mercredi, 12 novembre 2025
#MontronsLeReel. Jean-Eudes Gannat : Une garde à vue et des poursuites pour un cri du réel, une vague de solidarité qui ébranle l’Inquisition judiciaire
Yann V., Breizh Info cliquez ici
Dans une France où dénoncer l’invasion migratoire semble désormais relever du crime d’État, l’affaire Jean-Eudes Gannat incarne la dérive d’un pouvoir judiciaire de plus en plus politisé. Il aura suffi d’une courte vidéo publiée sur les réseaux sociaux pour que Jean-Eudes Gannat, militant identitaire et chroniqueur à Radio Courtoisie, soit arrêté et placé 48 heures en garde à vue.
Le parquet d’Angers, dirigé par le procureur Éric Bouillard – déjà connu pour ses poursuites répétées contre des figures de la droite nationale, lui qui a déjà empêché par le passé, du fait de poursuites, que J-E Gannat assiste à la naissance de son troisième enfant– a ouvert une enquête en flagrance pour « provocation à la haine raciale » après la diffusion d’une séquence montrant quatre Afghans installés à Segré, dans le Maine-et-Loire. Ces individus auraient porté plainte moins d’une heure après la mise en ligne de la vidéo. Une célérité judiciaire que même les praticiens du droit trouvent inhabituelle, tant elle contraste avec la lenteur des enquêtes quand les victimes sont françaises.
Gannat a été interrogé sur ses activités, sa vie privée et ses opinions politiques avant d’être placé en cellule pour la nuit : six mètres carrés, toilettes à la turque, murs souillés. « Je n’ai pas été maltraité, mais tout cela reste ahurissant pour une simple vidéo », a-t-il confié.
Une réaction populaire et politique sans précédent
Très vite, la nouvelle de son interpellation a déclenché une onde de choc sur les réseaux. Sous le mot-d’ordre #MontronsLeRéel, initié par Radio Courtoisie et la journaliste Liselotte Dutreuil, des milliers de Français ont publié et relayé leurs propres témoignages, photos et vidéos de ce qu’ils vivent dans leur quotidien : insécurité, cohabitation difficile, sentiment d’abandon.
Le mouvement a dépassé les cercles militants habituels : des personnalités politiques comme Marion Maréchal, Florian Philippot, Nicolas Dupont-Aignan ou Éric Zemmour à demi mot ont exprimé leur soutien, tout comme des figures médiatiques de droite et des influenceurs jusque-là éloignés du militantisme. Même Cnews a fini, grâce à Mathieu Bock Côté, par évoquer le cas Jean-Eudes Gannat. Seul le RN, hormis quelques députés moins médiatiques, s’est tu, comme trop souvent, ce qui interroge sur ce qu’il fera, demain, s’il arrive au pouvoir.
Le Britannique Tommy Robinson, figure emblématique de la lutte contre l’islamisation, dénonce un « copier-coller de la censure britannique ». Des influenceurs allemands et américains reprennent la cause de Gannat, symbole d’une répression désormais transnationale des droites européennes.
Une affaire symbole : deux poids, deux mesures
Pour beaucoup, le cas Gannat illustre la dérive d’une justice de plus en plus politique.
Le procureur Bouillard avait déjà ciblé d’autres figures de droite, comme le professeur Frédéric Mortier, relaxé après des mois de procédures. Dans le même temps, les plaintes pour menaces, dégradations ou agressions visant les militants patriotes restent sans suite.
L’essayiste Jean-Yves Le Gallou a parlé d’« anarcho-tyrannie » : un régime où la délinquance prospère tandis que ceux qui la dénoncent sont punis. « On laisse filer l’immigration illégale et la criminalité, mais on réprime ceux qui montrent la réalité », résume-t-il.
La contre-attaque : refuser la peur et organiser la riposte
Jean-Eudes Gannat ne compte pas s’en tenir là : il envisage une procédure contre le procureur d’Angers, estimant que « la meilleure défense, c’est l’attaque ». Une cagnotte ouverte par ses proches doit financer ses frais de justice, deux dossiers étant déjà en cassation.
Mais au-delà de son cas personnel, Gannat appelle à transformer l’indignation en mouvement collectif. « Quand quelqu’un est arrêté pour avoir simplement décrit ce qu’il voit, il faut le soutenir, même si l’on n’est pas d’accord sur tout. Si ce n’est pas lui, demain ce sera vous », a-t-il martelé dans un direct de plus d’une heure et demie sur Radio Courtoisie.
Le mot d’ordre Montrons le réel s’est imposé comme un cri de ralliement : publier, témoigner, filmer, sans haine mais sans peur, pour rompre le silence imposé par la censure et les lois mémorielles.
Le soutien ne s’est pas limité à la droite française. Des Britanniques, des Allemands, des Américains ont relayé l’affaire, voyant dans ce traitement judiciaire le signe d’une répression désormais transnationale contre le courant conservateur européen.
« La gauche a ses réseaux internationaux, ses ONG, ses médias. Nous devons, nous aussi, bâtir cette solidarité entre peuples européens qui refusent leur disparition », a souligné Gannat.
Cette mobilisation révèle une fracture profonde : d’un côté, un appareil d’État obsédé par la répression idéologique ; de l’autre, un peuple de plus en plus conscient de vivre dans un pays où dire le vrai devient un délit.
Vers un procès emblématique
Jean-Eudes Gannat doit comparaître le 6 mai prochain au tribunal d’Angers. Ses soutiens préparent déjà un rassemblement.
L’enjeu dépasse son cas individuel : il s’agit d’un test grandeur nature pour la liberté d’expression en France. Si un homme peut être arrêté pour avoir montré quatre Afghans dans une petite ville de province, alors qu’aucune violence ni injure n’a été proférée, qu’adviendra-t-il demain des journalistes, écrivains ou citoyens qui décrivent la même réalité ?
Lui-même l’assume : « Je n’ai rien d’un héros, mais je préfère passer deux jours en cellule que de vivre dans une société où l’on n’a plus le droit de nommer les choses. »
Son cas, devenu emblématique, a ravivé un débat que le pouvoir voulait clore : celui du droit des Français à parler de leur pays tel qu’il est.
Au-delà du tumulte judiciaire, l’affaire Gannat aura révélé une vérité : la dissidence n’est plus marginale. Elle s’organise, s’entraide et se dresse face à l’appareil politico-médiatique qui tente encore de la réduire au silence. Et derrière un hashtag, #MontronsLeReel, c’est peut-être le réveil d’un peuple qu’on croyait éteint.
« Soyez l’homme providentiel de votre vie. Rendez vos enfants fiers », conclut Gannat, remerciant ceux qui se sont levés pour lui.
De la Bretagne à la Provence, de Paris à Londres, des voix s’élèvent. La peur change peu à peu de camp.
NDLR SN : il y a quelques jours, nous nous inquiétions de la timidité des réactions dans le camp national cliquez ici suite à la mise en garde à vue de Jean-Eudes Gannat. Depuis, celles-ci se dont multipliées et nous ne pouvons que nous en féliciter.
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dimanche, 09 novembre 2025
Le Canon Français triomphe à Goven (35) : la gauche bretonne aura offert à l’événement la meilleure publicité possible
Yann V., Breizh Info cliquez ici
Malgré les appels à la censure et les pétitions indignées, les banquets du Canon Français ont rassemblé des centaines de convives dans une ambiance festive et apolitique — au grand dam des militants d’extrême gauche.
On les disait « infréquentables », « d’extrême droite », voire « dangereux pour la démocratie ». On les voulait interdits. Finalement, les banquets du Canon Français, organisés du 7 au 9 novembre au château de Blossac à Goven (Ille-et-Vilaine), ont bien eu lieu. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils ont fait salle comble : près de 2.000 participants se sont succédé tout au long du week-end, dans une ambiance conviviale, festive et bon enfant.
Malgré les pétitions, les communiqués de maires et les cris d’orfraie de l’extrême gauche, le bon sens populaire a triomphé du sectarisme militant. Et, ironie du sort, les tentatives de censure ont offert au Canon Français une publicité inespérée, propulsant l’événement bien au-delà du cercle habituel de ses habitués.
Une polémique montée de toutes pièces
Tout avait commencé par une pétition anonyme, relayée par plusieurs élus de gauche d’Ille-et-Vilaine, réclamant l’interdiction pure et simple du banquet, accusé — sans preuve — d’être « une tribune d’extrême droite ».
Sous la pression, le Château des Pères à Piré-Chancé, premier lieu choisi, avait renoncé à accueillir la manifestation, évoquant des menaces reçues par ses employés. Les organisateurs se sont alors repliés sur le château de Blossac, à Goven.
Là encore, treize élus locaux (dont des députés socialistes et écologistes) ont adressé une lettre au préfet pour demander l’interdiction de l’événement. En vain : le bon sens administratif a prévalu, et le banquet a eu lieu, sans incident, sans débordement, sans politique.
Sous un grand chapiteau dressé dans le parc, 800 convives par soir se sont retrouvés autour d’un repas copieux et festif : charcuterie, cochon rôti, vin rouge, chansons françaises et musique bretonne.
Loin des fantasmes médiatiques, aucun discours, aucune revendication, aucun drapeau partisan. Seulement des rires, des chants et le plaisir simple d’être ensemble.
« On est là pour s’amuser, pas pour débattre », expliquait un participant venu du Morbihan.
« Il y a un fossé entre ce que racontent les médias et ce que l’on vit ici », ajoutait un autre. Beaucoup ont d’ailleurs souligné l’absurdité d’une polémique déconnectée du réel : un repas populaire et festif transformé, par quelques militants, en menace pour la République.
Même la presse locale, après avoir largement contribué à entretenir la fausse polémique, a dû se rendre à l’évidence : rien de politique, rien d’extrémiste, simplement une « soirée franchouillarde » où la convivialité l’a emporté sur les caricatures.
Quand la gauche offre la meilleure publicité
Car, paradoxalement, ce sont bien les élus et militants de gauche qui auront fait la promotion la plus efficace du Canon Français.
À force de crier au « danger fasciste », ils auront attisé la curiosité d’un public bien plus large, venu de toute la Bretagne et même des régions voisines pour découvrir par lui-même.
Les places se sont arrachées, les vidéos ont circulé sur les réseaux sociaux, et le Canon Français sort renforcé de cette polémique, plus visible et plus populaire que jamais.
Seul petit bémol relevé par certains observateurs bretons : le côté très “franchouillard” ou folkorique, et moins breton, de la soirée, au cœur même de la Bretagne.
Certes, la présence de musique bretonne et du Gwenn ha Du sur scène rappelait que l’événement se tenait sur une terre d’identité et de culture. Mais le ton général — bérets, marinières, Marseillaise reprise en chœur — sonnait parfois un peu parisien pour un public attaché à son ancrage régional.
Un décalage plus symbolique que grave, mais que beaucoup ont remarqué : la Bretagne n’est pas un simple décor folklorique de la France éternelle, elle est une nation culturelle vivante, avec sa langue et son âme.
Malgré la tempête politico-médiatique, le Canon Français a remporté son pari : rassembler, faire la fête et rappeler que l’amour du terroir n’est pas un crime.
En voulant interdire, la gauche bretonne a surtout montré son intolérance et son mépris des gens ordinaires.
Et à la fin, comme souvent, les cris des militants se sont perdus dans le bruit des chants et des verres qui s’entrechoquent.
Une belle leçon de liberté, et un beau pied de nez à ceux qui confondent culture populaire et meeting politique.
NDLR SN : lire aussi le reportage sur Boulevard Voltaire cliquez ici
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La gauche complice du libéralisme*

Pour la sortie de son dernier livre, Conversations américaines, le philosophe Jean-Claude Michéa a accordé un entretien à Alexandre Devecchio dans Le Figaro du 8/11/2025. Nous en avons retenu l’extrait suivant.
La panique morale qui s’empare de la gauche au seul mot de « conservatisme » tient au fait que depuis le XIXe siècle la pierre angulaire de toutes ses Eglises est l’idée de « progrès ». Soit en d’autres termes, la foi en un mystérieux « sens de l’histoire » dont l’axe seraitr l’essor continu de la Raison et qui conduirait mécaniquement l’humanité vers un monde toujours plus urbanisé, technologisé et connecté. De là l’idée, progressiste par excellence, selon laquelle tout pas en avant est toujours un pas dans la bonne direction – qu’il s’agisse de la voiture électrique, de l’IA ou de l’élimination du mot « Noël » du calendrier scolaire. Idée dont le corrélat est que toute nostalgie est donc par définition « réactionnaire ». On comprend alors mieux le processus mental qui porte sans cesse la gauche à osciller entre l’idée qu’on n’arrête pas le capitalisme. Car si être progressiste, c’est inviter à chaque instant à « faire du passé table rase » , à « casser tous les codes » et à briser tous les « tabous », alors il est clair que, dans l’histoire de l’humanité, aucun système n’aura mieux mérité ce nom que ce système capitaliste dont la logique exponentielle incite toujours plus, comme le notait Marx, à « profaner tout ce qui était sacré », à saper « tout ce qui avait solidité et permanence » et à dissoudre « toutes les idées antiques et vénérables » dans « les eaux glacées du calcul égoïste » (une dynamique plus proche, par conséquent, de la « cancel culture » que de la « destruction créatrice ». !).
C’est cette parenté structurelle entre l’imaginaire progressiste et celui du capitalisme qui m’a naturellement conduit, dans le sillage d’Orwell, à devoir réhabiliter en partie la tradition conservatrice. Un trait commun, en effet, à toutes les sociétés du passé, y compris les plus autoritaires et les plus centralisées, c’est qu’elles prenaient toujours soin de laisser aux différentes communautés de base, villages ou quartiers, assez d’autonomie matérielle et politique pour que soit préservée cette économie locale de subsistance qui leur permettait de pourvoir par elles-mêmes, au moins en temps normal, à leurs besoins les plus vitaux. Or, on sait, au moins depuis Marcel Mauss, que c’est justement dans ce type de cadre local largement structuré par la « logique du don » et où les relations en face-à-face prennent encore le pas sur les relations anonymes et impersonnelles (ce qu’Alain Caillé nomme la « socialité primaire ») qu’ont toujours le plus de chances de se former et de s’épanouir ces vertus sociales de base (qu’il s’agisse du sens de l’entraide et de l’’effort, du goût du travail bien fait ou encore de la capacité de s’attacher à un lieu, à des êtres ou à des traditions communes). Leur érosion progressive, et a fortiori la dissolution intégrale, condamne toutes société à sombrer dans l’ensauvagement et dans la guerre de tous contre tous. On mesure alors l’ampleur du travail de décivilisation que le capitalisme contemporain est en train d’accomplir.
Car, sans même parler de l’irrationnalité croissante d’un système structurellement fondé sur l’obsolescence programmée, la fièvre consumériste et l’exploitation sans limites des ressources naturelles, on ne doit pas oublieer qu’une des maximes de base du libéralisme économique, comme le rappelait Adam Smith, c’est qu’ « il ne faut jamais essayer de faire chez soi la chose qui nous coûtera moins cher à acheter qu’à faire ». Pourquoi, en effet s’obstiner à produire nous-mêmes, et sur place, les aliments, les outils et les médicaments dont dépend entièrement notre vie quotidienne si son peut désormais les faire tenir à moindres frais, par conteneurs géants, de l’autre bout du monde ?
En encourageant ainsi en permanence – sous le voile d’une socialité de pacotille type Erasmus – la disparition de toutes les formes d’autonomie locale et de vie commune populaire – songeons par exemple à la désertification organisée du monde rurtal -, la dynamique du capital ne conduit donc pas, pas seulement à nous rendre chaque jour plus dépendants des aléas du maerché mondial et de la haute technologie qu’il requiert (quid, par exemple, d’une panne d’électricité géante ou d’un long bug informatique planétaire ?). Elle conduit également à saper toutes les conditions anthropologiques et morales d’une société « libre, égalitaire et décente » (selon la définition qu’Orwell donnait du socialisme) et donc à accélérer encore plus notre course vers les abîmes.
Jean-Claude Michéa, Conversations américaines, Albin Michel.
(*) le titre est de la rédaction.
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vendredi, 07 novembre 2025
Jugé pour avoir osé décrire le réel : l’affaire Jean-Eudes Gannat, un scandale judiciaire qui bâillonne la France rurale

Article publié par Pierre d'Herbais sur le site Mayenne Aujourd'hui - Cliquez ici
Aujourd’hui, 7 novembre 2025, Jean-Eudes Gannat comparaît devant le tribunal correctionnel d’Angers en comparution immédiate. Accusé d’« incitation à la haine raciale » pour une vidéo TikTok anodine, il incarne le dernier avatar d’une répression judiciaire acharnée contre les voix dissidentes. Père de famille, militant catholique enraciné et cofondateur du Mouvement Chouan, Jean-Eudes n’est pas un raciste : il est un patriote qui ose nommer ce que des millions de Français constatent au quotidien dans nos campagnes. Et pour cela, on le traîne en justice comme un criminel.
Rappelons les faits, sans fard ni complaisance. Le mardi 4 novembre, Jean-Eudes publie une courte vidéo sur TikTok. On y voit un parking banal devant un supermarché Leclerc à Segré, en Maine-et-Loire – la ville où il a grandi, un coin de France profonde, paisible en apparence. Devant l’entrée, un groupe d’hommes afghans, en tenue traditionnelle, assis par terre. « Toujours au Leclerc en train d’acheter de la bouffe, à rien branler », dit-il crûment. Pas de violence, pas d’appel à la haine : juste une description brute d’une réalité qu’il dénonce comme symptomatique de l’immigration incontrôlée dans les campagnes françaises.
Après avoir vu la vidéo, je peine à comprendre comment on peut y voir une incitation à la haine raciale. D’après moi, il n’y a pas matière à poursuite. Mais la justice tranchera — encore faut-il qu’elle le fasse sereinement, sans céder à la pression idéologique.
Mercredi 5 novembre, les gendarmes le convoquent. Garde à vue demain, défèrement le lendemain matin à 9 heures, audience à 13 h 30. Le parquet d’Angers, qui suit Jean-Eudes depuis des années, y voit une « incitation à la haine raciale ». Pourquoi cette précipitation ? Pourquoi cette comparution immédiate, réservée aux délits flagrants ? Parce que décrire le réel est devenu un crime quand il dérange le narratif officiel. Parce que Jean-Eudes n’est pas n’importe qui : ex-leader de l’Alvarium – dissous en 2021 pour ses positions identitaires –, il reste une épine dans le pied d’un système qui préfère ignorer le chaos qu’il a engendré.
On peut accuser Jean-Eudes de militantisme radical, d’actions "coups de poing" au sein du Mouvement Chouan ou de l’Alvarium – ces groupes qui, comme je l’écrivais en mai 2024 dans Mayenne Aujourd’hui, portent une voix marginale mais résolue contre un paysage politique déconnecté. Des manifestations contre l’immigration massive, des campagnes pour l’héritage culturel des régions, un plaidoyer pour les valeurs familiales et traditionnelles : voilà ce qui motive ces rebelles, inspirés des Chouans de 1793.
Jean-Eudes m’avait confié alors : « L’offre politique reste décevante, déconnectée des citoyens ordinaires. Nous voulons labourer la terre politique, être proches de notre communauté. » Et pourtant, pour ces actions, c’est la justice qui les laboure : gardes à vue, condamnations, dissolutions. Une justice qu’ils perçoivent comme partiale, indulgente envers les voyous et impitoyable envers les patriotes.
Accuser Jean-Eudes de racisme ? C’est absurde. Sa famille, comme le montre le film Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu ?, est un modèle d’ouverture : mariages mixtes chez ses frères et sœurs, ouverture aux autres cultures sans renier la nôtre. Lui-même, catholique fervent, défend une France enracinée, pas une haine aveugle. Sa vidéo n’appelle pas à la violence ; elle interpelle sur une situation politique : l’arrivée massive de migrants dans des territoires déjà fragiles.
À Segré, comme dans tant de villages, les parkings deviennent des zones d’attente, les traditions s’effritent, et les habitants se sentent abandonnés. Décrire cela, est-ce un crime ? Quid de la liberté d’expression, ce pilier de notre droit, gravé dans l’article 11 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen ? Quid du débat des idées, que la presse – empressée de coller l’étiquette « extrême droite » ou « raciste » – étouffe sous un linceul de bons sentiments ?
Cette affaire n’est pas isolée. Elle s’inscrit dans une traque systématique : depuis la dissolution de l’Alvarium, Jean-Eudes accumule les ennuis judiciaires pour des faits mineurs. La presse, elle, titre sans nuance sur « l’ex-leader de l’Alvarium en garde à vue pour incitation à la haine », sans un mot sur le fond : l’échec patent d’une politique d’immigration laxiste qui bouleverse nos campagnes.
Aujourd’hui, devant le tribunal d’Angers, Jean-Eudes Gannat ne sera pas seul. Ses camarades du Mouvement Chouan, de l’Oriflamme et du RED seront là pour rappeler que la France n’est pas qu’urbaine et cosmopolite : elle est aussi rurale, enracinée, et en droit de s’exprimer. Filmer la réalité n’est pas haïr ; c’est alerter.
Si le parquet gagne, c’est la France entière qui perd : une dictature douce où le réel devient tabou, où les campagnes sont muselées pour plaire aux élites parisiennes.
On sait depuis l’affaire Charlie Kirk qu’il ne risque pas que de la prison.
Jean-Eudes, courage. Nos pensées t’accompagnent. Et que cette affaire réveille enfin un débat honnête : décrire le réel n’est pas le criminaliser. Montrons-le, débattons-en, librement.
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jeudi, 06 novembre 2025
Royaume-Uni : Tommy Robinson blanchi par la justice, la police accusée de l’avoir ciblé pour ses opinions politiques
Source Breizh info cliquez ici
Le militant britannique a été reconnu non coupable d’une infraction liée au terrorisme. Le juge a estimé que son interpellation reposait sur ses convictions politiques, non sur des motifs légitimes de sécurité.
Le tribunal de Westminster a rendu, mardi 4 novembre, une décision qui résonne comme un désaveu pour les autorités britanniques. Tommy Robinson, de son vrai nom Stephen Yaxley-Lennon, a été acquitté d’une accusation de non-coopération dans le cadre de la législation antiterroriste, après une interpellation jugée discriminatoire.
Le juge Sam Goozee a estimé que le militant, connu pour ses positions nationalistes et son opposition au multiculturalisme, avait été arrêté en raison de ses opinions politiques plutôt que pour un risque réel de terrorisme.
« Je ne peux pas écarter de mon esprit le fait que ce sont vos convictions et ce que vous représentez qui ont motivé cet arrêt », a déclaré le magistrat.
Une interpellation sous couvert de “lutte antiterroriste”
Les faits remontent à juillet 2024. Tommy Robinson, alors au volant de son Bentley, s’apprêtait à embarquer au tunnel sous la Manche en direction de la France. Intercepté par la police du Kent en vertu de l’article 7 de la Terrorism Act 2000, il est soupçonné d’entrave à une opération antiterroriste pour avoir refusé de fournir le code PIN de son téléphone portable.
Cette loi controversée permet aux agents d’arrêter et d’interroger toute personne transitant par un port ou un aéroport britannique, afin de déterminer si elle « participe à des activités terroristes ». Le refus de répondre ou de déverrouiller un appareil électronique constitue une infraction pénale.
Robinson, qui se rendait à Benidorm (Espagne), a expliqué aux policiers qu’il était journaliste et que son téléphone contenait des informations sensibles sur des « jeunes filles vulnérables ». Il a catégoriquement refusé de donner son code, déclarant : « Pas question, les gars… vous ne l’aurez pas. »
Un procès à forte charge symbolique
L’accusation reprochait à Robinson son attitude jugée « évasive » et « nerveuse » lors du contrôle, justifiant selon elle la saisie du téléphone. Mais la défense, représentée par l’avocat Alisdair Williamson KC, a dénoncé un “acte discriminatoire” fondé sur la notoriété et les opinions du militant.
« Si les services du renseignement ne considèrent pas M. Yaxley-Lennon comme un terroriste, que pensait apprendre un simple policier en fouillant son téléphone ? », a ironisé le juriste.
Le tribunal a reconnu que l’agent responsable du contrôle, le constable Mitchell Thorogood, avait agi sur la base d’une “caractéristique protégée”, c’est-à-dire une opinion politique. Le juge Goozee a ainsi conclu : « Je ne peux pas le condamner. »
Une victoire judiciaire pour la liberté d’opinion
À sa sortie du tribunal, Tommy Robinson a été accueilli par les applaudissements du public présent dans la salle. Le verdict intervient après trois semaines d’attente, le militant s’étant rendu entre-temps en Israël.
Sur les réseaux sociaux, Robinson a remercié Elon Musk, affirmant que le milliardaire avait pris en charge une partie de ses frais de défense. Dans une vidéo publiée sur X (ancien Twitter), il a qualifié cette affaire de “persécution d’État absolue”.
Une affaire révélatrice du climat politique britannique
Ce jugement met en lumière les dérives possibles de la législation antiterroriste au Royaume-Uni. L’article 7 de la Terrorism Act 2000 a souvent été critiqué pour son utilisation disproportionnée, notamment contre des journalistes, des militants ou des voyageurs sans antécédents criminels.
Pour ses partisans, Tommy Robinson demeure une figure de la dissidence politique, dénonçant les tabous autour de l’immigration et de la criminalité. Pour ses détracteurs, il incarne une frange radicale de la droite britannique.
Mais au-delà des opinions, la décision du tribunal marque une étape importante : celle d’un rappel que la loi ne peut servir à punir une pensée politique.
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Le nouveau numéro de War Raok, le magazine identitaire breton, est paru
En savoir plus cliquez ici
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Qui sont les blancs ?

Robert Spieler
Julien Rochedy, essayiste et ancien directeur du Front national de la jeunesse, publie un nouvel ouvrage intitulé Qui sont les Blancs ? Généalogie d’une identité interdite, aux éditions Héthairie. Le lecteur lira avec intérêt l’excellent article paru sur le site Breizh-info. Rochedy a pour objectif de comprendre la trajectoire historique, culturelle et spirituelle d’un ensemble de peuples qui ont façonné la civilisation occidentale et de proposer une synthèse sur l’identité européenne. Il constate que le mot “blanc” est aujourd’hui omniprésent dans le débat public, mais il n’est admis qu’à condition d’être accusateur. Selon lui, l’universalisme occidental a longtemps permis aux Européens d’ignorer leur propre appartenance ethnique. La gauche intellectuelle et universitaire, pense-t-il, a, quant à elle, abandonné l’universalisme pour un paradigme racialiste, où l’identité blanche est désormais décrite comme un marqueur de domina- tion, de privilèges et de culpabilité.
Dans son livre, Rochedy invite à comprendre comment et pourquoi les Européens ont atteint une position dominante dans l’histoire universelle. il propose aussi de redécouvrir les fondements d’une identité collective européenne, multiple mais cohérente. Le livre se veut donc une synthèse de ce que l’auteur qui refuse le réductionnisme racial tout autant que le déni identitaire, appelle « l’identité européenne », au croisement de la génétique, de la culture, de la religion et de l’histoire des idées. « Être blanc, poursuit-il, ce n’est pas une hiérarchie, mais un héritage. » Rochedy conclut en démontrant que les Blancs forment un ensemble homogène sur les plans à la fois génétique et culturel ; « les Européens présentent une proximité génétique très forte, du sud au nord du continent ». Un Espagnol, explique-t-il, « est plus proche d’un Norvégien que d’un Marocain pourtant voisin géographiquement ». Cette grande homogénéité trouve, selon lui, son origine dans la fusion historique de trois grands peuples : les chasseurs-cueilleurs européens, les fermiers anatoliens et les Yamnaya, peuple venu des steppes pontiques. Les peuples européens — Grecs, Italiens, Germains ou Scandinaves — partagent aujourd’hui une même trame historique, forgée par les grandes empreintes de la civilisation : la Grèce antique, Rome, le christianisme, le Moyen Âge germanique, la Renaissance, les Lumières et la modernité industrielle. Mais pourquoi l’Europe est-elle la seule des grandes civilisations à avoir développé une culpabilité profonde à son propre égard, « une pathologie spécifiquement blanche », une tendance à l’autocritique, à la repentance et à la détestation de soi ? Le succès matériel, technique et intellectuel des Européens, écrit Rochedy, s’est accompagné d’un universalisme moral qui a permis d’imposer la démocratie, les droits de l’homme et le progrès (il n’y a pas de quoi s’en vanter !) — mais aussi de désarmer spirituellement l’Europe face à un monde redevenu identitaire. « Les Blancs ont voulu devenir des abstractions, alors que le reste du monde redevenait charnel ».
La décadence actuelle de l’Occident poursuit l’auteur tient précisément à cette perte d’enracinement. Dans ce livre, Rochedy souligne un glissement idéologique récent : alors que la gauche a abandonné l’universalisme pour le communautarisme racial, la droite traditionnelle (ou plutôt ce qui en tient lieu) s’est réfugiée dans un universalisme civique — le drapeau, la langue, les valeurs. Les uns comme les autres, dit-il, refusent de regarder en face la dimension ethnique des sociétés modernes. « Dans une société multiraciale, dit-il, la race redevient un sujet »...
Source : Rivarol 5/11/2025
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mardi, 04 novembre 2025
Dans la « Bio Collection » : Franco, un chef pour l’Espagne
Francis Bergeron, Le Nouveau Présent cliquez là
Une nouvelle biographie du général Franco vient de paraitre. Comme le savent forcément nos lecteurs, Francisco Franco (1892-1975) fut l’homme qui sauva l’Espagne du communisme, avant-guerre, et qui sut ensuite mettre, puis maintenir, son pays à l’écart de la Seconde Guerre mondiale qui s’annonçait. Ce portrait du Caudillo annonce bien d’autres titres, car cet ouvrage, Francisco Franco. Un caudillo pour l’Espagne, amorce une collection, ou plus exactement une « Bio Collection », qui a pour ambition de proposer aux lecteurs une véritable galerie de portraits d’hommes (et de femmes, bien entendu !) remarquables.
Dans un passé récent (entre 2000 et 2022), la collection « Qui suis-je ? » des défuntes Editions Pardès, avait publié 131 titres. Ce qui fait d’ores et déjà de cette collection une référence très crédible. Beaucoup de ces biographies – car il s’agit uniquement de biographies comme pouvait le laisser deviner l’intitulé même de la collection – sont précieuses car elles constituent parfois la seule étude publiée sur des personnages éventuellement oubliés, au destin peu banal, en tout état de cause.
« Qui suis-je ? »
Qui étaient-ils, ces personnages racontés dans le cadre de la collection « Qui suis-je ? » Des romanciers ? Des hommes politiques ? Des poètes ? Des savants ? Des chefs de guerre ? Des philosophes ? Des aventuriers ? Les publications se sont succédé sans ordonnancement particulier, mais la recette était bonne : trouver un spécialiste ou tout au moins un excellent connaisseur du personnage dont il s’agissait de raconter la vie, et demander à l’expert identifié d’en condenser de façon attractive l’histoire, en 120 pages, illustrations et annexes comprises.
Aussi quand les parutions se sont interrompu, il y a deux ou trois ans, beaucoup, du côté des auteurs comme des lecteurs, se sont sentis un peu orphelins. Mais deux maisons d’édition crédibles, pour ne pas dire « historiques », Synthèse nationale et Déterna (autrement dit : Roland Hélie et Philippe Randa), ont relevé le défi : reprendre ce concept de la publication d’une galerie de portraits, la plus large possible, la plus non-conformiste possible, proposés à un prix raisonnable.
Il ne s’agit pas d’être exhaustif sur le destin du personnage évoqué, mais de ne rien oublier d’important à son propos, et de faire de cette biographie un livre plaisant à lire, et en même temps un ouvrage de référence, avec, en annexe, une chronologie résumée, une bibliographie, un éventuel recueil de citations, et, peut-être le plus important, un index des noms cités. Encore aujourd’hui trop de biographes font l’impasse sur un tel index, alors que son existence transforme la biographie (remarque valable aussi pour les ouvrages historiques) en un véritable outil de travail pour les journalistes et les historiens, amateurs ou professionnels. Du coup la biographie ne fait pas double emploi avec des ouvrages beaucoup plus importants, beaucoup plus riches, sur le même personnage, mais moins pratiques, en fait.
De Brasillach à Pio Moa
Franco a fait l’objet de nombreuses biographies. Il existe une série d’ouvrages, parfois excellents, parfois hostiles, consacrés à Franco, et plus encore sans doute à la guerre d’Espagne. On pense évidemment aux ouvrages de Bardèche et Brasillach, de Pio Moa, de Bartolomé Bennassar, et peut-être d’abord à ceux, précisément, de Michel Festivi : Les griffes de Staline sur l’Espagne républicaine, Miguel Primo de Rivera, un dictateur éclairé pour régénérer l’Espagne etc. Le Franco du même Michel Festivi ne répète nullement ces différents ouvrages, qui sont autant d’éclairages sur l’Espagne de ces années-là.
La « bio collection », c’est un peu, dans le domaine de la biographie, l’équivalent des « Que sais-je. ? » des Presses Universitaires de France. En 80 ans, les Presses universitaires de France (les célèbres PUF) ont publié 1.400 « Que sais-je ? », qui se présentent comme des synthèses de vulgarisation en 128 pages, à l’incontournable utilité. Dénombrera-t-on également un jour 1.400 titres dans cette « Bio collection » ? Ce qui est certain, c’est que 1.400 personnages au moins ont illustré des valeurs comme l’héroïsme, le talent, la pertinence, la générosité, le sacrifice, l’esprit d’entreprise etc., qui mériteraient d’entrer dans cette « bio collection ».
Notons aussi que chaque « bio » à paraitre portera un numéro. Le Franco est le numéro 2 de cette collection, le numéro 1 étant la réédition du Henri Béraud paru chez Pardès il y a plus de vingt ans. Au rythme de 12 parutions annuelles (l’ambition affichée par les deux éditeurs), il faudra donc environ 116 ans pour finir par offrir un bilan aussi prestigieux que celui des « Qui suis-je ? » …
Première nouveauté de la « Bio Collection ».
Mais il vaut mieux compter sur la « Bio Collection » plutôt que sur wikipedia pour se constituer le florilège des biographies les plus exaltantes. Même si cela doit prendre 116 ans !
Avoir fait appel à Michel Festivi pour ce Franco, qui constitue la première nouveauté de la « Bio collection » a été une excellente idée et un gage de réussite. Festivi, avocat et ancien bâtonner de son Ordre, n’est certes pas un historien de profession. Mais passionné d’histoire, habitant à deux heures à peine de la frontière espagnole, il se partage entre la France et l’Espagne. Sa connaissance de l’Espagne, il entend la mettre au service des lecteurs français. D’abord parce que les deux pays ont des liens historiques auxquels les Pyrénées n’ont jamais vraiment fait obstacle. Ensuite parce que l’histoire moderne de l’Espagne, comme son histoire plus ancienne, sont grosses de leçons pour nous autres, Français. Beaucoup de néo-staliniens et d’islamo-gauchistes rêvent, nous le savons, de nous rejouer la guerre d’Espagne, côté PCE, POUM ou Anars, bien entendu, ou, au mieux, les déterreurs de carmélites.
Une sorte de Pétain espagnol mâtiné de gaullisme ?
De tous les ouvrages de Festivi, outre ceux consacrés à l’Espagne, je conseille sa remarquable étude : La désinformation autour du parti communiste « français » (Dualpha 2024).Depuis le livre de Roland Gaucher, Histoire secrète du parti communiste français (paru en 1974), nous n’avions pas eu l’occasion de lire une étude aussi complète et pertinente sur ce parti mortifère.
Mais revenons à Franco, au Franco de Festivi. Dans ma jeunesse, un peu extrémiste, je dois bien l’avouer, il était de bon ton de critiquer Franco, que nous jugions trop conservateur, trop catho, trop mou en somme, une sorte de Pétain espagnol, mâtiné de gaullisme. Pas très excitant ! On pouvait aller et venir en Espagne en toute liberté, bien entendu, et on regrettait l’absence de symboles de la victoire contre les rouges à chaque coin de rue.
Ah, José Antonio ! Ah, la Phalange ! C’était bien autre chose, pensions-nous. Du moins cela aurait pu être autre chose, mais inutile de se livrer à de vaines uchronies. L’assassinat du jeune chef phalangiste par les bandes staliniennes a donné à l’Histoire de l’Espagne le cours que nous lui connaissons.
En fait – et Michel Festivi l’explique de façon irréfutable – Franco fut non seulement un chef de guerre exceptionnel (voyez comment il décida, contre l’avis des stratèges qui l’entouraient, de libérer Tolède), mais en outre l’un des chefs d’Etat les plus avisés de cette période tourmentée qui va de 1936 à la mort de Staline.
Il faudra bien un jour que cela soit porté à son crédit. Franco tenait son pouvoir « de Dieu et de l’Histoire ». Michel Festivi démontre de façon irréfutable qu’il en a fait bon usage.
Francisco Franco, un caudillo pour l’Espagne, par Michel Festivi, Ed. conjointe Synthèse nationale et Déterna, La « Bio Collection », 2025, 140 pages, 20,00 €
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lundi, 03 novembre 2025
Non, la France n’a pas de «part algérienne»

Balbino Katz, chroniqueur des vents et des marées
Je lisais, ce matin, sur l’écran de mon téléphone, la tribune publiée dans Libération par un jeune sociologue, Paul-Max Morin : « Mais qu’est-ce qu’ils vous ont fait les Algériens pour que vous les détestiez autant ? ». Je marchais sur la dune de Léchiagat, ce mince cordon de sable battu par le vent d’ouest, entre la lagune où trône un imposant menhir et l’océan. Le ciel était clair, la mer montait. Il y a quelque ironie à découvrir, dans un journal français, ce texte où l’auteur reproche à la France d’avoir « nié sa part algérienne ». Cette formule, à elle seule, mérite qu’on s’y arrête. Elle concentre tout le malentendu d’une génération élevée dans la repentance et coupée du sens des civilisations.
La France n’a pas de part algérienne ; elle a une histoire avec l’Algérie. C’est bien différent. L’histoire, c’est ce que l’on regarde, que l’on juge, que l’on clôt ; la « part », c’est ce qu’on prétend porter en soi, comme une greffe morale. En érigeant la colonisation en matrice identitaire, Paul-Max Morin ne parle plus d’histoire, il parle de filiation. Il fait de l’Algérie un organe constitutif de la France, comme si notre pays devait désormais se penser à moitié africain. C’est la même opération mentale que celle qui transforme la faute en dette et la dette en identité.
Ce discours n’est pas neuf ; il reprend la vieille antienne de la gauche post-coloniale : substituer à la nation un empire de la culpabilité. L’auteur voit dans le vote parlementaire, la dénonciation des accords de 1968 sur la circulation et le séjour des Algériens, un « retour de la haine ». En réalité, c’est l’inverse : mettre fin à un régime d’exception, c’est restaurer l’égalité. Ces accords furent signés dans le déséquilibre d’une décolonisation à vif ; ils ont permis, des décennies durant, un flux migratoire unilatéral, sans réciprocité ni maîtrise. Les dénoncer n’est pas humilier l’Algérie, c’est sortir du tête-à-tête colonial.
Ce qui trouble surtout Morin, c’est que la France ose redevenir sujet de son propre droit. Il lui reproche de rompre avec « la part algérienne de son histoire ». Il oublie que l’Algérie, depuis soixante-trois ans, est un État indépendant, et qu’il n’existe pas de mariage indissoluble entre nations. Les civilisations ne fusionnent pas ; elles se côtoient, parfois se combattent, parfois s’ignorent. Spengler l’avait vu mieux que personne : quand deux cultures se mêlent, la plus jeune ne prolonge pas la plus ancienne, elle la remplace.
Ce qui me frappe, c’est cette idée qu’une « part algérienne » habiterait la conscience française comme un héritage biologique. On invoque les harkis, les pieds-noirs, les métissages, les chansons, les films : tout ce que la mémoire émotionnelle peut fournir à la confusion politique. Mais l’histoire ne se résume pas à des images. Elle se construit sur des séparations. L’Empire romain avait fait de la Méditerranée un lac intérieur ; l’Islam, en conquérant le rivage sud, en fit une frontière. Depuis treize siècles, cette mer n’est plus un trait d’union, mais une limite entre deux ordres du monde : au nord, la civilisation européenne ; au sud, la civilisation arabo-musulmane.
Cette césure n’est pas un drame, elle est une donnée. Vouloir l’abolir par la morale, c’est refuser la géographie et l’histoire. La France, fille de l’Europe et du christianisme, ne s’agrandira pas en se dissolvant dans la nostalgie algérienne ; elle se fortifiera en redevenant fidèle à son propre génie. En réclamant qu’on reconnaisse « la part algérienne de la France », Morin inverse les rôles : c’est la France qu’il veut rendre dépendante, l’Algérie qu’il veut transformer en mère morale. Et ce faisant, il perpétue la logique coloniale qu’il prétend condamner : l’impossibilité de vivre séparés.
Je ne connais pas de « part algérienne de la France » ; je connais, en revanche, la part française de l’Algérie. Ce sont les routes, les ports, les lycées, les hôpitaux, les morts de 14-18 venus d’Oran ou de Constantine défendre une patrie lointaine. Cette part-là appartient à l’histoire commune, non à la culpabilité éternelle. Elle n’appelle ni excuses ni fusion, seulement la reconnaissance lucide de ce qui fut fait et défait.
Sur la dune, le vent m’apporte le grondement de l’Atlantique. Je songe que la mer, partout, est frontière avant d’être lien. Elle sépare des peuples qui ne s’ignorent pas, mais qui ne se confondent pas. Ce que Libération nomme « obsession raciste » n’est, en vérité, que la réapparition du sens des limites, sans lequel il n’y a ni nation ni liberté. La France n’a pas besoin de se redécouvrir « algérienne » ; elle a besoin de se rappeler qu’elle est encore France.
Article paru sur Breizh-Info, cliquez ici.
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dimanche, 02 novembre 2025
L’Europe face à la guerre en Ukraine

La plupart d’entre nous n’avons que notre bon sens pour juger des situations dans lesquelles se fourrent les nations en général et l’Europe en particulier. Aujourd’hui plus qu’hier, le destin de l’Europe ne s’est jamais posé avec autant d'acuité, ballottée qu’elle est par les puissances comme l’Amérique, la Russie ou la Chine face auxquelles elle n’a rien de concret à proposer faute d’être elle-même une puissance. Et cette Europe de Bruxelles qui est censée unifier ne fait que désunir par l’inconséquence de ses choix. Avec en toile de fond, une Allemagne omniprésente et qui détermine bien des options. En France, quelques esprits seulement, débarrassés de toute pesante idéologie, nous offrent une lecture objective d’une géopolitique qui ne cesse d’évoluer au fil du temps et qu’un Donald Trump a rendu plus aléatoire que jamais. Pierre Lellouche est de ceux-là qui nous livre son analyse sur les conséquences de cette guerre en Ukraine que les Européens s’obstinent à vouloir soutenir à tout prix.
Lire la suite ICI
Source : Journal du dimanche, 2/11/2025.
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« Donnons un avenir aux enfants blancs » : relaxe du candidat d'extrême droite à l’origine des affiches controversées
Source Le Figaro cliquez ici
Pierre-Nicolas Nups et deux militants du Parti de la France étaient jugés pour incitation à la haine raciale après le collage, pendant la campagne des législatives, d’affiches controversées en Meurthe-et-Moselle.
Un candidat d'extrême droite aux législatives 2024, poursuivi pour incitation à la haine raciale pour une affiche appelant à donner «un avenir aux enfants blancs», a été relaxé, a-t-on appris samedi auprès de l'avocat de la Licra Nancy. Ce candidat, Pierre-Nicolas Nups, et deux militants du Parti de la France, ont été relaxés vendredi par le tribunal correctionnel de Nancy.
Le tribunal a retenu les exceptions de nullité soulevées par les prévenus et touchant à la procédure, a expliqué à l'AFP Me Stéphane Massé, avocat de la Licra (Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme) Nancy. «On est très surpris parce que les exceptions de nullité qui avaient été soulevées ne tenaient pas la route, d'ailleurs le parquet s'était associé à notre position», a déclaré l'avocat.
«J'espère que le parquet fera rapidement appel de cette décision. Il est essentiel que la cour d'appel puisse réexaminer les faits et redire avec force qu'il n'y a pas, en France, de place pour les discours qui hiérarchisent les être humains», a aussi réagi auprès de l'AFP Franck Porterat, président de la Licra Nancy.
« Donnons un avenir aux enfants blancs »
Le parquet avait requis 100 jours-amendes à 10 euros, l'affichage de la décision de justice et trois ans d'inéligibilité contre Pierre-Nicolas Nups. Des peines de prison avec sursis et des amendes avaient été requises pour les deux autres prévenus.
Les trois hommes étaient jugés pour incitation à la haine raciale après le collage, pendant la campagne des législatives, d'affiches sur lesquelles on voyait un jeune garçon blond aux yeux bleus, avec le slogan «Donnons un avenir aux enfants blancs». L'affiche portait la signature du Parti de la France, un groupuscule qui n'a présenté qu'un seul candidat aux élections législatives de juin 2024, dans la 5e circonscription de Meurthe-et-Moselle. Elle avait été diffusée en particulier à Neuves-Maisons, commune de 7000 habitants de cette circonscription.
Le maire de Neuves-Maisons, Pascal Schneider, avait porté plainte ainsi que la Licra et SOS Racisme. Pierre-Nicolas Nups avait déclaré au journal L'Est républicain avoir «validé» cette affiche qui véhiculait selon lui «un message d'espoir pour notre jeunesse et rien d'autre». Pierre-Nicolas Nups avait été éliminé dès le premier tour des élections législatives, avec 10,06% des voix.
00:00 Publié dans Législatives 2024, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) |
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samedi, 01 novembre 2025
Les migrants ne s’assimilent pas…

L’économiste américain, professeur à la George Mason University (Virginie) est l'auteur d'une théorie de la « transplantation culturelle » : selon lui, les immigrés importent les préférences économiques de leurs pays d'origine, au risque d'affaiblir la croissance des pays les plus innovants. Il est l’auteur d’une trilogie iconoclaste dont les deux premiers volumes interrogent respectivement le rôle du QI moyen d’un pays et la démocratie de ses institutions, dans sa richesse économique. L’Observatoire de l’immigration et de la démographie présente cet ouvrages. Le Figaro s’est entretenu avec Garett Jones.
Lire la suite ICI
Source : Le Figaro 23/10/2025
07:07 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) |
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jeudi, 30 octobre 2025
Controverse sur la tauroctonie...
Synthèse nationale, comme son nom l'indique, est un site (et une revue) non dogmatique. C'est un carrefour où se retrouvent des nationalistes identitaires dont le plus petit dénominateur commun est l'attachement indéfectible à notre nation et à notre civilisation.
Cela étant rappelé, il se peut que sur certains sujets que l'on peut considérer comme étant "secondaires", nos lecteurs aient des positions différentes. Dans un souci de "synthèse", et à partir du moment que que ces divergences ne touchent pas nos fondamentaux, il nous arrive de leur donner la parole.
Ainsi, hier, comme c'est toujours le cas à chacune de ses livraisons, nous avons annoncé la parution du nouveau numéro de notre confrère et néanmoins ami Terre & peuple magazine cliquez ici. Ce numéro aborde le sujet clivant du rite de la tauroctonie (1). Celui-ci, apparemment, ne fait pas l'unanimité dans nos rangs car nous avons reçu plusieurs messages à propos de la couverture publiée.
Dans un souci de synthèse, nous publions ici des extraits du message de l'une de nos amies très chères, A., qui est opposée à cette tradition ancestrale (on ne peut pas être d'accord sur tout) :
18:34 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Le cauchemar du Louvre
Françoise Monestier, Polémia cliquez là
Après le vol honteux des joyaux impériaux au Louvre, Françoise Monestier – journaliste à la plume acérée que les lecteurs de Polémia connaissent bien et apprécient – dénonce les multiples dérives du premier musée du monde.
Polémia
« Le Louvre est une des cartes de visite de la France », claironnait Laurence des Cars quelques jours après un somptueux dîner de gala organisé le 4 mars dernier en marge de l’exposition Louvre Couture, qui a fait dialoguer pendant plus de six mois — et pour la première fois — mode et objets précieux. Le tout avec la bénédiction et la collaboration financière des grandes maisons de luxe que sont Vuitton, Chanel, Dior et Balenciaga. Elles avaient répondu présentes à l’appel de la petite-fille de l’écrivain Guy des Cars qui, à l’occasion de ce raout de prestige, engrangea la coquette somme de 1,5 million d’euros de dons. Une belle somme certes, mais une goutte d’eau dans la mer pour une chercheuse de fonds en quête perpétuelle de sous à mettre dans la cassette du premier musée du monde.
Huit mois plus tard, et après le spectaculaire braquage dominical du 19 octobre, la carte de visite est sérieusement écornée, n’en déplaise à Rachida Dati qui, dans un premier temps, avait balayé d’un revers de main l’événement et ne reconnaissait aucune faille dans le dispositif de sécurité avant — lors d’une audition devant le Sénat — de reconnaître que ce « cambriolage est un échec pour le Louvre ». De son côté, Laurence des Cars s’est contentée de qualifier « d’incident » ce vol spectaculaire avant d’affirmer que les systèmes de sécurité du Louvre fonctionnaient parfaitement, mais qu’il fallait d’abord et avant tout lutter contre la diffusion de fausses informations auxquelles il était urgent de faire la chasse. Et ne parlons pas d’Emmanuel Macron, qui se moque du tiers comme du quart de la sécurité dans les musées, lesquels ne sont pour lui qu’une façon de promouvoir sa vision du monde. Ainsi, en mars 2018, lors d’une réunion au musée Picasso à laquelle il avait convié le gratin muséal parisien, il avait osé dire : « Celles et ceux qui s’occupent des musées pourraient être considérés comme conservateurs. Je veux croire le contraire. » Sept ans plus tard, ses vœux se sont réalisés avec une Laurence des Cars qui confond patrimoine et business d’entreprise.
Sauver le système
Après une semaine de flottement et l’arrestation de deux des quatre auteurs de l’attaque, les conservateurs des grands musées de France et du vaste monde — du musée du Prado au Metropolitan Museum, en passant par le British Museum et le musée Guggenheim — se sont fendus d’une tribune dans Le Monde pour endiguer les flots de critiques venues du monde entier et apporter un soutien franc et massif à Laurence des Cars. Ils ne pouvaient évidemment pas choisir Le Figaro, qui a ouvert ses colonnes aux orphelins du Louvre et à Didier Rykner, l’infatigable animateur de La Tribune de l’Art, qui défend contre vents et marées notre patrimoine et a contredit point par point la défense de Laurence des Cars, en précisant que, depuis maintenant plus de trois ans, les rapports d’activité du musée ne font nullement mention des problèmes de sécurité du site, superbement oubliés par une patronne qui a très bien su faire aménager une salle à manger privée pour la coquette somme de 490 000 euros et a convaincu Macron de la nécessité de lancer de grands travaux pour le projet « Renaissance du Louvre ». Ainsi, le 28 janvier dernier, tenait-il très longtemps le crachoir promettant « sécurité et sûreté des collections ». On connaît la suite.
Dans cette courte tribune du Monde, les signataires constatent que « leurs institutions ne sont pas épargnées par la brutalité du monde », mais que « les musées ne sont ni des bastions, ni des coffres-forts ». Certes, et il est vrai que l’intrusion d’une bande d’écologistes fous armés d’instruments contondants ou de pots de peinture rouge afin d’endommager un tableau — comme cela fut le cas en janvier 2024 au Louvre, où la Joconde fut aspergée de soupe au potiron — a de quoi refroidir n’importe quel conservateur de musée. Même chose quand des voleurs mandatés par des gangs ou des collectionneurs font main basse sur des tableaux ou des tabatières de grande valeur, comme récemment à Cognacq-Jay, ou chouravent des porcelaines chinoises rarissimes au musée de la Porcelaine à Limoges. Ces spécialistes du patrimoine oublient tout simplement, dans leur tribune, de poser la question de la recrudescence des vols et d’évoquer la folie écologiste. Ils se contentent de faire dans le bon sentiment, histoire de ne pas braquer — c’est le cas de le dire — les bien-pensants. Est-ce parce que la tribune de soutien à Laurence des Cars l’a rassurée que Rachida Dati a eu un mot de trop en visitant le nouveau siège de la Fondation Cartier, installé à une portée d’encablure du Louvre, rue de Rivoli ? S’arrêtant devant une vitrine, elle a eu le culot de dire à la cantonade : « La vitrine, elle est sécurisée ? » croyant sans doute faire un bon mot. Après l’humour yiddish, la rigolade berbère… Il est vrai que la dame nous a habitués depuis longtemps à ce genre de comportement.
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Le numéro 105 de Terre & Peuple Magazine est paru !
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mercredi, 29 octobre 2025
Polémique à Lyon : les royalistes repeignent un escalier aux couleurs françaises
Étienne Lombard, Boulevard Voltaire cliquez ici
L’Action française locale a revendiqué cette décoration patriotique, qui lui vaut une plainte de la Métropole lyonnaise.
Dans la nuit du 24 au 25 octobre, dans le quartier de la Croix-Rousse, dans le Ier arrondissement de Lyon, les marches des escaliers de la montée de la Grande-Côte, qui avaient déjà été peintes auparavant par des militants d’ultra-gauche aux couleurs de la Palestine, ont été repeintes aux couleurs de la France.
Une décoration signée Action française
Cette œuvre « patriotique » a été revendiquée par la section lyonnaise des royalistes de l’Action française, qui ont ajouté des fleurs de lys au bas des marches. « Dans les pentes de la Croix-Rousse, un drapeau français s’est élevé ! L’occasion de rappeler notre fierté et notre identité, au lendemain de la décision de justice concernant Lola ! », précise-t-elle, dans le message diffusé sur son compte X. Véronique, une royaliste lyonnaise ayant manié le pinceau ce soir-là, a confié à BV que cette action ayant eu lieu « le soir du verdict du procès Lola, chaque participant avait alors une pensée pour elle, pour sa famille et pour ses proches », mais que l'objectif de cette initiative était avant tout de recouvrir « un drapeau palestinien devenu le symbole honteux et traître du soutien aux terroristes du Hamas, et de remettre à l'honneur les couleurs de la France ».
L’affaire n’a pas tardé à faire grand bruit, dans la capitale régionale. La mairie du Ier arrondissement, qui n’avait guère eu à redire jusqu'à présent sur la précédente décoration pro-palestinienne, a dénoncé cette remise en peinture française. La Métropole de Lyon, qui avait déjà porté plainte lors de la précédente mise en peinture, a annoncé qu’elle allait en déposer une nouvelle « pour dégradation de l’espace public », selon BFM Lyon.
Polémiques politiciennes
La polémique a vite gagné le milieu politique lyonnais, particulièrement en verve, à quelques mois d’élections municipales qui s’annoncent explosives. « L’escalier patriotique » des royalistes lyonnais a même réussi à déchirer le « clan Aulas », du nom de l’ancien président du club de football de l’Olympique lyonnais, aujourd’hui candidat (et favori) à la mairie, contre l’actuel maire écologiste Grégory Doucet. Soutien de Jean-Michel Aulas, le macroniste Loïc Terrenes, directeur régional Auvergne-Rhône-Alpes, a qualifié l’initiative de l’Action française d'« inacceptable ». « Après un drapeau palestinien peint il y a quelques semaines, l’extrême droite dévoie à son tour notre drapeau national et l’espace public », a-t-il déclaré, sur son compte X, ajoutant que « Lyon n’est pas le terrain de jeu des extrêmes. Nous avons besoin de concorde et d’humanisme. »
Le propos n’a pas tardé à être brocardé par Alexandre Dupalais, candidat ciottiste à la mairie, investi par l’UDR et soutenu par le RN. Il s’étonne que « les soutiens macronistes de Jean-Michel Aulas n’ont pas de mots assez forts pour dénoncer une représentation de notre drapeau national qui "dévoierait" l’espace public ». Mais, « en revanche », remarque-t-il, « ils n’ont rien à dire lorsque le drapeau palestinien est hissé sur l’hôtel de ville. Instructif ! »
Un événement viral
Le deux poids deux mesures ne semble d’ailleurs pas être une exclusivité du chef de file lyonnais de Renaissance. Selon nos informations, une équipe aurait en effet été dépêchée sur place le 28 octobre par la mairie afin de nettoyer les marches, soit à peine trois jours après leur mise en peinture aux couleurs françaises. Une réactivité qui étonne presque, puisque la municipalité écologiste n’avait pas jugé utile, après deux semaines, de faire effacer le précédent drapeau palestinien qui y avait été peint.
Mais au-delà des querelles politiciennes locales que ce « happening décoratif urbain » des royalistes a suscitées, c’est l’ampleur des réactions sur les réseaux sociaux (majoritairement favorables, d’ailleurs) qui surprend. Les messages annonçant l’opération ont dépassé les 3.000 vues sur la plupart des comptes des médias locaux, comme Pure TV, et plus du double sur la page Facebook de Lyon People, dont l’édition papier titrait « Les royalistes lyonnais repeignent la Croix-Rousse aux couleurs de la France ».
Le tweet de Loïc Terrenes a été d’une viralité inédite, avec déjà près d’un million de vues en trois jours. On y trouve aussi de très nombreux commentaires, mais rarement élogieux. Certains doutant « que Jean-Michel Aulas soit bien servi par ce genre de tweets très, très bêtes », d'autres s’étonnant que « bizarrement, quand c’était le drapeau étranger palestinien peint, vous n’avez pas ouvert votre bouche ». D’autres, encore, rappelant qu’un « drapeau français en France n'a rien d'extrémiste ».
Décidément, après les Anglais et les Allemands notamment, les Français se montrent désormais très sensibles au symbole que représente à leurs yeux leur drapeau national. Et à Lyon, en cette fin octobre, ce sont des royalistes qui ont incontestablement ravivé cette flamme patriotique.
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Antisémitisme quand Le Figaro préfère la cécité à la réalité

Balbino Katz
Le jour n’était pas encore levé sur Léchiagat quand j’ai poussé la porte du bar des Brisants. Le comptoir sentait le sel et le café brûlé, comme une vieille prière marquée par les embruns. Dehors, la houle battait les digues, obstinée, indifférente, murmurant des secrets que les hommes préfèrent ignorer. Je venais de passer la nuit à suivre les débats au lendemain des élections argentines, ce lointain écho d’un monde qui ose encore nommer les tempêtes. Et c’est en feuilletant distraitement Le Figaro du matin que je suis tombé sur un titre solennel : « Les universités minées par un antisémitisme persistant. »
Je l’ai lu d’un trait, avec ce mélange de lassitude et de colère qu’on éprouve devant un journal qui écrit encore, mais ne pense plus. Le papier se voulait courageux. Il n’était que prudent, comme un pêcheur qui affûte son harpon sans oser frapper la bête. On y parlait de « militantisme propalestinien », de « cause islamiste », de « radicalisation ». Autant de mots pour éviter celui qu’il faudrait oser : mutation. Mutation démographique, culturelle, mentale. Depuis des décennies, la France se transforme sans jamais accepter de se regarder.
L’antisémitisme qui gangrène nos universités n’est pas tombé du ciel. Il ne procède pas d’une idéologie abstraite, mais d’un glissement profond du corps social. Quand un pays modifie la composition de sa jeunesse, il modifie aussi les passions qui l’habitent. Et quand la mémoire collective vacille, les haines anciennes retrouvent leur voie. Ce que les journalistes appellent « islamisme » n’est souvent qu’une manière de nommer sans le dire un nouvel état du monde : celui où la foi, l’origine et l’histoire recomposent le paysage français.
Dans les amphithéâtres de Paris 8 ou de Nanterre, les keffiehs flottent comme des drapeaux de ralliement. Les étudiants juifs s’y font discrets, tandis que le discours victimaire de la cause palestinienne s’impose comme un rite d’appartenance. Ce n’est plus un orage idéologique, c’est une marée montante. Les chiffres le disent : la France comptera près de 12 % de citoyens de tradition musulmane d’ici 2050, même sans nouveaux flux migratoires. Dans les grandes villes, la moitié des naissances appartiennent déjà à ce nouvel horizon culturel. Or les cultures ne se juxtaposent pas impunément : elles s’influencent, se confrontent, parfois s’opposent.
Les études récentes de l’IFOP ou de Pew Research rappellent que les perceptions entre communautés se sont durcies. Les jeunes générations, toutes origines confondues, réinvestissent les mythes politiques du Proche-Orient, importés, amplifiés, transformés en slogans. L’antisémitisme d’aujourd’hui n’a plus le visage de Maurras ou de Drumont, mais celui d’un ressentiment postcolonial, d’une fracture identitaire que la République ne sait plus nommer.
Les journalistes du Figaro, tout en s’indignant des faits, ces 115 incidents recensés dans les universités, ces slogans « Mort aux Juifs » à Nanterre, ces professeurs interrompus par des groupes fanatisés, continuent de croire que tout cela n’est qu’un accident moral. Ils voient dans le chaos une dérive, non une tendance. Ils prennent la tempête pour un grain. Pourtant, le mal n’est plus un orage : c’est une marée. Et nulle digue morale ne l’arrêtera.
Jean-Yves Le Gallou l’a souvent écrit dans Polémia : « L’identité, c’est la démographie incarnée. » Entre 2000 et 2020, la natalité, les flux migratoires, la concentration urbaine ont fait émerger une autre France, plus jeune, plus composite, plus éloignée du socle historique qui l’avait formée. Les convictions, les réflexes et les colères ne sont plus les mêmes. Ce n’est pas une faute, c’est une transformation, mais nier cette transformation revient à nier la réalité.
Et dans cette tempête, il est une trahison plus subtile, plus tragique aussi : celle des élites communautaires qui prétendent parler au nom des Juifs de France. Depuis un demi-siècle, certaines organisations institutionnelles, le CRIF, l’UEJF et leurs relais médiatiques, se sont peu à peu confondues avec les réflexes du pouvoir. Leur discours, d’abord soucieux de défendre la mémoire et la justice, s’est figé dans la posture morale. À force de vouloir préserver l’alliance républicaine et de combattre toute critique de l’immigration par peur de « faire le jeu de l’extrême droite », elles ont perdu le contact avec la réalité du terrain : celle des familles juives qui, dans les banlieues, ferment leurs commerces plus tôt, déplacent leurs enfants vers des écoles privées ou fuient tout simplement vers d’autres quartiers.
Cette fracture est visible, douloureuse, presque irréversible : d’un côté, une intelligentsia juive, parisienne, mondaine, obsédée par la morale publique ; de l’autre, un peuple juif discret, inquiet, qui n’attend plus rien de la République. L’un parle encore de vivre-ensemble ; l’autre apprend à survivre. Ce divorce moral illustre à merveille la grande déconnexion des élites françaises : incapables de reconnaître les conséquences du multiculturalisme qu’elles ont encouragé, elles se retrouvent prisonnières de leurs propres illusions.
Le paradoxe est cruel : ceux qui dénonçaient hier l’antisémitisme latent de la droite nationale découvrent qu’il a ressuscité là où ils ne voulaient pas le voir. Ils ont combattu les sentinelles du danger au lieu de regarder venir la houle. Aujourd’hui, ils se retrouvent seuls sur le pont, à contempler un horizon qu’ils ne comprennent plus.
Les campagnes d’« éducation à la tolérance », les cours obligatoires sur la Shoah, les lois votées pour moraliser les campus ne produisent qu’un effet inverse : le rire ou l’indifférence. L’État croit encore qu’on guérit le réel par la pédagogie. Il ne voit pas qu’il a changé de peuple.
La bourgeoisie conservatrice, elle, s’indigne sans rompre. Elle ne veut pas admettre que la France vit déjà, en sourdine, une séparation de civilisations. L’université de Saint-Denis n’est pas un incident, c’est un avant-poste. Ce n’est pas l’extrême gauche qui convertit les foules, c’est la fatigue d’une nation qui ne sait plus ce qu’elle est.
J’ai connu, en mer, des capitaines qui ignoraient le sondeur. Ils préféraient leurs certitudes à l’écume, la théorie à la houle. Et quand le navire sombrait, ils accusaient le vent. La France ressemble aujourd’hui à ce bâtiment en perdition, conduit par des officiers qui refusent d’admettre que les brisants sont là. Le commandant qui nie la côte finit par s’y fracasser. Et le navire de la République, aveuglé par ses principes et ses pudeurs, se déchire lentement sur les récifs du réel.
Ernst Jünger aurait pu dire que « la décadence n’est pas la chute des corps, mais la perte des âmes. » Nous y sommes. La France, qui fut un continent spirituel, s’abandonne au confort de la lâcheté. Le journaliste du Figaro, en croyant ménager la vérité, en devient complice. Il regarde la mer, mais il n’entend plus son grondement.
Le vent s’est levé quand je suis sorti du bar. Le large était d’un gris profond, chargé de promesses et de périls. Les pêcheurs étaient déjà partis pour la marée du matin. Eux au moins savent que le réel ne pardonne pas. Le monde, comme la mer, ne se discute pas : il s’affronte.
Source : breizh.info
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Le JDNEWS d'aujourd'hui présente la révolution économique de Sarah Knafo
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mardi, 28 octobre 2025
Victoire électorale de Javier Milei en Argentine : sidération au sein de la Gauche française
Jean-Pierre Trédia, Breizh Info cliquez ici
Javier Milei et son parti La Libertad Avanza viennent de remporter ce dimanche les élections législatives de mi-mandat en Argentine. Le parti présidentiel a raflé 40,7% des voix, ce qui l’emmène à tripler son nombre de sièges, passant de 37 à 101 sur un total de 257 !
En France, à Gauche, la sidération est totale. Depuis des semaines, les oulémas du Mélenchonisme prédisaient une révolution en Argentine. Décrivant à l’envie un peuple argentin en quasi-état de sécession par rapport à l’Etat, rejetant le Mileisme comme étant une parenthèse honteuse et réclamant le retour de la Gauche au pouvoir. Las ! Les urnes ont parlé et les multiples « spécialistes » auto-proclamés de l’Amérique du Sud dans l’Ouma mélenchoniste se sont encore payés de mots.
Et cet aveuglement est « systémique » pour utiliser un mot à la mode. Le processus est parfaitement décrit dans "La Meute" , le livre de Charlotte Belaïche et d’Olivier Pérou décrivant le système de la mélenchosphère et se confirme chaque jour : la Gauche, qui se résume de plus en plus à l’extrême-gauche et au wokisme, vit dans une bulle algorithmique où tout le monde est d’accord avec elle et où ses élucubrations sont des évidences coraniques. Comme les militants gauchistes refusent le réel, refusent de côtoyer des personnes ne pensant pas comme eux, refusent de lire une autre presse que la leur, ils finissent par s’auto-enfermer dans un monde idéal et parfaitement clos.
En effet, dans le monde gauchiste, Javier Milei était proche d’envoyer les chars pour mater « l’insurrection populaire », le Venezuela est un paradis socialiste où l’opposition est « néo-nazie ». D’ailleurs, le néo-nazisme gangrène la France, la police et les plus hautes sphères de l’Etat. Pour les gauchistes, la délinquance urbaine est l’oeuvre de « skinheads » pratiquant des ratonades avec la complicité active de la police, elle-même noyautée par des extrémistes de droite. D’ailleurs, la « police française tue » impunément des citoyens, notamment d’origine immigrée. Chaque jour. Chaque heure. C’est bien simple, la France c’est le Chili sous Pinochet !
Au niveau électoral, malgré ses scores présentement catastrophiques dans les sondages « Mélenchon est largement sous-estimé ». Après de savants calculs, certains arrivent même à déterminer son score à la prochaine présidentielle. Score gagnant bien entendu, le tout étant de savoir s’il sera élu au premier tour ou s’il devra s’astreindre à un second tour, « histoire d’humilier Le Pen ».
Et la France dans tout cela ? Un assemblage de « quartiers populaires » acquise au Mélenchonisme, faisant face aux restes moisis de la France d’avant-mais-qui-n’a-jamais-existé rotant et pétant allègrement lors de banquets « islamophobes » où l’on mange du cochon et où l’on boit du mauvais vin. Cette France devenant « heureusement » de jour en jour quantité négligeable, dernières flatulences d’un monde ouvrier, paysan, artisan et employé blanc « bollorisé » et attaché à ses « traditions nauséabondes » appelé à disparaitre devant la créolisation urbaine et colorée. Société créolisée qui, d’ailleurs, résoudra le problème principal qui gangrène la France : « le racisme ».
D’ailleurs quand Mélenchon et ses gardes rouges seront au pouvoir, les médias Bolloré seront fermés et Pierre-Edouard Stérin envoyé en camp de travail. Ce qui fera disparaître, comme par enchantement, toutes les mauvaises pensées et les navrants « relents » des électeurs RN qui reviendront à LFI ou crèveront dans leur choucroute et leur pâté de campagne pour les plus « nazis ».
Tous les militants politiques sont plus ou moins enfermés dans une bulle où leur camp recueille tous les suffrages, bien entendu. Mais dans le cas de l’extrême-gauche mélenchoniste actuelle, cet effet-bulle devient pathologique. Les diverses chapelles de l’extrême-gauche trotskyste à la Lutte Ouvrière, POI ou NPA se vivent comme étant une avant-garde besogneuse qui attend un Grand Soir hypothétique avec discipline. Il y a une dimension sacrificielle dans cette extrême-gauche condamnée, et elle le sait, à la marginalité. Mais l’Ouma LFI est, elle, persuadée de représenter la majorité des Français, ces Français ressemblant, dans leur vision de la réalité, peu ou prou à la population de la Seine Saint-Denis. Idem à l’extérieur où la moindre étincelle gauchiste devient une promesse de prise de pouvoir sous trois semaines maximum.
En ce début de semaine, la Gauche mélenchoniste ne parle plus de l’Argentine. Les multiples spécialistes autoproclamés de l’Amérique du Sud ont prudemment baissé le rideau. Attendons qu’au Honduras ou au Costa-Rica, une manifestation regroupe plus de 10 000 personnes pour que le Mélenchonisme reparte dans ses rêves de Palais d’hiver.
Quant à la prochaine présidentielle française, il y a fort à parier que jusqu’au dernier moment, la ferme à troll dédiée à Mélenchon annoncera des scores stratosphériques « que les médias n’ont pas vu venir ». La stratégie des 600 000 voix à aller chercher chez les immigrés découle de la croyance qu’à la dernière présidentielle, Mélenchon a manqué le second tour d’un rien.
Et si cette stratégie ne porte pas ses fruits, la mise en accusation automatique du PS comme étant responsable de « l’échec de la Gauche » est déjà prête. Ce n’est jamais de la faute de Mélenchon, ce n’est jamais de la faute de la « vraie gauche ».
Imparable !
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lundi, 27 octobre 2025
Non à l’usine à taxes, oui à la baisse massive des dépenses : le contre-budget de Sarah Knafo
Tribune de Sarah Knafo publiée dans Le Figaro :
Comment résumer notre situation économique ? Par une avalanche fiscale et une fuite en avant dépensière, que le budget Lecornu aggrave encore. S’il était voté en l’état, les prélèvements obligatoires augmenteraient de 40 milliards d’euros, avec l’invention de plus de 15 nouvelles taxes et augmentations de prélèvements.
Une véritable usine à taxes.
Rappelons que la France n’a pas un problème de recettes - elle a le taux de recettes sur PIB le plus élevé au monde ! Elle a un problème de dépenses, avec le taux de dépenses publiques le plus élevé au monde. Pourtant, avec ce budget, les dépenses publiques augmenteraient encore de 29 milliards d’euros.
Voilà le drame : on aura beau augmenter les impôts, tant que l'on ne baissera pas massivement les dépenses, la dette se creusera inexorablement. Et c’est d’ailleurs ce que prévoit ce budget : une augmentation de 145 milliards d’euros de dette d’ici la fin de l’année. On sait déjà que ce sera pire : on entamera 2027 avec 4.000 milliards de dette.
Pour éviter le naufrage, il faut donc refuser en bloc cette logique, dans laquelle les politiciens augmentent les impôts pour dépenser plus. Je propose exactement l’inverse : dépenser moins pour taxer moins. Pour cela, j’ai construit un mode d’emploi pour sortir de l’impasse, un plan d’urgence clé en main à destination des Parlementaires qui entrent dans cette discussion budgétaire. En voici les grandes lignes.
Les Parlementaires doivent d’abord avoir le courage de refuser en bloc l’avalanche fiscale du budget Lecornu :
- Rejeter l’augmentation de l’impôt sur le revenu et de la CSG. Elle est insupportable pour les Français qui voient déjà leur niveau de vie décliner.
- Refuser la taxe sur les tickets restaurant et chèques cadeaux. Si ces chèques augmentent, c’est que nous sommes tellement taxés qu’ils permettent d’obtenir un peu de pouvoir d’achat en contournant un peu l’impôt. Le gouvernement veut refermer cette dernière lucarne en les taxant à 8% : les Français auront donc moins. Quel signal enverrait la classe politique en retirant les jouets des enfants au pied du sapin, jouets souvent payés en chèques cadeaux, parce qu’elle ne veut pas baisser ses propres dépenses ?
- Supprimer la taxe exceptionnelle sur les bénéfices des grandes entreprises. Comme son nom l’indique, cette taxe devait être exceptionnelle, mais elle est reconduite à des taux confiscatoires (jusqu’à 45% des bénéfices). Nos grandes entreprises, Stellantis, Renault, Michelin, Dassault, Airbus, celles qui subissent la concurrence internationale, seront encore pénalisées. Les industries étrangères pourront se frotter les mains, puisque seuls les produits importés échapperont encore à cette folie de taxes !
- Rejeter la taxe sur les holdings patrimoniales. L’argent qui est placé sur une holding échappe à l’impôt sur le revenu tant qu’il reste sur la holding et n’est pas dépensé. Cette taxe fera sortir l’argent non des holdings, mais de France.
- Rejeter l’augmentation des malus écologiques sur l’achat d’un véhicule. Même les voitures comme la 208 ou la Clio subiront désormais cette nouvelle taxe. Pour certains monospaces, le malus doit pratiquement doubler cette année et tripler en 2027 : l’État prendra plus de 3.000€ de malus sur un Renault Espace. C’est catastrophique pour le pouvoir d’achat comme pour l’industrie automobile.
- Rejeter la fiscalisation des indemnités journalières pour les maladies longue durée. Avec cette taxe, il ne s’agit pas de lutter contre les abus réels mais d’autre chose : une personne qui subit des séances de chimiothérapie, et qui est donc en arrêt de travail touche des indemnités journalières (inférieures à son salaire). Elles seront désormais imposées sur le revenu. Peut-on faire plus mesquin ?
- Rejeter la fin des exonérations de charge pour les apprentis. Les précédents gouvernements ont favorisé l’apprentissage et le nombre d’apprentis a plus que doublé en 10 ans. Cela doit continuer, car pour le dire vite : nous avons besoin de plus d’apprentis et de moins d’étudiants en sociologie.
- Rejeter la taxe sur les complémentaires santé, non pas pour défendre les complémentaires, mais parce que cette taxe sera immédiatement répercutée sur nous tous, les clients captifs. C’est encore du pouvoir d’achat en moins. L’enfer fiscal est souvent pavé des meilleures intentions.
- Rejeter l’augmentation des malus écologiques ainsi que les taxes sur les liquides pour cigarettes électroniques, sur les emballages plastiques, sur la fabrication du permis de conduire, sur les bio-carburants… Ces taxes mesquines rappellent les impôts de l’Ancien Régime, quand le pouvoir, à court d’argent, taxait le sel, le papier, ou la porte des granges.
Puisqu’il ne faut plus compter sur des hausses de recettes mais sur des baisses de dépenses pour résoudre nos problèmes, je propose 80 milliards d’euros d'économies réalisables immédiatement.
- 15 milliards en stoppant la gabegie de l’aide publique au développement.
- Entre 15 et 20 milliards en réservant les prestations sociales non contributives aux Français.
- 8 milliards en supprimant les soutiens publics aux énergies renouvelables.
- 3 milliards en décidant de faire payer leurs études aux étudiants étrangers, comme tant d’autres démocraties accueillantes et attractives pour les jeunes talents.
- Supprimer les subventions aux associations politisées (jusqu’à 2 milliards d’euros), aux syndicats (150 millions d’euros) et à la presse (177 millions d’euros). Ces organisations pourront vivre de la générosité de leurs membres et du fruit de leur travail : le modèle de la subvention a fait son temps.
Forts de ces économies, et à l’inverse de la démarche taxatrice de ce projet de budget, les Parlementaires peuvent, dès cet automne, libérer la production et l’envie de s’enrichir en France. Supprimons les impôts de succession et la CVAE, cet impôt tellement contre-productif, avant de supprimer tous les impôts de production. C’est le meilleur moyen de renouer avec la prospérité.
Au total, les mesures que je propose baissent les prélèvements obligatoires de 20 milliards et la dépense publique de 80 milliards, alors que le budget Lecornu augmente les prélèvements obligatoires de 40 milliards et la dépense publique de 29 milliards. Mon plan d’urgence présente un meilleur impact à la fois contre le déficit et pour la croissance. C’est le contraire d’une démarche spoliatrice et austère. Ces mesures ne prennent pas un centime aux Français ni aux entreprises. Elles ne réduisent pas le niveau de service public. Elles sont consensuelles dans l’opinion et directement applicables.
La discussion budgétaire commence à l'Assemblée : plutôt que regarder passivement la gauche inventer de nouveaux impôts et de nouvelles dépenses, comme depuis 40 ans, la droite a l’opportunité unique de se coordonner sur ces mesures de bon sens. Elle dispose de suffisamment de voix pour entamer le redressement nécessaire. J’ai fait les comptes et proposé les mesures : la droite a les chiffres, aura-t-elle le courage ?
Source cliquez ici
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dimanche, 26 octobre 2025
L’Europe, périphérie du monde

Gérard Araud*
Gérard Araud a accordé un entretien au Journal du dimanche dont nous avons extrait la partie suivante qui nous a paru la plus intéressante.
Le chef d’état-major des armées a affirmé devant les députés de la commission de la défense que l’armée française devait être « prête à un choc dans trois, quatre ans » face à la Russie, qui « peut être tentée de poursuivre la guerre sur notre continent ». Y a-t-il lieu de tirer le signal d’alarme ?
Avec l’invasion russe en Ukraine, nous sortons de 77 ans de paix et de prospérité sur le continent européen – sans doute la période la plus heureuse qu’ait connue l’Europe depuis la chute de l’Empire romain. C’est la fin d’une époque pour les Occidentaux. La guerre est de retour, et nous n’arrivons pas à la comprendre car nous sor- tons d’un paradis anhistorique. La logique éternelle et archaïque de la guerre nous revient en pleine face. Si l’Ukraine s’effondre – car elle peut s’effondrer à tout moment, en dépit des efforts courageux des soldats ukrainiens sur le front –, que va-t-il se passer ? Les Russes ne vont pas lancer leurs chars sur la Pologne. Le risque se situe plutôt du côté des pays baltes : Estonie, Lituanie, Lettonie. Que se passera-t-il si la Russie décide d’occuper une ville estonienne à sa frontière, par exemple la ville de Narva ? Les Estoniens se précipi- teront à Bruxelles pour demander la garantie de sécurité de l’Otan. Les États-Unis feront-ils la guerre pour l’Estonie ? Les Français sont- ils prêts à mourir pour l’Estonie ? J’en doute fortement. Poutine prouverait ainsi que l’article 5 du traité de l’alliance transatlantique n’a en réalité aucune valeur. La réa- lité géopolitique du continent s’en trouverait bouleversée.
Donald Trump a annoncé cette semaine des sanctions américaines « très lourdes » contre les groupes pétroliers russes Rosneft et Lukoil. Est-ce suffisant pour faire fléchir Vladimir Poutine en vue d’éventuelles négociations de paix ?
Donald Trump a de nombreux défauts, mais je pense qu’il est profondément pacifiste et qu’il veut la paix en Ukraine. Il ne veut plus que les États-Unis s’engagent dans des opérations militaires de long terme. La clé de la paix en Ukraine, c’est évidemment la Rus- sie : Poutine va-t-il ramasser ses gains et se contenter des conquêtes territoriales actuelles ou a-t-il l’in- tention d’aller plus loin encore ? Trump veut se désengager et les Européens ne vont pas se sacrifier pour Kiev. Quel intérêt Poutine aurait-il à négocier ? Il est per- suadé qu’il va gagner la guerre et qu’il pourra faire de l’Ukraine une seconde Biélorussie, c’est-à-dire un État vassal. La Russie ne fait qu’appliquer sa politique étrangère éternelle, qui consiste à former un glacis sur ses frontières occidentales. Je ne connais aucun Russe qui considère que l’Ukraine soit un pays indépendant. Pour tous les Russes, il est évident que l’Ukraine doit au minimum être rattachée à leur sphère d’influence. Mais il faudra bien négocier un jour ou l’autre avec Poutine. Je ne connais que deux manières de mettre un terme à une guerre : la victoire totale et écrasante de l’un des deux belligérants, ou la négociation. Or, la victoire totale ne peut être que russe, elle ne sera pas ukrainienne. Nous avons donc tout intérêt à négocier avec la Russie.
Quelle donne géopolitique imaginez-vous sur le continent européen dans les années à venir ?
L’ère néolibérale que nous avons connue pendant quarante ans est finie. Elle s’est achevée avec le Brexit en 2016. Le protectionnisme est de retour. Or, le problème que nous avons en Europe, c’est que la Commission européenne, qui n’administre aucun territoire, n’existe que par la création de normes dans le culte du libre-échangisme. Il faudra changer profondément le logiciel de l’Union européenne si l’on veut l’adapter à l’époque dans laquelle nous vivons désormais. La guerre en Ukraine dure depuis plus de trois ans et l’Europe produit trois fois moins de munitions que la Russie avec un PIB pourtant cinq à six fois supérieur. L’Europe produit autant de munitions que la Corée du Nord, qui a le PIB de l’Isère. À titre personnel, je n’ai jamais cru à l’idée d’une Europe géopolitique. Il ne peut y avoir d’unité stratégique entre vingt-sept pays dont les intérêts économiques et géographiques divergent parfois radicalement. La Russie n’est pas perçue de la même manière selon que l’on se situe à Lisbonne ou à Varsovie.
Vous écrivez dans votre livre que « le destin du monde ne se jouera ni en Ukraine ni au Moyen-Orient, mais en Asie, où se font face les deux superpuissances des décennies qui viennent ». Pour quelle raison la région indo-pacifique concentre-t-elle tous les enjeux diplomatiques, économiques et militaires des années à venir ? Quel rôle pour l’Europe dans tout cela ?
Ce qui est certain, c’est que l’Europe devient une périphérie du monde. La révolution technologique ne se joue pas sur notre continent, mais en Californie et en Chine. La vraie menace aux yeux des Américains, ce n’est pas la Russie, c’est bien sûr la Chine. La grande différence avec la guerre froide, c’est que les échanges économiques entre la Chine et les États-Unis sont permanents et représentent chaque année plus de 600 milliards de dollars d’importations et d’exportations – là où les échanges américains avec l’URSS étaient nuls. Il y avait un rideau de fer en Europe, mais il n’y aura pas de « rideau de bambou » sur le continent asiatique. La nouvelle guerre froide sera essentiellement commerciale et économique, et tout porte à croire que les Américains nous demanderont de prendre parti et tenteront de nous tordre le bras. Par crainte de représailles commerciales sur les droits de douane ou de mesures de rétorsion sur l’aide militaire à l’Ukraine, je gage que certains pays européens céderont à toutes les exigences américaines. Et pour cause : le rapport de force ne plaide pas en notre faveur.
(*) Gérard Araud est diplomate, aujourd’hui à la retraite. Il a été ambassadeur de France aux Etats-Unis (2014-2019), représentant permanent de la France auprès de l’ONU à New York (2009-2014). Il a également été ambassadeur de France en Israël de 2003 à2006. Gérard Araud est connu pour son franc parler, d’autant qu’il n’est plus soumis au devoir de réserve. On tient à signaler que nous n’avons pas toujours, loin s’en faut, partagé ses opinions. Il est l’auteur de Leçons de diplomatie, la France face au monde qui vient, Tallandier, 304 p., 22,50 €.
Source : Journal du dimanche 26/10/2025
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Les femmes françaises principales victimes de l’invasion migratoire africaine
L'édito de Cyrano
sur Riposte laïque d'aujourd'hui cliquez ici
Tous ceux qui sont allés dans les pays de l’Est de l’Europe ont été les témoins d’une situation qui n’est plus possible en France. Ils ont vu des femmes magnifiques, habillées souvent de manière très audacieuse, se promener en toute liberté dans les rues de Prague, de Varsovie, de Moscou, de Budapest, sans qu’il n’y ait à déplorer des agressions sexuelles, des viols ou des meurtres.
Dans ces pays, il n’y pas de Lola, de Philippine, de Laura, de Mauranne et de tant d’autres jeunes Françaises parties trop tôt. Tout simplement parce qu’il n’y a pas d’immigration africaine, majoritairement musulmane, contrairement aux pays d’Europe de l’Ouest. Ce qui se passe dans ce pays était ce que connaissaient les Françaises jusque dans les années 1980. Les combats féministes avaient fait leur oeuvre, les femmes avaient fait de grands pas vers l’égalité, elles avaient presque toutes accès à un travail, et pouvaient sortir librement à n’importe quelle heure du jour et de la nuit, en menant une vie très libre.
Et puis, petit à petit, car les choses ne se font jamais brutalement, certaines jeunes filles d’origine musulmane ont compris qu’il fallait mieux porter le voile pour ne pas subir le sort de Samira Bellil, victime de tournantes pour la punir d’une vie jugée trop libre, voire de Sohane Benziane, brûlée vive pour avoir refusé les avances d’un petit caïd de la cité.
Beaucoup de femmes françaises se pensaient à l’abri, pensant ces mauvais traitement réservées aux seules musulmanes. Puis elles sont commencé à se faire traiter de « sales putes », à cause de leur tenue, jugée trop provocantes pour la pudeur des jeunes musulmans. Elles ont compris, comme le disait Charlotte d’Ornellas sur un plateau de télévision, qu’on pouvait s’habiller d’une certaine façon dans le XVIe arrondissement, mais que, dans le XVIIIe, vers Barbès, il valait mieux être plus prudente.
Bien sûr, les féministes gauchistes niaient cette question, et qualifiaient de racistes et de fascistes les Français qui osaient faire le lien entre sexisme et immigration. Elles insistaient sur le fait que tous les trois jours, une femme mourait sous les coups d’un homme, et préféraient ne voir que les agressions gauloises. Une Schiappa se permettait de sortir des clips de propagande où on voyait des Français blancs agresser des femmes issues de la diversité. Il y avait pourtant eu les agressions sexuelles de Cologne, au réveillon de 2015, puis celles de la Porte de la Chapelle, en France, totalement niées par des féministes qui préfèrent la cause de Gisèle Pélicot.
Malgré le déni des Clémentine Autain, Sandrine Rousseau ou Caroline de Haas, malgré les agressions commises contre les militantes de Némésis, le constat est de plus en plus évident pour des millions de Françaises, qui n’osent plus sortir toutes seules, qui ne se permettent plus de s’habiller de manière audacieuse, qui n’osent plus aller dans les centre-villes à partir d’une certaine heure, et qui sont mortes de peur quand elles rentrent chez elles, après une soirée chez des amis qui s’est prolongée une partie de la nuit.
Les parents tremblent de plus en plus plus leurs enfants, et encore davantage pour leur fille. Chacun a compris qu’à cause de l’immigration africaine, majoritairement musulmane, les femmes françaises peuvent, à tout moment, connaître le sort de Philippine et de tant d’autres.
Et cela à cause des associations immigrationnistes, à cause de la gauche et de sa Nouvelle France, et à cause des politicards qui dirigent un pays où 500.000 nouveaux venus rentrent tous les ans, accentuant la mise en danger des Français, et principalement des femmes.
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samedi, 25 octobre 2025
Le nouveau numéro de « La Gazette de l’Indre » est paru
Francis Bergeron
Dans les années 1960 nous arrivait du Portugal salazariste, sous forme de cahiers, une publication pro-occidentale et pro-chrétienne appelée Aginter Presse. Sa devise n’était pas flamboyante mais elle avait le mérite d’être réaliste : « Il vaut mieux allumer une bougie que de maudire l’obscurité ». C’est une devise que pourrait faire sienne La Gazette de l’Indre. Ce périodique à parution irrégulière s’est donné pour objectif de contrer la désinformation distillée par le quotidien monopolistique local : La Nouvelle République. C’est dire si la barre est placée haut !
Dans son éditorial du numéro d’octobre, le directeur de la publication, Paul-Emmanuel Thore, qui n’est pas du genre à maudire l’obscurité seul dans son coin, lance une sorte de croisade, la croisade pour une pluralité médiatique. Vaste programme !
Mais il n’empêche que sa revue, tirée à 5.000 exemplaires, tient la route. Ce père de famille très nombreuse prend le stylo, une fois de plus, pour déverrouiller le paysage médiatique berrichon. Ce magazine « gratuit citoyen d’information sans publicité » est actuellement distribué dans les boites aux lettres de l’Indre (6.700 kms carrés, tout de même !) par une noria de jeunes militants droitistes.
Les 216.000 habitants du département ne seront évidemment pas tous touchés, mais le bouche à oreille fonctionne bien, et le courant est actuellement porteur : une très récente simulation électorale nous annonce par exemple qu’en cas de législatives anticipées les deux députés du département, Jolivet et Forissier, tous deux macronistes issus de LR, pourraient être battus. Simulation, sondage ne signifient pas victoire, mais le hiatus actuel entre le paysage médiatique local et l’orientation générale des Berrichons n’a jamais été aussi palpable.
Dans une double page, La Gazette de l’Indre revient ainsi sur les résultats des élections législatives de 2024 et démontre le parti pris du quotidien monopolistique. Aujourd’hui, l’Indre, et plus globalement le Berry, c’est encore l’URSS d’avant la chute du mur, en tout cas sur le plan médiatique.
Protéger la ville de la peste.
La page « patrimoine » de la Gazette de l’Indre est consacrée à la statue de la « Bonne Dame » qui domine Argenton-sur-Creuse. Cette statue avait été érigée pour remercier la Sainte Vierge d’avoir protégé la ville de la peste, en 1632.
Espérons une nouvelle protection de la « Bonne Dame » aux prochaines échéances électorales, nous délivrant enfin, et définitivement, de quelques autres plaies locales.
Source Le nouveau Présent cliquez ici
00:51 Publié dans Combat nationaliste et identitaire, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) |
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vendredi, 24 octobre 2025
Sortie prochaine du nouveau numéro (n°88) de la revue "Réfléchir & Agir"
Pour le commander cliquez ici
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Bretagne. Le Canon français trouve refuge au château de Blossac (35) : la force tranquille face à la tempête médiatique
Source Breizh info cliquez ici
Malgré les pressions et les tentatives d’intimidation, les banquets du Canon français auront bien lieu en Ille-et-Vilaine les 7, 8 et 9 novembre.
Contre vents et marées, le Canon français n’a pas renoncé à lever son verre.
Après avoir été contraints d’abandonner le château des Pères à Piré-Chancé sous la pression d’une pétition anonyme et de quelques militants déterminés bien épaulés médiatiquement par la presse quotidienne régionale, les organisateurs ont trouvé refuge à Goven, au château de Blossac, en Ille-et-Vilaine.
L’événement, qui devait initialement être annulé, aura bien lieu, grâce à la décision courageuse du propriétaire des lieux, Christophe de La Rousserie, qui a refusé de céder à la peur et aux injonctions d’une minorité bruyante.
Un homme qui refuse la diabolisation
Le châtelain de Blossac n’a pas tardé à comprendre que la polémique autour du Canon français tenait moins à des faits qu’à des étiquettes.
On reprochait à l’un des investisseurs du projet, Pierre-Édouard Stérin, d’être « de droite », donc, par glissement idéologique, d’incarner le mal absolu aux yeux de certains milieux militants.
Ce procès d’intention, fondé sur une simple appartenance politique supposée, aurait suffi à faire reculer plus d’un établissement. Pas lui.
« On n’allait pas céder à un anathème sans fondement », explique le propriétaire, qui assume d’avoir choisi le discernement plutôt que la soumission.
Il raconte avoir prévenu ses voisins de la tenue de l’événement, et s’être heurté à un ou deux discours caricaturaux — on lui aurait même reproché la présence de saucisson et de vin au menu, assimilés à une “exclusion des musulmans”.
Une accusation absurde, symptomatique d’un climat de suspicion où la convivialité française devient suspecte dès qu’elle n’est pas estampillée conforme.
La machine médiatique, caisse de résonance d’une minorité
Ce qui aurait dû rester une querelle marginale a pris des proportions nationales à cause d’un emballement médiatique que rien ne justifiait.
Quelques dizaines de signataires ont suffi à déclencher une campagne d’intimidation, amplifiée par des relais militants et certaines rédactions friandes de “polémiques d’extrême droite”. Sans cette caisse de résonance, l’affaire aurait probablement fait long feu.
En réalité, aucune plainte, aucun trouble à l’ordre public, et encore moins d’incident religieux n’ont jamais été signalés lors des banquets du Canon français, où l’on célèbre avant tout la gastronomie, le chant et la camaraderie.
Mais dans une époque où tout ce qui évoque la tradition, le terroir ou le folklore devient suspect (Le Canon Français a aussi été raillé pour le fait que ces banquets ne ressemblaient en rien – ce qui est vrai – aux banquets traditionnels en Bretagne) , le simple fait de se retrouver autour d’un bon repas peut suffire à déclencher l’hystérie militante.
Le soutien de l’État et la fermeté du propriétaire
Le préfet d’Ille-et-Vilaine, sollicité par certains opposants pour interdire l’événement, a rappelé la légalité de cette initiative privée.
Les forces de l’ordre seront présentes, comme pour tout grand rassemblement, mais aucune mesure restrictive n’a été jugée nécessaire. Le Canon français collabore étroitement avec la préfecture afin d’assurer le bon déroulement de ses trois soirées festives, prévues les 7, 8 et 9 novembre.
Pour Christophe de La Rousserie, l’accueil de cet événement est aussi une manière de soutenir le patrimoine vivant. Le château de Blossac, durement touché par les inondations de janvier 2025, est encore en cours de restauration.
Les revenus issus de la location contribueront à sauvegarder ce joyau architectural du pays de Rennes, dont les parquets avaient littéralement flotté dans l’eau il y a quelques mois.
Pour les organisateurs, le Canon français n’est pas une tribune politique mais un hommage au goût, à la fraternité et à la culture
Derrière la caricature d’un “repas d’extrême droite” agitée par certains, il y a en réalité des centaines de convives, artisans, cuisiniers, musiciens et bénévoles attachés à une idée simple : faire vivre l’art de la table, sans honte ni culpabilité.
Ceux qui voudraient voir dans cette initiative un acte “provocateur” oublient qu’il s’agit avant tout de liberté d’association et de respect du pluralisme. Et qu’en refusant la censure d’une minorité militante, le château de Blossac a, lui aussi, servi la République au sens noble : celle de la liberté et du bon sens.
Dans un climat saturé de dénonciations et de procès médiatiques, la décision du propriétaire breton fait figure de leçon de courage tranquille. Il n’a pas cherché la confrontation, seulement la cohérence : accueillir un événement légal, festif et pacifique, au nom de la liberté et de la convivialité.
Loin des injonctions idéologiques, son geste rappelle que la Bretagne demeure une terre d’accueil, de bon sens et de résistance à la pensée unique.
Le Canon français, lui, pourra déboucher ses bouteilles et faire chanter ses tablées. Et peut-être, au fond, c’est cela que redoutent le plus les nouveaux inquisiteurs : voir un peuple rire, chanter et lever son verre sans permission.
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jeudi, 23 octobre 2025
Parution du nouveau numéro (n°26) de la Revue d'Histoire européenne
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mercredi, 22 octobre 2025
Erasmus ouvert à l’Afrique et au Moyen-Orient

Ce devait être un symbole de fraternité entre jeunes Européens. Ce sera bientôt un instrument de dilution mondiale. La Commission européenne a annoncé, jeudi 16 octobre, son intention d’étendre le programme Erasmus+ à plusieurs pays d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, dans le cadre d’un vaste plan baptisé Pacte pour la Méditerranée.
Derrière les grands mots – “coopération”, “inclusion”, “ouverture” – se cache en réalité un détournement pur et simple de la vocation première d’Erasmus : rapprocher les peuples du continent européen, non pas subventionner des échanges planétaires à sens unique.
Erasmus, d’un symbole européen à un outil mondialiste
Créé en 1987, Erasmus devait permettre aux étudiants européens de circuler librement à l’intérieur du continent, de découvrir les cultures voisines et de renforcer le sentiment d’appartenance à une même civilisation. Près de quarante ans plus tard, Bruxelles transforme ce programme emblématique en outil de “coopération euro-méditerranéenne”, ouvert à des pays tiers tels que l’Algérie, l’Égypte, le Liban, la Jordanie, la Tunisie, le Maroc ou encore la Palestine.
Sous couvert de “créer des ponts entre les jeunesses”, l’Union européenne finance désormais l’importation de populations étudiantes extra-européennes, tout en multipliant les partenariats universitaires et les “diplômes communs” entre les deux rives.
Autrement dit, les fonds des contribuables européens serviront à financer la formation et la mobilité de jeunes non-européens, dans un contexte migratoire déjà explosif.
Ce Pacte pour la Méditerranée s’accompagne d’un doublement du budget consacré à la région, qui passerait à 42 milliards d’euros. À cela s’ajoutent une centaine de projets allant de la construction d’infrastructures de transport à la mise en place de réseaux 5G, en passant par le soutien à la “mobilité étudiante” et à la “coopération énergétique”.
Dans les mots de la commissaire Dubravka Šuica, l’objectif est de “connecter les jeunes”, de “favoriser les échanges universitaires” et de “faciliter la délivrance de visas” pour les étudiants du sud de la Méditerranée. Autrement dit : ouvrir davantage encore les frontières éducatives et migratoires, sous prétexte de répondre aux “besoins en main-d’œuvre” de l’Europe vieillissante.
Un suicide identitaire financé par les Européens
Le discours officiel prétend que cette ouverture favorisera la stabilité et la prospérité des deux rives. En réalité, elle revient à transformer Erasmus en tremplin migratoire institutionnalisé.
En facilitant l’entrée et la circulation d’étudiants extra-européens, l’Union prépare de facto leur installation durable sur le continent, encouragée par les dispositifs de visas, de bourses et de “coopérations économiques”.
À l’heure où la jeunesse européenne peine à trouver logement, emploi et perspective, Bruxelles choisit de détourner l’argent public pour financer la mobilité d’étudiants venus d’autres continents. Les 42 milliards d’euros promis à ce “Pacte méditerranéen” représentent le coût d’un choix politique majeur : celui d’un suicide culturel, économique et identitaire.
Les promoteurs du projet parlent d’un « espace méditerranéen commun », d’un « pont entre les continents ». Mais ce pont ressemble de plus en plus à une passerelle à sens unique : l’Europe finance, l’Europe accueille, l’Europe s’efface. Ce “Pacte” n’est rien d’autre qu’un prolongement du logiciel mondialiste qui a déjà vidé de sa substance l’idéal européen.
Ursula von der Leyen, présidente de la Commission, a affirmé que “l’Europe et la Méditerranée ne peuvent exister l’une sans l’autre”. Une phrase emblématique d’un renoncement : car en niant toute frontière, l’Union nie aussi ce qui fonde l’identité européenne – la continuité de son histoire, de ses cultures et de ses peuples.
L’argent d’Erasmus pour les Européens, pas pour le monde entier
Ce projet marque un tournant. Erasmus n’était pas un programme humanitaire ou diplomatique, mais un instrument de construction intérieure. Le détourner pour en faire une vitrine de “coopération globale” revient à vider de son sens l’idée même d’Europe. Alors que les universités européennes manquent de moyens, que les étudiants bretons, français ou italiens peinent à se loger ou à financer leurs études, la Commission préfère investir des milliards dans l’intégration académique de partenaires extérieurs.
Erasmus devait unir les jeunes Européens. Il deviendra, si ce plan se concrétise, le symbole d’une Europe qui paie pour sa propre disparition.
Source : breizh.info
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France-Algérie, le rapport Rodwell

Robet Spieler
Charles Rodwell est député macroniste des Yvelines. Il avait été chargé d’un rapport sur le coût, pour les finances publiques, des accords entre la Frane et l’Algérie en matière d’immigration et de proteection sociale. On pouvait s’attendre au pire... Eh bien, pas du tout. Le rapport qui vient d’être validé par la commission des finances de l’Assemblée nationale se distingue par une liberté de pensée et de parole singulière, dans son camp. Boulevard Voltaire nous dit que le parlementaire a fourni un travail de fond et appelle l’exécutif à dénoncer les accords qui nous lient au pays d’Abdelmadjid Tebboune, notamment celui de 1968. « L’intention initiale de l’accord franco-algérien de 1968 a été totalement dévoyée par 50 ans de décisions politiques néfastes et de jurisprudences extensives », explique-t-il, dans un communiqué. Alors que l’entreprise initiale visait à maîtriser l’immigration de travail et à restreindre l’immigration familiale et pour soins, l’élu démontre que c’est tout le contraire qui s’est produit. Résultat : « une explosion des coûts de cet accord pour les finances publiques », qu’il chiffre, au grand minimum, à... deux milliards d’euros chaque année ! Un chiffre sous-estimé, puisque l’État est, selon lui, « aveugle et désarmé » pour évaluer correctement les incidences d’un tel accord pour le contribuable français.
Algérie : un coût de 2 milliards par an
Charles Rodwell va jusqu’à parler « d’aveuglement systémique » de l’appareil étatique. L’Algérie, qui ne respecte pas ses engagements, laisse la France dans une « situation intenable et inacceptable », poursuit Charles Rodwell, qui cite un exemple en conférence de presse : dans le cas d’un citoyen ayant travaillé 40 années, 20 en Algérie puis 20 en France, ses cotisations retraite devraient être prises en charge par les deux pays. Or, aujourd’hui, l’Algérie refuse de verser sa part. C’est donc la France, dindon de la farce, qui compense en versant l’allocation de solidarité pour les personnes âgées (ASPA). Le rapport parlementaire précise aussi que le « statut dérogatoire dont bénéficient les ressortissants algériens en vertu de l’accord de 1968 porte une atteinte fondamentale au principe constitutionnel d’égalité, notamment entre citoyens étrangers (hors UE) présents sur le territoire français ». Par exemple, concernant le regroupement familial, un Guinéen devra attendre dix-huit mois pour en bénéficier, contre douze mois pour un Algérien. Un ressortissant algérien bénéficie aussi d’un droit quasi-immédiat au RSA. Deux milliards d’euros par an : voilà ce que nous coûtent les accords léonins de 1968 avec l’Algérie. Merci De Gaulle ! Quelle honte !
Source : Rivarol 22/10/2025
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Le braquage du Louvre : le symbole d’un État défaillant et d’une France à genoux
Maxime Morlon - Secrétaire général adjoint du Parti de la France
Le braquage survenu dimanche matin au musée du Louvre, en plein cœur de Paris, restera dans l’Histoire comme un acte d’une audace inimaginable — mais surtout comme la preuve éclatante de la faillite totale de l’État français.
Quatre malfaiteurs chevronnés, organisés et préparés depuis des semaines, se sont introduits dans le plus grand musée du monde pour y dérober huit bijoux d’époque napoléonienne, d’une valeur inestimable. Ils ont agi avec une précision militaire : pénétration rapide, repérage millimétré, fuite maîtrisée. En quelques minutes, ils ont mis à nu la vulnérabilité absolue de ce qui devrait être le sanctuaire de notre patrimoine national.
Et pourtant — ce braquage n’est pas une surprise. C’est le résultat prévisible d’années de laxisme, de négligence et d’incompétence d’État.
Un musée mondial laissé sans protection
Comment un site aussi symbolique, visité chaque année par plus de dix millions de personnes, a-t-il pu être laissé dans un état de sécurité aussi lamentable ?
Les faits parlent d’eux-mêmes : les voleurs sont passés par une simple fenêtre, fracturée en quelques secondes, via un monte-charge stationné librement sur le trottoir, sans le moindre obstacle, sans contrôle, sans barrière anti-stationnement. Et cela en plein plan Vigipirate – seuil “urgence attentat” !
Que se serait-il passé si, au lieu d’un monte-charge, c’eût été une camionnette bourrée d’explosifs ? Que serait-il advenu des visiteurs, des familles, des enfants présents dans les galeries ? De nos œuvres ? De nos trésors ?
Cette absence totale de vigilance frôle la complicité.
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mardi, 21 octobre 2025
La droite que Le Monde n’avait pas vue venir

Balbino Katz,
Je lisais Le Monde au bar des Brisants, face au port de Lechiagat, entre deux averses d’octobre, un de ces jours où la mer a des reflets de fer. Sur petite terrasse, sous une vigne fatiguée et où les chaises de couleurs se résignaient à faire de la figuration sous la pluie, et je feuilletais sans curiosité apparente les pages politiques du grand quotidien parisien. Soudain, deux articles retinrent mon attention. Le premier signé Guillaume Sainteny, secrétaire général de la Fondation Jean-Jaurès, le second de Brice Teinturier, directeur général délégué d’IPSOS. Tous deux commentaient le baromètre annuel sur les affinités partisanes. Et pour la première fois, à ma grande surprise, Le Monde semblait s’incliner devant la réalité qu’il niait depuis quarante ans : la France s’est droitisée, non par accident, mais par maturation.
Le mot même de « droitisation », naguère brandi comme une injure, prend aujourd’hui la valeur d’un constat sociologique. Les Français ne se sentent plus « proches » des formations issues du progressisme, mais du Rassemblement national, ce parti qu’on leur a présenté si longtemps comme le paria de la République. Non seulement il est celui auquel ils se déclarent « le plus proche ou le moins éloigné », mais il devance de très loin toutes les autres formations. Ce n’est plus une protestation, c’est une conversion lente, souterraine, irrésistible.
Depuis 1983, la gauche morale, relayée par le clergé médiatique, n’a cessé de diaboliser ce qu’elle ne comprenait pas. Elle croyait pouvoir tenir le réel à distance par la conjuration verbale. Les « dérapages », les « relents », les « ambiguïtés » : toute une liturgie d’exorcismes qui, à force d’être récités, ont fini par ne plus rien conjurer. Les Français, eux, ont continué de vivre. Ils ont vu leurs usines fermer, leurs villes changer, leurs quartiers se transformer. Ils ont vu leurs enfants quitter les campagnes, les loyers s’envoler, l’école s’effondrer, la langue se corrompre. À force de prêcher contre le passé, on a fabriqué une nostalgie politique. Et voilà qu’elle devient majorité.
L’étude d’IPSOS et de la Fondation Jean-Jaurès, en dépit du ton compassé de ses auteurs, est un aveu. 26 % des Français se disent proches du Rassemblement national, quand Renaissance plafonne à 8 %, et LFI à 6 %. Les écologistes, naguère auréolés de vertu, ne séduisent plus que 5 % des sondés. Ce n’est pas seulement une érosion, c’est un effondrement. Les Français ont compris qu’entre l’écologie punitive et le socialisme islamisant, il n’y a pas d’avenir, seulement la ruine de la prospérité et la perte du pays.
Ce que ces chiffres révèlent, au-delà de toute contingence électorale, c’est le renversement du rapport symbolique entre droite et gauche. Pendant des décennies, l’une incarnait la raison, la science, la marche de l’Histoire ; l’autre, l’émotion, la fidélité, le doute. Or voilà que la situation s’est inversée. La droite est redevenue le lieu de la réalité, la gauche celui du fantasme. On ne gouverne pas un peuple avec des slogans, ni avec des injonctions morales. Le peuple, ce mot que les progressistes n’emploient plus qu’avec condescendance, est rentré dans l’Histoire par la porte qu’ils avaient laissée ouverte : celle de la colère.
Les sociologues du Monde s’étonnent de voir les sympathisants des Républicains si proches de ceux du RN sur l’autorité, l’immigration, l’école et même l’écologie. Qu’y a-t-il là d’étonnant ? C’est la conséquence logique d’un long travail de redéfinition du champ intellectuel mené depuis plus d’un demi-siècle. Car si la France s’est droitisée, c’est aussi parce que les idées de droite ont retrouvé, grâce à un patient effort de reconstruction, une cohérence métapolitique.
Il faut ici rappeler un nom que Le Monde feint d’ignorer : Alain de Benoist. Dès la fin des années 1960, la Nouvelle Droite, autour du GRECE et de la revue Éléments, entreprit de saper la domination intellectuelle du marxisme culturel et de l’universalisme abstrait. En substituant au progressisme linéaire une vision différentialiste du monde, elle a redonné une légitimité philosophique à l’idée de frontière, d’identité, de continuité historique. Ce n’était pas un programme électoral, mais une reconquête de la pensée. Et comme l’histoire le prouve souvent, la politique finit toujours par rejoindre la philosophie.
Ce patient travail, mené dans les marges, a préparé le terrain à la réconciliation du peuple avec son instinct de survie. Pendant que les éditorialistes prêchaient l’ouverture et la repentance, des hommes lisaient Spengler, Jünger, Carl Schmitt, Guillaume Faye. Ils comprenaient que la décadence n’est pas une fatalité, mais une invitation à renaître. Et cette renaissance, lente, organique, se manifeste aujourd’hui dans les urnes.
À ce mouvement souterrain, un nom moderne est venu donner visage et voix : Éric Zemmour. Sans lui, le débat public serait resté enfermé dans le piège moral où la gauche tenait la droite captive depuis Mitterrand. En osant parler de l’identité, de la démographie, de la civilisation, il a brisé le mur du silence. Il a réhabilité le droit des nations à se défendre, le droit des peuples à durer. Sa candidature de 2022, bien qu’infructueuse électoralement, fut décisive historiquement : elle a déplacé le centre de gravité du débat, et rendu impossible le retour à l’ancien ordre du discours.
Zemmour, en quelque sorte, a servi de chien de garde du réel. Là où d’autres cherchaient à arrondir les angles, à lisser la parole, il a maintenu l’exigence. Par sa seule existence politique, il empêche le Rassemblement national de dériver vers une fade « droite sociale » sans colonne vertébrale. Il rappelle à chacun, y compris à Marine Le Pen, que l’identité précède l’économie, que la France ne se sauvera ni par les primes ni par les slogans, mais par la restauration de son âme. En cela, il joue pour la droite ce que Bernanos fut jadis pour la foi : un veilleur, parfois excessif, mais indispensable.
On pourrait dire, pour paraphraser Moeller van den Bruck, que les Français cherchent leur « Troisième Parti » : ni celui des capitaux, ni celui des sermons, mais celui de la continuité historique. Ce n’est pas un hasard si la génération montante, désabusée par la morale écologique et l’agitation communautaire, regarde du côté du RN. Elle ne cherche pas la gloire, mais la stabilité, pas la réforme, mais la protection.
Les auteurs du Monde notent d’ailleurs, non sans un certain embarras, que la proportion de Français se plaçant « à droite » ou « très à droite » atteint désormais 41 %, contre 18 % « à gauche » ou « très à gauche ». La gauche, pour la première fois depuis un demi-siècle, devient minoritaire dans la perception qu’ont les Français d’eux-mêmes. Cette mutation ne s’explique ni par les médias, ni par les réseaux sociaux : elle vient du réel. On ne peut pas éternellement dire à un peuple qu’il n’a pas vu ce qu’il voit, qu’il ne doit pas ressentir ce qu’il ressent, qu’il doit aimer ce qui le menace.
Ainsi, l’écologie politique est devenue l’un des principaux repoussoirs du pays. Non parce que les Français se moqueraient du climat, mais parce qu’ils y voient un instrument de contrôle, de taxation, de culpabilisation. Quant à LFI, elle incarne désormais, dans l’imaginaire collectif, non la justice sociale mais la désagrégation nationale. D’un côté, la répression verte du mode de vie ; de l’autre, la soumission rouge à l’islam politique.
Face à cela, le Rassemblement national est apparu, sans doute malgré lui, comme le dernier refuge d’un ordre possible. Non pas la nostalgie, mais la normalité. C’est ce qu’auraient dû comprendre plus tôt les stratèges de la bourgeoisie macronienne : le peuple ne rêve pas d’utopie, il demande qu’on lui fiche la paix.
Au fond, ce double article du Monde marque un tournant discret. La classe médiatique, qui vivait jusque-là dans une bulle morale, découvre, stupéfaite, que la France qu’elle prétendait éclairer s’est éloignée d’elle. Que le pays réel, celui des salaires modestes, des factures d’électricité, des repas de famille, des petits commerces, ne lui ressemble plus. Que les lecteurs du Monde, vieillissants et métropolitains, ne sont plus représentatifs de la nation.
Le verbe « constater » est, chez eux, une forme d’abdication. Ils n’expliquent plus, ils notent. Le monde réel leur a échappé, comme la marée qui se retire sans bruit. L’évidence finit toujours par dissoudre les dogmes. L’histoire, elle aussi, a son reflux.
Et c’est peut-être cela, le véritable événement politique de notre temps : que le peuple français, lassé d’être sermonné, retrouve dans la droite, fût-elle dite extrême, la simple dignité d’exister.
Source : breizh.info
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