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jeudi, 02 octobre 2025

Partisans du RN contre Fans de Reconquête : les hooligans du néant

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Julien Dir

Ah, quelle farce. Chaque jour qui passe, les réseaux sociaux nous offrent le spectacle pathétique d’une guerre de tranchées entre groupies du RN et ultras de Reconquête, incapables de penser autrement que par les voix ou agissements de leurs chefs/élus respectifs. On s’insulte, on s’excommunie, on brandit des captures d’écran comme autant de trophées de chasse numérique. Pendant ce temps-là, la Bretagne, la France, l’Europe continuent de se déliter, l’immigration de prospérer, et l’État de se soumettre à toutes les idéologies mondialisées. Mais les “patriotes”, eux, préfèrent se déchirer dans un concours de pureté stérile.

Des bulles qui tournent en rond

Les partisans de Zemmour accusent les électeurs du RN de trahison, de compromission, de mollesse. Ceux de Marine et Bardella répliquent en expliquant que Reconquête les “plombe électoralement”. Les uns se prennent pour des stratèges, les autres pour des résistants. En réalité, ils ne sont que les otages d’une société de bulles : bulles médiatiques, bulles virtuelles, bulles narcissiques. Chacun vit enfermé dans son aquarium numérique, persuadé de représenter le “vrai peuple” alors qu’il ne fait que s’adresser à son reflet.

C’est la victoire du marketing sur les idées. Les uns se rassurent en jouant aux gaullistes de province, terroir et saucisson, les autres se grisent d’une radicalité de plateau télé. Mais au fond, ces guerres de boutique ne servent qu’à gonfler les egos de leurs chefs respectifs, qui se nourrissent de cette rivalité pour exister.

Les angles morts des uns et des autres

Les pro-RN hurlent que Reconquête leur “vole des points”. Jamais ils ne se demandent pourquoi tant d’électeurs sont lassés par les ambiguïtés sociétales d’un parti qui flirte parfois avec la gauche progressiste sur des sujets décisifs. À force de se travestir en parti de gouvernement respectable, à force de n’être qu’un RPR des années 90 et de refuser d’appeler à descendre dans la rue, le RN finit par singer ses adversaires.

À l’inverse, les pro-Zemmour ne comprennent pas que nombre de Français, fatigués, précarisés, veulent avant tout être rassurés. Peu leur importe la hauteur des discours ou la radicalité des propositions : ils se tournent vers Marine Le Pen et Bardella parce qu’ils apparaissent comme plus “proches du peuple”. Illusion ? Sans doute. Mais les illusions font partie du réel, et les ignorer, c’est se condamner à ne jamais gagner.

Le panier de crabes

Ces querelles intestines ne sont pas seulement ridicules, elles sont révélatrices : la politique est un tas de lisier où chacun patauge avec un rictus de haine. On se déteste, on se jalouse, on se fantasme en gladiateur d’Internet, alors qu’au fond, on partage les mêmes constats sociaux, les mêmes angoisses démographiques, la même colère contre la dépossession de notre pays.

Et comble du cynisme : ceux qui s’invectivent comme des chiens enragés sur les réseaux ignorent que dans la réalité, nombre de cadres du RN et de Reconquête sont copains comme cochons. On se vouvoie à l’antenne et on s’engueule pour le spectacle, puis on se tape dans le dos hors caméra. La guerre des supporters n’est qu’un théâtre d’ombres pour amuser la galerie.

Voilà le fond du problème : les vrais perdants, ce sont les militants, les sympathisants, les fans. Comme des hooligans sans stade, ils gueulent, ils insultent, ils s’écharpent… mais ils ne construisent rien. Ils vivent par procuration, attendant que leur chef providentiel conquière le pouvoir à leur place. Ils se passionnent pour des joutes virtuelles, plutôt que d’agir concrètement, de s’organiser localement, de prendre leur destin en main.

Ils ne voient pas que ce qui les divise n’est rien face à ce qui devrait les unir : la défense d’un peuple, d’une civilisation, d’une identité. Mais la politique moderne est devenue un spectacle, et comme tout spectacle, elle a besoin de son lot de supporters décérébrés pour exister.

Réveillez-vous

Alors oui, il est temps de secouer le cocotier. Droite nationale, droite identitaire, droite radicale : arrêtez de jouer aux hooligans du néant. Cessez d’être les groupies hystériques de leaders qui ne voient en vous qu’une masse de clics et de voix interchangeables.

Le véritable combat n’est pas sur Twitter ni sur TikTok. Il est dans la rue, dans les associations, dans les familles, dans les villages et les quartiers où se joue l’avenir. Le choix est simple : continuer à se haïr au nom de querelles d’appareil, ou bâtir une force populaire réelle, qui dépasse les boutiques partisanes et les petites vanités.

Parce que sinon vous finirez tous par ressembler à ce que vous prétendez combattre : des spectateurs passifs, consommateurs d’illusions, prisonniers de la société du spectacle. Et dans ce cas-là, vous ne mériterez même plus de parler de “patrie”..Qui aura disparu depuis bien longtemps…

Source : Breizh.info

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mercredi, 01 octobre 2025

A Saint-Brieuc la gauche s’en prend à Erik Tegner et se retrouve Gros Jean.

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Pierre-Yves Thomas 

Dans son Hors Série N°1 paru au début de l’année 2025, le magazine Frontières Media dénonçait la machine multi-rouages de l’immigration sauvage en France, machine composée entre autres de certains tribunaux convertis en simples chambres d’enregistrement pour clandestins, d’ONG maquereautées avec les mafias de passeurs, d’associations caritatives aux missions dévoyées et aussi d’avocats exploiteurs acharnés de la notion « d’état de droit ».

Ceci ne plut guère à une partie de la profession des hommes et femmes en robe noire, laquelle intenta donc un procès contre Frontières Media et contre son créateur et directeur, le journaliste Erik Tegner. Les intéressés ne goûtaient que très modérément le qualificatif d’avocats militants empêchant l’exécution d’OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français) ou l’appellation de tribunaux accélérateurs de l’invasion migratoire (sic), et ils enfourchèrent donc le cheval de la diffamation pour mener ce procès dont l’audience avait lieu au Tribunal de Grande Instance de Saint-Brieuc (22) ce mardi 30 septembre 2025.

En fin d’après-midi ce mardi, heure à laquelle débutait l’audience, Maître Frédéric Pichon, conseil d’Erik Tegnér et de Frontières Media, argua d’emblée la nullité de procédure pour cette action en justice des avocats et associés plaignants, notamment le barreau des avocats de Rennes, sur les deux chefs suivants :

1)      L’élection de domicile affichée par les plaignants n’était pas conforme au choix géographique du tribunal pour l’audience, concrètement le TGI de Saint-Brieuc. Une grosse jurisprudence à cet égard est quasiment unanime sur cette question technique.

2)      La plainte pointait du doigt les propos tenus par Frontières Media en termes de périphrases générales et imprécises entraînant des distorsions entre le contenu potentiellement incriminé et le sens des poursuites. Une tentative de lien par les plaignants entre un tableau descriptif et le corps de l’article ou des articles incriminés manquait également de précision. Sur ce point également, la jurisprudence est persistante en cassation.

A l’issue d’une demi-heure de délibérations au cours de laquelle s’exprimèrent successivement la Présidente de la Cour, Maître Frédéric Pichon pour Erik Tegnér et Frontières Media, puis finalement l’avocat des parties civiles, les juges se retirèrent pour délibérer et déterminer si l’exception de nullité invoquée faisait sens ou bien si l’audience devait se poursuivre.

Quelques dix minutes plus tard, la sentence tomba : la Cour a fait droit à l’exception de nullité au  titre de  :

1)      Non-conformité sur l’élection de domicile par la partie plaignante.

2)      Imprécision des faits reprochés.

Bien que Maître Pichon eut largement préféré une sentence, de toute façon à parier dans le même sens favorable mais cette fois sur le fond, il est à reconnaître que l’affaire fut rondement menée, ce en guère plus de 45 minutes au total.

Il fut par ailleurs à noter, au rendu du verdict, l’amertume palpable de la partie plaignante, en la personne des sept avocats présents représentant la partie civile, qui se sont finalement retrouvés Gros-Jean comme devant pour avoir voulu imposer leur idéologie et leur hargne immigrationniste à Erik Tegnér et à Frontières Media.

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Philippine : des affiches à son effigie arrachées par des militants de gauche

Capture d'écran X

Jean Kast

C’était il y a un an, déjà. Le 20 septembre 2024, Philippine, une étudiante âgée de 19 ans, était violée et tuée dans le bois de Boulogne par un Marocain sous OQTF, alors qu’elle sortait d’un cours à l'université Paris-Dauphine. Un triste anniversaire que certains médias ont voulu marquer en invitant la mère de la jeune fille sur leurs plateaux. Blandine de Carlan s’est notamment rendue sur celui de Christine Kelly, dans Face à l’info, où elle a fait part de sa colère, toujours vive, envers nos institutions, de son incapacité à pardonner au meurtrier de sa fille, mais aussi de sa reconnaissance envers les rares journalistes qui avaient pris le drame de Philippine « à bras-le-corps » quand d’autres n’avaient voulu y voir rien de plus qu’un « fait divers » insignifiant. « Je voudrais remercier spécialement madame Cluzel de la part de mon mari et de mon fils. On n'a jamais entendu un édito aussi beau, a-t-elle lancé, face à la directrice de la rédaction de BVVous avez décrit Philippine et ils l’ont retrouvée… Vous avez eu les mots justes. »

Les anti-Philippine

Mais, aussi incroyable que celui puisse paraître, le soutien à cette famille endeuillée n’a pas été universel. Il s’en est trouvé certains pour critiquer les hommages rendus à Philippine. On en a eu un nouvel exemple, cette semaine, à Lyon, où des militants ont été aperçus en train d’arracher des affiches à l’effigie de la jeune fille.

