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jeudi, 17 avril 2025

Fabien Bouglé, expert en politique énergétique:  »C’est un comble que les éoliennes, censées sauver la planète, contribuent à la détruire. »

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Un entretien avec Fabien Bouglé publié sur Entrevue.fr cliquez ici

Auteur du livre Éoliennes : la face noire de la transition écologique, Fabien Bouglé, expert en politique énergétique, dénonce depuis des années l’inutilité des éoliennes, mais aussi leurs nuisances. Selon lui, leur étiquette « écolo » n’est pas du tout justifiée. Arguments à l’appui, il nous dévoile la face cachée des éoliennes…

Selon vous, l’image verte qu’ont les éoliennes est-elle justifiée ou pas du tout ?

Elles sont partout, dans les livres d’école, sur Internet, dans les publicités. Les éoliennes sont devenues à tort, au fil des ans, une sorte de symbole ou de totem incarnant l’écologie. Et pourtant, quand on étudie en détail leur fabrication, du socle nécessitant 1.500 tonnes de béton jusqu’aux pales en fibre de carbone, on se rend compte qu’elles sont très loin d’être par elle-même écologiques. En effet, tous les éléments constituant les éoliennes sont soit très polluants pour les fabriquer, soit tout simplement pas du tout recyclables. C’est un comble que les éoliennes, présentées comme outils pour sauver la planète, contribuent en elle-mêmes à la détruire. Et c’est cette pollution éolienne que j’ai détaillée dans mon livre publié en 2019 puis réédité en 2022…

En termes de production d’électricité, les éoliennes sont-elles efficaces ?

Les éoliennes françaises ont produit l’année dernière 21,6% environ de leur capacité maximale de production. À titre de comparaison, imaginons une usine capable de construire 100 voitures pendant l’année, et bien c’est comme si cette usine ne fabriquait que 21 voitures en une année. Je ne suis pas certain que les propriétaires de l’usine seraient satisfaits d’un tel résultat. Et pourtant, l’État français a engagé des milliards d’argent des Français, prélevés sur leur facture d’électricité ou d’essence pour des éoliennes qui ne produisent qu’un cinquième de leur capacité. À titre de comparaison, une centrale nucléaire produit environ 80% de sa capacité. La production des éoliennes est donc dérisoire. 

Sait-on aujourd’hui stocker de l’électricité produite par les éoliennes ?

Les solutions efficaces de stockages d’électricité en sont aujourd’hui à leurs débuts, quelle que soit la source d’électricité. Du reste, avec nos centrales nucléaires, si des solutions existaient, nous pourrions mettre en réserve des quantités importantes d’électricité produites la nuit pour les réutiliser le jour. Mais les éoliennes sont intermittentes, elles ne produisent que lorsqu’il y a du vent et de manière aléatoire. De ce fait, elles déstabilisent le réseau électrique, elles produisent souvent lorsqu’on n’a pas besoin d’électricité et sont à l’arrêt quand on en a besoin lors des grands froids. Le stockage d’électricité d’origine éolienne est donc un vœu pieux utilisé par les exploitants éoliens pour imposer leurs machines aux populations. 

Vous faites partie de ceux qui accusent les éoliennes de polluer. En quoi les éoliennes sont-elles une source de pollution ? 

La première source de pollution est l’atteinte au cadre de vie des riverains. Désormais, les éoliennes terrestres les plus grandes mesurent 250 mètres de haut ( 50 m de plus que la Tour Montparnasse et 80 de moins que la Tour Eiffel ), et la loi limite leur construction à 500m des habitations. Mettez-vous à la place des personnes ayant parfois plusieurs éoliennes de plus de 200m de haut au bout de leur jardin, c’est insoutenable et c’est une atteinte grave au droit de disposer d’un environnement sain et calme. De loin, à 20 km on peut les trouver « jolies » dans le paysage, mais quand on est confronté à côté de chez soi, cela devient carrément l’ENFER ! Sans parler des bruits qu’elles produisent, mais nous y reviendrons. 

Quelle est la durée de vie d’une éolienne, et qu’advient-il des éoliennes «périmées» ? 

Une éolienne a une durée de vie de 15 à 20 ans car sa production décroît avec son usure. Les pales produites avec des fibres de carbone et du balsa ne sont pas recyclables et sont enterrées dans des décharges ou laissées sur place. Même si les exploitants jurent qu’elles sont recyclées, nous disposons de photographies très claires aux USA de plus de 1.000 pales d’éoliennes qui sont enterrées dans un cimetière. Les socles en béton sont laissés sur place ( les exploitants disposant de la possibilité de les laisser sur place par dérogation préfectorale ), les métaux rares utilisés dans les moteurs ne sont pas recyclables.  Bref, les éoliennes sont une véritable usine à pollution en fin de vie.  

Les éoliennes sont censées produire de l’électricité sans émettre de CO2. Est-ce vraiment le cas ?

Oui, c’est tout à fait exact. La production d’électricité réalisée par le tournoiement des pales d’éoliennes ne produit effectivement pas de CO2. En revanche, il convient de tenir compte de deux aspects importants. Les éoliennes, par leur construction, leur déplacement et leurs matières premières, produisent indirectement des gaz à effet de serre. Ce CO2 est mesuré par ce que l’on appelle le bilan carbone. Or, les différents calculs du bilan carbone des éoliennes montrent qu’il est nettement supérieur à celui d’une centrale nucléaire, qui ne produit pas non plus de CO2. 

Est-il vrai que des éoliennes ont besoin de centrales émettrices de CO2 pour fonctionner, à défaut de vent ? 

Les éoliennes ne tournent pas tout le temps. Les Français le constatent lors de leurs déplacements pendant les vacances : les éoliennes sont souvent à l’arrêt. Il faut donc compenser l’absence de vent par des centrales au gaz ou au charbon qui viennent en support. Les centrales fossiles couplées aux éoliennes sont très polluantes. En Allemagne, ce sont les centrales au charbon qui compensent l’absence de vent. Ainsi, l’Allemagne, avec ses éoliennes couplées aux centrales au charbon, émet 10 à 15 fois plus de CO2 que la France avec ses centrales nucléaires et ses barrages.

Les éoliennes auraient un impact   environnemental désastreux, notamment sur la biodiversité. Des agriculteurs se plaignent de pertes de performance de leurs élevages. Dites-nous en plus sur ce sujet…

De nombreuses études établissent que les animaux sont perturbés par les infrasons. Ce sont des sons non audibles à l’oreille humaine ou animale, mais qui produisent des vibrations imperceptibles. Ces infrasons diffusés à des dizaines de kilomètres des éoliennes en mer perturbent les cétacés et conduisent de nombreux échouages de baleines ou de dauphin. C’est le cas depuis les installations d’éoliennes en mer au large des côtes françaises. Sur terre, elles perturbent les vaches qui ont une moins bonne qualité de lait. En Loire Atlantique, une exploitation agricole a perdu 400 vaches depuis l’installation d’éoliennes à proximité. Des exemples reviennent de partout. 

Les éoliennes seraient également des tueuses d’oiseaux. C’est vrai ? 

C’est exact ! Une chercheuse indienne a réalisé une étude universitaire sur l’impact des éoliennes sur les rapaces. Elle a montré qu’il y avait en Inde, dans les régions où étaient installées des éoliennes, une disparition de 75% des rapaces. Cette étude est confortée par une autre étude sur l’Île de Man par des associations de protection des oiseaux. Depuis la construction d’éoliennes, des oiseaux marins ont disparu : entre 50% et 75% en fonction des espèces.  Certains oiseaux en danger de disparition n’apparaissent plus. C’est une véritable hécatombe. 

Autre scandale : les pales des éoliennes contiendraient du bisphénol A, une substance cancérigène,  même si cela a été contesté par l’AFP. Qu’en est-il vraiment ?

Oui, on se souvient du problème qu’avait posé la présence de bisphénols A dans les biberons d’enfant, il y a quelques années. Cette matière est en très faible quantité hautement cancérigène, et avait progressivement été bannie des plastiques alimentaires en particulier. Les pales d’éoliennes sont réalisées en fibre de verre ou de carbone et nécessitent de l’Epoxy et du bisphénol A pour leur construction. Des études ont montré que les pales d’éoliennes libéraient avec leurs usures du bisphénol A dans la nature. L’AFP n’a pas contesté ce point, mais rappelé le fait que cette diffusion était infinitésimale. Or, un grand dossier du Monde expliquait bien que le problème sanitaire du bisphénol A intervenait justement pour les doses en infimes quantités. L’AFP jouait sur les mots…

Autres nuisances provoquées par les éoliennes : le bruit du moteur et les sifflements persistants, qui nuiraient aux riverains, et provoqueraient acouphènes et maux de tête… C’est avéré ?

C’est tout à fait avéré. En Normandie, un préfet a fait arrêter plusieurs éoliennes la nuit en raison de leur bruit. Cela a considérablement amélioré la vie des riverains. Après une pression des exploitants éoliens, l’administration a ordonné la relance des éoliennes la nuit. La vie est devenue un cauchemar pour les riverains qui ont des troubles du sommeil. À Toulouse, une cour d‘appel a condamné un exploitant éolien pour trouble anormal de voisinage, reconnaissant le dommage subi par les riverains en raison du bruit des éoliennes.   

Autre nuisance des éoliennes : la pollution visuelle. Des paysages, jusque-là préservés, sont aujourd’hui défigurés, et des pressions seraient mises sur des propriétaires pour qu’ils cèdent leur terrain. Votre avis là-dessus ?

Entendons-nous, lorsque vous avez une éolienne de 200m de haut située à 500m de votre habitation, ce n’est pas de la pollution visuelle, c’est une véritable atteinte à votre cadre de vie. Aujourd’hui, les éoliennes terrestres installées peuvent mesurer 250 m de haut. Comme je vous le disais précédemment, quand vous avez ces monstres tournoyant à côté de chez vous, c’est un véritable supplice et une atteinte à votre propriété. Après, quand les éoliennes sont situées à 20 kilomètres, certains les trouvent jolies, d’autres non, mais une chose est certaines : les Français qui croisent des éoliennes situées au bord des autoroutes témoignent tous d’un véritable effarement voire d’un malaise face à leur gigantisme. 

À propos de pollution visuelle, que pensez-vous des éoliennes en mer ?

Il est évident que plus les éoliennes sont éloignées, moins elles sont polluantes visuellement. Lors de la réforme des énergies intermittentes, j’avais proposé au Sénat une distance de 40 km des côtes. Cette proposition n’a pas été retenue par le Sénat qui a voté contre un éloignement notable des côtes.  Aujourd’hui, les éoliennes en mer au large de la Baule sont situées à 15  km, et beaucoup se plaignent du barrage visuel qu’elles produisent.  

