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mercredi, 10 juin 2020

Vous avez dit Black Lives Matter !

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Par Jarente de Senac

De Washington à Sydney, en passant par Montréal, Londres, Paris, Madrid et même... Tunis, ils sont des centaines de milliers à être descendus dans la rue la semaine dernière. Tout ce que la Terre compte de suprémacistes noirs, d’« indigénistes », d’immigrationnistes, d’anarchistes, de nervis d’extrême gauche, et autres idiots utiles prêts à s’excuser d’être Blancs par peur d’être taxés de racisme. Tous unis pour dénoncer officiellement, après la mort de George Floyd, les prétendues « violences policières » et « inégalités » raciales lors de manifestations qui ont souvent tourné au pillage et dont l’objectif réel n’est autre que de pousser toujours plus loin les Blancs dans la repentance.

Toute cette manipulation, partie des Etats-Unis, avait aussi – voire surtout – pour but de tenter de déstabiliser une fois de plus Donald Trump dont l’électorat est très stable au grand dam des démocrates américains qui n’ont jamais digéré son élection. Nous ne portons pas de jugement sur Trump qui par ailleurs a totalement déstabiliser l’ordre géopolitique mondial et dont il est notoire qu’il ne porte pas l’Europe dans son cœur. Mais il faudrait être bien naïf pour ne pas comprendre que ces manifestations anti-racistes aux USA sont le fait d’une vaste manipulation dont le mouvement Black Lives Matter et Democraty Alliance sont le bras armé.

Cette dernière a été fondée en 2005 par Rob Stein dont les activités multiples se sont manifestées en particulier en tant que chef de cabinet du bureau de l’administration Clinton/Gore de 1992 à 1993, cet institut promouvant les idées progressistes dans les domaines politiques et éthiques en soutenant de nombreuses associations, dont Black Lives Matter (BLM, trad. Les vies noires comptent), créée en 2013. Parmi les nombreux donateurs, on relève le nom de George Soros (ainsi que celui de son fils, Jonathan), milliardaire à l’origine de la création de l’Open Society Foundation promouvant les idées les plus libérales (politique, mœurs, droits des minorités, etc.) dans le cadre d’un monde sans frontières. Le Washington Times rapportait en janvier 2015 que George Soros a versé 33 millions de dollars à plusieurs groupes activistes noirs après le meurtre d’un membre de leur communauté par un policier blanc à Ferguson (Missouri). Comme le rapporte le Washington Times, que l’on ne peut taxer de complotisme et d’antisémitisme : « Les organisations parrainées par Soros ont aidé à mobiliser les protestations à Ferguson, en créant des coalitions de base sur le terrain, soutenues par une campagne nationale en ligne et dans les media sociaux.

#BlackLivesMatter — un hashtag qui a été développé après le meurtre de Trayvon Martin en Floride — a été créé par les féministes Kassandra Frederique et Opal Tometi. Kassandra Frederique est responsable politique à la Drug Policy Alliance, qui a été fondée par George Soros et qui reçoit 4 millions de dollars par an de sa fondation. Opal Tometi, qui a contribué à la promotion de Black Lives Matter sur les flux d’informations de la Drug Policy Alliance, dirige la Black Alliance for Just Immigration, un groupe auquel Soros a donné 100 000 dollars en 2011, selon la déclaration d’impôts de sa fondation.

L’une des organisations que Soros finance et qui a alimenté les manifestations à Ferguson est la Fondation Gamaliel (du nom du célèbre rabbin et maître du Talmud, Gamaliel l’Ancien, 1er siècle), un réseau d’organisations de terrain, interreligieuses et interraciales. Barack Obama a commencé sa carrière en tant qu’organisateur communautaire dans une filiale de Gamaliel à Chicago.

Par ailleurs, un autre des fils de Soros, Alex, est le généreux donateur d’une association promouvant la justice sociale, les droits pour la cause LGBT ou la lutte contre les discriminations raciales : Bend the Arc PAC. On relève dans la liste de ses donateur un certain Paul Egerman qui est aussi le trésorier de Democraty Alliance. De son côté la Fondation Ford, l’une des fondations privées les plus puissantes du monde, étroitement liée à Wall Street et à l’appareil d’État, a annoncé en 2016, quelques mois après la tuerie de Dallas et les grandes manifestations de juillet, l’octroi de 100 millions de dollars sur six ans à plusieurs associations du mouvement Black Lives Matter.

Dans son livre, La Guerre froide culturelle : la CIA et le monde des arts et lettres, l’historien britannique Frances Stonor Sanders relate que les Fondations Ford et Rockefeller sont « les instruments conscients de la politique américaine secrète, dont les directeurs et les responsables sont étroitement liés aux renseignements américains, voire en sont des membres ». Ce don de 100 millions de dollars démontre également qu’une section puissante de la classe dirigeante a conclu que les objectifs de Black Lives Matter correspondent à ceux de Wall Street et de Washington. Cette source de financement politique allait accélérer la montée de l’influence de Black Lives Matter et son intégration toujours plus étroite dans les réseaux du Parti démocrate et des grands media. Dans le contexte d’une confrontation entre Trump et l’État profond américain, Black Lives Matter est logiquement utilisé par l’oligarchie judéo-américaine pour déstabiliser Donald Trump, en mettant les Etats-Unis à feu et à sang.

11:09 Publié dans Jarente de Senac | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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