mercredi, 09 octobre 2024
OSER PENSER ; OSER AGIR ?
Pieter Kerstens
Depuis des lustres les libéraux et les prétendus « chrétiens-démocrates », associés aux socialauds-marxistes, président aux destinées de l’Europe, de la France, de certaines régions et communes et sans omettre les hautes fonctions monopolisées dans les administrations. Grâce au développement des réseaux informatiques et à la concentration de l’information, cette caste a également monopolisé les médias, aux mains de puissances cosmopolites au service du Système.
QUEL ESPACE RESTE-T-IL POUR LA LIBERTE D’EXPRESSION, DE REUNION ET DE PRESSE ?
Année après année, mois après mois, les avis ou les analyses qui contestent la parole « officielle » et les diktats de la Commission européenne sont censurés et souvent poursuivis en justice pour le moindre écart. Il ne s’agit pas d’être un grand prophète pour percevoir ce que bon nombre d’entre nous ressent depuis pas mal de temps, et plus que jamais depuis quelques mois, devant ce qu’ils constatent dans leur environnement immédiat qui leur est montré à travers les médias, ravageant tout espoir sur son passage : une inquiétante impression d’être pris dans des sables mouvants sans plus aucune branche à laquelle se raccrocher. En d’autres mots : TOUT PART A LA DERIVE.
Et personne ne devrait être surpris par ce qui arrive. Relisez donc les interventions, les déclarations, les discours et les articles des élus du RN-FN, non pas depuis 3 mois, non pas un an, mais plus de 25 ans et vous devrez en convenir : il ne pouvait pas en être autrement avec la politique pratiquée par ceux qui nous gouvernent , qu’ils soient de la prétendue « droite », du centre mou ou de la gauche marxiste, dans leur aveuglement, leur démagogie, leur incompétence, leur veulerie, leur inconscience, leur irresponsabilité, et surtout, ô surtout leur incommensurable lâcheté. Un exemple remarquable a été celui d’Angela Merkel qui, le 16 octobre 2010 lors d’un congrès à Potsdam, avait déclaré : « le multikulti est un échec ; nous avons totalement échoué. » ce qui a été confirmé ensuite par Nicolas Sarközy et David Cameron. Et cela n’a pas empêché les gouvernements successifs de laisser se poursuivre un déferlement d’immigrés clandestins extra-européens qui, d’Oslo à Cadix et de Brest à Bucarest, dégradent par millions nos coutumes, nos lois et nos traditions.
DEMISSION, DECLIN, DECADENCE, DELIQUESCENCE, DEGENERESCENCE …
Il ne pouvait pas en être autrement quand les barons qui dirigent nos pays et leurs patrons, ont volontairement confondu liberté et licence, ordre et tyrannie, morale et oppression, amour et fornication, égalité et nivellement, enseignement et endoctrinement, information et propagande, patriotisme et xénophobie, nationalisme et racisme, droit et force, devoir et faiblesse… OUI, tout part à la dérive et d’abord le sens des mots. Ce qui est voulu, au nom d’une philosophie destructrice et de la nouvelle religion « Droit de l’Hommesque », qu’un seul vers de l’Internationale (hymne cher à Jean-Luc Mélenchon) définit clairement : « du passé faisons table rase ». Table rase de la famille, table rase de tout ce qui a fait de l’être humain, maître de sa destinée, le rouage d’une machinerie universelle qui décidera seule de son rôle, de son utilité ou de son rejet. Le plus grave, face à ce déclin, c’est que ceux qui en pâtissent le plus, continuent encore à prêter une oreille aux sirènes d’une démocratie prétendue menacée, alors qu’elle est chaque jour un peu plus bafouée. Que ces mêmes crédules puissent toujours accorder du crédit aux pharisiens sans scrupules qui ont trahi l’esprit de la loi, sous prétexte d’en moderniser la lettre.
Il est grand temps de choisir entre la politique à la petite semaine, que la « bande des euro-mondialistes » nous impose, tantôt au nom du changement dans la continuité, tantôt au nom de la continuité dans le changement, et une politique de redressement et de courage que les nationalistes ont proposée, politique qui a toujours été passée sous silence, sauf à en travestir certains points afin d’alimenter les campagnes de calomnies et d’exclusion dont nous n’avons cessé d’être l’objet. Du grand art en matière de désinformation. Goebbels a trouvé ses maîtres chez nos prétendus démocrates.
18:23 Publié dans Les articles de Pieter Kerstens | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Le déficit dérape, la macronie patauge (mais avec assurance)...
Maurice Bernard
Au début du mois d’avril dernier, le ministère des Finances du sémillant et prolifique auteur Bruno Le Maire (reconverti depuis dans l’enseignement, à Lausanne) réévaluait le déficit budgétaire prévu pour 2024 de 4,4% du PIB à 5,1%. Au même moment, l’analyste financier Marc Touati, lui, l’estimait plutôt à 6%... Six mois plus tard, nous savons qui avait raison : une nouvelle fois, les services de Bercy ont péché par excès d’optimisme : au lieu des 5,1% annoncés, on s’oriente plutôt vers 6,2%, selon les déclarations du nouveau ministre du Budget, Laurent Saint-Martin, devant la commission des finances de l’Assemblée nationale.
Au moment de la réévaluation du printemps dernier, la députée socialiste Valérie Rabault précisait, sur France Info : « Quand on a 0,7 point de PIB de déficit en plus, on est autour de 18 milliards de plus ». Avec 1,8 point, on doit donc en être à environ 46 milliards supplémentaires, pour un total de l’ordre de 180 milliards… Un beau dérapage qui vient s’ajouter à la longue liste des précédents…
Sur LCI, hier au soir, Darius Rochebin recevait la députée macroniste de Paris Olivia Grégoire.
Question du premier : « Vous avez été aux affaires, vous avez été à Bercy, au cœur de cet immense Bercy qui représente tellement de spécialistes, d’inspecteurs des finances. Comment une erreur de prévision de 100 milliards est-elle possible ? Geoffroy Roux de Bézieux disait : "De mémoire d’observateur économique, ça n’est jamais arrivé qu’on passe en quelques mois de 4,7 à 6% et peut-être davantage" ».
Réponse de la seconde, en gros : ça s’est fait à l’insu de notre plein grès, c’est pas de notre faute, c’est même, pour partie, une conséquence de la réussite de notre brillante politique : « (…) On a déjà une structure (…) de la croissance en France qui a bougé. Ça n’explique pas les 100 milliards de sous-évaluation de Bercy, mais ce qu’il y a d’intéressant, c’est que ça fait sept ans qu’on se bat pour réindustrialiser ce pays, ça fait sept ans qu’on s’est battu en matière d’attractivité et effectivement, nous sommes devenus plus une nation de producteurs et un peu moins une nation de consommateurs - lié aussi à l’inflation et à la poussée inflationniste -. En un mot : moins de recettes de TVA ». Avant d’ajouter : « De grâce, (…) prenons un peu de recul. Le moment est grave, il n’est pas dramatique. Rappelez-vous : (…) sous le gouvernement de monsieur Fillon, à combien était le déficit ? À 7,9% (…), et aujourd’hui, on est encore en train de se parler et la France continue son chemin (…) ».
7,9% (en fait, 7,1%) en 2010, certes. Mais la dette de la France représentait alors 1591,2 milliards d'euros, soit deux fois qu'aujourd'hui...
Le numéro d'équilibriste de Madame Grégoire, hier soir, a été d'un tel niveau qu'on ne peut plus parler d’artisanat, mais plutôt de grand art. Chapeau, l’artiste ! Tout bien réfléchi, c’est décidé : si la réincarnation existe, je veux revenir macroniste. Car, comme pourrait s’écrier le Jack Lang de Laurent Gerra, cette assurance inoxydable, ce contentement de soi à toute épreuve, cette capacité infinie à réécrire l’histoire, à travestir les faits et à retourner une situation en faveur de son camp, « c’est chié, non ».
12:03 Publié dans Maurice Bernard | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Le combat vital des idées
Synthèse nationale a publié un excellent article de Thierry Decrusy tiré du site Polemia cliquez ici qui rappelle l’indispensable et nécessaire combat culturel qui doit impérativement précéder la victoire politique. Pas de victoire politique sans réussite dans le combat des idées, ce qui est un préalable absolu comme l’avait démontré Antonio Gramsci.
En savoir plus et le commander cliquez ici
10:10 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Samedi 12 octobre, Nancy : une conférence sur le thème "Défendre la France"
00:09 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mardi, 08 octobre 2024
Salus Populi : quand Bruno Mégret nous fait rêver…
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Il y a parfois des livres, hélas uniquement des fictions, qui font rêver les lecteurs. Ce fut le cas, il y a quelques années, du livre de notre ami le major Alain Bonte, « L’espérance, notre rêve pour la France ». Il y était raconté l’histoire d’un militaire, totalement hors du système, qui se faisait élire président de la République, et se donnait les moyens, tous les moyens, de mener une politique au service de la France et des Français.
C’est un scénario assez proche que nous décrit Bruno Mégret, aujourd’hui retiré de la vie politique française, dans ce livre, « Salus Populi », que les éditions Altera viennent d’éditer.
Le héros de cet ouvrage, Jérôme Bolton, est un homme politique de centre droit que rien ne prédisposait à être élu président de la République en 2032, si ce n’est un ensemble de circonstances. Homme d’appareil plutôt discret, il gagne la présidentielle, face à l’extrême droite, grâce à un programme offensif sur l’insécurité et l’immigration.
Une fois arrivé au pouvoir, ses conseillers, et les responsables de son parti qui ressemble comme deux gouttes d’eau à LR, lui expliquent qu’il a bien fait d’utiliser ces arguments durant la campagne, mais qu’à présent qu’il est au pouvoir, il sait bien qu’il ne pourra pas appliquer le programme pour lequel il a été élu, parce que celui-ci serait incompatible avec ce qu’on appelle « l’État de droit ».
De manière surprenante, le nouveau président s’obstine à vouloir faire voter une loi qui respecte ses engagements de campagne. Et cette loi est votée, avec bien des réticences, par la majorité qu’il a acquise, suite à sa victoire. Sauf que, sans surprise, le Conseil constitutionnel la rejette dans son intégralité.
Alors que tout le monde lui conseille de rendre les armes avec les honneurs, Jérôme Bolton refuse de bafouer les électeurs français et décide de se battre, contre sa majorité, qui le lâche. Aidé par un conseiller de l’ombre d’une rare efficacité, il décide alors de dissoudre l’Assemblée nationale, de revenir devant le peuple français, et de proposer un référendum qui permet au président de la République et à l’Assemblée nationale d’avoir le dernier mot, face au Conseil constitutionnel. Et pour cela, il franchit le Rubicon, s’affranchit du politiquement correct, et fait alliance avec un parti qualifié d’extrême droite.
Malgré la violente campagne des médias contre lui, il remporte les élections législatives qui suivent, et dispose d’une majorité qui lui donne les moyens d’appliquer son programme, même s’il est contraire, selon les mondialistes, à l’État de droit.
Il met donc fin à l’immigration sauvage, à la dictature de l’Union européenne, à la bureaucratie parasitaire qui bloque le pays, à la logique de l’endettement sans fin de la France, et à tout ce qui est en train de tuer notre pays.
Pendant cinq années, il opère, sans se laisser intimider par la rue ni par les pressions internationales, les réformes nécessaires pour redonner la souveraineté au peuple de France. Il montre, tout au long de ses réformes, que quand il y a la volonté, il y a un chemin.
Cinq ans plus tard, la France est transformée, et il se présente de nouveau devant les électeurs…
Certains jugeront cette fiction utopiste. D’autres ne partageront pas certaines orientations du héros de Bruno Mégret. Mais nul ne pourra contester qu’à travers cet ouvrage, celui qui fut longtemps le numéro deux du Front national trace le chemin d’un programme de rupture avec le politiquement correct, et nous démontre qu’un président de la République française qui le voudrait pourrait tout à fait s’émanciper de la tyrannie des juges et des mondialistes, et redonner à la France les moyens de demeurer la France.
Salus populi, Bruno Mégret, Roman, Éditions Altéra, 256 pages, 21,00 €
Vous pouvez commander ce livre à DPF cliquez ici
Un entretien avec Bruno Mégret publié sur Riposte laïque cliquez ici
Entretien avec Martial Bild sur TV Libertés cliquez là
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Mercredi 23 octobre, à la Librairie Vincent (Paris) : Thierry Decruzy dédicacera son nouveau livre sur "Les Brigandes"
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63 miliciens armés dans Paris : Retailleau doit dissoudre « Action antifasciste Paris-Banlieue »
Henri Dubost
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Une soixantaine de nervis du groupuscule « Action antifasciste Paris-Banlieue » ont été interpellés ce samedi dans le 5e arrondissement de Paris. Cagoulés, armés de matraques télescopiques et d’explosif, ils s’apprêtaient à ensanglanter la séance de dédicace du livre de Marguerite Stern et Dora Moutot, Transmania. Sur X, des comptes d’internautes ont relayé un appel à se rendre devant les commissariats où ces individus étaient en GAV dimanche matin.
Dora Moutot et Marguerite Stern se disent «choquées», «mais pas dissuadées» de continuer la promotion de leur livre, une enquête qui montre comment l’idéologie transgenre a pénétré en profondeur la société.
«Je ne suis pas surprise de la violence de ces gens, car ils m’envoient depuis longtemps des menaces ouvertes de mort et de viol sur les réseaux sociaux. Mais ce matin, je me suis réveillée avec le sentiment d’avoir évité le pire», confie Dora Moutot au Figaro. Le mois dernier, «nous avons transmis avec Marguerite une lettre ouverte au nouveau ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, pour lui demander une protection», ajoute-t-elle.
Devant la gravité des faits reprochés aux « antifas », on attend du ministre qu’il prononce la dissolution de leur groupuscule.
Depuis la sortie de Transmania, en avril dernier, plusieurs incidents ont émaillé les prises de parole publiques des auteures féministes. «En mai, lors d’une conférence ultra-sécurisée à l’université d’Assas, nous avions été accueillies par des dizaines d’individus qui hurlaient, pancartes en main : “Une Terf [Trans-Exclusionary Radical Feminist, féministes radicales excluant les personnes trans], une balle, justice sociale”», raconte Marguerite Stern qui souligne que les signatures publiques ont déjà été considérablement limitées, les lieux d’accueil pour la promotion craignant d’être visés par des actions violentes de la mouvance antifasciste.
«On comprend leur crainte. Mais c’est regrettable d’en arriver là», déplore l’essayiste, dont la venue à l’Issep, à Lyon – école fondée par Marion Maréchal – fin septembre avait aussi été perturbée par la manifestation de 300 militants féministes, puis par un départ de feu juste à côté de l’établissement universitaire.
«Désormais, chacune de nos apparitions nécessite une protection renforcée. C’est une réalité, notre intégrité physique est gravement menacée», poursuit celle qui regrette l’absence de réaction des sphères féministes. Avant de conclure : «La violence de l’extrême gauche et des milieux queers « antifascistes » doit devenir un débat public.»
France Info a fait un article complet sur les exactions des antifas de ce samedi. Deux petits détails ont échappé au journaleux de service : il s’agissait bien d’antifas et non de simples « personnes ». Par ailleurs, c’est la dédicace du livre des deux féministes Dora Moutot et Marguerite Stern que ces « antifas » entendaient perturber, et non un « événement privé » quelconque…
Le théâtre Montansier, de Versailles, où Marguerite Stern devait tenir une conférence le 15 octobre, a décidé d’annuler cet événement. Cette décision a été motivée par « un certain nombre de plaintes et par l’inquiétude provoquée par les récentes attaques qui affectent les conférences de l’auteur de Transmania ».
Les Eveilleurs, organisateurs de la conférence, « garderont la tête haute et donneront la parole à Marguerite Stern. Nous tournerons très prochainement un grand entretien où elle nous exposera comment l’idéologie transgenre infiltre toutes les sphères de la société ».
« Nous comptons sur vous pour faire entendre la voix de cette femme que l’on tente de museler et qui voit régulièrement les portes des événements organisés autour d’elle se fermer. Nous ne céderons pas à cette doxa woke qui cherche à nous intimider ».
01:17 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 07 octobre 2024
Court rappel historique au sujet du 7 octobre :
René Moniot Beaumont
Littérateur de la Mer
Aujourd’hui, 7 octobre 2024, c’est le triste anniversaire de l’agression de l’État d’Israël par des barbares qui se prennent pour les héros de leur civilisation du désert. Hier, j’assistais à un messe dans une église traditionnelle, ce qui m’a rappelé les offices de mon enfance. Le prêtre, l’abbé G... évoque dans son sermon remarquable la date du 7 octobre 1571, celle de la Bataille de Lépante.
Je ne suis pas historien de marine, en revanche je connais bien l’existence de l’écrivain Miguel de Cervantes (547-1616) qui participa à cette victoire navale de l’occident chrétien. Voici ce que j’écrivais à son sujet dans l’Histoire de la littérature maritime ( La Découvrante 2008) :
"Cervantès naquit le 9 octobre 1547, d'une famille noble. Plusieurs villes se sont disputé l'honneur de lui avoir donné le jour : Madrid, Séville, Lucena, Tolède, Esquivias, Alcazar de San-Juan et Alcala de Henares. Son acte de baptême fut retrouvé dans cette dernière ville. À vingt-quatre ans, embarqué sur la flotte des Croisés, commandée par don Juan d'Autriche, il participa à la bataille de Lépante le 2 octobre 1571. Blessé dès le commencement du combat, il n'abandonna son poste qu'après la fuite des infidèles. Un coup d'arquebuse, et surtout l'impéritie des chirurgiens lui firent perdre l'usage de sa main gauche. Puis il entra à Tunis et, en vertu d'un congé que lui accorda Don Juan, retourna en Italie, d'où il devait s'embarquer avec son frère Rodrigo pour rentrer en Espagne. Il faisait voile vers sa patrie, lorsque la galère qu'il montait, le Soleil, fut prise, presque en vue de Majorque, par un pirate nommé Dali-Mami."
Pour la petite histoire de la littérature : Le « mutilé de Lépante » mourut à Madrid le 23 avril 1616.
Ce chef-d’œuvre de la littérature médiévale fut publié en deux parties, 1605 et 1615. Heureusement, il lui restait sa main droite ! Pour la petite histoire, nous pouvons noter que Cervantès serait mort le même jour que Shakespeare, si l’on en croit la tradition. En réalité le second est mort douze jours après le célèbre Espagnol, le calendrier de l’Espagne catholique était grégorien, les Anglais n’avaient pas encore réalisé cette modification, n’en déplaise à Victor Hugo qui trouvait formidable que les deux auteurs aient quitté ce monde le même jour.
Là, n’est pas l’objet de cette brève. Cette date du 7 octobre 2023 n’était-elle pas aussi le début d’une revanche historique ?
Je lis pas mal de journaux, mais à ma connaissance, personne n’a fait ce rapprochement, sauf l’abbé G... . Je le remercie, mais j’avoue avoir été un peu vexé de ne pas y avoir pensé depuis cette ignominie de l’année dernière !
21:17 Publié dans Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Sur Polémia, un très bon article Thierry Decruzy sur l'importance du combat culturel
Sur le site du "réservoir à idées" Polémia, notre ami Thierry Decruzy, auteur des Brigandes, phénomène musical de la dissidence, publié par Synthèse nationale (avec une préface de Brigitte Bardot) cliquez ici, vient de commettre l'excellent papier (consacré à l'indispensable combat culturel) que nous reproduisons ci-dessous :
La culture d’abord !
« Quand j’entends le mot culture, je sors mon revolver ». Attribuée à Goebbels, la citation est fausse, mais elle convient bien aux élus nationaux qui ont abandonné le combat culturel. Le problème n’est pas dans les positions hégémoniques de l’adversaire, mais dans la volonté de l’affronter…
La fête de l’Huma : preuve de l’importance de la culture
Pour évaluer le chemin à parcourir, un petit exemple suffit. Les communistes n’ont plus qu’un poids électoral résiduel (2,3 % aux dernières élections), tout en conservant une audience disproportionnée dans la société française. Si le PC (communiste devrait être remplacé par wokiste ou altermondialiste) s’est toujours inscrit dans la mouvance révolutionnaire œuvrant à éliminer toute résistance au “progrès”, sa politique culturelle reste son relai essentiel dans l’opinion. Avec 430 000 visiteurs, la dernière Fête de l’Huma en a encore été une illustration. Le programme musical, une quarantaine d’artistes, sert d’appât pour une jeunesse qui ne rate pas une occasion de faire la fête, et ses débats réunissent des personnalités aux engagements divers, de Mélenchon à de Villepin, confortant une capacité à rassembler.
Cet ancrage légitimise une influence sur tous les milieux culturels, comme l’avait montré en 2022 la stagiaire recalée lors d’un entretien d’embauche à l’Opéra de Paris. Elle avait travaillé pour Valeurs Actuelles, publication classée à l’extrême droite : « Le monde de la culture est de gauche, ne perdez pas votre temps à postuler » est déclaré à la postulante. L’Opéra abrite le plus ancien orchestre de France, créé en 1668 par Louis XIV, véritable temple de la danse et de la musique classique. Ce lieu de traditions est tenu par des révolutionnaires, ceux qui veulent déconstruire et imposer leur cancer idéologique.
Le combat culturel ne peut être refusé
La déficience culturelle du courant national traduit une incapacité à affronter l’adversaire politique, car la musique rend compte de l’état des sociétés. En 1985, c’est par le concert de SOS Racisme place de la Concorde que Mitterrand tente de masquer l’échec économique du Programme commun. Les grands concerts entretiennent une ambiance propice. La culture est le décor dans lequel évoluent les sociétés, elle entretient l’ambiance et l’ambiance affecte les comportements, influençant directement les votes. Le combat culturel est donc prioritaire et ne peut être relégué dans l’attente d’une victoire toujours retardée. Voilà plus de 40 années que le courant national est revenu dans l’arène politique. Disparue en 2000, la SERP, société d’édition musicale, confortait une réelle politique culturelle dans ce domaine. Disparue en 2006, la fête des BBR offrait une scène aux musiciens dissidents, ceux qui avaient l’audace de contester l’hégémonie culturelle gauchiste. Daniel Guichard, vrai dissident du showbiz, en a payé le prix fort après sa prestation aux BBR de 1991. Étiqueté « nationaliste » et « populiste », le chanteur Jean-Pax Méfret n’est venu pourtant qu’une fois sur la scène des BBR, à leur première édition en 1981. Présents sur scène en 1996 et 1998, les groupes de RIF (Rock identitaire français) ont affolé les médias, tout simplement pour leur audience auprès de la jeunesse, et la SERP en produisait plusieurs. Les attaques iront jusqu’à l’attentat à la bombe contre le festival de RIF à Vitrolles en novembre 1998. Que l’adversaire en soit réduit à cette extrémité contre la musique dissidente révèle l’importance de l’enjeu et montre que le combat ne peut être refusé.
Si les musiciens dissidents ne sont pas forcément nombreux, du fait de l’absence de scène pour se produire, certains font transpirer les médias. Le récent exemple des Brigandes, ces chanteuses convoquées à l’Assemblée nationale, en est une illustration. La soumission culturelle des représentants politiques du courant national reflète leur capacité combative, leur motivation à intervenir dans le débat. Cantonnés dans les limites imposées par l’adversaire, et alors qu’ils représentent un tiers de l’électorat, ces élus refusent l’affrontement.
Sortir d’une posture d’évitement
Il est faux d’invoquer la puissance de l’adversaire, depuis des décennies les plus fortes mobilisations sont d’origine dissidente, malgré les dénonciations médiatiques et la sous-estimation systématique des chiffres officiels. Déjà en 1984 le retour du courant national en politique est contemporain de la mobilisation pour l’école libre qui faisait reculer la Gauche dans sa volonté de contrôler l’enseignement. Les manifestations contre le mariage homosexuel n’ont pas abouti à cause de l’absence des politiques. Les Gilets Jaunes ont pareillement été abandonnés, comme les antipass. Dans la rue, les dissidents sont les plus nombreux. À l’heure des caméras à haute résolution, l’absence de chiffres incontestés signe une volonté de tromper. Pourquoi continuer à croire dans la sincérité des élections alors que le contrôle n’est exercé que dans les seuls bureaux de vote et pas sur l’ensemble du processus (depuis les listes électorales jusqu’à la proclamation des résultats, il n’existe aucun observatoire indépendant) ? Avec les institutions républicaines, le succès électoral est un mirage. Depuis 40 ans d’existence, le courant national a non seulement jamais infléchi la politique de destruction de l’identité française, mais a été incapable de ralentir le programme des minorités (climatologistes, avorteuses, homosexuelles, transgenres, euthanasistes…). Si le combat politique ne doit pas être négligé, il n’est pas suffisant pour atteindre le pouvoir.
Des atouts puissants et reconnus
Il est bien évident que la reconquête du terrain culturel perdu ne se fera pas en un jour. Mais il est tout aussi évident que cette reconquête s’appuiera sur des positions solides et des atouts puissants, nombreux, appréciés des Français, et reconnus des étrangers. Depuis les années 1990, la France est la première destination touristique de la planète (données de l’OMT). En 2019, 830 millions d’euros de dons sont collectés après l’incendie de la cathédrale Notre-Dame, montrant un profond attachement au patrimoine. Les monuments les plus visités témoignent de cet attachement : 1. Musée du Louvre (8 millions en 2019), 2. Château de Versailles, 3. Tour Eiffel, pour l’Île-de-France et le Mont Saint-Michel en 6e position. Si les visiteurs sont à 15 millions pour Disneyland et 3 millions pour le Parc Astérix, ils sont 2 millions pour le Puy-du-Fou avec une thématique visant un « combat culturel », dixit son fondateur, Philippe de Villiers. Dans l’écosystème culturel français très particulier et malgré les attaques, il a été capable d’obtenir une reconnaissance internationale en exportant son modèle.
Une hégémonie de carton-pâte
Les atouts culturels français sont nombreux (monuments, œuvres d’art, musique, gastronomie, paysages…), mais il faut faire preuve de discernement tout simplement en défendant la tradition historique et l’authenticité, contre les produits mondialisés. Le socle culturel français prend ses racines dans une civilisation européenne millénaire. Il est autrement plus puissant et solide face à quelques décennies de culture révolutionnaire et wokiste.
Car le refus du combat culturel est un acte d’allégeance aux codes imposés par l’adversaire, clairement perçu par la population et donc les électeurs. Il faut commencer par dénoncer ses règles truquées. Un exemple, par besoin de crédibilité les politiques nationaux considèrent comme valorisant de répondre aux invitations dans les médias du “service public”, financé et dirigé par l’État. Il serait plus efficace de prioriser – et non boycotter – les médias dissidents, leur procurant une audience et un soutien qui seraient en mesure d’inverser le rapport de forces médiatique. En décembre dernier, talonnée par l’audimat de CNews, BFMTV invite Thaïs d’Escufon, ancienne porte-parole de Génération Identitaire, pour tenter de remonter son audience. L’influenceuse est aussi sollicitée par Cyril Hanouna qui doit finalement reculer. Devant le risque d’effondrement de ses relais d’influence, l’inquiétude est palpable à gauche. Un monopole présenté comme solidement établi, n’est en réalité qu’un décor qui ne demande qu’une poussée pour tomber. L’extrême violence des antifas à attaquer toute forme d’expression culturelle dissidente ne confirme pas seulement l’importance de l’enjeu, elle révèle la faiblesse des positions de l’adversaire. Il faut sortir de la soumission, le combat culturel n’est pas une option, il est un préalable.
Pour accéder au site Polémia, cliquez ici
18:29 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Le Rassemblement vendéen plus offensif que jamais...
Malgré une matinée pluvieuse, le soleil est arrivé à la mi-journée pour éclairer la réunion de rentrée du Rassemblement vendéen.
Pour animer celle-ci, le président du RV, Eric Mauvoisin-Delavaud (ci-dessus), avait invité un certain nombre de responsable nationaux et identitaires à prendre la parole et Pierre Cassen, fondateur de Riposte laïque, dirigea avec le talent que nous lui connaissons cette séance qui dura une bonne partie de l'après-midi.
Ce fut d'abord le cas de Bernard Germain, auteur du livre réquisitoire contre la gauche, "Démasquer la gauche cette imposture permanente" (édité par Synthèse nationale cliquez ici), qui remporta un franc succès de vente.
Suivirent les interventions de Jean-François Hée, responsable vendéen des Patriotes, qui démonta l'Europe de Bruxelles ; puis ce fut le tour de Raymond de Malherbe, conseiller régional des Pays de Loire, qui nous parla de l'agriculture ; Jacline Mouraud, figure du mouvement des Gilets jaunes et Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale. Il revint bien entendu au président Mauvoisin-Delavaud de conclure cette belle réunion en présentant les projets militants du RV pour les mois qui viennent. Et ils sont nombreux...
Nous reviendrons prochainement sur cette belle journée.
Bernard Germain dédicace ses livres...
Intervention de Roland Hélie
et de Raymond de Malherbe
00:48 Publié dans Combat nationaliste et identitaire, La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
dimanche, 06 octobre 2024
Journal du chaos
Pour télécharger, cliquez ICI
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Vu sur le site d'Eléments - "Israël-Liban : les néo-cons, ça ose tout !"
Pour nourrir la réflexion sur le sac de nœuds proche-oriental, nous reproduisons ci-dessous l'article que Daoud Boughezala (collaborateur d'Éléments et de Causeur) a publié sur le site de la revue de la Nouvelle Droite il y a quatre jours :
Croire qu’Israël va remodeler le Moyen-Orient à son avantage par la force relève de l’illusion. En vérité, le discours néoconservateur qui légitime la politique de Benyamin Netanyahou révèle une méconnaissance profonde de la région. Vingt ans après le fiasco américain en Irak, les néocons n’ont décidément rien compris aux sociétés arabo-musulmanes.
Ah, le nouveau Moyen-Orient ! Souvenez-vous, à la chute de Saddam Hussein (2003), les néoconservateurs autour de George W. Bush s’enthousiasmaient : comme l’Europe centrale après l’effondrement du mur de Berlin, le monde arabe allait se convertir à la démocratie et signer la paix des braves avec Israël. Hallelujah !
Las, ils ont livré l’Irak à la guerre civile et replongé l’Afghanistan dans le chaos. Car ces idéologues messianiques, ex-trotskistes recyclés dans une version impérialiste de la révolution permanente, ne connaissaient des sociétés arabo-musulmanes que la diaspora expatriée aux États-Unis. Or, dans des pays où le principe un homme = une voix n’est pas réellement ancré, les institutions imposées d’en haut produisent au mieux « des démocraties sans démocrates » (Ghassan Salamé). Au pire, des guerres intestines.
À l’éclosion des printemps arabes (2011), les atlantistes David Cameron et Nicolas Sarkozy ont chassé – et assassiné – le satrape Kadhafi pour y installer un gouvernement fantoche régnant péniblement sur une moitié du pays, désormais divisé entre Tripolitaine et Cyrénaïque. En Syrie, l’appui des Occidentaux aux franges prétendument modérées de l’opposition à Bachar al-Assad s’est heurté aux alliés du régime baathiste (Russie, Iran, Hezbollah). Comme en Irak, l’absence de sentiment national enraciné dans la société et la guerre de tous contre tous ont profité aux plus sectaires. Dans les prisons américaines en Irak, Daech a surgi comme l’enfant monstrueux né de la fusion entre les anciens membres des services de sécurité de Saddam Hussein et des djihadistes d’Al-Qaïda. Le démantèlement de l’État irakien a donc profité aux plus extrémistes, semant sectarisme et désolation parmi les populations, notamment chrétiennes, yazidies ou kurdes. Beau résultat !
« Les autres ne pensent pas comme nous »
Aujourd’hui, une rhétorique néoconservatrice refleurit à l’ombre des opérations que mène Israël pour venger le 7 octobre 2023. Le millier de victimes innocentes du 7 octobre a non seulement radicalisé la doctrine israélienne de la riposte disproportionnée, mais également ressuscité de vieilles lunes idéologiques. Ce n’est pas à coups de bombes anti-bunkers, d’assassinats ciblés et de talkies-walkies piégés que le Proche-Orient va se démocratiser ou accueillir Israël à bras ouverts. Il faut tenir la sociologie et l’anthropologie en très basse estime pour croire Tsahal et les services israéliens capables de pacifier le Moyen-Orient.
Tout compte fait, les accords d’Abraham entre l’État hébreu et un certain nombre de pays arabes n’ont concerné que des États sans réelle population autochtone (Émirats, Bahreïn, Oman) ou le lointain Maroc, plus inquiet de sa souveraineté sur le Sahara occidental que de l’avenir des Palestiniens. Soucieux de son opinion publique, le prince héritier saoudien Mohamed Ben Salmane se garde bien de signer le moindre accord avec Israël tant que l’amorce d’un État palestinien n’a pas été annoncée.
Par la pensée magique, les nouveaux néoconservateurs se persuadent que l’élimination des chefs du Hamas et du Hezbollah anéantit leur base sociale. Que cela plaise ou non, ces groupes armés islamo-nationalistes répondent à une demande. Il ne s’agit pas de simples mercenaires implantés pour servir l’agenda de l’Iran. La longue histoire de la relégation des chiites libanais, longtemps méprisés et économiquement déshérités, pèse autant dans le succès du Parti de Dieu que le soutien iranien. Au lieu de prendre leurs désirs pour des réalités, les occidentalistes devraient se faire une raison : « Les autres ne pensent pas comme nous », comme dirait un ancien conseiller diplomatique de Chirac.
Quand bien même l’infrastructure et les moyens d’action du Hezbollah et du Hamas seraient démantelées et tous ses cadres décimés, le problème de fond resterait inchangé. À Gaza, l’inexistence d’un État palestinien. Au Liban, la vacance d’une nation introuvable, le Hezbollah étant « un État au-dessus d’un non-État » (Karim Bitar). Tant que l’occupation, la frustration et l’humiliation des populations perdureront, ces mouvements terroristes renaîtront sous une forme ou sous une autre, encouragés par la haine et le ressentiment que suscitent les opérations militaires israéliennes.
C’est ce que l’éminent Henry Laurens appelle le syndrome du dernier enfant grec, suivant le poème qu’avait inspiré à Victor Hugo le massacre de l’île de Chios, en 1822 :
« Les Turcs ont passé là. Tout est ruine et deuil.
Chio, l’île des vins, n’est plus qu’un sombre écueil,
[…] Tout est désert. Mais non ; seul près des murs noircis,
Un enfant aux yeux bleus, un enfant grec, assis,
Courbait sa tête humiliée ;
[…] Que veux-tu ? fleur, beau fruit, ou l’oiseau merveilleux ?
– Ami, dit l’enfant grec, dit l’enfant aux yeux bleus,
Je veux de la poudre et des balles. »
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samedi, 05 octobre 2024
La vénerie, un art subtil et un patrimoine unique au monde
Catherine Blein
La mère à chiens et à chats que je suis, amoureuse et respectueuse de toute vie animale, est pourtant intarissable sur la Vénerie ou chasse à courre, cette chasse décriée par beaucoup qui sont en fait totalement ignorants de ce qu ‘elle est réellement.
J’aimerais tant leur faire partager mon respect et ma passion pour cette chasse et je vais vous expliquer pourquoi.
Étymologiquement « Vénerie » vient du vieux français « vener » qui signifie « chasser avec des chiens ». C’est au XIVe siècle que le mot Vénerie apparaît avec l’établissement des règles très strictes et de toute la codification de ce mode de chasse. Celles-ci n’ont jamais varié en 800 ans et sont toujours scrupuleusement respectées.
La vénerie ou chasse à courre est la reproduction exacte du mode de chasse éternel des loups, à savoir poursuivre un animal en meute jusqu’à sa mise à mort…
Ses détracteurs vous disent qu’elle est cruelle, que les cavaliers poursuivent l’animal jusqu’à l’épuiser afin que les chiens lui sautent à la gorge pour le dévorer…
Que de contre-vérités dans cette simple phrase !
Bien sûr que la mort d’un animal est cruelle. Le cerf ou le chevreuil des forêts de France, s’il n’a pas été pris par les chiens ou tiré par un chasseur, va mourir de façon naturellement très cruelle. Affaibli par l’âge, la dureté de l’hiver qui va raréfier la nourriture va le faire mourir de faim et de froid, après qu’il aura été chassé sans ménagement de sa compagnie par un jeune ambitieux.
S’il a été seulement blessé par un chasseur à tir, il va aller crever seul dans un buisson, d’une agonie qui pourra durer plusieurs jours.
La chasse à courre, elle, soit « prend » l’animal, grâce aux chiens qui seuls chassent (les cavaliers suivent simplement), soit ne le prend pas ; il n’y a jamais de blessé. L’animal qui a réussi à déjouer les chiens, par ses ruses, reprendra sa vie en forêt sain et sauf (c’est le cas de trois animaux chassés sur quatre !), la chasse à courre ne prélevant que 0,4 % de la prédation de la chasse en général.
Ainsi la Vénerie est une forme de chasse naturelle, écologique, loyale, un art extrêmement difficile et subtil qui met en scène en tout premier lieu les chiens.
Non, Messieurs les détracteurs ignares et arrogants, ce ne sont pas les cavaliers qui « traquent » l’animal, ce sont les chiens et eux seuls ! Ce sont eux qui chassent, uniquement avec leur « nez » et leur sens inné de la traque, reprenant par là la chasse des loups, en meute. L’homme n’intervenant qu’à la fin, si l’animal est pris, pour le « servir », c’est-à-dire l’achever.
Les cavaliers suivent et sont toujours derrière les chiens.
Ce sont les chiens qui « choisissent » leur animal de chasse et c’est cet animal seul qui sera chassé, les chiens étant immédiatement arrêtés s’il leur vient l’idée de « faire change », c’est-à-dire de lever un autre animal.
L’animal chassé n’est pas une proie facile. Animal sauvage jamais domestiqué, il est programmé dans son ADN, depuis des dizaines de milliers d’années, pour être chassé par une meute de loups (ou de chiens c’est la même chose pour lui) et a donc développé toute une série de « ruses » difficiles à relever pour les chiens, et qu’il transmet à sa descendance. Cette transmission est bien vivante et effective puisque les animaux chassés, cerfs, chevreuils, sangliers, lièvres ne sont que des animaux sauvages. C’est un point capital ! Si je déteste la chasse à tir, c’est entre autre parce qu’elle élève des volatiles, voire même des sangliers, pour ensuite les tirer. Je trouve cela minable car ces pauvres bêtes ne sont pas du tout « armées » pour résister. Ne parlons même pas des enclos de la honte, en Sologne notamment, dont les animaux ne peuvent s’échapper, ce qui bafoue totalement la plus élémentaire loyauté qui devrait prévaloir.
Un cerf mâle « dix-cors », par exemple, vieux routier qui ne s’affole nullement et a été chassé non-pris à plusieurs reprises, va donner aux chiens tant de fil à retordre qu’une fois de plus il les mettra en défaut et après parfois 6 ou 7 heures de chasse… le maître d’équipage sonnera « la Rosalie », fanfare que l’on sonne quand l’animal est manqué, que la nuit tombe, et que tout le monde rentre au chenil.
Chasse naturelle donc, la vénerie est aussi une chasse écologique : pas de matériel, on ne laisse rien traîner par terre, on n’abîme rien, notre seule arme est le nez de nos chiens !
C’est enfin une chasse loyale pour plusieurs raisons. Tout d’abord c’est donc une affaire d’animaux entre eux, les chiens contre l’animal qu’ils ont choisi (bien souvent celui justement qui est peut-être plus faible que les autres), les veneurs n’intervenant pas, sauf pour empêcher les chiens de faire change ou pour rameuter quelques égarés.
Elle est loyale aussi car les veneurs ne se cachent pas, les chiens non plus bien sûr. On part en fanfare, joyeusement, et les chiens attaquent en se récriant, l’animal de chasse est donc prévenu. Autre raison pour laquelle je n’aime pas la chasse à tir, c’est une chasse de planqués ! On se planque, on se camoufle, on installe des appelants pour tromper le canard, et on tire dans le dos du cerf ou de la biche qui est en train de brouter son herbe tranquillement.
J’avoue que ces non-valeurs ne me plaisent pas.
La vénerie, elle, annonce la couleur, et de toutes les façons possibles, les redingotes des veneurs sont bleues ou vertes, ou rouges, on part en fanfare, les sonneurs sonnent et les chiens crient.
La vénerie je la compare à la guerre en dentelles, elle en a le panache, la noblesse, l’élégance, le chatoiement des couleurs, et ses chefs en première ligne ; la chasse à tir à la guerre moderne, camouflée, planquée, avec ses chefs à l’abri.
Le déroulement d’une chasse à courre est très différent selon le territoire.
Dans les grandes futaies aux alentours de Paris ou en forêt de Tronçais, ainsi que dans toutes les grandes forêts domaniales, les choses vont très vite car les voies sont larges et le terrain dégagé ; en revanche, dans les massifs accidentés, remplis de ronces et d’épineux, les chasses peuvent durer six ou sept heures.
Mais ne croyez pas que l’animal court durant tout ce temps, bien sûr que non, il y a de nombreuses poses chaque fois que les chiens ont perdu la voie de leur animal et sont en défaut, ce qui laisse le temps à celui-ci de se refaire une santé, et aux suiveurs, cavaliers ou suiveurs à pied, de sortir le pique-nique !
Parfois il s’est « tapé » au sol (vous diriez « tapi ») et il faut savoir qu’une fois tapé au sol il ne dégage plus aucun « sentiment » c’est-à-dire qu’il n’a plus aucune odeur et les chiens peuvent passer à cinq mètres de lui sans relever la voie. Il laissera donc passer les chiens puis filera dans la direction opposée.
Les chiens sont régulièrement confrontés à ces ruses et à tant d’autres car il faut savoir que leur gamme est très riche. C’est pourquoi la vénerie est un art si difficile.
Lorsque l’animal rend les armes et qu’il se laisse encercler par les chiens, il est hallali mais les chiens, contrairement à ce que racontent les écolos de banlieue, n’y touchent pas, ils restent « sous le fouet » et respectent leur cerf ou leur sanglier… C’est le maître d’équipage ou le piqueux qui descend de cheval et va servir l’animal d’un coup de dague dans le cœur qui foudroie l’animal instantanément. Mais il faut du courage, car cerf comme chevreuil ou sanglier peuvent être violents…
Ce n’est pas le moment préféré de beaucoup de veneurs mais il est indispensable que les chiens soient récompensés sinon ils ne chasseront plus.
C’est au moment de la « curée » au retour au chenil que les chiens auront le droit de manger l’animal dépecé et les « honneurs » seront faits à l’un des participants sous la forme du don rituel et en fanfare d’un pied de l’animal chassé.
Les veneurs, eux, contrairement aux chasseurs à tir, ne sont pas des viandards. La viande est pour les chiens, pas pour nous !
Il y a un autre aspect de la vénerie qui est primordial, c’est le trésor culturel, patrimonial et identitaire qu’elle représente .
Elle est à l’origine, pour une grande part, de notre langue, et chaque jour vous utilisez des termes créés par la vénerie au Moyen Âge, sans même le savoir.
La liste est extrêmement longue mais citons seulement : rendez-vous, faire buisson creux, prendre son parti, prendre les devants, avoir du mordant, être un fin limier, ameuter, attaquer, bricoler (quand les chiens vont dans tous les sens), donner le change, faire les honneurs, prendre le contre-pied, marcher sur mes brisées, mettre en défaut, être aux abois, faire un rapport, rallier, être sur la voie, un faux-fuyant, être d’attaque, prendre le vent, à cor et à cri, outrepasser, juger, « pas vu pas pris », avoir connaissance, débouler, se départir (lorsque le cerf se sépare de sa compagnie), donner de la voix, etc.
Toute cette richesse, les veneurs la font vivre depuis 800 ans, car rien n’a changé, ni les rituels, ni les codes, ni les expressions, ni les fanfares.
La vénerie est immuable et c’est sa force.
Elle constitue un trésor unique, un art typiquement français. En Angleterre la chasse au renard était beaucoup plus simpliste et elle a été abolie par les travaillistes. En Allemagne, la chasse à courre a été abolie par Adolf Hitler en 1936…
Seule subsiste l’authentique Vénerie, la française, qui attire à elle chaque année des milliers de partisans qui en ont compris la noblesse, la beauté, la grandeur, la difficulté et la fusion totale avec la Nature.
En outre, contrairement à l’autre, elle est aussi une chasse extrêmement démocratique. Qui que vous soyez, vous vous présentez au maître d’équipage et lui demandez l’autorisation de suivre la chasse, il vous accueillera toujours avec la plus grande courtoisie. À vous d’en être digne, de ne jamais gêner les chiens et d’être respectueux de la nature.
Vous vivrez un grand moment, le récri des chiens, les sonorités des trompes et ces rituels magnifiques et millénaires vous transporteront et vous comprendrez tout le sens de cette chasse.
Vive la France, vive la Nature donc vive la Vénerie !
Source Riposte laïque cliquez ici
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Antifas, Conseil constitutionnel : même combat !
11:17 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
8, 9 et 10 novembre, à Madrid : "XVIIIe Journée de la dissidence" organisées par les éditions Fides
Journées de la dissidence 2021 cliquez ici
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vendredi, 04 octobre 2024
Mithridate Barnier
Jacques-Olivier Martin
Depuis des jours, notre nouveau locataire de Matignon (relayé par ses ministres) distille goutte à goutte le poison des hausses d’impôts. D’abord l’idée d’une « justice sociale », puis la fumée des fausses pistes, la douce promesse des taxes temporaires, et maintenant le venin un peu plus de prélèvements sur les grandes entreprises, et ce jeudi une contribution exceptionnelle pour les 65000 ménages les plus aisés. Michel Barnier voudrait-il nous faire croire que plus d’impôt à petites doses peut devenir acceptable qu’il ne s’y prendrait pas autrement. En vain, bien entendu. Le recours à la hausse de la fiscalité, même minime, dans la France de 2024, a tout d’un non-sens aux conséquences désastreuses. C’est prendre le risque de raviver le ras-le-bol fiscal et de rouvrir la porte de l’exil. C’est un coup porté à la politique de l’offre qui fait ses preuves, un chiffon rouge agité devant les investisseurs étrangers qui créent des usines et financent nos entreprises.
Et puis, c’est surtout une mauvaise solution à un vrai problème : la folle dérive de nos déficits, qui ne cesse de s’aggraver depuis ces dernières années, à coup de « quoi qu’il en coûte », d’assistanat à gogo et de laxisme. Au passage, Gabriel Attal ou Gérald Darmanin, alliés au premier ministre, ne manquent pas de toupet lorsqu’ils s’érigent en chantres du zéro impôt supplémentaire, après s’être montrés incapables de sérieux budgétaire.
Dans un pays champion du monde des prélèvements, la seule voie est la réduction de la dépense, coûte que coûte et vite. Michel Barnier promet certes 40 milliards d’euros d’effort l’an prochain. Mais, rapportés au montant du déficit (plus de 150 milliards), avouons que c’est bien peu. Et puis, surtout, il faudra beaucoup plus que des coups de rabot, des crédits gelés ou un report de quelques mois de la hausse des retraites pour espérer sauver durablement nos finances. Les propositions solides ne manquent pas. Encore faut-il du courage, de la détermination et pouvoir compter sur de vrais « alliés » pour imposer des mesures vitales pour notre pays mais largement impopulaires.
Source : Le Figaro 4/10/2024
12:20 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Dimanche 6 octobre : grande réunion de rentrée du Rassemblement vendéen
12:02 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale, Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
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Rapide retour sur la déclaration de politique générale de Michel Barnier – La recherche du compromis : pour agir ou pour durer ?
Maurice Bernard
Pour tout nouveau Premier ministre, la déclaration de politique générale est un exercice obligé. Michel Barnier s’y est donc livré, mardi dernier, 1er octobre. Mais dans le contexte politique particulier qui est le sien, inédit depuis le début de la Ve République : un pays, une assemblée morcelés, profondément divisés, et un gouvernement sans majorité, sans mandat ni véritable légitimité.
Dans ces conditions, il n’y a pas grand chose à attendre et aucune illusion à se faire. Comme nous l’avons déjà écrit sur ce blog, Michel Barnier, « de fait, se trouve dans une situation impossible ». Maintenant que sa galère est à l’eau, « il va lui falloir tenir fermement à la fois le fouet et la barre afin de maintenir la discipline au sein de la chiourme gouvernementale et d’éviter les nombreux écueils qui ne vont pas manquer de jalonner sa route. Il va devoir louvoyer, composer, ruser, avec un objectif premier : durer. Ses maîtres mots ne peuvent donc être que "consensus" et "compromis", et les mesures mises en œuvre que l’expression du plus petit dénominateur commun. Par conséquent, rien de particulier à espérer. Malgré tout, il va être intéressant de voir quel mouvement il va impulser » à son équipe et dans quelle direction il va la mener. À notre niveau, il ne nous reste donc qu’à attendre et voir ce qui va advenir ; si tant est qu’à l’arrivée, il advienne quelque chose !
Pour le moment, nous ne disposons que des pistes qu’il a bien voulu nous indiquer durant l’heure et demie qu’a duré son intervention (véritable numéro d’équilibriste, « sur une ligne de crête », avec, en embuscade, LFI-NFP d’un côté - toujours aussi enclin à "bordéliser" l’hémicycle - et RN de l’autre) : l’allègement du fardeau « colossal » de la dette par la réduction des dépenses, une plus grande efficacité de la dépense publique, une participation demandée aux grandes entreprises, aux Français les plus fortunés (l'impôt, toujours l'impôt), et une lutte résolue, dans la durée, contre la fraude fiscale et sociale ; la limitation au strict minimum des nouvelles normes, la lutte contre les cas de surtransposition des normes européennes, une meilleure utilisation de l’intelligence, de l’expertise au sein des services de l’État, plutôt que d’avoir recours à des cabinets de conseil privés (certains, au passage, en ont pris pour leur grade), etc.
À terme, nous verrons bien de quelles mesures concrètes accouchera cette énumération d’intentions…
Quoi qu’il en soit, Michel Barnier sait qu’il est sur un siège éjectable. Son gouvernement ne durera que le temps que voudront bien lui accorder les députés. Manifestement, il a parfaitement intégré cette donnée et en tire un certain détachement, une certaine liberté… Alors, qui sait : nous ne sommes pas à l’abri de certaines bonnes surprises, de sa part, de celle de Bruno Retailleau ou de quelques autres… Wait and see… De toute façon, deux hommes que la gauche radicale a déjà "extrême droitisés" ne peuvent pas nous laisser totalement insensibles...
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Samedi 5 octobre, dans l'Aisne : un rendez-vous avec Alain Escada
11:43 Publié dans Combat nationaliste et identitaire, Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Pierre Cassen, fondateur de Riposte laïque, invité ce soir du Forum du Parti de la France
Vendredi 4 octobre, à partir de 21 h : cliquez ici
Par ailleurs, dimanche 6 octobre, Pierre Cassen sera au Rassemblement vendéen
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Persécutions contre la Parti de la France
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Anatomie d’un parlement inutile
La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol
Le scrutin des 6 au 9 juin 2024 destiné à élire les membres du Parlement dit européen devait conduire à des bouleversements gigantesques. Résultat : Ursula van der Leyen reste à la présidence de la Commission bureaucratique pour cinq nouvelles années malgré les scandales qui l’entourent. Ce n’est pas la seule inquiétude.
La prochaine vice-présidente de cette instance dévoyée, désignée haut représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, c’est-à-dire responsable d’une fantomatique « diplomatie » des 27, l’Estonienne Kaja Kallas, est une belliciste russophobe convaincue. Pis encore, dès le mois de septembre il a été prévu que le Lituanien Andrius Kubilius deviendrait le premier commissaire européen à la défense au mépris de tous les traités européens qui confient ce domaine essentiel aux seuls États. La clique cosmopolite mondiale est désormais prête à se battre jusqu’au dernier Européen, voire jusqu’au dernier Albo-Américain afin de préserver ses intérêts bancaires.
Le microcosme médiatique craignait une poussée historique des partis de protestation populaire. Force est de constater qu’elle a été jugulée. Certes, les formations populistes augmentent leur nombre de sièges sans pour autant ébranler l’inévitable coalition qui englobe les soi-disant conservateurs, les sociaux-démocrates, les Verts et les centristes libéraux. La victoire dans le Nord de la gauche verte (le Parti populaire socialiste allié aux écolos arrive en tête au Danemark ou bien les sociaux-démocrates suédois) compense le succès des mouvements populistes dans le Sud.
À l’instar de l’Assemblée nationale française sortie du 7 juillet dernier, le Parlement européen se structure en huit groupes. Cet éclatement surprend quand on sait les règles draconiennes de formation d’un groupe : un minimum de vingt-trois députés originaires d’au moins sept États membres. Ainsi reste-t-il trente-et-un nouveaux élus chez les non-inscrits. Outre les cinq Slovaques de SMER, le parti du Premier ministre Robert Fico, longtemps adhérent à l’Internationale socialiste, y siègent les six Allemands de l’Alliance Sahra Wagenknecht, les communistes néo-staliniens tchèques et grecs ou l’Allemand Maximilian Krah viré de l’AfD. On rencontre d’autres personnalités dont certaines assez loufoques comme les trois élus espagnols nationaux-wokistes de Se Acabó La Fiesta (« La fête est finie ») ou le youtubeur apolitique chypriote Fidías Panayiótou.
La Xe législature (2024 – 2029) voit néanmoins quelques changements révélateurs. Après avoir lorgné vers le groupe centriste – libéral macroniste Renew Europe, les huit Italiens du Mouvement Cinq Étoiles intègrent le groupe de la Gauche. Ils travaillent désormais avec leurs trente-huit collègues de La France insoumise, de Die Linke et de Podemos. Le président du Mouvement Cinq Étoiles, Giuseppe Conte, rêve de reproduire en Italie la stratégie éruptive de Jean-Luc Mélenchon.
Exclue avant le terme formel de la précédente législature du groupe Identité et Démocratie à l’initiative du Rassemblement national, l’AfD est quand même parvenue à monter un groupe précaire de vingt-cinq membres : l’Europe des nations souveraines. L’unique élue de Reconquête !, Sarah Knafo, a eu le courage de le rejoindre et de cohabiter avec un Hongrois du Mouvement Notre Patrie, un Tchèque de Liberté et démocratie directe ou un Slovaque de Republika, dissidence du Parti populaire « Notre Slovaquie » de Marian Kotleba.
Les quatre autres élus de la liste zemmouriste conduite par Marion Maréchal ont pour leur part rallié les Conservateurs et réformistes européens (CRE) aux côtés des vingt-quatre Fratelli d’Italia, des dix-huit Polonais de Droit et Justice ou des trois nationaux-centristes de la Nouvelle Alliance flamande, soit un total de soixante-dix-huit membres, ce qui en fait le quatrième groupe de l’assemblée. On oublie que l’époux de Marion Maréchal, Vincenzo Sofo, est eurodéputé depuis 2020. D’abord militant à la Lega et animateur du blogue Il Talebano (« Le Taliban »), il s’inscrit aux Fratelli d’Italia en 2021 quand Matteo Salvini décide de soutenir le gouvernement technique de Mario Draghi. Ce rapprochement conjugal coûte cher aux contribuables franco-italiens.
Créé sous l’impulsion du ministre – président Viktor Orban dont les députés européens étaient jusqu’à présent non-inscrits, le groupe des Patriotes pour l’Europe compte quatre-vingt-quatre élus parmi lesquels les Hongrois du Fidesz (10), les Espagnols de Vox (6), les Portugais de Chega (2) ou les 7 Tchèques d’Ano 2011. « Oui 2011 » en tchèque a rompu au lendemain des dernières élections avec le bloc central Renew Europe. En dépit de la présidence exercée par Jordan Bardella à la tête du contingent le plus nombreux (30), la présence de la Mitteleuropa y demeure prégnante.
L’impossibilité de rassembler les Patriotes pour l’Europe et les Conservateurs et réformistes européens ne repose pas sur des querelles personnelles. De puissantes divisions opposent en fait ces deux groupes sur des sujets primordiaux. Lancés par les Polonais de Droit et Justice et les tories britanniques qui estimaient le Parti populaire européen trop fédéraliste, les CRE sont historiquement des atlantistes. Dans le conflit ukrainien, ils encouragent l’effort de guerre de Kyiv. Par ailleurs, ces conservateurs réformistes prônent la répartition obligatoire des immigrés clandestins dans tous les États membres de l’Union, quitte à accroître les fractures ethno-sociales internes. En voisin de l’Ukraine, Viktor Orban recherche d’abord la paix entre les belligérants et se préoccupe ensuite du sort de la minorité hongroise en Ukraine. Le dirigeant magyar refuse en outre toute répartition obligatoire des migrants chez lui. Sa modération lui fait récuser tout projet sérieux de remigration peut-être envisagé par l’AfD. La Hongrie accueille des usines chinoises et fait venir une main-d’œuvre qualifiée étrangère extra-européenne. L’économie hongroise est bien trop mondialisée pour esquisser toute éventualité autarcique réelle.
Symbole de la fatuité politique, le Parlement dit européen discute, bavarde et jacasse. Quand il ne vote pas des motions fumeuses adressées à la terre entière, ce qui en fait la risée du globe, il conçoit des normes incessantes qui tyrannisent le quotidien des petites gens. L’assemblée fractionnée plonge dans les abîmes de la théâtrocratie parlementaire, un bidule qui remue sans fin sur lui-même en-dehors de toute essence du politique.
Salutations flibustières !
« Vigie d’un monde en ébullition », n°126, mise en ligne le 1er octobre 2024 sur Radio Méridien Zéro.
00:18 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
jeudi, 03 octobre 2024
Ne nous trompons pas de colère...
Pierre-Marie Bonneau,
avocat, tête de liste Forteresse Europe en juin 2024
Philippine… Après Thomas, Lola, Matisse… La France pleure sa jeunesse, assassinée dans des conditions sordides par des individus qui n’ont rien à faire ici, chez nous, puisque même l’administration leur avait ordonné de quitter le territoire. La colère gronde, le peuple de France n’en peut plus de cette insécurité, de ces pans entiers du territoire national devenus des coupe-gorges abandonnés aux mains de mafias étrangères. Bougies, marches blanches, tubes de vaseline du « Padamalgam » : stop !
Mais pouvait-il en être autrement ? « Si les triangles faisaient un Dieu, ils lui donneraient trois côtés… » écrivait Montesquieu (Lettres persanes). Chaque peuple, sur terre, sait bâtir une civilisation conforme à sa nature, à son essence, au génie de sa race. Croire que cette règle d’airain peut avoir des exceptions est un mensonge criminel. Et de nos jours, ce mensonge criminel porte un nom : celui de l’antiracisme. Et c’est ce même mensonge, devenu dogme républicain sinon religion d’État, qui conduit notre système politico-judiciaire à écraser, à persécuter, à enfermer à coup de lois et de jurisprudences toujours plus totalitaires tous ceux qui osent émettre un doute sur la possibilité de recevoir en France et en Europe des masses d’immigrés venus de tous les confins les plus sanglants du globe sans qu’ils y apportent avec eux, leurs mœurs, leurs us et coutumes. Ça n’est pas pour rien que c’est en France et en Europe que la magnifique fleur de la chrétienté a pu éclore en paix et que les paroles des Évangiles, maintenues dans le carcan doctrinal des Églises catholique ou orthodoxe, puis réformées, imprégnées de la sage philosophie des Grecs et du sens politique des Romains, ont donné le fruit de notre douce prospérité, de notre belle gloire et de ces libertés que nous voyons chaque jour disparaître sous les coups des barbares.
Mais est-ce que cette monstrueuse volonté de nos dirigeants politiques, d’accoucher, aux forceps, à tout prix et même sur un monceau de cadavres, d’une société multiraciale en Europe, est née du néant ? Il suffit de s’intéresser à ceux, hommes politiques, bailleurs de fonds ou dirigeants de nos grands médias, qui veulent ce changement de peuple, pour faire cet étrange constat : ceux qui imposent la société plurielle en France sont ceux qui soutiennent Israël en Palestine. Il ne s’agit pas, il faut avoir l’honnêteté de le reconnaître, d’un problème uniquement religieux ou ethnique : parmi cette élite mortifère, Il y a bon nombre d’individus totalement étrangers au judaïsme, tant par leurs origines que par leur pratique religieuse. Mais tous soutiennent, en France comme en Palestine, le grand remplacement des peuples autochtones, au besoin au prix d’un bain de sang…
Et c’est là qu’il ne faut pas se tromper de colère ni raisonner en sophistes.
« Tous les chats sont mortels, Socrate est mortel, donc Socrate est un chat » se décline parfois dans les milieux patriotes sous une forme tous aussi absurde : « les assassins de nos jeunes sont arabes, les Palestiniens sont arabes, les Israéliens massacrent les Palestiniens, vive Israël et sa politique se massacres… » La frustration de ne pas voir nos gouvernants réagir plus fermement face à la violence engendrée par cette société multiraciale conduit nombre de Français écœurés à admirer cet État criminel, né par le terrorisme et se maintenant par le meurtre de masse et le génocide.
C’est une erreur fatale.
Soutenir le grand remplacement de Bethléem à Gaza ne mettra absolument pas fin à celui que nous subissons chez nous, de Marseille à Lille en passant par Paris.
« Quand le sage montre le lune, l’imbécile regarde le doigt… »
Les réactions que j’ai lues, au hasard de mes flâneries sur les réseaux sociaux, suite à la mort du secrétaire général du Hezbollah libanais, le Cheikh Nasrallah, m’inspirent ces quelques réflexions.
Le Liban a été déstabilisé, détruit par l’afflux de réfugiés palestiniens essentiellement sunnites, qui a brisé son fragile équilibre communautaire et l’a plongé dans les affres d’une guerre sanglante.
C’est l’État hébreu qui a impitoyablement chassé ces Palestiniens de la terre de leurs pères, de leurs foyers, pour se les accaparer et y installer des Juifs venus du monde entier, au seul motif, brutalement raciste, qu’ils sont juifs… N’était-il pas légitime, pour un religieux chiite, de s’y opposer de toutes ses forces, de toute son âme et par tous les moyens ? La main qui a assassiné Nasrallah est celle qui bâillonne chaque jour un peu plus les Français de souche, qui s’oppose à ce qu’une solution humaine et raisonnable soit trouvée pour que nos jeunes arrêtent de se faire égorger, violer, massacrer.
La remigration est nécessaire et possible. Mais c’est en soutenant partout ceux qui subissent la dictature des fous du mondialisme, des tenants d’une humanité métissée, réduite à une masse de consommateurs et de producteurs déracinés, que nous pourrons l’imposer, pas en nous rangeant, par aveuglement, de leur côté.
Ne nous trompons pas de colère.
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mercredi, 02 octobre 2024
Et ça continue :
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Samedi 12 octobre, à Bignan dans le Morbihan : conférence d'Olivier Pichon sur "l'Union européenne, la prison des peuples"
23:31 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Lyon, vendredi 22 novembre : une conférence de Jacques Arnould sur le Choeur Montjoie-Saint Denis
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L'hommage des Parisiens, dimanche dernier, à Philippine
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Espagne, il y a 90 ans, les gauches prenaient les armes pour abattre le régime
Michel Festivi
C’est toujours la même chose avec les gauches, qui se sont auto-auréolées par proclamation dans le camp du bien, avec bien souvent les complicités des fausses droites, des mous, des peureux et des tièdes qui refusent de les combattre sur le terrain des idées. Elles s’auto désignent être les parangons de la démocratie luttant contre le « fascisme », « siamo tutti antifascisti » comme elles l’ont beuglé scélératement lors des manifestations à la mémoire de la pauvre Philippine, ces derniers jours.
Il est donc plus qu’utile, indispensable même, de rappeler en permanence leurs permanentes déviances totalitaires staliniennes, qui consistent à interdire à leurs adversaires de les combattre au nom des libertés, défendues par ceux et celles qui ne pensent pas comme la doxa socialo-communiste, comme le résumait Saint Just « Pas de libertés pour les ennemis de la liberté. »
Justement, l’occasion m’en est donnée en ce 90ème anniversaire de la révolution des Asturies, qui vit en Espagne républicaine, les gauches, dont le PSOE, fomenter un coup d’état armé contre les institutions, tout simplement parce que ces mêmes gauches refusaient le résultat des urnes qui leur était défavorable.
Petit retour en arrière. Le 14 avril 1931, le surlendemain d’élections municipales qui avaient vu largement triompher les candidats monarchistes sur les candidats républicains dans la proportion de 8 sur 1 selon tous les observateurs dont l’historien Hugh Thomas, le Roi Alphonse XIII, soucieux d’éviter tous troubles et bains de sang, quitte l’Espagne, car dans les grandes villes seulement, les républicains l’ont emporté et ils menacent la paix publique (on notera que le résultat de ces élections ne fut jamais ni établi ni publié officiellement). Le régime républicain s’est alors auto-proclamé sans referendum ni consultation. En juin 1931, les élections constituantes donnent une large majorité aux gauches, qui élaboreront une constitution très anticléricale en décembre 1931.
Mais devant l’impéritie généralisée des gouvernements de gauche dirigés par Manuel Azaña qui ruinent le pays, en septembre 1933, le Président de la République, Niceto Alcala Zamora, est contraint de dissoudre les Cortès et d’appeler à de nouvelles élections. En novembre 1933, c’est le coup de tonnerre, les gauches sombrent, le PSOE qui avaient 150 députés tombe à 50 élus. Ce sont les droites qui l’emportent largement, la Confédération des droites espagnoles, la CEDA, dirigée par José Maria Gil Roblès devient le 1er parti d’Espagne, suivi par le parti républicain radical dirigé par Alejandro Lerroux, un modéré opposé aux gauches. (Lors de ces élections et pour la 1ere fois les femmes comme les hommes de plus de 23 ans purent voter).
Or, contre toute attente, le Président de la République, menacé par le PSOE et les gauches, va refuser de nommer Gil Roblès Chef du gouvernement et va même lui refuser tout ministre. C’est Alejandro Lerroux qui va assumer ce poste. Les gauches refusent le résultat des élections et menacent de prendre les armes si d’aventure des membres de la CEDA arrivaient au gouvernement.
Pendant toute l’année 1934, en prévision d’une éventuelle nomination de ministres Cédistes, les gauches se regroupent, s’organisent pour préparer un coup d’état révolutionnaire. A Oviedo, capitale des Asturies, un pacte organisationnel révolutionnaire est convenu, le 28 mars 1934, entre les anarchistes, les socialistes et des franges communistes. Depuis 1932, des armes de contrebande avaient été acquises et dispersées dans toute la péninsule. En Catalogne, les leaders catalans multiplient les proclamations révolutionnaires. Le 11 septembre 1934, un navire affrété par des socialistes, rempli de caisses d’armes est découvert par les autorités.
Le 1er octobre 1934, la CEDA retire son soutien au gouvernement centriste. Dès lors devant la crise institutionnelle, Alcala Zamora accepte à contre-cœur, de nommer 3 ministres de la CEDA mais toujours sous la Présidence d’un centriste du parti républicain radical. C’est l’étincelle qui va provoquer comme le dira bien plus tard l’historien espagnol Luis Pio Moa « la première bataille de la guerre civile. »
Aussitôt, dans tout le pays, les gauches redoutablement armées, attaquent des bâtiments officiels, des soldats, des policiers. A Madrid, Barcelone et dans la plupart des grandes villes des combats meurtriers se déroulent. Mais le gouvernement, après quelques jours de flottement, réussit à faire cesser les émeutes révolutionnaires, surtout en Catalogne (46 morts et plus de 100 blessés). Partout ? Sauf dans les Asturies où se sont regroupés dans cette région minière, la plupart des révolutionnaires les plus déterminés. En plus des armes, les mineurs disposent de la dynamite qu’ils savent parfaitement manier, les fameux dynamiteros.
Le gouvernement est débordé, près de 30 000 révolutionnaires lourdement armés conquièrent les principales villes de la région, la république asturienne y est proclamée. Les insurgés parviennent à s’emparer des manufactures d’armes de Trubia et de La Vega. Ils assassinent des prêtres, des commerçants, des personnes qualifiées de « bourgeois », comme en URSS. Des soviets sont installés, ils pillent des banques. Ils incendient les symboles religieux, La Cathédrale d’Oviedo est en partie brûlée, dont plus de 55 000 volumes remarquables de la bibliothèque universitaire.
Devant ces émeutes révolutionnaires, le gouvernement se résigne à faire appel au plus brillant général d’alors, un certain Francisco Franco, et ce d’autant que beaucoup de généraux républicains voire francs-maçons ont failli, Franco les destituera. En 15 jours, grâce à sa détermination calme mais implacable, et grâce surtout à ses soldats d’Afrique, du Maroc qu’il fait débarquer par le port de Gijón, il réussit à vaincre les rebelles et à rétablir l’ordre public. L’un des chef révolutionnaire Berlamino Tomas concèdera « Notre défaite n’est que momentanée, et bien que nous ayons des fusils, des mitrailleuses et des canons, nous n’avons plus de munitions... nous n’abandonnerons pas la lutte des classes... notre reddition d’aujourd’hui n’est qu’une simple halte...et nous nous préparons aux prochaines batailles ». Les combats qui recommenceront à partir du 18 juillet 1936, prouveront cette harangue. Le Lénine espagnol, chef du PSOE, Largo Caballero n’avait-il pas déclaré « je veux une république sans classe, mais pour cela il faut qu’une classe disparaisse ».
Cette première bataille de la guerre civile, voulue par les gauches laissera sur le tapis 256 militaires qui déploreront aussi 639 blessés, les insurgés pour leur part auront 940 morts et 1449 blessés. L’historien Ricardo de la Cierra écrira « la guerre civile commença en octobre 1934, il n’y a aucun doute à ce sujet ». Je laisse le mot de la fin à un républicain modéré, qui à partir de 1931 sera nommé ministre, puis ambassadeur d’Espagne aux USA, puis en France, il déclarera en exil bien après la fin de la guerre civile, lui qui fut membre de l’Académie Royale espagnole : « Le soulèvement de 1934 fut impardonnable. La décision du Président de la République d’appeler des membres de la CEDA au gouvernement était inattaquable, inévitable et même pas mal attendue depuis pas mal de temps. L’argument selon lequel Mr Gil Roblès cherchait à détruire la constitution pour instaurer le fascisme, était à la fois hypocrite et mensonger. Avec la révolte de 1934, la gauche espagnole perdait jusqu’à l’ombre d’une autorité morale pour condamner le soulèvement de 1936. »
Nous devons sans cesse rappeler l’histoire sanglante des gauches, nous avons tous les arguments pour le faire partout et en tout lieu. Il faut impérativement gagner la bataille des idées, c’est capital et ne pas laisser les gauches nous déverser sans réagir leurs mensonges permanents.
14:36 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Sur Boulevard Voltaire, Jean Kast tacle de belle manière "Darmalin"
La grenouille qui veut se faire aussi grosse qu'un bœuf a à peine quitter la place Beauvau pour réintégrer le "palais Bourbier" qu'elle « fait, comme l'écrit Jean Kast, son "coming out" ». L'ancien ministre de l'Intérieur est en fait « de gauche ». Mais pas de n'importe laquelle. Il est de cette gauche multiculturaliste, communautariste, toujours encline à dénoncer le "racisme systémique", les "discriminations" et le manque de "diversité" sans laquelle, pense-t-il sans doute, il ne saurait y avoir en France, désormais, de majorité permettant d'accéder à la plus haute fonction...
Un article roboratif à lire sur Boulevard Voltaire, cliquez ici
12:24 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |