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lundi, 02 décembre 2019

Le 5, tous dans la rue !

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Par Jarente de Senac

Si l’on part du principe que plus t’es petit, plus t’as une grande gueule, alors la manif du 5 décembre des syndicats répond de ce critère. Car voici belle lurette – et nul ne l’ignore – que les syndicats ne représentent plus grand-chose de ce monde des « travailleurs » si cher au grand Georges Marchais. Aujourd’hui leur pouvoir de nuisance s’exerce essentiellement dans l’administration, là où les fonctionnaires sont à l’abri du chômage. Je veux parler plus précisément des transports – SNCF, RATP – seuls susceptibles d’emmerder le maximum de travailleurs. Tel n’est pas le cas des hôpitaux évidemment dont le personnel se met en grève tout en travaillant. Un bel exemple d’abnégation qui ne risque pas de toucher le gréviste cégétiste de la SNCF. Là où l’on peut mesurer le degré de bêtise de ces syndicats, c’est leur incapacité à imaginer qu’un service gratuit des transports serait plus efficace et surtout plus populaire que la paralysie. Il faut bien dire, à leur décharge, qu’ils sont paralysés du cerveau.

Mais revenons au 5 décembre, où nos syndicats de nantis vont crier victoire, c’est que ce jour symbolique va en fait être l’expression du ras-le-bol de la France d’en bas contre la France d’en haut, celle des Gilets jaunes contre celle des bobos mondialisés du CAC 40, de ses troupes urbanisées, de ses patrons grassouillets et de tout son petit personnel parlementaire et quelques autres encore. Une sorte de rat des villes contre rat des champs. Car, dans cette histoire, les retraites ne sont qu’un prétexte vu que les populations concernées ne sont quasiment pas nées et que d’ici là, comme l’on dit, de l’eau aura coulé sous les ponts. Le 5, on sera donc en présence d’un pays dont la majorité des citoyens entend manifester contre la politique libérale menée par Macron et qui est en train de ruiner ceux-là même qui créent de la richesse au bénéfice de ceux qui en profitent et en tirent les bénéfices plus que grassement.

C’est donc plus une vision de notre avenir qui va animer tous ceux qui vont descendre dans la rue que nos tartignoles syndicalistes que l’Etat macronien – après bien d’autres d’ailleurs – va continuer de déplumer. Car, sur le fond, voici belle lurette que nos gouvernants ont fait tout et n’importe quoi avec ce fleuron des transports qu’était la SNCF. Dernière bêtise en date, d’avoir à obéir aux injonctions de Bruxelles nous obligeant à la privatiser en partie. Mais passons.

Donc, le 5 décembre, on a tout lieu d’espérer que ces Français qui font la France, descendront nombreux dans la rue pour manifester contre ceux qui nous exploitent sans rien donner en retour, ceux qui nous épuisent par leur irresponsabilité, ceux qui veulent éradiquer notre identité, nos modes de vie, nos coutumes au profit d’un monde standard mondialisé. De ce monde-là, on n’en veut pas.

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jeudi, 06 juin 2019

Ras-le-bol !

Jarente de Senac

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Franchement, j’en ai marre de ces commémorations qui sont autant de renvois à nos défaites pour ce qui concerne le XXe siècle évidemment. On devrait les remplacer par une Journée du soldat, c’est-à-dire de tous ceux qui sont tombés au champ d’honneur des différentes boucheries bien souvent à cause de politiciens véreux comme le furent toutes ces figures séculaires de nos trois dernières républiques. Des Républiques d’escrocs au même titre que le République elle-même, toujours aux mains de la finance anonyme et vagabonde comme des lobbies divers et variés.

Ah ! 1914-1918. De cette guerre non seulement la France mais encore l’Europe entière ne se relèvera pas. A qui la faute ? Aux Anglais. Ces foutus rosbifs qui voulaient détruire la puissance allemande montante ont poussé ces stupides politiciens français, francs-macs pour la plupart, à déclarer la guerre à l’Allemagne. L’Angleterre  a laissé son empire, ce dont on se fout complètement, mais l’Europe a perdu son âme.

La Deuxième Guerre mondiale n’est que la conséquence de la première. Elle aura néanmoins pour conséquence majeure, la main mise américaine sur l’Europe occidentale et notre sortie de l’histoire. Nos autres guerres, Indochine et Algérie, ne sont que les conséquences collatérales de 1939-1945.

Aussi, de voir fanfaronner tous ces guignols, qui pour la plupart d’ailleurs n’étaient pas nés, relève bien d’un cirque républicain en mal d’identité. Cerise sur le gâteau, les jeunes générations regardent cela non sans stupéfaction, Mai 68 relevant à leurs yeux de la préhistoire.

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mercredi, 29 mai 2019

France. De qui, de quoi parle-t-on ?

Jarente de Senac

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On le savait, mais on en a désormais la confirmation, le paysage politique français, bien dévasté, se résume à un face à face entre la République en marche (LREM) et le Rassemblent national (RN). La gauche, qui n’était déjà pas bien vaillante, devient ectoplasmique. Les seuls bénéficiaires, si l’on peut employer ce terme, ce sont les Verts. Mais leur voix reste faible. Car ce qui vaut eux européennes ne s’est jamais appliqué aux législatives comme aux municipales.

A droite on assiste à la fin d’une imposture qui de RPR en UMP pour finir Républicains, n’avaient de droite que le nom. Avec Chirac, l’ex-parti dit gaulliste était devenu une simple machine électorale, un truc à fournir des élus. On n’a d’ailleurs jamais vu la clique du claque gaulliste transcendée par une idée. C’était plutôt un conglomérat de libéraux dont la notion a fluctué au gré des circonstances jusqu’à venir échouer sur l’ultra libéralisme d’un Emmanuel Macron. Que cette droite-là disparaisse, on n’ira franchement pas chialer.

Mais que la droite soit désormais incarnée par le Rassemblement national n’est pas satisfaisant pour autant. En dehors de l’immigration et d’un vague euroscepticisme, on en voit mal les lignes de force. Il n’a échappé à personne que cette confrontation Marine Le Pen – Emmanuel Macron ne bénéficiait qu’à ce dernier. Cet ultra libéral a phagocyté tout le centre, de droite à gauche, et on voit mal, a priori, ce qui pourrait lui faire obstacle.
Sauf le peuple, même.

Car ce qui est tout de même nouveau – enfin pas tout à fait – c’est que nous sommes face à une France fracturée, non entre riches et pauvres, mais entre une France de nantis qui jouit des bienfaits de la mondialisation et une France laborieuse dirons-nous, encore majoritaire électoralement, où nichent les classes moyennes qui demeurent le vrai moteur de la croissance et n’en bénéficient guère. Une France populaire d’un côté et enfin une France d’immigrés où l’on trouve un panel racial des plus variés, qui n’ont que peu à voir avec notre culture et notre civilisation, et qui survivent comme un kyste sur une richesse nationale à laquelle de près ou de loin – voire de très loin -, ils participent.

A défaut de venir des partis qui ne représentent plus rien aux yeux des Français, c’est du peuple - façon Gilets jaunes -  que pourrait venir l’explosion du couvercle de la marmite sociale. Il n’y a plus de filtre désormais entre le pouvoir et la rue. Emmanuel Macron marche sur un champ de mines, ça peut péter à tout instant pour des raisons qui nous échappent encore. Car de très nombreux secteurs industriels et agricoles sont au bord de la rupture. Et le jour où certaines catégories de canuts n’auront plus rien à perdre, elles descendront dans la rue.

Voici maintenant une bonne décennie que des intellectuels anticonformistes, c’est-à-dire débarrassés des scories socialisantes, tirent la sonnette d’alarme. Et, tous ceux qui crient au fascisme oublient qu’il s’incarne dans un homme. Où est donc cet homme providentiel et futur Castro ? Nulle part. L’horizon est vide.

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lundi, 29 avril 2019

L’urgence climatique

Par Jarente de Senac

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L’urgence climatique est à double détente : nationale et mondiale. Nationale en ce qui concerne les pays industrialisés incités à se montrer moins gourmands en énergie, notamment fossile ; internationale dans la mesure où il est difficile de discipliner des pays qui veulent accélérer leur développement, comme la Chine et l’Inde. Sans exclure les Etats-Unis qui, en bon insulaire trumpien, se foutent carrément des problèmes inhérents au climat et qui entendent bien demeurer le  leader mondial d’une économie qui nous voue au suicide.

En matière de climat, nous l’avons déjà dit et répété, la terre subit une nouvelle phase climatique contre laquelle on ne peut rien, si ce n’est s’en accommoder en s’adaptant. Mais il est un autre aspect d’une nécessaire politique écologique, celle qui consiste pour l’homme à lever le pied sur la destruction de son environnement et de ses écosystèmes. Cela nécessite comme l’ a bien énoncé, à ma grande surprise, Nicolas Hulot, de changer notre modèle économique et donc nos modes de production. Pour les raisons de notre remise en cause du système libéral, je vous renvoie à l’incontournable ouvrage d’Alain de Benoist (Contre le libéralisme, Rocher) qui en détaille clairement les motifs.

Paris a vu se réunir pendant une semaine des chercheurs de 50 pays différents sous l’égide de la Fondation pour la recherche sur la biodiversité. Un gros rapport doit voir le jour, plus qu’inquiétant, sur la destruction par l’homme d’une large part de sa faune et de sa flore (de 500 000 à 1 million d’espèces) de son environnement naturel. Ce que d’aucuns ont traduit par le passage de l’holocène à l’anthropocène, à savoir d’une époque où l’homme vivait en harmonie avec la nature à celui où la main de l’homme agit sur elle. Pour la détruire comme le constatent les chercheurs. Cela signifie que l’homme est purement et simplement en train de se suicider à l’heure même où son  génie lui a fait atteindre un degré inégalé dans les sciences et la compréhension de son monde.

Et l’unique responsable de ce désastre, c’est notre système économique, le libéralisme, qui est en train de tout détruire au nom du seul profit financier. On appelait cela le Veau d’Or, hier encore. Ou bien, ce qu’avait illustré en son temps l’écrivain Robert Louis Stevenson dans son roman L’Etrange cas du docteur Jekyll et de M. Hyde. On peut y voir également une excellente illustration du populaire héros allemand, Faust, apparu au XVIe siècle, actualisé par Goethe et qui vend son âme au diable afin de percevoir les secrets de l’univers.

N’en sommes-nous pas là aujourd’hui !  Sauf que cette urgence environnementale se heurte aux égoïsmes nationaux et à l’absence d’hommes capables de porter cette exigence au premier rang de nos préoccupation.

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vendredi, 19 avril 2019

Notre-Dame du repentir

Par Jarente de Senac

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Ce doit être cette époque vide de sens qui veut cela. Dans une France largement déchristianisée la folie qui entoure Notre-Dame pourrait s’interpréter comme une sorte de repentance métaphysique. Comme si l’oubli des dieux pesait sur ce monde livré au Veau d’Or, à savoir la marchandise.  Cette ferveur soudaine est peut-être aussi la résurgence nostalgique d’un inconscient collectif, celui d’un temps où les baptêmes, les mariages et les enterrements avaient lieu à l’église.

Dans le même temps, à Strasbourg, la Pythie Jean-Marie Le Pen prononçait son discours d’adieu au Parlement européen dont il ne gardera « qu’un sentiment d’inutilité ». Face à l’aveuglement de l’institution à l’égard de l’immigration, Jean-Marie Le Pen leur a balancé : « Députés, aveugles, sourds et muets, la postérité vous maudira ». Il a malheureusement raison et les foules à venir qui visiteront Paris et sa cathédrale n’auront que peu à voir avec le symbole qu’elle représente.

A l’heure où les Gilets jaunes réclament plus de justice sociale, il y a comme une indécence à voir nos abonnés du CAC40 dégainer leurs millions d’euros gagnés à la sueur du front des Gilets jaunes pour que l’on restaure Notre-Dame. Près du milliard en deux jours seulement. Serait-ce le prix de la mauvaise conscience ou le retour sur investissement ?

Demain, la cathédrale et ses 14 millions de visiteurs sera sur pied pour la plus grande satisfaction d’un évêché qui doit confondre les touristes avec les croyants.

Les seuls vrais bénéficiaires de cette manne, ce sont nos artisans qui font vivre un patrimoine unique au monde par sa qualité et sa diversité. Malheureusement, ces merveilleux métiers attirent de moins en moins les jeunes. Parce que l’Education nationale ne fait plus son boulot depuis des lustres et que les jeunes préfèrent cette débile téléréalité qui fait de vous une vedette en trois coups de cuillère à pot.

Triste époque ! 

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