Certains politiques prônent les éoliennes en mer, mais semblent peu disposés à les voir près de chez eux…

Oui, c’est très intéressant d’entendre le président Macron vouloir installer 5 000 éoliennes au large des côtes françaises. Mais lorsque Tiphaine Auzière, fille de Brigitte Macron, a mené la bataille contre un projet de centrales éoliennes au large du Touquet, elle a obtenu gain de cause très rapidement après son élection comme président.  C’est la seule centrale éolienne en mer qui a été annulée. Si c’était si important pour la planète, le président Macron aurait dû mettre un point d’honneur d’en faire une priorité, voire un exemple. Imaginez quel symbole climatique une centrale éolienne face à la maison de famille de Brigitte : cela aura eu du panache ! Le président Macron a préféré ne pas utiliser cette opportunité électorale : on se demande bien pourquoi…

Au-delà de la pollution visuelle des éoliennes en mer, représentent-elles un danger pour les fonds marins ?

Tout à fait. Les anodes sacrificielles utilisées pour éviter la corrosion des supports dans la mer diffusent de l’aluminium et du zinc. Ce sont des tonnes de béton qui sont utilisées pour accrocher les éoliennes aux fonds marins. Dans le cas particulier de Fécamp, c’est une véritable forêt de 71 socles de 5000 tonnes chacun de béton et d’acier qui vont être immergés dans les fonds marins. Pour les autres, il faut réaliser d’énormes trous qui vont détruire les fonds marins et effrayer le monde aquatique. 

Parlons du coût : les éoliennes seraient très coûteuses et tourneraient grâce aux subventions, compensations et prix garantis. Dites-nous en plus…

Effectivement, les exploitants éoliens bénéficient de deux grands avantages. Quel que soit le prix de marché, ils touchent un prix financé par les factures électrique ou sur les taxes sur l’essence. Ce prix est garanti sur 20 ans. Et surtout, ils ont une priorité de réseau. Cela signifie que même si on n’a pas besoin de leur électricité, elle est prise en compte prioritairement au nucléaire. On paie donc pour de l’électricité dont on n’a pas besoin. Un comble… 

Pourquoi les éoliennes ont-elles une image aussi «verte», alors que c’est très loin d’être le cas ? 

En fait, les éoliennes ont été utilisées dans les livres d’écoles, à la télévision ou dans les publicités comme un symbole d’écologie. Dès que l’on parlait d’écologie, on mettait une éolienne. C’est ce que l’on appelle un biais cognitif. Éolienne = écologie. Pendant des années, nous avons été abreuvés par cette propagande. C’était faux, mais cela assurait la possibilité pour les exploitants d’assurer le développement de leur business jusqu’au jour où la face sombre des éoliennes a été dévoilée. Les hommes et femmes politiques ont aussi été abreuvés par cette fausse idée, et c’est pour cette raison que nous en subissons les conséquences aujourd’hui.  

Vous le dénoncez dans votre livre : le lobby de l’éolien est assez puissant. À qui profite le business des éoliennes, Que ce soit sur terre ou l’éolien offshore ?

Le business des éoliennes profite aux fabricants d’éoliennes, aux installateurs et aux exploitants. Ces derniers bénéficient, comme nous l’avons dit, d’un prix garanti. Nous avons des informations officielles qui montrent que la mafia italienne utilise les éoliennes pour blanchir l’argent sale. 

La mafia ?
Oui. Vito Nicastri, le grand patron de la mafia dans les éoliennes, a été arrêté plusieurs fois, et ses centrales éoliennes saisies par la justice. Un juge anti-mafia expliquait sur Arte que la mafia des éoliennes avait des ramifications en Europe et en particulier en Europe de l’Est. L’argent considérable provenant de l’activité éolienne profite soit à la mafia soit à des grands groupes financiers gérants des fonds de pension. En clair, ce sont les Français avec la taxe sur les éoliennes qui financent la retraite des Canadiens par exemple. 

Le business de l’éolien cache-t-il aussi une guerre de l’énergie entre l’Allemagne et la France ?  

Différents rapports montrent que l’Allemagne a mis en place une guerre de l’énergie contre le nucléaire français pour vendre ses éoliennes couplées au gaz russe. Comme elle ne peut plus acheter de gaz russe, elle consomme du charbon très polluant. Dans les instances européennes, l’Allemagne fait tout pour empêcher la France de développer son énergie nucléaire pour faire en sorte de vendre sa technologie éolienne. C’est une vraie bataille dans les couloirs de Bruxelles. Fort heureusement, la France a enfin pris conscience de cette situation que je dénonce dans mes livres depuis des années. 

Quelle est selon vous la meilleure solution, à l’avenir, pour produire de l’énergie ?

Aucun mode d’énergie n’est neutre en terme environnemental. Tous les modes de production d’électricité ont des conséquences sur notre environnement. Mais le nucléaire présente de nombreux avantages. Il ne produit pas de rejet dans la nature hormis de la vapeur d’eau, et aucun CO2. Il faut savoir que nos 27 centrales nucléaires sont installées sur seulement 27 km2. Les 40 ans des déchets les plus dangereux peuvent être installés dans un bâtiment mesurant 20m x 20m x 10m, cela représente 95% de la radioactivité totale. Il y a beaucoup de fake news diffusées par la filière éolienne pour dénigrer le nucléaire, mais la vérité commence à sortir. Même Greta Thunberg a dit que le nucléaire était une bonne chose pour le climat. 

La France est une grande puissance nucléaire, mais le nucléaire est décrié par certains. Selon vous, les critiques contre le nucléaire sont-elles justifiées ?

Ces critiques contre le nucléaire sont pilotées par des fondations allemandes financées par le gouvernement allemand, qui sait que le nucléaire est un gros avantage pour nos ménages et nos industries. Le nucléaire a permis à la France de disposer d’une facture électrique parmi les moins chers d’Europe. Les Allemands, qui ont commis des grosses erreurs en matière énergétique, ne veulent pas que la France s’en sorte. Elle mène donc à tous les niveaux des opérations de guerre économique contre notre patrimoine nucléaire. Un rapport récent de l’École de Guerre économique est venu donner des preuves de cette situation.  

C’est le sujet de votre nouveau livre ?

Oui, cette question de guerre économique avec l’Allemagne s’inscrit dans la guerre mondiale de l’Énergie qui s’exprime actuellement en Ukraine. En fait, la Russie et les USA veulent contrôler le marché du gaz et du nucléaire afin de rendre l’Europe dépendante politiquement. C’est un des principaux objectifs  de la guerre en Ukraine. Comme l’Allemagne avait fait le choix de la Russie en construisant ensemble les gazoducs Nord Stream 1 et  2, le pays ne dispose plus du gaz russe. Son économie est donc très durement attaquée par ce problème d’approvisionnement énergétique. La troisième guerre mondiale, qui est officialisée désormais, est une guerre de l’Énergie, et c’est ce que j’explique dans mon nouveau livre, Guerre de l’Énergie au cœur du nouveau conflit mondial, disponible aux éditions du Rocher.

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mercredi, 16 avril 2025

Brest : pendant que Darmanin désarmait les Français, six islamos rêvaient d’exterminer un village

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Bernard Bayle, Riposte laïque cliquez ici

On se souvient que Darmanin, quand il était ministre de l’Intérieur, a consacré beaucoup de temps à vouloir récupérer des armes non réglementaires qui traînaient chez les Français. Selon le régime, 150.000 armes auraient été rapportées par des imbéciles inconscients. On sait qu’un des grands plaisirs des juges est d’interdire d’arme pendant trois ans, ou cinq ans, ou à vie, quiconque est accusé de s’être mal comporté. Et les exemples se multiplient où les perquisitions matinales d’une dizaine de robocops, accompagnés d’un juge, viennent récupérer des armes qu’un Français parfois trop bavard possède chez lui. Cliquez ici

Pendant ce temps, chacun sait que les islamistes et les racailles stockent des armes dans les quartiers islamisés et dans certaines mosquées. Nul n’ignore que beaucoup de jeunes qu’on appelle des « Chances pour la France » portent un couteau qu’ils sortent à la moindre résistance d’un Français pour le planter, sans se retrouver en prison.

C’est dans ce contexte qu’il faut appréhender ce qu’il s’est passé à Brest, où, grâce à la police et à ses écoutes, un drame a pu être évité. En effet, six islamistes, qui se réunissaient dans une boucherie halal, préparaient un massacre de nuit, dans un village. Ils réfléchissaient aussi à commettre un massacre à la base navale, lors d’un match de football du Stade brestois ou du Nouvel An chinois. On remarquera que seul CNews approfondit ce fait divers.

Alors que les policiers ont consacré 1500 heures d’écoute et 100.000 photos et vidéos pour confondre les djihadistes, les avocats des assassins en puissance, Me Sami Khankan et Me Raphaël Kempf, ont osé leur reprocher, lors du procès, d’être obsédés par l’idée d’un attentat, minimisant de manière obscène les projets de leurs clients. Petit sketch, le client de l’avocat Raphaël Kempf, qui se présente comme avocat engagé (à LFI) sera relaxé, et celui-ci explique qu’en 12 ans de carrière, c’est la première fois qu’il obtient une relaxe. On n’est pas certain que ce soit la meilleure publicité pour lui…

À l’arrivée, il y a un acquittement, et des peines de prison de 7 à 20 ans, alors que le procureur, Ophélie Leray, avait demandé bien davantage. On se demande pourquoi des juges peuvent prendre le risque de remettre en liberté des assassins potentiels qui nous haïssent et rêvent de nous tuer. On se demande pourquoi la France conserve sur son sol de tels psychopathes, et pourquoi, une fois leur peine effectuée, à défaut d’avoir été exécutés, on ne les renvoie pas ailleurs. Et on se demande pourquoi l’État n’encourage pas les Français à s’armer, à apprendre à tirer pour se défendre et protéger les leurs, mais persécutent les tireurs sportifs et les possesseurs d’armes.

On serait tenté de répondre que nos dirigeants s’en foutent que les Français se fassent tuer tous les jours, et que le projet raté à Brest puisse réussir ailleurs.

 

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lundi, 14 avril 2025

Italie: une fresque murale en hommage à Stefano et Virgilio Mattei, victimes du terrorisme d’extrême-gauche

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Le Nouveau Présent cliquez ici

Stefano et Virgilio Mattei sont symboliquement rentrés chez eux. Le 16 avril à 9h30, à l’occasion du 52ème anniversaire de leur horrible assassinat, la fresque les représentant en pleine hauteur sera officiellement inaugurée sur le bâtiment Primavalle où ils ont vécu et trouvé la mort, dans l’incendie allumé par les militants de « Potere Operaio », (Pouvoir Ouvrier), Achille Lollo, Marino Clavo et Manlio Grillo. Les jeunes visages des enfants de Mario, secrétaire de la section locale du Mouvement social italien - MSI, se détachent désormais sur un drapeau tricolore, flanqué de deux lys blancs.

A la cérémonie qui se déroulera via Bernardo da Bibbiena participeront, entre autres, le président de la région Latium, Francesco Rocca, le conseiller pour le budget, Giancarlo Righini, qui a suivi le dossier, les sœurs de Stefano et Virgilio, Antonella et Silvia, et leur neveu Federico Ciuferri. Federico Ciufferi est également le président de l’association dédiée à la mémoire de Stefano et Virgilio Mattei, qui a promu l’idée de la peinture murale, en obtenant des fonds de la région du Latium pour sa réalisation. Plusieurs représentants d’institutions nationales prendront également la parole : parmi ceux qui ont confirmé leur présence figurent le vice-président de la Chambre, Fabio Rampelli, et la sous-secrétaire à l’Éducation, Paola Frassinetti.

La nouvelle de la création de la fresque, réalisée par l’artiste Massimiliano Carli, a provoqué une grande émotion dans les milieux de droite et parmi les habitants de Primavalle qui n’ont jamais oublié ces deux victimes innocentes de la haine politique et qui ont toujours, au cours de ces longues années, participé aux cérémonies de commémoration de la via Bibbiena.

« A Rome, une fresque dédiée à Stefano et Virgilio Mattei, les deux frères tués lors d’un incendie déclenché par des extrémistes rouges à Primavalle, en 1973. Nous ne vous avons pas oubliés. « Notre mémoire et nos idées ont gagné », peut-on lire sur la page Facebook de la FdI nationale, qui a partagé la photo de la fresque, comme beaucoup d’autres ont commencé à le faire sur les réseaux sociaux.

 

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Lisez le Cahier d'Histoire du nationalisme consacré

au Mouvement social italien cliquez ici

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Masochisme

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Gaëtan de Capèle

La guerre commerciale déclenchée par Donald Trump donne à voir un spectacle fascinant : une crise économique et financière mondiale créée de toutes pièces. Mensongère et populiste, sa justification – une Amérique « pillée et violée » par le reste de la planète – peine à convaincre, de la part de la première puissance économique du monde, hégémonique à maints égards. Pas davantage que le protectionnisme, cette arme de défense à double tranchant, causant autant de dégâts chez l’agresseur que chez l’agressé. Enfin, la méthode - une litanie quotidienne d’embardées brutales et contradictoires - crée un climat d’incertitude et d’insécurité qui paralyse l’activité. Donald Trump veut rendre l’Amérique plus forte, mais il la punit en même temps que le reste du monde.

Il existe, dans l’histoire récente, un autre exemple ahurissant de masochisme auto-destructeur. L’automobile a longtemps symbolisé la puissance économique de l’Europe, avec ses grands constructeurs capables de tenir la dragée haute aux concurrents asiatiques ou américains. Pour l’industrie du continent, il s’agit d’un sec- teur crucial, assurant, en amont comme en aval, l’activité de filières entières, de milliers d’usines et de millions de salariés. Par pure idéologie, il a été décidé, sous couvert d’écologie, de le saborder. Sans la moindre considération pour les conséquences à venir, Bruxelles lui a imposé d’autorité une intenable révolution industrielle, avec le basculement en quelques années vers le tout- électrique. Face à des clients méfiants et refusant de se saigner pour ces nouveaux modèles, les ventes s’effondrent. Ajoutons-y, chez nous, une chasse à l’automobiliste, présenté comme le barbare des temps modernes qu’il faut évacuer du centre des villes. Le résultat de ce suicide économique est en train de se payer. En misant tout sur la voiture électrique, nous avons choisi de jouer sur un terrain où les constructeurs chinois disposent d’une décennie d’avance. Pour tenir, les groupes européens n’ont d’autre choix que de trouver des alliances avec eux. Ou comment passer de la souveraineté à la dépendance.

Source :Le Figaro 14/04/2025

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jeudi, 10 avril 2025

Le député LFI Sebastien Delogu confond l’Assemblée nationale avec le cirque Bouglione

delogu.jpgRobert Spieler

Sébastien Delogu, l’extravagant député LFI des Bouches-du-Rhône, célèbre pour ses cuirs et ses divagations langagières, prendrait la tête, si l’on en croit un communiqué diffusé ce lundi 1er avril, paru sur Breizh-info, d’une nouvelle structure expérimentale dédiée à l’art oratoire des députés. Baptisée Institut National de l’Éloquence Républicaine et d’Expression Spontanée (INERES), cette école pilote vise à former les parlementaires à « une parole plus authentique, incarnée, gesticulatoire et revendicative ». Le programme de l’INERES est ambitieux. Jugez-en : Il y aura des ateliers « mégaphone et doigts d’honneur : les codes d’une expression disruptive », des cours de perfectionnement en je-m’en-foutisme gesticulatoire appliqué et un module inclusif intitulé « L’apport des bantous dans la création d’un renouveau républicain et démocratique, mais aussi des options chorégraphie de protestation” » Par ailleurs, la modernité protestataire s’invite à l’Assemblée nationale, ce qui ne peut qu’être salué, puisque le port du gilet jaune fluorescent serait autorisé en séance. Il s’agit, vous l’avez compris, d’un poisson d’avril !

On ne se lasse pas d’écouter Sébastien Delogu et de goûter ses fantaisies langagières. Nous avons déjà évoqué son propos à la tribune de l’Assemblée, « Mon grand-père né à Oran qui a déporté les juifs à “Hautewitz” » ou sa comparaison hasardeuse entre la fraude sociale et la fraude fiscale. Mathématicien émérite, il avait déclaré : « 100 milliards, c’est 600 fois plus que 1,3 milliard. » Il y a eu aussi la séquence Pétain où il avait déclaré : « Je n’ai pas vu ce qu’il a écrit, mais je ne connais pas tellement l’histoire, j’apprends aussi. Je ne sais pas qui est Pétain. J’ai entendu parler de lui, je sais qu’apparemment, c’est un raciste. » Et puis, Delogu a aussi des choses à dire concernant le conflit Israëlo-palestinien. Il déclare : « Mon point de vue, c’est que Ne- tanyahu a financé le Hamas pour déstabiliser les accords de 1948. » Les accords de 1948 ? Le député insiste : « Je sais pas, je ne suis pas trop instruit sur ce sujet ». Mais pourquoi Netanyahu aurait-il financé le Hamas ? L’explication de Delogu est lumineuse : « Pour justement aller récupérer les terres en Palestine, parce qu’en dessous de ces terres se trouvent des gisements et donc, du coup, ils vont retrouver là-bas la vache en or. » La vache en or... Si Delogu n’existait pas, il faudrait l’inventer.

Source : Rivarol 9/4/2025

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lundi, 07 avril 2025

Alexandre Devecchio : La progression du RN s’inscrit dans une vague qui dépasse la personne de Marine Le Pen et même les frontières de la France. Le barrage judiciaire n’arrêtera pas la vague « populiste ».

UMszrhIC_400x400-300x300.jpgAlexandre Devecchio

Le Figaro

du 2 avril 2025

Aux États-Unis, la plupart des observateurs pensaient que l’attaque du Capitole était le début de la fin du trumpisme. Non seulement il n’en a rien été, mais les velléités d’utiliser la justice ou les institutions pour l’entraver n’ont fait qu’accroître sa popularité et renforcer son attractivité électorale. 

LA BATAILLE DES IDÉES – D’aucuns espèrent que la condamnation permettra d’enrayer la progression du Rassemblement national dans les urnes. Rien n’est moins sûr…

Un séisme politique, c’est ainsi que la plupart des observateurs ont qualifié le verdict du procès Le Pen. Il est vrai que la décision des juges est historique. Mais depuis de nombreuses années, les magistrats se substituent au législateur et interfèrent dans la vie démocratique. En 2017, la mise en examen de François Fillon en pleine campagne avait déjà constitué un précédent, empêchant le candidat de la droite d’accéder au second tour. Cette fois, sauf rebondissement judiciaire invraisemblable, Marine Le Pen ne pourra même pas être candidate.

La présidente de la 11e chambre correctionnelle n’a pas dissimulé les motivations politiques de son verdict. « L’atteinte aux intérêts de l’Union européenne revêt une gravité particulière dans la mesure où elle est portée, non sans cynisme mais avec détermination, par un parti politique qui revendique son opposition aux institutions européennes », écrit-elle pour justifier sa décision, qualifiant par ailleurs de « trouble irréparable à l’ordre public démocratique » le fait que soit candidate à l’élection présidentielle une personne déjà condamnée en première instance. C’est donc autant le détournement de fonds publics qui a été jugé que les ambitions présidentielles de Marine Le Pen et ses idées souverainistes.

La révolte des classes moyennes, élément structurant de la politique en Occident

Alors que le barrage dit républicain apparaît de plus en plus fragile, d’aucuns espèrent que le barrage judiciaire permettra d’enrayer la progression du RN dans les urnes. Rien n’est moins sûr. L’exclusion de Marine Le Pen de la vie démocratique est un séisme à l’échelle de l’actualité, mais à l’échelle de l’Histoire, elle ne pourrait être qu’une péripétie dans la recomposition à l’œuvre. Selon une enquête Odoxa-Backbone pour Le Figaro , 6 Français sur 10 jugent que la condamnation de Marine Le Pen ne constitue pas un handicap pour le Rassemblement national, tandis que 60 % des adhérents RN déclarent préférer Jordan Bardella à Marine Le Pen.

La progression du RN s’inscrit dans une vague « populiste » qui dépasse la personne de Marine Le Pen et même les frontières de la France

La progression du RN s’inscrit dans une vague « populiste » qui dépasse la personne de Marine Le Pen et même les frontières de la France. Cette vague se nourrit de la dépossession économique, culturelle et démocratique des classes populaires et de leur volonté de conserver leur souveraineté et leur identité. Le RN a su mettre ces thématiques en avant et continuera de prospérer tant que celles-ci ne seront pas traitées en profondeur par d’autres partis. Les élites britanniques ont cru qu’en reculant l’échéance du Brexit, les classes populaires allaient renoncer. Mais les brexiters ont porté Boris Johnson au pouvoir.

Et aujourd’hui, malgré l’éviction de ce dernier de la vie politique par son propre parti, la percée de Nigel Farage montre que ce mouvement était loin d’être une parenthèse. Aux États-Unis, la plupart des observateurs pensaient que l’attaque du Capitole était le début de la fin du trumpisme. Non seulement il n’en a rien été, mais les velléités d’utiliser la justice ou les institutions pour l’entraver n’ont fait qu’accroître sa popularité et renforcer son attractivité électorale. Sur le réseau social X, le président américain a d’ailleurs dressé un parallèle entre lui et Marine Le Pen : « Cela fait penser à notre pays, cela ressemble beaucoup à notre pays. » La révolte des classes moyennes est l’élément structurant de la politique en Occident. Durant la crise des « gilets jaunes », alors qu’on lui demandait combien de temps allait durer ce mouvement, le géographe Christophe Guilluy avait répondu : « Une centaine d’années ! » 

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samedi, 05 avril 2025

Il faut interdire les contre-manifestations pour trouble à l’ordre public

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Cyrano sur Riposte laïque cliquez ici

La droite, qu’on la dise républicaine ou nationale, n’a jamais organisé la moindre contre-manifestation contre des initiatives de gauche, même quand elles étaient contestables. Elle n’a pas l’habitude d’agresser les diffuseurs de tracts ou les colleurs d’affiches du camp adverse. Elle n’attaque pas les meetings de ses opposants politiques, elle respecte le débat contradictoire et les actions militantes de ses adversaires.

Par contre, la droite, ou la mouvance patriotique, ne peut pas organiser la moindre initiative sans qu’immédiatement, au nom du harcèlement démocratique cher à la crapule socialiste, ancien trotskiste, Jean-Christophe Cambadélis, une contre-manifestation se mette en place. Parfois, les préfets sont ravis de cette démarche, qui leur permet, de manière scandaleuse, d’interdire les deux rassemblements hostiles, au nom de l’égalité de traitement.

Ce dimanche, place Vauban, suite au coup d’État judiciaire de la juge Bénédicte de Perthuis, de ses complices les deux autres juges, dont on ne connaît toujours pas le nom, et des deux procureurs Louise Neyton et Nicolas Barret, le Rassemblement national, s’estimant à juste titre lésé, avait donc décidé d’organiser un rassemblement démocratique et pacifique place Vauban, près de l’École Militaire. C’était un pari pour Marine Le Pen et les siens, car nul ne sait si les Français, sincèrement indignés pour la majorité d’entre eux, malgré la propagande médiatique, descendront dans la rue, ou s’ils resteront chez eux, transformant cette initiative en bide.

Mais la gauche, principalement LFI et les Verts, soutenus par les syndicalistes islamo-gauchistes de Solidaires, a décidé que même cela devait être interdit au Rassemblement national, dont ils rêvent de la disparition définitive. Elle appelle donc, prétendument contre l’extrême droite – alors qu’ils ont fait une manifestation sur ce sujet, qui fut un fiasco, il y a quelques jours – à venir place de la République. Le but est simple : dissuader nombre de Français de rejoindre la place Vauban, organiser avec leurs milices gauchistes des ratonnades dans Paris, et se montrer plus nombreux place de la République que place Vauban.

Personne ne sait comment les choses vont se dérouler, mais il est inadmissible qu’en France ce problème n’ait pas encore été résolu. Il ne serait pourtant pas difficile, pour préserver la paix civile et le droit de manifester, d’interdire les contre-manifestations qui se déroulent le même jour, de n’autoriser que la première déclarée, et d’imposer 24 heures de décalage entre les deux initiatives.

Mais pour cela il faudrait un gouvernement capable d’affronter la gauche, or, s’ils ont encore le pouvoir, ils le doivent à Mélenchon et à ses complices du Nouveau Front Populaire, qui ont sauvé la mise à Macron et conservé, grâce à lui, leurs postes de députés.

Donc, la France continuera d’abandonner la rue aux milices gauchistes, la statue de la République sera taguée, comme d’habitude, des poubelles seront brûlées, des voitures incendiées, des boutiques vandalisées, des policiers blessés, et il n’y aura aucune arrestation.

Mais on manifestera contre le fascisme…

Source cliquez ici

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Donald Trump est-il vraiment fou ?

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Prenant de la hauteur, Mathieu Bock-Côté, dans son édito du Figaro du 5/4, revient sur la stratégie de Donald Trump en matière économique et nous explique que Trump commet un erreur en punissant tout de go ce que l’on appelle l’Occident. Erreur grossière pour notre éditorialiste qui met en avant le fait que nous partageons la même aire civilisationnelle.

Lire la suite ICI

Source :Le Figaro 5/4/2025

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vendredi, 04 avril 2025

Tribune libre : En République française, la dédiabolisation n’empêche ni la prison, ni l’inéligibilité. Lettre à Marine Le Pen et au RN

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Julien Dir

Madame Le Pen, Mesdames et Messieurs du Rassemblement national,

Vous voilà donc tombée. Une condamnation, une peine de prison ferme, l’inéligibilité. L’échafaud judiciaire s’est abattu, et soudain, le masque de la démocratie s’est fendu. Jordan Bardella parle d’enterrement de la démocratie ? Il a raison. Mais le cercueil n’a pas été descendu dans la fosse hier. Cela fait longtemps que la pelle tourne.

Les hyènes jubilent. De mon côté, je ne me réjouis jamais lorsqu’un opposant politique à la caste dirigeante, quel qu’il soit, est réduit au silence par des juges devenus les instruments zélés d’un Système sans âme. Mais je suis contraint de vous dire ce que beaucoup pensent tout bas : vous avez vu les lynchages, les arrestations arbitraires, les persécutions de tant d’autres. Et vous avez détourné le regard. Pensant peut être que cela vous épargnerait.

Marine, vous avez été cet enfant dans la cour de récréation, qui regarde les plus faibles ou ceux qu’il n’aime pas se faire molester par des caïds, cet enfant qui se tient à distance, croit gagner en respectabilité, espère que la horde l’oubliera. Vous avez assisté au saccage de Génération Identitaire. Vous avez vu des jeunes garçons, des jeunes filles, interdits de compte bancaire, humiliés, fichés, traqués. Vous avez vu  Zemmour, les mouvements identitaires, les féministes de Nemesis, les Soral, les Dieudonné, les membres de l’Alvarium et tant d’autres, subir l’opprobre, la ruine sociale pour certains, pour des mots, des pensées, des pamphlets. Et que faisiez-vous ? Ou bien vous baissiez la tête, ou bien parfois même, vous les désigniez du doigt pensant ainsi amadouer le bourreau.

Vous espériez que la meute vous distinguerait. Qu’elle vous reconnaîtrait comme « républicaine », comme « bonne opposante », propre, docile, habillée de votre costume noir et blanc de premier tour.

Mais la meute ne pardonne jamais. Elle vous considère toujours comme ce que vous êtes à ses yeux : une « fasciste héréditaire », une « menace ». Ce n’est pas en abattant ceux qui criaient plus fort que vous qu’elle vous laissera la vie politique sauve. Ce n’est pas en vous agenouillant que vous serez épargnée. La meute ne tolère que les soumissions totales.

Aujourd’hui, vous êtes tombée. Demain, ce sera peut être Jordan Bardella. Après-demain, ceux qui auront cru que le silence ou la mollesse étaient des armures. Car la tyrannie n’a pas de fin. Elle avance, elle frappe, elle détruit. Et elle se nourrit de la peur des tièdes. Les Américains semblent l’avoir compris depuis peu, eux qui ont porté au pouvoir un homme qui désormais, s’est décidé à rendre coup pour coup, à ne jamais se justifier, à ne jamais s’excuser.

La leçon est simple. Elle est brutale. Elle est implacable. Face à une justice politique, il ne faut pas composer. Il faut se défendre et contre-attaquer. Et être solidaire de TOUTES les victimes. Dénoncer avec la même ardeur la mise en détention d’un militant identitaire que celle d’un humoriste provocateur. Défendre la liberté d’expression non pas par calcul, mais par principe. Il fallait soutenir tous les condamnés de la pensée. Car chacun d’eux était un avertissement.

Certains diront que ces affaires n’ont rien à voir les unes avec les autres. Effectivement. On parle de détournement de fonds publics d’un côté servant d’arguments à des peines de prison. De l’autre d’écrits, de vidéos, de propos, ou d’actions d’agit-prop, aboutissant aux mêmes condamnations.

Le temps n’est plus à la dédiabolisation. Il est à la reconquête. Il ne faut plus chercher à plaire aux médias, aux juges, à la caste. Il faut défendre un front de liberté. Et dans ce front, doivent figurer ensemble ceux que tout oppose, sauf une chose : la certitude que le droit de penser, de parler, d’agir politiquement, ne doit jamais être livré aux ciseaux des juges.

La leçon à tirer de cette ignominie est claire : face à une meute pour qui Marine Le Pen restera à jamais la « fille du diable », il ne sert à rien de tendre l’autre joue. Il ne sert à rien de quémander des certificats de respectabilité aux chiens de garde du Système. Il ne sert à rien de répudier ses alliés naturels, de renier les siens, d’espérer l’indulgence des inquisiteurs.

Il faut relever la tête. Il faut bâtir une solidarité indéfectible entre tous les persécutés du Système, bâillonnés et poursuivis pour avoir dit tout haut ce que des millions pensent tout bas. Ce combat, ce n’est pas celui d’un parti. C’est celui de la civilisation contre la subversion, de la liberté contre la tyrannie, du peuple contre ses nouveaux maîtres.

Parce qu’au fond, ce qui est jugé, ce n’est pas un individu. Ce n’est pas un discours. Ce n’est même pas une ligne politique. Ce qui est jugé, c’est la possibilité d’un autre monde. Le vôtre, le nôtre.

Si vous ne livrez pas maintenant ce combat pour la liberté, qui va bien au delà de votre « combat pour la France », alors vous serez balayés demain. L’histoire ne pardonne jamais à ceux qui ont préféré la résignation à la contestation et à la rébellion. « Dissidents et opposants politiques de tout le Pays, unissez-vous ! »

Source Breizh info cliquez ici

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mercredi, 02 avril 2025

« Coup d’Etat des juges »: le nouveau numéro de la revue Eléments

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« L’État de droit ». Derrière ce vocable rassurant et se voulant incontestable  – qui prétendrait en effet vouloir vivre dans un état de « non-droit » ? – se cache en réalité une inquiétante dérive anti-politique et anti-démocratique qui, sous couvert de légalisme juridique, bâillonne chaque jour un peu plus la volonté populaire et les possibilités d’action des représentants choisis par celle-ci. C’est donc sur ce véritable « coup d’état des juges » que s’est penché la rédaction d’Éléments.

Vous trouverez également dans cette nouvelle parution, une analyse de l’histoire algérienne par Bernard Lugan, un débat entre Jérôme Fourquet et Pierre Vermeren sur la possible implosion de la France, un grand portrait d’Anton Tchekov ainsi qu’une plongée dans les mémoires militantes de Jean-Yves le Gallou. Et bien d’autres sujets d’analyse et de réflexion au service de la culture et de la civilisation européennes…

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mardi, 01 avril 2025

Le nouveau numéro de Terre & peuple magazine (n°103) est paru

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lundi, 31 mars 2025

Notre confrère "Politique Magazine" consacre un article au livre de Thierry DeCruzy, "Les Brigandes, phénomène musical de la diddidence" (préfacé par Brigitte Bardot)

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Hilaire de Crémiers

Elles ont enchanté les oreilles et les cœurs de milliers de Français, nationaux, « catho tradis » comme on dit, patriotes, écœurés du système existant qui impose sa loi au profit de politiciens pourris ou renégats, surtout au profit d’une machinerie du prêt-à-penser, du fric et de la consommation démocratique.

Toujours les mêmes qui tiennent tout, presse, radios, télévisions, réseaux politiques et économiques, avec une bien-pensance obligatoire qui empêche toute liberté de penser et de s’exprimer. Bref le système actuel, particulièrement prégnant en France avec ses valeurs de la République qui interdisent tout sursaut de protestation. De 2014 à 2021, les Brigandes, issues de petits groupes amicaux antérieurs et qui a toujours compté des hommes, se sont fait connaître par leurs chansons, de style réactionnaire, voire d’inspiration contre-révolutionnaire, sur des mélodies et des rythmes étonnants, à la fois de modernité populaire et de tradition presque troubadouresque. Avec un côté satirique, typiquement français, du genre : « impossible de s’en laisser compter par la bande des guignols qui nous dirigent et prétendent nous éduquer. »

Thierry DeCruzy retrace l’histoire, année après année, chanson après chanson, de cette dissidence musicale stupéfiante qui a osé affronter la domination toute puissante de ceux qui croient aussi posséder la musique comme ils possèdent le pouvoir, tous les moyens de communication et les finances publiques et souvent privées. Évidemment, tous les procédés ont été utilisés contre cette rébellion affichée, y compris les plus ignobles, et jusqu’à la suppression de leur chaîne You Tube. Et comme le groupe ne répondait pas à tous les critères d’une saine orthodoxie, en raison des théories particulières et quelque peu ésotériques des dirigeants, les bons milieux eux-mêmes se sont éloignés d’eux. Il fallut mettre fin à cette expérience et le groupe lui-même s’en est expliqué. Excellente analyse de Thierry DeCruzy, qui ne dissimule rien, qui répertorie l’ensemble de l’œuvre – 144 chansons originales, – et fait parler quelques-uns des principaux protagonistes, en particulier l’auteur-compositeur Joël Labruyère, qui fut à l’origine de cette stupéfiante initiative.

Thierry DeCruzy, Les Brigandes, phénomène musical de la dissidencePréface de Brigitte Bardot, Synthèse nationale, 186 pages, 22 €. cliquez ici

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Le site de Politique Magazine cliquez ici

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Le racisme anti-Blanc

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Certains intellectuels et certains médias s’entêtent à nier le racisme anti-Blancs, car cette notion aurait été inventée par l’extrême droite. Seules les discriminations « systémiques » visant les personnes « racisées » constitueraient du racisme. Généalogie d’une manipulation idéologique.

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Source : Le Figaro 31/3/2025

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dimanche, 30 mars 2025

Géopolitique de la paix

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Jeffrey Sachs, est un économiste américain qui a été tout à la fois l’acteur et le témoin de l’ingérence américaine dans l’espace postsoviétique. Il est intervenu lors d’une réunion au Parlement européen, le 19 février dernier, où il a exposé son analyse de la guerre en Ukraine. Cette intervention n’a été que peu reprise par la presse européenne. Et pour cause, il dénonce l’attitude des Américains et la faiblesse des Européens. Henry Kissinger disait qu’il est dangereux d’être l’ennemi des Etats-Unis, mais il est fatal d’être son allié. Les Européens en font l’expérience depuis 1945.

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Source : Le Monde diplomatique, avril 2025.

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vendredi, 28 mars 2025

Le prochain numéro de Livr'arbitres :

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Le nouveau numéro de la revue Eléments

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mercredi, 26 mars 2025

25 mars 1821 : début de la guerre d’indépendance grecque

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Source Jeune nation cliquez ici

La guerre d’indépendance grecque (1821-1829), ou Révolution grecque (Ελληνική Επανάσταση του 1821), est le conflit durant lequel les Grecs, finalement soutenus par les grandes puissances (France, Royaume-Uni, Russie), réussirent à obtenir leur indépendance de l’Empire ottoman.

Le 25 mars 1821, les Grecs, définis d’abord en tant que chrétiens orthodoxes, se révoltèrent face à la domination de l’Empire ottoman. Cette révolte réussit, et l’indépendance de fait fut proclamée lors de l’Assemblée nationale d’Épidaure le 1er janvier 1822. L’opinion publique européenne était assez favorable au mouvement, à l’image des philhellènes.

Cependant, aucun gouvernement ne bougea à cause du poids politique et diplomatique de la Sainte-Alliance, et particulièrement de l’Autriche de Metternich, partisan acharné de l’ordre, de l’équilibre et du principe de légitimité instauré par le congrès de Vienne.

Des Grecs vivant hors de l’Empire ottoman, comme des habitants des Îles Ioniennes tels que Ioánnis Kapodístrias, et des membres de l’élite grecque de Constantinople et des Principautés danubiennes, les Phanariotes, apportèrent dès le début leur aide aux insurgés.

Pendant deux ans, les Grecs multiplièrent les victoires.

Cependant, ils commencèrent très vite à se déchirer, divisés entre « politiques » et « militaires ». La Sublime Porte appela en 1824 à l’aide son puissant vassal égyptien Méhémet Ali.

Pour les Grecs, les défaites et les surtout les massacres se succédèrent.

Cependant, les Russes souhaitaient de plus en plus ardemment intervenir, par solidarité orthodoxe mais aussi parce qu’ils avaient leur propre ordre du jour géostratégique.

Les Britanniques, quant à eux, désiraient au départ limiter l’influence russe dans la région mais finirent par s’allier avec la Russie.

Une expédition navale de démonstration fut suggérée lors du traité de Londres de 1827.

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mardi, 25 mars 2025

La restauration n’a pas besoin d’immigration !

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Stéphane Manigold est le fondateur du groupe Eclore qui compte huit restaurants gastronomiques et six étoiles au Michelin. Il nous démontre dans cette chronique du Figaro que la restauration française n’a pas besoin d’un afflux massif de travailleurs étrangers, souvent des immigrés sans-papiers largement exploités dans le secteur de la restauration. Il nous explique pourquoi.

Lire la suite ICI

Source : Le Figaro 25/3/2025

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En attendant 2027 ?

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Yves Thréard

François Bayrou serait-il à la recherche d’un second souffle. Education, accès aux soins, simplification bureaucratique, finances publiques, tels sont les quatre chantiers qu’il promet d’ouvrir.

Personne n’est dupe. Cela fait trente ou quarante ans que tous les gouvernements butent sur ces sujets. On ne voit donc pas comment le premier ministre y parviendrait aujourd’hui, sans majorité et dans un paysage politique plus fragmenté que jamais. Depuis son arrivée à Matignon et l’adoption du budget par 49.3, il ne se passe d’ailleurs plus grand-chose au Parlement. Projets ou propositions de loi sont vidés de leur subs- tance ou reportés à des jours meilleurs. La France poursuit son bonhomme de chemin somnambulique vers nulle part, sans cap ni boussole. L’essentiel pour la dyarchie de l’exécutif, c’est de tenir. François Bayrou a même ressorti de la naphtaline le débat sur l’identité française qui s’était terminé en queue de poisson sous Nicolas Sarkozy. Faute de mieux, on spécule à tout-va. À quand la prochaine tentative de censure ? À l’occasion de la fin du conclave sur les retraites ou du prochain budget ? Certes, mais qui y aurait intérêt ? L’avenir du RN et de Marine Le Pen est suspendu à la décision de la justice, lundi prochain. Quant aux autres partis, à l’exception de LFI, qui veut à tout prix la chute du régie, ils ont tout à redouter de nouvelles élections législatives. Au sein du pouvoir exécutif, on fait mine d’examiner des voies d’action pour sortir du procès en immobilisme. Pourquoi ne pas recourir à des ordonnances ? Pourquoi ne pas demander au peuple de trancher directement par référendum ? En vue d’une meilleure maîtrise de l’immigration, notamment. Certes, mais Emmanuel Macron serait-il en mesure de prendre ce risque ?

Rien de décisif ne se fera avant la présidentielle de 2027, prédit Édouard Philippe. Une chose est sûre : en l’état actuel des forces politiques, pour beaucoup adeptes de la dépense publique ou de réformes démagogiques à grands frais, il serait préférable de pas ajouter une crise à la crise qui tenaille notre pays.

Source : Le Figaro 25/3/2025

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lundi, 24 mars 2025

Le "Nouveau Présent" annonce la parution du Cahier d'Histoire consacré à Jean-Marie Le Pen

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Source Le Nouveau Présent cliquez ici

Né en 1928, Jean-Marie Le Pen s’éteignit le 7 janvier dernier, au terme d’une longue vie de combats, sur le terrain militaire mais surtout politique et civilisationnel comme il l’avait écrit dans ses Mémoires : « Si j’ai eu un sens, c’est de crier la vérité à temps et à contre-temps, d’être la voix qui refuse le mensonge […], une vigie, une sentinelle, un lanceur d’alertes », quels que soient les risques encourus.

Il méritait donc un hommage, celui que vient de lui rendre l’équipe de Synthèse nationale en lui consacrant son dernier Cahier d’histoire du nationalisme sous le titre Jean-Marie Le Pen — Le Menhir est éternel (1).

Dans ce document pour l’histoire réalisé sous la direction d’Aristide Leucate, est évoquée toute la carrière aussi longue que mouvementée du leader étudiant vite devenu le plus jeune député (sous l’égide de Pierre Poujade) que la République ait connu, avant de se porter volontaire dans la Légion étrangère pour servir son pays puis, à la tête du Front national, faire de ce qui n’était au départ qu’un groupuscule un élément incontournable du paysage politique français. Qu’on se souvienne du séisme provoqué par l’accession du Menhir au second tour de la présidentielle de 2002, après élimination du Premier ministre Jospin pourtant donné favori par tous les augures. Le « tour infernal » qui suivit montra l’ampleur de l’épouvante que cet exploit inspirait à l’anti-France.

Au hasard des dizaines de contributions — dont certaines dues à des camarades italiens, flamands ou québécois — les militants, les compagnons de route (ou parfois de galère…) et les adversaires revivront en lisant ce livre les combats menés, les accidents de parcours, mais aussi les succès qui, pour les nationaux, jalonnèrent grâce au « diable de la République » le dernier tiers du XXème siècle. On rêve à ce que serait devenu le FN si, plus jeune de vingt ans, le Breton avait pu se maintenir à sa tête et conduire les batailles actuelles… 

En 2019, c’est à Jean-Marie Le Pen que, pour le premier tome de ses Mémoires intitulé Fils de la Nation, avait été remis le Prix des lecteurs et Amis de Présent. On ne s’étonnera donc pas de trouver parmi les auteurs des témoignages réunis dans cet ouvrage plusieurs journalistes de ce quotidien — devenu le Nouveau Présent — comme Anne Le Pape, Camille Galic, Françoise Monestier, Rémy Tremblay, Michel Festivi, Franck Delétraz ou Jean-Claude Rolinat.

La Rédaction

du Nouveau Présent

(1) Jean-Marie Le Pen, 250 pages avec bibliographie et de nombreuses illustrations, 250 pages, 24 euros. Commandes à www.synthese-editions.com

dimanche, 23 mars 2025

Les scandaleux accords d’Evian de 1962

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Bernard Lugan*

Il y a soixante-trois ans, les 18 et 19 mars 2022, la France signa les « accords d’Evian » et ordonna le « cessez-le-feu » en Algérie. Un double anniversaire : celui d’un abandon et celui  d’une tragédie.

Le 18 mars 1962, à 17h 40, le général de Gaulle offrit en effet l’Algérie au FLN alors que l'armée française l’avait emporté sur le terrain. A cette date, 250 000 Algériens servaient sous le drapeau tricolore, soit cinq fois plus que les maquisards de l’intérieur et les membres de l’ALN stationnés en Tunisie ou au Maroc.

Sans la moindre garantie sérieuse, les évènements qui suivirent le démontrèrent tragiquement, plus d’un million d’Européens et plusieurs centaines de milliers de musulmans attachés à la France furent ainsi abandonnés au bon vouloir de l’ennemi d’hier (voir à ce sujet mes livres

Puis, le 8 avril 1962, par un référendum ségrégationniste puisque le pouvoir gaulliste l’avait ouvert aux seuls Français de métropole, les Français d’Algérie, pourtant les premiers concernés, en ayant été écartés (!!!), « les accords d’Evian » furent ratifiés par 90,81% de « oui ».
 Aujourd’hui, les enfants de ces 90,81% paient à travers le « grand remplacement » et les humiliations algériennes, l’indifférence, le soulagement, la lâcheté et pour certains, la trahison de leurs parents.

(*) A retrouver sur son site ICI

 

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vendredi, 21 mars 2025

Il est scandaleux que la France célèbre le 19 mars 1962

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Manuel Gomez
 
Que le gouvernement algérien, que l’Algérie commémore le 19 mars 1962, cela me semble tout à fait logique, mais que la France, ses chefs d’Etat et ses gouvernements successifs retiennent cette date comme celle de la fin de la guerre d’Algérie est une aberration.
 
Le 19 mars 1962 est une défaite politique pour notre pays. Ce 19 mars 1962, le chef d’Etat de l’époque et son gouvernement ont ordonné à l’armée française, victorieuse sur le terrain, de cessez le feu et d’offrir l’indépendance aux Algériens et, ce qui est non seulement plus grave mais honteux, c’est d’avoir permis le massacre de plusieurs milliers de Français, d’Européens et d’Algériens uniquement responsables de vivre dans ce pays entre ce 19 mars et le 5 juillet et, surtout, d’y mourir, torturés, assassinés, massacrés.
 
Cette date devrait s’inscrire dans l’histoire de la France comme celle d’une abdication honteuse devant un ennemi vaincu sur le terrain.
 
Le président de la République, Emmanuel Macron, a eu raison de l’affirmer « il y a bien eu crimes contre l’humanité en Algérie, mais ils ont été commis par les assassins du FLN et de l’ALN le 19 mars 1962 et les semaines qui ont suivi, jusqu’en juillet de cette même année.
 
Les “Accords d’Evian” obligeaient la France à un cessez-le-feu mais autorisaient le FLN et l’ALN à enlever, torturer, assassiner, massacrer à volonté de jeunes soldats, des civils innocents et des harkis, alors que l’armée française avait l’obligation de rester l’arme au pied, sur ordre de De Gaulle.
 
- Ce même jour, 19 mars 1962, à Eckmühl (Oran), 16 personnes, dont 3 femmes, sont enfermées dans un hangar et l’ALN (Armée Nationale Populaire) y met le feu. Elles sont toutes carbonisées (presqu’un Oradour-sur-Glane, l’Apathie).
 
- Ce même jour, la gendarmerie d’Oran signale que des dizaines d’Européens sont séquestrés, jusqu’à ce que mort s’ensuive, pour servir de donneurs de sang pour les combattants de l’ALN. On les retrouve la peau collée aux os et totalement vidés de leur sang.
 
Après ce 19 mars 1962, et je cite sous le contrôle de M. Eugène-Jean Duval, inspecteur général des armées et les archives officielles :
- 91 actions de guerre de l’ALN et du FLN contre la France.
- Le 20 mars 1962, 18 soldats tués et 3 blessés.
- 90 soldats français disparus.
- 239 soldats français, fait prisonniers par l’ALN, qui ne sont jamais revenus.
- 1580 civils européens disparus (dont des dizaines de femmes expédiées vers des bordels militaires de l’ALN).
 
Entre le 19 mars et le 5 juillet 1962, plus de 5000 enlèvements.
- 1165 civils assassinés.
- 1773 disparus.
- Plus de 60.000 harkis massacrés ainsi que leurs familles.
 
Interdiction, par le gouvernement français, à la Croix-Rouge Internationale de s’y intéresser : télégramme (très secret) signé Louis Joxe et daté du 2 avril 1962 : “Je serais, pour ma part, hostile à une intervention quelconque de la Croix-Rouge internationale dans tout ce qui concerne les arrestations et détentions d’Européens”.
 
- Après le 19 mars 1962, blocus de Bab-el-Oued. L’armée, l’aviation, les tanks, tirent sur les habitants.
 
- Le 26 mars 1962, sur ordre de De Gaulle, confirmé par Christian Fouchet, Haut-commissaire en Algérie à l’époque et ministre de l’Intérieur par la suite, l’armée française tire sur une population désarmée qui manifestait devant la Grande Poste de la rue d’Isly, à Alger : plus de 46 morts et 200 blessés.
 
La France a reconnu officiellement des morts pour la France, en Algérie, après le 19 mars 1962, c’est bien la preuve que les Accords d’Evian n’ont jamais marqué la fin de la guerre.
 
Sous les ordres des généraux Ailleret et Katz, l’armée française a terminé cette guerre, gagnée totalement sur le terrain, dans le déshonneur le plus total.
 
Leurs noms ont-ils été inscrits sur nos monuments aux morts ?
 
Messieurs les présidents de la République (d’hier, d’aujourd’hui et de demain) et Messieurs les maires des villes et communes de France dans lesquelles vivaient ces jeunes soldats et leurs familles, quand vous avez célébré, que vous célébrez ou que vous célébrerez cette date, un 19 mars, avez-vous osé, osez-vous ou oserez-vous, proposer et observer une minute de silence, pour tous ces morts pour la France, après le 19 mars 1962 ?
 
Si c’est le cas, vous les entendrez vous hurler leur mépris et leur colère.
 
Le 19 mars 1962, le chef de l’Etat français et son gouvernement ont autorisé que se commette, en Algérie, un crime contre l’humanité.
 
Source Riposte laïque cliquez ici

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jeudi, 20 mars 2025

Parution du n°4 de la revue "Sparta"

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Au sommaire : La rumeur du monde et la relance de Sparta

Dossier : le fascisme comme phénomène européen

Première partie

Au cœur du phénomène fasciste Philippe Baillet

Optimisme fasciste et pessimisme traditionaliste Enzo Erra

Le sens ultime du fascisme Enzo Erra

Tradition et intervention Adriano Scianca

La « modernité païenne » de Benito Mussolini Adriano Romualdi

Réflexions sur l’histoire et sur le fascisme

La page « Diorama filosofico »

Hymne de la Decima Mas

Seconde partie

À la périphérie du phénomène fasciste René Dupuis & Alexandre Marc

À l’ombre de la croix gammée (extraits d’un livre paru en 1933) Maurice Bardèche

Ce qu’aurait été l’Europe de Hitler Philippe Baillet

Éclipse et retour de la tradition. Sur les racines spirituelles du Mouvement légionnaire roumain Robert Poulet

Comment passa la dernière chance de l’Europe Emil M. Cioran

Le peuple juif, entre universalisme et strict particularisme Robert Poulet

Adieu au fascisme

Nécrologies

Laszlo Toth (1934-2021) Renato Del Ponte (1944-2023) Jean Haudry (1934-2023) Jean-Paul Allard (1940-2023) Roberto Fondi (1943-2024) Pierluigi Zoccatelli (1965-2024)

Comptes rendus

Georges-Henri Soutou, Europa ! Les projets européens de l’Allemagne nazie et de l’Italie fasciste, par Gérard Boulanger

Thierry Bouclier, La Gauche ou le monopole de la violence. De 1789 à nos jours, par David Rouiller

Antoine Dresse, Le Réalisme politique. Principes et présupposés, par David Rouiller

Andrea Scarabelli, Vita avventurosa di Julius Evola. Una biografia, par Gérard Boulanger

Olivier Moos, Le Guide du réac. Comment perdre ses amis et mourir seul, par David Rouiller

Sparta, n°4, 352 p. Pour le commander cliquez ici

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    Dans un livre choc, Michel Festivi dénonce les trahisons des gauches espagnoles de 1930 à 1936

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    Un grand entretien avec Michel Festivi sur Breizh Info cliquez ici

    Le 14 avril 1931, la monarchie Bourbonienne s’étant effondrée comme un château de cartes, la IIe République espagnole est auto-proclamée, par les gauches républicaines, grâce à des mouvements de foule incontrôlés, dans les plus grandes villes d’Espagne. Dans son livre « Les trahisons des gauches espagnoles » (Dualpha), Michel Festivi démontre, faits et références historiques à l’appui, comment « la légende dorée » de cette République espagnole alors à gauche, doit être remise en cause.

    Le livre met aussi en évidence que l’actuel débat politique espagnol, du fait de l’alliance gouvernementale de la gauche avec l’extrême gauche, est entaché, voire perverti plus que jamais par le ton et les clivages de cette époque, qui remontent à la surface.

    Nous vous proposons ci-dessous une interview passionnante de l’auteur, à contre courant de l’Histoire officielle.

    Breizh-info.com : Votre livre s’attaque à ce que vous appelez « la légende dorée » de la Seconde République espagnole. Qu’est-ce qui vous a motivé à remettre en cause ce récit historique dominant ? Vous semblez vouloir déconstruire une certaine mythologie entretenue par la gauche espagnole et relayée dans les cercles académiques et médiatiques. Pensez-vous que l’histoire de la Seconde République a été manipulée à des fins politiques ?

    Michel Festivi : L’historiographie universitaire, que ce soit en France ou en Espagne, est aux mains d’une clique autocentrée, une clique de l’entre-soi, qui véhicule les doxas des gauches, nous le voyons bien, que ce soit l’histoire de la révolution française, la collaboration et la résistance ou le PCF et aussi sur des sujets plus récents comme l’islamogauchisme. L’histoire de la IIème république espagnole n’échappe pas à la règle. À part une minorité d’historiens courageux comme les frères Salas, Ricardo de la Cierva, Luis Pio Moa en Espagne, Stanley Payne aux USA, Arnaud Imatz, Bartolomé Bennassar en France, voire Philippe Nourry ou Guy Hermet, la IIème république espagnole reste auréolée. On nous dépeint une république jeune, démocratique, rénovatrice, réformatrice, qui aurait été attaquée par un aéropage de conservateurs, de militaires, de fascistes en juillet 1936. C’est à l’encontre cette vision totalement fallacieuse que j’ai voulu m’attaquer, pour faire prévaloir la vérité historique d’une part, et ferrailler dans le cadre du combat des idées, car tout se tient. Oui, incontestablement, l’histoire de la 2de république a été manipulée à des fins politiques, pour asseoir la sempiternelle idée, que les gauches se situent dans le camp du bien, définitivement. Mais les choses évoluent. Je viens de lire un petit opuscule, publié en 2024 en Espagne, par une hispanisante suédoise, professeur en Suède et qui pourfend cette IIème république, le titre est sans équivoque même pour celui qui ne lit pas l’espagnol : El naufragio de la secunda republica, una democracia sin democratas, d’Inger Enkvist. Luis Pio Moa nous a donné un livre admirable sur la seconde république : La Segunda Republica Española : Nacimiento, evolución y destrucción de un régimen : 1931-1936. Mais ces livres n’existent qu’en langue espagnole, sauf les Mythes de la guerre d’Espagne.

    Breizh-info.com : Comment votre travail s’inscrit-il par rapport aux historiens officiels de la guerre civile espagnole ? Pensez-vous qu’il y a une forme de censure ou d’omission historique dans le traitement de cette période ?

    Michel Festivi : Je suis dans la continuation des travaux de Stanley Payne, d’Arnaud Imatz, Luis Pio Moa, Gonzalo Fernandez de la Mora, Miguel Platon, Burnett Bolloten, qui ont renouvelé l’historiographie officielle. Régulièrement, ces historiens sont attaqués, injuriés, sans que l’on ne leur oppose le moindre argument valable. La censure des grands médias est omniprésente. Jamais El Pais ne rapportera objectivement une recension d’un livre de Luis Pio Moa par exemple, qui pourtant a vendu ses mythes de la guerre d’Espagne à plus de 300 000 exemplaires. Il en a écrit des dizaines et des dizaines, dont tout récemment l’histoire du PSOE, El PSOE en la historia de España, pasado y presente del partido mas influyente en los ultimos cien años, qui est remarquable comme ses précédents, mais il ne fait pas la une des journaux, des radios et des télévisions du système, même s’il tient un blog très lu, mas españa y mas democracia.

    Breizh-info.com : Dès 1933, la gauche espagnole connaît une défaite électorale importante et choisit de se radicaliser. Pourquoi la gauche républicaine a-t-elle préféré prendre les armes en 1934 plutôt que d’accepter le verdict des urnes ? Cette insurrection d’octobre 1934 est souvent minimisée par certains historiens. Vous la présentez comme le véritable début de la guerre civile. Pourquoi cette date est-elle selon vous le point de bascule ?

    Michel Festivi : La révolution armée d’octobre 1934, qui a commencé très exactement le 4 octobre, avait été préparée de longue date, par le PSOE, des « républicains » de gauche, des franges communistes et des anarchistes, qui avaient constitué des phalanges rouges et caché des armes dans toute la péninsule. Depuis leur défaite électorale de novembre 1933, les gauches avaient fait pression sur le Président de la République, pour qu’il annule les élections. Puis ensuite, devant son refus, elles l’ont menacé de prendre les armes si d’aventure, il s’avisait de nommer des ministres de la CEDA, un rassemblement des droites espagnoles, 1er parti aux Cortès. Alcalà Zamora a cédé. Sauf qu’en octobre 1934, il n’a pas pu faire autrement que de nommer 3 ministres Cédistes, dans un gouvernement centriste de 15 ministres. Cela a été le signal du déclenchement de la guerre civile. Partout, dans toute l’Espagne, à Madrid, à Bilbao, à Valence, à Barcelone, les gauches ont attaqué les bâtiments gouvernementaux, les infrastructures pour prendre le pouvoir. Cela a échoué au bout de quelques jours, sauf dans les Asturies, où les anarchistes étaient les plus puissants et les plus organisés avec les socialistes de l’UGT. Les combats ont duré 15 jours, ont fait plus de mille cinq cents morts et des milliers de blessés. La Cathédrale d’Oviedo a été incendiée, des églises et des couvents ont été détruits, près de 40 prêtres ont été assassinés, ainsi que des hommes considérés comme de droite. Plusieurs historiens, même de gauche ont écrit que c’était la première bataille de la guerre civile. D’ailleurs, l’un de leur chef, le socialiste Berlamino Tomas, lorsqu’il s’est rendu aux autorités légales et légitimes du pays, a proclamé, sur la grande place d’Oviedo, que les combattants rouges, ne se rendaient que parce qu’ils n’avaient plus de munitions, promettant de reprendre les combats dès que possible. Depuis le début de l’année 1933, le Parti socialiste qui était un parti de masse, s’était complètement bolchévisé, sous la houlette de Largo Caballero, le futur « Lénine espagnol ». Il proclamait même, que son parti était plus à gauche que les communistes. Avec les élections perdues pour les gauches en 1933, la révolution armée d’octobre 1934 marque la fin de la république espagnole.

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    mercredi, 19 mars 2025

    Le Conseil d’État encourage la submersion migratoire sans limite de la France

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    Jean-Yves Le Gallou, Polémia cliquez là

    Le Conseil d’État vient de prendre une décision d’une importance considérable qui va encore amplifier l’immigration en France. Analyse par Jean-Yves Le Gallou, président de Polémia.

    Une décision qui ouvre totalement les vannes de l’immigration

    Le Conseil d’État vient de casser une décision de la CNDA (Cour nationale du droit d’asile), ouvrant ainsi le droit d’asile à tout Égyptien (ils sont 100 millions) se contentant de déclarer, sans preuve, qu’en raison de son homosexualité, il craint d’être persécuté en Égypte. Il s’agit d’une nouvelle démonstration pratique de l’existence d’un gouvernement des juges qui impose aux Français ses désirs politiques. Les implications de cette décisions sont apocalyptiques.

    Considérer qu’une simple déclaration d’homosexualité entraîne l’appartenance à un groupe social  ouvrant des droits à l’immigration en France est pour le moins problématique.

    La CNDA et le Conseil d’État reconnaissent des groupes sociaux étrangers susceptibles de bénéficier, sur simple déclaration, de la protection subsidiaire au titre du droit d’asile :

    - Femmes afghanes (25 millions)

    - Musulmanes sri-lankaises (2 millions)

    - Homosexuels togolais (combien sont-ils ? 600.000 ?)

    - Homosexuels égyptiens (5 millions ?)

    Cette discrète décision du Conseil d’État ouvre en fait la possibilité à plus de 2 milliards de personnes (provenant d’Afrique et de pays arabo-musulmans) de solliciter l’asile en France simplement en déclarant appartenir au groupe social homosexuel susceptible d’être mal perçu.

    La gauche toute-puissante au Conseil d’État

    Cette décision du Conseil d’État a été prise par des juges dont l’identité est connue. La transparence démocratique rend nécessaire de faire connaître le parcours des trois principaux auteurs de cette décision.

    Nicolas Boulouis, président de la 2ᵉ chambre, s’était déjà fait remarquer en mai 2021, lorsque le Conseil d’État a rejeté le recours-suspension déposé par Génération Identitaire, les empêchant de reprendre leurs activités avant la décision finale de leur dissolution. Lors de cette délibération, Nicolas Boulouis était l’assistant de Christophe Chantepy, proche du Parti socialiste et conseiller technique, notamment auprès d’Édith Cresson et de Pierre Bérégovoy à Matignon pendant le mandat de François Mitterrand. Par la suite, il a dirigé le cabinet de Ségolène Royal à l’enseignement scolaire (1997-2000), puis celui de Michel Sapin à la fonction publique (2000-2002). En 2007, Christophe Chantepy a fait campagne pour la candidate socialiste Ségolène Royal, avant de soutenir François Hollande lors de la primaire de 2011 et de diriger le cabinet de Jean-Marc Ayrault jusqu’en 2014. Énarque de la promotion « Fernand Braudel » (1987), ses principales nominations ont été obtenues sous des gouvernements socialistes ou macronistes, notamment son élection en décembre 2017 au collège de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), sa nomination comme président adjoint de la section administration au Conseil d’État (2016-février 2019) et comme président de la 2ᵉ chambre de la section du contentieux au Conseil d’État en février 2019. Précisons que Nicolas Boulouis a été nommé au Conseil d’État par la voie du tour extérieur en 2000, alors qu’il travaillait comme administrateur civil dans les services du Premier ministre Lionel Jospin.

    Amélie Fort-Besnard, rapporteure, était rapporteure publique lors de l’audience de l’Affaire du Siècle au tribunal administratif de Paris, le 14 janvier 2021. À cette occasion, elle a déclaré que l’inaction climatique de la France constituait une faute engageant la responsabilité de l’État, donnant raison aux quatre ONG plaignantes : la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme, Greenpeace France, Notre Affaire à Tous et Oxfam France. Le 21 décembre 2021, elle a également donné raison aux ONG CIMADE, GISTI (Groupe d’information et de soutien des immigré.e.s), Ligue des droits de l’homme (LDH), FASTI (Fédération des associations de solidarité avec tou-te-s les immigré-e-s) et COMEDE (Comité pour la santé des exilés), en annulant pour excès de pouvoir l’arrêté du 7 janvier 2021 ainsi que l’article 1ᵉʳ de l’arrêté du 7 avril 2021, pris en application de l’article L. 744-2 du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile.

    Dorothée Pradines, rapporteure publique, a été conseillère auprès du délégué interministériel à la prévention et à la lutte contre la pauvreté des enfants et des jeunes de septembre 2018 à août 2020. Ce poste était alors occupé par Olivier Noblecourt (du 15 novembre 2017 au 7 janvier 2020), ancien directeur de cabinet de Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale sous la présidence de François Hollande, et ancien assistant parlementaire de Michel Destot, député PS de Grenoble. Dorothée Pradines n’est pas formellement l’auteure de la décision qu’elle a simplement éclairée par son avis.

    Pendant que François Bayrou parle de sentiment de submersion migratoire, les juges militants s’activent à l’accélérer !

    13:07 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

    samedi, 15 mars 2025

    Nicolas Gauthier raconte Le Pen, l’homme derrière la légende

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    Nicolas Gauthier s’est souvent entretenu avec Jean-Marie Le Pen. La première fois, en 1986, a été comme une sorte d’acte manqué – Nicolas Gauthier s’en explique. Il a 22 ans, il bredouille trois questions et son magnétophone est en rade. Une sorte de panne, on n’ose dire sexuelle. Mais les deux hommes étaient faits pour sympathiser. Les entretiens s’enchaîneront et même les livres à quatre mains. Dans Le Pen comme vous ne l’avez jamais lu (Éditions Déterna), il nous livre le meilleur de leurs rencontres. Un personnage loin des clichés, de chair, de verbe et de verve ; peint et dépeint d’après nature – et pas d’après les caricatures ; avec vue sur la mer, depuis la Bretagne, et vue sur le monde ; à la ville comme à la scène ; dans la lumière des meetings et la pénombre des retraites forcées. Non pas seulement un Le Pen comme on ne l’a jamais lu, mais aussi jamais vu. Une sorte d’addendum à ses « Mémoires », tout ensemble « Fils de la nation » et « Tribun du peuple ». C’est le privilège des vieilles complicités, elles peuvent parler « à cœur ouvert et à bâtons rompus ». Au fil des pages, Jean-Marie Le Pen se révèle tel qu’en lui-même : affranchi, bravache, fidèle à ses convictions, insoumis jusqu’au bout. Une bête politique – rien d’une bête immonde.

    Peu de journalistes ont aussi bien connu Jean-Marie Le Pen. Comment le définiriez-vous politiquement, dans quelle famille, dans quelle tradition ?

    Comment définir cet homme qui répugnait souvent à se définir ? Pour lui, se définir équivalait un peu à se limiter. Voilà peut-être pourquoi les réponses qu’il donnait à cette question étaient souvent contradictoires. Ainsi, s’est-il, au fil du temps défini comme « national-libertaire », « économiquement de droite et socialement de gauche », allant même jusqu’à se présenter comme une sorte de « Reagan français » ; ce qui ne manquera pas de faire grimacer les lecteurs d’Éléments dont je suis. Il est vrai que c’était l’époque de la Guerre froide et que le parcours d’un Ronald Reagan n’était pas forcément pour lui déplaire : acteur de seconde zone, syndicaliste, venu tard en politique et en proie au mépris généralisé des élites américaines. Une fois je lui avais dit que, dans le fond, il était une sorte de « hippie d’extrême droite », ce qui l’avait fait beaucoup rire. Plus sérieusement et si l’on s’en tient aux trois droites de René Rémond, légitimiste, orléaniste et bonapartiste, on peut dire qu’il appartenait plutôt à la troisième. Une sorte de patriote populiste, en quelque sorte, mâtiné d’un brin de légitimisme, quoiqu’il ait toujours été un républicain farouche, n’hésitant pas à souvent moquer l’indécrottable royaliste que je suis. Tant de gens lui reprochaient de ne pas être un « véritable républicain » ; moi, je lui reprochais surtout de l’être trop.

    Et humainement ?

    Un homme dont l’immense gentillesse pouvait parfois confiner à la naïveté : combien de gens lui ont ainsi tapé du pognon que jamais ils n’ont remboursé ? Des wagons entiers. Je crois qu’il aimait sincèrement les gens, cherchait à les comprendre ; surtout ceux qui ne partageaient pas ses idées. En revanche, en bon Breton, il était capable d’entrer subitement dans des colères tonitruantes, pour redescendre sur terre quelques minutes plus tard, ayant tout oublié des raisons de son énervement. Mais je ne l’ai jamais vu se fâcher contre le petit personnel ; cela aurait été pour lui un abus de pouvoir. D’ailleurs, quand un cadre du mouvement se défaussait sur ce même petit personnel, il jugeait cela ignoble. Et là, c’était le gradé qui avait droit à un véritable savon. J’imagine qu’il raisonnait tel le soldat qu’il fut : pour lui, il n’y avait pas de mauvais soldats, juste de mauvais officiers. Que dire de plus ? Si, Le Pen était d’une curiosité intellectuelle insatiable. Il savait qu’à un moment de ma vie, je travaillais dans la presse rap. Alors, il voulait tout savoir de ces artistes, ceux qui avaient du talent et ceux qui en avaient moins, voir pas du tout. Une fois, nous parlions de Joey Starr, de NTM. Il l’avait à la bonne, tant les frasques à répétition de ce colosse martiniquais avaient le don de le faire marrer et qu’il était impressionné par son indéniable charisme scénique. Je crois qu’il parlait en connaisseur…

    Était-il, selon vous, trop à l’étroit dans les habits neufs de la vieille droite ? Qu’est-ce qu’il lui reprochait ? Et qu’est-ce que vous lui reprochez à votre tour, tant on a parfois l’impression que Jean-Marie Le Pen fait du Nicolas Gauthier ?

    Ce qu’il reprochait à la droite ? Son étroitesse d’esprit, justement. Son combat ne consistait pas à sauver la droite, mais à sauver la France. Il n’en avait que foutre de la droite. Il la méprisait autant qu’elle le méprisait, lui. Je crois qu’il avait plus d’estime pour les gens de gauche. Quand il affirmait que « Chirac, c’est Jospin en pire », il faut le croire. Jospin, socialiste et qui se conduisait comme tel, il respectait. Mais un Chirac qui se faisait passer pour un homme de droite, ça le mettait hors de lui. Après je ne sais pas si Jean-Marie Le Pen faisait du Nicolas Gauthier ou l’inverse ; mais c’est là me faire beaucoup d’honneur. Je sais juste que nous étions généralement d’accord sur l’essentiel. Peut-être à cause de ce point commun partagé : il n’avait jamais été salarié de sa vie – hormis quelques mois à Minute, comme chef de publicité – et je suis travailleur indépendant depuis plus de trente ans. Nous raisonnions donc en artisans un brin poujadistes. L’autre point commun, c’était la détestation de la bourgeoisie, qu’elle soit de gauche ou de droite. Je me souviens d’un soir, à Montretout où nous nous sommes croisés dans l’escalier. « Ben Nicolas, qu’est-ce que tu fais là ? », me demande-t-il. « Je monte à l’étage, on se fait une soirée pâtes avec Samuel Maréchal, Yann et la petite Marion. » Et lui, soudainement tout triste : « Putain, un dîner entre potes, tu as de la chance ! Moi, je vais encore me taper un dîner avec des bourgeois coincés. Qu’est-ce que je ne donnerais pas pour qu’on échange nos places… » Ça, c’était aussi Le Pen.

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    16:12 Publié dans Jean-Marie Le Pen, Livres, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

    Journal du chaos

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    Dans "Politique magazine" de ce mois, un article sur le livre de Thierry Decruzy consacré aux "Brigandes"

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    Pour se procurer ce numéro : cliquez ici

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    Pour commander le livre cliquez là

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    vendredi, 14 mars 2025

    Interdiction de la projection du film « Silenced » à Lannion : la liberté d’expression bafouée [On vous propose le film en VOSTFR dans cet article]

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    Breizh Info cliquez ici

    Une nouvelle affaire de censure frappe la Bretagne. La municipalité de Lannion a pris la décision d’interdire une conférence privée et la projection du film "Silenced" , prévue ce jeudi soir par l’association Cercle Trégor & Goëlo. Cette décision fait suite à la pression exercée par une représentante locale de La France Insoumise (LFI), Mme Lepvraud, qui a exigé l’annulation de l’événement, qualifiant le film de « raciste », et la presse locale relayant l’information sans même avoir pris le temps manifestement de visionner le reportage, qui n’a absolument AUCUN caractère raciste, la polémique au Royaume-Uni étant essentiellement axée sur des accusations de diffamation (contredites dans le reportage) .

    Un documentaire réalisé par un lanceur d’alerte dissident

    « Silenced » est un documentaire réalisé par le lanceur d’alerte identitaire et patriote anglais Tommy Robinson, actuellement dans les geôles de la tyrannie anglaise. Il met en lumière les agressions commises contre de jeunes filles en Grande-Bretagne par des gangs pakistanais, ainsi que la complaisance de certains milieux politiques anglais face à ces crimes. Contrairement aux affirmations de Mme Lepvraud, le film n’est pas interdit en France et son interdiction à Lannion relève donc d’une décision purement politique.

    Selon le Cercle Trégor & Goëlo, l’interdiction a été prise après des pressions de l’extrême gauche locale. M. Paul Le Bihan, maire de Lannion, a cédé aux injonctions en publiant un arrêté municipal interdisant la conférence. Cette décision s’inscrit dans une dynamique plus large où la gauche radicale cherche à faire taire les voix dissidentes et à s’agiter dès qu’elle en a l’occasion.

    Le Cercle Trégor & Goëlo dénonce une atteinte grave à la liberté d’expression et une manœuvre politique visant à empêcher les débats d’idées. L’association rappelle que, selon la Constitution française, la liberté de réunion est un droit fondamental. Elle prévoit d’ailleurs d’engager des actions judiciaires contre les propos de Mme Lepvraud, jugés calomnieux.

    Un combat pour la liberté d’expression

    Cet épisode s’ajoute à une longue liste de censures, de menaces, d’interdictions et de pressions exercées par des groupes militants contre toute expression jugée dissidente, souvent avec l’appui des médias (c’est un journal hebdomadaire local, très rapidement alerté par la député communiste, qui a révélé la salle où devait se dérouler la soirée pourtant privée, ce qui a entrainé l’interdiction dans la foulée...) Le Cercle Trégor & Goëlo affirme cependant ne pas renoncer à son projet et annonce que le film « Silenced » sera projeté en Côtes-d’Armor, quoi qu’il en soit. L’affaire devrait donc connaître de nouveaux développements, notamment sur le plan juridique.

    La question demeure : dans quelle mesure la liberté d’expression est-elle encore respectée en France, lorsque des associations légalement constituées se voient interdire l’organisation d’événements privés sous la pression politique ?

    Parce qu’elle a un sens pour nous, nous vous proposons la version sous titrée du reportage, à chacun de se faire son opinion.

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    Lettre au président de la République

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    « Vous êtes légitimement inquiets », avez-vous asséné au début de votre allocution de mercredi dernier. Les Français ne l’étaient peut-être pas avant que vous leur teniez ce discours. Ils le sont à coup sûr depuis, s’interrogeant sur leur avenir, et surtout sur la destination que vous semblez avoir choisie pour la nation... » écrit Pierre Lellouche dans une de ses chroniques au Figaro.  

    Lire la suite ICI 

    Source : Le Figaro 12/3/2025

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