De nombreux internautes se sont scandalisés de ce geste attribué aux « gauchistes ». Ce n’est pourtant pas la première fois que cette haine se manifeste d’une telle manière. En septembre 2024, une minute de silence en hommage à Philippine avait été interrompue, à Vienne, par l’extrême gauche, aux cris de « Siamo tutti antifascisti ». On se souvient aussi d’un Conseil de Paris, en octobre 2024, au cours duquel Anne Hidalgo s’était dite « glacée » par des affiches rendant hommage à la même Philippine.

D’autres visuels en mémoire de la jeune femme avaient également été arrachés par des militants d’extrême gauche à Sciences Po Paris, en septembre 2024. « Elle est morte. Elle avait notre âge. On la respecte, s’il vous plaît ! », avait alors lancé un étudiant, face à celle qui était en train de déchirer rageusement les innocents portraits.

Ces visages qu’on ne veut pas voir

Ce même campus avait déjà été le théâtre d’une scène similaire, en novembre 2023. C’était alors des affiches en hommage à Thomas, tué quelques jours plus tôt à Crépol, qui avaient été retirées. « L'extrême gauche a arraché et jeté à la poubelle les affiches en moins d'une heure. Pour eux, seules les racailles méritent un hommage », avait déploré les étudiants de l’UNI, dépités.

Souvenez-vous aussi de ces photos d’otages israéliens qui avaient été arrachées dans plusieurs endroits de France. Dans les Bouches-du-Rhône, un militant écologiste avait été filmé en juillet 2024 en train de gratter les dernières traces du portrait placardé de Kfir Bibas, ce bébé kidnappé puis tué par le Hamas. À Paris, c’est une ancienne collaboratrice du Quai d’Orsay et intervenante régulière à Radio France qui avait été prise la main dans le sac, en novembre 2023, les bras chargés d’affiches fraîchement déchirées. « Israël assassin ! », hurlait-elle, face aux passants indignés.

Pour cette gauche, Philippine, Thomas, Lola, Kfir et les autres s’avèrent extrêmement gênants. Ils sont les victimes de l’ensauvagement de l’Occident, les preuves mortes de l’échec du « vivre ensemble ».

Article paru sur Boulevard Voltaire, cliquez ici.

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mardi, 30 septembre 2025

Après-demain, jeudi 2 octobre, sortie du nouveau numéro du magazine Frontières consacré aux maires complices de l'islamisme

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La rédaction de Frontières

Depuis des années, on nous répète que l’islamisation de la France ne serait qu’un fantasme, une invention de l’extrême droite pour faire peur. Pourtant, la réalité est tout autre. Derrière les discours rassurants, les décisions locales s’accumulent : subventions municipales, terrains cédés, salles prêtées, inaugurations complaisantes…

Pendant plusieurs mois, notre rédaction a mené une enquête minutieuse. Nous avons étudié des milliers de délibérations, de votes, de budgets municipaux et de prises de parole publiques. Le résultat est sans appel : partout en France, des élus de tous bords ont choisi l’aveuglement ou la complicité.

Dans ce numéro, Frontières publie un Top 30 inédit des maires les plus complaisants. Qu’ils soient de droite, de gauche ou sans étiquette, leur point commun est d’avoir troqué Marianne contre la soumission, au mépris de l’intérêt général.

Une enquête exclusive, appuyée sur des données factuelles, qui révèle l’ampleur d’un phénomène trop longtemps nié.

Un numéro à lire absolument pour comprendre comment, pas à pas, l’islamisation s’ancre dans nos communes.

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lundi, 29 septembre 2025

Royaume-Uni : la population explose sous l’effet d’une immigration massive

Manifestation d'extrême-droite à Londres: 110.000 personnes rassemblées,  neuf personnes interpellées

La rédaction de Breizh-Info, cliquez ici.

Selon les derniers chiffres officiels de l’Office for National Statistics (ONS), la population britannique a atteint 69,3 millions d’habitants en 2024. Une croissance record dont 98 % est directement imputable aux arrivées migratoires. Le phénomène s’accompagne d’une chute historique de la natalité, posant la question de la survie démographique et identitaire du pays.

Une croissance record, sans précédent depuis la guerre

Entre mi-2022 et mi-2023, le Royaume-Uni a connu une hausse de 755 000 habitants, soit la deuxième plus forte progression démographique depuis la Seconde Guerre mondiale. La seule année à avoir dépassé ce chiffre est celle qui l’a précédée, avec une augmentation de 890 000 personnes.

En comparaison, la croissance naturelle est dérisoire : à peine 16 239 naissances de plus que de décès, soit 2 % de l’accroissement total.

Dans le même laps de temps, 1,23 million de personnes sont venues s’installer durablement au Royaume-Uni, tandis qu’environ 496 500 ont quitté le pays. Le solde migratoire net atteint donc près de 739 000 personnes, représentant 98 % de la croissance démographique.

Contrairement à une idée reçue, la majorité de ces arrivées ne concernent pas les migrants illégaux en bateau, mais bien des flux migratoires légaux, autorisés par les politiques en place.

L’Angleterre en première ligne

Parmi les nations constitutives du Royaume-Uni, l’Angleterre concentre l’essentiel de cette poussée démographique, avec une hausse de 1,2 % de sa population en un an. Le Pays de Galles, l’Écosse et l’Irlande du Nord restent en retrait, avec des croissances inférieures à 1 %.

Alp Mehmet, président du groupe Migration Watch, a résumé la situation en des termes frappants : « Ces chiffres équivalent à ajouter chaque année une ville de la taille de Leeds. » Selon lui, le gouvernement britannique ferme les yeux sur des « niveaux catastrophiques d’immigration » et ne propose aucune stratégie pour les réduire.

Nigel Farage, figure du Brexit, a récemment insisté pour que s’ouvre enfin un débat sur l’immigration légale, qu’il juge hors de contrôle.

Les chiffres confirment une tendance de fond : faible natalité autochtone et immigration massive imposent un bouleversement démographique durable. Le politologue Matt Goodwin, en se basant sur les données officielles, estime que les Britanniques de souche deviendront minoritaires d’ici 2063. À l’horizon 2100, la proportion de Britanniques « blancs autochtones » tomberait à 22 %.

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dimanche, 28 septembre 2025

Dans "Traditionalisme 2025 : le vrai bilan - Chiffres, cartes, enjeux", Julien Aubert et Academia Christiana font le point, sans fard, sur le courant traditionaliste, dans le monde et en France.

Traditionalisme 2025 : le vrai bilan — chiffres, cartes, enjeux

Cette vidéo "constitue un panorama rare, loin des slogans, qui devrait intéresser autant les fidèles déjà engagés que ceux qui cherchent à comprendre la place du traditionalisme aujourd’hui" (la rédaction de Breizh-Info). Pour la voir en français, cliquez ici.

Pour accéder à l'article que Breizh-Info a consacré à cette vidéo, cliquez là.

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Condamnation de Sarkozy : quand la justice se fait pouvoir

Jugement rendu : infos sur l'exécution du jugement rendu

Jean-Yves Le Gallou

La condamnation de Nicolas Sarkozy (voir le jugement intégral ici : lien) révèle le basculement vers la dictature des juges. Je ne prends évidemment pas parti aveuglément pour l’ancien président. Son bilan politique est globalement catastrophique. Mais j’entends montrer comment le pouvoir judiciaire s’est mué en pouvoir politique, hors de tout contrôle démocratique. Une dérive gravissime qui devrait inquiéter toutes les personnes de droite car la persécution judicaire s’étendra inévitablement.

De contre-pouvoir à pouvoir absolu

Autrefois, la justice était un contre-pouvoir. Elle est devenue LE pouvoir : anonyme, irresponsable, sans contrepoids. Les juges ne se contentent plus d’appliquer la loi : ils la façonnent et imposent l’agenda du politiquement correct. Ce que j’appelle la dictature judiciaire s’installe, à l’image du Brésil où l’ ancien président Bolsonaro est menacé de prison au nom de la démocratie…

L’emprise des juges sur tous les leviers

Le pouvoir judiciaire avance sur tous les fronts :
– Législatif : le Conseil constitutionnel fait et défait les lois.
– Exécutif : le Conseil d’État, la CNDA et les tribunaux administratifs décident du droit des étrangers à séjourner en France.
– Politique : des élus sont condamnés pour « délits d’opinion » (Jean-Marie Le Pen, Zemmour) ou éliminés par des « affaires » (Fillon, Marine Le Pen, Sarkozy).
Pendant ce temps, l’irresponsabilité des juges demeure totale. Quid de la séparation des pouvoirs ?

Fin des immunités et chute du pouvoir politique

La IIIᵉ République avait mis en place un système d’immunités parlementaires, gouvernementales et présidentielles. Celles-ci visaient à protéger les hommes politiques du risque pénal, à garantir leur indépendance et à assurer la séparation des pouvoirs.
En dehors des périodes de guerre (affaire Caillaux lors de la Première, exclusion des communistes en 1939, procès de Riom et procès de la Libération), les levées d’immunité ont été très rares, tout comme les procès politiques.
Tout a changé durant les années 1980. Dans un premier temps, l’immunité parlementaire de Jean-Marie Le Pen a été levée pour de simples délits d’opinion. Puis, dans un deuxième temps, une série de lois de « moralisation » ont vidé de leur contenu les immunités de tout le monde.
Désormais, c’est le calendrier judiciaire qui domine la vie politique. La magistrature joue au chamboule-tout lors de procès-spectacle, sortant du jeu présidentiel Fillon, puis Marine Le Pen, et mettant en prison un ancien président de la République.
Derrière les arguties prétentieuses sur l’État de droit, c’est une dictature judiciaire qui se met en place. Tandis que le retour de la prison pour les chefs politiques est sans doute le signe avant-coureur du retour de la violence politique. La terreur n’est jamais loin de la vertu. C’est la fin d’un régime politique, mais ce n’est pas la fin de l’histoire, c’est plutôt l’annonce de son grand retour.

Des priorités dévoyées

La justice manque de moyens mais se consacre aux grands procès politiques ou médiatiques – Fillon, Marine, Sarkozy, Pelicot – plus gratifiants pour l’ego des juges que la protection des citoyens face aux petites racailles. Pendant qu’on traque les dirigeants, les criminels violents, violeurs et narcotrafiquants bénéficient d’une impunité de fait. Dans le même temps, le Conseil constitutionnel et le Conseil d’État ouvrent toujours plus les frontières, et l’on panthéonise Badinter. Voilà la hiérarchie des priorités.

Sarkozy, un signal pour demain

Que l’on ne s’y trompe pas : la condamnation de Nicolas Sarkozy n’est pas seulement le châtiment d’un homme. Elle est un avertissement. Si Marine Le Pen nourrit le moindre doute sur ce qui l’attend, elle a tort. Le principal obstacle à toute politique de sécurité ou de remigration, c’est la dictature des juges.

Mettre en prison d’anciens dirigeants est la norme des républiques bananières, pas des démocraties. En condamnant un ancien président à la prison ferme, la France confirme son entrée dans l’ère de la dictature judiciaire. La terreur n’est jamais loin de la vertu. C’est la fin d’un régime, mais peut-être aussi le début du grand retour de l’histoire.

Article paru sur Polémia, cliquez ici.

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Réflexions sur les guerres en cours

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Nos contemporains sont dans une disposition d’esprit qui ne les pousse pas à accepter de faire la guerre. Non parce que la guerre est jugée par principe comme un « malheur » (un tel jugement est de tous les temps), mais parce qu’étant individualistes, ils en tirent la conclusion que nul ne peut décider à leur place de l’opportunité de risquer leur vie. Alain de Benoist consacre son éditorial sur le sens exact du mot guerre. En effet, de quoi parle-t-on exactement face aux conflits qui se déroulent en Ukraine et en Israël.

Lire la suite ICI

Source : Eléments, n° 218 septembre 2025

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vendredi, 26 septembre 2025

Trump à l’ONU, l’Attila du politiquement correct

Assemblée générale de l'ONU : Donald Trump critique les Nations unies,  l'Europe et… la Russie | franceinfo

Pierre Boisguilbert

(Polémia) Le discours de Donald Trump à la tribune de l’ONU a inspiré notre chroniqueur Pierre Boisguilbert. Immigration, climat, islamisation… Le président des États-Unis d’Amérique a multiplié les attaques frontales contre le politiquement correct.


Un casseur de codes que les médias détestent

En général, les médias – encore – dominants sont en admiration devant ceux qui « cassent les codes » et « font bouger les lignes ». C’est vrai pour toutes et tous mais pas pour Trump. Là où il passe, le politiquement correct ne repousse pas. Le Monde n’en est pas encore revenu : « Donald Trump ne fait plus semblant. Il ne prétend à aucune respectabilité ou langage diplomatique, tout entier livré aux remugles de ses obsessions, sans considération pour les valeurs libérales que les États-Unis ont prétendu défendre et incarner pendant des décennies. » Le magnat s’est félicité de pulvériser des bateaux supposément aux mains des cartels de la drogue, au large du Venezuela. Il a fait la leçon aux Européens sur l’immigration et le climat, « un monstre à deux queues » qui menacerait leur existence, leur conseillant de privilégier des frontières fortes et les énergies fossiles.

Immigration, climat et ONU

Pour Trump, le changement climatique est une escroquerie idéologique dont le seul résultat est de ruiner les pays occidentaux au profit de leurs rivaux, entendez la Chine. Il préfère la prospérité du pétrole aux moulins à vent de l’écologie. Plus convaincant peut-être, son cri d’alarme aux Européens : si l’Europe ne se réveille pas, elle sera submergée par l’immigration. Il leur demande de faire comme lui et prouve qu’on peut stopper les flots. Son constat – l’écologie ruine l’Occident et la migration incontrôlée détruit son identité – est devant l’ONU une sacrée leçon à contre-courant mondialiste. Il prend l’organisation à revers même sur la reconnaissance de la Palestine. Cette institution, il la méprise, elle ne sert à rien, il le dit et constate que l’escalier mécanique était en panne comme le prompteur. Il se doute bien que ce n’est pas un hasard mais retourne les deux incidents contre l’organisation, preuve supplémentaire de son incapacité et de son inutilité.

Les échos de Powell, Raspail et Le Pen

Finalement, les Européens ont entendu un Enoch Powell vulgaire mais super puissant. « Avant qu’il ne soit trop tard », a dit Trump, et Enoch Powell le prophétisait déjà en 1968. Le discours des Rivers of Blood est prononcé le 20 avril 1968 lors d’un rassemblement conservateur à Birmingham. Powell craint qu’une augmentation de la population non blanche et des lois anti-discrimination n’entraîne des quartiers entiers peuplés d’immigrés reproduisant leur société d’origine, avec à terme des émeutes raciales, un sentiment de dépossession et même une partition du pays. Jean Raspail, dans Le Camp des saints, annonçait lui aussi la fin de l’Occident par l’immigration. Trump n’a pas la classe british ni le souffle du roi français de Patagonie, mais un bon sens de pionnier qui sait que l’histoire de son pays fut un grand remplacement des peuples premiers. Jean-Marie Le Pen disait : « je suis Sitting Bull », le chef sioux qui lutte pour la survie d’un peuple submergé. L’homme le plus puissant du monde nous promet l’enfer si on ne réagit pas. Il n’est pas sûr qu’il soit plus entendu par les fausses élites européennes, traîtres à leur identité historique, qu’un Powell, un Raspail ou un Le Pen… mais ils auront été une fois de plus avertis.

Article paru sur Polémia, cliquez ici.

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La réaction de Pierre Cassen (Riposte Laïque) après la condamnation (symbolique) d'un des agresseurs gauchistes d'Erik Tégner

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jeudi, 25 septembre 2025

LFI déboutée de sa tentative de sa demande de « communication anticipée » du contenu du livre « Les Complices du Mal »

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La rédaction de Breizh-Info, cliquez ici.

Le tribunal judiciaire de Paris a débouté LFI qui réclamait la « communication forcée » des « Complices du Mal » le livre-événement d’Omar Youssef Souleimane dont la sortie est programmée le 2 octobre.

Dans ce livre annoncé comme le fruit d’une enquête remarquable, l’écrivain franco-syrien révèle de possibles relations entre La France Insoumise et des figures et organisations islamistes.

LFI avait saisi en référé le tribunal judiciaire de Paris contre la maison d’édition Plon afin d’obtenir « la communication anticipée et forcée » d’un exemplaire pour pouvoir « examiner le contenu avant publication »  dans le but de « préparer d’éventuelles actions en justice » du parti mélenchoniste.

Le juge des référés en a décidé autrement et entend préserver la liberté d’expression. De plus le juge estime que la question des liens entre LFI et des islamistes « est déjà largement exposé dans les médias et connue du public, atténuant le préjudice éventuel ». Il est vrai que la stratégie d’aller chercher les 600 000 voix qui lui manquent pour accéder au second tour de l’élection présidentielle « dans les quartier populaires » (lire : les quartiers à forte concentration d’immigrés et de descendant d’immigrés) ne plaide pas en faveur de Jean-Luc Mélenchon.

Revers de médaille : LFI a été condamné à verser 1 500 € à la maison d’édition Plon pour dédommagement de l’action engagée.

Rappelons que Omar Youssef Souleimane avait déclaré à la suite des polémiques entourant la sortie de son livre : « J’ai fui les persécutions du régime d’Assad en Syrie pour vivre librement dans la patrie des droits de l’homme, et je retombe treize ans plus tard sur des politiques qui voudraient me faire taire ! », en l’occurrence LFI et les gauchistes complices de l’islamisme.

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Tous d’extrême droite !

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Laurent Dandrieu revient dans Valeurs actuelles sur le concept d’extrême droite. Hier encore, entre la droite intellectuelle et la gauche itou, c’est par le dialogue et la confrontation des idées que passaient les joutes. Et pas toujours à fleuret moucheté comme en témoigne le dézingage du sartrisme par Jacques Laurent et toute la bande de La Parisienne dans les années cinquante. Aujourd’hui, la confrontation et le dialogue n’existe plus. La gauche ne livre que des anathèmes et celui qui revient le plus souvent, évidemment consiste à vous placer à l’extrême droite et à vous qualifier de facho. Comme le démontre Laurent Dandrieu, tout cela n’a plus aucun sens. On colle du fascisme à toute les sauces sans en connaître pour autant la réelle signification. Idem à ce sujet, avec le mot nazi. On nage dans la confusion. C’est le règne de l’invective. La pensée n’y trouve évidemment pas son compte.

Lire la suite ICI

Source : Valeurs actuelles 24/9/2025

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mardi, 23 septembre 2025

Le 2 octobre prochain, parution du n°9 de Frontières

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La rédaction de Frontières

Depuis des années, on nous répète que l’islamisation de la France ne serait qu’un fantasme, une invention de l’extrême droite pour faire peur. Pourtant, la réalité est tout autre. Derrière les discours rassurants, les décisions locales s’accumulent : subventions municipales, terrains cédés, salles prêtées, inaugurations complaisantes…

Pendant plusieurs mois, notre rédaction a mené une enquête minutieuse. Nous avons étudié des milliers de délibérations, de votes, de budgets municipaux et de prises de parole publiques. Le résultat est sans appel : partout en France, des élus de tous bords ont choisi l’aveuglement ou la complicité.

Dans ce numéro, Frontières publie un Top 30 inédit des maires les plus complaisants. Qu’ils soient de droite, de gauche ou sans étiquette, leur point commun est d’avoir troqué Marianne contre la soumission, au mépris de l’intérêt général.

Une enquête exclusive, appuyée sur des données factuelles, qui révèle l’ampleur d’un phénomène trop longtemps nié.

Un numéro à lire absolument pour comprendre comment, pas à pas, l’islamisation s’ancre dans nos communes.

Pour précommander le magazine, cliquez ici.

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Sur Breizh-Info, un entretien des plus intéressant avec la journaliste italienne Francesca Totolo

Trump wants to designate antifa as 'a major terrorist organization.' Can he  do that? | PBS News

 

« L’antifascisme militant sert à attiser la violence dans les rues pour accélérer la chute de l’Occident » Francesca Totolo.

 

Les mots "Bella Ciao" gravés sur une des balles destinées au militant conservateur Charlie Kirk ont remis sous les feux de la rampe les violences antifascistes. Un terme aussi galvaudé que celui de fascisme, puisque ce dernier est souvent attribué à quiconque ne partage pas la vision du monde progressiste. Et tendancieux : en se déclarant "antifasciste", l’extrême-gauche se place elle-même dans le "camp du bien". Prétendant combattre contre la résurgence du "fascisme", ses crimes sont excusés de fait quand ils ne sont pas carrément passés sous silence.

C’est ce que nous explique Francesca Totolo, journaliste et auteur italienne, dont l’ouvrage « Urgence antifascisme, Des anarchistes aux centres sociaux : les violences rouges en Italie »  [non traduit en français] cartographie les exactions perpétrées par l’antifascisme militant : une galaxie disséminée dans toute la péninsule, qui pratique systématiquement la violence politique et même le terrorisme… sous l’aile protectrice de l’administration et des partis de la gauche institutionnelle.

Breizh-Info.com : Vous avez consacré un ouvrage à la menace antifasciste en Italie où les agressions perpétrées par les antifas sont aussi fréquentes que sous-estimées. Peut-on réellement qualifier ce phénomène d’urgence comme l’évoque le titre de votre livre ?

Oui, c’est une urgence constante en Italie qui n’a jamais cessé depuis les années 1970. Assassinats politiques, attentats à la bombe, guérilla urbaine, embuscades dans les rues. Au cours des dernières décennies, l’antifascisme militant a trouvé différents prétextes pour répandre la violence dans les villes italiennes : de la lutte de classe pour à l’activisme pro-palestinien sur la peau des enfants tués à Gaza. Ces derniers jours, nous avons été témoins de toutes sortes de brutalités, des professeurs agressés dans les universités aux bars attaqués parce que fréquentés par ce qu’ils considèrent « des fachos ». Ce qui rappelle l’attaque, en mars 1976, à coup de cocktails Molotov d’un bar à Milan désigné comme le repaire de l’extrême droite. L’action avait été perpétrée par le mouvement extraparlementaire rouge « Avant-garde ouvrière » : sept clients étaient grièvement blessés, l’un d’entre eux est resté invalide à vie. Bien des assassins rouges n’ont jamais abandonné la chasse au fasciste.

La novlangue de gauche tente aussi de marquer comme fascistes les violences commises par ses propres rejetons, un peu comme dans les années 70 le Parti communiste italien minimisait les crimes rouges en racontant qu’ils étaient l’oeuvre de compagni che bagliano [camarades qui ont fait une erreur] et de « soi-disant » Brigades rouges , comme si la violence était une exception. Le journaliste Alberto Busacca, dans la préface de mon livre, souligne avec justesse : « Face à une violence de matrice progressiste, il y a toujours quelqu’un qui se réjouit en affirmant : « Voilà, c’est bien la confirmation que les vrais fascistes sont à gauche« . De cette façon, on suppose que les rouges sont tous des petits anges, et que quand ils lèvent la main ou les barres de fer contre quelqu’un  ils se comportent en fait comme des fascistes ». En mentant sur leur nature, on les excuse, on les déresponsabilise.

La violence de l’antifascisme militant est aussi très bien décrite par Francesco Polacchi dans « Io non prendo lezioni – Cronache degli anni di cuoio » [On ne me donne pas de leçon. Cronaques des années de cuir, non traduit en français] qui raconte, à la première personne, la genèse du mouvement estudiantin Blocco Studentesco, entre embuscades de matrice rouge, occupations des établissements scolaires et impossibilité d’entamer une confrontation avec les organisations étudiantes de gauche.

Breizh-Info.com : Pensez-vous qu’il existe un lien commun entre les violences antifascistes de votre pays et celles perpétrées ailleurs dans le monde occidental, des États-Unis à l’Allemagne, en passant par la France et l’Espagne  ?

Bien entendu, il existe un même fil conducteur et une même orchestration qui régit les violences antifascistes. C’était particulièrement évident aux États-Unis après la mort de George Floyd. Les grandes villes américaines ont été mises à feu et à sang par le mouvement Black Lives Matter et les antifa, tous deux parrainés par les mêmes sujets progressistes, comme le spéculateur George Soros. Une puissance de feu qui aurait été impossible sans leurs financements. Le même fil conducteur lie les mouvements antifascistes aux organisations woke des minorités ethniques, des associations LGBT et immigrationnistes. C’est la même haine rouge qui a été documentée après l’assassinat de Charlie Kirk en Amérique, au Royaume-Uni au sein des contre-manifestations « Welcome refugees » ou en France après la mort du franco-algérien Nahel Merzouk. L’ensemble des mouvements progressistes ont comme dénominateur commun l’antifascisme et le concrétisent à travers toute sorte de violences, verbales ou physiques. L’objectif final est la dictature de la minorité, déjà prophétisée par Antonio Gramsci, fondateur du Parti communiste italien, après le coup de main de Lénine qui fit dissoudre l’Assemblée constituante en Russie : « Une minorité qui est certaine de devenir la majorité absolue, voire la totalité des citoyens, ne peut pas être jacobine, ne peut pas avoir comme programme la dictature perpétuelle. Elle exerce provisoirement la dictature pour permettre à la majorité effective de s’organiser, de prendre conscience de ses nécessités intrinsèques, et d’instaurer son système en dehors de tout apriorisme ».

Breizh-Info.com : L’extrême gauche – qui se targue de représenter le « camp du bien » car elle affirme, à l’instar de toutes les idéologies politiques, œuvrer pour le bien de l’humanité – ne devrait-elle pas être pacifiste ? Ou la violence est-elle inscrit dans ses gênes ?

Pour y répondre, il suffit de penser à l’Épuration en France, ces tribunaux extrajudiciaires antifascistes qui condamnèrent à mort au moins 105 000 Français uniquement parce qu’ils étaient soupçonnés d’avoir collaboré avec les nazis. Ou aux résistants qui, en Italie, ont continué à fusiller des civils sans défense et à violer des femmes parce qu’ils étaient jugés proches du fascisme et ce, après la fin de la guerre. Et comment oublier la doctrine Mitterrand qui a accueilli en France des dizaines de terroristes communistes italiens ? L’antifascisme militant d’aujourd’hui est héritier de cette époque et le revendique sans complexe. Dans le « camp du bien », on trouve aussi les militants de l’organisation antifasciste allemande Hammerbande qui, à Budapest, ont massacré à coups de marteau et de battes plusieurs personnes parce que leurs vêtements rappelaient selon eux l’accoutrement fasciste. Les militants d’extrême gauche qui ont placé des engins explosifs devant les sièges de mouvements politiques de droite proviennent eux-aussi de l’autoproclamé « camp du bien » . Tout récemment Claudio Chiarotti du Parti démocrate à a rétorqué durant une réunion au conseil municipal aux élus de droite qui voulaient observer une minute de silence en mémoire de Charlie Kirk « Nous vous avons déjà pendus par les pieds une fois !», une menace fréquente en Italie et qui signifie « nous vous pendrons par les pieds comme nous l’avons fait de Benito Mussolini et de Clara Petacci ».

Notons que ceux qui ont célébré sur les réseaux sociaux le meurtre de Kirk, comme ceux qui ont détruit les monuments en son honneur, sont également considérés comme des braves gens.

Breizh-Info.com : Les années de plombs en Italie, ont-elles enseigné quelque chose ? Qu’est-ce que la stratégie de la tension ? Est-elle encore actuelle ?

Après l’assassinat de Charlie Kirk, plusieurs intellectuels de gauche ont fait des déclarations honteuses. Le journaliste Michele Serra a écrit sur le quotidien Repubblica : « Si les tueurs politiques sont tous égaux et méprisables, les victimes ne sont pas aussi égales entre elles », faisant écho au mathématicien Piergiorgio Odifreddi : « Tirer sur Martin Luther King et tirer sur un représentant de la MAGA sont deux choses très différentes ». Quant à l’écrivain Roberto Saviano, qui a fait de l’antifascisme son fond de commerce, il a déclaré ne pas pouvoir s’« associer à ceux qui disent que toute vie humaine doit être respectée». On pourrait multiplier les exemples.

Ces déclarations prennent racine dans le slogan antifasciste « tuer un fasciste n’est pas un crime » scandé dans les années 70 pour attiser les esprits et les bras des jeunes d’extrême gauche. Et le problème, c’est qu’il suffit de ne pas être gauchistes pour être taxés de fascistes ! Les années de plomb ne sont jamais terminées en Italie, la violence a seulement changé de peau sans jamais cesser. Je peux en témoigner moi-même. Pour l’instant, je n’ai pas subi d’agression physique mais plusieurs plaintes ont été déposées contre moi (j’ai toujours été acquittée), plusieurs campagnes de haine ont été menées par la presse pour me discréditer, et je suis l’objet de menaces de mort récurrentes sur les réseaux sociaux. Une violence différente certes, mais qui a pour but de vous réduire à un paria, de vous intimider. Et qui pourrait armer le bras de quiconque veut accomplir un coup d’éclat. Et cela se retrouve dans les plus hautes sphères : la présidente de la commission pour l’égalité des chances à Rome, l’élue écologiste Michela Cicculli a déclaré à mon sujet « Francesca Totolo ne devrait plus avoir d’espace ni de soutien sur les réseaux sociaux et encore moins en politique ». Mon crime ? Avoir divulgué les propos d’Antonella Bundu, candidate de « Toscane Rouge » d’origine sierraleonaise, qui voudrait « démanteler la blancheur » en Italie. La violence antifasciste se matérialise aussi par la volonté de faire taire ceux qui pensent différemment.

Breizh-Info.com : Sans vouloir donner l’impression d’être complotiste, diriez-vous qu’il y a un dessein derrière l’exacerbation du clivage gauche-droite, sensibilités qui semblent plus que jamais irréconciliables, partout dans le monde occidental ?

George Soros a écrit « Plus une situation s’aggrave, moins il en faut pour la renverser, et plus le côté positif est grand ». Et c’est précisément l’objectif du pouvoir progressiste. Déstabiliser et attiser la violence dans les rues pour profiter de la chute de l’Occident, surtout maintenant que la gauche s’effondre après avoir perdu des élections dans plusieurs états stratégiques. Nous l’avons déjà vu dans les Révolutions Colorées et les Printemps Arabes, false flag financés par des progressistes pour renverser des régimes, les soi-disant « États canailles », c’est-à-dire imperméables aux conditionnements extérieurs. L’Occident, celui d’aujourd’hui, doit être déconstruit parce que la population est devenue imperméable et réfractaire à l’idéologie progressiste.

Propos recueillis par Audrey D’Aguanno, cliquez ici.

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lundi, 22 septembre 2025

Sarah Knafo, eurodéputée et vice-présidente de Reconquête!, était l'invitée d'apolline de Malherbe, ce matin, sur BFMTV et RMC

12:01 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 21 septembre 2025

Demain, lundi 22 septembre, à 8h30, Sarah Knafo est l'invitée d'Apolline de Malherbe sur BFMTV et RMC

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Pourquoi la gauche aime tant les pauvres !

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À Paris aujourd’hui comme à Moscou hier, la gauche carbure à la pauvreté. Sans pauvres, sans exclus, sans victimes du système, la gauche perd sa raison d’être. La pauvreté alimente le discours. Elle nourrit le vivier électoral. Quand la misère avance, les riches payent. Les zélateurs de la redistribution surfent sur la crise. Le terreau est favorable. On ne se lasse pas du bon sens de Pascal Praud dans Le Journal du dimanche.

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Souce : Journal du dimanche, 21/9/2025

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Philippe de Villers répond aux détracteurs de la pétition qu'il a lancée afin d'exiger l'organisation d'un référendum sur l'immigration

Pour signer la pétition, cliquez ici.

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samedi, 20 septembre 2025

Remigration : en Italie, Casapound présente une proposition de loi

Remigrazione, ora CasaPound scende nelle strade

Audrey D’Aguanno

Bien que pratiquée dans la majorité des pays du globe, la remigration ou le retour forcé des immigrés en situation irrégulière, est souvent taxée de lubie d’extrême-droite par les médias du système. Un système qui prétend que l’invasion migratoire serait inéluctable, et que tout changement de cap serait impossible. Mais plusieurs réalités européennes affirment le contraire et invoque le manque de volonté politique. En Italie, une nouvelle réalité, visant à inscrire la question de la remigration au cœur des discussions au sein des hautes instances, a émergé.

Lors de la fête nationale de CasaPound, qui s’est déroulée du 4 au 7 septembre dernier, une nouvelle proposition de loi soutenue par les principales réalités de la droite radicale italienne comme Rete dei Patrioti, Brescia ai Bresciani et VFS a été présentée. L’objectif est de recueillir les 50 000 signatures nécessaires pour apporter la proposition de loi au Parlement. La collecte aura lieu à travers des stands dans les places d’Italie et en ligne.

«Avec cette initiative nous voulons donner une réponse concrète à un thème que la politique continue d’ignorer. La rémigration n’est pas un slogan mais un projet réel visant à replacer les Italiens au cœur de l’avenir de notre nation. En octobre, nous présenterons officiellement le comité « Remigration et reconquête » dans un événement ouvert à tous, parce que cette bataille doit devenir un patrimoine collectif ». Luca Marsella, porte-parole de CasaPound.

Le comité officiel coordonnera les activités et garantira un front commun. La proposition de loi s’articule en dix points, ici résumés :

1. Contrôle des flux migratoires
Renforcement du cadre réglementaire afin de distinguer avec plus de rigueur et de clarté les conditions de l’immigration légale et les conséquences de l’immigration illégale, par la définition de seuils d’entrée soutenables et l’introduction d’instruments efficaces pour neutraliser les effets déstabilisateurs de l’immigration incontrôlée. Révision du cadre du regroupement familial afin qu’il ne soit pas utilisé pour contourner les limites de l’immigration.

2. Confiscation contre l’exploitation des immigrés
Renforcement des sanctions patrimoniales à l’encontre de ceux qui tirent profit illicitement de l’exploitation de l’immigration. Extension de l’institution de la confiscation, y compris sous forme préventive, aux entreprises, biens et patrimoines liés à des activités illégales liées au trafic d’êtres humains et à l’exploitation des travailleurs.

3. Expulsion des clandestins et des délinquants
Investissements et introduction de nouvelles mesures opérationnelles visant à assurer l’exécution effective des mesures d’expulsion des immigrés en situation irrégulière. Expulsion obligatoire de tout étranger auteur de délits sur le territoire national. Introduction d’une interdiction de réadmission pour une période minimale de 10 ans.

4. Département de la Rémigration
Introduction, dans le cadre d’une stratégie plus large de récupération de la souveraineté et de l’identité nationales, de l’institut de la rémigration comme instrument gouvernemental du phénomène migratoire visant à encourager le retour des étrangers dans leur pays d’origine.

5. Pacte de remigration volontaire
Mise en place d’un accord entre l’État et le particulier permettant à l’étranger résidant légalement en Italie de recevoir une contribution financière pour son retour dans son pays d’origine en contrepartie de la renonciation définitive et irrévocable à tout droit de séjour et de citoyenneté en Italie.

6. Fonds national pour la remigration
Les économies résultant de la réduction drastique des dépenses publiques consacrées à l’immigration seront entièrement affectées à un fonds destiné au financement des pactes de rémigration volontaire, des coûts logistiques et administratifs et de toutes les mesures liées à la politique de rémigration.

7. Stop aux ONG du trafic migratoire
Cessation de toute forme de financement public, direct ou indirect, aux ONG, coopératives et associations qui facilitent l’immigration illégale. Renforcement des instruments de sanction et des activités de lutte contre le trafic d’êtres humains en Méditerranée.

8. Abolition du Décret Flux et retour des italo-descendants
Suppression du système de programmation des flux migratoires pour des raisons économiques en provenance de pays hors UE afin de lutter contre l’exploitation de la main-d’œuvre étrangère à bas prix et restituer dignité aux travailleurs et centralité au travail italien. Incitations (allègements fiscaux, programmes d’insertion professionnelle et soutien à l’intégration) visant à stimuler le retour en Italie des descendants d’Italiens résidant à l’étranger.

9. Fonds pour la natalité italienne
Création d’un fonds dédié exclusivement aux familles italiennes, dans le but de soutenir la natalité et de lutter contre le déclin démographique et la crise identitaire de la nation.

10. Logements et crèches : nouveaux critères de priorité
Introduction de critères renouvelés qui, dans le respect de la Constitution, garantissent la priorité aux citoyens italiens dans l’accès aux logements publics et aux places dans les crèches, en valorisant des exigences telles que la résidence stable depuis au moins 12 mois et la continuité dans les paiements fiscaux et contributifs.

Comme on peut le constater, les points ci-dessus mentionnés ne sont ni révolutionnaires, ni inhumains. Il s’agit tout au plus de bon sens… si l’on veut que les peuples d’Europe continuent à exister.

Et de nous demander : les Italiens, les Français, les Anglais, les Suédois ont-ils le droit de vouloir rester majoritaires sur leur terre ? Ou ce dernier est-il réservé aux seuls peuples non-européens ?

Article paru sur Breizh-Info, cliquez ici.

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Loudéac : un lycéen français agressé par dix racailles qui crient « wallah »

Pierre-Yves Thomas, délégué départemental Reconquête! 22

L’agression violente et lâche, à coups de « wallah », d’un lycéen de Loudéac, vendredi 19 septembre, dans l’espace public, illustre l’ensauvagement nouveau qui gangrène aussi la Bretagne et son terroir, une incivilisation qui réside trop souvent dans les mœurs de populations nouvelles peu compatibles avec nos modes de vie. Reconquête! 22 et Parents Vigilants dénoncent la politique des pouvoirs publics qui installe cette violence importée et se félicitent de la résistance à Callac qui a su anticiper et prévenir cette dégradation.

II apparaît que ce passage à tabac s’est déroulé non loin du lycée Fulgence Bienvenüe d’où sont issus plusieurs des protagonistes. On apprend par ailleurs que cette attaque n’est qu’une nouvelle étape dans une succession d’accrochages violents au sein même du lycée cette semaine. Ce contexte vient tragiquement contrarier les tonitruantes, mais pathétiques et stériles adjurations du président Macron qui, en 2024, exhortait à faire de l’école un sanctuaire protégé de la violence désinhibée. Chacun observe au contraire que la violence en milieu scolaire s’enkyste et devient endémique.

Si les causes sont multiples, on sait néanmoins que la violence à l’école est aussi le reflet de la violence dans la société. À cet égard, la question lancinante de l’insécurité revient, implacable. Elle est largement à la première place des préoccupations des Français tandis que la vidéo qui circule sur l’agression de Loudéac met en évidence le caractère allogène de certains des assaillants. La population locale cherche à se protéger, à se défendre. Ce fut par exemple la réaction salutaire des Callacois au défunt projet Horizon en 2022. Ce furent aussi, il y a une semaine, les centaines de milliers d’Anglais dans les rues de Londres, soulignant la dimension européenne du problème.

Dans la volonté d’une souveraineté nationale recouvrée, d’une maîtrise des frontières rétablie, d’une gestion intraitable des migrations et d’une application réelle des lois votées, Reconquête! se bat avec le peuple de France pour sa sécurité, sa survie, son destin.

Article paru sur Riposte laïque, cliquez ici.

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vendredi, 19 septembre 2025

L’AFD continue sa route à la conquête de l’Allemagne et du peuple allemand

Extrême droite en Allemagne : « L'AfD joue sur un sentiment nostalgique  paradoxal » | Ifri

Michel Festivi

Depuis sa création quasiment ex-nihilo en 2013, par des anciens de la CDU qui, a juste titre, estimaient que ce parti de centre-droit ne luttait pas contre l’immigration invasive et la déferlante islamique, L’AFD a subi les pires avanies, les attaques les plus scélérates de tout l’appareil d’état, des services secrets aux ordres du pouvoir,  pour tenter de la faire interdire. 

Ces opérations sont d’ailleurs toujours en cours, et des manifestations monstres ont été organisées par les gauches allemandes et bien au delà, pour tenter d’en finir avec un parti qualifié par toute l’intelligentsia de « nazi », de « fasciste », selon les vulgates habituelles mille fois ressassées. 

Et bien malgré toutes ces entraves, dont les dernières furent la mort plus que mystérieuse de six candidats de l’AFD, et les polémiques qui s’en suivirent, hier, le dimanche 14 septembre, lors des élections locales dans l’Ouest de l’Allemagne, dans la Rhénanie-du-Nord-Westphalie, le mouvement anti immigration, a connu un nouveau succès considérable, dans les plus des 400 villes de ce territoire, lors d’élections municipales. 

En effet, dans cette terre de mission pour l’AFD, qui n’avait obtenu que 5% des voix aux elections locales précédentes, elle a désormais atteint plus que 15% des suffrages devant les Verts qui ont reculé de plus de 6 points. Si la CDU reste en tête, elle stagne et même régresse un peu. Quant à la gauche allemande, le SPD, il obtient son plus mauvais score depuis 1946, dans ce fief traditionnel pour lui. C’est d’autant plus grave pour le SPD, que l’une de ses nouvelles coprésidentes, Bärbel Bas est de Duisbourg.  

Cette région, traditionnellement très riche, subi les crises de la machine-outil, la chimie, l’acier, et bien sûr de l’automobile, à cause des politiques suicidaires des Verts, politiques adoubées tant par le SPD que par la CDU. 

Ce résultat est d’autant plus spectaculaire pour l’AFD, que si elle a le vent en poupe dans les Länders de l’Est, jusqu’à présent l’Ouest du pays lui était beaucoup moins favorable. Mais la crise économique, la forte poussée de la délinquance en lien bien souvent avec l’immigration massive ont changé la donne dans ce Land le plus peuplé du pays avec plus de 18 millions d’habitants. 

Tino Chrupalla le coprésident de l’AFD, s’est réjoui de cette victoire, alors qu’hypocritement le président de la région, le CDU Hendrik Wüst a lâché benoîtement :  «  ce résultat doit nous faire réfléchir, on ne peut pas dormir tranquille après cela ». Qu’au pays  des aveugles, les borgnes sont rois !

En 2023, l’AFD avait fortement progressé en Bavière, en Hesse, en 2024 en Thuringe le parti était devenu le premier de tous, et cette année aux élections législatives, il emportait plus de 150 députés avec 20,8%, devenant le deuxième parti d’Allemagne devant le SPD, les verts et les Libéraux. 

Pourtant, rien ne lui est épargné, dont  les enquêtes policières pour, au nom de la Constitution de 1949, la faire interdire pour « résurgence du nazisme » notamment . L’AFD doit affronter de multiples procédures qui n’ont pour but que d’essayer de la rayer du paysage politique, avec l’appui des gauches et extrêmes gauches allemandes, mais également avec la complicité de la CDU qui n’y verrait bien au contraire, aucun inconvénient. 

Frederich Merz, le chancelier, qui grâce à l’AfD n’a pas obtenu en début d’année la majorité au Bundestag , a préféré, une nouvelle fois, faire alliance avec le SPD, qui avait pris une déculottée historique alors. Et les dirigeants de la CDU osent encore se poser des questions sur le pourquoi et le comment de la montée de L’AFD. 

Décidément il n’y a pas qu’en France,  que les fausses droites sont les plus bêtes du monde.

Article paru sur le Nouveau Présent, cliquez ici.

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jeudi, 18 septembre 2025

Un grand entretien et un article de notre ami Michel Festivi dans le dernier numéro des Lectures Françaisess

N° 821 - Septembre 2025 : Au jeu du chamboule-tout, après Barnier et Bayrou, à qui le tour ?

Après le nouveau grand succès enregistré par les Journées chouannes, les 6 et 7 septembre derniers, les Lectures Françaises, dans leur dernier numéro, publient un long entretien avec notre ami Michel Festivi, à l'occasion de la sortie et de la diffusion de son livre Les Griffes de Staline sur l'Espagne républicaine.

On y trouve aussi un article de l'auteur portant sur la biographie qu'il vient de consacrer au général Franco, pour le 50e anniversaire de sa mort.

Pour vous procurer ce numéro des lectures françaises, cliquez ici.

Pour vous procurer le livre de Michel Festivi, cliquez là.

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mercredi, 17 septembre 2025

La santé mentale des jeunes se dégrade sévèrement

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Robert Spieler

Un quart des jeunes Français entre 15 et 29 ans se déclare en dépression selon une étude menée par la Mutualité Française, l’Institut Montaigne et l’Institut Terram, auprès de plus de 6 500 jeunes. Les troubles psychiques explosent, particulièrement chez les adolescents, les jeunes adultes, les femmes et les Ultramarins étant tout particulièrement atteints. Près d’un tiers des jeunes reconnaît avoir déjà eu des idées suicidaires. Six sur dix disent s’être sentis tristes ou déprimés dans les deux semaines précédant le sondage. Les chiffres concernant certaines régions françaises sont assez stupéfiants tant les disparités sont importantes. 39 % des jeunes ultramarins se disent dépressifs, avec des pics alarmants en Guyane (52 %) et en Martinique (44 %). En revanche, les Bourguignons semblent plutôt heureux : seuls 19 % sombrent dans la dépression. Grâce à l’excellence de leurs vins et de leur ratafia ?

Le gouvernement a bien sûr pris les choses en main. A sa manière, c’est-à-dire avec de grands mots, faisant de la santé mentale une « grande cause nationale ». On évoque la « détection précoce à l’école », la formation de « secouristes en santé mentale » (sic), la création de kits de sensibilisation et d’autres machins aux noms ronflants, parfaitement inutiles. Car si le constat est clair, on est en droit de se poser la question : pourquoi cette détresse psychique ? Et si l’on se penchait sur l’explosion de l’individualisme, la fin des solidarités familiales, communautaires, ethniques, l’absence de spiritualité et de transcendance, le règne du vide, suscitant l’angoisse ; l’effondrement sécuritaire, la violence omniprésente, la tyrannie des écrans, le règne de l’imbécillité médiatique. Où sont les modèles dont les jeunes et les moins jeunes ont tant besoin ? Disparus, hélas, dans toutes ces guerres qui ont ruiné l’Europe. Où sont les Maurras, les Céline, les Doriot, les José Antonio, les Degrelle, les Drieu La Rochelle ? La jeunesse n’a pas besoin de psychiatres, de médicaments ou d’intelligence artificielle, mais de projet mobilisateur, de foi, d’espérance et d’enthousiasme.

Source : Rivarol 17/9/2025

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Que fera Tommy Robinson de son succès ?

Tommy Robinson, le porte-drapeau de l'ultra-droite anglaise - Le Soir

Balbino Katz, chroniqueur des vents et des marées.

Je me trouvais ce matin à la Pointe de Léchiagat, assis à la terrasse du bar des Brisants. Le ciel, bas et lourd, pesait sur la mer grise. Un froid piquant pour la saison me força bientôt à rentrer, et je m’installai près du comptoir, face à la baie vitrée embuée. C’est là que je me plongeai dans la lecture du blog de Richard North, Turbulent Times. L’auteur, observateur aigu des convulsions britanniques, pose une question qui mérite attention : que fera Tommy Robinson de son succès populaire ?

North note avec justesse l’étrangeté d’un tel personnage. « La chose curieuse avec Tommy Robinson, écrit-il, c’est que malgré son audience considérable, il ne semble jamais avoir été tenté de créer un parti politique et de se présenter aux élections. » En d’autres termes, malgré son influence réelle, Robinson n’a pas choisi la voie parlementaire, préférant l’agitation des rues, les rassemblements et les marches. Cette abstention étonne, car la logique des chiffres jouerait en sa faveur. North calcule qu’« pour chaque personne présente à un rassemblement, il y en a dix autres en retrait. Sur la base de la participation au récent Unite the Kingdom Rally, Robinson pourrait donc compter sur 2,5 à 3 millions de voix s’il lançait un parti politique ».

L’obstacle est connu : comme l’Ukip jadis, une telle formation obtiendrait sans doute des millions de suffrages éparpillés sans réussir à conquérir de sièges. À quoi s’ajoute l’aspect prosaïque de la vie politique, « créer des sections locales, désigner des candidats et élaborer des programmes », dont Robinson, activiste instinctif, ne paraît guère friand. Pourtant, souligne North, « s’il lançait un parti, il partirait avec un avantage considérable, balayant sans peine l’effort de Ben Habib, écrasant les groupuscules tels que Homeland, réduisant l’Ukip en cendres et menaçant Farage lui-même ».

Le parallèle entre Farage et Robinson éclaire cette énigme. L’un, tribun madré, a su transformer la révolte anti-européenne en capital politique tangible. L’autre, autodidacte rageur, canalise une colère diffuse mais reste en dehors du système. North le formule d’un trait : Robinson accomplit « le gros du travail dans les rues », il attise les passions, mobilise les foules, tandis que Farage, prudemment en retrait, « récolte la gloire par ricochet ». Le premier expose son corps aux huées et aux matraques, le second encaisse les bénéfices électoraux. Double itinéraire qui rappelle les duos contradictoires de l’histoire, où l’agitateur prépare le terrain que le politicien récolte.

Cette dialectique n’est pas étrangère aux Français. Nous avons, nous aussi, notre couple antagoniste, dans la personne d’Éric Zemmour et de Marine Le Pen. L’un incarne la radicalité intellectuelle, l’autre la prudence électorale. Comme Robinson, Zemmour s’acharne à poser des questions brûlantes, à dire l’indicible, à faire trembler le consensus. Comme Farage, Marine Le Pen choisit la voie du compromis, ménageant l’opinion, soucieuse d’apparaître « gouvernable ». Les deux trajectoires sont parallèles et parfois même complémentaires, au prix de tensions qui ne cessent de nourrir l’incertitude politique française.

La comparaison, cependant, trouve vite ses limites. Marine Le Pen ne possède pas de colonne vertébrale idéologique, elle épouse au contraire les idées majoritaires que les médias imposent, se faisant l’écho d’un prêt-à-penser destiné à rassurer. Le vide de sa vie personnelle reflète ce manque de convictions. Le choix de ses proches, tels Jean-Philippe Tanguy ou Sébastien Chenu, en dit long : elle ne s’entoure pas de penseurs, ni même de bâtisseurs, mais de gestionnaires opportunistes qui ne cherchent pas à se porter charnellement dans le futur. Rien, chez elle ni chez eux ne traduit une vision civilisationnelle à défendre ni encore moins à incarner.

À l’inverse, Marion Maréchal, en dépit de ses faiblesses de caractère, apparaît bien plus structurée. Elle sait pour quelles valeurs elle se bat, possède une colonne doctrinale claire et, sans chercher à complaire au goût du jour, inscrit son discours dans une perspective historique et culturelle. Là où Marine se contente de surfer sur la vague de l’opinion, Marion se place dans la continuité d’un héritage à préserver et d’un avenir à tracer. Entre la plasticité sans principe et la fidélité à des valeurs, la différence est de taille, et elle pourrait peser lourd dans les années à venir.

Toutefois, le véritable penseur, le véritable créateur idéologique, c’est Éric Zemmour. C’est lui qui a libéré la parole, qui a fissuré le mur de la censure intellectuelle en osant nommer ce que nul autre n’osait dire. Il a rouvert les portes fermées de la pensée française, rappelant la primauté de l’histoire et des racines, redonnant aux mots bannis, identité, civilisation, continuité, leur charge de vérité. Son rôle fut celui d’un éclaireur, non d’un suiveur. Il ne lui reste qu’à approfondir davantage cette vision identitaire de la France, à l’assumer pleinement, pour incarner vraiment l’homme providentiel dont le pays a besoin.

North n’exclut pas un tel retournement en Grande-Bretagne. Il envisage un scénario où Reform, arrivé au pouvoir, se révélerait un désastre. Alors « une figure comme Tommy Robinson pourrait surgir », se présentant en restaurateur d’ordre face au chaos. La politique anglaise a connu, jadis, des tournants de cette nature, lorsque la grève générale de 1926 fit craindre au gouvernement une véritable révolution, tanks et soldats déployés dans les rues de Londres. L’hypothèse d’une nouvelle fracture, sur fond de tensions ethniques et d’émeutes de rue, n’est pas pour North une chimère.

Je relis ces lignes avec le sentiment de voir se rejouer, en d’autres habits, le vieux drame européen décrit par Oswald Spengler : celui des démocraties fatiguées, épuisées par le bavardage parlementaire, qui finissent par faire appel à un homme providentiel. Non pas le génie réformateur, mais le chef énergique, celui qui surgit quand tout chancelle et qui, par la seule force de sa présence, infléchit le destin. L’Angleterre a produit jadis un Cromwell ou un Churchill, demain, qui sait, un Robinson ou un autre viendra occuper ce rôle. Les nations, disait Ernst Jünger, sont parfois sauvées par « l’homme de la décision » quand le corps politique est paralysé. C’est cette possibilité, redoutable et fascinante, que la crise britannique comme la nôtre semble désormais laisser entrevoir.

Article paru sur Breizh-Info, cliquez ici.

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mardi, 16 septembre 2025

Médias - « Racistes », « extrême droite » : les manifestants anglais déplaisent, ici

Manifestations anti-migrants au Royaume-Uni : qui est à l'origine du  mouvement ?

Jean Kast, journaliste indépendant, sur Boulevard Voltaire (cliquez ici)

Un océan de drapeaux britanniques et de croix de saint Georges. Samedi 13 septembre, le peuple anglais s’est donné rendez-vous à Londres afin de faire entendre sa voix. Il y a été question de liberté d’expression, de démission du Premier ministre, mais aussi et surtout d’une immigration massive et invasive, devenue source de très vives tensions interethniques. « Nous sommes unis pour changer les choses. Nous ne sommes pas racistes, vraiment pas. Nous voulons juste préserver nos valeurs chrétiennes », a ainsi expliqué un manifestant, interrogé par France Info.

Combien étaient-ils ? Entre 110.000 et 150.000, selon Scotland Yard ; plus d'un million, selon les organisateurs. Une chose est certaine : le multiculturalisme, qui a longtemps été vanté outre-Manche, est aujourd’hui largement rejeté.

L’hostilité des médias français

Sans surprise, ce mouvement populaire a été très mal perçu par les médias français. BFM TV y a vu une « manifestation d’extrême droite » aux relents nauséabonds. « Ce n'est pas la liberté d'expression, c'est une liberté de haïr qui est revendiquée, la liberté de haïr son concitoyen pour ce qu’il est intrinsèquement, a improvisé Olivier Ravanello, consultant politique internationale de la chaîne info macroniste. C’est ça qui fait la matrice du trumpisme ! »

Même diabolisation, dans Le Monde, qui a décidé de traiter cette manifestation historique sous l’angle des rares violences qu’elle aurait occasionnées. Plutôt que d’analyser les causes profondes du ras-le-bol anglais, le quotidien français a consacré l’essentiel de son papier aux vingt-quatre personnes arrêtées suite à « des violences inacceptables ».

Également écrit en étroite collaboration avec l’AFP, le billet de France Inter a repris exactement les mêmes éléments de langage, réduisant la mobilisation citoyenne à « une manifestation émaillée d'incidents ». Un angle sécuritaire pour le moins étonnant, venant de médias qui restent d’ordinaire aveugles aux violences de rue. Souvenez-vous : après la victoire du PSG en finale de la Ligue des champions, le 31 mai dernier, alors que des « jeunes » de banlieue s’en donnaient à cœur joie et multipliaient à Paris les agressions et exactions en tous genres, la même Agence France-Presse avait souligné les « scènes de liesse » et relégué les « quelques incidents » au second plan. BFM TV s’était aussi réjouie de cette « soirée de liesse et de festivités », alertant en revanche sur les violences commises par… l’ultra-droite !

Diabolisation et complotisme

À l’origine de cette journée de mobilisation, le militant Tommy Robinson s’est vite retrouvé rhabillé pour l’hiver, sur les antennes françaises. L’homme a été dépeint comme une « figure de l’extrême droite »« ancien hooligan » de surcroît (France Info), un affreux jojo « emprisonné en 2024 pour avoir répété des propos diffamatoires contre un réfugié » et qui sera à nouveau jugé en octobre 2026 pour avoir refusé de donner à la police le code PIN de son téléphone portable (Le Monde). Cerise sur le gâteau : « il a énormément communiqué sur le décès de Charlie Kirk sur ses réseaux sociaux » (France Inter). Rendez-vous compte !

La palme de la diabolisation revient sans doute à LCI, où un « spécialiste des questions internationales » s’est lancé dans une longue diatribe anti-Robinson : « Il faut quand même rappeler le pedigree du personnage : multi-condamné pour outrage à magistrat, violences contre des agents dépositaires de l’autorité publique, c'est un type qui vient de l'extrême, extrême droite liée au milieu du hooliganisme, il est islamophobe… » N’en jetez plus, la coupe est pleine !

Le dénommé Gallagher Fenwick ne s’est pourtant pas arrêté en si bon chemin. Encouragé par l’animatrice Anne Nivat, le « grand reporter » s’en est ensuite pris à l’ensemble des manifestants et a estimé que leurs mots d’ordre et motifs d’inquiétude relevaient du « racisme »« Regardez le phénotype des gens qui sont dans la rue et imaginez quand vous êtes Britannique, que vous êtes là depuis trois générations, que vous êtes Pakistanais ou Indien ou Arabe… Aujourd'hui, ce n’était pas une belle journée. C'est une journée qui ne ressemble pas à l'équipe de foot d'Angleterre », a-t-il déclaré. Les Britanniques non issus de l'immigration n’auraient donc plus le droit de manifester ? Devraient-ils rester terrés chez eux afin de ne pas trop indisposer leurs voisins pakistanais ?

Comme d’habitude, la volonté des peuples occidentaux à conserver leur identité et à défendre leur souveraineté est diabolisée dans la presse de gauche. Ce qu’elle défend pour les autochtones d’Afrique ou d’Amérique, elle l’interdit à ceux d’Europe. Il faut croire que les indigènes méritent de disparaître.

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lundi, 15 septembre 2025

Royaume-Uni. Manifestations géantes, victoire incertaine

L'extrême droite a réuni jusqu'à 150 000 personnes à Londres; incidents  avec la police | Radio-Canada

Balbino Katz, chroniqueur des vents et des marées

Assis ce dimanche matin au Bar des Brisants, le ciel bas et humide ne m’invite guère à sortir. J’irai tout à l’heure au marché du Guilvinec acheter ma tranche de lard rôti chez Jackie Landouille, mais pour l’heure je contemple sur mon écran la presse britannique. Elle bruisse d’un événement singulier : la manifestation « Unite the Kingdom », convoquée par Tommy Robinson au cœur de Londres. Une foule immense, entre cent mille et peut-être un demi-million de personnes, a défilé pour marquer son refus de l’immigration de peuplement. C’est la première fois dans l’histoire moderne de l’Angleterre qu’un tel rassemblement a lieu.

Ce qui me frappe, c’est l’art consommé avec lequel les journaux d’outre-Manche ont choisi de détourner le regard du fait principal pour insister sur les marges anecdotiques. Au lieu de s’interroger sur la signification d’une telle marée humaine, ils ont préféré ne retenir que les heurts de fin de cortège, quelques bouteilles lancées, vingt-cinq arrestations à la périphérie. Deux poids, deux mesures, dirait-on en Bretagne, où le marin sait que seule la houle dit la force de la tempête, et non l’écume qui se brise aux rochers.

Tommy Robinson, honni par les progressistes, détesté par la classe médiatique, a réussi un tour de force : attirer hors des foyers une population ordinaire, des familles, des drapeaux, une nation qui se redresse. À ses côtés, Éric Zemmour venu de France et, par l’écran, Elon Musk qui fit entendre une voix d’airain. « Que vous choisissiez la violence ou non, la violence vient à vous », déclara-t-il, « il faut résister ou mourir ». Ces paroles, traduites en langage simple, disent ceci : l’histoire a cessé d’être neutre. Richard North, dans Turbulent Times, l’a relevé avec justesse, rappelant qu’à l’instant où l’espérance politique s’efface, les foules deviennent incontrôlables.

Les parallèles abondent. En Europe, les agressions se multiplient contre les populations autochtones, et l’actualité récente nous l’a rappelé avec horreur : dans un train américain, une jeune réfugiée ukrainienne a été tuée à coups de couteau par un agresseur noir, multirécidiviste. Ses derniers mots, d’une brutalité nue, résonnent comme un symbole : « j’ai buté la fille blanche ». Cette scène, d’une ignominie rare, condense le drame de tout un continent.

Aux États-Unis encore, l’assassinat de Charlie Kirk, figure de la droite conservatrice, sous les acclamations obscènes de ses ennemis, a révélé une haine désormais sans masque. La gauche ne se contente plus d’excuser la violence, elle la célèbre quand elle frappe ses adversaires. Elon Musk a trouvé la formule : « le parti du meurtre ».

Ce surgissement populaire de Londres rappelle étrangement la démonstration chartiste de 1848. Le gouvernement victorien, terrifié, fit déployer cavalerie, artillerie et milliers de constables pour bloquer les ponts de la Tamise. L’épisode s’acheva sans effusion de sang, mais il révéla à quel point les élites craignent la multitude lorsqu’elle ose franchir les ponts de l’histoire. Pourtant, l’expérience montre que les foules immenses ne suffisent pas à infléchir le cours des choses. La France en sait quelque chose : la grande marche contre la guerre en Irak en 2003, ou plus récemment la mobilisation contre la réforme des retraites, n’ont en rien infléchi les décisions du pouvoir.

Carl Schmitt l’avait vu : le politique naît toujours de la distinction ami-ennemi. Ernst Jünger ajoutait que les masses cherchent un chef pour dompter le chaos. Moeller van den Bruck annonçait une Troisième Rome qui redonnerait à l’Europe une mission. Quant à Spengler, il prévoyait l’entrée dans l’ère des Césars, où seule la force tranche le destin des civilisations. Ces intuitions convergent vers le même point : quand un peuple voit sa survie menacée, l’ordre ancien se délite et un autre, imprévu, surgit.

Pourtant, aucune marée humaine, si haute soit-elle, ne peut suffire si elle ne se traduit pas dans les urnes. Le tumulte des rues doit se muer en victoire électorale, sans quoi il ne restera qu’un écho de colère, vite dissipé. L’Europe entière, telle une falaise battue par la marée, attend le moment où le roc se brisera. Mais ce jour-là, il faudra qu’une force politique, armée d’un projet clair, saisisse l’occasion. Sans cela, la tempête retombera comme un souffle perdu.

Article paru dur Breizh-Info, cliquez ici.

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Tous diplômés, tous frustrés !

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C’est l’un des grands paradoxes de ce temps : on n’a jamais eu autant de diplômés… qui ne trouvent pas de travail et qui se sentent frustrés. Autre paradoxe de ce temps, comme le souligne un rapport de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économique), «  certains adultes français diplômés de l’université n’ont pas les compétences à l’écrit d’un enfant de dix ans ». Il n’en faut pas plus à Pascal Praud, dans Le Journal du dimanche, pour nous livrer quelques réflexions de bon sens, sur ce que ce phénomène induit.

Lire la suite ICI

Source : Le Journal du dimanche 14/09/2025

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dimanche, 14 septembre 2025

Londres : marée humaine pour la liberté d’expression et contre l’immigration de masse

Thousands fill London streets for "Unite the Kingdom" rally organized by  far-right activist Tommy Robinson - CBS News

La rédaction de Breizh-Info (cliquez ici)

Samedi 13 septembre, Londres a connu l’une des plus vastes mobilisations populaires de ces dernières années. Des foules immenses, Union Jack et croix de Saint-Georges au vent, ont envahi le cœur de la capitale britannique pour participer au rassemblement « Unite the Kingdom », organisé par Tommy Robinson. Les chiffres officiels, qui avancent timidement 110.000 à 150.000 participants, sont très largement en-deçà de la réalité : les images aériennes et les témoignages convergent vers plusieurs centaines de milliers de personnes, incapables pour beaucoup d’accéder aux lieux centraux tant la foule débordait.

Une mobilisation pour la liberté d’expression

Au-delà du symbole, c’est une véritable marée humaine qui a réaffirmé son attachement à la liberté de parole, dans un pays où toute critique de l’immigration ou des violences liées aux gangs d’abuseurs est immédiatement stigmatisée. « Le barrage a cédé, le peuple ne sera plus réduit au silence », a lancé Tommy Robinson, figure honnie de l’establishment, mais ovationnée par des dizaines de milliers de Britanniques.

Aux côtés de Robinson, l’acteur Laurence Fox a dénoncé « le suicide démographique » d’un pays qui accueille des populations sans aucune volonté d’intégration. Il a rappelé que la liberté d’expression, loin d’être un privilège, est un droit vital à défendre « face aux hordes tyranniques de ceux qui veulent faire taire la vérité ».

La mémoire de Charlie Kirk, militant américain de la liberté d’expression assassiné cette semaine dans l’Utah, a également été honorée par la foule, dans un climat de détermination mêlée d’émotion.

Immigration et insécurité au cœur de la colère

La manifestation s’inscrit dans un contexte explosif : multiplication des scandales liés aux centres d’accueil d’immigrés illégaux logés à l’hôtel aux frais du contribuable, agressions sexuelles à répétition — dont celle d’une adolescente de 14 ans par un clandestin éthiopien dans l’Essex — et sentiment croissant d’abandon des classes populaires face à un pouvoir jugé complice.

Robinson n’a pas mâché ses mots en visant directement le gouvernement travailliste et les élites de Westminster : « La révolution a commencé. Nos filles n’ont plus de sécurité dans les rues. Les élites nous ont trahis, préférant les droits des clandestins aux droits des Britanniques. »

Une démonstration de force malgré la répression

Face à l’ampleur de la mobilisation, les autorités ont déployé plus de 1 600 policiers, dont 500 venus d’autres régions. La présence d’une contre-manifestation organisée par le collectif d’extrême gauche Stand Up to Racism a donné lieu à des tensions, parfois violentes. La police fait état de quelques dizaines d’arrestations et de plusieurs blessés dans ses rangs, mais la disproportion entre les incidents marginaux et l’ampleur pacifique de la foule saute aux yeux.

Fait rare, Elon Musk est intervenu en visioconférence depuis les États-Unis, dénonçant l’« immigration incontrôlée » et appelant à un changement radical de politique au Royaume-Uni. Une prise de parole qui a résonné fortement parmi les manifestants.

Le signe d’une fracture profonde

Cette mobilisation, qui dépasse de loin les prévisions des organisateurs comme les minimisations des autorités, marque un tournant politique majeur en Grande-Bretagne. Loin de se cantonner aux marges, la colère populaire contre l’immigration de masse et la censure gagne désormais une assise de masse, visible et revendiquée.

Tommy Robinson a conclu la journée en promettant que ce n’était que le début : « Le peuple britannique s’est levé. Nous ne serons plus jamais réduits au silence. »

09:34 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

"Unite the kingdom" march : hier, la marée humaine londonienne vue du ciel

Les images parlent d'elles-mêmes (pour les voir, cliquez ici). Ce sont manifestement bien plus de 110.000 personnes qui ont répondu à l'appel de Tommy Robinson, hier, à Londres pour s'opposer à l'immigration illégale qui déferle sur le pays.

Une foule immense en Angleterre, déjà 796.000 signatures en France pour la pétition lancée par Philippe de Villiers afin d'exiger un référendum sur l'immigration cliquez ici. Nos vieux peuples ne veulent pas disparaître et le font savoir !

SN

09:15 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 13 septembre 2025

Déjà, des dizaines de milliers de personnes rassemblées à Londres contre l'immigration illégale, à l'appel de Tommy Robinson

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