jeudi, 15 mai 2014
Conchita Wurst, lauréat(e) de l’Eurovision 2014
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Travesti, femme à barbe, les médias n’en peuvent plus de célébrer ce symbole de la "tolérance", selon eux, sans jamais relever que l’individu relève sans doute, beaucoup plus prosaïquement, d’une pathologie mentale assez sévère. Peuvent-ils vraiment l’ignorer ou s’agit-il plutôt de pervertir pour pervertir au nom d’un relativisme poussé jusqu’à l’aberration et au grotesque ?
Il y a un siècle environ, l’hurluberlu eut, dans une baraque de fête foraine, exhibé ses charmes contre quelques piécettes sonnantes et trébuchantes. Femme à barbe, pétomane et "femme la plus grosse du monde" se disputaient alors un public avide de bizarrerie et d’anomalie. On peut, avec beaucoup d’imagination et au prix d’un redoutable anachronisme imaginer un instant un duo artistique sonore – vocal pour au moins l’un des deux – entre notre Conchita barbue et un pétomane des temps modernes. Il se trouverait forcément un bel esprit pour clamer au génie.
Ayons quand même une pensée compatissante pour les Autrichiens que prétendait représenter Conchita. Leur humiliation ne sera, certes, qu’éphémère, le phénomène se limitant au microcosme de la chansonnette et à la remise d’un prix dont plus personne n’imagine qu’il soit, comme tant d’autres, attribué avec un franc souci de neutralité.
01:34 Publié dans Les rubriques d'Arnaud Raffard de Brienne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
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