Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 16 août 2023

Universités d’été… quelle rigolade !

manege.jpg

Jarente de Senac

Ça m’a toujours fait marrer cette appellation d’université, le raout que s’octroient les partis politiques pour convoquer leurs militants, ou ce qu’il en reste, à deux ou trois jours de pseudo réflexion sur de fantomatiques programmes politiques. En général un salmigondis "d’enculage de mouche". Et il faut bien avouer que cette année, à gauche comme à droite, ces universités vont ressembler à une traversée du désert de Gobie muni d’un seul bidon d’eau. Car les militants se barrent de tous les côtés.

Au parti majoritaire, Renaissance, on trouve tout ce qui tourne autour du centre (gauche et droite). Et comme Macron ne se représente pas, il y a là tout un électorat en errance que la droite aimerait récupérer, notamment Les républicains. Mais c’est là que ça devient compliqué. Car les Républicains ont le cul entre deux chaises, vu qu’une grande partie de leur électorat s’est barrée qui à Renaissance qui au Rassemblement national. Autrement dit, il s’agit pour Laurent Wauquiez de résoudre la quadrature du cercle. Trop à droite, les centristes se barrent, trop au centre et les radicaux restent au Rassemblent. A notre avis l’unique chance pour Laurent Wauquiez, c’est de miser sur le fait qu’une grande partie des électeurs du Rassemblement ne veulent pas voir une Marine Le Pen entrer à l’Elysée eu égard à ses incompétences et à celles de son entourage. C’est un pari risqué. Les couilles molles que sont les centristes ne voteront jamais pour un programme trop radical.

Il apparaît, et les sondages le prouvent, que la France se droitise. Et pour cause. Tout ce qui relève du régalien est en train de se déliter vitesse grand V. Trois institutions majeures sont quasi en dissidence : la santé, la police et la justice. Et les fractures entre la France de nos pseudo élites, le peuple encore gaulois et les immigrés ne cesse de s’agrandir. Ce qui rend les problématiques électorales fortement aléatoires.

Quant à la gauche, il était temps, elle est partie dans les nuages. Mais elle est toujours bien présente dans les médias où elle fait la pluie et le beau temps sur les chaînes nationales, ce qui ne manque pas d’être scandaleux. Mais les centristes de tous bords s’en accommodent au nom des droits de l’homme. Une chose est sûre, la gauche bénéficie d’un électorat d’irréductibles comme c’est toujours le cas avec le parti communiste. Mais il est maigre semble-t-il.  Sur le fond, on ne sait plus très bien à quoi correspond la gauche dont un Mélenchon en donne une image brouillée. Ce révolutionnaire de carton-pâte, rétribué toute sa vie par la fonction publique en sa qualité d’élu est en train de se suicider en raison de ses accointances avec les immigrés et les islamistes, les nouveaux damnés de la terre à ses yeux.

Autant dire que l’avenir n’a jamais été aussi incertain, imprévisible, à l’heure même où s’accumulent les nuages en France comme en Europe. Car la guerre en Ukraine a des répercussions nettement plus importantes que prévues. Au-delà du problème politique se pose celui de l’énergie autrement plus inquiétant pour nous autres européens. Car Bruxelles nous a mis dans la panade en soutenant inconditionnellement les intentions américaines de déclarer la guerre à la Russie et de nous faire voter d’iniques embargos. De tout cela les Français ne sont pas dupes ! Demain en sera-t-il la preuve ?

14:55 Publié dans Jarente de Senac | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Les commentaires sont fermés.