dizaines de villes de France. D’autres associations, comme Viltaïs, financées par nos impôts, sont prêtes à profiter d’un marché extrêmement juteux.

Cécile Schaffen, jeune femme de 23 ans, viendra expliquer aux habitants de Callac la réalité de Nantes, où elle vit, depuis que Johanna Rolland en a fait une terre d’immigration. A présent, plutôt que de remettre en cause la politique qu’elle a soutenue, elle veut imposer à Callac et aux autres communes rurales une immigration qu’elle n’est plus capable de gérer.

Le maire de Callac, Jean-Yves Rolland, a expliqué, apparemment tout fier, que sa ville était un laboratoire. La résistance de Callac doit être aussi un laboratoire, en refusant des diktats venus d’en haut, sans que le peuple n’ait son mot à dire. Dans d’autres villes, comme à Saint-Brevin-les-Pins ou à Saint-Lys (qui enverront des messages de soutien), la résistance s’organise également. L’axe choisi par les militants de Callac, exigeant un référendum, paraît une arme efficace, qui met les maires collabos, souvent de gauche, face à leurs contradictions et à leur isolement.

Voici les personnes qui interviendront à Callac. Il est important qu’un Gilbert Collard, militant reconnu et apprécié, avec le verbe qui est le sien, soit présent, malgré la distance, et vienne apporter son soutien. Vous y remarquerez quelques vieilles connaissances de Riposte Laïque, preuve que notre journal, qui soutient le combat depuis le début, est autre chose qu’un simple journal, mais aussi un outil militant tourné vers l’action. Mais cela, vous le saviez déjà. Et nous pouvons vous annoncer en dernière minute que Patrick Jardin a pu se libérer et sera également présent à Callac, au milieu de nous.

Eric Zemmour ne sera pas parmi nous, mais il fera lire un message de soutien à notre initiative. Nous espérons que Marine Le Pen, Nicolas Dupont-Aignan et Florian Philippot, eux aussi sollicités, feront de même.

Hauts les cœurs, et tous à Callac, la mère de toutes les batailles, ce samedi 5 novembre, à 14 h 30.

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samedi, 29 octobre 2022

Sur C-news, dans son émission Midi News du 27 octobre, Sonia Mabrouk recevait Yves Jobic

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François Floc'h

Yves Jobic, c'est l'ancien patron de la BRI, le service Anti-gang du 36 du Quai des Orfèvres. Un "grand flic" respecté par ses pairs et peu par les juges ! Il vient d'écrire un livre-souvenir, Les secrets de l’antigang, flics, indics et coups tordus (chez Plon).

Interrogé par Sonia Mabrouk sur la situation actuelle de notre France, il répond sans langue de bois ! Voici la transcription d'une partie de ce  dialogue. Sans citer le nom de Callac, il ose dire son opposition à tous les  projets "Horizon"de dispersion des migrants… A méditer !

L'émission de Sonia Mabrouk peut être visualisée dans son intégralité. Vous y découvrirez une belle collection de scandales ! Dont la future réforme de la PJ menée par Gérald Darmanin, le si néfaste ministre de l'Intérieur.

Voir l'émission cliquez ici

La séquence "Callac" commence par une banalité habituelle d'Emmanuel Macron, extraite de France 2  : "Nous avons une société qui est plus violente. Elle l'est sur les réseaux sociaux, elle l'est dans la rue, de plus en plus dans les manifestations et elle l'est au quoditien…" Constation très partielle car sans jamais évoquer l'immigration, bien sûr !

Puis Sonia Mabrouk reprend le débat, à la minute [1:23:30] On parle d'une violence gratuite… […] Mais, c'est finalement ce qu'on appelle une sorte d'ensauvagement. […] Il n'y a pas de village sanctuarisé. Il n'y a plus d'endroits tranquilles. Est-ce que l'on peut le dire ainsi ?

Yves Jobic : Oui, cet ensauvagement se développe. D'autant plus que ces individus savent qu'il n'y aura pas de réponse pénale à la clé. Oui, il y a le rappel à la loi… Mais, la peine sera symbolique… Ces gens-là ne sont pas dissuadés d'interrompre leurs activités… 

[1:25:02] Yves Jobic. Ceux que nous arrêtions à Paris, 90 % étaient incarcérés. Donc, il y avait vraiment une réponse pénale immédiate. Et les étrangers que nous arrêtions pour des infractions étaient expulsés immédiatement. La machine fonctionnait vraiment très bien.

La société a évolué. De nouvelles populations sont arrivées aussi sur notre territoire avec des mœurs différentes…

Sonia Mabrouk : Vous faites un lien entre immigration et délinquance ? 

Yves Jobic :   Oui, je fais le lien. Oui !

Sonia Mabrouk : Et vous comprenez que …les politiques… certains politiques ne fassent pas ce lien.

Yves Jobic : Je suis surpris que … mais en même temps, j'ai compris que le président Macron disait qu'il y avait un certain lien… [Grand rire des intervenants sur le plateau de l'émission !]

Puis Sonia Mabrouk reprend le débat, à la  minute [1:26:17] . […] Il y a un débat sur ces sujets. Finalement, il n'y a plus de villes, de villages sanctuarisés. Il n'y a plus d'endroits tranquilles. Est-ce que l'on peut le dire ainsi ? 

Yves Jobic : [1:26:15] Oui, mais ce qui m'inquiète c'est que l'on veut déplacer dans les campagnes… Je connais beaucoup de gens dans les campagnes qui vivent très mal l'annonce que l'on va envoyer dans les campagnes des populations immigrées. C'est à dire que l'on a déjà en France des zones urbaines qui sont très touchées par ces phénomènes, qui sont à mon avis enpartie perdues, et l'on va disséminer  sur des zones où il n'y a pas de difficultés, on va amener des problèmes. J'ai du mal à comprendre !

10:59 Publié dans François Floc'h, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 26 octobre 2022

La guerre pour l’Ukraine ou le vertige de la soumission

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Dans la crise ukrainienne, la faiblesse de l’Europe réside en son incapacité à penser ce que veut réellement Washington, explique la géopolitologue et présidente de Geopragma pôle français de géopolitique réaliste, Caroline Galactéros.

Lire la suite ICI

Source : Valeurs actuelles, 20/10/2022

08:54 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 25 octobre 2022

Touche pas à ma bagnole !

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Jacques-Olivier Martin

 Touche pas à ma bagnole! La voiture peut vite devenir un sujet éruptif chez nos concitoyens. Après tout, est-ce bien surprenant? L’auto, c’est la liberté! Celle de circuler pour travailler, voyager, s’évader... Les Français y tiennent, comme à toutes les libertés, du reste. Nos dirigeants seraient bien inspirés de ne pas l’oublier alors qu’ils ne cessent de planter des sens interdits sur nos chemins de vie, comme des ronds-points sur nos routes : chasse aux voitures dans les centres-villes, restriction de circulation dans certaines agglomérations selon l’âge et la motorisation du véhicule, et bientôt interdiction de vendre en Europe des voitures essence et Diesel neuves... Bien sûr, nos fonctionnaires ou élus de Bruxelles et de Navarre ne jurent agir que pour notre protection, notre santé, notre bien-être. Il en est ainsi de l’interdiction de commercialiser des moteurs thermiques en 2035, adoptée pour réduire les émissions de CO2, qui étouffent notre planète. Nul ne conteste la nécessité de répondre à l’urgence climatique : mais fallait-il agir de la sorte?

Plutôt que d’autoriser le seul moteur électrique, n’aurait-il pas été plus constructif de fixer des objectifs d’émissions et de laisser les industriels inventer des solutions pour répondre aux normes environnementales quelle que soit la motorisation ? Autrement dit, parier sur l’innovation plutôt que sur des bannissements qui empoisonnent la vie des conducteurs et ne sont même pas entièrement fondés écologiquement. La dette carbone d’un gros SUV est remboursée après seulement 100 000 kilomètres selon l’Ademe, l’agence pour la transition éco- logique... Sans même parler des conséquences économiques et sociales cataclysmiques de cette décision que ni l’Amérique ni l’Asie ne se sont imposée. Non seulement la fin des bons vieux moteurs thermiques menace plus de 100000 emplois en France (beaucoup plus en Europe), mais elle ouvre grand la porte aux voitures électriques chinoises.

Il faut se rendre à l’évidence, cette politique conduit à notre affaiblissement industriel. Et tôt ou tard à la colère. La France des « bonnets rouges» et des «gilets jaunes» n’est jamais très loin des rocades et des ronds-points!

Source Le Figaro 25/10/2022

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lundi, 24 octobre 2022

France-Allemagne : la dérive des continents

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Philippe Gélie

Les relations glaciales au sein du «couple» franco-allemand commencent à faire jaser dans le village européen. Pour faire taire les cancaniers, Emmanuel Macron recevra Olaf Scholz ce mercredi à l’Élysée : les deux hommes feront assaut d’amabilités et de promesses de coopération pour surmonter des divergences d’analyses ou d’intérêts qu’ils s’emploieront à minimiser. Mais qui sera dupe ? Ce qui est à l’œuvre aujourd’hui relève d’un basculement géostratégique profond, une dérive des continents amorcée de longue date et promise à transformer pour longtemps le visage de l’Europe.

On mesure parfois mal, en France, l’ampleur du choc provoqué outre-Rhin par la guerre en Ukraine. L’agression russe y suscite tout à la fois une remise en cause du modèle économique, une prise de conscience des défis sécuritaires et un sentiment de culpabilité envers des voisins en première ligne au nord et à l’est. L’Allemagne redevient brutalement un acteur géopolitique, et ce n’est pas pour faire de la figuration : 100 milliards d’euros sur la table destinés à bâtir la première armée conventionnelle du continent, à prendre la tête du pilier européen de l’Otan (en sonnant au passage le glas d’une défense européenne autonome), à acheter des matériels américains (aux dépens, en particulier, des projets franco-allemands), à créer un bouclier anti-aérien aux dimensions de l’ancienne ligue hanséatique (c’est-à-dire sans nous)...

Dans cette tectonique des plaques, ce n’est pas l’Allemagne qui risque «l’isolement», comme s’en inquiète Emmanuel Macron, mais la France, qui disparaît du projet européen du chancelier. Décomplexé, Berlin se voit comme le centre d’une Europe considérablement élargie à l’est, de l’Ukraine aux Balkans. Paris s’en trouverait relégué à la tête du « Club Med » - Italie, Espagne, Grèce...-, sympathiques destinations de vacances aux économies fragiles et à la puissance déclinante. À nous de redéfinir sans tarder nos priorités, de réinventer notre politique européenne, d’assainir nos comptes publics au lieu de mendier l’aide de Bruxelles, de développer nos capacités industrielles et militaires, pour mériter de poursuivre un dialogue d’égal à égal avec l’Allemagne, essentiel au maintien de la cohésion de l’Europe.

Source : Le Figaro 24/10/2022

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