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lundi, 29 avril 2019

L’urgence climatique

Par Jarente de Senac

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L’urgence climatique est à double détente : nationale et mondiale. Nationale en ce qui concerne les pays industrialisés incités à se montrer moins gourmands en énergie, notamment fossile ; internationale dans la mesure où il est difficile de discipliner des pays qui veulent accélérer leur développement, comme la Chine et l’Inde. Sans exclure les Etats-Unis qui, en bon insulaire trumpien, se foutent carrément des problèmes inhérents au climat et qui entendent bien demeurer le  leader mondial d’une économie qui nous voue au suicide.

En matière de climat, nous l’avons déjà dit et répété, la terre subit une nouvelle phase climatique contre laquelle on ne peut rien, si ce n’est s’en accommoder en s’adaptant. Mais il est un autre aspect d’une nécessaire politique écologique, celle qui consiste pour l’homme à lever le pied sur la destruction de son environnement et de ses écosystèmes. Cela nécessite comme l’ a bien énoncé, à ma grande surprise, Nicolas Hulot, de changer notre modèle économique et donc nos modes de production. Pour les raisons de notre remise en cause du système libéral, je vous renvoie à l’incontournable ouvrage d’Alain de Benoist (Contre le libéralisme, Rocher) qui en détaille clairement les motifs.

Paris a vu se réunir pendant une semaine des chercheurs de 50 pays différents sous l’égide de la Fondation pour la recherche sur la biodiversité. Un gros rapport doit voir le jour, plus qu’inquiétant, sur la destruction par l’homme d’une large part de sa faune et de sa flore (de 500 000 à 1 million d’espèces) de son environnement naturel. Ce que d’aucuns ont traduit par le passage de l’holocène à l’anthropocène, à savoir d’une époque où l’homme vivait en harmonie avec la nature à celui où la main de l’homme agit sur elle. Pour la détruire comme le constatent les chercheurs. Cela signifie que l’homme est purement et simplement en train de se suicider à l’heure même où son  génie lui a fait atteindre un degré inégalé dans les sciences et la compréhension de son monde.

Et l’unique responsable de ce désastre, c’est notre système économique, le libéralisme, qui est en train de tout détruire au nom du seul profit financier. On appelait cela le Veau d’Or, hier encore. Ou bien, ce qu’avait illustré en son temps l’écrivain Robert Louis Stevenson dans son roman L’Etrange cas du docteur Jekyll et de M. Hyde. On peut y voir également une excellente illustration du populaire héros allemand, Faust, apparu au XVIe siècle, actualisé par Goethe et qui vend son âme au diable afin de percevoir les secrets de l’univers.

N’en sommes-nous pas là aujourd’hui !  Sauf que cette urgence environnementale se heurte aux égoïsmes nationaux et à l’absence d’hommes capables de porter cette exigence au premier rang de nos préoccupation.

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16:09 Publié dans Jarente de Senac | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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