mercredi, 23 octobre 2024
Beyrouth, 23 octobre 1983 : NE JAMAIS OUBLIER !
Il y a 41 ans, Drakkar : le témoignage exceptionnel du père Yannick Lallemand :
Il y a 41 ans, le 23 octobre 1983, avait lieu le terrible attentat du Drakkar au Liban. 58 parachutistes français perdirent la vie. BV a le privilège de publier le témoignage exceptionnel du père Yannick Lallemand, présent sur les lieux lors de cet attentat alors qu'il était aumônier militaire au 1er régiment de chasseurs parachutistes (1er RCP).
Âgé aujourd'hui de 87 ans, le père Lallemand, issu d'une famille de militaires, fut ordonné prêtre en 1963 et devint aumônier militaire en 1970. Il servit dans plusieurs régiments prestigieux, notamment au 2e régiment étranger de parachutistes (2e REP). C'est à ce titre qu'il sauta sur Kolwezi, en 1978, avec l'un de ses frères qui commandait une compagnie. En 1987, il quitta l'armée durant dix ans pour exercer son sacerdoce au Tchad auprès des populations locales, puis revint à l'aumônerie militaire pour servir au sein de la Légion étrangère jusqu'à son départ à la retraite en 2018. Insignes honneurs, il est fait, en 2018, « légionnaire d'honneur » et, en 2023, il porte la main en bois du capitaine Danjou lors de la cérémonie commémorative du combat de Camerone. Enfin, cette année, il a été élevé à la dignité de grand officier de la Légion d'honneur. C'est donc une grande figure de nos armées, et plus particulièrement de la Légion étrangère, qui livre aujourd'hui ses souvenirs, 41 ans après l'attentat de Drakkar.
Émouvant !
A lire ici sur Boulevard Voltaire
À ce propos, lire aussi cliquez ici
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mardi, 22 octobre 2024
À Lyon, on efface la trombine de l’Abbé Pierre pour la remplacer par l’effigie de Lucie Aubrac : les Lyonnais vont-ils y gagner au change ?
Michel Festivi
La presse, dont le Figaro, nous informe qu’à Lyon, qui fut la capitale des Gaules, des militants de l’association Mouv’enfants, ont, sur une Fresque murale d’un immeuble, supprimé la bobine de l’Abbé Pierre, pour lui substituer celle de Lucie Aubrac, qui joua un rôle certain dans la résistance lyonnaise, surtout au Parti communiste. Ces militants ont déclaré « Que l’Abbé Pierre retourne là où il est et qu’on ne rende plus hommage à un agresseur ». Fermez le ban.
Cette Fresque, peinte en trompe-l’œil sur un édifice, est censée représenter des Lyonnais célèbres. Mais sur quels critères ? C’est tout le problème. Cette peinture murale fut initiée sous l’égide de l’ancien maire très controversé, que fut Michel Noir. Parmi les personnalités contemporaines y figurent Bernard Pivot le célèbre animateur de l’émission Apostrophes, Bernard Lacombe le joueur de balle aux pieds, Paul Bocuse qui fit resplendir la cuisine française dans le monde entier, Frédéric Dard, le créateur de San Antonio, Bertrand Tavernier le cinéaste et historien du cinéma, et donc jusqu’il y a encore quelques jours, notre Abbé Pierre national, dont la bobine avait été taguée avant de disparaître.
D’aucuns me feront à juste titre remarquer, que parmi les Lyonnais célèbres, on aurait pu peindre la bonne bouille de Henri Béraud, très grand écrivain et journaliste de la Cité des gones. Il fut en effet le seul et unique littérateur à recevoir en 1922, deux prix Goncourt, pour Le Vitriol de lune et Le Martyre de l’obèse. Mais, lui qui était alors à gauche, revenant d’URSS en 1925, publiera une critique acerbe du régime bolchévique, Ce que j’ai vu à Moscou, et les communistes, en 1944, lui feront payer très cher cette dénonciation implacable, en le faisant condamner à mort pour quelques articles anti-anglais, eux qui avaient collaboré avec les nazis lors du Pacte Germano/Soviétique et qui n’avaient cessé de fustiger la France Libre et les Anglais.
Désormais, c’est Mademoiselle de Barbantante, du nom de l’un des pseudos de Lucie Aubrac, qui rejoint ce mur chargé d’Histoire. Il y figure aussi l’aveugle et sourd Edouard Herriot, qui cracha sur les 5 millions de morts Ukrainiens lors de l’Holodomor des années 1932/1933, génocide communiste ordonné par Staline et tout le politburo. On y trouve aussi, et c’est plus heureux, les Frères Lumières inventeurs, ou du moins propagandistes de talent du Cinématographe.
J’avoue, que je n’ai jamais supporté l’Abbé Pierre. J’ignorais bien sûr tout de ses affres et de ses frasques. Mais ce symbole de la propagande obligée du charitarisme frelaté (excusez ce barbarisme), où l’on nous martelait à tout bout de champ les immenses qualités de cet individu, matin, midi et soir, sur toutes les radios et chaines de télévisions, m’insupportait drastiquement. Ce matraquage dégoulinant de morale m’était proprement désagréable au plus haut point. Voir ou entendre tous ces pseudos artistes, ces hommes et femmes du show bizz, se prosterner devant lui m’était totalement exaspérant. Mais les Français l’adoraient, allez savoir pourquoi ?
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RAPPEL : Paris, mercredi 23 octobre, à la Librairie Vincent
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La nouvelle morale, les antagonismes et les incohérences de l’époque.
Le libre chronique de Charles-Henri d’Elloy
Contrairement à une idée reçue, les mœurs de la société des années 1970 étaient moins hypocrites et permissives que celles d’aujourd’hui. On ne mariait pas devant le maire des homosexuels pouvant adopter des enfants, tout en s’offusquant de la gestation pour autrui. Personne n’aurait eu l’idée de constitutionnaliser l’avortement, tout en laissant de pauvres filles-mères célibataires sans secours moral et matériel. On guillotinait encore les vrais bourreaux d’enfants et on ne permettait pas aux assassins d’avoir des relations sexuelles en prison. La médecine était au service de la vie. On ne laissait pas des "créatures" parader dans les rues, dans des tenues indécentes et malsaines (marches des fiertés). La liberté d’expression était défendue.
C’est aujourd’hui que la société est d’une hypocrisie honteuse ! La déchristianisation, le relativisme, l’instrumentalisation de l’histoire de France à des fins culpabilisatrices, la victimisation, la facilitation du divorce, l’éducation sexuelle obligatoire, la promotion de la théorie du genre et toutes les dérives qu’elle contient, les débilités télévisuelles, la complaisance envers la drogue et les pratiques à risques (tatouages, satanisme)... font beaucoup, beaucoup plus de mal à tous les enfants que les quelques livres que personne n’est obligé de lire mais que les nouveaux censeurs veulent interdire.
La nuance est peut-être ce qui manque le plus à notre époque.
La circonspection et le doute sont les produits d’une réflexion sincère qui devraient modérer nos emportements. L’antagonisme, voire la contradiction, sont naturels chez l’être humain dont les émotions entrent parfois en conflit avec la raison, la culture, la religion, l’éducation dont il est issu. Ce qui est inhérent à l’esprit humain est en revanche étonnant lorsqu’il s’agit d’une société dont la définition même recouvre la cohérence des mœurs.
Or, l’époque actuelle autorise l’accès libre et gratuit à la contraception pour des jeunes filles tout juste pubères de treize ans ; elle marie des personnes de même sexe ; elle introduit la philosophie du genre à l’école ; elle donne un accès quasi libre à la pornographie ; elle sacralise l’avortement en le constitutionnalisant ; elle organise des lectures par des dragqueens à destination de bambins ; elle permet aux assassins d’enfants d’avoir des relations sexuelles en prison ; elle autorise à tuer les malades en prétextant un progrès…
Mais cette même société trouve en elle des pharisiens feignant d’être heurtés par l’histoire banale et mainte fois renouvelée d’une jeune actrice amoureuse d’un réalisateur. Si l’on peut aisément comprendre qu’un père ou qu’une mère puisse jalousement surveiller les fréquentations de sa progéniture, il me paraît surprenant que les féministes, chantres de la femme de pouvoir, victimisent systématiquement leurs congénères. Lorsqu’une actrice, la cinquantaine atteinte, exprime des regrets pour une idylle de jadis qu’elle a commencée à quatorze ans et qui a duré six années avec un homme de vingt ans son aîné, cela regarde sa conscience, ses parents le temps de sa minorité et éventuellement son psychologue. Par un heureux hasard, l’actrice déblatère contre son ancien concubin au moment où la série qu’elle a réalisée sur "l’emprise" est diffusée. C’est là que je fais appel à la nuance et à la circonspection. La question du consentement est à étudier au cas par cas et ni vous ni moi ne sommes les juges des consciences. Mais les féministes n’ont cure de la subjectivité et du consentement. Il y a, pour elles, forcément emprise puisque l’homme est un homme et plus âgé, qui plus est. Pourquoi ne serait-ce pas une histoire d’amour ? Le prince charmant n’existe plus, à moins qu’il ne soit un "homme déconstruit" comme le souhaitent Sandrine Rousseau et consœurs.
Cette société, depuis quelques décennies ultra permissives, voit apparaître une nouvelle morale édictée par les duègnes du XXIe siècle, les néo féministes anti-homme blanc. Gare à vous messieurs, la présomption d’innocence est morte ! Place aux pleurnicheries et au délit d’immoralité rétroactif. L’homme est né avec le péché originel, les néo féministes ne l’ont pas oublié : l’homme est coupable, forcément coupable. Derrière cette nouvelle morale se cache une lutte contre ce qui reste de virilité chez l’homme occidental. C’est pourquoi, pour ma part, je préfère défendre la liberté d’expression, parce que la liberté est au-dessus de la morale et qu’elle est consubstantielle à la civilisation.
Le néo-féminisme n’incite pas à la vertu.
Croire que la société actuelle subirait le retour du balancier et se dirigerait vers un climat plus sain qu’il y a cinquante ans est une erreur, et c’est faire preuve de naïveté que de le penser. Ni le néo féminisme ni le mouvement "Balance ton porc" ni la vague de puritanisme qui envahit l’Europe ne sont des incitations à la vertu. Au contraire, ce sont des instruments de guerre des sexes qui participent à la fragilité de la cohésion sociale.
Quant au patriarcat, n’en déplaise aux féministes, ce qu’elles dénoncent comme le pire des fléaux est en réalité un des fondements civilisationnels, car sans père, sans chef et sans autorité, une société se délite jusqu’à la disparition.
Chronique publiée dans le n°47 cliquez ici de la revue Synthèse nationale.
Chearles-Henri d'Elloy était récemment l'invité de TV Libertés :
Le nouveau livre de Charles-Henri d'Elloy cliquez là
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Bernard Kouchner, ex-communiste devenu islamo-compatible
Michel Festivi
Tout le monde se souvient du « French doctor », le porteur de sac de riz qui arpentait la planète au secours de la Terre entière - la France et les Français qui souffrent, ne l’ont jamais intéressé. Non, l’excitation de notre éminent sauveur de l’humanité, c’était de contrer partout et en tout lieu la souveraineté des pays et apporter, notamment en Europe, les « bienfaits » du mondialisme, de l’européisme échevelé. Toute la classe politique et médiatique avait à son égard les yeux de Chimène. Mitterrand, Chirac et Sarkozy l’ont adulé. D’ailleurs, il fut longtemps « la personnalité préférée des français », selon les mystères de sondages, dont tous ignorent les règles, sauf ceux qui les promeuvent et se font grassement payer pour répandre leur propagande. Car en réalité, il ne fut jamais élu.
Plusieurs fois ministre de la Santé, Sarkozy l’adouba. Il est vrai que ce gesticulateur d’épaules, monté sur talonnettes, préférait finalement les gauchistes à ceux qui se situaient beaucoup plus à droite sur l’échiquier politique, et en 2007, nombreux furent de ses partisans qui grincèrent des dents à la nomination comme ministre du parcoureur de la Planète, et parmi eux, feu Patrick Devedjian, qui fit savoir que l’ouverture ministérielle « pouvait aller aussi jusqu’aux sarkozistes ».
Kouchner joua un rôle misérable et détestable comme représentant spécial du secrétaire général de l’ONU, de 1999 à 2001 en ex-Yougoslavie, en déversant toute sa haine et sa morgue contre le peuple Serbe, de religion orthodoxe, et en soutenant à fond les islamistes du Kosovo. Il fut l’un de ceux qui approuvèrent chaudement les bombardements onusiens sur la malheureuse Serbie ; Serbie qui fut pourtant notre précieuse alliée durant la Première Guerre mondiale, mais presque tout le monde l’avait oublié. C’est cet appui qui le fit nommer à ce poste, sur proposition d’Hubert Védrine, par le tristement célèbre Kofi Annan. Pendant 18 mois, Kouchner va tout entreprendre pour que les islamistes kosovars prennent en main tous les rouages de ce nouvel État, volé aux Serbes.
Il ne fut jamais inquiété dans son action scélérate, alors que pourtant le procureur du Tribunal Pénal international pour l’ex-Yougoslavie, Carla Del Ponte, dénoncera son refus de toute coopération avec ses services, veto qu’il opposa vigoureusement aux enquêteurs de cette dernière, ce qui ne permit pas d’incriminer le dénommé Hashim Thaçi, l’un des chefs de l’UçK, l’armée de « libération du Kosovo », soupçonné de pratiques mafieuses, de trafics de drogue et de dons d’organes. L’ancien chef de la police de la Minuk, acronyme de Mission d’administration intérimaire des Nations Unies au Kosovo, le capitaine canadien Stu Kellock, affirmera que Kouchner pouvait être informé régulièrement des exactions des islamistes kosovars et qu’il savait pertinemment ce qui se passait. Cf Le Figaro.fr du 8 mars 2016 « À peine élu, le président du Kosovo risque d’être inculpé. » Stu Kellock avait déclaré « Hashim Thaçi avait une influence directe sur la collecte des impôts, le trafic d’armes et la contrebande en tout genre. ». Dans un rapport au Conseil de l’Europe en 2010, un parlementaire Suisse Dick Marty estimait que Hashim Thaçi avait dirigé un trafic d’organes sur des Serbes et des Roms, les captifs étant conduits en Albanie voisine pour y être affreusement mutilés. Stu Kellock invoquant le rôle de Kouchner avait aussi indiqué : « Je ne peux pas affirmer qu’il connaissait le trafic d’organes, mais il est impossible qu’il n’ait pas eu d’informations sur le crime organisé au Kosovo. Le Commissaire de police l’informait régulièrement et les journalistes lui posaient de nombreuses questions à ce sujet. »
Bernard Kouchner a toujours adoré les totalitarismes rouges ou verts. Alors étudiant en médecine, il adhéra à l’UEC, l’union des étudiants communistes. Il travailla longtemps pour le magazine communiste Clarté, ce qui lui permit de se rendre dans la dictature cubaine pour y rencontrer Fidel Castro. C’est ainsi qu’il interviewera le Leader Maximo en 1963, pour Clarté, et à la question de savoir pourquoi Castro n’organisait pas d’élections, le dictateur rouge aura cette réponse stupéfiante : « Ah, les élections, ça a trop servi, c’est une saloperie ». Sa compagne de l’époque, qu’il rencontrera justement à Cuba, avait eu d’ailleurs une liaison avec le célèbre Barbudo. On les retrouvera, Kouchner et Evelyne Pisier bien des années plus tard, lorsque leur fille, Camille Kouchner dénoncera les viols qu’aurait commis sur son frère jumeau leur beau-père Olivier Duhamel. Les faits étant prescrits, il ne put être poursuivi. La gauche caviar, dégoulinante de moraline, qui ne sait même pas protéger ses propres enfants, dans toute sa splendeur. Le livre de Camille Kouchner, La familia grande, aura en 2021 un grand retentissement. Cette dernière accusera notamment sa propre mère, d’avoir couvert par son silence les agissements de celui qui donnait à la France entière des leçons de morale gauchisante et wokiste, et qui faisait la pluie et le beau-temps à Sciences Po et dans les médias du système.
Kouchner, qui se faisait oublier, est revenu dans l’actualité en étant l’invité de Radio J, ce dimanche 20 octobre. Il n’a pas eu de mots assez durs contre Israël, occultant totalement indirectement au passage le génocide du 7 octobre 2023 commis par le Hamas islamiste. Il est même allé jusqu’à affirmer qu’il pouvait être normal finalement « d’avoir une réaction antisémite quand on voit ce qui se passe à Gaza ». Pourtant, en France, les actes antisémites auraient triplé depuis le début de cette année. Visiblement, comme au Kosovo, Kouchner jette « un voile pudique », sans jeu de mot de ma part, sur le problème de l’islamisme galopant partout dans le monde, que ce soit au Proche et Moyen-Orient, ou en France et en Europe.
Kouchner n’a toujours rien compris à rien, visiblement. Il n’a pas voulu comprendre dans ses jeunes années le totalitarisme communiste, qu’il a soutenu ardemment, même s’il ira voir ensuite chez les socialistes ce qui s’y passe, pour obtenir des postes. Il n’avait pas voulu voir ou comprendre qu’au Kosovo les islamistes prenaient le pouvoir par la terreur la plus morbide. Aujourd’hui, il rejette toute vision géopolitique, en refusant d’intégrer l’action de l’Iran des mollahs sur le Hamas et le Hezbollah, le Yémen, la Syrie, qui ne pensent qu’à une chose, qui n’ont qu’un but, détruire Israël, ce que prônent également les plus excités de nos Lfistes. Exactement comme les États musulmans de l’époque, en 1948, avaient refusé la création de facto des deux États, le palestinien et l’israélien, se lançant à corps perdu dans une guerre et en se liguant contre l’État juif, que venait de proclamer Ben Gourion, pour l’annihiler dans l’œuf, État qui fut d’ailleurs à l’époque immédiatement reconnu par les USA et l’URSS, la France étant l’un des derniers pays à reconnaître Israël, contrairement à ce qu’a déclaré tout dernièrement notre ignare de président de la République. La guerre perdue par les États arabes, qui avaient déclenché cette action mortifère, avait conduit des milliers et des milliers de Palestiniens à se réfugier en Jordanie et au Liban, commençant ainsi à déstabiliser ces pays. Le Liban ne s’en remettra jamais au demeurant.
Kouchner, sur Radio J, n’a pas eu un mot non plus pour les otages toujours détenus par le Hamas, même s’il prétend, pour la forme, avoir été choqué, ni par l’annexion du Liban par le Hezbollah chiite, qui normalement aurait dû, selon les directives de l’ONU, se retirer derrière le fleuve Litanie pour éviter de bombarder par ses roquettes le Nord d’Israël. Le prosélytisme islamiste est une vieille tradition de nos élites mondialisées. On comprend dès lors pourquoi, dans notre pays, il fait florès. Finalement, tout bien pesé, Bernard Kouchner est un fidèle allié de Jean-Luc Mélenchon, de Rima Hassan, et de tous ceux qui brandissent à tout va des drapeaux palestiniens, faisant le jeu des islamistes, comme Philippe Galouzeau de Villepin, qui lui aussi mange à tous les râteliers, le communisme et l’islamisme. Ces deux faces sont celles d’un même asservissement de l’homme. Lénine n’avait-il pas déclaré : « Le peuple n’a que faire de liberté. Il a seulement besoin de la certitude que son avenir ne sera pas un long chemin de croix. Il a besoin d’un guide en qui croire, et la seule question qui compte pour chaque homme est : être berger ou mouton ». Les communistes ont Marx et ses successeurs comme Lénine ou Staline, les musulmans ont Allah et Mahomet comme guides.
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lundi, 21 octobre 2024
Invité de Martial Bild, Bernard Germain présente son nouveau livre "Démasquer la gauche, cette imposture permanente" sur TV Libertés
Ancien ingénieur logiciel dans un grand groupe de télécommunications, Bernard Germain est l’auteur de nombreux ouvrages cliquez ici dont le dernier en date : "Démasquer la gauche, cette imposture permanente", un livre vivifiant et revigorant, aux Editions Synthèse nationale.
La gauche est apparue comme courant politique durant la seconde moitié du XIXe siècle, en relation avec la révolution industrielle et la création conjointe d’un prolétariat principalement concentré dans les usines, dans les centres urbains. Exprimant au départ des sentiments et des objectifs respectables, l’Histoire a montré que ceux-ci furent rapidement oubliés, voire violés purement et simplement. L’utopie s’est transformée en un véritable cauchemar. Toute l’action de la gauche fut donc, dès le début, un phénoménal mensonge, une idéologie qui trompe les gens en prétendant défendre certains principes mais en pratiquant une réalité bien différente.
Le livre de Bernard Germain reprend, un par un, les grands thèmes mobilisateurs des gauches françaises (immigration, écologie, féminisme...) et démontre l’imposture, le mensonge, l’ignorance, l’escroquerie, l’arnaque de ce courant de pensée. Et l’auteur n’oublie pas de rétablir les vérités, chiffres à l’appui. Quiconque veut cesser d’être manipulé par cette idéologie nauséabonde a intérêt à écouter la mise en garde de Bernard Germain.
Démasquer la gauche, cette imposture permanente, Bernard Germain, Les Bouquins de Synthèse nationale, collection "Idées", août 2024, 290 pages, 29,00 €.
Pour commander ce livre cliquez ici
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Sortie prochaine d'un nouveau Cahier d'Histoire du nationalisme (n°28) consacré au radical anglais des années 1960-1970, Colin Jordan
Colin Jordan (1923-2009), le fondateur de la White Defence League, du National Socialist Movement puis du British Movement semble bien oublié de nos jours. Pourtant, durant presque vingt années (de 1956 à 1975), il fut incontestablement l’agitateur nationaliste britannique n°1, la cible favorite des antifas et des ligues de défense juives de l’époque, et la coqueluche des tabloïds.
À l’instar de son ami George Lincoln Rockwell, chef de l’American Nazi Party avec qui il fondera la World Union of National-Socialists en 1962, Jordan compensera les effectifs groupusculaires de ses troupes par un activisme débridé et des provocations très médiatisées, souvent spectaculaires, lors desquelles il frôlera littéralement le lynchage à plusieurs reprises.
Mais le combat de Colin Jordan, fidèle à ses convictions nationales-socialistes jusqu’à la fin de ses jours, fut très loin d’être exclusivement « physique ».
Pamphlétaire prolifique et talentueux, auteur de plusieurs ouvrages virulents (qui lui vaudront d’être emprisonné par deux fois), il montrera une étonnante prémonition, dès le début des années soixante, pour ce qui deviendra le « Grand Remplacement », particulièrement flagrant dans sa région de prédilection, Birmingham et les Midlands.
Théoricien du concept de micro-communautés autonomes mais néanmoins en liaison et réactives « au cas où », Jordan et ses écrits restent toujours d’une actualité brûlante et conservent une indéniable attractivité auprès d’une frange non négligeable des nationalistes contemporains.
Sortie : 15 novembre 2024
Colin Jordan, pour la race et la nation, Paul-Louis Beaujour, Synthèse nationale, collection Les Cahiers d’Histoire du nationalisme (n°28), 304 pages, 24,00 € (+ 6,00 € de port)
Pour le commander dès maintenant cliquez ici
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Mercredi 23 octobre, à la Librairie Vincent (Paris) : Thierry Decruzy dédicacera son nouveau livre sur "Les Brigandes"
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Quand Scipion de Salm nous parle du général De Gaulle
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LUNDI 21 OCTOBRE, À 12 H 30, BERNARD GERMAIN PRÉSENTE SON NOUVEAU LIVRE "DÉMASQUER LA GAUCHE, CETTE IMPOSTURE PERMANENTE" SUR TV LIBERTÉS
Pour commander ce livre cliquez ici
01:50 Publié dans Bernard Germain, Livres, TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
dimanche, 20 octobre 2024
Eric Zemmour était invité de LCI dimanche midi
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La manipulation de l’histoire, une arme de choix pour l’extrême gauche marxiste et libertaire
Maurice Bernard
Il y a deux jours, l’ami Michel Festivi consacrait le dernier article qu’il a publié sur notre blog aux réactions hypocrites de l’extrême gauche communiste et trotskiste, après l’annonce d’une campagne d’affichage publicitaire pour le livre de Jordan Bardella, dans une centaine de gares SNCF (soit 3,3% seulement des quelque 3 000 que compte le réseau ferré !).
À cette occasion, il a souligné une nouvelle fois qu’« il faut reconnaître aux gauches une qualité "essentielle" : elles en remettent toujours une couche au niveau du combat sociétal et des idées et ne lâchent jamais l’affaire ».
Peu de temps après la publication de cet article, une courte vidéo de l’"insoumis" Thomas Portes, sur les réseaux sociaux, est venue apporter au propos de Michel Festivi une éclatante confirmation.
Le camarade-député Portes est un apparatchik au parcours balisé. Fils d’un employé SNCF cégétiste, il a intégré à son tour l’entreprise publique, a adhéré au Parti communiste, en est devenu un permanent, puis a rejoint La France insoumise. Par conséquent, s’il ne connaît pas forcément sur le bout des doigts les classiques de la pensée marxiste-léniniste, en bon "mutin de Panurge", il les met en pratique avec zèle.
C’est ainsi que, conformément à la 11e des 21 conditions de Lénine, il appartient sans états d’âme à un groupe parlementaire « subordonné » de fait « à la direction du Parti », dont « les éléments peu sûrs » (Corbière, Garrido, Autain, Ruffin…) ont été « éloignés », et dont les membres restants « (soumettent) toute (leur) activité aux intérêts d’une propagande et d’une agitation réellement révolutionnaires ».
Or, on le sait, lesdites « propagande et agitation révolutionnaires », dans le domaine historique, consistent tout particulièrement à préserver le roman communiste concernant l’attitude du Parti avant et pendant la Seconde Guerre mondiale. Et par opposition, à noircir du même coup les prises de position, les engagements - réels ou supposés – de ses adversaires d’alors - et de leurs successeurs -, désignés comme "fascistes". Il s’agit en effet de maintenir vivante, à tout prix, la légende dorée, orthodoxe, écrite par le clergé de la secte coco et défendue jalousement par ses ouailles de combat (dont Portes fait partie). Une légende sur laquelle repose largement l’influence de l’extrême gauche dans la France d’après 1945.
C’est ainsi qu’en novembre 1956, à l’Assemblée nationale, en plein débat sur la Hongrie, alors en cours de "normalisation" à coups de kalachnikov et de canons par les troupes du Pacte de Varsovie (20 000 morts au bas mot) (1), Jean-Louis Tixier-Vignancour (2) fut accueilli par les prédécesseurs de Portes (dont le journal, trois ans plus tôt, titrait : « Deuil pour tous les peuples qui expriment, dans le recueillement, leur immense amour pour LE GRAND STALINE ») aux cris de : « Collabo ! Traître ! Vichyste ! Dénonciateur ! Assassin de Péri ! Déchet de civilisation ! Canaille ! Menteur ! Valet hitlérien ! Le fascisme ne passera pas ! Vous sabliez le champagne avec les Allemands quand vous faisiez assassiner les patriotes ! etc. »
Et c’est ainsi, toujours, que soixante-huit ans plus tard, Thomas Portes, tout naturellement, comme par réflexe (conditionné), a déclaré sur Twitter, le 18 octobre dernier, avec des trémolos indignés dans la voix : « (…) Jamais l’extrême droite et Jordan Bardella ne seront les bienvenus dans les gares françaises. Les cheminotes et les cheminots se sont construits dans la Résistance, se battant contre le fascisme. Plus de 7 500 cheminots (et les "cheminotes" alors ? NDLR) sont morts sous les bombes des nazis. L’ancien secrétaire général de la Fédération des cheminots, Pierre Semard, a été fusillé en 1942. Et en 1944, les cheminots ont lancé la grève insurrectionnelle au moment où les fondateurs du Rassemblement national collaboraient avec l’Allemagne nazie. Jamais nous n’accepterons les affiches de l’extrême droite et de Jordan Bardella dans les gares françaises ».
Avec cette envolée, le député "insoumis" démontre qu’il connaît son petit catéchisme rouge, à défaut de respecter la vérité historique. Son contenu, en effet, appelle quelques remarques et rectifications.
D’abord, la France, parce qu’écrasée en 1940, était alors militairement occupée (en partie jusqu’en novembre 1942, en totalité après cette date). La SNCF et la grande majorité de ses quelque 500 000 employés, qui ont bien dû continuer de travailler, n’ont eu d’autre choix que d’obéir aux ordres de l’occupant (participant ainsi, de fait, à son effort de guerre et… de déportation).
Ensuite, dans l’ouvrage de Cécile Hochard, Les cheminots dans la Résistance, paru en 2011 (La Vie du Rail), il est dit que « 1 106 » sont « morts en déportation ou disparus » que « 502 » ont été « fusillés » et que « 39 » sont « décédés de causes diverses après leur arrestation ». Quant au site de la SNCF, il nous apprend, sans plus de précisions, qu’en tout, « 10 000 cheminotes et cheminots sont morts au combat (à commencer par ceux de mai-juin 1940, NDLR), sous les bombardements (en particulier anglo-américains, NDLR), fusillés ou en déportation »…
Enfin, Pierre Semard, l’ancien secrétaire général des fédérations CGT et CGTU du rail (et membre du comité central du Parti communiste), a été arrêté sous la IIIe République finissante, le 20 octobre 1939, - et condamné à trois ans de détention - pour infraction au décret-loi du 26 septembre précédent prononçant la dissolution des organisations communistes (en réaction à la signature du Pacte germano-soviétique). C’est donc en tant que membre d’un parti considéré comme "allié" de fait de l’Allemagne (jusqu’en juin 1941) qu’il se trouvait en prison, et en tant qu’otage qu’il a été fusillé par l'occupant à Évreux, le 7 mars 1942 (comme vingt-cinq autres personnes le même jour), à la suite de deux séries d’attentats, et non en qualité de résistant.
Finalement, cette histoire me remet en mémoire une vieille blague. À son père député qui vient de le gronder : « À ton âge, j’aurais eu honte de mentir de la sorte », un enfant demande effrontément : « Et à quel âge as-tu cessé d’avoir honte ? » Manifestement, cela fait quelques années que Thomas Portes a fini d’avoir honte…
(1) Sur l'insurrection nationale hongroise de 1956 cliquez ici et cliquez là
(2) Sur Jean-Louis Tixier-Vignacour cliquez là
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samedi, 19 octobre 2024
Les auditeurs ont vraiment la mémoire courte !
La chronique de Philippe Randa
Un débat télévisé sur une chaîne grand public ; un parmi d’autres… Inutile de citer la chaîne, ni l’émission, cela n’a guère d’importance, sinon que la plupart des intervenants revendiquaient leur judaïté. Pourquoi pas ! D’autant que l’actualité se prête évidemment à leur donner la parole, en ce mois anniversaire du massacre commis en Israël, le 7 octobre 2023.
Rien de choquant, donc… sinon peut-être d’entendre parler, pérorer, conjecturer, s’offusquer encore et toujours du… nazisme ! Nazisme par-ci, nazisme par-là, nazisme encore et nazisme toujours, référence obligée pour quelque drame que ce soit touchant la communauté juive depuis 1945 !
Mais est-ce au nom du pangermanisme que les membres du Hamas ont fait un carton sur de jeunes Israéliens en train de danser ? Au nom d’une race palestinienne prétenduement supérieure à l’israélienne qu’ils ont enlevé bébés, filles, garçons, vieillards pour s’en servir comme monnaie d’échanges ou bouclier humain ? Bouclier fort peu protecteur, d’ailleurs, au vu des quelques 30 000 gazaouis victimes collatérales de l’offensive de Tsahal depuis un an…
Alors, pourquoi toujours ce rappel d’un passé désormais révolu qui, pour terrible qu’il soit – et particulièrement pour le peuple juif, même si pas que pour lui ! – n’a guère de rapport avec la tragédie actuelle du conflit israélo-palestinien ?
L’antijudaïsme ? Quel rapport avec celui que professait le national-socialisme, brocardant les « financiers apatrides » ou les « parasites » de la société allemande et celui du Hamas ou du Hezbollah luttant pour bouter l’Israélien hors de Palestine afin de rendre cette terre à ceux qu’ils considèrent comme leurs légitimes propriétaires ?
Aucun, cela va mieux en l’affirmant haut et fort, n’en déplaise à ces intervenants des plateaux télévisés… et en rappelant que des décennies durant, ces mêmes intervenants, auto-proclamés représentants de leurs communautés, ont hurlé « au nazisme » et calomnié tant et tant ceux qui sonnaient le tocsin contre l’invasion migratoire, pourtant source d’islamistes sectaires, de chaos économique… et, ne l’oublions tout de même pas, de haine anti-israélienne au passage !
Oui, il est vraiment dommage que personne, sur les plateaux télévisés, ne rappelle leurs discours passés au service des fanatiques islamistes et de leurs idiots utiles d’extrême gauche…
À croire que les auditeurs français ont vraiment la mémoire courte comme disait… comme disait…
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Il paraît que le monde paysan se sentirait trahi... Mais c'était prévisible !
Le 3 février dernier, au moment du dernier grand mouvement de contestation paysan, nous avons publié sur ce blog un article intitulé : "Gestion par le pouvoir des colères du monde agricole : déjà, en 1964, François Brigneau mettait en garde les paysans".
Huit mois plus tard, au moment où les campagnes se sentent trahies une fois de plus, il nous semble judicieux de remettre en ligne ce papier qui vient rappeler à quel point les problèmes actuels ne sont pas récents et à quel point leur "traitement" par les pouvoirs publics reste grosso modo le même : "Cause toujours, tu m'intéresses"...
« Tout a été dit et fait, et aucune littérature ne peut dépasser le cynisme de la réalité. On ne soûle pas avec un verre celui qui a déjà bu une barrique ».
Anton Tchekhov
Synthèse nationale
Le 17 avril 1964, deux ans après la mise en place de la politique agricole commune (PAC) – et la fin dramatique de l’« Algérie française » -, François Brigneau (1) écrit un article intitulé Paysans, il vous a déjà compris ; le « il » en question étant, bien sûr, le général De Gaulle dont le journaliste s’employait alors à pourfendre les « impostures »… 60 ans plus tard, il nous paraît intéressant de publier des extraits de ce texte qui n’a rien perdu de sa profondeur et de son actualité… Il suffit juste de remplacer le général De Gaulle par Emmanuel Macron et Ben Bella par l’Ukraine ou « le Zambèze »…
« (…) Aujourd’hui, enfin demain, il a accepté de recevoir les paysans désireux de lui parler du pays. (…) Le soldat donnera audience aux laboureurs. Dès lors que son intérêt coïncidera avec son bon plaisir, évidemment. (…) Si ce général ne s’appelait pas De Gaulle, une semblable entrevue prêterait à la composition d’un grand tableau, dans le genre de ceux de Prud’hon. Au milieu, le vieux chef, méditatif. Autour de lui, les paysans assemblés, tête nue, à la fois fiers et respectueux. Il y a le berger des montagnes et le vacher des grasses prairies vertes ; l’homme des océans à blé et celui des petites cultures dont les lopins changent de visage au gré des saisons, comme les calendriers changent d’images. (…)
Tous parlent à leur tour ; tous disent le drame de leur vie qui tient à ceci : dans un monde qui ne croit qu’à l’avenir, ils ne veulent plus appartenir au passé ! Pendant des siècles, l’inconfort, l’éloignement, la solitude, le travail jamais terminé, l’insécurité chronique, la misère, le silence, la lenteur avaient été leur lot. En contrepartie, ils éprouvaient cette mystérieuse satisfaction organique que donnent à l’homme le sentiment de sa responsabilité, celui de la liberté et l’accord de son mouvement profond avec celui de la terre. Certes, rien de cela n’était dit, par pudeur ou faute de mots. Mais l’important n’est pas de formuler ; l’important est de ressentir. Et c’était parce qu’ils éprouvaient dans tout leur être cette joie inexprimable qu’ils demeuraient des paysans.
Et puis, petit à petit, ce sort a cessé de leur paraître normal. Les guerres, les invasions, le grand brassage des populations, l’automobile, le cinéma et la télévision ont changé leur état d’esprit. La vie des villes n’est plus apparue comme un mirage inaccessible. Dans d’autres nations, (…) des paysans la connaissaient – ou semblaient la connaître. Pourquoi pas le paysan français ? C’était la question qu’ils voulaient poser au vieux chef. Garder l’accord avec leur sol, gagner l’accord avec leur siècle, telle était leur ambition. Était-ce possible de vivre comme dans des villes à la campagne ? Était-ce possible de demander un peu plus de confort, de sécurité, de bien-être sans perdre pour autant la liberté ? Était-ce trop exiger que de vouloir des écoles pour leurs enfants, des hôpitaux pour leurs malades, des distractions pour leurs femmes ? En vingt siècles, ils avaient puissamment aidé à faire la France. Il était temps que la nation cessât de les considérer comme des étrangers, des exilés de l’intérieur.
Sur ce thème, on imagine facilement le dialogue qui eût pu s’instaurer et sa portée. Il eût fallu, pour cela, un général moins amoureux de la manœuvre. Hélas, (…) ce qui lui importait, ce n’était pas d’écouter les paysans, de connaître leurs travaux et leurs jours, de découvrir une réalité dont nous ne pouvons rougir. Ce qui lui importait, c’était de se servir de cette demande contre eux, dans cette petite guerre civile qu’on appelle la politique.
Les benêts ! Ils demandaient audience au chef de l’État parce qu’ils croyaient à son sens de la justice, de l’intérêt national, peut-être même à sa bonté (…). Ils pensaient : "Ah ! Si le général savait (…) nos terres abandonnées par une jeunesse qui fuit la pauvreté de nos existences… S’il savait que nous vendons notre lait moins cher que l’eau minérale… S’il savait ce qu’il faut d’efforts, de soins, de tracas, de périls pour élever des bêtes et mener une récolte à son terme… S’il savait les dangers qui nous menacent, la grêle, le gel, la maladie, l’effondrement des cours, les marchés engorgés, les saisons rigoureuses qui font les récoltes catastrophiques et les récoltes trop généreuses qui mettent la ruine dans la maison… S’il savait comme il est difficile de moderniser une exploitation, les périls nouveaux auxquels on s’expose en le faisant, les traites, les réparations imprévues qui chargent un budget, l’angoisse qui vous saisit, le sommeil qui vous fuit quand la preuve s’établit que plus vous travaillez et plus vous allez manger d’argent ! (…) Ah ! Si le général savait ça, sûr qu’il ne tolérerait pas que ça dure davantage ; sûr qu’il préférerait nous aider plutôt que Ben Bella. Il suffira de lui expliquer, (…) de lui dire, avec nos mots à nous, et il comprendra (…).
Pauvre Jacques Bonhomme, t’as qu’à croire… Tu vas vite apprendre (…) que le général parle mais n’écoute pas. Si, par extraordinaire, il écoutait, c’est qu’il n’aurait pas trouvé de meilleur moyen pour ne pas entendre. Là est son génie : dans l’utilisation magistrale de la ruse. Qui veut la fin veut les moyens, dit-on. Lui veut tous les moyens sans fin et sans aucune fin ! Tout ce qu’il a vu, dans cette entrevue accordée mais sans date fixée, c’était le moyen de ne pas obtenir la fin : à savoir la solution des problèmes agricoles. C’était aussi le truc qui lui accordait une petite victoire : la remise à une date ultérieure (…) de la grève des fourches. Le bénéfice est court, sans doute, et cette duplicité ne fait que renvoyer l’affaire au mois prochain. C’est vrai, mais il est vrai aussi que ce personnage dont on nous dit tant qu’il se modèle pour l’éternité, réussit surtout dans la bricole à la petite semaine ».
(1) François Brigneau (1919-2012) a été l’une des grandes plumes de la droite nationale des années 1950 jusqu’au début des années 2000 (notamment à Minute, Initiative nationale, Présent, National hebdo et Le Choc du Mois). Ce journaliste, grand reporter et écrivain a été également un militant et responsable politique d’Ordre nouveau, du Parti des forces nouvelles et du Front national.
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Le massacre mythique d'Algériens à Paris, le 17 octobre 1961
Synthèse nationale
Ces derniers jours, une fois encore, comme chaque année depuis 63 ans, la gauche et ses "réseaux de la repentance à perpétuité" (Bernard Lugan) se sont employés à entretenir le mythe de ce massacre et à enfoncer encore davantage le clou de la culpabilité et de la repentance dans la tête des Français. La Ligue des droits de l'homme, la Mairie de Paris, l'Humanité, les radios et chaînes de télévision du service public, les médias en général..., tous ont repris en chœur le grand air de l'indignation face aux événements de cette journée, qualifiés de "crime d'État".
Une fois encore, Emmanuel Macron a joint sa voix à ce désormais traditionnel concert de lamentations masochistes en évoquant des "faits inexcusables pour la République"...
Et une fois de plus, Bernard Lugan, sur son blog, a démonté avec rigueur et méthode cette "légende" qui doit beaucoup à la passion politique, à la propagande, et peu à l'histoire, la vraie.
Pour lire cet article salutaire, cliquez ici.
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vendredi, 18 octobre 2024
La cavale en Suisse de Bruno Le Maire
Arnaud Raffard de Brienne
La cavale en Suisse de notre romancier érotique et accessoirement ex-ministre des Finances, Bruno Le Maire, rappelle étrangement celle d’Agnès Buzyn, réfugiée à Genève après la gestion calamiteuse que l’on sait de la fameuse crise dite sanitaire du Covid-19. Après avoir longtemps assuré la noble fonction de coffre-fort de l’Europe, la Suisse serait-elle devenu le refuge des plus incapables de nos éminences ? Notons au passage qu’il n’est sans doute pas anodin que ces cavales aboutissent hors zone euro.
Après un départ précipité, notre littérateur y prodiguerait depuis fin septembre, devant un auditoire que l’on nous dit au mieux sceptique sinon hostile, des cours de politique publique, de géopolitique aussi et nos voisins Helvètes auront par conséquent au moins échappé à ses talents d’économistes dont nous n’avons pas fini de subir les conséquences les plus funestes.
La polémique autour des 50 milliards d’euros d’écart entre les prévisions financières et une réalité fort opportunément dévoilée après les élections européennes en dit long sur la gestion de l’économie et des finances nationales. Au point de justifier une commission d’enquête parlementaire dont le rapport sortira forcément trop tard et sans qu’en découlent la moindre sanction, ni le plus insignifiant amendement du système.
Tous les indicateurs sont au rouge
En sept années, le gouvernement et par conséquent son ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, auront présidé à une aggravation terrifiante de la dette de la France à hauteur de 1.000 milliards d’euros et à un déficit annuel de 6,1% alors même que notre romancier aura feint jusqu’aux limites du raisonnable de l’estimer à 4,4%.
Comment, dans le pays le plus fiscalisé au monde a-t’on pu passer d’un excédent budgétaire annuel de 200 millions d’euros pour l’année 1974 à un déficit, et donc une dette, de 147 milliards pour la seule année 2023 ? Faut-il rappeler que la totalité de la collecte de l’impôt sur le revenu en France pesait 55 milliards d’euros pour s’établir aujourd’hui à environ 112 milliards ?
S’il fallait conserver une once de confiance en nos politiciens, comment pourrait-on l’accorder à Michel Barnier, Premier ministre provisoire, alors même qu’il déclare « La situation que je découvre est très grave », avant d’exposer un projet plutôt vague, conventionnel et ronronnant. Ces simple huit mots suffisent amplement à discréditer définitivement son action (ou inaction) à venir. Voici cinquante années que la France connait chaque année des déficits croissants dont le seul service de la dette représente près de 60 milliards chaque année et Michel Barnier ne ferait que découvrir la situation désespérée de nos finances publiques ? Voilà qui promet des lendemains en fanfare.
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Les gauches n’arrêtent jamais le combat des idées
Michel Festivi
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Faire des économies ?
Thomas Joly, président du Parti de la France
Si le gouvernement et les parlementaires veulent quelques pistes pour faire des économies substantielles pour le budget 2025, en voici trois :
• Arrêter de financer l'immigration en décrétant l'exclusivité nationale pour l'ensemble des aides sociales.
• Stopper ce délire idéologique de la transition énergétique qui plombe notre économie et notre compétitivité.
• Ne plus filer un seul euro à l'Ukraine, à l'Afrique et à qui que ce soit dans le monde tant que la France sera endettée.
Il ne faut pourtant pas être prix Nobel d'économie pour concevoir ces mesures de bon sens qui feraient économiser - immédiatement - des dizaines voire des centaines de milliards à l'État français. En revanche, il faut un peu de courage politique pour les appliquer.
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Le dessein légionnaire
La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol
Jeune trentenaire originaire des Alpes, Rodolphe Cart collabore à Éléments, à Front Populaire de Michel Onfray et à Omerta du journaliste-baroudeur Régis Le Sommier. Déjà auteur d’une courte biographie sur Georges Sorel et d’un pamphlet contre les identitaires regroupés autour de Daniel Conversano, il signe aux éditions Hétairie son premier essai, un ouvrage de combat percutant.
On lit sur la couverture Faire Légion. Pour un réveil des autochtones (Editions Hétairie, 2024, 180 p., 18 €), sous-titre qu’on ne retrouve pas en page intérieure, remplacé par un éclairant « Une jeunesse face au déclin ». Cet autre intitulé plus explicite indique que l’auteur s’adresse en priorité à sa génération et aux classes d’âge proche. Le ton y est énergique, enthousiaste et catégorique. Dans un monde sans valeur où tout s’équivaut, Rodolphe Cart pose les jalons théoriques d’un réveil souverainiste, conservateur, nationaliste et populaire. Ce sursaut nécessite cependant l’avènement d’un esprit martial, activiste et combattant qu’il nomme « légionnaire ».
Bien que rédacteur au magazine des idées qui soutient et valorise la civilisation européenne, Rodolphe Cart veut qu’à travers cette implication totale, ses compatriotes retrouvent une « France primitive » et se placent sous le patronage de « la déesse France ». L’auteur cite souvent Charles Péguy. Pourquoi n’emploie-t-il pas « Notre-Dame la France » plutôt que l’expression maurrassienne ? Il s’agit pour lui d’assurer « la personnification du mythe de la nation – comme Jeanne d’Arc et même Marianne ont pu l’être. Dans l’ordre de l’Être, la déesse France est inférieure à l’homme car l’homme est une substance; mais dans l’ordre de l’Agir, de la morale et du politique, la nation est supérieure à l’homme comme le tout est supérieur à la partie ». Il ne cache pas ses intentions holistes, intentions hautement révolutionnaires par ces temps d’hyperindividualisme égotiste exacerbé.
Le réveil national français passe d’après lui par le mythe légionnaire, un « mythe nationaliste, et non européiste, racialiste ou occidentaliste », précise-t-il. Sa formation s’accompagne de « la valorisation conservatrice, prélibérale et nationaliste d’un nouvel ordre social ». À l’instar de Georges Sorel, principal théoricien du mythe mobilisateur de la « grève générale » (qui ne s’est jamais produite), l’auteur de Faire Légion considère que son « mythe légionnaire est […] un mythe vitaliste par ce souci de la fécondation et de la succession des générations, par la reconnaissance du devoir qu’a une communauté de persévérer dans son être propre, par la mise en place d’une politique visant à son indépendance vis-à-vis de toute ingérence extérieure ou de tentative de déstabilisation intérieure ».
Sachant que nous vivons au milieu des ruines, Rodolphe Cart souligne que son « mythe légionnaire défend dans un même mouvement la souveraineté et l’identité de la France ». Mais quelle identité ? Celle, revancharde conçue sous la IIIe République sur l’ethnocide des cultures vernaculaires dites régionales ou bien celle, bigarrée et chatoyante, qui s’est épanouie sur le substrat indo-européen et qui s’est déclinée en variantes locales, historiques et continentales au cours de l’histoire ? L’interrogation se pose d’autant qu’il affirme que « l’État prime sur les classes et sur les races ». L’État légionnaire – allusion subtile à la Garde de Fer roumaine de Corneliu Codreanu ? – a la vocation de « refaire un peuple ». Ainsi assène-t-il avec raison et conviction que « tout ce qui est social est national ».
Rodolphe Cart veut donc la France seule. S’il exclut ouvertement tout projet altereuropéen, son point de vue se confine toutefois au seul cadre hexagonal. Pourquoi n’évoque-t-il pas la dimension planétaire de la France ? Que pense-t-il des territoires d’outre-mer ? Souhaite-t-il accorder l’indépendance à ces ultimes vestiges de l’ancien empire colonial ou les envisage-t-il en pivots régionaux d’une puissance française rénovée ? Par ailleurs, Rodolphe Cart est en train de sortir une enquête sur l’emprise dangereuse des néo-conservateurs bellicistes en France. Par-delà la francophonie, facteur commode d’immigration de peuplement, ses travaux prendraient une plus grande densité en incitant à la renaissance impérieuse de la francité. Un État légionnaire français pourrait-il vraiment ignorer le destin héroïque et menacé de ces peuples issus de l’ethnie celtique – franque - normande installés en Amérique du Nord (les Québécois, les Acadiens, les « Bois Brûlés » du Grand Ouest) ?
Avec la fougue propre à la jeunesse, Rodolphe Cart part à l’assaut de ce « monde vétuste et sans joie ». Au lieu de s’enfermer dans sa tour d’ivoire, il n’a pas hésité à être le suppléant de Mélody de Witte, la candidate du Rassemblement national (RN) dans la deuxième circonscription de Paris, fief ingagnable pour l’Opposition nationale, lors des législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet 2024. Son engagement électoral lui a valu en retour un article fielleux et outrancier de la part d’une plumitive de CaniveauPress (ô pardon – StreetPress !), un bidule gauchiste subventionné, expert dans la délation en ligne sous prétexte de pourchasser un fascisme imaginaire. Toujours en quête de dédiabolisation, les caciques du RN risqueraient de ne point apprécier Faire Légion, trop radical à leurs petits yeux fragiles. Peu lui chaut !
Rodolphe Cart apporte des solutions toniques. Il doit maintenant les approfondir, les améliorer et les affiner, surtout s’il ne veut pas que son nationalisme légionnaire finisse dans une impasse conceptuelle. Qu’il fasse donc sa mutation métapolitique ! Promouvoir l’esprit légionnaire, d’accord, mais au sein de la forteresse Europe !
Salutations flibustières !
• « Vigie d’un monde en ébullition », n°129, mise en ligne le 15 octobre
00:15 Publié dans Georges Feltin-Tracol, Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
jeudi, 17 octobre 2024
Parution du nouveau numéro du magazine québécois "Le Harfang"
Prendre du recul pour mieux analyser, comprendre, voir, et surtout se diriger, c’est le rôle du magazine : Le Harfang.
L’automne est bien entamé et bientôt un voile blanc recouvrera le Québec. Pourtant, à Ottawa les esprits s’échauffent: une élection se profile à l’horizon.
Pour bien comprendre les enjeux actuels, mais aussi pour vous offrir un tour d’horizon sur ce qui se passe ailleurs, nous vous offrons un dossier sur les élections, d’ici et d’ailleurs.
Nous vous souhaitons une bonne lecture,
Rémi Tremblay
Renseignements : leharfang@protonmail.com
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Samedi 16 novembre, à Romans-sur-Isère : POUR THOMAS !
23:06 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Délire d’extrême gauche : à lire, sur le site Paris-Luttes.Info, un texte hystérique intitulé : « Trans Ultra Violence - Retour sur l’action du 5 octobre contre Stern et Moutot, et mise au point sur l’usage de la violence » .
Pour lire ce texte, cliquez ici.
Maurice Bernard
Avant d’entrer dans le vif du sujet, il est nécessaire de rappeler le contexte : il y a douze jours, à Paris, les deux autrices du livre Transmania, Marguerite Stern et Dora Moutot, étaient conviées à une séance de dédicaces de leur ouvrage. Une soixantaine de nervis d’extrême gauche (qui se présentent comme des activistes trans) ont alors décidé d’opérer ce qu’ils considèrent comme une "action d’autodéfense". Mais pour une fois, la police les a interceptés avant leur descente et les a placés en garde à vue…
Louis-Marie de Narbonne-Lara (1755-1813), ministre de la guerre de Louis XVI, puis confident de Napoléon 1er, dit un jour de ce dernier (« parlant, selon Maurice Maloux, auteur de L’esprit à travers l’histoire - Albin Michel, 1977 -, de l’éloignement que [l’empereur] marquait pour les choses de la féminité ») : « Quand on a ses facultés dans la tête, on ne peut pas les avoir en même temps dans la culotte ».
Après la lecture - assomante - de l’interminable bouffée délirante, qui plus est écrite avec un pied gauche, sur le site mentionné dans le titre, la première chose qui me vient à l’esprit, c’est cette citation du comte de Narbonne, mais avec les compléments circonstanciels inversés : « Quand on a ses facultés dans la culotte, on ne peut les avoir dans la tête »…
L’auteur anonyme de la diarrhée verbale susnommée se revendique comme membre d’une curiosité : le courant « anarchiste et autonome trans »…
Contrairement à ce qu’il pense et écrit, le "facho" de base se fout, comme de son premier bâton à touiller la colle, de sa "transidentité". Qu’il se sente femme alors qu’il est né garçon (ou l’inverse), c’est son affaire, c’est son problème, rien à cirer. Qu’il libère son endorphine en faisant du sport, qu’il prenne une douche froide ou des médocs, mais qu’il se calme ! Et surtout, qu’il ne vienne pas gueuler à nos oreilles ses états d’âme et de genre.
Qu’il soit anarchiste-autonome, là encore, ça le regarde. Nul n’est parfait, et les gauchos moins que quiconque. Certes, cet éructant scribouillard trans aurait pu s’ouvrir aux félicités du nationalisme identitaire (et apprendre au passage à maîtriser à peu près notre langue). Au lieu de cela, il a préféré sombrer dans la haine logorrhéique "antifa" rouge-noire et massacrer l’orthographe. C’est triste, pour lui et pour le français, mais c’est son choix…
En revanche, ce qui nous intéresse au premier chef, ce qui nous interpelle grave, comme disent les cuistres d’aujourd’hui, c’est le contenu de sa longue vomissure-défouloir - pas très inclusive pour les ennemis à abattre qu’elle désigne - ; et ce qu’il nous dit de son émetteur et de ces petits (petites ?) camarades…
Mais, le mieux étant que vous jugiez par vous-mêmes, voici, pour votre édification, quelques extraits (bruts de décoffrage), parmi les plus "signifiants", glanés dans l’éructation mise en ligne par l’histrion vibrionnant, en pleine crise :
« (…) En effet, certaines personnes sont venues équipées de matraques télescopiques, de fumigènes, de mortiers d’artifice, de pétards, d’œufs de peinture ou d’un opinel (qu’il traînait au fond d’un sac ou qu’il fut destiné à un faf, on ne le saura jamais...). Évidemment, tout le monde s’était masquée ou cagoulée ».
« (…) Appel à l’insurrection il y avait, et il y aura toujours. Peu importe les dissociations, l’absence supposée de dégradation ou de violence n’est pas justifiée par une absence de désir (…), mais bien par l’interception précoce par les keufs. Que les bisounours se tiennent sages si iels le veulent, certaines d’entre nous auraient coulé la péniche et tous ses fafs avec si nous en avions eu l’occasion. (…) Certaines d’entre nous avaient bien la volonté d’en découdre ».
« Nous ne nous opposons pas aux transphobes et aux fascistes dans le joyeux monde du débat des idées, ni pour s’imposer dans l’espace médiatique : nous nous opposons physiquement et violemment à leur existence toute entière, comme eux s’opposent aux notres. Il n’y aura pas de réconciliation possible avec les fascistes, et il faudra bien un jour en découdre. Il faudra bien que la peur s’installe durablement dans leur camp et dans leurs têtes pour que leurs idées mortifères disparaissent à tout jamais. Cela ne pourra se faire que par la force et la violence, et donc par l’éclatage des têtes en question. Dans cette optique, une matraque télescopique semble être un pas dans la bonne direction ».
« Nous sommes violentes et dangereuses car ce monde est violent et dangereux. Nous sommes violentes et dangereuses car nous vivons la violence de la transphobie, du sexisme, de l’hétérosexualité et du capitalisme au plus profond de nos chairs. Nous sommes violentes et dangereuses car c’est le seul langage que les classes dominantes puissent comprendre. Nous sommes violentes et dangereuses car il est nécessaire et impératif de l’être. Nous sommes violentes et dangereuses car nous pensons que c’est la seule stratégie révolutionnaire valable. Nous sommes violentes et dangereuses car nous désirons nous venger. Nous sommes violentes et dangereuses car nous le désirons au plus profond de nos êtres. Nous sommes violentes et dangereuses car nous aimons ça. Nous sommes violentes et dangereuses car nous aimons et désirons les sensations et sentiments que l’usage de la violence fait surgir de nous ».
« Nous sommes de celles qui ont formé un black bloc le 6 mai dernier devant Assas, pour perturber la conférence de Stern et Moutot et en découdre avec leurs copains fachos. Nous sommes de celles qui ont crâmé le compteur électrique et fracassé les vitres de l’école de Marion Le Pen, contre la venue de Stern et Moutot en conférence le 19 septembre, et qui n’auraient pas hésité à en découdre avec leurs copains fachos. Nous sommes de celles qui sommes venues pour en découdre à « l’arme blanche », aux « explosifs » et aussi sans rien dans les poches, ce 5 octobre à la péniche où se rassemblaient Stern, Moutot et leurs copains fachos. Elles désirent notre mort, et nous désirons la leur ».
« Il n’existe qu’un seul moyen de mettre fin à la violence transphobe exercée par les flics dans chacune des interactions que nous avons avec eux : la violence, insurrectionnelle et trans. S’il nous paraît évident qu’un bon faf est un faf mort, et s’il nous paraît tout aussi évident qu’un bon flic est un flic mort, alors il n’y a qu’une seule conclusion qui s’offre à nous. Nous le répétons : nous ne voulons voir des fachos qu’en train de courir, apeurés de ce que nous leur ferons si nous les rattrapons ; nous ne voulons voir des flics qu’en train de courir, apeurés de ce qu’il leur arrivera si tel molotov ou tel mortier les atteint ou s’ils se retrouvent coincé au milieu du bloc. C’est en tant que trans que nous désirons cette violence. C’est en tant que trans que nous nous masquons, et jamais nous ne nous sentons autant affirmées dans nos expériences de meufs trans que sous la cagoule ».
« Crèvent les flics, les transphobes et les fachos. Pour une insurrection totale contre le genre et l’État. Soyons dangereuses ! Feu à toutes les prisons ! Que crèvent les juges et les matons ».
Aux dernières nouvelles, Marguerite Stern et Dora Moutot ont porté plainte contre le site qui héberge cette logorrhée pathologique. Espérons que la justice saura pour une fois bien mesurer la gravité de cette dernière et sévir en conséquence (l’espoir fait vivre, on se sait jamais). Ne serait-ce que pour éviter à l’auteur des lignes citées ci-dessus de passer à l’acte un jour ou l’autre, de commettre ainsi l’irréparable et d’avoir à subir en prison les marques d’affection de ses codétenus, en toute intersectionnalité…
10:34 Publié dans Maurice Bernard | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mercredi, 16 octobre 2024
Le Mondial de l’automobile s’ouvre en pleine déprime. La pression fiscale, normative, écologiste semble bien partie pour avoir la peau de l’industrie automobile française et européenne
Didier Lecerf
En septembre, le marché automobile français a enregistré son cinquième mois consécutif de baisse, avec un recul de 11,07% des immatriculations de véhicules neufs (après -24,3% en août), par rapport à la même période en 2023. Au niveau européen, la tendance est identique : en août, les immatriculations de véhicules neufs ont baissé de 16,5% (-27,8% en Allemagne, -24,3% en France, -13,4% en Italie, etc…). Comme l’écrivait Alain-Gabriel Verdevoye, le 20 septembre dernier, sur le site du magazine Challenges, une « crise structurelle (…) frappe l’industrie automobile européenne » avec « en toile de fond, la concurrence des constructeurs chinois et les objectifs de neutralité carbone imposés par Bruxelles ».
Traduction de cette crise, selon Verdevoye toujours : la capitalisation boursière des grands constructeurs européens a chuté entre avril et septembre derniers : Mercedes, de 82 milliards d’euros à 58,5 ; BMW, de 72 milliards à 45 ; ou encore Stellentis, de 78 milliards à 41… Quant à Volkswagen, le 1er constructeur européen, sa capitalisation a reculé de 29% sur la même période…
Au même moment, face à cette réalité déprimante, Xavier Horent, le délégué général de Mobilians, la principale organisation patronale des métiers de la mobilité, a vivement réagi sur Twitter. Soulignant, pour le secteur, un « état d’urgences (…) permanent », il a dénoncé « un dédale d’incertitudes et de contraintes qui cadenasse (le) marché automobile ». Il en a profité aussi pour exprimer son absence totale d’illusions quant aux choix à venir du nouveau gouvernement, ainsi que ses doutes quant à une future -éventuelle- amélioration. « Comme un symbole, a-t-il ainsi écrit, l’abaissement à 50 km/h sur le périphérique parisien est la marque d’un pays au ralenti, et où le nouveau gouvernement, pour la troisième fois de suite, ne peut que renoncer à solliciter la confiance de l’Assemblée. En attendant la déclaration de politique générale (intervenue le 1er octobre dernier, NDLR), (…) on regardera dans le détail le PLF (projet de loi de finances, NDLR) 2025. Tout y est à craindre, tant le réflexe de la pression fiscale paraît l’emporter sur les économies structurelles des dépenses publiques courantes : resserrement des bonus -s’ils sont maintenus-, articulation avec les autres dispositifs d’aides dans une enveloppe globale réduite. Côté recettes fiscales, la créativité prospèrera : hausse prévisible des malus, abaissement des seuil, au CO2 et au poids, assujettissement des hybrides, nouveau déplafonnement et coups de rabot plus ou moins ciblés, tels que les avantages en nature sur les véhicules électriques de fonction. (…) Avec une montée en puissance du 100 % électrique très inférieure à la trajectoire prévue, l’impasse qui se profile est grave. Elle nourrit un sauve-qui-peut délétère, fragilisant le tissu industriel et entrepreneurial. (…) Une évaluation sérieuse de la situation s’impose, dans un concert européen divisé face à la concurrence chinoise et aux échéances réglementaires ».
De son côté, AAA Data (entreprise spécialisée dans le traitement et la transformation des données d’immatriculations en France), citée sur le site Auto Infos Distribution cliquez ici a pointé du doigt « un marché stagnant, proche des niveaux de 2021, qui reste fragmenté et sans véritables périodes de pic. Suite à la chute des volumes en 2020 et à la stabilisation du marché autour de 1 700 000 immatriculations par an, environ 550 000 véhicules manquent chaque année. Comparé à septembre 2019, les volumes actuels du marché sont inférieurs d'environ 20 % ».
Allons, M’sieurs-dames les virtuoses de la gouvernance, les techno-eurocrates, les militants-pastèque de la transition écologique, encore un effort et l’industrie automobile se retrouvera par terre, le nez dans le ruisseau (c’est la faute à…), pour le plus grand bonheur de l’Empire du milieu. Après Vladimir Poutine, c’est Xi Jinping qui doit bien se marrer…
14:03 Publié dans Didier Lecerf | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
LE LIVRE D'ÉRIC ZEMMOUR, "UN SUICIDE FRANÇAIS", BIENTÔT À LA TÉLÉVISION
Nous apprenons via l'AFP : Le Suicide français, le bestseller d’Éric Zemmour, va être adapté à l’écran !
Toute la presse en parle et tous ceux qui soutiennent Éric Zemmour en sont fiers !
Sorti en octobre 2014, écoulé à 500.000 exemplaires, Le Suicide français sera adapté en une série de quatre épisodes de 52 minutes.
12:00 Publié dans Eric Zemmour, Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Samedi 16 novembre : colloque de Polémia à Paris
En savoir plus cliquez ici
10:44 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Samedi 26 octobre, à Londres : Eric Mauvoisin-Delavaud, président du Rassemblement vendéen, invité par Tommy Robinson
01:38 Publié dans En Europe et ailleurs... | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
À Bastia, la liste Union des droites "Per i Nostri" pour les prochaines municipales prend forme
01:12 Publié dans Municipales 2026 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mardi, 15 octobre 2024
A voir, sur VA+, la chaîne YouTube du magazine Valeurs actuelles
La journaliste Léane Charreau a consacré, il y a un peu moins d’un mois, une vidéo au zoologiste américain Alfred Kinsey, considéré comme un des précurseurs de la révolution sexuelle.
En vingt-quatre minutes, Léane Cherreau démonte méthodiquement le personnage, qualifié de « pervers » et de « détraqué sexuel », ses études plus que "douteuses" (qui forment le fameux rapport Kinsey) et la révolution sexuelle qui s’en est suivie dans les années 1960-1970, « un mouvement qui nous a apporté (…) le délitement de l’idée de famille, la pornographie de masse, la théorie du genre, la banalisation de la pédophilie chez les intellectuels ou encore l’éducation à la sexualité dès l’école primaire »…
Pour voir cette vidéo, cliquez ici.
15:31 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Lu dans la dernière livraison de Guerres&Histoire, une analyse à froid, sans parti pris, des derniers développements du conflit russo-ukrainien
Synthèse nationale
Dans le numéro 81 (novembre 2024) de ce magazine bimestriel appartenant à la galaxie Science&Vie, on peut lire un article intitulé : « Impasse stratégique et activisme gesticulatoire ». Son auteur, le stratégiste et historien militaire Benoist Bihan, s’y livre à une comparaison intéressante et pertinente, propre à nourrir la réflexion, entre « la ligne de conduite stratégique » adoptée à l’été 1940 par le Royaume-Uni (resté seul face à l’Axe après le naufrage de l’allié français) et les opérations menées depuis quelque temps par l’Ukraine de Volodymyr Zelensky contre la Russie.
En conclusion de ce papier stimulant, Benoist Bihan, tirant « le bilan de la stratégie britannique dans la première partie de la guerre (1939-1941), une fois levé le voile de la propagande », écrit ainsi : « En mai 1941, Londres est partout en échec et, sans l’invasion allemande de l’URSS et l’attaque japonaise sur Pearl Harbor, son avenir serait demeuré sombre. L’exemple est (…) à méditer pour l’Ukraine, car à l’inverse de la Grande-Bretagne, la Manche ne peut la sauver de ses errements stratégiques… Or ceux-ci s’accumulent en ce début d’automne 2024 : l’obsession pour la Crimée et pour les frappes lointaines, surtout symboliques, détourne des armements rares et coûteux et reste sans effet durable sur les forces russes. Les raids et autres incursions, jusqu’à la téméraire attaque vers Koursk, dissipent les maigres réserves stratégiques au détriment du front décisif, le Donbass. La stratégie du coup d’éclat adoptée par l’Ukraine n’aurait de sens que si, comme Churchill en 1940, elle pouvait attendre l’entrée en jeu d’autres forces. Celles-ci n’étant pas près de jouer, le réalisme commanderait une autre ligne de conduite ».
10:26 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Les procès des communistes restent à faire, et il y a du travail !
Michel Festivi
On apprend que la justice allemande vient de condamner à 10 ans de prison, un ex-agent de la Stasi de l’ancienne RDA communiste, et ce pour avoir tiré mortellement sur un Polonais qui fuyait ce pays prison. Les faits se sont déroulés il y a cinquante ans. Le condamné Martin Naumann aujourd’hui âgé de 80 ans avait 31 ans à l’époque, l’homme qu’il a froidement abattu, sur ordre, avait 38 ans.
Les agissements sont sordides, ce citoyen polonais, le 29 mars 1974, réussit à pénétrer à l’ambassade polonaise de Berlin-Est, et pour forcer son départ vers l’Ouest, brandit une fausse bombe. La Stasi va lui faire croire que son départ est accepté par les autorités, mais après avoir franchi deux postes de contrôle, l’agent Naumann va l’abattre, il sera même décoré pour cela. Ce procès, très rare au demeurant, n’a pu avoir lieu que grâce aux découvertes faites par deux historiens dans ce qu’il reste des archives de la Stasi, permettant de faire le lien entre le tireur et la victime.
La victime, Czeslaw Kukuczka travaillait dans le BTP et avait 3 enfants, qui se sont d’ailleurs constitués partie civile. L’un des avocats des enfants a très justement indiqué, que le tireur n’était que le dernier maillon de la chaîne et a demandé à ce qu’une enquête soit menée contre toutes les autres personnes décorées pour ce meurtre. Car c’est bien ce qui pose problème. Très peu de communistes dirigeants ont été jugés et condamnés, alors que la dénazification a fait emprisonner des milliers et des milliers de citoyens Allemands. Dernièrement, d’anciens gardiens de camps qui avaient à peine 20 ans en 1944/1945, ont été jugés et très sévèrement punis à près parfois de 90 ans.
Le chef communiste de la Stasi, Erich Mielke, patron de cette gestapo communiste de 1957 à 1989, est passé à travers les mailles du filet, fautes soi-disant « de charges suffisantes », ce qui est d’une hypocrisie et d’une hérésie absolue, puisque la loi allemande décrétait des organisations comme la gestapo ou la SS criminelles d’office, et tout chef ou responsable en ayant fait partie était ipso facto condamné de par seulement son appartenance. Mais pour la Stasi, non, hypermnésie du nazisme, amnistie du communisme, l’éternel deux poids deux mesures.
Il y a quelques années pourtant, en 2018, une exposition sur les archives de cette police politique avait été organisée au musée des archives à Berlin intitulée « Regards au cœur du secret ». Il faut savoir, qu’en 1988, un an juste avant la chute du Mur de Berlin, la Stasi comptait plus de 91 000 agents employés à plein temps pour espionner 16 millions d’habitants. Il faut aussi ajouter les quelques 189 000 collaborateurs « non officiels », des mouchards volontaires en quelque sorte qui surveillaient leurs voisins, leurs amis, leurs collègues de travail. La broyeuse de dossiers a néanmoins tourné à plein régime entre 1989 et 1990, on a pu heureusement sauver près de 16 000 sacs contenant des tas d’archives. Le film, La vie des autres, datant de 2007, nous en fournit une illustration implacable de ce phénomène digne du livre 1984, de George Orwell.
Lorsque j’ai visité cet été à Tirana, capitale de l’Albanie, le musée de la surveillance, j’ai appris que plus de 15% de la population étaient chargées de guetter les autres 3 millions d’habitants que comptaient le pays, sous le couvert de la police politique, la Segurimi. En Corée du Nord, ou en Chine communiste le même phénomène de surveillance généralisée se retrouve. En URSS, on se rappelle que même les enfants dénonçaient leurs parents et étaient félicités par le Régime communiste qui en faisait des héros soviétiques, des images d’archive le prouvent.
Cet indispensable devoir de mémoire n’a pas été entrepris sérieusement dans les anciens régimes communistes, d’où l’aura que les idées communistes continuent à avoir de par le monde et singulièrement en France. Pourtant, l’Allemande Margarete Buber-Neumann, ancienne communiste allemande, livrée par Staline à la gestapo lors du pacte Hitler/Staline en 1939, et qui avait connu et les goulags sibériens et Ravensbrück, était venue déclarer en 1949, à Paris, devant le Tribunal de la Seine, lors du procès intenté par Viktor Kravchenko, dissident soviétique, contre Les Lettres françaises, périodique communiste qui l’avait diffamé, que les goulags étaient pires que les camps allemands, cette vérité avait rendu fous furieux les avocats communistes et les communistes français de l’époque.
Décidemment la mémoire des cent millions et plus des victimes du communisme n’a pas la même valeur que les victimes du nazisme, sur le plateau de la balance. J’aime à rappeler que le communisme a tué avant, pendant et après le nazisme, et que cela continue encore de nos jours. J’aime aussi à rappeler que le totalitarisme nazi n’a duré que 12 ans, alors que le totalitarisme communisme a duré plus de 70 ans et qu’il continue toujours dans certaines contrées. Que l’Holodomor ukrainien fut d’une aussi forte intensité mortifère que la shoah. Mais pour mille mauvaises raisons, parfaitement expliquées par le philosophe Alain Besançon, qui fut membre de l’Institut, dans un opuscule éclairant datant de 1998, Le malheur du siècle, sur le communisme et le nazisme et l’unicité de la Shoah, les idées communistes restent prégnantes, alors que le nazisme est voué aux gémonies et aux poubelles de l’Histoire.
Comme ce brillant auteur l’a rappelé « le passé kominternien du parti communiste français, dûment exposé et documenté, ne l’empêche nullement d’être accepté dans le sein de la démocratie française » ; un remarquable historien François Kersaudy, qui vient de publier un livre sur le communisme a pu pareillement écrire « qu’une idéologie aussi mortifère puisse exercer un tel attrait et susciter autant de dévouements fanatiques, voilà qui restera sans doute, l’une des plus grandes énigmes de ces cent dernières années ». Pourtant, en 2006, le Conseil de l’Europe avait émis le vœu dans la résolution N° 1481, de « la nécessité d’une condamnation internationale des crimes des régimes communistes totalitaires », le parlement français et le parlement européen ont aussi pris des décisions similaires, que n’ont jamais votées bien sûr ni les communistes « français », ni les représentants de LFI, on s’en doute.
C’est cette mémoire des crimes du communisme qu’il faut en permanence avoir à l’esprit et rappeler toujours et encore aux communistes et Lfistes français, comme aux gauches en général, qui comme les trois statuettes de singes, se voilent les yeux, les oreilles et la bouche. Le combat des idées le mérite et nous oblige.
07:00 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |