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vendredi, 20 décembre 2024

Pourquoi Boualem Sansal est-il pris en otage à Alger ?

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Bernard Lugan L'Afrique réelle cliquez ici

Que l’on ne s’y trompe pas, c’est pour avoir déclaré le 2 octobre 2024 à un hebdomadaire français que : « Quand la France a colonisé l’Algérie, toute la partie Ouest de l’Algérie faisait partie du Maroc », que Boualem Sansal a été incarcéré à Alger où il risque une très lourde peine de prison. Par cette déclaration, Boualem Sansal a en effet brisé un tabou sur lequel repose la fausse histoire du pays fabriquée depuis 1962.

Or, Boualem Sansal n’a fait qu’énoncer une évidence historique niée par les historiens officiels algériens et par les historiens français alignés sur la doxa algérienne. Benjamin Stora considère ainsi que la déclaration de Boualem Sansal « blesse le sentiment national algérien »... Une insolite remarque dans la mesure où il n’a rien à opposer à Boualem Sansal... Peut-il en effet raisonnablement soutenir que le Touat, le Tidikelt, le Gourara, Tindouf, Béchar et Tabelbala n’étaient pas marocains avant la colonisation ?

Benjamin Stora aurait donc bénéfice à lire mon livre Le Sahara occidental en dix questions dans lequel je dresse l’argumentaire détaillé et la cartographie très précise des amputations territoriales subles par le Maroc au profit de l’Algérie.

N’en déplaise à Benjamin Stora, avant d’être colonisée par la France, l’Algérie n’existait en effet pas comme État alors que le Maroc millénaire contrôlait effectivement tout ce qui, aujourd’hui, est devenu l’ouest algérien, toutes régions que la république coloniale attribua à l’Algérie alors qu’elles étaient dirigées par des caïds nommés par le sultan du Maroc et que la prière y était dite en son nom.

Pour les dirigeants d’Alger, il est insupportable de devoir simplement admettre que l’unité algérienne est un legs de la France. Jusqu’à son nom qui lui fut donné en 1839 par le général Schneider. Auparavant, l’on parlait certes de la ville d’Alger, mais pas de l’Algérie, pas de l’État algérien. La région était désignée sous le nom de Maghreb al-Awsat, Maghreb central ou médian puis, à l’époque ottomane de Régence d’Alger ou Sandjak ou Odjak de l’Ouest. La période ottomane ne vit d’ailleurs pas une évolution vers un État-nation algérien car, à la différence des Karamanli en Libye et des Husseinites en Tunisie, il n’y eut pas dans la Régence d’Alger d’apparition d’une dynastie nationale ou pré-nationale.

L’affaire Boualem Sansal est emblématique car elle montre que le « Système » algérien vient d’être touché au cœur à travers la fausse histoire sur laquelle il a bâti son entreprise d’exploitation et de pillage du pays.

On lira également à ce sujet mon livre Algérie, l’histoire à l’endroit. Les 10 grandes controverses de l’histoire.

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mardi, 17 décembre 2024

Dans Rivarol de cette semaine : un grand entretien avec Jean-Claude Rolinat sur son livre "Grèce, 1967-1974, le septennat des colonels"...

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Vous pourrez lire dans le n°3641 du 18 décembre 2024 de l'hebdomadaire Rivarol (en vente en kiosques, 6,00 € ou en ligne cliquez là) un entretien avec l'auteur du Cahier d'Histoire du nationalisme n°27 consacré à la Grèce des colonels.

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Pour le commander cliquez ici

mardi, 10 décembre 2024

Cérémonie de Notre-Dame : un sans-faute ou cent fautes ?

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Françoise Monestier Polémia cliquez ici

Au surlendemain des cérémonies de réouverture de Notre-Dame de Paris, la veille du jour de la fête de l’Immaculée Conception, la presse internationale n’est pas tendre avec le président de la République française.  Ainsi peut-on lire dans le quotidien autrichien Die Presse : « Aux yeux de Trump, Macron n’est plus que le président impopulaire, d’un pays ingouvernable, sur un continent à la dérive. » Encore plus cruel est le commentaire du journal espagnol El Pais pour qui « Emmanuel Macron a voulu faire de cette cérémonie un symbole de sa capacité à se reconstruire. Or, cette prestation, en ce qui concerne sa propre stature politique ressemble davantage à un requiem ». En matière d’oraison funèbre, le quotidien madrilène ne pouvait pas mieux dire.

Un sacré destructeur

Ces différentes appréciations sont certes vachardes mais elles sonnent si vrai quand on sait que, depuis son arrivée au pouvoir en 2017 avec la bénédiction de tout le gratin mondialo-affairiste, Macron a créé autour de lui un véritable champ de ruines en instrumentalisant la Vème République pour assurer sa survie politique. Ajoutons à cela une classe gouvernante responsable de la « corrosion accélérée de notre architecture institutionnelle » comme l’écrit dans le dernier numéro du Journal du Dimanche le politologue Arnaud Benedetti, et l’on conviendra que la dernière motion de censure qui a fait tomber le gouvernement Barnier n’est que la fille naturelle du chaos provoqué sciemment par l’homme (ou l’ado prolongé ?) de l’Elysée. Et il ose, par-dessus le marché, accuser l’extrême-gauche et ce qu’il appelle extrême droite d’être responsables du désordre actuel alors qu’il était bien content, en juillet dernier, tout comme d’ailleurs ses complices de la droite BCBG, de composer avec les potes de Mélenchon afin d’éliminer les candidats lepénistes et ciottistes et d’avoir ainsi créé un pays ingouvernable !

L’homme de toutes les audaces

Sa majesté Macron 1er a sûrement béni la très opportune tempête Darragh. Il a, en effet, profité du prétexte des mauvaise prévisions météorologiques, très exagérées en ce qui concernait la capitale, pour jouer l’astre du jour en tenant son homélie républicaine à l’intérieur de la cathédrale, comme par hasard, sous la Vierge du second pilier à l’entrée du chœur. Précisément l’endroit où, aux vêpres de Noel 1886, Paul Claudel avait redécouvert la foi.

Une fois de plus, le président de la République se sera joué des règles de la loi de 1905 — on se souvient de la séquence élyséenne du 8 décembre 2023 au cours de laquelle le rabbin Khorsia avait allumé la bougie d’Hanoukka au cœur même du Pouvoir — une loi qu’il vénère par ailleurs quand il s’agit de nier les valeurs et les origines chrétiennes de la France et de l’Europe.

Un double langage

Son discours ? Il contenait tout ce qui fait l’ossature de notre vieux pays, Macron rappelant le don par le saint roi Louis IX de la Couronne d’épines, la consécration par Louis XIII de Notre-Dame à la Vierge et employant à plusieurs reprises le mot de Nation, parlant même de transmission et d’espérance. Bref, un discours parfait mais un discours de circonstance destiné à redorer un blason nettement dédoré.  C’est le même Macron qui, au moment de la crise du Covid, avait rangé la messe catholique au rang des accessoires (« une activité non essentielle »). C’est encore le même Macron qui avait applaudi des deux mains la constitutionnalisation de l’IVG après que le Conseil d’Etat eut été saisi d’un projet de loi en ce sens le 3 novembre 2023. C’est toujours le même Macron qui, quelques jours plus tard, le 8 novembre 2023 exactement, courait ventre à terre rue Cadet pour chanter les louanges de la création du Grand Orient de France deux cent cinquante ans plus tôt. C’est enfin le même Macron qui a fait des pieds et des mains pour avoir le privilège d’assister au retour du culte dans la cathédrale, mais qui, dans le même temps, veut faire déposer les vitraux en grisaille imaginés par Viollet-le-Duc et qui avaient miraculeusement échappé à l’incendie.

Un calcul intéressé

En réalité, il a voulu faire de ce moment solennel son retour sur la scène internationale en réunissant — un bon coup de pub cependant — l’Ukrainien Zelenski toujours aussi ridicule dans ses tenues pseudo- militaires et l’Américain Donald Trump, impérial dans son retour aux affaires tout comme d’ailleurs Elon Musk, visiblement très ému par son entrée dans ce lieu où souffle l’esprit, selon la formule chère à Maurice Barrès. Il n’en allait pas de même pour Zelenski, pénétrant comme en terrain conquis dans ce lieu sacré et se conduisant comme un guerrillero de troisième zone, ce qui n’a pas empêché les invités à la cérémonie de lui faire une ovation de maréchal soviétique.

Va-et-vient de voitures roulant à tombeau ouvert toutes sirènes hurlantes, service de sécurité délirant, mise en place d’un système anti-terroriste, présence de plus de 6000 forces de l’ordre, Emmanuel Macron s’est offert un beau spectacle, Brigitte lui servant de faire-valoir et accueillant en sa compagnie, et avec force embrassades et câlineries, tout un gratin de personnalités, allant de têtes couronnées à une kyrielle de responsables africains accompagnés de leurs épouses. Marc Guillaume, actuel préfet de Paris et ancien secrétaire général du gouvernement réglait, sur le parvis, le ballet des allées et venues. Clou du spectacle, le comédien Zelenski étreignant le théâtreux de l’Elysée. Séances photos immortalisant les retrouvailles avec des chefs d’Etat dont beaucoup manquaient cependant à l’appel, Emmanuel Macron s’agitait comme un beau diable, palpant ses invités, satisfait de lui-même et visiblement ravi de se constituer un nouvel album photos.

Les ministres démissionnaires étaient également présents et l’on pouvait ainsi apercevoir, assise au premier rang et vêtue comme une veuve corse — il ne manquait que la mantille — Rachida Dati qui portait sans doute le deuil de sa malheureuse initiative consistant à vouloir faire payer l’entrée de la cathédrale. A noter que le pape François, qui avait dédaigneusement rejeté l’invitation à venir honorer de sa présence la cérémonie,  et bien d’autres l’ont sévèrement recadrée ! Une grosse partie des donateurs qui ont entièrement financé la restauration de Notre-Dame étaient présents, mais bien modestes quand on sait que sans eux, le sanctuaire aurait pu rester un champ de ruines et devenir ce que regrettait la philosophe Simone Weil dans L’engagement : « La destruction du passé est peut-être le plus grand crime…La perte du passé est la plus grande tragédie et nous avons jeté le nôtre comme un enfant déchire une rose. »

Emmanuel Macron a également voulu, comme pour la cérémonie des Jeux Olympiques, offrir au bon peuple chants profanes et chants sacrés. Il a ainsi fait venir, du fin fonds d’une township sud-africaine, la soprano Pretty Yendi, comme s’il n’y avait pas de soprano dans notre pays. En 1989, également, l’obèse soprano Jessie Norman avait chanté La Marseillaise drapée dans un drapeaux tricolore alors que Régine Crespin aurait été parfaite dans le rôle.

Lors d’une venue en France en 2021, Pretty Yendi avait fait pleurer Margot se plaignant d’avoir été contrôlée sauvagement par la police de l’air et des frontières à son arrivée à l’aéroport de Roissy-Charles -de Gaulle. Le problème ? Elle n’avait pas de visa.

Eternelle Notre-Dame

Si ridicules les nouveaux costumes liturgiques sortis de l’imagination délirante de Castelbajac ou le reliquaire pour la Couronne d’épines, sans oublier le fauteuil épiscopal ou l’autel massif comme un billot de boucher, Notre-Dame ressuscitée demeure cependant comme la décrivait Victor Hugo dans Notre -Dame de Paris : « Chaque face, chaque pierre du vénérable monument est non seulement une page de l’histoire du pays, mais encore de l’histoire de la science et de l’art. Ainsi l’abbaye romane, l’église philosophe, l’art saxon, le lourd pilier nord qui rappelle Grégoire VII , le symbolisme hermétique par lequel Nicolas Flamel préludait à Luther, l’unité papale, le schisme, Saint -Germain des Prés et Jacques de la Boucherie, tout est fondu, combiné, amalgamé dans Notre-Dame. »

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dimanche, 08 décembre 2024

La chute de Bachar Al-Assad : l’Occident marche sur la tête !

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Richard Dessens

Le régime de Bachard Al-Assad vient de tomber sous les coups des Islamistes qui rêvent d’y créer un Califat servant de nouvelle réserve de terroristes. L’Occident applaudit à tout rompre cette excellente nouvelle à laquelle il a travaillé sans relâche depuis plus de quinze ans. Il n’y a pas de mots assez forts dans la bouche de nos élites pour stigmatiser le « boucher » sanguinaire Al-Assad, le dictateur tortionnaire à la tête d’un parti unique – quelle horreur ! – qui va être remplacé par un pluralisme qui va enfin permettre aux communautés de pouvoir s’épanouir dans une nouvelle Syrie libérée (mots entendus ce jour dans la bouche de nos commentateurs avisés). Ces mêmes commentateurs se demandent toutefois s’il n’y a pas un petit risque de voir les Islamistes prendre le pouvoir et qu’il conviendra d’être « vigilants », comme si on découvrait ce qu’étaient les Islamistes qu’ils soient djihadistes, de l’État islamiste ou ex-Al-Qaïda ! On feint d’une sorte de bénéfice d’inventaire car rien ne peut être pire que le boucher Al-Assad. On croit rêver devant de telles manipulations de l’opinion !

Mais l’Europe est parfaitement cohérente depuis quinze ans et cet épisode est une preuve supplémentaire du projet idéologique de nos élites. Qu’on se souvienne de l’enthousiasme de l’Union européenne, France en tête, lors des « printemps arabes » des années 2010, lorsque les Islamistes avaient déstabilisé ou tenté de déstabiliser plusieurs régimes arabes dont la Tunisie, l’Égypte, le Maroc et quelques autres. Qu’il était porteur d’espoir ce « printemps arabe » destiné à remplacer des dictatures laïques par des régimes islamistes beaucoup plus tolérants comme chacun sait, et ouverts aux belles démocraties européennes !

Tout cela est la continuité d’un plan qui commence par l’élimination de Saddam Hussein en Irak, régime laïque qui combattait l’islamisme… mais au prix d’une dictature intolérable pour nos démocraties. Mieux valait un bon régime islamiste respectueux sûrement des cultes et de toute opposition politique. Un premier verrou sautait sous les bravos de l’Europe et des USA.

Puis ce fut le tour du colonel Kadhafi, traqué et abattu comme un chien. Il avait certes combattu les USA et ses alliés au prix d’attentats meurtriers car il était toujours dans l’esprit de ces pays « non alignés » dont la construction politique était déjà dépassée. Mais il bloquait aussi les courants d’immigrations vers l’Europe et s’était rangé de ses politiques anciennes. La destruction de son régime sous les coups de Nicolas Sarkozy a semé un désordre indescriptible en Lybie encore jusqu’à nos jours, ouvert les portes de l’immigration et installé des islamistes au pouvoir. Bien joué monsieur Sarkozy !

Irak, Lybie, Syrie, sans même évoquer l’Iran en avant-garde : trois verrous susceptibles d’endiguer le flot des Califats islamistes ont sauté sous les applaudissements de l’Europe après y avoir déversé tous les « persécutés » de ces trois horribles régimes dictatoriaux ; « persécutés » constitués d’islamistes alors, qui ont pu ainsi s’installer tranquillement dans nos pays européens et notamment la France, terre d’accueil la plus généreuse de tous les « persécutés » islamistes de régimes dictatoriaux intolérables. La France s’y était déjà illustrée en recueillant le doux ayatollah Khomeini en 1979 sous la bienveillance de Giscard d’Estaing. On a vu là aussi le résultat en Iran, précurseur et fer de lance des politiques européennes. L’Europe est folle et suicidaire en travaillant à de tels plans soutenus par une idéologie mortifère et encourageant un raz-de-marée islamiste jusqu’à y adhérer un jour peut-être. Dans la joie et la bonne humeur.

Et on entend aujourd’hui les beaux esprits démocratiques, tolérants, humanistes et droits-de-l’hommiens se réjouir de la chute de la Syrie car « à moins d’être russophile et pour les dictatures, on ne peut que se réjouir de la chute de Bachar Al-Assad » dixit Pierre Moscovici ce jour, se faisant le porte-parole de l’essentiel de nos élites européennes. Argument plus que spécieux…

En politique étrangère, le bon choix est le moins pire de deux. Préférer l’islamisme aux dictatures laïques est-il vraiment le bon choix, ou la priorité donnée à une certaine morale sur une realpolitik favorable à ses intérêts ?

Voilà le vrai visage de l’Union européenne et des projets portés par son idéologie largement approuvée par monsieur Macron.

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vendredi, 06 décembre 2024

Le RN, les retraites, les dépenses publiques et le courage politique

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Jean-Yves Le Gallou (Polémia, 3 décembre 2024)

L’avenir de la France ne passe pas par les retraites… Le gouvernement Barnier va être censuré pour une histoire de retraites. C’est dérisoire.

Les retraites et la date : sujet sensible

Malgré le respect dû aux anciens, l’avenir d’une nation et d’une civilisation ne passe pas par le niveau de ses retraites.

D’autant que l’équation est simple : comment maintenir le niveau des retraites quand le rapport entre le nombre des actifs et celui des rentiers diminue ?

Soit on reporte l’âge du départ en retraite (réforme Borne), soit on désindexe l’évolution de tout ou partie des retraites (budget Barnier).
S’opposer à tout – comme le font les syndicats, LFI et le RN, polarisés sur ce sujet de manière obsessionnelle –, c’est accepter une nouvelle augmentation de la dette.
Or elle est déjà de 3 250 milliards et les intérêts vont doubler dans les années à venir. C’est évidemment irresponsable.

Le RN aurait pu évoquer de grosses réductions des dépenses

Il est vrai qu’il y a des masses d’économies possibles.

  • Sur l’immigration. Et pas seulement sur les abus de l’aide médicale d’État.

  • Sur la transition énergétique : 25 milliards dépensés en pure perte.

  • Sur les subventions aux syndicats, aux associations, aux médias et aux agences auxquels on pourrait demander de se serrer aussi un peu la ceinture.

  • Sur les aides à des pays étrangers… moins endettés que nous !

  • Sur les universités qui accueillent de plus en plus d’étrangers et 320 000 étudiants en sciences (?) humaines et sociales

Mais pour ce faire, il aurait fallu affronter les vaches sacrées (et les intérêts sonnants et trébuchants) du politiquement correct.

Évidemment exclu de la part du Nouveau Front Populaire qui en vit.
Difficile aussi pour Barnier, soutenu (mollement) par l’extrême centre.
Mais il est étrange qu’on n’ait guère entendu sur ces sujets les 135 députés RN et UDR.

Pendant que Marine Le Pen tentait (vainement) d’amadouer ses juges en assistant assidûment à son procès et que Jean-Philippe Tanguy minaudait sur les retraites, le train des dépenses nuisibles passait sans encombre. Quel gâchis !

Source Riposte laïque cliquez ici

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mercredi, 04 décembre 2024

Centre d’accueil des migrants de Salbris (41) : des vérités qui dérangent

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Alexandre Avril
Maire de la ville de Salbris, conseiller régional, membre de l’UDR.
 
Nous reproduisons le Tweet du Maire de Salbris,
 
« Hier, au moment où l’on apprenait que la CEDH accorde aux migrants expulsés la garantie de pouvoir revenir en Europe, je visitais le Centre d’accueil des migrants (CADA) de ma petite ville de Salbris.
 
J’y découvrais des chiffres édifiants :
• depuis 2016, 78 places pour les demandeurs d’asile, contre l’avis de la mairie, dans des appartements de notre ancienne gendarmerie de centre-ville,
 
•  une dizaine de salariés de Coallia (l’association qui reçoit pour cela 150 millions d’€ par an de l’État et est soupçonnée de malversations, cf. l’enquête de @Valeurs) au discours clairement immigrationniste et qui m’ont accueilli dans une salle de réunion couverte d’affiches de Sud Solidaires, le syndicat d’extrême-gauche qui appelle à la régularisation des sans-papiers, ce sont donc des militants,
 
•  une « offre complète d’hospitalité » comprenant bien sûr l’hébergement, les soins mais aussi des avocats gratuits pour faire des recours contre l’État (la fameuse aide juridictionnelle que le Conseil d’État a récemment étendue aux étrangers),
 
•  budget de la structure de Salbris : 600 000 euros par an, payés par le contribuable (plus que l’EHPAD municipal ou notre ESAT),
 
•  durée moyenne de séjour : entre 18 et 24 mois. Le temps de faire une première demande puis un recours d’office si la demande est rejetée, doublant ainsi le délai de séjour,
 
•  nationalités : Afghans, Comoriens, Béninois… peu viennent de pays en guerre.
 
•  âge et sexe : écrasante majorité d’hommes, entre 30 et 40 ans, dont les familles sont restées au pays (ils m’expliquaient qu’elles les rejoindraient par regroupement familial une fois leur régularisation faite),
 
•  résultats : 65% obtiennent l’asile, il y a donc 35% de déboutés. 100% des déboutés font un recours, pris en charge par la structure. À nouveau un tiers de déboutés. Que deviennent-ils ? OQTF ? Oui, mais ils ne pourront pas repartir dans leur pays d’origine si ce dernier n’offre pas de laissez-passer consulaire (c’est le cas de l’Afghanistan ou des Comores), donc ils restent. Le CADA les laisse repartir dans la nature une fois l’OQTF prononcée. De toute façon depuis la décision de la CEDH d’hier, même s’ils étaient expulsés ils auraient le droit de revenir.
 
Le sujet est très délicat pour un maire, vous l’imaginez. Je ne veux pas faire offense aux personnes qui migrent, qui demandent l’asile, qui s’installent. Pourquoi s’en priveraient-ils alors qu’on leur ouvre les bras et prenons tout en charge pour eux ? Le sujet, c’est l’attitude de l’État qui :
 
1/ autorise les examens d’asile sur le sol national et non dans les ambassades de départ ou des pays tiers,
 
2/ met en place ces structures déléguées à des associations militantes qui vivent du business de l’immigration, encourageant les migrants du monde entier à venir ou les passeurs à les faire venir,
 
3/ culpabilise en réduisant toute critique de la politique d’immigration massive de notre pays au rejet des étrangers. Hier encore, à mes arguments municipaux (par exemple l’état de salubrité du CADA, dont la directrice m’expliquait elle-même qu’il est infesté de cafards malgré des campagnes régulières de désinfection), on ne m’opposait que des arguments moraux (le rejet de l’autre, la stigmatisation, le manque d’humanité).
 
Regardez la photo (publiée en commentaire) : le CADA est en plein milieu des écoles. Je ne dis pas que les migrants sont forcément dangereux mais on ne sait rien d’eux. Nous n’avons d’information sur leur passé et leurs antécédents que de manière déclarative. Ils sont à proximité directe d’une cour de recréation. L’État, d’habitude si prompt à le faire, n’applique aucun principe de précaution minimum. Vous seriez rassurés, vous, en tant que parents ?
 
Cela fera bientôt 10 ans que l’État a imposé ce CADA à ma ville, contre notre avis. Je saisis maintenant #BrunoRetailleau pour demander sa fermeture car j’ai d’autres projets pour ces bâtiments.
En attendant la fin de cette folle politique, quand l’alternance sera venue. »
 
Source EuroLibertés cliquez ici

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mardi, 03 décembre 2024

Challans (Vendée) : La projection du film sur Tommy Robinson suscite l'hystérie des censeurs patentés de la gauche totalitaire

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Rose Martin Riposte laïque cliquez ici

Maëlig Cozic-Sava, en haut, président du cinéma Manivel de Redon, et Éric Dubot (en bas), propriétaire du cinéma Kristell à Challans. Deux conceptions de la liberté aux antipodes l’une de l’autre…

Mercredi dernier, à la veille de la diffusion – une première en France – du film de Tommy Robinson, « Silenced », Rose Martin alertait nos lecteurs sur les intimidations d’un groupuscule gauchiste, Rebellyon de Résistance, auteur d’un texte insultant et menaçant à l’encontre d’Éric Mauvoisin, président du Rassemblement Vendéen, d’Éric Dubot, propriétaire du cinéma Triskell de Challans, et du maire de la ville, Rémy Pascreau. Cliquez ici

Pourtant, Éric Mauvoisin avait une certaine légitimité à présenter ce film, puisque, un mois plus tôt, devant 50.000 manifestants amis de Tommy Robinson, il avait pu prendre la parole, à Londres.

Malgré cette agitation hélas habituelle, la salle avait été remplie, et la projection s’était fort bien déroulée, avec beaucoup d’émotion dans l’assistance, par rapport au courage de Tommy Robinson, et à l’acharnement de tout l’appareil d’État, qui a réussi à le faire emprisonner pour 18 mois, sous des prétextes fallacieux. Un pot amical avait conclu la soirée, et Tommy, depuis sa prison, avait pu apprendre que cent Français lui avaient souhaité un bon anniversaire. Cliquez ici

Dans cet article, Rose avait insisté sur la réalité du fascisme du 21e siècle, en ces termes : « Que la gauche n’aime pas Tommy Robinson, c’est son droit, qu’elle le trouve trop populaire et pas assez wokiste, pourquoi pas ? Mais ce qui différencie les fascistes des démocrates, c’est que les premiers s’opposent par la force à tout ce qui est différent de leurs idées, alors que les seconds sont plutôt des adeptes de la célèbre phrase attribuée à Voltaire : « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai pour que vous puissiez le dire ». On devinera donc aisément que ceux qui se prétendent antifascistes sont les nouveaux nazillons du 21e siècle, et que ce sont eux qui représentent les plus graves menaces pour nos libertés et notamment la liberté d’expression ».

Comment mieux illustrer ces propos que la publication de cette lettre, ci-dessous, qui est parvenue à la rédaction de Riposte Laïque. Elle a été écrite le 27 octobre, la veille de la diffusion du film « Silenced » à Challans. On y lit donc ce texte digne des régimes les plus totalitaires, signé anonymement par Le Conseil d’administration de « Manivel’Cinéma », un cinéma associatif de Redon, présidé depuis 2020 par Maëlig Cozic-Sava, qui a succédé au fondateur du cinéma, Philippe Rouxel.

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Il est déjà stupéfiant qu’un cinéma associatif se permette de menacer un propriétaire indépendant comme Eric Dubot, par ailleurs également à la tête d’un autre cinéma, à Luçon, parce qu’il ose diffuser à Challans un film qu’eux ne diffuseraient pas à Redon. En effet, alors que le cinéma associatif Manivel est gavé de subventions et n’a aucun problème pour équilibrer ses comptes, sachant que le trou éventuel sera bouclé par les collectivités locales, le cinéma de Challans est lui complètement tributaire de ses seuls résultats d’exploitation, et devrait mettre la clé sous la porte à la moindre défaillance.

Les deux cinémas annoncent à peu près 200 000 entrées par an, mais là encore, la municipalité de Redon encourage toutes les initiatives associatives à se tenir dans le cinéma Manivel, pour gonfler des chiffres que des initiatives douteuses comme la quinzaine anglophone ne tirent pas vers le haut. Ainsi, des concerts s’y déroulent-ils tout l’été, et les écoles sont très fortement encouragées à venir fréquemment faire profiter les élèves de programmes par ailleurs souvent discutables. Eric Dubot ne peut compter que sur lui pour remplir ses salles. Donc, un militant associatif qui ne vit que grâce aux subventions des collectivités locales et nationales, qu’on pourrait appeler un fonctionnaire du cinéma, se permet de menacer un libre entrepreneur et de lui donner des leçons sur ses choix de programmation. Gonflé !

Reste le fond du problème. Ceux qui animent ce cinéma associatif de Redon sont des gauchistes, et ils se comportent en militants sectaires, qui ne diffusent que les films qui leur conviennent. Exactement comme ceux de Callac, où les immigrationnistes, fers de lance du projet Horizon, agissent de la même façon dans son cinéma associatif « La Belle Equipe » où on ne passe que des films qui leur conviennent idéologiquement, tout en profitant des sous de toute la collectivité. Ainsi, ces grands défenseurs de la culture multiplient les films et les initiatives citoyennes qui font l’apologie de l’accueil des migrants, mais refusent de diffuser le film « Vaincre ou mourir », parce qu’il est produit par le Puy du Fou. Seul problème, ils sont financés par les deniers publics, et imposent donc à l’ensemble de la population, qui finance ce cinéma, leurs choix politiciens. Cela s’appelle du sectarisme, du lavage de cerveau et du totalitarisme.

Mais il y a pire. Eric Dubot, preuve de ses grandes compétences, est président de « La Règle du Jeu », une association de cinéma d’Art et d’Essai, et il dirige également « La Chambre Syndicale des Cinémas de Bretagne et de l’Ouest ». Or, au-delà des insinuations malveillantes employés contre lui, le courageux et anonyme « conseil d’administration de Manivel’Cinéma » interpelle ces deux structures pour leur demander ni plus ni moins que de débarquer Eric Dubot de ses responsabilités parce que, en tant que propriétaire indépendant, il a autorisé Eric Mauvoisin, moyennent finance, à projeter le film de Tommy Robinson dans son cinéma. À noter par ailleurs que ce conseil d’administration se permet de qualifier les sites Riposte Laïque, Breizh Info et Synthèse nationale de « sites ouvertement fascistes ». Ils doivent savoir de quoi ils parlent, car en terme d’inversion accusatoire, on fait difficilement mieux…

Il suffit d’écouter Yann Vallerie, fondateur et rédacteur en chef du site « Breizh Info », interrogé sur la projection du film « Silenced » à Challans, pour comprendre qu’il n’y a rien de fasciste dans ses propos, et que si des sites défendent la liberté d’expression, c’est bien Riposte Laïque, Synthèse nationale et Breizh Info, tandis que les maîtres-censeurs de Manivel veulent s’opposer à la diffusion d’un film, comme les nazis s’opposaient à la circulation de livres qu’ils brûlaient en place publique.

Quant à Riposte Laïque, comment ne pas être fier de lutter, depuis bientôt vingt ans, contre l’islamisation de la France et d’avoir organisé les Assises pour les Liberté d’expression en 2015 ? Cliquez là

Les pratiques des animateurs Rebellyon de Résistance et du cinéma Manivel sont à l’opposé de cette conception. En effet, nous avons là un cas typique de comportement fasciste, qui commence par les menaces et les intimidations contre le propriétaire du cinéma, qui a reçu en 24 heures des centaines de courriels et de textos laissant entendre que son cinéma pourrait brûler s’il maintenait l’initiative. Le maire a reçu également nombre de coups de téléphone d’insultes, le sommant d’interdire cet événement dans sa commune. Et nous apprenons qu’en complément de ces pratiques de type antifa qui paraissent ne déranger personne, il se trouve un cinéma, à Redon, qui complète les menaces des nazillons gauchistes contre Eric Dubot, et veut le tuer socialement en l’éradiquant de la profession, pour crime de liberté d’expression.

Ces nervis gauchistes et les prétendus défenseurs de la culture de Redon ne sont que des fascistes en herbe. Bien évidemment qu’Eric Dubot, qui ouvre son cinéma à tout le monde, sans exclusive, incarne la liberté, alors que Maëlig Cozic-Sava et le Conseil d’administration du Manivel’Cinéma ne sont que les héritiers de tous les totalitaires du monde, qu’ils aient les traits de Staline ou d’Hitler, et que le terme « fasciste » leur convient bien davantage qu’à Riposte Laïque, Breizh Info ou Synthèse nationale, qui incarnent le combat pour l’amour de la France et la liberté d’expression.

N’en déplaise à ces petits Torquemada de la pensée unique, Éric Mauvoisin continuera à faire connaître dans la France entière le film « Silenced » de Tommy Robinson, et nous savons qu’il rencontrera certes des maîtres-censeurs comme la fine équipe du Manivel’Cinéma, mais aussi des amoureux de la liberté, dont la liberté d’expression, comme Éric Dubot et son équipe de Challans et de Luçon.

Quant à Riposte Laïque, il utilisera son réseau militant pour faire connaître le combat de Tommy Robinson partout en France, n’en déplaise aux petits commissaires politiques de Redon qui ont bien mérité ce retour de « Manivel ».

NDLR SN : Bien évidemment, Synthèse nationale est totalement solidaire de nos amis de Riposte laÏque, de Breizh Info et du Rassemblement vendéen, y compris dans les suites judiciaires qui pourront être données à ces allégations.

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samedi, 30 novembre 2024

Lancement par les Editions du Puy-du-Fou d'un magazine destiné aux adolescents : Le Panache...

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Sous la direction de Gwenaële Barussaud, autrice à succès de la série « Célestine, Petit rat de l’opéra », Puy du Fou Éditions dévoile son tout premier magazine jeunesse.
 
Des fictions illustrées, une bande dessinée originale suivie d’un numéro à l’autre, des rubriques mises en images sur la nature, l’histoire, la géographie…
 
Chaque mois, recevez un magazine grâce auquel vos 8-13 ans reprendront goût à la lecture ! Rempli de récits légendaires, plein de surprises et d’émotions, Le Panache leur fera découvrir les splendeurs françaises ! 
 
Disponible à la précommande via le lien en bio !
 
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jeudi, 28 novembre 2024

Parution du nouveau numéro de "Réfléchir & Agir"

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Pour le commander cliquez ici

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dimanche, 24 novembre 2024

Breizh-Info, 11 ans de combat médiatique : nous dérangeons, donc on continue !

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Entretien avec Pierre Cassen publié sur Riposte laïque cliquez là :

Quand un site ami comme Breizh Info et son fondateur Yann Vallerie publient un livre sur l’histoire de leur aventure médiatique, il est normal que le fondateur de Riposte Laïque s’intéresse à cet ouvrage, et lui pose quelques questions. Cela fait partie de la solidarité nécessaire entre sites de la réinfosphère, qui mènent un combat semblable, avoir parfois des chemins différents…

Riposte Laïque : Vous êtes le fondateur de Breizh Info, son responsable de publication, et vous êtes considéré comme son principal animateur. Pourriez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

Yann Vallerie : Je m’appelle Yann Vallerie, j’ai 40 ans, père de trois enfants. J’habite à côté de Callac, dans les Côtes d’Armor. Je suis ce qu’on peut appeler un « identitaire breton », dans le sens où la Bretagne est ma nation, et qu’à différents niveaux et de différentes façons, j’ai mené des combats politiques, et aujourd’hui médiatiques, pour ma nation, comme pour plus globalement la civilisation européenne, et, encore plus globalement, pour l’idée d’identité et d’enracinement à travers le monde.

Les frontières permettent à chaque peuple sur cette planète de se développer sereinement et de se protéger. Elles sont essentielles à la bonne marche et à la bonne harmonie du monde, n’en déplaise à ceux qui, apprentis sorciers qu’ils sont, veulent les abolir.

Après avoir  travaillé dans la sécurité, en poissonnerie, à l’usine, et surtout pendant 8 ans en hôtellerie-restauration – un domaine rempli de beaux métiers malheureusement très mal payés malgré le courage des gens qui y travaillent – j’ai donc embrassé la carrière de journaliste indépendant, et fondé breizh-info.com avec des camarades.

Riposte Laïque : Vous avez annoncé la sortie d’un livre, pour le mois de novembre, sur l’histoire de Breizh Info, un journal breton créé en 2013. Pourquoi ce projet ?

Yann Vallerie : On a loupé l’écriture du livre pour nos 10 ans, donc on y est parvenu pour nos onze ans. Pourquoi pas ? L’idée était de faire un bilan de parcours. Qui est Breizh-info.com ? Qui sont les gens qui travaillent derrière ? Quel est notre quotidien professionnel ? Qu’est-ce que nous défendons en matière éditoriale, et que voulons-nous faire demain ? Quelle place pour notre journal dans le combat médiatique d’aujourd’hui ? Quelles ont été nos victoires, quel a été notre intérêt depuis 11 ans ? C’est à tout cela que nous tentons de répondre dans ce livre.

Riposte Laïque : Comment définiriez-vous le journal que vous avez créé, et en quoi est-il différent d’autres médias de la réinfosphère ?

Yann Vallerie : Tout d’abord, il s’agit d’un média de la Presse Quotidienne régionale (PQR). Nous produisons un contenu à 40-50 % local (sur la Bretagne unifiée donc, à 5 départements) et bien entendu, une actualité plus française, européenne, ou même mondiale, mais qui concerne aussi les Bretons et ceux qui habitent en Bretagne. Mais nous sommes lus quotidiennement au Canada, en Belgique, en Australie… donc au final, notre journal n’est pas uniquement focalisé sur la Bretagne. C’est un média breton de presse alternative.

Ce qui nous distingue de la réinfosphère ou d’autres journaux, c’est notre volonté de ne pas traiter que les sujets politiques, ou sociétaux. Nous traitons aussi le sport, la santé, la culture, l’économie… nous sommes un vrai média généraliste, et c’est ce qui fait notre force, grâce à la diversité et à l’ouverture d’esprit des gens qui composent notre rédaction, quoi qu’en disent nos détracteurs – qui n’ont jamais pris la peine de nous rencontrer, ni même d’essayer de nous parler.

Riposte Laïque : Vous annoncez dans cet ouvrage que depuis une dizaine d’années, les deux journaux phares de Bretagne, Ouest-France et Le Télégramme, voient leur audience chuter. Comment vous définissez-vous par rapport à eux, êtes-vous rivaux, concurrents, ou bien évoluez-vous dans des registres très différents ?

Yann Vallerie : À la création de Breizh-info.com, nous sommes partis du constat que les deux journaux que vous avez cités pratiquaient une forme d’omerta sur certains sujets, tout en influençant grandement la population, notamment âgée, qui reçoit tous les jours son journal dans sa boîte aux lettres. Nous ne comptions plus le nombre d’articles en faveur de l’immigration, des migrants, et cela alors que de plus en plus de gens étaient hostiles à ce grand mouvement de fond. Aujourd’hui, c’est la même chose avec les questions sociétales autour du genre, de la transexualité, etc. Il y a un focus démesuré sur des pratiques, des façons de vivre, qui sont totalement minoritaires : ce qui est insignifiant devient au centre de l’actualité, par le travail de certains de ces journalistes.

Nous voulions contrebalancer cela. Nous avons été les premiers à évoquer la question de la délinquance importante des mineurs isolés étrangers à Rennes et Nantes notamment. Aujourd’hui les deux principaux quotidiens ont été obligés d’évoquer cela, de ne plus pratiquer l’omission. Idem pour le trafic de drogue, véritable gangrène qui se développe dans toute la Bretagne.

Je ne vois pas ces quotidiens comme des concurrents : ils sont bien plus importants que nous économiquement, et en terme d’influence, même si en onze ans, nous nous sommes aperçus que nous en avions énormément. Je nous vois plutôt comme des compléments à une certaine information parfois très orientée. Nous sommes une autre boussole, avec une autre grille de lecture, et surtout une indépendance de ton (nous ne touchons pas de subvention ni ne sommes liés à aucun groupe économique) qui nous permet de dire ce que nous voulons, dans les limites fixées par la loi française, et de ne pas faire de concession. Cette liberté, nous ne la vendrions pour rien au monde.

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vendredi, 22 novembre 2024

Soutien à Boualem Sansal, emprisonné en Algérie

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Pierre Cassen,

fondateur de Riposte laïque cliquez ici

Notre ami Boualem Sansal a été arrêté par la police algérienne, ce 16 novembre, et depuis, plus de nouvelles de lui.Bien sûr, ce jour, nous lui consacrons deux articles et encourageons, en attendant mieux, nos lecteurs à protester auprès de l’ambassade d’Algérie.

50, rue de Lisbonne, 75008 Paris ( +33 1 53 93 20 20,  +33 1 53 93 20 69, chancellerie@amb-algerie.fr)

Site de l'ambassade d'Algérie cliquez ici

Nous sommes obligés de constater que, dans les démocraties occidentales, tous ceux qui osent alerter sur l’islamisation de leur pays subissent des tracas. Quelques exemples tout récents. Hier, je vous informais de la situation de cet enseignant condamné à 4 mois de prison avec sursis par le tribunal de Lyon pour avoir collé des affiches s’interrogeant, vus certains textes du Coran, sur la compatibilité de l’islam avec nos valeurs ! J’expliquais que c’était un verdict digne d’un tribunal islamique.

Hier encore, Christine Tasin, ma compagne, a été condamnée lourdement par la Cour d’Appel de Paris. Hier encore, le député suisse UDC Andreas Glarner a vu la levée de son immunité parlementaire votée, parce que, suite à une nouvelle attaque au couteau en Allemagne, il s’interrogeait, lui aussi, sur le lien entre l’islam et ces agressions. Hier encore, un ancien soldat britannique s’est retrouvé en taule pour avoir posté sur Facebook des messages informant de l’inévitable guerre civile qui se préparait en Angleterre, à cause des islamistes. Au gnouf ! cliquez ici

Et Tommy Robinson est lui aussi toujours en prison, chez les rosbifs. Tiens, ils vont passer son film pour la première fois, en Vendée, la semaine prochaine. cliquez là

Quant à moi, je suis harcelé depuis plusieurs semaines par un juge qui veut absolument m’auditionner sur un dossier où j’ai déjà répondu aux gendarmes, et sur lequel je n’ai absolument rien à voir. Je communiquerai plus tard plus précisément, mais je crains un coup tordu.

Bref, plus les islamistes tuent, et plus les collabos persécutent les résistants. Une grande classique, hélas…

 

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jeudi, 21 novembre 2024

LE NOUVEAU NUMÉRO DE "LA LETTRE DES AMITIÉS FRANCO-ESPAGNOLES" EST SORTI

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Un communiqué d'Hélène Grimaldi, présidente du Cercle Franco-Hispanique :

Le Cercle Franco-Hispanique, fondé le 20 novembre 1984, par Olivier Grimaldi, s’est fixé comme mission d’entretenir des liens étroits et fraternels entre les nationaux et nationalistes français et les différentes composantes du mouvement national espagnol. Le CFH contribue activement à faire connaître en France la pensée et l’action du fondateur de la Phalange, José Antonio Primo de Rivera, héros et martyre de la cause nationaliste ibérique et la victoire franquiste dans la croisade espagnole contre le bolchevisme.

Chaque année, le 6 février, le Cercle Franco-Hispanique organise une cérémonie en hommage aux morts du 6 février 1934, à l’écrivain Robert Brasillach (fusillé le 6 février 1945) et y associe son beau-frère Maurice Bardèche (un des maîtres à penser du nationalisme.)

Et de même, le Cercle Franco-Hispanique fait dire une messe à Paris, ainsi que dans plusieurs villes de province, en mémoire du général Franco et de José Antonio Primo de Rivera, fondateur de la Phalange. Cette année, la messe commémorative sera dite le 30 novembre 2024, à 12 heures, à la chapelle Notre Dame de Consolation (23 rue Jean Goujon, 75008 Paris, métro Alma Marceau). Elle sera suivie d’un déjeuner.

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mercredi, 20 novembre 2024

Dans Valeurs actuelles de cette semaine : la revanche de Philippe de Villiers

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Site de VA cliquez ici

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Le bel exemple de Giorgia Meloni

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Jean-Gilles Malliarakis, L'Insolent cliquez ici

Ce 19 novembre votre chroniqueur était convié à un colloque amical à propos des réalisations du gouvernement italien, dit de centre droit, présidé depuis 2022.

Conscient que les deux autres intervenants, Gabriel Adinolfi et Gérard Boulanger seraient infiniment mieux informés que moi de l'actualité politique italienne et souligneraient à juste titre la pertinence de l'action de cette équipe et cette coalition, au pouvoir à Rome depuis maintenant 25 mois, j'avais donc rédigé un texte que mes amis lecteurs, et sans doute aussi quelques adversaires, trouveront ici.

Le diable se cache toujours dans les détails, disent les Anglais.

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samedi, 16 novembre 2024

Le Sahel après le retrait français

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Bernard Lugan

Après la mort de 52 des meilleurs enfants de France tombés pour défendre des Maliens et des Nigériens préférant émigrer en France plutôt que se battre pour leurs pays respectifs, que devient le Sahel depuis le retrait français des années 2022 et 2023 ?

La région est en effet sortie de l’actualité française, d’une part parce que l’Ukraine et le Moyen-Orient attirent tous les regards ; d’autre part, en raison de la situation intérieure hexagonale. Or, à bas bruit, se poursuit l’extension des territoires contrôlés par les islamistes, par les trafiquants de drogue et par les passeurs de migrants.

Avec des moyens dérisoires à l’échelle du gigantesque théâtre d’opérations saharo-sahélien, – plus de 8 000 000 km2 de désert et plus de 3 000 000 km2 de Sahel -, Barkhane, qui n’était que de passage, n’était évidemment pas en mesure de refermer ces plaies ethno-raciales ouvertes depuis la nuit des temps et qui sont à la base des guerres actuelles.

Aujourd’hui, les Russes comprennent à leur tour qu’ils ne peuvent agir sur les constantes millénaires qui conditionnent les définitions politico-sociales régionales. Ils ne peuvent pas davantage résoudre les problèmes liés à la démographie, à la sous-administration et à l’inexistence d’Etats sans profondeur historique qui associent tout à fait artificiellement des Nord blancs et des Sud noirs immémorialement antagonistes.

L’ignorance des constantes ethno-historico-politiques régionales et d’un milieu dans lequel les populations ont une tradition de violence en raison de la concurrence pour les maigres ressources en eau ou en pâturages, a fait qu’un conflit localisé à l’origine au seul nord-est du Mali, limité à une fraction touareg, et dont la solution passait par la satisfaction de revendications politiques légitimes de cette dernière, s’est transformé en un embrasement régional échappant désormais à tout contrôle.

Un désastre qui s’explique par une erreur originelle de diagnostic. La polarisation sur le jihadisme fut en effet l’alibi servant à masquer la méconnaissance des décideurs français, doublée de leur incompréhension de la situation. Comme je n’ai cessé de le dire et de l’écrire depuis au moins deux décennies, le jihadisme saharo-sahélien est en effet, et d’abord, la surinfection de plaies ethniques séculaires et même parfois millénaires.

Or, comme il vient d’être dit, nul n’étant en mesure de cautériser ces dernières, les malheureuses populations continueront donc à vivre dans la terreur.

N’en déplaise aux tueurs de mémoire, nous assistons bien en réalité au retour à la longue durée régionale. Une situation qui avait été mise entre parenthèses entre les années 1890 et 1960, durant la brève parenthèse coloniale, quand la France s’est ruinée avec application pour assurer la paix aux populations, pour les soigner, pour les nourrir, pour tracer des routes, lancer des ponts, bâtir dispensaires, hôpitaux, écoles…

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René Marchand nous a quittés…

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Nous venons d'apprendre la disparition de René Marchand. Depuis des années, il était à la pointe du combat contre l'islamisation de la France. Il était engagé aux côtés de Riposte laïque cliquez ici qui lui rend l'hommage suivant :

La première, Christine Tasin, qui avait beaucoup d’affection pour lui, nous a parlé, avec ses mots à elle, de son infinie tristesse à l’annonce de la disparition de notre ami de toujours, René Marchand cliquez ici.

Il était un pilier, peut-être le pilier, de la lutte contre l’islamisation de la France et de l’Europe. Il était la référence indispensable de ce combat vital pour notre civilisation. Il était un compagnon de route de toujours de Riposte Laïque. Il était présent à l’Apéro saucisson pinard, le 18 juin 2010, il intervenait le 18 décembre 2010 aux Assises internationales contre l’islamisation de nos pays (voir ci-dessous). Il a été présent à toutes nos initiatives, et contribuait régulièrement à notre journal, essayant par ses articles et ses livres de faire comprendre à nos compatriotes ce qu’il avait compris depuis longtemps. Quand il intervenait dans une salle ou lors d’une manifestation, le silence se faisait immédiatement, tant cet homme en imposait par sa fougue, son éternelle jeunesse, sa parfaite connaissance de l’islam et ses talents d’orateur cliquez là.

Nous lui devions deux livres cultes des éditions Riposte Laïque, « Reconquista ou Mort de l’Europe », écrit en 2013, et « Pourquoi et comment interdire l’islam », écrit en 2017 cliquez ici et cliquez là.

Il avait bien sûr tenu à témoigner en faveur de Riposte Laïque, et de nos amis Pascal Hilout et Pierre Cassen, lors du premier procès qui nous avait frappés, en 2012, devant la 17e chambre. René avait défendu magistralement les deux accusés, mais le verdict du procès était couru d’avance, et ses magistrales démonstrations n’avaient servi, hélas, à rien, si ce n’est à confirmer la partialité des juges qui officiaient ce jour-là. Bien sûr, il était resté à nos côtés jusqu’au bout, le procès ayant fini à 23 heures, et avait tenu à finir la nuit avec les amis de notre site.

Ce qui frappait chez cet homme, ancien journaliste du service public, c’était d’abord son élégance et sa classe naturelle. Toujours bien habillé, il n’avait pas son pareil, avec sa voix de titi parisien, bien que né à Montluçon, pour capter son auditoire, grâce à une érudition exceptionnelle, une culture historique impressionnante, une vision de l’histoire qui était celle d’un homme libre, et une connaissance sur l’islam qu’il était le seul, en France, à posséder avec une telle maîtrise. Ce qui le distinguait des autres, c’est qu’il savait l’expliquer de manière très pédagogique, et que lui en tirait les bonnes conclusions, et ne tournait pas autour du pot pour expliquer à ses interlocuteurs quelques vérités élémentaires. Il a toujours affirmé que l’islam n’était pas une religion, et que parler de religion pour évoquer ce dogme était un piège mortel pour les Français. Bien évidemment, il expliquait que l’islam était incompatible avec la France, et qu’il fallait bouter ce dogme et ses disciples hors de France et hors d’Europe. C’est ce qu’il appelait l’indispensable Reconquista, et bien sûr, il était aux anges quand Éric Zemmour appellera son parti « Reconquête ».

Il a longtemps été gaulliste, militant du RPR, ce qui, dans l’audiovisuel où il a longtemps travaillé, était un combat de tous les jours. S’il est resté fidèle jusqu’au bout à la mémoire et à l’œuvre du général de Gaulle, assumant des désaccords avec nos amis pieds-noirs sur la période algérienne, il s’est éloigné de cette mouvance au fur et à mesure qu’elle s’éloignait du gaullisme. Il nous fascinait par ses extraordinaires qualités de conteur, son immense érudition, sur l’islam, sur la vie de Mahomet, sur ce que sont réellement les musulmans – qu’il respectait comme les combattants déterminés qu’ils sont – tout en affirmant la nécessité de les combattre sans merci pour ne pas disparaître. Il nous disait que depuis 14 siècles, l’islam nous faisait la guerre, par tous les moyens, la force ou la ruse, afin de nous conquérir, ce qui a toujours fait partie de l’ADN de ce dogme. Il nous disait clairement que « cela sera eux ou nous ». Il nous expliquait que les musulmans étaient tenus d’imiter, dans toutes les situations de leur vie, le « beau modèle » Mahomet, et expliquait les conséquence concrètes de cette exigence demandée par les textes sacrés de l’islam. Il en voulait férocement aux collabos et aux traîtres qui les faisaient venir par millions chez nous, et qui mentaient sciemment sur la réalité de l’islam. Il nous racontait souvent ses inquiétudes pour l’avenir de la France, et son exaspération devant la tiédeur du camp patriote face au cancer islamique. Bien sûr, il ne pouvait pas supporter qu’on dise que l’islam était compatible avec la République ou avec la France. Il a gardé jusqu’à ses derniers jours une grande lucidité, et sa passion pour la question historique et religieuse alimentait en permanence une curiosité intellectuelle toujours en éveil.

René, c’était pour Riposte Laïque un guide, presque un maître. Il était notre ami à tous, et il vouait à Pierre Cassen et Christine Tasin une amitié particulière, que ceux-ci lui rendaient bien. Jusqu’au bout, il nous a encouragés à continuer le combat, et nous a félicités pour ce que nous faisions quotidiennement. C’était un grand monsieur, et, osons le dire, même si sa modestie en aurait souffert, un seigneur.

Il restera à jamais vivant parmi nous par ses nombreux livres, et surtout les meilleures de ses vidéos, qu’il faut garder précieusement en mémoire, car trop d’autres de ses vidéos historiques ont disparu de la toile.

Il sera inhumé le lundi 18 novembre 2024 à Montluçon, sa ville natale, à 15 heures, en l’église Saint-Paul.

Au revoir, René, et merci pour tout.

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mardi, 12 novembre 2024

La sépulture de Charles Maurras profanée

IMG-20241110-WA0013.jpgSource : Frontières cliquez ici

La tombe de Charles Maurras, figure du nationalisme français décédé en 1952, a été vandalisé dans la nuit du 9 novembre. L’Action française, mouvement royaliste historique auquel il appartenait, a fermement condamné ces actes de dégradation. Des tags et graffitis menaçants ont été retrouvés sur le caveau, situé dans le cimetière de Roquevaire, ainsi qu’à l’intérieur de la sépulture, tandis que la grille d’entrée avait été forcée.

Parmi les inscriptions, on note la présence d’un tag indiquant « À bas l’AF », accompagné du symbole des trois flèches, signe associé au mouvement antifasciste de la Jeune Garde. Ce groupuscule d’ultra-gauche est actif dans plusieurs grandes villes de France et prône souvent des actions directes contre les organisations qu’il considère comme appartenant à l’extrême droite. Un lien est donc possible mais le groupuscule d’ultra gauche n’a pas encore revendiqué cette attaque.

Face aux dégradations sur la tombe, l’Action française a dénoncé ce qu’elle considère comme une manifestation de « christianophobie » et un symbole du « désintérêt des autorités civiles et judiciaires » face aux agressions de cette nature. Le groupe royaliste a également annoncé qu’une plainte serait déposée auprès du Procureur de la République de Marseille et qu’ils suivraient de près la suite judiciaire qui serait donnée à cette affaire.

L’attaque de la tombe révélatrice des tensions avec les groupes d’ultra gauche

Le geste a suscité une vague d’indignation parmi les sympathisants et représentants de la droite. Jean-Philippe Courtaro, responsable local du parti Reconquête dans les Bouches-du-Rhône, a réagi en dénonçant « la lâcheté des Antifa » dans un tweet. Il a fermement condamné ce qu’il considère comme une atteinte à la mémoire des morts et a affirmé qu’il initierait des actions judiciaires contre les auteurs de cet acte.

La Jeune Garde au cœur des polémiques

La Jeune Garde, groupuscule antifasciste fondé à Lyon par Raphaël Arnault, aujourd’hui devenu député LFI, se revendique comme une organisation de combat contre ce qu’elle appelle l’extrême droite. Ayant adopté une culture d’action virile inspirée des hooligans, le groupe a régulièrement été impliqué dans des affrontements et des actes de violence. Ce dernier événement à Roquevaire, s’il est confirmé qu’il implique ce groupe, s’inscrit dans une série d’actions menées par l’ultra-gauche contre des symboles perçus comme trop à droite, quels qu’ils soient.

Les dégradations sur la tombe de Charles Maurras et les accusations mutuelles entre groupes de gauche et de droite témoignent d’une polarisation croissante en France. L’ancien ministère de l’Intérieur avait déjà pris des mesures de dissolution contre certains groupes militants de droite, mais des voix s’élèvent pour exiger une action plus ferme contre les groupuscules d’extrême gauche.

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lundi, 11 novembre 2024

Victoire de Trump aux USA : la preuve que la dédiabolisation est un piège à c…

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Julien Dir

Breizh Info cliquez ici

La réélection fracassante de Donald Trump à la présidence américaine, face à une gauche agonisante et empêtrée dans ses contradictions, sonne comme un avertissement tonitruant. Le peuple américain, fatigué par des décennies de soumission aux dogmes du gauchisme, du wokisme, et de l’immigration incontrôlée, a finalement pris position, préférant un dirigeant droit dans ses bottes, imperméable aux injonctions du politiquement correct et aux sourires mielleux du système. Contrairement à Marine Le Pen et au Rassemblement National, qui persistent à s’aplatir devant les médias bien-pensants et à caresser les élites dans le sens du poil, Trump, lui, n’a fait aucune concession. Et cette posture de confrontation, loin de lui nuire, l’a mené à une victoire historique.

L’illusion de la dédiabolisation

Qu’est-ce que le Rassemblement National n’a pas encore tenté pour « adoucir » son image ? La dédiabolisation, ce concept creux qui n’est qu’un piège tendu par les médias et les élites progressistes, a réduit le RN à une pâle imitation de ce qu’il était. Convaincu que se conformer aux codes de la bienséance politique lui offrirait la clef du pouvoir, le RN s’est trahi, désarmant son propre électorat, brouillant son message, édulcorant son discours. Ce qui devait être une stratégie de conquête s’est révélé un aveu de faiblesse. Trump, en revanche, a pris le chemin inverse, choisissant l’affrontement, la confrontation frontale. Loin de chercher l’approbation du système, il s’est lancé dans une guerre ouverte contre le gauchisme et le wokisme, refusant toute compromission.

Trump et Musk : la guerre contre le système

Trump a compris que le monde est en guerre idéologique, une guerre totale menée contre les peuples par une élite cosmopolite et ses alliés gauchistes. Dans cette lutte, il a trouvé un allié puissant en la personne d’Elon Musk, visionnaire libre-penseur, qui, lui aussi, a osé s’affranchir des dictats du progressisme et du politiquement correct. Ensemble, ils ont entrepris de démanteler les piliers du système gauchiste : Musk avec ses positions radicales en faveur de la liberté d’expression, Trump avec sa promesse de démanteler les politiques d’immigration qui menacent les fondements mêmes de la civilisation occidentale. Cette alliance électrise, et elle inquiète aussi. Elle effraie les chiens de garde du système, car elle met en lumière leur impuissance face à un homme qui n’a pas peur de dire ce qu’il pense et de faire ce qu’il dit.

Gauche et wokisme : les armes de la destruction civilisationnelle

Le gauchisme et le wokisme, masques d’un progressisme destructeur, sont des outils de subversion, une arme idéologique massive dont l’objectif est clair : saper les bases de la nation, fragmenter l’identité, éradiquer l’héritage. En Amérique, le peuple l’a compris, préférant se tourner vers un leader qui incarne la résistance et la fermeté. Trump ne recule pas devant les accusations, les invectives, et les tentatives de diabolisation. Il ne cherche pas à plaire, il vise à dominer. C’est cette approche qui a galvanisé les électeurs, fatigués de voir leur pays devenir le laboratoire des folies progressistes, envahi par une immigration sans frein, où la morale traditionnelle est bafouée au nom d’une tolérance perverse.

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lundi, 04 novembre 2024

Tribune libre : Pourquoi tous les collabos haïssent-ils autant Donald Trump ?

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Cyrano Riposte laïque cliquez là

Dans quelques heures nous saurons. Nous ne doutons pas que Donald Trump, comme en 2020, va gagner cette élection. La seule question n’est pas celle-ci. Le seul suspense qui existe est d’un autre niveau. La fraude démocrate réussira-t-elle, comme en 2020, à priver de victoire le candidat républicain ?

Curieusement, tout le monde semble avoir oublié cet immense hold-up électoral, au soir du 5 novembre 2020, qui vit le processus électoral s’interrompre dans six États tenus par les démocrates, alors que les premiers résultats montraient de manière indiscutable que le président sortant avait gagné. Dès le 8 novembre, notre contributeur Maxime Lépante évoquera la plus énorme fraude électorale d’une histoire qui pourtant n’en manque pas. cliquez ici

Plus personne ne parle du coup d’État qui a consisté, au lendemain de l’élection, à ce que des journalistes coupent le discours de celui qui était encore président du pays le plus puissant au monde, parce qu’il osait dire qu’on lui avait volé la victoire, et le démontrer. Plus personne n’évoque le blocage de son compte Twitter, qui comptait 80 millions d’abonnés. Alors que Donald Trump multipliait les recours, les différents chefs d’État des pays européens et occidentaux félicitaient le voleur Biden. Et la gauche française, qui avait fait du président américain son ennemi, exultait de la défaite annoncée de Trump.

Pourtant, l’homme avait un bilan exceptionnel. Il avait mené une politique protectionniste qui avait assuré le plein emploi aux États-Unis. Il avait allégé les charges des entreprises, pour permettre à ceux qui avaient émigré de revenir aux USA en évitant les taxes douanières, sans que cela ne remette en cause leur viabilité. Il avait arrêté de jouer les gendarmes du monde, et pour la première fois, les Américains n’étaient plus impliqué dans aucun conflit sur la planète. Il n’avait pas d’attitude belliqueuse avec la Russie, alors qu’Hillary Clinton rêvait d’en découdre, ce que fit Biden. Il soutenait Israël sans la moindre réserve, contrairement aux démocrates. Son mot d’ordre était « America first », ce qui signifie qu’il consacrait les forces vives du pays au développement des États-Unis, et rien d’autre.

Durant quatre années, il a été agressé, harcelé, insulté par 98 % des médias américains, soutenus par les démocrates et l’État profond. On l’a suspecté de connivence avec la Russie, de multitudes de viols, de fraudes fiscales. Il a été traqué par des juges partisans. On lui a collé toutes les provocations possibles, dont notamment la mise en place du « Black Lives Matter » et des émeutes qui ont suivi. Tout a été fait pour le détruire. Et pourtant, en 2020, en pleine période de Covid, ses meetings faisaient le plein, quand Biden était terré dans les sous-sols de Washington. Il avait réussi à avoir 10 millions de voix en plus qu’en 2016. Et pourtant, il a été déclaré battu.

Plus personne ne donnait cher de son avenir lors de l’intronisation de Biden. Il paraissait un homme fini, et on envisageait, même chez les Républicains, l’après-Trump. Mais rien ne paraît pouvoir détruire cet homme hors du commun. Il a été traité de fasciste pendant quatre ans, et toute la campagne a été ordurière à son encontre. Ils ont même essayé de l’assassiner à deux reprises mais, tel le Canard de Robert Lamoureux, il est toujours vivant. On a vu le type d’homme qu’il est, quand il criait à ses supporters, quelques secondes après la tentative d’assassinat à son encontre, le poing levé « Fight » ! Durant toute cette campagne, il a rendu, comme toujours, coup pour coup, ridiculisant fréquemment la médiocre Kamala Harris.

Il est intéressant de chercher à comprendre pourquoi tous les collabos de la planète, c’est-à-dire essentiellement les démocraties occidentales et les forces de gauche, sont aussi hostiles à Donald Trump. Il incarne tout simplement la fierté de son pays, le refus de l’invasion migratoire, de l’islamisation des USA, de la dictature wokiste et de l’imposture climatique. Même si le fédéralisme américain fait que le président de ce pays a bien moins de pouvoir que le président français, sa victoire signifierait simplement un coup d’arrêt à la politique guerrière menée en Ukraine contre la Russie, à la mainmise du wokisme dans de nombreux secteurs de la société américaine, dont les universités, et surtout la fin de l’immigration sauvage, et de la volonté des démocrates de régulariser 14 millions de clandestins pour changer définitivement le corps électoral américain. Bien évidemment, avec la victoire de Donald, Netanyahou recevrait un soutien autrement plus efficace que celui des démocrates, très ambigus avec les terroristes du Hamas et du Hezbollah. Avec Trump, l’Amérique retrouverait le bon sens populaire que les démocrates ont abandonné depuis longtemps.

Les collabos occidentaux, Union européenne en tête, et la gauche américaine rêvent d’une victoire de Kamala Harris pour accélérer la politique de destruction des États-nations, de l’identité des peuples et de leur souveraineté. Ils veulent continuer à terroriser les habitants de la planète avec les bobards climatiques et les mensonges sanitaires, et restreindre toujours davantage la liberté d’expression.

Le courage physique et moral de Donald Trump et sa capacité de résistance à un système qui veut le détruire renvoie tous les collabos à leur lâcheté et à leur soumission. Son intégrité les renvoie à leur corruption. Il n’a pas eu besoin de la politique pour bien vivre, il s’est engagé pour défendre un pays qu’il aime. La plupart des collabos de la politique française et occidentale ne savent rien faire d’autres que des magouilles politiciennes pour rester en place. Ils n’arrivent pas à la cheville de Donald Trump et le savent. Il est leur mauvaise conscience.

La victoire de Donald Trump serait celle d’un peuple américain qui ne veut pas mourir et serait ressentie par tous les peuples du monde comme un formidable encouragement à lutter contre les traîtres qui dirigent leur pays. C’est pourquoi, en France, tous les médias de propagande, tous les macronistes, toute la gauche collabo sont vent debout pour salir un homme qui a le tort, à leurs yeux, de tenir un discours proche de celui du Rassemblement national, et encore davantage de celui de Reconquête, avec une audace qui manque parfois aux dirigeants patriotes de notre pays.

La victoire de Trump serait aussi celle de la liberté d’expression, avec le soutien d’Elon Musk, qui, depuis qu’il a pris la direction de Twitter, a ouvert un espace de liberté, comme Pavel Durov sur Telegram, que les maîtres-censeurs mondialistes contestent.

La victoire de Donald Trump est vitale pour les patriotes de tous les pays européens, et plus largement pour la liberté, la paix dans le monde, l’identité et la souveraineté des peuples menacées par les projets criminels et totalitaires des mondialistes et de leurs complices.

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samedi, 26 octobre 2024

Tyrannie politique au Royaume-Uni. Le dissident Tommy Robinson arrêté à la veille d’une manifestation à Londres

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Source Breizh Info cliquez ici

Les persécutions du gouvernement britannique contre l’activiste de droite Tommy Robinson relancent le débat sur la liberté d’expression, les abus de pouvoir de l’État et la répression systématique des voix dissidentes. Connu pour ses prises de position contre les gangs de viols et la montée de l’islam radical au Royaume-Uni, Robinson, de son vrai nom Stephen Yaxley-Lennon, est une figure importante de la résistance à l’islamisation du Royaume-Uni. Ses récents ennuis judiciaires mettent en lumière ce que certains considèrent comme une tentative continue des autorités de faire taire ceux qui osent dénoncer les vérités dérangeantes.

Arrêté pour avoir protégé des informations confidentielles

Tommy Robinson, 41 ans, s’est rendu volontairement au poste de police de Folkestone après avoir annoncé sur les réseaux sociaux qu’il s’attendait à être arrêté. Ses craintes se sont confirmées lorsqu’il a été inculpé en vertu de l’article 7 de la loi sur le terrorisme pour avoir refusé de fournir le code PIN de son téléphone.

Cette loi délirante, qui permet à la police de contrôler toute personne passant par un port britannique pour déterminer son implication potentielle dans des activités terroristes, a souvent été critiquée pour son champ d’application très large et sujet aux abus. Robinson a refusé de déverrouiller son téléphone pour protéger des informations privilégiées liées à ses affaires juridiques en cours, mais il se retrouve aujourd’hui poursuivi en vertu d’une législation destinée à lutter contre le terrorisme.

Un schéma de persécution

Cet incident n’est pas un cas isolé. Robinson a fait face à de nombreux défis juridiques au fil des ans, souvent liés à son activisme contre ce qu’il perçoit comme les dangers d’une immigration incontrôlée et les échecs des autorités à traiter les crimes commis par des gangs d’origine pakistanaises.. Ses actions ont entrainé pour lui plusieurs arrestations, détentions dans les prisons les plus dangereuses du pays et poursuites judiciaires, laissant penser que l’État cherche clairement à faire de lui un exemple. Pour ses partisans, il s’agit d’un gouvernement qui refuse d’affronter des vérités inconfortables, préférant s’en prendre au messager.

Les déboires de Robinson ne s’arrêtent pas là. Il est également impliqué dans une autre affaire judiciaire pour outrage au tribunal, avec une audience prévue au tribunal de Woolwich. Robinson est accusé d’avoir violé une ordonnance de la Haute Cour en répétant des allégations contre un réfugié syrien qui l’avait précédemment poursuivi en diffamation. Les accusations remontent à une vidéo publiée en 2018, dans laquelle Robinson dénonçait un incident scolaire impliquant le réfugié, qu’il percevait comme le symptôme d’une problématique plus vaste que les autorités n’osent pas traiter. On vous laisse découvrir le film documentaire réalisé ci-dessous. Véritable lanceur d’alerte au sujet des viols de blanches par des gangs pakistanais, Tommy Robinson n’est pas soutenu par la presse mainstream qui préfère le salir.

Tommy Robinson a finalement quitté le Royaume-Uni en juillet, se retrouvant en véritable exil.  Son retour il y a quelques jours a été marqué par ce qui semble être une arrestation planifiée, soulignant encore une fois la détermination des autorités à l’empêtrer dans des batailles juridiques. Pour ses partisans, cela représente une énième tentative de museler sa liberté de s’exprimer sur des sujets que beaucoup de Britanniques craignent d’aborder ouvertement.

Un mouvement qui ne faiblit pas

Malgré ses ennuis judiciaires, les soutiens de Tommy Robinson restent mobilisés dans le monde entier. Même Elon Musk a tweeté récemment à son sujet, ne comprenant pas ce qui lui était reproché. Des milliers de personnes sont attendues à Londres pour une manifestation baptisée « Uniting the Kingdom« , visant à dénoncer la répression contre les patriotes qui s’est accentuée depuis des mois. Bien que les autorités aient pris des mesures pour assurer une forte présence policière et prévenir les affrontements entre partisans de Robinson et contre-manifestants, cette mobilisation souligne les divisions profondes au sein de la société britannique.

Cependant, la marche prévue se déroulera sans la présence de Tommy Robinson lui-même, actuellement en détention. Son absence est le rappel frappant de la volonté de l’État de prendre des mesures drastiques contre ceux qui osent défier le discours dominant.

Le Royaume-Uni sombre dans la tyrannie

La situation de Robinson soulève des questions fondamentales sur la liberté d’expression au Royaume-Uni. Son activisme, notamment sur les gangs de violeurs et de l’islamisme radical, lui a valu à la fois des éloges et des critiques. Pourtant, la persistance des actions judiciaires contre lui suggère un problème plus profond. Beaucoup considèrent cela comme un cas d’application sélective de la loi, où les voix dissidentes—surtout celles critiquant les politiques multiculturalistes—sont punies sous le couvert de subtilités légales.

Alors que ses soutiens se préparent à manifester, leur message est clair : pour eux, Robinson n’est pas un criminel, mais un martyr se battant contre un système qui préfère le réduire au silence plutôt que d’aborder les préoccupations qu’il soulève. À leurs yeux, son cas symbolise les luttes d’une partie de la société qui se sent aliénée, non représentée et muselée.

Lire aussi Riposte laïque cliquez là

Rappelons que notre ami Eric Mauvoisin-Delavaud, Président du Rassemblement vendéen, est à Londres aujourd'hui où il doit prendre la parole lors du meeting de soutien à Tommy Robinson.

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jeudi, 24 octobre 2024

Le nouveau numéro (n°101) de Terre et peuple Magazine est sorti

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L'éditorial Jean-Patrick Arteault :

CET ÉTÉ…

L’été, et le mois d’août en particulier, sont en général des moments dédiés à la détente et au farniente. C’est la période des randonnées, des pèlerinages familiaux, des virées culturelles ou des plongeons dans l’océan. Mais il y a des étés différents. Plus dangereux, qui peuvent ouvrir sur des périodes sanglantes et des remises en causes fondamentales. L’été 1914 fut de ceuxlà. L’été 2024 fourmille de signaux qui, s’ils n’indiquent pas encore que le monde a basculé dans une guerre généralisée de tous contre tous, montrent que nous avons quitté le temps de la paix et de l’insouciance. Ces signaux sont très variés et ressemblent à un patchwork, à l’image de notre époque sans style. Prenons-en quelques-uns.

Le 13 juillet, un « loup solitaire et dérangé » (ils sont toujours solitaires et dérangés, vous avez remarqué ?…) a tenté d’assassiner l’ancien président des USA Donald Trump, candidat à un nouveau mandat. Peu importe ce qu’est exactement Trump, ce qui compte c’est qu’il déclenche un torrent de haine de la part des élites de l’État Profond américain, preuve qu’il ne doit pas être entièrement mauvais. En 2020, elles s’étaient contentées d’organiser une tricherie monumentale lors des élections. La panique est telle devant son retour politique qu’on a décidé de l’éliminer physiquement. Trump avait dû cotiser au syndicat des anges gardiens car s’il n’avait pas bougé la tête une fraction de seconde avant le départ de la balle, il serait mort. Imagine-t-on ce que son assassinat, signé dans les circonstances de la campagne, aurait produit dans un pays où il y a plus d’armes à feu que d’habitants ?

Le 26 juillet a eu lieu la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris. On passera sur le 2 poids, 2 mesures qui a fait exclure les délégations russes et biélorusses et recevoir, drapeau en tête, la délégation d’un petit Etat accusé par les instances des Nations Unies de commission de génocide… Non, l’élément marquant fut la cérémonie woke et LGBTQ+ friendly, concoctée sous les auspices du bizarre couple de l’Élysée. Ce fut une gifle magistrale, non seulement pour ceux qui honorent Jésus ou Léonard De Vinci à un titre ou à un autre, mais à tous les peuples de la planète attachés à une norme anthropologique reniée par le seul Occident. L’oligarchie occidentale s’exhibait et crachait ses miasmes dégénérés au visage du monde. Quel symbole en pleine guerre de “l’Occident collectif ” contre le reste du monde ! Et il y en a qui s’étonnent, dans les salons germanopratins et sur les plateaux des télévisions de propagande, du mépris profond de ces peuples d’Afrique, d’Asie et d’Amérique du Sud pour les élites occidentales…

Le 6 août, après l’horrible assassinat au couteau de plusieurs fillettes dans le nord-ouest de l’Angleterre, à Southport, le 31 juillet par un jeune “Anglais” d’origine rwandaise, éclatent des émeutes d’autochtones aux cris de “trop, c’est trop”, sous-entendu : “Nous n’en pouvons plus des bienfaits de l’immigration”. Il s’agissait, pour l’essentiel, de braves gens des couches populaires “perdantes de la mondialisation” Heureusement les Britanniques ont la chance d’avoir un vrai gouvernement de gauche populaire depuis le 5 juillet animé par le travailliste Keir Starmer… N’écoutant que son dévouement à ce peuple souffrant où se recrutent possiblement ses électeurs, le gouvernement travailliste motiva sa police et ses juges pour… la protection des contre-manifestants immigrés et antifas, l’arrestation sans ménagement des manifestants autochtones, leur jugement rapide et leur incarcération séance tenante dans des prisons préalablement délestées de délinquants et même de meurtriers. C’est toute la limite du Brexit : il est certes bon, nécessaire et impératif de quitter cette prison des peuples qu’est l’organisation “Union Européenne” mais c’est très largement insuffisant si ce mouvement n’est pas accompagné d’une purge politique de l’oligarchie mondialiste anti-populaire. On n’oubliera pas non plus que les gouvernements britanniques successifs, même brexiteurs, sont parmi les plus actifs fauteurs de guerre dans l’affaire ukrainienne.

La France, toute à l’euphorie des médailles qu’elle rafle au cours des J.O. (n’oublions pas l’absence quasi totale des Russes traditionnellement gourmands en médailles ni la traditionnelle prime aux pays organisateurs) a oublié que le 21 juin, la Commission Européenne a transmis les consignes pour la construction d’un budget d’austérité sévère pour 2025 après le placement du pays en procédure de déficit excessif. Nul doute que les français ordinaires vont durement apprécier la copie que le ministère des Finances doit rendre le 20 septembre prochain. G.P.M. (le Grand Président Macron) joue les cigales depuis un certain temps avec les deniers publics et bientôt les petites fourmis vont devoir se serrer la ceinture car, contrairement à la fable de La Fontaine, ici ce sont les cigales qui l’emportent sur les fourmis… Sera-ce suffisant pour mettre le peuple vraiment en colère cette fois-ci ?

Il aurait fallu ici parler des “événements” d’Asie occidentale susceptibles d’affecter gravement la paix du monde. On restera ici pudiquement sur la notion d’“événements”, un peu comme on parlait des “événements d’Algérie” pour ne pas prononcer le mot “guerre” qui fâchait les pouvoirs publics à l’époque. On ne détaillera pas ces “événements” car ils sont, au sens propre, innommables. Un ami nous avait dit un jour : “Si tu veux connaître ton vrai maître, regarde qui est capable, sur un claquement de doigts, de déchaîner la fureur policière et la vindicte des juges”. N’ayant pas envie de tester l’identité de nos maîtres, nous nous contenterons de l’allusion aux “événements” d’Asie occidentale pour signaler, qu’outre les risques de guerre, ils s’ajoutent au lourd contentieux du “Sud et de l’Est global” avec “l’Occident collectif ”. Du fait du basculement du monde en cours, il se pourrait très bien, que dans un terme assez proche, ce qui est innommable aujourd’hui puisse enfin être nommé… même ici.

Allez, terminons sur une bonne intuition (ou pas…) il se pourrait bien qu’en Ukraine l’OTAN morde la poussière avant la fin de l’année… 

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samedi, 19 octobre 2024

Le massacre mythique d'Algériens à Paris, le 17 octobre 1961

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Synthèse nationale

Ces derniers jours, une fois encore, comme chaque année depuis 63 ans, la gauche et ses "réseaux de la repentance à perpétuité" (Bernard Lugan) se sont employés à entretenir le mythe de ce massacre et à enfoncer encore davantage le clou de la culpabilité et de la repentance dans la tête des Français. La Ligue des droits de l'homme, la Mairie de Paris, l'Humanité, les radios et chaînes de télévision du service public, les médias en général..., tous ont repris en chœur le grand air de l'indignation face aux événements de cette journée, qualifiés de "crime d'État".

Une fois encore, Emmanuel Macron a joint sa voix à ce désormais traditionnel concert de lamentations masochistes en évoquant des "faits inexcusables pour la République"...

Et une fois de plus, Bernard Lugan, sur son blog, a démonté avec rigueur et méthode cette "légende" qui doit beaucoup à la passion politique, à la propagande, et peu à l'histoire, la vraie.

Pour lire cet article salutaire, cliquez ici.

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jeudi, 17 octobre 2024

Parution du nouveau numéro du magazine québécois "Le Harfang"

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Prendre du recul pour mieux analyser, comprendre, voir, et surtout se diriger, c’est le rôle du magazine : Le Harfang.

L’automne est bien entamé et bientôt un voile blanc recouvrera le Québec. Pourtant, à Ottawa les esprits s’échauffent: une élection se profile à l’horizon.

Pour bien comprendre les enjeux actuels, mais aussi pour vous offrir un tour d’horizon sur ce qui se passe ailleurs, nous vous offrons un dossier sur les élections, d’ici et d’ailleurs.

Nous vous souhaitons une bonne lecture,

Rémi Tremblay

Renseignements : leharfang@protonmail.com

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mardi, 15 octobre 2024

A voir, sur VA+, la chaîne YouTube du magazine Valeurs actuelles

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La journaliste Léane Charreau a consacré, il y a un peu moins d’un mois, une vidéo au zoologiste américain Alfred Kinsey, considéré comme un des précurseurs de la révolution sexuelle.

En vingt-quatre minutes, Léane Cherreau démonte méthodiquement le personnage, qualifié de « pervers » et de « détraqué sexuel », ses études plus que "douteuses" (qui forment le fameux rapport Kinsey) et la révolution sexuelle qui s’en est suivie dans les années 1960-1970, « un mouvement qui nous a apporté (…) le délitement de l’idée de famille, la pornographie de masse, la théorie du genre, la banalisation de la pédophilie chez les intellectuels ou encore l’éducation à la sexualité dès l’école primaire »…

Pour voir cette vidéo, cliquez ici.

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Lu dans la dernière livraison de Guerres&Histoire, une analyse à froid, sans parti pris, des derniers développements du conflit russo-ukrainien

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Synthèse nationale

Dans le numéro 81 (novembre 2024) de ce magazine bimestriel appartenant à la galaxie Science&Vie, on peut lire un article intitulé : « Impasse stratégique et activisme gesticulatoire ». Son auteur, le stratégiste et historien militaire Benoist Bihan, s’y livre à une comparaison intéressante et pertinente, propre à nourrir la réflexion, entre « la ligne de conduite stratégique » adoptée à l’été 1940 par le Royaume-Uni (resté seul face à l’Axe après le naufrage de l’allié français) et les opérations menées depuis quelque temps par l’Ukraine de Volodymyr Zelensky contre la Russie.

En conclusion de ce papier stimulant, Benoist Bihan, tirant « le bilan de la stratégie britannique dans la première partie de la guerre (1939-1941), une fois levé le voile de la propagande », écrit ainsi : « En mai 1941, Londres est partout en échec et, sans l’invasion allemande de l’URSS et l’attaque japonaise sur Pearl Harbor, son avenir serait demeuré sombre. L’exemple est (…) à méditer pour l’Ukraine, car à l’inverse de la Grande-Bretagne, la Manche ne peut la sauver de ses errements stratégiques… Or ceux-ci s’accumulent en ce début d’automne 2024 : l’obsession pour la Crimée et pour les frappes lointaines, surtout symboliques, détourne des armements rares et coûteux et reste sans effet durable sur les forces russes. Les raids et autres incursions, jusqu’à la téméraire attaque vers Koursk, dissipent les maigres réserves stratégiques au détriment du front décisif, le Donbass. La stratégie du coup d’éclat adoptée par l’Ukraine n’aurait de sens que si, comme Churchill en 1940, elle pouvait attendre l’entrée en jeu d’autres forces. Celles-ci n’étant pas près de jouer, le réalisme commanderait une autre ligne de conduite ».

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samedi, 12 octobre 2024

A lire sur Boulevard Voltaire - "Economie : du paradis mondialiste à la dissimulation du désastre"

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Un bon papier de Marc Baudriller, éditorialiste et directeur adjoint de la rédaction de BV, sur la dissimulation, par le pouvoir, du dérapage des finances publiques auquel nous avons déjà consacré plusieurs articles... Le mur est au bout de l'impasse et on s'en rapproche...

Pour lire l'article de Marc Baudriller, cliquez ici.

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Sur CNews, Jules Torrès étrille Emmanuel Macron

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Ce matin, sur CNews, le journaliste du Figaro, dans son édito politique, a étrillé de belle manière le « Mozart de la finance » aux 900 milliards de dette supplémentaires en sept ans. À lire ci-dessous et à écouter sur le site de la chaîne d’information en continu. Cliquez ici.

 « Après l’ère de l’hyperprésident Nicolas Sarkozy, après la présidence normale de François Hollande, Emmanuel Macron rêvait d’un style jupitérien. Avec cette référence, il aspirait à se hisser au-dessus des fracas politiciens, tel un dieu souverain imposant une verticalité du pouvoir, un président stratège, visionnaire, intouchable, qui plane autour des fracas quotidiens, des pressions quotidiennes…

Mais sept ans plus tard, la réalité est tout autre. Emmanuel Macron, le président jupitérien donc, semblait plus isolé que jamais dans son propre palais, déconnecté du pays qu’il est censé gouverner. Le roi est nu. La fameuse dissolution de l’Assemblée nationale, acte de bravoure devenu boulet, n’a fait que précipiter cette chute. Depuis cet instant, Emmanuel Macron n’est plus qu’un résident de la République. L’homme qui devait incarner le pouvoir suprême semble perdu dans un monde parallèle, jouant au président tout en ratant la réalité du terrain et du pays. Il semble ne s’être jamais remis de cet échec politique.

Mais cette tour d’ivoire dans laquelle Emmanuel Macron s’est enfermé ne date pas d’hier. La solitude du pouvoir, finalement, l’accompagne depuis la crise des gilets jaunes, amplifiée par son approche autoritaire et dédaigneuse des oppositions, sans parler de son manque de transparence, de sa déconnexion. Un détail criant de cette distance : l’agenda d’Emmanuel Macron invisible depuis pratiquement un an. À la Maison-Blanche, à Downing Street ou à Berlin, les plannings présidentiels sont publics et partagés avec les citoyens, tous les jours, toutes les heures pour la Maison-Blanche. À l’Élysée, le mystère est complètement total. Pour une démocratie, c’est un comble. Et les erreurs, en plus, se multiplient, y compris sur son domaine réservé, l’international. Dernier faux pas, quelques heures avant les hommages du 7 octobre, la semaine dernière, Emmanuel Macron qui a appelé à (…) cesser d’armer Israël. Stupeur générale alors que la France ne fournit pour l’instant que des armes défensives à Israël qui lui permettent notamment de composer son dôme de fer qui protège au quotidien nos compatriotes notamment franco-israéliens des attaques du Hezbollah. Donc, évidemment, c’était un timing douteux, tout le monde l’a dit. Mais encore plus douteux, c’est sa sortie sur la série Emily in Paris. (…) Le président s’est fendu d’une déclaration pour sauver cette série qui sera sans doute la grande cause nationale de 2025, afin qu’elle reste à Paris et ne parte pas à Rome. Le maire de Rome a lui-même dû intervenir pour recadrer le chef de l’État. Sur X, il dit : « Détendez-vous, Emmanuel Macron, Emily est très bien à Rome ». Ce n’est plus un président qu’on observe mais un chroniqueur télé en quête de buzz.

Sur le plan politique, la dissolution a fait des ravages. Emmanuel Macron tente de sauver les meubles en organisant des réunions au salon des Ambassadeurs de l’Élysée, mais l’amertume est palpable chez ses propres députés. Un député lui a balancé notamment, cette semaine : « Sept ans qu’on travaille pour vous et c’est la première fois que nous sommes conviés ici ». C’était une situation très tendue. Beaucoup n’ont jamais digéré les législatives catastrophiques ni l’état de désorganisation chronique du parti présidentiel. Bref, on navigue à vue, sans cap et sans boussole. Sur le terrain budgétaire, c’est évidemment le chaos. Le projet de loi de finances pour 2025 ressemble à une vaste entreprise de rafistolage où les économies s’annoncent douloureuses et les hausses d’impôts inévitables. Le procès en irresponsabilité est ouvert. Jean-François Husson, sénateur et rapporteur général du budget au sein de la Chambre haute s’interrogeait récemment sur, je cite « un grand mensonge d’État autour des finances publiques ». Bref, la question s’est : Emmanuel Macron aurait-il sciemment laissé filer la dette sans prendre les mesures nécessaires ? Le débat est ouvert. Et pendant que les Français se serrent la ceinture, l’Élysée, lui, ne se prive pas. Le budget de la présidence explose. Après un gros dérapage en 2024, le palais va connaître une hausse de 3 millions en 2025. Un terrible symbole. Ça peut paraître anecdotique, mais ça ne l’est pas du tout, notamment dans un contexte où on demande en effet à ce que les Français se serrent la ceinture, et où le président de la République est rejeté par 75% des Français. Bref, à leurs yeux, il n’est plus cet homme providentiel qu’il prétendait être. Le président s’égare dans des détails futiles alors que le pays attend des réponses claires aux crises majeures. Trop éloigné, trop solitaire, trop déconnecté, Emmanuel Macron paie aujourd’hui le prix de son isolement ».

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vendredi, 11 octobre 2024

La rupture à l’envers

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Gaëtan de Capèle

Il ne fallait pas attendre de miracle du budget 2025. Aux manettes depuis cinq semaines et confronté au désastre des comptes publics, Michel Barnier a fait du « colmatage », pour reprendre le mot de Valérie Pécresse. Mais, de ce projet de loi de finances enfanté dans la douleur - et loin de sa version définitive, une fois remouliné au Parlement -, on retiendra avant tout que la France renoue avec la maladie de l’impôt. Et dans les grandes largeurs : là où le gouvernement assure combler un trou de 40 milliards aux deux tiers par des économies et à un tiers par de la fiscalité, le Haut Conseil aux finances publiques, refaisant les comptes, constate l’inverse. Cette purge fiscale marque une rupture inquiétante avec les dernières années. D’abord pour les grands contribuables, déjà taxés à haute dose, à qui va désormais s’appliquer un ISF qui ne dit pas son nom. Que la droite ressuscite cet impôt honni et contreproductif, fût-ce temporairement - vraiment ? -, ne manque pas de piquant. Le choc est aussi rude pour les entreprises, qui vont subir une surimposition sur les bénéfices, des taxes sectorielles (automobile, aéronautique, maritime...) et la suppression massive d’exonérations fiscales. Ces décisions mettent un coup d’arrêt à la politique dite de l’offre, qui a permis de restaurer leur compétitivité, de créer de l’activité, de l’emploi... et des recettes fiscales.

Les économies promises, de leur côté, ne sautent pas aux yeux. Pour un ménage, cela consiste à se serrer la ceinture. Dans le charabia budgétaire, il s’agit de dépenser plus, mais moins que prévu. Remboursement de soins, indexation des retraites, niches fiscales... Sans surprise, les services de Bercy ont ressorti leur rabot afin de récupérer les milliards nécessaires pour faire l’appoint. Mais, sur le fond, rien n’a changé. Les effectifs la fonction publique demeurent pléthoriques, les couches administratives toujours aussi nombreuses, l’absentéisme galope, la réforme de l’assurance-chômage est enterrée... L’an prochain, Michel Barnier ou son successeur se retrouvera face à la même équation. Et demandera, la main sur le cœur, des « efforts exceptionnels et temporaires » aux mêmes contribuables.

Source : Le Figaro 11/10/2024

NDLR SN : Il faut toutefois préciser que le gouvernement de Michel Barnier n’a eu qu’une bonne quinzaine de jours pour élaborer un Budget, qui ne manquera pas d’être rectifié. On n’allait tout de même pas demander aux cranes d’œuf de Bercy de renverser table. Ils ont fait ce qu’ils savent faire, à savoir appliquer les éternelles recettes de la macro économie apprises à l’Ena.

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A lire sur Boulevard Voltaire : "Les Français s'appauvrissent, Sandrine Rousseau s'en réjouit"

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Sur le site d'actualités dirigé par Gabrielle Cluzel, Jean Kast donne un bon coup de griffe à la députée "pastèque" (verte à l'extérieur, rouge à l'intérieur) après son tweet du 9 octobre présentant comme "la meilleure information de la journée" le contenu d'un papier du Monde évoquant "la grande panne de la consommation" en France...

Ah, décroissance, décroissance, quand tu nous tiens... Et si Sandrine, en toute logique avec sa pensée, décroissait à son tour ?

Pour lire l'article de Jean Kast sur Boulevard Voltaire, cliquez ici

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mardi, 08 octobre 2024

Salus Populi : quand Bruno Mégret nous fait rêver…

1225097535.27.jpgPierre Cassen

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Il y a parfois des livres, hélas uniquement des fictions, qui font rêver les lecteurs. Ce fut le cas, il y a quelques années, du livre de notre ami le major Alain Bonte, « L’espérance, notre rêve pour la France ». Il y était raconté l’histoire d’un militaire, totalement hors du système, qui se faisait élire président de la République, et se donnait les moyens, tous les moyens, de mener une politique au service de la France et des Français.

C’est un scénario assez proche que nous décrit Bruno Mégret, aujourd’hui retiré de la vie politique française, dans ce livre, « Salus Populi », que les éditions Altera viennent d’éditer.

Le héros de cet ouvrage, Jérôme Bolton, est un homme politique de centre droit que rien ne prédisposait à être élu président de la République en 2032, si ce n’est un ensemble de circonstances. Homme d’appareil plutôt discret, il gagne la présidentielle, face à l’extrême droite, grâce à un programme offensif sur l’insécurité et l’immigration.

Une fois arrivé au pouvoir, ses conseillers, et les responsables de son parti qui ressemble comme deux gouttes d’eau à LR, lui expliquent qu’il a bien fait d’utiliser ces arguments durant la campagne, mais qu’à présent qu’il est au pouvoir, il sait bien qu’il ne pourra pas appliquer le programme pour lequel il a été élu, parce que celui-ci serait incompatible avec ce qu’on appelle « l’État de droit ».

De manière surprenante, le nouveau président s’obstine à vouloir faire voter une loi qui respecte ses engagements de campagne. Et cette loi est votée, avec bien des réticences, par la majorité qu’il a acquise, suite à sa victoire. Sauf que, sans surprise, le Conseil constitutionnel la rejette dans son intégralité.

Alors que tout le monde lui conseille de rendre les armes avec les honneurs, Jérôme Bolton refuse de bafouer les électeurs français et décide de se battre, contre sa majorité, qui le lâche. Aidé par un conseiller de l’ombre d’une rare efficacité, il décide alors de dissoudre l’Assemblée nationale, de revenir devant le peuple français, et de proposer un référendum qui permet au président de la République et à l’Assemblée nationale d’avoir le dernier mot, face au Conseil constitutionnel. Et pour cela, il franchit le Rubicon, s’affranchit du politiquement correct, et fait alliance avec un parti qualifié d’extrême droite.

Malgré la violente campagne des médias contre lui, il remporte les élections législatives qui suivent, et dispose d’une majorité qui lui donne les moyens d’appliquer son programme, même s’il est contraire, selon les mondialistes, à l’État de droit.

Il met donc fin à l’immigration sauvage, à la dictature de l’Union européenne, à la bureaucratie parasitaire qui bloque le pays, à la logique de l’endettement sans fin de la France, et à tout ce qui est en train de tuer notre pays.

Pendant cinq années, il opère, sans se laisser intimider par la rue ni par les pressions internationales, les réformes nécessaires pour redonner la souveraineté au peuple de France. Il montre, tout au long de ses réformes, que quand il y a la volonté, il y a un chemin.

Cinq ans plus tard, la France est transformée, et il se présente de nouveau devant les électeurs…

Certains jugeront cette fiction utopiste. D’autres ne partageront pas certaines orientations du héros de Bruno Mégret. Mais nul ne pourra contester qu’à travers cet ouvrage, celui qui fut longtemps le numéro deux du Front national trace le chemin d’un programme de rupture avec le politiquement correct, et nous démontre qu’un président de la République française qui le voudrait pourrait tout à fait s’émanciper de la tyrannie des juges et des mondialistes, et redonner à la France les moyens de demeurer la France.

Salus populi, Bruno Mégret, Roman, Éditions Altéra, 256 pages, 21,00 €

Vous pouvez commander ce livre à DPF cliquez ici

Un entretien avec Bruno Mégret publié sur Riposte laïque cliquez ici

Entretien avec Martial Bild sur TV Libertés cliquez là

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