vendredi, 21 février 2025
Bernard Germain, auteur de "L'islam, pire que le nazisme et le communisme", répond aux questions de Riposte laïque
Riposte Laïque : Vous êtes l'auteur du dernier livre des éditions Riposte Laïque, intitulé "L'islam, pire que le nazisme et le communisme". Pouvez-vous nous expliquer l'histoire de ce livre ?
Bernard Germain : Ce livre se veut un outil permettant de répondre à une question : qu’est-ce qui menace le plus notre société occidentale et plus particulièrement française ?
Certains nous disent que c’est le fascisme. D’autres que ce serait le retour d’un régime de type communiste par exemple en cas de victoire en France d’un parti comme la LFI. Reste que malgré de nombreuses alertes très peu de monde ne semble s’inquiéter du danger que représenterait l’arrivée au pouvoir d’un régime basé sur l’islam, dont je rappelle que c’est une orthopraxie c’est à dire une religion qui embrasse tous les aspects de la vie de la société, contrairement au catholicisme par exemple. Tout se passe comme si les gens ne croyaient pas crédible l’arrivée à la tête de notre société d’un tel régime.
Or, avec l’immigration incontrôlée que nous vivons, des millions de migrants arrivent en provenance de l’Afrique du Nord et Subsaharienne. La très grande majorité de ces gens sont des musulmans. Par une évolution démographique déjà constatée notre société risque d’être confrontée prochainement à des bouleversements que beaucoup refusent de prendre en compte. Ils refusent d’accepter de voir le réel.
Ce livre étudie ces trois systèmes politiques et évalue la probabilité d’instauration chez nous de chacun de ces régimes et les risques que cela impliquerait pour notre société si l’un ou l’autre parvenait au pouvoir.
Boualem Sansal pour sa part nous a prévenu. Selon lui, le danger le plus grave est représenté par l’islam.
Vous avez écrit, en quelques années, beaucoup de livres sur de nombreux sujets, mais jamais sur l'islam. Vous ne considériez pas ce combat comme prioritaire ?
J’ai écrit mes livres en fonction des problèmes du moment. Par exemple, le wokisme a été écrit en 2022 cliquez là à un moment où il commençait à devenir un vrai problème mais peu de gens avaient réellement conscience de l’importance et l’urgence de la mobilisation contre cette idéologie délirante de l’occident dégénéré.
Mon livre sur l’Europe cliquez ici a été publié fin 2023, c’est à dire six mois avant les élections européennes, afin d’alerter les citoyens sur ce qu’est réellement l’Europe et pourquoi il faut impérativement en sortir afin de retrouver notre souveraineté et sauver notre pays. D’ailleurs à l’époque, il n’y avait aucun débat ou émission pour dénoncer les dangers de l’Union Européenne.
Aujourd’hui j’ai écrit ce livre sur les dangers de l’islam pour notre société car il existe d’innombrables preuves de sa dangerosité. Preuves matérialisées par les très nombreux attentats, agressions, meurtres ou flambée de délinquance dont sont à l’origine des gens qui se réclament de cette religion. Il n’y a plus aucune semaine sans qu’un évènement ne vienne nous rappeler la réalité et la gravité de ce sujet.
En Angleterre avec l’affaire des gangs pakistanais qui ont violé de très nombreuses jeunes anglaises pendant de très longues années.
En Allemagne avec les récents attentas à Noël ou tout récemment à Munich et juste un peu avant dans un parc.
En Autriche avec un individu Afghan qui a poignardé plusieurs personnes et qui rigolait au moment de son arrestation.
En France, avec les multiples meurtres causés par la « diversité » à coup de machette ou de couteau.
Bien sûr, ces problèmes n’existent pas depuis seulement quelques jours. Mais ces dernières années et surtout ces derniers mois, ils n’ont fait que croître et prospérer et ont atteint maintenant un niveau absolument insupportable. Il était donc temps d’y consacrer un livre afin de faire le point et alerter nos concitoyens.
Vous avez été, suite à vos engagements, durement critiqué, voire insulté, dans le journal local Le Poher, et même dans L'Humanité. Ces calomnies vous ont-elles atteint ?
Je ne suis absolument pas atteint ni touché. En fait je fais mienne cette déclaration de Rosa Luxemburg qui disait en substance « quand la bourgeoisie dit du bien de moi, je me demande quelle connerie j’ai faite ». Transposons : le jour où la gauche et les bien pensants diront du bien de moi, j’y verrai une raison de me demander quelle erreur j’ai pu faire. En l’occurrence, leur critiques, et même leurs insultes et calomnies sont plutôt des médailles qu’ils me décernent. C’est la preuve que j’ai bien agi ou bien parlé.
Quel est le message essentiel que vous avez voulu faire passer dans cet ouvrage ?
J’ai d’abord voulu souligner que le danger « fasciste » est une imbécilité sans fondement. Plus exactement, c’est la reprise de la méthode de Staline pour discréditer ses opposants. Il disait aux communistes : « Traitez vos ennemis de fascistes et pendant qu’ils s’évertueront à démontrer le contraire, vous aurez tout le temps d’exposer vos arguments et votre politique ». C’est exactement ce que fait la gauche et plus généralement tous les bien-pensants.
En second lieu, il existe un vrai problème source d’inquiétude : l’action conjointe des « mondialo-communistes » qui menace gravement la démocratie. En effet, ils refusent obstinément d’écouter et de consulter le peuple. Ils prétendent savoir ce qu’il faut faire, tout en bâillonnant la liberté d’expression et en agissant pour faire taire tous ceux qui ne partagent pas leurs opinions en les traînant en justice ou tout simplement par la violence. Peut-être pourront-ils continuer encore quelques temps leurs méfaits, mais l’essentiel n’est pas là.
Enfin, j’ai surtout voulu souligner que le vrai danger, c’est l’islamisation de l’Europe et de la France. Peu de gens savent ce qu’est réellement cette religion et surtout très peu comprennent sa stratégie d’implantation et de conquête de notre continent. Aujourd’hui, cette conquête islamiste est conduite de manière silencieuse et assez sournoise. C’est pour cela que tant de personnes n’y prennent pas garde ou ne comprennent pas ce qu’il se passe. Lorsque ces gens comprendront, il sera sans doute trop tard.
C’est la raison pour laquelle il est plus que temps d’alerter et d’expliquer pourquoi l’islamisation de nos sociétés occidentales est le pire danger qui nous menace. Avec mon livre j’essaye de contribuer à la nécessaire prise de conscience avant qu’il ne soit trop tard.
Comment avez-vous réagi, vous qui avez animé le combat de Callac, à l'annonce de Jean-Luc Mélenchon, invitant la diversité à s'emparer de nos campagnes ?
À l’époque de Callac, en 2022, on nous disait que nous étions vraiment excessifs de tirer le signal d’alarme suite à ce qui se passait dans ce village et du fait de la réunion des préfets à l’Élysée le 15 septembre 2022 durant laquelle Emmanuel Macron a exposé sa volonté d’une « transition démographique ». Nous avions compris que cela voulait dire que Macron voulait passer d’une société basée sur des Français de souche à une autre société dans laquelle ces Français seraient noyés au sein de millions de migrants venant d’un autre continent, transformant à cette occasion totalement notre pays. Callac était le premier test grandeur nature de cet objectif. À cette époque, j’ai écrit un livre pour raconter ce combat, intitulé « Callac, la mère des batailles ». Tout était dans le titre. L’avenir nous a prouvé que c’était effectivement la mère des batailles.
Aujourd’hui, avec la déclaration de Mélenchon, on a la preuve de cette action conjointe des « mondialo-communistes » pour détruire notre société. Nous avions vu juste dès 2022. Et le combat que nous avons mené « pour que Callac reste Callac » était totalement fondé. À ce jour, il faut se battre plus seulement dans un village mais dans tout le pays « pour que la France reste la France ». C’est nous qui sommes chez nous. Il est hors de question de laisser des migrants s’emparer de nos villes et de nos campagnes. Nous avons gagné à Callac, nous pouvons gagner dans la France entière à condition de voir les choses comme elles sont, et savoir ne pas nous bercer d’illusions ou de rêves.
Vous évoquez également dans ce livre le souvenir de votre rencontre avec Jean-Marie Le Pen. Quel souvenir vous a-t-il laissé ?
J’ai d’abord eu l’impression, le sentiment, de rencontrer un homme aimable et gentil. Je me suis tout de suite senti à l’aise et en confiance. Nous avons échangé sur l’affaire de Callac et également sur d’autres sujets. Malgré son âge avancé, j’ai été fortement frappé par le fait que Jean-Marie Le Pen avait un esprit très vif et si le corps était fatigué, la tête était manifestement intacte.
En discutant avec lui, je me suis dit que c’était dommage de ne pas avoir pu le connaître avant.
Il a été durement critiqué durant sa vie, très souvent de manière injuste et partisane. Pourtant si l’on regarde ce qu’il a dit et fait pendant sa vie, il aurait certainement mérité un meilleur destin, notamment du fait de la pertinence de ses analyses politiques.
De plus il aimait son pays et lui ne se payait pas de mots. Il l’a montré à plusieurs reprises en voulant entrer dans la résistance à 16 ans et demi. Plus tard lorsqu’il sera parlementaire, il a mis entre parenthèses son mandat pour aller combattre pour la France en Indochine et en Algérie en risquant sa vie. Quel parlementaire serait capable de cela aujourd’hui ?
Le jour de cet entretien je pense sincèrement avoir eu le privilège de rencontrer un grand homme.
Vous osez également affirmer, prenant toute la gauche à rebrousse-poil, qu'il n'y a plus de danger fasciste en France, ni en Europe. Selon vous, pourquoi Macron, soutenu par la gauche, dit-il le contraire ?
Ils disent cela pour effrayer les gens et empêcher que de vrais débats aient lieu sur les questions importantes. L’école et les médias, depuis plus de 40 ans, lavent le cerveau des gens en leur racontant des histoires ce qui fait que l’immense majorité est incapable de savoir reconnaître les mensonges qui leur sont servis.
Quand on pense que Delphine Ernotte, la patronne de France Télévision a déclaré sous serment devant une commission parlementaire durant l’été dernier « Nous ne représentons pas la France telle qu’elle est mais telle que nous voudrions qu’elle soit ». Tout est dit. Ce n’est plus du journalisme, c’est de la propagande. Dans ces conditions, comment le français moyen peut-il s’y retrouver et prendre suffisamment de recul pour analyser lucidement ce qu’on lui dit, en sachant voir les mensonges ?
Donc les propagandistes disent qu’il y a un danger fasciste et cachent tout ce que fait la gauche et l’extrême gauche, notamment leurs violences. De nombreuses personnes pensent que c’est la réalité.
Pendant ce temps aucun débat sérieux n’est possible puisque comme dit la « gauche » : on ne débat pas avec les fascistes, on les combat.
Quel est votre regard sur le camp patriote français, après la victoire de Donald Trump et ses conséquences ?
Le camp patriote est au pied du mur. La victoire de Trump est une chance historique de faire avancer nos idées et d’enfin infliger des revers à la gauche qui est en fait l’extrême gauche, afin de sauver notre pays du naufrage que nous vivons.
Encore faut-il que le camp patriote ait l’intelligence de comprendre qu’il est plus que temps de jeter à la rivière les fausses querelles et les problèmes d’égos mal placés.
Personne ne pourra gagner seul et personne ne détient la vérité à lui seul.
Nous sommes donc condamnés à nous entendre. Ce ne sera possible que si le camp patriote met l’intérêt du pays au dessus de tout. Par contre, si nous restons prisonniers de querelles de clochers et de mentalités de petits boutiquiers, nous manquerons le rendez-vous que l’histoire nous donne dans un très proche avenir.
La victoire de Donald Trump est une opportunité historique qui ne se représentera pas de si tôt. Le camp patriote saura-t-il la saisir ?
J’espère que oui, mais je ne cache pas que j’ai quelques inquiétudes.
Au reste, ce serait bien qu’un Trump français émerge du bourbier dans lequel nous sommes enlisés. Un Trump français qui aurait l’énergie et la détermination de celui d’outre Atlantique et qui défende les intérêts de la France, notre pays.
Êtes-vous disponible, si on vous invite, pour présenter ce livre sur les plateaux médiatiques ou dans des salles ?
Je suis disponible pour présenter mon livre partout où l’on voudra bien m’inviter. Ce sera même avec plaisir car j’apprécie beaucoup ces échanges avec les participants, la confrontation des idées, le débat en général. Il suffit de me contacter et comme je suis maintenant retraité, nous trouverons facilement une date.
L'islam, pire que le nazisme et le communisme, Bernard Germain, Riposte laïque, préface de Jean-Yves Le Gallou, 240 pages, 21,00€
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10:10 Publié dans Bernard Germain, Livres, Rencontre avec..., Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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