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mercredi, 04 novembre 2020

Jean Messiha, l'un des derniers soutiens médiatiques de Marine Le Pen, quitte le RN

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Entretien publié sur le site Valeurs actuelles cliquez là 

Énarque et médiatique, turbulent, influent parfois au-delà de son camp, Jean Messiha révèle ce soir démissionner de la formation politique présidée par Marine Le Pen. Il tente de le faire sans attaques personnelles, mais sans minimiser de vraies divergences de fond. Sur l’Europe, l’islam, la famille, le rôle de Marion Maréchal, le fonctionnement du parti, mais aussi l’épineuse question de la candidature en 2022. Entretien.

Valeurs actuelles. Quelles sont les raisons qui vous poussent à quitter le Rassemblement national ?

Jean Messiha. C'est le résultat de plusieurs mois de réflexions, influencées par mes nombreuses réunions avec nos militants et sympathisants. Après les élections de 2017, je me suis lancé dans une grande tournée des fédérations départementales pour remonter le moral des troupes et remobiliser des militants complètement sonnés par les résultats de la présidentielle, mais aussi des législatives qui nous ont donné moins de 10 députés. J'ai aussi repris mon bâton de pèlerin pour les européennes et les municipales.

Au cours de ces innombrables weekends passés loin de chez moi, j'ai perçu partout un mélange d'espoir et de scepticisme. Nous faisions tous le même constat : nous avons largement gagné la bataille des idées, mais nous n'arrivons pas à susciter un grand élan populaire qui se traduit par des victoires très franches dans les urnes, à l'exception peut-être des européennes. Pire, nous avons un mal de chien à susciter des vocations pour porter nos couleurs au niveau local. A cet égard les municipales de 2020 ont été une révélation. Marine le Pen avait lancé en 2012 – il y a 8 ans déjà – une grande stratégie d'ancrage local. C’est une excellente stratégie. Mais force est de constater que dans un nombre incalculable de communes, nous n'avons pas pu présenter de listes aux municipales de cette année, faute de candidats crédibles.

La victoire à Perpignan de Louis Aliot a, assurément, été remarquable et doit beaucoup à sa stratégie d’ouverture et bien sûr à ses qualités personnelles. Mais il faut admettre que, dans le même temps, les Verts enregistraient des succès incroyables (Marseille, Lyon, Strasbourg, Poitiers, Tours, Besançon, etc.), pendant que les partis traditionnels résistaient très bien dans la plupart des communes. 
Le RN, c'est un peu comme une équipe de foot qui a beaucoup de supporters et un sélectionneur plein de bonne volonté mais qui ne gagne pas ou très rarement.
Il y a aussi, il faut le dire, des décisions qui laissent un peu rêveur. Comme celle d'investir pour Paris, la capitale de la France, un candidat non-RN, parfaitement inconnu, d'un niveau affligeant et qui a, sans surprise, enregistré un résultat d'une faiblesse historique (1,2%). 

À un moment donné et au vu de ce faisceau d’éléments, vous êtes obligé de vous poser des questions. C'est un peu comme une équipe de foot qui a beaucoup de supporters et un sélectionneur plein de bonne volonté mais qui ne gagne pas ou très rarement. On ne peut pas constamment dire que c'est la faute du terrain, de l'arbitre, du ballon ou des journalistes sportifs. Il y a sans doute d’autres explications et je me sens plus à l'aise et plus libre pour y réfléchir en dehors du RN. 

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lundi, 02 novembre 2020

Assa Traoré : l’injure faite à Samuel Paty

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Nicolas Gauthier

C’est une information passée quasi inaperçue, ce qui est pour le moins étonnant en cette époque d’hypersensibilité médiatique à tout ce qui se rapporte, de près ou de loin, aux « propos de haine ». Ainsi, le 18 octobre dernier, alors que des milliers de personnes se pressent, place de la République, à Paris, afin de rendre un dernier hommage à Samuel Paty, ce professeur décapité, Assa Traoré et ses amis du comité Vérité et Justice pour Adama sont aussi de la fête.

Pour faire preuve de sa compassion, sans doute, l’un d’eux arbore fièrement une pancarte sur laquelle on peut lire ces mots : « RIP Samuel mort en saignant ! » À ce degré de tact, les mots manquent…

Hormis Le Figaro et Valeurs actuelles, qui ont relayé la chose sur leurs sites Internet respectifs, le silence médiatique est donc total. Du coup, l’écrivain Éric Naulleau doit se sentir bien seul lorsqu’il tweete : « Le véritable visage d’Assa Traoré qui vient prétendument manifester son soutien à Samuel Paty en tournant sa mort en dérision par un jeu de mots ignoble. Sans oublier le tee-shirt à la gloire d’un violeur. » Il est vrai que la république des Lettres a, évidemment, des occupations plus urgentes inscrites à son agenda : faire taire Éric Zemmour, on imagine.

Côté politique, seuls la macroniste Aurore Bergé et Florian Philippot, président des Patriotes, ont, à notre connaissance, fait part de leur indignation. C’est peu. De son côté, le NPA d’Olivier Besancenot, qui héberge le Comité Traoré sur son site Internet, n’est pas plus prolixe. Logique : il s’agit, bien sûr, de ne pas noircir le tableau, si l’on peut dire, à propos d’Assa Traoré. Surtout que, dans la foulée, y sont repris, presque mot pour mot, ceux du CCIF, qui évoquent une « offensive islamophobe, raciste et antisociale du gouvernement ». Voir des trotskistes, qui n’en sont plus à une contradiction dialectique près, voler au secours d’une religion naguère tenue pour « opium du peuple » : celui qui n’a pas vu ça à plus de quarante ans a raté sa vie.

En revanche, on notera que la condamnation la plus forte nous vient d’Afrique noire, du journal Cameroon Magazine, pour être plus précis, qui titre : « L’odieuse récupération d’Assa Traoré en hommage au professeur décapité. » Comme quoi les journalistes camerounais n’ont pas les pudeurs de leurs confrères français.

Quoi qu’il en soit, il va devenir compliqué, pour Assa Traoré, déjà plombée par le feuilleton judiciaire familial, de continuer à jouer à la Cosette des banlieues en proie au racisme systémique de l’État colonial français.

Déjà, elle fut salariée de l’OPEJ jusqu’en décembre 2019, anciennement Œuvre de protection des enfants juifs, fondée par le baron Edmond de Rothschild : comme précarité sociale, on a vu pire. Mais il faut encore savoir qu’elle est la vedette du prochain disque du rappeur Jok’Air, où ce dernier la présente comme présidente d’une future Sixième République. Puis, c’est l’actrice Adèle Haenel qui explique aux Inrockuptibles pourquoi elle rejoint le comité Vérité et Justice pour Adama : « Quand on prend la parole, on se radicalise dans ses choix artistiques. Cela ne permet plus vraiment une zone grise où le sens n’est pas très clair. » Sa déclaration non plus, par ailleurs.

Et, tant qu’à faire, Mathieu Kassovitz, le réalisateur du film La Haine, confie, au Point : « Il y aurait un film à faire sur l’histoire d’Assa Traoré, son combat, la violence étatique autour de cette histoire, le manque d’éthique et de respect pour les gens qui souffrent. »

Bref, ça roule pour elle. À croire que la France est une chance pour Assa Traoré. Il n’est pas sûr que l’inverse soit forcément vrai.

Publié sur Boulevard Voltaire,

le 31 octobre 2020 cliquez ici

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vendredi, 30 octobre 2020

À Paris comme ailleurs, les manifs contre le confinement commencent à s'organiser

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Jeudi soir à Paris, une manifestation s’est organisée contre le confinement. Les restrictions imposées par l’Etat au nom d’une prétendue lutte contre le coronavirus sont jugées de plujs en plus insupportables par un nombre croissant de Français de tous milieux et de tous âges.

Source Medias-presse.info cliquez là

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samedi, 24 octobre 2020

Pour que la guerre ne soit pas perdue d'avance

6a00d8341c715453ef0263e970980b200b-320wi.jpgJean-Gilles Malliarakis

On ne gagnera pas la guerre contre l'islamo-terrorisme dans la confusion. La prétention d'imposer de force la laïcité suppose en effet que la religion mahométane soit compatible avec l'idée que la république se fait elle-même de la laïcité.

Or, le laïcisme, que l'on confond avec la laïcité, godille entre ambiguïtés, faiblesses et illusions. Et, c'est le premier drame, nous demeurons docilement régis par des principes constitutionnels et par une jurisprudence interprétative qui les rend paralysants.

Tous les actes politiques de combat que peut envisager le gouvernement, se heurtent, dans ce domaine à des tribunaux administratifs, au conseil d'État et, au dessus, de l'édifice au Conseil constitutionnel. Tout ce dispositif amène nos brillants ministres à reculer quand il s'agit de dissoudre une association subversive ou de fermer une mosquée salafiste.

Ah quand les cibles désignées de ce type de mesure sont qualifiées d'extrême droite : c'est facile. Personne ne protestera.

Mais quand au contraire, il s'agit des protégés de l'islamo-gauchisme, et des alliés électoraux de la gauche, alors tout un mécanisme se déclenchera. Cela commencera par le dénigrement dans les colonnes du Monde, et le dossier s'enlisera. On trouvera même toujours des ultra-féministes pour protester et pour témoigner contre le harcèlement sexuel que leur ont fait subir les quelques hommes politiques qui auront manifesté le courage d'envisager ces décisions indispensables, mais contrariantes pour le politiquement correct.

Le lecteur croira peut-être qu'ici votre chroniqueur exagère : eh bien, souvenez-vous, regardez dans vos archives.

Nous acceptons ainsi d'appeler "sages du Palais Royal" les vieux rogatons de la mangeoire républicaine. Rappelons que ceux-ci se sont autorisés eux-mêmes à censurer l'application des lois votées par la représentation nationale. Ils l'ont fait par exemple en 2018, au profit de l'immigrationnisme délictuel au nom de principes aussi vagues que le mot Fraternité. Celui-ci figure certes sur les pissotières administratives, dans la devise reprise par le grand orient de France, – et maintenant par le Pape François !– , comme dans le texte de la Constitution[1].

On doit d'ailleurs remarquer, à l'inverse, que certains droits fondamentaux affirmés, avec force et clarté, dans la fameuse déclaration de 1789 tels que le droit de propriété, le droit à la sûreté… ou bien l'article 15 "la société a le droit de demander compte à tout Agent public de son administration"… ou encore l'article 5 "la loi n'a le droit de défendre que les actions nuisibles à la société"… ou enfin l'article 10 "nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la Loi"… demeurent lettre morte sans que lesdits "Sages" en perdent le sommeil.

Pour notre malheur, le texte constitutionnel de 1958 prête lui aussi à manipulations. Il fait référence au préambule voté en 1946 : à cette époque gouvernait le tripartisme où le parti communiste côtoyait au gouvernement le parti socialiste et le MRP.

C'est ce texte que définit la France comme une république "laïque".

Hélas ce mot lui-même reste chargé d'une absence de définition qui lui confère une ambiguïté permanente : il fait de la loi de séparation de 1905 une sorte de charte du pays, alors que cette loi prétendument fondatrice ne définit la laïcité, et n'emploie même pas le mot, ne légiférant elle-même qu'au nom de la liberté religieuse.

On prétend donc appliquer à l'islamisme des principes flous dans lesquels la seule expérience a été tentée par Kemal dans la Turquie de 1924. Celle-ci s'est d'abord soldée par un encadrement de la vie religieuse du pays de manière monopoliste au profit de l'islam sunnite. Administrée par l'État, gérée par une structure appelée la Diyanet, de plus en plus envahissante – elle employait 120 000 fonctionnaires en 2011, – cette prédication, et elle seulement, a d'abord écrasé et réprimé toutes les autres familles spirituelles, – les chrétiens et les et juifs bien sûr, mais aussi alaouites, confrériques, bektachis, etc. Aujourd'hui encore, de ce fait, plus du tiers de la population turque est ainsi clairement opprimée. Et puis, ce qui devait arriver est arrivé en 2002, les islamistes ont pris le pouvoir et depuis le coup d'État de 2015, ils persécutent et emprisonnent les kémalistes et les musulmans libéraux "gülenistes".

Le projet laïciste, annoncé en septembre par Macron, après 3 ans de silence, projet qu'on nous dit mûrement réfléchi, d'abord pour combattre le séparatisme, a été modélisé en France par des admirateurs administratifs du kémalisme, et notamment par un Chevènement ministre de l'Intérieur entre 1997 et 2000.

Il produira, s'il est adopté, les mêmes résultats parmi les 10 millions de descendants de musulmans résidant dans l'Hexagone et auxquels la charia interdit de changer de religion. Prétendre former des imams sur une base française se révélera cet égard bientôt chimérique. Cela dénote une méconnaissance totale de la réalité de l'islam.

Sans doute ne devrait-on jamais désespérer. Même Emmanuel Ier, auquel nous pouvons supposer un certain quotient intellectuel, peut s'amender : s'il renonce, notamment, à son titre de Narcisse Ier dit le Bavard. En attendant ce jour possible, mais qui ne semble pas poindre, il convient d'abord que les citoyens et contribuables du beau pays de France se prennent en main.

[1] cf. jurisprudence de 2018 cassant l'application des articles L. 622-1 et L. 622-4 du code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile nonobstant le vote de la loi de 2012 par la réprésentation nationale.

Source L'Insolent cliquez ici

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jeudi, 22 octobre 2020

Sortie prochaine du n°5 de la Revue d'Histoire européenne

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Début novembre en kiosque...

L'émission Synthèse du mois du 11 mars dernier avec Guillaume Fiquet, directeur de la Revue d'Histoire européenne :

Les émissions Synthèse cliquez ici

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Dans le temple des lâchetés

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Jean-Gilles Malliarakis

Ce 21 octobre était prévu dans la soirée, une cérémonie d'hommage à la 267e victime du terrorisme islamique en France. On allait rassembler 400 invités, triés sur le volet, dans la cour de la Sorbonne, haut lieu, réel ou supposé, de la culture française, de l'université française, et même nous dit-on, le mot revient en boucle dans tous les discours : de la république.

Tout semblait se présenter sous les auspices de la plus nécessaire et de la plus salutaire fermeté. On allait assister à la riposte, dans la dignité, d'une nation agressée sur son territoire, choquée dans sa conception de la liberté.

La journée au départ avait d'ailleurs bien commencé.

À 7 heures, le magazine Marianne mettait en ligne une enquête, dévastatrice pour tous les capitulards, les dhimmis, complices objectifs de la conquête mahométane. Ça s'intitule "Renseignement, rectorats, politique… Conflans : ces petites lâchetés qui ont mené au grand désastre" sous la signature d'Anthony Cortes, Étienne Girard, Paul Conge, Bruno Rieth et Laurent Valdiguié.

Ce réquisitoire de presse semblait d'autant meilleur augure que le 16 octobre, Emmanuel Ier avait prononcé quelques phrases, vagues comme toujours mais bien senties. “Je veux qu’à n’importe quelle heure du jour et de la nuit les islamistes se sentent en danger en France. Nous allons donc livrer un combat à mort. Nous allons décapiter les organismes islamistes”. [Oui notre cher président dit : décapiter…]

Agréable surprise, dans la suite de la matinée, à 8 h 20, l'essayiste Fatiha Agag-Boudjahlat, intervenait sur RTL, au micro d'Alba Ventura et c'est elle qui mettait les choses au point.

Elle dénonçait clairement en effet la part de responsabilité de l'administration dans le crime du 16 octobre.

Professeur d'histoire-géographie à Toulouse, elle soulignait qu'elle pense d'abord à "l'immense solitude qu'a dû ressentir son collègue". Et de dénoncer "la réaction de la principale", déplorant le fait qu'il n'y ait pas de sanction envers elle qui s'est refusée à soutenir le courageux professeur, accusé injustement.

Pour Fatiha Agag-Boudjahlat, "on couvre les fautes" de cette principale et de l'inspection académique. Les chefs d'établissements, ou trop d'entre eux, prétendent se placer en effet comme des "médiateurs" entre les enseignants, les parents et les enfants, alors qu'en l'espèce Samuel Paty n'avait fait que respecter le programme fixé par l'Éducation nationale.

Car, rappelle-t-elle : "l'Éducation nationale, c'est le temple des lâchetés". Le mot d'ordre : "pas de vagues" en constitue bien toujours la vraie doctrine, celle de l'État profond. Même si le ministre Blanquer affirme le contraire tout le dispositif en place le contredit dans la pratique. La solitude des enseignants abandonnés par leur hiérarchie reste une donne permanente.

Or, cette lâcheté ne se limite pas à cette seule administration.

Un peu plus tard encore, à 8 h 50 sur BFM-TV, une autre polémique allait en effet nous donner la mesure du rétropédalage gouvernemental. À l'origine une intervention jugée maladroite, la veille du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin sur les rayons halal dans les supermarchés, dont il souhaiterait que ces produits soient dispersés, marqués d'une simple étiquette dans les rayons ordinaires. Le communautarisme du principe le choque, dit-il, et il reproche au capitalisme de l'encourager. Un tel débat un peu confus s'éloigne évidemment de la lutte contre le terrorisme.

Notre ministre, plus matamore que jamais, cherche sans nul doute à se démarquer du fatras capitulard.

Car c'est bien ce fatras capitulard qui l'a emporté dans la liste des dissolutions décidées dans la même journée. Darmanin avait laissé entendre que l'on procéderait à la dissolution du CCIF et de 51 organisations islamiques. Au bout du compte à 16 h 06 on apprenait par l'AFP que seul le collectif pro palestinien Cheikh Yassine était dissous, et qu'une seule mosquée était fermée à Pantin.

Rien ne change en pratique dans la doctrine de l'État : on confond atteintes à la laïcité, relayée elle-même par le laïcisme, et agression contre l'identité française. On persiste dans le refus de remarquer la dimension migratoire du phénomène. On continue à laisser propager par les réseaux islamistes l'idée que les musulmans sont persécutés et qu'ils sont donc fondés à résister par la violence.

Et pour couronner le tout, le blabla présidentiel du soir venait une fois de plus nous lasser par sa boursouflure et sa longueur.

Il y avait sans doute une part de sincérité dans le discours de M. Macron. "Nous continuerons le combat pour la liberté" : Emmanuel Macron entendait rendre ainsi hommage à Samuel Paty. Il confirmait surtout qu'il ne changerait guère les méthodes de son combat pour "faire des républicains", combat qu'il qualifie de "compliqué"… un euphémisme à la mode pour dire que "ça ne va être possible" car "la tâche paraît titanesque".

Elle me semble bien mal partie leur croisade.

L'Insolent cliquez ici

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samedi, 17 octobre 2020

Le nouveau numéro de Terre & peuple magazine est sorti

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N°85 - 9 €

Site de Terre & peuple cliquez ici

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lundi, 12 octobre 2020

Contre le nouvel ordre sanitaire

BHL-Virus-195x300.jpgDaniel Cologne

Dans l’ensemble, notre famille de pensée a bien réagi au « confinement » du printemps 2020, qui était une quarantaine n’osant pas dire son nom (voir Éléments, n° 184, encadré de la page 37). Dans le même numéro, Hervé Juvin se demande si tout principe poussé à son extrême ne finit pas par s’inverser. Cela expliquerait comment, après un demi-siècle entonnant l’hymne à la grande déesse Mobilité, on est passé du jour au lendemain à l’arrêt de la quasi-totalité de la planète.

Toujours dans la même livraison, ainsi que dans la suivante (Éléments, N° 185), je recommande la lecture des articles de Slobodan Despot, tout comme dans Synthèse nationale (n°54 cliquez ici), je conseille de lire les contributions de Pieter Kerstens, Bernard Plouvier et Charles-Henri d’Elloy. De tous ces très bons textes se dégage l’idée que les mesures de sécurité prônées par les conseillers scientifiques et relayées par les dirigeants politiques sont disproportionnées par rapport au risque sanitaire réel.

J’ai toutefois choisi de m’attarder sur le livre que Bernard-Henri Lévy a consacré à ce nouvel ordre sanitaire, alors que la France et la Belgique rivalisaient d’incohérence pour amorcer le « déconfinement ». D’aucuns vont s’étonner que je fasse une recension plutôt favorable de cet ouvrage. Elle ne change rien au fossé idéologique qui me sépare de cet auteur, mais je ne suis pas un lanceur de tartes à la crème et, lorsque paraît Ce virus qui rend fou, je ne me sens pas tenu d’ironiser : « le Lévy nouveau est arrivé ».

Bien sûr, si « le moi est haïssable » et si cette sentence pascalienne peut servir d’ingrédient à une critique de l’individualisme, les singularités collectives que sont les peuples ne doivent pas pour autant être absorbées par le grand mélange, surtout qu’en l’occurrence c’est l’homme albo-européen qu’on invite à devenir « l’otage » du Big Other. Pourquoi les peuples ne pourraient-ils pas vivre côte à côte, dans le respect réciproque de leur « étymon spirituel » (Léo Spitzer) ? Je suis pour une fédération de grands ensembles impériaux dont les relations pacifiques dépendent précisément, non d’une mixture mondiale selon la doxa dominante actuelle, mais de cette persévérance ontologique évoquée par Heidegger et reformulée par Alexandre Douguine.

C’est peut-être sur une idée de ce type que travaille René Guénon peu avant 1930 et son installation en terre musulmane d’Égypte. Une des rares fois où j’ai entendu prononcer le nom de Guénon à la télévision, c’est dans la bouche de BHL au cours de son émission « Les Aventures de la Liberté » (vers le milieu des années 1990, me semble-t-il). Guénon « tiers-mondiste » ? Oui, mais pas au sens de Franz Fanon et Jean Ziegler. « L’autre tiers-mondisme » de Guénon implique une critique impitoyable de l’égalitarisme moderne.

Il m’empêche que j’ai apprécié certaines pages du petit livre de BHL et que je partage quelques-unes de ses réactions face à la quarantaine du printemps 2020, qui est aussi une parodie de la fonction prophétique à travers les courbes exponentielles et anxiogènes des fameux modélisateurs. À propos de Roselyne Bachelot, dont il discerne la « feinte humilité », BHL écrit : « On la consulte comme un oracle (p. 20). » il compare à une « Pythie triste » le chef du conseil scientifique qui annonce chaque soir « le nombre des morts de la journée (p. 19) ».

En me remémorant les opinions contradictoires des « experts » conviés par les diverses chaînes de télévision, je crois aussi « qu’écouter ceux qui savent, si c’est bien des scientifiques que l’on parle, c’est écouter une pétarade perpétuelle et, quand on est un État, inviter la foire à la table du roi ! (p. 24, c’est BHL qui souligne) » Et si le virus était « un dérèglement dans la combinatoire d’organes et de pathologies qui fait un sujet singulier ? » Alors, « les metteurs en scène du grand spectacle de la guerre au virus (p. 51) » perdraient tout crédit et mériteraient le ton quelque peu moqueur des responsables suisses, bien meilleurs gestionnaires de la crise sanitaire que leurs homologues belges et français.

Je conçois le « malaise » que l’on peut éprouver devant « notre ahurissante docilité à l’ordre sanitaire en marche et à sa mise en demeure des corps (p. 73) ». Une sorte d’apartheid générationnel peutêtre décrypté dans les propos d’une « cheffe de service à l’hôpital Saint-Antoine » ou de « bio-éthiciens américains » exhortant « ceux du grand âge » à ne pas encombrer les salles de réanimation, « à céder leur place aux plus jeunes pour les tests et les vaccins », bref « à crever sans faire d’histoire (p. 77) ». Il est légitime de s’interroger sur « le peu de débats que suscitèrent, finalement, les projets de traçage numérique présentés, dans tout l’Occident, comme le moyen le plus sûr de vivre un déconfinement heureux (p. 78) ».

Qu’un reportage au Bangladesh, réalisé avant la mise en quarantaine, mais paru après en raison des « délais d’écriture et d’impression », puisse être tenu pour un « exemple de relâchement » : voilà qui illustre bien « l’empire du procès » épinglé par Régis Debray parmi les « coûts de la sujétion numérique ». Voilà de quoi faire planer la plus grande méfiance « sur les réseaux dits sociaux, c’est-à-dire, de plus en plus souvent, asociaux (p. 88) ».

Pour se convaincre que la vie doit aspirer à une dimension qui la dépasse, on peut faire appel à « toutes les sagesses du monde, la juive mais pas seulement (p. 81, c’est moi qui souligne) ». Se référer à sa propre tradition ancestrale ne doit postuler aucun exclusivisme. BHL convoque aussi un dialogue platonicien pour conjurer le péril d’un nouvelle « montée du pouvoir médical (p. 17) », déjà incarné, dès l’Antiquité romaine, par Galien, « quasi-directeur de conscience » de trois empereurs, et à l’époque de la Révolution française, par le magistrat-médecin Cabanis qui échappe à la Terreur.

Enfin, est-on bien certain que la crise sanitaire du printemps 2020 n’a pas accentué « une tendance lourde de nos sociétés (p. 85) » qui existait déjà auparavant ? Certes, le « préfet » qui donne ses directives par microphone dans la dystopie d’Hermann Kasack (La Ville au-delà du fleuve) cède la place aux images de Jérôme Salomon et Emmanuel André, spécialiste du dénombrement quotidien et macabre des personnes infectées, hospitalisées, réanimées et décédées.

Mais prenons garde. Demain, c’est peut-être tout notre patrimoine civilisationnel (« opéras, philharmonies, les plus grands musées du monde ») qui nous sera « servi, en mode virtuel, sur le plateau d’un petit déjeuner au lit à perpétuité (p. 84) ». Un astrologue prédit que les années 2001 – 2100 seront « le siècle des virus ». Vers quel monde irions-nous au fil des pandémies futures ? « Un monde où règnent les techniciens de la ventilation, les surveillants généraux de l’état d’urgence, les délégués à l’agonie. Un monde où, à la place du monde qui fait trop mal, on a des gels hydro-alcooliques, des balcons où l’on s’auto-complimente, des chiens à promener deux fois par jour muni de son attestation covid et des villes expurgées de la foule humaine comme une salle d’opération de ces infections nosocomiales (p. 103). »

Allons-nous docilement accepter une société qui bannit la poignée de mains et où les masques-barrières ostracisent l’échange de sourires conviviaux ?Allons-nous tolérer que des « applications numériques » deviennent pourvoyeuses « de télétravail, télé-enseignement, téléconsultation, télétransport (p. 77) », sans oublier les jeux vidéos garantissant aux plus jeunes un apprentissage ludique dans la ligne des pédagogies progressistes ?

Comme Pieter Kerstens, je précise que j’appartiens à la génération « à risques ». Mais il faut savoir vivre avec un virus comme avec le péril d’un déraillement de train, le danger quotidien d’une agression dans un monde qui s’ensauvage, la certitude, deux ou trois fois par été, de canicules et de vagues de chaleur appelées à s’intensifier dans un futur proche. En un mot, comme l’écrit le collaborateur de Synthèse nationale, il faut aborder le problème en adulte, alors que les conférences de presse de Sophie Wilmès cherchent à nous infantiliser et que les médias, la chaîne française LCI et sa pâle copie belge LN24, nous inoculent les poisons de l’incertitude et de la peur.

Je respecte le personnel hospitalier, qui a besoin d’un statut humain et financier revalorisé, et non de cette parodie de fonction guerrière offerte par Macron, Philippe et Véran, leur « front » de soignants, leur « première ligne » d’infirmières et leurs « brigades » de traceurs numériques. Je suis conscient de pouvoir être affecté ou emporté par le covid-19, comme le journaliste Mazerolles et l’ancien arbitre de football Javaux, comme le politicien Devekian et le chanteur Christophe.

J’apporte néanmoins mon soutien à des groupes comme « Folie virale » et à leurs manifestations dont j’espère qu’elles se multiplieront en réunissant des milliers de personnes, comme en Allemagne ou aux États-Unis, et non quelques centaines, comme le 16 août à Bruxelles, parmi des Belges bien timorés. C’est pourtant la Belgique qui a le triste record du plus mauvais ratio décès/nombre d’habitants, malgré des mesures tantôt drastiques, tantôt incohérentes, parfois ridicules (comme la « bulle » de cinq personnes), souvent injustes (je pense par exemple au sort réservé aux forains).

La « crise » du coronavirus est loin d’être close. La rentrée scolaire et estudiantine peut réserver une mauvaise surprise. Certaines populations européennes (Belgique, France, Italie, Espagne) semblent ne plus avoir la maturité de leurs aînés qui sont passés à travers les épidémies grippales de 1957 et 1969 sans céder à la panique. C’était aussi un temps où les gens n’étaient pas encore lobotomisés par les media et où les gouvernants ne s’aplatissaient pas devant « un savoir approximatif qui se donne pour une science ». Régis Debray parle ici de l’économie qui a dicté sa loi durant le cycle 1970 – 2020. Mais qu’en est-il de la virologie, parodie de fonction souveraine en ce pénible millésime qui touchera bientôt à sa fin ?

• Bernard-Henri Lévy, Ce virus qui rend fou, Grasset, Paris, 2020, 112 p., 8 €.

Europe maxima cliquez ici

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samedi, 10 octobre 2020

Ces défenseurs du bien-être animal qui défendent leurs intérêts financiers…

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Nicolas Gauthier

En finir avec l’élevage intensif et les mauvais traitements infligés à nos amies les bêtes ? On a connu idée plus saugrenue. D’ailleurs, Cédric Villani (député ex-macroniste) et Matthieu Orphelin (député écologiste) ne pensent pas forcément à mal avec leur proposition de loi relative au « bien-être animal ». Mais ils ont juste négligé ce petit détail : éleveur, c’est un métier.

Ainsi est-il question d’interdire de confiner les animaux dans des cages, hangars, boxes et autres stalles. Sans surprise, du côté de la FNSEA, syndicat ayant plutôt tendance à prôner agriculture et élevage intensifs, ça freine des quatre fers : « À la lecture de leur texte, nous leur avons fait part de leur grande incompétence par rapport à l’ensemble des mesures qu’ils proposent pour l’élevage », affirme le vice-président Étienne Gangneron, cité par Le Figaro du 8 octobre dernier.

Et de poursuivre : « L’interdiction de mettre des animaux en box ou en stalle signe la fin des élevages de chevaux, des élevages de vaches en montagne et même en plaine. L’hiver, toutes les bêtes préfèrent être à l’abri plutôt que dehors, dans la boue ou la neige. » Il aurait peut-être fallu y songer avant. Un métier, on vous dit…

Du côté de la Confédération paysanne, rendue célèbre par José Bové, même son de cloche avec Nicolas Girod, son porte-parole : « Nous avons décidé de ne pas soutenir cette proposition de loi. Ces initiatives ne s’attaquent pas aux causes profondes de la maltraitance animale, qui ne se trouvent pas dans l’élevage, mais dans son industrialisation et sa dépendance au toujours plus. » Bien vu.

À propos de « bien-être animal », il y a encore ce référendum d’initiative partagée dont on commence à parler de plus en plus ; et c’est là que ça se complique, ou s’éclaire, c’est selon. En tête de gondole, Hugo Clément, journaliste de France Télévisions, qui se prétend « transcitoyen », ce qui ne mange pas de pain.

Quant à l’argumentaire, il est aimablement fourni par l’association L214, dont les vidéos volées et consacrées à la maltraitance des animaux dans les abattoirs tournent régulièrement en boucle sur Internet. L214, ce sont 70 salariés, contre seulement 15 en 2015, et des subventions comme s’il en pleuvait. À titre d’exemple, celles versées (1,14 million d’euros en 2017) par l’Open Philanthropy Project, puissante fondation américaine qui finance de nombreuses associations à vocation plus ou moins écologique (857 millions de dollars distribués en 2019).

Mais L214 bénéficie encore de l’aide de sponsors français tout aussi puissants : Xaviel Niel (Free), Marc Simoncini (Meetic) et Jacques-Antoine Granjon (Ventes privées), trois patrons emblématiques de l’économie numérique. A-t-on affaire à des philanthropes désintéressés ? Rien n’est moins sûr. Xavier Niel : « Il y a quelques années, je n’étais pas sensible à la cause animale. En voyant les vidéos de L214, j’ai eu un déclic. »

Au-delà de cette anecdote édifiante, le véritable déclic a vraisemblablement surtout consisté en ces potentiels et mirobolants retours sur investissement dans la recherche sur la viande de synthèse, nouveau filon des biotechnologies dans lequel Jeff Bezos (Amazon) et Bill Gates (Microsoft) ont déjà placé des milliards de dollars.

Méchant procès d’intention ? Non, à en croire L’ADN Tendances, magazine professionnel qui nous apprend, le 3 juillet dernier : « Kima Ventures, le fonds d’investissement de Xavier Niel, soutient déjà la start-up 77 foods, qui fabrique du bacon à base de plantes. »

Voilà qui n’a pas échappé à cet éleveur de vaches, cité par Le Figaro : « Parmi les instigateurs du référendum d’initiative partagée se trouvent des investisseurs et des associations qui, derrière la question du “bien-être animal”, défendent leurs intérêts particuliers. »

Ou de l’art de nous prendre pour des andouilles, fût-ce de synthèse.

Source Boulevard Voltaire cliquez ici

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jeudi, 08 octobre 2020

Les gérants de la Librairie Les Deux Cités (Nancy) dénoncent des groupuscules « qui n’acceptent ni la diversité, ni le débat d’idée, ni la liberté d’expression et d’opinion »

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Source Breizh-info.com cliquez ici

Nous relations hier les menaces, les tags visant la Librairie Les Deux Cités, qui vient d’ouvrir à Nancy. La municipalité n’a pas dénoncé clairement les agissements des « antifas » qui s’attaquent à la liberté d’entreprendre. De notre côté, nous nous sommes entretenus avec les gérants, qui n’entendent pas baisser la tête, bien au contraire.

Breizh-info.com : Pouvez vous vous présenter à nos lecteurs ?

Nous sommes deux associés, Sylvain Durain et Alexis Forget, qui se sont retrouvés en février dernier autour de ce projet de création de librairie, à Nancy. Passionnés l’un et l’autre par les livres en tant qu’ils contribuent à l’élévation intellectuelle de ses lecteurs, nous avons souhaité cette librairie portée par la thématique du conservatisme et de l’enracinement.
 
Breizh-info.com : Parlez nous de l’ouverture, mouvementée, de votre librairie ?

Trois semaines avant l’ouverture nous subissions déjà des attaques virtuelles qui se sont transformées en attaques réelles contre notre vitrine et toute une campagne de diffamation et insultes à travers la ville par le biais d’affiches. Cependant, nous pouvons les remercier car cela nous a fait une publicité exceptionnelle, et a décrédibilisé ces mouvements encore davantage.

Breizh-info.com : Au delà de la surmédiatisation liée aux attaques de l’extrême gauche, avez vous rencontré du succès ? Quelle littérature entendez-vous diffuser au sein de la librairie ?

Ce succès médiatique a effectivement été concrétisé par la venue d’une clientèle nombreuse, cela ne désemplie pas depuis notre ouverture ! Nous diffusons trois gammes philosophie-religion, Sciences-politiques histoire, régionalisme.

Breizh-info.com : Comment expliquez-vous les agissements d’individus qui entendent s’en prendre à des livres. Comportements étranges non ?

Pas si étrange quand on connait l’état d’esprit de ces groupuscules extrémistes et hystériques qui n’acceptent ni la diversité, ni le débat d’idée, ni la liberté d’expression et d’opinion.

Breizh-info.com : Comptez vous vous spécialiser dans le régionalisme lorrain notamment ? Quelle littérature vat-on trouver dans ce domaine ?

Nous avons une belle gamme de livres dans ce domaine, neufs et d’occasion, histoire de la lorraine, personnages, légendes, tradition, il y en aura vraiment pour tous les goûts. Nous promouvons également des auteurs lorrains comme Laurent Schang ou encore Stanislas Berton.

Pour soutenir la librairie Les Deux Cités, vous pouvez leur envoyer un message ici, ou mieux encore, y aller faire vos achats littéraires,

Propos recueillis par YV

La Librairie Les Deux Cités 6 Grande Rue 54000 Nancy (ouverte à partir de 10 h)

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mardi, 06 octobre 2020

REVUE DE PRESSE Bruno Mégret interrogé par Le Point : « Le RN est touché par la dégradation du niveau de la classe politique

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Source Le Point cliquez ici

ENTRETIEN. L'ex-numéro 2 du Front national estime que Marine Le Pen ne propose plus d'idées nouvelles et capitalise sur les fondamentaux du parti.

Propos recueillis par Florent Barraco et Emmanuel Durget

Il fut le premier à promouvoir la dédiabolisation. Sa stratégie de respectabilité du Front national (devenu Rassemblement national) s'est fracassé un jour de décembre 1998 où Jean-Marie Le Pen, soucieux de garder la main sur son parti, a écarté le jeune ambitieux. Bruno Mégret a raté sa scission – que le père Le Pen appela un « pu-putsch » pour mieux se moquer – et il ne put jamais rivaliser avec le fondateur. Vingt-deux ans plus tard, le père a passé le relais à sa fille et le parti d'extrême droite apparaît comme le premier parti d'opposition. Cependant, depuis quelques mois, le Rassemblement national et sa présidente, Marine Le Pen, semblent en retrait, presque anesthésiés par la crise sanitaire et économique. Normal, répond l'ex-numéro 2 du Front, car Marine Le Pen est devenue, selon lui, une femme politique comme les autres. Entretien.

Le Point : Cet été, l'insécurité est revenue au cœur de l'actualité. Pourtant, on a l'impression que Marine Le Pen peine à concrétiser sur ses thèmes forts. Qu'est-ce qui cloche au Rassemblement national ?

Bruno Mégret : C'est vrai, le Rassemblement national ne parvient pas à exister sur la scène politique. Il y a à cela une raison fondamentale : ses représentants tiennent, de façon certes plus énergique, le même discours que la classe politique, alors qu'ils devraient porter une vision radicalement différente pour incarner l'alternative au système en place. Aujourd'hui, les Français n'ont plus la moindre confiance dans les politiques qu'ils savent impuissants à résoudre leurs problèmes et, de ce point de vue, Marine Le Pen n'est pas différente de ses concurrents, car elle ne porte aucun projet qui rendrait sa puissance au politique. Rendre du pouvoir au pouvoir, là est le nœud du succès.

La dédiabolisation du parti ne l'a-t-elle pas banalisée ?

J'ai toujours préconisé la dédiabolisation, mais pour moi elle consistait à en finir avec les provocations sulfureuses et les dérapages verbaux. Car, au-delà, il faut tenir le discours de la rupture avec le système. Sur l'immigration par exemple, ce n'est pas clairement le cas. Pourtant, comme nous l'avions annoncé, ce phénomène est aujourd'hui source de difficultés majeures que personne ne nie plus. Le RN devrait donc proposer une mesure simple et radicale : stopper toute nouvelle immigration pendant dix ans. Et ceci en faisant voter une loi d'exception qui suspende l'ensemble des dispositions permettant l'arrivée de migrants : regroupement familial, droit d'asile, etc. Ce serait une démarche non pas idéologique, mais pragmatique. Quand votre maison est inondée, vous commencez par bloquer l'arrivée d'eau avant de réparer les dégâts.

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dimanche, 04 octobre 2020

Comment se financent les associations véganes :

Source Breizh infos cliquez ici
 
Des groupes financiers américains financent les associations végan anti élevage, les associations anti chasse et les lobbys anti agricoles.
 
Grâce à des multinationales et des milliardaires américains qui veulent produire de la viande artificielle et investissent dans des usines et filières destinées à éliminer la production de viande authentique naturelle. C’est ce que révélait l’enquête du journaliste Gilles Luneau, paru il y a plus d’un an dans la revue We Demain.
 
Le journaliste d’investigation a dernièrement enquêté sur ces mouvements dont un des buts est de préparer l’humanité à une alimentation totalement industrielle. Adieu l’agriculture et l’élevage sur lesquelles on pouvait avoir une traçabilité…
 
Cette nourriture que l’on nous prépare, peut bien entendu non seulement rapporter gros mais aussi nous rendre totalement dépendant de ces industriels américains.
 
Voir le reportage sur l’enquête de Février 2019, mais qu’il est intéressant de revoir alors que L214 a encore récemment publié une vidéo sur une exploitation dans le Morbihan.

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vendredi, 02 octobre 2020

« Binationalité : le cheval de Troie est dans nos murs ». Entretien avec Farid Smahi, auteur de La Fracture nationale (éditions Dualpha)

Smahi-Farid-quadri-681x1024.jpgEntretien avec Farid Smahi publié dans le quotidien Présent.

 

 

Votre livre s’attaque à la question de la binationalité qui vous préoccupait déjà lors de la parution de votre précédent ouvrage Parole d’un élu, il y a près de vingt ans. Rien n’a donc changé ?

C’est assez simple : qu’est-ce que la nationalité ? Pour le dictionnaire Robert : « Existence ou volonté d’existence en tant que nation d’un groupe d’hommes unis par une communauté de territoire, de langue, de traditions ou d’aspirations. »

Depuis la fin du XIXe siècle : « État d’une personne qui est membre d’une nation déterminée. »

La nationalité recouvre l’idée de patrie, jetée aux oubliettes en France par les politiciens de tout bord à l’exception des élus du Rassemblement National, de Nicolas Dupont-Aignan, de Florian Philippot et de quelques sociologues comme Éric Zemmour ou encore Michel Onfray.

Et c’est au nom du « principe des nationalités » que le traité de Versailles, au lendemain de la 1re Guerre mondiale, a dépecé l’empire austro-hongrois pour créer la Hongrie, la Tchécoslovaquie… et la Yougoslavie !

Mais en quoi le fait pour une personne de disposer de deux ou même plusieurs nationalités constitue-t-il un problème ?

Ce fut une hérésie juridique pratiquement jusqu’à l’entre-deux-guerres… Les professeurs de droit en citaient cependant un exemple qui faisait exception :

René de Chambrun, descendant de Lafayette, auquel, de ce fait, le congrès américain reconnaissait la nationalité américaine lui permettant ainsi d’être à la fois avocat au Barreau de New York et à la cour d’appel de Paris.

Mais l’arrivée au pouvoir d’Adolf Hitler en 1933 eut pour conséquence un déferlement de populations fuyant les persécutions nazies en Suisse d’abord, puis en France, en Grande-Bretagne et enfin aux USA…

À la création de l’État d’Israël, ses fondateurs décidèrent que tout Juif s’y installant, d’où qu’il vienne, recevrait ipso facto la nationalité israélienne. Dans la foulée, l’hérésie juridique est devenue peu à peu le droit positif de certains États comme la France. Dans La Fracture nationale, le lecteur pourra se faire une idée des séquelles calamiteuses du concept de poly-nationalités pour la santé d’une société…

Un exemple entre 1 000 : l’ancien patron de Renault, Carlos Ghosn, dispose tout à la fois des nationalités brésilienne, libanaise et française !

Certains gouvernements refusent avec vigueur ce concept : parmi eux, le roi du Maroc qui, conformément à la Charte Olympique, a, en 2000, refusé d’autoriser trois de ses ressortissants à participer aux Jeux Olympiques de Sydney sous le maillot tricolore, faisant fi de leur naturalisation pourtant bien antérieure !

Mais la Binationalité a tout de même un avantage : les Français d’origine immigrée, multirécidivistes, notamment pour des affaires de drogues et disposant d’une autre nationalité pourraient être très légalement de ce fait renvoyés dans leur patrie d’origine. Encore faudrait-il que nos magistrats au grand cœur s’y prêtent !

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Sonia Devillers, de France Inter, en appelle au CSA : trop de gens de droite sur CNews…

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Olivier Piacentini

L’élection présidentielle approche, la gauche est dans les choux, LREM va de débâcle en débâcle, la peur s’installe à gauche : et si le RN gagnait sur les ruines de ses adversaires ? Sonia Devillers, journaliste à France Inter, semble prise de panique. « Trop de journalistes et intervenants de droite sur CNews », a-t-elle constaté. Beaucoup de gens qui interviennent sur cette chaîne, en tant que témoins « neutres », sont en fait des gens de droite… Horreur, les envahisseurs sont parmi nous ! Alors, Sonia Devillers demande au patron du CSA de comptabiliser le temps de parole des uns et des autres en fonction de leur orientation politique supposée, de façon à ne pas favoriser la droite.

Mais de qui se moque donc Sonia Devillers ? Voici une liste d’intervenants habituels dans « L’Heure des pros », tous de gauche ou LREM : Catherine Mécary, Éric Coquerel, Benjamin Amar, Clément Viktorovitch, Gérard Leclerc et tant d’autres… Quant à « Face à l’Info », l’émission qui oppose Zemmour à des personnalités de gauche le plus souvent, ils finissent la plupart du temps au tapis. Mais faut-il en vouloir à la chaîne s’ils ne sont pas capables de tenir le choc en débat ?

En fait, Sonia Devillers n’est pas effrayée par l’absence de pluralisme, c’est au contraire le pluralisme qui l’effraie : qu’une grande chaîne ouvre ses micros à Zemmour, d’Ornellas, Cluzel, Lévy, Rioufol, voilà qui la choque. Elle se sent tellement mieux sur France Inter, où toutes ces affreuses personnes ne sont jamais invitées, où l’on peut assener le catéchisme de la bien-pensance entre gens de bonne compagnie (Joffrin, Szafran, Domenach, Demorand et tutti quanti) sans jamais être contrarié par un horrible trublion de droite, où l’on peut insulter Jésus en riant sans crainte de voir le moindre catholique pointer le bout de son nez. Et tout cela sur le service public, c’est-à-dire avec l’argent des ringards contribuables de droite, obligés de payer pour s’entendre dénigrer, 24 heures sur 24, sans jamais avoir le droit de répondre ni de s’en plaindre.

En agissant ainsi, Sonia Devillers prouve ce que nous disons et répétons depuis des années : c’est bien la mainmise médiatique de la gauche sur les médias qui oriente le public et apporte à la gauche un avantage souvent décisif. La fin du monopole de la pensée sur les médias a de quoi les paniquer : elle sonne, pour eux, le début de la fin… 

Boulevard Voltaire cliquez ici

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jeudi, 01 octobre 2020

RAPPEL - Report du « Rendez-vous Bleu Blanc Rouge » de Synthèse nationale : Roland Hélie, son directeur, s’explique sur le site EuroLibertés…

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Propos recueillis par Fabrice Dutilleul cliquez là

À la surprise générale dans les milieux non-conformistes, vous venez d’annoncer, il y a quelques jours, le report du Rendez-vous Bleu Blanc Rouge organisé par Synthèse nationale les 10 et 11 octobre prochains à Rungis (94). Quelles en sont les raisons ?

Hélas, « la surprise » était, si je puis dire, prévisible. Il ne vous a pas échappé que la crise sanitaire que nous traversons depuis le début de l’année a des répercussions multiples et diverses sur la vie quotidienne de nos compatriotes, et pas seulement eux, puisque cette crise est mondiale.

La psychose entretenue autour d’un rebondissement, avéré ou non, de l‘épidémie amène les autorités, au nom du sacro-saint « principe de précautions », à imposer des mesures drastiques en particulier lors des rassemblements de toute nature, qu’il s’agisse des spectacles, des rencontres sportives ou des réunions politiques. Le Rendez-vous BBR d’octobre entrait dans cette dernière catégorie.

Les conditions qui nous sont contractuellement imposées sont inacceptables si l’on veut réussir, comme c’est le cas depuis 14 ans (d’abord avec les « Journées de Synthèse nationale » et depuis l’an dernier avec les « Rendez-vous BBR »), cette rentrée politique de la droite nationale et identitaire.

N’était-il pas possible, malgré ces restrictions, d’envisager ce rassemblement sous une autre forme ?

Il faut savoir que l’organisation d’un tel événement prend beaucoup de temps et nécessite des moyens humains et financiers conséquents. Pratiquement, il faut presque un an à la cellule militante que nous avons mis en place pour préparer ces BBR. Modifier au dernier moment le lieu ou le programme était impossible. Ce d’autant plus que les difficultés rencontrées à Rungis auraient été les mêmes ailleurs.

Depuis la première réunion de ce type, en octobre 2007 à Paris, les Journées de Synthèse nationale ont pris une ampleur considérable. L’an dernier, sur deux jours, ce sont près de 3 000 visiteurs qui sont venus y assister. Ce succès grandissant est dû au côté politique bien sûr, puisque pratiquement toutes les forces nationales et identitaires sont présentes et peuvent s’exprimer ou y tenir un stand, mais aussi au côté festif.

Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que, l’an dernier, nous avons fait évoluer le concept de ces journées en leur donnant, en accord avec Jean-Marie Le Pen, le nom de « Rendez-vous Bleu Blanc Rouge ». Ce qui rappelle à beaucoup les Fêtes des BBR d’antan…

C’est vrai que les animations proposées sont nombreuses et que cela ne semble pas déplaire au public présent…

Au-delà des nombreuses interventions politiques qui prouvent la qualité et la diversité de notre famille d’idées, c’est aussi l’ensemble des activités (commerciales ou ludiques) proposées qui attire de nombreux patriotes. Or, compte tenu des restrictions, nous étions obligés d’enlever tout le côté festif, ce qui aurait réduit cette réunion à un simple colloque aussi intéressant soit-il, mais qui ne correspondrait plus à la vocation des BBR.

De plus, je ne me voyais pas transformer notre service d’ordre en gendarmes occupés à imposer au public des mesures dans lesquelles nous ne croyons pas vraiment. Cela d’autant plus que nous avons été avertis que les autorités seraient très vigilantes sur ce point. Il y a des limites à tout.

La Fête de L’Huma, le Festival d’Avignon, la Braderie de Lille ont été annulés pour les mêmes raisons. À l’impossible nul n’est tenu.

Pourtant, plusieurs réunions se sont tenues depuis le début du mois ici et là…

Tout à fait, mais la nature de ces réunions n’est pas la même. Qu’il s’agisse des Journées chouannes de Chiré-en-Montreuil, de l’anniversaire de la Ligue du Midi près de Nîmes ou de la Fête du cochon du PdF en Bretagne (à laquelle j’étais d’ailleurs invité pour y prendre la parole), ces fêtes se sont déroulées en plein air, ou sous des barnums, dans des lieux privés à la campagne. La configuration de chacune d’entre elles n’était pas la même que celle de Rungis. De plus, ces différentes réunions sont souvent à vocation régionale et, aussi sympathiques et réussies soient-elles, ne rassemblent pas autant de monde que les BBR.

Cette décision n’a pas dû être facile à prendre ?

Ça n’a pas été, croyez-moi, de gaîté de cœur. Ces rendez-vous de rentrée ont donné au fil des ans à Synthèse nationale la crédibilité qui est la sienne au sein de la droite de combat. Depuis le début du mois de juillet la billetterie automatique enregistrait chaque jour de nouvelles inscriptions ; les demandes de réservations de stands affluaient de toutes parts ; les animations allaient être encore plus nombreuses que l’an passé et le programme s’annonçait lui aussi plus dense… Bref, toutes les conditions semblaient réunies pour que ces BBR pulvérisent les records. Mais tout cela aurait été obstrué par les nombreuses réglementations imposées et cette fête aurait ainsi perdu toutes les caractéristiques qui font sa réussite.

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Que pensez-vous de la situation actuelle et quel aurait été le message de ces BBR si elles s’étaient tenues normalement ?

La ligne de fracture est claire. Il y a ceux qui acceptent de se soumettre aux diktats de la pensée dominante et ceux qui, comme nous, le refusent. D’un côté le mondialisme destructeur des Peuples et des Nations, de l’autre, les nationalistes et les identitaires qui mettent au premier plan de leurs préoccupations la défense de notre nation et de notre civilisation.

Depuis neuf mois, la crise a mis en évidence les limites du mondialisme. La globalisation imposée depuis des décennies est en faillite. Plus que jamais les événements nous donnent raison. C’est dire que le combat que nous menons est, plus que jamais, d’actualité. C’est ce que nous aurions démontré au cours de ces journées. Nous le ferons différemment.

Qu’allez-vous donc faire maintenant ?

Je sais que beaucoup, parmi nos amis, sont déçus par l’absence de « Synthèse » cette année. Mais ce n’est que partie remise. Dès que les choses redeviendront plus sereines, nous reprogrammerons ce grand rendez-vous devenu incontournable. Mais nous ne sommes pas maîtres de la situation. J’espère sincèrement que nos amis nous comprendront…

Cela dit, à travers la revue Synthèse nationale, à travers nos éditions, nos Cahiers d’Histoire du nationalisme, à travers les émissions « Synthèse » réalisées en partenariat avec TV Libertés (1), à travers nos conférences locales et notre site quotidien d’informations, nous continuerons notre combat.

Notes

(1) Celles-ci reprendront le 1er octobre prochain avec comme invité Jean-Marie Le Pen.

La lettre explicative de Roland Hélie

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Parution du nouveau numéro (n°186) de la revue Éléments

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N°186, octobre 2020, 6,90 euros,

en kiosques ou sur le site d'Éléments cliquez ici 

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mardi, 29 septembre 2020

Jean Raspail ou l'éternité contre la modernité

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Franck Buleux

Jean Raspail nous a quittés le 13 juin alors qu’il abordait ses 95 ans. Pourtant, il en avait traversé des mers, atteint de nombreux rivages, il n’atteindra pas celui-là. Il a changé de rive.

Contre la modernité

C’est en 1986, dans Les yeux d’Irène, roman de Jean Raspail, pour qui j’ai vécu une passion personnelle, paru en 1984, que j’ai découvert l’existence des Alakalufs, un des peuples les plus vieux de la terre, natif de l’extrême sud du continent américain, un peuple indien d’Amérique du Sud vivant au Chili dans le détroit de Magellan. Comme d’autres explorateurs, comme tant de voyageurs, Jean Raspail avait rencontré ce peuple, en 1951, sous la neige et dans le vent qui l’avait emmené sur cette terre extrême. La rencontre entre deux civilisations. De cette courte rencontre qui l’avait marqué, il avait souhaité écrire leur histoire.

Qui se souvient des Hommes ? était le titre de ce « roman » consacré aux Alakalufs. Ce livre aurait pu être présenté comme une « épopée » ou une « tragédie » humaine, recréant le destin de ces êtres, nos frères, que les hommes qui les virent hésitèrent à reconnaître comme des Hommes.

Déjà, en l’an Mil, l’Islandais Leif Erikson avait découvert le Nord du continent américain, faisant des hommes du Nord, les Northmen, les premiers Européens présents sur le territoire outre-Atlantique. Presque mille ans après, le jeune explorateur français, Jean Raspail croisait un canot sur lequel des hommes et des femmes, présents ethniquement probablement depuis des milliers d’années, pêchaient. Comme les Indiens s’étaient méfiés des Européens de l’an Mil, ils ne pouvaient que se méfier de ceux de l’an Deux mille. Leif Erikson n’avait même pas utilisé les cartes de l’explorateur Pythéas, qui, au IVe siècle avant notre ère, avait sillonné l’Atlantique et atteint le cercle polaire septentrional. Comme Leif Erikson, mais au sud de ce continent, Jean Raspail s’y était laissé égaré. Après avoir traversé l’Amérique, à partir de l’Alaska, il avait rencontré l’homme éternel, celui qui avait refusé tout mélange. Celui qui se méfiait du « dieu blanc ».

« Là-bas, au loin, si loin… » comme le sous-titre le livre, qui reprend l’intégralité de sept romans de Jean Raspail, édité dans la collection Bouquins par Robert Laffont en 2015 avec une superbe préface de Sylvain Tesson. Jean Raspail faisait partie de ces conquérants pacifistes, ceux pour qui la terre, patrie charnelle, crée et pérennise la différence.

Tous ces explorateurs, Pythéas, Leif Erikson, Jean Raspail avaient probablement cherché le lieu où disparaissait le Soleil, à l’Ouest du monde, avant de renaître.

Ce Grand Sud, appelée souvent Patagonie, partie méridionale de l’Amérique du Sud, était à l’origine, selon les légendes et certaines statues découvertes, la regio gigantum (« région des géants » en latin). Et les hommes qui y vivaient encore étaient appelés à disparaître car leur nombre se réduisait, peu à peu.

Ils n’ont jamais été très nombreux. La population totale n’a jamais dépassé les 5 000 individus. Dans les années 1930, les Alakalufs se sont sédentarisés sur l’île Wellington, dans la ville de Puerto Eden, port chilien. Ils représentaient l’histoire du monde. Jean Raspail l’avait compris.

Roi sur sa terre

Déjà, en 1981, Jean Raspail avait publié Moi, Antoine de Tounens, roi de Patagonie ou le destin vécu d’un aventurier français qui débarqua en Argentine en 1860 et se fit proclamer roi d’Araucanie et de Patagonie par les populations indigènes locales. Ce livre avait obtenu le prix du roman de l’Académie française. Cet ouvrage relate l’histoire d’un aventurier venu du « Périgord vert » qui s’autoproclame roi, le 18 novembre 1860, par les tribus de cavaliers qui menaient contre l’Argentine et le Chili les derniers combats de la liberté et de l’identité. Il régna quelques mois, sous le nom d’Orllie-Antoine Ier (écrit parfois Orélie-Antoine Ier) galopant à leur tête en uniforme chamarré, sous les plis de son drapeau bleu, blanc, vert. Et puis, la chance l’abandonna. Trahi, jeté en prison, jugé, il parvint à regagner la France où un autre destin l’attendait, celui d’un roi de dérision en butte à tous les sarcasmes, mais jamais il ne céda. En effet, bien que le royaume n’existât plus, il créa autour de lui une petite cour, attribuant ainsi décorations et titres. Roi il resta, mais solitaire et abandonné, il mourut dans la misère le 17 septembre 1878, à Tourtoirac, en Dordogne, où il était né.

Les Indiens ont disparu, mais la symbolique du livre tient au fait que ses sujets se comptent aujourd’hui par milliers, en France et à travers le monde, car son royaume est éternel. Il symbolise ce peuple identifié à sa terre, comme les Alakalufs.

Symboliquement, en 1989, puis en 1998, Jean Raspail avait « occupé » brièvement l’archipel des Minquiers, archipel normand situé au sud des îles Anglo-Normandes et qui fait partie du bailliage de Jersey : un éparpillement de granit peuplé de lapins, au sud de l’île. Jean Raspail réagissait en représailles à l’occupation des Malouines argentines, territoire purement patagon, par les Britanniques. Toujours ce choix de l’identité charnelle des hommes.

Qui se souviendra de nous ?

En 1973, l’écrivain publie ce qui deviendra un livre emblématique, toujours sous l’épitaphe de « roman » : Le Camp des Saints, chez l’éditeur Robert Laffont. Roman apocalyptique qui se situe dans la France de 2050, confrontée à l’arrivée massive de migrants sur ses côtes azuréennes comme si le paradis bleu, de la couleur des yeux de Jean Raspail, devait affronter une invasion d’individus représentant une véritable subversion. Lorsque l’Azur s’assombrit.

Le Camp des Saints, dès 1973, fut un succès de librairie. Il fut édité, en langue anglaise, à l’étranger et réédité, en français, à de nombreuses reprises.

Jean Raspail, dès 1973, met l’accent sur un discours démographique entre le Nord et le Sud. Il a constaté, de visu, la disparition de peuples qui se pensaient éternels. Ces romans ne sont que la modélisation de ses expériences humaines. Il a constaté que la modernité absorbait la vie des peuples et que la faiblesse de la démographie traduisait la fin des peuples.

En 1970, l’Académie française lui avait remis le prix Jean-Walter pour l’ensemble de son œuvre mais lorsqu’il postulat à l’Académie française le 22 juin 2000, il ne réussit pas à être élu au siège vacant de Jean Guitton. Pourtant, il recueillit 11 voix contre 6 pour Max Gallo et 4 pour Charles Dédéyan, sans toutefois obtenir la majorité requise. Sans doute Le Camp des Saints l’empêcha-t-il de devenir Immortel.

Lui, le chasseur d’éternité, l’explorateur de peuples enracinés, est parti à une époque où le nomadisme imposé est l’essence de notre civilisation déclinante. Il était alors chercher, à l’Ouest, l’origine de l’humanité. Il pensait les civilisations mortelles, non par idéologie, mais par expérience, par souci d’observation. Il avait vu disparaître les Alakalufs, il ne souhaitait pas la disparition d’autres civilisations.

Il ne se pensait pas prophète. Comme on dit aujourd’hui, probablement un simple lanceur d’alerte.

Emmené par les oies sauvages, il a dû traverser la rive de l’ailleurs. Celle au-delà de laquelle tout retour est improbable. C’est effectivement la seule rive d’où il est impossible de revenir. La seule.

Source Euro-synergies cliquez ici

Quand Jean Raspail répondait aux questions de Synthèse nationale :

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Dans le 51 (été 2019) de

la revue Synthèse nationale cliquez ici

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mardi, 22 septembre 2020

Un nouveau Hors-série de Présent consacré aux dessins de presse

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Comme dans beaucoup d’autres matières, l’entre-deux-guerres a provoqué une rupture fondamentale dans le domaine de l’illustration de presse. Le caricaturiste à moments perdus ou professionnel, le peintre qui faisait bouillir la marmite en illustrant des journaux et le dessinateur besogneux qui avait rêvé d’être un artiste n’auraient plus rien à voir avec le journaliste-dessinateur – de presse, l’expression date des années 1970.

Le maelström culturel, politique et social aidant, c’est une véritable révolution qui s’est produite dans la presse à cette époque. Le journaliste-dessinateur actuel est devenu un professionnel comme les autres. Tous ces changements se sont accompagnés de condamnations sévères et de libertés acquises qui ont mené à la situation actuelle, curieux mélange d’auto-censure et d’Anastasie à la kalashnikov…

C’est ce bouleversement que nous avons voulu présenter dans ce numéro hors-série, bien conscients que nous sommes que la préservation de ces millions de dessins produits pendant l’âge du papier, que l’on peut sans doute juger terminé aujourd’hui, était une tâche de la plus haute importance, particulièrement en ce qui concerne les artistes de notre famille politique qui ont très largement participé à cette révolution et sont de plus en plus oubliés. C’est à quoi nous aimerons nous attacher…

Chez votre marchand de journaux ou sur le site de Présent (5 euros + 2 euros de frais de port) cliquez

A propos des dessins de presse :

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mercredi, 16 septembre 2020

Bientôt en kiosque : le prochain numéro (n°67) de Réfléchir et agir

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samedi, 12 septembre 2020

Auprès de mon arbre

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Par Vincent Trémolet de Villers

Auprès de nos arbres, nous vivions heureux. La Terre ne s’appelait pas encore la planète, on disait nature plutôt que biodiversité et si la vie n’était pas toujours facile, elle offrait, au rythme des saisons, de joyeuses consolations : le Tour de France l’été, le sapin de Noël de l’hiver. Puis vint le temps des villes inclusives et résilientes. Après Paris qui, depuis des années, repeignait en vert son monde imaginaire, Bordeaux, Lyon, Marseille, Grenoble encore une fois... ont choisi des maires prétendument écologistes. Quel rapport, en effet, entre l’indispensable soin du monde et l’écriture inclusive imposée aux Lyonnais, les cours d’école dégenrées promues à Grenoble, les remontrances aux supporteurs des Girondins à Bordeaux ? Quel impératif climatique oblige Grégory Doucet, le maire de Lyon, à refuser, au nom des principes de la laïcité, d’assister à la cérémonie multiséculaire du Vœu des échevins dans la basilique de Fourvière avant de poser solennellement, le lendemain, la première pierre de la mosquée de Gerland ?

Aucun. La difficulté ? Quand ils s’occupent d’écologie, c’est encore pire. Ce sont des élus qui disent non, non, non. Non à la 5G, qui sert à regarder du porno sur son téléphone dans un ascenseur ! proclame Eric Piolle. Non aux avions de la Patrouille de France, aux voitures des Lyonnais et, désormais aux vélos des coureurs ! affirme Grégory Doucet. Non aux sapins de Noël, au nom de la « charte du droit des arbres » ! annonce Pierre Hurmic le maire de Bordeaux. Ce sont certainement ces urgences qui empêchent ces maires de contenir la montée de l’insécurité jusque dans leurs centres-villes. On pourrait en rire si cette surréalité délirante ne se déployait dans un pays traumatisé par une crise économique, sociale, sécuritaire, sanitaire, environnementale.

Comment qualifier ces pseudo-écologistes ? Ils méprisent le passé, se défient du présent (qu’ils veulent remodeler) et craignent l’avenir. On attendait des amoureux de la vie : voici une nouvelle expression du nihilisme contemporain.  

Source : Le Figaro 12/09/2020

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vendredi, 11 septembre 2020

Les Verts et le Tour de France : pourquoi tant de haine ?

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Nicolas Gauthier Boulevard Voltaire cliquez là

Allez comprendre, ces élus verts qui mettent tout en œuvre pour rendre la bicyclette laïque, gratuite et surtout obligatoire déploient la même énergie à faire la guerre au Tour de France. Hormis celui qu’ils paraissent avoir dans la tête, il y aurait donc vélo et vélo.

Ainsi, Grégory Doucet, maire de Lyon, vient-il d’annoncer, à l’occasion d’un entretien accordé au Progrès, ce 9 septembre dernier : « Le Tour de France continue à véhiculer une image machiste du sport. […] Quand on défend les valeurs du sport, on défend l’égalité femmes-hommes. Il devrait y avoir un Tour de France féminin depuis longtemps. »

Fort bien. Mais comment faire ? Au tennis, les hommes jouent cinq sets, contre seulement trois pour les femmes, ce qui est tout de même très interpellant au niveau de la parité. Les coureuses devront-elles, alors, se contenter d’un Tour au rabais ? Un demi-Tour, par exemple ? Ou, piste à creuser pour les étapes de montagne, ne descendre que les côtes et se dispenser de les monter ?

En matière de petite reine, les forces de progrès ont déjà remporté une victoire significative avec la fin de ces jolies miss podium qui, à chaque étape, claquaient le bisou aux champions du jour tout en leur offrant un bouquet de fleurs. Ces temps obscurantistes sont heureusement derrière nous, chaque miss podium étant désormais flanquée d’un mister podium. Sûr que le cycliste ayant, la journée durant, sué sang et eau sur ses pédales sera ravi de se faire embrasser à l’arrivée par un grand moustachu brandissant une gerbe de roses.

À propos de femme, il y en a au moins une qui ne trouve pas la farce à son goût : Béatrice Houchard, ancienne rédactrice en chef adjointe du service politique du Figaro et auteur d’un ouvrage faisant autorité en la matière, Le Tour de France et la France du Tour. Dans une tribune publiée, le 16 août, dans le même quotidien, voilà en quels termes elle commente le refus de Nathalie Appéré, maire socialiste de Rennes, sous pression de ses alliés verts, d’accueillir le départ de la Grande Boucle : « Les élus écologistes ne connaissent rien au Tour de France ! »

L’argument économique, tout d’abord, brandi par Grégory Doucet qui prétend : « Le Tour coûte à la ville 600.000 euros, l’ardoise n’est pas anodine. » À ce détail près que, rappelle Béatrice Houchard, « la quasi-totalité des élus qui ont accueilli le Tour sont intarissables sur les retombées économiques et touristiques d’une épreuve retransmise dans 190 pays : entre 1,50 et 4 euros pour 1 euro investi. »

Puis l’argument écologique. Pour ce maire, lui aussi intarissable sur le sujet : « Combien de véhicules à moteur thermique circulent pour faire courir ces coureurs à vélo ? Combien de déchets engendrés ? » Là encore, le maire de Lyon a dû s’embrouiller dans ses fiches, à en croire notre spécialiste : « Cette année, 100.000 sacs-poubelle en matière 100 % recyclée seront distribués sur les routes ; au moins 50 % des déchets seront recyclés ; 63 zones de collecte de déchets réservés aux coureurs seront installées. […] Les 29 véhicules de l’organisations seront hybrides et des voitures 100 % électriques circuleront également. »

La raison d’une telle haine ? Pour Béatrice Houchard, les écologistes « gomment la dimension festive et rassembleuse de l’épreuve. Il suffit d’avoir suivi une seule étape pour le constater : le Tour donne du bonheur et de l’insouciance dans une époque qui en offre si peu. Il rassemble toutes les classes sociales. »

Et la même de poursuivre : « C’est du sport, bien sûr, de la compétition, de l’admiration, mais aussi de l’épopée, de l’histoire, de la géographie, des paysages et des souvenirs. Ce n’est pas pour rien que l’historien Pierre Nora l’a inclus dans ses Lieux de mémoire. »

Le Tour de France ? C’est une fille qui en parle encore le mieux. Qui l’eût cru ? Certainement pas Grégory Doucet et ses amis.

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jeudi, 10 septembre 2020

Du racisme anti-Blancs

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Par Pierre-André  Taguieff

Philosophe, politiste et historien des idées, Pierre-André Taguieff analyse les fondements idéologiques du décolonialisme et l’avènement de ce que l’on appelle le « pseudo anti-racisme ». Il s’est entretenu avec Bastien Lejeune dans Valeurs Actuelles.

A lire ICI

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mercredi, 09 septembre 2020

Le grand remplacement : Tout noir et tout bronzé...

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Par Alain Sanders

Vous avez sans doute vu l’affiche du film récent d’Anne Fontaine, Police, une pochade qui fait rigoler dans tous les commissariats de France et de Navarre. Mais là n’est pas la question. Ce qui l’est, en revanche, c’est la lourde symbolique – et, comme ils croient avoir désormais tous les droits, elle n’est même plus subliminale comme naguère – dont elle est chargée : un grand Black (Omar Sy, pote des Traoré, contempteur de la police française, résident californien) et une petite blondinette un peu potelée (Virginie Efira). On y ajoutera un flic leucoderme, mais il n’est pas sur l’affiche : un Blanc fatigué et ventripotent...

Ce choix de faire de la blackitude un must absolu est devenu si prégnant que ça en devient gênant. Dans les pubs, au cinéma, à la télé, pour vendre du chocolat, des hamburgers, du coca-cola, des voitures, des meubles, des assurances, etc., la règle – la consigne ? – est de mettre en avant des Noirs généralement couplés avec des Blanches.

Je ne voudrais pas vous accabler d’exemples que vous connaissez sans doute déjà, mais quelques-uns quand même. Ils montrent que, consciemment ou inconsciemment (mais c’est tellement systématique, au sens fort du terme, que ça ne relève plus du subconscient), le but est de nous « acclimater » au Grand Remplacement. Pendant le confinement et au-delà, France Télévisions a ainsi proposé, quotidiennement sur France 3 et France 5, hebdomadairement sur France 2, un programme intitulé « Restez en forme », à suivre et à imiter depuis son salon, et animé par deux coachs. Une blonde, Lucile Woodward, et un Noir, Amadou N’Diaye (ancien de la boxe thaï, aujourd’hui recyclé dans le coaching). Vous me direz que ça s’est fait comme ça et que ces deux-là font le job. Mouais...

Vous n’avez sans doute pas échappé, aussi, aux pubs du site de rencontre Meetic, d’Allianz, du Super Loto, de LCL (pour son offre Campus), des assurances habitation Luko, du groupe immobilier Laforêt, des déodorants Narta, de la chaîne d’hôtels Ibis, des chaussures Weston (un Noir, Omar Sy, encore lui, et une Blanche, Alexia Giordano), d’Ikea, de Monabanq, etc.

Quand on n’a pas la doublette « un Noir-une Blanche », un Noir plutôt dominateur, une Blanche plutôt colombe soumise, on a quand même l’utilisation de Blacks (seuls ou en famille). C’est le cas, par exemple, de la Macif, une mutuelle qui a passé de pleines pages de pub dans Le Parisien, montrant tantôt une jeune femme noire en solo, tantôt un père black et son fiston. Mais c’est aussi le cas du Tour de France qui, « solidaire » du Secours populaire, de Qhu-beka et d’Emmaüs, nous appelle à donner nos « vélos délaissés », en illustrant ledit appel avec une photo de deux jeunes cyclistes noirs (pour les jeunes cyclistes blancs, circulez, y’a rien à voir...). Le cas aussi de Just Eat (ex-Allo Resto, livraisons de repas à domicile, avec son Black bling-bling façon proxo, ce qu’on appelle un pimp aux USA).

C’est encore le cas de la pub d’Orange Cyberdefense qui nous assure qu’« Issa est un super héros » (et un Noir super souriant). C’est encore le cas de l’ADEME, l’agence de transition écolo- gique, qui nous invite à demander, comme la jeune femme noire de sa pub, « MaPrimeRénov ».

Récemment, le très officiel site impots.gouv mettait en scène, pour nous parler des déclarations de revenus, un Noir et une Blanche. Et les biscuits Bjorg, fourrés au chocolat noir (ce qui, à mon sens, est limite), nous incitent à acheter leur produit en montrant un Black s’en régalant sur fond de Born To Be Alive. Nous pourrions continuer ainsi quasiment ad libitum. En ajoutant à cet inventaire les innombrables clips de rap où l’on voit des bimbos blondes très court vêtues se trémousser langoureusement autour de rappeurs nettement mélanodermes dont le machisme affiché et provocateur ne gêne apparemment pas Schiappa...

Naguère déjà, alors que tout le monde chantait, des trémolos dans la voix, le los du film Les Intouchables, nous avions été à peu près les seuls à souligner les sous-jacences de cette histoire : un vieux Blanc, riche, cultivé, grincheux, handicapé, « régénéré » par un Noir (oui, Omar Sy, toujours lui) pétant de santé, sympathique, faisant sauter le carcan de cette vieille France en fauteuil roulant...

On le voit par ces quelques exemples, ceux qui osent parler d’une France « raciste » devraient être invités à fermer leur clapet haineux. Nous avons désormais à faire face à une double offensive. Celle des racialistes qui finiront, si on ne les arrête pas, par déclencher une guerre raciale, et celle de ces Blancs honteux, de ces ethno-masochistes, imbéciles ou complices, qui, par idéologie, ont mis un genou à terre en attendant de se faire passer dessus. A l’heure où le racisme anti-Blancs tue, à l’heure où l’on peut chanter « Pendez les Blancs ! » sans être inquiété, à l’heure où Macron persiste dans ses fantasmes de « sang-mêlé » et autres cocktails plus ou moins exotiques, il est – à peine – encore temps de réagir.

Présent 9/9/2020

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Turquie : l’Europe face à un nouveau Munich

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Par Benoît Busonier*

Aujourd’hui, l’Europe est face à un second Munich. Dans le rôle d’Hitler, Recep Tayyip Erdogan. Rêvant publiquement de restaurer l’Empire ottoman, il a radicalisé sa population et fait disparaître les laïcs. Placé devant une situation économique compliquée, il se lance dans une fuite en avant guerrière. Comme toujours, c’est la Grèce qui est en première ligne. Les bâtiments turcs et leurs avions de combat violent régulièrement l’espace maritime et aérien grec. Recep Tayyip Erdogan a assumé ses propos : il dit vouloir tirer dans la tête d’un aviateur grec pour provoquer un incident et déclencher une guerre. D’un même mouvement, ses soldats attaquent avec des armes non létales les gardes hellènes qui protègent la frontière des migrants hostiles amenés en car par le gouvernement turc.

Le Charles de Gaulle a appareillé de Toulon avec son escorte. C’est notre flotte de bataille qui cingle vers la mer Egée pour défendre l’Europe. Certes, le modèle civilisationnel que défend Emmanuel Macron n’est pas celui des lecteurs de Présent : mais face à l’ennemi islamiste ottoman, il faut être fier que la France se tienne aux côtés des Grecs. Seule.

L’Allemagne, du fait de l’immense diaspora turque importée par Angela Merkel pour fournir des ouvriers à vil prix à l’industrie allemande, reste stoïque pour éviter les désordres intérieurs. Une trahison si les Turcs passent à l’attaque. Le comportement à venir des Américains reste une énigme : soit ils soutiennent la Turquie pour verrouiller le flanc sud de la Russie occidentale, soit ils soutiennent l’Europe pour éviter qu’elle ne sombre dans le chaos, ce qui leur fera perdre leur seul allié dans un monde où chaque sub-continent (indien, chinois, sud-américain) devient leur ennemi.

L’OTAN, plus que jamais, est une mascarade grotesque qui paralyse stratégiquement ses membres. Théoriquement au bénéfice des Américains, mais c’est de moins en moins vrai, tant les discrédits incessants finissent par leur porter préjudice.

Un élément clef dans l’engrenage diplomatique est la Russie. Là encore, impossible de connaître les intentions de Moscou, mais il est probable que Vladimir Poutine attendra la réaction des Américains pour agir. Si Joe Biden est élu, il est tout à fait inenvisageable que les Américains et les Russes se battent dans le même camp. Si Trump est reconduit aux affaires, en revanche, cela devient improbable.

La situation en mer Egée est gravissime. Peut-être est-ce la plus grave tension de- puis la fin de la Seconde Guerre mondiale. La France est seule avec la Grèce face au demi-million de soldats néo-ottomans. Le baril de poudre est en place, il ne reste plus qu’une étincelle.

(*) Extrait d’un article publié dans le quotidien Présent du 9/9/2020

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mardi, 08 septembre 2020

Les raisons du déclin selon Jacques Julliard

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Pour l’historien et essayiste, Jacques Julliard, le morcellement de la société française en groupes dissociés les uns des autres s’explique par le déclin concomitant de trois forces puissantes qui, quoique antagonistes, défendaient chacune une vision de l’universel : la foi catholique, l’esprit républicain et l’espérance socialiste.

Source : Le Figaro 07/09/2020

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samedi, 05 septembre 2020

CANDIDAT NATIONALISTE & IDENTITAIRE À L'ÉLECTION PARTIELLE DU MAINE-ET-LOIRE (3e circ.), JEAN-EUDES GANNAT S'EXPLIQUE

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Source Breizh-infos cliquez ici

Militant identitaire et porte-parole de l’Alvarium, Jean-Eudes Gannat se lance dans la bataille des élections législatives. Il sera en effet candidat à l’élection législative partielle de Saumur Nord, les 20 et 27 septembre prochain.

Avec lui, l’élection législative partielle comptera sept candidats. Outre Daphnée Raveneau (EELV) et Patricia Peillon (LO), Anne-Laure Blin (LR), Guy Bertin (DVD), Adrien Denis (DVD), Patrice Lancien (RN) et Jean-Eudes Gannat (DVD) se disputeront le fauteuil laissé vacant par Jean-Charles Taugourdeau (LR), élu maire de Beaufort-en-Anjou fin juin. Il s’agit de la 3ème circonscription de Maine-et-Loire : Saumur-nord.

Nous l’avons interrogé alors que la campagne s’annonce brève.

Breizh-info.com : Pouvez vous vous présenter à nos lecteurs ?

Jean-Eudes Gannat :  j’ai 25 ans, je suis marié et père de famille. Après un parcours professionnel riche en rebondissements (j’ai beaucoup voyagé puis été viré plusieurs fois pour mon engagement politique, et n’ayant pas fait de grandes études, j’ai enchaîné les boulots précaires ou temporaires, de serveur à vélo taxi en passant par l’assurance, l’usine, le métier de croque-mort etc) je suis désormais à mon compte.

Militant nationaliste depuis plusieurs années, je suis aussi le porte-parole de l’Alvarium, implanté en Anjou.

Breizh-info.com : Tout d’abord, qu’est-ce qui explique l’élection législative partielle à laquelle vous vous présenter ? Quel bilan du député sortant ?

Jean-Eudes Gannat : Cette élection législative partielle a lieu car le député sortant a préféré laisser son siège à l’Assemblée Nationale pour rester maire de sa commune, en application de la loi sur le non-cumul des mandats. En 15 ans de mandature et 40 années de vie politique, Jean-Charles Taugourdeau n’a fait parler de lui qu’une seule fois, en déposant en 2013 120 000 amendements lors des débats sur la loi pour la transparence de la vie publique. Hormis cela, il aura été un député parfaitement inutile que l’Histoire et les Français ne retiendront pas, à l’instar de 99% des membres de l’Assemblée Nationale, de droite comme de gauche.

Breizh-info.com : Qu’appelez vous « un choix de droite authentiquement nationale, sociale et populaire » ?

Jean-Eudes Gannat : J’appelle cela élire un député imperméable aux pressions des lobbies, qu’ils soient financiers, maçonniques, LGBT ou antiracistes. Un député qui se battra bec et ongles contre le fiscalisme, la bureaucratie et la corruption. Un député de droite pour qui la justice sociale est primordiale et n’est pas laissée à la gauche. Élire un homme de droite authentiquement nationale, sociale et populaire, c’est aussi élire député qui s’est fait tout seul et ne dépend d’aucun parti, un député enfin qui soit viscéralement attaché à l’identité française et à la liberté d’expression, et qui ne se gênera pas pour bousculer tous les dogmes assimilationnistes, immigrationnistes, antiracistes, antifascistes etc.

Breizh-info.com : Le Rassemblement national n’est-il pas un obstacle à cette droite que vous appelez de vos voeux ?

Jean-Eudes Gannat : Le Rassemblement National est en stagnation électorale. De vecteur d’espoir, il est devenu l’incarnation du mythe incapacitant de « la victoire dans 5 ans ». Or chaque année qui passe nous éloigne d’une victoire électorale en raison de la démographie et de l’africanisation de notre pays. En dehors des élections, le RN ne fait rien en dépit des talents et des bonnes volontés - de plus en plus rares - qu’il comporte ; ni manifestation, ni revues d’idées, ni alternative aux élections. Et ses élus ne sont même pas les trublions anti-systèmes que les électeurs espèrent ; ils se conforment toujours plus au politiquement correct, comme on a pu le voir - entre autre - lorsque Valeurs Actuelles a été attaqué de toute part pour son dossier sur l’esclavage et Danièle Obono et que le RN s’est refusé à soutenir massivement les journalistes attaqués.

À bien des égards le RN est donc devenu l’équivalent du Chiraquisme autrefois ; une rente électorale auprès du pays réel avec des postures dures et le ventre mou. À la différence que Chirac au moins a fini par prendre le pouvoir…

Comme le RN ne change rien au quotidien des français, malgré de très bons éléments à sa base et une myriade d’élus, les électeurs s’en détournent et retournent à l’abstention ; cela laisse je crois, avec beaucoup d’efforts et de sacrifices, une place électorale à la vraie dissidence..

Breizh-info.com : Vous êtes par ailleurs engagé auprès de l’Alvarium, parlez nous de vos actions à ce titre ?

Jean-Eudes Gannat : L’Alvarium est un centre communautaire d’action sociale et culturelle. Nous organisons des maraudes auprès des SDF et nous aidons des foyers en difficulté. Nous proposons également différentes activités culturelles, sportives et métapolitiques. Enfin, nous menons des campagnes ponctuelles contre l’immigration, la robotisation, la dictature sanitaire etc. Nous possédons un local à Angers, lieu de vie et de rencontre, qui nous permet d’exercer toutes ces activités et de rencontrer nos compatriotes qui le désirent. Ces derniers temps nous enregistrons une ou deux adhésions par semaine, preuve d’une forte dynamique.

Breizh-info.com : La presse locale ne vous a pas épargné ces dernières années. Fait-elle réellement son travail d’information ?

Jean-Eudes Gannat : À notre égard comme sur d’autres sujets, la presse fait plus souvent son travail de laquais du Système que d’information, en dépit de journalistes parfois sincères mais prisonniers soit de leur naïveté soit du manque de liberté d’expression. Globalement, les mots d’ordres ces derniers temps semblent avoir été de nous ignorer pour éviter notre progression et diminuer notre notoriété. Mais les différentes campagnes diffamatoires qui ont précédé cela ont laissé des traces dans l’imaginaire collectif ; nous nous efforçons au quotidien de démentir ces racontars, sans nous excuser pour ce que nous sommes, simplement par notre action et notre persévérance. Cette élection à laquelle je me présente est l’occasion de remettre les points sur les « i » et de tordre le cou à un certain nombre de fantasmes nous concernant.

Breizh-info.com : Vous évoquez un pays au bord de la guerre civile, n’exagérez-vous pas un petit peu ? 

Jean-Eudes Gannat : J’exagère si peu que le socialiste Gérard Collomb lui-même a évoqué cette possibilité. La classe politique -RN compris- se berce d’illusion et refuse de parler de cette guerre civile vers laquelle nous allons, mais dans le peuple personne n’est dupe. Chez les immigrés non plus d’ailleurs. Attentats, affrontements ethniques, libanisation, agressions quotidiennes de la racaille immigrée, crise économique, corruption et explosion des fonctionnements mafieux ; comment pourrions-nous échapper à la guerre civile si nous continuons dans cette voie ? Ma plus grande crainte serait que cette guerre éclate et que nous sortions totalement de l’équation, comme à Dijon où Tchétchènes et Maghrébins se sont affrontés en sortant des armes de guerre sur le sol français sans que notre peuple fasse ou ne puisse faire quoi que ce soit…

Contrairement à ce que disent nos détracteurs, nous n’espérons pas cette guerre et nous sommes les seuls à pouvoir l’éviter par le retour à un régime propre et le recours à la remigration.

Breizh-info.com : Quelles sont, concrètement, les propositions que vous allez faire et mettre en oeuvre si vous êtes élu député à l’Assemblée nationale ?

Jean-Eudes Gannat : En tant que député non inscrit, je n’aurai pas la possibilité de faire voter beaucoup de lois. Cependant je pourrais déposer un maximum d’amendements sur les projets néfastes, alerter nos concitoyens sur ce qui se trame loin de chez eux, dénoncer les traîtres, être la voix de la France qui ne veut pas mourir, refuse les délires sociétaux, la culpabilisation ethnique et l’étouffement bureaucratique. Ces dernières années, Marion Maréchal Le Pen - quoique non inscrite - a été plus utile et marquante pour la mémoire collective que les centaines de députés jouissant de groupes parlementaires et de la complaisance médiatique depuis 30 ans.

Et bien j’ai le sourire moins charmant et la silhouette moins svelte que Marion Maréchal, mais je vous promets que si je suis élu, je saurais être aussi loyal qu’elle vis-à-vis de mes électeurs. Et n’ayant pas Marine Le Pen comme tante et chef de parti, je pourrais me montrer plus libre dans mes paroles et plus offensif contre les ennemis de la France.

Propos recueillis par YV

Lire aussi l'entretien avec Jean-Eudes Gannat dans le Salon beige cliquez ici

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vendredi, 04 septembre 2020

Dans le quotidien Présent d'aujourd'hui : un très bel article de Francis Bergeron sur le n°18 des Cahiers d'Histoire du nationalisme consacré à Honoré d'Estienne d'Orves

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Francis Bergeron Présent cliquez ici

LE FAIT QU’UN DOSSIER sur Honoré d’Estienne d’Orves ait été publié par la maison d’édition Synthèse nationale, dans sa revue Cahiers d’histoire du nationalisme, est une très bonne chose. 

Ces cahiers sont tous d’excellente tenue, mais il faut reconnaître que, de Degrelle à Doriot, en passant par Drieu, la revue semblait vouée, pour partie du moins, à la réhabilitation de quelques figures « nationalistes » ayant choisi le camp allemand lors de la dernière guerre. La personnalité d’Honoré d’Estienne d’Orves vient nous rappeler que la Résistance, et tout spécialement la résistance militaire, fut un terreau d’abnégations patriotiques. Les figures des résistants nationalistes sont impressionnantes. Beaucoup d’entre eux y ont laissé leur vie. Jusqu’à une date récente, leur mémoire n’avait pas besoin d’être spécialement défendue : des timbres, des rues, des places, des lycées, des monuments, portaient leurs noms. Ils étaient honorés sans que leurs convictions ou leur passé aient quelque influence positive ou négative à cet égard. C’est leur action pendant la guerre qui était exaltée, et rien d’autre. 

L’engagement dans la Résistance mise en doute ou salie 

Mais les choses ont évolué. A la mort de certains de ces résistants (Jean Vallette d’Osia, Pierre Guillain de Bénouville, Henri d’Astier de la Vigerie, le colonel Rémy, notamment), leur origine droitière (le plus souvent royaliste) a été cachée ou minimisée. Parfois aussi c’est la qualité de leur engagement dans la Résistance qui a été mise en doute, ou salie par d’ignobles sous-entendus. 

Mais ces derniers temps la fameuse cancel culture va encore plus loin et tente d’effacer le souvenir même de ces hommes, y compris de ceux qui ont été déportés, voire fusillés par l’occupant. Ainsi des professeurs du lycée de Carquefou, près de Nantes, ont-ils tenté de s’opposer à ce que la région donne le nom de d’Estienne d’Orves à leur établissement. Ils n’ont pas eu gain de cause. Mais pour la promotion Loustaunau-Lacau de Saint-Cyr, c’est le ministère des Armées qui a reculé. Il ne fait pas de doute que les néo-censeurs reviendront à la charge. 

Honoré d’Estienne d’Orves est sans doute la plus emblématique des figures de la Résistance. Et il est donc précieux que les nationalistes de la nouvelle génération aient la possibilité de découvrir ainsi sa figure lumineuse, mais également ses convictions politiques et religieuses. Il existe plusieurs livres sur d’Estienne d’Orves : celui écrit par des membres de sa famille, celui de Guillain de Bénouville, celui d’Etienne de Montety. Et même si ces ouvrages sont un peu anciens à présent, la biographie de ce héros et ses écrits de prison sont parfaitement connus. 

Ses ancêtres, héros des guerres de Vendée 

L’ouvrage de Didier Lecerf est un peu différent, et très complémentaire : la partie biographique est une simple chronologie détaillée. Ses liens familiaux avec le commandant Driant d’une part, et avec les Lorgeril d’autre part, sont spécialement intéressants car peu connus. L’ouvrage rappelle aussi le pedigree d’ancêtres plus lointains, qui furent des héros des guerres de Vendée. 

Mais outre une importante partie iconographique, l’ouvrage nous offre d’abord une étude approfondie sur les convictions de cet homme « de la droite catholique, monarchiste et sociale, fidèle à Dieu, à l’Eglise, à sa patrie, à sa famille ». L’ouvrage rappelle ce qu’était le catholicisme social, et donne un aperçu des grandes figures de ce courant. Par ailleurs, il raconte, à travers son parcours, le drame des hommes de la Royale (dont était issu d’Estienne d’Orves), au cours de cette période de notre histoire. C’est sans doute la partie la plus passionnante du livre. 

Fidélités contradictoires 

Il en est de même des rapports entre d’Estienne d’Orves et l’Etat français. La complexité de l’époque est niée au fur et à mesure que l’on s’en éloigne. Mais Groussard, Loustaunau-Lacau, de Lattre et beaucoup d’autres ont illustré ces fidélités apparemment contradictoires et interpénétrées entre la Résistance et Vichy, en tout cas jusqu’à l’occupation de la zone libre. Henri Amouroux, dans sa Grande Histoire des Français sous l’occupation, a rappelé l’histoire de ces hommes qui « portent les premiers coups aux Allemands sans pour autant se dissocier toujours du Maréchal ». Et le tout premier acte de résistance n’a-t-il pas été une manifestation nationaliste d’étudiants, à l’Arc de Triomphe, le 11 novembre 1940 ? 

Didier Lecerf, dans sa préface, justifie ce cahier dans la revue de Synthèse nationale pour trois raisons que nous ferons volontiers nôtres : la « suprême leçon de grandeur » que nous donne d’Estienne d’Orves, l’appartenance évidente de cet homme « à la droite nationale, d’essence monarchiste, catholique et sociale », et enfin la démonstration, à travers son destin, de « certains réalités, loin des simplifications, des caricatures, des jugements péremptoires, à l’emporte-pièce, de notre époque volontiers manichéenne et moralisatrice ». Tout est dit. 

Honoré d’Estienne d’Orves, par Didier Lecerf, Cahiers d’histoire du nationalisme n°18, 2020, 200 pages.

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11:06 Publié dans Les Cahiers d'Histoire du Nationalisme, Livres, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

L’Afrique prête pour la remigration ?

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Par Paul Vermeulen

Les positions militantes noires et anti-françaises, obsédées par la division « raciale » entre les populations, sont en retard : celles de LFI, Obono par exemple, du minuscule groupuscule Ligue de défense noire africaine, faisant un peu de bruit sur les réseaux sociaux grâce aux médias bienveillants, ou des associations d’« afro-descendants » persuadés d’avoir des esclaves comme ancêtres. Pourtant, aucun Noir vivant en France ne peut affir- mer avec certitude descendre d’esclaves, sauf à avoir mené un travail généalogique probant.

La lecture de livres historiques sérieux, tels ceux, mondialement reconnus, d’Olivier Pétré-Grenouilleau, Les Traites négrières (Gallimard, 2004), devrait suffire à le comprendre. Il est donc étonnant que les militants noirs de France, nombreux à penser que l’Afrique est un « pays », ne soient pas mieux informés des avancées remarquables de leurs « compatriotes » noirs africains, en matière de remigration.

La France étant un pays insupportable aux yeux de nombre de militants noirs, « postcolonial », ou toujours colonial mais sur le territoire national, pensent-ils, « raciste », peu accueillant (l’observateur est en droit de se demander s’il rêve), il est une solution toute simple aux problèmes soulevés par ces Noirs malheureux en France : la remigration. Solution d’autant plus intéressante et envisageable qu’elle n’est en rien raciste ou xénophobe, et qu’il ne s’agit pas d’exclure. Il s’agit tout au contraire d’inclure les Noirs « afro-descendants » d’esclaves noirs ou d’esclavagistes noirs en Afrique.

Un retour aux sources qui ne peut que générer un enthousiasme délirant et qui ne devrait pas être entravé par la perte des nombreux avantages, sociaux, éducatifs, économiques, médicaux, etc., qu’il y a à vivre en France quand on est originaire d’une autre partie du monde.

Un retour aux sources d’autant plus d’actualité qu’il est revendiqué par des pays africains et que des ébauches de possibilité d’accueil se mettent en place. Les candidatures devraient donc vite être très nombreuses. Reste qu’il est urgent d’informer les populations militantes noires anti-françaises concernées.

La remigration est en marche et l’Afrique donne l’exemple. Ainsi, au Sénégal, le rappeur Akon a posé fin août 2020 la première pierre de la ville qu’il veut bâtir. Un projet estimé à six milliards de dollars, si- tué sur le site du village de Mbodiène, au bord de l’Atlantique, à une centaine de kilomètres au sud de Dakar. Un projet similaire est en cours de réalisation, « Wakanda », au Rwanda, une ville 100 % écologique. Coût estimé : cinq milliards de dollars. Les travaux étaient censés débuter en 2020 et la ville être terminée fin 2021. Pour l’instant, cela ne ressemble à rien. Cependant, l’heure est venue : la remigration est en route. Voilà qui devrait ravir Camélia Jordana, elle qui affirmait au Festival du film francophone d’Angoulême : « Il y a un énorme travail de décolonisation à faire dans ce pays. » Gageons que les militants noirs de France, soucieux de respect, amoureux de leur « race » et fier de leurs origines, n’hésiteront pas un instant à franchir la Méditerranée dans l’autre sens pour agir et non plus prononcer des mots creux.

Source : Présent 4/09/2020

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mercredi, 02 septembre 2020

Cette épidémie ne vaut pas le sacrifice d’une génération

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Par Edouard Tétreau *

Si les Diafoirus modernes sont têtus, les faits et les chiffres récents de la pandémie le sont encore plus. Le CépiDc de l’Inserm montre ainsi que la surmortalité liée au Covid est devenue négligeable (entre 1,3 et 8,7 morts par jour vs 406 morts quotidiennes pour d’autres causes). Que l’âge médian des victimes est de 84 ans, soit 18 mois de plus que l’espérance de vie des Français. La base de données mondiale de la Johns-Hopkins University confirme ce phénomène dans tous les pays : oui, il y a une « deuxième vague », et, bonne nouvelle, cette vague est devenue largement inoffensive. On constate par ailleurs que le taux de mortalité de pays ayant mis en place des mesures très limitées de confinement sont à peu près équivalents au nôtre : les Etats-Unis, la Suède et le Brésil comptabilisent entre 51 et 58 morts pour 100.000 habitants ; la France, l’Italie et l’Espagne, entre 46 et 62 morts.

Bref, il serait temps, en particulier sur le front de l’économie, de reprendre une activité normale, tant les déséquilibres qui se creusent actuellement sont anormaux. En six mois, les Français ont enrichi leurs comptes en banque de plus de 100 milliards d’euros, épargnant comme jamais (taux d’épargne à 27,4 %, soit le double du taux moyen depuis vingt ans), et épargnant leurs efforts, entre le chômage partiel, le télétravail et ses télé-pauses, et les vacances. Enrichissez-vous par le non-travail et par l’épargne, comme ne disait pas Guizot.

Bombe à retardement

Cet argent venu de nulle part – des jeux d’écriture dans les banques centrales – trouve une destination très concrète : nos déficits publics et notre dette (120 % du PIB), que nous laissons de facto aux nouvelles générations. N’en déplaise aux économistes « boomers » qui ne voient pas où est le problème. Or, c’est là où le bât blesse : à cause des Diafoirus modernes, en médecine comme en politique ou dans certains médias, nous avons pris peur au point de moins investir et consommer. Et de ne plus donner de travail aux nouvelles générations : celles qui vont porter le fardeau des dettes du Covid, celles qui paient pour le confort de notre chômage partiel et nos 100 milliards d’épargne supplémentaire.

Le vrai danger de cette pandémie est la bombe à retardement, mondiale, d’une génération qui a joué le jeu de ses aînés – investissement personnel et financier, dettes incluses, pour étudier en vue d’un métier – et à qui on refuse jusqu’à un simple stage aujourd’hui. On ne stigmatisera pas les très grands groupes très rentables, même après le premier semestre 2020, qui ont gelé toute embauche, annulé des CDD, renvoyé des apprentis chez eux et supprimé des offres de stage puis usé de la facilité du chômage partiel. Les Diafoirus auront eu temporairement raison de leur confiance dans l’avenir.

Mais s’il y a un moment où il faut savoir prendre un risque pour son entreprise et son pays, c’est aujourd’hui. Les entreprises localisées en France, rentables, qui continuent de geler les embauches au moment où 700.000 jeunes arrivent sur le marché du travail, se tirent une balle dans le pied, sinon dans la tempe. Où se tournera cette génération sacrifiée, sinon vers les extrêmes de toute obédience et de toute couleur, pour mettre à terre une économie capitaliste qui se sera moquée d’elle – des études pour rien –, et ne lui aura donné aucun espoir – inaccessibilité au logement, au travail, à la constitution d’un patrimoine ? Les islamistes, les après-mondialistes, les communautaristes n’auront plus qu’à leur ouvrir grand les bras et engranger leur énergie, leur colère légitime. Et leurs suffrages.

Freins juridiques

Quel que soit le retard d’un plan de relance ambitieux, ainsi que les limites d’un pouvoir qui fait ce qu’il peut avec les ressources organisationnelles et financières limitées d’un Etat-balourd, c’est aux entreprises rentables de reprendre le flambeau. Si tant est qu’on leur laisse le droit de travailler (notamment dans l’événementiel, le tourisme, hôtellerie-restauration, ou encore les transports), et que l’on suspende les trop nombreux freins juridiques à l’embauche, elles ont entre leurs mains le pouvoir de remettre la nouvelle génération en selle – ou de la jeter dans la rue.

L’armée, hélas, n’est pas capable d’accueillir cette nouvelle génération, l’idée de service national universel n’ayant débouché sur rien de significatif, trois ans après son annonce. Les collectivités locales sont exsangues. Ce sont donc les chargés de recrutement des entreprises privées françaises, et, au fond, personne d’autre, qui détiennent les clés de la relance immédiate du pays et de son avenir. Au gouvernement de se mettre à leur service, en faisant taire les Diafoirus qui l’entourent. Et en faisant de l’embauche des moins de 25 ans une priorité nationale.

(*) Edouard Tétreau, associé gérant de Mediafin, un groupe de médias belge, vient de publier Les Etats généraux en 2022, aux Editions de l’Observatoire.

Source : Les Echos 02/09/2020

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dimanche, 30 août 2020

Polémique Obono-Valeurs Actuelles : parce que ce ne sont pas des négriers noirs qui ont vendu leurs « frères » noirs aux négriers blancs ?

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Bernard Lugan cliquez ici
 
Quelle insolite et même « surréaliste » polémique pour un simple pastiche ! A travers la personne de Danielle Obono, porte-parole de la France Insoumise, l’hebdomadaire « Valeurs Actuelles » a en effet mis en évidence sous une forme se voulant humoristique, le rôle de certains peuples Africains dans la vente des esclaves noirs aux négriers européens. Présentée comme une victime de cette traite, Madame Obono a, parait-il, été ulcérée de ce qui pourrait s’apparenter à une « réponse du berger à la bergère ». Au mois de juin 2020, devant le Parlement européen, n’est-ce pas le groupe LFI qui a en effet déposé un amendement visant à ne reconnaître comme « crime contre l’humanité » que la Traite européenne, la seule traite européenne, et non  « la traite des esclaves » en général, comme cela était prévu dans le texte initial ?
 
Cette polémique illustre en réalité le niveau d’abêtissement et, plus grave encore, de dhimitude intellectuelle du monde politique français. Trémolos dans la voix, la main sur le cœur, Rassemblement national compris, tous les partis politiques ont en effet réagi par réflexe pavlovien et dans l’ignorance » bétonnée de la question. Au pays de Descartes, l’émotionnel semble donc avoir définitivement pris le pas sur la Raison…
 
Or, par-delà les stupides invectives, les consensuelles indignations et les lâches prises de position de responsables politiques devenus les « baise-cul » du fait accompli, la vérité historique existe. Elle fait consensus chez les universitaires spécialistes de la question : une partie de l’Afrique s’est enrichie en vendant l’autre partie. Les captifs n’apparaissaient en effet pas par enchantement sur les sites de traite car ils étaient capturés, transportés, parqués et vendus par des négriers noirs aux négriers européens. Comme ces derniers attendaient sur le littoral que leurs partenaires africains leur y livrassent les captifs, il dépendait donc in fine des négriers africains d’accepter ou de refuser de leur vendre leurs « frères » noirs.
 
Cette coresponsabilité dans l’ignoble commerce négrier a d’ailleurs été clairement mise en évidence par les évêques africains :

« Commençons donc par avouer notre part de responsabilité dans la vente et l’achat de l’homme noir... Nos pères ont pris part à l’histoire de l’ignominie qu ‘a été celle de la traite et de l’esclavage noir. Ils ont été vendeur dans l’ignoble traite atlantique et transsaharienne ». Déclaration des évêques africains réunis à Gorée au mois d’octobre 2003.

Or, à travers l’artificielle polémique Obono-Valeurs Actuelles, la vérité historique est une fois de plus effacée au profit d’une fausse histoire peu à peu imposée par des méthodes terroristes et lâchement acceptée par tous les partis politiques français.
 
Ceux qui ne voudront pas être emportés par la tempête médiatique trouveront dans mon livre Esclavage l’histoire à l’endroit, l’argumentaire détaillé leur permettant de réfuter cette histoire devenant insidieusement officielle et dont la finalité est de faire de l’homme blanc un coupable éternel.

20:23 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |