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samedi, 14 novembre 2015

Carnage en plein Paris : au moins 127 morts et près de 200 blessés

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Arnaud Raffard de Brienne cliquez ici

Il aura fallu cette soirée d’horreur pour que nombre de nos compatriotes réalisent (enfin) que nous sommes en guerre. Une guerre commencée depuis bien longtemps, de moins en moins pacifique au fil des ans malgré la censure quotidienne de l’establishment, de la classe politique et médiatique. Plus de 127 morts en une soirée, c’est l’attaque terroriste la plus importante jamais subie sur le sol français. C’était malheureusement prévisible et les experts s’entendaient pour prédire des actions terroristes sur notre territoire, le seul détail leur échappant demeurait la date. C’est chose faite, en attendant la suite du calendrier et d’autres actions du même type.

Il est déjà loin le massacre de Charlie Hebdo et ses 17 victimes au nom desquels, des millions de nos contemporains se sont réveillés « Charlie ». Loin aussi notre première décapitation terroriste, en Isère, le 26 juin dernier. Nous avons eu hier nos premiers attentats-suicide, hier, près du Stade de France. C’est en effet la première fois qu’en France que des islamistes se font exploser par une ceinture d’explosifs. Nous aurons, bien entendu, nos voitures piégées, comme je l’ai annoncé à plusieurs reprises. Tout cela a été dit, prédit, écrit, clamé dans une quasi-indifférence quand ce n’était pas de l’hostilité et des insultes. La classe politico-médiatique, gauche et droite, a pesé de tout son poids pour étouffer jour après jour tout ce qui pouvait contribuer à la vigilance des Français face à la libanisation qui vient. Perverties d’idéologies mortifères, nos élites n’acceptent aucune ombre qui vienne ternir la belle histoire d’une société ouverte et généreuse (bien que ruinée). Leurs pseudo-valeurs nous mènent droit au chaos, comme nous l’affirmons depuis des décennies malgré une censure tatillonne, des cascades de procédures, des quolibets et autres tracasseries. Mais le vent de l’Histoire tourne et gageons que, dans les mois à venir et comme en 1944, beaucoup de collabos se découvriront une vocation tardive de résistants.

Nos apprentis-sorciers redécouvrent dans la précipitation les vertus de la fermeture des frontières et des contrôles d’identité. Certains de nos voisins achètent par camions entiers des dizaines de tonnes de fil de fer barbelé. Mieux vaut tard que jamais n’est-ce pas ? Leur découverte de l’eau tiède a quelque chose de pathétique. Ils pourront d’ailleurs mettre en œuvre tous les plans Vigipirate renforcés, blindés, écarlates ou fluo, rien n’empêchera jamais des épisodes comme celui qui s ‘est déroulé hier soir dans la capitale. Tous les services de renseignement étrangers ou nationaux avaient pourtant prévenu en long, en large et en travers nos autorités de l’infiltration de nombreux djihadistes parmi les cohortes d’immigrés illégaux que l’on laisse négligemment accoster sur les côtes européennes. Leur prise en charge dans une nation surendettée pour plusieurs générations, minée par le chômage (plus de six millions de chômeurs effectifs), la précarité et dans laquelle sévit déjà une insécurité qui stupéfie le monde entier, jusqu’au fin fond de la Chine et de la Russie, relève, dans le meilleur des cas, d’un inconscience criminelle et dans le pire de desseins qu’il serait long de développer ici.

Il serait vain et malhonnête de surcroît d’incriminer le seul gouvernement actuel en oubliant les responsabilités écrasantes des Sarkozy, Chirac, Mitterrand et Giscard. Les plus sains de nos compatriotes reconnaissent, à mi-voix pour le moment, l’urgence de mener une autre politique avec d’autres hommes, une toute autre politique, tout simplement conforme à nos intérêts nationaux et à ceux de nos concitoyens. A un tweet de François Bayrou, hier, qui exhortait les internautes à se retrouver sur " l‘unité, la solidité et la solidarité ", j’ai simplement répondu : " Non Monsieur, pas avec les responsables de la situation actuelle ". Fin des échanges. Je ne serai pas plus Bataclan que je n’ai été Charlie.

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